de Pierre Assouline

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La République des livres
Drôle d’endroit pour un ouikende

Drôle d’endroit pour un ouikende

Inutile de faire semblant : la parution de Week-end à Zuydcotte, ce roman historique de Robert Merle remontant à 1949, il y a fort à parier que, malgré le grand succès public que lui assura le Goncourt  pour nombre d’entre nous, ses (anti)héros aient l’allure de Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Périer, Georges Géret… Une sacrée distribution. Il en va ainsi chaque fois qu’un film à forte notoriété, souvent diffusé à la télévision, révèle un livre aux générations venues après ; le plus souvent, celui-ci n’est découvert et lu qu’après coup ; et immanquablement, des visages et des silhouettes se superposent à notre lecture, en l’espèce ceux des acteurs du film réalisé par Henri Verneuil d’après l’adaptation que François Boyer fit du roman avec la collaboration de son auteur pour les dialogues, si vrais, si percutants, qu’ils en sont la musique (ici les coulisses du tournage) ; ils marquent le film du sceau d’une même authenticité, dussent-ils parfois choquer le lecteur par leur crudité, comme ce fut le cas pour d’autres trouffions d’une autre guerre, dans le roman d’un autre lauréat du Goncourt en 1916, le Barbusse du Feu.

Deux jours dans la vie d’un groupe de soldats français du 110 ème régiment d’infanterie en mai-juin 1940. Mais quelles journées dramatiquement historiques ! Un sergent-chef, un prêtre catholique, un ingénieur en céramique qui se dévoue pour assurer la popote, un roi de la combine, improbable quatuor comme seule la guerre peut en constituer bientôt rejoints par un cinquième doté d’un fusil-mitrailleur avec lequel il fait feu sur l’aviation ennemie qui arrose en permanence les plages de ses bombes. Au lendemain de la défaite, ils se retrouvent piégés avec des milliers d’autres dans la poche de Dunkerque. Un samedi et un dimanche. Drôle d’endroit pour un ouikende, à Zuydcotte en plus, petite commune rurale en bordure de la mer du Nord, dans une ambulance abandonnée pour tout hôtel. L’action est centrée sur le meneur improvisé, à qui ses rencontres au cours de sa déambulation dans la ville mi-abandonnée mi-dévastée valent des aventures inattendues. Un film de facture aussi française que, bien plus tard, le Dunkerque de Christopher Nolan se verra reprocher son point de vue excessivement anglais…

 L’opération Dynamo, son nom de code, s’embourbe tandis que la Wehrmacht continue d’avancer en direction de la côte. La déroute est inévitable, et la débâcle s’annonce sanglante. Pendant ce temps, la Luftwaffe mitraille sans répit les armées française et britannique sur les plages où elles sont bloquées en attendant de se replier en Angleterre. Encore faut-il que la Royal Navy, aidée des little ships de la Marine marchande, puisse les embarquer pour traverser la Manche. L’incroyable armada constituée de dragueurs de mines et de chalutiers, de destroyers et de péniches, s’active ainsi dans le chaos le plus total. Il y a tout de même 338 226 hommes à évacuer dans l’urgence ; 85% des troupes le seront finalement grâce notamment au sacrifice de l’armée française qui contient l’avance allemande malgré son infériorité numérique et son armement insuffisant.

Week-end à Zuydcotte est le premier roman de Robert Merle (1908-2004), un homme secret, barricadé à la suite d’une enfance dans le dur (milieu pauvre, orphelin de père à 7 ans, mort de sa sœur). Mobilisé en 1939, son excellente connaissance de la langue anglaise (agrégé, auteur d’une thèse remarquée sur Oscar Wilde, il sera longtemps professeur dans le secondaire puis à l’université) le désigne tout naturellement comme agent de liaison avec les forces britanniques. Fait prisonnier à Dunkerque, il demeure en captivité jusqu’en 1943. Ce qu’il nous raconte dans ce coup d’essai, c’est une histoire de fraternité et de camaraderie, d’héroïsme et de lâcheté, de bravoure aussi, dans laquelle les personnages essaient de rester fidèles à leurs valeurs ; livrés à eux-mêmes, ils agissent en fonction de leur conscience et non dans l’obéissance des ordres d’une hiérarchie déliquescente.

C’est une occasion pour tous, à commencer par le chef de ce petit groupe d’errants parmi les ruines, de s’interroger sur l’absurdité de la guerre. Avant de nous amener à la triste issue de son récit, Robert Merle le fait osciller entre des moments de pure comédie accentués par la gouaille irrésistible des protagonistes et des scènes tragiques comme la tentative de viol d’une habitante par des soldats français ou l’agonie d’un cheval décrite avec une telle précision dans l’empathie qu’elle en rend la lecture insoutenable.

Les Goncourt ont eu du flair en distinguant ce premier roman d’un inconnu. Car il s’en suivra une œuvre immense et profuse touchant à tous les genres, ponctuée de réussites aussi remarquables (La Mort est mon métier) qu’étonnantes (les 13 volumes de la saga Fortune de France). De quoi rendre ses lettres de noblesse à la grande littérature populaire.

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire, Littérature de langue française.

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1 090 Réponses pour Drôle d’endroit pour un ouikende

Jazzi dit: à

Drôle d’article pour oublier l’actualité de ce dernier week-end et de ceux à venir !

Passou dit: à

Au contraire Jazzi, quoi de plus actuel que la débâcle !

Jazzi dit: à

D’une débâcle l’autre, Passou !
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ROBERT MERLE

Printemps timide à Nanterre

Lorsqu’en 1964, pour désengorger la Sorbonne, la fac de Nanterre sortit de la boue, au milieu des bidonvilles, des usines et des barres d’HLM, ce sont essentiellement les enfants de la bourgeoisie de l’Ouest parisien qui y furent affectés en priorité. Ceux-là mêmes que l’ont retrouvera aux avant-postes, en Mai 1968. L’un des principaux sujets de revendication étant alors la possibilité pour les garçons de pénétrer dans la Résidence universitaire des filles, et inversement… À quoi tiennent les révolutions ? Dans son roman Derrière la vitre, Robert Merle (1908-2004), alors professeur à la faculté de Lettres de Nanterre, qui comptait pas moins de douze mille étudiants, retrace, heure par heure, la journée du 22 mars 1968. Une journée décisive, qui se solda par l’occupation, en soirée, de la tour administrative et de la Salle du Conseil. Cette action, menée par une poignée de « gauchistes », est considérée comme la répétition générale du mouvement insurrectionnel qui enflammera la Sorbonne au plus chaud du printemps, deux mois plus tard, et se répandra dans toute la France comme une trainée de poudre. Aux personnages réels, tels le doyen Grappin ou Daniel Cohn-Bendit, Robert Merle mêle les personnages imaginaires, largement inspirés par une étude sociologique qu’il avait entreprise auprès de ses étudiants, deux ans plus tôt. Nous faisant ainsi revivre, depuis le travailleur immigré employé sur le campus de la fac jusqu’au doyen, en passant par les professeurs, les assistants, les employés administratifs, et toute la gamme des divers étudiants, les aspirations, les pulsions et les conflits en jeu à l’époque. Au rapport de force traditionnel entre la droite gaulliste libérale en place et son opposition socialo-communiste traditionnelle, vint s’adjoindre une multitude de groupuscules d’extrême-gauche : anarchistes, trotkystes, marxistes-léninistes, prochinois… À Nanterre, les membres de l’U.E.C. (Union des étudiants communistes), assez minoritaires, furent très vite débordés par les « gauchistes », pour qui « l’esprit petit-bourgeois » était l’ennemi principal à abattre. Ici, à la cafeteria du resto U, peu après l’heure du déjeuner, le leader communiste Jaumet, qui ne laisse pas insensible la militante Denise, est informé du coup d’éclat à venir.

« Une masse importante se dressa devant eux. Ils levèrent la tête en même temps. C’était Méril, blond, carré, hilare.
– Tu devinerais jamais, dit-il à mi voix en s’asseyant devant Jaumet et en penchant la tête vers la sienne, ce que les groupuscules viennent de décider.
Il fit une pause et, les yeux plissés, il regarda alternativement Jaumet et Denise d’un air amusé.
– Alors ? dit Jaumet.
– Je cite mes sources, dit Méril. Michel. Il a assisté à la fin de leur truc. Au besoin, il te confirmera.
– Accouche, Bon Dieu, dit Denise d’un air irrité.
Méril la regarda, béant.
– Fais pas attention, dit Jaumet. La camarade est un peu nerveuse.
– Ah bon, dit Méril en secouant sa grosse tête blonde et en regardant Denise, l’air rassuré. – Elle n’en avait donc pas après lui. Elle était un peu nerveuse, c’est tout. D’ailleurs, en général, les filles. – Bon, dit-il en se tournant vers Jaumet. Tiens-toi bien. Les groupuscules ont décidé des re-présailles. Pour punir le gouvernement d’avoir arrêté deux des leurs, ils ont décidé d’occuper cette nuit la tour administrative de la Fac.
– Ah, les cons ! dit Jaumet.
Ils se regardèrent tous les trois en silence. Jaumet reprit :
– Ensemble ?
– Comment, ensemble ? dit Méril.
– Les groupusses vont l’occuper ensemble ?
– Non, dit Méril. Seulement la J.C.R. [un des groupes trotkystes], le groupe anar et les gars du C.V.N.[Comité Vietnam National]. Les marxistes-léninistes ne sont pas d’accord. Un autre groupe trotkyste non plus. Ils ont décidé de s’abstenir.
– Et voilà, dit Jaumet en déployant devant lui ses larges mains carrées. C’est incroyable, reprit-il au bout d’un moment. Où espèrent-ils aboutir avec des procédés de ce genre ? Ils sont à peine quarante, ils sont divisés, ils n’arriveront jamais à s’unir et ils se livrent à des provocations stupides.
– Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ? dit Denise d’un air résolu.
– C’est bien simple, dit Jaumet. On fait un tract.
Elle le regarda.
– Tu m’excuseras, dit-elle d’un ton raide. Mais je trouve ça dérisoire. Eux, ils vont s’emparer de la tour, et nous, pendant ce temps, qu’est-ce qu’on fout ? On pond un tract !
Jaumet retira la soucoupe de dessous sa tasse et à l’aide de son petit outil, il commença à vider sa pipe.
– La parole est à la camarade Fargeot, dit-il avec bonne humeur. Nous écoutons ses suggestions.
– Eh bien, dit Denise, on rassemble les copains et on sabote l’action des groupusses.
– Tu veux dire qu’on les empêche d’occuper la tour ? dit Méril en levant ses sourcils blonds presque incolores sur ses yeux pâles. Eh bien, ma vieille, tu es gonflée ! Tu te rends pas compte du massacre !
Jaumet sourit.
– Bravo. On coupe la route aux groupusses. On se pète la gueule avec eux. Et le lendemain, tous les murs de la Fac se couvrent d’affiches. Nous devenons, sur ces affiches : « les complices avoués du Pouvoir », les « supplétifs de la police », les « larbins du doyen ».
Denise détourna la tête et ne répondit pas. Elle ressentait une violente envie de pleurer, et en même temps, elle était furieuse contre elle-même. Même plus capable de discuter avec les garçons. Tout de suite les larmes. Pire que les pépées qui servaient de paillasses à Jaumet. Pire, parce qu’elles, au moins, elles ne prétendaient pas penser.
Jaumet eut un geste inattendu. Il lui posa la main sur l’épaule. Elle frémit.
– Allons, dit-il, je crois que je comprends ce que tu ressens. Ce n’est pas marrant, en ce moment, d’être étudiant communiste. On est une poignée, on ne recrute plus, on se fait insulter de tous les côtés, et ces petits cons de groupusses, avec leurs clowneries, ils épatent la galerie et ils font recette. Mais faut pas être dupe des apparences, poursuivit-il en gonflant d’un seul coup sa voix comme un orgue et en étendant ses mains serrées devant lui. Qu’est-ce qu’ils représentent dans le pays, les groupusses ? (Il ouvrit les paumes.) Rien, absolument rien. Tu peux pas comparer ! Même si, ici, nous ne sommes qu’une poignée, derrière nous, il y a un grand, un très grand parti, avec ses millions d’électeurs, ses mairies, ses journaux, ses revues, ses écrivains. Alors, nous, tu comprends, Denise, on ne peut pas se permettre de se conduire à Nanterre comme des potaches qui montent un canular au Proto.
Sa voix avait vibré tout d’un coup quand il avait dit : « derrière nous, il y a un grand, un très grand parti », et Denise avait vibré avec elle. Oui, il avait raison. Dans le parti, on était raisonnable, responsable, adulte. Peut-être trop. Elle se reprit. Mais non, quand on a la charge d’un appareil aussi vaste, un appareil qu’il a fallu cinquante ans pour implanter, on ne va pas, pour une gaminerie, risquer de le voir détruire par le Pouvoir. »

(« Derrière la vitre », Éditions Gallimard, 1970)

Phil dit: à

Indeed, l’encerclement de Dunkerque n’est pas loin.

J J-J dit: à

Bravo pour ce nouveau papier…
La révélation de Robert Merle ? pour moij, ‘La mort est mon métier’, et bien plus tard, ‘Madrapour’, un roman prophétique oublié qui annonçait les futures prises d’otages en avions détournés par des terroristes. Jamais lu « WE à Z », à cause du film, précisément, tellement célèbre qu’il en fit oublier le roman, cmme l’explique justement PA. Peut-être aussi par l’effet d’une association mentale parasite entre Zuydcotte et Knokke-le-Zout… comme si ces lieux étaient toujours restés associés à une mauvaise blague belge. Pardon pour mes ami.es d’Ostende éprouvés ce ouikende, et @ Chantal, notamment.

Bloom dit: à

Merci à moi qui ai signalé le roman de mon prof Robert Merle au compilateur.
Cyrille Arnanvon y est cité -super prof, meilleur que Merle, souvent moqueur (et dragueur, c’était avant mitou).
Newsman: So, are you a Mod or a Rocker?
Ringo: I’m a Mocker.
Un taxi pour Tobrouk, dans le même genre.

Jazzi dit: à

Robert Merle était aussi très bon dans le roman historique !

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ROBERT MERLE

A la découverte de la plus belle Cité du Languedoc

« Quoique l’on dise Thoulouse plus grosse », Pierre de Siorac, gentilhomme périgourdin, venu avec son frère Samson faire ses études de médecine à Montpellier, fut agréablement surpris par la beauté de la ville. Après un voyage particulièrement périlleux, en compagnie de leur valet Miroul, dans une France fortement secouée par les divers antagonismes religieux, les jeunes huguenots, héros du roman historique En nos vertes années de Robert Merle, qui a eux trois ne totalisent pas cinquante ans, découvrent une cité, certes encore médiévale, mais prospère, élégante et tolérante tout à la fois. Six ans avant les massacres de la Saint-Barthélemy, c’est dans cette ville singulière, où les habitants s’expriment principalement en langue d’oc, que les deux frères passeront les plus belles années de leur jeunesse, logés chez l’apothicaire Maître Sanche, un marrane, ami de leur père. D’autant plus que les Montpelliéraines passaient pour être alors les plus belles du royaume et que l’amour y était toujours courtois ! A leur arrivée, par la route de Narbonne, et après avoir traversé un champ d’oliviers, où les dépouilles des condamnés à mort sont découpées en morceaux et exposées à la vue du public, puis observé que la cité était tout entière ceinte d’une forte palissade de bois, joliment baptisée « la commune clôture », nos héros durent encore décliner leur identité au guichet du capitaine des archers, à la porte de la Saulnerie : « ainsi appelée, je gage, parce que c’était la voie qu’empruntaient les charrois de sel pour entrer dans la ville. » Premières impressions :

« Et c’est ainsi que ma petite troupe pénétra en Montpellier le vingt-deuxième jour du mois de juin de l’année 1566.
Bien qu’assurément moins ancienne que Sarlat, puisqu’elle n’a que cinq siècles d’existence, Montpellier est une ville beaucoup plus grosse, et encore que ses rues soient étroites et tournoyantes, je la trouve fort belle, pour ce que ses maisons, au moins les hôtels de la noblesse et de la bourgeoisie, sont construites en pierre de taille, sans addition de bois en aucune partie visible.
Notre chemin nous fit passer par la place de la Canourque, la plus belle (comme je sus plus tard) de toutes celles qui sont à Montpellier, et celle où la jeunesse des deux sexes, le soir, aime à se promener en rond, les unes et les autres se croisant et se jetant, au passage, qui des œillades, qui des galants propos. Je fus fort étonné, tandis que nous pénétrions au pas sur cette place, d’y voir nombre de beaux cavaliers s’avancer en cortège, précédés par des musiciens jouant du luth et de la viole. Ces jeunes gens, qui avaient un air de noblesse, et l’aisance que donne ce rang, étaient revêtus, par-dessus leurs chausses et pourpoints, de longues chemises d’un blanc immaculé qui leur tombaient jusqu’aux pieds. Et ce qui m’amusa fort et me parut très curieux, ils tenaient dans la main gauche des coquilles d’argent, et de la main droite des cuillers de même métal dont ils choquaient le fond de ces coquilles en tâchant d’épouser le rythme des musiciens : ce qui rendait un son fort agréable, mais non point continu, car dès qu’ils apercevaient, sur cette place de la Canourque, une jolie demoiselle – et il en avait là une quantité merveilleuse et comme oncques n’en vis autant, ni plus belles en aucune autre ville de France – , ils tiraient vivement vers elle, et l’entourant, chacun lui offrait dans le creux de la cuiller quelques-unes des dragées dont leurs coquilles étaient pleines. C’était un fort plaisant spectacle de voir la rieuse confusion où ces offres plongeaient les drolettes, les gracieuses mines qu’elles faisaient, et les compliments que les cavaliers leur baillaient, jusqu’à ce qu’enfin elles se décidassent à prendre une des cuillers qu’on leur tendait : choix qui n’était pas sans signification ni conséquence, me sembla-t-il, et qui tenait plus au cavalier qui tendait les dragées qu’aux dragées mêmes. […]
Il fallut chevaucher quelque temps encore et traverser le quartier de la Juiverie, mais nous n’y vîmes pas un chat, l’heure étant si tardive, avant d’atteindre la rue de la Canebasserie. Entre ladite rue et la rue de la Barrerie s’étendait la place des Cévenols, ainsi nommée parce que le dimanche les laboureurs désoccupés des Cévennes viennent y louer la force de leurs bras. Fort visible de loin, et fort vaste et fort belle, j’aperçus l’officine au nom de Maître Sanche et à mon grand étonnement, car je ne lui eusse pas supposé tant de simplicité de mœurs, je découvris le grand apothicaire benoîtement assis devant sa porte et prenant le frais du soir avec sa famille, et fort bien je le reconnus à la description que mon père m’en avait faite. Je démontai, jetait mes rênes à Miroul, et me découvrant, je lui fis un profond salut et lui dis en latin (car je savais qu’il aimait, surtout en public, s’exprimer dans la langue des doctes) :
– Magister illustrissime, sum Petrus Sioracus, filius tui amici, et hic est frater meus, Samsonus Sioracus (Très illustre maître, je suis Pierre de Siorac, fils de ton ami, et celui-ci est mon frère, Samson de Siorac).
Je n’eus pas plus tôt dit que, bondissant sur ses pieds avec une pétulance qu’on n’eût pas attendue de son âge, le Maître apothicaire, courant à moi, me donna une forte brassée, et à Samson aussi et à moi de nouveau, nous souhaitant la bienvenue en un flot de paroles où se mêlaient le latin, l’oc de Montpellier, le catalan et même le français. »

(« En nos vertes années », Librairie Plon, 1979)

Bloom dit: à

3J, pour l’instant, les femmes qui s’illustrent sont des fachos, fille de ou petite fille de…comme en Asie patriarcale (Benazir, Indira, Sheikh Hasina…).
Le sexe n’a pas grand rapport avec la virtu ou le vizio.

Trouver un génie comme celui que les copains des fondateurs du FN ont réduit en fumée cendres en savon abat-jour, sera un peu difficile dans la Rance d’aujourd’hui…

Phil dit: à

parasite entre Zuydcotte et Knokke-le-Zout…

Les Français confondent et prononcent de travers. « Zoïllecott » et pas « Molle-en-bec », ça agace les considérables Flamands héritiers des puissants Bourgogne.

Jazzi dit: à

Avec les compliments du grand compilateur !

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IRENE NEMIROVSKY

Campagnes interdites

Irène Némirovsky est née en 1903, dans une famille de riches banquiers juifs de Saint-Pétersbourg. Chassée de son pays par la révolution bolchévique et installée en France, elle était déjà un auteur notoirement reconnu, lorsqu’elle fut arrêtée, en juillet 1942, dans un village du Morvan, où elle s’était réfugiée avec ses deux fillettes. Et d’où elle fut directement envoyée à Auschwitz, en passant par le centre de tri de Pithiviers. Peu de temps après, son époux, Michel Epstein, qui était resté à Paris, connaitra le même sort. Seules, les deux enfants du couple, Denise Epstein et l’écrivain Elisabeth Gille, parvinrent à passer entre les mailles de la police de Vichy. Après la guerre, il leur fallut beaucoup de temps pour qu’elles trouvent enfin la force de lire le manuscrit qui figurait parmi les papiers laissés par leur mère. Et c’est après plus d’une soixantaine d’années que nous avons pu découvrir, à notre tour, la Suite française, une puissante fresque romanesque, qui sonna la résurrection littéraire d’Irène Némirovsky. Son roman dépeint l’exode de juin 1940, qui précipita en masse les habitants des grandes villes sur les routes des campagnes françaises, dans un désordre inouï, ainsi que les premières années de l’occupation allemande, tel, ici, à Bussy, un petit village de centre de la France.

« Les Allemands avaient pris possession de leurs logis et faisaient connaissance avec le bourg. Les officiers allaient seuls ou par couples, la tête dressée très haut, faisaient sonner leurs bottes sur les pavés ; les soldats formaient des groupes désœuvrés qui arpentaient d’un bout à l’autre l’unique rue ou se pressaient sur la place, près du vieux crucifix. Lorsque l’un d’eux s’arrêtait, toute la bande l’imitait et la longue file d’uniformes verts barrait le passage aux paysans. Ceux-ci, alors, enfonçaient plus profondément leurs casquettes sur le front, se détournaient et, sans affectation, gagnaient les champs par de petites ruelles tortueuses qui se perdaient dans la campagne. Le garde champêtre, sous la surveillance de deux sous-officiers, collait des affiches sur les murs des principaux édifices. Ces affiches étaient de toutes sortes : les unes représentaient un militaire allemand aux cheveux clairs, un large sourire découvrant des dents parfaites, entouré de petits enfants français qu’il nourrissait de tartines. La légende disait : « Populations abandonnées, faites confiance aux soldats du Reich ! » D’autres, par des caricatures ou des graphiques, illustraient la domination anglaise dans le monde et la tyrannie détestable du Juif. Mais la plupart commençaient par le mot Verboten – « Interdit ». Il était interdit de circuler dans les rues entre neuf heures du soir et cinq heures du matin, interdit de garder chez soi des armes à feu, de donner « abri, aide ou secours » à des prisonniers évadés, à des ressortissants des pays ennemis de l’Allemagne, à des militaires anglais, interdit d’écouter les radios étrangères, interdit de refuser l’argent allemand. Et, sous chaque affiche, on retrouvait le même avertissement en caractères noirs, deux fois souligné : « Sous peine de mort. »
Cependant, comme la messe était finie, les commerçants ouvraient leurs boutiques. Au printemps de 1941, en province, les marchandises ne manquaient pas encore : les gens avaient tellement de stocks d’étoffe, de chaussures, de vivres qu’ils étaient assez disposés à les vendre. Les Allemands n’étaient pas difficiles : on leur refilait tous les rossignols, des corsets de femme qui dataient de l’autre guerre, des bottines 1900, du linge orné de petits drapeaux et de tours Eiffel brodés (primitivement destinés aux Anglais). Tout leur était bon.
Aux habitants des pays occupés, les Allemands inspiraient de la peur, du respect, de l’aversion et le désir taquin de les rouler, de profiter d’eux, de s’emparer de leur argent.
– C’est toujours le nôtre… celui qu’on nous a pris, pensait l’épicière en offrant avec son plus beau sourire à un militaire de l’armée d’invasion une livre de pruneaux véreux et en les facturant le double de ce qu’ils valaient.
Le soldat examinait la marchandise d’un air méfiant et on voyait qu’il
pressentait la fraude, mais, intimidé par l’expression impénétrable de la marchande, il se taisait. Le régiment avait été cantonné dans une petite ville du Nord depuis longtemps dévastée et vidée de tous ses biens. Dans cette riche province du Centre, le soldat retrouvait quelque chose à convoiter. Ses yeux s’allumaient de désir devant les étalages. Ils rappelaient les douceurs de la vie civile, ces meubles de pitchpin, ces complets de confection, ces jouets d’enfants, ces petites robes roses. D’un magasin à un autre, la troupe marchait, grave, rêveuse, faisant sonner son argent dans ses poches. Derrière le dos des soldats, ou par-dessus leurs têtes, d’une fenêtre à une autre, les Français échangeaient de petits signes – yeux levés au ciel, hochements de tête, sourires, légères grimaces de dérision et de défi, toute une mimique qui exprimait tour à tour qu’il fallait avoir recours à Dieu dans de telles traverses, mais que Dieu lui-même… ! qu’on entendait rester libre, en tous cas libre d’esprit, sinon en actes ou en paroles, que ces Allemands n’étaient tout de même pas bien malins puisqu’ils prenaient pour argent comptant les grâces qu’on leur faisait, qu’on était forcé de leur faire, car, après tout, ils étaient les maîtres. « Nos maîtres », disaient les femmes qui regardaient l’ennemi avec une sorte de concupiscence haineuse. (Ennemis ? Certes… Mais des hommes et jeunes…) Surtout, cela faisait plaisir de les rouler. « Ils pensent qu’on les aime, mais nous, c’est pour avoir des laisser-passer, de l’essence, des permis », pensaient celles qui avaient déjà vu l’armée occupante à Paris ou dans les grandes villes de province, tandis que les naïves campagnardes, sous les regards des Allemands, baissaient timidement les yeux. »

(« Suite française », Editions Denoël, 2004)

Janssen J-J dit: à

Dictatrices ou dictatueuses ?
Bien d’accord avec vous, rBl, hélas. Mais voilà qui s’inscrit bien dans le cours du processus « d’égalisation » général des genres sexués en Occident comme ne Orient… un cours en voie de dissolution progressive.
On n’en avait point rêvé pour autant.
Bàv, —

Jazzi dit: à

Jack Lang veut-il la place de Rachida Dati ?

« Françoise Hardy, altière et incandescente chantait les vagues de l’âme dans ses paroles de cristal, pures, belles, sensibles et fragiles. Talentueuse auteure, compositrice, mélodiste et interprète, elle a toujours accompagné la ballade de nos amours heureux et malheureux. Ses textes ciselés, messages personnels poétiques et subtils ont traversé le temps, gardant une époustouflante jeunesse. Jamais dans la performance, cette icône exigeante au visage de sphinge représentait une modernité indocile, une grâce soyeuse et mythique. Éternelle idole des yé-yé, femme mystère devenue un modèle de mode à l’élégance souveraine, elle envoûtait.
Son sens de la réserve et son aisance musicale et émotionnelle étaient fascinants. Françoise Hardy, artiste pop à la mélancolie lumineuse icône telle une sirène rebelle, nous charmait par sa voix gracile, irrésistible, intemporelle. Elle était l’incarnation de la beauté du souffle du vent. La finesse et l’intelligence des textes de Françoise Hardy et sa parole franche savaient nous transporter au pays des songes.
« Notre amie la rose est morte ce matin ». En femme toujours libre, elle en aura décidé le moment. La lune, cette nuit veillera donc sur la téméraire et libre Françoise Hardy. Mais la force astrale de son étincelante présence continuera de danser tant il est impossible de lui dire véritablement adieu. Mes sincères pensées se joignent à la tristesse de ses proches, celle de son fils Thomas pour qui son amour était plus fort que tout. »

FL dit: à

« 3J, pour l’instant, les femmes qui s’illustrent sont des fachos, fille de ou petite fille de…comme en Asie patriarcale (Benazir, Indira, Sheikh Hasina…). »

Marine Le Pen, Alessandra Mussolini, Jiang Qing, Aung San Suu Kyi, Emmy Göring, Magda Goebbels.

Les bonnes badasses de Libération.

Bloom dit: à

Elle aura tout essayé, l’Irène, commis le roman juif le plus antisémite qui soit (David Golder, que ma grand-mère adorait), publié dans les journaux antisémites (Gringoire), elle s’est convertie au catholicisme, elle a fréquenté les crapules antisémites comme Chardonne et le couple Morand, elle s’est planquée dans la campagne profonde, mais ça n’a pas suffi. C’est la gendarmerie française qui l’a arrêtée. La suite est française et allemande.

Que cette triste histoire cela serve de leçon au juifs tentés par la compromission suprême; ne croyez pas que les fafs (ou pire) vous protégerons, juifs de St Brice sous foret et d’ailleurs parce que vous avez voté pour le Ramassis des illusionnistes & des girouettes. Lisez l’enquête sur la jeunesse d’extrême droite publiée récemment.
La belle et brillante Hélène Berr paya de sa vie le fait de croire qu’en bossant à l’UGIF , elle allait être protégée…

FL dit: à

« Elle aura tout essayé, l’Irène, commis le roman juif le plus antisémite qui soit (David Golder, que ma grand-mère adorait)… »

Celle-là je la découvre comme Katia la Rouquine. Je l’aime déjà beaucoup.

Clopine dit: à

J’ai vu ce film à la télévision, il y a… Passons ! Je n’avais pas tout compris, à l’époque, je n’avais pas assez de culture historique, et personne ne parlait de la guerre à la maison. Mais l’histoire romanesque m’avait vraiment impressionnée, et je n’ai jamais oublié certaines scènes (par exemple quand l’héroïne quitte la maison familiale en fermant la porte à clé, ce qui est si bête que cela en devient attendrissant). Je le reverrai sans doute bien mieux maintenant ; et puis, quels acteurs !

FL dit: à

Bon soyons honnête la femme de Klossowski a été une résistante persécutée (à Ravensbrück il me semble).

L’histoire de son arrestation fait mal au coeur.

Roberte au Panthéon subito.

J J-J dit: à

Cher rBl,… eh bien, d’accord… son propre antisémitisme d’avant guerre était patent, et elle n’aurait pu imaginer la suite pour elle-même et son mari.. Et pourtant, à mes yeux, Suite française reste le chef d’œuvre absolu de la débâcle de 40, ainsi que l’incroyable saga de sa réapparition, racontée par ses descendantes.
Je ne pourrais vous en dire plus, et croyez bien que je peux partager votre rage rétrospective à son encontre. Bàv,

Bloom dit: à

Rage, admiration et pitié mêlées, 3J…Oui pour Suite française, mais comme ma grand-mère, j’ai beaucoup aimé David Golder, un peu moins Le Maitre des Âmes, et ai trouvé les nouvelles inégales. Elle s’y fait la main, la trouve, et la perd…
Le destin de Hélène Berr, tel qu’il se déploie dans son journal (dont j’ai assuré la traduction française des passages en anglais) qui était angliciste et passionnée de Keats, Shelley et Shakespeare, comme moi, continue de me hanter.
Tallandier m’a envoyé la photocopie de la poignante préface manuscrite de Modiano, conservée religieusement dans ma malle à secrets.

Jazzi dit: à

Le léZard a vu un film beau comme du Godard mais qui n’était pas de lui !

rose dit: à

Leos Carax ♥️♥️♥️♥️

rose dit: à

Dominique Bluzet
« Le fric ne m’intéresse pas. Ma femme est banquière et gagne très bien sa vie. »♥️♥️♥️♥️♥️

Phil dit: à

Votre grand-mère aurait voté Ciotti, dear Bloom, c’est le sens de l’histoire vécue, comme le roman de Merle est meilleur que les délires de Littell.

rose dit: à

Emma
« Ouais, mais sa femme c’est pas lui. »

rose dit: à

L’amour à la plage.

une main dit: à

Que cette triste histoire cela serve de leçon au (sic!) juifs tentés par la compromission suprême; ne croyez pas que les fafs (ou pire)

Trumélenchon, le pire?

une main dit: à

Chiotti est en train de prendre des bains de siège aujourd’hui! 🙂

Jazzi dit: à

Et Zemmour a mal au cul, une main !
Quel sera le suivant ?

une main dit: à

Lu sur facebook de Pierre Boyer, publié par Martine de Gaudemar.

 » Désolé de casser l’ambiance, mais il faudrait savoir si on veut se faire plaisir avec un lyrisme complètement deshistoricisé que, selon l’humeur, on jugera sympathique ou pathétique, ou si on veut empêcher le RN d’accéder au pouvoir.
Si le but est de faire barrage au RN, il faut avoir conscience que l’alliance avec LFI constitue en elle-même un possible passeport vers la défaite.
Passons sur l’énorme problème éthique et politique que constitue l’union avec un mouvement qui ressemble beaucoup plus au RN que la gauche ne veut le voir: assado-poutinisme, souverainisme, complotisme antisystème, politique de la haine, mobilisation de thèmes antisémites.
Passons sur le fait que LFI a joué tout autant que Macron un rôle dans la montée du RN.
Tenons-nous en au problème pratique, qui est simple : hors de ses fiefs, LFI est un repoussoir électoral, y compris face au RN. Une majorité de Français juge LFI plus dangereuse pour la démocratie que le RN. Et ici, il faudrait avoir le courage de s’avouer que ce n’est pas la faute de Bolloré, mais celle de LFI.
Une union avec LFI va simplement faire partir les électeurs qui étaient revenus à gauche grâce à Place publique et Raphaël Glucksmann. La gauche perdra.
Il faut des accords électoraux, mais ceux-ci doivent être clairs sur les principes fixés par le communiqué de Place publique et du PS. Et surtout ils doivent investir des candidats éligibles.
Et surtout il faut des engagements de désistement républicain au second tour. Ce qui veut dire: pas de triangulaire. Retrait du candidat de gauche si le candidat Renaissance ou le candidat LR (pourvu qu’il condamne le RN) est en tête.
Si on ne veut pas de ça, on ne veut pas la défaite du RN.

Clopine dit: à

Bon, ben perso je ne suis pas encartée à LFI mais je constate  »avoir JAMAIS entendu de propos antisémites dans les manifs pro palestiniennes, ni entendu de propos HAINEUX quelques qui soient, ni de volonté poutinienne ni de complotiste enfin rien de ce qui est propagé sans preuve et partout sur ce parti. Par contre, la conviction de ses militants comme quoi seule la sortie du capitalisme est indispensable n’est jamais discutée ???

MC dit: à

Signalons à l Harmattan la parution des « Broderies Dramatiques de Pierre Corneille », de François Lasserre, lequel vaut mieux qu’un coup d’œil distrait, ou qu’une remarque haineuse de la Sasseur! MC

une main dit: à

JAMAIS entendu de propos antisémites dans les manifs pro palestiniennes, ni entendu de propos HAINEUX

Mais il vous fallait ouvrir les yeux pour lire les pancartes clopinoscope!
Il n’ y a pas pire sourd et aveugle qu’ un(e) fanatique!

D. dit: à

Bellamy et plusieurs autres ont raison en disant que la menace est l’extréme gauche. Il ne faut pas se tromper. N’oublions pas que ces gens-là sont favorables à la révolution, à la spoliation des propriétaires (ce qui, soit dit en passant, contrevient à la Déclaration des droits de l’Homme), à la répression des cultes chrétiens, à leur remplacement par des cultes laïcs ou islamisques correspondant aux idées de leurs électeurs.

Rosanette dit: à

les conseils de Boyer relèvent du bon sens et tout un chacun y aurait pensé
.mais que faire si au deuxième tour le choix n’est qu’entre RN et LFI ?
faire comme Finkie ,voter RN en se bouchant le nez ou voter blanc lâchement?

D. dit: à

Hein, Clopine ? Vous aurez bien du mal à dire le contraire, vous qui êtes une extrême gauchiste de l’une des pires espèces.

Clopine dit: à

ben, une main, vous qui avez les yeux grands ouverts, vous allez pouvoir me les montrer, les images et les photos où l’on entend des propos antisémites et où l’on voit des slogans haineux. J’attends !

Clopine dit: à

Moi je crois que le vrai problème c’est l’anticapitalisme, qui n’est pas supporté comme idée ou tentative de solution. Le reste, c’est médias bolloréens et compagnie.

D. dit: à

Claudio Vahia, j’ai passé quelques heures a relire les cent derniers commentaires de renato et, en effet, il n’est pas intelligent.

Jazzi dit: à

« que faire si au deuxième tour le choix n’est qu’entre RN et LFI ? »

Ses valises, Rosanette !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Janssen J-J dit: Dictatrices ou dictatueuses ?

Un brut ou une brute ? Tous ces mots «féminins» qui s’appliquent aux hommes: vedette, recrue, sentinelle, estafette, étoile…

Vous m’avez sûrement compris. La dérive commence. Le mouvement droitier qui s’affiche illustre ce raz-le-bol qui commence à s’affirmer sans complexe. Le «wokisme», allié objectif du fascisme 6

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

?

renato dit: à

Il s’agit de phrases en soi banales et de l’usage impropre des mots, Clopine, p. ex. :
« L’historien Pierre Birnbaum rappelle, dans une tribune au « Monde », que le terme « camper » − utilisé par le chef de file de La France insoumise (LFI) pour critiquer le déplacement de présidente de l’Assemblée nationale à Tel-Aviv, dans le cadre du conflit israélo-palestinien − s’inscrit dans une longue tradition antisémite française »
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/jean-luc-melenchon-instaure-explicitement-un-fosse-entre-le-peuple-francais-et-yael-braun-pivet_6197830_3232.html

Cela dit, de mon point de vue Mélenchon n’est qu’un réactionnaire. Un cas évident d’opposition des extrêmes,

renato dit: à

Par ailleurs, le mot « anticapitalisme » n’est qu’un attrape sots, et quand je lis vos tirades, je comprends le pourquoi.

Rosanette dit: à

@Jazzi
NonJazzi !
j’aime trop la France qui m’a tant donné pour faire mes valises ;ici je suis chez moi, dans ma langue, dans le souvenir des gaulois que j’ai reconnus comme mes ancêtres ;ailleurs je serais une exilée et peut être plus en Israel qu’ailleurs car j’y serais assignée à une identité .

Claudio Bahia dit: à

Bloom a écrit:
« Tout cela est désolant.
J’attends qu’on me détrompe, bien sûr. »
Personne pour vous détromper, Bloom; cependant, j’aurais bien aimer faire une observation sur l’usage de G. Freyre pour étayer une argumentation qui se soutenait très bien toute seule, et aussi un complément sur le candomblé, et un autre complément sur le « racicme brésilien », mais je m’abstiendrai.
Bonne suite sur le thème du livre de Robert Merle.

Claudio Bahia dit: à

Marie Sasseur dit: à
Et puis il y a Claudio, qui tapine…

oui, bien; mais rien sur ma suggestion de lecture ?

une main dit: à

ben, une main, vous qui avez les yeux grands ouverts

Il suffit de se promener sur facebook pour regarder les images, clopinobnubilée, même si il y a pas mal de censure sur ce média numérique.

clopine dit: à

trop facile, une main. Des références, des citations exactes et prouvées, des images… Sinon ce n’est qu’une opinion de plus…

JC..... dit: à

OPINION, ELECTIONS, ABSTENTION

Entre un homme et une femme, l’amour n’est qu’un habillage de l’instinct

Entre les humains et les dieux, l’amour n’est qu’un aveuglement bien plus dangereux encore

Entre les dirigeants politiques et ceux qui les ont élus comme représentants, l’amour c’est….

Eux, non… Rien !

Bloom dit: à

Au contraire, Claudio, faites autant de remarque que vous voudrez. J’ai adoré le livre de Freyre (qui alimentait une partie d’un mémoire de DEA sur l’historiographie de l’escalvage aux Amériques jusqu’à 1990), mais ai dû relativiser avec ses successeurs. Le racisme brésilien est plus délicat, mais il provient de lecture sur le foot et de longues discusiosn avec une super ambassadrice du Brésil au Bangladesh et avec la compagne d’Arian Mnouchkine.
Je suis pasé trop vite sur le candomblé, vous avez raison. Comme le grand Philippe Charlier, je suis fasciné par les espaces qu’ouvrent la transe et le chamanisme…
Ne vous privez pas de me contredire, etc. Vous êtes « a good egg » comme dit Roberto Benigni dans le Down By Law de Jarmush.
Bien à vous.
Il n’est pas exclu que j’apprenne le portugais dans un avenir très proche…

Bloom dit: à

Jamais je ne voterai pour un parti d’extrême droite. Over my dead body.
L’abstention, le vote nul seraient d’ultimes recours…Mais pour les fafs qui ont fait tant de mal aux miens et au monde,jamais.

Bloom dit: à

ArianE

puck dit: à

très bel article !!
parfois le lien entre le cinéma, l’Histoire et la politique est parfois important parce qu’il permet parfois d’éclairer les choses parfois.

exemple au hasard : avoir vu des westerns permet de comprendre pourquoi les américains sont par nature une politique de « voleurs de diligence ».

ils saisissent des biens, ils attaquent des pays pour voler leur pétrole, ils changent les gouvernements pour spolier des pays, ils arraisonnent des bateaux pour piquer leur cargaison etc….

que ce soit dans leurs films ou dans la réalité les américains sont à l’évidence toujours et non pas parfois des « voleurs de diligence »…

puck dit: à

d’ailleurs à ce rythme il est évident que les américains subiront bientôt le même sort que tous les voleurs de diligence qu’on voit dans leurs westerns.

renato dit: à

Le propagandiste est arrivé. Vous gagnez bien votre vie en faisant du sale boulot, puck ?

puck dit: à

le plus gros coup des américains est d’avoir réussi à voler aux allemands leur industrie.

sur le principe c’était simple à réaliser, pas besoin de sortir de polytechnique, mais avoir eu le culot de le faire là c’est du western avec « voleurs de diligence » de très haut niveau !

limite on aurait envie de refiler un Oscar…

puck dit: à

l’autre coup incroyable est de réussir à piquer aux européens les intérêts des avoirs russes, ce qui démontre que pour les américains l’Ukraine est juste un système de blanchiment d’argent.

une main dit: à

ce n’est qu’une opinion de plus…

Inutile de vous convaincre clopinarqueboutée, vous êtes dans votre monde, restez-y!

D. dit: à

…eh oui, c’est ça l’extrême gauche. C’est triste

D. dit: à

A l’heure qy’il est Macron doit jubiler d’avoir autant déglingué le paysage politique français.

Chaloux dit: à

En parcourant ce fil, comment ne pas comprendre ce pauvre homme…
Bref.
Bonne soirée,

Bloom dit: à

Les diligences étaient aussi attaquées par les Indiens qui n’ont pas bénéficié du produit de leur rapine juste.
Avec les brigands, c’était juste une forme terrestre de piraterie comme celle que pratiquait officiellement l’Angleterre (et la France avec Surcouf). Munis d’une lettre de mission, les privateers/corsaires de la couronne, singulièrement de la Reine Elizabeth, pillaient les galions espagnols remplis d’or et d’argent venu d’Amérique du sud. Ces « privateers » s’appelaient Francis Drake ou John Hawkins. Ils organisèrent la défense de la Grande Bretagne contre l’invasion espagnole de 1588, fiasco total pour Philippe II.
Un siècle plus tard, John Paul Jones se mit au services des 13 colonies américaines contre l’Angleterre pendant la guerre d’indépendance.
Enfin la GB se mit à coloniser 1/4 des terres du globe, et dessina la carte de conflits qui durent encore (Inde/Pakistan, Israel/Palestine, Irlande du Nord…)
Rien de nouveau sous le soleil…

Edmond Poivre dit: à

Les gars de Bezons ont voté à 40% pour LFI et 20% pour le RN

Jazzi dit: à

Beau plaidoyer en faveur de la France, Rosanette.
L’histoire des valises était une plaisanterie.
Moi non plus je ne quitterai pas Paris.
Restons droits dans nos bottes et résistons !
Les baudruches se dégonfleront d’elles-mêmes.
Mais il n’y a pas mal de ménage à faire, à commencer par l’Assemblée nationale et dans l’audio visuel public.
Résister aussi à la débilité nocive des idéologues en tous genres dont nous avons quelques beaux spécimens ici…

Clopine dit: à

Renato, j’ai lu la tribune du Monde qui, d’après vous, démontre de manière éclatante l’antisémitisme de Mélenchon. Ben, non, ce n’est pas à mon sens une preuve éclatante. Mélenchon parle de la représentante gouvernementale envoyée en Israël, il ne parle pas de juifs. Et l’emploi du verbe « camper » est ici dénoncé de manière particulièrement entortillée, ou alors il faudrait m’expliquer pourquoi ce verbe prouve de façon irréfutable que celui qui l’emploie est antisémite..
Et puis, si je peux (mais je voudrais bien plus d’exemples concrets, de citations précises) trouver qu’une certaine forme de prise de parole est maladroite voire même ambiguë, ouvrant la porte à des interprétations ambiguës, chez Mélenchon, sans doute dûe à a génération d’ailleurs, eh bien je peux vous garantir que les militants de base de LFI sont eux dans la clarté la plus totale. Anti Netanyahou à donf, anticolonialiste, voire antisionisme par assimilation entre sionisme et colonialisme, oui. Mais antisémite ? Ben jamais de la vie ! L’accusation d’antisémitisme martelée partout ne tient pas une seconde, en tout cas moi qui ai fait au moins huit manifs demandant le cessez-le-feu immédiat, et qui ouvrait grandes mes oreilles je vous prie de le croire, je n’ai pas entendu un seul propos antisémite, ni un seul propos haineux.

MC dit: à

Melanchon est une crapule antisémite blanchie par Sainte Clopine. Qu’y peut-on ? MC

Clopine dit: à

D’ailleurs, j’en ai tellement marre qu’on renvoie dos à dos « le extrêmes », comme si les valeurs des anticapitalistes, l’écologie, l’égalitarisme, le féminisme, l’antiracisme, étaient comparable au valeurs fascistes de l’extrême droite raciste, que je ne vais plus employer le mot « extrême gauche », mais simplement « anticapitaliste », ou « gauche de rupture »par rapport à la gauche réformiste. Et j’aimerais bien que, si on ne supporte pas mes idées politiques, au moins on ne les déforme pas.

rose dit: à

MC dit: à
Mélenchon est une crapule antisémite blanchie par Sainte Clopine. Qu’y peut-on ? MC

Révisez votre copie.
Être contre la guerre à Gaza n’implique pas de facto être antisémite.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Beau plaidoyer en faveur de la France, Rosanette.
L’histoire des valises était une plaisanterie.
Moi non plus je ne quitterai pas Paris.
Restons droits dans nos bottes et résistons !
Les baudruches se dégonfleront d’elles-mêmes.
Mais il n’y a pas mal de ménage à faire, à commencer par l’Assemblée nationale et dans l’audio visuel public.
Résister aussi à la débilité nocive des idéologues en tous genres dont nous avons quelques beaux spécimens ici…

Terrible de lire cela ce matin au réveil.
Vous avez beau être un brave type, Jazzi, vous n’avez aucune conscience politique.
Refuser le changement, lutter pour « les valeurs des anticapitalistes, l’écologie, l’égalitarisme, le féminisme, l’antiracisme » et contre le patriarcat, c’est la vie en mouvement et c’est lutter contre la mort précédée par la décrépitude !
C’est la première fois de ma vie que je songe a être députée pour participer à ces changements que nous appelons de nos voeux et de nos manifs.
Mais, je préfère courir le monde.

MC dit: à

Ceci me rappelle les vers du poète: « Et mon luth ténébreux / porte le soleil noir de la Melanconnerie » laquelle a trouvé plus d’une fois de quoi dire ce qu’il ne fallait pas dire, ces mois derniers, soit par islamophobie, soit en rentrant dans le gras des juifs nommés.,Et dans les deux cas, ce n’est pas de la politique. Cela porte un autre nom: la démagogie. MC

renato dit: à

Voyons donc Clopine ! il y a une histoire des mots, la connaître permet de comprendre le monde. Allez donc voir le sens du mot « camper » dans l’histoire de l’antisémitisme français. Toutefois, puisque vous semblez réfractaire à la leçon de l’histoire, en cherchant sur le net vous trouverez sans peine la réponse de Sandrine Rousseau à la question de l’antisémitisme chez ses copains : « Il y a des progrès à faire sur les impensés de l’antisémitisme ».

Je n’ai pas besoin d’adhérer à l’attrape-sots qui circule sous le nom « anticapitalisme » pour être écologiste, égalitaire, féministe, antiraciste. Par ailleurs, sans jamais m’être pavané avec ces termes, je n’ai jamais levé la main sur une femme ni abandonné une femme dans la rue sans moyens. Et je le répète, sans jamais me pavaner en récitant le chapelet : « écologiste, égalitaire, féministe, antiraciste ».

Comme on apprend la vie en famille, on m’a appris, entre autres choses, à reconnaître un réactionnaire, et je mets les extrêmes dos à dos parce qu’ils ne sont que les deux faces d’une même médaille, que vous le veuillez ou pas.

Êtes-vous contre la guerre à Gaza ? bene bravi, je le suis moi aussi, mais où étiez-vous lorsque la catastrophe du Darfour s’est produite ?

Cela dit, informez-vous avec un brin de méthode, puis, eventuellement, on en parle.
Bonne journée.

renato dit: à

Darfour > Darfur !

renato dit: à

(Incidemment, la crise du Darfur, qui oppose les tribus « arabes » et les tribus « noires-africaines » non-arabophones, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et transformé au moins un million de personnes en réfugiés.)

JC..... dit: à

Etre sourd-muet doit être atroce à vivre. En RdL les indigènes le sont pour la plupart. Sourds, ils le sont tous, c’est certain. Muets ? Grand Dieu, non !!! Bavards, plutôt…En résumé : disons sourds-bavards !

Jazzi dit: à

Vous qui avez une haute conscience politique, pourquoi refusez vous de dire pour quelle liste vous avez voté aux dernières élections européennes, rose ?

renato dit: à

Vendredi 14 juin, et le temps est plutôt au pot-au-feu qu’à la salade caprese !

rose dit: à

Glucksmann soutient l’Union de la gauche. Déclaration faite ce matin sur France Inter.
Un homme intelligent !
L’opposé absolu de Ciotti ?

Jazzi

J’ai une conscience politique que je ne renie pas.
De ma vie privée, je dis ce qui me convient.
C’est la troisième fois que vous me posez cette question et que je n’y réponds pas.

Jazzi dit: à

Vous vous sentez gênée d’avoir voté pour LFI, rose ?
Les gens, quand ils veulent noyer leur chien, ils disent qu’il a la rage.
Les gens, je devrais dire les malveillants ou les imbéciles, quand vous ne partagez pas leur choix ou leur opinion, ils disent que vous n’avez pas de conscience politique.
On peut toujours se payer de grands mots, tels : « les valeurs des anticapitalistes, l’écologie, l’égalitarisme, le féminisme, l’antiracisme », ça ne change pas grand chose.

renato dit: à

Bref, dimanche la voix de la France a perdu son poids en Europe. Après le 7 juillet, ce pourrait être encore pire. C’est démoralisant.

Cela dit, il est vrai que Glucksmann a dit soutenir l’union de la gauche, mais il a obtenu un engagement très clair sur le soutien à l’Ukraine (j’en déduis donc qu’ils acceptent l’atlantisme — ou je me trompe ?) ; le soutien à la construction européenne ; que les attaques du 7 octobre soient qualifiées clairement de terroristes. On verra ça.

Phil dit: à

History on ze move, dear Renato, les « jeunes » sont toujours contents des seïsmes à la Jospin. Consul à 27 ans.
Freyre n’est plus actuel, dear M. Bahia ? Mandez-nous si l’on grimpe au pain de sucre avec son collier de cailloux Stern.

Edmond Poivre dit: à

Autres choix d’articles, Mon village sous l’occupation, Malevil etc.

Edmond Poivre dit: à

Rectification: mon village a l’heure allemande

renato dit: à

Reference à Toynbee, Phil ?

Samuel dit: à

Pourquoi cette vieille crapule moyenâgeuse de MC est congénitalement débile et irrémédiablement sénile ?

Bloom dit: à

1/Passe ton Bac avec l’aide de grands intellos pédos comme G. Matzneff, Claude Imbert (Le Point), Jean-François Revel (égérie de la droite aronienne).
Enquête dans Libération. Vertus publiques, vives cachés, sauf pour l’archange Gaby qui pouvait revendiquer à Apostrophes ses penchants crimninels.

2/Je ne sais pas si la Mélenche est antisémite, mais perso, je ne peux pas l’encadrer; comme tout ancien membre du PS, j’ai eu vent de pratiques un peu contestables – rien de croustillant – de l’ancien Secrétaire d’Etat à la formation professionnelle en loden vert, poste qui fut son bâton de ..marechal.
En revanche, d’autres à LFI le sont clairement.
Et quelques-un/e/s, rarissimes, ne le sont pas du tout, je les ai nommés.

Plus sérieusement, LO mise à part, c’est la première fois qu’un mouvement d’extrême-gauche n’a pas de cadres d’origine ou de culture juive (pas question de religion, évidemment, car dans ces mouvements, on était athée, on bouffait du porc, on allait à la schul pour les marriages, et les hommes ne portaient un kappele/yarmulke que pour les enterrements, les bar-mitzvah et les mariages).

La véritable extrême-gauche, c’était au tournant des années 60-70 les maoistes (Benny Lévy, JC Milner, le philosophe, S.July), qui n’ont pas survécu à la mort du grand timonier (76), mais surtout les trotskystes (Trotsky = Lev Bronstein) qui luttaient contre le tropisme stalinien du PC et la mollesse idéologique du PS. Car le PC, c’était la gauche à papa, et les socialistes de dangereux sociaux-démocrates, traitres à la cause révolutionnaire.

Les trotz, c’était la LCR, l’OCI et LO.
LO, ultra minoritaire mais qui présentait une candidate à l’élection przsidentielle,n’avait pas de cadres juifs. A. Laguiller, qui possédait une certaine bonhommie, était une espèce de vote refuge. LO avait une fête annuelle à Mériel (sorte de fete de l’Huma pour les jeunes) où se produisaient des musiciens de qualité, qui lui servait de produit d’appel. Aujourd’hui encore, un type (conservé dans le formol?) vend la feuille de chou de LO dans les marchés du coin.

Les partis trotskystes révolutionnaires étiaent La LCR était dirigée par Alain Krivine (lui aussi candidat à l’élection présidentielle, qui avait un frère du chef d’orchestre et un autre chirurgien), Daniel Bensaïd (spécialiste de W.Benjamin) et mon cousin R.Hirsch, historien.
La LCR avait un service d’ordre qui terrifiait les fachos du GUD et Occident, mais qui ne dégradait jamais l’espace public.

L’OCI,représentait l’action underground, ce qu’on appelait le lambertiste (l’entrisme incarné à la perfection par Jospin, par exemple), Pierre Lambert étant le pseudo de Pierre Boussel, issu d’une famille d’émigrants juifs russes. L’OCI comptait dans ses rangs un intellectuel comme Benjamin Stora (aujourd’hui très ‘offciciel’) ainsi qu’un certain …Mélenchon, et des personnalités comme Alain Corneau, Bertrand Tavernier ou encore Nadine Trintignant.

Aujourd’hui, le fait qu’il il n’y a aucune personnalité « juive » à LFI, est tout sauf anodin. C’est le résultat d’une évolution dans les 2 sens: d’une part, les Juifs français sont maintenant majoritairement issue d’une tradition où la religion, les rites, jouent un grand rôle, et qui entretiennent des rapports historiquement difficiles avec les Arabes & l’islam, et d’autre part, la gauche soutien le côté palestinien du conflit depuis la colonisation des territoires occupés et la radicalisation droitière, messianique de la poltique et de la société israéliennes.
En d’autre termes, l’antisémitisme de gauche ven France est le résultat de la colonisation/décolonisation puisque l’on se retrouve sur le sol français avec des populations qui ne peuvent pas se blairer & reproduisent les tensions qui existaient, en Algérie surtout, mais aussi dans une moindre mesure au Maroc et en Tunisie.

Je propose que tous Juifs des associations de gauche (pas nombreus, mais ça opeut faire des ptits) se forgent un pseudo bien français de radicelles (‘Chienroulé’ par exemple) pour faire du lambertisme inversé en d’adhérant pour noyauter le parti et le désinfecter de ses miasmes antisémites.

Je n’ai pas parlé du PSU de Rocard, la gauche du PS en quelque sorte, ni de la JOC, dont est issu Laurent Berger, mais ce n’était pas l’extrême-gauche.

Bloom dit: à

Le vote est confidentiel, et doit être respecté.
Si la personne se déclare, ok, sinon on la laisse tranquille car n’est pas encore en dictature où si qiand on n’a pas bien voté (Berlin 1933), on se fait rouer de coups (réels ou symboliques).
Le fascisme, c’est 1/ le règne des médiocres, et 2/la guerre.
Voir 1900 de Bernardo Bertolucci, notamment le personnage incarné par Donald Sutherland…

Bloom dit: à

si qiand = Xinjiang?

Non = « quand » tout court

rose dit: à

Je l’ai vu en deux volumes au cinéma 1900 de Bernado Bertolucci à l’Alhambra à Saint Henri.
Quelle fresque historique incroyable

rose dit: à

Avec Emma, qui a fortement apprécié.

Bloom dit: à

Dear Phil, vous auriez lu Freyre? Dans la collection Tel?
Je suis impressionné, car c’est un livre dont le thème et l’épaisseur peuvent rebuter.
Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, L.Seksik n’est pas très tendre avec le Brésil qui pourtant offrit l’asile au grand écrivain (avant d’étendre ses largesses aux les nazis en cavale, comme d’autres pays d’Amérique latine, d’ailleurs)
Les propos du chauffeur de taxi fictionnel, ne sont pas flatteurs pour le pays…Quant à la nature, elle dégage un sentiment d’hostilité diffus. On est loin des lustres scintillants, des glaces rutilantes et des beaux meubles cirés des confortables cafés viennois avant que la peste brune ne s’y propage.
Pas un hasard, si le grand Stefan et son épouse, qui se savaient traqués jusque dans leur petite villa de Petropolis, décidèrent de s’auto-euthanasier).

Bloom dit: à

Depardieu & de Niro lumnieux…
O tempo, o….

Bloom dit: à

aux les = olé?
Non = « aux » tout court

Bloom dit: à

légumineux? Non = lu/mi/neux

Bloom dit: à

Robert de Niro est toujours aussi lumineux.
C’est le mordove Gégé qui s’est éteint, épais comme un cachalot en rut et sale comme un porc de batterie chinoise.
« La philosophie du porc », de Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix.

Jazzi dit: à

Le léZard ne s’explique pas très bien le désamour de la critique et du public pour le dernier film de Marjane Satrapi !

Jazzi dit: à

« Le vote est confidentiel, et doit être respecté. »

Bien sûr, mais dans ce cas on ne vient pas faire la leçon à ceux qui disent clairement leur vote et leurs intentions.

Phil dit: à

Lu Freyre

Quelques passages dans la première édition française, gros pavé au titre décoratif. Également à l’occasion d’un film au titre freyrien, « Casa grande », le Maître, actuel cadre supérieur, s’envoit la femme de ménage qui dépucelle le fils.
La nature est puissante dans ce pays, comme Léry, l’Européen apprend le vrai goût de la mangue. Petropolis rappelait sans doute l’Europe à Zweig, les descendants de nazis exilés à la Hitchcock notorious sont identifiables à certains idiomes utilisés dans la langue du Reich.

et alii dit: à

le Frere que je connais un peu, mais renato leconnait bien mieux, c’est NELSON
Nelson Freire est un pianiste classique brésilien, né le 18 octobre 1944 à Boa Esperança et mort le 1er novembre 2021 à Rio de Janeiro.

Bloom dit: à

Pas d’hypocrisie, on comprend que le vote a été autre, un point c’est tout.

Jazzi dit: à

« Vous avez beau être un brave type (comprendre pauvre type), Jazzi, vous n’avez aucune conscience politique. »

L’honnêteté n’ai pas aimée, point final !

Bloom dit: à

Maitres et esclaves, La Formation de la société brésilienne, traduit du portugais par Roger Bastide, Préface de Lucien Febvre, 1933 pour la version originale, 1952 pour la version française.
Reste un classique absolu, comme « Les rois thaumaturges » de Marc Bloch ou « The Age of Revolutions, d’E. Hobsbawm.

Effectivement, dear Phil, « Casa-Grande e Senzala » en est le titre original. La « Casa grande » en question, c’est la Big House du Sud des USA, la maison de maitre à l’architecture palladienne, image d’épinal, car la majorité des propriétaires d’esclaves (30% de la population des états esclavagistes) possédait moins d’une vingtaine d’esclaves et ne vivait pas dans une opulence à la « Autant en Emporte le vent » (shu, mam Sarah…).
« 12 years a slave » est à cet égard bien plus fidèle à la terrible réalité de l’esclavage dans le Sud des EU.

Jazzi dit: à

n’est, pardon !

Bloom dit: à

« On a déjà suggéré que dans les pays esclavagistes, l’attraction sexuelle des fils de famille pour les femmes de couleur se devait en grande partie aux relations intimes de l’enfant blanc avec sa nourrice noire. » p.261.

Le « double bind » de chez Requequette, le parti du 16e arrondissement, où les nounous sont d’ailleurs?

Jazzi dit: à

Un extrait parlant du film Casa Grande !
https://fr.video.search.yahoo.com/yhs/search?fr=yhs-iba-syn_darkcalculator&ei=UTF-8&hsimp=yhs-syn_darkcalculator&hspart=iba&param2=9dUI1n2R0BLDxNuWfiP4aWyjOZc2NBa%2Bx2opBYQCDMSB7nBAfwbAzkkglZNKi5o21u72Jm8TatlnU7NDGbP7FxvhFOid1H9WMOc6%2BDuZOrCzh%2FOc%2B%2BuxZO3se5dA0c4KEryBZy5sHtkIN4cmNV1vdie%2B3K%2FZH3DyoZF6%2B1aruMsbKlrcXTPF4%2FPUOOobrcqCGXcMMR3y20wyprvc%2F9Ebo6KzA%2B%2FdlEdVQ%2BNLjuY7kpZ0Z3PDEVVnnRBEIqR2rQAQoXsaHaEes9epfx1tQeY8veOTUEK2cZp022v%2BIvlhc6c%3D&param3=HpCyCT2cXaKG4CVDR00rqjbKnyCrpPzUsaYXSbJSKFmB0nWP9fWiYc%2B4zH%2FZXerEiqwrdrxbzVKHEZR0EfFfpanHM8PYMawEj9oswust%2FnYwH7SbIQwAnVF7DARs2EZfMnC9JroeDKyHBP2s7vwcU4OAzSeQg%2FjzvrU98OsF41%2BhEoACScDzggDAPJH6jGl3Xvnopi4a5kw1DTYkshKaCGO11wZKiBCcDDDg7mJFhkSEYXJ4q139HPGkaPXVdRPS5DsX%2FavFIpAw90T%2Bsp7obwMHEODL8Fu91WRDVsalIOI%3D&p=Casa-Grande+film&type=f2%3A%3B.6850610d4680680b2811f3dcdca6be379af%3B5.ac48527a7075a724c52a8ef8e64166f19c0ca9cd289875f4dbe4803139cfd1da04d094af6b3ead9ef4c4b83#id=1&vid=4a9bc9f32395c70d985d45dc6b301410&action=click

FL dit: à

 » […] qui entretiennent des rapports historiquement difficiles avec les Arabes & l’islam […] »

Je pense que les juifs homosexuels couchent toujours aussi facilement avec les Arabes. Nécessité fait loi.

Je vais vérifier chez Dreyfus. Mais je pense qu’il n’y a même pas besoin.

Jazzi dit: à

« les juifs homosexuels couchent toujours aussi facilement avec les Arabes.  »

Et inversement.
Un plaisir partagé, où n’entre aucun racisme, FL !

et alii dit: à

JE LAISSE A RENATO LESOIN DE CHOISIR UN ENREGISTREMENT DE Nelson F
C EST MON SENS DU FRATRIARCAT A MOI

et alii dit: à

identité avoir etêtre
L’honnêteté n’ai pas aimée, point final !IL NE FAUT PAS CONFONDRE LE VERBE AVOIR ET LEVERBE ËTRE

Bloom dit: à

Tant mieux. Qu’ils baisent au lieu de se faire la guerre. Mais quelque chose me dit qu’ils peuvent très bien faire les deux. En tous cas, en Israel, les soldats gays font leur boulot comme les autres. Ce sont les religieux qui refusent de combattre. Faudrait en faire des citoyens de Sodome Hussain!

Sur un sujet connexe, une ami anglaise me disait mardi dernier qu’à Brighton, la mecque des gays londoniens et de l’Angleterre méridionale, les autorités locales et la population font tout pour de raviver les affrontement entre mods et rockers des années 60/70 afin de chasser les touristes homosexuel/le/s.
Brexit means Brexbitt…

et alii dit: à

les nounous
je n’ai appris que tres tard que la nounou de mon cousin avait été la femme que son oncle (mon père) avait envisagé d’épouser;
puis il y eut la guerre;cette nounou sauva et cacha mon grand-père,qui futsauvé;
et mon père, s’était trouvé ailleurs une autre femme qui l’aida à se cacher, ce qui le sauva, lui, et beaucoup d’autres avec lui, par ses soins;
et mon père,le juif, épousa cette nouvelle femme « ma marâtre »

Bloom dit: à

pour raviver…

Sur les avoinées entre les tribus « mods » et « rockers », voir « Quadrophenia », The Who.
Je dis toujours aux étudiants: « Britain is a nation of tribes. »

une main dit: à

Un bon exemple de conscience politique?

Nicolas Mayer-Rossignol, Maire socialiste de Rouen, en roue libre hier sur BFM, veut alerter sur « les dangers de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir » et il a un exemple précis. Il explique que dans sa ville par exemple, une synagogue à été brûlée et c’est un exemple de ce qui nous attend. Il se fait alors reprendre de volée par les journalistes qui lui demandent si c’est un membre de l’extrême droite qui a mis le feu.

Le Maire s’énerve alors sur BFM, refuse de répondre, parle de manipulation de l’extrême droite..

Et pour cause, l’homme qui a brûle la synagogue est en réalité un algérien sous OQTF !

Il s’agit d’un Algérien de 24 ans sous OQTF (Obligation de quitter le territoire Français) depuis moins d’un an. Cette obligation était non exécutable car il avait engagé un recours devant les juridictions administratives (source proche du dossier).

Lors de sa prise de parole, juste après cet incendie, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur a apporté quelques précisions sur le profil de l’auteur de l’attaque de la synagogue :

« C’est un citoyen qui n’était pas français, mais d’origine algérienne. Il a déposé en préfecture de Seine-Maritime en 2022 une demande de titre de séjour étranger malade, qui permet aux citoyens étrangers de se faire soigner en France en cas de certaines pathologies. La demande a été refusée après consultation d’un médecin. Il a fait un recours.

Mais fin janvier dernier, le recours n’a pas abouti. Il était inscrit au fichier des personnes recherchées. S’il avait été interpellé, on aurait évidemment mis cette personne en centre de rétention administrative pour une expulsion vers son pays d’origine. Il n’était ni connu des services de radicalisation, ni des services de police ».

Bloom dit: à

Bonne nouvelle: La gauche s’unit, la droite se fracture (Le Monde)

« Merci Macron, Merci Macron
Ah quel plaisir de s’oposer à vous
On est heureux comme des fous »

L’apprenti sorcier a encore mal lu la formule magique…Harry Potter, reviens! (Caramba, il a saprément vieilli, le Radcliffe…comme dirait l’autre, vaut mieux être vieux quand on est jeune, ça évite d’avoir vieillir)

Bloom dit: à

les goûts des autres

Le goût des autres, très bon film d’Agnès Jaoui avec Jean-Pierre Bacri.
Les Bacri étaient une puissante famille juive algérienne.

Dreyfus, c’est alsacien, « israélite » comme on disait des Juifs français émancipés par la Révolution, qui voyaient d’un très mauvais oeil toutes ces hordes de tailleurs & autres colporteurs chassé pas les pogromes russes et qui s’installaient dans les quartiers popu de Paris, type Belleville ou le 18e, foules pouilleuses qui ne parlait même pas français & leur faisait une contre-pub désastreuse en encourageant un antisémitisme déjà assez prompt à se manifester…

L’image d’une « communauté juive » formant un bloc (Bloch) a toujours été une vue de l’esprit ignare. Dux juifs dans le même lieu, trois opinions différentes…
Allez, une petite:
– Pourquoi Alain Krivine et Henri Weber discutaient en yiddish lors des bureaux politiques de la LCR ?
– Pour que Daniel Bensaid ne comprenne pas.

Bloom dit: à

parlaient même âs français…

Bloom dit: à

Deux Juifs
pas français
(difficile de faire deux choses à la fois, alors trois…)

Jazzi dit: à

« Les Bacri étaient une puissante famille juive algérienne. »

Pieds-noirs, ils sont arrivés à Cannes au début des années 1960. Le père de Jean-Pierre Bacri était facteur dans mon quartier et le fils, d’un an mon ainé, dans la classe supérieure au lycée Carnot.

Jazzi dit: à

« IL NE FAUT PAS CONFONDRE LE VERBE AVOIR ET LEVERBE ËTRE »

Pauvre et alii, toujours en retard d’un tour et handicapée profonde d’une main, mais toujours naturellement élégante pour tirer sur les ambulances !

Bloom dit: à

« Qu’importe que le dey Hussein ait eu des raisons d’être exaspéré par les atermoiements de la France à rembourser l’énorme créance qui datait des campagnes d’Égypte et d’Italie – c’était l’époque où l’Algérie, grande exportatrice de céréales, pouvait nourrir les armées de Bonaparte en campagne. Qu’importe qu’après le Congrès de Vienne d’habiles et fructueuses manœuvres de Talleyrand aient fait tomber la majeure partie de cette créance dans d’autres poches – en l’occurrence celle de la maison Bacri, négoces en tout genre, Alger-Livourne, créant ainsi pendant plus de quinze ans un inextricable imbroglio. Une histoire tellement compliquée et tellement pleine de rebondissements qu’elle a donné lieu à un grand poème satirique, « La Bacriade », dont le clou est naturellement le coup d’éventail :

À ce coup le chrétien frémissant de colère
Était prêt à saisir son glaive consulaire
Mais, diplomate habile, il calme son transport,
Fait un présent au dey, le remercie et sort. »

F. Maspéro, L’Honneur de Saint Arnaud.

Du négoce aux PTT et au job d’ouvreur au ciné le weekend (où JP découvrit le 7e art), voilà ce que l’on appelle le déclassement. La tragédie des exils forcés…Mais la deuxième génération rattrape fissa.

Autre petite:
– La différence entre un tailleur juif et un psychanalyste juif?
– Une génération.
La tragédie des exils forcés…

et alii dit: à

je ne fais pas de crime de lèse art, et je cache mes gyro-fards !

puck dit: à

drôle de voir qu’en France les choses prennent avec le RN la même tournure qu’aux US avec Trump : d’un côté les médias institutionnels et autres institutions institutionnelles défendant la démocratie faisant rempart aux fascistes populistes.

aux US Biden traite même ouvertement de fascistes ceux qui votent pour Trump, ce qui voudrait dire qu’un américain sur 2 est fasciste.

d’un côté des élites incarnant l’establishment et de l’autre le « bas peuple » : tous des red necks ethnoracistes du KKK pro russes pro life assiégeant le Capitole.

quand on écoute CNN ou MSNBC ils matraquent à donf sur ces caricatures.

le problème est que ce matraquage est contre productif, il donne les effets inverses de ceux recherchés, même les condamnations judiciaires de Trump le font grimper dans les sondages

à tel point bientôt il ne restera aux défenseurs de la démocratie qu’un seul recours pour se débarrasser de leur opposant politique : l’assassinat… comme JFK.

preuve que quoi qu’on en dise par ailleurs le plus gros danger pour la démocratie cela reste le vote.

encore que pour l’empire romain ça n’avait pas marché non plus…

Jazzi dit: à

« Mais la deuxième génération rattrape fissa. »

Pas vraiment.
Jean-Pierre n’a pas eu d’enfants et sa soeur, oui, avec un type que je connaissais, un taxi Cannois, de famille protestante alsacienne.

et alii dit: à

aujourd’hui, ce qui nous importe tous, c’est ce qu’on ne veut pas: ET je ne veux pas du RN

puck dit: à

ne pas vouloir du RN ce n’est pas le problème.
à moins de croire dans la pensée magique et se dire qu’en répétant comme des mantras « je ne veux pas RN » cela le fera disparaitre par magie.

cela dit la pensée magique est un truc hyper à la mode, on le voit avec l’Ukraine.

non en fait ce serait hyper facile de se débarrasser des partis d’extrême droite, on pourrait le faire d’un claquement de doigt.

il suffirait juste de mettre fin au mépris et à l’arrogance des élites vis à vis du peuple.

sauf que se débarrasser du mépris et de l’arrogance est hyper difficile.

j’ai pas raison bloomy ?

Rosanette dit: à

@Bloom
sur le modèle de vos comparaisons entre générations voici des histoires vraies , celles d’ami(e)s proches
Quelle différence entre un cordonnier né a Varsovie devenu ouvrier fourreur a Paris et une énarque; entre un vendeur sur les marches et un polytechnicien ;entre un rempailleur de chaises analphabète et un médecin militaire de haut grade ;entre un artisan maroquinier et une sévrienne agrégée de maths ,entre des parents immigrés artisans maroquiniers et un auteur célèbre de polars français
et je sais qu’ils ont nombreux ceux qui pourraient se référer à un cercle d’amis répondant a ce schéma
car ce qui interpelle dans ces destins ce n’est pas le caractère exceptionnel de la réussite de chacun de ces enfants ,si éloignée du statut social des parents, c’est que dans ce monde ces choses là sont banales

Patrice Charoulet dit: à

Tiens, tiens, tiens !

On apprend que le dénommé Ciotti, avant d’annoncer une alliance avec le RN, a conversé notamment avec…le dénommé Bolloré, patron de Paris-Match, du (nouveau) JDD, et de…CNews !

Bloom dit: à

auteur célèbre de polars français

Bialot?

Rosanette dit: à

@bloom
oui
joseph était marié avec une de mes cousines
bac moins 5 comme ia son retour de déportation il fait sa pelote dans un atelier du sentier qu’il avait créée et fait prospérer .
puis ce non bachelier a fait a Vincennes où c’était possible une licence de philo ;puis il s’est installé dans l’écriture avec ses polars et aussi deux magnifiques livres de souvenirs Babel ville sur son enfance de titi parisien ashkénaze et « c’est en hiver que les jours rallongent « sur sa déportation a Auschwitz

Rosanette dit: à

erreur
lire »:bac moins 5,comme il le disait, a son retour de déportation ….

Bloom dit: à

Grand écrivain tout court. Un mensch ,un vrai.

rose dit: à

Moi, me planquer ?

rose dit: à

Demandé à ma mère de se définir en « je suis « .
M’a répondu
« Je ne suis pas casse-pieds ».
Avons ri.
Pas avancé plus.

rose dit: à

Sinon, pour le pape argentin.
La curie ce n’est pas Sodome et Gomorrhe.

rose dit: à

La qualité ce n’est pas oser, mais c’est dire.

rose dit: à

Oui, on l’a appris hier l’entretien Bolloré/Ciotti.
Ça sent le soufre à dix pas.

rose dit: à

Ce matin, qu’un m’a appelée Cosette.
Je ne raconterai pas, ou ailleurs.
Manque de Q, elle est parisienne.
Que pensé-je d’elle ?
Quelle conne.
Mais, je lui ai répondu « ah, j’ai rencontré une Cosette à Nantes, eh ben les parents ! »
À Naples, j’ai rencontré une Nana aussi, russe.

Bloom dit: à

La curie ce n’est pas Sodome et Gomorrhe.

L’incurie, c’est Sodome et Gomorrhe.

Parait que dans certains coins, la bonne du curé était & Sodome & gonorrhée.A Fort-Gono, par exemple. Carabinée, la gono.

Paul Edel dit: à

Oui, Renato, je propose un ouikende dans un bel endroit ,dans les allées du Roi entre Fontainebleau et Chambord en compagnie de Du Bellay et Ronsard, Henri II et Diane de Poitiers pour ce magnifique volume Pléiade sur « Les Pléiades » .

Bloom dit: à

Chiotti vs LR:
Ciottises contre Bêtises?
Crameur contre cramé?
Crâneur contre craquelé?
Crâne d’oeuf contre occis morts?
Suppôt de Satan contre Drôles de paroissiens?

renato dit: à

Bergoglio l’a clairement dit en deux occasions dont une avant-hier : « Au Vatican il y a un air de frociaggine », il a utilisé le mot frociaggine dérivé du mot romain frocio, en vulgaire pédé. Traduction pour les plus petit « Au Vatican il y a un air de pédérastie ».

Bloom dit: à

By the way, le réalisateur d’Un drôle de paroissien est enterré tout près, à flanc de colline, sous son vrai nom, à un jet de pierre d’où vivait parfois l’été Hugo et sa famille, et où réside un humoriste de qualité que l’on entend le vendredi sur une radio publique…

Bloom dit: à

Shocking, renato.
Que voulez-vous qu’ils fissent, sinon s’aimer?
Aimez-vous les uns les autres. C’est du masculin. voire du masculinisme.
Tant qu’ils ne touchent pas aux mineurs (les enfants, pas ceux du Voreux), l’honneur est sauf et la bête qui sommeille en chacun d’entre eux est apaisée.
« Va fan culo » se dit beaucoup dehors leurs palais, alors, ils appliquent…

Bloom dit: à

vivaient…

Rosanette dit: à

dans la famille Bacri je demande « le petit poete » qui écrivait naguère dans le canard enchaîné ;de lui je possède un ouvrage hilarant de linguistique :le trésor des racines pataouetes et une épopée heroicomoque :les rois d’Alger ; et j’adore la savoureuse préface qu’il a écrite au livre des dames karsenty sur la cuisine pied-noire

Bloom dit: à

au dehors de leur palais…

Bloom dit: à

Sur le même sujet scabreux, en cas de victoire du Ramassis, on nous annonce Tanguy à l’écologie.
Pourquoi?
Parce que Tanguy aime Laverdure.

renato dit: à

Ce qui est amusant, Bloom, c’est qu’au sujet de l’homosexualité, il y a quelques années Bergoglio lui-même a déclaré : « Qui suis-je pour juger ? »

D. dit: à

Ce soir c’est merlan frit.

Bloom dit: à

On sait que les hommes changent avec le temps va tout s’en va, renato. Il est au bout de son existence terrestre, ce qui modifie probablement la perspective dans le rétroviseur…Rome, c’est la modification, en tous cas entyermes de destination.
Je l’estime plutôt, ce pape-là, comparativement s’entend. Aurait-il compromis l’Eglise comme le fit Pie XII?
Mon copain Mathieu travaille beaucoup dans les archives du Saint-Siège, sans jamais rencontrer aucun problème (précision, il est hétéro, je précise).

D. dit: à

Aimez-vous le merlan, Bloom ?

Bloom dit: à

Tiens, le Rame-Assis commence à revenir sur ses promesses, alléguant des « contraintes institutionnelles » qui entraveraient son action. Ah, les institutions, la constitution…c’est c’la, oui.
Il arrive à certains chevaux hongres de renâcler devant les hauts obstacles.
Et comme chez certains mauvais élèves, c’est le signe d’un progrès: reconnaitre son incompétence, ne sont-ce pas là les prodromes de l’ébauche d’un début d’acquisition éventuel d’une première véritable compétence?

renato dit: à

L’un de mes camarades de lycée est devenu prêtre, tardivement, Bloom, nous avions fréquenté les mêmes filles et assez bu ensemble, aujourd’hui sa soutane est bordée de rouge et il travaille au Vatican (bibliothèque). Il cite souvent Ginsberg : “ Si j’avais su il y a cinquante ans ce que je sais aujourd’hui, je serais chef d’orchestre quelque part ”.

Rosanette dit: à

Je ne pense pas que Mélenchon et ceux qui l’entourent soient sincèrement antisémites . car illa question ne les interesse pas
Mais ce qui me paraît de leur part plus scandaleux qu’un antisémitisme »sincere » , , c’est que la posture antisémite qu’ils affichent résulte d’ un calcul électoral médiocre et cynique, destiné à rameuter un électorat qu’ils supposent sensible à ces sirenes
Comportement doublement indigne :
D’une part , parce que ces politicards ne mesurent pas combien cette posture est méprisante pour leur public cible, en qui ils ne verraient donc que des esprits simplistes et bornés ,susceptibles de mordre à ces hameçons
D’autre part , ,parce qu’ il est dangereux et irresponsable de jouer avec la vulgate antisémite , une instrumentalisation qui porte en germe des catastrophes

renato dit: à

Il importe peu qu’il s’agisse d’un calcul électoral médiocre ou pas, Rosanette : ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait.

puck dit: à

et pendant ce temps au forum économique de St Petersbourg 125 mille personnes venues de 140 pays différents (les médias n’ont parlé que des talibans).

à la suite de ce forum, toujours à Saint Petersbourg, une réunion des BRICS qui décide de mettre fin au pétrodollar…

comme le disait Macron (qui se débrouille pour avoir toujours le mot pour rire) il ne faut surtout pas humilier la Russie…

comme le disait le président sénégalais nouvellement élu (je l’adore : mon Dieu fasse qu’il réussisse ! : le monde est en train de changer….

pendant ce temps la France recense ses traitres, ses fachos, ses humiliés, ses va-t-en guerre et ses incompétents…

renato dit: à

Nos grands-pères et nos pères n’ont pas traité avec Hitler, pourquoi devrions-nous traiter avec le criminel Poutine aujourd’hui ?

renato dit: à

Négocier, peut-être ?

Jean Langoncet dit: à

@Paul Edel dit: à
Oui, Renato, je propose un ouikende dans un bel endroit ,dans les allées du Roi entre Fontainebleau et Chambord en compagnie de Du Bellay et Ronsard, Henri II et Diane de Poitiers pour ce magnifique volume Pléiade sur « Les Pléiades » .

C’est certainement plus reposant qu’un ouikend à Rome avec Malaparte et tutti (une pensée pour la perruche de Ferdine)
https://www.youtube.com/watch?v=2OBMMgybDkg

et alii dit: à

Je ne pense pas que Mélenchon et ceux qui l’entourent soient sincèrement antisémites .
tres bien vu, rosanette ; je doute qu’ils pensent quoi que ce soit;
bonsoir

puck dit: à

négocier quoi ?
le président ukrainien a dit en décembre dernier qu’il serait compliqué de reprendre le Donbass parce que les populations locales leur sont hostiles.
pareil pour la Crimée.

alors qu’il n’y a aucun attentat contre l’armée russe en Crimée et dans le Donbass.

par contre si les russes allaient en Galicie ils auraient toute la population contre eux, et c’est bien pour ça qu’ils n’iront pas !

du coup il n’y a rien à négocier : il faut juste respecter la volonté des peuples.

et empêcher l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN : en faire une nouvelle Autriche.

et voilà ! il n’y a rien à négocier.

renato si vous n’avez pas tout compris rappelez-vous juste du Kosovo enlevé aux serbes et donnée aux albanais.

puck dit: à

des milliers d’ukrainiens se font tuer chaque jour absolument pour rien !!!

sauf qu’avec votre russophobie vous seriez bien capable de nous déclencher une 3è guerre mondiale ou une apocalypse nucléaire pour le Donbass et la Crimée…

la haine n’est jamais bonne conseillère.

renato dit: à

Qu’est-ce que ce collaborationniste me veut ?

puck dit: à

renato je vais vous dire un truc privé : j’ai été élevé par un père qui a fait 3 guerres : la 2è guerre mondiale avec les convois de Mourmansk, les débarquements d’Agérie, d’Italie et de Provence, l’Indochine et l’Algérie.

c’était un anti communiste primaire, sauf qu’il était gaulliste, il détestait le communisme mais il détestait encore plus la guerre !

Bloom dit: à

La bibliothèque du Vatican est un lieu où l’on peut lire Ginsberg en toute tranquillité, renato, y compris d’une main…Votre ami vit dans le luxe et une certaine volupté. S’il boit encore des coups, il a la belle vie!
Habiter à la lisière des jungles du Bangladesh, dans une hutte au bord de la Karnaphuli comme feu le père Dujarrier que j’appréciais beaucoup est une façon diamétralement opposée de vivre sa foi.
Cet homme hors du commun recevait La sélection hebdomadaire du Monde via l’Alliance française de Chittagong; il était donc toujours de quelques semaines, parfois quelques mois, en décalage avec « l’actualité »…Le temps de la rumination?
Il réprimanda son ami Pierre Trudeau parce celui-ci avait accepté que les autorités bangladaises rasent le haut de la colline la plus proche pour que s’y pose son hélicoptère et qu’il passe une heure avec lui. Rien moins qu’un écocide impardonnable à ses yeux.

renato dit: à

Incidemment Monsieur le Collaborationniste, je ne suis pas russophobe, je ne supporte pas les dictateurs, c’est autre chose… ou pas ?

D. dit: à

Si vous n’êtes pas russophobe, renato, ce que je veux bien admettre, vous donnez fortement l’impression de l’être par vos propos partisans et sans nuance.

renato dit: à

C’est un homme plutôt modeste, Bloom, il vit dans un studio à la Camilluccia, ou à Milan chez sa sœur belle femme plutôt glaciale, mais affûtée qui le traite de con, car il aurait pu avoir une belle carrière dans la banque, ce qui ne lui aurait pas empêché de la jouer saint sans s’emmerder avec des collègues à la moralité douteuse. Je ne sais pas avec combien de mains il lit, mais je sais que lorsqu’il parle de The Subterraneans on reçoit l’impression qu’il se perd dans un rêve.

Bloom dit: à

Moi, je suis moins russophobe que mes aieux russes, mais juste un poil en dessous.
Les Russes que j’aime sont tous morts. Pour moi les grands Russes sont des Russes morts: Dosto, Tolstoi, Trotsky, V.Grossman, Lermontov, Tourgeniev, Essenine, Tchaiko, Glazou, Chosta, Proko, Vladimir Maïakovsky, Elsa Triolet, Lili Brik, Pouchkine, Eisenstein, Parajanov, Tarkovsky, les frères Oïstrakh, Maria Yudina, Ossip Mandelstam, Viltor Tsoi, Kandinsky, Chagall, Marina Tsvetaïeva, Anna Akhmatova, Viktor Tsoi…
C’est grave, docteur?

renato dit: à

Enfin, D., je n’ai jamais dit du mal des Russes, seulement de l’autocrate et de ses complices. Je vois que vous avez appris un nouveau mot, « nuances », maintenant il va falloir apprendre à en faire.

Bloom dit: à

Intéressant, renato, on en reparlera sur un autre canal, si vous êtes d’accord.

Bloom dit: à

Viktor Tsoi,c’est Viktor, harasho!

renato dit: à

Certes, Bloom.

Bloom dit: à

Qui aime Ginsberg et le lit dans l’original, est un ami par l’esprit.

Damien dit: à

Aimez-vous le merlan, Bloom ?

Moi j’aime bien Noémie Merlan(t), je trouve que c’est une excellente actrice. Elle va jouer à la rentrée dans un remake d’Emmanuelle, une version féministe de ce roman d’E. Arsan, une analyse en profondeur du désir féminin, un monologue du vagin, à nouveau, excusez du peu : l’origine du monde ! Il fallait cette actrice impériale et impérieuse pour jouer un tel rôle. Je suis sa carrière, mine de rien. J’ai vu tous ses films. J’avais vu à la tévé la première version d’Emmanuelle, du moins des passages. Je ne voulais pas rater Alain Cuny. Il était très bon, à côté de la morne Sylvia Kristel. Krsitel était la pire actrice de cette époque, sensuelle comme un bout de bois. J’aurais préféré faire l’amour à Alice Sapritch ! Excusez du peu ! Je préférais La Folie des Grandeurs, avec la musique de Polnareff, et Sapritch en douairière, plutôt qu’Emmanuelle/Kristel se pavanant dans son boudoir sur une musique de Pierre Bachelet. Donc, le film sort à la rentrée. Je ne crois pas que j’aurais le courage de lire le livre. Actuellement, chez le libraire où je vais, ils exposent un autre livre mythique, Moi Christiane F, droguée, prostituée. Le livre favori de Simon Liberati. Quand on était ados, ce livre déjanté figurait dans la liste des best-sellers. Je ne l’avais pas lu, de quels livres je me rappelle, de cette époque ? « Tableaux de chasse », de Roger Peyrefitte, la vie de Fernand Legros, le marchand d’art qui vendait du faux à la demande à de riches américains du Texas. Bonne soirée.

D. dit: à

Vous vous foutez du monde, renato.
Vous êtes l’archétype de la pensée binaire dénuée de toute nuance.

Marie Sasseur dit: à

Excusez-moi d’interrompre ce ouikende festif des tartarins et autres vaillants petits tailleurs , mais si au Vatican « il y a un air de pédérastie », ailleurs il s’agirait plutôt de qualifier la pedocriminalité de la curaille en liberté.
D’une monstruosité, l’autre, voici venus, les « hommes » de la rue du Bac.
Et quels! On connaissait  » Gaby « , mais les autres, quel casting !
Il est d’ailleurs curieux- et bien venu- que ce soit Libé qui s’y colle, à ce « dossier », pour avoir dans le temps publié des pétitions pour la promotion des abus sexuels sur enfants , voilà qui redore un peu le job de journaliste…

Les hommes de la rue du Bac, beau titre pour un casting de salopards.

Surprise, JF Revel, et l’inénarrable Me Gibault sont de la  » partie « .

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4096265-20240614-intellectuels-francais-rue-bac-accuses-pedocriminalite?xtor=RSS-176

D. dit: à

Noémie Merlant ? Je croyais qu’elle avait arêté.

renato dit: à

Il est assez curieux que celui qui représente l’expression de la pensée binaire l’impute aux autres, mais ainsi va le monde !

renato dit: à

Par exemple, ils portent la barbe, ils n’enlèvent pas leur chapeau, ils téléphonent dans la rue…. et ainsi de suite…

D. dit: à

Écoutez renato, il y a trop de barbus et vous le savez très buen vous-même. Il y a trop de type qui portent le chapeau dans des lieux fermés. Il y a trop de gens qui me gont chuer en téléphonant le lobg de ma grille à Chaville.

Alors merde. Voilà.

D. dit: à

Vous ne m’avez toujours pas répondu pour le merlan, Bloom.
Puisque c’est comme ça je ne repondrai plus jamais à vos propres questions.

Bloom dit: à

ils portent la barbe, ils n’enlèvent pas leur chapeau

Les haredim?
Attention à ce que vous dites. Ils sont souvent armés et parfois impulsifs.

Bloom dit: à

J’avoue, j’ai voté merlan frit. Une fois, par procuration. Quand j’étais au Pakistan. Je me suis dit, bon le fish and chips, c’est une bonne vieille recette juive d’Europe centrale, je peux donc voter merlan frit au premier tour. Et toc, Le Pen est arrivé au second tour. Jamais plus je ne voterai merlan frit.

Le merlan tout court, c’est un coiffeur. Joffo ou rien.

D. dit: à

Mais non, pour la barbe et le chapeau, j’exclue tous les religieux. Il n’a rien compris.

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