de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Drôle d’endroit pour un ouikende

Drôle d’endroit pour un ouikende

Inutile de faire semblant : la parution de Week-end à Zuydcotte, ce roman historique de Robert Merle remontant à 1949, il y a fort à parier que, malgré le grand succès public que lui assura le Goncourt  pour nombre d’entre nous, ses (anti)héros aient l’allure de Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Périer, Georges Géret… Une sacrée distribution. Il en va ainsi chaque fois qu’un film à forte notoriété, souvent diffusé à la télévision, révèle un livre aux générations venues après ; le plus souvent, celui-ci n’est découvert et lu qu’après coup ; et immanquablement, des visages et des silhouettes se superposent à notre lecture, en l’espèce ceux des acteurs du film réalisé par Henri Verneuil d’après l’adaptation que François Boyer fit du roman avec la collaboration de son auteur pour les dialogues, si vrais, si percutants, qu’ils en sont la musique (ici les coulisses du tournage) ; ils marquent le film du sceau d’une même authenticité, dussent-ils parfois choquer le lecteur par leur crudité, comme ce fut le cas pour d’autres trouffions d’une autre guerre, dans le roman d’un autre lauréat du Goncourt en 1916, le Barbusse du Feu.

Deux jours dans la vie d’un groupe de soldats français du 110 ème régiment d’infanterie en mai-juin 1940. Mais quelles journées dramatiquement historiques ! Un sergent-chef, un prêtre catholique, un ingénieur en céramique qui se dévoue pour assurer la popote, un roi de la combine, improbable quatuor comme seule la guerre peut en constituer bientôt rejoints par un cinquième doté d’un fusil-mitrailleur avec lequel il fait feu sur l’aviation ennemie qui arrose en permanence les plages de ses bombes. Au lendemain de la défaite, ils se retrouvent piégés avec des milliers d’autres dans la poche de Dunkerque. Un samedi et un dimanche. Drôle d’endroit pour un ouikende, à Zuydcotte en plus, petite commune rurale en bordure de la mer du Nord, dans une ambulance abandonnée pour tout hôtel. L’action est centrée sur le meneur improvisé, à qui ses rencontres au cours de sa déambulation dans la ville mi-abandonnée mi-dévastée valent des aventures inattendues. Un film de facture aussi française que, bien plus tard, le Dunkerque de Christopher Nolan se verra reprocher son point de vue excessivement anglais…

 L’opération Dynamo, son nom de code, s’embourbe tandis que la Wehrmacht continue d’avancer en direction de la côte. La déroute est inévitable, et la débâcle s’annonce sanglante. Pendant ce temps, la Luftwaffe mitraille sans répit les armées française et britannique sur les plages où elles sont bloquées en attendant de se replier en Angleterre. Encore faut-il que la Royal Navy, aidée des little ships de la Marine marchande, puisse les embarquer pour traverser la Manche. L’incroyable armada constituée de dragueurs de mines et de chalutiers, de destroyers et de péniches, s’active ainsi dans le chaos le plus total. Il y a tout de même 338 226 hommes à évacuer dans l’urgence ; 85% des troupes le seront finalement grâce notamment au sacrifice de l’armée française qui contient l’avance allemande malgré son infériorité numérique et son armement insuffisant.

Week-end à Zuydcotte est le premier roman de Robert Merle (1908-2004), un homme secret, barricadé à la suite d’une enfance dans le dur (milieu pauvre, orphelin de père à 7 ans, mort de sa sœur). Mobilisé en 1939, son excellente connaissance de la langue anglaise (agrégé, auteur d’une thèse remarquée sur Oscar Wilde, il sera longtemps professeur dans le secondaire puis à l’université) le désigne tout naturellement comme agent de liaison avec les forces britanniques. Fait prisonnier à Dunkerque, il demeure en captivité jusqu’en 1943. Ce qu’il nous raconte dans ce coup d’essai, c’est une histoire de fraternité et de camaraderie, d’héroïsme et de lâcheté, de bravoure aussi, dans laquelle les personnages essaient de rester fidèles à leurs valeurs ; livrés à eux-mêmes, ils agissent en fonction de leur conscience et non dans l’obéissance des ordres d’une hiérarchie déliquescente.

C’est une occasion pour tous, à commencer par le chef de ce petit groupe d’errants parmi les ruines, de s’interroger sur l’absurdité de la guerre. Avant de nous amener à la triste issue de son récit, Robert Merle le fait osciller entre des moments de pure comédie accentués par la gouaille irrésistible des protagonistes et des scènes tragiques comme la tentative de viol d’une habitante par des soldats français ou l’agonie d’un cheval décrite avec une telle précision dans l’empathie qu’elle en rend la lecture insoutenable.

Les Goncourt ont eu du flair en distinguant ce premier roman d’un inconnu. Car il s’en suivra une œuvre immense et profuse touchant à tous les genres, ponctuée de réussites aussi remarquables (La Mort est mon métier) qu’étonnantes (les 13 volumes de la saga Fortune de France). De quoi rendre ses lettres de noblesse à la grande littérature populaire.

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire, Littérature de langue française.

596

commentaires

596 Réponses pour Drôle d’endroit pour un ouikende

racontpatavi dit: à

C’est drôle PMP, figurez-vous que chez une amie, j’ai aperçu une photographie au moins de 40 X 60 cm, du portrait de James Joyce. J’ai regardé le papier et il me semble que cela soit un papier photographique d’ un retirage vintage. Joyce avec toutes ses bagues bien visibles. Et le propriétaire désire me rencontrer pour converser en amateurs fervents de l’ œuvre de J. Joyce.
Cet homme que je ne connais pas à un énorme CV à l’ échelon mondial et cela m’ effraie un peu. Mais bon, je suis curieux de le rencontrer et de converser à propos de Joyce avec lui.
Je cherche des éditions de Joyce et des essais sur Joyce. 🙂

racontpatavi dit: à

*un énorme CV à l’ échelon mondial

*Désormais avec internet il est facile de situer les personnes au niveau professionnel et social mais pas de leur caractère.
Mon amie m’a signalé qu’il avait un comportement de grande classe, alors…

Rosanette dit: à

@Bloom
évidemment je ne voterai pas pour le RN
Comment pourrais-je voter Petain qui m’a privée de ma nationalité à 6 mois ,qui a mis mes parents tous deux fonctionnaires sur le pavé ,ou pour Mercier qui entendait sauvegarder l’honneur de l’armée en laissant crever en Guyane un innocent.
mon post visait simplement à souligner qu’un des arguments de ceux qui comme moi rejettent le RN n’est pas pertinent et qu’il peut donc être contreproductif ;j’ai joué l’avocat du diable ,mais il est clair que celui qui joue ce rôle dans un procès en béatification n’est en aucun cas un partisan du diable

MC dit: à

Peut on rappeler à celles ou ceux qui voient dans « une main » un titre de film d’horreur que c’est aussi entre autres un titre justifié de Ramuz? MC

MC dit: à

Désolé JJJ d’avoir ces jours-ci un autre centre d’intérêt que le vulgum pecus de ce blog. Pour la politique, j’ai déjà donné. Pour 1871 , aussi. Pas la peine d’en rajouter une louche. Du Salon, d’où je vous salue. MC

Bloom dit: à

Rose,
-Was-ist-das ?
-Betite feunèdre à grands carreaux…!
-Ach ach ach!!!!

MC dit: à

FL qu’est ce que Chapoutot a trouvé qui n’était pas déjà dans Schacht? Et que cela vient faire avec le programme d’Amene le Pire, rigoureusement stupide? MC

B dit: à

un énorme CV à l’ échelon mondial

n’importe quoi, après Pol pot que de choses amusantes à lire ici!

Jazzi dit: à

« un énorme CV à l’ échelon mondial »

Rocco Siffredi ?

Bloom dit: à

Joyce avec toutes ses bagues bien visibles

C’est soit:
– celle en couleur où il est accoudé au piano, où il n’a qu’une bague à l’annulaire gauche.
– celle en couleur ou il lit avec une loupe (chez Adriene Monnier rue de l’Odéon) où il a deux bagues à la main droite.
– celle en noir & blanc, prise chez lui, accoudé à la cheminée;
– ou celle de ses mains sa célèbre canne en frêne (ashplant)comme s’il jouait sur le ‘chanter’ d’une Uilleann pipes… Mains longues et fines de pianiste qu’il était (deux bagues à la main gauche, index et majeur)
Les quatre photos ont été prises par la grande Gisèle Freund en 1938, alors que joyce était déjà malade et des yeux mais aussi et surtout du cancer du duodenum qui allait l’emporter trois ans plus tard à Zurich sans qu’il ait pu revoir sa fille Lucia qu’il avait laissée en France dans l’asile d’Ivry-sur-Seine…Tragédie personnelle sur fond de tragédie collective…

Don’t get me started on the man whose poetry I translated, I’ll forget to canvass the porjects next door…!

Bloom dit: à

Chapoutot, chapeau!
Grand historien français môssieur qui n’a plus supporté de s’intéresser à l’Allemagne nazie.
Alors que certains n’en finissent pas relire ad nauseam aetrenam les pamphlets de Destouches et Rectal en édition « beau livre » (sic/sick).

On est dans de beaux draps, ça oui…bien souillés d’humeurs rances et nauséabondes.

et alii dit: à

Lorsque j’habitais lyon, il arrivait que j’aille passer un week end studieux au couvent de la TOURETTE ,édifié par LE Corbusier en 1986 POUR DE DOMINICAINS?qui invitaient des conférenciers à assurer des rencontres :on dormait dans des cellules de moines, mangeait avec les quelques « pères » qui y résidaient encore ;c’était une atmosphère tres agréable pour se détendre de nos occupations des jours »ouvrables »
https://www.artchitectours.fr/tour/lyon-couvent-sainte-marie-de-la-tourette-le-corbusier/

et alii dit: à

c’est amusant, Bloom, une amie à qui j’avais dit avoir craint d’avoir perdu une bague m’a offert hier une bague avec une pierre bleue j’ai finalement retrouvé la mienne, tres bruyante quand on frappe à une porte ou sur une table;et beaucoup de souvenirs; notamment des gifles qui m’ouvraient les lèvres et sur la plaie, on mettait du papier à cigarettes

Bloom dit: à

Et à Trieste.

Bloom dit: à

the porjects = the projects (housing estates)

Jazzi dit: à

« Lorsque j’habitais lyon, il arrivait que j’aille passer un week end studieux au couvent de la TOURETTE »

C’est là où vous avez contracté le fameux syndrome de Gilles, et alii ?

et alii dit: à

joyce et sa bague! merci, Bloom
: »La première fois que j’ai assisté à un colloque où il était présent, j’étais terrifiée, raconte une universitaire française. On sent qu’il est là pour nous perturber, il cultive la ressemblance avec son grand-père. Une fois, accoudé à une balustrade, il exhibait une bague connue pour avoir appartenu à James. » La jeune femme vient de diriger un ouvrage collectif sur l’écrivain, mais demande : « Par pitié, ne me citez pas. Je n’ai pas compté les mots… »
le point

Bloom dit: à

Je ne crois pas, renato. Très intéressant. Ici on se concentre sur Joyce à Paris (il y a un montage de plusieurs textes aujourd’hui sur Joyce et Paris au Théâtre des Abesses aujourd’hui)…
Cela pourrait peut-être intéresser l’Insitut culturel italien de Pari, nontre IF à Rome…ainsi que l’attaché Q de l’ambassade d’Irlande, H.Farrell, que je connais bien.

Bloom dit: à

1 aujourd’hui suffit à une journée…

Bloom dit: à

La bague de James, et alii, voilà un titre prometteur…

Bloom dit: à

l’InsTitut culturel italien de PariS,
Stronzo!

Bloom dit: à

NOtre IF à Rome…
Ladrone!

Bloom dit: à

Mais il ne fait aucun doute que les aides à la traduction/publication (entre autres) vont sinon disparaitre en tous cas être amputées mahousse si le Ramassis ramasse les morceaux du macronisme.
Chez nous, la programmation des postes se fait en septembre pour l’année civile qui suit. D’autres pays ont des années fiscales différentes (En Australie & en Inde, c’est d’avril à mars), je ne sais pas pour l’Irlande et l’Italie…

racontpatavi dit: à

@ Bl.
Il s’agit de la photo numéro trois, ce me semble, Joyce accoudé à la cheminée.
Avec la grosse bague ronde.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

FL dit: « Cet homme hors du commun recevait La sélection hebdomadaire du Monde via l’Alliance française de Chittagong; il était donc toujours de quelques semaines, parfois quelques mois, en décalage avec l’actualité »

Comme le snobissime Mr Warburton dans «The Outstation» de Somerset Maugham. Exilé dans un trou perdu de l’Empire britannique un peu avant la Grande Guerre car il a tout dépensé à Londres pour briller auprès de gens plus fortunés que lui, ce ««perfect gentleman» vit dans une discipline toute aussi parfaite: comme administrateur de ce poste colonial, il dîne seul mais en smoking tous les soirs grâce à une domesticité adéquate. Chaque matin il ouvre son «Times» livré par paquet avec des mois de retard; pas question de lire le plus récent, même si l’issue d’une bataille en Europe le rend anxieux. Chronologie oblige.

L’arrivée d’un assistant brouillon et dur avec les «natives» va mal finir. Ce pauvre plouc n’a aucune discipline. L’assistant disparu, Mr Warburton va pouvoir retourner à ses petites habitudes et lire son Times un jour à la fois, comme s’il était dans son club à Londres.

J’ai pensé qu’un peu de littérature irait bien parmi les insanités qu’on lit ici trop souvent.

Jazzi dit: à

« Ici on se concentre sur Joyce à Paris (il y a un montage de plusieurs textes aujourd’hui sur Joyce et Paris »

Quoi, Bloom, un vulgaire compilateur !

et alii dit: à

comme vous le savez tous, c’est Freud « le seigneur des anneaux »,
dons sa bague , modèle de celles qu’il offrit à ses disciples:
La bague personnelle que Sigmund Freud portait a été prêtée par le musée Freud de Londres, ville ou il est mort en 1939. Elle est ornée de cornaline avec une gravure de Jupiter. Une bague a été prêtée par le musée juif de New York et un anneau par la Bibliothèque nationale d’Autriche.
le point

et alii dit: à

donc

renato dit: à

Bloom, Dario De Tuoni, était un ami de Joyce dont il était aussi l’élève. Citoyen de l’empire, il fut enrôlé dans le 90e régiment, une unité autrichienne composée majoritairement de Triestins. Il déserta et contre la volonté de ses parents, de sensibilité pro-autrichienne, s’engagea dans l’armée italienne Après la guerre, il a travaillé comme enseignant, journaliste et critique d’art. Bons souvenirs de son Carpaccio.

https://pictures.abebooks.com/inventory/md/md30759797558.jpg

Bloom dit: à

== IL FAUT DEFENDRE L’ECRIVAINE INDIENNE ARUNDHATI ROY ==

La grande écrivaine indienne Arundhati Roy (Le dieu des petits riens, Booker Prize 1997), est directement menacée par le pouvoir hindouiste du président Modi récemment réélu avec une majorité relative, soi-disant pour des propos qu’elle a tenus en 2010, mais en réalité parce qu’elle s’oppose avec détermination et intelligence à l’hindouisation idéologique du pays (elle est née dans une famille mixte hindou bengalie-chrétienne syriaque du Kérala).

Lors de sa première visite en Inde en 2018, E. Macron avait souhaité la rencontrer chez elle, à Delhi, accompagné de mon collègue attaché culturel.
Six ans plus tard, il faut le lui rappeler et lui demander a minima qu’au nom de la France des droits de l’homme il soit élevé une protestation solennelle contre ces menaces indignes d’un pays qui se dit « démocratique ».
Interpellez les candidats macronistes aux législatives à ce sujet.

Le « cas » A. Roy diffère sensiblement de ceux de Salman Rushdie ou de Taslima Nasreen en ce qu’il n’est pas question d’islamisme. Il ressemble davantage à la situation dans laquelle se trouvait le Nobel de la Paix Liu Xiaobo en butte aux violences du pouvoir chinois. Il n’en demeure pas moins qu’il ressortit du même juste combat pour la défense de la liberté d’expression des créateurs et créatrices face à tous les arbitraires quels qu’ils soient.

Lisez l’article qui suit et surtout, lisez cette écrivaine de génie, qui n’a rien à envier à Rushdie.

https://www.theguardian.com/world/article/2024/jun/15/india-author-arundhati-roy-to-be-prosecuted-over-2010-kashmir-remarks

Bloom dit: à

Merci, racontpatavi.
Toues les photos de Joyce sont des trésors pour moi. J’en ai une de lui, la trentaine, qui me fait face en ce moment, elle est dans le receuil que j’ai traduit.

Bloom dit: à

Dario De Tuoni est une découverte pour moi, renato. Vous êtes un vrai joycien!

Bloom dit: à

S. Maugham est un maitre. Et pas seulement parce que j’ai bu à sa santé un nombre astronomique de Singapore Slings au Writers’ Bar du Raffles, avec le Foreign Correspondents’ Club de Phnom Penh, mon lieu de dégustation coquetailique préféré en Asie du sud-est.
Cette histoire m’évoque la nouvelle « An Outpost of Progress » de Joseph Conrad, parabole sur la colonisation du Congo, qui vient utilement compléter le propos de « Heart of Darkness » et où la direction dans laquelle s’engage la pirogue des protagonistes, vers le soleil couchant, a valeur métaphorique…

D. dit: à

En Île de France, nous atteignons les conditions idéales pour que débute une importante épidémie de dengue vehiculée par le moustique tigre, à savoir entre 20 et 25 degrés en journée et des précipitations régulières entretenant les flaques.
Les jeux olympiques devront ronc être reportés.

Bloom dit: à

Il est dengue ce type!

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«“Halloa, you’re all dressed up,” said Cooper. “I didn’t know you were going to do that. I very nearly put on a sarong.”

“It doesn’t mailer at all. I daresay your boys were busy.”

“You needn’t have bothered to dress on my account, you know.”

“I didn’t. I always dress for dinner.”

“Even when you’re alone?”

“Especially when I’m alone,” replied Mr. Warburton, with a frigid stare.»

Stiff upper lip. Intraduisible. Peut-être le début du syndrome de la personne raide, qui afflige Céline Dion ?

MC dit: à

Je ne lis pas les pamphlets de Céline en belle édition, l’ ordure restant l’ordure. Il Suffit de l’édition Tetramazzi pour s’en convaincre. Cela dit, les variations d’intérêt de Chapoutot ne me sont pas connues. Faut-il me pendre pour ça ? Parce que mon appareil ne capte qu’un YouTube muet? Peut etre que ce motif suffirait à Clopine, mais entre nous,Ce serait vraiment bien léger…. MC

J J-J dit: à

Je ne m’intéresse pas aux affaires du vulgum pecus, càd aux élections législatives. Présentement. Comme la moitié de la population qui attend, débonnaire, l’arrivée du Front (mais lequel ?). Bàv, bon Salon.

Bloom dit: à

Peut-être le début du syndrome de la personne raide, qui afflige Céline Dion ?

Louable tentative de relittéralisation de la métaphore (sur un sujet bien triste)

Ceci dit, « intraduisible’ n’est pas français.

En l’occurence, « stiff upper lip » (généralement précédé de ‘to keep a….’ou dans l’expression figée (!) ‘a ….attitude’ se traduit très bien, même si dans l’extrait proposé, il s’agit plutôt de « toffee-nosed attitude » ou de « sheer snobbery ».

« to keep a stiff upper lip » signifie « encaisser sans broncher, rester imperturbable, garder son flegme dans l’adversité »
L’expression est censée représenter ce tour d’esprit propre aux Britanniques qui mêle retenue, fortitude et contrôle de ses émotions dans les situations les plus périlleuses de l’existence (shit does indeed happen).
Le slogan (‘cri de guerre’ en gaélique irlandais), « Keep calm and carry on » (Restez calmes et faites comme d’habitude) qui figurait sur les affiches produites par le gouvernement britannique en 1939 avant le déclenchement des hostilités me parait incarner à merveille cette « stiff upper lip attitude ».
L’on n’est pas si loin loin de ce que dénote l’adjectif « deadpan » qu’illustre si magistralement le visage impassible de Buster Keaton.

Stricto sensu, l’intradcutibilité n’existe pas, on dispose toujours d’un équivalent ou d’une glose/périphrase permettant de restituer avec un degré plus ou moins élevé de distortion un terme issu d’une langue à l’histoire, à la culture et au paysage mental autres.
Voir à ce sujet le beau livre de Baraba Cassin, Les Intraduisibles.

Bon, je prends congé de ceux que j’aime bien ici (ils se reconnaitront) et rapparaitrai probablement après le 1er tour si ces gros cochons de fafs ne me mangent pas.
Votez bien.

Jazzi dit: à

« Votez bien. »

Evitez les extrêmes !

Jean Langoncet dit: à

Rions un peu

« Face à La France insoumise, Serge Klarsfeld voterait “sans hésitation” pour le RN »

Jean Langoncet dit: à

-> dans le JDD nouvelle mouture

Jean Langoncet dit: à

La France, dernier bastion des collabos au régime de bibi la fripouille ?

D. dit: à

Moi ça ne me fait pas rire, Jean Langoncet, la persécution des juifs par les islamistes conquérants.
Vous trouvez ça amusant, vous ?

D. dit: à

Vous comptez sur LFI pour freiner l’islamisme conquérant ? Moi pas.

D. dit: à

Donc RN, oui. Évidemment.
Et très intelligemment.

Nicolas Heeter dit: à

D., vous êtes à peu près aussi sinistre que le fils Klarsfeld

Ed dit: à

@D

La question sur la guitare s’adressait-elle à moi ? Si oui, la réponse est oui. En ce moment, je joue beaucoup Quelque chose de Tennessee.

Bloom dit: à

Barbara Cassin

et alii dit: à

REV2 DU NOUVEL ORDINATEUR on le prendrait pour un accordéon à voir-et entendre- les « boutons »

JC..... dit: à

MORBIDITE POLITIQUE

Ils ressortent, les Jospin, les Hollande, les Sarkozy, les vioques tout heureux de revivre ! Vous allez voir qu’ils vont nous déterrer Mitterrand, Giscard, Pétain…

Putain ! On est un pays merveilleux où on continue au présent à penser au passé, pour être certain de bien rater le futur !

D. dit: à

Oui, Ed. Merci.
J’aime beaucoup la guitare mais n’en joue pas. Je suis pianiste amateur.
Pour la guitare, je suis plutôt porté à écouter le répertoire classique adapté, notamment espagnol, disons jusqu’à la première moitié du XXe siècle.

D. dit: à

Ai tenté d’écouter de nouveau France Inter ce matin : de plus en plus infect. Suis revenu sur France Culture. Heureusement que France Inter va disparaître dans sa forme actuelle et dans son nom sous 2 ou 3 mois. Immanente justice, une fois encore. Certains et certaines vont devoir aller s’inscrire au chômage.

Ed dit: à

Malheureusement D., je n’ai qu’une électrique et joue de la pop et du rock. Désolée, vous n’aurez aucun plaisir à m’écouter. D’ailleurs comment saviez-vous que j’en jouais ? Je ne me souviens pas l’avoir dit ici. Et quand bien même, c’était forcément du temps où j’étais très active, auquel cas vous avez une excellente mémoire !

rose dit: à

C le cas. Excellente mémoire. Zéro risque d’Alzheimer.

FL dit: à

« FL qu’est ce que Chapoutot a trouvé qui n’était pas déjà dans Schacht? »

M. Chapoutot ne prétend pas à l’originalité. D’ailleurs sa description des forces en présence et la dynamique des événements est déjà celle de Brecht dans « La Résistible Ascension » (écrite en 1941).

« Et que cela vient faire avec le programme d’Amene le Pire, rigoureusement stupide? »

Vous parliez de programmes de type gauchistes. Je souhaitais vous rassurer l’extrême droite n’est pas de gauche.

D. dit: à

Nous avions déjà échangé à ce sujet il y a plusieurs années, Ed.

FL dit: à

Vu « Rendez-vous avec Pol Pot ». Éprouvant. « Voyage au coeur des ténèbres » en pire. Il y a beaucoup d’idéologie.

Je vais aller relire « Les Carnets du voyage en Chine » de Barthes où en 1974 une bande d’intellectuels français en goguette se font balader dans la bonne humeur par les petites mains d’une dictature.

Avec en guest stars, Sollers qu’on ne présente plus, Julia Kristeva épouse du premier féministe, une référence de la pensée politique, Roland Barthes et Pleynet, moins connu.

Tout ça rappelle beaucoup la petite bande du film de Rithy Panh.

De bien belles photos.

http://www.philippesollers.net/pleynet-le-voyage-en-chine.html

D. dit: à

Il ne s’agissait pas de vous écouter. J’avais retenu que vous jouiyez de la guitare dite acoustique. Normalement il n’y a pas lieu de préciser « acoustique », la guitare est à l’origine nécessairement « acoustique ».
Mais quand elle est amplifiée électriquement, il faut toujours le préciser. Il s’agit alors d’une fausse guitare qui ne comprend que des cordes tendues sur le chevalet, une toute petite cavité, un microphone, un câble conduisant à un amplificateur et un ou plusieurs haut-parleurs. Chacun des maillons de cette chaîne revêt une importance particulière dans le résultat final, notamment amplificateur, qui devra fonctionner de préférence selon un principe de circuit favorisant les harmoniques pairs, beaucoup plus agréables à l’oreille que ceux impairs. C’est pourquoi on utilise volontiers les tubes à vides électroniques, avec des mobtages type monotriode ou bien push-pull, réputés générer essentiellement des harmoniques pairs.

D. dit: à

paire et impaires, au féminin ; pardon.

Phil dit: à

Dédé fait aussi dans la guitare électrique. Le mystère magoo du prestigieux blog à passou.

FL dit: à

Ce qui reste quand même stupéfiant c’est que Roland Barthes dans les carnets (inédit avant sa mort donc) exprime le peu de goût (litote )pour ce qui lui est montré. Et que le récit de son voyage dans la Presse va être positif.

Même présentation positive par Sollers et Mme Kristeva.

Je n’ai pas le temps de vérifier mais Pleynet a été lui plus honnête.

FL dit: à

* épouse du premier, féministe,

FL dit: à

* Je souhaitais vous rassurer : l’extrême droite n’est pas de gauche.

Jazzi dit: à

« Vu « Rendez-vous avec Pol Pot ». Éprouvant. « Voyage au coeur des ténèbres » en pire. Il y a beaucoup d’idéologie. »

Le film traite tout autant du génocide cambodgien que de la responsabilité des intellectuels occidentaux dans cette affaire, FL.
Edifiant !

Patrice Charoulet dit: à

JUGEMENT DE NICOLAS SARKOZY SUR EMMANUEL MACRON

Dans un entretien accordé à la presse,le 16 juin 2024, Nicolas Sarkozy reconnaît au président Macron, je cite « une grande intelligence, une impressionnante force de travail et une profonde connaissance des dossiers ». On ne saurait mieux dire.

Jazzi dit: à

piqûre de rappel :

« Par les temps qui courent, d’un péril l’autre, il faudrait peut-être enfermer dans une salle tous les députés sortants ou postulants du Nouveau Front populaire ainsi que les principaux dirigeants de l’audiovisuel public et leur projeter non stop, durant 24 heures, « Rendez-vous avec Pol Pot ». »

Rosanette dit: à

@FL
Et aussi Machiocchi qui a immortalisé l’unanimité enthousiaste de leur aveuglement dans un livre pétri d’admiration , qui demeure archétype pour ces témoignages de la manipulation des intelligentsias occidentale par les dictatures
Voyages d’écrivains français somptueusemt accueillis dans l’Allemagne Nazie ,réaction admirative d’Edouard Herriot devant le dynamisme qu’il prête à l’économie russe ,alors qu’on le promène dans un pays alors ravagé par la famine résultant de la dekoulakisation
Et aussi Sartre qui après un voyage à Cuba se fait le chantre de ce marxisme tropical
Un joli texte critique, ironique et brillant sur ces voyages de propagande destinés a fabriquer le « idiots utiles »:L’invitation » de Claude Simon

Rosanette dit: à

@FL
Et aussi Machiocchi qui a immortalisé l’unanimité enthousiaste de leur aveuglement dans un livre pétri d’admiration , qui demeure archétype pour ces témoignages de la manipulation des intelligentsias occidentale par les dictatures
Voyages d’écrivains français somptueusemt accueillis dans l’Allemagne Nazie ,réaction admirative d’Edouard Herriot devant le dynamisme qu’il prête à l’économie russe ,alors qu’on le promène dans un pays alors ravagé par la famine résultant de la dekoulakisation
Et aussi Sartre qui après un voyage à Cuba se fait le chantre de ce marxisme tropical
Un joli texte critique, ironique et brillant, sur ces voyages de propagande réunissant de « happy few »destinés a fabriquer le « idiots utiles »:L’invitation » de Claude Simon

Samuel dit: à

Pourquoi les révolutionnaires sont avant tout des révoltés qui commettent des actes révoltants ?

Jazzi dit: à

Avec les compliments du grand compilateur

Incipit de « L’Invitation » de Claude Simon

« Le seul facteur permanent de l’Histoire, c’est la géographie. »
Bismarck

D’ordinaire (c’est-à-dire depuis leur arrivée dans le pays, dix jours auparavant) on les véhiculait, chacun accompagné de son interprète, dans une voiture particulière, de ces grosses automobiles noires à la glace arrière pourvue de rideaux à fronces, mais cette fois on les fit mon- ter dans un car qui, à la suite d’une voiture de la police, sans rouler à une vitesse excessive mais sans toutefois oublier de brûler les feux aux carrefours, s’arrêta à la fin devant un bâtiment d’aspect banal, et on invita les quinze passagers à descendre. L’un après l’autre ils franchirent la porte, traversèrent un vestibule, gravirent les marches d’un escalier à deux volées, suivirent un couloir et débouchèrent dans la salle où les attendait le secrétaire général.
Peut-être un ou plusieurs gardes en uniforme se tenaient-ils à l’extérieur comme il est d’usage à l’entrée des bâtiments officiels, mais ils ne les remarquèrent pas, du moins pas plus qu’on ne remarque les portiers ou les grooms d’un hôtel (mêmes uniformes bruns soutachés de rouge ou de bleu, mêmes casquettes, mêmes airs désœuvrés et vacants) lorsque l’on descend d’un taxi pour un rendez-vous pressé. Dans le vestibule et l’escalier, les guidant ou les regardant passer, se trouvaient des hommes à l’aspect de fonctionnaires ou d’appariteurs, vêtus de sobres complets gris, plutôt jeunes, l’air efficace, discrets, comme on en rencontre aussi partout dans ces sortes d’endroits : ministères, résidences de chefs d’Etat ou sièges d’importantes organisations.
Les quinze invités formaient un groupe hétéroclite, d’une moyenne d’âge d’environ soixante ans, de nationalités et de professions diverses, certains (le plus jeune en particulier, un méditerranéen) d’une élégance recherchée, les autres (l’un d’eux s’aidait d’une canne pour marcher) d’un extérieur (physique et vêtements) anonyme, à la fois compassés, un peu fatigués mais satisfaits, comme ces participants de conférences ou de rencontres internationales que l’on peut voir sur les photos de presse, le groupe (comme une justification pour ainsi dire de son existence ou simplement peut-être à titre d’éléments décoratifs, exotiques) comptant trois personnages qui se différenciaient des autres non seulement par la couleur de leur peau mais encore de leur habillement, le plus voyant pourvu d’une tête de gladiateur nubien comme coulée dans du bronze, au nez droit, aux traits fins quoique légèrement empâtés, aux dents éblouissantes, vêtu d’une tunique et d’un étroit pantalon bleu ciel, le torse drapé d’une longue écharpe de coton blanc, la poitrine ornée sur le côté d’une de ces larges plaques de décorations comme en portent les généraux, les deux autres (deux frères) semblables à ces prédicateurs de sectes évangélistes ou plutôt ces duettistes noirs capables aussi bien de chanter que de jouer de la trompette ou faire crépiter leurs pieds sous les projecteurs des music-halls, entièrement habillés de sombre, depuis leurs étroits escarpins à claquettes jusqu’à leurs tricots aux cols roulés sur lesquels leurs têtes d’ébène semblaient posées, comme décapitées, légèrement rejetées en arrière, comme soutenues par une mentonnière ou une de ces prothèses appelées minerves, pivotant pourtant avec cette vivacité ou plutôt cette soudaineté que l’on voit aux oiseaux et pour le moment dirigées vers la gauche tandis que, marchant à la file avec leurs compagnons, ils tournaient, l’un suivant l’autre, immédiatement à droite après avoir franchi le seuil de la porte située au fond et sur le côté d’une salle de dimensions moyennes, comme celle d’un conseil d’administration, plus longue que large, occupée en son centre par une table de mêmes proportions sur laquelle étaient disposés de place en place des verres et des bouteilles d’eau minérale, le majestueux gladiateur nubien toujours drapé dans sa toge immaculée en troisième position, l’élégant diplomate méditerranéen s’avançant en tête, longeant la table et parvenant enfin à son extrémité où se tenait debout et un peu en arrière le personnage qui les avait conviés.
Il n’y eut pas de présentations. Peut-être le secrétaire (ou l’écrivain qui avait envoyé les lettres d’invitation ?) placé à côté de l’hôte chuchotait-il chaque fois à son oreille le nom de l’invité auquel il serrait la main. Ou peut-être pas. Peut-être ne s’en souciait-il pas (c’est-à-dire de la personnalité et du nom de chacun en particulier : sans doute lui suffisait-il qu’ils fussent là, qu’on lui eût dit que c’étaient des hommes dont les noms étaient connus dans leurs pays), peut- être avait-il à l’avance rapidement parcouru la liste (la liste où figuraient entre autres, outre les duettistes noirs et l’époustouflant gladiateur nubien, un acteur qui avait incarné dans un film le rôle de Néron et le second mari de la plus belle fille du monde) ou simplement demandé à ses services un bref rapport (il rentrait tout juste d’une entrevue avec l’autre chef d’Etat qui pouvait aussi, d’un mot, détruire une bonne moitié de la terre : un acteur encore, un homme qui avait accédé à cette fonction non en vertu de capacités ou de connaissances spéciales mais à force de galoper sur un cheval, coiffé d’un chapeau de cow-boy et souriant de toutes ses dents, dans des films de troisième catégorie), de sorte que pendant un moment on n’entendit que le frottement des chaussures sur le plancher tandis que guidés par les appariteurs les quinze hommes, ayant une première fois longé la table, la longeaient une seconde fois en sens inverse, les premiers entrés contournant son autre extrémité, parcourant une seconde fois la distance entre la porte et celui qu’ils venaient de saluer, s’alignant, chacun immobilisé devant un siège, attendant que les derniers d’entre eux aient pris place à leur tour de l’autre côté de la table, puis, sur un geste de leur hôte et à son imitation, tirant à eux leurs sièges, s’asseyant, le raclement feutré des chaises aux pieds caoutchoutés sur le plancher s’éteignant à peine tandis que l’homme qui pouvait détruire une moitié de la terre parlait déjà d’une voix douce, affable, enjouée même, souhaitant la bienvenue à ses invités.

LES ÉDITIONS DE MINUIT, 1987

MC dit: à

Je ne pense pas, FL, que vous me rassurez. Le programme MLP sous son aspect économique est réellement imbuvable. De quoi faire passer sa nièce pour une partisane de l’ économies
libérale…. MC

MC dit: à

« De l’economie libérale, « désolé.

tristan dit: à

MORBIDITE POLITIQUE (suite)

On n’attend plus que le communiqué de Jacques Delors pour connaître ses consignes de vote.

Jazzi dit: à

Ne reculant devant aucun effort, le léZard vous propose de découvrir un nouveau film tout en jouant !

Rosanette dit: à

@jazzi
merci de votre citation
je vais copier coller cet extrait d’un ouvrage auquel lFL m’a fait penser et que j’ai voulu alors relire sans le retrouver dans ma bibliotheque
plaisir du moment de relecture que vous m’avez offert ,delicieuse cruauté le portrait de Reagan

D. dit: à

Ah oui, Sarkozy. Quelle référence ! Quel pilier ! Une excellente maîtrise du dossier libyen !

Vous n’avez décidément jamais peur du ridicule, Charoulet.

Jazzi dit: à

Sarkozy comme Hollande sont des professionnels de la politique.
Leur activité principale.
Pas étonnant que pour eux, la dissolution de l’Assemblée nationale soit ressentie comme une aberration !

et alii dit: à

GUITARE CADEAU/
3Michelle Obama pourrait bien avoir enfreint la loi américaine en offrant un cadeau à son homologue Carla Bruni-Sarkozy. Pas que les cadeaux diplomatiques entre chefs d’Etat ou Premières dames soient interdits, bien au contraire.

Le problème réside ici dans la nature du cadeau: lors du sommet de l’Otan en 2009 à Strasbourg, Michelle Obama a offert une guitare Gibson à Carla Bruni. Un cadeau d’exception, comme c’est souvent le cas entre les Premières dames. Sauf que cette guitare a toutes les chances d’être illégale, affirme The National Enquirer.

En effet, la Hummingbird Gibson de l’épouse de Nicolas Sarkozy pourrait bien avoir été en partie construite avec du bois de rose du bois de palissandre rapporté illégalement de Madagascar. Une loi américaine qui interdit la vente d’animaux sauvages, poissons et plantes qui ont été illégalement obtenues, transportées ou vendues, a été amendée pour ajouter à cette liste les produits faits à partir de bois illégalement obtenu. »
slate

D. dit: à

France Inter pue d’une façon extraordinaire. En dehors du beu des mille euros et des émissions politiques du samedi et du dimanche, tout est à jeter.
Cette radio sera totalement réorganisée et renommée « Radio France ». L’actuelle Radio France sera renommée « Office de Radiodiffusion Terrestre Nationale » (ORTN).

Jazzi dit: à

« le portrait de Reagan »

Avez-vous les clés concernant les autres personnalités citées dans le texte de Claude Simon, Rosanette ?

et alii dit: à

guitare
Guitare 6 cordes offerte et dédicacée par Carla Bruni : guitare classique venant du Brésil, faite dans la pure tradition des luthiers brésiliens

D. dit: à

Pour ce que Bruni fait de sa guitare… pour moi c’est une piètre musicienne, piètre compositrice et une voix sans intérêt aucun.
Et, pire, je pense qu’elle en est elle-même convaincue depuis longtemps.

Jazzi dit: à

« du beu des mille euros »

De la beuh à 1000 euros, D. !

et alii dit: à

Un atelier de guitare familial, dans le village de Mata (Guitarres Camps), fabrique la guitare que la chanteuse Carla Bruni utilise sur son troisième album.

D. dit: à

Quand donc aurons-nous une « première dame » tout simplement mariée religieusement d’un premier mariage, ayant des enfants de ce mariage et d’aucun autre, et sans dufference d’âge outrancière d’avec son mari ?
Comme Bernadette Chirac, Claude Pompidou, Anne-Aymone Giscard d’Estaing…

D. dit: à

C’était le bon temps.

Jazzi dit: à

Le temps de Tante Yvonne ne se reverra plus, D.

Jazzi dit: à

Inventaire n° I : Ma galerie présidentielle

Né à Cannes au début des années 1950, je suis parvenu à l’âge de raison tandis que de Gaulle détenait fermement les rênes du pouvoir.
A l’adolescence, je m’étais forgé des convictions de gauche, tendance marxiste-léniniste, sans jamais toutefois adhérer au PC.
En 1968, j’ai défilé avec les maoïstes et autres gauchistes pour demander bruyamment le départ du général.
Le respect envers le personnage historique viendra plus tard.

J’ai eu vingt ans à Paris sous Pompidou et moi aussi je lui avais demandé : « des sous ! »
Je le trouvais plutôt moderne et bon enfant.
Je le vis grossir à vue d’oeil sur les écrans de télé et les photos de presse et je fus surpris par sa mort soudaine, trois ans avant la fin de son septennat.

Je n’ai pas voté ensuite pour Giscard, trop bourgeois et libéral à mon goût.
J’ai apprécié néanmoins quelques unes de ses réformes, même si la majorité à dix-huit ans pour moi venait trop tard !

J’ai aspiré à l’arrivée de Mitterrand mais en fus très vite déçu.
Ses tendances tout à la fois machiavéliques et pharaoniques me l’avaient rendu antipathique et je n’ai pas pleuré à son départ.

J’avais aimé Chirac, maire de Paris.
Moins, le Chirac président.
Son immobilisme et sa prudence d’alors, l’avait fait comparer, à juste titre, à l’un de nos anciens rois fainéants.

J’ai été peiné pour Sarkozy, cocu avant même d’être élu.
J’ai compati à ses migraines et n’ai pas partagé la haine que partout il suscitait, fort heureusement tempérée par son nouvel amour pour une belle italienne.

Je n’avais pas souhaité l’élection de Hollande, porteuse de trop de déceptions annoncées pour ceux-là mêmes qui l’avaient élu.
Plus technocrate qu’homme d’état, il fut parfait dans l’inauguration des chrysanthèmes par temps de pluie.

J’ai applaudi à la prise du pouvoir par Macron, qui consacra l’implosion des vieux partis traditionnels et fit barrage aux candidats situés aux extrêmes de l’échiquier politique.
Après un début jupitérien, il essuie depuis lors tempête sur tempête…

Je souhaite bien du courage au prochain président !
https://www.lelezarddeparis.fr/inventaire-1



D. dit: à

Eh bien s’il ne revient pas, Jazzi, ce sera la fin du monde qui viendra et tu seras précipité aux Enfers pour avoir soutenu tout ce qui est i soutenable.

Rosznette dit: à

@D
je dirais plutôt :quand aurons nous une première dame qui ne soit pas un instrument de la politique de communication de son mari
un modele inauguré aux USA avec Jackie Kennedy
dans le rôle j’aime mieux le style discret de madame Coty

D. dit: à

Françoise Hardy et Carla Bruni.
Deux guitaristes.
Deux physiques assez semblables.
Un milieu familial d’origine très très différent.
L’une captivante, à la voix envoûtante, interprétant des compositions musicales de haute qualité très bien arrangées.
L’autre ennuyeuse, pour ne pas dire chiante, à la voix faible et mièvre, interprétant ses propres œuvres, très faibles en comparaison.

Jazzi dit: à

« tu seras précipité aux Enfers pour avoir soutenu tout ce qui est insoutenable. »

Avec Jordan Bardella, quand il aura revêtu les habits neufs de la Ve République, D. ?

renato dit: à

Louise Brooks à quatorze ans, 1921.
Renvoyée de son cours de danse pour avoir été « gâtée, de mauvaise humeur et insultante » — elle écrit dans son journal : « Je suis forte pour une nouvelle aventure. Il faut que j’étudie, ce qui signifie que je dois m’orienter vers des domaines plus vastes. J’en ai assez d’apprendre à mon professeur ce qu’il doit m’apprendre ».

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig2EMG8fTMgK8dqptxoCODu2bjwCnW4FCRc12W9mG4mqY8hw_n4Bg8r2IVQmcsq6pqs_BY_1qS4INqLRmZmMJ1u5l9ZFHB5YpS9utrzTOnMQ3tuAWrK34FJDC_cu5QoFmXH8lkibDP8jeZ/s1600/louise6.jpg

Patrice Charoulet dit: à

ARNAQUE

Sur mon portable, je reçois un message. On me dit qu’un colis trop gros pour entrer dans ma boîte aux lettres devait m’être livré et que je dois cliquer sur un lien pour reprogrammer une livraison.
Je fais quatre kilomètres à pied pour aller prendre ce colis. Au bureau, je montre ledit message à l’employé de La Poste. Réponse : « C’est un arnaque ».

renato dit: à

On se déplace seulement si on attend un colis, si l’on n’attend rien il vaut mieux ne pas se déranger !

Jazzi dit: à

Mais qui a bien pu écrire cela :

« Je déteste les gens intolérants, sans inquiétude, ceux qui croient posséder la vérité, qui sont bruyants, satisfaits. Les gens bêtes m’ennuient. Je ne supporte pas cette forme d’assurance mêlée de médiocrité : ça m’assomme. Je n’aime ni les faux martyrs, ni les faux intellectuels, ni les vrais bavards. Le respect de l’argent, l’hypocrisie, les lieux communs, le bon sens de la bourgeoisie m’agacent ; le bon sens n’est pas remplaçable, mais j’ai horreur du bon sens affiché. » ?

renato dit: à

Sagan, il me semble, mais elle aurait dû nuancer.

D. dit: à

Quand nous serons arrivés au pouvoir, l’une des premières mesures que nous prendrons sera la baisse de 50 % des pensions des professeurs agrégés retraités, plus une retenue rétroactive de 500 euros par salaire versé depuis le début de carrière plus une imposition spéciale en cas de détention de plus de 5 dictionnaire. Rétroactive aussi.

Jazzi dit: à

Tout a fait, renato.

D. dit: à

Histoire de montrer qui est le chef, dans ce pays décadent.

renato dit: à

En Finlande, dont le système scolaire est considéré comme le meilleur au monde, l’école commence lorsque l’enfant a atteint de 7 ans.
La duré des cours est de 60 minutes, dont 45 + 15 minutes de pause.
Les cours durent 8 heures par jour du lundi au jeudi, le vendredi jusqu’à 13 heures et le samedi est libre.
L’enseignement scolaire est totalement gratuit. Les parents ne paient pas un centime pour quoi que ce soit. Tout est payé par l’État. Chaque enfant reçoit une tablette gratuite, et tous les manuels sont placés sur la tablette afin que les enfants n’aient pas à porter de lourds sacs à dos.
La nourriture scolaire est gratuite, variée et de qualité, et chaque élève peut obtenir ce qu’il veut et en quantité suffisante.
Tout investissement dans l’éducation d’un pays est un investissement dans son avenir. C’est l’investissement le plus important, car une nation éduquée est le moteur de l’économie, de la santé et de la justice.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

et alii: GUITARE CADEAU
Michelle Obama pourrait bien avoir enfreint la loi américaine en offrant un cadeau à son homologue Carla Bruni-Sarkozy.

La personne coupable est celle qui a fabriqué ledit violon. Celle qui l’achète subséquemment ne saurait être coupable de ce qu’elle ne saurait savoir. Faudra t-il un jour exiger un certificat attestant que l’objet qu’on désire acheter est en tous points respectueux des lois et règlements ?

D. dit: à

renato, les Finlandais n’ont pas d’immigration. Donc ce que vous décrivez, et qui est inspiré de l’ancien URSS, est possible.
Si vous le faites en France, vous allez encore accroître la « pompe » migratoire.
Donc c’est non pour la nourriture gratuite. Quand on choisit d’avoir des enfants, on subvient à leurs besoins soi-même, surtout quand on bénéficie déjà d’allocations familiales.

renato dit: à

La clarinette, par exemple, est traditionnellement en ébène, mais de nos jours elle est plutôt en grenadille, cocobolo, et palissandre (ou bois de rose). ma Selmer est en ébène, j’en ai essayé une en palissandre et je l’ai trouvée bonne. les luthiers, pour les guitares, utilisent beaucoup de palissandre pour le fond et les éclisses. Ornette a utilisé un sax alto en plastique pendant un certain temps.

renato dit: à

ma Selmer > MAIS Selmer

renato dit: à

Le sax en plastique d’Ornette était un Grafton, Parker l’utilisait également. Ornette parce qu’il était pauvre, Parker parce qu’il avait vendu le sien pour acheter de l’héroïne. On peut voir le sax en plastique d’Ornette sur la photo de son premier album — Something Else!!!!, si je ne me trompe pas.

renato dit: à

Non, vraiment MA !

Kilékon dit: à

Le saxe en plastique d’Ornette

Il n’est pas franc du collier, celui-là.
Mais te fait pas de bile cole man, il est sûr des doigts!

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
Neighborhood Bully

Estupendo

B dit: à

saxophone https:/:/rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.com/2014/06/un-saxophone-de-legende-le-grafton.html

puck dit: à

la Gibson offerte par M Obama à Carla Bruni ?
une histoire assez drôle connue de tous les collectionneurs de guitares, notamment les collectionneurs pacifistes dont je suis…

donc cette Gibson était une guitare folk dreadnought qui ressemble un peu à la J160 de John Lennon sauf que celle de Lennon était électrifiée parce que Gibson font de bonnes guitares, mais pas vraiment celles qui sont acoustiques, les modèles les plus célèbres étant la Lespaul et la SG jouées par un guitariste rock sur deux dans un groupe de rock sur deux, et pour le jazz la L5 de Wes Montgomery ou la ES175 de Sacha Distel ou de Joe Pass.

mais pour les acoustiques « folk » : nada : ce n’est pas une guitare qu’on offre à un ou une guitariste.
d’autant que Carla Bruni ne joue pas suer guitare acoustique mais avec une guitare classique construite par le luthier madrilène Amalio Burguet.

sauf que cette guitare offerte à Carla a une particularité : un motif sur son pickguard représentant un colibri sur une branche, d’où le nom de ce modèle « Gibson Humminbird ».

au final c’est surtout une belle guitare décorative qu’on offre pour son colibri à des gens qui n’y connaissent rien…

mais le plus drôle dans cette histoire c’est que cette guitare était le top de ce modèle avec un dos et des éclisses en palissandre de Madagascar qui était à l’épouqe un bois réglementé presque aussi contraignant que le palissandre de Rio.

et pour sortir une guitare faite de ce bois il faut des autorisations administratives des services de protection de la protection des forêts et douanières : ce que n’avait pas la Michelle ma belle sont des mots…

au final Gibson a vu débarquer les douaniers dans son usine (Kalamazoo ou Memphis ?) pour voir s’ils avaient tous les certificats concernant ces bois protégés ! et ils ne les avaient pas, mais ils s’en sont sortis avec un arrangement à l’amiable.

puck dit: à

la Gibson Les Paul est celle que joue Anthony Blinken dans un bar à Kiev.
pendant que les types se font tuer au front, comme Blinken n’avait pas apporté d’armes (c’était avant que ce soit voté au Congrès), en échange il est allé chanter une chanson de Neil Young dans un bar à Kiev.

c’est à ce genre de cynisme débile qu’on reconnait si un type fait partie ou non des néoconservateurs.

MC dit: à

Amène le Pire, suite. Voir sur ses vues financières, les quelques lignes aiguës, vachardes, et justifiées, de Nicolas Baverez dans Le Figaro de ce soir. MC

puck dit: à

le plus drôle est que Blinken n’a pas chanté n’importe quelle chanson de Neil Young, il a chanté « rockin’ in a free world ».

cette chanson est une critique du système capitaliste ultra libéral américain qui produit de la misère et de la violence à la fois aux US et aussi dans le monde !

le titre qui sert de refrain est ironique il pointe toute l’hypocrisie de ce système.

et ce type, Blinken, est ministre des affaires étrangères de la 1ère puissance mondiale alors qu’il ne comprend même pas le sens de ce qu’il chante…

puck dit: à

erratum : j’ai revu la vidéo, à Kiev Blinken joue sur une Epiphone copie Gibson ES335.

c’est dans son groupe de rock que Tony Blinken joue sur une Gibson Les Paul 3 micros :

https://www.youtube.com/watch?v=vs1LXz4ES6o

puck dit: à

Poutine fait un voyage à l’étranger cette semaine.

l’administration américaine a dit : accueillir Poutine c’est normaliser la violation des lois internationales contre les guerres d’agression.

ce pays c’est le Vietnam…

Chaloux dit: à

« Législatives : « la candidature de François Hollande « permet d’avoir un front très large », estime le premier secrétaire du PS Olivier Faure ».

Si je peux me permettre, s’il n’y avait que le front…

Chaloux dit: à

J’ai oublié de vous remercier, dear Phil, pour votre suggestion de film. Je ne crois pas que ce soit celui que je cherche mais je vais le regarder quand même. celui que j’ai vu sentait sa décadence hollywoodienne à plein nez.

Pendant que j’y suis, je cherche un autre film, au cours duquel un homme est transformé en saucisse par un sorcier. Passe par-là un saint-Bernard qui avale ladite et, monté dans un taxi, se met à causer au chauffeur comme vous et moi. Début des années soixante, sans doute.

Je ne connaissais pas Paul Jarry dont je lis le très intéressant « Cénacles et vieux logis parisiens ». Lisant en ce moment tout ce que je trouve sur Mme Sabatier,- sa relation ou pas avec Baudelaire m’intrigue. L’a-t-il « ratée » comme Mérimée a raté Sand? Les avis sont partagés. N’existe-t-il pas une thèse prétendant même que le poète est resté vierge, ce qui rendrait peut-être un peu de vraisemblance à la thèse de Proust. Les pages consacrées à Balzac sont très touchantes.

Les mémoires d’Elisabeth Duplay femme Le Bas viennent de reparaître sous la direction de M. Biard. Prochaine lecture.

Chaloux dit: à

L’historien Eric Anceau pense que le flan de Tulle pourrait devenir premier ministre. Ce flan est décidément l’enflé mal blanc de la république, son grotesque panaris.

rose dit: à

Évitons les cauchemars.
Qu’il se rachète un scooter.

rose dit: à

La nourriture gratuite.
Les enfants, qu’on leur donne de la brioche.

rose dit: à

Ma voisine est finlandaise.

Ceci, ceci, cela.
Vous avez oublié de noter qu’en Finlande, il fait froid : on se les pèle dix mois de l’année. Et la durée de jour est bien courte.
Sinon, ma voisine vivrait en Finlande.

renato dit: à

Je n’ai pas oublié, cela ne fait pas partie du sujet.

et alii dit: à

Depuis 2016, Margaux Eskenazi s’est consacrée aux créations du triptyque Écrire en pays dominé. Elle y a développé une nouvelle façon de créer des spectacles, à partir de récits, d’improvisations, où réel et poétique se répondent et se confondent. Le protocole de travail, collectif, se compose d’un temps d’enquête et de recherche.
Aujourd’hui, la metteuse en scène ouvre un nouveau cycle de recherche avec les comédiens et comédiennes de la Belle Troupe des Amandiers, dont Kaddish mémoires est la première étape.

rose dit: à

Je laisse déraper D.
Depuis qu’une inconséquente lui a proposé une paternité de quadruplés à +5 ans alors qu’elle en a quatre vingt, il ne sait plus où donner de la tête . S’agit de compenser les deux d’un premier lieu par ici, et les deux d’un autre premier lit par là. Deux et deux quatre et quatre huit, bel équilibre.

rose dit: à

à 75 ans.
Lapsus pas révélateur.
Déraper sur les retraites des fonctionnaires.

rose dit: à

D’un premier lit dans un premier lieu.

Le climat, intrinsèquement, fait partie du sujet, me semble t-il.

renato dit: à

Le sujet c’est l’école. Ensuite, comme me l’a dit le designer Tapio Wirkkala entre deux vodkas : les conditions météorologiques sont ce qu’elles sont, et on ne peut pas limiter la vie à ce qu’elles sont.

Ort dit: à

Chaloux -> Alors, je vous conseillerais La Folie Baudelaire du regretté Roberto Calasso, où il y a une quinzaine de pages consacrée à cette trouble histoire de liaison bizarrement avortée. Mme. Sabatier, c’est un fil de lecture curieux, mais après tout qui sait, qui ramènera peut-être quelques belles prises. Est-ce qu’il n’y aurait pas un peu de Mme. Sabatier dans le personnage de la Maréchale, de l’Education Sentimentale?

D. dit: à

Non, Mêdême, ce sont les parents qui nourrisse les enfants et pas l’Etat.
La preuve c’est que sitôt sortis, ils têtent la moman et pas le Trésor public.

D. dit: à

Et paf.

D. dit: à

J’ten foutrais, des éclisses en cocobolo, moi…

Samuel dit: à

Pourquoi pour les écologistes, quand il fait froid en hiver et chaud en été, c’est très grave pour la planète, alors que pour moi, c’est très normal ?

Chaloux dit: à

@ Ort Merci, je vais lire.
J’ai fait l’emplette du Porché, de deux Porché en fait, la bio et le petit livre sur Baudelaire et la présidente, du Billy (toujours un peu décevant), du Moss, du Savatier. Je vais regarder dans la Pichois et dans la remarquable bio parue chez Perrin, de Marie-Christine Natta. De quoi m’occuper. Sans compter la correspondance de Baudelaire dont j’ai surtout exploré l’enfance et la jeunesse: l’enfant qui ne peut se faire accepter devient un homme inacceptable (du moins pour le milieu dont il est issu). Gautier que j’aime beaucoup mais que je connais mal etc.

Tout autre chose:
Il faut soutenir le projet de rénovation de la maison de Colette, à Saint-Sauveur-en-Puisaye, en votant pour elle auprès de la fondation du patrimoine. C’est gratuit.

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/maison-natale-de-colette-a-saint-sauveur-en-puisaye

rose dit: à

Dites donc à Tapio Wirkkala entre deux verres, un de Perier et l’autre de Badoit d’aller dire aux Nénet dans leur péninsule de Yamal que  » les conditions météorologiques sont ce qu’elles sont, et on ne peut pas limiter la vie à ce qu’elles sont. Eux qui se sont parfaitement adaptés à leurs immenses étendues de glace et au rude climat qui est le leur.

rose dit: à

D’accord pour soutenir Colette. Ai laissé en plan les lettres à sa fille, Yourcenar oblige.
Passionnée par Les mémoires d’Hadrien, je suis.

rose dit: à

M’y favorite cake, film iranien, grand prix du festival de Cabourg 2024.

renato dit: à

Dommage que Tapio Wirkkala était finlandais et que j’aie visité le nord du pays avec lui. Il devait donc avoir une idée de la relation de ses compatriotes avec le froid… bon, il est possible qu’il ait été retardé par rapport à Rose… qui est certainement mieux informée qu’un natif.

Incidemment, TW a dessiné en 1947 certains billets de banque émis par la Banque de Finlande, qui sont restés en circulation jusque dans les années 1980, et a conçu le timbre des Jeux olympiques de 1952 à Helsinki.

renato dit: à

retardé… mental, naturellement

Ed dit: à

D’accord D. Mais je reste impressionnée par votre mémoire.

FL dit: à

« Un film austère, loin d’être parfait dans la forme mais terrible dans son propos, où l’on se dit que la révolution c’est l’opium du peuple. »

Joli, « la révolution opium du peuple ».

Mais qu’est-ce que vous voulez dire par « loin d’être parfait dans la forme », Jazzi

Patrice Charoulet dit: à

Démenti

Dans la presse locale, tout semblait indiquer qu’il n’y aurait que deux candidats dans la 6e ciconscription de Seine-Maritime (autour de Dieppe) : le député sortant et un candidat lepéniste.
Or, à l’AG du parti Renaissance de la Seine-Maritime, le samedi 15 juin à Rouen, les candidats ont été annoncés. Pour la 6e circonscription, la candidate annoncée était Anne de Castet. Rentré chez moi, j’ai diffusé cette info.
Le lundi 17 juin, j’ai connaissance des cinq candidats : le député sortant, un candidat Lutte ouvrière,
un candidat zemmouriste, un candidat lepéniste et un candidat LR. Point final.
Renseignements pris, il s’avère qu’Anne de Castet sera candidate non pas dans la 6e mais dans la 9e circonscription.
Je prie les personnes à qui j’avais donné une information inexacte de bien vouloir m’excuser.

FL dit: à

Très compliqué de faire une narration qui se tienne. Proust par exemple y arrive à peine. Le début du roman se passe durant l’affaire Dreyfus (un peu avant, un peu après). La fin du roman a lieu 15 ans plus tard. Au milieu une ellipse narrative pas piquée des hannetons. Et un resserrement du temps à la limite de l’irréaliste.

Oui mais il veut que la fin du livre et le bal de tête se passe durant la seconde guerre mondiale. Ca a du sens puisque tout cela est sous le signe de la vieillesse et de la mort.

Mais le scénario en fait les frais.

Pas facile de faire tenir ensemble le scénario et les thèmes.

FL dit: à

* a lieu de 15 à 20 ans plus tard

Jazzi dit: à

Des longueurs et un manque de fluidité entre les différents niveaux de narration, FL.

FL dit: à

« Des longueurs et un manque de fluidité entre les différents niveaux de narration, FL. »

Vous pouvez me donner un exemple de longueur et un exemple de manque de fluidité.

FL dit: à

* le bal de têtes

Jazzi dit: à

Il y a quatre niveaux qui s’entremêlent, FL : le présent narratif du film de fiction, les images d’archives, des images incrustées dans les plans entre rêve et cauchemar, et les scènes de marionnettes à la commedia del Arte.
C’est parfois lourd à suivre.
On ne saura jamais ce qu’est devenu le reporter photographe noir, pourquoi soudain le militant communiste ami de jeunesse de Pol Pot est abattu, et comment la journaliste incarnée par Irène Jacob réussit à s’en sortir et à sortir des images de charnier photographiées par le photographe noir…
Mais ce qui compte, c’est que l’on sait désormais la vérité sur ce qu’il s’est passé au Cambodge à l’époque et que l’on ne voulait pas voir et savoir.

D. dit: à

S’il savait seulement comment on s’en tamponne, de sa circonscription dieppoise à numéro divisible par 3…

Jazzi dit: à

Le nez cassé de Mbappé va t-il changer la face du monde ?

Jazzi dit: à

renato, connaissez-vous le travail (spectaculaire) du photographe JR, où l’esthétique se veut au service d’une certaine éthique, et qu’en pensez-vous ?
Je ne sais pas très bien quoi dire de son dernier film, vu hier soir dans une salle de la Bastille, et très bien reçu par la critique et surtout le public ?
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=319676.html

Chaloux dit: à

Proust a été bousculé par deux choses, la brutalité de l’histoire et l’approche de sa propre mort. Je trouve pour ma part que le flottement temporel de la Recherche s’accepte facilement.

renato dit: à

Jazzi, on m’a dit du bien du film et on m’a dit qu’il faisait du bon travail en aidant les prisonniers. J’ai vu quelques-unes de ses photos, mais pas suffisamment pour me faire une opinion.

Phil dit: à

clé ou patatra, dear baroz
Hollywood décadent a produit de bons films, indeed dear Chaloux, à voir boire avec cocktail. Celui-ci est un Fassbinder tôtif, génération germanique née décadente.

et alii dit: à

musique Filnlande:
La musique finlandaise, reflet de la riche culture et des traditions de la Finlande, est un mélange fascinant d’ancien et de moderne. La musique folklorique finlandaise, avec ses instruments traditionnels tels que le kantele (une cithare finlandaise) et l’accordéon, joue un rôle central dans les traditions locales. Les chansons folkloriques, souvent mélancoliques et lyriques, évoquent la nature, l’amour et la mythologie finlandaise. La Finlande est également reconnue pour sa contribution significative à la musique classique, avec des compositeurs comme Jean Sibelius, dont les œuvres sont inspirées par le paysage et le folklore finlandais. Dans le domaine contemporain, la Finlande a une scène musicale dynamique, allant de la musique métal, avec des groupes renommés comme Nightwish, à la pop et au rock. Le pays est également célèbre pour son amour du tango, ayant développé sa propre version de cette danse et de cette musique. Les festivals de musique, comme le Savonlinna Opera Festival et le Tuska Open Air Metal Festival, illustrent la diversité de la musique finlandaise, allant de la musique classique à des genres plus modernes. Ainsi, la musique finlandaise, avec sa fusion d’éléments traditionnels et contemporains, continue d’être une partie vitale de l’identité culturelle finlandaise.

et alii dit: à

En 1977, Esa-Pekka Salonen obtient son baccalaureat de l’école mixte finnoise d’Helsinki

De 1973 à 1980, il étudie à l’Académie Sibelius, le cor d’harmonie avec Holger Fransman (fi), la composition avec Einojuhani Rautavaara ainsi que la direction d’orchestre avec Jorma Panula3. Parmi ses camarades de classe de direction d’orchestre il y a Jukka-Pekka Saraste, Osmo Vänskä et en classe de composition Magnus Lindberg. En 1977, il cofonde le Collectif Ears Open, avec Kaija Saariaho, Jouni Kaipainen et Magnus Lindberg.

Esa-Pekka Salonen terminera ses études de troisième cycle en composition, en 1979 à Sienne sous la direction de Franco Donatoni et de 1980 à 1981 à Milan sous la direction de Niccolò Castiglioni4.

Jazzi dit: à

Ce film, plus que le précédent avec Agnès Varda, donne une bonne idée de son travail et de sa démarche, renato.
Un travail d’équipe qui, indéniablement ici, aura aidé à la réinsertion de « grands criminels ».
Mais l’ego de JR est un peu… pesant et me laisse quelque peu dubitatif, probablement à tort ?

renato dit: à

Donatoni tenait Esa-Pekka Salonen en haute estime, et al. Il est en effet un chef d’orchestre extrêmement expressif au répertoire très varié. Je l’ai entendu dans la neuvième de Mahler à la Scala en 2010, et dans la troisième toujours de M. à Salzbourg avec l’Orchestre philharmonique de Vienne en 2009.

Jazzi dit: à

« Toute action humaine exige un mobile qui fournisse l’énergie nécessaire pour l’accomplir, et elle est bonne ou mauvaise selon que le mobile est élevé ou bas. Pour se plier à la passivité épuisante qu’exige l’usine, il faut chercher des mobiles en soi-même, car il n’y a pas de fouets, pas de chaînes ; des fouets, des chaînes rendraient peut-être la transformation plus facile. Les conditions mêmes du travail empêchent que puissent intervenir d’autres mobiles que la crainte des réprimandes et du renvoi, le désir avide d’accumuler des sous, et, dans une certaine mesure, le goût des records de vitesse. Tout concourt pour rappeler ces mobiles à la pensée et les transformer en obsessions ; il n’est jamais fait appel à rien de plus élevé ; d’ailleurs ils doivent devenir obsédants pour être assez efficaces. En même temps que ces mobiles occupent l’âme, la pensée se rétracte sur un point du temps pour éviter la souffrance, et la conscience s’éteint autant que les nécessités du travail le permettent. Une force presque irrésistible, comparable à la pesanteur, empêche alors de sentir la présence d’autres êtres humains qui peinent eux aussi tout près ; il est presque impossible de ne pas devenir indifférent et brutal comme le système dans lequel on est pris ; et réciproquement la brutalité du système est reflétée et rendue sensible par les gestes, les regards, les paroles de ceux qu’on a autour de soi. Après une journée ainsi passée, un ouvrier n’a qu’une plainte, plainte qui ne parvient pas aux oreilles des hommes étrangers à cette condition et ne leur dirait rien si elle y parvenait ; il a trouvé le temps long. »

Simone Weil, La Condition ouvrière (1940)

vedo dit: à

« Jazzi »
Cela fait du bien de la voir citée. Quant à moi, elle est devenue la référence, la seule, pour se penser dans tous les problèmes du temps présents, absolument tous. Non pas pour le contenu de ce qu’elle a écrit sur tel ou tel sujet, mais pour sa façon de voir, et ce qu’elle a considéré comme essentiel.

Jazzi dit: à

Une filmographie impressionnante dont, pour ma part, je citerai ce film moins connu d’elle dans le rôle d’une juive militant pour le retour en Palestine !

« Justine » de George Cukor (1969), avec Anouk Aimée, Dirk Bogarde, Michael York, Anna Karina et Philippe Noiret, d’après « Le quatuor d’Alexandrie » de Lawrence Durrell.
https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1159/filmographie/

D. dit: à

Ce qui est surtout intéressant en Finlande, c’est les bonnets.
Le reste…bof.

et alii dit: à

A.A.

Elle a encore des manières de petite fille – la voix acidulée, une façon bien particulière de sauter d’un sujet à un autre – et pratique l’humour comme art de vivre. Née Françoise Dreyfus, rebaptisée Aimée par la malice de Prévert, Anouk Aimée a mené sa carrière au gré d’une vie dominée par le goût des autres. Rencontre avec une merveilleuse dilettante. obs
https://www.nouvelobs.com/cinema/20120726.CIN7992/anouk-aimee-la-merveilleuse-dilettante.html

D. dit: à

J’aime beaucoup Anouk Aimée.
Un homme et une femme, oeuvre immorale, est cependant excellent dans sa réalisation et la qualité de ses acteurs.

Jazzi dit: à

Beau choix d’interview, et alii.

« Vous avez quand même accepté quelques films américains. « le Rendez-Vous », de Sidney Lumet, en 1968 et « Justine », de George Cukor, en 1969. Avec Dirk Bogarde, Anna Karina, Michael York et Philippe Noiret.

Ce n’était pas le meilleur Lumet mais j’ai beaucoup aimé travailler avec lui. Et ce n’était pas le meilleur Cukor non plus. Joseph Strick, le réalisateur d’« Ulysses », d’après Joyce, avait commencé le tournage puis il y a eu des problèmes avec la production, et Cukor, qui devait de l’argent à la Fox, a pris sa suite. Le film ne l’intéressait pas beaucoup. »

Nicolas dit: à

Hummingbird, son équilibré, brillant et doux comme le suc d’une fleur, ce qui n’empêche pas une forte projection du son si nécessaire. Guitare à taille humaine pour concurrencer Martins et destinée au song writer folk, un instrument polyvalent par excellence. C’est l’acajou qui lui donne ses lettres de noblesse. Gibson a décidé il y a quelques années de la rendre accessible au commun des mortels, débarrassée des fioritures et de ses motifs kitchs dont raffolent les collectionneurs, son prix d’entrée de gamme a été divisé par deux pour ne garder que l’essentiel, le son qui grâce au vernis ne cesse de s’embellir de jour en jour. Je suis l’heureux possesseur d’une très belle version.

Très belle série d’accord de Tennesse, dans l’optique de la pose d’accord improbable et merveilleux et pour rester dans la variétoche je conseils l’album de « Biréli Lagrène plays Loulou Gasté ».

puck dit: à

Hummingbird son archi nul à chi.r !
je veux dire c’est comme la géopolitique : faut pas parler de ces domaines réservés aux spécialistes quand on y connait rien.

après je dis pas que sur 100 Hummingbird il n’y a pas une sonne mieux que les autres, mais ça c’est ce qu’on appelle l’exception qui confirme la règle, exactement comme quand on dit « tout le monde un beau frère expert comptable : sur un panel de 100 personnes on va en trouver quelques uns qui n’ont pas un beau frère expert comptable , hé ben pour les Hummingbird c’est pareil !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*