Dubois, qualité française
La qualité française, on voit bien que cela a pu être au cinéma depuis l’après-guerre. Il y eut les films de François Truffaut, puis ceux de Claude Sautet, les uns et les autres frappés de ce label, noble ou indigne selon les points de vue et surtout le ton avec lequel il est prononcé. L’expression est née d’ailleurs à la suite d’un article retentissant de Truffaut en 1954 dans les Cahiers du cinéma « Une certaine tendance du cinéma français » dans lequel il dézinguait Autant-Lara, Delannoy, Clément, Carné, Clouzot, Clair, Duvivier et surtout les scénaristes-dialoguistes au service de leur prétendu « académisme » Aurenche & Bost (ça les a tués professionnellement pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Tavernier les réhabilite). Au cinéma, on connaît et avec le recul, on se réjouit que cette qualité française ait existé. Ce pourrait être un label « »NF » » (norme française) comme on en trouve sur les bons-produits-de-chez-nous. Mais en littérature ?
Chacun pourra y mettre qui bon lui semble (Modiano, Quignard, Michon ?…) comme des équivalents en qualité aux Renoir and co. Mais face à Sautet, s’il y en a un qui m’a toujours paru s’inscrire naturellement, c’est bien Jean-Paul Dubois. Non que l’univers de l’un (la bourgeoisie parisienne des années 70 dans ses bistrots, ses restaurants, ses dîners, ses maisons de campagne, ses villégiatures mais aussi ses échecs et ses désillusions) se reflète dans celui de l’autre. C’est juste que le tempo de Jean-Paul Dubois, sa voix, son rythme, correspond à l’idée que l’on peut se faire de romans bien français dans la meilleure acception de l’expression. Question de facture, de tournure, d’esprit, de musicalité plus que de clarté (ah, la fameuse clarté française héritée de Descartes…). Il y a chez lui une douceur, un rapport au temps (du genre à évaluer la vitesse d’une goutte de pluie), une tendresse pour ses personnages, qui font sa signature et laissent des traces chez le lecteur.
Dans Une vie française (2005) (« française », justement), le photographe arboricole Paul Blick semblait appartenir à la rare cohorte des personnages de roman destinés à rester gravés dans le disque dur de notre mémoire. Une histoire personnelle rythmée par les mandats des présidents de la Vème de De Gaulle à Chirac. Il est doté d’une vraie légèreté. On est heureux de l’avoir lu mais une fois refermé, il n’en reste rien, si ce n’est le souvenir d’un instant délicieux. Un humour exquis, qui rend plus soudaine et inattendue la fin si grave.
Pour arriver d’un coup en série, les drames ne relèvent pas pour autant de la série noire. Parce que le récit, le personnage et l’auteur lui-même ont trop de charme pour assombrir. Trop nonchalant pour être vraiment désespéré, trop indolent pour succomber à la tristesse. Avec ce qu’il faut de mélancolie, et une touche de nostalgie, c’est cela qui reste au fond, un charme indéfinissable, et c’est déjà beaucoup, même s’il triomphe au détriment de la profondeur. On comprend que Rabbit en paix (1993) de John Updike soit l’un des romans étrangers qui ait le plus marqué Jean-Paul Dubois.
Les impressions provoquées il y a une dizaine d’années par la lecture d’Une vie française, puis par le Cas Snejder, sont du même ordre que celles suscitées ces jours-ci par son nouveau roman La Succession (240 pages, 19 euros, éditions de l’Olivier). Charme… légèreté… mélancolie… humour… Et le goût d’une certaine Amérique. On y suit un homme du nom de Paul Katrakilis, dans sa folle tentative de se débarrasser d’une malédiction familiale. Quelque chose de l’ordre d’une fatalité génétique : la volonté d’en finir. Entendez : une longue chaîne de suicides.
« Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n’existe pas de marche arrière » aimait à lui répéter son père.
Il aime la vie pourtant. Surtout la vie d’avant semble-t-il. Du genre à écouter ronronner des voitures de collection, la Triumph notamment. On en connaît qui murmurent à l’oreille des chevaux ; lui est plutôt du genre à s’entretenir avec sa tondeuse à gazon (une Briggs & Stratton, tout de même, les connaisseurs apprécieront). Il a une âme de bricoleur. C’est dire que ce Paul ressemble à Jean-Paul. Un homme libre depuis qu’il a su se rendre propriétaire du temps, du moins le sien. Aussi décalés l’un que l’autre.
Il est vrai que la famille en question est si perturbée qu’elle en est perturbante. La famille, ce qu’on ne choisit pas. Ici, ce qu’on subit. Des grands dépressifs mais dépourvus de sens du tragique. On ne s’ennuie pas avec eux. Tous plus ou moins médecins de grand-père en petit-fils. Le grand-père débarqué de Russie a même réussi à ramener une lamelle du cerveau de Staline dans ses bagages. Sauf que notre héros, lui, quoique diplômé de médecine pour ne pas faire mentir l’atavisme, un rien immature, a la sagesse de se tirer de Toulouse après avoir appris le métier de pelotari au pays basque. Car c’est aussi un métier. Il a décidé de vivre de sa passion de la cesta punta en s’inscrivant dans le circuit des pros au World Jai-Alai de Miami qui cognent sur le fronton, et escaladent les murs pour rattraper une balle, pour un salaire tandis qu’autour d’eux des Américains déchainés lancent des paris insensés sur les performances et l’issue des parties.
C’est spectaculaire à souhait. Parfois violent mais dès qu’il en sort c’est pour flotter délicieusement dans le territoire de l’éphémère. Quelque chose en lui de Bartleby. Quand il ne joue pas, préfèrerait ne pas. Les quinielas sont rapides, brèves, intenses. La balle défonce parfois la chistera à 300 kms/h. Le public est très business/business, bigarré, poisseux, hurleur, véreux, on ne lui achèterait pas une voiture d’occasion, mais qu’importe. Vivre pour jouer et jouer pour vivre, il en rêvait sauf que lui, c’est vraiment le goût du sport pour le sport, l’art pour l’art. A ce niveau-là, la passion pour un sport devient un mode de vie, ce que Dubois rend remarquablement, sans forcer la note. Il y a en lui quelque chose d’une force intranquille.
A la faveur d’une grève pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail, il perd tout. Retour à Toulouse, case départ, un rien désenchanté ; il pourra toujours y faire de la voile et barrer son bateau tout en suçant des Fisherman’s Friend. D’autant que son père n’est plus. Il a sauté du troisième étage, mais pas comme n’importe qui : mâchoire scotchée (surtout éviter la tentation de crier) et lunettes solidement fixées (surtout ne pas rater le spectacle de sa propre mort). Il faut liquider la succession, reprendre le cabinet, ce qui ne se fait pas d’une main d’osier fut-elle douée. Dans la maison du défunt, ça sent encore la mort. Dramatique mais jamais morbide.
C’est que l’auteur a de la tenue en toutes circonstances, dans la vie comme dans son écriture l’une n’allant pas sans l’autre ; quelle que soit la circonstance, outre son goût de l’absurde bien tempéré, il y met la touche d’humanité qui change tout. Cette fois, il fait plus sombre à l’intérieur de lui que dans ses autres romans. Un rien de gravité probablement. Il est vrai que la succession n’est pas qu’une question d’héritages en toutes choses mais aussi de répétitions. Tout revient de retours en retours. Mais comment éviter la malédiction familiale qui finit par le rattraper malgré tout ?
(Les photos sont de Marc Riboud/ Droits réservés. Elles sont sans rapport direct avec le thème du billet, encore que… C’est juste une manière de saluer ce grand photographe qui nous a quittés aujourd’hui à 93 ans).
1 793 Réponses pour Dubois, qualité française
Oui, mais heureusement qu’il y a des gens courageux comme Finkielkraut pour sauver l’honneur de la pensée française dans ce malheureux pays gangrené par la sottise de haut niveau ! La France est devenue une auge à cochons de la pensée.
@Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 19 h 56 min
Ah, c’est triste ! même quelques pages ?
Je pensais aussi au savoureux texte de Rabelais (« Le quart livre – chap. LVI) des paroles gelées.
« Lors gelerent en l’air les parolles et crys des homes et femmes,(…) les hannissements des chevaulx et tout aultre effroy de combat (…)
– Tenez, tenez, dist Pantagruel, voyez en cy qui encores ne sont degelees. »
Je vous vois bien régaler vos élèves avec ce chapitre.
Je ne savais pas qu’on devait traduire Saint-Simon en français moderne, peut-être pour que sa prose sublime soit ratatinée et ressemble à du Amélie Nothomb dans le texte !
La technique d’enfumage de Widergänger:
Zarka écrit: « Croyez-vous que l’effondrement de cette pensée dissuade un certain nombre de gens de se réclamer de Heidegger ? Tant s’en faut. Les véritables initiés sont en effet ceux qui, malgré les révélations terribles des ‘Cahiers noirs’, continuent de se réclamer de lui comme si de rien n’était, comme si ce que nous savons désormais ne changeait rien et qu’il était possible de voir en lui non seulement une référence centrale et positive, mais en outre celui qui indique l’orientation que nous devons suivre. »
Et lui répond: « Mais l’expression « se réclamer de Heidegger » n’a absolument aucun sens. »
Comme si l’essentiel du paragraphe de Zarka n’était pas de savoir pourquoi après « l’effondrement » de la pensée de Heidegger et « les révélations terribles des ‘Cahiers noirs’ » il a toujours des défenseurs, mais d’être sûrs que le bon verbe pour décrire leur attitude est « se réclamer ».
Il se fout de nous, vraiment, Widergänger…
Signalons à la Fille à la Voilette que le nom de l’opéra de Compiègne est aussi de puis peu celui du Pavillon de l’Horloge au Louvre. Le Cheikh est bien provisionné, et toute la maison attend la chute de Martinez en espérant ne pas récolter pire…
Peut-on attendre raisonnablement du prochain gouvernement qu’il torpille le projet du transfert des réserves du Louvre à Liévin, soit dans une zone inondable? Il y a des moments ou l’inconscience atteint des sommets de betise…
« … et je sçaurois récompenser les services qu’elle me rendroit…
Dans le cas de Saint-Simon, on ne peut pas parler de « traduction » comme chez Montaigne ou Rabelais, difficiles d’accès en effet. Plutôt de choix d’ordre orthographique et typographique. Votre édition doit être très ancienne. les « oit » figurent dans la Chéruel mais ont disparu dans l’édition Coirault.
On peut étudier des pages de Rabelais en 5ème mais réécrites en français moderne. Il m’arrive de le faire. Mais Rabelais c’est difficile pour les élèves. Dès le moment qu’un texte est fondé sur le rire ou l’ironie, les élèves ne rigolent plus… Les élèves ne savent pas lire l’ironie ni le rire. Pour eux, tout ce qui a lieu a l’école ne peut être que sérieux. Ils ne comprennent dès lors rien au rire, à l’importance du rire et au sens du rire. C’est toute une éducation et comme prof on rame dur dès qu’on croit naïvement amuser les élèves avec un texte sensé être drôle, qui ne les fait jamais rire.
Mais quelles révélations terribles des Cahiers noires ?
christiane dit: 3 septembre 2016 à 20 h 06 min
Pardon, mais vous découvrez l’éau froide ! ça fait déjà 25 ans qu’on est là, rabaissés que nous sommes rabaissés que nous sommes dans notre métier par Moults Pourceaulx Nivveleurs quy sçe prétendoyent mynistres. Ils estoient bouffons à fayre sanglotter urses, goupils et ysengrins, pynctades et gras poulects.
Estoyent si médiocres qu’oncques ne surrent lyre latin ni langue grecque, ni hébreu, en quoy ils ne scavaient mye ! Destroyèrent par dépist escholles et librayries. Le pyre et moultement pericleux guygnol fuct Sieur Allesgre, gras faquin, et synistre imbecylle. Reître funneste et barbare….
Croyez m’en , donc, Madasme, echolle estoyt mourte, excholle estoyt occise par senestre pollitique.
Mais ce n’est pas du tout l’orthographe qui rend Saint-Simon difficile à lire, mais son style, mais sa pensée, mais sa syntaxe, mais sa vision tragique du monde et le rire presque infernal qu’il met en scène. Un rire d’ailleurs qui a une portée théologique dont il s’explique au début des Mémoires, qui en fait un texte à plusieurs fonds. D’où la grande complexité de la lecture qui n’est à proposer qu’à des étudiants chevronnés.
@ Widergänger
« Mais quelles révélations terribles des Cahiers noires ? »
Donc, tu avoues que tu défends Heidegger sans avoir lu ses textes les plus antisémites?
Sérieuseent, christiane, vous êtes soit d’une naïveté confondante ! les parolles gelées au collège et même au lycée…ou en fac??? soit vous faites la bête… pas possible…
On en est aux Premières P..comme Pokémon. Punaise, mais c’est tellement évident…pas la peine de faire l’éplorée !! La gauche française, cette sous merdre a démili l’enseignement, c’est tellement banal que j’ai honte de vous le rappeler.
N’exagérons pas. « Enfoncé dans sa graisse et ses ténèbres”, ainsi parlait SS du Dauphin. En écoutant le ministre Sapin causer baisse d’impôts, la même réflexion m’est venue.
Non, je n’ai pas lu les Cahiers noirs. Mais je ne demande qu’à savoir ce qu’ils contiennent. Mais en quoi seraient-ils pertinents pour rendre compte de la pensée de Heidegger en 1927 ? Comme si on remettait en cause tout ce qu’avait écrit Nietzsche après son effondrement nerveux. C’est totalement ridicule.
Pablo lâche pas le morceau. On sent bien la tradition de la corrida, quittera pas le guichet sans les oreilles et la queue.
Oui, même en far, les paroles gelées, c’est difficile. C’est clair. Un très beau texte, fabuleux, à multiples entrées, mais très difficile à interpréter sans faire de contre-sens (je ne dis même pas correctement).
http://espacetrevisse.e-monsite.com/pages/reflexions/les-cahiers-noirs-de-m-heidegger.html
Effondrant….Heidegger est un étron que tant de fins penseurs ont couvert…et encore, je ne fais que commencer à explorer un peu tout ce qui concerne ces Cahiers très très Noirs… je m’y longe, là, Maintenon, comme dixait Louis XIV
@berguenzinc dit: 3 septembre 2016 à 20 h 20 min
Mais, MàC, ce texte est savoureux. Un prof comme toi ou comme Michel peut le faire passer et en réjouir les ados !
Pauvre Pablo, il risque fort de finir encorné avec moi…
souhaitez-moi bonne chance. Si je ne suis pas revenu rapidement, téléphonez à Goering.
Non, en aucune façon, christiane, c’est beaucoup trop difficile à aborder avec des ados fascinés, comme dit Berzik, par les pokémons.
@ Widergänger
Les « Cahiers noirs » on été écrits entre 1931 et 1946. En pleine production philosophique de Heidegger, mon pote.
@Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 20 h 19 min
« … sa vision tragique du monde et le rire presque infernal qu’il met en scène. Un rire d’ailleurs qui a une portée théologique dont il s’explique au début des Mémoires, qui en fait un texte à plusieurs fonds… »
Alors là, on entre dans les hautes sphères ! Merci pour cette ouverture.
@Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 20 h 27 min
Chiche ! essayez et racontez nous.
eh bé, pas mal, déjà…
« La publication anticipée de fragments des « Carnet noirs » ne laisse désormais aucun doute sur l’antisémitisme de Heidegger et il ne reste plus guère qu’une poignée de fidèles comme François Fédier pour s’obstiner à défendre sur ce point l’auteur de Sein und Zeit.
Reste à savoir de quel antisémitisme il s’agit. Heidegger n’est pas un antisémite « vulgaire ». Son antisémitisme n’est pas fondée sur un racialisme biologique. Il n’en veut pas au « corps » des juifs. La lettre indignée à Hannah Arendt de 1933 à propos des exactions contre les juifs est certainement sincère.
Son antisémitisme est beaucoup plus profond, beaucoup plus philosophique. Il se traduit par une double forclusion :
La première forclusion est fondée sur une « différence ontologique » (fantasmée) au sein du peuple allemand. Les juifs représentent pour Heidegger le déracinement, l’absence de patrie, ils représentent aussi l’argent, le calcul, cette pensée calculante qu’il exècre et qu’il oppose systématiquement à partir du Tournant (Die Khere) de la question de l’Etre à la « pensée méditante ».
Heidegger s’en prend au judaïsme comme il s’en prend au christianisme, à l’américanisme, au communisme, au national-socialisme comme phénomènes de masse et à la modernité en général.
Mais cette façon de « mettre dans le même sac » des réalités aussi diverses et de rester englué dans la « doxa » (le juif apatride, le juif avide, etc.) ne correspond guère à l’idée que l’on se fait d’une grande pensée philosophique.
@berguenzinc dit: 3 septembre 2016 à 20 h 16 min
Ah, génial ! j’adore. C’est un cas de métempsychose !
@Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 20 h 14 min
C’est ce que je tentais de dire à Phil. Votre analyse du rire par la littérature qui ne fait plus rire ces jeunes est assez déprimant. Qu’est-ce donc la littérature pour eux ?
Mais, replacées dans la logique de pensée d’Heidegger, elles n’exprimeraient aucun antisémitisme. Au contraire, au détour d’un passage où il critique les prophètes juifs, le philosophe stipule: «Précision à destination des ânes: ces remarques n’ont rien à voir avec l' »antisémitisme ». Lequel est si insensé (töricht) et si abject (verwerflich).»
Dans son e-mail France-Lanord commente cette dernière phrase:
A ma connaissance, hormis en un sens la lettre indignée de Heidegger à Hannah Arendt de l’hiver 1932-33 (p. 70-71), c’est la première fois qu’on trouve formulé en toute lettres un rejet aussi direct de l’antisémitisme. Plusieurs des propos touchant le judaïsme se présentent comme des réponses et des oppositions par rapport au discours antisémite raciste des nazis.»
Mais le chercheur ajoute entre parenthèse: «(ce qui n’empêche par ailleurs pas que le propos de Heidegger soit LAMENTABLE).» Il semble bien que, quelles soit les divergences interprétatives, les «Cahiers noirs» n’aient donc rien d’anodin.
comment on dit Tartuffe en boche ? J’ai oublié.
Mais je ne vois pas ce qu’il y a de proprement antisémite dans les thèmes relevés par Peter Trawny au sujet de Chahiers noirs. Il y a plus d’un juifs, que je connais, qui formulent les choses exactement de la même façon. Ça n’a rien de spécifiquement antisémite. C’est au contraire une formulation de tout un courant athé des Juifs contre le Judaïsme.
Il faudrait regarder de plus près le texte et ne pas s’embaler comme ça à propos du mot « calcul » sous la plume de Heidegger. Les idées simplistes, il faut toujours s’en méfier.
Si Dubois avait su qui finirait dans le troisième reich, il aurait dit au prestigieux passou de pas presser la notule. Ici même les souvenirs de Mireille Mathieu finissent comparés au journal de Goebbels.
Un pensum, christiane, un pensum parmi tant d’autres ! Hélas. Mais c’est la société et ses responsables qui sont responsables de cet état de fait, bien plus que les élèves, qui sont des victimes consentantes.
Et il ne faut jamais oublier que les archives de Heidegger, avec tous ses manuscrits, continuent d’être fermées à double tour 40 ans après sa mort. François Rastier se demande si ce n’est pas parce qu’on publie les écrits de l’ami Martin coupés ou « corrigés ». Peut-être il y en a certains qu’on ne publiera en entier que dans 50 ou 100 ans.
Très mauvais signe quand il y a autant de secrets et de manipulations autour d’une oeuvre si importante pour le futur de l’Humanité, selon ses thuriféraires.
Dommage que tkt soit exilé, l’antisémitisme salonfähig était sa grosse madeleine.
Oui, il est possible qu’on puisse tout à fait qualifier ce que Heidegger écrit dans ces Cahiers noirs de « lamentables ». C’est aussi lamentable sans doute que ce que peuvent dire certains Juifs athées du Judaïsme, parce qu’ils ne comprennent pas ce dont ils parlent croyant savoir, comme Heidegger. Mais en aucun cas, il ne s’agit là de quelque antisémitisme que ce soit. C’est plutôt Heidegger qui débat avec lui-même à propos du Judaïsme ou ce qu’il en connaît, ce qu’il en perçoit, ce qu’il veut bien en comprendre. C’est tout autrement qu’il faut aborder ces Cahiers.
Beaucoup de bruit pour rien ! Beaucoup d’hystérie pour faire vendre un produit pas très frais et de peu de valeur philosophique en fin de compte. Une affaire commerciale de la maison d’édition ? Avec tous les coc.us qui tombent dedans…
D’ici que Mireille Mathieu se retrouve coc.ufiée par Heidegger, il n’y a qu’un pas, Phil. Pourvu que TKT ne pointe pas son nez, parce que là on serait vraiment fou.tu…
@ Widergänger
« C’est tout autrement qu’il faut aborder ces Cahiers. »
Tu n’a pas lu les « Cahiers noirs » et déjà tu as une opinion toute faite sur eux, tu peux déjà donner un conseil sur comment les aborder?
Tu es vraiment gonflé, toi.
@ Phil
« Si Dubois avait su qui finirait dans le troisième reich, il aurait dit au prestigieux passou de pas presser la notule. Ici même les souvenirs de Mireille Mathieu finissent comparés au journal de Goebbels. »
Je suggère à Passou de changer le nom de son blog, de l’appeler « Le Point Godwin ».
« C’est aussi lamentable sans doute que ce que peuvent dire certains Juifs athées du Judaïsme, parce qu’ils ne comprennent pas ce dont ils parlent croyant savoir, comme Heidegger. »
Sommes-nous en train d’atteindre le sommet du fond?
Mais le « juif apatride », c’est quand même pas Heidegger qui l’a inventé, que je sache.
Heidegger ignore simplement à propos des Juifs et de l’argent que le Judaïsme a une philosophie de l’argent. Une philosophie qu’il récuse mais qui ne fait pas de ses objections un antisémitisme.
Ce passage trop rapide à la limite de tous ces pseudo-penseurs un peu trop promts à monter sur leurs grands chevaux me semble être le signe d’une pensée bien pauvre. Je ne suis pas sûr non plus que ce soit le désir de défendre le monde juif et le Judaïsme qui soit leur motivation principale.
Ben, oui, c’est ce qui ressort sur ce qu’ils en disent, les Trawny, Lanor, etc.. Ça me semble évident.
@ Phil
« Pablo lâche pas le morceau. On sent bien la tradition de la corrida, quittera pas le guichet sans les oreilles et la queue. »
Widergänger n’est pas un taureau, il ne charge pas, il attaque très mollement et en se trompant de cible toujours, il n’est pas noble comme les « toros de lidia ». Lui, il est très vache, il ne fait que fuir, il n’affronte jamais les problèmes de face, et dès qu’on le touche, il hurle…
Pauvre Pablo ! Que de fantasmes !
@ Chaloux
« Sommes-nous en train d’atteindre le sommet du fond? »
Tu es trop optimiste, malgré les signes d’interrogation…
Tout ce bruit autour des Cahiers soit disant noirs, c’est plus une montagne qui acouche d’une souris qu’autre chose. C’est le versant médiocre de Heidegger. Ça n’a aucun intérêt pour comprendre le grand Heidegger de Sein und Zeit et des grands séminaires des années 30. Toute cette campagne médiocre pour faire vendre un ouvrage médiocre avec des colloques médiocres où interviennent des penseurs très moyens qui, le plus souvent, se livrent à des caricatures insignifiante des grands textes de Heidegger, devraient en vérité nous faire honte. Mais on est descendu trop bas pour éprouver encore un si noble sentiment.
@ Widergänger
« Pauvre Pablo ! Que de fantasmes ! »
Mon seul fantasme c’est que tu avoues que tu t’es trompé en défendant Heidegger, que tu fasses amande honorable ici, devant tout le monde.
Nous on te pardonnera, rien que pour le plaisir de pouvoir passer à autre chose…
Optimiste, en un sens, Pablo, oui. En réalité, le vide n’a pas de fond. C’est d’ailleurs sans vergogne que ce pauvre Alba avoue qu’il n’ aucune idée de ce qu’il va écrire avant de commencer à poster. Sa seule démonstration, c’est celle du niveau d’endurance que peut atteindre l’imposture intellectuelle après quarante ans d’entraînement,- alors qu’il s’agit de toute autre chose. Alba est devenu un objet symbolique, un résumé de notre temps. Goethe disait qu’il faut se méfier des ambitions de jeunesse parce qu’elles finissent toujours par se réaliser. Ratées, elles sont tout aussi redoutables.
@ Chaloux
Tu l’as bien cadré, là…
Et dans le Haaretz, en Israël, on publie chaque jour des choses bien pires que ce que Heidegger pensent et écrit du Judaïsme ! Enfin…!
Tous ces pauvres ploutocrates de philosophes de bazar ne connaissent rien à rien.
C’est n’importe quoi, tout ce bazar ! n’importe quoi !
Au lieu de vous abandonner à toute cette hystérie décadente, vous feriez mieux de lire, mes pauvres chéris, ce grand livre de Shmuel Trigano, qui est le fruit de trente ans de travail et qui essaie de penser tous les courants au sein du peuple juif, dont celui, athée, que critique Heidegger, et que défendent certains grands écrivains en Israël aussi :Le — Shmuel Trigano, Judaïsme et l’esprit du monde, Grasset, 2011.
@ Chaloux
J’écoute une très belle 4e de Bruckner, avec Celibidache à la baguette et son Münchner Philharmoniker
Ils me font marrer les deux ânes.
Asinus asinum fricat…
@ Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 21 h 24 min
« Tous ces pauvres ploutocrates de philosophes de bazar ne connaissent rien à rien. »
Il n’y a que toi qui connais tout à tout.
À force de nous le répéter, si ça se trouve on va finir par le croire…
Et on dit que la musique adoucit les mœurs…!
@ Widergänger
Imagine sans elle !
À force de nous le répéter, si ça se trouve on va finir par le croire…
C’est ce que disait Michel Tournier:
« Le soi-disant génie devient un prétendu génie ».
« Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité », disait Goebbels.
Je suis très loin de connaître tout sur tout, heureusement ! Mais je sais reconnaître de loin les manipulations où tombent tous ces pauvres diables en mal de sensation fortes. Ah ! tu parles assassiner le plus grand penseur du XXè siècle mis à la porter du premier petit bourgeois venu, qu’il s’appelle Pablo, chaloux avec toute sa pauvre bêtise pédante gonflée comme une outre, ah tu parles d’une aubaine, hein ! Faut surtout pas rater ça ! Voilà où on en est aujourd’hui en France de la pensée ! C’est bien lamentable en effet.
Je m’en aperçois en rodant mon blog, toute une part inconnue jaillit de l’écriture, et c’est cette part qui fait qu’on continue d’écrire. Dans le même temps, s’il n’existe pas un effort aussi grand pour préciser, vérifier ce qu’on dit, lutter impitoyablement contre ses propres intuitions, contre sa propre pensée, il n’y a rien, c’est à dire il y a du Alba.
@ Widergänger
Je me demande si quelqu’un ici croit encore à ce que tu dis. Tu devrais aller porter « la bonne parole » heideggerienne ailleurs. Ici tout le monde a l’air convaincu que ton ami Martin était antisémite, nazi et un philosophe incapable de voir ce qu’il avait devant les yeux. Tu te fatigues pour rien.
Ou c’est ton masochisme qui te retient ici? Peut-être si personne te répondait tu deviendrais dingue. Comme ces gosses à qui ont fait la blague de faire semblant de pas les voir ni les entendre en demandant où ils sont.
Mais pauvre bouricaut, tu crois que je pense avoir affaire à des génies quand je m’adresse à toi ou à quelques autres de la même farine ? T’es bien naïf. Je n’ai aucune illusion sur des gens comme toi. Aucune.
Je te propose justement d’arrêter de me répondre, tu nous soulageras d’autant de ton Asperger, qui finit par être pénible.
Christiane, si vous voulez lire des choses intelligentes,- et justes, offrez-vous plutôt le petit Saint-Simon de Marc Hersant en Folio biographies. C’est un des meilleurs textes « grand public » -à mon avis le meilleur- sur ce très grand écrivain.
« Je n’ai aucune illusion sur des gens comme toi. Aucune. »
Alba s’adresserait à n’importe qui de cette façon-là.
Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 21 h 54 min
« Mais pauvre bouricaut, tu crois que je pense avoir affaire à des génies quand je m’adresse à toi ».
Croit-il qu’on « pense avoir affaire un génie » quand on le lit?
@ Widergänger
Tu es aux Urgences de Saint-Anne et les enfants asperger t’embêtent en te posant des questions trop intelligentes pour toi?
…
…mon Dieu,!…tout d’un coup çà me revient,!…
…
…mais, si,! crache le morceau,!…
…
…Oh,!…j’ose pas sauf avec la modération courtoise exorbitée,!…Ok,!…le choc du franc – parler au Moyen âge,!…
…
…des Deniers, £ivres £ouis & Couronnes,!…
…
… » t’a gueule,! pauvre Con,!… »,!…
…
…la Révélation,!…si,!…puisqu je vous le dis,!…enfin,!…mes coyotes réunis,!…
…la révélation de mon self-contrôle, en tout lieux, tout chemins, aux sages pour m’a réélection, il n’y a pas mieux,!…
…
…la réélection,!…que çà gaze,!…à tout bout de champs,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…
…dans la série » ce qu’il peut dire, sans le fer à l’eau ferrugineuse une fois « ,!…
…
…pourvu des orthographiques développés comme pas deux,!…Go,!…
…de derrière le guichet,!…des places libre à l’œil,!…fée-cond II,!…etc,!…
…
…tout ces esprits retords pour rien,!…
…vivons à nos connivences d’abrutis rétro-ripoux,!…la marche du siècle des siècle,!…
…les déserts aux fruits de lézards,!…
…une couronne d’or,!…pour passer,!…
…çà nous referait du pauvre à chaque détour du coin, à s’arrondir,!…la bourse aux métiers,!…qui danse,!…en sa quittance,!…l’humour à soie,!…
…sans plus,!…aux Cocos,!…
…des Louis d’or à couronnes,!…en Républiques,!…elle est trop bonne, mais mince alors,!…deux grammes sur cinq centimètres de diamètre,!…
…à combien,!…non, c’est trop trop chère,!…garde tes couronnes je me jouis aux z’€uro d’ailleurs,!…
…Oh,!…toutes ces collections part, ailleurs,!…Go,!…pas mieux,!…
…
…
…
…
@ Chaloux
« Croit-il qu’on « pense avoir affaire un génie » quand on le lit? »
Évidemment. Il l’a même écrit ici plusieurs fois, avec un petit ton de blague pour ne pas se faire massacrer, mais très petit. Il est convaincu d’être un Grand Esprit qui n’a pas eu de chance dans la vie. Avec des circonstances favorables, il serait en train d’expliquer Heidegger, après avoir lu ses 102 volumes d’Oeuvres Complètes, au Collège de France – au lieu de le faire ici de façon macaronique sans avoir lu un seul livre de lui.
Dans le Lagarde & Michard, il y a quelques pages consacrées à Saint-Simon, mais guère positives. Il y est dit qu’il serait « déprimant ». Cela risque de ne pas encourager les élèves.
@Pablo
« Macaronique » et « ét.troniforme ».
« Et.roniforme est le mot sublime qui classe cette espèce mer.doïde ».
(George Sand à Flaubert à propos de Thiers).
Bruckner est pour moi un continent quasi-inconnu. Je l’écouterai demain.
Vingt dieux, quelles empoignades. Ah, on peut dire que l’hypothétique antisémitisme de Heidegger ne laisse pas certains commentateurs de ce blog indifférents. Laissons-les s’affronter. Quant à nous, les grands textes philosophiques de Heidegger, dans les traductions les plus autorisées, attendent notre bon plaisir. Si j’en crois Widergänger, ils seraient éclairants sur bien des questions. Allons donc y voir, sans plus tarder.
Bruckner est pour moi un continent quasi-inconnu. Je l’écouterai demain. (Chaloux)
Je vous recommande les interprétations d’Eugen Jochum, incomparable dans ce répertoire.
« l’hypothétique antisémitisme de Heidegger »
Mais plus hypothétique du tout : vraisemblable et vérifié !
Il y a aussi un problème qui reste impensé dans la philosophie et qu’on voit à l’œuvre aussi bien dans la pensée de Heidegger que dans les interventions du colloques, c’est la notion d’histoire en philosophie. Or, il n’y a pas vraiment d’histoire de la philosophie. Il n’y a jamais de rapport de filiation entre deux penseurs, de déploiment dans le temps d’une continuité de pensée comme il existe une histoire de l’économie, de la littérature, des populations, etc. Il n’y a guère de rapport qui viendrait prendre toute sa réalité dans le temps entre Descartes ou Spinoza ou Pascal et quelque penseur du passé qui soit même si on peut établir des affinités entre des courants de pensées dont rien ne dit qu’ils ont pu servir de terrain de prédilection ou de départ à tel ou tel penseur qui, par nature, pense à part de tous les autres, en fonction de postulats de base qui peuvent avoir des ressemblances avec tel ou tel système de postulats chez tel autre penseur mais qui en réalité, sous les mêmss mots ou presque, désignent des concepts radicalement différents. Les exemples fourmillent dès qu’on se met à évoquer des figures aussi prestigieuses que Sartre, Heidegger, Husserl, Merleau-Pnty, etc. Quel rapport existe-t-il en réalité entre la phénoménologie de Husserl et la pensée de l’Être de Heidegger ? Aucune, en vérité. Ce sont deux mondes qui s’ignorent. De même entre Sartre et Heidegger. Entre Sartre et Merleau-Ponty. C’est comme en mathématiques entre la géométrie euclidienne et la géométrie lobachevkienne ou n’importe quelle géométrie non-euclidienne qui partirait de postulats qui ne sont pas ceux d’Euclide. Ce sont des mondes qu’il est impossible de penser ensemble. Il en est de même entre le monde de la pensée juive et le monde de la pensée de Heidegger. Ce sont simplement deux monde qui ne peuvent pas se rencontrer, se comprendre. Leurs postulats de base s’excluent mutuellement. De là, tous ces penseurs du colloques peuvent, s’ils le veulent en tirer les conséquences les plus noires au sujetd e la pensée de Heidegger. Mais ils n’ont ce faisant qu’énoncé un jugement moral sans pour autant réussi à penser ce qui ne peut être pensé. Ils se sont servis de la morale pour condamner sans en avoir le droit en toute raison. Cette faute de pensée, en soi, en revanche, elle, est tout à fait condamnable.
Parmi les commentaires sur Heidegger qui m’ont le plus éclairé, ceux de Marcel Conche, notamment dans « Quelle philosophie pour demain ? »
…
…pas facile de » fer » des fautes , mais quels plaisirs d’en lire si peu,!…comme des gammes de couleurs plus contrastées,!…etc,!…
…orthographique, lien à la photo blanc noir,!…
…pantographique lien sensible aux couleurs,!…
…etc,!…
sur saint-simon, voilà ce que je conseille en général aux élèves comme wgg, c’est une bonne intro, ça donne envie en général.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/12/01/la-grandeur-saint-simon-de-jean-michel-delacomptee_1611486_3260.html
Saint-Simon n’est pas déprimant. Il déborde de vie et d’énergie. Même si cette énergie est en grande partie celle d’un politique enragé d’avoir raté son destin, et haïssant profondément le monde comme il va. Encore fallait-il avoir le génie de la transformer en littérature. Le côté « déprimant » tient peut-être au fait que les Mémoires sont un océan sur lequel il est longtemps difficile de ne pas sombrer. Lire Saint-Simon est presque un métier, et c’est un métier qui s’apprend lentement, sans qu’on sache très bien de quoi est faite la persévérance qu’on y met. Mais un jour vient où l’on boit moins souvent la tasse, et où la lecture de Saint-Simon devient une vraie jou.issance. Le mieux est de commencer par des anthologies avant de plonger dans le texte complet. Les deux volumes des éditions Complexe (Louis XIV et la Régence) sont très bien faits, et indispensables pour commencer.
Non, il y a des gens ici, Dieu soit loué ! avec qui il est possible de penser en dialoguant. Mais ce n’est certainement pas le cas ni avec Pablo, ni avec ce sombre idot pédant de chaloux qui n’est qu’une pauvre baudruche ivre de sa vacuité.
J’avais trouvé que le Saint-Simon de Delacomptée n’était pas son meilleur, mais le volume consacré à Bossuet est un chef-d’œuvre, un livre qu’il faut avoir lu. (On mettrait le tout dans une Pléiade, je n’en serais pas choqué).
« sombre idot »
Il le pense tellement peu qu’il ne parvient pas à l’écrire.
Oui, Marcel Conche me semble être une bonne introduction à la lecture de Heidegger.
D’ailleurs, dans ce livre dont parle Jeanjean (Quelle philosophie pour demain ?), Marcel Conche met en cause lui aussi la notion d’histoire de la philosophie.
Mais Heidegger n’a rien à nous révéler sur l’Être. Il définit l’Homme non pas comme un animal politique (Aristote), non pas par le Cogito (Descartes), non pas par l’Erlebnis (Husserl et toute la phénoménologie) mais par la spécificité qui le caractérise qui est son ouverture à la question de l’Être. Et cette façon de concevoir l’Homme change tout.
C’est pourquoi il n’y a pas en vérité de dialogue possible entre les penseurs. Ils partent tous de prémisses qui s’excluent les unes les autres. Une vérité n’est vraie que dans le système de telles ou telles prémisses, mais ne le sera pas dans tel autre. C’est comme en géométrie, dans la géométrie euclidienne deux droites ne sont parallèles que si elles se rencontrent à l’infini. Dans la géométrie courbe qui sert à Einstein à construire la géométrie de la Relativité générale, cette proposition est fausse. C’est pareil en philosophie. Ce qui est vrai chez Heidegger ne l’est pas forcément chez sartre, et inversement, etc. Ce qui est vrai dans la pensée juive ne l’est plus dans la pensée de Heidegger. L’Être, tel que le conçoit la pensée de Heidegger, n’est pas l’Être tel que le conçoit la pensée juive. Mais cela ne veut pas dire que Heidegger effacerait radicalement la figure du Juif de la pensée occidentale. Parler ainsi n’a strictement aucun sens.
Ce qui est en jeu mais reste impensé dans tous ces débats autour de Heidegger, c’est tout simplement la notion d’universalité.
La pensée n’est pas universelle. Il y a néanmoins des universaux. L’Être chez Heidegger est un universel ; l’Être dans le Judaïsme est un universel. Mais ce sont deux universaux qui s’excluent, qui ne forment pas un monde.
Et c’est un vrai problème de la pensée justement.
Peut-on être diaboliquement cruchon?
@ Chaloux
« Bruckner est pour moi un continent quasi-inconnu. Je l’écouterai demain. »
Bruckner il faut l’écouter en direct ou avec une très bonne chaîne hi-fi et à fond. Moi je l’ai entendu pour la première fois à 23 ans, en direct à la Pleyel avec Baremboïm, au 2e rang en bas (les 3 premiers rangs étaient bradés à 25 francs à 18h30). C’était sa Neuvième. Je ne le connaissais que de nom et d’un coup, avant la 3e minute, j’ai entendu l’un des plus grands tutti de son oeuvre, à 2 mètres de l’orchestre. J’ai eu la sensation que le son me levait du fauteuil. Ça m’a rendu accroc à sa musique à vie (je rate rarement un concert de Bruckner depuis plus de 30 ans – surtout avec la 8e et la 9e).
Pour moi la meilleure 9e est celle de Giulini avec la Philharmonie de Vienne (que j’ai entendu en 2009 dirigée par Zubin Mehta dans la même symphonie au Théâtre des Champs Elysées dans une interprétation d’une puissance inouïe – c’est en entendant des oeuvres aussi difficiles qu’on comprend la réputation d’un orchestre):
Le diagnostic d’Asperger pour Pablo se confirme. Les Asperger sont des gens particulièrement sensibles aux sons qui peuvent les faire crier. C’est à peu près ce que nous dit Pablo. Un son a failli le faire soulever de son fauteuil. L’année dernière, une spécialiste des Asperger nous avait fait une longue conférence à leur sujet en raison de la présence d’Asperger dans nos classes. Pablo est à la fois rigide comme un Asperger et sensible comme un Asperger. Il pense comme un Asperger, et sent comme un Asperger. Vraiment intéressant à voir à l’œuvre.
En fait, Pablo, nous sommes en train de l’écouter. C’est très beau, mais je trouve ça tout de même un peu calibré. Il me manque l’âpreté humaine sans concessions d’un Brahms qui te laisse littéralement à nu ou la démesure exaltée d’un Wagner. Je connais un peu mieux Mahler, plus tardif, pour lequel j’ai une nette préférence. (Mais en règle générale, mon ignorance en matière de musique symphonique est abyssale, du fait de mon attachement amoureux et quasi exclusif au piano. Pas un jour sans piano,- c’est quasi comme Alba pour le foin).
@ Jean
« Je vous recommande les interprétations d’Eugen Jochum, incomparable dans ce répertoire. »
Ça se discute. Jochum a 2 intégrales de Bruckner et beaucoup d’enregistrements de symphonies avec beaucoup d’orchestres, dont une 5e mythique (et mystique) enregistré à l’Abbaye d’Ottobeuren avec le Concertgebow d’Amsterdam. Si on veut une intégrale, Jochum est un bon choix, mais si on veut la meilleure interprétation de chaque symphonie il y a toujours mieux que lui (Giulini, Haitink, Celibidache, etc).
Je l’ai entendu plusieurs fois salle Pleyel avec l’Orchestre de Paris dans Bruckner et on voyait qu’il connaissait le sujet.
conjuguer le verbe asperger
et utiliser l’expression aller aux asperges dans un sens propre et dans un sens métaphorique…Z’avez 4h
Alba : »L’année dernière, une spécialiste des Asperger nous avait fait une longue conférence à leur sujet en raison de la présence d’Asperger dans nos classes. »
Il ne manque plus à Alba que « d’avoir une conférence » sur les bau.druches gonflées au pe.t qui lui tendrait un miroir à sa mesure.
@ Widergänger
« Le diagnostic d’Asperger pour Pablo se confirme. »
Tu nages en plein délire, mon pote. Les Asperger sont des gens isolés avec en général une qualité extraordinaire, comme souvent les autistes (Glenn Gould a été diagnostiqué Asperger). Moi, mon chéri, je suis marié et ça m’est arrivé d’avoir une vie sentimentale compliquée, j’ai des enfants, un boulot, des collègues, une vie sociale normale et malheureusement pour moi je n’ai aucune qualité hors-normes… Si être sensible à la musique et discuter sur Heidegger est être Asperger, je te signale qu’il y a des millions d’Asperger dans le monde.
Par contre toi, maintenant que tu le dis, tu as bien le profil d’un Asperger: tu es sensible à la musique (tu as dit ici que celle de Chostakovitch te prenait aux tripes), tu vis seul, tu es asocial, tu te prends pour un génie, tu as des folies philosophiques et tu peux délirer en public pendant des heures sur les thèmes les plus divers.
Et toc!
On ne sait pas si Alba est un Asperger. Ce qui est certain c’est qu’il asperge rarement. Il serait plus calme.
Tu devrais consulter quand même, Pablo.
De nombreux Asperger ont une vie sociale tout à fait normale. Des élèves, des footballeurs, etc. Messi, le joueur de foot, par exemple est Asperger.
@ Chaloux
Bruckner c’est rigide comme le sont les grandes constructions, les cathédrales (auxquelles sont comparées souvent ses symphonies). Comme Bach, il utilise des formes rigides (voir la colossale fugue finale de la 5e symphonie) pour édifier le plus haut possible, contrairement à Mahler, que comme tout bon brucknerien qui se respecte, je déteste (pour moi c’est le plus mauvais symphoniste du XXe siècle, en plus d’un plagieur et un compositeur d’un mauvais goût atroce).
Mais on en reparlera un autre jour…
bon, je lève le camp, et foutez la paux à Alba, meeeerrdre…il se plante totalement sur Heildegger, mais pas une raison de faire la meute. On dirait le peuple s’acharnant sur Zarathoustra. Je ferai remarquer que cet échange, fabuleux, est unique dans la blogosphère…Parce que chez popol, par esemple ou chez Clopine, qu’est-ce qu’on se fait tartir !!! On se croirait dans un séminaire de droit canon à Sées ! ici, ça pète, ça se cague façon bouse d’ubu… poutvou qué ça doure, non?
Je ne sais pas si Mahler est « bon », Pablo. Tout ce que je sais, c’est que j’apprécie la qualité de sa tristesse.
Je continue à écouter Bruckner et on en reparle.
Cette histoire de Saint Simon en français moderne me laisse perplexe. J’avoue que je préfère lire Montaigne ou Rabelais ainsi traduits, mais Saint Simon ! Et Molière ou Racine alors ? A ce rythme-là, ça va bientôt être le tour de Proust ! Quoi que pour se dernier, on pourrait avantageusement publier une version réduite de la Recherche, en taillant dans les longueurs et les passages confus ?
Croyez-vous que dans deux ou trois générations d’ici, les futurs commentateurs qui iraient piocher dans les archives informatiques comprendront encore le français que nous utilisons et sauront-ils de qui nous parlons ?
@ Chaloux
« On ne sait pas si Alba est un Asperger. Ce qui est certain c’est qu’il asperge rarement. Il serait plus calme. »
À mon avis il S’ASPERGE trop.
Il s’amidonne!
@ Widergänger
« Tu devrais consulter quand même, Pablo. »
Tu me plagies, mon pote. C’est moi qui t’ai dit souvent d’aller consulter un psychiatre.
Une autre des caractéristiques d’Asperger que tu as c’est ta naïveté. Parfois, en te lisant, on dirait que tu es un ado, un jeune affectivement immature.
Un Asperger est sociable mais la vie est pénible avec un Asperger. Je l’ai expérimenté dans une de mes classes l’année passée en 5ème avec un élève Asperger qui, si on le laissait faire, pouvait me fiche en l’air la classe en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Heureusement c’était dans une excellente classe; les autres élèves avaient fini par comprendre à force de le leur expliquer qu’il ne fallait pas rentrer dans son jeu. Mais c’était parfois quand même très pénible bien qu’il ait eu un homme qui l’accompagnait partout, un type très bien d’ailleurs qui savait le calmer et remettre de la souplesse là où il exprimait sa rigidité que me rappelle Pablo par tout un ensemble de réflexion tout à fait exaspérante parce qu’elles sont toujours, chez les Asperger, en complet décalage avec les intention de son interlocuteur et manifeste une impossibilité pathologique à se mettre à la place de l’autre, à la place de ce que demande la consigne, à la place de ce que demande le prof, à la place etc. Et ça peut être très fatiguant à gérer. Une jeune collègue, l’année dernière, a failli en avoir une crise de nerf. Une jeune prof d’anglais qui débutait, d’origine russe, très jolie et très sympa. Très russe dans sa manière d’être.
Chaloux et Pablo, je vous demande de vous arrêter !
Faites comme Jean, lisez Heidegger dans le texte, et vous viendrez nous en reparler !
Mahler, tout de même, -la 9e par Abbado. Dès les premières notes, je suis son prisonnier. il y a une trouvaille toutes les deux mesures.
« Une jeune prof d’anglais qui débutait, d’origine russe, très jolie et très sympa. Très russe dans sa manière d’être. »
Vos histoires de coucheries risquent d’émoustiller le petit D., WGG !
Jibé, n’oublie jamais que tu parles à un Asperger d’un côté, et de l’autre à un âne vraiment bâté… Et c’est pas peu dire ! Il me rappelle tout à fait cet élève Asperger dans sa façon de ne pas penser.
Allons, Jibé, tout de suite les grands maux…! Je ne débauche pas mes jeunes collègues (ni les vieilles d’ailleurs…).
Avoir besoin de faire venir des russes pour enseigner l’anglais alors qu’il y a tant de français au chômage, ça devrait questionner plus que ça. Et pourtant les gens s’habituent et finissent par trouver ça presque normal.
Cela-dit je n’ai rien contre les russes qui plus est sont orthodoxes et donc chrétiens donc très facilement intégrables. J’aime d’ailleurs énormément la Russie. Mais il est bon de garder une distance entre les peuples.
LE fait est qu’on envoie pas des français enseigner l’Anglais en Russie. Jusqu’à preuve du contraire.
@ Widergänger
Maintenant que je sais que tu pourrais être un Asperger, parce que tu es seul, asocial, immature, incompris, trop sensible à la musique en général et à la 8e de Chostakovitch en particulier, en plus d’être un génie des langues, de la philosophie, des maths et de la littérature – au moins – je sens que je risque d’avoir plus de mauvaise conscience après un échange violent avec toi. Je vais me dire que ce n’est pas bien de taper autant et si méchamment sur un Asperger.
C’est très étrange d’ailleurs de voir combien les ressemblances sont trompeuses d’une pensée à l’autre si on isole ici ou là des fragment.
Heidegger écrit par exemple : Le « rien compris comme l’Être lui-même ». Mais c’est exactement ce que dit Benny Lévi à Finkielkraut pour parler du Judaïsme dans leur entretien à Jérusalem !
D’où toutes les confusions qu’on peut faire si on ne se déprend pas de tout dès qu’on entre dans une pensée aussi complexe que celle de Heidegger.
Pas demain la veille, Jacquot, j’en suis encore à Plotin et Spinoza. (J’aime beaucoup la façon dont Paul Veyne explique qu’il a lu Nietzsche à cinquante ans). Mais maintenant, j’avoue une préférence très marquée pour des textes supposés simples mais d’une complexité diabolique, comme par exemple une lettre de Proust, une page du Grand Meaulnes ou d’une vieille chronique flamande, Une nouvelle de Joyce, un témoignage sur dix minutes de la vie de Napoléon, un paragraphe de Michelet, un chapitre de Diogène-Laërce etc. : Heidegger sera probablement pour une autre vie.
Mais un Asperger n’est pas seul du tout contrairement à ce que tu crois, mon brave Pablo. Je t’ai dit qu’ils ont une vraie vie sociale.
Tu vois bien que t’es rigide comme un Asperger et que tu es absolument incapable d’écouter ce qu’on te dit. Typiquement Asperger.
La 8ème de Shostakovitch ou quand le vacarme d’un chantier de BTP battant son plein prétend s’appeler musique.
Jibé, si tu veux faire plaisir à chaloux, tu lui offres un chapeau claque et une plume dans le c.ul, avec un extrait de lettre bien tordu de n’importe quel pervers de ta connaissance, et il sera heureux comme un roi…!
…
…en faire des diversions d’auteurs à hauteurs,à nous faire ses pompes en relectures,…
…un nouveau terrorisme dans la sécurité de nos esprits divergents, divertissants,!…
…
…ou payez pour se faire,!…un match, avec lui-même dans ses records,!…
…
…une forme d’existence a son propre exhibitionnisme égocentrique,!…
…un diagnostic Tintin,!…à leurre des charognards,!…de 7 à 77 ans,!…etc,!…
…Go,!…
Je vois qu’on progresse dans le sarcasme D. Tu mérites 9/20. Pas fameux quand même. Mais en progrès. Poursuivez votre effort. Comme châtiment vous m’écouterez dix fois la huitième symphonie de Chostakovitch.
Un chapeau-claque, j’en ai déjà un, merci. Quant à « la plume » Alba, tu peux la garder pour ton propre usage.
Pour ce qui est des « lettres tordues », qui n’en a pas écrit? J’en ai plein ma cave.
@ Chaloux
« Mahler, tout de même, -la 9e par Abbado. »
La 9e est ce qu’il a fait de mieux (symphonie dans laquelle il plagie, d’ailleurs, son prof Bruckner à plusieurs reprises).
Et l’Andante de la 6e, qui est rarement bien joué.
Ici par Bernstein, qui a tout compris à la beauté de ce mouvement:
@ Chaloux
Par contre, sa 8e symphonie est une catastrophe. Elle est passée l’autre jour sur Arte, dirigée par Chailly en ouverture du Festival de Luzerne: ridicule du début à la fin (la fin, d’ailleurs, la plus comique que je connaisse: plus il veut faire grandiose, plus il fait ridicule).
Si en plus elle est dirigée par un clown, comme ici, l’effet est garanti:
Qu’est-ce qu’il exerce comme profession, à votre avis, Don Giovanni ? Ça doit être une profession particulièrement stressante en tout cas… À moins que ce soit un ancien prof… rendu fou par ses élèves Asperger…
Je m’étonnais aussi de voir Pablo parler de Bruckner sans parler de Mahler et de l’accuser évidemment de plagiat. C’est que Pablo n’est pas seulement un psycho-rigide, c’est un détecteur de plagiaire. Une véritable usine ce type.
N’empêche que je préfère cent fois l’adagio de la 4ème de Mahler à la 9ème de Bruckner. Et l’adagio de la 9è de Malher à tout Bruckner. C’est la différence qu’il y a entre un bon compositeur (Bruckner) et un génie (Mahler).
Je n’ai jamais aimé Malher.
Pablo, je ne sais pas si ce chef est un clown mais c’est un clown qui sait faire quelque chose. Nous avons ici un clown qui ne sait rien faire et c’est une autre paire de manches.
(La soprano me semble anormalement vibrer. Peut-être un léger problème de socle).
C’est très wagnérien.
Qu’est-ce qu’il ne faut lire ici…
@ Widergänger
« Heidegger écrit par exemple : Le « rien compris comme l’Être lui-même ». »
Encore un plagiat de Maître Eckhart, qui dit que « Dieu est un néant ».
@ Widergänger
« … je préfère cent fois l’adagio… »
Sur la musique je ne te réponds pas. C’est comme expliquer « Las Meninas » à un aveugle de naissance.
Et le « Nada » des philosophes espagnols? Je ne sais rien de ce que ce terme recouvre mais il m’a toujours fasciné. J’y vois un grand ciel bleu et vide comme à la fin de L’Ange en décomposition.
Qui a écrit? « Où va l’âme après la mort? Il n’est pas nécessaire qu’elle aille quelque part ».
@ D.
« La 8ème de Shostakovitch ou quand le vacarme d’un chantier de BTP battant son plein prétend s’appeler musique. »
Tu aimes qui, toi? Claude François?
…
…ivre au fin mot,!…c’est pour un hôtel particulier,!…il jachère encore son esprit à gueuze,!…la douze,!…Non la 22 est déjà prise,!…c’est bon pour la 15,…
…ensuite un trot très profond, alors,!…avec ma mirabelle au fût,!…
…du jus de canaille,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…
Comme si Maître Eckhart était le seul à l’avoir dit ! Comme si ce que dit Maître eckhart voulait dire la même chose que ce que dit Heidegger ou ce que dit Benny Lévi ou ce que dit le Judaïsme !
T’es simplement infantile, mon brave Pablo, et incapable de faired e la philosophie. C’est tout.
@ Chaloux
« Et le « Nada » des philosophes espagnols? »
Plutôt des mystiques, que partout et dans toutes les époques ont dit les mêmes choses. Eckhart ressemble étonnamment au Zen.
À côté du taoïsme, de l’hindouisme, du zen, du soufisme, de la mystique chrétienne, de la kabbale et autres pensées mystiques, la philosophie de Heidegger est tout simplement ridicule, un verbiage grotesque pour des snobs crédules et incultes.
@ Widergänger
Au lieu de perdre ton temps avec l’abruti de Heidegger, lis Maître Eckhart, andouille. Et après tu continues avec la Kabbale.
Comment un type qui se dit philo-sémite comme toi peut s’occuper de la pensée nazi d’un nazi au lieu d’étudier la mystique juive, mille fois plus intéressant, profond et vrai?
C’est là qu’on voit ton côté obsession illogique typique d’Asperger.
…intéressante, profonde et vraie.
« Où va l’âme après la mort? etc.
C’est un cardinal mystique du XVIe mais son nom m’échappe.
Les sottises d’Alba me donnent envie de lire le petit livre d’Alexandre Koyré, Réflexions sur le mensonge. Car au fond qu’est-ce qu’Alba? un petit Staline sans empire (ou peut même dire : sans empire du tout).
C’est encore les poètes qui disent le mieux la vérité :
Que sommes-nous ? que ne sommes-nous pas?
le rêve d’une ombre, voilà l’homme.
τί δέ τις; τί δ᾽ οὔ τις; σκιᾶς ὄναρ
ἄνθρωπος.
(VIIIè Pythique, Pindare, v. 95-96)
Chaloux, Sur Bossuet, le Michel Crépu n’est pas mal..
Mais, Maïtre Eckhart, je l’ai étudié à l’université, ma pauvre buse inculte. T’es bien le dernier des hommes !
La fille à la voilette informe Petit Rappel qu’elle n’a pas les yeux dans sa poche. Jusqu’à maintenant,on parle ,encore, du Pavillon de l’Horloge; pour combien de temps? ça doit démanger le généreux donateur de voir son nom etc etc;de toute façon il participe aux grands raouts donnés à l’intérieur du Palais, en l’honneur de ..etc..etc ..parce qu’il le vaut bien …
Quant aux Réserves qui dormiront au sec à Lievin, de leur dernier sommeil ? il faut peut-être craindre que l’inconscience n’en soit pas seule responsable.Et puis, il y aura un toit végétalisé, le must; et puis le site est si charmant ,que montre La Voix du Nord…A l’idée d’avoir à cent pieds sous terre et sous leurs pieds les dépouilles du Grand Musée, les gens du Nord s’en sentiront tout honorés, voyons voyons.C’est un projet d’une grande lucidité. Les Sables du Qatar, c’était tout de même un peu loin…
ps- je n’appartiens à aucune structure administrative du ministère de la culture. Je fais partie des amis du Louvre depuis longtemps,c’est tout.
Merci, Alba, on ne connaissait pas.
Voici : l’heure tourne. Alba va faire semblant de connaître du grec.
– Du grec, Ô Ciel ! du grec ! Il sait du grec, ma sœur !
– Ah, ma nièce, du grec !
– Du grec! quelle douceur !
Certes, si Molière n’existait pas il faudrait l’inventer. Mais s’il n’avait existé, depuis la nuit des temps, des nuées d’Alba, il serait bien difficile d’inventer Molière.
Petit Rappel
C’est noté. Merci.
Je crois que si le Bossuet de Delacomptée est bien meilleur que son Saint-Simon, beaucoup plus tendu, c’est qu’il a dû sentir en écrivant que Bossuet avait besoin de lui, tandis que saint-Simon continue tout de même une belle carrière. reste qu’il suffit de lire deux pages de Bossuet pour en être saisi. C’est un des plus grands prosateurs de langue française. Je regrette d’avoir laissé passer il y a quelques années une édition en trente ou trente cinq volumes de ses œuvres complètes en parfait état qu’on me proposait pour rien. Ach… Gross’ malheur…
Jamais vu deux c… pareils !
Naivement, je pensais que les duels à l’épée étaient interdit en France depuis la belle Lorette, le dernier étant particulièrement comique, Serge Lifar/Gaston Defferre…. et bien non ! Il y a encore, ici, des duels comiques … à l’aspergée !
– François Bayrou ! Vous avez demandé à Robert Rochefort de quitter ses fonctions. Pourquoi ?
– C’est un branleur !…
CANONISATION
Les Capucins Pablo, Chaloux et Jeanjean ont adressé une demande de canonisation au Pape François pour l’action pleine de sainteté du Jésuite Wiwi qui passe sa vie en faveur d’un petit garçon malmené pour ses pensées nationale et socialiste, le petit Martin Heidegger.
Le Pape examine ce cas exceptionnel et à promis une réponse rapide, dans les 50 ans à venir. Ses services attendent un certificat médical récent attestant que le candidat à la canonisation n’est pas aspergé par d’autres funestes religions…
Pablo, Las Meninas s’explique fort bien à un aveugle, qui avec les bossus et goitreux font souvent la compagnie des Habsbourg d’Espagne. Il y a quelques dizaines d’années, un certain Boulbil, conseiller d’Etat condamné pour escroquerie, a livré une belle analyse du tableau dans un livre écrit pendant sa nouvelle traversée du désert.
JC, comme me disait ma concierge, le modem est secoué.
Aspergeons ! Aspergeons ! il en restera toujours quelque chose …
DUBOIS DE FLUTIAU, QUALITE AMERICAINE
Hillary se prépare à intégrer le bureau Ovale. A cet effet, elle étudie activement le Monica Blowjob en compagnie de spécialistes reconnus de la discipline …
Elle aurait déclaré en sortant du training : « Washington vaut bien un cigare ! »
Denis Roche:
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/05/denis-roche-photographe.html
Apres l’hypothese « Glenn Gould était un Asperger » on trouve des Asperger partout…
ps- je n’appartiens à aucune structure administrative du ministère de la culture. Je fais partie des amis du Louvre depuis longtemps,c’est tout.
En résumé pour étendre la portée de votre déclaration, depuis longtemps vous faites la navette Province/Paris et vous nous signifiez que loin de rester encroûter entre votre spa et l’école de vos enfants vous témoignez d’un intérêt actif pour l’Art , ainsi vos visites pluri-mensuelles dans la capitale ouvrent à de multiples rencontres avec les tableaux et les maîtres qui de leur prestige accroissent votre valeur ajoutée comme une ligne s’étirant du zéro jusqu’à l’infini dont on ne saurait préciser s’il sera suffisant pour satisfaire votre désir de rayonnement jaloux de sa qualité, de sa pluralité tout en partageant avec les épris d’art ce regard sur un patrimoine envié et convoité que le pays va jusqu’à louer chèrement pour meubler de nouveaux espaces muséaux qui comme autant de plantes improbables sous l’impulsion et le dessin sûr de quelque architecte géniaux trouvent à éclore au milieu de désert à des millions de mille loin des mers.
renato, à partir du moment où un artiste génial dédaigne la compagnie de ses pairs et impairs il devient assez facile de le classer dans une catégorie regroupant une classe de gens » anormaux ». Cela dit , à choisir je préfère de loin l’anormalité d’un Gould à la normalité d’autres personnalités qui revendiquent les feux de la rampe.
Les gens hors normes n’ont pas droit à manifester une certaine asociabilité , on oublie vite que Gould par exemple a multiplié ses communications radiophoniques et ne dédaignait pas la compagnie, qu’il y ait préféré pour finir celle des animaux est tout à fait admissible si l’on tient compte de l’immense sensibilité qui était la sienne, les spécialistes y verront de la névrose et je ne sais quoi, n’importe quoi.
François Hollande est un président normal-non-aspergé : c’est le peuple qui est aspergé !
« Gould../… qu’il y ait préféré pour finir celle des animaux est tout à fait admissible si l’on tient compte de l’immense sensibilité qui était la sienne » (Bérénice)
Otto von Bismarck, qui était lui aussi d’une immense et exquise sensibilité, ne disait il pas : « Plus j’apprends à connaître l’homme, plus j’aime les chiens » …..
JC je comprends, cela dit j’ai rencontré son arrière petite nièce,ce qui d’ailleurs m’a rappelé que je ne connaîtrai cette année l’opportunité de chercher dans un ciel constellé les étoiles afin de tenter de les unir pour leur donner le nom qui convient à leur assemblage astral, qui est doté d’un dos aussi plat que le dos d’une casserole, grande ou petite .
La fille à la voilette informe Petit Rappel qu’elle n’a pas les yeux dans sa poche.
Ce en quoi on ne peut voir qu’un bon usage de l’organe qui dans le meilleur des cas présente au porteur une paire, cette dernière permettant de voir et éventuellement regarder, examiner, admirer, mirer, observer, scruter, surveiller, contempler… sans pour autant tomber dans une psycho- pathologie telle que le voyeurisme.
Charade :
Mon premier ?
Il raisonne interminablement. Le groupe se resserre pour le faire taire mais quand plusieurs pensent la même chose, ça le dérange, ça le démange, ça le gratouille. Il entre alors en bataille et va seul contre tous comme Don Quichotte.
Mon second ?
La conviction des autres n’est pas pour lui affaire de vérité ou d’erreur mais une affaire de conscience. Il cherche, lit, pense, prend des notes
Mon troisième ?
Il joue contre lui-même si personne ne l’écoute ou quand il n’a plus d’interlocuteur. Ça lui donne une liberté, lui permet d’essayer des pensées inédites. Il n’est pas à l’abri d’une certaine folie, d’un côté Robespierre. Sa dialectique s’habille alors d’intolérance.
Mon quatrième ?
Difficile à vivre, difficile à suivre, il manque rarement une occasion de monter au créneau et de soulever la polémique, avec un certain talent aristocratique, teinté d’humour mais tourmenté.
Mon cinquième ?
Fou de poésie, il peut d’un instant à l’autre devenir rêveur et jouer avec les mots ou s’adonner à sa passion : traduire les poètes allemands.
Qui est-il ?
Philippe Jaccottet?
Joseph Aynard?
E.Henri Bloch ?
Pierre (Félix Julien) Brégeault de Chastenay ?
Michel Alba Von Otto ?
WGG
Louis Antoine De Saint Just?
Berguenzinc le connaît bien !
Berguenzinc bien qu’aucune raison ne voit à entraver votre mémoire providentielle et votre pertinence, wiki propose pléthore d’illustres travailleurs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_traductrices_et_traducteurs_de_litt%C3%A9rature_germanique
S’il monte au créneau, sans contestation possible, il s’agit de Simon IV de Montfort ou Wilfred d’Ivanhoé…
quelques architectes. sorry.
Si vous voulez tout savoir sur les Asperger :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/12/26/les-autistes-ignores_1810443_3224.html
Seuls 10% des autistes sont correctement diagnostiqués. Ils sont donc beaucoup plus nombreux qu’on ne pense dans la société. Aujourd’hui ils sont intégrés au système scolaire dès le plus jeune âge. D’un côté c’est un progrès, mais de l’autre la tâche des enseignants n’en est que plus lourde, sans que cette surcharge de travail, parfois très pénible à gérer, soit prise en compte dans leur rémunération.
La célébrité de certains d’entre eux (le pianiste G. Gould, le footballeur Messi, l’écrivain Amélie Nothomb) cachent la forêt. Un Asperger n’est pas par nature asocial, antisocial ou pauvre en sociabilité pour parler avec la langue de Heidegger…, au contraire l’élève que j’avais dans ma classe n’aspirait qu’à une seule chose : être comme tout le monde. Avec les phases de dépression dont nous parlaient les parents parce qu’il se rendait compte lui-même qu’il en était encore loin. Mais il bénéficiait en classe de l’aide d’un adulte chargé de l’assister dans tous les cours, aide précieuse pour le professeur qui, sans elle, peut devenir fou avec un Asperger dans une classe. Mais ce n’est pas pris en compte par la Sécurité Sociale ni la hiérarchie dans l’E.N..
Image épouvantable sur BFMTV ce matin : des quasi-retraités en train d’attendre à la Baule la venue de Sarko. L’actionnariat rendu Roi. La préservation des fonds en Euro et la garantie des banques par l’État à tous les prix. Voilà leur programme, leur mesure n° 1 sur la liste. Tout le reste en découlera : frontières gardées volontairement poreuses pour permettre au « capital » (selon l’expression du splendide M. Juncker), que représente selon eux les migrants, de s’installer et alimenter à encore moins cher les chantiers.
Bravo ! Belle vision pour la France !
Au secours, où est le Général ? Où sont les vrais hommes d’État, les vrais visionnaires, les vrais français ?
Je ne sais d’où vous vient cette idée que je ne serais pas facile à vivre. Il n’y a pas plus facile à vivre que moi. Je suis la bonté même, la gentillesse même. Marusa ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit avec moi. Bien au contraire, c’est plutôt moi qui était son souffre-douleur…
Vous me faites rire, tiens !
Ferme-la un peu, nombrillissime Widerganger, on en a marre des débats et des projecteurs sur ta personne, ce qu’elle prétend être, ce qu’elle est, comment elle s’est faite, où elle va.
Ne comprends-tu pas que l’heure est grave est qu’il nous faut trouver celui ou celle qui sauvera la France ?
C’est vrai ça, Dédé, où sont les nouveaux généraux Challe, Jouhaud, Salan, Zeller ?
Ne rêvons pas, ce ne sont pas les 3M Mélenchon, Macron, Montebourg, ou Marcel Hamon qui vont nous booster un putschinet salvateur à l’algéroise … !
D., ne le prends pas mal, mais je te conseille la lecture d’Attali, ce n’est pas un mauvais guide pour les égarés…
D, la garantie des banques par l’état? Comment avec cette dette qui dépasse les 2000 milliards, par l’Europe et sa banque centrale, non?
D. découvre aujourd’hui que l’actionnariat est roi. Faut le faire quand même pour un spécialiste !
Et cette garantie si elle touche les petits actionnaires et particuliers concerne en premier lieu les banques et les financiers qui doivent continuer de pouvoir travailler , la dette rapporte aux organismes de crédit et les états prisonniers de leur endettement ne peuvent pas sortir de l’Europe pour des raisons que peut-être vous êtes en mesure de’expliquer, en contrepartie doivent accepter les politiques concertées par l’organisation européenne avec une faible marge de souveraineté.
Fille à la Voilette,ou vous ai-je fait l’injure de vous caser dans la bureaucratie culturelle?
Pour Liévin, on espère encore quoique le projet soit bien avancé. L’espoir fait vivre. Ce que ce projet relève d’humiliant pour les Conservateurs est soigneusement passé sus silence. Ce qui se joue derrière, c’est la réduction de leur pouvoir.
Bien à vous.
MC
Je crains que le parallèle Malher -Bruckner ne tioenne guère. Les deux sont trop différents et obéissent à des conceptions radicalement opposées de la Musique. On voit pas Malher construire des Messes ou un Te Deum. Et la symphonie Brucknerienne se place dans une filiation qui n’est pas la sienne. Malher n’a pas le culte du chiffre, Bruckner, si. Et Dieu, central chez Bruckner, l’est probablement moins chez Malher dont la symphonie des Mille couple prose liturgique ET Second Faust. On ne peut rever deux mondes plus différents…
Se rappeler que la grande édition de Bossuet, autre oeuvre titanesque, a été faite par l’Abbé Ledieu. ça ne s’invente pas!
berguenzinc dit: 3 septembre 2016 à 23 h 35 min
« Je ferai remarquer que cet échange, fabuleux, est unique dans la blogosphère…Parce que chez popol, par esemple ou chez Clopine, qu’est-ce qu’on se fait tartir !!! »
Ah, que nenni ! « Chez popol » (sic) on s’échange des adresses de palaces, de tables étoilées -transalpins les uns et les autres- on se désole qu’on ne trouve aucun bon vin à Venise… c’est absolument charmant !
Asperger : Madame Verniglia nous informe que le JC n’arrête pas de s’asperger de sent-bon bon marché depuis soixante ans pour essayer de séduire les femmes du Camp à Nella qui détalent à toute vitesse tant il pue dans son obésité andouillère, les gens sont furieux, les gamins rigolent
Et « les Mémoires de la Campagne de Russieé ont été écrites par un poivrot notoire l’Abbé Resina.
Je suis la bonté même, la gentillesse même. Marusa ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit avec moi. (Widergänger)
Moi aussi. Josette non plus : deux baffes et c’était vite réglé.
Michel, tu t’exposes trop. je te connais, tu es un chic gars, mais tu fais ici trop St Sébastien… fais gaffe, car c’est à la fin très corrosif pour l’âme. Mais c’est vrai que je n’ai aucun conseil à te donner, tu es le capitaine de ton rafiot, comme chacun est capitaine du sien.
Et si on canonnisait Widergänger ?
@une lettre de Proust, une page du Grand Meaulnes ou d’une vieille chronique flamande, Une nouvelle de Joyce, un témoignage sur dix minutes de la vie de Napoléon, un paragraphe de Michelet, un chapitre de Diogène-Laërce etc
pas mal comme programme de lecturité, de même je picore de plus en plus de St Simon, pour le Bossu-eh, jamais fréquenté, je peux donc pas dire, sans doute à tort. Oui, il faut désormais commencer à renoncer à ce qu’on n’a pas pu découvrir à temps. Heidegger par exemple, c un véritable bonheur quand on observe ce qu’il asperge chez certains hêtres.
hamlet ?… on se demande si après la mort de Nietzsche et son besoin de transcendance, il s’est remis entre martine rousseaux et laviedejean-pauldesbois.
Jean dit: 4 septembre 2016 à 12 h 26 min
Et si on canonnisait Widergänger ?
Encore faudrait-il pouvoir le faire entrer dans le fût du canon. Il serait plus facile de le cannelloniser. Ensuite, on le distribuerait aux pauvres.
A Todtnauberg (montagne de la prairie de la mort) , ça ne s »invente pas non plus, là où vivait Herr Martin, il y a une forêt de Hêtres sur le flanc du Feldberg, la puissante cime de la forêt Noire.
Un lieu magnifique, puissant et doux…et , il y a une Jâgerhütte (un refuge de chasseurs) qui se nomme Aspergerhütte….absolument sans déconner.
Sans doute Martin aérait-il sa bockwurst et aspergeait les arbres de sa toute phénoménologie urine.
Ah, mais je ne picore pas. « Une lettre de Proust » c’est mille pages de lecture!
8h56 en modération, pour quelles raisons???
Chaloux vous faites bien, mieux vaut s’alimenter solidement pour parer au combat que de faire pitié, demander charité, abdiquer en crevant la dalle.
vlurg
en…lée de modération ! j’avais posté un article tiré de la Libre belgique sur la découverte hiert d’un petit gamin de 19 ans, Jordy, découvert MORT DE FAIM, seul, abandonné, sous la canicule…l’horreur…
et j’avais relié ça avec l’expression crever la dalle. Eh bien , on me l’a supprimé…crétins !
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