de Pierre Assouline

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La République des livres
Des personnages en état limite

Des personnages en état limite

Il y a quelque chose de plus doux, en tout cas de moins violent, dans la désignation d’une personne comme étant limite plutôt qu’en état limite, et plus encore si on la dit borderline. Lorsqu’elle est simplement limite, on a l’impression qu’elle n’a pas encore basculé de l’autre côté, qu’on peut encore la rattraper, voire l’aider. Au-delà, c’est la pathologie, la camisole chimique. Ces gens qui seront peut-être nous un jour, mais qui sont un autre en attendant, sont au cœur d’un roman et d’une enquête.

Le deuxième roman de Sylvie Le Bihan Là où s’arrête la terre (288 pages, 18,50 euros, Seuil) a les mêmes qualités que L’Autre, le précédent qui explorait la descente aux enfers d’une femme déstabilisée par un mari pervers narcissique. Cruauté, violence, cynisme. Le tout dans un style sec, sans compromis ni métaphore, oppressant, dur. La trame est aussi banale, ce qui n’en est que plus effrayant : le trio infernal. Le mari, la femme, l’amant. Air connu. Qu’en faire d’autre que ce qui a déjà été fait tant de fois ?

Tout aurait pu commencer par un verbe : partir, assorti d’un mot de Paul Morand : partir, ce rêve de bon projectile. Sauf que là c’est de fuir qu’il s’agit. Un couple est marié depuis six ans. A la faveur d’une crise, elle lui avoue qu’elle le trompe depuis trois ans, un danois pilote automobile ; désabusée, elle rejoint son amant au grand hôtel de la Porte Maillot mais là, perdue, au lieu de monter les étages, elle s’arrête au bar boire une verre et engager la conversation avec un type qui paraît aussi paumé qu’elle. Il est aussi provincial et VRP qu’elle ne l’est pas. C’est peu dire qu’ils ne sont pas du même monde. Que faire alors ?

Fuir ensemble une vie que l’on vit pas mais que l’on bâille. Ne dit-on pas que l’amitié, c’est deux solitaires ensemble ? Ils roulent dans la nuit de novembre. Direction : le Finistère. Quelque chose de Thelma et Louis sauf qu’ils ne sont vraiment pas complices. Une semaine durant, ils vont apprendre à se connaître. Non pour faire l’amour, et encore moins pour baiser. Pour se découvrir fût-ce en s’agressant et en s’écorchant. « Il ne lui veut ni mal ni bien, il ne lui veut rien. Elle non plus ».

Un hôtel de Douardenez est le théâtre de leur huis clos. C’est là qu’ils s’avouent, lui homo honteux, elle égoïste, inconsciente et névrosée jusqu’à l’ennui. Il arrive que les M&M’s ne suffisent plus à combler la frustration. L’un et l’autre souffrent d’un mal de mère : perverse vis à vis de lui, abandonneuse avec elle. Ils se sont construits avec ça, persuadés, avec Erri de Luca, que certaines erreurs peuvent contenir une autre vérité. La beauté y est ardente est triste, les rires d’un enfant cruels,

Le récit de cette femme, qui cherche à mettre  un semblant d’ordre dans sa vie, est d’une précision chirurgicale. Il n’épargne personne, à commencer par l’auteur/narratrice, implacable dans ses jugements. Les hommes lui sont un danger ; elle les quitte pour n’être pas quittée, en proie au sentiment abandonnique. C’est d’une telle âpreté que l’on n’y cherche pas la moindre empathie pour l’un ou l’autre de ces personnages au bout du rouleau, jusqu’au dénouement du côté de Belle- Île où « il prend le silence de la plage pour une inhalation ».

Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi ! Elle s’est enfuie parce qu’elle sentait incapable de choisir entre deux hommes. Un coup de tête, au fond. Et au bout de la route, le point de non-retour : l’horizon des événements. Et si cette équipée n’était qu’un incident de parcours ?pablo delcan

L’autre livre consacré à un personnage limite s’intitule Richie (280 pages, 18 euros, Grasset). C’est une biographie de celui qui fut jusqu’à sa mort le patron de SciencesPo à Paris, Richard Descoings. Quelqu’un de fascinant pour ceux qui ont eu à le connaître, envoûtant : même. Raphaëlle Bacqué, grand reporter, enquêtrice et portraitiste hors pair au Monde, ne lui aurait probablement pas consacré tout un livre si sa mort à 53 ans n’avait été tragique : on a retrouvé son cadavre un matin dans une chambre d’un hôtel de New York où il était venu participer à une conférence. Il avait avalé un certain nombre de substances au cours d’une soirée de partouze homo particulièrement déchainée.

Et peu après, une fois son corps rapatrié à Paris, on a pu assister à ce spectacle hallucinant s’agissant, rappelons-le, d’un responsable d’établissement supérieur, pas tout à fait une université ou une faculté mais presque : des centaines d’étudiants spontanément rassemblés dans le campus une bougie à la main pour le pleurer (ils l’appelaient « Richie »), le visage du défunt couvrant la façade de l’église Saint-Sulpice, une messe de funérailles le 11 avril 2012 rassemblant le gratin politique, la nomenklatura de l’Administration, les ministres (anciens, actuels, futurs) assis au premier rang où auraient dû se trouver les gays, lesbiennes, bis, queers, trans, queer de l’association Plug’n Play de SciencePo renvoyés au fond, cérémonie présidée et organisée tant par sa récente femme Nadia que par son compagnon de toujours Guillaume Pepy, président de la SNCF.

Avec un vrai talent dans la description, Bacqué a pris un plaisir non dissimulé à mettre ses pas dans ceux d’un Rastignac de bonne famille, fils d’un couple de médecins, qui rêve de conquérir les lieux de pouvoir. Là où ça se passe. Là où on prend les décisions, où on agit, où on infléchit le cours des événements. Du moins le croit-on. Descoings a fait naturellement ses classes aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV puis SciencesPo et l’Ena avant d’entrer au Conseil d’Etat surnommé par des réseaux, assez sociaux dans leur genre, le  « Conseil des tatas » comme les Affaires étrangères sont dit « le Gay d’Orsay ». Il sera naturellement membre du Siècle, cercle de rencontres et d’influence auquel l’auteur semble prêter une puissance exagérée.

Dès lors, le profil du bonhomme est tracé : haut fonctionnaire le jour, fêtard la nuit. Et quel ! Toutes ses soirées à faire des folies de son corps dans les boites gays avant de se présenter au boulot. Son carburant ? Vodka, coke, ectasy et cigarettes à l’infini. De quoi lui donner l’illusion de vaincre le sommeil, même si on le repêche souvent ivre mort au petit matin.

Devenu jeune patron de SciencesPo, il a fait le tour du monde pour « vendre » aux recteurs des universités étrangères son école qui n’avait alors de réputation, d’envergure, d’ambition, d’horizon qu’hexagonaux. Il a bluffé, et l’a emporté, en leur proposant un échange d’excellence, aidé en cela par le ministre Hubert Védrine et l’avocate du cabinet Baker & MacKenzie, Christine Lagarde. Et ça a marché, avec les universités de l’Ivy League et d’autres d’Asie et d’Amérique latine. Là-bas, on se moque bien qu’il ne soit pas professeur, qu’il n’ait pas trois pages de publications scientifiques dans son CV, lacune qui suscite le mépris dans le milieu universitaire français. Descoings ? Un maître de requêtes au Conseil d’Etat qui s’est emparé de SciencesPo. Ca s’est dit au début, mais très vite, ca ne se murmure presque plus.

SciencesPo, il l’a bousculée, secouée puis révolutionnée même si elle n’est pas devenue « une Harvard à la française » telle que l’a rêvée cet obsédé de la modernisation des élites. Il en a fait une grande Ecole en la réformant à la hussarde : ouverture au monde, renouvellement social des étudiants, redoublement permis en année préparatoire, doubles diplômes franco-étrangers, ouverture d’un concours d’entrée spécial aux lycéens des zones d’éducation prioritaires, multiplication de masters spécialisés, année à l’étranger obligatoire pour tous, droits d’inscription indexés sur la feuille d’impôt des parents…

Ce qui ne va pas sans heurts à l’intérieur de l’Ecole, notamment du côté du département d’histoire « l’un des bastions de la critique contre lui et son épouse ». Car, non seulement le gay flamboyant s’est marié sur le tard à la surprise générale (elle s’était imposée en le sauvant alors qu’il s’enfonçait dans une grave dépression) mais il a nommé sa femme à un poste de responsabilité à ses côtés. Ce sera la début de sa fuite en avant. Une enquête de Mediapart paraît qui accable ses pratiques : népotisme mais aussi rémunérations et bonus disporportionnés dont il est le bénéficiaire ainsi que ses proches etc

Richard Descoings fascinait parce qu’il avançait sans cesse sur un fil, conscient de son absence de limites. Désorganisé, obéissant dans la seconde à ses plus fulgurantes intuitions,  il aimait les précipices. Seule sa folie, matrice de son charisme, explique le culte de rock star que nombre d’étudiants lui vouaient. Ils étaient nombreux à l’adorer, phénomène atypique dans une faculté, et plus encore dans le SciencesPo de René Rémond… Quand on lui présentait un ambitieux projet, il vous écoutait sans dire un mot, attentif, prenant des notes, penchant bizarrement la tête, les yeux prêts à tourner sur eux-mêmes, de plus en plus inquiétant, avant de clore l’entretien : « On commence à la rentrée ? ».

L’enquête de Raphaëlle Bacqué, nécessairement people & name-dropping, est davantage un portrait, fouillé, souvent passionnant, toublant, qu’une biographie. Car on referme le livre en ignorant toujours le secret de cet homme. Ce qui le faisait avancer. Tant la famille de Richard Descoings que l’homme qui le connaissait le mieux (Guillaume Pepy) ayant refusé de recevoir l’auteur, on ne saura pas quel était la clé de l’autodestruction qui  le minait et lui faisait repousser toujours les limites jusqu’au point de non-retour. Ne reste plus alors qu’à s’en remettre aux quelques lignes lues à son enterrement par le politologue Jean-Claude Casanova qui voyait en lui un oublié de Dieu en quête de redemption :

« Nous arriverons un jour aux portes du Royaume de Dieu… Notre vie est déjà pleine de morts, et pour chacun le plus mort des morts est le petit garçon qu’il fut. Et pourtant l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre entrera le premier dans la maison du Père » (Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune)

Obsédé par la nécessité de garder le lien avec la jeune génération, Richard Descoings confiait parfois à certains étudiants le soin d’alimenter son compte Facebook. Son mot de passe ? Un totem. Les premiers temps, « Lafcadio » ; à la fin, « Dies Irae ».

(Illustrations Victo Ngai et Pablo Delcan)

Cette entrée a été publiée dans documents, Littérature de langue française.

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commentaires

704 Réponses pour Des personnages en état limite

JC...... dit: à

A le mal de mère … et les folles du chariot… on va s’en envoyer, sur ce billet, de l’homofiente.

La Reine des chats dit: à

Beau portrait de Richie. L’extrait de Bernanos particulièrement pertinent. Ce qui lui aura manqué sans doute contenu là, crypté mais visible. Une sorte d’attention, d’empathie, d’amour initial, fantasmés ou réels, qui nous sont portés & déterminent la confiance ou le respect de soi. Idem S.Le Bihan?
Curieux personnage en tout cas que Richard Descoing. Ses tourments, ses bornes paradoxalement auront permis à la fois à un vent neuf de circuler un peu, ici ou là, avec bénéfice, dans cette bonne vieille rue St Guillaume – ceci valant mieux, sans doute, que le pittoresque kitsch et provoc qui emmenait le coeur des étudiants qui le lui prêtaient, parfois sans chercher midi à quatorze heures, le tragique derrière la grosse fête.

La Reine des chats dit: à

Ah, JC! Pas même neuf heures, et déjà bon pied bon oeil, on dirait, amabilités à la bouche… Vous avez bien dormi? Mangé du (Richie coeur de)lion dès le réveil?

christiane dit: à

Comme si de héros possibles d’histoires, ils devenaient témoins de leur dérive. Comme si,de leur enfance il ne restait qu’un oubli. Un oubli qui protège, qui bouffe les souvenirs là où cela s’est cassé. Alors ils marchent suivant leur histoire, un peu au hasard, entre deux vides : l’avant et l’après. Des cheminements vacillants.
Les billets (puisqu’il y en a deux) sont vibrants – plus approfondis que des compte-rendus de lecture. Le lecteur semble s’être emparé de ces destins, l’un imaginaire, l’autre réel. Les deux nés de l’écriture, une autre réalité… Les citations sont éclairantes, bienvenues. Des flash back où un souvenir de lecture éclaire un autre livre. Les premières lignes, également. Ça parle de solitude, d’amitié, du tragique de la vie, du moins de certaines vies.

Une autre citation car je sens que ces deux livres sont tapissés de douleur :
« La douleur est une chose bestiale et féroce, banale et gratuite, naturelle comme l’air. Elle est impalpable, elle échappe à toute prise et à toute lutte ; elle vit dans le temps ; si elle a des sursauts et des hurlements, c’est seulement pour mieux laisser sans défense celui qui souffre… »
(Le Métier de vivre – Pavese).
Un journal dont le manuscrit a été découvert dans ses papiers après son suicide. Einaudi a beaucoup œuvré pour sa parution, puis Gallimard. Je l’ai lu, retravaillé par Marziano Guglielminetti et Laura Nay, tel qu’il apparait dans Le Quarto des Œuvres de Pavese (édition établie par Martin Rueff)

Jean-Gérard dit: à

Un hôtel de Douardenez

C’est un hôtel bien tenu : on n’y met pas les doigts dans son nez.

Phil dit: à

« Lafcadio » ! et pourquoi pas Byped ? les chevilles, ça va bien ?
Morand vous aurait executé l’homme en une phrase.
Gallet de Radiofrance sera le suivant. A vos fessbouc, madame Bacqué.

giulietta massina dit: à

8:33, depuis le temps qu’on vous dit que Benito JC dit le Fourbe est vraiment un sale ptype

Jean-Gérard dit: à

Il n’épargne personne, à commencer par l’auteur/narratrice, implacable dans ses jugements.

Il semble que, pour Sylvie Le Bihan, l’écriture s’apparente à une thérapie. Elle n’est pas la première à explorer les vertus cathartiques de la littérature.

Jean-Gérard dit: à

Non pour faire l’amour, et encore moins pour baiser.

Mais c’est la même chose… Non ?

Jean-Gérard dit: à

Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi !

C’est une réflexion que ni Pascal ni Lucrèce ne désavoueraient. J’en profiterai pour rappeler que le mot « ennui » vient du latin « inodium ». L’ennui, c’est proprement la haine de soi qu’on porte en soi.

dam un bès dit: à

Avec Baqué, le borderline bobo.

JC...... dit: à

Quittons nous définitivement sur une décision inouïe que je viens de prendre à l’instant sur un coup de colère qui explose façon geyser islandais.

NON ! je n’achèterai pas ces babioles de livres, dont je sens instinctivement qu’ils sont enReinhardtisés jusqu’à la moelle molle.

Faut pas se moquer du lecteur-contribuable à ce point là…!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pas étonnant,!…écoutez derrière la porte de votre classe à l’unif,!…
…votre prof jaser, sur votre dos,!…
…encore un fainéant, une volontaire pour le déniaiser,!…etc,!…
…des volontaires, pour ne parler qu’en sous entendues façons  » résolutions des problèmes algébriques « ,!…
…salades de fruits intellos,!…
…opportuniste pour dérisions, loin des graphes,…
…dans le métier appliqué, de préparateur – scanner,…vous saviez ( presque tout ), avec vos concepts analogiques,!…
…et, en devoir de répondre, bien sur, sur votre équilibre pré-universitaire sur le tard,!…
…en plus, fournissez-vous,…quelques livres sur le sujet,!…
…plus économique, de ne pas suivre les cours à l’université,!…
…pas de diplôme de cons-abrutis du système des connivences,!…
…il manque, le baise-main,!…à la patte du chien,!…Médor à Tintin,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…
…des emplois pour fermer les yeux,!…fils à papa,!…un plus d’héritier,!…

Jean-Gérard dit: à

Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi !

Il ne manque plus à l’anti-héroïne de Sylvie le Bihan que de s’appeler Bérénice. Par dérision, car l’ennui de la Bérénice de Racine est aux antipodes de l’ennui pascalien. D’un point de vue pascalien, on pourrait dire que Bérénice ne s’ennuie pas puisqu’elle s’ennuie de Titus. Dans l’Orient désert quel devint mon tourment.

pathos dit: à

En effet pourquoi s’embarrasser de Le Bihan et de Bacqué alors que tout est dit avec dix fois plusde génie par Pessoa ou Pavese!

ici Londres dit: à

On oublie un peu vite qu’il y a une autre Bérénice, superbe elle aussi, celle de « Aurélien » dans le fabuleux roman de Louis Aragon

erreur de casting dit: à

lorsqu’on dit d’une personne qu’ellle est limite, on n sous entend l’acception psy de borderline. c’est surtout plus simple et dispense de cerner les questions.

erreur de casting dit: à

on ne sous entend pas

xlew.m dit: à

Partir pour un « lost weekend » dans un hôtel borgne de Douarnenez avec un homme blessé, alors qu’un « pilote automobile danois » vous attend prêt à vous embarquez dans sa C3 turbo-diesel direction l’Ikea d’Aubervilliers sur l’A1, histoire de meubler la sinistre mâtinée, paraît un genre de petit au-revoir à la vie qui soudain devient normal.
Le suicide social étant déjà dans l’air ( les Danois pilotes sont des also-rans, des loosers, des spécialistes des championnats de seconde zone, Formule 3, Championnats BMW, rallye international des régions et petits pays du Beaujolais, etc.), l’héroïne sait choisir le décor de son anéantissement moral, de sa déconfiture psychophysique, avec le mec qui va bien.
Avec Françoise Sagan on aurait eu droit a de vains rebondissements, à un vrai pilote, du genre finlandais, à la Marcus Gönholm, Timo Mäkinen, Kimi Räikkonen, Ari Vatanen, du solide, de quoi muscler la matière romanesque. Des robes à fleurs, des jeans serrés, des roll-overs, des pieds nus, aucun va-nu-pieds ou autres gars mange-merde chaussés par Méphisto.
Ouvrir le roman à l’école danoise de pilotage, c’est bien dans la ligne qu’avait inaugurée Richie, on donne une chance aux défavorisés du volant, la route tourne, on passe de la Normandie à la Bretagne, et la littérature se désenclave.
Même si Rosencrantz et Guildenstein sont morts dans un accident d’ennui (et leur escargot a lui-même dérapé dans un virage), et Richie, remarié à Fortinbras, qui s’est vu renommé directeur d’une « finishing school » à Wittenberg (190 000 euros de droits d’inscription), cela valait le coup.
D’ailleurs Ophélie a ouvert un bar à poppers dans la ville d’Ys.

dam un bès dit: à

Mieux vaut s’en aller parler comme les oiseaux.

dam un bès dit: à

La misère sexuelle du prolétariat n’ égalera jamais le prix d’une chambre au « sauf », dit-elle.

Jean-Gérard dit: à

« il prend le silence de la plage pour une inhalation ».

Cette notation me laisse perplexe. Il est difficile de juger de sa pertinence hors de son contexte. Il me paraît cependant probable que sa férocité de surface dissimule son peu de profondeur. On dirait qu’elle dénonce la quête du silence comme une illusion. On ne saurait pourtant trop conseiller une cure de silence à ceux et celles — telle Sylvie Le Bihan — qui cherchent le salut dans l’illusoire thérapie du babil. Qui a chanté la musique du silence ? Léo Ferré, je crois.

Phil dit: à

excellent, xlew. l’on passe d’Ophélie Rodenbach au bar à gitons transis. Descoing ne fait pas le poids littéraire, Jean Lorrain pratiquait sans poppers le trou des halles.

Polémikoeur. dit: à

Face à la limite : la fuite ou la mort ?
Personnuageusement.

Court dit: à

Bernanos est décidément mis à de bien singulières sauces pour faire passer un Descoings qui ne fut ni ni Saint ni Martyr et que tous ses élèves n’adoraient pas. Ce temps à les romans des Gitons qu’il mérite.madame Bacqué n’est pzas Pétrone, et le Satyricon du petit Descoings et de son temps reste à écrire.
MC

ZEUS...... dit: à

Nos demi-dieux essaient, par ici, de mourir comme ils ont vécus, à savoir noblement.

Autant dire que votre demi-dieu Descoingcé, pour mourir aussi c.nnement, a dû vivre de même, porté par de sales vagues mazoutées, ballotté par de drôles de dauphins, encensé par de drôles d’enfants perdus …

trop bavared ce û dit: à

conseiller une cure de silence
la quête du silence comme une illusion
le salut dans l’illusoire thérapie du babil

my words like silent raindrops fell,
And echoed
In the wells of silence
https://www.youtube.com/watch?v=nlRawKDvomw

nadine dit: à

le silence de la plage pour une inhalation

‘inhalation’ est tellement poétique

Madame de Valognes dit: à

tiens !, le petit Court (!) nous déverse son trop-plein de bile

suspicion dit: à

rassurez-moi : Benito JC et Zeus, ils sont en couple ?

ZEUS...... dit: à

Giacomo Casanova, qui est bibliothécaire chez nous depuis 1800 (…mort en 98, nous ne pouvions tout de même pas…), Vénitien et homme de goût, refuse l’idée même de se faire une idée en lisant ces deux « nids de chenilles », comme il dit.

Déception chez ces dames ?… pas sûr !…

Jean-Gérard dit: à

Court dit: 13 mai 2015 à 11 h 12 min
le Satyricon du petit Descoings et de son temps reste à écrire.

Reste à trouver le Pétrone ou le Balzac assez fort pour malaxer dans son pétrin ces ingrédients biographiques. Un Descoings, un Durand contiennent l’esquisse de personnages d’une somme romanesque de haute graisse. Depuis Zola, des romanciers d’un talent moyen — un Martin-du-Gard, un Duhamel, un Aragon (celui des « Communistes ») ou médiocre s’y sont essayés, au point de lasser la plupart des lecteurs de ce genre de sagas. C’est qu’il y faudrait un génie visionnaire qu’ils n’avaient pas. Au XXe siècle, il n’y eut guère qu’un Proust et un Céline pour s’y hausser.

Phil dit: à

TKT est en Floride et Baroz sur la croisette. quel dommage, nous aurions bien ri avec ce « Stern latex » pour service public.
et dear Passou, pas sickologue pour un sou, referme le livre sans connaître le secret. enter your pin: « palissandre ».

La Reine des chats dit: à

Hi, Xlew & Phil, sourire à la lecture de vos propos plaisants, quelque peu à double sens, je suppose? Lew vs me surprenez et m’intriguez souvent. Pas la moindre de vos qualités.
Je n’ai pas tellement le goût des anecdotes, sauf à découvrir au-delà d’elles ce qu’elles recouvrent de plus général, d’universel (d’ailleurs l’idée que Proust, Carrère ou autres n’aient jamais écrit autre chose que des recueils d’anecdotes arrangées à leur sauce n’étant pas non plus à exclure entièrement, je me méfie de mes propres jugements à l’emporte-pièce). De la pipolisation en littérature/roman à clés truffé de name-dropping, encore moins. Pas sûre donc que l’un ou l’autre de ces ouvrages m’attire ou me convainc, ceci dit il y a de manière centrale, au creux des deux, celui surtout sur Descoings cette idée de l’ennui, du risque ou de la mort prédominante, cette fameuse nigredo à l’oeuvre derrière le chatoiement, le clinquant affichés,l’énigme posée par des vies diffractées, à la dérive, alors qu’en apparence, rien n’y prédisposait les protagonistes. En apparence seulement, bien sûr. Il n’est pas rare que les amplitudes soient liées, entre profondeur du gouffre et bruit de la fanfare destinée à faire leurre, jusque et y compris auprès de celui ou celle qui le produit.

Quant à vs, chère âme matinale bienveillante de 8h33, notre JC rempli de commisération, d’amour quasiment dès potron-minet, relevant votre si heureuse expression/trouvaille « d’homofiente », je me demande si je ne dois pas déceler là qq amertume bien cachée, jalousie tendrement enfantine, mignarde? Serait-ce l’évocation de Richie tel qu’en lui-même, dépeint par des étudiants admiratifs et ébahis, dansant à moitié dépoilé sur une table, en string, lors d’une soirée de conf ou d’un gala qui vous rend secrètement envieux ? Le même qui surveillait les « galops d’essai » en cravate, les jours d’examens! Bigre. Même Santé Navale nous l’enviait : le nombre de bordaches rêvant d’intégrer Sciences-Po rien que pour ça. Ceux de la Baille, c’est bien connu, n’hésitant pas à se jeter à l’eau. Pourquoi ne feriez-vous pas de même, au lieu de risquer de remâcher un mauvais dépit? Lancez-vous. Audaces fortuna juvat! Ma bénédiction vous accompagne. Il n’est peut-être pas trop tard.

valérie té dit: à

« Au XXe siècle, il n’y eut guère qu’un Proust et un Céline pour s’y hausser. »

(Pour le XXIème siècle ne cherchez plus)

Le contrepet du mercredi dit: à

tweet : La Corée (du sud !) sera l’invitée du Salon du livre de Paris

Ce cas de Corée me turlupine.

La Reine des chats dit: à

Ah oui, Corée « du sud » – heureusement. Sinon gare aux executions au lance-roquettes s’il manque une virgule. PA, votre discrète ironie m’enchante
Au-revoir à ts

la vie dans les bois dit: à

En espérant que cette fois, ça passe, à la gloire de deo.

On pourrait se dire  » chic », un roman sur le bovarysme géographique ( je suis imbattable sur ce sujet romanesque), mais Le Bihan nous avait déjà fait le coup du pervers narcissique; elle semble en plus s’accrocher à sa veine socio en remettant le couvert ?

ou  » chouette », une bio qui dit un peu sur l’élite médiatique en plein marasme.

Mais non.

Cette chronique c’est un peu le registre de madame roublignolesco, qui tient l’hôtel de passe, et commente le tableau  » Nighthawks », analysant:
Déviance, perversion, transgression chez les bobos parisiens.

A sauver, tout de même, le reportage d’une époque de R. Bacqué
Je vous envoie la barque du passeur:
http://lapeniche.net/raphaelle-bacque-il-faut-voir-richard-descoings-comme-un-deviant-creatif/

Orsini, le patriarche..... dit: à

Corse du Sud !
Pas Corée du Sud ….

la vie dans les bois dit: à

Quand je dis imbattable, c’est parce que je repense à Minuit: C. Gailly, C. Oster, J. Echenoz, J-Ph Toussaint. Et puis tant d’autres.

La Reine des chats dit: à

Puis, av de filer, Raphaelle Bacqué est intelligente,a priori rompue à développer & rendre compte de bonnes investigations pas trop fantaisistes, sinon fondamentalement disposée à de formidables intuitions romanesques – mais est-ce ce qu’on lui demande ici? -, en tt cas nantie d’une structure solide,de nature à éviter de tourner au torchon et aux ragots, et son mari est un dégustateur de vin raffiné (son métier, RVF me semble-t-il). Caractéristiques renseignant sur leurs capacités sensibles conjointes, donc à verser d’après moi à leur crédit.

la vie dans les bois dit: à

Et tonton Chat, il en connait des ragots…

Widergänger dit: à

Ce temps à les romans des Gitons qu’il mérite.madame Bacqué n’est pzas Pétrone, et le Satyricon du petit Descoings et de son temps reste à écrire. (Court)
———————
Une fois n’est pas coutume, mais sur ce coup, je suis entièrement d’accord avec M. Court !

Le Satyricon a publié hier dans Le Monde un de ses plus croustillants chapitre par l’article de Terra Nova particulièrement nul sur la réforme Belkacam. On s’en est tous gaussé ce matin dans la salle des profs. L’un des ses auteurs qui dirigeait la taule était particulièrement incompétent et a réussi a faire l’unanimité contre lui au collège au point qu’il a été contraint d’aller voir ailleurs ce qui s’y passe… C’est dire le niveau de ce Think Tank de nullards qu’est Terra Nova, affilié au PS.

la vie dans les bois dit: à

Bacqué et Chemin, on peut leur faire confiance pour pas trop psychoter leurs enquêtes. C’est tout. Et c’est déjà énorme, pour relever le niveau de certains journaleux politiques.

Widergänger dit: à

En plus, siègent au Conseil d’administration de Terra Nova toutes les grandes banques. C’est une association qui est censée promouvoir un pôle Education… Voilà ce que c’est que le PS. Comme disait un de mes collègues ce matin, on met au pouvoir les plus nuls et ce sont ces gens-là qui prétendent nous diriger !

ZEUS..... dit: à

Raphaëlle Bacqué : « il faut voir Richard Descoings comme un déviant créatif »

Elle voit un déviant créatif, là où nous entrevoyons un pauvre type, à la mode de chez trous, prisonnier de sa bêtise profonde, ayant tout juste la force de profiter de l’immense stupidité des bœufs qui le prennent pour un « créatif »…

rémi dit: à

Benito JC dit le Fourbe est peut-être plus intelligent que moi et a sûrement une vie plus enrichissante que la mienne mais moi au moins je ne suis pas fourbe, je commente toujours à visage découvert, aussi bien ici que chez Popaul.

Widergänger dit: à

Ce sont tous des gens autoritaires qui veulent nous empêcher de dire ce qu’il en est des instances du PS. Des gens particulièrement pourris. C’est la mentalité soviétique. S’ils le pouvaient ils nous foutraient en camp de travail. Et ils nous censurent ici.

la vie dans les bois dit: à

Ce Dies irae quand même. il attendait la barque de Charon, peut-être, c’est un mot de passe-moi muscade.

la vie dans les bois dit: à

Cette histoire d’hôtel en Bretagne ne me dit rien qui vaille. Si encore, il y avait un Beau Ténébreux.
Et non pas un vieil homo plein de ténèbres et son tas de misères.

Pas trop compris ce qu’Erri de Luca vient faire dans ce road-movie breton, mais cela ne change rien à l’affaire du TGV.

Je pars en ascension, ces quelques jours prochains. A bientôt, si dieu le veut.

dam un bès dit: à

comme un déviant créatif »

L’ allusion est trop forte, il s’ agit bien de mettre notre chasseur de f(t)êtes mondaines à la hauteur des « fous » et marginaux de la création d’ art brut et singulière.
Bien mondain au contraire et intégré ce tigre de papier.

ZEUS..... dit: à

« Benito JC dit le Fourbe est peut-être plus intelligent que moi et a sûrement une vie plus enrichissante que la mienne mais moi au moins je ne suis pas fourbe, je commente toujours à visage découvert, aussi bien ici que chez Popaul. » (rémi)

– plus intelligent, c’est quasi certain
– vie plus enrichissante, c’est probable
– moins fourbe, c’est à voir
– visage découvert, c’est idiot en virtuel

DHH dit: à

@jean gerard 9h 54
vous écrivez:
« Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi !
il y a une lettre à Lucilius sur ce sujet-,qu’on traduisait en troisieme du temps où le latin avait droit de cité au college
Seneque y explique pourquoi voyager n’est pas guerir son âme « ; »c’est parce que ,écrit –il, « on s’emporte avec soi »
Cet ennui a aussi pour nom melancolie et il représente depuis toujours un theme litteraire et artistique fécond, de l’allégorie de Dürer ,à l’acedia denoncée comme coupable par le clergé du moyen-âge ,au divertissement pascalien manifestation d’agitation vouée à l’echec ,destinée à conjurer le vide angoissant de l’âme

Widergänger dit: à

Oui, en effet, très connue cette lettre à Lucilius.

Widergänger dit: à

Il n’y a plus de Père aujourd’hui. Nous vivons dans une société sans père. Titre d’ailleurs d’un bouquin de psychanalyse.

Jean-Gérard dit: à

Widergänger dit: 13 mai 2015 à 13 h 53 min
Il n’y a plus de Père aujourd’hui. Nous vivons dans une société sans père.

Ou alors il y en a trop. La difficulté serait de choisir au sein d’une pléthore d’instances paternelles. A moins de se résoudre à s’en passer complètement. C’est sûrement la meilleure solution. Dans « Les Mots », Sartre écrit : « Je n’ai pas de Sur-moi » . C’eet que le papa avait eu le bon goût de défuncter à temps. Quelle chance. Quelle liberté.

Attila dit: à

« Non pour faire l’amour, et encore moins pour baiser. »

« Conseil des tatas » comme les Affaires étrangères sont dit « le Gay d’Orsay »

« Il avait avalé un certain nombre de substances au cours d’une soirée de partouze homo particulièrement déchainée. »

« Toutes ses soirées à faire des folies de son corps dans les boites gays avant de se présenter au boulot. Son carburant ? Vodka, coke, ectasy et cigarettes à l’infini. »

C’est pas son vocabulaire habituel. Quand Passou se lâche ça m’inquiète !

bérénice dit: à

Ma bénédiction vous accompagne. RdC

Ah tiens une indication précieuse à ce fragment d’auto-portrait, faut-il voir que l’écrit quand il ne couvre pas de domaine technique scientifique parle en creux en coupe et en travers de celui qui écrit, fixant jusqu’au négatif certains traits de personnalité quand bien même l’extraction d’une matière ouvrirait un nombre stellaire de possibilités. Un ensemble cohérent d’éléments semés dans un texte permet aussi de mieux situer l’auteur qui peut-être se découvre lui-même, en une réécriture d’un moi secret, hors d’atteinte, enveloppé qu’il se donne la plupart du temps dans des enveloppes successives et protectrices comme noyau dur pour ne pas accentuer les vulnérabilités ou à l’inverse les forces qui dissuaderaient certaines réceptions. Il en existe qui se donnent sans réserve ni travestissement.

Bloom dit: à

un hôtel de New York où il était venu participer à une conférence. Il avait avalé un certain nombre de substances au cours d’une soirée de partouze homo particulièrement déchainée.

Cela rappelle quelque chose…manque le bell boy déguisé en femme de service… en sus (sic),la vraie mort pour de vrai, pas la symbolique…New York Vice…Hubert Selby Jr., es-tu là?

Phil dit: à

passou fait dans la modernité, dear baroz. nouvelle objectivité, néo réalisme, quoi… Visconti vous aurait torché Descoings par Berger. Lui (helmut b) au moins finit en caméo de Saint Laurent. Du popper dans le champagne pour du bon cinéma. une question de père comme dit widergänger.

bérénice dit: à

Bacqué et Chemin, on peut leur faire confiance pour pas trop psychoter leurs enquêtes. C’est tout. Et c’est déjà énorme, pour relever le niveau de certains journaleux politiques

C’est un avantage que cette carte de presse plus qu’une adhérence à un parti non élu quoiqu’il faille cultiver toutes sortes d’amitiés, on ne sait jamais. La vie est un grand risque en matière synthétique.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

«Jean-Gérard 9 h 54:

Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi ! C’est une réflexion que ni Pascal ni Lucrèce ne désavoueraient. J’en profiterai pour rappeler que le mot « ennui » vient du latin « inodium ». L’ennui, c’est proprement la haine de soi qu’on porte en soi.»

Tu trouveras la paix dans ton coeur, et pas ailleurs… chanson de Stéphane Venne, interprétée par l’inoubliable Renée Claude: https://www.youtube.com/watch?v=SSOfoCNqj8M

suspicion dit: à

JC, autrement dit Benito oh oh fait-il partie du lobby gay au sein du parti de sa copine la blonde agitée ?

denis dit: à

Benito JC dit le Fourbe est méchant, tout le monde le reconnaît. Moi je suis gentil, c’est toute la différence entre nous.

closer dit: à

ça va intéresser Widergänger…Ce qui suit est extrait d’un article de Bruno Rayski dans Causeur. Il s’adresse à Elisabeth Lévy:

« ….La Terre Promise aussi bien pour les juifs que les catholiques c’est la Pologne! Fille du sud regarde un peu plus vers l’Est plutôt que vers les rivages de la Méditerranée. Eh oui, il fait bon être juif en Pologne! Je frôle ici -je le sens bien- le blasphème.

Quoi, la Pologne, le pays le plus anti-juif du monde? La Pologne patrie des pogroms? La Pologne dont le nom ne peut se prononcer sans que, dans le même souffle, on n’y ajoute Auschwitz? Oui, la Pologne où, je te le répète, il fait bon être juif. Dans ce pays, les juifs sont très très peu nombreux : il y est donc assez facile d’y vivre comme appartenant à un peuple élu. Aucun danger non plus de sombrer dans le triste anonymat israëlien : tout Polonais sait reconnaître un juif. Mais il y a des antisémites en Pologne? Bien sûr.

Mais contrairement à ce qu’il se passe en France, ils rasent les murs. Ce n’est pas à Varsovie qu’on entendra des centaines de primates hurler “Juif, la Pologne n’est pas à toi!”. Sais-tu qu’il y a à Varsovie un lycée privé juif? Il est réputé et la très grande majorité de ses élèves sont catholiques et polonais. Car l’excellence de l’établissement est reconnu par toute la Pologne. Sais-tu qu’il y a un merveilleux théâtre yiddish à Varsovie? Les comédiens et les comédiennes sont eux aussi catholiques et polonais et ils ont appris le yiddish avec appétit.

Arrêtons là sinon il ne me restera plus assez de place pour les catholiques français dont tu parles si bien. Oui, la Pologne c’est aussi pour eux! En France, les églises sont vides. En Pologne elles sont pleines. »
etc, etc…

J’ajoute que la Pologne est le seul pays important de la CE a être passé au travers des gouttes de la crise…

le Jocrisse et l'intubé dit: à

Les personnages limites, les borderlines, le sont souvent à cause du regard posé sur eux. Regard qui les voit plus grands qu’ils ne sont. Les héroïnes d’Anita Brukner le démontrent très bien : certaines personnes sont ainsi l’objet du fantasme de la procuration. Ils sont, à leur corps défendant, « chargés de… » vivre à la place de ceux qui les regardent. Et cette pression pèse comme un manteau trop lourd. D’où la tentation de la fuite en avant, celle qui se transforme en chute.

anita dit: à

si JC est appelé Benito le Fourbe il y a une raison.

Jean-ollivier dit: à

hors sujet par rapport au billet
@christiane : vous me demandiez quels textes de Montherlant m’intéessent le plus. Il s’agit de ses Carnets, divers, et de ses essais. Il y a dans Textes sous une occupation
une analyse fascinante d’un tableau de Valdes Leal,
un Saint-Simon épatant, etc.
Le récit du russe qui se suicide dans Service inutile est étonnant.
Le treizième César commente très librement Tacite et Sénèque : un régal.
pour finir une citation (de mémoire) des Carnets (1930-1944?) :
« Comment on écrit. Le souvenir d’un grand exploit défendu par un grand nom devient : Un souvenir défendu par un nom »

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

Le jour où être LGBT sera devenu aussi banal qu’être gaucher, les gens s’afficheront comme ils sont et les névroses, voire psychoses, causées par leur identité diminuera. Ou cessera. Il faut se méfier de ceux qui cherchent à occuper l’avant-scène, sinon toute la scène, afin de combler quelque complexe vrai ou imaginé. Combien font de la politique comme thérapie? Pensez au Nain teigneux, qui s’agite, qui s’agite. Puisse monsieur Fillon (ou monsieur Juppé) l’empêcher de ditiger la droite modérée au prochain rendez-vous!

Donald dit: à

on peut, comme moi, préférer Monthervite à Montherlent, question d’agilité littéraire

Dam un bès dit: à

Les personnages limites, les borderlines, le sont souvent à cause du regard posé sur eux.

Non certes pas. Le borderline navigue à vue, pas vu pas pris.

Dam un bès dit: à

pas vu pas pris.

Comme le légionnaire tatoué…

lily cube dit: à

c’est un billet réservé aux étudiants de science po ?

manger des m&m’s par frustration au bord d’un lit pour des êtres n’ayant aucune accointance .. c’est super remâché faudrait peut – être changer de disque.

pour les dames seules en manque il existe le only for you .. je mets pas le lien, n’avez qu’à chercher ..

Madame de Valognes dit: à

comment peut-on encore lire Montherlant ? à part le p’tit Court pour la particule

Sirius dit: à

Je suggère à la belle Kacem d’écouter ce débat pour revoir sa copie sur les programmes d’histoire:

https://www.youtube.com/watch?v=fqqbLjFwVeY

Ghaleb Bencheikh (qui débat avec Finkielkraur) revendique (à partir de 57′ environ) tout l’héritage français et chrétien depuis et y compris La Chanson de Roland et considère que sa connaissance est indispensable pour les français de toutes confessions.

On est loin des phobies de la Déséducation Nationale.

Phil dit: à

Parler de Montherlant ici n’est pas à côté de la plaque. Bien dans le sujet pour celui que Gide a taxé « froussard ». salutante.
Passou enterre Durand qui éditait Camus qui n’aimait pas Descoings. Comme dit M. james bond, le monde est petit.

Cassandre dit: à

Il est beaucoup question du lobby gay ces temps-ci, à la mairie de Paris, au FN, dans certains milieux universitaires, au Canard enchainé… Je me suis même laissé dire qu’ils étaient surreprésentés dans le monde dans la mode, mais je n’ai pas de preuve.
Or, il faut bien comprendre une chose à propos des pédérastes (n’en déplaise aux meilleurs d’entre eux) : ce sont des décadents – et même les décadents par excellence.
Le fait qu’ils soient si nombreux dans les instances dirigeantes du FN est le signe que même ce parti – c’est le plus terrible – n’échappe pas à la corruption morale caractéristique des fins de civilisation.
La guerre au FN n’a pas d’autre fondement, si je puis dire.
Je ne vois vraiment que l’islam, les barbares superbes (où ai-je lu ça déjà ?) qui débarquent quotidiennement en provenance d’Afrique pour mettre un frein à cette spirale infernale. Ou bien la Russie de Poutine. Mais il semble que l’Europe, cette vieille salope, ait porté son choix sur les premiers pour se faire saillir.
Heureusement, je peux me tromper.

Phil dit: à

Lawrence d’Arabie est rentré dans un arbre. ce n’est pas mieux.

Bloom dit: à

Nos stagiaires Sciences Po sont vraiment très bien, comme les Centraliens. Des têtes bien faites, pas encore complètement formatées pa

Bloom dit: à

par l’ENA dont les stagiaires en ambassade sont un peu trop « polis » au sens lapidaire du terme.
Ce que j’en dis…

Bloom dit: à

Phil, n’était-ce pas une haie? En évitant des cyclistes. À force de monter des chameaux dans le désert, on oublie les dangers des chaussées partagées…

Phil dit: à

dear bloom, la suppression de l’épreuve de culture générale (par M. Descoings) vise à se mettre au niveau de nos pays amis qui n’en ont jamais vu l’utilité pour « faire du bizness ».

Phil dit: à

une haie ? c’est bien possible, dear bloom, le très whiskysé Peter O’toole n’a jamais eu la conduite bien droite.

Bloom dit: à

L’enquête de Raphaëlle Bacqué, nécessairement people & name-dropping, est davantage un portrait, fouillé, souvent passionnant, toublant, qu’une biographie.

Marrant comme « name-dropping » s’impose petit à petit. Le Robert et Collins suggère: « (truffé de) noms de gens en vue »…bof
Pourquoi pas « de noms de people »? D’un franglais l’autre…Etiemble (qui, d’après R. Stéphane, était un vrai snob) doit gyrer en moebius dans sa tombe.
Perso, plutôt le portait que la bio. Modèle du genre, Le Portrait de l’aventurier, de…Roger Stéphane, préface mémorable de Jean Sol P.
Fabuleux portait de Thomas Edward Lawrence: le monde est effectivement tout petit.

Bloom dit: à

Très cultivés, ces jeunes, Phil, en tous cas ceux que j’ai eu sous ma responsabilité. De bonnes plumes aussi, et au moins anglais et une autre langue européenne courante. Parfois une langue orientale également…Et sympas.

Phil dit: à

sont-ils déjà des promotions entrées sans épreuve de culture générale, Bloom ?
c’est là tout le reproche fait à M. Descoings. Même les « partouzes » ont moins de piment quand les participants manquent de culture.

ici Londres dit: à

Cassandre n’y va pas avec le dos de l’écuyère, en plein dans le mille, si j’ose dire

Bloom dit: à

Yep, Phil.
Pas encore eu le genre « partouzeur », mais je ne mêle pas de leur vie privée. De gros lecteurs, all of ’em. Arrivent avec un bouquin différent toutes les semaines et s’y plongent volontiers pendant les pauses déjeûner…Quick on the uptake, too…

Diagonal dit: à

Aucune appétence ni la moindre sympathie personnelles pour le personnage de roman de Bacqué surnommé Richie, qui dilapida le fric public sans états d’âme et sans compter, bien qu’il mourut de sa plus belle mort, pour ce que le papier en laisse imaginer. Le CR de Passoul fait en effet penser à une mort joyeusement programmée que personne ne pourra désormais ravir audit Richie avec la bénédiction d’une église toute sulpicienne. Ce personnage romanesque aurait pu être comparé à celui du vieux Ravelstein (le personnage de Saül Below), s’il avait survécu aux attaques fatales d’un cœur trop martyrisé par un foireux cocktail de poppers et de viagra. Mieux encore, ce personnage aurait pu être comparé à la figure de cette hilarante scène du drolatique Dustan arrivant chez St Pierre en même temps que Daniel Bell (dans « l’homme qui tua Roland Barthes », 2010). La suite de l’histoire post mortem de Descoings y était déjà toute tracée. Tel Dustan, nul doute qu’il aura été convié sans barguigner à entrer directement au paradis de St Pierre pour ses extravagantes actions borderline sur terre qui lui valurent bien plus d’éloges que ceux que put jamais recevoir jadis Giacomo (qui n’eut hélas même pas l’heur de mourir à la manière de feu président Fallières), ni comme en recevra jamais l’autre Jean-Claude, au moment venu.

ici Londres dit: à

avant guerre : je suis partout
maintenant : ils sont partout

giulietta massina dit: à

je me doutais bien que Benito JC devait en être

Phil dit: à

sapré bloom. on a tous commencé comme ça (un bouquin par semaine qui épate la communauté) et finir par échouer sur le prestigieux blog à passou. la globalisation requires des monomaniaques.

Cassandre dit: à

Erich Zemmour aussi a fait Fientes-Po. Est-il « plutôt sympa », « moyennement sympa », ou « franchement pas sympa » selon les canons en vigueur ? Il consacre d’ailleurs un excellent chapitre à « Richie » Descoings dans son dernier best-seller. L’un de ses portraits les plus saignants, avec celui hautement mémorable de « Loulou » Schweitzer.

DHH dit: à

ce qui est clair chez Descoings ,c’est qu’il etait ce qu’on appelle aujourd’hui bipolaire, autrefois maniaco- depressif, cette pathologie qui fait se succeder des periodes d’excitation marquéees par une deshinibition totale et des periodes de depression profondes et de prostration .
Dans leurs phases hautes ces gens,s’ils sont talentueux, peuvent produire de maniere fulgurante des feux d’artifice de creativité et d’intelligence .
c’est ainsi que haendel a pu ecrire le messie en quelques jours , que dans ces moments « hauts » Virginia woolf a pu produire ces oeuvres où s’exprime son merveilleux talent litteraire.
la drogue l’alcool sont assez repandus chez ces malades ,où ils jouent un rôle d’automedication ….aux consequences dangereuses evidemment
et c’est une maladie mortelle dont on meurt par suicide

oct avius dit: à

« name-dropping » s’impose petit à petit. »

on en perd son latinus

dam un bès dit: à

Ce borderline ne laisse aucune œuvre derrière lui et on en a même oublié Mme.Le Bihan!

4ème fenêtre dit: à

dhh: je connais bien les maniaco -dépressifs, plusieurs autour de moi qui ont des fulgurances après quelques tekila’s gin vodka, le problème c’est quand ils deviennent agressifs ou méchants, cela je ne le supporte plus. Le problème est de toujours se sentir attiré par ce type de personnes un peu frappées car fragiles et déconcertantes. Mais désormais je ne me laisse plus prendre il m’arrive moi aussi de perdre pied.

dam un bès dit: à

la drogue l’alcool sont assez répandus chez ces malades DHH.

Et ceux qui produisent grâce à leurs endorphines?
Cf. Le trip, voyage organisé in Michel Thévoz, Requiem pour la folie La Différence 1995.

DHH dit: à

@bloom
@bloom
La différence de style que vous avez constatée entre les stagiaires sciences PO et les stagiaires ENA que vous avez croisés dans les ambassades tient je crois à la différence de statut :les uns sont de passage ,l’image qu’ils donnent est sans conséquence sur la suite de leur scolarité ;ils peuvent être eux-mêmes
Aux autres, les ENA, qui passent une plus longue période dans le poste, on laisse croire qu’ils font partie de l’entourage direct de l’ambassadeur ,que celui-ci compte sur eux .Et c’est cet ambassadeur ou son sbire le plus proche qui vont lui donner une note qui sera déterminante pour leur rang de sortie
Comment dans ces conditions ne pas se montrer comme vous dites « poli » ,ou pour le dire autrement ne pas se couler dans un conformisme qui frise la posture du courtisan?

JC..... dit: à

Ces histoires de culte et de trou du culte n’intéressent que les tarés* du milieu …

Ce qui laisse espérer des ventes triervénériennes, voire zemamouresques !

Consternant !

christiane dit: à

merci de votre réponse, Jean-Ollivier.
En écho à votre belle conversation avec DHH, Lola et W., ce petit texte de Constantin Cavafy traduit par M.Yourcenar et C.Dimaras (Poésie / Gallimard) Il est de circonstance…

« Tombeau du grammairien Lysias

Tout près d’ici, à droite de l’entrée, dans la bibliothèque de Beyrouth, nous avons enterré le savant grammairien Lysias. L’endroit est bien choisi : nous l’avons déposé près de ses scolies, textes, variantes, cahiers pleins d’explications et de formes dialectales, dont il se souvient peut-être encore, là où il est.
Et ainsi sa tombe sera vue et honorée quand nous passerons pour aller aux livres. »

Par ailleurs, je signale que ce soir sur Arte à 23h30 passe le film « Le siècle de le Corbusier » (55 mn) de Juliette Cazanave, sur une idée de Pierre Assouline. très beau et profond documentaire que j’ai eu le plaisir de découvrir le 11 mai au Centre culturel suisse.

xlew.m dit: à

@ 18:35

Zemmour rumine peut-être toujours un échec ou deux au concours d’entrée de l’ENA, comme Vallaud-Belkacem, une expérience qui semble les unir dans la micro-douleur, celle qui narcissiquement peut encore leur gratter le cuir, après toutes ces années.
La Ministre a parlé de « pseudo-intellectuels », dans son jargon proto-logomachique de petite fille sage, on pourrait tout aussi bien, après examen, parler de pseudo-ministres.
Avant on pouvait subodorer que l’on était gouverné par des cadors, un peu creux et très largement vains mais au moins avaient-ils fait le parcours, vaincus les obstacles scolaires grâce à leur travail, leur exemple exaltant d’autant plus les vertus de la méritocratie, stigmates indélébiles du corps glorieux de la République.
Aujourd’hui le personnel politique n’est plus guère filtré académiquement.
Descoings avait certainement observé les dérives du système post-universitaire américain, comme c’est dit dans le billet.
Seuls les sortants de Harvard ou Stanford ont les faveurs des recruteurs de Wall Street, on va même jusqu’à favoriser les gens qui partagent les « passions » et les sports (golf, voile, soccer, running) propre au milieu ambiant.
Les pauvres gars (au sens propre) venant de facs d’état ou de Colleges de villes de province (même bien classés) n’ayant aucune chance (on voit bien des recruteurs des law firms et du management consulting top class faire des apparitions remarquées lors de portes ouvertes ou de « job fairs » dans les campus en question, mais c’est purement cosmétique, c’est pour attraper les futures mouches des contrats fédéraux, montrer qu’on s’ouvre aux conditions de « l’equal opportunity », etc.) de pénétrer les lieux sacrés et de goûter aux futures grosses rémunérations.
Descoings, avec ses offrandes royales faites aux Zep, avait senti quelque chose, j’étais dubitatif au départ mais il proposa sans doute un truc intéressant, tout en découpant au chalumeau l’armure en plastique de l’affirmative action.
Peut-être une impression, avec lui, de respirer les odeurs du marshmallow grillé plutôt que le parfum du napalm cher au colonel Kilgore, le matin, au Vietnam.
Seul un directeur représentant une minorité pouvait tenter ça (peut-être, je n’en sais rigoureusement rien.)
Surtout quand on sait que les Sciences-Po sont tous des filles et fils de profs, de hauts fonctionaires, à un moment tout dirlo veut casser le moule, rompre un petit peu les vaisseaux des « bloodlines. »
Ne serait-ce que pour faire la fête le soir l’esprit un peu moins torturé.

D. dit: à

Il existe quantité d’homosexuels brillants, là n’est pas la question. Je ne comprends pas ces polémiques.
Par contre j’ai toujours trouvé bizarre qu’on donne une telle importance à Science-Po. Ce n’est qu’une école comme les autres, avec de professeurs et des directeurs qui n’ont rien de plus que beaucoup d’autres. Et quand on fait des statistiques on s’aperçoit que les gens qui sont passés par Science-Po ne sont pas devenus beaucoup plus (en dehors des exceptions) que quantité d’autres qui n’y sont pas allés et qui ont bien réussi quand même.

D. dit: à

Par ailleurs, les politiciens aujourd’hui, et pour beaucoup, sont loin de donner un exemple à note jeunesse et en cela la politique ne devrait pas être attractive comme elle l’est.
Récemment on a encore parlé de nombreuses fois de mises en examens. Paradoxalement, du temps de Mitterrand, il y avait sans doute moins d’affaires. On ne sait plus à quel sein se vouer au bout du compte.

D. dit: à

Maintenant je vais manger, du maquereau.
Tout cela ne m’a pas coupé l’appétit pour autant.

D. dit: à

A 13 h 53 vous avez dit quelque chose d’excellent parmi vos excellences habituelles, Michel (et je suis sincère) : il n’y a plus de père. Et vous avez compris, comme peu l’ont compris, combien chaque être humain a davantage besoin de père que de mère pour se construire.
Quand l’on dit qu’on est à l’image du Père, ce n’est pas pour rien d’ailleurs.

la vie dans les bois dit: à

Phil, heureusement que vous êtes là, jamais je n’aurais pensé me renseigner sur les épreuves au concours d’entrée sciences po pour un cursus  » qui va donner aux élèves tous les outils pour comprendre le monde contemporain, développer leur personnalité par la pratique des arts et une vie associative intense. »

Et après que feront-ils de cette vie associative intense ?

c’est bien intéressant, tout ça.

La vieille Dame de Turin, qui a une vie associative intense, va aller partouzer à Madrid ce soir.
Seule, face à une équipe de matadors, ce n’est pas pour l’effrayer. Bien au contraire.
Il y va de son honneur.

erreur de casting dit: à

il n’y a pmus de père;c’est traduire ddans une langue psychanalytique où on disait aussi qu’il y avait selon trop de père

erreur de casting dit: à

il n’y a plus

on dit que l’homme a été créé à l’image de Dieu (par DIEU)

Widergänger dit: à

En Pologne il y a aussi de hauts dignitaires de l’Eglise qui tiennent des propos antisémites, ce qui n’existe pas en France.

Mon grand-père détestait les Polonais pour leur antisémitisme criminel.

Ma grand-mère détestait les Polonais pour leur antisémitisme criminel.

Ma grand-mère a fini ses jours en Pologne à Auschwitz en étant devenue polonaise sans savoir un mot de polonais ni avoir jamais mis les pieds en Pologne avec la haine des Polonais au cœur.

Dans la bourgade (Stetl) de Raciaz, où est né mon grand-père, il ne reste absolument rien de la présence juive depuis la fin du XVIIIè siècle. Les maisons où vivaient les Juifs existent toujours néanmoins. À Woclaweck, où a vécu mon grand-père avant d’émigrer à Paris, il ne reste rien non plus de la présence juive qui a duré quelque cinq siècles. Le musée de la ville n’y fait même pas allusion mais célèbre le nationalisme polonais. On reconnaît seulement la présence aux noms des photographes sous les photos de la ville, qu’ils ont prises… Marcel Reich-Ranicki était issu d’une famille de Wloclaweck.

Il n’y a plus de cimetière juif en Pologne là où viavaient les communautés juives. Les Polonais se sont servis des tombes pour construire des routes et des maisons. Plus aucune synagogue, plus aucune école juive, par exemple à Plock, où il y avait un lycée juif. Les Polonais peuvent aller se faire voir chez les Grecs…

lola dit: à

@DHH @Christiane . Mon post sur Pétrarque était vraiment lourd;la poésie de ce qu’on appelle le Moyen-âge est passionnante;il en existe de nombreuses anthologies; Jacques Roubaud en a édité quelques unes,vrai régal;il a étudié de près les formes du sonnet(thèse)Et Michel Zinc,le savoir qui désintoxique !;diables d’hommes,tellement alertes;j’ai acheté « Bienvenue au M.Age »,Zinc,peu volumineux et complet mais avec des textes traduits ….Il y a un Pléïade bilingue (poètes italiens trans siècles) avec intro…
Pétrarque a lui-même donné 4 éditions successives des Sonnets,d’où des numérotations différentes,un vrai fouillis..sa correspondance est éditée(900p aux belles -lettres) je ne m’y suis pas lancée.Je suis dans Pavèse ,que j’aime .Post, brouillon et lourd,trop chaud,ce soir .A plus tard.

Jean-Gérard dit: à

Widergänger dit: 13 mai 2015 à 20 h 57 min Plus aucune synagogue, plus aucune école juive

Mais pour qui, puisque la population juive avait été anéantie par les nazis ? L’auteur de ces lignes prétendrait-il faire partager la responsabilité des crimes de ces derniers à la population polonaise qui, on le sait, devait subir elle-même l’occupation de son territoire et toutes les exactions qui s’ensuivirent ?

Widergänger dit: à

Ah, elles sont marrantes mais sympa toutes ces pavesienne roubaudinesque pétrarquisante… D’ici que la Belkacem nous les prenne pour réformer le collège…!

Une année, à Drancy, j’avais fait tout un travail avec une classe sur l’idée de réalité dans la littérature pour leur montrer que c’est loin d’être une évidence, en partant d’un extrait des Confessions de Saint Augustin où il fustige le réel qui nous détourne de Dieu, et de la fameuse lettre à son confesseur, de Pétrarque, sur son ascension du Mont Ventoux. Ils ne doivent plus avoir de prof comme ça aujourd’hui. Ce qui m’a valu d’être convoqué dans le bureau du Recteur, pour humilier mes élèves et tenir des propos racistes… C’est ça la mentalité Belkacem ! Sont prêts à nous foutre au niouf, comme disait De Gaulle…

Widergänger dit: à

Ben, si t’était un peu au courant de l’histoire polonaise, mon petit chéri, tu saurais que les Polonais, ben oui, ils ont sérieusement mis la main à la pâte. À Wloclawek, les Polonais ont participé à l’anéantissement du ghetto. Et un peu partout en Pologne, idem. Faut ouvrir les yeux, mon petit chéri. Tu dors.

Jean-Gérard dit: à

la poésie de ce qu’on appelle le Moyen-âge

Lola a bien raison de relever cette expression à peu près dépourvue de sens et qui ne subsiste, au fond, que par défaut. Souhaitons que la réforme de l’enseignement de l’Histoire soit l’occasion de renouveler les vieilles cases et les vieux tiroirs. Le « Moyen »-Âge ? Mais « moyen », en quoi au juste?

Jean-Gérard dit: à

Ben, si t’était un peu au courant de l’histoire polonaise, mon petit chéri,

Je ne suis pas votre « petit chéri ». Je ne suis pas homophobes, mais c’est tout de même fou ce que certains de ces homosexuels se permettent, vraiment pour qui nous prennent-ils ?

Widergänger dit: à

Quand l’armée allemande est arrivée dans le stetl de Raciz, ce sont des Polonais qui ont dénoncé aux nazis des juifs. Ouais !

closer dit: à

WG, Benoît (non Bruno) Rayski (a priori un juif qui pourrait bien être d’origine polonaise et qui connaît l’histoire) parle de la Pologne d’aujourd’hui, pas de celle de ta grand-mère…Il s’adresse à Elisabeth Lévy.

Bon, si tu n’es pas d’accord, lis d’abord l’article dans son entier et écris lui…

Widergänger dit: à

Mon brave Gérard, tout ce que je puis te dire, c’est que t’as pas inventé l’eau chaude !

Jean-Gérard dit: à

Widergänger dit: 13 mai 2015 à 21 h 52 min
Ce qui m’a valu d’être convoqué dans le bureau du Recteur, pour humilier mes élèves et tenir des propos racistes…

L’intéressé, jusque dans le bureau du recteur, humilie ses élèves et tient des propos racistes ? Qu’il soit homosexuel, passe encore, mais là, il semble ignorer jusqu’au sens du mot « déontologie »!

closer dit: à

« Quand l’armée allemande est arrivée dans le stetl de Raciz, ce sont des Polonais qui ont dénoncé aux nazis des juifs. Ouais ! »

Des juifs dénoncés aux nazis (y compris par d’autres juifs), il n’y en a pas eu qu’en Pologne. Ouais!

Tu ne penses pas que les Allemands d’aujourd’hui sont les mêmes qu’en 1940. Tu n’as jamais pensé qu’il pouvait en être de même pour les Polonais? Ouais!

Widergänger dit: à

Bruno Rayski est très certainement un Juif polonais. Il parle de la Pologne d’aujourd’hui. Moi je te parle de la Pologne d’hier. Chacun son truc, hein… ! Je t’en parle, t’as pas compris pourquoi, pour te dire que la Pologne d’aujourd’hui ne m’enchante guère ! Pas que la Pologne d’hier, là ! Ça te va comme explication ? Le musée de Wloclawek, c’est aujourd’hui, c’est pas hier ! Tu piges ?

Widergänger dit: à

Dénoncés par d’autres Juifs ! Et puis quoi encore ? T’as l’offense facile, mon pauvre diablotin ! Non, c’est pas comme ailleurs, parce que quand l’armée allemande est arrivée à Raciaz, les soldats allemands ont foutu à poils trois juives qu’ils ont pendu dans la synagogue !

Jean-Gérard dit: à

Quand l’armée allemande est arrivée dans le stetl de Raciz, ce sont des Polonais qui ont dénoncé aux nazis des juifs. Ouais !

Sui sa grand-mère était polonaise, ce Widergänger est lui aussi un petit peu Polonais. Il est donc choquant de le voir évoquer avec jubilation les errements de certains de ses compatriotes. Not

Widergänger dit: à

Ben, y a des Allemands d’aujourd’hui, ouais, qui sont identiques aux nazis d’hier, ouais ouais !

Mais les Polonais n’ont jamais fait leur mea culpa ! JAMAIS ! Les Allemands si. C’est l’énorme différence, tu piges ?

Widergänger dit: à

Non ! Ma grand-mère est devenue Polonais par le Traité de Versailles, c’est tout. Mais t’es pas assez cultivé pour en comprendre les raisons.

Jean-Gérard dit: à

Quand l’armée allemande est arrivée dans le stetl de Raciz, ce sont des Polonais qui ont dénoncé aux nazis des juifs. Ouais !

Si sa grand-mère était polonaise, ce Widergänger est lui aussi un petit peu Polonais. Il est donc choquant de le voir évoquer avec satisfaction non déguisée les errements de certains de ses compatriotes. Notamment ce « ouais » jubilatoire aurait pu nous être épargné.

Jean-Gérard dit: à

Ma grand-mère est devenue Polonais par le Traité de Versailles, c’est tout

Et en plus elle avait changé de sexe ! Décidément, avec ces homosexuels, il faut s’attendre à tout.

Widergänger dit: à

T’es un pauvre perroquet. On discute pas avec les perroquets.

Jean-Gérard dit: à

On ne demandera pas à Widergänger où sa grand-mère faisait du vélo en Pologne, mais ce n’est pas l’envie qui nous en manque.

lola dit: à

@Widerganger à je ne sais plus quelle heure. « Marrantes mais sympa… »ben voyons,potiches hors d’âge,si peu gênantes,un peu toquées; complètement à côté de la plaque vous êtes!! Messire! quant à aider N.V.Belkacem,je ne fais pas partie du Sérail,n’ayez pas peur,ne tremblez pas;je ne participe pas à la consultation!!Ne vous est-il jamais venu à l’esprit qu’une femme pouvait faire des choses aussi intelligentes qu’un homme ??je vous abandonne bien volontiers le rang d’excellence qui est le vôtre ; chez moi nulle idée de lèse-majesté; je déteste la polémique; mon post sera le dernier !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…à trop, parlé,…et partager ses goûts,…
…ils deviennent, plus cher,…en partage,!…
…chacun sa soupe de conseils,!…etc,!…

…il n’est jamais bon, de contrarier les génies dans leurs r’êves,!…justement parce que c’est des génies,!…
…tôt ou tard,!…etc,!…
…çà nous retombe,!…puisque déjà en songe touristique,!…à l’Archimède,!…
…etc,!…

Widergänger dit: à

Ben lola, voyons, t’en va pas ! C’était juste une blague, comme ça ! Lola, quoi !

Jean-Gérard dit: à

je vous abandonne bien volontiers le rang d’excellence qui est le vôtre

Lola, je ne sais pas au juste quel est le rang d’excellence de Widergänger mais ce que je puis vous assurer, c’est qu’il n’excelle pas dans le registre de la drague homosexuelle. Figurez-vous qu’il m’a appelé son « petit chéri ». Son petit chéri ! Mais, mon petit monsieur, prenez l’un peu moins haut ! Encore, si j’avais eu droit à un « mon grand chéri », la faim, l’occasion, l’herbe tendre et, je pense, quelque diable aussi me poussant… Mais « mon petit chéri », fi donc ! fi !

D. dit: à

J’ai été éclatant ce soir une fois encore. J’ai résumé et résolu la problématique en deux coups de cuillère à pot, de nouveau.

D. dit: à

Bérénice, je me demande si Carmen n’est pas un tant soit peu une musique empreinte d’une certaine vulgarité. Comme on en trouve fréquemment au XIXème siècle d’ailleurs.
Enfant, j’aimais un peu Carmen mais parvenu à l’âge adulte, comment peut-on écouter cela comparativement à tant d’autre choses infiniment plus gracieuses ?

D. dit: à

Par exemple les Indes galantes, de Rameau.

Bloom dit: à

DHH dit: 13 mai 2015 à 19 h 25 min

Très juste. Les privilèges du statut d’outsider-insider.
Le degré de lèche-bottisme est assez puissant dans les ambassades & les consulats généraux. Cela dit,j’ai connu des Conseillers culturels qui tenaient tête aux ambassadeurs et consuls généraux, les premiers se comportant parfois comme de petits seigneurs fieffés. Un grand plaisir que d’être inside-outside.

JC..... dit: à

Le jour se lève.

Tout de même ! être obligé de partir faire son jogging avec un 357 Magnum de 850 euros dans sa culotte…

Prudence… Porquerolles regorge de frontistes qui chassent en meute.

JC..... dit: à

Cette fiotte de Florian ! Il ne peut pas coucher avec les filles, non ? ou traduire Cervantès, je ne sais pas, moi … en meute !!!

JC..... dit: à

SCOOP

« Comme rien n’échappe à l’impuissante Cour des comptes, les magistrats de la Rue Cambon ont invalidé des factures passées par le Ministre de la Justice RACHIDA DATI en 2008 et en 2009. Au total, près de 190 000 euros de dépenses ont été retoqués dans un arrêt rendu le 22 janvier dernier, par la quatrième chambre de la Cour des comptes.

Après avoir emménagé place Vendôme, RACHIDA DATI qui aimait alors paraître en Dior ou en Saint Laurent s’était également distinguée par une envolée de ses frais de représentation. »

Afin de se démarquer de cette enfant de la diversité, et dans l’impossibilité de rentrer dans du DIOR étroit, la ministre actuelle de la Justice, CHRISTIANE TAUBIRA, a décidé de venir travailler en ses bureaux en pagne. »

Plusieurs collaborateurs sensibles ont immédiatement présenté leur démission pour raisons personnelles, arguant de l’insoutenable spectacle visuel prévisible qu’ils ne pourraient supporter sans faillir à leur devoir de réserve…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un gros détail,!…

…mettez un col roulé,!…Si,!…le col, fait partie des  » zones fragiles  » du corps,!…

…même en été,!…choisissez un modèle en soie, satin, laine amincie,!…etc,!…
…au moins pour chez-vous,!…la journée,!…

…çà annihile les rides de l’âge, et autres stries due au col exposé, aux modes du chemisier et autres décolletés,!…

…juste, un petit manque à gagner, pour les médecins de l’oesophage,!…

…un détails,!…pour ne pas maigrir là,!…
…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’adore les petits seigneurs fieffés,…

…conseillés, comme les scies de la machine à couper le pain du boulanger, c’est ad-hoc,!…
…et ses tartines  » grillés et beurrés « ,…çà vient aux con-fitures,!…fruités,!…
…les analogies,!…

…refaire le bouquin à César,!…
…demain la veille,!…Ah,!Ah,!…avant son bikini sur Mars,!…un plus,!…etc,!…

u. dit: à

C’est l’histoire de mecs -de vrais

« Le gibier n’a pas coutume de payer les cartouches du chasseur qui veut le tuer. J’exterminerai ta race, n’approchez plus de mon fils » — et qui lui vaut d’être renvoyé pour « menaces de mort ». (Alain Orsini)

Il poursuit en se retournant, souverain, vers le contrôleur général Eric Arella : « La Corse n’est pas cartésienne. Elle a de fortes influences moyen-orientales. Pour vous, il y a un mort, et puis il y a une riposte. Je vais vous expliquer le syndrome du sac poubelle. Vous en mettez un dans la rue alors que c’est interdit. Trois jours plus tard, il y en a dix qui viennent de tous les côtés. Eh bien, je vais vous dire, les règlements de comptes, c’est pareil. Vous ne savez pas d’où ils viennent. »

Le sac poubelle, ça vaut bien le père Todd pour comprendre les coups de sang de nos compatriotes salafisto-wahhabi.

(Le Discours de la méthode va rester au programme?)

u. dit: à

Un personnage balzacien, la petite Dati.

Une gamine sans repères, complètement pourrie par le fric et le pouvoir
– tout en se donnant Mme Weil pour mentor.

Ce qui est bien avec ce billet, c’est que le thème des personnages-limites est sans limite, on n’est jamais hors-sujet.

u. dit: à

faire son jogging avec un 357 Magnum de 850 euros dans sa culotte… (JC)

Encore une remarque gratuite pour humilier l’Asie.

rose dit: à

Ah cela est magnifique :
« Il ne lui veut rien et elle non plus ».
Enfin !

Du Duras non ?
——–
Thelma et Louise
Louise
Arggggghhhhh

rose dit: à

Étais pas là pour être ds le sujet : ministre de tutelle. Hier sur France C.
Pourquoi dit elle tout le temps « pardonnez-moi ? »
Elle est donc consciente ? Ou bien c’est une formule de rhétorique ?

u. dit: à

le gay flamboyant s’est marié sur le tard à la surprise générale (elle s’était imposée en le sauvant alors qu’il s’enfonçait dans une grave dépression)

Mesdames qui regrettez l’irresponsabilité de ces hommes qui renâclent devant le mariage, faites la chasse au déprimé.
A condition qu’il sniffe, qu’il pique ou qu’il picole, le déprimé peut devenir un joyeux drille.

D. dit: à

Dire que Rachida Dati n’a pas de repères, c’est bien mal la connaitre.
Elle en a beaucoup mais pas les bons.

Donald dit: à

si vous cherchez quelqu’un à détester parce que ça fait du bien, n’hésitez pas : Benito JC dit le Fourbe, effet garanti

La Clovisse et l'envasé dit: à

Bonjour tout le monde, bonjour mon hôte. Allez, zou, comme j’ai vraiment apprécié votre article sur Charlie Hebdo (je l’ai transmis à pas mal de copains) je vous envoie une petite carte postale printanière de mon pays de Bray.

Ahahah : tout ce qui agace tant les rdéliens chez moi y est réuni, je crois bien ! Je conseille aux malappris de faire le détour…. Les curieux bienveillants, eux, auront intérêt à choisir une haute définition (720) et à patienter pendant le chargement (mais 1 minute de film, c’est pas long !)
http://dai.ly/x2q2nuq

J’espère que le lien marche !

ZEUS...... dit: à

Ô Terriens ! Lorsqu’un Corse dit avec fierté « La Corse n’est pas cartésienne », il énonce une banalité.

Tous les pays du monde sont moyen-orientaux non-cartésiens pour ceux qui plus à l’ouest observent avec stupeur combien ils sont, les autres ces foutus orientaux, parfaitement IRRATIONELS ….

Sacré Descartes ! …un être bien peu imité… Paille et poutre font bon ménage.

rose dit: à

Euh prise générale (il s’était imposé en la sauvant alors qu’elle s’enfonçait dans une grave dépression)

Messieurs qui regrettez l’irresponsabilité de ces femmes qui renâclent devant le mariage, faites la chasse à la déprimée.
A condition qu’elle sniffe, qu’elle pique ou qu’elle picole, la déprimée peut devenir une joyeuse drille.

etc.
bonjour

u. dit: à

Monsieur Tin, un personnage limite mais têtu

C’est une leçon de chose sur la dissolution du concept de responsabilité juridique.

‘Le président du CRAN, Louis-Georges Tin, a annoncé le dépôt d’une « assignation pour crime contre l’humanité et recel de crime contre l’humanité » contre Antoine-Ernest Seillière dont « la fortune est en bonne partie issue de la traite négrière ».

Le CRAN ayant « tenté en vain d’établir un dialogue avec le baron Seillière qui n’a pas abouti, a donc choisi la voie judiciaire », a expliqué son président.
« Les descendants des esclavagistes ne sont pas coupables mais ils sont bénéficiaires et leur fortune est faite de biens mal acquis, a-t-il souligné. Et en refusant toute réparation, ils deviennent solidaires de fait du crime dont ils essaient de se démarquer en vain. »

Européen!
Tu n’est pas coupable mais tu es bénéficiaire de deux siècles passés d’expansion européenne.

Gare à tes éconocroques.

(J’aime beaucoup, « ayant tenté en vain d’établir un dialogue », une version filmé de la chose montrerait probablement un coup de pied au cul).

Phil dit: à

Une aieule du baron Seillière a traduit de la belle et bonne littérature en français. oublié laquelle ! une bonne âme retrouvera. tout ça pour sortir de cette histoire de cran qui n’intéresse pas le beau monde.

rose dit: à

Ce que j’adore chez la ministre de tutelle, c’est le kif (pardonnez-moi) du style « on va bouger les lignes du destin » (prendre le ton rap pour le dire). Se flanquer une casquette à l’envers sur le crâne et pointer deux doigts vers le bas ou vers le haut suivant le moral (ce sera plutôt vers le bas en fait).

ZEUS...... dit: à

La mort dans l’âme, nous sommes une grande majorité d’Immortels à penser ici que ce p’tain de Tin mérite d’être écartelé pour sa bêtise noire et dévoyée entre quatre percherons solides comme le fut ce malheureux républicain de Ravaillac qui n’en méritait pas autant que Tin.

Une question, en passant : nous avons entendu dire que les descendants de Ravaillac attaquaient en justice les descendants des de Navarre, en vue d’indemnités pesantes, sonnantes, trébuchantes, et « symboliques » ?

Est ce possible au pays de DESCARTES ? Le CRAN ferait école…?

rose dit: à

Nicolas héros de la classe de neige d’Emmanuel carrere, gosse limite aurait bien aimé bouger les lignes de son destin lui aussi.

Bon bouquin.
Bien au dessus du royaume dont je n’ai rien gardé. Hormis la scène pornographique et l’échange qui s’ensuivit avec sa femme.
C’était du temps où il croyait en dieu en 1995 ?

rose dit: à

mais le papa de Nicolas c’est son papa najat.
Y a beaucoup de choses que t’as pas dans le crâne même si tu as eu pour prof de latin Madame Jacqueline de Romilly.
Faire une jaunisse c comme expectorer ?

ZEUS...... dit: à

Pour le traitement à réserver à madame BelKacem.

La proposition faite par un des vôtres ce matin très tôt, proposition censurée car à base de brouette gidienne, sodomisation heideggérienne, mentulation frénétique multitâches et autres sadismes épanouissants, nous parait parfaitement adaptée à ce ravissant colibri à petit crane …

Ne serait elle pas une « déviante créative » à la Descoings ? Déjantée…?

rose dit: à

Enfin moi je propose une grande modification en ce qui concerne les salaires au sein de la désastreuse éducation nationale : 30% d’augmentation immédiate et trois heures de cours six jours par semaine. Le matin où on travaille.
mot décadent par excellence.
Et que l’éducation sexuelle la formation aux premiers secours les rencontres avec les gendarmes pour mais surtout contre la cyber-criminalité se fassent l’après midi.
Et que l’on attribue à tout le monde latin obligatoire grec optionnel et langues vivantes obligatoires pour tout le monde.

Et l’après midi savoir se servir d’un ordinateur. Et d’un préservatif.
De toutes façons, qd je vois comment ils se font trimballer les garçons ils vont finir par pas baiser et privilégier l’amitié. Ils l’écrivent déjà. Cette « traitre ».

rose dit: à

Allez je vais avouer (moi aussi j’ai été censurée ce matin)
Quand je suis en vacances je ne suis pas déprimée -mais il me faut huit jours pour me sentir en vacances et trois semaines l’été).
Les gosses me l’ont dit hier ; (je les aime bien vraiment -je dois me gourer sur toute la ligne comme d’hab. -)
Je leur ai dit exténuée « mais au fond, vous travaillez pas ? »
Ils m’ont répondu
« Oh ben non madame on ne fait rien ».
Quand j’ai demandé keskevousfetalors ?
Ils m’ont répondu ben rien. On dort.
Ils draguent aussi. Ne sont nient qu’au cul.
Baisent

Donald Duc dit: à

ah! vous le savez sans doute : Zeus et Benito JC c’est kif-kif, la même haine cuite et recuite

rose dit: à

Ne songent qu’au q
Se quittent
Se trompent
Recommencent
Et vlan
Passe moi l’éponge

Je propose que l’on allégé sérieusement les programmes. C’est pas top.tout ce que l’on doit apprendre.
Et puis cela les déconcentre.
Mais les filles ont changé de rôle.

Bon j’y retourne.
Courage rose.

u. dit: à

La position de JC me paraît un peu floue devant le choix qui s’impose entre Pierre Nkurunziza et Godefroid Niyombare.

Polémikoeur. dit: à

Sauf erreur, avant l’ère du « manuel diagnostique
et statistique des troubles mentaux »,
dire d’une personne qu’elle « est limite » visait plutôt
sa moralité, son comportement social et son penchant délictuel, le crime étant carrément au-delà de « la » limite.
Bien sûr, l’adresse consistant à ne pas être pris
la main dans le sac ni convaincu dans les affaires
auxquelles on pouvait se trouver mêlé comptait beaucoup.
La réalité d’un désordre mental intéressait surtout la défense
pour l’obtention de circonstances atténuantes lors du procès.
Y aurait-il avantage, de nos jours, à étaler ses attributs
et à vider son sac avec insolence pour se ménager
la case « dingo » le cas échéant ?
A moins qu’une cause à étudier de toute urgence
n’augmente en notre temps le pourcentage d’êtres
sans foi ni loi dans la population ?
Sauciologiquement.

Widergänger dit: à

C’est sûr qu’elle va « bouger les lignes du destin » la Belkacem. Elle va enfoncer la France dans la m.rde

JC..... dit: à

u. dit: 14 mai 2015 à 11 h 09 min
« La position de JC me paraît un peu floue devant le choix qui s’impose entre Pierre Nkurunziza et Godefroid Niyombare. »

J’arrive du QG. Au bar, on disait justement que la meilleure solution serait peut-être une recolonisation de l’Afrique. Cameron est d’accord, les Allemands hésitent, et les Chinois, démocrates humanistes actifs, font la gueule…

Widergänger dit: à

G. Tin a quelque chose de Michael Kohlhaas, le héros terrible de Kleist, et de Tintin…

Widergänger dit: à

Les socialistes auront tout pourri la France…!

Widergänger dit: à

L’article de Terra Nova dans le Monde de lundi ment de toute façon en prétendant que l’enseignement de l’islam obligatoire n’est pas une nouveauté.

En français, je faisais systématiquement , quand j’enseignais à Drancy, en bon et honnête fonctionnaire, un cours sur le christianisme (un extrait des évangiles qui se trouvait dans leur livre de classe), un extrait de la Torah et un extrait du Coran. Les élèves musulmans sabotaient le cours sur le Coran parce qu’ils estimaient qu’un professeur n’avait pas le droit de parler du Coran.

Alors j’imagine déjà les cours d’histoire dans les banlieues « craignosses » quand le prof fera son cours obligatoire sur l’islam. Ça va être un bordel du diable. Heureusement que dans quelques années j’aurai quitté ce bordel.

Widergänger dit: à

Descoings est l’expression d’une époque complètement décadente. La fin de la République comme à Rome du temps de Cicéron.

Clio dit: à

Quelle époque ne fut pas décadente à vos yeux, WGG ?

Clio dit: à

Contre le mal de mère le mâle de père peut-être ?

Clio dit: à

J’ai dû changer de pseudo et d’adresse de contact pour pouvoir passer entre les lignes : sauras-tu me reconnaître ?

Widergänger dit: à

G. Tin a écrit un bouquin très tendancieux sur la littérature du Moyen-Âge (monsieur est un ancien élève de Normale Sup) où il essaie de montrer que la répression s’est abattue sur les pédés à partir du XIIIè siècle et de la montée de l’idéologie de l’amour courtois et du culte de la Vierge Marie. C’est évidemment très excessif.

Il lit notamment la chanson de geste Ami et Amile comme l’expression même de l’homosexualité au Moyen-Âge avant la répression. C’est une interprétation très outrancière. Elle ne tient pas compte de toute la tradition remontant à l’Antiquité du thème de l’amitié qu’on retrouve aussi bien chez Montaigne avec La Boétie.

Tin est continuement dans l’excès, la limite.

Widergänger dit: à

L’époque de la première Renaissance ne le fut pas, par exemple. Un beau livre a été écrit à ce sujet d’ailleurs.

bérénice dit: à

Heureusement que dans quelques années j’aurai quitté ce bordel. WGG

Votre boussole semble s’être déréglée pour orienter inlassablement le débat qui glisse sans qu’on sache pourquoi de la laïcité vers un thème religieux ou nous pourrions saisir que vous pensez que l’Islam est une religion bordel life . Du respect en toutes choses.

Clio dit: à

Lier l’homosexualité et la décadence est un contre-sens : dans ce cas, la répression que ceux-ci subissent de la part des extrémistes musulmans serait une preuve de civilisation extrême ?

Widergänger dit: à

De toute façon, les réformes de l’EN sont improvisées et insignifiantes. Une réforme a mis en place l’évaluation par compétence. Quelques années plus tard, on l’a retiré sans plus de raison, simplement parce que ça ne servait à rien. Une autre réforme a mis en place l’évaluation de la vie scolaire. Quelques années plus tard, le ministère l’a retirée parce qu’elle ne servait à rien sinon à conforter le chaos dans les établissements. Tout est bordélique dans ce ministère.

Widergänger dit: à

Faut bien comprendre que l’obligation de l’enseignement de l’islam n’est pas un hasard. C’est une conséquence de l’Eurabia qui mine l’UE et sa politique étrangère depuis le début des années 1970. Les pays arabes qui grignotent peu à peu l’autonomie de la France à déciser des programmes d’éducation chez nous. Fabius s’est même fait taper sur les doigts à sa grande surprise par les mêmes pays arabes concernant une résolution programmée pour être présentée à l’ONU au sujet du conflit israélo-palestinien contre Israël. La tension est très vive entre la France et Israël en ce moment. Mais la politique du Gay d’Orsay est maintenant dictée par les pays arabes sous pression américaine pour négocier avec l’Iran dans le cadre du dossier nucléaire. La France est vraiment devenue une république bananière.

Clio dit: à

Vous confondez histoire de l’art et histoire tout court, WGG : à la même époque s’illustrait les plus sinistres membres de la famille Borgia…

JC..... dit: à

BONNE NOUVELLE DANS L’EN !

Au Lycée Montaigne, tout marche convenablement, dès la 6ème ! Les filles de cette classe de 6e rapportaient des attouchements aux seins, à la vulve et aux fesses, ainsi que des propos obscènes de la part des garçons…. Ouaaah !

Ma foi, par Priape, que ces choses bien naturelles entre sexes opposés sont sympathiques à connaître ! On aura moins de Descoings, coincés dans la coque de leur coke ….

Nous attendons, sous peu, les plaintes des garçons enturluttés par les redoublantes, redoutables latinistes de préau ! …

Widergänger dit: à

Non, je ne confonds rien du tout, mon brave petit chéri, qui connaît pas grand chose.

Clio dit: à

Louis Massignon, c’est pas nouveau WGG (mais votre dernier commentaire a été sucré) !

Clio dit: à

Entre le pas grand chose et le presque rien il n’y a guère de différence, WGG !

Phil dit: à

Imagine-t-on un Borgia inhaler du poppers ? La décadence de M. Descoings n’est pas non plus celle de Des Esseintes. La période est aux glissements de terrain. « il se disait romantique, il était simplement libineux » (Gide).

DHH dit: à

@ LOLA 13 mai 21 h30
Merci de ces indications bibliographiques qui vont me faire decouvrir une litterature que j’ignore totalement et dont vous paraissez être une professionnelle .
Miracle des blogs :échanger avec des gens qu’on n’a aucune chance de rencontrer dans la vraie vie et dans son monde et dont on autait tant à apprendre !
Bonne lecture de Pavese
De lui j’ai lu et aimé il y a très longtemps des nouvelles que j’avais beaucoup aimé ,mais dont je ne me souviens plus et que je reprendrai peut-être ;en revanche son journal « le metier de vivre » j’y reviens sans cesse et je suis toujours aussi medusée par la profondeur des verités qui s’y expriment sur la vie ,sur le temps
J’ai compris avec le temps sa merveilleuse formule ;vieillir c’est se retirer des apparences ; Et sur la maniere dont il parle de la perception du temps ,je ne résiste pas à vous donner cette longue citation que je conserve dans mes « carnets »
« L’oisiveté rend les heures lentes et les années rapides. L’activité rend les heures brèves et les années lentes. L’enfance est la plus grande activité parce que occupée à découvrir le monde et à s’en amuser.
Les années deviennent longues dans le souvenir si, en y repensant, nous trouvons en elles de nombreux faits à développer par l’imagination. C’est pour cela que l’enfance semble très longue. Chaque époque de la vie se multiplie probablement dans les réflexions successives des autres : la plus courte est la vieillesse parce qu’elle ne sera pas repensée.
Chaque chose qui nous est arrivée est une richesse inépuisable : tout retour à elle l’accroît et l’augmente, la dote de rapports et l’approfondit. L’enfance n’est pas seulement l’enfance vécue, mais l’idée que nous nous en faisons dans la jeunesse, dans la maturité, etc. C’est pour cela qu’elle semble l’époque la plus importante : parce qu’elle est la plus enrichie par les “repensées” successives. Les années sont une unité du souvenir ; les heures et les jours, une unité de l’expérience. »

bérénice dit: à

12h55 Je ne sais pas grand chose des précédentes, étaient-elles à la restriction aussi ou tentative d’amélioration du système, il apparaît que celle-ci ressemble en ce caractère à d’autres nombreuses qui malheureusement plus que réformes pour un progrès ne sont qu’ablatives et à l’économie, quoiqu’on sauve des vies en opérant je ne pense pas qu’ôter la possibilité d’options soit gage de qualité.

bérénice dit: à

« il se disait romantique, il était simplement libineux » (Gide).

Peut-on rire?

Phil dit: à

Faites donc, Bérénice. Les caves du Vatican donnent un bel écho.

u. dit: à

Widergänger dit: 14 mai 2015 à 12 h 22 min
L’article de Terra Nova dans le Monde de lundi

L’adversaire est l’adversaire, on sait devoir le combattre sans avoir de sentiments particuliers.
Mais son allié naïf ou calculateur, lui, est détestable.

Terra Nova représente un danger supérieur à celui de l’UOIF.

u. dit: à

« La France est vraiment devenue une république bananière. » (WG)

Abstenons nous de cette expression.
Elle encourage les forces obscures chez le camarade JC.

bérénice dit: à

Phil surement est-ce une immense carence, je ne me souviens pas avoir lu de lui un autre livre que la symphonie pastorale et j’étais à peine sortie de l’enfance. Il m’y faudra remettre le nez.

Phil dit: à

Bérénice, « La symphonie pastorale », à peine sortie de l’enfance ? diable, vous êtes bien « précoce », comme l’on dit des individus chers à l’éducation nationale française. La prose méandreuse de Gide n’est sûrement pas la tasse de thé des ministres au pouvoir. aucune importance. Régis Debray vient d’être déclassé en « pseudo-intellectuel ».

DHH dit: à

@phil 13 h 56
vous dites à Bérénice, « La symphonie pastorale », à peine sortie de l’enfance ? diable, vous êtes bien « précoce », comme l’on dit des individus chers à l’éducation nationale française
votre etonnement vient sans doute de votre jeunesse
la symphonie pastorale et la porte etroite etaient les romans qu’on faisait lire aux adolescents des annéees 50 et qui etaient dans toutes les bibliothseques de classe de quatrieme et de troisieme .
ils sont aujourd’hui bien oubliés et ce n’est pas une perte ; mais ils ont fait larmoyer des bataillons de gamines et nous prolongions notre emotion avec le flm laborieux qui en avait eté tiré (par qui?je ne sais plus ) avec michel Morgan et cet insupportable cabotin qu’etait Pierre Blanchar

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