Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
Ce n’est pas un genre littéraire en soi mais cela pourrait le devenir. Car à côté des polardeux professionnels, ceux qui en maitrisent parfaitement les codes et n’écrivent rien d’autre que des intrigues admirablement ficelées à destination d’un très vaste public de fidèles et d’amateurs qui ne se détournent des Américains que pour se tourner vers les scandinaves, on voit éclore une catégorie d’écrivains qui s’y essayent l’air de rien mais sans renoncer à rien de ce qu’ils sont et de leur absolu de la littérature. Certainement pas une école, trop tôt pour une famille d’esprit, peut-être une nouvelle tendance, on verra bien.
Pas de whodunit ni de tueur en série. Garantie sans hémoglobine ni éviscération dès le premier chapitre. Il y a bien une mort suspecte et une enquête policière, ce qui suffit le plus souvent à l’étiqueter parmi les polars sinon les thrillers, tous les libraires ne sont pas des maniaques et tous les critiques littéraires non plus. Mais enfin le genre a été si longtemps méprisé que n’entre pas qui veut dans ce pré carré. « Entourage et voisinages sont les deux mamelles des suspects » écrit Mathieu Lindon dans Moi, qui que je sois (386 pages, 21,90 euros, Pol), étrange livre particulièrement digressif où se mêlent un crime, des fantasmes, un assassin, des contes de fées, des orgies, des partouzes, des culs en veux-tu en voilà, des godemichés, des analphabites (sic), des enculeurs, du fist fucking, des scatophiles et pourtant, ce n’est jamais obscène. On n’imagine pas l’auteur invité à l’un des nombreux salons et festivals du polar dont notre pays s’honore, que ce soit à Mortagne-sur-Sèvre, à Frontignan, à Saint-Symphorien, à Ozouer le Voulgis, encore qu’à Noeux-les-Mines, qui sait, à la faveur d’un malentendu…
Mathieu Lindon rejoint là, à sa manière, ces écrivains qui font faire un pas de côté à un genre traditionnel. Ils le déboitent. Ce qu’avait également réussi Tahar Ben Jelloun avec L’Insomnie que son éditeur et ses critiques italiens ont classé sans hésiter parmi les polars ; le narrateur y prenait plaisir à accélérer la fin de sales types et à précipiter l’agonie de sales bonnes femmes, persuadé de rendre là un signalé service à la société. Il y en a d’autres, les exemples n’ont pas manqué ces dernières années sans pour autant que cela constitue un phénomène de librairie. Ce qui était probablement dû, aussi, à ce que dans la bibliographie des auteurs, ce n’était qu’un hapax sans lendemain ni récidive.
On verra bien si c’est également le cas de Que sont nos amis devenus ? (220 pages, 18 euros, Grasset), l’un de ces livres parus en librairie à l’office du 11 mars et sacrifiés au bout de quelques jours pour cause de coronavirus. D’autant plus injuste que c’est l’un des plus savoureux de la cuvée de printemps. Pour son huitième roman, Antoine Sénanque, neurologue dans le civil, n’a pas totalement retiré sa blouse blanche en écrivant. Pour autant, on ne se croirait pas dans le décor désormais familier du Journal télévisé depuis deux mois. Mais qu’est-ce qui lui a pris à Pierre Mourange, ce médecin quinquagénaire à la tête d’un EHPAD (on ne sait même plus si c’est bien ou mal porté ces derniers temps) de s’emparer du revolver qui trainait sur le bureau de son psychiatre, et de le manipuler suffisamment pour y laisser ses empreintes avant de le reposer ? La curiosité, probablement. Seulement voilà, le soir même, le type se suicide avec l’arme. A moins que…
La police lui tombe dessus aussitôt. Le coupable idéal. Tout est en place pour qu’il se perde ; et pourtant, en mettant ses amis (ce n’est pas un hasard si le titre emprunte à Rutebeuf via Léo Ferré) et ses amours à l’épreuve, ce concours de circonstances va lui permettre de se retrouver en regagnant leur estime et, plus encore, leur confiance. Mort suspecte, enquête policière, imbroglio, suspense etc Interdit d’en dire davantage sur l’intrigue. Tout est résolu à la fin. Et pourtant, on s’en fiche. Car le plaisir de lecture que procure ce roman ne vient pas de cette satisfaction là. Il tient à l’écriture, sobre, économe, elliptique (ici lire un extrait) ; à la sensibilité de l’auteur, son souci du mot juste comme étant la moindre des choses ; à sa cruelle ironie ; à ses propres tropismes qu’il prête à son narrateur, mise en abyme d’un médecin-écrivain par lui-même ; à de formidables portraits où les personnages, y compris les plus insignifiants, sont campés et vivants en deux paragraphes et où l’on sent, à la manière dont tel s’avance déjà essoufflé, qu’il manque d’avenir ; à ce charme si particulier qui fait, de livre en livre, la touche Sénanque, secret alliage d’humour froid, de mélancolie, de fragilité, de goût des autres. On y voit même le déclin de la relation au sein d’un couple s’accomplir dans le paisible.
Alors, qui a tué le docteur Petit-Jean ? A moins que… Aucune importance au fond. Les meilleurs polars sont ceux où l’on ne cherche même plus à comprendre. La résolution de l’énigme compte moins que son ambiance, ses à-côtés. Et un personnage de commissaire épatant, une quadra déjà légendaire pour avoir pris une balle dans le genou quand elle oeuvrait à la brigade criminelle, du nom de commissaire Guillaume (un clin d’œil au grand flic du même nom qui démêla de fameuses affaires de l’entre-deux-guerre –Bonnot, Nozière, Prince etc- et inspira Maigret à Simenon ?). Ou un autre, pensionnaire de l’Ehpad, un Hongrois qui se porte comme un charme cerveau mis à part (infarctus massif) et qui, à toute question, répond invariablement par un « C’est dans le Gâtinais » désarmant mais qui à tout prendre vaut bien le « Bonsoir les choses de la vie » sur lequel s’était fixé Valery Larbaud en son aphasie. Après avoir lu Sénanque, on hésite à serrer la main d’un médecin de crainte qu’il ne glisse l’index hors de la paume à la recherche du pouls. De toute façon, on ne va plus serrer la main de quiconque avant longtemps. Difficile de se défendre ici ou là le relevé de quelques phrases qui ne sont pourtant ni des formules ni des mots d’auteur :
« Les psychiatres sont plus des lieux que des personnes. Des endroits où le rendez-vous avec vous-même coûte de l’argent »… « Les dépressifs sont presque toujours des malades qui ne veulent pas guérir »… « On est presque toujours félicité pour des comportements qui ne doivent rien à notre volonté »… « Il n’y a que deux matières solides émises par le corps humain, Pierre : la merde et les enfants. Toute femme enceinte devrait méditer cette évidence et réfléchir à l’idée que surestimer l’une revient à surestimer l’autre »… « L’accès au monde de la santé lui avait été refusé en tant que praticienne, elle avait trouvé une autre voie pour y pénétrer. Puisqu’elle avait raté médecine, elle était devenue malade ».
On y découvre que la lucidité est une qualité de médecin, ce qui est contestable. Ou que les maladies ont une odeur : l’acétone pour les diabétiques, le chlore pour les tuberculeux, l’ammoniac pour les cirrhotiques… Et les urgences, l’oxygène formolé. Et, comme les chiens reniflent tout ça mieux que les hommes, de se demander si les médecins n’auraient pas intérêt à se baisser sur la piste des maladies… N’empêche qu’on se demande encore de quoi peuvent bien être malades ceux dont la peau sent la bière. Sénanque ne s’y attarde pas, préférant clouer au pilori une fois de plus ceux qui l’insupportent : les gardiens de l’ordre moral, les obsédés de l’asepsie urbaine, les vigilants de l’axe du bien, les huileux professionnels de la gentillesse, les princes du consensus, ceux qui ne supportent ni le bruit ni la fumée et ont toujours une céphalée d’avance. Et tant mieux si les couloirs de la nouvelle PJ sont « déjà » crasseux et si on a l’impression que les chats ont toujours l’air de « se foutre de notre gueule » !
Il y est écrit quelque part que c’est un roman non vécu plein de la vérité d’un autre. Bien vu à condition d’y ajouter une qualité des plus rares chez les romanciers : la délicatesse. Bien employée, surtout quand il s’agit des trahisons d’amitié, elle peut être une clé pour accéder à l’inaccessible Graal : la légèreté. Mais ne rêvons pas, lisons puisque tout conspire à nous faire lire. Avec Que sont nos amis devenus ?, Antoine Sénanque m’a ramené sans le vouloir, par sa musique et le son qui s’en dégage, à l’atmosphère de certains livres du regretté Jean-Patrick Manchette et surtout à Tanguy Viel et Yves Ravey. Que ceux qui les aiment le suivent.
(Photos Letizia Battaglia et Bernard Plossu)
1 863 Réponses pour Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
Pas de Madone Noire à Orta ni dans les villages limitrophes.
Alors j’aurais eu une apparition dans la basilique San Giulio..
Ça arrive !😂
Merci Renato de cette évocation d’Orta. Et du voyage philo. Et surtout du sanctuaire de la madonna del Sasso, souvenir d’étape dans un hôtel panoramique à proximité.
« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »
C’est qu’il vous faudra dire au keuf, quand il vous fait souffler et que le ballon devient rouge. Au moins il arrêtera de nous bassiner avec ça.
ceux qui n’en lisent jamais s’enlisent souvent
« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »
comme phrase c’est à la fois très grandiloquent et très con.
hamlet dit:
Tous les jours on assiste sur ce blog à une démonstration de la nullité littéraire définitive du Pétomane, doublée d’une habilité extraordinaire pour s’enfoncer dans le ridicule le plus profond. Aujourd’hui, il utilise pour ce faire une très belle phrase de Giono (je soupçonne qu’il l’a entendue à quelque vieux paysan de sa région – tellement ça sent le proverbe): « Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »
Que notre plus grand Nul du Blog la qualifie de « grandiloquente » et « conne », laisse songeur, surtout quand on sait ce que, lui, a pondu,
comme phrases grandiloquentes et connes (et encore je n’ai pu lire que quelques pages de ses deux chef-d’oeuvre):
« L’avis de Paul Tarsov avait été suivi. Le champ de la caméra s’élargit, permettant de voir le devant de la scène, de découvrir le public. C’était le public le plus à même d’écouter ces histoires: l’océan. Les vagues venaient s’échouer au devant de la scène, sur une immense plage de sable, le soleil commençait à poindre à l’horizon.»
Allez, zou, cadeau confiné !
http://www.beaubecproductions.fr/pages/filmsrealises/clips-clap.html
Bon, dire à Jazzi que Giono ne fait rien d’autre, en personnifiant sa route,que de suivre l’exemple fort classique de Racine, dont c’est l’ une des tournures les plus récurrentes. Cela permet en plus de caractériser un peu plus la psychologie de son personnage, puisqu’en faisant semblant de croire qu’une route possède son propre libre arbitre, c’est bien entendu une caractéristique de son héros (qui est en train précisément de forger ce libre arbitre) qu’il nous expose. Enfin, en troisième plan, l’humour qui fait sourire le lecteur (enfin, le lecteur un peu fin, hein…) sera ainsi conforté, avec les deux autres notations (voir un nègre la nuit pour dire qu’on n’y voit goutte, et l’épisode de la robe). Bref, c’est du super boulot d’écrivain, d’autant que tout ces petites notations viennent émailler un de ces moments d’échange entre le monde sensible et le narrateur, comme si souvent chez Giono, où la dimension physique de l’être humain est toujours ramenée à son insignifiance, face à a nature qui, elle, est toujours « signifiante ». Le moment décrit dans le passage choisi par Jazzi est parlant, en ce sens : le narrateur ne peut apercevoir que les lumières humaines, il est placé exactement au milieu, cherche à voir les étoiles, ne le peut pas, se raccroche aux autres sens mais encore une fois dans l’humain (le bruit de la robe, des pas et des paroles du curé), et vous savez quoi, Hamlet ? Quand je lis ce passage, je suis prise d’une épouvantable mélancolie. Parce que le temps où les nuits étaient noires est révolu. Le temps où l’on marchait pour se rendre d’un point à un autre, aussi. Le temps où l’on pouvait décider librement de dormir ici, ou là, itou. Parce que toute cette vie que Giono nous livre, ce rapport de l’être humain sur cette terre, cette humanité concrète dont il a besoin pour marcher sur une route, la nuit en cherchant un gîte, tout cela, tout le monde l’a oublié…
Hamlet ricane et tempête, voulant souligner le ridicule de telle ou telle expression qui, à son sens, ne veut rien dire… C’est qu’il n’a rien compris. Giono n’est pas son affaire, définivement : et pourtant, quelle écriture, grands dieux, quelle écriture !!! Que de virtuosité, cachée derrière l’apparente simplicité! Que de profondeur, derrière le sourire… Quand à l’emploi de l’image du « nègre », eh bien, c’est le problème récurrent : l’ancrage d’une oeuvre dans le vocabulaire de son temps. Je ne doute pas une seule seconde que Giono ait été raciste : il était bien trop universaliste pour cela. Mais le vocabulaire de son temps, lui, l’était. Simplement, on ne s’en rendait pas compte. Ce n’est qu’après coup… Exactement comme le sexisme affolant qui se dégage aujourd’hui de tant et tant d’ouvrages…
Bref. C’est dommage que les propos d’Hamlet finissent toujours ainsi. En bave de crapaud n’atteignant pas, heureusement, les colombes !
« Paul était un homme de stature massive, ceux qui le croissaient pour la première fois étaient tout d’abord impressionnés par sa grande taille et les traits fins de son visage, ses cheveux longs souvent mal peignés et sa barbe négligée lui donnaient des airs de prophète. »
Tiens, le Pétomane se serait inspiré pour son personnage de Didier Raoult, le prophète de la chloroquine?
Je ne doute pas une seule seconde que Giono ait été raciste : il était bien trop universaliste pour cela. Mais le vocabulaire de son temps, lui, l’était.
excusez moi clopine si je me demande ce que veut dire ce « je ne doute pas » et si ce n’est pas un lapsus pour « je ne crois pas »
« voir un nègre la nuit »
Non, voir un nègre dans un tunnel, Clopine. Il y a une dimension érotique en plus !
Nostalgie aussi du temps où les curés froufroutaient en marchant !
Dis donc, Clopine, la tenue complète de l’apiculteur sur ta vidéo en lien, c’est idéal pour sortir dans la rue par temps de coronavirus ! Où peut-on en louer une ?
« le Pétomane se serait inspiré pour son personnage de Didier Raoult »
Non, c’est plutôt un autoportrait, idéalisé, Pablo75, tel qu’il se voit !
clopine, j’ai regardé quelques traductions pour « je ne doute pas que »
https://www.linguee.fr/francais-anglais/traduction/je+ne+doute+pas+que.html
« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »
Cette phrase n’est pas évidente, et tu as bien faut d’insister, amlet .
On a vu qu’elle peur servir d’excuse, en cas de contrôle de la maréchaussée , la nuit, après une soirée bien arrosée.
Le mot « généralement » est également important. Pourquoi?
Parce que les instruits vont tout de suite aller à la facilité : la ligne droite.
Hors, rien de plus faux, car la route doit s’adapter au terrain. Ou à des impératifs politiques, ou mafieux:on a vu des routes qui ne mènent nulle part, ou s’arrêtent sur un pont.
Donc » généralement » une route sait ce qu’elle fait, si elle passe ici, c’est qu’elle peut pas ailleurs, ou pas différemment.
La encore tout bien réfléchi, il faut revenir sur le mot » généralement « , car tu vois amlet, si la courbe clothoide n’est pas adaptée a la vitesse, tu as vite fait de te retrouver dans le décor.
Donc dans ce récit où le personnage est à pied, et perdu dans la nuit, son point de repère est la route, qui « généralement » sait – sauf exceptions mentionnées ci-avant- où elle va.
Je ne sais pas si ça se loue, mais ça s’achète, par chez nous ce sont les établissements Lerouge qui sont spécialisés…
Et ne crois pas que ce soit un vêtement idéal. C’est extrêmement inconfortable, et on en sort couvert de sueur. Mais bon, ça vaut mieux que la piqûre…
Et Alli, oui, j’écris trop vite, bien sûr, comme tous ici. Mais enfin, j’espère cependant que mes idées sont comprises. C’est peu souvent le cas, hélas. Ce pourrait même être un « classement » erdélien… Entre ceux qui pigent où je veux en venir (Jazzi, même quand il n’est pas d’accord, fait partie de ceux-là), ceux qui pigent mais font semblant que non (Hamlet, Court) pour déformer à loisir ma pensée, et ceux qui n’y pigent que dalle, sûrement parce que ma manière de m’exprimer leur demande un effort trop considérable de déchiffrage, ou encore parce qu’ils n’en ont, pour de vrai, rien à battre, ahahah.
Trop vite
tu as bien fait
elle peut
😉 27 04 2020 16 h 11
Décidément, les fautes ça y va. or (ni, car) depuis le temps.
Belles explications de textes, les deux Marie !
Faut dire qu’à côté du cancre hamlet, c’est pas difficile !
Variante sur la route :
« Je prends une route, n’importe laquelle, puisque
toute route mène ailleurs. »
#c’est pas difficile !
Le tracé d’une route est bien plus compliqué qu’on veut bien le croire…
Jazzi j’y crois pas ta mauvaise foi !
c’est moi que j’ai écrit le premier :
»
« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre… »
Jazzi j’espère que tu auras compris que le mot important dans cette phrase c’est « généralement », c’est plus que troublant.
»
la Gladiatrice elle a fait que pomper sur ma copie !
(ouai parce que comme joue dans la pièce à Broadway « la Gladiatrice et le Pétomane contre l’Astrologue Fou » forcément on est assis à côté.)
et maintenant tu viens me dire qu’elle elle a compris et moi je suis genre le cancre !
je suis victime de la pire injustice que ce monde n’a jamais connu depuis Giordano Bruno !
et toi la Gladiatrice je te retiens avec tes coups de poignard dans le dos ! bonjour l’esprit d’équipe !
c’est certain térezoune..c’est dla geste..et l’école des ponzéchaussé a fait dla france cquelle est..les italiens valent pas un caramel..les chleu zéros..les angliches des ânes..les ricains c’est spèce..un ingénieurs des ponts se gondole dans bullit térezoune..si si..c’est une culture dla compensation..y’a les japonais étrangement qui ont un parti transcendental tout a fait étonnant..c’est pas dlarté povéra
puisque
toute route mène ailleurs
toutes to hell pour toi mon larbin
Pour Philippe Delerm, les chemins nous inventent.
Pour Nicolas Bouvier, les routes parlent, et plutôt bien :
« Un matin de décembre 1954, en Inde centrale, une croisée de chemin solitaire m’a tenu ce langage :
Cette route a beaucoup pour elle
dans tous les axes de la boussole
c’est l’espace et l’éternité
…
Tu te pousses à petite allure
un mois passe comme rien
tu consultes la carte
pour voir où t’a mené la dérive du voyage
deltas vert pâle comme des paumes ouvertes
plissements bruns des hauts plateaux
les petits cigares noués d’un fil rouge
ne coûtent que cinq annas la botte
où irons-nous demain…
Je me suis contenté d’écrire sous dictée cet éloge d’un lieux. »
« Paul était un homme de stature massive, ceux qui le croissaient pour la première fois étaient tout d’abord impressionnés par sa grande taille et les traits fins de son visage, ses cheveux longs souvent mal peignés et sa barbe négligée lui donnaient des airs de prophète. »
Pablo, merci de me comparer à Giono, j’avoue que je n’en espérais pas tant.
mais puisque vous y tenez je vais vous dire qui est ce Paul et son épouse je me souviens plus de son nom.
Paul est un type qui en réalité s’appelait Youri, on a fait un stage de fin d’études au CEN de Cadarache ensemble. C’était début des années 70, l’époque où à Cadarache ils commençaient à faire leur sous marin nucléaire nouveau modèle.
Nous vivions dans des baraquements à l’extérieur du site. Et tous les dimanches matin, à7h, après s’être bouffé une boite de cassoulet avec un café, Youri tombait entièrement le moteur de sa WV coccinelle, pour le démonter, le remoter et le remettre dans sa bagnole. C’est probablement un des meilleurs ingénieurs que j’ai croisés.
Il venait de Vancouver, d’origine ukrainienne, c’était un type qui faisait près de 2m de haut, longiligne, les cheveux longs, la barbe, on l’appelait le Prophète.
Fallait lui faire confiance parce que comme on utilisait sa voiture le dimanche après midi pour aller se baigner au Verdon ou à Brégançon fallait qu’il ait remonté le moteur de sa bagnole dans les temps.
Et donc ce Youri je l’ai revu 25 ans plus tard, lors d’un congrès, il travaillait sur les nanotechnologies (c’était le début) il avait épousé une mathématicienne qui faisait 1m60 de haut.
et quand je l’ai vu, avec ses 2 mètres de haut, avec sa femme de 1m60, que je lui ai demandé ce qu’il devenait et qu’il m’a répondu qu’il travaillait sur les nanotechnologies, j’avoue que ça m’a fait rire, et ça a fait rire tous les gens qui le connaissaient à qui je l’ai raconté.
c’est drôle non ?
On a vu qu’elle peur servir d’excuse, en cas de contrôle de la maréchaussée , la nuit, après une soirée bien arrosée
gaffe..bawon cimtière y dépose des bouquets sous des ptites croix tèrezoune
Pablo, l’autre raison d’admirer ce bonhomme, c’est qu’il ne raisonnait jamais de façon déductive mais toujours de façon inductive (le contraire de vous).
et les raisonnements indictifs c’est le truc qui m’a toujours fasciné.
la déduction c’est un arrangement fait / cause fastoche, c’est dans la nature de l’homme, chercher la cause et déduire, par contre l’induction c’est contraire à notre nature.
L’HSQ de Musil est le seul roman (à ma connaissance) qui fonctionne sur le mode inductif. Bouveresse a écrit de très beaux développements sur ce point, l’esprit inductif chez Musil, aussi un autre philosophe d’Aix qui est mort y’a pas longtemps : Cometti, passionnant.
En regardant la sainte Thérèse du Bernini un ambassadeur français a dit, cité de mémoire : « Si ça c’est l’extase moi aussi je la connais »
y faut bien nizchlche et un ambassadeur français pour contresigner les billet de sorti rénateau
On est resté beaucoup trop longtemps sur ces « polars ». Qu’on tourne la page.
non mais l’histoire de la route qu’il faut suivre c’est bon maintenant, sérieux vous pouvez parler d’autre chose, parce que là ça devient gonflant.
c’est fou ce côté « obsessionnel ».
C’est bon le cassoulet, même en boîte.
Mais alors qu’est-ce qu’on pète après.
Greta Thunberg n’en mange jamais pour cette seule raison.
Le brut — 12.32$ — combat les démons des stocks excédentaires.
Jazzi dit: à
Belles explications de textes, les deux Marie !
Faut dire qu’à côté du cancre hamlet, c’est pas difficile !
–
on attend les tiennes, Jazzi. Je crois qu’on attendra encore très longtemps.
Euh Clopine, moi personnellement je m’en fous mais êtes-vous au courant que Silence ça pousse, c’est déjà déposé ?
D. dit: à
On est resté beaucoup trop longtemps sur ces « polars ». Qu’on tourne la page.
»
bien parlé D. !
quand on est lecteur c’est le truc le plus important : savoir tourner la page.
encore que je sais pas si vous l’aurez remarqué D. mais en matière de lecture l’ergonomie est primordiale, vous savez pourquoi ? pour éviter les crampes, si vous lisez en position biscornue entre deux oreillers, sans faire gaffe, il peut arriver un moment où hop ! arrive une crampe, et lire avec une crampe c’est un truc terrible !
l’ergonomie de la lecture D. ! si vous faites du yoga vous pouvez lire dans la position du lotus, ou alors sur une table avec une chaise de 74,5 cm de haut si vous mesurez plus de 1m70, debout, en marchant, mais surtout pas en faisant du vélo !
hamlet dit: à
Jazzi il n’y a que les hérétiques et les mécréants pour affirmer que Marie n’est pas Vierge.
dommage que Delaporte ne soit plus là pour remettre un peu d’ordre dans ces esprits en proie à la confusion et l’hystérie païenne.
–
Moi il me manque, hamlet. Je le dis franchement.
D. non Jazzi n’analyse jamais les textes : il les recopie. à chacun son boulot !
d’où l’importance ici de type comme vous D., la finesse votre esprit d’analyse est connue partout dans le monde.
Ah ça je mesure plus de 1,70 c’est sûr.
1,94 et 110 kg de muscle pour plus de précision.
Bruce Lee que j’aimais pourtant beaucoup n’aurait été qu’une mouche pour moi.
D. je sais qu’il vous manque Delaporte, mais vous c’est pour de mauvaises raisons qu’il vous manque ! parce qu’il y avait quand même un côté Dark Vador grave obscur chez ce type.
ses attirances maléfiques pour toutes les sciences sataniques pouvaient avoir un effet délétère sur les esprits bienveillants mais toutefois naïfs comme le vôtre D.
je crois qu’il est préférable pour vous de l’oublier, il ne reviendra plus, tournez la page !
celle d’un engagement entrepris sur le tard (pensons à Rao Pingru, ce dessinateur de BD qui s’est mis à dessiner et à écrire après son veuvage, à plus de 85 ans) ; celle du combat et de la revendication pour vivre sa vieillesse dans la liberté (à l’instar de la militante féministe Thérèse Clerc) ; celle d’une réalisation de soi jamais connue jusqu’alors (évoquée par le comédien Michel Galabru qui déclarait : « À 87 ans, je suis au bord du trou, et je me dis que c’est dommage, je commence à comprendre mieux mon métier », Le Monde, 4 août 2010).
Un enjeu central est ainsi de parvenir à diffuser d’autres images du vieillir que celle du déclin, et de donner corps à l’idée que, même lorsqu’on est très âgé, il est encore possible de découvrir et d’apprendre – ce qui est une manière de combattre l’âgisme à l’encontre des plus âgés.
« Clopine : C’est dommage que les propos d’Hamlet finissent toujours ainsi. En bave de crapaud n’atteignant pas, heureusement, les colombes ! »
surtout dommage que ce blog ait perdu l’esprit libre et oulipino burlesque qui l’habitait autrefois.
et qu’on ne puisse plus plaisanter sans qu’une bande de culs serrés bien droits dans leurs bottes militaires dans votre genre et celui de Pablo vous tombent dessus.
ah si vous saviez ma bonne Clopine, si vous saviez… hihihihihi
@ MC et autres erdélien.nes,
Ci-dessous, un témoignage émouvant de Richard Coeur de Lion, à Cognac sur la Charente, au temps de la peste (1198)…
(que m’adresse une amie, historienne régionale)
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Je suis sorti tôt ce matin, me glissant doucement hors de ma demeure, accompagné de mes chiens. Personne ne m’a vu partir et il est encore trop tôt pour que je rencontre les rares sénéchaux chargés de surveiller les allées et venues du peuple. Je marche d’un bon pas sur le chemin au milieu des vignes et des champs, vers la forêt et le sentier rocailleux qui mène à la rivière. Le jour est déjà clair, aucun nuage ne vient abimer l’immensité d’un ciel bleu encore pale qui d’ici quelques heures deviendra bleu azur. Pourtant le soleil pointe à peine au dessus des premiers arbres dont les feuilles commencent à sortir .La nature retrouve doucement son manteau estival après une période hivernale et grise, à présent les couleurs vertes, jaunes, orangées qui m’entourent deviennent chaque jour plus imposantes.
La brume matinale a presque disparu ce qui présage d’une journée chaude pour ce début de printemps. Une légère brise venant de l’ouest rafraichira ses velléités de canicule. Les fleurs pourront ouvrir leurs pétales et exhaler leurs parfums, les jeunes abeilles viendront butiner leurs étamines chauffées par les rayons solaires, leurs pattes seront chargées de pollen qu’elles ramèneront à la ruche. L’herbe est encore un peu mouillée et je sens l’odeur de la terre récemment labourée dans un champ alentour, je sens aussi l’herbe fraichement fauchée d’un autre champ qu’un paysan destine à ses bêtes. Mes chiens plongent leurs truffes dans les talus, remuant leur queue, grattant la terre avidement, enivrés par tous ces mélanges olfactifs, espérant dénicher quelque mulot.
Au dessus d’un champ, dans le ciel, je repère une buse tournoyant dans les airs en longues spirales, tentant de repérer une proie .Plus loin à la lisière de la forêt, j’entends le cri rauque d’un héron, qui se détache de tous les chants matinaux des oiseaux. Ils donnent leur concert matinal, note après note, dans un chant d’amour destiné au printemps .
Pas d’autre bruit, à part celui de la nature et du vent dans les arbres.
J’ai laissé derrière moi les humains confinés qui ne peuvent plus sortir. La calamité s’est répandue sur nos terres et se propage si vite que nul ne peut l’arrêter, sinon en se cloitrant et en la laissant passer devant sa porte. Partout dans les cités, aux rues étroites et aux maisons basses, la maladie a frappé les pauvres hères affaiblis. Les échoppes sont fermées et les villes sont désertées par les êtres affamés, un silence de mort y règne. Dans les chaumières de campagne, dans les châteaux entourés de hautes murailles, les femmes s’occupent à leurs foyers, brodent, tissent, cousent et prient. Les hommes boivent, parlent, chahutent, boivent encore et prient un peu. Les enfants jouent et étudient, peu conscients du danger qui rode au dehors.
La promiscuité forcée a fait ressortir chez certains êtres leur coté cruel et animal ; la peur, la frayeur et l’affolement ont fait disparaître toute lueur de bon sens. Pour d’autres la gentillesse, l’attention et la bonté dominent.
En arrivant à la rivière je regarde l’eau couler inexorablement et laisse s’évader mes pensées dans son reflet argenté. Je pense à ma vieille mère qui est restée dans son domaine et dont je ne sais si je pourrai encore la serrer dans mes bras; je sais qu’elle est tellement forte qu’elle pourrait me survivre et cela me rassure; je pense à ma chère cité de Rouen que j’ai hâte de retrouver mais qui me parait hors de portée par sa distance; je pense à toutes ces batailles que j’ai menées, à tous ces pays que j’ai traversés pour des conquêtes éphémères. L’eau de la rivière continue de couler doucement comme la vie.
Elle patine les pierres comme elle patine le temps. Et avec le temps tout s’en ira.
Richard Cœur de Lion,
Cognac,
le 2 Avril de l’an de Grâce 1198
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NB / En 1198, la peste a fait 22 millions de morts en Europe. La mère de Richard Coeur de Lion était Aliénor d’Aquitaine.
qu’il travaillait sur les nanotechnologies, j’avoue que ça m’a fait rire, et ça a fait rire tous les gens qui le connaissaient à qui je l’ai raconté.
c’est drôle non ?OUI!
connaissant un peu cadarache, je suivais lorsqu’a pointé le pourquoi et j’ai ri en le lisant; merci!
je ris très peu de bon coeur
« Jazzi n’analyse jamais les textes »
Faux. J’ai analysé avec ma sensibilité et j’en ai émis un fait nouveau, jamais étudiée à ce jour, que Jean Giono chantait le corps des hommes tout aussi sensuellement que Jean Genet. C’est peut-être pour ça que Clopine trouve que le Hussard… est un livre de mec ?
« ce qui est une manière de combattre l’âgisme à l’encontre des plus âgés. »
Bien dit, et alii !
. De plus en plus de villes rejoignent ainsi le programme « Villes amies des aînés » lancé par l’Organisation mondiale de la santé.
on dirait que j’ai oublié le lien sur âge, aînés
https://www.scienceshumaines.com/le-defi-du-grand-age_fr_38283.html?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=Le+d%c3%a9fi+du+grand+%c3%a2ge_0033JCJ&utm_campaign=NLHebdo+200427_0015JV
« (que m’adresse une amie, historienne régionale) »
Superbe pastiche, JJJ !
Ai beaucoup apprécié le passage du fils séparé de sa mère en Ehpad…
Pablo dernière chose sur NATIV : ce livre de SF c’est juste une idée prédictive.
la néoténie et l’immaturité on en a parlé dernièrement au sujet de Gombrowicz et d’un article sur DR Dufour mis en lien sur sur le site d’Edel.
cette idée est simple : l’homme ne doit pas naitre après 9 mois de gestation mais après 21 mois de gestation, l’évolution en a décidé ainsi du fait de problème mécanique liés à l’augmentation du cerveau.
dans une dizaine d’année il sera possible de recourir à la gestation in vitro.
l’idée est de dire qu’en utilisant la gestation in vitro il sera possible de prolonger la période de gestation jusqu’à maturité et de faire naitre un humain à 21 mois.
et cette chose qui parait folle aujourd’hui se réalisera, dans 40 ou 60 ans, je ne sais pas, mais je voulais juste montrer qu’avant qu’elle se réalise, une personne (en l’occurrence moi) l’avait prédit. c’est la seule chose importante dans ce livre, et pour infos mes droits sur cette idée ont déjà été revendus.
le reste c’est tout de la littérature !
Le Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés
Bienvenue sur le site internet du Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés (RFVAA), association affiliée au réseau mondial des villes et communautés amies des aînés de l’Organisation Mondiale de la Santé. Notre réseau promeut la démarche Villes Amies des Aînés (VADA) au niveau francophone et encourage un mode de travail transversal, la citoyenneté des âgés ainsi que la lutte contre l’âgisme.
Qui sommes-nous ?
Concrètement, le RFVAA :
Organise des colloques régionaux et nationaux
Propose des journées de formation ;
Lance, chaque année, un concours afin de mettre en avant les initiatives des collectivités et de leurs partenaires ;
Diffuse des fiches « retour d’expérience » valorisant les actions des adhérents ;
Publie une collection de fascicules thématiques « Les Essentiels Amis des Aînés » ainsi que le Guide français des VILLES AMIES des AÎNÉS édité à la documentation française.
Si vous êtes un élu, un professionnel ou tout autre acteur impliqué dans les questions liées à l’adaptation de la société au vieillissement, n’hésitez pas à nous contacter pour avoir plus d’informations sur comment mettre en place la démarche Villes Amies des Aînés dans votre collectivité.
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Keolis Dijon Notre Temps ADIM Colisée Ensembl’ AG2R CAPEC et Difference DIJONCNAV – Retraite et action sociale Fondation de France Electricité de France66 idées pour une collectivité bienveillante en vers les aînés Rapport d’activité 2019 Concours Villes Amies des Aînés
http://www.villesamiesdesaines-rf.fr/
« Voici donc Montaigne par monts et par vaux, fuyant devant l’épidémie, en famille. Avec sa mère de 75 ans, sa femme et sa fille Léonor de 14 ans. On imagine aussi une suite de domestiques et valets. Une douzaine de personnes, peut-être, réfugiées de maison en maison, tenaillées par la crainte.
Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, a quitté son logis « laissé sans surveillance, abandonné à qui pouvait en avoir envie ». Il se trouve sans ressources : « Chez moi, l’essentiel de mes revenus provient du travail des gens, et la terre que cent hommes travaillaient pour moi fut pour longtemps inemployée ! […] le raisin, richesse principale du pays, demeurait sur la vigne… »
https://diacritiques.blogspot.com/2020/03/montaigne-et-la-peste-bordeaux.html?m=1
Selon James, une croyance est vraie si elle est utile, alors que selon Peirce, elle est utile si elle est vraie.
Il est vrai que l’on trouve plus facilement quelqu’un qui préfère voir ce que ses pensées lui montrent plutôt que ce qu’il a devant les yeux, que quelqu’un qui préfère voir ce qu’il a devant les yeux plutôt que ce que ses pensées lui montrent.
Mon collègue Martin de la Soudière (frère du précédent), le géographe ethnologue, citant René Bourgeois écrit, à propos de Giono :
« Jean Giono, homme de lumière s’il en est, était également mais très différemment attiré par deux univers paysagers antinomiques qui répondaient à un clivage très fort dans son imaginaire des lieux et de la vie : le côté de Lure (la montagne de…), marqué par l’ombre et par le drame, et le côté de Valensole (le plateau de …), « Val ensoleillé, » porteur de promesses et de bonheur (in : Arpenter le paysage, poètes, géographes et montagnards, Anamosa, 2019, p. 236).
Les natifs et connaisseurs, confirmez-vous cette polarité paysagère chez Giono, à défaut de sexuelle ? (tournons la page du polar à ce sujet)…
bàv,
Je connais sur ce blog une naine de la technologie. Elle était flanquée d’un grand gars au départ, puis elle a préféré se mettre avec une femme de sa taille : elles sont devenues des spécialistes des malformations congénitales l’intelligence augmentée. Pensent qu’elles vont pouvoir se rehausser du col du fémur…
Pour Renato :
« …Sainte Thérèse en extase, et l’ange prêt à la percer. Elle est dans son habit de carmélite, pâmée, tombant à la renverse, la bouche entr’ouverte, les yeux mourants et presque fermés, elle n’en peut plus ; l’ange s’approche d’elle tenant en main un dard dont il la menace d’un air riant et un peu malin. C’est une expression merveilleuse, mais franchement beaucoup trop vive pour une église. Si c’est ici l’amour divin, je le connais ; on en voit ici-bas maintes copies d’après nature. »
Lettres écrites d’Italie en 1739 et 1740 par le Président de Brosses
Merci, Frantz. C’était pour moi un vieux souvenir cité ici approximativement.
« Les natifs et connaisseurs, confirmez-vous cette polarité paysagère chez Giono »
rose est la mieux placée pour répondre, JJJ…
Closer. Oui, la séquence réservée au Hussard fut courte et superficielle mais ils avaient d’autres romans à présenter, à discuter.
Rien sur Pauline de Theüs, cette jeune femme mariée qui espérait rejoindre sa famille à Gap et cette subtilité, pour elle, si retenue envers Angelo que ce tutoiement à la fin de leur rencontre.
Angelo, chevaleresque, homme d’honneur, solitaire, après l’avoir sauvée, entrera comme elle dans un amour platonique, nourri d’imagination.
Quel refuge que les toits de Manosque pour échapper à la foule ! Gérard Philippe lui prête une voix émouvante dans l’adaptation d’A.Bourdil, réalisée par R.Wilmet pour France Culture. (Heureuse qu’un des participants du « Masque et le plume » l’ait signalée). Je ne l’avais jamais écoutée !
Le préambule de Jean Giono, inattendu, est un trésor. Jeanne Moreau et Jean Topart sont de fameux partenaires.
Et le pas des chevaux au début de l’adaptation est heureux car ils sont de vrais personnages comme dans le film de Rappeneau. (J’avais bien aimé l’interprétation de Juliette Binoche dans le rôle de Pauline et celle d’Olivier Martinez dans le rôle d’Angelo.)
Aventure et voyage donc, dans ce roman où la peur tue plus que le choléra.
L’itinéraire de ce jeune carbonaro italien, se réfugiant en France suite à un duel où il a tué un officier autrichien, est habilement mené par Giono, car ne pouvant gagner Marseille à cause des barrages, de la maladie, des patrouilles, il le fait traverser toutes ces petits villages de Provence et ces paysages. Occasion pour Giono de célébrer une Provence écrasée de chaleur noire, de silence, sous une lumière aveuglante et un ciel de craie. Une Provence à l’haleine de fièvre où les habitants mangent melons et tomates se méfiant de l’eau des fontaines qu’ils croient empoisonnée.
René Lefebre et Louise Conte, les deux récitants dans l’adaptation sur France Culture, mettent en valeur cette partie du texte de Giono, olfactive et visuelle. (« Les pots endormis dans le miel » de la lumière dans ce grenier où il pénètre…).
Comment Angelo Pardi va-t-il se comporter dans cette France de 1832 qu’il traverse alors qu’elle est terrassée par cette épidémie de choléra ?
L’épidémie révèle un être noble et pur qui va jouer contre le mal comme la nonne, qui nettoie les morts (comme François nettoyait les lépreux) évoquée dans « Le Masque et la plume »), cherchant à sauver, à aider alors que le corps social se défait à la recherche de boucs émissaires, que les gens sont prêts à lyncher les étrangers. L’épidémie fait exploser tous les codes de bienveillance et d’entraide.
Néanmoins, quatre ans plus tôt, Camus écrivait « La Peste » (1947) que je continue à préférer au « Hussard » car le roman de Giono, qui a ses beautés, est trop long, trop massif et manque du lyrisme de ses autres romans.
(Il paraît qu’Aragon aurait écrit « La Semaine Sainte » pour montrer à Giono ce qu’était un roman…)
Sans vouloir l’enfermer dans « l’écrivain de la nature », je préfère de beaucoup le vénéneux et mystérieux « Roi sans divertissement ».
sainte thérèse :tous les chemins passent par ROME?
bernini
Un petit livre de 69 pages vient d’être publié aux éditions Berg International. Va-t-il attirer l’attention des critiques ? Son titre : Mémoire sur mon séjour à Paris. L’auteur ? Le Bernin (1598-1680). C’est une lettre profonde, précise, souvent drôle, écrite dans un style alerte, étonnamment moderne, au point que je me suis parfois demandé s’il ne s’agissait pas d’un pastiche à la manière du Contre l’Être suprême attribué, un temps, au marquis de Sade [1]. L’éditeur la présente ainsi :
« L’existence de ce témoignage du célèbre Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), sculpteur, architecte et peintre italien sur son séjour à Paris, n’était connue qu’à travers une correspondance que le cardinal Flavio Chigi, neveu du pape Alexandre VII, avait échangée avec sa nièce. On le pensait à jamais disparu.
A la suite du tremblement de terre de mai 2012 qui secoua la province de Ferrare, la bibliothèque Ariostea fut endommagée et tous les livres et manuscrits qui s’y trouvaient mis en sécurité, ce qui impliqua un nouvel inventaire. C’est alors que ce texte fut redécouvert.
Dans ce mémoire, inédit à ce jour, traduit de l’italien par le piémontais Filippo Prini, Bernin fait état de ses rencontres et de son appréciation, souvent négative, des Grands de l’époque. Il reproche entre autres à ses hôtes d’être aussi rigoureux que leurs monuments et de manquer de fantaisie. Mais il est vrai que le style baroque ne sera adopté que timidement et bien plus tard par les architectes français. »
Louis XIV désire rénover le palais du Louvre. Il invite Bernin, architecte réputé, à Paris (« sans conteste la plus belle ville du monde », écrit Bernin, p. 17). Celui-ci y séjourne du 2 juin au 20 octobre 1665, période pendant laquelle il réalise un buste du roi, qu’on peut voir aujourd’hui au château de Versailles. Il travaille aussi à des projets de rénovation de l’aile orientale de la Cour carrée du Louvre. Aucun de ses projets ne sera retenu. Bernin participe à la vie parisienne. Il y côtoie les grandes figures de l’époque. En quelques lignes, il en dresse des portraits savoureux, souvent aigus, ironiques. Mais Bernin est surtout fasciné par ces Français qui revendiquent haut et fort le goût français (on dirait aujourd’hui « l’exception française ») et sont incapables de le définir, sinon en bredouillant, et il se demande pourquoi « il y en a si peu qui sachent ce qu’est la France ».
Le début de la lettre est troublant. L’exergue est tiré d’un sonnet de Góngora.
suit la lettre du bernin
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1572
hamlet,
le texte de Mauriac ciblant la vanité de certaines écritures ne vous était pas destiné. Je pensais à une certaine « Olivia », à la « belle écriture » vénéneuse, que j’avais reconnue comme vous…
Quant à Maurice Desborels, j’avais apprécié le premier livre, caustique (genre règlement de compte à O.K. Corral, de John Sturges !) : « Antimatière ».
Un petit rappel ?
« Un jour, il l’a écrit sur le blog littéraire où il aime se rendre. Ce blog est fréquenté par des lecteurs et des lectrices de haut rang, mais aussi par des plaisantins qui parlent des livres sans les avoir lus, sans jamais avoir rien lu à leur sujet, ils balancent leurs commentaires à l’emporte-pièce, histoire de se faire remarquer. Samuel préfère les lecteurs de haut rang, il n’adresse jamais la parole aux autres, aux plaisantins, il ne discute qu’avec les vrais lecteurs. »
même lien:
« http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1572
Tous ces gens pensent que « l’idée d’architecture est essentiellement idée de mort ».
On bavarde ici allègrement de l’état consommé de la mort de l’âme, de sa sépulture, de sa putréfaction. C’est la nouvelle manie du temps. On s’observe, on se tâte partout le corps : on dit une contre-vérité pour jouir du plaisir de vous voir vous indigner. On se surveille. On s’épie.
Le grand projet derrière tout cela ? Un monde crypté, justement. Invisible. Illisible. Mais je crois qu’il y a plus de bêtise que de méchanceté derrière tout cela.
@ « Il est vrai que l’on trouve plus facilement quelqu’un qui préfère voir ce que ses pensées lui montrent plutôt que ce qu’il a devant les yeux, que quelqu’un qui préfère voir ce qu’il a devant les yeux plutôt que ce que ses pensées lui montrent. » Renato.
Il me semble que vous citez Peirce, à mauvais escient, Renato.
L’abduction selon Peirce fait appel à la logique du raisonnement, et ce qui peut faire émerger une nouvelle connaissance, à l’appui d’observations, necessite effectivement des « croyances », si tant est que ce qui n’est plus à demontré est acquis et peut etre considéré comme une croyance. Encore faut-il bien comprendre ce qui constitue des acquis.. et ne pas réduire cela à : ne croire que ce qu’on voit.
https://www.cairn.info/revue-philosophique-2010-2-page-179.htm#
ce qui n’est plus à démontrer, hein, c’est que je ne progresse pas en vous lisant.
Merci pour vos deux messages, Jzmn
1 – Bien sûr, je pensais à rôz…
2 – merci pour avoir pensé à elle à propos du pastiche… Sauf que cette amie historienne native de Cognac pensait à mes propres difficultés personnelle de comm. avec la mienne, et sans doute m’adressait-elle un message de courage. Drôle, non ?…
@ Phil, je sais bien que nous ne serons jamais du même bord politique, mais merci néanmoins de votre réaction, ambiguë à souhait. J’aime à croire que vous saurez reconnaître en Henri Weber un intellectuel politique, historien de valeur « reconnu » comme tel au delà de son camp, et pour longtemps, quand beaucoup d’autres auront sombré dans l’oubli. Bien cordialement,
Quel farceur ce Pétomane, avec ses inventions à deux sous, ses délires pseudo-scientifiques racontés de façon pseudo-littéraire, ses multiples pseudos avec lesquels il fait semblant de dialoguer… Quel mytho inculte et naïf !
« Un jour, il l’a écrit sur le blog littéraire où il aime se rendre. Ce blog est fréquenté par des lecteurs et des lectrices de haut rang, mais aussi par des plaisantins qui parlent des livres sans les avoir lus, sans jamais avoir rien lu à leur sujet, ils balancent leurs commentaires à l’emporte-pièce, histoire de se faire remarquer. Samuel préfère les lecteurs de haut rang, il n’adresse jamais la parole aux autres, aux plaisantins, il ne discute qu’avec les vrais lecteurs. »
Hilarant…
Année LvB, WoO 44/2 :
Prague, vers 1796, dédié à la comtesse Joséphine von Clary-Aldringen.
L’Andante en ré majeur WoO 44/2 consiste en une série de variations sur un thème simple et symétrique qui présente la structure et les caractéristiques d’un thème populaire. Les variations, en ordre croissant de difficulté, voient les deux instruments s’alterner dans les rôles : dans la premiere c’est la mandoline pour diriger le discours, tandis que dans la seconde c’est le fortepiano qui tisse une variation, ponctuée par un arpège qui accompagne sporadique jeu ; Dans la troisième, caractérisée par une écriture concertée, les deux instruments jouent des rôles parfaitement égaux ; le quatrième exploite des figures idiomatiques confiant à la mandoline un jeu dense d’arpèges, qui enveloppe le thème joué par la main droite du fortepiano. L’atmosphère au clair de lune créée par la cinquième variation est suggestive, la manière mineure et les arpèges paisiblement détendus du fortepiano impliquent un certain détachement expressif. Dans l’ensemble, la composition présente une forme bien articulée, avec une large palette expressive, qui dépasse les simples prétentions du genre brillant du thème avec des variations.
L’evidence…
« Holmes s’ingénie à réunir le maximum de détails avant de commencer à réfléchir. Cette quête du détail est professionnelle. Il trouve des indices, puis il commence à les ordonner selon une méthode inductive. C’est alors qu’il commence à émettre un certain nombre d’hypothèses qu’il met œuvre grâce à l’abduction. Ensuite, après vérification, éventuellement des expériences, et entretiens avec les différents protagonistes, vient la déduction. Sans un minimum d’hypothèses de départ, une enquête tourne en rond. En cela, l’abduction joue un rôle de premier plan dans la mesure où l’observation permet de fournir un ensemble d’indices probants.
Conan Doyle s’est, à l’évidence, inspiré du fondement trinitaire de la pensée selon Charles Sanders Peirce (1839-1914) »
http://sherlock7254.over-blog.com/article-discours-de-la-methode-68538063.html
je souligne que ce Perrault, architecte, était médecin:
Il est aussi connu pour ses travaux en anatomie, en physique et en histoire naturelle.
« Hilarant… »
Beau compliment, Pablo75 ! N’oublie pas qu’hamlet se réclame de la fiction, pas de l’auto fiction, qu’il abhorre…
@ Un petit jeu culturel pour CT, qui aime ces challenges du jour. S’agit de trouver 40 titres de romans (+ leur auteurs), pas tous recensés par la RDL :
1:🤴🏻🌹🌕🦊
2: 🍕🙏😍
3: 🐭🐭👨🏻
4: 🔎⏰
5: 🤢
6: 👩🏻🦰👩🏼🧠
7: 🙋♀😢
8: 🔴⚫
9: 🌺🌸🌷😈
10: 🤔🏝
11: 👴🏻🌊
12: 🤴🏻💍
13: 😢🌴
14: 🚲🔵
15: 🌌⏰
16: 🐍👊
17: 🍇😡
18: 🐜🐜🐜
19: 🗺🌎
20: 🧔🏻🥕
21: ❓🛏🟨
22: 🇮🇹👭✨
23: ❤⏰📆📆📆
24: 📞🌲🌲🌲
25: 🍫🎫🏭🎩
26: 🧙♀⚡
27: 👨🏻➡🦗
28: 👨🏻🖼🧟♂
29: 🇺🇸🤪💵🔪
30: 🤲💩
31: 💧😈
32: 👧🏻👱🏻♀👧🏻👩🏻🦰👨🏻⚕
33:💃🏻⛪
35: 🌊📆
36: 🌹🔵
37: ⏱📆👩🏻
38: 👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿
39: 🧔🏻✂💃🏻
40: 😊👱🏻♀👩🏻🦰👩🏻👗👛
38: 👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿
Les Dix petits nègres, d’Agatha Christie.
13: 😢🌴
Tristes tropiques de Claude Levi-Strauss
8: 🔴⚫
Le Rouge et le Noir de Stendhal
17: 🍇😡
Les Raisins de la colère de Steinbeck
Il faut s’abonner chez quel FAI pour produire ces illustrations ?
Avant les commentaires ne contenant qu’un lien YouTube étaient systématiquement dégagés, mais maintenant avec ces ateliers pour vieux à la maternelle ça craint un max.
Bonne soirée, à tout hasard, essayez le bridge ( le jeu, pas les fausses dents)
Si nos experts (auxqeuls je me suis joint) expriment leurs frayeurs sur ce projet révoltant de tracking des atteints par vos smart^phones, et que le gouvernement ne nous enlève pas cette saloperie fissa à la Folamour, eb bien ! vous pourrez dire merci à Macron, mais le sera bin trop tard et même en 2022…
https://www.aefinfo.fr/depeche/626729
Cela dit, n’influençons personne, on n’est pas en erdélie pour parler d’autre chose que de « haute littérature » et de « vrais lecteurs », hein ! Laquelle n’a rien à voir avec les incidents mondiaux du moment… Hein.
si tu crois que je vais te suivre dans tes farces ridicules, JJJ, tu te trompes.
4: 🔎⏰
A la recherche du temps perdu ?
Évidemment, Marie, nous recherchons par tentatives, erreurs, corrections d’erreurs et d’autres tentatives, conformément au caractère structurellement hypothétique de toute affirmation.
3 : des souris et des hommes ?
Vous aimez le cassoulet, Christiane ?
33 : Notre Dame de Paris ! grands dieux, mais c’est sacrilège, tout de même…
1 : le petit prince, de Saint Exupéry. J’ai oublié de dire que le 33 c’est Hugo, et le 3, Steinbeck.
9 : des fleurs pour Algernon, de Keyes ?
3: 🐭🐭👨🏻
Des souris et des hommes de John Steinbeck ?
« Évidemment, Marie, nous recherchons par tentatives, erreurs, corrections d’erreurs et d’autres tentatives, conformément au caractère structurellement hypothétique de toute affirmation. »
Je ne pense pas Renato, Peirce n’est pas reconnu comme un penseur d’avancer à l’aveuglette ou par tâtonnement..
Bonsoir, j’ai faim now et du taf en retard.
christiane, ne m’en parlez pas, figurez-vous qu’une fois, je me suis permis d’envoyer sur ce blog des extrait de ce petit texte que j’avais écrit (il est vrai assez maladroitement).
Boudiou qu’est-ce que j’ai pas fait là… je vous dis pas la cata ! si vous saviez christiane toutes les insultes qui se sont abattues sur moi, allant même parfois jusqu’à des menaces sur ma personne…
même qu’à la fin Clopine avait clamé une phrase restée célèbre dans toutes les mémoires : « après ça on ne risque pas de le (moi) revoir de sitôt! ».
ce fut là sans doute une des épreuves les plus difficiles de mon existence, j’ai dû passer mes visites chez ma psy de 1 fois par mois à une fois par semaine, j’ai même fait des séances d’emdr, vous savez christiane ces trucs pour les militaires après des traumatismes de guerre ou les accidents d’avion.
en un mot : une épreuve épouvantable dont je me suis toujours pas remis, du coup si vous le permettez je préfère ne pas raviver ce souvenir.
7, le journal d’Anne Franck ?
14 : la bicyclette bleue de Desforges…
16 : Police python 357, d’Hervé Bazin.
Zut, je dois descendre dîner (soupe à la tomate et pissaladière).
Tu me donneras tous les titres, Jazzi ?
20: 🧔🏻🥕
Poil de carotte de Jules Renard
Un dernier, 29 : american psycho
27 : la métamorphose de Kafka
« le caractère structurellement hypothétique de toute affirmation » ?
hé ben tiens mon couillon justement parons-en du caractère hypothétique de toutes affirmations.
que dire de cette affirmation sinon souligner son caractère hypothétique ?
je me permettrais de signaler ici que Pierce, avec James, ou sans James, a fait que remarqué que les croyances ne sont jamais en elles-mêmes des critères objectifs de vérité, dans son fameux et célèbre passage commençant par « on peut croire que nous cherchions non seulement des opinions, mais de PLUS des opinions vraies ».
cette notion est importante, car elle explique la raison pour laquelle, quand il a lu cette phrase, William James est rendu chez Charles Pierce, il est rentré dans sa maison sans frapper à la porte, a couru dans le bureau de Charles, a pris une bouteille qui traina là et la lui a brisée sur la tête !
alors je veux bien parler du caractère intrinsèquement hypothétique de toutes affirmations, mais à condition de déposer les armes à l’entrée !
Pierce est l’auteur d’une très belle phrase : « dire de nos croyances qu’elles sont est une pure tautologie ».
James et Paire faisaient une sacrée belle Pierce.
oupss j’ai oublié un mot, pas le moindre :
« dire de nos croyances qu’elles sont VRAIES est une pure tautologie ».
Toujours dans « Antimatière » de Maurice Desborels :
« L’auteur de ce blog est une figure du monde littéraire français, une figure avec plusieurs casquettes, plusieurs cordes à son arc, il est à la fois écrivain, journaliste, historien, biographe et aussi membre d’un jury d’un prestigieux prix littéraire.
Samuel lit avec intérêt ses articles, il découvre toujours des informations littéraires qu’il ignore […]
Lorsque des commentateurs trop vaniteux insistent sur l’importance et la pertinence de leurs commentaires, qu’ils s’imaginent plus pertinents que l’article lui-même écrit par l’auteur de ce blog, ce dernier leur rappelle gentiment que les visiteurs de son blog viennent là pour lire ses articles et non pas pour lire leurs commentaires […]
Ces commentateurs sont un peu comme les personnages de Thomas Mann, dans La Montagne Magique, des personnages écrivant eux-mêmes leur propre rôle; se dit Samuel, même s’il n’a jamais lu ce livre mais connaît bien le sujet, il l’a lu dans ses livres de critique littéraire, cet auteur revient souvent dans ses livres de critique littéraire.
Tout comme les personnages de ce roman de Thomas Mann, les habitués de ce blog littéraire se retrouvent là, coupés du monde, avec leurs seules idées, leur seule érudition, leur seule connaissance des livres, tout ceci est bien inutile au regard d’un monde indifférent qui de son côté continue de vivre sa vie, continue sa marche, leurs commentaires servent uniquement à nourrir leur esprit, nourrir leurs échanges, chacun d’eux en a bien conscience, au fond de lui-même, toutes ces querelles stériles, ces insultes vaines, cette pratique de l’art d’avoir toujours raison dans laquelle ils excellent, trouvant toujours des échappatoires aux critiques des autres, tout cela ne change en rien l’ordre d’un monde fabriqué par des gens qui eux ne perdent pas leur temps à écrire des commentaires inutiles sur un blog littéraire. Samuel évite le plus souvent d’entrer dans les polémiques, polémiquer n’est pas dans sa nature, il préfère se contenter de donner des avis précis, simples, de façon paisible et modérée. »
certains veulent faire de Pierce le père fondateur de l’école anglo saxonne empiriste de pensée, non de l’école de pensée anglo saxonne empiriste, non de l’école empiriste anglo saxonne de pensée.
c’est sans compter sur Hume, c’est une injustice qu’aucun bouquins de philo de logique anglo saxonne ne démarre sur Hume, mais sur Pierce, ou limite sur James.
James et Pierce sont un peu les Laurel et Hardy de l’empirisme anglo saxon.
hamlet dit: « christiane, ne m’en parlez pas, figurez-vous qu’une fois, je me suis permis d’envoyer sur ce blog des extrait de ce petit texte que j’avais écrit (il est vrai assez maladroitement). […] »
Oh, rien de maladroit ! chaque mot est pesé et dans cette idiotie apparente… Quelle mise en boîte de ce monde vaniteux… Je me suis régalée (un autre aussi, sans doute).
Ah, au fait, le comédien filmé dans le rôle d’emprunt de Maurice Desborels, est… parfait !
christiane non, par charité chrétienne christiane, je vous en supplie, à genoux.
Jazzi dit: « « Hilarant… »
Beau compliment, Pablo75 ! N’oublie pas qu’hamlet se réclame de la fiction, pas de l’auto fiction, qu’il abhorre… »
Pas mal, fine mouche !
« alors je veux bien parler du caractère intrinsèquement hypothétique de toutes affirmations, mais à condition de déposer les armes à l’entrée ! »
Vraiment pas compliqué : suffit que le mec n’ait pas une bouteille de rhum agricole devant lui sur la table qui compte pour lui plus que toi.(toi c’est moi, ici).
À méditer.
Pour moi, c’est clair.
Et rien à propos de l’opinion fausse ?
« Samuel évite le plus souvent d’entrer dans les polémiques, polémiquer n’est pas dans sa nature, il préfère se contenter de donner des avis précis, simples, de façon paisible et modérée. »
Cet homme me semble parfait. Un bon parti.
hamlet dit: « christiane non, par charité chrétienne christiane, je vous en supplie, à genoux. »
Vous n’êtes pas mal dans le rôle d’un Bourgeois de Calais. Il manque la corde au cou et les pieds nus de ce groupe de Tous en un… Mais je vous laisse la clé de ce monde fantastique que j’adore.
Bonne soirée.
Je ne mange jamais de soupe à la tomate.
Cadeau pour vous, hamlet, avant d’éteindre l’ordinateur (texte et image !):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bourgeois_de_Calais
Janssen J-J dit: à
@ Un petit jeu culturel pour CT, qui aime ces challenges du jour. S’agit de trouver 40 titres de romans (+ leur auteurs), pas tous recensés par la RDL :
1:🤴🏻🌹🌕🦊
2: 🍕🙏😍
3: 🐭🐭👨🏻
4: 🔎⏰
5: 🤢
6: 👩🏻🦰👩🏼🧠
7: 🙋♀😢
8: 🔴⚫
9: 🌺🌸🌷😈
10: 🤔🏝
11: 👴🏻🌊
12: 🤴🏻💍
13: 😢🌴
14: 🚲🔵
15: 🌌⏰
16: 🐍👊
17: 🍇😡
18: 🐜🐜🐜
19: 🗺🌎
20: 🧔🏻🥕
21: ❓🛏🟨
22: 🇮🇹👭✨
23: ❤⏰📆📆📆
24: 📞🌲🌲🌲
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28: 👨🏻🖼🧟♂
29: 🇺🇸🤪💵🔪
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32: 👧🏻👱🏻♀👧🏻👩🏻🦰👨🏻⚕
33:💃🏻⛪
35: 🌊📆
36: 🌹🔵
37: ⏱📆👩🏻
38: 👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿
39: 🧔🏻✂💃🏻
40: 😊👱🏻♀👩🏻🦰👩🏻👗👛
Il est génial ce jeu. 😃
2 je t’m, moi non plus.
4 la vingt cinquième heure
6 Les hommes préfèrent les blondes.
7 Plus jamais ça ( le confinzment seul)
9 La dame aux camélias
11 Hiroshima mon amour
Jazzi dixbpetits nègres c’étzit trop facile, zut.
« Samuel évite le plus souvent d’entrer dans les polémiques, polémiquer n’est pas dans sa nature, il préfère se contenter de donner des avis précis, simples, de façon paisible et modérée. »
Hilarant…!!
Le fait de chercher peut se résumer comme le passage d’un problème à une solution temporaire, ou à une tentative de solution, pour ensuite procéder à l’élimination des erreurs commises, jusqu’à ce que nous soyons confrontés à un nouveau problème, qui peut également avoir été généré involontairement avec la solution du problème d’origine. Ou pas ?
« Hamlet évite le plus souvent d’entrer dans les polémiques, polémiquer n’est pas dans sa nature, il préfère se contenter de donner des avis précis, simples, de façon paisible et modérée. »
si tu veux m’insulter tu me donnes un rv quand tu veux et après en face à face on voit si tu m’insultes encore.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)
« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
32 Quatre mariages et un enterrement
39 Carmen
26: 🧙♀⚡
Merlin l’enchanteur de… Anonyme !
rose on parle de livres, pas de films ni de chanson !
Mais non, rose.
39: 🧔🏻✂💃🏻
Le barbier de Séville de Beaumarchais.
E.Todd:
. Jusque-là, le démographe et anthropologue aux analyses ébouriffantes jugeait peu prudent de commenter la crise du Covid-19. Trop d’inconnues. Après plus d’un mois de blocus de l’Hexagone, l’auteur de l’ouvrage post-gilets jaunes Les Luttes de classes en France au XXIe siècle(Seuil) sort de sa réserve pour dénoncer, dans L’Express, l’incurie française, sur laquelle le coronavirus vient jeter une lumière blafarde. Il existe, selon lui, un risque sérieux d’explosion sociale. Le pessimisme de Todd n’est pas nouveau. Ce qui l’est plus, c’est le nombre croissant d’intellectuels et d’experts qui prédisent, comme lui, des lendemains de cendre.
Jazzi dit: à
39: 🧔🏻✂💃🏻
Le barbier de Séville de Beaumarchais.
D’accord. Je plussoie.
Jazzi
26 ce ne serait pas Harry Potter ?
FRANCE
Génération Covid, mais aussi génération attentats, climat, #Metoo…
27 AVRIL 2020 PAR EVE GUYOT , FRANÇOIS BENEYTOU ET TOUS LES ÉTUDIANT.ES PRESSE ÉCRITE DU MASTER JOURNALISME DE L’IJBA
Durant ces vingt dernières années, les 20-35 ans n’ont eu d’autre choix que de se façonner au fil d’événements tragiques. « Le sentiment de peur est anormalement élevé chez les 18-25 ans », constate le chercheur Denis Peschanski. Cette crise sanitaire aura des effets sur l’après.
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Cet article ouvre la prochaine revue Visó, réalisée par les étudiant·e·s en Master 2 de journalisme à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA). Ils ont en moyenne 23 ans. Construite entièrement en confinement, cette revue explore les émotions suscitées par la crise et invite à réfléchir au monde de l’après-Covid-19. Elle sortira en mai
18 🐜🐜🐜 les fourmis de Weber
19: 🗺🌎 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
Année LvB, WoO 44/2
Prague, vers 1796, dédié à la comtesse Joséphine von Clary-Aldringen.
renato dit:
C’est dommage qu’au lieu de jouer de la mandoline, Joséphine n’ait pas joué de l’orgue… (dire que Beethoven n’a jamais composé – si mes souvenirs sont bons – pour un instrument aussi beethovénien que l’orgue !!).
23: ❤⏰📆📆📆
L’amour au temps du choléra
16 Vipère au poing de Bazin
39 le barbier de Séville de Beaumarchais
2Lolita de Nabokov
22 l’amie prodigieuse d Elena ferrante
24 le facteur sonne toujours deux fois de James Cain
BEETHOVEN 5TH SYMPHONY – ORGAN – ST NICOLAS CHURCH – TOULOUSE LES ORGUES
Jonathan Scott
Bruce Lee que j’aimais pourtant beaucoup n’aurait été qu’une mouche pour moi.
Bruce Lee était très petit et très mince. Mais très combatif.
Paul Edel est trop fort.
Il arrive il fait un carton.
Et nous, nous restent que nos yeux pour pleurer.
Année LvB, WoO 31, fugue pour orgue :
Année LvB, WoO 31, la partition :
https://imslp.org/wiki/Fugue_for_Organ%2C_WoO_31_(Beethoven%2C_Ludwig_van)
Et, comme les chiens reniflent tout ça mieux que les hommes,
Chiens détecteurs du coronavirus : un essai aussi lancé en France
Des chiens vont entamer un entraînement en France afin d’être capables de détecter les personnes atteintes par le Covid-19. Entretien avec le Pr Dominique Grandjean qui pilote le projet.
@ renato
Fugue composée par Beethoven à 13 ans ! (et avec un but précis: avoir un poste d’organiste).
Tu ne trouves pas étrange qu’un type avec le tempérament de Beethoven ne se soit jamais intéressé à l’orgue? Ou c’est, comme dans le cas de bien d’autres compositeurs, le poids de Bach qui explique cette anomalie?
7 Bonjour tristesse de Françoise Sagan
Et personne sur le 10, comme c’est bizarre…
/ Atelier d’écriture avec des aphasiques /
Claudine Vuillermet
public : personnes aphasiques.
nom de la structure invitante : GAIF
(groupe des aphasiques d’Île de France)
ville : Paris (17e)
nombre de personnes : 8
date : une fois par mois depuis octobre 2014
durée d’un atelier : 1h30
Tous les deux ans, l’association organise une présentation publique des ateliers. Cette présentation a lieu sur la scène de l’espace Sorano à Vincennes. En juin 2016, les participants à l’atelier d’écriture ont donc lu des textes produits au cours de l’année.
http://www.eatheatre.fr/actions-artistiques/actions-artistiques-des-adherents-eat/claudine-vuillermet-atelier-d-ecriture-aphasiques.html
4 Il est minuit docteur schweizer de Gilbert Cesbron
Je préférais cette création
http://www.topito.com/top-livres-detournes-clementine-melois
2 Lolita de Nabokov
Janssen J-J
romans (+ leur auteurs), pas tous recensés par la RDL :
1:🤴🏻🌹🌕🦊 Le petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry
2: 🍕🙏😍
3: 🐭🐭👨🏻 Des souris et des hommes de John Steinbeck
4: 🔎⏰ À la recherche du temps perdu de Marcel
5: 🤢
6: 👩🏻🦰👩🏼🧠
7: 🙋♀😢 Le journal d’Anne Franck
8: 🔴⚫ Le rouge et le noir de Stendhal
9: 🌺🌸🌷😈 Des fleurs pour Agernon de Keyes
10: 🤔🏝
11: 👴🏻🌊
12: 🤴🏻💍
13: 😢🌴 Tristes tropiques de Claude Levi-Strauss
14: 🚲🔵 La bicyclette bleue de Régine Desforges
15: 🌌⏰ L’année dernière à Marienbad
16: 🐍👊 Vipère au poing d’Hervé Bazin
17: 🍇😡 Les raisins de la colère de John Steinbeck
18: 🐜🐜🐜 Les fourmis de Bernard Weber
19: 🗺🌎 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
20: 🧔🏻🥕 Poil de Carotte de Jules Renard
21: ❓🛏🟨
22: 🇮🇹👭✨ L’amie prodigieuse d Elena Ferrante
23: ❤⏰📆📆📆
24: 📞🌲🌲🌲 le facteur sonne toujours deux fois de James Cain
25: 🍫🎫🏭🎩
26: 🧙♀⚡
27: 👨🏻➡🦗Les moissons du ciel de Terence Malik
28: 👨🏻🖼🧟♂
29: 🇺🇸🤪💵🔪
30: 🤲💩
31: 💧😈
32: 👧🏻👱🏻♀👧🏻👩🏻🦰👨🏻⚕
33:💃🏻⛪ Notre Dame de Paris de Victor Hugo
35: 🌊📆
36: 🌹🔵
37: ⏱📆👩🏻
38: 👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿 Dix petits nègres d’Agatha Christie
39: 🧔🏻✂💃🏻 le barbier de Séville de Beaumarchais
40: 😊👱🏻♀👩🏻🦰👩🏻👗👛
Un ti résumé, y a du taf encore si Clopine a fini sa pissaladière.
Le plus difficile à mes yeux est le 25.
La tablette de chocolat et le haut de forme ???
Pablo, c’est bon je me suis déjà excusé, je vous l’ai dit il s’agissait d’un malentendu : ma première femme s’appelle Olivia, elle est aussi espagnole, c’est une pointure en musique et en littérature espagnole, du coup j’ai simplement cru que vous étiez elle, on a passé des années à se mettre sur la tronche, d’où le pourquoi de ces insultes, après quand je me suis aperçu que vous ne saviez même pas déchiffrer une partition je me suis rendu compte de mon erreur et je me suis excusé, et voila.
donc voilà, je le redis : Pablo je m’excuse encore. croyez-moi je ne suis pas un type violent, en dehors de cette pétasse je n’ai jamais voulu assassiner personne, je ne ferai pas de mal à une mouche.
Paul
Sans vouloir vous contrarier il est 15h ou 3h du mat.
Minuit ne colle pas.
Je n’ai pas mis Lolita pck je ne savais pas si c’était bien le 2 votre chiffre
Marie Sasseur
Personne sur le 10 comme par hasard.
Ai bien pensé à Barrage contre le Pacifique mais ça ne colle pas.
Quels gamins. Je vous jure…
Rose, vous commencez à m’énerver avec votre pck.
Américan psycho et Robinson Crusoe !
Mars Attack !
le Magicien d’Oz !
Fortiche, dear JJJ. bossé dans le chiffre et la contrebande ?
le 13 est beau
le 31: 💧😈: « Du corona dans l’eau potable », par Hidalgo
Ce serait sympa de poser le problème avant de donner la solution !
Pour le 10: 🤔🏝
Robinson Crusoé de Daniel Defoe ?
là il y en d’autres :
rose:depuis quand « tristes tropiques » est un roman?
bonsoir
Le 10, c’est l’ennemi de la rdl.
Le 11, auteur: Nobel de littérature en 1954
Un jeu pour crétins, d’ailleurs, on salue Saint Malo, grand vainqueur d’intervilles…
Il y a aussi, Pablo, le prélude en fa mineur pour piano ou orgue WoO 55, qui serait, selon Thayer-Riemann, « le témoignage le plus significatif de l’étude de Beethoven du style de Bach ».
Je ne crois pas que le poids du precedent soit le responsable, plutôt les tendences de l’époque — sous-jacente l’idée d’expérimenter —.
« » leurs commentaires servent uniquement à nourrir leur esprit, nourrir leurs échanges, chacun d’eux en a bien conscience, au fond de lui-même, toutes ces querelles stériles, ces insultes vaines, cette pratique de l’art d’avoir toujours raison dans laquelle ils excellent, trouvant toujours des échappatoires aux critiques des autres, tout cela ne change en rien l’ordre d’un monde fabriqué par des gens qui eux ne perdent pas leur temps à écrire des commentaires inutiles sur un blog littéraire. »
le Seigneur des Anneaux
#là il y en d’autres :
Fnac
Bien vu.
Maurice , au fait, t’es le meilleur.
Un sacré toquard, c’est un compliment.
Jazzi, oui Robinson Crusoe, Mars Attack, American Psycho, le Seigneur des Anneaux, le facteur sonnera trois fois, 4 mariages et un enterrement, American Psycho, Week End à Rome, la Gladiatrice et le Petomane contre l’Astrolgue fou etc…
@ Renato
Il y a ça aussi:
2 Preludios para piano u órgano, en Do mayor, Op. 39
Merci pour le récapitulatif, rose.
36: 🌹🔵
Rose et bleu de Jorge Luis Borges
13: 😢🌴 Tristes tropiques de Claude Levi-Strauss
Et alii : cela colle bien avec les smileys.
Et Les fourmis de Weber c’est de la SF ce n’est pas un roman.
Le Petit Prince ce n’est pas un roman non plus.
Vous cherchez un / sur un 🥚 ?
rose dit: à
Le plus difficile à mes yeux est le 25.
La tablette de chocolat et le haut de forme ???
Charlie et la chocolaterie !
évident !
12 Le seigneur des anneaux de Tolkien?
Le 21 me questionne bcp.
J’ai bcp pensé au petit pan de mur jaune davs un de Proust.
Mais là le morceau est grand.
Le 21 Lingtemos je me suis couchée de bonne heure.
Proust.
rose dit: à
Le 21 Longtemps je me suis couchée de bonne heure.
Proust
Crénom.
Les lunettes.
Mais que fait Clopine ?
oui le seigneur des anneaux :
Robinson Crusoe,
Mars Attack,
American Psycho,
le Seigneur des Anneaux,
le facteur sonnera trois fois,
Charlie et la chocolaterie
4 mariages et un enterrement,
American Psycho,
Week End à Rome,
la Gladiatrice et le Petomane contre l’Astrolgue fou etc…
hamlet dit: à
rose dit: à
Le plus difficile à mes yeux est le 25.
La tablette de chocolat et le haut de forme ???
Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl
L’usine d’accord, mais le ticket en seconde position ?
Excellent Le Seigneur des anneaux.
Je n’aurai jalais trouvé.
Y aurait pu avoir plusieurs anneaux non ? Une dizaine ?
Quatre mariages et un enterrement, c’est moi 💪 que je l’ai trouvé.
11: 👴🏻🌊
Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
Page interessante, Pablo. Toutes les entrées sont des liens, il suffit de cliquer :
Robinson Crusoe,
Mars Attack,
American Psycho,
le Seigneur des Anneaux,
le facteur sonnera trois fois,
Charlie et la chocolaterie
4 mariages et un enterrement,
American Psycho,
Week End à Rome,
la Gladiatrice et le Petomane contre l’Astrolgue fou
il était une fois dans l’ouest
les Misérables
Mme Bovary
La recherche du Temps perdu
j’irai pisser sur vos tombes
Lolita
L’étranger
le petit Prince
Voyage au bout de l’ennui
les révoltés du Bounty
les raisons de la colère
le trésor de Rackham de Rouge
l’attrape coeur
Bonjour Tristesse
le Hussard sur le toit
Lolita
1984
Axterix et Cléopâtre
rose dit: à
Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl
L’usine d’accord, mais le ticket en seconde position ?
»
compliquez pas les choses rose !
elles sont déjà assez compliquées comme ça.
« Quatre mariages et un enterrement, c’est moi 💪 que je l’ai trouvé. »
Mis c’est pas un livre, rose !
Excellent le 11 Jazzi
Je le trouvais un peu chinois le gars.
Et puis on pense tout le temps à la vague d’Hokusaï.
Difficile quand même dans l’ensemble.
le 30 : Antimatière de Maurice Desborels !
4 & 38: 👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿👦🏿
L’Entourloupe dans la Super Noire
Jazzi
Tu chipotes.
American psycho est aussi un film.(horrible)
21 : c19 et chloroquine de Didier Raoult
29 : American psycho
32: 👧🏻👱🏻♀👧🏻👩🏻🦰👨🏻⚕
Les Quatre Filles du docteur March de Louisa May Alcott
American Psycho : trop tard ! déjà trouvé !
@ Renato
Page très intéressante, en effet. Merci.
Tu joues d’un instrument?
@ Un jeu pour crétins, d’ailleurs,
Venant de Sasseur qui est allée consulter les réponses dans le darkweb et qui feint de se boucher les nazes comme d’hab… pas étonnant !…
Beaucoup de talents et d’humour chez ceusses qui se sont prêté au jeu du bakasab’… Faut bien se déconfiner un brin, hein.
et Paul Edel a du talent, l’st joueur lui aussi, pas de raison… mais s’est gourré un brin…
(Je précise qu’il n’y a pas que de la HAUTE littérature… et que les inventeurs du jeu sont un peu des jeunes branleurs de la littérature, on pouvait pas en attendre plusss), mais bon ça délasse et on va pas boudin son plaisir caca).
Résultat des courses, dans une heure… Mais faut remplir toutes les cases avant la grande coucherie du 27 avril… Hein. C’est qu’on n’a pas xa à faire, pas vrai, D. ?
(au fait, merci de m’avoir fait hurler de rire à Police Python 375 d’hervé bazin… Celle là, j’y aurions point pensé avec Folcoche…=
C’est aussi un livre, Jacques, Quatre mariages et un enterrement de Philip O’Connor.
Qu’est-ce qu’on gagne, JJJ ?
Piano, c’était obligé, et clarinette, Pablo.
Jazzi
Americzn Psycho est aussi un livre.
Je ne trouve pas Le hussard sur le toit.
Bon, je vais manger.
>D
Pck est la réponse à pourquoi.
Toute mon enfance, n’ai pas eu droit de poser des questions. Je cuve cette partie là. Quand j’aurai touché le fond, j’attaquerai un autre morceau, que je cuverai aussi.
Quand t’as pas de pétrole, t’as des idées.
C mon cas.
Moi j’ vais manger. Si vous pouvez aller jusqu’à minuit ?
23: ❤⏰📆📆📆
Le coeur est un chasseur (heure) solitaire (ter) de Carson Mccullers ?
Rose,
parce que Charlie avait gagner un des tickets d’or permettant d’être invité à visiter la chocolaterie !
21 – le mystère de la chambre jaune (polar de Gaston Leroux)
11 – Le vieil homme et la mer (Hemingway) ?
Je l’ai déjà dit, Christiane !
30 – les mains sales – Sartre
30 🤲 💩 je n’y aurai jamais pensé, Les Mains sales de Jean Paul Sartre
Merci Christiane
Le ticket qui permettait de visiter la chocolaterie ; me rappelais plus.
Moi qui n’ai pas de portable et n’utilise jamais cette écriture hiéroglyphique, je n’avais distingué les mains ! Seulement le gros caca à côté…
« 21 – le mystère de la chambre jaune (polar de Gaston Leroux) »
Oui mais pourquoi le carré blanc ?
Je pense plutôt à quelque chose de plus érotique, du genre : « Devine qui vient dormir ce soir ? »
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