Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre
Etrangement, l’expression « poètes de guerre » a pu évoquer au cours de l’histoire des poètes, engagés dans des unités de combat ou non, dont l’œuvre a été en partie consacrée à la guerre à laquelle ils prirent part et ce depuis l’Antiquité jusqu’à la guerre américaine du Vietnam en passant par la guerre de Sécession (Walt Whitman), la guerre de Crimée (ah, la Charge de la brigade légère de Tennyson…), la guerre des Boers (Rudyard Kipling, Thomas Hardy, Swinburne) la guerre civile espagnole (Garcia Lorca, Antonio Machado) et d’autres encore en Perse, en Albanie, en Irlande, en Russie, en Grèce (qui ne se souvient des vers de Lord Byron héroïque parmi les révolutionnaires luttant pour leur indépendance (1821-1830) ?). Mais en France, malgré Apollinaire, Péguy, Cendrars, il n’y a guère de traces d’une fratrie de poètes sous les drapeaux qui ait durablement marqué les esprits ou même l’histoire littéraire en tant que groupe. Alors qu’en face en Angleterre, les War Poets qui se sont illustrés durant la première guerre mondiale, ont reçu de longue date et ès qualités leurs lettres de noblesse. Il existe même une « War Poets Association » qui organise régulièrement des manifestations, tient à jour un site et édite la War Poetry Review.
Les Carnets de Siefried (« Benediction » est le titre original), un film de Terence Davies sorti en France le 6 mars, leur rend hommage même s’il s’attache avant tout à la personnalité de Siegfried Sassoon (1886-1967) et à celle de son ami Wilfred Owen, se contentant d’évoquer au passage ou de citer Robert Graves (ses souvenirs publiés sous le titre Adieu à tout cela sont un livre exceptionnel sur la première guerre mondiale), Ivor Gurney, Rupert Brooke, Isaac Rosenberg, Richard Aldington notamment. Mais nul doute que dans la mémoire des Britanniques, ils soient tous collectivement identifiés comme des War Poets. Ou plus précisément, comme on peut le lire sur l’affiche du film : « combattant, pacifiste, poète », dans cet ordre.
Officier au sein des Royal Welsh Fusiliers, ébranlé par les horreurs qu’il avait vécues auprès de ses amis les plus proches « déchiquetés » lors de la bataille de la Somme (juillet 1916) et de la bataille d’Arras (avril 1917), objecteur de conscience ostracisé par sa hiérarchie militaire en raison de ses pamphlets pacifistes, Siegfried Sassoon fut reconnu pour son génie poétique grâce à cette soudaine notoriété politique. Aux antipodes d’un Kipling, son œuvre fit la guerre à la guerre. Descendant d’une illustre et richissime famille juive venue d’Irak, homosexuel affiché, il se laissa peu à peu happer par la spirale de la mondanité littéraire et artistique. Auréolé de son comportement héroïque au combat, ce qui lui avait valu la Military Cross, son défi publiquement lancé à l’autorité militaire qu’il accusait de prolonger la guerre délibérément provoqua un scandale amplifié par la presse et des débats au Parlement. Plutôt que de le traduire en cour martiale, l’Armée préféra finalement le faire interner à l’hôpital militaire de Craiglockhart, près d’Edimbourg, mettant sa colère sur le compte d’un stress post-traumatique. Cette vaine tentative de le réduire au silence ne fit que stimuler sa rébellion animée par une profonde quête de rédemption. Après quelques mois passés dans la Palestine du mandat britannique, le capitaine Sassoon fut blessé à la tête à Saint-Venant (Pas-de-Calais) à l’automne 1917.
Le film est mis en scène avec cette BBC’s touch qui est la marque de la qualité anglaise. Mais aussi brillants soient-ils, les dialogues souffrent de la comparaison avec ce que l’on entend en voix off tout au long du récit : des poèmes de Siegfried Sassoon. Des vers d’une beauté dont la puissance et la violence ne sont en rien datées. Leur résonance avec les guerres d’aujourd’hui est frappante, et pour cause. Puissent les poètes dissuader les hommes de céder à la séduction funeste de ce fléau.
(« Siegfried Sassoon et Wilfred Owen » photos D.R.)
1 258 Réponses pour Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre
Ça ne convient pas du tout ici.
Bien sûr, le fait persiste aujourd’hui, mais l’époque où j’en ai pris conscience est bien lointaine.
Ouais ouais
On remerciera Rosanette d’avoir traité avec tact un sujet difficile mais existant et point réductible à une loi bornée, comme le dit en son temps Pierre Chaunu. On notera combien s’enfonce sa Purulence Clopine Trouillefou….Quant aux poètes, il semble, et c’est dommage, qu’on les ait perdus,,, MC
Bon, ben vous savez quoi ? Je m’en vais vite fait arrêter de parler : en vrai, je dois me forcer pour y arriver, et puis j’ai tant lutté contre les passions tristes que, même en colère, je préfère hausser les épaules. Passez donc votre chemin comme je passe le mien, in fine.
Je voulais écrire « arrêter de puruler, » bien sûr.
Jazzi et al. est dominé par la force de ses angoisses d’où la nécessité de « remplir » l’espace avec quelque chose, on compatit donc patiemment.
On s’étonne que les ados se montent le bourrichon sur les réseaux…?
Ne jamais confondre auteur et narrateur, et ne pas aller plus loin que l’écran d’ordinateur. La vraie vie est ailleurs.
Barthes parlaient d’êtres de papier à propos des personnages de romans, rester être d’écran, intervenaute à pseudo.
->avant hier, aux pépinières de Corme Royal, il y avait tellement d’arbres variés sur 35 ha, que je n’ai pas réussi à en retenir tous les noms,
https://www.pepinieresdecormeroyal.fr/
->hier, sur le chantier de la grande longère en rénovation, les ouvriers ont bien avancé, ils étaient heureux du retour du grand soleil sur la toiture : nous pourrons enfin nous installer début septembre, après y avoir liquidé sans regret toutes nos économies. Il nous restera plus qu’à couler la chape de béton sur le chauffage au sol, puis à en carreler les 146 m², et à terminer quelques bricoles avant de réaménager avant d’inviter « les filles de La Rochelle » pour la grande inauguration de l’édifice et de la grange attenante.
Dans l’après-midi de pétanque, notre doublette a gagné deux parties sur cinq.
-> Pas de lectures? hier, hormis quelques aphorismes revigorants de Cioran au lever du jour, maiS du dessin en soirée jusqu’à tard dans la nuit…, des esquisses et des fragments épars du splendide tympan très ouvragé de l’église de Corme Royal pris en photo avec les beaux contrastes d’une lumière rasante sur la pierre tendre de ses chapiteaux, colonnades et modillons… Presque tous réussis, ces croquis, au pastel, à la sanguine, comme aux feutres et à l’aquarelle. Ma technique s’améliore de jour en jour. Sylvie est très fière de mes progrès, je commence à me persuader, avec ses encouragements, d’avoir mon petit talent.
-> Percer le furoncle du pus toxique « en soi », voilà un acte indispensable que j’approuve « pour soi », afin de survivre et de se réconcilier et résilier au monde… Bien sûr, nous pouvons souffrir du douloureux spectacle qui nous en échoie ce matin à la remontée des filets… Mais nous en sommes tous un brin responsables : et quand je m’objecte, j’avoue l’avoir crever moi-même, il y a quelques semaines après des décennies d’inhibitions à l’égard de ma soeur ainée et, surtout, de mon connard de beau-frère. Le choc frontal fut très violent, injuste mais nécessaire, bien entendu… Qui n’avait que trop tardé. Silence radio depuis lors… Un monde en cendres fumantes… Mais retrouvé dans le parfum des fumerolles, comme une forme de sérénité, l’entrevoûte de passions joyeuses et beacoup plus simples, je me sens devenir de plus en plus insensible aux passions tristes des autres. Même si les séquelles seront longues à cautériser et qu’adviendront immanquablement des rechutes et des regrets. Pas pour le moment…, d’autres départs bifurqués sont enclenchés et pointent déjà à l’horizon. L’espoir est là d’en découvrir les bonnes surprises, nous ne savons certes pas lesquelles, mais de cet inconnu là, surgiront les aubes radieuses des printemps triomphant des trop longues obscurités de l’hiver.
-> Il y a, même ici, contrairementa aux apparences bien plus d’amours que de haine entre les erdéliens. Si tel n’était pas le cas, l’indifférence primerait et laisserait comme pantoise cette république dévastée par le dogmatisme idéologique et la désertification générale. Qui pourrait séjourner longtemps dans pareil marigot ?
Bàv, (13.4.24_9.26)
Si vous voulez bien me suivre, je vous y accompagne volontiers, mes amie.s,
https://www.pepinieresdecormeroyal.fr/content/16-visite-virtuelle
Il y a une troisième distinction : auteur, narrateur et personnage.
Est-ce que ce ne serait pas plutôt: nous sommes riches de ce dont nous n’avons plus besoin. ?
Vous changez de maison, JJJ ?
La France a une grande chance d’avoir France Culture. Je l’écoute souvent et m’en détecte. Le samedi matin est délicieux, avec Alain Finkielkraut, Jean-Noël Jeanneney, Christine Ockrent…
En semaine le matin, l’information est incomparablement différente et supérieure à celle dispensée sur France Inter au même moment. Les journalistes de France Inter feraient bien de faire un stage chez leurs collègues de France Culture.
En revanche, le slogan « France Culture, l’esprit d’ouverture » m’apparait inopportun. La culture doit certes être ouverte, mais ce n’est que l’une de ses caractéristiques. Je propose donc de trouver un autre mot en ure, s’il faut absolument rimer avec culture.
Ayant soumis la question à une célèbre intelligence artificielle, voici sa réponse :
Bien sûr, voici quelques mots supplémentaires se terminant par « ure » :
– Abjure
– Affûture
– Aperture
– Armature
– Assure
– Bâture
– Brisure
– Brochure
– Buture
– Capture
– Caviture
– Césure
– Chancrure
– Clôture
– Composture
– Conjecture
– Conjecture
– Cornure
– Courbature
– Créature
– Culture
– Déconfiture
– Défléchure
– Déhiscure
– Démésure
– Denture
– Dépastillage
– Départure
– Déplâtrure
– Dépoultrure
– Dépûture
– Dérivature
– Désassure
– Désaugure
– Désémbrasure
– Désenclôture
– Désenclôture
– Désenfûture
– Déture
– Détériorature
– Dévêtiture
– Éclaboussure
– Éclosure
– Émanchure
– Émanchure
– Éminceure
– Émoncture
– Énivrement
– Épouvantail
– Équipage
– Équipage
– Érablière
– Esculure
– Exposition
– Extincteur
– Facture
– Facture
– Facture
– Facture
– Fêlure
– Ferrure
– Fléchure
– Flexure
– Fosseure
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Fracture
– Friture
– Friture
– Friture
– Friture
– Furie
– Furie
– Furie
– Furie
– Furie
– Furie
– Giclure
– Giclure
– Grêlure
– Grifure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
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– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
– Hachure
Il faut fonc choisir entre hachure, facture, friture, fracture.
Retenons facture.
D mesure
et c’est pas beau
la démesure!
Guillaume Apollinaire, un poète qui a fait l’amour à la guerre
Mon très cher petit Lou je t’aime
Mon très cher petit Lou je t’aime
Ma chère petite étoile palpitante je t’aime
Corps délicieusement élastique je t’aime
Vulve qui serre comme un casse-noisette je t’aime
Sein gauche si rose et si insolent je t’aime
Sein droit si tendrement rosé je t’aime
Mamelon droit couleur de champagne non champagnisé je t’aime
Mamelon gauche semblable à une bosse du front d’un petit veau qui vient de naître je t’aime
Nymphes hypertrophiées par tes attouchements fréquents je vous aime
Fesses exquisément agiles qui se rejettent bien en arrière je vous aime
Nombril semblable à une lune creuse et sombre je t’aime
Toison claire comme une forêt en hiver je t’aime
Aisselles duvetées comme un cygne naissant je vous aime
Chute des épaules adorablement pure je t’aime
Cuisse au galbe aussi esthétique qu’une colonne de temple antique je t’aime
Oreilles ourlées comme de petits bijoux mexicains je vous aime
Chevelure trempée dans le sang des amours je t’aime
Pieds savants pieds qui se raidissent je vous aime
Reins chevaucheurs reins puissants je vous aime
Taille qui n’a jamais connu le corset taille souple je t’aime
Dos merveilleusement fait et qui s’est courbé pour moi je t’aime
Bouche Ô mes délices ô mon nectar je t’aime
Regard unique regard-étoile je t’aime
Mains dont j’adore les mouvements je vous aime
Nez singulièrement aristocratique je t’aime
Démarche onduleuse et dansante je t’aime
Ô petit Lou je t’aime je t’aime
(« Lettres à Lou »)
« Jazzi dit: à
« Tu es poussière et poussière tu retourneras … »
ça c’est une vérité, non ? »
certes
mais signalons tout de même qu’il y a à notre époque une foule inquiétante de gens qui sont persuadés que la vérité est que la Terre est plate, entre autres absurdités. Essayez de leur faire comprendre que ce n’est pas un mensonge que la Terre est gros caillou rond et vous verrez que ce n’est pas si c’est simple. Un ami a une connaissance qui est devenu platiste et c’est pour le moins inquiétant.
inquiétant… inquiétant…
vous l’aurez compris, je ne considère actuellement pas le monde avec sérénité, quoique…
@ jzman, le curieux… Un an de déportation dans la maison natale chancelanteà 50 km (depuis octobre 23 jusqu’à septembre 24), avant de regagner la maison principale, totalement rénovée et le splendide parc arboré planté en octobre 22… Inspection hebdomadaire les vendredis pour l’avancée du chantier avec le maître d’oeuvre… Tout va bien maintenant, après pas mal au démarrage durant un an… Voilà, vous savez tout & vous ne savez rien… Je vien sd’aller m’acheter une brouette en inox chez Brico rama, ce matin, pour 56 Euros… Un bon investissement pour le jardin paysager et le démarrage de nouvelles plantations potagères. L’herbe est intensive.
Bàv,… et surtout à CT, profondément blessée et en colère contre vous, à juste titre.
(nb / Il y a trop de HACHURE dans « l’appli » de Dédé. Il se croit malin de nous faire de l’art conceptuel, icite.
@ B. – > Il ne faut pas discuter avec La Bruyère, qui ne fut jamais compris que par un seul internaute de cette chaine, tous les autres étant un brin demeurés et abrutis par leur légendaire inculture.
C’est un conseil d’ami – go ! Bàv,
La loi n’interdit pas encore les toitures en plomb mais on devine que l’installation de celles-ci seront interdites dans quelques années. Donc pourquoi n’avoir pas devancé cela pour Notre-Dame de Paris ?
C’est une erreur considérable de n’avoir pas choisi le cuivre, de préférence doré à la feuille. C’aurait été magnifique.
La planète de Notre-Dame, la Sainte Vierge Marie, est le soleil, donc son métal est l’or. Il faut au moins dorer Notre-Dame de Paris.
depuis que renato a choisi pour lui Excalibur,la vraie, la seule, l’unique, vous êtes compris, écoutés, lus et entendus;et s’il suppure, ce n’est qu’un effet littéraire toxique;n’appelez pas Ben Hur
bon oui kend!
La petite histoire avec ses petites hachures dans Latrines, recueil d’écrichiures otomatik garanties sans talent.
Le 16 sort de Knife, de Salman Rushdie, sorte de suite non programmée au prodigieux Joseph Anton. Le graphisme de la couverture avec le ‘I’ de Knife en forte de balafre au mitan du mot suggère habilement l’avant et l’après.
Caisse de résonance de l’époque, Rushdie collectionne les ‘watershed moments’.
Et lex grands textes.
C’est Paul et John qui vont adorer.
Sort Knife…
Ferré/ Aragon, toujours y revenir : https://www.youtube.com/watch?v=x2guRp2mbOU&ab_channel=Chansons%2CFolkloreetVari%C3%A9t%C3%A9
Du livre de l’Apocalypse
Chapitre 12
1Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
2Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.
3Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème.
4Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.
5Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,
6et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place, pour qu’elle y soit nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
7Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges,
8mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel.
9Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui.
10Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu.
11Eux-mêmes l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, par la parole dont ils furent les témoins ; détachés de leur propre vie, ils sont allés jusqu’à mourir.
12Cieux, soyez donc dans la joie, et vous qui avez aux cieux votre demeure ! Malheur à la terre et à la mer : le diable est descendu vers vous, plein d’une grande fureur ; il sait qu’il lui reste peu de temps. »
13Et quand le Dragon vit qu’il était jeté sur la terre, il se mit à poursuivre la Femme qui avait mis au monde l’enfant mâle.
14Alors furent données à la Femme les deux ailes du grand aigle pour qu’elle s’envole au désert, à la place où elle doit être nourrie pour un temps, deux temps et la moitié d’un temps, loin de la présence du Serpent.
15Puis, de sa gueule, le Serpent projeta derrière la Femme de l’eau comme un fleuve, pour qu’elle soit emportée par ce fleuve.
16Mais la terre vint au secours de la Femme : la terre ouvrit la bouche et engloutit le fleuve projeté par la gueule du Dragon.
17Alors le Dragon se mit en colère contre la Femme, il partit faire la guerre au reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.
18Et il se posta sur le sable au bord de la mer.
Arrêtez, Clopine, cela vous fera grand bien de ne plus vous gratter où cela fait mal. Et à nous aussi, qui ne venons pas ici pour lire vos etats d’âme qu’en bonne Chretienne, vous nous donnez par surcroît ! MC
« Je suis terriblement choqué par les gens qui vous disent qu’on est libre, que le bonheur se décide, que c’est un choix moral. Les professeurs d’allégresse pour qui la tristesse est une faute de goût, la dépression une marque de paresse, la mélancolie un péché. Je suis d’accord, c’est un péché, c’est même le péché mortel, mais il y a des gens qui naissent pécheurs, qui naissent damnés, et que tous leurs efforts, tout leur courage, toute leur bonne volonté n’arracheront pas à leur condition. Entre les gens qui ont un noyau fissuré et les autres, c’est comme entre les pauvres et les riches, c’est comme la lutte des classes, on sait qu’il y a des pauvres qui s’en sortent mais la plupart, non, ne s’en sortent pas, et dire à un mélancolique que le bonheur est une décision, c’est comme dire à un affamé qu’il n’a qu’à manger de la brioche. »
Clopine ?
Non, Emmanuel Carrère, « D’autres vies que la mienne ».
« Excalibur,la vraie » ? wow ! Il y a de bon qu’elle vole au ras des pâquerettes…
permettez tous les uns et les autres que je rajoute un « péché » dont est affligée la RDL:il est relatif au « désir » de psychanalyse des commentateurs-trices mais ne tient pas compte du « péché originel de la psychanalyse » ,peut-être assez actuel pour être évoqué en ce moment: voici une présentation de ce péché ;https://www.oedipe.org/livre/le-peche-originel-de-la-psychanalyse
https://www.oedipe.org/livre/le-peche-originel-de-la-psychanalyse
que veut dire « il y a de bon » renato?
(tous les lecteurs connaissent excalibur , je suppose: cela appartient au registre littéraire
il y a du bon = c’è del buono
«… cela appartient au registre littéraire »
Non, est-ce vrai ?! et quelle est la relation entre cette épée et moi ? c’est là le problème.
Du 28 avril au 26 septembre 2011 , le musée de Cluny, musée national du Moyen Age, organise une exposition autour des usages, des mythes et des symboles de l’épée. L’épée est sans doute l’un des objets les plus représentatifs du Moyen Age. Le musée de Cluny autour d’une exposition didactique et pleine d’humour fait revivre l’histoire de cet objet mythique et symbolique.
“Chevallier sans espée, où vas-tu si vistement ? Car chevallier sans espée n’est que femme sans quenouille.” ( Roman de Perceforest, milieu du XVe siècle, livre IV)
https://toutelaculture.com/arts/lepee-usages-mythes-et-symboles/
Il y a du bon, OK et merci Jazzi. Mais l’expression italienne est « c’è di buono » — par exemple « c’è di buono che non è un grande volatore ».
« C’è del buono » est utilisé dans un autre cas —par exemple : « ce le texte n’est pas génial, nonobstant il y a du bon ».
Cette affaire d’épée n’est pas du tout claire.
pipo del bono ? (renato)
Excalibur (etalii) ? restée figée à se moquer de Durandal sur une paroi du site de roc amadourD’autres vies que la mienne… ? Non ! la même à tous.tes, meême si chacun.e croit à sa propre merde.
J’apprécie les « états d’âme des gens », pmp, il y a de la générosité dans leurs confidences, plutôt que dans celles de Louise Labé, mme de la Farfouillette ou autres Rabutin Chantal, comme on veut.
Dévcouverte d’un nouveau chanteur parait-il, intitulé Feue Chatertone ! c’est un club de cinq… Qu’en pensez-vous ?
https://www.youtube.com/watch?v=55SwKPVMVM4
Ai toujours trouvé un fifibrin putassier de répondre aux gens par des citations puisées n’importe où (du genre de Carrère) pour 1 -> se dispenser d’envenimer 2 -> de donner une leçon de morale pacifique et soi-disant littéraire en prenant le public à témoin 3 -… et se délester d’une excuse publique pour avoir blessé à ce point une internaute en racontant des saloperies privées sur son compte. Non, je n’aime pas trop cela.
Mais peut-être me mêlé-j d’un malentendu publicisé à propos duquel tout n’a pas été dévidé entre les protagonistes. On ne sait pas.
PRESSE
Dans certains pays, il n’y a pas de presse d’opposition. Je les plains.
En France, il me semble que la situation est assez différente. Dans la presse écrite comme dans l’audiovisuel, on voit bien qui critique le président de la République et son gouvernement. On voit mal qui les approuve et les soutient. Quelqu’un aurait-il la gentillesse de m’indiquer un journal quotidien ou hebdomadaire, une radio, une télé qui ne critiqueraient ni le président ni son gouvernement ?
On ne sait pas.
Alors on la ferme JJ-J!
L’ égout des petites misères de chacun devrait rester dans le secret de chacun. On sait qu’à n’importe quel endroit où l’ on se situe, en amont et en aval du courant de la vie, l’égout ça sent la merde.
Pour tout dire, j’en ai ma claque de ce cloaque! 🙂
Pour tout vous dire…
l’esprit d’aventure
BLITZ KRIEG
depuis quand LA GUERRE SERAIT ELLE UNE AFFAIRE CLAIRE?
J’aime, le soir, entendre l’onde,
Venir de loin pour chuchoter,
Dans mon oreille qu’elle inonde,
De sa musique vagabonde,
Qui sait comment me dorloter.
Christian Cally
Cally a tort, quel drôle d’animal!? 🙂
Il a de grosses dents comme le loup de la Fable.
Jadis, comme aujourd’hui, la guerre semble être un moyen auquel on ne peut renoncer face à certains conflits ou menaces. Le mot hébreu pour la guerre, milḥama, dérive de la racine l-ḥ-m, aussi attestée dans d’autres langues ouest-sémitiques et signifiant « être serré, s’affronter, se battre ». Il existe cependant aussi le substantif lèḥèm, qui se traduit par « pain » ou « nourriture ». Y a-t-il donc un lien entre guerre et nourriture ? L’expression « l’épée dévore » en témoignerait-elle ? La guerre serait-elle quelque chose de « vital » comme l’est la nourriture ?
https://www.cairn.info/guerre-et-religion–9782705691585-page-31.htm
allon, buvez un canon pour votre ami renato!
(Boire un canon : une expression du 16ème siècle
allons!
@allons!
boire un canon, du coup
@ j’en ai ma claque de ce cloaque ! Alors on la ferme JJ-J!
jm’en branle de vos mauvais jeux de mots, marie sasseur/MLSL… cassez vous, vous puez…, au lieu de vous rincer l’oeil avant de vous boucher la raie…
Comme disait TON copain Sarkov, casse-toi, pauv’konne, TU pud’uk et t’alourdis l’odeur du CLOAK ! … Bin, on a changé de billet… A suivre.
CLOAK ! CLOAK ! Et puis CLOAK !
Une vraie tête à KLOAK le KOJJ-JAK! 🙂
Oh là là, ce que vous pouvez être grossier, JJJ. J’ai honte pour vous.
renato voulait dire y’a bon Banania. C’est tout.
On va pas en faire un plat.
il manque déchirure!
Cet été, je veux écrire de la poésie de guerre. Ma sœur aime la poésie alors je vais lui envoyer des colis. Il faudra qu’il s’agisse de cartons. J’écrirai alors dans une jolie lettre. J’achèterai des enveloppes et des timbres coûteux. Je vais l’emmener à la poste. Je paierai de l’argent pour l’expédition.
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