Des violences faites aux femmes et aux hommes
Encore deux premiers romans ! Il est vrai qu’ils donnent le la de cette rentrée. D’abord celui d’Inès Bayard Le Malheur du bas (266 pages, 18,50 euros, Albin Michel). Au départ, l’image trop lisse d’une certaine conception du bonheur conjugal. Un couple de trentenaires lié par un amour réciproque dans son intensité. Issus d’une bourgeoisie aux valeurs traditionnelles, choyés par des leurs belles-familles, protégés par un milieu d’amis qui leur ressemblent, ce sont des vivants heureux. Lui travaille dans un grand cabinet d’avocats spécialisé dans les divorces et les successions. Elle est conseillère en patrimoine financier dans une banque. Ils partent tôt et rentrent tard. Beaucoup à se raconter en se retrouvant le soir dans leur appartement du boulevard Voltaire à Paris.
Pas encore d’enfant mais un désir d’enfant. Tout est bien dans le meilleur des mondes. Jusqu’à l’incident, banal, anodin qui sera indirectement à l’origine de la destruction d’une femme et de son couple : un soir, au moment de rentrer chez elle, Marie découvre que son vélo a été vandalisé. Le directeur de sa banque lui propose alors de la raccompagner. Elle accepte. Violée dans la voiture avec une violence qui n’a d’égale que le cynisme du criminel, elle se retrouve peu à près jetée en bas de chez elle non seulement bafouée et humiliée mais meurtrie dans sa chair, salie, souillée au-delà de l’imaginable.
Plus encore que la honte, le déshonneur, la perte d’une situation, le sacrifice de son confort matériel, l’adrénaline malsaine d’un sale secret, la peur de l’abandon, c’est le silence qui domine. Une chape de plomb. Un silence dans lequel elle se mure. Infracassable. Et plus encore lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. On a envie de lui crier de porter plainte, de faire constater les dégâts à l’hôpital, d’avorter, de dénoncer le salaud, de tout raconter à son mari, lequel ne sort pas grandi de l’affaire tant il ne voit rien, n’entend rien, ne devine rien sauf dans la dernière partie, tout de même.
« Les hommes comme son mari veulent avant tout obtenir le calme. Le pauvre homme, le pauvre époux déboussolé par les crises de sa femme qui tente de s’affirmer telle qu’elle est et telle qu’elle pense. Avec l’esprit, le corps et la voix. Ils aiment prendre en charge leur épouse, tout en lui laissant une petite marge de liberté pour qu’elle accède aux plaisirs du divertissement moderne, le travail par exemple, ou « le verre avec la copine ». Le pouvoir qu’exerce un mari sur sa femme est dissimulé, voire inversé. La femme à qui on accorde la liberté la trouve soudain non justifiée, se délecte de pouvoir de temps en temps pédaler en arrière pour retrouver le doux confort de la dépendance. Le piège se referme. Le film est fini. Ils vont se coucher sans aucun commentaire. Ce n’est plus nécessaire. »
Alors silence. Un piège qu’elle se tend et dans lequel elle s’enferme. On vire alors du drame à la tragédie. On croit comprendre que si elle n’avait pas été élevée dans un milieu si protégé, elle se serait colletée plus tôt au réel, elle serait mieux armée pour l’affronter dans sa version la plus barbare. Mais même si l’épilogue se trouve au début, il faut se garder de tout raconter de l’évolution de la situation. A mesure de la montée en puissance, non de l’action puisque le pire est déjà advenu dès l’incipit, mais des sensations, l’effroi monte en nous, que l’on soit lecteur ou lectrice ; car la sensibilité de la romancière est si communicative, ses descriptions si organiques tout au long du récit dans sa volonté de montrer que l’agression sexuelle ne démolit pas que la surface mais également l’intérieur, que l’on a l’impression d’habiter le corps meurtri de Marie. Renfermée sur sa douleur, elle est de plus en plus agressive, violente, fermée, froide, indifférente à son entourage. Le corps lâche, tout se délite, elle se laisse dépérir. Salie, elle se résigne à sa saleté. En vient à se dégoûter, à maltraiter son enfant, à le menacer lorsqu’elle ne lui est pas totalement indifférente, tente même de le défenestrer faute d’avoir pu le poignarder in utero.
Convaincue que l’affranchissement d’une femme devient total lorsque ce n’est plus son esprit qui décide mais son corps, Marie se reproche sa lâcheté, sa faiblesse, sa culpabilité. Comment fonctionne le corps d’une femme ? Inès Bayard a voulu creuser ce mystère-là sous l’influence d’auteurs de langue allemande telles que Ingeborg Bachmann et Eifriede Jelinek. C’est bien de cela qu’il s’agit, du corps féminin et du couple. Ils vont regarder son film préféré. Elle s’identifie plus que jamais à Margo Channing, l’inoubliable personnage incarné par Bette Davis dans All about Eve. Le contexte de cet énième visionnage étant différent, deux répliques cette fois la transpercent :
”Ca se voit que tu ne sais pas ce qu’est d’être une femme” … ”Elle est quand même un peu hystérique… Le pauvre”
Une réserve et un regret. La première, c’est le titre. On en trouve l’explication page 42 :
“Au centre de la nuit, face au mur qu’elle regardait autrefois, bousculée par le plaisir, le malheur du bas lui apparait telle la revanche du destin sur les vies jugées trop simples”.
Eu égard aux pages qui ont précédé, on songe bien sûr à la partie basse du corps. Celle du plaisir autant que des violences : grossesse, règles… N’empêche que ce n’est pas un bon titre tant il sonne mal, faux, inintelligible de prime abord même si, après coup, on se dit qu’il convient parfaitement au projet de l’auteure. Quant au regret, c’est de voir ce livre paraître après Chanson douce de Leïla Slimani auquel il sera certainement rapproché : non seulement parce que dans les deux cas, le meurtre est crûment exposé dès les premières pages (figure de rhétorique de la prolepse par laquelle un événement qui va se dérouler par la suite est raconté par avance), mais tout ce qui peut rapprocher les personnages : jeune couple parisien etc
Cela étant posé, ça ne gâche en rien l’angoisse diffusée par la lecture de ce premier roman d’une toulousaine de 26 ans, qu’on ne lâche pas tant il est remarquablement agencé, à l’écriture sèche, directe, au présent, d’une efficacité redoutable. Un livre qui semble aussi avoir été écrit pour dire qu’il faut parler, quel qu’en soit le prix. Une lecture éprouvante mais nécessaire que ce concentré de détresse féminine. A côté, nombre de romans de la rentrée ne tiennent pas, à commencer par ceux de tant de « grandes signatures ».
Signé d’un autre inconnu du nom de David Diop, Frère d’âme (174 pages, 17 euros, Le Seuil) est un premier roman (il y en a eu un précédent mais sans diffusion car publié à compte d’auteur) qui s’inscrit dans le sillage d’une réflexion de Cheikh Hamidou Kane selon laquelle lorsqu’un homme se sent être deux voix simultanées, l’une s’éloigne quand l’autre croît. Cela se trouvait dans L’Aventure ambiguë (Julliard 1961), roman devenu depuis le bréviaire de plusieurs générations d’auteurs africains.
Deux noirs par une aube blafarde de la première guerre mondiale. Deux tirailleurs sénégalais de l’armée française, Alfa Ndiaye et Mademba Diop. Ils sont plus que frères puisqu’ils se sont choisis comme frères. Ils participent à un assaut sous un ciel de suie d’où il pleut du métal. L’un des deux tombe atrocement blessé. Il supplie l’autre de l’égorger pour abréger sa souffrance. Le survivant déchainera alors sa violence en participant au grand massacre loin de sa terre. Si le roman de David Diop est très précisément pathétique, c’est aussi qu’il mêle l’humour, l’ironie, la dérision, le burlesque même à l’horreur en actes. Quand l’un le narrateur émerge de sa tranchée pour ramener un fusil du champ de bataille, il ramène toujours la main qui va avec. Le théâtre de la guerre où il a vu cent fois la mort, il en reviendra. La tête sur les épaules, mais la raison un peu absentée de la tête. Après la découverte de l’amour avec une infirmière, l’histoire s’achève comme un conte en Afrique.
C’est une époustouflante coulée poétique pleine de soldats toubabs et de soldats chocolats, de chefs et de pas chefs, de dévoreurs d’âme et de petits obus malicieux, d’ennemis aux yeux bleus et de collection de mains coupées, de voix qui explosent dans la tête et du ventre de la terre. Dans son univers de soldats sorciers, tout se dit et se fait par la vérité de Dieu. Les tranchées sont pleines de sauvages des deux côtés. Que des fous de part et d’autre, ensauvagés par la violence qui leur est imposée, car il faut être fou pour monter à l’assaut en sachant qu’il n’y a aucune chance d’en sortir comme on y était entré :
« La folie temporaire permet d’oublier la vérité des balles. La folie temporaire est la sœur du courage à la guerre ».
Universitaire, David Diop est né à Paris en 1966. Il s’est lancé dans cette histoire après avoir été bouleversé par la lecture de lettres de poilus et par la cruelle absence de celles de tirailleurs sénégalais. Pourtant elles existent puisque Amadou Hampâte Bâ les évoquait dans le premier volume de ses mémoires. Renonçant à les trouver, Diop a donc imaginé l’aventure de ses deux héros au front de cette « guerre usinière »( l’expression est de Blaise Cendrars dans La Main coupée). Il a voulu restituer son émotion de lecteur à travers la geste de ces deux frères d’âme.
Des Croix de bois de Roland Dorgelès à Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre, la dite « grande guerre » a inspiré nombre de romanciers. Parmi eux beaucoup d’anciens combattants (Maurice Genevoix, Henri Barbusse, Jean Giono, Drieu la Rochelle etc) et leurs descendants (Jean Rouaud…). Les noirs y sont peu présents. Pourtant il y a bien « une littérature de tirailleurs », grâce notemment à de grands écrivains qui en furent en 14-18 tels Ahmadou Kourouma et Sembène Ousmane ; c’est même un genre en soi auquel a sacrifié Amadou Hampate Ba et même Senghor dans plusieurs de ses poèmes. Mais l’audience de ces livres s’est rarement élargie au-delà du public africain. Il serait temps qu’il en soit autrement grâce au puissant roman de David Diop. Commençons par l’exfiltrer de l’étroit ghetto de la « littérature francophone » avant de le faire lire pour ce qu’il est : un roman de langue française.
(Photos Passou et D.R.)
786 Réponses pour Des violences faites aux femmes et aux hommes
Ah.
Ça alors, Passou, je ne m’attendais pas à ce que vous évoquiez « L’aventure ambiguë » de Cheik Hamidou Kane ! Le récit triste du déchirement de cet africain « européanisé » qui à la fin de ses études littéraires à Paris se sent « hybride ». « Quelquefois, la métamorphose ne s’achève pas, elle nous installe dans l’hybride et nous y laisse. Alors, nous nous cachons, remplis de honte. (J’ai choisi l’itinéraire le plus susceptible de me perdre. Est-il encore l’enfant du Foûta, de ce fleuve de son Sénégal natal ? Parle-t-il encore la langue peule apprise par sa mère, lui le deuxième fils. Et ce prénom musulman ? car il est fils d’un musulman fervent. A-t-il oublié ? Il est devenu les deux.
Ce livre me ramène trente ans en arrière, sous couvert de rentrée littéraire. Vous en avez de bonnes ! Je relis illico-presto ce beau livre.
» – Tu vois, quand tu mourras, toutes ces maisons de paille, mourront avec toi. Tout ici, sera comme là-bas. Tu sais, là-bas… »
ou encore :
» -Que lis-tu donc là ?
Les Pensées… Hum ! Pascal. C’est certainement l’homme d’Occident le plus rassurant. Mais, méfie-toi même de lui. Il avait douté. Lui aussi a connu l’exil. Il est vrai qu’il est revenu ensuite, en courant ; il sanglotait de s’être égaré, et en appelait au « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », contre celui des « philosophes et des savants ». Son itinéraire de retour commença comme un miracle et s’acheva comme une grâce. Les hommes d’Occident connaissent de moins en moins le miracle et la grâce… »
Merci Passou, votre rentrée est rassurante qui donne à ré-ouvrir de vieux livres aimés..
(Votre premier roman chroniqué dans ce billet ne m’attire pas du tout mais j’aime encore une fois la photo que vous avez choisie, de vous n’est-ce pas ?)
la littérature semble dessiner un monde qui est conforme au monde. il n’existe pas de conscience individuelle, mais seulement une conscience collective : le banquier viole son assistante et le militaire épouse l’infirmière, c’est toujours mieux que l’inverse, le banquier qui épouse son assistante et le militaire qui viole son infirmière, c’est plus conforme à notre idée du monde, à notre conscience collective. même si coincer un directeur de banque pour viol revient à coincer al Capone pour avoir oublié de payer ses impôts. impossible qu’il en aille autrement, comme disait will self « comment écrire les dents de la mer sans le requin ? », moby dick sans le cachalot ? est-ce mc luhan qui disait que l’éclairage électrique pouvait aussi bien servir à éclairer une opération chirurgicale qu’un match de foot ? c’est le même courant qui délivre la même lumière. tout a sans doute intérêt à rester conforme au monde, sinon le monde ne serait plus conforme à lui-même, ce qui creuserait une brèche dans la cosncience collective, sans doute est-ce le rôle de la littérature, faire en sorte que chaque chose soit bien là à sa place, pour continuer de vivre dans un monde où les banquiers violent leurs assistantes et les militaires épousent leurs infirmières, pour préserver notre santé mentale à tous c’est bien comme ça que le monde doit être et contineur d’être encore longtemps, le plus longtemps possible.
Puck – 16h46
Merci ! L’écouter est très intéressante car on se décolle de l’histoire affrontée pour entrer dans la façon avec laquelle elle se souvient d’avoir écrit ce roman. La journaliste lui fait du bien. Ses questions ouvrent un espace confortable pour ses réponses.
Quand même, ce roman doit être plombant …
C.P. je vous ai répondu au sujet de Javier Cercas sur la publication précédente.
À vous lire.
J’invite mes camarades à aller lire les trois premières pages du livre d’Inès Bayard sur le site Albin Michel, la troisième page évoque une jeune femme qui se retrouve enfermée par le conducteur qui s’est engouffré dans un parking privé désert…eh bien, cette jeune femme, quand elle réalise que le conducteur va l’agresser, ne crie pas par crainte de réveiller tout le quartier!
C’est toujours intéressant, ces premières pages, de nota. Merci. Ici, une envie piégeante de continuer la lecture mais ce que Passou annonce de la suite du roman est tellement désespérant. Je ne crois pas pouvoir l’affronter même si l’écriture est irréprochable.
« Elle ne voudrait pas réveiller tout le quartier ».
Il doit être 19H. On se couche tôt boulevard Voltaire.
de nota dit: 26 août 2018 à 18 h 07 min
ouai c’est assez fréquent dans le milieu des cabinet d’affaires et de gestion de patrimoine et de fiscalité où la question du viol s’écrit aujourd’hui plus souvent sous l’angle de la femme violée que du citoyen qui lui aussi se fait entubé à son corps défendant, sauf qu’on ne trouvera pas de livre écrit sous cet angle pour des raisons de conflit d’intérêt… les voies de la fiscalité sont de nos jours assez impénétrables.
https://www.cncd.be/ficalite-multinationales-europe-big-four-influence-deloitte-pwc-ernst-young-kmpg
étonnant de voir que la technicité est devenue si pointue que les états ne savent plus faire : leurs fonctionnaires ne sont plus assez compétents, pourquoi ? parce que les meilleurs partent dans le privé.
en dehors bien sûr de quelques fonctionnaires (comme Bloom) que l’on recrute pour leur érudition pour montrer en leur faisant jouer le rôle de singe savant devant les étrangers la belle exception culturelle française…
cela démontre l’inutilité de la politique :quels que soient les partis au pouvoir ces ingénieurs de la finance resteront désormais toujours les mêmes, nous ne pourrons plus nous en passer !
et ça c’est très nouveau, contrairement à tous ces livres dans lesquels on ne trouve absolument rien de nouveau.
du coup c’est vrai que « pas vouloir déranger le voisinage », c’est fréquent dans ce milieu, elle a même été sans doute recrutée justement pour ses aptitudes à savoir ne pas déranger le voisinage.
et la chose la plus marrante dans l’histoire, c’est que personne n’a compris pourquoi ces entreprises d’ingénierie financière ont offert pendant des années des ponts d’or pour récupérer les meilleurs élèves, ce n’était pour être eux les meilleurs, mais juste pour rendre les états plus mauvais, pour les appauvrir, force est de constater qu’ils ont gagné, et les états ont perdu.
l’aspect marrant est que les pédagogues comme Finkielkrault et tous les autres intellectuels n’ont rien vu venir.
et ça c’est à mourir de rire !
comment a-t-on pu en arriver à être à ce point déconnectés de la réalité ?
http://www.cadtm.org/Deloitte-EY-KPMG-PWC-Comment-les-Big-Four-inspirent-les-politiques-de-l-Union
J’ai une ami qui s’est faite violer chez elle par l’un de ses camarades de promo soit disant passé pour les cours. Je lui ai demandé pourquoi elle n’a pas crié et elle m’a répondu mot pour mot « J’allais pas rameuter tout le quartier ».
Voilà ce que veut dire le fameux slogan du mouvement #metoo « La honte doit changer de camp ».
hamlet, cette « conformité » est très discutable, la littérature n’est pas si rassurante, heureusement, et vous-même, amateur de Musil, de Broch et de Bernhard, l’avez parfois dit ! Vous vous contredisez selon vos humeurs ou vous faites le saucisson pour susciter des réactions ?
William Legrand, j’avais déjà remarqué ailleurs votre goût, que je partage depuis « Les Soldats de Salamine », pour Javier Cercas. J’ai dit un mot, sous le billet précédent, à Pablo75 sur un (petit à mon sens) problème de traduction. Allez, en tout cas Pablo75 le connaît. Je ne sais plus si Cercas a eu droit ici à un ou deux billets. « A la vitesse de la lumière », qui ne traite pas des affaires proprement espagnoles, est un des rares vrais « romans de formation », -de formation aussi à la littérature et à ses risques, y compris au contact de l’ancien GI assassin (étonnant personnage)-, que j’aie lus depuis une vingtaine d’années.
Mais m.erde, la crédibilité est de toute importance dans un roman! Voilà une femme, une adulte, passagère d’une voiture conduite par un homme qui se gare dans un parking privé désert et verrouille les portières de l’intérieur, et la romancière fait dire à la jeune femme qui comprend qu’elle risque une agression physique et commence à paniquer qu’elle n’a pas crié car « elle ne voulait pas réveiller tout le quartier, se faire remarquer pour rien! »alors qu’elle est enfermée dans une voiture, la voiture garée dans un parking souterrain désert! De qui on se moque!
Elle veut signifier quoi, la romancière? que cette femme est d’abord victime de son éducation bourgeoise trop policée qui lui impose un respect excessif du voisinage? Ben, c’est vertigineux.
« Dans l’entrée d’un parking privé ».
Ce texte est mal conçu et mal écrit, mais j’aurais plutôt tendance à comprendre que la voiture stationne dehors dans la descente du parking. Donc pas dans le sous-sol.
C’est la fille de qui, cette Inès Bayard? Avec la petite marocaine fille de ministre, on peut poser la question.
« Est-ce-que Ulrike Meinhof avait l’intention de se faire bonne sœur Delaporte? » closer
Ce n’était pas à l’ordre du jour. Elle s’était mariée et avait eu deux jumelles, dont l’une, particulièrement dégénérée, dit pis que pendre de sa mère aujourd’hui dans les journaux putrides de droite. L’Eglise catholique n’a pas non plus l’intention d’en faire officiellement une sainte, mais il va de soi que, pour écrire l’encyclique somptueuse Laudato si’, le pape François s’est inspiré de l’oeuvre et de la pensée de Meinhof… Son influence sur la pensée catholique sociale de l’Eglise est indiscutable (cf. le compendium de la doctrine sociale de l’Eglise). Maintenant, si Meinhof n’était pas morte si tôt, dans des conditions dramatiques et injustes, on ne sait pas vers où elle se serait dirigée ; mais elle avait encore des choses à imaginer et créer pour les mille ans à venir, avec sans doute, comme idéal principiel, l’abolition légale du travail.
« Je lui ai demandé pourquoi elle n’a pas crié et elle m’a répondu mot pour mot « J’allais pas rameuter tout le quartier ». »
C’était sans doute une jeune bien élevée, qui ne voulait pas attirer l’attention sur elle. Plus sérieusement, souvent quand la victime se met à crier, le violeur la tue pour la faire taire. Donc, l’argument de n’avoir pas crié est un mauvais argument. On ne crie pas, souvent, pour au moins sauver sa vie. A suivre, la manière dont l’avocat de Weinstein va utiliser ce genre d’arguments pour blanchir son client. On tombe dans l’ignoble, nécessairement.
« Marie ne se dit pas que c’est fini. Elle sait que ce n’est que le début. L’entrée de son immeuble est située un peu plus haut dans la rue, à l’angle du boulevard Voltaire. Il est à peine 21 heures. Laurent est sûrement en train de dîner. Il devait être sur le chemin du restaurant à plaisanter avec ses collègues et son nouveau client pendant que sa femme se faisait violer par son patron, pénétrer par tous les trous sur le siège d’une voiture »
« C.P. dit: 26 août 2018 à 19 h 28 min
hamlet, cette « conformité » est très discutable, la littérature n’est pas si rassurante, heureusement, et vous-même, amateur de Musil, de Broch et de Bernhard, l’avez parfois dit ! »
je me suis juste permis de dire que la littérature est devenue conforme, aujourd’hui.
elle est conforme à l’idée que nous nous faisons du monde, elle est conforme à ce que nous en disent les médias, elle est conforme à nos attentes, elle est conforme à tout.
en un mot la littérature est « conforme ».
à tel point que si l’on devait chercher un seul mot pour qualifier la littérature aujourd’hui ce mot serait le mot « conforme ».
ou alors C.P. si vous pouvez me dire un seul livre (en France) qui mette en péril cette conformité du monde alors là je suis très preneur.
la différence avec Musil, Broch, Mann ou Bernhard ?
je dirais que la différence tient à la hauteur à laquelle se placent les auteurs.
la hauteur CP, c’est un problème de trigonométrie très simple qui fait que plus on monte et plus la vue s’élargit, Pythagore l’a bien décrit. la vue, en fait il faut juste considérer que le bas (la partie qu’on voit) correspond au côté adjacent d’un triangle rectangle, et la hauteur au côté opposé, ça fait un angle, du coup la vue est égale à la hauteur multipliée par le sinus de l’angle, ou divisé par sa tangente et ensuite on multiplie par deux…
vous voyez ce n’est même pas un problème de littérature c’est juste une histoire de trigonométrie.
en tout cas je suis sûr que Musil vous l’aurait expliqué sous cette forme là.
CP sérieux, comment pouvez-vous comparer des auteurs qui nous parlent de leurs tragédies personnelles avec Musil, Broch, Mann ou Bernhardt ?
CP vous pensez vraiment que ces auteurs plaçaient leur existence personnelle au centre de leurs préoccupations littéraires ?
Musil, Broch, Mann ou Bernhardt : aucun de ces quatre ne s’intéressait à lui, ils s’intéressaient au monde qui les entourait.
qui plus est à un monde qu’ils s’attachaient à décrire contrairement à l’idée qu’on s’en fait, un monde « non conforme ».
Bernhard conforme ? Musil conforme ?
parce que c’est l’essence même de la littérature de ne pas être conforme ! de prendre le lecteur à défaut, de lui montrer ce qu’il n’attend pas à voir.
alors oui, si quelqu’un peut me citer un livre aujourd’hui qui me montre un monde que je m’attends pas à trouver, squ’il me le cite !
je vous mets au défi, sauf que vous n’en trouverez aucun !
pourquoi ?
parce que les éditeurs font bien leur boulot !
un boulot qui consiste à toujours remettre le monde en conformité.
c’est pour cette raison qu’Angot a dit que devenir écrivain cela montre un échec, qu’un écrivain préfèrerait ne jamais avoir eu à écrire un livre.
effectivement, elle voulait parler de cette malheureuse femme qui s’est faite violer par son patron, et tous les autres dont les livres décrivent par le menu tous les mlaheurs du monde, sûr qu’à choisir cette femme aurait préféré n’avoir jamais eu à écrire ce livre, tout comme Angot n’aurait jamais eu à écrire le sien, comme Ernaux n’aurait…, comme Laurens.. comme tous auraient préféré ne pas avoir eu à écrire le livre dans lequel ils nous parlent del eur maladie, leur deuil ,leur viol, leurs guerres, leurs massacres, leurs misères…
c’est devenu ça la littérature ?
en Israël ils ont leur mur des lamentations et nous on a nos librairies ?
et le plus terrifiant est de venir comparé ça avec Mann, Musil et Broch.
ça veut dire qu’on complètement perdu nos repères, complètement perdu les pédales.
Je n’y comprends rien. Si elle est montée à 18H50 dans la voiture qui doit la raccompagner, comment se fait-il qu’elle y soit encore à 21H? Entre la rue Meslay et mettons le coin de la rue de Charonne, il ne faut pas plus de dix minutes.
Entre 19H et 21H, aucune voiture n’est sortie ou entrée dans le parking? Ça ne tient pas debout. Et les habitants de l’immeuble n’ont pas remarqué en regardant à leurs fenêtres qu’il se déroulait dans cette voiture qui n’a rien à faire là pour le moins un attentat à la pudeur? Les pare-brise doivent être ripolinés.
Tout cela me semble surtout extrêmement mal pensé.
Delaporte dit: 26 août 2018 à 20 h 11 min
« Est-ce-que Ulrike Meinhof avait l’intention de se faire bonne sœur……
Quand Delaporte tiens une idée c’est pour la nuit des temps, et encore……..
mais je l’aime bien, il est sympa est le plus souvent bien éduqué, encore que parfois…
« Laurent laisse un morceau de viande tomber dans sa bouche ».
D’où tombe ce morceau de viande? on aimerait bien le savoir. Moi qui ai, étant donné mon grand âge, déjeuné et diné plus de 35000 fois, j’avoue n’avoir jamais vu ça.
On voit le niveau de relecture du personnel d’Albin Michel.
alors oui, je l’avoue ! j’ai eu la bravoure de me taper les 12 saisons d’Esprits Criminels et les 14 saisons de New York unité spéciale, sur les 400 épisodes que ça représente cette histoire j’ai dû la voir au moins 40 fois ! le problème est que tous ces intellos à la noix qui non pas la bravoure de regarder ses séries américaines parce qu’ils les jugent débiles préfèrent avoir la bravoure de se taper des bouquins débiles qui raconte exactement la même chose, mon Dieu quelle misère…
C.P. je ne le disais pas pour vous bien sûr… 😉
Dois-je supposer que le fait de laisser tomber un morceau de viande dans sa bouche est une habitude propre aux Laurent? J’en ai connu quelques uns au cours de mon existence sans remarquer qu’ils eussent cette habitude étrange, laisser tomber des morceaux de viande dans leur bouche. Si quelqu’un a dans son entourage proche un Laurent, je lui serais vivement reconnaissant de me faire part des habitudes du sien sur ce point.
tous ces livres cités par Passou semblent tellement prenants, tellement captivants.. Comme j’aimerais être parmi vous làs-bas à assister à l’arrivée de tous ces livres, les prendre en main, les feuilleter si c’est possible. Et vos commentaires… j’aime
je vais transférer ici ma remarque à Closer sur l’usage du prénom Victor Hugo en Amérique latine, si vous le permettez (je sais, cela n’a rien à voir avec le sujet actuel)
closer dit: 26 août 2018 à 11 h 43 min
« …quand on rencontre encore en Amérique Latine des hommes qui se prénomment « Victor Hugo »… »
C’est surtout le cas au Brésil. Et pour donner une petite suite sur l’extravageance des prénoms au Brésil:
J’ai un ami qui se prénomme Napoleão.
Mais ce n’est pas tout, car on rencontre des Césars en pagaille, sans compter les Aristotéles, Diógenes, Edipo, Euclides, Euripides, Gutembergo, Péricles, Rubens, Shakespeare (et l’homme s’appelle Shakespeare Teixeira Andrade, il habite à Juazeiro do Norte dans l’Etat du Céara et il a envoyé une lettre publiée au courrier des lecteurs de l’hebdomadaire VEJA n° 20 du 22 mai 2002), Taumaturgo, Tertuliano, etc.
Je connais un anthropologue, bien connu à Salvador, qui se prénomme Ordep; sa mère voulait l’appeler Pedro, du nom du papa, mais le papa ne voulait pas, craignant la confusion; alors les parents se sont mis d’accord pour Ordep, Pedro à l’envers. Et l’homme, qui avait des lettres, de rappeler que Saint Pierre était mort crucifié la tête en bas et qu’il serait ainsi arrivé au Paradis sous le nom de Ordep.
Je vous signale qu’il y a un Himmler et un Michael-Jackson en circulation dans ce vaste pays.
Parfois les officiers de l’état-civil mettent leur veto (ce qui est rare). Un type est venu une fois avec sa fille dans les bras et voulait absolument faire enregistrer le bébé sous le nom de Avagina (ou Ava-Gina?, je ne me souviens plus). Ce type avait peut-être vu un film avec Ava Gardner et Gina Lollobrigida (Jazzi, vous avez une info sur un film avec ces deux actrices dans un même film?), toujours est-il qu’il a fait un scandale et que la discussion a duré longtemps, mais le responsable de l’état-civil est resté cette fois-ci inflexible. L’homme était probablement un peut demeuré car il a fallu lui explique que fonétiquement il y avait un problème.
Parfois, ces oficiers sont trompés et laissent passer des choses disons pas très catholiques; c’est ainsi que l’on connais une Bucetildes (la buceta, c’est le « minou » féminin…..
J’en ai plus sur le sujet des prénoms, mais laissons là.
le problème c’est le temps, le timing, il faudrait que les choses avancent beaucoup plus vite parce que le monde est en train de changer très vite, nous ne devons pas perdre de temps, et quand on voit tous ces livres on a l’impression que le temps s’est arrêté, alors qui tient tellement à empêcher les gens d’avancer, qui a autant intérêt à ce que le temps s’arrête, quel complot se cache derrière toute cette histoire ? parce que c’est bien du destin du monde qu’il s’agit, et du temps nous n’avons pas à en perdre !
oui le Brésil, et otus les autres pays, quand vous revenez en France, dès que vous sortez le nez de l’aéroport vous avez l’impression que le temps s’est arrêté.
mais cela n’a pas été toujours le cas, c’est que, vous comprenez, la littérature reflète tellement l’âme d’un pays, le nôtre fait du surplace.
je crois que le milieu socio professionnel des écrivains est devenu trop étroit, quand vous regardez leur allure ils se ressemblent à peu près tous, et au delà d’un certain seuil cette étroitesse a fini par paralyser le système.
il est passé où Pedro ? il s’est barré ? j’aurais bien avoir l’avis de Pedro sur cette question.
c’est qu’il semble vachement s’y connaitre en littérature le Pedro, et lui non plus n’a pas honte de parler de sa sexualité en public.
@Merci Passou, votre rentrée est rassurante qui donne à ré-ouvrir de vieux livres aimés..
(Votre premier roman chroniqué dans ce billet ne m’attire pas du tout mais j’aime encore une fois la photo que vous avez choisie, de vous n’est-ce pas ?)
C’est que Passou n’a pas toujours été chauve, voyez-vous.
Sur cette constatation bien fournie je vous souhaite une soirée qui défrise.
L’extrait proposé par Albin Michel du « Malheur du bas » indique : page 30. C’est extrêmement rare qu’un éditeur ne propose pas en lecture les premières pages d’un nouveau livre. Cela laisse à penser que ce roman commence par la fin et que la fin prévisible – d’après le résumé de Passou – n’est pas très gaie… Si la fin est connue (supposition) dès les premières pages et si l’extrait proposé concerne la scène qui annonce le viol, page 30, que se passe-t-il avant la page 30 ? Peut-être les seules pages où s’écrit le bonheur…
Quant à cette histoire d’horaire, peu importe… ce ne sont que les prémisses d’une scène encore à venir. Au début elle réprime son cri, plus tard ce ne sera peut-être plus le cas… Amocher un livre sur ces détails est petit…
Ce qui m’éloigne de ce livre c’est autre chose : il doit être angoissant, pesant, courant vers sa sombre issue. Que l’enfant soit délaissé et pire, que cette femme s’enlaidisse par dégoût, que le mari ne s’aperçoive de rien. Oui, terrible.
Je préfère les arbres de Lavande et les musiques des deux compères de la philharmonique. Quant à Puck, je ne comprends rien de ce qu’il nous raconte ce soir !
Bon je retourne voir cet excellent film de Melville « Le cercle rouge ». L’écoutant tout en tapant ce commentaire, je sais exactement les images qui correspondent aux dialogues ou aux bruits. Cela doit être la dixième fois que je le regarde et à chaque fois, je trouve que c’est un film magnifiquement écrit et interprété.
Je ne vois pas le petit. Il faut qu’un scénario tienne debout. Flaubert n’a pas appris grand-chose à Christiane.
Chaloux, où avez-vous trouvé ces détails sur la durée de la présence de la jeune femme dans la voiture? Merci.
Xe sour zau mangé gu gralamar frit
. Et zzi fait un aalergy.e1
de Nota, elle termine son travail à 18H30 -première phrase du livre-. A 18H40 elle est donc dehors. Elle trouve son vélo vandalisé, elle appelle son mari, son patron arrive sur ces entrefaites. Il est garé juste à côté. Ils montent donc en voiture vers 18H55. A 19H05-10, ils sont arrivés (il n’est pas fait mention d’une circulation chargée). L’extrait que vous citez dit « presque 21H00 », heure à laquelle elle imagine que son époux va diner. Je n’ai pas compris si le viol continuait à cette heure-là où si c’est le moment où son tortionnaire la libère, mais il y a bien environ 1H45 de battement. C’est très long dans une rue de Paris.
Mais si, hamlet, il y a encore des livres qui nous « estrangent », parce qu’ils parlent d’une autre société, d’hier ou d’aujourd’hui ? Vous vous réfugiez dans votre domaine favori, autrichien et allemand. Il est vrai qu’il est de grande ampleur !
Allez, quatre qui déménagent et m’ont frappé, simplement pour l’exemple ? Russell Banks, « Lost Memory of Skin », Antonio Munoz Molina, « Séfarade », Patrick Chamoiseau, « Texaco » (est-ce déjà un peu loin, comme les Antilles ?), Olivier Rolin, « Le Météorologue » (mais est-ce un « roman » ?).
« Entre 19H et 21H, aucune voiture n’est sortie ou entrée dans le parking? Ça ne tient pas debout. Et les habitants de l’immeuble n’ont pas remarqué en regardant à leurs fenêtres qu’il se déroulait dans cette voiture qui n’a rien à faire là pour le moins un attentat à la pudeur? »
Complètement invraisemblable bien entendu Chaloux…et imaginer un directeurs de banque violer une gestionnaire de patrimoine dans la cadre sordide d’un parking, mais c’est complètement grotesque. Je connais ce milieu plutôt bien…ces gens là baisent quand ils veulent, avec qui ils veulent ou peu s’en faut et en imaginer un prendre le risque d’un viol avec une subordonnée cadre de haut niveau de sa propre banque, c’est à ch.ier tellement c’est absurde. Encore plus absurde que la victime ne le traîne pas devant les tribunaux dans l’ambiance actuelle et avec le « pognon de dingue » qu’elle aurait à y gagner!
L’extrait donné par Passou est encore plus mauvais que celui d’hier sur Sarah, c’est dire.
Je vois que l’auteur suivant se prénomme David…j’ai eu peur, j’ai cru une seconde qu’il s’agissait d’un mâle blanc. Dieu merci il est sénégalais et ses ennemis ont les yeux bleus. Tout rentre dans l’ordre.
Oui Closer, appeler ça roman (et littérature!) c’est exactement comme appeler assistanat le fait qu’il faut que les pauvres vivent le plus dignement possible. Nous vivons dans une société qui ne sait pas ce qu’elle dit.
@closer dit: 26 août 2018 à 22 h 23 min
Sauf s’il s’agit du parking privé d’une petite résidence. Sauf s’il y a plusieurs niveaux.
Pour le reste, je connais moins que vous les us et coutumes des PDG qui ont des pulsions érotiques irrépressibles…
Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol…
Heureusement, le témoignage de Ed, vient amoindrir votre superbe.
Moche, votre commentaire, closer !
« Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol… ».
Les hommes sont tous complices du viol, c’est bien connu, Cricri. Vous racontez vraiment n’importe quoi, jusqu’à l’ignominie. Rien ne vous arrête.
Passou résume :
« … à maltraiter son enfant, à le menacer lorsqu’elle ne lui est pas totalement indifférente, tente même de la défenestrer faute d’avoir pu le poignarder in utero… »
C’est une fille ou un garçon, ce bébé ? La logique voudrait que ce soit un garçon… pour qu’elle ait tant de mal à l’accepter. Pourquoi ce « la » qui donne un sexe féminin à l’enfant ?
@Chaloux dit: 26 août 2018 à 22 h 34 min
« L’ignominie » , elle vous va comme un gant, avec vos commentaires nauséeux, poisseux. Ne seriez-vous pas ce « cachalot » psychopathe qui tourne et vire dans le blog de Paul Edel.
Pauvre Chaloux, hors la musique, vous ne valez vraiment rien. WGG vous avait bien jugé. Vous êtes un malade. Vous auriez fait un beau couple avec LVDB.
Merci chaloux, je vais attendre d’avoir le livre entre les mains pour nuancer, ou pas, mes propos…
@04:07
Woman is the nigger of the world (featuring l’épouvantable Yoko)
https://vimeo.com/284805730
« mais il y a bien environ 1H45 de battement. »
L’auteure nous dit que l’héroïne a été prise par tous les trous. A raison d’1/4 heure par trou, ça devrait coller, Chaloux ?
Question à Passou et à Paul Edel :
vous laissez stagner de tels commentaires sur vos blogs ?
Que penses-tu, Jazzi, de ces deux commentaires de Chaloux ? Toi avec qui je dialoguais de littérature et de cinéma ?
Je les trouve navrants, Christiane.
J’avoue ne pas comprendre Passou. Il ne nous ferait pas son démon de minuit ? Au moindre jupon qui passe, il s’emballe ! Il axe ses compte-rendus de lecture essentiellement sur l’histoire, les histoires. Des histoires lourdes, envahissantes, quasi indigestes et terriblement dans l’air du temps. Peu d’extraits et rien sur le style, la musique, l’originalité du ton, la construction du roman, le renouvellement de l’art de la narration… Par ailleurs, il nous dit que le grand absent de ces (premiers) romans de la rentrée, c’est le social. Et il titre, « Des violences faites aux femmes et aux hommes » : une employée violée par son patron et la non reconnaissance à la guerre de 14-18 des soldats en provenance des anciennes colonies françaises, ce n’est pas du social ! Du sociétal, peut-être ?
« ces gens là baisent quand ils veulent, avec qui ils veulent »
Waouh. Quel argument solide ! Je suis scotchée. Pour des tarés, rien ne vaut l’excitation du viol, de la contrainte. Incroyable qu’il faille encore répéter une évidence pareille.
« je l’aime bien, il est sympa est le plus souvent bien éduqué, encore que parfois… »
Bahia, n’hésitez pas à me faire des remarques précises. J’aime apprendre.
Chapman reste en taule :
« Cette fois-ci n’est toujours pas la bonne. Mark David Chapman, l’homme qui a abattu l’ex-leader des Beatles, John Lennon, en 1980, s’est vu refuser sa demande de liberté conditionnelle pour la dixième fois consécutive, rapporte Reuters, ce vendredi 24 août. »
« Et plus encore lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. On a envie de lui crier d’avorter, de dénoncer le salaud, de tout raconter à son mari »
On se croirait à guignol, quand les enfants crient en voyant le danger qui se profile dans le dos de la marionnette !
« Heureusement, le témoignage de Ed, vient amoindrir votre superbe »
À vos yeux seulement, chritiane. Malheureusement, je constate que personne ne réagit à mon témoignage. Mon amie était-elle une mythomane ? L’avait-elle cherché ? Ou alors pire, vous vous en fichez ? Mes pauvres, vous ne voulez pas que l’on vous accuse de complicité, mais par votre absence d’empathie et même par votre cruauté, vous êtes complices. Des jeunes femmes qui se sont faites violer, j’en connais des tonnes. Si vous saviez…Fermer les yeux et refuser de prendre conscience des choses, oui c’est être complice.
Vous voulez d’autres histoires ? Une camarade de promo, en soirée à Barcelone. Je n’en sais pas plus. Encore une ? Une amie de Brême, un pervers narcissique qu’elle connaissait biensûr, et qui l’avait fait boire, pour finalement prétendre qu’elle était consentante puisqu’il était irrésistible. Mais vous vous en fichez royalement j’imagine, dans le meilleur des cas. Dans le pire, vous remettez en cause les version des victimes.
« Une camarade de promo, en soirée à Barcelone. Je n’en sais pas plus. »
Et il faut qu’on donne notre opinion là-dessus, Ed ?
Premiers romans ou romans de gare, pour passer plus vite deux heures dans le train ?
@rape me
Nirvana
https://www.youtube.com/watch?v=nxcHhGoK-nE
(Albin Michel ? Une fabrique de biscuits ?)
Si vos mères sont encore de ce monde, j’aimerais bien les rencontrer, voir comment elles justifient leur éducation foirée en ce qui concerne le sexe opposée. Pourquoi éduque-t-on différemment les petits garcons canadiens et allemands par exemple ? POurquoi les mères francaises sont-elles de pareils boulets ? Je ne vais pas rabâcher l’exemple de ma soeur, mais mon neveu deviendrait un Cantat ou un Weinstein que je n’en serais même pas surprise.
« oui le Brésil »
Je croyais que c’était l’Argentine, puck !
Non, jazzi. Mais n’avez-vous pas remarqué le point commun entre toutes ses victimes ? Aucune ne porte plainte. Navrée que vous ayez des problèmes de réflexion et de synthèse à partir d’exemples que l’on vous propose. Sincèrement navrée.
A la messe du jour, très beau passage de l’évangile selon Jean :
*ces
Bon je reprends ma traduction. Les fautes d’orthographe ne m’honnorent pas.
Un directeur de banque ça conduit quoi comme voiture d’abord ?
https://www.youtube.com/watch?v=o9yYMHqHggQ
Publicité gratuite : dans le « Bulletin célinien » de septembre sont (notamment) reproduits les propos de Pierre Assouline lors de la table ronde sur la réédition des pamphlets de Céline organisée dans le cadre du colloque de la Société d’études céliniennes : http://bulletincelinien.com/
« Aucune ne porte plainte »
Oui, Ed, là est le problème. Car les lois ne manquent pas en la matière. Idem chez les homos qui se font casser la gueule. Beaucoup ne portent pas plainte…
oui, idem. Et ca m’a tout autant révoltée. Finalement, les mecs qui cassent la g.ueule aux homos ont tout autant un problème avec leur virilité que ceux qui s’en prennent aux femmes. Donc je rejoins ici clopine qui parlait de « solidarité des opprimés ».
Cricri :« Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol… ».
Relisez-vous, Christiane. Si vous ne savez pas vous relire comment faites-vous pour lire les autres? Ce que vous écrivez est abo-minable.
Accessoirement, l’idée d’aller poster chez Paimpopol ne me viendrait pas.
Quant à ce que je vaudrais ou pas, occupez-vous plutôt de votre propre cas.
@Ed. Il n’est pas question nier l’horreur du viol. A mon avis, même un type qui harcèle et finit pas obtenir ce qu’il veut avec une femme apparemment consentante est aussi un violeur. J’ai connu ce genre de cas assez près de moi, au moins deux fois. Je me demande comment ces personnages ont pu passer au travers.
La qualité littéraire est une autre question. C’est ce qui est en cause ici.
de Nota, vous me direz pour la chronologie.
« Vous êtes un malade. »
Cricri, si vous ne voulez pas qu’on commente vos énormités, achetez-vous un carnet.
Oui, Jazzi, navrants !
A part ce malade, beaucoup apprécié notre échange sur « La côte sauvage » de J-R.Huguenin , l’écriture de F.Sagan, « Le blé en herbe » de Colette et « Lolita » de Nabokov.
@Ed,
votre réaction d’exaspération est saine.
Chaloux,
votre « cricri » est malvenu. Oui, vous êtes un grand malade qui aime salir, induire des idées nauséabondes partout. Donc, je ne vous lirai plus car la provocation est votre loisir favori. Je laisse Pierre Assouline faire le ménage.
…
…tout compte fait,…la logique, n’existe pas, dans les écritures de romans,…
…
…des films, des emplois, suivant, les politiques à suivre,…unions, des persécuteurs, même; si les viols, c’est du canapé-emplois, à reporter,…
…
…surtout, dans les banques, aux viols, sur comptes bancaires,…des livres, et des absurdités, en libertés,…
…et les arts, se la limité aux aquarelles,…etc,…
…
…déjà, le vélo brisée, et, le portable, et électroniques du suivis, ou les viols, presque, impossible,…
…encore, de se survitaminés, of course, et rataplan,…aux Go,!…
…des livres, pour la camisole de force,…la bite, en l’air,…forcée,…
…etc,…
Vieille sotte.
Comment ça vous avez parlé de « Lolita » sans moi ici ? Alors que je vous ai dit ue j’étais en plein dedans et qu’il me restait une centaine de pages. Bon. J’espère qu’il y aura bientôt une discussion sur Emily Bronte alors, puisque j’arrive après la bataille pour l’histoire du psychopathe amoureux des nymphettes.
Si on réduit la littérature aux histoires qu’elle raconte, ne faisant plus des oeuvres de fiction romanesque qu’un support à matière sociologique, voilà à quoi se résument les six premiers romans des cinq femmes pour un seul homme, préemptés jusqu’ici par Passou.
1/Une jeune fille raconte la vie chaotique de son foyer, sa mère battue par son père du genre pêche-chasse-nature, et son combat pour préserver son petit frère du fléau familial.
2/Une jeune épouse est quittée par son mari parti avec un homme. Grâce à quoi, elle découvre à son tour les charmes de l’amour lesbien. Pour échapper au vaudeville moderne, l’auteure a la bonne idée de flanquer un cancer par-dessus tout cela.
3/Une jeune fille de bonne famille, au CV impressionnant, passe d’un haut poste de fonctionnaire des douanes dans la lutte contre les stupéfiants en accro et professionnelle des dits stupéfiants ! Le tout dans un style hard rock et hyper moderne.
4/Les tribulations d’une prostituée marocaine, sous le règne de Mohammed V. Déjà vu au cinéma.
5/Une jeune femme bien sous tous rapports et heureuse en ménage se fait violer par son banquier et patron qui la met enceinte. Elle se retrouve au bas du mur, mutique, et se transforme en mégère crasseuse et infanticide.
6/Retour sur l’histoire avec une grande hache, l’occasion de retrouver les frasques d’un tirailleur sénégalais coupeur de mains de boche à la grande guerre de 14-18. Les autorités ingrates ne lui décerneront pas de médailles !
C’est pas un peu too much ?
Même Christiane, pourtant de bonne composition, renâcle et préfère relire d’anciens livres plus ludiques et poétiques !
Pour ma part, je crois que je vais me contenter d’auto fictions à deux balles…
Et puis merdre, je n’aime pas avoir un petit caillou dans une chaussure, donc soyons clairs, Delaporte mais avant tout réitérons une définition classique : le fascisme est une doctrine et une praxis politique fondée sur l’affirmation non discriminée de motifs nationalistes et impérialistes, sur leur capacité, présumée, à dépasser et harmoniser les conflits économiques, politiques et sociaux, et sur l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale.
Cela étant donné, antéposer la volonté d’un individu à l’ensemble des principes qui régissent les rapports entre les personnes et qui servent à définir les lois est l’un des fondements du fascisme, en ce sens l’acte violent comme imposition de sa volonté étant une inadéquation au droit, ainsi quiconque commette un acte violent est un fasciste qui s’exprime.
Je ne sais pas vous, et à vrai dire la chose m’indiffère, reste que, à un moment, selon la gravité l’acte de violence commis, les gens civilisés distinguaient entre proto-fasciste et fasciste ; désormais, heureusement, ces mêmes gens tiennent pour fasciste quiconque commet un acte de violence — imposer sa volonté par la violence physique ou psychique, battre un enfant ou une femme, p. ex., inciter autrui à la violence, et ainsi de suite —.
Étant une terroriste violente — et qui prônait la violence —, la personne que vous citez sous le fil précédent avait franchi la ligne de démarcation démocratique, elle était donc une fasciste ; peu importe ce qu’elle a pu dire ou écrire — ce qui vaut pour tous les terroristes, même ceux protégés par Mitterrand ! Peu importe si vous comprenez ça et si vous l’acceptez, de mon point de vue vous devriez néanmoins y réfléchir.
Après, puisque l’antifascisme a bon dos, personne ne vous empêche de croire que parler d’antifascisme, se dire antifasciste et être antifasciste soient les expressions d’attitudes équivalentes. Mon bon père s’amusait à dire, qu’après 45 tout le monde en Italie se disait antifasciste — en France aussi, d’ailleurs, d’après le constat que j’ai pu faire —, mais qu’il ne fallait pas faire l’erreur de les croire.
Et maintenant l’Homme en Blanc parle d’envoyer les adolescents homos chez le psychiatre ! non, mais…
Francesca Galliani :
http://blogfigures.blogspot.com/2011/08/francesca-galliani-nude.html
« Le pape François recommande la psychiatrie pour l’homosexualité décelée à l’enfance »*
Oui, voilà bien ce que je craignais, renato. Freud au secours de Jésus-Christ. Pour faire diversion face au scandale des prêtres pédophiles, le bon pape François se trouve un bouc émissaire des familles tout désigné.
Ne vous disais-je pas, dernièrement, que je notais une tendance inquiétante dans les dernières productions cinématographiques ? A savoir que le héros, d’homo, au départ, devenait, par la grâce des choses, parfaitement hétéro à l’arrivée.
De l’utilité d’aller au cinéma pour prendre le pouls de l’air du temps !
Après le retour du refoulé de l’histoire dans le roman contemporain, voilà que se profile en parallèle le retour du refoulé dans en matière de moeurs !
*Comment décèle-t-on l’homosexualité dans l’enfance ?
Malheureusement Jacques la vermine ne meurt jamais, et lorsqu’on ne l’entend pas c’est qu’elle agit subrepticement, puis elle réapparait et crache son venin.
Pas mal du tout le premier film du cinéaste tunisien Ala Eddine Slim.
ça commence par une histoire très réaliste sur un jeune migrant Noir africain puis ça bascule soudainement dans la fable métaphysique : l’homme en quête d’un avenir meilleur en Occident régresse à toute allure vers l’homme des origines…
https://www.youtube.com/watch?v=XYGU1DU8TTg
Cette histoire d’enfant et de psychiatre montre dans quelle spirale de c.onnerie humaine nous sommes emportés un peu plus chaque jour.
Une spirale cyclique, Chaloux. Rien de nouveau sous le soleil !
Oui, Jazzi, mais sur certains points on pouvait espérer en être délivrés, ce qui n’est pas le cas. On n’est jamais délivré.
(Je viens de m’apercevoir que le Binet dont j’ai parlé date de trois ans).
Merci Passou. Paul Edel est moins rapide pour nettoyer celui de lvdb/cachalot (26/08/14h34).
Merci aussi pour le masculin remplaçant le féminin dans cette phrase évoquant l’enfant.
J’en reviens au billet et aux réactions des hommes concernant le premier des deux livres que vous chroniquez dans ce billet Le malheur du bas d’Inès Bayard.
Ce sujet terrible : le viol d’une femme semble, à part Ed (19h26), avoir mis les contributeurs masculins de ce blog dans une position de détournement : « pourquoi ne crie-t-elle pas ? » -« 19h, on se couche tôt boulevard Voltaire »- « pas vouloir déranger le voisinage », c’est fréquent dans ce milieu »- « Elle veut signifier quoi, la romancière? que cette femme est d’abord victime de son éducation bourgeoise trop policée qui lui impose un respect excessif du voisinage? »- « Ce texte est mal conçu et mal écrit, mais j’aurais plutôt tendance à comprendre que la voiture stationne dehors dans la descente du parking. Donc pas dans le sous-sol. » – « C’est la fille de qui, cette Inès Bayard? Avec la petite marocaine fille de ministre, on peut poser la question. » –
Delaporte tente un rétablissement : « Plus sérieusement, souvent quand la victime se met à crier, le violeur la tue pour la faire taire. Donc, l’argument de n’avoir pas crié est un mauvais argument. »
Mais Puck enfonce le clou : « effectivement, elle voulait parler de cette malheureuse femme qui s’est faite violer par son patron (…). C’est devenu ça la littérature ? »
Et lui !!! : « Je n’y comprends rien. Si elle est montée à 18H50 dans la voiture qui doit la raccompagner, comment se fait-il qu’elle y soit encore à 21H? Entre la rue Meslay et mettons le coin de la rue de Charonne, il ne faut pas plus de dix minutes. Entre 19H et 21H, aucune voiture n’est sortie ou entrée dans le parking? Ça ne tient pas debout. Et les habitants de l’immeuble n’ont pas remarqué en regardant à leurs fenêtres qu’il se déroulait dans cette voiture qui n’a rien à faire là pour le moins un attentat à la pudeur? Les pare-brise doivent être ripolinés.
Tout cela me semble surtout extrêmement mal pensé. »
Puis une pause et ça redémarre, lourd, lourd :
« « Laurent laisse un morceau de viande tomber dans sa bouche » (…) Dois-je supposer que le fait de laisser tomber un morceau de viande dans sa bouche est une habitude propre aux Laurent? » – Je n’ai pas compris si le viol continuait à cette heure-là où si c’est le moment où son tortionnaire la libère, mais il y a bien environ 1H45 de battement. C’est très long dans une rue de Paris. »
et enfin, Closer, qui ose… : « Complètement invraisemblable bien entendu Chaloux…et imaginer un directeurs de banque violer une gestionnaire de patrimoine dans la cadre sordide d’un parking, mais c’est complètement grotesque. Je connais ce milieu plutôt bien…ces gens là baisent quand ils veulent, avec qui ils veulent ou peu s’en faut et en imaginer un prendre le risque d’un viol avec une subordonnée cadre de haut niveau de sa propre banque, c’est à ch.ier tellement c’est absurde. Encore plus absurde que la victime ne le traîne pas devant les tribunaux dans l’ambiance actuelle et avec le « pognon de dingue » qu’elle aurait à y gagner! »
Donc, ce n’est pas de « l’ignominie » mais un fait quand j’écris, à 22 h 32 min :
« Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol…
Heureusement, le témoignage de Ed, vient amoindrir votre superbe. ».
@Jazzi dit: 27 août 2018 à 8 h 29 min
Oui, Jazzi, navrant ! Rien à attendre de ce mondelà dont je me suis détournée à cause de cette morale régressive et répressive.
Il ne me viendrait pas à l’idée de demander la suppression de quelque post que ce soit. Je ne suis pas la vieille Cricrise, qui fait des amalgames et ne comprend rien ni à ce qu’elle lit ni à ce qu’elle écrit. Pierre Assouline a conservé le plus décomposé de ses posts ridicules et répugnants. C’est l’essentiel.
Cricrise ne voit pas qu’on peut écrire des choses ridicules sur des sujets graves. Pas très étonnant, c’est ce qu’elle fait toute l’année ronde.
Christiane, quand on écrit sur un sujet, on respecte ce sujet, quand on écrit sur le viol, on n’écrit pas n’importe quoi! Quand une personne violentée ne réagit pas, c’est causé par un état de sidération, pas par la crainte d’ennuyer le voisinage ou de se faire remarquer pour rien! Écrire ça, c’est se fiche de la vraisemblance, ne pas faire le boulot, un écrivain c’est comme un menuisier, un mauvais menuisier fabriquera une table légèrement bancale, un mauvais écrivain ecrira un livre légèrement bancal.
« C’est la fille de qui, cette Inès Bayard? Avec la petite marocaine fille de ministre, on peut poser la question. »
Cette question n’était pas hors de propos, il me semble.
la petite marocaine de l’article précédent est fille de ministre et:
« Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française1. Son père, Othman Slimani, est un banquier et un haut-fonctionnaire marocain. »
C’est la traite des filles à papa.
(Et Dicker est petit-fils d’un premier ministre suisse, il me semble).
Cette alliance du maroquin et des prix littéraires -à venir ou avenus- est tout de même bien amusante.
« Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol… »
Christiane, vous auriez lieu d’être choquée si nous mettions en doute la réalité d’un viol réel. Mais ici, il s’agit de fiction. Quand on écrit de la fiction, on essaye d’écrire une histoire qui tient debout. Je sais bien que TOUT est possible, mais enfin ce directeur de banque qui irait risquer sa carrière millionnaire et son bonus pharaonique pour tirer un coup par la violence pure avec sa subordonnée en faisant une gymnastique invraisemblable un soir dans une voiture, c’est absurde. Quand on est directeur de banque et qu’on reluque une gestionnaire de patrimoine, on attend d’être en voyage d’affaires avec elle, en descendant par exemple au Grand Hyatt de Shanghai…on lui fait des avances dans une superbe suite au 25ième étage avec vue sur le Bund et si elle refuse, n’on utilise pas la violence physique brute, c’est beaucoup trop risqué, on la laisse partir et on appelle le concierge pour qu’il vous envoie une escort girl qui a toutes les chances d’être au moins aussi désirable que la gestionnaire en question.
Cricrise, qui est elle aussi bien malade, est une gobe-tout. Il n’y a qu’à lui tendre la friandise.
Il y a des mariages qui sont encore plus mystérieux que la simple union d’un homme et d’une femme.
Comme le mariage intellectuel entre un homme et ses livres, le liseur épousant les mots et les idées des livres qu’il aime.
Libido sciendi et savoureuses noces du savoir á portée de main.
Mon cher et toujours regretté grand-père, qui fut un fou de lecture et qui ne lisait que des livres de poche, me disait souvent ceci : » le bouquin, c’est quelqu’un ! ».
On a beaucoup relevé sur ce fil les invraisemblances du roman d’Inès Bayard. Quant à moi, il ne me déplaît pas qu’il en soi ainsi : cela sollicite la perspicacité du lecteur, Sherlock Holmes au petit pied. On l’imagine traquant l’invraisemblance dans des romans inspirés par le viol d’Ulrike Meinhof par le cardinal Barbarin, celui du pape François par Andreas Baader, ou celui d’Emmanuel par Brigitte.
@christiane, vous êtes une personne bienveillante, et je crois que moi aussi, je suis de nature bienveillante, sensible et enclin à l’empathie, je crois que c’est aussi le cas d’autres types ici, et je crois que s’ils avaient cette dame face à eux ils lui parleraient différemment de la façon dont ils parlent de son livre.
en discutant autour de moi je me rends compte que cette façon de réagir est de plus en plus fréquente : « empathie pour la personne et rejet pour son livre », j’y vois une manière de refuser la prise d’otage.
pendant trop longtemps les lecteurs n’ont pas pu critiquer tous ces trop nombreux livres où l’auteur décrivait sa propre tragédie, il semble que cette époque soit révolue, c’en est fini de la prise d’otage.
vous remarquerez qu’on retrouve cette « prise d’otage » pour les deux livres cités dans l’article de passou, et si vous revenez en arrière vous la retrouverez encore dans la plupart des livres cités par passou.
rappel définition : prise d’otage = livres qu’on ne peut pas ne pas aimer sans passer pour un salaud, un malotru ou un goujat, méthode fréquente dans l’édition française car permet de piéger le lecteur le plus facilement.
« cela sollicite la perspicacité du lecteur, Sherlock Holmes au petit pied. »
On peut même supposer que le crime était prémédité, Jacques R. ? Circonstances aggravantes. Le patron violeur qui, comme par hasard, apparait au moment opportun pour s’offrir à raccompagner sa victime, est le saboteur du vélo !
A mon avis, à la base de ce roman, il doit y avoir un sordide fait divers ayant pour décor un faubourg désert de Maubeuge ou de la Souterraine, avec pour protagoniste le patron d’une épicerie-buvette-pompe à essence et sa malheureuse employée souffre-douleur. Il lui casse son vélo et la raccompagne en camionnette. Maupassant en aurait fait un excellente nouvelle. Toutes les invraisemblances ont une explication.
Mais on est où ici: dans un blog littéraire ou dans un forum sur le viol? On parle de littérature ou d’un acte criminel? D’un roman ou d’un essai sur le viol?
Passou, de nota, Chaloux et Closer parlent de littérature et Christiane et Ed répondent: viol, contrainte, crime, absence d’empathie, cruauté, position de détournement de la part des hommes du blog, etc.
Pour Ed ceux qui trouvent un roman sur le viol invraisemblable sont complices de viol parce qu’elle connaît des cas pareils. Mais ils ne sont pas coupables: la coupable est la mère qui les a mal éduqués. (Ça doit être facile de vivre dans un monde aussi simple).
Pour Christiane parler de mauvaise littérature à propos d’un livre sur le viol c’est de la provocation et mérite l’expulsion du blog. De fanatique du politiquement correct elle est passée d’un coup au stalinisme le plus sectaire, montrant bien nu le fond de son esprit censeur, la profonde intolérance qu’il y a derrière sa façade d’avaleuse obéissante de culture adoubée par Télérama. Un vrai loup du jdanovisme le plus rance déguisé en agneau de la bien-pensance (elle doit haïr Philippe Muray).
@ Ed
Tu devrais lancer un débat sur le viol et tu verrais que tout le monde ici est d’accord avec toi.
La Cricrise est une poche de bile verte.
@Pablito
Non. Je me suis emballée sur le viol aux derniers commentaires, mais mon premier (le témoignage) répondaient directement à ceux qui critiquaient l’absence de vraisemblable dans cette histoire de « ne pas déranger ». Je l’ai entendu de la bouche de mon amie cette explication, donc c’est parfaitement plausible. Vous allez encore contester ? Vous assénez des critiques (et vous avez le droit), pendant ce temps, j’écoute les gens qui se confient à moi. J’avoue que c’est flatteur, même.
« ils ne sont pas coupables: la coupable est la mère »
Faut pas pousser non plus. Vous détournez complètement mes propos. Et là encore, mes affirmations sur les mères sont d’origine empirique. Regardez autour de vous et questionnez vos opinions.
« Mais on est où ici: dans un blog littéraire ou dans un forum sur le viol? »
le fait de poser ce genre de question revient à prouver qu’on a absolument rien compris, rien à rien.
comment ne pas voir que les deux sont liés de fait ?
comment ne pas comprendre que cette femme a été violée par son patron, et que maintenant ce viol est instrumentalisé par un éditeur ?
comment ne pas voir qu’on passe d’un viol à l’exploitation commerciale d’un viol ?
comment ne toujours pas le voir alors que les éditeurs nous servent cette même soupe depuis des années, comme les journalistes ils se nourrissent de tous les malheurs du monde.
ils nous ont fait le coup avec la mort, le deuil, la maladie, l’inceste… et avec le viol.
ce ne sont pas les lecteurs qui mélangent ces registres ce sont bien les journalistes, les publicitaires et les éditeurs !
comme l’a écrit une personne « viol » est maintenant le nom donné à un rayon littéraire dans les supermarchés.
comment ne pas voir qu’après s’être fait violer par un type cette pauvre femme se fait à nouveau violer par un système marchand qui fait du viol un produit d’appel pour répondre à une demande de consommateurs ?
comment ne pas voir que sous le prétexte d’être de la littérature ces éditeurs font du viol un produit de consommation ?
il faudra bien qu’arrive le moment où chacun devra répondre de ses actes et de ses responsabilités.
cessez donc de tous vous comporter comme des imbéciles, et prenez donc le temps de réfléchir deux secondes au monde qui vous entoure.
si « mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde » alors essayez de faire l’effort de bien les nommer !!!
j’abonde dans le sens de Ed. C’est (ou au moins c’était, mais il est vrai que pour Chaloux je suis une dinosaure..) un des problèmes qui était lié à la condition féminine : la honte rejaillissant sur la victime, non sur l’agresseur.
Un slogan (d’après un livre féministe préfacé par Benoite Groult, me semble-t-il) en faisait d’ailleurs état : « crie moins fort, les voisins vont t’entendre ! »
On avait rajouté « crie plus fort, ils ouvriront peut-être », allusion au fait que généralement, par lâcheté, on préférait fermer les volets plutôt qu’intervenir chez le voisin.
Et comme c’est ce qui se passe tous les jours ans le métro parisien, où les passagers, par lassitude, blasés, ou par lâcheté, laissent passer tant de choses, j’estime que c’est toujours à l’ordre du jour, ah là là.
Quant à la littérature, je crois que ce qui gêne le blog est peut-être l’aspect sociologique, « dans l’air du temps », des productions romanesques signalées par notre hôte. Je passe sur le soupir faussement résigné de certains, qui accompagne la montée en nombre des écritures féminines : quand on pense aux siècles qu’il a fallu pour en arriver là, le petit frisson d’inquiétude de nos chers amis est presque indécent, pas vrai ? Mais surtout comique !
Je crois surtout que les participants de ce blog ont un trait assez commun et presque handicapant -je ne me sors pas du lot, bien sûr- : leur individualisme forcené, qu’ils assimilent à une condition sine qua non de la littérature. Or, rien n’est moins sûr à mon sens…
Bon, à part, ça, si jamais (je n’y crois pas mais sait-on jamais !?) quelqu’un par ici est intéressé pour visionner la bande-annonce d’un film documentaire sur l’apiculture, qu’il le dise. Je mettrai le lien illico, ahaha !!!
De nota,
je commence par vous. J’aime le fait que vous ne soyez jamais grossier et que vous ne répandiez pas dans une logorrhée inextinguible. Cette page, offerte par l’éditeur, se termine sur des phrases qui appellent une suite que nous ne connaissons pas : « Elle voudrait crier, mais étrangement elle n’ose pas. » ( Cela arrive à bien des femmes lors d’attouchements dans les transports publics par exemple ou simplement parce que le geste du prédateur est tellement ahurissant et inattendu que la femme est perplexe…) « Elle pense à certains détails. » (là, mystère…) « Elle ne voudrait pas réveiller tout le quartier, se faire remarquer pour rien. » C’est la fin de la phrase qui étonne. Pourquoi a-t-elle écrit « pour rien » ? Nous ne savons pas ce qui suit. Peut-être qu’à ce moment précis elle doute de ce qu’elle est en train de vivre. Nous ne sommes pas dans une scène de viol mais nous savons avec le résumé de Passou et ceux qui se multiplient sur le net, qu’un viol sauvage va suivre. PDG ou pas, une femme dans une auto va se faire violer.
J’ai remarqué aussi qu’on était à la page 30. Passou lève un peu le voile sur ce qui précède : une entrée, où la fin du roman sera dévoilée dans son horreur, suivie de quelques pages esquissant le bonheur de ce couple.
L’écriture jusque là n’est pas racoleuse. Instinctive ? cherchant sans tabou à exprimer le ressenti du corps de la narratrice. Difficile de juger sans en avoir lu un peu plus.
J’ai écrit par ailleurs que ce livre ne m’attirait pas car son évolution, décrite aussi par Passou, est plombante, destructrice, proche de la folie, englobant la maltraitance d’un jeune enfant.
Puck, savez-vous qu’on peut remplacer le mot « viol », dans votre commentaire, par n’importe quel autre mot, et que votre « démonstration » reste tout aussi valable ? Je veux dire qu’il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le capitalisme effréné qui est le système économique dans lequel nous vivons gangrène la plupart de nos actions. De là à faire une fixette sur le viol qui, si on la suivait, reviendrait à faire silence sur ce crime si sociologiquement répandu, donc revenir à ce bon vieux état antérieur (y compris dans la littérature), y’a un fossé dans lequel, mon pauvre Puck, vous tombez à mon sens…
puck,
« (…)je crois que s’ils avaient cette dame face à eux ils lui parleraient différemment de la façon dont ils parlent de son livre. »
Oui !
« en discutant autour de moi je me rends compte que cette façon de réagir est de plus en plus fréquente : « empathie pour la personne et rejet pour son livre » »
Cette remarque est intéressante. C’est un peu ce que je vis face à ce livre.
@Jazzi dit: 27 août 2018 à 11 h 35 min
Oui, j’ai aussi pensé à cela car il se trouve sur le trottoir au moment où elle est bien embarrassée par l’état de son vélo.
Clopine, vous êtes une dinosaure que j’apprécie.
La quartier Lepeu dans le XIe est bien sympa.
Pablo,
« Pour Christiane parler de mauvaise littérature à propos d’un livre sur le viol c’est de la provocation et mérite l’expulsion du blog. De fanatique du politiquement correct elle est passée d’un coup au stalinisme le plus sectaire, montrant bien nu le fond de son esprit censeur, la profonde intolérance qu’il y a derrière sa façade d’avaleuse obéissante de culture adoubée par Télérama. Un vrai loup du jdanovisme le plus rance déguisé en agneau de la bien-pensance (elle doit haïr Philippe Muray). »
Expulsion d’un blog ? Je vous rappelle le commentaire de votre « ami » (« la C…, qui doit être une sacrée vieille cochonne. Ah, ces directrices d’écoles primaires, si leurs derrières pouvaient parler… ») C’est sur cet unique commentaire que j’ai demandé à Passou de ne pas le laisser « stagner » sur le fil des commentaires. Vous l’appréciez ? Vous auriez écrire cela ?
Quant au reste de votre commentaire, je n’ai demandé l’exclusion de personne mais remarqué que l’histoire du viol était contournée au profit d’une histoire d’horaires, d’absence de cri de l’intéressée…
Votre stalinisme est mal venu quand je me souviens de la façon dont vous répondiez à Pat.V.
Quant à la culture adoubée par Télérama, je n’y suis pas abonnée.
Clopine,
très bien.
Oui, je suis intéressée par la bande annonce de votre nouveau film. J’avais apprécié celui sur les haies. Et la disparition des abeilles, ce n’est pas rien.
Puck :
« (…) les éditeurs nous servent cette même soupe depuis des années, comme les journalistes ils se nourrissent de tous les malheurs du monde.ils nous ont fait le coup avec la mort, le deuil, la maladie, l’inceste… et avec le viol.ce ne sont pas les lecteurs qui mélangent ces registres ce sont bien les journalistes, les publicitaires et les éditeurs ! »
Absolument ! Reste à choisir ses lectures. Ceci étant dit, ce que Clopine écrit sur la parole des femmes dans la littérature contemporaine est très important. Les mots sont des armes pour se défendre…
Mon post cité par l’atrabilaire Cricrise était une réponse à son regret de ne plus lire bouguereau, qui s’interroge sur la RDC à propos des mérites comparés des salles de cinéma et des backrooms. Je lui ai mis sous le nez l’objet de ses regrets tout en me demandant ce qui dans sa nature pouvait les provoquer.
C’était bien innocent.
Et pour terminer : Closer.
closer dit: 27 août 2018 à 10 h 39 min
« Les hommes font chœur sur ce fil pour se détourner de cette affaire de viol… »
» (…) vous auriez lieu d’être choquée si nous mettions en doute la réalité d’un viol réel. Mais ici, il s’agit de fiction. Quand on écrit de la fiction, on essaye d’écrire une histoire qui tient debout. Je sais bien que TOUT est possible, mais enfin … »
Tout à fait d’accord mais juger « littérairement » cette fiction sur 5 pages, n’est pas très correct.
Il faut être sot comme la Cricrise pour demander la suppression d’un post et le réinsérer dans un des siens.
Merci quand même!
Hukhurkhurk!
Tiens, Chaloux, si tu veux acheter dans le secteur et devenir mon voisin, mais le m2 est très élevé !
http://www.chasseurdappartement.com/villes/paris-xi-75011.html
Rappelons à Chaloux et à tous les « sourcilleux » et les implacables adeptes du « vraisemblable « qui démolissent en vingt lignes un roman lu sur dix pages, que le romanesque passe le réel au prisme de la réfractions subjective, ça va de Balzac à Aragon, de Maupassant à Le Clézio, De Dostoïevski à Nabokov.. .. et que si on veut être « vraisemblant » façon Chaloux rien ne tient debout dans « La Chartreuse de Parme ». Ni dans le fonctionnement de la cour du prince de Parme, ni dans les comportements de Mosca, ni dans les combines de la Sanseverina qui se croit tout permis, ou de Ferrante Palla sorti de sa foret comme d’une boite à joujoux.., ni bien sûr l’extraordinaire jubilation heureuse si stupéfiante de Fabrice dans son épouvantable cachot de la Tour Farnèse alors que tous ses ennemis veulent l’empoisonner… Avec un raisonnement à la Chaloux, appliqué ici aux « premiers romans » et au strict lois du « réalisme » on obtient tres vite le jadnovisme, stalinien. Il faut alors qu’un roman (ou une peinture) soit la copie exacte du réel .
Rappelons à Paimpopol qu’il existe, en matière de romanesque, un réalisme relatif parfaitement acceptable, qui est même ce qui rend en grande partie possible l’existence de la littérature. Le Paimpopol me lit avec ses yeux de bulot halluciné.
Merci Chaloux, et Christiane, je balance le lien pour la bande-annonce (2 minutes et 56 secondes !) ; je m’attends à des commentaires persifleurs, of course, m’enfin… (soupir); Après tout, nous sommes tous des êtres humains,ici, au sort si inextricablement lié à celui de notre planète…
https://vimeo.com/search?q=demain+l%27abeille+la+dette+humaine
D’ailleurs, hors le fait que Paimpopol essaie de me faire passer pour un imbé.cile, sa remarque est gravissime venant d’un professionnel de l’écriture. Il n’a pas réfléchi à grand-chose. Pour qu’un récit soit acceptable (qu’il s’agisse de La Métamorphose ou de Bouvard et Pécuchet dont les sujets ne pas plus crédibles l’un que l’autre) il faut qu’un certain nombre de données (temps, vraisemblance des petits détails)soient reconnus par le lecteur comme possiblement réels. Ce procédé est vieux comme le monde. Voir les considérations de Propp sur ce point à propos des contes russes. Cette grave absence de réflexion se repère très facilement dans la littérature paimpompière du pauvre Paimpopol. Ainsi que dans ses considérations littéraires enchanteresses.
Clopine, j’ai vu. Je ne comprends pas la raison pour quelle vous vous obstinez à mettre en pot la bile visqueuse de la pauvre Cricrise avant de la faire ingurgiter à de pauvres petits enfants qui ne vous ont rien fait.
Expliquez-vous!
raison pour laquelle
L’objet de ma réflexion serait plutôt celui-ci. Soit la littérature est une pulsion, soit elle est un art. A chacun de se déterminer sur ce point, et donc de choisir ce qu’il lira et ce qu’il ne lira pas.
@Clopine dit: 27 août 2018 à 13 h 38 min
Superbes images, Clopine mais il n’y a pas le son.
Même chose pour la lecture. Soit elle est une pulsion, soit elle est un art. C’est le degré de civilisation du lecteur qui décide pour lui de ce qu’il lira ou non. Même chose pour l’écrivain, pour ce qu’il écrit ou non, d’ailleurs.
Bref, on voit très bien par qui et pour qui ces historiettes sont griffonnées. C’est la bibliothèque bleue du XIXe siècle, ni plus ni moins.
J’ai eu le son. Cricrise est-elle correctement appareillée?
Cotisons-nous!
Quand j’étais ado, j’avais vu un western de 5e ou 6e catégorie où un indien attaquait un cowboy par derrière en se lançant sur lui avec un couteau dans la main et dans la poignée… une montre!!
Pour le grand avaleur d’invraisemblances qui est Paul Edel, rien d’anormal.
J’ai aussi eu le son. La bande-annonce donne envie de voir le reste.
Je signale à Clopine si elle ne le connait déjà le cas de l’abeille noire d’Ouessant, en pleine prospérité vu sa situation.
MC
Euh, Claoux et Paul Edel, à mon sens, le problème n’est pas dans l’adéquation réaliste, ou non, d’une écriture avec les faits décrits. Le problème est dans l’adéquation des mots choisis avec ce que l’on veut décrire. La forme doit être en adéquation avec le fonds, même si pour cela, le fonds doit être « tordu » littérairement parlant.
Et là, bizarrement, la plus grande liberté est souvent source du plus grand plantage, ou de la plus grande réussite.
On peut écrire un texte parfaitement fictionnel, irréaliste, imaginaire, et se situant dans un monde incohérent, où l’incohérence est reine et aboutir à une perfection formelle qui embarque le lecteur. Parfois, c’est même le système des vases communicants qui fait jaillir l’adéquation. Ecrire un univers absurde avec un style d’une logique implacable, appliquer à l’univers des nurserys anglaises, avec ces comptines dignes de nos « souris vertes qui couraient dans l’herbe » et autres bestiaires antropomorphisés, des dialogues que des traités philosophiques ne dédaigneraient certes pas, et vous avez « Alice au pays des merveilles ».
A l’inverse, le flou conradien qui accompagne l’univers bien réel d’un monde colonisé marche aussi (sauf que ça ne m’accroche pas, m’enfin, bref,soupir.)
et si vous y réfléchissez bien, (et Paul Edel,s’il est honnête mais l’est-il ? Ah là là), les jeux oulipiens ne nous apprennent rien d’autre.De la contrainte nait l’imagination…
On peut aussi décider que la contrainte sera la plus grande des vraisemblances, le plus implacable réalisme. Mais on peut situer, et la littérature situe le plus souvent, l’exigence non dans le fonds, mais dans l’effet que la forme produit sur l’appréhension du fonds par le lecteur.
La forme proustienne du récit est quelque chose d’unique, à mon sens, et c’est elle qui donne sa valeur à un fonds qui est, lui, fort commun, voire « barbant » : je veux dire que des vacances à Combray ou un séjour à Cabourg avec sa grand’mère, hein, on pourrait en avoir vite fait le tour, si l’auteur s’en était strictement tenu au réalisme le plus absolu. Mais justement : l’onirisme de l’écriture proustienne qui consiste en un placement résolument flou au niveau temporel (quel âge a le narrateur, hein ? D’où parle-t-il ?..;) du narrateur transcende absolument toutes les petites péripéties (un diner mondain en 1900, le snobisme d’un voisin ou la petite lâcheté amoureuse d’un autre) racontées là…
Je sais bien que certains consacreront leur vie à tenter de faire coller les renseignements biographiques avec le texte de la Recherche. On peut y arriver, mais ça n’expliquera pas la splendeur d’une phrase comme :
« moi je dis que la loi cruelle de l’art est que les êtres meurent et que nous-mêmes nous mourions en épuisant toutes les souffrances pour que pousse l’herbe non de l’oubli mais de la vie éternelle, l’herbe drue des oeuvres fécondes, sur laquelle les générations viendront faire gaiement, sans souci de ceux qui dorment en-dessous, leur « déjeuner sur l’herbe ». »
Je voulais dire : si Paul Edel est honnête, mais l’est-il ? , il ne peut qu’en convenir.
Imaginons un nouveau roman où il ne serait question ni de viol, ni des divers maux de la division sexuée, ni de violences conjugales, ni de drogue, ni de prostitution, ni du malheureux sort des Noirs et autres communautés persécutées, ni d’une des deux guerres mondiales, ni du nazisme, ni d’aucune de nos récucurrentes tartes à la crème, et qui n’en serait pas moins passionnant de bout en bout, au contraire : quelle merveilleuse et improbable surprise !
Chaloux dit: 27 août 2018 à 13 h 40 min
Totalement d’accord.
Amettedel a l’air de n’avoir réfléchi même pas 5 min dans toute sa vie à son métier. Il faut aussi dire que c’est un critique littéraire (c’est à dire un avaleur de daubes concoctées par les maisons d’édition selon l’air du temps) qui a écrit des romans.
qu’est Paul Edel
Clopine, vous parlez inspiration et je vous parle métier. Ce dont je parle c’est le métier, ce qui vient avant toute considération littéraire. L’écriture est un métier. Second, troisième peu importe. j’en connais qui noircissent des pages internet depuis vingt ans et ne l’ont toujours pas compris. C’est un métier dans lequel on n’est pas plus libre que si on était dentiste ou vétérinaire. L’inspiration -ou toute caractéristique plus ou moins volontaire- vient bien après. Et ces petites romancières n’ont aucun métier.
@Pablo. Conversation en anglais, en français, aucun problème en jouant du piano, j’ai testé ce week-end (et même une conversation à trois dans les deux langues). Je ne comprends pas ce qui coince chez ton ami Drillon. Ce qui pose le plus problème, c’est de relever la tête. Les yeux sur le clavier (je joue en principe le regard au plafond) c’est plus facile.
Un point pour Drillon : il doit être très sympathique.
A lire ces deux billets sur quelques romans de rentrée, on pourrait croire que ne sont dignes d’intérêt que ceux qui se font peu ou prou (plutôt prou que peu) l’écho de ce dont nos gazettes font quotidiennement leurs choux gras.
Jacques R. dit: 27 août 2018 à 14 h 25 min
Sans doute parce qu’il est devenu interdit de s’en échapper.
La logique de la bande-son n’est pas celle du film, Clopine.
S’agissant ici d’un film documentaire de commande, dont le propos essentiel est d’avertir le grand public sur les dangers actuels qui menacent l’abeille, et non un documentaire de création, il convient, dans le film, de respecter la trilogie traditionnelle : exposition-développement-résolution.
La bande-annonce, c’est tout autre chose. Sa finalité est de donner résolument envie à celui qui la visionne d’aller voir le film. Elle doit, en un rythme endiablé, et selon un montage décousu, présenter les images et les propos les plus spectaculaires. De manière à laisser le spectateur essoufflé, pantelant, désireux d’en savoir plus. Elle ne doit surtout pas tenter, à mon avis, de présenter un résumé du film annoncé…
de la bande-annonce, pardon, pas bande-son !
Sans doute parce qu’il est devenu interdit de s’en échapper (Chaloux)
C’est bien possible, et, si c’est vrai, les conséquences sur l’art du roman seraient catastrophiques. Il serait révolu, le beau temps où nous découvrions, émerveillés, des romans aussi peu concernés par les marottes médiatiques que « Colline », « l’Après-midi de Monsieur Andesmas », « La Vie mode d’emploi », pour ne citer que ceux-là ?
Pour être tout a fait honnête, Clopine, j’avoue ne pas être totalement captivé par la bande-annonce. Mais j’en admire la beauté des images. Enfin, si M. Court l’est, c’est déjà pal mal !
Sinon, je ne vois pas pourquoi Paul Edel pourrait être à-priori malhonnête…
Ou Julien Gracq publié par José Corti, Jacques R.
« Sinon, je ne vois pas pourquoi Paul Edel pourrait être à-priori malhonnête… »
En effet, quand on est aussi bête, aucune raison d’être malhonnête.
Pantelant toi-même. Hé.
Ça ferait chavirer la barque.
Panteler.
– J’ai vu le nouveau commis, lui dit-elle. Une fameuse bête. Non mais, t’as vu ses mains ? Énormes, qu’elles sont. Quand il m’a tendu mon paquet, ça m’a fait quelque chose.
– Il est bien laid, lui répondit Madeleine.
– Ça, je te l’accorde. Gros yeux de poisson mort, crin de cochon, mais quelles épaules ; surtout, quelles mains ! Mon dieu, je crois bien n’avoir jamais vu ça. J’en étais toute pantelante, émue quoi. Et toi, tu ne pantelles pas ?
– Je ne pantelle pas, répéta l’autre.
Vous avez une bonne vue pour lire vos partitions, Monsieur Chaloux, ou vous êtes bas du plafond chez vous ?.
la question est surtout de savoir si on connait son clavier ou non. Chopin s’est ému, durant son séjour à Vienne, du fait que tous les pianistes y regardaient leur clavier. Un seul interdit, fermer les yeux, dixit Samson François.
« Il y a les auteurs qui n’attirent pas mais qui créent leur public, c’est lent, et les auteurs que le public attire, c’est-à-die ceux qui travaillent pour lui. Si les œuvres sont des rendez-vous on peut, pour le mieux juger, tenir compte à la fois de ceux qui le donnent et de ceux qui s’y rendent. »
Pierre Reverdy, Le Livre de mon bord.
« Tout est faux en art, même le vrai. Tout est vrai en art, sauf le faux. Rien n’y tient que par la justesse. » (ibid.)
@ Chaloux
De retour du jardin, qu’apprends-je ? Que vous avez bénéficié d’une consultation médicale par internet et que le diagnostic n’est pas favorable…
Vous seriez malade, et même un grand malade. Pas contagieux, au moins ?
Vous savez aussi bien que moi que tout homme bien portant… est un malade qui s’ignore. C’est du moins ce que disait Jules (Romain, pas César. Quoique… César était bien un peu romain, non ?).
Si c’est une pathologie qui ne touche que les hommes, appliquez le principe de précaution : à l’instar de Lysistrata qui déclencha une grève des transports, lancez donc une grève des posts (!).
@ Christiane
Je sais bien que les locataires de longue date finissent souvent par se considérer un peu comme propriétaires de l’immeuble qu’ils occupent. Mais je crois savoir que le taulier de la RdL est un certain Assouline, Pierre de son prénom. Seriez vous Madamedu ? Dans mon souvenir, elle se souciait davantage d’élaborer le plan de table que d’écarter ‘les invités’ déplaisants. Et elle se prénommait Sophie, pas Anastasie.
renato dit: 27 août 2018 à 8 h 09 min
Et maintenant l’Homme en Blanc parle d’envoyer les adolescents homos chez le psychiatre ! non, mais…
–
Ces majuscule sont révélatrices, renato.
Vous l’admirez dans votre inconscient émergeant avec pine de votre conscience frustrée.
Parmi les anciens combattants français devenus écrivains-témoins, il y a Gabriel Chevalier, dont on oublie souvent le magistral livre « La peur ». En France, les soldats des troupes coloniales ont rarement été mis à l’honneur dans la littérature, si l’on excepte ce livre assez condescendant, qui véhicule bon nombre des clichés coloniaux de l’époque, mais a le mérite d’exister, « La randonnée de Samba Diouf (1922) ». Côté anglais, An Ice-Cream War (Comme neige au soleil), de W. Boyd, évoque la sale guerre menée sur le front est africain, où s’affrontent les soldats des colonies britanniques (Kenyans, Indiens) & les troupes coloniales allemandes, les redoutés Askaris (issus de l’actuelle Tanzanie), réduits à l’état de figurants. Three Day Road (Le Chemin des âmes) du canadien Joseph Boyden met en scène deux tireurs d’élite de la tribu des Cree, recrutés par l’armée canadienne plongés dans un enfer qui est le contrepoint exact de la nature pourtant inhospitalière du grand nord. Le roman de David Diop vient compléter une liste bien courte…
avec peine.
pine de ton inconscient frustré est parfait, D. !
Il flotte un parfum délicieux de rentrée sur Paris : c’est la fin de l’été, les jours racourcissent notablement et surtout la masse des abrutis est indubitablement revenue. Les mêmes cons qui emmerdent le monde à longueur d’année sont bel et bien là, aussi détestables que détectables par leur bruissement insupportable car le con n’a pas de rideau et aussi ouvre sa fenêtre pour vociférer, surtout le samedi soir. C’est aussi à ça qu’on le reconnait. Le con d’été revêt sa livrée de con d’automne, intimement persuadé qu’il ne s’est rien passé dans son immeuble en son absence estivale de sale con. Mais quel con !
Et moi je pars en vacances.
« Et moi je pars en vacances. »
Tu vas où, D. ?
Faire le con sous d’autres cieux.
Je préfère la culture, l’intelligence et la sensibilité de Christiane face aux imprécations du Chaloupet et de D., tristes pantins imbus de leur vernis didactique poisseux de supermarché… ya pas photo
Courage Christiane, tenez bon
@christiane
http://www.nova.fr/sites/default/files/ressources/images/capture_decran_2018-01-25_a_18.40.00.png
Bloom
Vous écrivez à juste titre « En France, les soldats des troupes coloniales ont rarement été mis à l’honneur dans la littérature »
Je crois néanmoins qu’il faut rappeler que le roman de Rene( ?) Maran qui donne la parole à un vieillard africain ancien des troupes coloniales évoquant ses jeunes années a reçu un prix Goncourt dans les années 20.
Mes souvenirs de cette lecture sont assez flous mais je me rappelle une scène précise celle où il raconte un souvenir de son temps en métropole, une virée au bordel entraîné ses camarades bidasses « de souche » d’où il s’est sauvé terrifié lorsque la fille qu’on lui avait attribuée l’a appelé mon poulet et qu’il compris cette parole comme le sort qu’elle lui jetait pour le métamorphoser en volaille
Jazzi, bien d’accord avec toi, et la bande-annonce ne « résume » pas du tout le film. En fait, le film commence par les derniers mots de la bande-annonce !
Mais je vois ce que tu veux dire : elle est (un peu trop) léchée, pas assez « punchy », elle commence un peu comme une pub et finit un peu trop languissamment, et fait sans doute un peu « redite » avec l’affiche. C’est ma faute :c’est moi qui l’ai écrite, très précisément sur la nappe en papier d’un restau où l’on dînait et je n’ai pas pensé, c’est vrai, à un « collage » des images et séquences les plus fortes du film, mais à une sorte de « glissando » d’un point à un autre.
D’un autre côté,vu que nous sommes des bénévoles, militants, et que le film n’a pas vocation à sortir dans un circuit de diffusion traditionnel comme les chaines télé où un consortium de salles de spectacles, mais via des associations, soirées-débat, et autres, il aurait été dommage de ne pas profiter de la liberté que notre modestie et notre « amateurisme » (de plus en plus éclairé, certes, je nous l’accodre) nous octroient d’office. En d’autres termes, puisqu’il ne s’agit ici ni de boulot ni d’industrie, ni même d’ego, mais d’altruisme et de militantisme, pourquoi ne pas faire un pas de côté et privilégier le plaisir à l’efficacité ???
le titre u roman de René Maran que j’ai oublié de mentionner :Batouala
« Et maintenant l’Homme en Blanc parle d’envoyer les adolescents homos chez le psychiatre ! non, mais… »
C’est dommage, en effet. Le pape venait de faire un sans-faute en Irlande, se dépatouillant avec fermeté dans ses discours à propos du scandale de la pédophilie dans l’Eglise. Et voilà que dans l’avion du retour, face à des journalistes de la presse putride qui le questionnent tous azimuts, il se laisse aller à des improvisations hasardeuses sur un sujet qu’a priori il ne connaît pas ou mal. Son commentaire est vraiment une erreur, mais ne doit pas faire oublier pour autant la parole qu’il avait dite, évoquant la même question : « Qui sommes-nous pour juger ? » Dans l’avion, l’Esprit-Saint n’était pas avec lui.
@ Chaloux
« Conversation en anglais, en français, aucun problème en jouant du piano, j’ai testé ce week-end (et même une conversation à trois dans les deux langues). Je ne comprends pas ce qui coince chez ton ami Drillon. »
Tu as un cerveau multi-taches et tu ne le savais pas. Et si on croit Drillon (qui connaît beaucoup de monde dans le milieu de la musique) c’est très rare.
« William Legrand » est une marque de saucisse de supermarché, non? Ou de cassoulet?
René Maran a peut-être été au bon endroit, au bon moment. Ni l’Epée du Roi, biographie de Du Guesclin aussi médiocre que celle de Vercel, triple zéro en la matière, ni Bacouya le Cynocéphale, venu après ne se sont imposés durablement.
IL me semble que la phrase de Proust citée par Clopine s’inscrit dans une réponse au Père Hugo, ou me trompé-je?
» Victor Hugo a dit: » Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent. Moi je dis »
(je cite de mémoire°
Il y aurait à dire sur cette incursion d’A Villequier dans la Recherche, et cette apparition de « moi », collision frontale de deux mondes;
Bien à vous.
MC
@ D
« Et maintenant l’Homme en Blanc parle d’envoyer les adolescents homos chez le psychiatre ! non, mais… »
Son commentaire est vraiment une erreur… […] Dans l’avion, l’Esprit-Saint n’était pas avec lui.
Delaporte dit: 27 août 2018 à 16 h 57 min
Normalement ton personnage Delaporte aurait dû défendre le Pape contre vents et marées. On sent ces derniers temps que tu le maîtrises moins bien, que tu as du mal à le maintenir dans l’orthodoxie la plus stricte.
Entre parenthèses, tu sais pour quelles raisons (ésotériques) Benoit XVI a été débarqué et Francisco, qui est un nain intellectuel comparé à son collègue, mais qui est jésuite, a été nommé, et par qui?). De la bataille (ésotérique) qui est en train d’avoir lieu au Vatican en ce moment, dépend le sort du monde – disent certains ésotéristes très sérieux.
La valse des pantins s’enrichit : après Chaloupet et D. voici le nabot Pablo, que trio de rigolos
Pablo, j’attribuerais plus modestement ça à la pratique du chant (en s’accompagnant).
J’aimais beaucoup Benoit XVI qui est un vrai théologien. Pour moi, il reste le vrai pape.
Pablo, je préférerais ne pas savoir faire le chien de cirque et jouer mieux…
Le quotidien La Croix essaie lui-même d’expliquer le propos du pape, mais c’est laborieux :
« Sans doute le pape a-t-il mélangé les notions de psychiatrie, psychanalyse et psychologie, englobant dans le mot « psychiatre » l’ensemble des « psys », sans forcément vouloir faire de l’homosexualité une pathologie. En Argentine, le développement de la psychanalyse est historiquement lié à la psychiatrie. Ce sont en grande partie les psychiatres qui ont introduit les travaux de Freud dans le pays. »
« Normalement ton personnage Delaporte aurait dû défendre le Pape contre vents et marées. On sent ces derniers temps que tu le maîtrises moins bien, que tu as du mal à le maintenir dans l’orthodoxie la plus stricte. »
Je trouve que la pape a été plutôt bon, depuis la Lettre au peuple de Dieu. C’était un beau document, un excellent texte, et on espérait qu’il serait suivi d’actes dans la réalité. Pour rester à flots, et même crédible, l’Eglise doit enfin prendre des mesures conséquentes pour lutter efficacement contre la pédophilie en son sein. La majorité du clergé est évidemment totalement innocente de la perversion d’un petit nombre. Mais l’Eglise devait prendre la mesure de ce qui est arrivé, et c’est ce qu’elle commence à faire. A ce titre, le voyage courageux du pape en Irlande est une réussite, qui réjouit le catholique que je suis. Là-dessus, il y a ces propos d’un autre âge du pape dans l’avion, qui sont surtout une maladresse intellectuelle. L’Eglise a parfaitement le droit de prescrire une morale sexuelle assez intransigeante, mais cela n’est bon que pour elle-même, même si son discours est, comme je le crois, universel. Commencer à proférer des propos contre les homosexuels, d’une manière digne des sombres heures du passé, c’est une erreur, et un dépassement de sa mission légitime. Le pape François l’avait dit : « Qui sommes-nous pour juger ? » Il aurait dû en rester là. Je note d’ailleurs que, dans son communiqué officiel, le Vatican n’a pas repris la totalité des propos du pape. Même au Vatican, cela gêne. Il y a presque ici un nouveau mea culpa à faire, de la part de l’Eglise. Cette dernière, depuis Vatican II, est en progrès constant, il ne faut pas l’oublier. Je suis donc certain qu’elle va retrouver bien vite le droit chemin, l’exacte et véritable Voie, qui doit être avant tout celle de la spiritualité, dans un monde contemporain qui en a soif comme jamais.
@ Chaloux
« j’attribuerais plus modestement ça à la pratique du chant (en s’accompagnant). »
Parce que tu chantes en plus, en t’accompagnant au piano, comme faisait Fischer-Dieskau?
@William Legrand dit: 27 août 2018 à 16 h 21 min
Merci William. J’ai vu un héron cendré débonnaire au parc, cet après-midi…
Ah, etpuis, dernier petite précision pour Jazzi : non, il ne s’agit pas d’un film « de commande ».
C’est moi qui suis allée trouver le syndicat apicole et leur ai proposé l’idée du film, et la nature de notre partenariat : nous réaliserions le film, ils trouveraient les financements (ils les ont d’ailleurs trouvés !) ; j’ai ensuite discuté avec chaque membre du Comité de Pilotage du film, leur ai envoyé des questionnaires, les ai dépouillés… Et j’ai proposé un synopsis qui mélangeait nos préoccupations à nous Beaubec Productions, en intégrant les remarques et demandes de notre partenaire le syndicat. Ce synopsis, sous forme de tableau thématique à 20 entrées, a été adopté dès le début. Bien entendu, j’ai écouté les demandes du partenaire, notamment les paroles des anciens et la déclinaison des actions et missions du syndicat, mais en fait cela servait complètement le propos. La seule chose qui a été « surajoutée » par rapport à mon idée d’origine du film était la célébration du centenaire du premier syndicat apicole de France, celui de Haute-Normandie. Et là encore, le propos « colle » à ce que je voulais mettre dans le film, puisque cela nous a permis d’aborder la comparaison entre 1918 et aujourd’hui…
Donc, pas de « film de commande » mais bien partenariat, et j’y tiens d’autant plus que le président du syndicat nous prenait un peu, c’est vrai, au début, pour de simples prestataires de services.
Mais vu le bénévolat que nous pratiquons, il a vite compris son erreur, à mon sens !
@Chtimimi dit: 27 août 2018 à 15 h 35 min
Demander l’usage de la modération quand on est sali nominativement dans un commentaire n’est pas se prendre pour le maître des lieux.
Je n’ai jamais demandé l’exclusion de qui que ce soit sur ce blog ou sur un autre. Adressez-vous à ceux qui ont demandé celle des trois absents.
@et alii dit: 27 août 2018 à 16 h 39 min
Merci ! très drôle.
Est-ce que cette vieille co.nne ne m’insulte pas? Pourtant, je n’ai demandé aucune suppression. Je tire la ch.asse et c’est suffisant.
christiane dit: 27 août 2018 à 0 h 35 min
Chaloux,
votre « cricri » est malvenu. Oui, vous êtes un grand malade qui aime salir, induire des idées nauséabondes partout.
christiane dit: 27 août 2018 à 0 h 31 min
Oui, Jazzi, navrants !
A part ce malade
christiane dit: 26 août 2018 à 22 h 46 min
@Chaloux dit: 26 août 2018 à 22 h 34 min
« L’ignominie » , elle vous va comme un gant, avec vos commentaires nauséeux, poisseux. Ne seriez-vous pas ce « cachalot » psychopathe qui tourne et vire dans le blog de Paul Edel.
Pauvre Chaloux, hors la musique, vous ne valez vraiment rien. WGG vous avait bien jugé. Vous êtes un malade.
Pablo, j’étais baryton-martin, mais j’ai arrêté, je ne peux pas tout faire.
@Clopine dit: 27 août 2018 à 13 h 38 min
ça marche ! il fallait un réglage interne du son de l’ordinateur.
L’ensemble son et image est convaincant. Comment voir le film en entier ? Vendez-vous des CD ?
il fallait un réglage interne.
C’est certain.
Delaporte, seule la science médicale peut nous éclairer sur cette épineuse question. Que dit-elle ? Moi je n’en sais rien. En tout cas il faudra suivre l’avis des scientifiques.
Je ne suis pas scientiste loin s’en faut. Mais Sur cette question je ne vois aucune raison de ne pas se fier à ce que dit la science.
Je cite Cricrise:
christiane dit: 27 août 2018 à 13 h 08 min
(« la C…, qui doit être une sacrée vieille cochonne. Ah, ces directrices d’écoles primaires, si leurs derrières pouvaient parler… »).
Hurkhurkhurk!
@ Delaporte
Autant tes explications que celles de La Croix sont pathétiques. L’Église a toujours pensé que l’homosexualité est une maladie qui se soigne (sauf aux époques où elle ne croyait pas trop aux thérapies et préférait bruler directement les « malades »).
Et pourtant c’est un problème qu’elle connaît bien, tellement il y a des homos dans son rang. J’ai passé 4 ans pensionnaire aux Jésuites et j’y ai vu agir 2 pédophiles (dont un a été expulsé après avoir été trouvé au lit d’un élève à 2h du matin et l’autre sévissait dans le sport, plus discrètement). Mais au moins la moitié des curés étaient des homos, dont le recteur, qui était une folle qui marchait dans les couloirs en se dandinant. J’ai eu avec lui plusieurs problèmes, dont un grave qui m’a fait quitter le collège deux ans avant le bac et passer dans un lycée public, au grand désespoir de mon père, à qui j’ai dit, pour le convaincre de ne plus me faire revenir, que le type avait voulu me violer. Comme il le connaissait bien, il a eu un doute et n’a pas trop voulu que je lui donne des explications précises sur l’affaire.
En réalité, ce recteur m’avait appelé un jour dans son bureau et m’avait dit qu’il avait vu que souvent je le regardais méchamment. – Tu ne m’aimes pas, toi, eh? Je n’avais pas répondu. Et lui: – Tu vois comment tu me regardes méchamment…Tu ne m’aimes pas, c’est ça? Et moi, énervé: – Non !!
Le type, hystérique, s’est mis à faire de petits cris, à me rappeler tout ce qu’il faisait pour nous, qu’il travaillait 15 heures par jour depuis 30 ans pour nous éduquer, etc, etc. Et il m’a puni, le crétin, à aller étudier jusqu’à minuit tous les jours à la bibliothèque, où j’étais seul et je pouvais tranquillement lire, ce qui déjà à l’époque faisait mon bonheur. Au bout d’une semaine (où j’ai lu 2 vols d’histoires de E.A.Poe), comme j’avais l’air heureux quand il venait me chercher à minuit, il a vu que quelque chose clochait dans sa punition, et il m’a dit avec un air très méchant: – Toi tu ne me connais pas, mais moi je vais te faire la vie impossible ici, tu ne sortiras plus les WE, tu ne joueras plus dans notre équipe de foot dans le championnat provincial, tu n’auras aucune permission pour rien, etc, etc. Tout cela criant avec sa voix de fillette et rouge comme une tomate. Et comme il voyait que je le regardais avec un mépris infini d’ado de 15 ans au caractère « difficile », il m’a pris d’un bras et a essayé de me secouer. Je l’ai repoussé en lui disant de ne plus me toucher et je lui ai sorti: – Demain je vais téléphoner à mon père pour lui dire que vous avez voulu me violer. Et que vous m’avez imposé plein de punitions parce que je n’ai pas voulu me laisser violer.
Le type est devenu pale d’un coup en me regardant comme s’il avait vu le diable. Il est resté un moment immobile et il m’a dit avec la voix tremblante et comme en s’étouffant: – Va te coucher…. Oublions les punitions…. Je ne te parlerai plus…. Pour moi tu n’existes plus… Pars…
J’ai ramassé mes papiers et suis parti sans un mot, heureux de ne plus avoir à me coltiner un tel pourri.
@Chtimimi dit: 27 août 2018 à 15 h 35 min
J’ajoute, et ça en sera fini de répondre à votre interpellation que j’étais en train d’échanger avec Jazzi sur un livre : « La côte sauvage » de J-R.Huguenin. Je ne m’adresse pas ou il y a bien longtemps à ce Chaloux car je le sais friand de polémique qu’il crée de toutes pièces.
Là, il y a eu deux vagues. D’abord un « m… » auquel je n’ai pas réagi, puis ce commentaire infamant (faisant suite, d’après lui à une remarque que j’avais faite sur Bouguereau à un commentateur en mettant un lien un beau commentaire de C.P. publié sur la rdc).
Je vous remets en lien le commentaire ordurier de chaloux qu’il a posté ici, désirant bien sûr créer un incident : » la C…, qui doit être une sacrée vieille cochonne. Ah, ces directrices d’écoles primaires, si leurs derrières pouvaient parler… ».
A une virgule près c’est celui, également nominatif, qu’avait posté lvdb sur la rdl avant qu’elle annonce qu’elle se retirait n’ayant pas apprécié que Passou le supprime à ma demande.
Il se trouve qu’à une heure près, ce « cachalot » (qui a envahi le blog de P.Edel) postait : « …on lit, effaré, une vieille instit’ faire l’aplogie de l’inceste sous pretexte de littérature. Qui sait de quoi sont capables de tels engins…. ». Là j’ai reconnu la plume méprisable de Lvdb, bien sûr, en lien avec son « collaborateur » Chaloux (mais là ils ne sont pas sur leur blog de langue française…).
L’un ne vaut pas mieux que l’autre et quand le Chaloux a bien semé ses embrouilles, il joue à l’innocent et dialogue musique avec son compère Pablo ! et là cirage de pompes réciproque.
Quels gens méprisables !
Je précise que le curée pédophile expulsé après avoir été trouvé au lit d’un élève à 2h du matin, il est parti dans un autre collège.
Ma pauvre vieille Cricrise on imagine bien, en lisant vos commentaires extrêmement dévalorisants et complètement délirants dès que vous sentez approcher la moindre contradiction, quelle adorable institutrice vous avez dû être et quels dégâts vous avez pu faire.
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