de Pierre Assouline

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Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

Etrangement, l’expression « poètes de guerre » a pu évoquer au cours de l’histoire des poètes, engagés dans des unités de combat ou non, dont l’œuvre a été en partie consacrée à la guerre à laquelle ils prirent part et ce depuis l’Antiquité jusqu’à la guerre américaine du Vietnam en passant par la guerre de Sécession (Walt Whitman), la guerre de Crimée (ah, la Charge de la brigade légère de Tennyson…), la guerre des Boers (Rudyard Kipling, Thomas Hardy, Swinburne) la guerre civile espagnole (Garcia Lorca, Antonio Machado) et d’autres encore en Perse, en Albanie, en Irlande, en Russie, en Grèce (qui ne se souvient des vers de Lord Byron héroïque parmi les révolutionnaires luttant pour leur indépendance (1821-1830) ?). Mais en France, malgré Apollinaire, Péguy, Cendrars, il n’y a guère de traces d’une fratrie de poètes sous les drapeaux qui ait durablement marqué les esprits ou même l’histoire littéraire en tant que groupe. Alors qu’en face en Angleterre, les War Poets qui se sont illustrés durant la première guerre mondiale, ont reçu de longue date et ès qualités leurs lettres de noblesse. Il existe même une « War Poets Association » qui organise régulièrement des manifestations, tient à jour un site et édite la War Poetry Review.

 Les Carnets de Siefried (« Benediction » est le titre original), un film de Terence Davies sorti en France le 6 mars, leur rend hommage même s’il s’attache avant tout à la personnalité de Siegfried Sassoon (1886-1967) et à celle de son ami Wilfred Owen, se contentant d’évoquer au passage ou de citer Robert Graves (ses souvenirs publiés sous le titre Adieu à tout cela sont un livre exceptionnel sur la première guerre mondiale), Ivor Gurney, Rupert Brooke, Isaac Rosenberg, Richard Aldington notamment. Mais nul doute que dans la mémoire des Britanniques, ils soient tous collectivement identifiés comme des War Poets. Ou plus précisément, comme on peut le lire sur l’affiche du film : « combattant, pacifiste, poète », dans cet ordre.

Officier au sein des Royal Welsh Fusiliers, ébranlé par les horreurs qu’il avait vécues auprès de ses amis les plus proches « déchiquetés » lors de la bataille de la Somme (juillet 1916) et de la bataille d’Arras (avril 1917), objecteur de conscience ostracisé par sa hiérarchie militaire en raison de ses pamphlets pacifistes, Siegfried Sassoon fut reconnu pour son génie poétique grâce à cette soudaine notoriété politique. Aux antipodes d’un Kipling, son œuvre fit la guerre à la guerre. Descendant d’une illustre et richissime famille juive venue d’Irak, homosexuel affiché, il se laissa peu à peu happer par la spirale de la mondanité littéraire et artistique. Auréolé de son comportement héroïque au combat, ce qui lui avait valu la Military Cross, son défi publiquement lancé à l’autorité militaire qu’il accusait de prolonger la guerre délibérément provoqua un scandale amplifié par la presse et des débats au Parlement. Plutôt que de le traduire en cour martiale, l’Armée préféra finalement le faire interner à l’hôpital militaire de Craiglockhart, près d’Edimbourg, mettant sa colère sur le compte d’un stress post-traumatique. Cette vaine tentative de le réduire au silence ne fit que stimuler sa rébellion animée par une profonde quête de rédemption. Après quelques mois passés dans la Palestine du mandat britannique, le capitaine Sassoon fut blessé à la tête à Saint-Venant (Pas-de-Calais) à l’automne 1917.

Le film est mis en scène avec cette BBC’s touch qui est la marque de la qualité anglaise. Mais aussi brillants soient-ils, les dialogues souffrent de la comparaison avec ce que l’on entend en voix off tout au long du récit : des poèmes de Siegfried Sassoon. Des vers d’une beauté dont la puissance et la violence ne sont en rien datées. Leur résonance avec les guerres d’aujourd’hui est frappante, et pour cause. Puissent les poètes dissuader les hommes de céder à la séduction funeste de ce fléau.

(« Siegfried Sassoon et Wilfred Owen » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 257 Réponses pour Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

FL dit: à

* l’emploie

D. dit: à

Ma nouvelle collègue est une extraterrestre, une hybride. Bêtement je ne l’avais pas compris au départ. Mais je l’ai mesurée à vue d’oeil, notamment le crâne. Ça ne fait aucun doute. Elle sait que je sais.

D. dit: à

Ce n’est pas la première comme ça qui est envoyée sur mon chemin pour me surveiller et tenter d’influer sur mes décisions.

MC dit: à

FL : « et pourtant tout le monde l’emploie ».

MC dit: à

Si Charoulet, on peut être sectaire et borné en refusant de voir chez l’autre l’intelligence. Voyez Sasseur, ou vous-même à l’occasion….

Janssen J-J dit: à

@ MC…. FL s’était déjà corrigée sa FOTE avant vous.

Nb, -> l’Herdélie apprécie quand vous vous en prenez à Charoulet qui en tient une couche d’oignons bien pire que celle de MS, et chacun en convient aisément.

MC dit: à

En effet, JJJ, mais je ne l’ai pas vu. MC

vedo dit: à

Naif, je viens de recevoir ma commande « Le Grand Dictionnaire François et Flamand, Tiré De L’usage Et Des Meilleurs Auteurs »…
Le grand avantage d’Amazon sur telle librairie du Bd Montparnasse, c’est qu’on peut renvoyer le livre.
Je ferai beaucoup mieux de lire les dits Meilleurs Auteurs.

rose dit: à

Amazon.
Une telle de ma maman m’a signalé les cols et que tous ses colis étaient ouverts. Elle a aussi été elle-même volée.
(Mais, sans méchanceté, qui irait voler un dictionnaire ?)
Sont volées les item qui intéressent autrui.

rose dit: à

D’Annunzio
Un Va-t-en guerre ?

rose dit: à

La fleur au fusil ?
Tout le monde sait :
Que ce n’est pas vrai.
Que ce n’est que dans les films.

rose dit: à

Un mec m’a écrit perso.sur Instagram : qui êtes-vous ?
Ne le sachant pas moi-même, je l’ai supprimé.

rose dit: à

Ma nouvelle collègue.
Courage.
Ai eu affaire à une jeune fille au volant récemment, oui, elles conduisent, nous les mémés, ont va avoir la côte.
Ça va être le style Marseille : de la mauvaise réputation à l’odeur de sainteté.
Préparons-nous, ce sera sans transition.

Enfin, courage, hein et soyez souple.
(Moi, je ne l’ai pas été : j’ai vu le moment où cela pouvait (aurait dû) se terminer à la kalanichkov.
Je vous souhaite le meilleur. Pas d’interdiction de rêver, mais ne franchissez pas les bornes.
Je ne sais pas pour les garçons, mais les filles, ce sont les filles de leur mère.

rose dit: à

Je crois qu’on va avoir la cotte (de maille). Un gourdin, ce serait pas mal non plus.

rose dit: à

Avoir la cote.
Une coterie.

kalachnikov).

rose dit: à

Faire la guerre à la guerre, c’est encore faire la guerre.
Sinon, y a rendre les armes.
Passer sous les fourches caudines.
Rendre son tablier.
Se mettre au vert. (Avant que de se mettre aux vers : bouffez mes bb.bon app.).

rose dit: à

Closer
Je vais lire lundi l’article complet d’Hérodote sur la bataille de Médine.
Merci.
Constate ainsi que la décapitation cela date d’hier.

rose dit: à

Chez les juifs, je crains :
Leur goût de l’argent.
Leur sens de la tribu.
J’admire leur intelligence (semble être un facteur commun, insondable).
Chez les arabes, je crains :
Leur goût du couteau (poignard dans le dos et/ou décapitation.
Leur sens de l’hégémonie.
J’admire leurs talents artistiques.
Les chrétiens, nous en tenons une bonne couche nous-mêmes. Mais au lieu de nous auto-critiquer, sur les faits passés, nous essayons d’améliorer ce qui est à venir, si tant se faire se peut.

rose dit: à

décapitation).

rose dit: à

Le pape, faudrait peut-être concevoir qu’il a une tâche énorme à tenir, et que cela, pour lui personnellement, être une très grande et très lourde souffrance d’assister à toutes ces exactions permanentes.
C’est comme si jeune, (vieux c’est tragique, mais qu’as-tu ne pas fait pour en arriver là ?) jeune-bis- tu avais tes enfants qui se disputaient tout le temps. Pour le pape c’est pareil.
Certains, jumeaux, je n’ai pas le nom, ont commencé la guerre dans le ventre de leur mère.

rose dit: à

Enfin, je vais vous l’écrire : juifs et arabes, vous êtes frères.

rose dit: à

cela doit être pour le pape

Très lourd à porter toute cette misère

Bloom dit: à

Enfin, je vais vous l’écrire : juifs et arabes, vous êtes frères.
–‘
Frères musulmans ?

D. dit: à

Rose, tout ce que vous avez écrit est facilement démontable. Je vous laisse réfléchir. Ferai pas ce travail pour vous.

D. dit: à

La maire d’Avallon, Jamilah Habsoui (étiquette Divers gauche) a été mise rnen examen et placée en détention provisoire.

Bloom dit: à

1/ Frères Karamazov… ? Je rigole, comme vous, je l’espère, quand vous écrivez « Ce que je crains» en égrenant les pires stéréotypes sur les uns et les autres. On croirait entendre la Portia du Marchand de Venise discourir sur les mérites de ses soupirants étrangers…

2/ Postérieur à la « bataille de la Tranchée », le dernier affrontement entre juifs et arabes à lieu à Khaybar, à l’issue de laquelle les juifs vaincus refusent d’embrasser l’islam. Le Prophète sauvergarde leurs vies et leur terre, contre le versement de la moitié de leurs récoltes. Il aura su profiter des rivalités entre les tribus juives pourtant plus puissantes militairement et économiquement.
Les sources de cette histoire proviennent de la première compilation des témoignages oraux et écrits qui date du VIIIe s, plus d’un siècle et demi après la mort du Prophète (632) Le premier ouvrage synthétique, Al-Sîra al-nabawyya (Vie du Prophète) a été composé par Muhammad ibn Ishâq, mort en 774.
Cette épisode est développé de façon magistrale par Mahmoud Hussein (pseudonyme commun de Baghat Elnadi et Adel Rifaat, islamologues et écrivains) dans « Le Prophète et les tribus juives d’Arabie selon Al-Sîra »é, pp. 54-58 de la plus que jamais indispensable « Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours », dir. Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora, Albin Michel, 2013.
Heureusement qu’au-delà des notules internet, les vrais livres,y compris et surtout ceux qui rassemblent sur 1145 pages plus de 120 spécialistes internationaux, existent…

et alii dit: à

La notion de nombre est une notion transversale, qui concerne aussi bien les catégories nominales (noms, pronoms, adjectifs) que les catégories verbales (personne).

Le grec ancien possède trois nombres :

Le singulier
le pluriel
le duel, qui s’emploie en parlant de deux personnes, deux objets…
Ce duel est une survivance : il existe des langues où l’on peut avoir un triel, un quatriel… Le duel subsiste en grec, mais il tend à disparaître au profit du pluriel.
https://philo-lettres.fr/grec-ancien/linguistique-historique-du-grec-ancien/morphologie-historique-du-grec-ancien/duel/

Bloom dit: à

A écouter France Info (pas Caca-Niouze), on peut se demander si la Maréchaliste sait parler la France: « j’espère que l’Ukraine pourra recouvrir son territoire… » recouvrir de cadavres, recouvrire de neige, de particules atomiques élémentaires? A l’évidence, « recouvrer » ne fait pas partie de son vocabulaire restreint faussement gonflé aux statistiques sorties d’on ne sait où.
La honte.

Phil dit: à

les vrais livres

« La puissance romaine en Judée », G. Labbé, Les belles lettres, 670 pages, on en apprendre de belles, indeed dear Bloom.
La discussion tourne carrée sur le prestigieux blog à passou, le bon peuple ne lit pas les pouètes

Janssen J-J dit: à

@ Un mec m’a écrit perso.sur Instagram : qui êtes-vous ? Ne le sachant pas moi-même, je l’ai supprimé. ///

J’adore lire ceci, au petit déj… De bonne humeur pour toute la ste journée, kiri, suis-j al’hors.

@ La maire d’Avallon, Jamilah Habsoui…///
Pourquoi mettre son patronyme en étiquetage de gauches diverses ? C’est bizarre…, non ?

@ Certains, jumeaux, je n’ai pas le nom, ont commencé la guerre dans le ventre de leur mère.///
Moi, connais-j bien leurs prénoms, à certains d’entreuj… du moinss

@ Je vous souhaite le meilleur. Pas d’interdiction de rêver, mais ne franchissez pas les bornes.///
Pmp, j’essaie tous les jours de me tenir aux carreaux…

Bàv, ce 11.4.24_10.55 (***hier, le petit Achille a eu un an, et moij, vais aller très bientôt sur mes 69, deux jours avant les 71 de PA). Quelles chances avons-nousj.

Jazzi dit: à

Je me souviens des « Avaleuses d’Avalon », un titre de film porno qui nous faisait beaucoup rire !

closer dit: à

Il n’y avait aucune chance que les 120 spécialistes choisis par Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora disent autre chose que ce que A.Meddeb et B.Stora avaient envie d’entendre.

ll faudrait lire aussi George Bensoussan, Bat Yeor (vouée aux gémonies par les bien pensants), Serafin Fanjul. A propos de ce dernier, lire ci-dessous l’article de Joseph Perez dans « Le Monde Histoire et Civilisation » qui démolit le mythe de l’Andalousie arabe tolérante, forgé pour des raisons purement politiques. L’article de Pérez:

https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/moyen-age/al-andalus-le-mythe-du-paradis-perdu-2556.php

lmd dit: à

Lecture d’amateur sur les affrontements de Mohamed avec les juifs d’Arabie : Maxime Rodinson, Mahomet (1968).

Jazzi dit: à

retour vers le passé.

Fin septembre 2016, JC annonçait ici la mort de Bouguereau :

« JC….. dit: à
Pour saluer Boudegras

La terrible nouvelle nous est parvenue de la disparition de ce petit homme qui, voulant tenter un salto arrière position arrêtée devant l’Hôtel de Ville de Paris est mort étouffé.

Ratant son saut, dans une contorsion épileptique fabuleuse que les cameras de video surveillance ont montré, il en a avalé sa molle mentule. Certains parlent de suicide…

RIP, mon ami, mon frère ! Que ta famille réclame ton corps d’albâtre*, sinon … tu finiras dans le broyeur à croquettes pour caniches !
(*rien avoir avec celui auquel vous pensez…) »

J J-J dit: à

(GP, 234) – Je me souviens du procédé mnémotechnique appris par notre instituteur en histo-géo quand on apprenait par cœur nos départements, leur chef-lieu et les autres sous préfectures. Et celui de l’Yonne (fastoche) : « Un jour, que j’avais une soif de l’Yonne, je demande à quoi l’Auxerre. En homme de Sens, j’y Joigny du Chablis, et m’écriai « Tonnerre ! Avallon ! »
Bàv, jzmn !

Bloom dit: à

Le Mahomet de Rodinson est interdit dans les pays musulmans. De même que son Jews and Arabs (Pelican).
Mettre en doute les travaux de Mahmoud Hussein sans avancer aucun argument sur le fond est très insuffisant…L’idéologie est un peu courte et mauvaise conseillère.

closer dit: à

« Georges Bensoussan: «La haine des Juifs dans le monde musulman n’a pas attendu la création de l’État d’Israël» »

Article du Figaro malheureusement réservé aux abonnés.

D. dit: à

JJJ, je ne fais que reprendre le contenu de médias qui écrivent : la maire (DVG). Enlever une information, c’est moins informer. Pourquoi informerai-je moins qui a besoin d’information ?

closer dit: à

Serait-il abusif, malséant, de mauvais goût, de dire que la guerre entre les tribus juives et arabes autour de La Mecque et de Médine se rejoue 1400 ans plus tard autour de Jérusalem et de Gaza?

Faut-il y voir quelque fatum, destinée, Providence, éternel retour?

closer dit: à

Ayant acheté Le Figaro pour son « Littéraire » (deux pages sur la sublime Yasmina Reza!), j’ai pu lire intégralement l’entretien avec Georges Bensoussan.
S’il rappelle que l’antisémitisme musulman a commencé dès l’époque de Médine, il ne se prive pas de rappeler aussi l’antisémitisme européen évidemment.
Mais il précise qu’on le trouvait principalement dans « L’Action Française » dans les années 20 alors qu’aujourd’hui c’est plutôt à l’extrême gauche…

Jazzi dit: à

Festival de Cannes 2024

Les films de la compétition :

– « The apprentice », d’Ali Abbasi

– « Motel destino », de Karim Aïnouz

– « Bird », d’Andrea Arnold

– « Emilia Perez », de Jacques Audiard

– « Anora », de Sean Baker

– » Megalopolis », de Francis Ford Coppola

– « The Shrouds », de David Cronenberg

– « The substance », de Coralie Fargeat

– « Grand tour », de Miguel Gomes

– « Marcello mio », de Christophe Honoré

– « Feng Liu yi dai », de Jia Zhang-Ke

– « All we imagine as light », de Payal Kapadia

– « Kinds of kindness », de Yórgos Lánthimos

– « L’amour ouf », de Gilles Lellouche

– « Dimant brut », d’Agathe Riedinger

– « Oh Canada », de Paul Schrader

– « Limonov, the ballad », de Kirill Serebrennikov

– « Parthenope », de Paolo Sorrentino

– « Pigen med Nalen », de Magnus Von Horn

La liste pourrait encore évoluer prochainement.

Film d’ouverture, hors-compétition :

– « Le deuxième acte », de Quentin Dupieux

Cannes Première :

– « Miséricorde », Alain Guiraudie

– « C’est pas moi », de Leos Carax

– « Everybody loves Touda », de Nabil Ayouch

– « En fanfare », d’Emmanuel Courcol

– « Rendez-vous avec Pol Pot », de Rithy Panh

– « Le roman de Jim », d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Séance de minuit :

– « Twilight of the Warriors : Walled in », de Soi Cheang

– « The Executioner », de Seung-wan Ryoo

Hors-compétition :

– « Furiosa : une saga Mad Max », de George Miller

– « Horizon, an american saga », de Kevin Costner

– « She’s got no name », de Chan Peter Ho-Sun

– « Rumours », d’Evan et Galen Johnson, Guy Maddin

Séance de minuit :

– « The Surfer », de Lorcan Finnegan

– « Les femmes au balcon », de Noémie Merlant

Un certain regard :

– « Norah », de Tawfik Alzaidi

– « The shameless », de Konstantin Bojanov

– « Le Royaume », de Julien Colonna

– « Vingt Dieux ! », de Louise Courvoisier

– « Le Procès du chien », de Lætitia Dosch

– « Gou Zhen », de Guan Hu

– « The Village Next to Paradise », de Mo Harawe

– « September Says », d’Ariane Labed

– « L’Histoire de Souleymane », de Boris Lojkine

– « Les Damnés », de Roberto Minervini

– « On Becoming A Guinea Fowl », de Rungano Nyoni

– « Boku no ohisama », de Hiroshi Okuyama

– « Santosh », de Sandhya Suri

– « Viet and Nam », de Truong Minh Quý

– « Armand », de Halfdan Ullmann Tøndel

Séance spéciale :

– « La belle de Gaza », de Yolande Zauberman

– « Apprendre », de Claire Simon

– « L’invasion », de Sergei Loznitsa

– « Ernest Cole », de Raoul Peck

– « Le fil », de Daniel Auteuil

George Lucas Palme d’or d’honneur

J J-J dit: à

Pourquoi informerai-je moins qui a besoin d’information ?

Ca ne fait guère que la 3e fois depuis deux jours que vous enfoncez ce clou… Des fois que l’herdélie serait sous informée par ailleurs. ça suffit, hein, votre mauvaise foi pro-lepéniste… ! Qui devient un rien pénib’, avec vos airs de pas nitoucher !…
Traduisons, et bastak ! une femme !, d’origine maghrébine !, de gauche !, flanquée de frangins trafiquants de cames !, impliquée elle-même !, qui prétend « représenter » les bons français de souche !, dans la France profonde ! – L’horreur intégrale, koi !…
Brefl, suivez le guide jusqu’à Strasbourg !
Pas vrai, mapusse ? Bàv,

Clopine dit: à

Je sais que les femmes bafouées (pléonasme ?) sont chiantes : elles vivent dans la tristesse et la solitude, rien de bien attrayant. Mais pourtant, il y a des éclairs : à Beaubec, ces deux derniers jours, je repensais au dernier film de Cocteau. Suis-je la seule à m’en souvenir ? C’était, mais ma mémoire est bien incertaine, d’autant que je ne souviens plus dans quelles circonstances j’ai visionné ces images, un film qu’il avait demandé à n’être diffusé que bien après sa mort : et les images montraient un jardin, qu’arrosait un jet d’eau rotatif, dans une splendeur de plantes de printemps et d’été…

Savez-vous que les hirondelles sont revenues ? Je me repaissais de leurs virages sur l’aile, hier, en les regardant voler dans la grange…

Les vols d’hirondelles sont comme la signature du désarroi des femmes : leurs trajectoires ne sont pas reconnues, aucune trace n’en demeure, mais pourtant, elles existent.

Bon, allez, consolons-nous. La première plainte déposée devant l’Europe, et gagnée contre un Etat ne respectant pas ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique (la Suisse, mais le Conseil européen ne comprend pas moins de 47 états, donc c’est enfin un signe positif) a été déposée par une association de « femmes suisses de plus de soixante-cinq ans ». Si cela pouvait contribuer à détruire l’invisibilité de toutes celles qui ne sont plus ‘sexy » (dixit la journaliste de France Culture qui a commenté cette info au journal de huit heures, ce matin…)

Patrice Charoulet dit: à

« POUISQUE »

Je conviens que j’ai peu de goût pour les dialectes et, même, pour les accents régionaux. Reste le cas du français de Suisse, du Canada, de Belgique…
J’ai beau faire preuve d’une grande ouverture d’esprit, je ne parviens pas à comprendre pourquoi tant de Belges – j’entends une fois de plus sur France Culture un universitaire parler ainsi- prononcent « puisque » « pouisque ».

Clopine dit: à

« j’ai beau faire preuve d’une grande ouverture d’esprit »… Pffmmmrrr… A force de rigoler, parfois on en a mal au ventre…

Patrice Charoulet dit: à

« Avant le cogito, il y a bonjour. » (Levinas)

Jazzi dit: à

Le testament d’Orphée

En préambule, pendant qu’une craie magique dessine sur un tableau noir le visage du poète Orphée, on entend la voix de Jean Cocteau déclarer : « le privilège du cinématographe, c’est qu’il permet à un grand nombre de personnes de rêver ensemble le même rêve et de montrer en outre, avec la rigueur du réalisme, les fantasmes de l’irréalité, bref c’est un admirable véhicule de poésie. Mon film n’est pas autre chose qu’une séance de strip-tease consistant à ôter peu à peu mon corps et à montrer mon âme toute nue. Car il existe un considérable public de l’ombre, affamé de ce plus vrai que le vrai qui sera un jour le signe de notre époque. Voici le legs d’un poète aux jeunesses successives qui l’ont toujours soutenu ».

Clopine dit: à

Merci Jazzy. Parfois, je me demandais si je n’avais pas rêvé ce film. Mais il existe bien réellement ! Et maintenant, pourquoi ne me suis-je souvenue que du lent ballet du jet d’eau rotatif dans le jardin ? C’est la seule chose qui avait imprégné ma rétine, au-delà du plaidoyer pro domo et un tantinet égocentrique de Cocteau. Au moins, ce dernier a eu quelque chose que nous pouvons tous partager : à savoir qu’il existe une beauté du monde en dehors de l’espèce humaine, et commun ! Notre regard la fait vivre, cette beauté, en même temps qu’elle la détruit. Car notre regard nous sépare d’elle en même temps qu’elle nous la fait exister. Bon d’accord, j’arrête là avec ma dissertation façon terminale. De toute façon, je n’ai jamais pu aller au delà que mes cours de terminale. Et quand je dis « terminale », tout le monde descend, ahaha.

renato dit: à

Je connais depuis longtemps l’une des membre des Ainées pour le climat, elle est âgée de plus de 65 ans et je peux vous assurer qu’elle est restée sexy, envers et contre les ans et l’opinion de la journaliste.

Clopine dit: à

Je ne vais plus à Beaubec que lorsque Clopine n’y est pas, pour « m’occuper des animaux ». Non que Clopine ne puisse trouver quelqu’un d’autre pour remplir cette fonction, mais c’est parce que je lui ai demandé. J’en avais marre de me priver de ce qui représente tant pour moi, à savoir le vert, l’écureuil dans l’arbre, l’agneau au biberon, la couleur rouge sombre, veloutée, de la giroflée, juste parce qu’il m’avait foutue dehors. Je me mets en danger ? Bah, le risque, c’est juste de mourir, pas vrai ? Et comme je suis déjà morte…

Clopine dit: à

Clopin, pas Clopine.

Jazzi dit: à

« pourquoi ne me suis-je souvenue que du lent ballet du jet d’eau rotatif dans le jardin ? »
« il existe une beauté du monde en dehors de l’espèce humaine »

Pas de jardin sans jardinier…

Jazzi dit: à

Pas de Clopine sans Clopin !
Et inversement ?

Jazzi dit: à

« Et comme je suis déjà morte… »

Oui, mais quelle va donc être la prochaine victime !

Clopine dit: à

Ce qui me poigne, c’est que le Clopinou veuille à ce point « que sa mère aille bien ». Du coup, je tente de me redresser, je sollicite comme un circuit racinaire . Je n’ose dire au fiston qu’il en est des êtres humains comme de tout le reste : il faut un temps pour tout, et on ne peut demander à une vieille plante de fleurir, même si, dehors, ça commence à être le printemps. (mais que le magnolia est splendide, cet année, près de la source. Et je ne parle même pas du cerisier, aux branches ployées sous ses fleurs blanches comme dans un bouquet de mariée. Quant aux mésanges, elles ont élus domicile dans la boîte à lettres pour couver. Oh, Beaubec, Beaubec…)

Clopine dit: à

Quant à la prochaine victime, Jazzy, elle s’appelle Catherine. Pas « katy », celle des saunas libertins. Mais une brave femme, qui lit « femme actuelle », fait des mots fléchés, part avec Clopin en vacances, n’a pas l’intention de venir vivre à Beauvzx, et est très certainement amoureuse de lui : mais est de sa génération (parole de Clopin : ‘plains-toi, je ne t’ai pas trompée avec une jeune »), et au moins, elle, ne tente pas de « le tirer vers le haut » (dixit Clopin, qui m’accordait ce bénéfice, ahaha qu’est-ce qu’on rigole une fois de plus). Bref.

Clopine dit: à

Merde, une passion triste à l’horizon.Vite, Spinoza, viens à mon secours !!!

renato dit: à

Museo Cappella Sansevero
L’Éducation

https://back.museosansevero.it/uploads/educazione-1.png

Le disciple, qui écoute attentivement les enseignements de la préceptrice, tient dans sa main gauche le De officiis de Cicéron, texte considéré comme un outil irremplaçable pour comprendre le problème moral de l’utile et de l’honnête.

B dit: à

(deux pages sur la sublime Yasmina Reza!)

Pourriez-vous les transformer en fichier accessible? J’aime assez YR et j’aurais bien aimé lire cet interview si c’en est une ou tout autre chose la concernant .

B dit: à

Clopine, concernant votre histoire personnelle vous êtes atteinte de révisionnisme , votre compagnon vous avait proposé un choix , vous pouviez accepter de continuer avec lui en acceptant qu’il soit épris d’une autre. Apparement cette passion a fait long feu et si je ne me trompe il était infidèle avant que vous vous décidiez à rompre et avant cette aventure déclarée. Je pense que vous souffrez plus d’avoir dû renoncer à votre cadre de vie que de l’avoir quitté, votre orgueil n’a pas aidé.

B dit: à

POur que vous perceviez mieux mon point de vue, il m’est arrivé d’encourager un compagnon à l’exode affectif et sexuel afin de peut-être trouver une harmonie utile à la stabilité du couple. A quoi bon reprocher et souffrir de liens extra-conjugaux quand le désir s’est fait la belle, les hommes sont assez souvent plus physiques que les femmes et quand ils vieillissent certains soumis à la loi de la pesanteur n’ont pus de sentiments que pour celles qui réussissent à réveiller leur entre-jambe, non?

Clopine dit: à

« vous pouviez accepter de continuer avec lui en acceptant qu’il soit épris d’une autre. ». Et qu’il m’ait au préalable menti pendant treize ans. Petite précision. Pas à ma gloire. Certes, on peut se dire que c’est beau, d’être à ce point naïve, à ce point confiante… M’enfin. L’aveugle devant sa sébile n’est point con à ce point qu’il ne se rend pas compte qu’on lui pique les sous qu’il y a dedans. Moi, oui.

B dit: à

rien ne changeait sinon la franchise du lien. Certains, certaines préfèrent ne rien savoir et d’un accord tacite n’en parlent plus. C’est une question e fonctionnement, rien de plus.

une main dit: à

réveiller leur entre-jambe

B, certainement une joueuse qui aime le saut terrifique à l’élastique dans le vide, non?

closer dit: à

B, je ne peux pas vous envoyer l’entretien avec Yasmina Reza que je n’ai qu’en version papier.
Cela vaudrait peut-être le coup que vous alliez en médiathèque pour le lire dans Le Figaro d’aujourd’hui.

Bloom dit: à

l’antisémitisme musulman a commencé dès l’époque de Médine

Parler d’antisémitisme avant le 19e siècle (Arabes et Juifs sont des peuples parlant des langues sémitiques) est non seulement anachronique, mais gravement malhonnête.
En ce VIIe siècle, ce sont des tribus qui s’affrontent, et deux proséltysmes qui se font face. Il n’existe aucun discours articulé,aucune idéologie émanant de la partie musulmane, rien qui ressemble à l’antijudaïsme que produira le christianisme avec la création de la puissante figure repoussoir du peuple déicide, empoisonneur de puits, coupable de meutres rituels et consommateur de matzos mélangés avec du sang d’enfant, dont les ravages débutent au Moyen-Âge.
Tant de désinvolture conceptuelle « beggars the mind » et disqualifie le propos.

Quant à l’histoire, elle n’est ni linéaire, ni ciculaire (sauf chez les peuples premiers), et comme l’écrit Hannah Arendt, elle progresse en forme de spirale ascendante en revenant sur elle-même sans jamais se répéter.
Les pensées magique ou téléologique sont vaseuses et n’aident en rien à la compréhension des situations.
Preuve de l’inanité des parallèles oiseux, le royaume juif d’Himyar, qui longtemps domina cette partie de l’Arabie, était l’allié des Perses sassanides…

Patrice Charoulet dit: à

« On est riche de tout ce dont on n’a pas besoin. » (La Bruyère, Les Caractères, V, 49)

Paul Edel dit: à

Closer, le meilleur du dossier sur Yasmina Reza, c’est pas vraiment l’entretien où elle se cache subtilement , mais le papier d’ Anthony Palou en haut du dossier.

Clopine dit: à

Quand j’avais dix ans, on m’a opérée des amygdales. Et donc endormie pendant l’opération. Je me souviens encore parfaitement du rêve à cette occasion. Ce n’était pas à proprement parler un rêve. Il s’agissait d’un cercle, comme celui d’une pendule, où un rayon lumineux décrivait une courbe temporelle, je ne sais pas comment mieux dire. A deux moments de la courbe, le rayon s’est arrêté, comme sous le poids d’un hoquet, et puis est reparti, et après je me suis réveillée, et c’était « après ». Une infirmière gentille m’a proposée de sucer une glace pour atténuer la douleur, bref, je m’en étais bien sortie.

mais l’image de ce rayon lumineux balayant un cadran circulaire, et s’arrêtant brusquement, ne m’a jamais quittée.

J J-J dit: à

On a toujours envie de dire le contraire des sentences de charoulet, fussent-elles labruyérisées, pour en montrer l’inanité. Genre : « on est pauvre de tout ce dont on a besoin », comme dirait martine lepène à manumacaron. Etc.

Marie Sasseur dit: à

« On n’est riche que de ses amis_c’est dit »
Calo

Clopine dit: à

Bon, un cadran circulaire, c’est peut-être superfétatoire ? Je ne sais pas. Y’a-t’il des cadrans non circulaires ? Dans mon « rêve », ça allait très lentement. Mais je sais désormais que les aiguilles d’une pendule peuvent s’affoler, comme si le pôle nord n’existait plus, qu’on pouvait accomplir vingt fois le cercle, juste sous le poids d’une douleur qu’aucune glace ne saurait amoindrir.

Clopine dit: à

Bah, Charoulet, JJ-J… Je me demande encore s’il existe vraiment. Il appartient au dix-neuvième siècle, nous en sommes au vingt et unième.Flaubert l’aurait adoré, certes, mais bon. Le seul Flaubert que nous ayons, c’est Houellebecq, c’est dire qu’il faut s’en contenter, avec quel soupir !!!

Clopine dit: à

charoulet, le docteur Homais de ce blog… Et encore. Plutôt Charles Bovary prenant la parole, non ?

rose dit: à

Faut-il y voir quelque fatum, destinée, Providence, éternel retour ?
Une malédiction ?
Un truc à expier.
On se demande bien quoi.

D. dit: à

On ne rêve jamais sous anesthésie générale . Clopine a donc fait une expérience de mort imminente sans le savoir.

Jazzi dit: à

Êtes-vous toujours officiellement mariés, Clopine ?
Pas aveugle au point de savoir que vous n’aviez plus de rapports sexuels depuis une dizaine d’années, Clopine !
Croyait-Elle l’avoir définitivement castré ?

renato dit: à

Pour que la magie agisse, il faut qu’une société donnée en accepte le principe et le fonctionnement (rituels), de même pour les expiations et les malédictions : si on y croit, on tombe dans le panneau.

Jazzi dit: à

« Clopine a donc fait une expérience de mort imminente sans le savoir. »

Elle est entrée dans la Lumière éblouissante de la mort à dix ans, D.
A moins qu’elle n’ait subi une fellation non consentie du chirurgien ?

Jazzi dit: à

« Plutôt Charles Bovary prenant la parole, non ? »

Oui.
(A part que Charles Bovary m’est plutôt sympathique…)

vedo dit: à

Mr Charoulet, citant La Bruyère, n’a pas été compris. C’était fin, et je l’ai bien apprécié.

rose dit: à

Deux précisions :
Sur 43 établissements, un seul n’a pas trouvé de repreneur, celui-là.
En 2023, 44 jours de grève dure pour améliorer les conditions de travail. D’ici le 15 avril, lundi, 34 salariés licenciés direct et trente résidents répartis à droite, à gauche.
Personne ne parle du scandale que cela représente.

D. dit: à

Drôle de façon de s’occuper des amygdales, Jazzi…

Phil dit: à

Deep throat, dear dédé, révisez vos classiques, Baroz s’y connaît.

closer dit: à

Par convention à peu près admise par tout le monde « antisémitisme » ne veut pas dire hostilité aux sémites, ce qui serait logique je le reconnais, mais hostilité aux juifs. On peut donc parler d’antisémitisme arabo musulman; tout le monde comprend.

J J-J dit: à

– dégorgez profond, et avalez, avalons ! mes fiches de jazz… entre les amis dalles,
– Mr Charoulet (sic) ne va pas être content de Mister (POUISQUE, verre d’eau)…
– On l’a fort bin compris, mais « il n’existe pas »… Charbovari, en revanche, pour jean-solp…, oui.
Calo ? … Géropoulisse, une sorte de diva au profil grec.
*** Comprenne kippour ah ah ah !…
-> BN à Paris, Marseille, Chaville & @ l’Amandine de Monbazillac.

MC dit: à

Hostilité d’ailleurs variable, et parfois commandée par les décisions irresponsables des intéressés. La Correspondance Viele-Griffin -Henri de Regnier, connaît un pic antisémite du fait de décisions imbéciles de Catulle Mendes, dit l’Anthologie faite homme. Faut-il pour autant ne pas lire Regnier, certes pas! MC

MC dit: à

Meme Proust se livre à des facéties de ce genre. Encore faut-il avoir un peu plus d’humour que Marie Sasseur pour s’en rendre compte…. MC

rose dit: à

Comprenne pourim aussi ?

Maintenant un afghan s’en prend aux musulmans pck ils boivent une bière. On va, plein régime, vers la gabégie.
Je tiens la route.

rose dit: à

Fais un rêve extraordinaire : j’étais avec un groupe dont un mec (pas le) qui s’en fout de son empreinte carbone.
Puis, on est sur un plateau et on arrive vers une immense maison éventrée en contrebas, plus de bois. En haut de l’escalier comme une petite piscine vert bleu transparent (manquaient le sable et les coquillages).
Un mur entier énorme remplis de livres.
L’eau au début de chaque étagère avançant vers les livres, plus ou moins. Je demande à la femme -belle, si je peux venir l’aider. Elle baragouine, je ne la comprends pas et je descends. Je ne la vois plus, tous les livres sont anciens, je vois quatre tomes énormes côté à côte sur la tranche CONRAD.
Je le vois, elle, lui propose de l’aider, (je passe les détails, il y en a), elle me demande quelles sont mes motivations et je lui réponds « les livres, il faut les sauver ».
Il faut monter et redescendre à l’échelle, je n’ai pas encore soixante dix ans, je pourrai avoir une équipe mais ils sont tous vieux, au-dessus de soixante dix ans.

Je me suis réveillée sans savoir si elle m’avait embauchée.

rose dit: à

plus de toit.
Bordel.
Je la vois.

rose dit: à

Jazzi, Pablo 75
Ma bite, ma bataille, même combat.
Bon dieu, en être réduit à ses organes.

Marie Sasseur dit: à

My head is rolling from landing to landing

like a tumbleweed

or a ball
my hands are torn off
will sprout violets in the spring
my legs
will be torn apart by dogs and cats

my blood
will paint the world a new red
Pantone human blood
my bones will sink into the ground

create a skeleton
my shotgun
will rust
poor one
my spare clothes and equipment
will be given to the new recruits
I wish spring come sooner
to finally
to bloom
the violet.

M. Kryvtsov

rose dit: à

On a déjà Clopine, femme de rin, on va pas se taper un autre « il existe pas ».
Déjà Clopine est une femme éminemment intelligente et je ne vois pas où se niche le rien. Ensuite, Môssieur endosse plusieurs costumes et je ne vois pas où, ni comment, cette surabondance de rôle conduirait à un « il n’existe pas ». Il existe, plutôt dix fois qu’une.

rose dit: à

>B
Je ne vous suis pas, c’est la première fois.
Chacun ses idées.
Un, qui a pris sa liberté sexuelle, est aujourd’hui en loques.
La liberté sexuelle mène droit au mur. Plus chez un homme que chez une femme. Mais, les hommes, il semblerait qu’ils ne réfléchissent pas.

rose dit: à

de rôles.
Et Marylin ?

renato dit: à

Vous pensiez Marilyn, je suppose.

rose dit: à

>B
Moi, j’ai dormi, trente ans, avec la kalach.sous l’oreiller. Tu parles s’ils ne s’y sont pas risqués.
Depuis, je vis tranquille, et j’ai déposé les armes => je dors seule.
Enfin, mon territoire d’approche est miné. C’est pas tant un choix qu’une obligation.

rose dit: à

>B.
Bof, pas trop envie d’en parler.
Mais un mec s’il ne haise pas avec sa femme, c’est qu’il baise ailleurs. Rester treize ans sans s’en douter, c’est long.

rose dit: à

Bref, Clopine, ça fait trois ans qu’elle souffre, c’est assez
Moi, j’ai souffert douze ans, c’est quatre fois trop. J’ai pas pu mieux faire.
Vous avez raison sur un point, l’orgueil, qui n’aide pas.
Quant au reste, je ne valide rien.

rose dit: à

s’il ne baise pas

Bloom dit: à

Mal nommer, etc. Le malheur du monde est déjà incommensurable. La précision est de rigueur. On n’est pas sur Caca niouze.

B dit: à

>B
Je ne vous suis pas, c’est la première fois.

Rose, j’étais sentimentalement instable, sujette aux coups de foudre, aux désirs qui vous tombent dessus sans explications . Je me souviens avoir eté folle éperdu d’un homme pendant neuf mois puis sans que rien ne se soit produit disparition totale de cette passion comme si elle n’avait été qu’un petit nuage chassé par un grand vent. Je ne suis pas non plus soupçonneuse ou jalouse sans raison . Difficile de vivre en couple, c’est un partenariat dont chacun peut aménager les règles, vingt ans, trente ans, auriez vous expérimenté cette formule sur un aussi long temps, que devient le désir?! serait-il pour chacun, chacune le principe de ce que l’on nomme le devoir conjugal?

closer dit: à

Oui Paul, le texte de Palou est très bon, mais je ne trouve pas que Yasmina Reza se cache dans son entretien. On est tellement habitué à l’exhibitionnisme qu’un minimum de discrétion apparaît bizarre. Elle en dit beaucoup, je pense.

lmd dit: à

Merci Janssen J-J pour la belle vidéo de Chet Baker chantant, une fois de plus, My Funny Valentine (1987). Les video de Chet Baker sont précieuses car son image, son personnage, a tant évolué alors que sa voix et le son de sa trompette ont gardé la même identité. Chet est un jazzman rare, avec son profil de voyou blanc et une musique soyeuse et contenue.

Clopine dit: à

Pas vraiment convaincue, lmd. Sa manière d’emboucher sa trompette modifiait profondément son son.(C’est rigolo, « son son », fin de l’aparté). La drogue avait déformé sa bouche . Et puis il ne créait plus, sa notoriété lui permettait juste d’avoir des cachets tout de suite engloutis dans la came. Ça s’entend aussi dans sa voix. Il était angélique au début, mais ça s’entend que l’ange était déchu

Marie Sasseur dit: à

Precieuse, rare, musique soyeuse…Faut aller taffer chez McKinsey, lmd. Il font avaler n’importe quoi.

Clopine dit: à

Ah, sinon, j’étais venue ici pour rappeler à Jazzy que je suis Clopine, et non la personne qui l’a accueilli chez elle dans le passé. Ce serait sympa qu’il s’en souvienne au lieu d’utiliser les informations qu’il a sur elle comme un charognard. S’il voit ce que je veux dire.

Clopine dit: à

D’autant que ces informations sont incomplètes, biaisées par l’usage malveillant qu’il en fait, et que de toute façon le robinet à ragots est définitivement fermé pour lui.Il est à sec. !

Rosanette dit: à

Il faut bien avoir en tête, qu’avant d »être déshonoré par la Shoah » selon le mot de Bernanos, l’antisémitisme était pour beaucoup de français une opinion comme une autre, ayant ses défenseurs et ses opposants.
Dans les procès d’épuration on a même vu parfois les comportements antisémites des accusés invoqués pour leur défense .
Ayant à se disculper d’actes liés à leur allégeance aux occupants, ces accusés tentaient d’écarter la prise en compte à charge de leurs actions à l’encontre des juifs, en se prévalant, preuves à l’appui d’un antisémitisme ancien, déjà exprimé bien avant la guerre , et qui ne devait donc rien à une connivence quelconque avec l’ennemi d’hier

et alii dit: à

encore un poète :le satrape michel LEIRIS!!!!!!!+!!!
 » il est notamment un des premiers signataires du Manifeste des 121 – Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, et également membre du Mouvement de la paix, publié en septembre dans différents périodiques, qui furent saisis ; vingt-neuf des signataires, dont Leiris, furent inculpés de provocation à l’insoumission et à la désertion.
il avait bien joué avec ses soldats de plomb(ce qu’il a raconté dans son journal

et alii dit: à

D’autant que ces informations sont incomplètes, biaisées par l’usage malveillant qu’il en fait, et que de toute façon le robinet à ragots est définitivement fermé pour lui. Il est à sec. !
bravo, clopine; j’attendais cette saine réaction de vous

vadeboncoeur dit: à

Claude Doglio dit: à

Merci beaucoup pour le lien!

lmd dit: à

Clopine, à propos de Chet Baker; ce n’est pas la drogue qui a abimé la bouche de Chet mais des type qui lui ont cassé la gueule et toutes les dents. Sur cet enregistrement de 1987 il avait surmonté cette difficulté, son son haha est peut-être (?) modifié mais pas l’identité (de ce son). Je ne sais pas comment vous entendez.
Heureusement, oui beaucoup de concerts et je l’ai entendu à Marseille.
Marie Sasseur, sans blaguer, je préfère aimer Chet Baker qu’être des amis de l’aigrelet Calimero ?

FL dit: à

« Je me souviens avoir eté folle éperdu d’un homme pendant neuf mois puis sans que rien ne se soit produit disparition totale de cette passion comme si elle n’avait été qu’un petit nuage chassé par un grand vent. »

C’est le point de départ et le point d’arrivée des « Fragments d’un discours amoureux ». Ca se termine par le « non-vouloir saisir ».

La folie amoureuse encore et toujours.

et alii dit: à

L’HOMME DE L’ART ; D.-H. KAHNWEILER (1884-1979)
Pierre Assouline
FOLIO Folio N° 2018 2 Février 1989

FL dit: à

Hier dans le Figaro un éditorial de Mme Bastié pas très intéressant sauf qu’il y avait une citation de Saint-Just. La politesse n’aurait pas été révolutionnaire.

C’est très étonnant parce que c’est comme ça que Barthes commence. Dans « Le Degré zéro de l’écriture » il y a une analyse des grossièretés du « Père Duchesne ». Barthes se demande ce qu’elles veulent dire. « Rien », dit-il à part faire référence à un contexte révolutionnaire.

C’est dans cette même première page qu’apparaît le premier terme sémiotique de Barthes, le mot « signe », ainsi que sa première capitale (au mot « Signe » justement). Le ver était dans le fruit.

B dit: à

A propos de Chet Baker dont je dirai qu’il m’a débouché les oreilles

https://www.transfuge.fr/2020/03/19/its-always-you/

Il était passé, chose tout à fait improbable, par Châlons sur Marne mais à l’époque je n’avais jamais entendu parler de lui, dommage.

Clopine dit: à

Oh, un jour je m’étais fendue d’un petit texte mettant en parallèle Miles Davis et Chet Baker. Bon, ce n’était pas bien fin : j’opposais le côté tellurique, sortant des entrailles de la terre, de Miles, à l’étheré un tantinet précieux mais si suave de Chet. Je terminais en soulignant le côté « angélique ». Bref, à quelques temps de là, je tombe sur l’autobiographie de Chet. Elle s’appelle « comme si j’avais des ailes ». Bingo ! J’étais toute fiérote : j’avais bien écouté…

FL dit: à

Roland Barthes c’est comme Marguerite Duras, c’est beaucoup plus suave que Virginie Despentes.

Il y avait aujourd’hui dans « Libération » un numéro spécial autrices. Je me suis tout de suite tourné vers « Le Figaro ».

Marie Sasseur dit: à

lmd, je préfère ne pas.

Sinon, Les infos sur la quartier de Noailles aussi dont incomplètes ; pas très loin de la quincaillerie Empereur ( rayon jouets à l’étage, petit bistrot au rdc) le voyage dans le temps se poursuit chez le père Blaize (1815), où on trouve des trucs contre le mal de mer.

rose dit: à

Si tu y crois, cela advient. Malédiction, expiation : méthode coué.

B dit: à

Clopine, essayez de le suivre au chant, ça a l’air facile mais non en fait en tout cas même quand je chantais juste ( avant les 3 millions de marlboro light) je ne réussissais pas. J’adore ce musicien, il me va droit au coeur.

https://www.youtube.com/watch?v=y9PuBOFOVys

rose dit: à

Jamais vu les jouets à l’étage chez le père Blaize : confidentiel ? Pour les meres en mal d’enfants ?
Par contre, en face, dans la tisanerie, la tisane du centenaire : boldo, centaurée, marrube blanc, sauge officinale, orange amère écorce, camomille romaine, houblon, cassis feuille.
1càcafé pour une tasse de thé d’eau bouillante. Infuser dix mn. Boire une tasse froide le matin à jeun.

rose dit: à

KAHNWEILER

Un marchand d’art.

B dit: à

Sinon, Les infos sur la quartier de Noailles aussi dont incomplètes ; pas très loin de la quincaillerie Empereur ( rayon jouets à l’étage, petit bistrot au rdc) le voyage dans le temps se poursuit chez le père Blaize (1815), où on trouve des trucs contre le mal de mer.

Là je demande un décryptage pour dépasser le stade du cheveu sur la soupe. Qu’a-telle bien pu vouloir signifier?

B dit: à

Rose, je crois qu’il n’y a pas de bistrot au rez de chaussée. Ce serait tellement plus simple d’appeler sur une ligne privée!

Marie Sasseur dit: à

Oui, il y a des jouets à l’étage de la quincaillerie Empereur, et un petit bistrot au rdc.

https://empereur.fr/fr/209-jouets

L’impression de remonter dans le temps, fabuleux cabinet de curiosités. J’y avais trouvé une jolie petite boîte à musique pour le dernier né de la tribu.

Le père Blaize et ses remèdes contre le mal de mer, c’est Passou qui raconte. Private joke.

B dit: à

et un petit bistrot au rdc.

C’est nouveau?

rose dit: à

Marylin Monroe, vous supposez bien, de satan.

Marie Sasseur dit: à

C’est nouveau !

Les grands magasins

« Aujourd’hui, ils sont donc à l’honneur grâce à une exposition en double temps qui a alors débuté au musée des Arts Décoratifs le 10 avril dernier, laquelle se tiendra jusqu’au 13 octobre. Puis dans la foulée, le 16 octobre, c’est à la Cité de l’Architecture que les grands magasins seront à l’honneur. Pour ce premier chapitre, le focus est fait sur les débuts de ces temples du shopping en devenir, des années 1850 à 1925. Vous pourrez ainsi découvrir des costumes, jouets, publicités et une flopée d’articles d’époque, représentatif du mode de consommation de l’époque. »

https://parissecret.com/exposition-grands-magasins/

rose dit: à

C pas un petit bistrot. C’est la reconstitution d’un bistrot à l’ancienne. Jamais vu personne y boire un coup, ni un café.
Magasin de jouets, je vais aller y voir.

rose dit: à

Merci Chantal pour la vieille France. Hyper tentant. Ai copié-collé l’adresse.

Chantal dit: à

j’aurais quand même voulu voir Ghandi débarquer sur le vieux port avec ses deux chèvres !

c’est ce qu’il nous faudrait en ce moment …

rose dit: à

Chantal
À Noailles, un marché, le marché de Noailles.
La Bonne Mère
La vieille Charité et le Panier
L’Estaque en bateau avec la navette maritime.
Le Frioul, le château d’If.
Au bout du Vieux Port, le Mucem, la villa Méditerranée.
Piou…quelle bonne idée !

rose dit: à

Elles sont grandes les deux chèvres de Gandhi.
À Noailles, restau La maison des Nines, l’épicerie l’Idéal.

et alii dit: à

Tous les journaux postulèrent pour obtenir l’exclusivité de sa première grande interview et s’il me l’accorda pour le magazine Lire, c’était parce qu’il avait lu la biographie que j’avais consacré à Daniel-Henri Kahnweiler, le marchand des cubistes… « Comme ça, on parlera aussi de ce grand bonhomme ! ». Il m’invita à le retrouver à Biarritz où il résidait alors. »
https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-daniel-cordier/
merci, rose pour vos recommendations originales!
le billet où P.Assouline rappelle l’origine du nom de son blog

rose dit: à

>B
les règles, vingt ans, trente ans, auriez vous expérimenté cette formule sur un aussi long temps

Non. Trois fois dix ans. Ressortie blasée, exténuée, démolie.
Basta.
Le désir c’est un truc qui ne s’éteint pas. Et il y a de beaux retours de flamme.
Le devoir conjugal, je ne connais pas.

rose dit: à

Chantal,

En mai, je serai à Marseille du 1er au 5 mai, puis du 20 au 26 mai.
Café, thé, falafel ou repas italien, je vous laisse choisir.

rose dit: à

Ma mère !!!!
Certains ont parfois le mal de terre.
S’il n’y a qu’un endroit à voir à Marseille, c’est la Bonne Mère.
Pourquoi ?
Parce que le reste, tu le trouves partout, la Bonne Mère y a qu’à Marseille.

renato dit: à

« Marylin Monroe, vous supposez bien… »

Pourquoi pas Marilyn comme on peut le voir écrit sur n’importe quelle affiche de cinéma, donc ?

renato dit: à

« Si tu y crois, cela advient… »

Voir, éventuellement, Esquisse d’une théorie générale de la magie, par Marcel Mauss.

Jazzi dit: à

« j’étais venue ici pour rappeler à Jazzy que je suis Clopine »

Pourquoi pas Jazzi comme on peut le voir écrit sur n’importe lequel de mes commentaires ?
Elle a des yeux et ne lira pas.
Et quand on lui pose des questions précises pour déjouer ses mensonges, elle se défausse en vous accusant de colporter des ragots…
Et et alii applaudit : on a les soutiens que l’on mérite !

rose dit: à

Et alii
Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, « la » phrase de Jean Moulin, ligne de vie qui contient tellement de choses, évoque, raconte, cristallise bien plus que ce qu’elle énonce, a inspiré il y a quinze ans le nom de baptême de ce blog ?

Pierre Assouline

Jazzi dit: à

« la Bonne Mère y a qu’à Marseille. »

Les calanques, itou !

Patrice Charoulet dit: à

@Vedo

Il faut en effet beaucoup d’esprit pour comprendre la phrase de La Bruyère que j’ai citée.
Toutes nos consoeurs d’ici en sont moins pourvues que vous.

et alii dit: à

à propos de Palestine qui serait à penser avec PHILISTINS
en français, aujourd’hui, on peut traiter aussi de philistins ceux qu’on traite de béotiens:
2. Qui a l’esprit lourd, grossier, inculte.
Synonymes :

fruste – grossier

Contraires :

athénien – fin – spirituel

Jazzi dit: à

« le nom de baptême de ce blog ? »

Nous sommes tous ici les héritiers de Jean Moulin !
Un homme de vérité, s’il en est…

et alii dit: à

exemples du CNRTL
. [Cézanne exposait avec les Impressionnistes]. On l’englobait dans la même réprobation, bien qu’il fût déjà en avance, et que le philistin de 1875, qui condamnait Claude Monet au nom de Delacroix ou de Courbet, ne pût prévoir que le philistin de 1900 condamnerait Paul Cézanne au nom de Claude Monet. Faure, Hist. art, 1921, p.210.
− Empl. adj. Romancier philistin. Au seuil du XXesiècle, la bourgeoisie a fait son éducation artistique; façonnée par des siècles de pouvoir et de richesse, elle réagit contre ses ancêtres «philistins» qui n’admettaient l’art que revêtu du sérieux de l’histoire, et manifeste une curiosité esthétique volontiers poussée jusqu’au snobisme (Civilis. écr., 1939, p.34-1).

et alii dit: à

ET ENCORE
1925, p.225).Le goût que j’avoue pour (…) [l’]autobiographie [de Spencer] provient en grande partie de la magnifique sincérité qui lui permet d’étaler son pur et parfait philistinisme avec autant d’ardeur qu’en met un snob à cacher le sien (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p.98).− [filistinim̭]. − 1reattest. 1866 (Amiel, loc. cit.); de philistin, suff. -isme*.

et alii dit: à

et comme présenté:
« . P. ext., iron. et péj. Qui présente les caractéristiques de l’esprit, de l’attitude prêtés aux Béotiens (infra B 2). Avoir une oreille béotienne, une vie, des mœurs béotiennes. Synon. épais, inculte, lourd, lourdaud; anton. fin, raffiné, spirituel; athénien :
2. Mais mieux qu’un autre vous comprendrez sans doute toute la douceur que deux ames bien nées trouvent à s’occuper des beaux-arts, qui font le charme de la vie au milieu des tourmentes sociales; nous ne sommes point béotiens, monsieur, vous le voyez par ces paroles. Musset, Lettres de Dupuis et Cotonet,1836, p. 658.
Rem. Le journaliste Louis Desnoyers, avec son ouvrage Les Béotiens à Paris, 1831, popularisa ce mot dans son sens iron. et péj. (d’apr. France 1907).

poussière dit: à

ah! la vérité… quelle heure est-il ? passé midi…

renato dit: à

Banalement et al., dans l’usage moderne : réactionnaire, misonéiste et rétrograde.

Jazzi dit: à

« Tu es poussière et poussière tu retourneras … »

ça c’est une vérité, non ?

Chantal dit: à

En fait rose j’ai du arrêter mes dates hier et je serai dans le coin entre le 6 et le 14 mai, car je vais voir ma cousine Eva qui habite près du port de la Ciotat. Ensuite je pourrai un peu vadrouiller car j’ai également promis d’aller voir un ami qui habite à Giens. Ça aurait été avec plaisir mais comme je dépend de ma famille et de mes hôtes je ne peux pas changer les dates.

et alii dit: à

J4IGNORE SI MISONEISTE EST UN MOT POUR BRILLER SUR UN BLOG POUR TRANS EN QUËTE DE SITES POUR FAIRE LEUR
coming blue, comme on fait des communions privées , mais si vous pouvez envoyer les liens où vous l’avez rencontré POUR MONSIEUR P.Charoulet, merci:je les éviterai!

renato dit: à

« MISONEISTE » : Personne qui souffre de misonéisme et donc rejette toute innovation et tout changement. Je ne savais pas que vous êtes « TRANS » !

renato dit: à

Cela dit, taper une apostrophe plutôt qu’un 4 ce n’est vraiment pas difficile.

D. dit: à

Charoulet champion de l’esprit.

Jazzi dit: à

« taper une apostrophe plutôt qu’un 4 ce n’est vraiment pas difficile. »

Comme de respecter l’orthographe d’un nom propre, renato.
Question de politesse et de bonne éducation…

et alii dit: à

LES JUIFS? LA GUERRE? LE SENS DU TRAGIQUE COLLOQUE
colloque akadem!

et nourit aviv la lettre  » R »

B dit: à

Le désir c’est un truc qui ne s’éteint pas.

Rose, pour moi il s’offrait en festivité éphémère, ça ne durait jamais peut-etre en raison de désillusions mais pas uniquement, il ne répondait à rien de calculable, ne reposait sur rien de défini. J’en suis débarrassée, les piles sont mortes, silence radio total du coté du désir, c’est un peu triste mais je m’y suis habituée.

B dit: à

nous serions riches de ce dont nous n’avons pas besoin, parce que l’absence de besoin n’entrainera aucun effort, aucune dépense pour acquisition? Quel autre sens accorder à cette maxime?

rose dit: à

Chantal

Ce n’est pas grave.
Il y. Ade quoi faire seule.
Et encore le chàteau du parc Borely avec l’expo.L’Asie fantasmée. Le Palais Longchamp. Et le musée Cantini, petit mais soigné.

B dit: à

Le transfuge de classe, est-ce un statut qui vous fait envie, Clopine? Il me semble que vous souffrez d’un manque de reconnaissance. Votre quête culturelle pourrait aussi se draper de gratuité sans compter que vous avez tout de meme réussi à transmettre avec succès votre curiosité et votre niaque à votre fils, c’est une belle victoire . C’est lui le transfuge.

B dit: à

En expulsant la question du pouvoir, et de ce qu’on en fait.

quelle nana n’est pas tombée amoureuse de son prof de philo?
quelle infirmière d’un médecin plus beau que les autres?
quel fan de tel ou tel artiste ?
quelle actrice d’un metteur en scène?

il y a toujours un pouvoir dans ces géométries en plus du pouvoir de séduction, le pouvoir fait partie des facteurs de séduction, seriez-vous susceptible de tomber raide dingue pour des hommes comme Hollande par exemple? Moi non et s’il avait été moins que président je doute par exemple que son actuelle compagne l’ait choisi à moins que le choix ait été conjugué .

et alii dit: à

Je ne savais pas que vous êtes « TRANS » !
mais renato, une remarque comme une question peut être formulée pour d’autres personnes que notre ego, et même que des lecteurs – trices connu-e-s de la RDL, ET EN CE SENS D’AILLEURS ËTRE VRAIMENT UTILE !

renato dit: à

Ce n’est certainement pas ma faute, et al., si en plus d’une certaine approximation lorsque vous tapez du texte, vous n’avez pas de vocabulaire.

Jazzi dit: à

« Jazzi a dit quelque chose qui fallait pas ? »

Un léger coup de scalpel et depuis le furoncle n’en finit pas de répendre son pus, B…
Sauve qui peut !

Jazzi dit: à

C’est pas joli joli…

et alii dit: à

ce n’est pas ma faute, renato, si vous êtes convaincu
avec des conseils ou non, que c’est à bon escient que vous plaquez tel lexique ou tel autre dans vos jugements!
bonne soirée renato! profitez bien de vos conseillers erdéliens!

et alii dit: à

Les Juifs de France entre République et sionisme
*https://www.youtube.com/watch?v=_M123nBYjoY&ab_channel=iReMMO
là,je ne dédaigne pas les commentaires des autres lecteurs!

renato dit: à

Puisque nous vivons sur terre entre humains, il eut fallu se faire une raison : chaque jour, des pseudos de l’Internet avec l’équipement intellectuel d’un escargot se croient capables d’évaluer ce que nous écrivons ; manque de pot, ils mêlent ce que nous avons écrit et les réactions produites par ce que nous avons écrit.

D. dit: à

il eut fallu. Pourquoi l’emploi de ce temps ? C’est bien vous qui avez écrit ça, renato ? Je ne me trompe pas ?

Jazzi dit: à

« bonne soirée renato! profitez bien de vos conseillers erdéliens ! »

ça commençait bien et ça finit par une perfidie, et alii !
Etait-ce bien nécessaire ?

renato dit: à

Qu’est-ce qui ne va pas avec ce temps, pourquoi ne l’aurais-je pas utilisé ?

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