de Pierre Assouline

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Drôle d’endroit pour un ouikende

Drôle d’endroit pour un ouikende

Inutile de faire semblant : la parution de Week-end à Zuydcotte, ce roman historique de Robert Merle remontant à 1949, il y a fort à parier que, malgré le grand succès public que lui assura le Goncourt  pour nombre d’entre nous, ses (anti)héros aient l’allure de Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Périer, Georges Géret… Une sacrée distribution. Il en va ainsi chaque fois qu’un film à forte notoriété, souvent diffusé à la télévision, révèle un livre aux générations venues après ; le plus souvent, celui-ci n’est découvert et lu qu’après coup ; et immanquablement, des visages et des silhouettes se superposent à notre lecture, en l’espèce ceux des acteurs du film réalisé par Henri Verneuil d’après l’adaptation que François Boyer fit du roman avec la collaboration de son auteur pour les dialogues, si vrais, si percutants, qu’ils en sont la musique (ici les coulisses du tournage) ; ils marquent le film du sceau d’une même authenticité, dussent-ils parfois choquer le lecteur par leur crudité, comme ce fut le cas pour d’autres trouffions d’une autre guerre, dans le roman d’un autre lauréat du Goncourt en 1916, le Barbusse du Feu.

Deux jours dans la vie d’un groupe de soldats français du 110 ème régiment d’infanterie en mai-juin 1940. Mais quelles journées dramatiquement historiques ! Un sergent-chef, un prêtre catholique, un ingénieur en céramique qui se dévoue pour assurer la popote, un roi de la combine, improbable quatuor comme seule la guerre peut en constituer bientôt rejoints par un cinquième doté d’un fusil-mitrailleur avec lequel il fait feu sur l’aviation ennemie qui arrose en permanence les plages de ses bombes. Au lendemain de la défaite, ils se retrouvent piégés avec des milliers d’autres dans la poche de Dunkerque. Un samedi et un dimanche. Drôle d’endroit pour un ouikende, à Zuydcotte en plus, petite commune rurale en bordure de la mer du Nord, dans une ambulance abandonnée pour tout hôtel. L’action est centrée sur le meneur improvisé, à qui ses rencontres au cours de sa déambulation dans la ville mi-abandonnée mi-dévastée valent des aventures inattendues. Un film de facture aussi française que, bien plus tard, le Dunkerque de Christopher Nolan se verra reprocher son point de vue excessivement anglais…

 L’opération Dynamo, son nom de code, s’embourbe tandis que la Wehrmacht continue d’avancer en direction de la côte. La déroute est inévitable, et la débâcle s’annonce sanglante. Pendant ce temps, la Luftwaffe mitraille sans répit les armées française et britannique sur les plages où elles sont bloquées en attendant de se replier en Angleterre. Encore faut-il que la Royal Navy, aidée des little ships de la Marine marchande, puisse les embarquer pour traverser la Manche. L’incroyable armada constituée de dragueurs de mines et de chalutiers, de destroyers et de péniches, s’active ainsi dans le chaos le plus total. Il y a tout de même 338 226 hommes à évacuer dans l’urgence ; 85% des troupes le seront finalement grâce notamment au sacrifice de l’armée française qui contient l’avance allemande malgré son infériorité numérique et son armement insuffisant.

Week-end à Zuydcotte est le premier roman de Robert Merle (1908-2004), un homme secret, barricadé à la suite d’une enfance dans le dur (milieu pauvre, orphelin de père à 7 ans, mort de sa sœur). Mobilisé en 1939, son excellente connaissance de la langue anglaise (agrégé, auteur d’une thèse remarquée sur Oscar Wilde, il sera longtemps professeur dans le secondaire puis à l’université) le désigne tout naturellement comme agent de liaison avec les forces britanniques. Fait prisonnier à Dunkerque, il demeure en captivité jusqu’en 1943. Ce qu’il nous raconte dans ce coup d’essai, c’est une histoire de fraternité et de camaraderie, d’héroïsme et de lâcheté, de bravoure aussi, dans laquelle les personnages essaient de rester fidèles à leurs valeurs ; livrés à eux-mêmes, ils agissent en fonction de leur conscience et non dans l’obéissance des ordres d’une hiérarchie déliquescente.

C’est une occasion pour tous, à commencer par le chef de ce petit groupe d’errants parmi les ruines, de s’interroger sur l’absurdité de la guerre. Avant de nous amener à la triste issue de son récit, Robert Merle le fait osciller entre des moments de pure comédie accentués par la gouaille irrésistible des protagonistes et des scènes tragiques comme la tentative de viol d’une habitante par des soldats français ou l’agonie d’un cheval décrite avec une telle précision dans l’empathie qu’elle en rend la lecture insoutenable.

Les Goncourt ont eu du flair en distinguant ce premier roman d’un inconnu. Car il s’en suivra une œuvre immense et profuse touchant à tous les genres, ponctuée de réussites aussi remarquables (La Mort est mon métier) qu’étonnantes (les 13 volumes de la saga Fortune de France). De quoi rendre ses lettres de noblesse à la grande littérature populaire.

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire, Littérature de langue française.

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1 090 Réponses pour Drôle d’endroit pour un ouikende

Bloom dit: à

Il n’est jamais de document de culture qui ne soit également un document de barbarie.

Phil dit: à

La vôtre
I shall say:
il n’est jamais…qui ne fût…
Après vérification thanks to you, du propos de Benjamin, il parle bien de transmission dans le temps.

Jazzi dit: à

« Il n’est jamais de document de culture qui ne soit également un document de barbarie. »

Faux, les révolutions !

morales sed laisse dit: à

« Une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis. J’en suis là. »

Bloom est-il un socialo-sectaire?

puck dit: à

sérieux je ne sais pas pourquoi, non, je veux dire, en fait, je sais pourquoi, oui, je sais pourquoi, mais je ne comprends pas comment, non pas pourquoi, mais comment, je veux dire par quelles méandres de l’esprit, ou même par quels abus de l’esprit, des abus nourris d’arrières pensées, des jeux d’alliance genre celui qui n’est pas avec moi et contre moi, ou bien même de voir l’intérêt à mettre de son côté une personne qui ne partage pas nos démarches etc etc blablabla on a pu faire de David Hume un « penseur des Lumières » voire même comme on peut l’entendre ou lire ici ou là « le plus grand penseur des Lumières », sinon à vouloir donner aux Lumières des attraits qu’elle n’a jamais eu.

les Lumières c’est quoi ? c’est la Raison, ou même la Sainte Raison dans la mesure où certain on voulu faire de la Raison humaine une nouvelle religion un peu comme l’Etre Suprême.

maintenant si regarde de près, ou même de loin, le rapport de Hume à la Raison on peut dire que Hume n’a eu qu’un seul objectif : dégommer la Raison pour éviter d’en faire un objet de sainteté qui se substituerait aux anciens objets de sainteté.

Hume a détruit l’idée même qu’on puisse imaginer uenh seule seconde que l’homme puisse être, même une seule seconde, un être « raisonnable ».

toute sa démarche est là pour montrer que les êtres humains sont tout sauf des êtres raisonnables, en plus ils sont incapables de communiquer, ils ne comprennent que le dixième de ce qu’on leur dit, allant même jusqu’à dire que ce qu’on appelle l’identité d’un individu est un tissus de trucs que l’on s’invente à soi-même.

non, sérieux pour dire que Hume est un philosophe des Lumières il faut soi ne pas pas savoir ce que sont les Lumières soit ne jamais avoir lu Hume.

cela dit Hume n’est pas un « anti Lumières » à la façon par exemple d’un Burke anagramme de Beurk.
pas pu que Hume n’est dans la lignée des « anti Lumières » version politique encore que tout n’est que politique.

Hume c’est une 3ème voie qui renvoie dos à dos Lumières et anti Lumières qui dit juste faut juste faire confiance aux résultats d’une expérience sans aprioris ni préjugés même si ces résultats on les aime pas trop en 1 mot : en conservant toujours une attitude anti spéculative, alors que si on prend tous les philosophes des Lumières ils sont tous dans la spéculation à donf vu qu’ils ont toujours à l’esprit la conclusion à laquelle ils veulent parvenir dans la mesure où cette conclusion ne doit surtout pas démentir ce qu’ils se veulent être au départ, un peu comme en littérature les écrivains français genre Stendhal ou Flaubert : sachant à quoi ils veulent en arriver ils s’arrangent pour y parvenir.

c’est pour ça que certains rangent Hume dans la catégories non pas des philosophes, mais des « anti philosophes » ce qui incompatible avec les Lumières qui sont tous des philosophes à fond les manettes, des espèces d’Onfray touche à tout et autres toutologues.

l’Encyclopédie est bien la preuve que toute ces bandes de philosophes des Lumières sont tous des toutologues ! à savoir des gens qui donnent leur avis sur tout sans rien y connaitre.

la démarche de Hume est justement de limiter les domaines de compétences du philosophes, puur ça qu’on dit qu’il est le père des sciences humaines !

cela dit je comprends que les Lumières veuillent avoir Hume dans leur équipe, c’est un peu comme prendre M’bappé : le type qui va vous aider à gagner des matchs, sauf que c’est juste une énorme imposture.

Bloom dit: à

C’est bien  » qui ne fût », dear Phil.

Or donc dorénavant
« Il n’est jamais de document de culture qui ne fût également un document de barbarie ».
De l’intérêt du travail d’équipe…mon journal préféré avec le Midol et le Canard

et alii dit: à

Bloom, c’est bien de BENJAMIN ?

Bloom dit: à

En ce qui concerne Hume et les Lumières écossaises, Puckoff s’expliquera avec le British Council. Pas de temps à perdre à faire mal aux mouches.

(…) Hume was one of the leading lights of the Scottish Enlightenment, an extraordinary flowering of rational thinking and scientific endeavour centred on the libraries, salons and universities of Eighteenth Century Scotland. His contributions to philosophy were matched by the scientific discoveries of Joseph Black, James Hutton and Sir John Leslie. At the same time that Black was unlocking the secrets of “fixed air” [carbon dioxide], figures like Adam Smith and James Burnett were inventing the social sciences. The origins of modern economics, sociology and linguistics can all be traced to the Scottish Enlightenment. Likewise Robert Adam’s classical revival architecture, Henry Raeburn’s portrait of The Reverend Robert Walker Skating on Duddington Loch and James Boswell’s Life of Samuel Johnson reflect the impact of the artists of the Scottish Enlightenment.

The genius that poured forth from Eighteenth Century Edinburgh impacted globally, influencing the US Founding Fathers and the great thinkers of Paris, London and Berlin. At the time Scotland was a nation of barely 1 million, compared to a population of just under 6 million in England, 25 million in France and 15 million across what is today Germany. The Scotland of the Eighteenth Century was nevertheless an integral and indeed a leading part of the wider intellectual world. The Scottish Enlightenment was very much a part of the British and European Enlightenment – the Scots shared the values of rationalism and humanism of Voltaire, Kant, Descartes and Rousseau, enriching it with their own very British empiricism. People and ideas passed back and forth between Great Britain, continental Europe and the American colonies. The Encyclopaedia Britannica, first published between 1768 and 1771 in Edinburgh, was a direct response to Denis Diderot’s Encyclopédie. Voltaire, Rousseau and Hume had a complex relationship as full of drama and ego as it was an intellectual debate on primitivism and the social contract. (…)
https://www.britishcouncil.org/research-insight/scottish-enlightenment

et alii dit: à

CAPITALE BENJAMIN
« « De quel péril les phénomènes sont-ils sauvés ? Pas seulement et pas principalement du discrédit et du mépris dans lequel ils sont tombés, mais de la catastrophe que représente une certaine façon de les transmettre en les “célébrant” comme “patrimoine”. – Ils sont sauvés lorsqu’on met en évidence chez eux la fêlure. – Il y a une tradition qui est catastrophe. »
Walter Benjamin, Paris, Capitale du xixe siècle
https://www.cairn.info/revue-cahiers-d-anthropologie-sociale-2008-1-page-9.htm

Jazzi dit: à

Le petit livre rouge de Mao, document de culture ET document de barbarie !

et alii dit: à

l’ange de l’histoire benjamin
Il existe un tableau de Paul Klee qui s’intitule Angelus Novus. Il représente un ange qui semble être en train de s’éloigner de quelque chose à laquelle son regard reste rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l’aspect que doit avoir nécessairement l’Ange de l’Histoire», écrivait Walter Benjamin en 1940, quelques mois avant de mettre fin à ses jours et trois années avant que l’enfant du Ghetto de Varsovie, au moment de sa liquidation en 1943, ne soit fixé dans une photographie qui deviendra le symbole de l’extermination des Juifs d’Europe.
La juxtaposition des images de l’Ange de Benjamin et de l’Enfant du Ghetto a quelque chose de bouleversant que personne, jusqu’à ce petit livre de Jean-Louis Bertocchi, n’avait relevé.

Le même mouvement des bras et des ailes, cette même direction du regard qui échappe à l’objectif, font de l’Enfant du Ghetto un nouvel Ange de l’Histoire, qui semble nous dire : “Que voyez-vous dans mon regard, que je ne vois pas encore ?”
http://www.lyber-eclat.net/livres/lange-de-benjamin-et-lenfant-du-ghetto/

Phil dit: à

Lu votre récit de la visite d’Etat d’Inde (dindes), dear Bloom. Des courges, rageant ! Manquait plus que la sœurette au pédégé d’arté.

Bloom dit: à

Walter Benjamin, genau et alii,dont les trois meilleurs spécialistes français sont aujourd’hui disparus: Daniel Bensaïd (angle politique/religieux – Benjamin comme ‘sentinelle messianique’) Jean-Michel ‘mensch’ Palmié (angle biographico-historico-philosophique, et les Passages), et Stéphane Mosès (religion/ philosophie).
Simon Schama, l’historien juif anglais qui vit à NYC dit des choses intéressantes sur le Benjamin de l’Ange de l’histoire/Angelu Novus de Paul Klee.
Pélerinage obligé
– à Port Bou.
– au 10 rue Dombasle, 15e, à côté du métro convention.
– au stade de Colombes (utilisé comme camp de regroupement entre septembre et décembre 39), où il passa plusieurs nuits, raflé par les autorités françaises en tant qu’étranger « indésirable » avant d’être évacués vers le camp de Meslay-du-Maine (Mayenne).
Le petit Berlinois à lunettes était un ennemi pour l’Allemagne, la France en guerre et celle de Pétain…

et alii dit: à

COETZEE
Bloom
Né au Cap en 1940, J.M. Coetzee enseigne la littérature. Son œuvre, empreinte des années d’apartheid, est saluée dans le monde entier et traduite en 25 langues.
En attendant les barbares
J. M. Coetzee

Bloom dit: à

Manquait plus que la sœurette au pédégé d’arté.

Lui était de deux autres voyages perso car il faisait le tour du monde des AF aux frais de la princesse: j’ai deux fois diné face à lui, à Delhi (« Vous faites vraiment tous un travail remarquable! Au fait, vous faites quoi exactement? »)
Avec son acolyte Bertrand C., il ont failli coulé la Fondation Alliance française qui a manqué disparaitre. Autre récit que je dois mettre en forme.
Il y aura ceux où figure un futur ministre de Monsieur Jourdain, une ancienne ministre socialiste des Français de l’étranger, un ex-ambass, un ex-consul général, un ogre du Pendjab mafieux et fondamentaliste hindouiste, de jeunes filles dociles…et bien plus grave encore, puisqu’il y est question de vie et de mort…
Le Taiseux au Taser…

et alii dit: à

JM Coetzee et la littérature européenne : Écrire contre la barbarie
Engélibert, Jean-Paul (1975-….). Directeur de la publication
. Mais, s’agissant d’un auteur qui a vécu la plus grande partie de sa vie sous l’apartheid, le travail critique même oblige à s’interroger sur les rapports de la littérature et de l’histoire. À leur carrefour se situe le classique : l’ensemble des œuvres humaines que JM Coetzee définit comme ce qui survit à la barbarie parce qu’hommes et femmes ne peuvent s’en passer à aucun prix. Sous l’apartheid et dans la nouvelle Afrique du Sud, il affirme la nécessité du classique et celle d’une littérature qui, tendue elle-même vers un devenir-classique, transmette ses pouvoirs éthiques et politiques
https://catalogue-bibliotheque.sciencespo.fr/discovery/fulldisplay/alma991006790246505808/33USPC_SPO:SPO

Bloom dit: à

C’est un ami personnel, et alii, qui me permit involontairement d’obtenir une excellente note en version d’agrèg (un texte tiré de In The Heart of the Country) et que, bien longtemps après, j’ai eu le bonheur d’accueillir dans l’alliance de Sydney que je dirigeais.
Depuis sa fuite d’AfSuf (menaces de mort), il vit dans la banlieue d’Adelaide, d’où est originaire sa compagne, et passe une partie de son temps aux USA, en Argentine, et dans le Lauragais où vit sa fille (voir Small Man et E.Costello), une région qu’il adore et sillonne chaque été en vélo, « avec toute le kit ».
Nous travaillons ensemble.

Bloom dit: à

à la version d’agrèg?

Bloom dit: à

figurent

Phil dit: à

que je dois mettre en forme

assurez vos arrières, dear Bloom, avant de vous exiler à Singapour. A part le coquetèle raffles, est-ce plus ou moins bridé que la Suisse ?

Bloom dit: à

Friendly fascists, dear Phil. Ce que dit un de nos anciens stagiaires qui y vit avec sa compagne correspondante de Rfi dans la région…
Ma femme n’aime pas, c’est trop petit. Elle préfère Taiwan. Ce sera donc Taiwan, île passionnante avec laquelle nous n’avons pas de relations diplo officielles et où seules les cata naturelles, l’agressivité de façade de la Chine pop. et les Triades qui font leur business sans déranger le pékin (!) moyen, rien pour venir troubler un paisible dépaysement dans la ville merveilleuse de Taipei, le centre du monde numérique. Du Hou Hsiao-Hsien en boucle.
Comme disait le regretté G.Perrault, « Truth will out » à propos de son opus sur ‘notre ami’, véritable bombe diplo, celui-là.

Bloom dit: à

où seules les cata naturelles, l’agressivité de façade de la Chine pop. et les Triades qui font leur business sans déranger le pékin (!) moyen, peuvent venir troubler un paisible dépaysement dans la ville merveilleuse de Taipei,

Time for sports. Zài jiàn!

Phil dit: à

Friendly fascists
merci dear Bloom pour vos points of views images du monde qui sentent bon la percaline Baedeker Égypte 1880 (« n’hésitez pas à flanquer de la trique au guide qui change ses prix »). Ça change du lonely planet for tatoués. Taipei, Tawain, Singapour, une croisière avec les œuvres de Charteris (The Saint) anglo-hongkong citizen, pour évaluer les risques/chance.

Rosanette dit: à

@Bloom@Phil
vous ecrivez
« Manquait plus que la sœurette au pédégé d’arté. »
L’essayste et philosophe Catherine Clement , dont le compagnon était alors en poste en Inde , parle assez drôlement dans son livre »mémoire » de cette periode de sa vie »ou elle était la « gestionnaire « d’un 5 étoiles
Jeme soiouvien de son recit d’une rencontre avec Melanchon alors sous ministère de quelque chose, hôte d’honneur du dîner donné pour lui à l’ambasesade,et qui évidemment était placé à sa droite et se devait de converser avec elle
Courtois et ben elevé il entame avec elle la conversation plate et convenue qu’un homme politique ordinaire et rompu aux usages peut tenir , toute en propos anodins ,avec la nunuche elegante et bcbg qu’’il rencontre pour la premiere fois, et que se doit d’être sans doute dans son esprit une épouse d’ ambassadeur
Le ministre s’ étant naïvement installé dans ce schéma ,le dialogue s’engage , enjoué et mondain avec les banalités d’usage
-Ne vous ennuyez pas à Dehli coupée de votre environnement parisien
-Non je m’y plais bien, j’ai beaucoup d’occupations personnelles
-Lesquelles
-J’écris
-Ah c’est intéressant et qu’écrivez-vous ?
-Des romans
_Bravo Avez-vous essayé de les faire publier ?
j’ai déjà publié une quinzaine d’ouvrages pas seulement des romans d’ailleurs ,mais egalement de nombreux essais philosophiques
Étonnement intérieur de Melanchon qui déstabilisé et mal à l’aise prend conscience que celle qu’il a en face de lui n’est pas la femme qu’il croyait ,et qui devant son interlocutrice médusée et in petto sarcastique commence à s’empêtrer dans une conversation qu’il essaie d’adapter à la situation .
Son voyage avait été mal préparé et son cabinet ne l’avait pas prévenu que dans le rôle de l’ambassadrice il aurait affaire à cette figure notoire de l’intelligentsia sorbonnarde qu’il ne connaissait que de nom , et il s’était ridiculisé avec sa condescendance aimable du monsieur qui se met à la portée d’une « dame charmante » et un peu cruche

puck dit: à

« the Scots shared the values of rationalism and humanism of Voltaire, Kant, Descartes and Rousseau, enriching it with their own very British empiricism. People and ideas passed back and forth between Great Britain, continental Europe and the American colonies. The Encyclopaedia Britannica, first published between 1768 and 1771 in Edinburgh, was a direct response to Denis Diderot’s Encyclopédie. Voltaire, Rousseau and Hume had a complex relationship as full of drama and ego as it was an intellectual debate on primitivism and the social contract(…) »

juste un autre exemple démontrant à quel point les britanniques ont complètement perdu les pédales : la GB c’est devenu LCI à l’échelle d’un pays.

ils peuvent démontrer par a + b qu’ils ont formé le bataillon Azov en Ukraine et les djihadistes de l’Etat Islamique en Syrie etc etc pour montrer au monde qu’ils sont les leaders de la défense de la liberté et la démocratie.

c’est triste parce que j’adore les anglais, je connais même toutes les chansons des Beatles par coeur.

ce sont tous des néoconservateurs à un point que même les plus dingues des néoconservateurs amércains n’imaginaient même pas.

les pires des allumés comme Raphaël Gluksmann ou Nicolas Tenzer en Angleterre c’est devenu la norme !

quand on lit le Gardian même un type comme Gluksmann pourrait passer pour un type normal de gauche.

puck dit: à

si les pays européens veulent survivre il faut qu’ils mettent fin à l’ingérence américaine en Europe.

sauf si Trump est élu, auquel cas ils n’auront pas besoin de le faire.

puck dit: à

encore que la politique je m’en tape.

maintenant je milite juste pour le retour en Italie des oeuvres volées ou spoliées à ce pays que l’on trouve au Louvre et ailleurs dans nos musées.

c’est le minimum si on veut avoir un minimum de cohérence avec nos valeurs.

et alii dit: à

parfois, je me demande si dans certaines situations, une femme n’est jamais assez « nunuche »

renato dit: à

Puisqu’avant d’écouter ce que quelqu’un a à dire, je regarde son comportement, si j’avais à acheter une voiture aujourd’hui, je pourrais l’acheter d’occasion chez Glucksmann ; mais, antisémitisme bien à part, chez Mélenchon je ne l’achèterais même pas neuve.

Cela dit, le viol d’une jeune fille au nom de la religion n’est pas seulement une catastrophe morale, mais aussi un dévaluation de la civilisation.

Đ. dit: à

Ce soir c’est endives au gratin.

Bloom dit: à

Rosanette,
Catherine Clément fait partie de ces quelques individus qui ont exploité le filon exotique de l’Inde en en connaissant suffisamment de deuxième main pour faire illusion. Ne parlant aucune des grandes langues indiennes de culture, la compréhension des sturctures profondes de la société autre lui échappe totalement.
L’absence des verbes « être » en bengali ou « avoir » en hindi/ourdou est un angle d’attaque intéressant pour aborder la Weltanschauung des civilisations des plaines indo-gangétiques…
Heureusement, pour les choses sérieuses, nous possédons des indianistes distingués dans de nombreux domaines, parfois incroyablement pointus. Pour l’ancienne génération, je songe au regretté Jean Deloche, de l’EFEO (rapatriée de Phnom Penh pour cause de guerre), arrivé en stop en Inde et qui n’en repartit que pour mieux y revenir et pondre les bouquins les plus beaux sur les plans de Pondichéry ou les forteresses du Tamil Nadu. Pour la plus jeune garde, Samuel Berthet, qui étudia à Santiniketan, l’université fondée par Tagore, est aujourd’hui un des meilleurs experts mondiaux des techniques de navigation fluviales et maritimes dans le sous-continent indien; il parle couramment deux langues indiennes, anglais, espagnol et français avec l’accent du Diois.
Il est plusieurs dizaines vingtaine d’historiens, de linguistes, d’économistes, de géographes, de botanistes, de géologues et de politistes rattachés au CSH de Delhi ou à l’Institut Français & EFEO de Pondy. Il n’est pas rare que l’on entende parfois certains d’entre eux tenir des conversations (forcément) secrètes en sanskrit avec leurs homologues indiens.

Hélas, lors de sa dernière visite en Inde, le PR, qui apprécie les courtisans, s’est adjoint les services d’un pseudo-spécialiste de l’Inde que je ne nommerai pas, par respect pour nos Jaffrelot, Racine, Landy ou Berthet. Ce monsieur était accompagné d’un honnête sinologue qui ne connait pas grand-chose à l’Inde malgré ses 4 années en poste passées, il est vrai, exclusivement dans les cercles d’expats. Il est vrai qu’à son retour, il fut coopté par enteremise familiale au cabinet d’un de nos récents PM à l’accent de rocaille, dont les discours n’auront pas marqué l’histoire. D’où le siège dans l’avion présidentiel.

Dans votre petite histoire, Mélenchon était en Inde en qualité de sénateur PS. Lorsque je travaillais en centrale, au 244 Bd St Germain, je le voyais souvent déambuler en loden vert et servivette en cuir marron, the typical bourgeois bcbg.
Il sont un certain nombre, ces sénateurs/trices qui voyagent à l’étranger afin de prendre le pouls des postes diplomatiques. Je me souviens avoir ‘sauvé la vie’ (selon ses propres mots) de l’un d’entre eux, arrivé à Pondy avec une tourista de proportion gangétique & à qui j’ai prodigué ipso facto LE remède de cheval permettant la survie temporaire dans ces climats hostiles aux Européens. Il était socialiste et membre de la commission (!) des phynances; contrairement au N-1 de Villepin venu en Australie pour la Coupe du monde de rugby, il n’avait pas cru bon jouer le kakou de service en souhaitant savoir si j’avais « quelque chose à lui demander ». Ayant répondu par la négative à l’homme politique issu d’une illustre famille gaulliste, j’aurais fait de même avec notre Sénateur-auditeur enfin remis d’équerre grâce la potion magique du bon Docteur Kumar Poddar Bloom.
While some other geezers have no Bengali, Hindi or Telugu, I for one do not speak Nepotism. Chacun ses petits défauts, comme disait le personnage de JL Barrault dans Drôle de drame.

rose dit: à

While some other geezers have no Bengali, Hindi or Telugu, I for one do not speak Nepotism.

Bravo !
Chaud au cœur, j’ai.

rose dit: à

> Bloomie

Rosanette dit: à

@ Bloom
deux questions :
est ce que la maîtrise du sanscrit permet de comprendre l’hindi ?
est ce que les sanskritistes français travaillent de manière institutionnelle avec les linguistes indien?
une question indiscrètea
Avez vo été en poste en Inde en même temps que le tandem Villepin Pierre nourissier ,un lien amical qui n’est pa étranger à l’accès à la publication des premières oeuvres oeuvres de Villepin?

Bloom dit: à

J’espère que vous n’en avez jamais douté,rose.
Une façon idiomatique de dire la même chose serait : « Nepotism is not my middle name »

Bloom dit: à

Même avec un petit coup de pouce de la mini de la KKKulture?

Janssen J-J dit: à

Michalis Lianos… Merci @etalii pour le lien du lundi sur son « tétralemme ». Des journalistes curieux, bienveillants mais un brin maladroits, face à un analyste sociologue, réfléchi, flegmatique, rigoureux et passionnant qui vous emmène très loin, très profond. Ravi de l’entendre et le revoir dans la plénitude de ses facultés intellectuelles, fut mon 1er thésard comme juré de thèse – Notre amitié se poursuivit longtemps, puis dériva. C’est ainsi, la vie.

vadeboncoeur dit: à

Merci de votre lien sur Robert Merle, Nicolas! 🙂

Nicolas dit: à

De rien, moi aussi je pense que je pourrais être premier ministre. D sera mon BRP.

FL dit: à

En voyant « Le Contrat social » posé sur la table de Pol Pot dans le film de Rithy Panh, j’ai songé à ces pages des « Mémoires d’Outre-Tombe » où Chateaubriand, fier admirateur de Rousseau dans sa jeunesse, expliquait le mépris qu’il en avait dans sa vieillesse au point de demander à son cocher de faire un détour lorsqu’il lui fallait traverser la vallée de Montmorency.

Et pourtant il écrira le doux français de Rousseau jusqu’à la fin de sa vie.

Est-ce que les enseignant français font encore étudier Rousseau à nos jeunes ?

FL dit: à

C’est assez lourd au point de vue idéologique. Pour ne pas dire écrasant.

FL dit: à

* C’est assez lourd au point de vue idéologique ces temps-ci. Pour ne pas dire écrasant.

Nicolas dit: à

Mouais, d’ailleurs pour le moment la copie du bac philo de D ne vaut pas plus que 5/20.

D. dit: à

C’est déjà ça, Nicolas.
renato aurait eu 2. Et encore, sans lui compter les fautes d’orthographe.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est, un brp ?

Nicolas dit: à

Une espèce en voie de disparition

et alii dit: à

@Janssen J-J
CE SERAIT DONC UN HEUREUX HASARD?
alors ça me fait plaisir :j’en souhaite d’autres;

renato dit: à

Le concombre de mer ne tint pas ses promesses, ce qui en dit long sur sa moralité.

renato dit: à

tint > ne tient pas

FL dit: à

« Les peuples ainsi que les hommes ne sont dociles que dans leur jeunesse, ils deviennent incorrigibles en vieillissant. » Jean-Jacques Rousseau. « Le Contrat social. »

On dirait du Pol Pot.

D. dit: à

J’ai été sollicité, renato.
Nicolas n’en pouvait plus de mon absence. Alors je suis revenu, bien malgré moi, parce que ça ne m’amuse pas du tout.

D. dit: à

Je préfère être concombre de mer (donc avec neurones) que concombre tout court, comme renato (donc sans neurone).

FL dit: à

* enseignants

renato dit: à

Le respect de la parole donnée est une question de civilisation — apparemment, un seul neurone ne suffit pas à maintenir le niveau.

renato dit: à

Eh ! Espèce de fripouille de foire, personne ne t’a sollicité.

J J-J dit: à

@ CE SERAIT DONC UN HEUREUX HASARD? alors ça me fait plaisir /// tout à fait, une bonne occasion et motif pour le recontacter et le féliciter. Je ne connaissais pas cette émission qui m’a l’air d’être assez solide. Donc, doublement merci. Bàv,

Bloom dit: à

Salot Sar / Pol Pot était prof de maths. Il y a 3 types de gonzes dont il faut se méfier:
– Le scientifique psycho-rigide
– Le littéraire illuminé
– Le peintre raté

Rousseau habitait sur les hauteurs de Montmorency, où se trouve son musée aujourd’hui, et non dans la vallée. Chateaubriand raconte des cracks comme à son habitude. C’est pour ça qu’on l’aime bien notre mytho national.

Chaloux dit: à

Quand j’habitais le VIe, il m’arrivait de temps en temps de croiser le leader maximo autour du Sénat. Je n’avais jamais vu un type se regarder marcher à ce point, dans ses costumes de luxe, et pompes et vestes en cuir (avec cette lenteur de pas grotesque qu’il partage désormais avec Macron, mais est-ce tellement surprenant?). Il n’était que trop évident que cet type « s’exceptait » absolument du reste de l’Humanité, dans une sorte d’auto-sacre perpétuel, obsessionnel – et c’est ce qu’il n’a jamais cessé de faire. Le problème c’est que lorsqu’on se laisse devenir un tout petit peu répugnant, il vient un jour où on l’est devenu totalement.
Quoiqu’il en soit, je me disais déjà que je ne pourrais jamais voter pour un quidam visiblement si complètement taré.

(Les contorsions de Bloomie pour justifier son vote, sans doute d’abord auprès de lui-même, apportent un trait croquignolet à un portrait déjà chargé).

D est un esprit supérieur, j’en suis depuis toujours persuadé.

Reçu le Calasso, La folie Baudelaire.

Minc proclame que Macron ne pourra pas aller au bout de son ridicule quaquannat. C’est signe que la banque le lâche. Napoléon est tombé de la même façon, lâché par Ouvrard. Misérable trait commun.

Jazzi dit: à

Emouvante cérémonie au crématorium du Père-Lachaise cet après-midi 20 juin 2024 à 15 heures.
Environ 3000 garçons et filles de tous âges étaient réunis pour accompagner Françoise Hardy en chansons…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Brigitte Macron huée par la foule. La descente aux enfers commence. Elle et son mari seront-ils écourtés, style Louis XVI et l’Autrichienne ? La meute renait, elle a soif de sang. Mélenchon-la-Terreur rugit.Je vais me terrer chez moi. La maison est très grande, patrimoniale, mais ce n’est pas un château. Épargnez-nous, Ahmed et moi ! De grâce !!!

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pendant ce temps, la famille royale est très bien accueillie à Ascot. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de prolos parmi ces bonnes gens. Beau linge. Macron avait-il tort quand il disait que les Français regrettaient la monarchie. Pour l’applaudir ou pour la guillotiner ?

MC dit: à

Il ne l’a pas précisé, Bihoreau, mais on peut en effet se poser la question. MC

Bloom dit: à

(Les contorsions de Bloomie pour justifier son vote, sans doute d’abord auprès de lui-même, apportent un trait croquignolet à un portrait déjà chargé).

BTW, l’inspecteur a reçu la lettre du petit maitre chanteur de Nuremberg, Lalouze 1er roi dec.
C’est certaienement pourquoi il m’a refilé le petit hochet violet de la Monnaie de Paris.
Hurkhurkhurk!

Bloom dit: à

Les ont accompagné le jour de leur enterrement:
Céline: 50 personnes
Françoise Hardy: 3 000 personnes
Pierre Goldman: 10 000 personnes
JP Sartre: 50 000 personnes
Johnny: 800 000 personnes
Hugo: 2 millions de personnes

Bloom dit: à

A propos de charge, nous avons en nos archives partagées avec qui de droit des menaces me citant nommément, dont une par exemple contient la phrase:
« C’est moi qui (…) ta baraque. »
Watch your language, mein Herr.

rose dit: à

Oum Kalsoum, l’Égypte entière.

Bloom dit: à

En pleine campagne législative, la nouvelle tombe mal pour le parti de Marine Le Pen : la Cour de cassation a confirmé, mercredi 19 juin, le jugement d’appel condamnant le Rassemblement national (RN) dans l’affaire « Jeanne-Riwal », dite aussi « affaire des kits de campagne », à une amende de 250 000 euros.
Le Monde

Ils ont changé : les magouilles c’est fini.

En attendant les révélations sur Titi.

Bloom dit: à

Essayez Fairouz, rose. Le Liban tel qu’on l’aimait.

renato dit: à

« L’État de Louisiane a adopté (avant-)hier une loi obligeant toutes les écoles publiques et les universités à afficher les Dix Commandements dans chaque salle de classe. Avec une rigueur qui a paradoxalement quelque chose de soviétique — mais est-ce encore un paradoxe, à l’heure de la droite poutinienne ? — la loi, vivement souhaitée par les Républicains, prescrit que le format des panneaux ne soit pas inférieur à 11 x 14 pouces (environ 28 x 35 centimètres), que les commandements occupent « le point central du panneau » et qu’ils soient imprimés « dans une police de caractères large et facilement lisible ». Une brève déclaration expliquant que les Dix Commandements constituent « une partie importante de l’éducation publique américaine depuis près de trois siècles » sera également affichée à côté. »

Source
https://www.linkiesta.it/2024/06/la-linea-20-giugno/

Chacun peut en tirer ses propres conclusions !

JC..... dit: à

REVOLUTION

Quoi de plus nécessaire, quoi de plus sympathique que de se saisir du Petit Livre Rouge de Mao Zedong, où qu’il soit, et de de le laquer en Bleu Ciel tendre et ensoleillé ?

La vie étant une farce, ne la vivons pas sérieusement !

Chaloux dit: à

Je m’émeus qu’un juif complètement toqué vote pour des antisémites et des racistes et contribue ainsi, comme un petit ver blanc sur une charogne, aux catastrophes politiques à venir.
Aucun besoin de l’insulter, je le dis, voila tout. Je le laisse là où il est, pour ce qu’il est.

Patrice Charoulet dit: à

à Bloom

Et à l’enterrement de Stendhal, trois personnes, dont Mérimée.

Bloom dit: à

P Charoulet; pour Mozart, personne.

Chaloux dit: à

« Le plus probable, c’est qu’on va plutôt où l’on ne veut pas, et que l’on fait plutôt ce qu’on ne voudrait pas faire et qu’on vit et décède tout autrement qu’on ne le voudrait jamais, sans espoir d’aucune espèce de compensation. »

Arthur Rimbaud à sa famille, Aden, 15 janvier 1885.

Rimbaud, définitivement sorti du dérèglement des sens, regardant impitoyablement la réalité, impitoyablement regardé par elle.

Bloom dit: à

« Juif toqué », extrait du lexique celinien et maurassien.
Jivariser l’autre, le « psychiatriser », le réduire à une identité essentialisée est un vieux topos du discours d’extrême droite, comme le démontre brillamment PA Taguieff dans Céline, La race, Le Juif.
Plus faible que ça, tu meurs. A traiter au sulfate de mépris.

Samuel dit: à

Pourquoi les juifs qui votent pour le RN sont la preuve que le Peuple élu peut changer en peuple foutu ?

J J-J dit: à

Notre problème de crise gouvernementale a quatre solutions. Trop forte, CT, cette analyse critique (en lien) qui nous fait au moins avancer d’un grand pas. Et devenir plus intelligents que la moyenne pour s’obstiner à « voter », avec moins d’états d’âme pour des options idéologiques révolutionnaires plutôt que « communautaires » plus susceptibles de nous conduire vers un autoritarisme néo fasciste.
***Il faut bien, peu ou prou, se secouer malgré tout, plutôt que de ruminer encore longtemps sur l’agonie du suicide macronisé, inscrit dans le sens de l’Histoire politique occidentale postmoderne.
——-
https://lundi.am/Le-tetralemme-revolutionnaire-et-la-tentation-autoritaire-6231

Bàv, au solstice d’été (21.6.24_9.57)

et alii dit: à

et les scènes d’enterrement au cinéma?

D. dit: à

Beaucoup de pluie prévue pour la fête de l’alcool et des stup..euh…de la « musique ».
Bien fait pour leur gueule.

Chaloux dit: à

« « Juif toqué », extrait du lexique celinien et maurassien. » Signé Bloomie.

Exemples chez ces deux – grands- auteurs, Bloomie, de cette expression dans ses termes exacts? (Car Maurras a considérablement influencé son temps. On peut le reconnaître sans être son complice en politique. Certains de ses livres, comme par exemple Les amants de Venise, en portent encore une trace vivante).
Ta paresse intellectuelle est décidément, elle, sans exemple. Et je me demande ce que tu serais devenu si tu avais été un grand allemand tout blond.

D. dit: à

On m’a soufflé que Ciotti, d’un commun accord, serait le Premier ministre, afin de protéger Bardella.
J’aurais préféré Bardella, certes moins aguerri.
En tout cas d’innombrables personnalités sobt d’accord pour dire que le front de gauche plongerait la France dans un gouffre sans fond, sauf sur le sujet des droits des travailleurs et du pouvoir (temporaire) d’achat.

Chaloux dit: à

Quant au reste, il me semble qu’il y a en effet quelque chose qui ne va pas chez un juif qui vote pour des antisémites (sans parler du projet de destruction d’Israel dont il sont également les complices).

D. dit: à

Il n’est pas impossible que Ciotti ait calculé son coup depuis l’annonce de la dissolution. Cet opportuniste traite de son parti possède en fait une malignité certaine dont il se sert.

D. dit: à

Je crains que Ciotti PM soit déjà acté et fasse consensus de pis-aller dans les milieux politiques, financiers, patronnat et pme, syndicaux.

Bloom dit: à

Les grands écarts du maurrassien banni pour insultes et manque de respect répétés à l’égard de notre hôte ne trompent personne.
On sait qui il est, et de quelles bassesses il est capable.

Archive:
« Pablo, j’y avais pensé. Mais pour le Goncourt, tu te trompes. Si je m’approchais de Drouant avec mon petit bouquin pour le proposer à sa bienveillance, Assouline armerait chacun de ses collègues avec ordre de me descendre avant que j’aie eu le temps de dire ouf. Pas plus rancunier que lui. Pour le Goncourt, il me faudra attendre qu’il soit au Père Lachaise. »

« Der Nestbeschmutzer ist ein echtes Schwein » wie man sagt in Miltenberg.

D. dit: à

Je compte difficilement tout le tintouin fait autour des 100 ans de la mort de Kafka, écrivain étranger, certes important, mais important seulement.
Pourquoi Kafka et pas Pierre Loti, mort en 23 ? Georges Feydeau en 21 ? Edmond Rostand et Apollinaire en 18 ? Peguy, Alain-Fournier et Mistral en 14 ?

Etc.

D. dit: à

Je comprends

Phil dit: à

Maurois, l’écrivain, pas le premier ministre obèse, a voté Pétain jusqu’au bout. Pour sa double trahison, il a perdu ses entrées dans les salons « libérés » à l’issue de la guerre et tout reconstruit, à la Sisyphe. Un connaisseur en « climats ».

Chaloux dit: à

Contexte. Il s’agissait d’une réponse à Pablo.

« Pablo75 dit: à
@ Chaloux

Tu devrais vraiment écrire un roman ou au moins une nouvelle sur Blabla. Tu connais bien le dossier et tu as le style sarcastique qu’il faut pour le faire. Son « cas » est plein de détails impossibles d’inventer et qui rendraient le récit hilarant. Un Blabla raconté comme tu le fais ici deviendrait vite le modèle du mythomane moderne, une espèce d’Oblomov de la nullité fanfaronne. »
« Pablo75 dit: à
Ed dit: 21 août 2019 à 16 h 11 min

Il faudrait un roman, tellement ses exploits sont nombreux !

Chaloux, avec la complicité de son ami Assouline, pourrait en plus gagner le Goncourt avec lui et organiser après un grand banquet littéraire avec tous les participants du blog, y compris Blabla dans sa chaise roulante, s’il est encore des nôtres.

Ce serait grandiose !! »

Bref, on s’amusait. « Pour une belle prise, c’est une belle prise » comme dirait Arletty.

Bloomie, tu peux traiter les autres de maîtres-chanteurs. Tu n’as décidément aucune envergure intellectuelle.

Cela dit, je ne cherche pas le conflit. Je m’étonne simplement qu’il y ait encore des cerveaux aussi ratatinés, aussi dépourvus de rigueur intellectuelle et de dignité que le tiens.
« 

FL dit: à

« Je compte difficilement tout le tintouin fait autour des 100 ans de la mort de Kafka, écrivain étranger, certes important, mais important seulement. »

Pour le centenaire de sa naissance (1915) Roland Barthes avait eu un gros tintouin. Je m’en souviens encore. J’ai même acheté quelques uns des très bons livres publiés alors.

Pour le centenaire de sa mort Marcel Proust a eu le droit à un plus gros tintouin encore.

FL dit: à

J’ai retrouvé le passage où Chateaubriand dit ne plus supporter la vallée de Montmorency. Par contre pas de cocher. J’ai mélangé deux passages dans un même souvenir sans doute.

« La société de madame d’Houdetot, de Diderot, de Saint−Lambert, de Rousseau, de Grimm, de madame
d’Epinay, m’a rendu la vallée de Montmorency insupportable, et quoique, sous le rapport des faits, je sois bien aise qu’une relique des temps voltairiens soit tombée sous mes yeux, je ne regrette point ces temps. J’ai vu dernièrement, à Sannois, la maison qu’habitait madame d’Houdetot ; ce n’est plus qu’une coque vide, réduite aux quatre murailles. Un âtre abandonné intéresse toujours ; mais que disent des foyers où ne s’est assise ni la beauté, ni la mère de famille, ni la religion, et dont les cendres, si elles n’étaient dispersées, reporteraient seulement le souvenir vers des jours qui n’ont su que détruire ? »

FL dit: à

On dira ce qu’on veut il maîtrise parfeitement sa rhétorique.

Chaloux dit: à

Avoir vécu de la culture et y avoir en fait si peu réfléchi.

rose dit: à

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Emma , née le 21 juin 1934. Elle a quatre vingt dix ans.
C’est aussi le jour du solstice d’été.

Jazzi dit: à

Bon anniversaire à Emma, rose.
90 ans tout rond !
Le solstice d’été marque le raccourcissement des jours…

Bloom dit: à

Le hideux bouffon essaie de noyer le poisson et se ridiculise encore davantage dans l’exercice. On va lui rafraichir la mémoire.

Ce qu’il écrivait à propos de 2 intervenautes , le 4 novembre 2019

1/
Chaloux dit: à
Mais crétin de Saint-Malo de Paimpopol. Que fais-tu de Tallemant, de Saint-Simon, et même de Rimbaud? Que dit d’autre Borges? Entre tes railleries à la con de sous-Gracq en balade et Borges, je choisis qui?

===

2/ Chaloux dit: à

Pauvre pécore, ce n’est pas un numéro comme toi qui va me faire paniquer.

Résumons.

La semaine, je mets un texte sur l’histoire que tu as publiquement racontée (j’ai une tonne de captures d’écran). Avec évidemment toutes ses suites et tes plus récentes menaces.

Je balance sur les réseaux sociaux, J’envoie à qui de droit.

Lundi prochain -à tout prendre mardi-, pour toi, c’est la gloire.

De quoi te plains-tu?

===

Chez Beurk Lehideux, insulte et menaces de délation sont les deux mamelles du bubon que le banissement a fait enfler façon grotesque.

Phil dit: à

Le troisième homme commence et finit par un enterrement, dear Baroz. Un film plutôt bon.

renato dit: à

Les funérailles de Mozart. C’est Constanze qui a choisi une cérémonie de troisième classe (8 florins et 56 kreutzer), ce qui était la solution la moins coûteuse, mais pas vraiment celle du pauvre puisqu’elle était choisie par la grande majorité des Viennois.
Le cercueil est resté ouvert jusqu’à 18 heures le 6 décembre dans la cathédrale Saint-Étienne et la date des funérailles a été notée deux fois dans le registre mortuaire, bien que de nombreux biographes l’aient qualifiée d’erronée parce que l’iconographie veut qu’il ait plu abondamment pendant les funérailles et que personne n’y ait assisté, mais il a été vérifié que les 6 et 7 décembre, il faisait très beau.
Sur le jour précis de l’enterrement, en revanche, il y a un imbroglio, mais d’une importance relative, car les funérailles et l’enterrement étaient des moments distincts, puisqu’un décret royal stipulait que le corbillard ne devait arriver au cimetière qu’après le coucher du soleil pour ne pas déprimer les Viennois en promenade. L’on n’a donc pas trouvé un seul témoin du moment où le corps a été déposé dans une fosse commune avec d’autres cadavres. Certains ont tenté d’attribuer au mauvais temps l’absence d’amis et parents, mais le cortège n’a tout simplement pas eu lieu, et il est certain que Constanze n’a pas non plus suivi le corbillard, car elle souffrait d’une douloureuse phlébite.

et alii dit: à

ENTRE LE MOUSTIQUE TIGRE? ET Kafka, je choisis l’insecte Kafka

D. dit: à

Le regard de Marine Le Pen est profond et doux.
Celui d’Aurore Bergé, derrière ses ridicules grosses lunettes rondes, transpire la méchanceté et le ressentiment.

C’est pas plus compliqué que ça.
Vérifiez par vous même.
Les yeux sont le miroir de l’âme.

rose dit: à

Merci Jazzi, je lui transmettrai ce soir.

D. dit: à

D’ailleurs j’ai de beaux yeux. Toutes les femmes me le disent.
Mais je tiens à tenir mes distances avec elles.

renato dit: à

Incidemment, Constanze n’avait pas réalisé le génie de Mozart, c’est pourquoi les biographes ne l’aiment pas vraiment : elle a essayé de retrouver la tombe de son mari, mais trop tard et en vain : et si l’on ne sait finalement rien ou presque de la mort de Mozart, c’est parce que le corps n’a jamais été retrouvé après qu’elle ait choisi une cérémonie modeste.
En revanche, lorqu’elle a finalement compris qui elle avait épousé : elle a réussi à obtenir deux pensions — l’une de Vienne, l’autre de Prague — et a organisé des concerts qui ont connu un tel succès qu’elle s’est enrichie et a enrichi toute sa famille.
Puis elle a produit des désastres lorsque l’engouement pour Mozart s’est transformé en une guerre des biographies, chaque branche de la famille essayant de narrer une histoire différente : c’est elle, en particulier, qui a rivalisé pour infirmer ou corroborer les anecdotes selon les convenances, en décrivant exagérément son mari comme une pauvre victime des éditeurs et des impresarios.

rose dit: à

Il y a aussi
Quatre mariages et un enterrement.

Bloom dit: à

FL, un peu en amont, il est question de l’Ermitage.

(Rousseau est mort en 1778 et la scène se déroule en juin 1792)

« Le 19 juin, j’étais allé à la vallée de Montmorency visiter l’Ermitage de J.-J.
Rousseau: non que je me plusse au souvenir de Mme d’Épinay et de cette société factice et dépravée; mais je voulais dire adieu à la solitude d’un homme antipathique par ses mœurs à mes mœurs, bien que doué d’un talent dont les
accents remuaient ma jeunesse. Le lendemain, 20 juin, j’étais encore à l’Ermitage; j’y rencontrai deux hommes qui se promenaient comme moi dans ce lieu désert pendant le jour fatal de la monarchie, indifférents qu’ils étaient ou
qu’ils seraient, pensais-je, aux affaires du monde: l’un était M. Maret, de l’Empire, l’autre, M. Barère, de la République. Le gentil Barère était venu, loin du bruit, dans sa philosophie sentimentale, conter des fleurettes
révolutionnaires à l’ombre de Julie ».
(…)

Relation pour le moins ambigüe (dette/rejet).

D’après un ami prof de philo, voici le nombre de textes de Rousseau dans trois des manuels utilisés depuis la publication des nouveaux programmes (2020-21)

– Magnard: 4
– Delagrave:
– Nathan: 10

Dans le cadre de ce qui était à l’époque le cycle « Nature & culture », je me rappelle avoir lu « Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes », de 1755, qui avec « L’Interprétation des rêves » et « Le Prince », était une des 3 oeuvres complètes imposées en sus du programme de textes divers et variés. Une bien belle année.

Bloom dit: à

Delagrave: 5

D. dit: à

Mozart aurait d’abord voulu épouser Aloysa, la soeur de Constance.
Ce ne fut possible.

Chaloux dit: à

Tu devrais te calmer, à ton âge ce n’est pas raisonnable.
Tu me rappelles cette pauvre Rose qui avait raconté à une crédule et quelque peu faible d’esprit intervenaute qu’elle me connaissait (jamais rencontré Rose). L’autre est tombée dans le panneau, colportant imprudemment, ici même, les délires de sa correspondante, et s’y est vautrée, comme de juste.

Pour ma part, je n’ai pas de temps à perdre à rechercher toutes les inepties, fadaises, et autres stupidités que tu déclines ici depuis de nombreuses années.
Mais je remarque que le torchon brûle depuis bien longtemps:
A propos de « Giono le vilain collabo », une sonnerie de plus de ta pauvre part.
2015:
« Chaloux dit: à
Il faut souhaiter à Bloomy, notre caniche voyageur ET culturel, qui eut naguère la joie de connaître « la consécration littéraire » (il nous l’a lui-même asséné, ce qui ne manque déjà pas de sel), de se trouver, par un beau jour glacial, sans public pour faire le mirliflore, bloqué dans un refuge de montagne avec un exemplaire abandonné d’Un Roi Sans Divertissement ou de quelque autre sublime Giono.
Il écrira peut-être un peu moins de sonneries le lendemain. »

Ce lendemain n’est jamais venu.

MC dit: à

Il n’a pas l’air de penser que Barrere sert comme espion au service des. anglais, lui. Ce qui est d’ailleurs très contestable. MC

D. dit: à

Tout ce linge sale de la RdL…
Quelle lessive pourrait le laver ?
Il faudrait de l’Ariel ultra-ultra-ultra-ultra-ultra + 95° + programme super-intensif 2 semaines.
Et encore.

Chaloux dit: à

La discussion sur une note de Paul Edel mérite qu’on y revienne. A propos de ces écrivains pour qui la lumière s’éteint à 13H10 parce que, les pauvres, ils n’ont pas le Goncourt. Je dois dire que je continue à trouver ce post tout à fait ridicule. J’y répondrais certainement avec moins de passion aujourd’hui mais, j’avoue tout, le fond serait le même. Je continue à croire qu’un écrivain a tout intérêt à ce que la lumière soit totalement éteinte sur lui.
« Les seuls lauriers qui vaillent sont ceux qu’on se décerne à soi-même ». Je vous laisse retrouver l’auteur de cette mâle affirmation.

https://larepubliquedeslivres.com/le-roman-de-jean-paul-dubois-prix-goncourt-2019/comment-page-1/

Mais décidément, Bloomie, le Goncourt t’obsède.

et alii dit: à

d’une part
:Ariel : The Israel Review of Arts and Letters
et la cendre pour la lessive!gardez les vôtres

Jazzi dit: à

ça y est, on a dépassé le million de votes par procuration !
Plus personne ne bosse parmi les soutiens ?

Jazzi dit: à

les souchiens ?

et alii dit: à

ma recette de lessive à la cendre est écologique :partagez la!

D. dit: à

S’il a plu pendant 3 semaines en Catalogne, c’est seulement parce que des Catalans ont prié. On s’est moqué d’eux. Les moqueurs devront, leur moment venu, s’en expliquer devant Dieu.

Dans l’immédiat, que Dieu soit loué et remercié.

Alleluia !

D. dit: à

Aurore Bergé a des yeux trop écartés. Des études scientifiques ont montré une corrélation entre l’ecartement des yeux et l’intelligence, mais jusqu’à un point seulement. Lorsque les yeux sont trop écartés, l’intelligence diminue.

et alii dit: à

serions nous tous gênés parce que nous avons apris:
L’existentialisme est un humanisme est un ouvrage philosophique de Jean-Paul Sartre, publié en 1946 et considéré comme l’exposé de sa conception philosophique, l’existentialisme. Il est le compte rendu d’une conférence donnée en octobre 1945 à Paris.

et alii dit: à

appris

D. dit: à

Aurore Bergé a des oreilles assez petites. On a démontré une relation entre la maturité spirituelle la taille des oreilles. Plus elles sont grandes et plus la personne est doté de spiritualité. Au cours d’une vie, un avancement vers un état de conscience plus élevé spirituellement fait croître la taille des oreilles. Aurore Bergé est tout en bas.

Jazzi dit: à

Mon film préféré avec Donald Sutherland, mort à 88 ans, le « Casanova » de Fellini (1977).

Bloom dit: à

Tiens, le signifiant de l’arbre du pourtour méditerranéen aura été emporté par un subit coup de vent. Ca alors…!
Mais ses racines sont profondes et le message qu’il porte pour ceux qui le méritent, est de paix.

D. dit: à

Bien sûr que non.

D. dit: à

qu’il est pas un humanisme.

et alii dit: à

MON ordi déconne aux lettres redoublées;zut et zut

Patrice Charoulet dit: à

MOUTONS

Qui a pu résister au nazisme en Allemagne?Qui a pu résister au stalinisme en Russie ? Qui a pu
résister au maoïsme en Chine ? Un très petit nombre d’hommes doués d’esprit critique, abominant le grégarisme, allergiques à la moutonnerie.
La folie qui se développe en France a des précédents dans l’histoire. Il y en aura d’autres. Les moutons d’ici vont pouvoir pavoiser et jubiler : le lépénisme va occuper Matignon dans quelques jours. Après l’euphorie viendront les larmes et les regrets.
Moi, je pleure déjà .

Bloom dit: à

le lépénisme va occuper Matignon dans quelques jours

La faute à qui?
Même les siens le lâchent.
Les militants de la député sortante Horizon chez nous ne veulent pas entendre son nom, vont jusqu’à le débiner en public, ce que perso je trouve un peu veule.
Ce pays mérite-t-il d’être dans d’aussi sales draps?
E. Philippe semble avoir un peu plus de jugeote que ce narcisse aux pieds d’argile et à la cervelle trop légère.
Un peu tard pour pleurer, sinon de rage.
La guerre civile qui vient, aurait titré E.Hazan.

Waiting for the Barbarians, get drunk on the heady mix of Carribean & Rock rhythms & lyrics of Joan Armatrading
https://www.youtube.com/watch?v=tkGLQgP9pdo

puck dit: à

la faute à qui Bloomy ?

ce qui est sûr c’est que forcément c’est la faute aux autres.
je veux dire ça ne peut pas être de la faute de type comme toi, ou comme moi, ou comme passou ou d’autres types bien.

je veux dire si on prend l’exmple d’un type comme toi Blommy ou dans ton genre qu’est-ce qu’on pourrait te reprocher ?

je veux dire tu es un humaniste, tu aimes ton prochain, tu es contre la guerre et la misère, t’es un type absolument irréprochable !

du coup c’est sûr que ça peut pas être de ta faute ou de la faute de types d’humanistes dans ton genre.

c’est tellement vrai que je pense même que le mot « humaniste » est utilisé dans notre pays depuis une trentaine d’années pour justement servir d’alibi !

un alibi en béton pour le jour où se poserait justement la question : c’est la faute à qui ?

passou c’est pareil si on reprend tous ses articles depuis des années il a un dossier en béton qui plaide pour son innocence.

du cvous pouvez dormir tranquille : c’est pas la faute à des gens comme vous !

puck dit: à

le plus drôle va être la grande pièce de théâtre à laquelle on aura droit quand l’extrême droite sera au pouvoir en France.

le titre sera « la grande mobilisation de la Culture pour faire front devant les nazis… »

avec bien sûr le soutien des médias : tous les journalistes de France Inter et de France Culture vont entrer dans la Résistance contre le fascisme.

le festival d’Avignon sera mis en première ligne, Olivier Py en éclaireur pour préparer le grand assaut.

et bien sûr nos écrivains, on en fait la liste ?
déjà on peut donner la hierarchie : le Clezio général en chef, Mathias Enard et Haenel en sous officiers, Ernaux et Angot en snipers, et après tout le bataillon.

ça va être un spectacle sublime…

la Culture comme vous ne l’avez jamais vue ! même avec Jack Lang et Higelin…

Rosanette dit: à

La faute à qui ?
un élément du diagnostic dans le livre récent d’Aquilino Morelle, »La parabole des aveugles »
Il y incrimine des gouvernements de bobos qui ont définitivement rejeté comme facho ceux qui exprimaient certaines difficultés de leur quotidien.

renato dit: à

Étant donné que la France n’est qu’un fragment d’un ensemble (le monde), la faute à tous et à personne. À tous parce que la perception des priorités s’est effondrée : on réclame des caprices identitaires, mais on se moque des droits sociaux et de la sécurité de l’emploi. Et ne parlons pas des journaux : un fait divers atroce est publié, mais si quelqu’un n’obéit pas aux caprices de l’identité, on se fiche des droits sociaux, et sur les mêmes écrans de l’actualité indifférenciée, et qui fait l’actualité ? Justin Timberlake qui se fait arrêter pour avoir conduit sous l’influence de n’importe quelle drogue, et même pour une bagatelle aussi évidente, on peut démontrer que les priorités ne sont pas les bonnes. Ou bien ils se perdent derrière la pintade de Hollande, séquence drôle, certes, et même un peu instructive, mais absolument inutile pour comprendre le présent, car chez les archaïques c’est toujours madame qui se retrouve à s’occuper du poulet.

https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/francois-hollande-a-t-il-paye-son-poulet-au-marche-de-tulle-10849081.html

D. dit: à

C’est de la faute aux gauchistes, Puck. Qui ont voté Macron deux fois pour faire barrage etc.
Premièrement.
Deuxièmement c’est la faute à ceux qui ont voté Macron au 1er tour en 2017. Cadres supérieurs et moyens, appliquant le management violent sans le dire appris en école ou en formation quand ils ont pu passer de chef de service à sous-directeur en ayant bien obéis à tout tout le temps et en ayant bien pensé tout comme il fallait penser, ceux dont les gosses ont fait erasmus et se sont vite barrés travailler à Londres pour mieux chier sur la France etc.. etc..
Les responsables sont là. Cette petite caste pourrie qui roule en 4×4, mais électrique.

D. dit: à

Si certains se reconnaissent : TANT MIEUX.

Claudio Bahia dit: à

Dans mon village, c’est à env. 70 km au nord de Salvador, les gens me posent des questions sur cette guerre en Europe;(ils savent que j’ai beaucoup voyagé par le passé), ils n’en croient pas ce que leur dit parfois la télévision (*), surtout qu’elle dure longtemps et qu’il y a beaucoup de morts. Il faut les comprendre, il n’y a plus jamais eu de guerre ou bataille en Bahia depuis 1823, deux siècles !!Certains vieux, rares, se souviennent des atrocités qui se sont passées dans les Balkans dans les années 80 ou 90, et ils pensent que ils sont fous ces européens.
(*) les bahianais ne lisent pas, ils n’ont d’ailleurs jamais lu, la télévision leur suffit, pourquoi pas. Je ne vais blamer personne de chez nous, c’est dejà assez difficile ainsi.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
C’est de la faute aux gauchistes, Puck. Qui ont voté Macron deux fois pour faire barrage etc.
Premièrement.
Deuxièmement c’est la faute à ceux qui ont voté Macron au 1er tour en 2017. Cadres supérieurs et moyens, appliquant le management violent sans le dire appris en école ou en formation quand ils ont pu passer de chef de service à sous-directeur en ayant bien obéis à tout tout le temps et en ayant bien pensé tout comme il fallait penser, ceux dont les gosses ont fait erasmus et se sont vite barrés travailler à Londres pour mieux chier sur la France etc.. etc..
Les responsables sont là. Cette petite caste pourrie qui roule en 4×4, mais électrique.

D. dit: à
Si certains se reconnaissent : TANT MIEUX.

Vue assez synthétique et significative de l’activité des cerveaux reptiliens sur le plan politique ; ils restent fort heureusement minoritaires mais comptent sur des scrutins « à la proportionnelle » ou des combinaisons électorales pour s’emparer du pouvoir … en France … rien que ça ; une manière de dupliquer ici, vieille démocratie, les manoeuvres des suprémacistes ethniques et religieux qui ont conduit bibi et sa clique au pouvoir dans la toute jeune et si fragile démocratie qu’est Israël ? Je ne me relis pas ; salut salut bande de nazes

D. dit: à

Ce qui est positif, c’est que nous allons enfin envahir la Suisse. Pour de vrai.

Claudio Bahia dit: à

Et vous à la RDL, que pensez-vous de cette guerre et de cette mascarade de conférence de la paix en Suisse ?
je lis qu’il y a tout de même quelques « Johnny got a gun » parmi vous.
Il y a quelques semaines votre Président guerrier m’a fait me souvenir d’un texte que j’avais traduit il y a très longtemps; je l’ai retrouvé, et je vous le livre ici.

LE DIEU DE LA GUERRE
Je vis ce vieillard, le dieu de la guerre, trônant sur un marais, entre le gouffre et la paroi d’un rocher.
Il sentait la bière et l’acide phénique.
Il montrait ses testicules, à peine développés car des savants l’avaient rajeuni.
De sa voix rauque de loup il affirmait qu’il aimait les jeunes gens.
Il y avait là une femme enceinte qui tremblait.
Et sans pudeur, il parlait et parlait encore.
Il disait qu’il était un grand homme, amoureux de l’ordre.
Il expliquait comment il mettait de l’ordre dans les granges en les vidant,
et comment il nourrirait les pauvres avec des croûtes de pain
en en privant d’autres pauvres.
Sa voix était parfois puissante, parfois douce.
D’une voix puissante il parlait des grandes époques futures, d’une voix faible
il expliquait aux femmes comment cuire des corneilles et des mouettes.
Cependant il n’était pas tranquille.
Il se retournait à tout instant comme s’il craignait un coup de poignard dans le dos.
Toutes les cinq minutes il assurait à son auditoire
qu’il n’avait pas l’intention de parler longuement.
(Bertold Brecht; de 1937 ou 1938)

Claudio Bahia dit: à

bon, j’avais traduit Karbolsaüre par acide phénique, je crois que c’est pareil.

Jean Langoncet dit: à

(Etats de guerre sous toutes les formes ? Il me semble que la France en a connu quelques-uns au cours de son histoire … qui dit mieux, ou pire ?)

Bloom dit: à

La cause insitutionnelle n’est pas la désillusion, mais la dissolution surprise, pronocée par le petit homme en bleu qui parle comme Bribri lui a appris à faire.

Mais ce n’est pas lui le coupable, il est juste sous le charme de ceux que le ministre de l’économie appelle élgamment des « cloportes » (on se souvient de Radio mille collines au Rwanda)
Verbatim:
« Vous savez, les parquets des ministères et des palais de la république sont pleins de cloportes. Il y a toujours eu des cloportes, cela fait partie de la vie politique française. Ils sont dans les parquets, dans les rainures des parquets; il est très difficile de s’en débarasser. Le mieux est de ne pas les écouter et de rester à sa place, qu’on soit PR, PM, ministre, et prendre ses décisions en conscience. »
Le PR aurait succombé au fameux chant des cloportes le soir au fond du palais faute de s’être attaché à une des belles colonnes de la salle des banquets, tel un Ulysse au petit pied sanglé au mât de son navire chavire.
La métaphore est tellement crue qu’on peut parier que les cafards sont cuits.
(Charon,le passeur du Styx, porte la poisse, son choix avait valeur proleptique, sinon prophétique).

Bloom dit: à

un élément du diagnostic dans le livre récent d’Aquilino Morelle, »La parabole des aveugles »
Il y incrimine des gouvernements de bobos qui ont définitivement rejeté comme facho ceux qui exprimaient certaines difficultés de leur quotidien.

Sur le temps moyen, c’est un diagnostic qui n’est pas entièrement faux. Il en connait un rayon, AM, car il fut une des composantes du problème, en tant que « cloporte » selon la typologie lemairienne.

Il faut appeler un chat un putain de greffier, être radical, prendre le problème à la racine,(the root cause): la France est majoritairement raciste et encore plus islamophobe qu’antisémite, ce qui n’est pas peu dire. Le succès de Welbeck vaut tous les thermomètres flanqués dans l’anus hexagonal.
Il n’est pas question de savoir si c’est bien ou mal, c’est un fait.
Le problème, c’est l’autre, et surtout l’Autre. Et comme me disait la directrice de mon mémoire de DEA en études américaines, Elise Marienstras à propos de l’antisémitisme polonais: la menace ennemie n’est jamais autant présente que lorsqu’elle est absente, car on a peur qu’elle se matérialise & (re)vienne vous envahir. Cf. le vote Maréchaliste dans le 16e.

BTW, il faut lire tout ce qu’a écrit sur les USA Elise Marienstras, veuve du grand shakespearien Richard Marienstras, qui n’aurait sans doute pas supporté la comédie des erreurs que l’on vit.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Si aucun des trois groupes n’est majoritaire, le Président devra demander au Premier ministre, Gaby ou un autre, de former un gouvernement. Les ambitions de tout un chacun lui faciliteront la tâche. Les Jeux olympiques nous feront oublier nos énervements, les vacances aussi, et viendra la rentrée.

Descendre dans la rue à tout bout de champs fait désordre. Je sais, les aliénés doivent évacuer leur chagrin.

Jean-Philippe Ardouin, macroniste, Stéphane Morin, lepeniste, Fabrice Barusseau, gauche: trois hommes de valeur. Je n’ai pas encore choisi. Mais on me dira: peut importe le candidat local, il faut choisir entre les trois groupes ! Et je sais qu’Ahmed votera comme moi.

racontpatavi dit: à

Ah le poulet de Hollande!

Cela me fait à moitié rire car je vais sûrement le rencontrer avec sa compagne actrice jeudi 27 juin à Tulle lors du vernissage de l’ exposition à la Cité de l’accordéon et des patrimoines. L’ artiste qui y expose est un ami depuis plus de trente ans et est tout sauf « patrimonial ». Il faut confirmer sa présence par courriel ce que j’ai fait et je m’y rendrai avec deux amies passionnées d’ art moderne. Cela va sûrement jaser dans les chaumières de la culture corrézienne!

racontpatavi dit: à

tout sauf « patrimonial »

C’est la tendance du « tout art contemporain » qui semble désormais s’inverser même dans des municipalités de « gauche ». Il faut justifier des crédits alloués à la culture et ici, il y a un mécène, le premier fabriquant d’ accordéon de France alors que la manufacture d’ arme de Tulle n’existe plus. J’ai tiré avec la fameuse Mat 49 lorsque j’ai fait mon service militaire dans l’ armée de l’air à Francazal, base qui n’existe plus aussi..!
Bref, mélanger l’ art qui est en train de se faire avec une industrie qui demeure encore artisanale comme de fabriquer des accordéons pour le monde entier, c’est pas mal. Alors pour mon ami artiste qui peint des « accordéoneux » depuis belle lurette et qui habite la Corrèze, même s’il vend partout ailleurs, c’ est plutôt sympathique. Une des toiles grand format que le possède de lui, a faillit partir pour l’ exposition et puis, il dut restreindre le nombre de tableaux faute d’ espace alloué suffisant.

renato dit: à

« le poulet de Hollande »

Je n’ai pas trouvé matière à rire. Bien sûr, donner une occasion pour rire était le but de Barthès, mais le plus intéressant a été le déroulement des faits.
Puisque la marchande n’était pas équipée pour recevoir des paiements avec CB, faute d’argent liquide, il dit qu’il revient, et là le jeu a changé de main : après être passée au distributeur, la compagne se retrouve avec le poulet dans la main ; puis il y a le fromage à acheter, lui il décide pour du Comté, et pendant qu’elle s’en occupe, lui il va au bar pour un café.

Loin de moi l’idée qu’il doive se comporter en homme déstructuré, mais pourquoi ne pas mener à bien une action qu’il a commencée ?

rose dit: à

Merci pour Bernard Lachaniette.
Saltimbanques poétiques et joyeux.
Merci pour le partage

Samuel dit: à

Pourquoi une je ne sais quelle inquiétude secrète et une vague antipathie du repos poussaient, autrefois, les vagabonds à marcher uniquement pour marcher et à voyager uniquement pour voyager ?

Samuel dit: à

Pourquoi Jean Seberg fut une actrice plus émouvante encore que belle ?

Samuel dit: à

Pourquoi Héraclite, pour les grecs de l’antiquité, fut leur philosophe « syrien » préféré ?

Rosanette dit: à

@ bloom(
vous écrivez :
Charon,le passeur du Styx, porte la poisse, son choix avait valeur proleptique, sinon prophétique).
je ne comprends pas ce que vous voulez dire en opposant « proleptique », ce terme de grammaire à « prophétique »

rose dit: à

Jean Seberg fut extrêmement belle. Sa coupe de cheveux surtout. Et extrêmement fragile face au monde tel qu’il fut et qui n’a pas changé.

rose dit: à

Mener à bien. Pck sa compagne anticipe. Elle fait tout. Ce n’est pas comme Marc au Costa Rica qui porte les valises de sa femme et l’ampleur de ses achats.

rose dit: à

S’appeler l’écorchée. Les parents ont évité Vive comme prénom. Alleluyah, amen. Enfin, Raphaël est à ses côtés,

renato dit: à

C’est ainsi que commence le désastre : mauvaises interprétations par insuffisance dans l’analyse.

rose dit: à

Renato bonjour,

Pouvez-vous développer ou pas ?

rose dit: à

Samuel,

Sans repos :
Quelques hommes avant moi avaient parcouru la terre : Pythagore, Platon, une douzaine de sages, et bon nombre d’aventuriers. Pour la première fois, le voyageur était en même temps le maître, pleinement libre de voir, de réformer, de créer. C’était ma chance, et je me rendais compte que des siècles peut-être passeraient avant que se reproduise ce heureux accord d’une fonction, d’un tempérament, d’un monde. Et c’est alors que je m’aperçus de l’avantage qu’il y a à être un homme nouveau, et un homme seul, fort peu marié, sans enfants, presque sans ancêtres, Ulysse sans autre Ithaque qu’intérieure. Il faut faire ici un aveu que je n’ai fait à personne : je n’ai jamais eu le sentiment d’appartenir complètement à aucun lieu, pas même à mon Athènes bien aimée, pas même à Rome. Étranger partout, je ne me sentais particulièrement isolé nulle part.

Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien.

Bloom dit: à

Cela se voulait une blague, un peu capillaotractée j’avoue,  Rosanette.
Charon, ex conseiller de Sarko, porte le même nom que le passeur du Styx. Choisir qqn avec un nom pareil  annonçait la défaite (prolepse), il la laissait présager  (prophétie).
Ça m’amuse de jouer avec les mots …

Bloom dit: à

Ou la laissait présager

Jazzi dit: à

« Et c’est alors que je m’aperçus de l’avantage qu’il y a à être un homme nouveau, et un homme seul, fort peu marié, sans enfants, presque sans ancêtres, Ulysse sans autre Ithaque qu’intérieure. »

Emmanuel Macron !

J J-J dit: à

… un mariage pour quatre enterrements. Bon anniversaire pour elle. Bàv,

J J-J dit: à

Ça m’amuse de jouer avec les mots …
Mais souvent, les gens ne le comprennent pas spontabément, hromis une minorité, icite… Ils leur accordent une trop grande valeur, sans voir qu’on n’est pas ici dans un dialogue dial-anal-ogique, mais dans un idiolecte utile… Rien ne s’opposera plus aux scores qui s’annoncent et pourtant, nous aurons en corps fin.
https://www.gerbeaud.com/fruit-legume-de-saison/scorsonere.php
Bàv,

Jazzi dit: à

« Emmanuel Macron ! »

Non, Gabriel Attal.
Il ne reste plus qu’à nous rallier à son panache rose !

J J-J dit: à

1 – Comment résister à la splendeur du monde ?

2 – Je me souviens que Natacha Rostov et la princesse Marie Bolkonski veillaient le prince André tandis qu’il agonisait dans la première partie du livre IV, et que Tolstoï fulminait : « non seulement le prince André savait qu’il allait mourir, mais il sentait qu’il mourait déjà, qu’il était déjà mort à moitié. Il avait conscience de se détacher de toutes choses terrestres et éprouvait la joyeuse sensation de l’étrange légèreté de son être. Sans hâte et sans inquiétude, il attendait ce qui devait survenir. Cette chose toujours menaçante, inconnue et lointaine, dont il n’avait cessé de ressentir la présence tout au long de sa vie, lui était à présent proche, et à cause de cette étrange légèreté de son être, presque compréhensible et perceptible…. Avant il avait peur de la fin. Il avait par deux fois éprouvé la terreur torturante de la mort, de la fin, et maintenant il ne comprenait plus cette terreur ». Nous sommes tous un peu les Tolstoï effrayés, des Ivan Ilitch dans la lutte incessante de la guerre et de la paix avec la mort. Il faut cesser de la craindre, de lutter, il faut la désirer comme apaisante. Ainsi, la journée qui reste a bien plus d’allure, beaucoup plus de splendeur et de saveur. Il faut peindre, lire, aimer, écrire, aider, écouter, inaugurer, s’arranger ou travailler à sa tâche, réfléchir, et se nourrir aussi. C’est tout. (JE/ 22.6.24_9.27)

J J-J dit: à

Pierrette T. Elle a 97 ans, c’est la doyenne. Toute sa tête. Des visites chez elle tous les jousrs, elle fait des parties de scrabbles ou de sudoku à n’en plus finir. Elle a des larmes, elle trouve que c’est injuste de vivre encore, alors que tant de proches beaucoup plus jeunes disparaissent tous les jours, sans elle. Elle ne comprend pas pourquoi le bon dieu (?) la préserve ainsi, alors qu’elle ne l’a jamais vraiment prié… On lui dit que les injustices devant la vie et la mort ont toujours été un peu mystérieuses. QUe personne ne sait pourquoi. On lui dit qu’on est content de la voir rester avec nous encore un peu. Et puis, on reprend la vie, le jeu, ses nombreux souvenirs, elle est contente qu’on les enregistre, ne sais pas trop si c’est bien utile pour elle, mais comprend que ça l’est pour nous… Pierrette, il y a longtemps qu’elle a pardonné à son compagnon les infidélités de sa vie passée. Elle avait su remplir sa propre vie, de son côté, dans son petit monde et dans son petit milieu. Elle a toujours dit avoir été heureuse de sa vie et de continuer à la vivre, puisqu’elle lui est encore donnée… Elle s’inquiète pour les autres, jamais pour elle.
Pierrette… Il faudrait que toutes les femmes de la terre eussent été et soient comme elle.
Je l’aime beaucoup cette vieille dame, et le jour de sa mort, si je suis encore là, je le dirai à la RDL, car elle mérite d’être mémorialisée, bien plus que manumakron que l’on oubliera bien plus vite qu’elle… Pierrette, oui, c’est comme une Emma-querida-mia.

rose dit: à

à son panache, rose.
Ai-je supputé.
Qui ne l’eût pas à la trentaine, blanc rose panaché ?

renato dit: à

Développer ? Développer quoi ? est tout à fait clair pour le patron de mon bistrot qui n’a que le bac, donc c’est clair.

rose dit: à

Merci J-J J, je vais transmettre.

rose dit: à

Pas pour moi, cela reste obscur.
Pas grave,

rose dit: à

mauvaises interprétations par insuffisance dans l’analyse.
Un exemple aurait pourtant suffi.

et alii dit: à

IL N4EST PAS MORT EN CAT-r-mini minet le frère arménien de ma connaissance arménienne qui l’engueulait non stop; voilà ,fini, il avait travaillé au cimetière ;maintenant, il s’y repose; c’était la vie, maintenant c’est la mort

J J-J dit: à

@ « Emmanuel Macron ! » Non, Gabriel Attal.
Il ne reste plus qu’à nous rallier à son panache rose !
Et si nous nous parliez d’autre chose, jzmn, aux erdéliens, ni de politique, ni de cinéma, ni de Paris, ni de vos goûts, ni de votre autobiographie…, mais de quelque chose qui nous surprendrait vraiment, en ce premier jour de l’été (Léthé, l’était, les taies, les T., chétéra) ?
Hein ? Ce serait trokool !
Bon, je dois sortir, car il y a trop d’écrevisses invasives sur nos chemins, en ce moment. Comme une prophétie néo-biblique, peut-être, à laquelle se préparer des sauterelles.

renato dit: à

Réclamer un exemple est typique de quelqu’un qui ne veut pas comprendre.

et alii dit: à

cat-e- mini -minet
L’hyp. de Bl.-W.5faisant de catimini un mot d’orig. pic., composé de cate « chatte » et de mini de la racine min (cf. FEW t. 6, 2, pp. 96-97) désignant le chat n’est pas invraisemblable si on la rapproche de l’orig. de chattemite*. Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Rog. 1965, p. 130. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 58; t. 2 1972 [1925], p. 85.
CNRTL

rose dit: à

Transmis.
Elle m’a demandé de vous remercier Jazzi et J-J J.

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