En attendant Cecilia
Il n’y pas que Godot qui se fasse attendre. Lorsque l’être aimé se fait attendre, on s’en remet plus naturellement aux Fragments d’un discours amoureux : solennité du moment, perte du sens des proportions, mise en place d’une scénographie, angoisse d’attente, reproches virant à la colère, hantise de la sonnerie du téléphone, assignation à l’immobilité dans un lieu, crainte du malentendu, sentiment d’irréalité… On retrouve un peu du Roland Barthes des Fragments d’un discours amoureux, du moins dans ce que ses observations ont d’universel et d’intemporel, dans Tes pas dans l’escalier (Tus pasos en la escalera, traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon, 256 pages, 22 euros, Seuil ), le dernier roman d’Antonio Munoz Molina (1956, Úbeda, Jaén).
Un appartement en plein coeur de Lisbonne. Un homme sans importance récemment licencié par son entreprise, attend sa femme Cecilia en compagnie de leur chienne Luria. L’emménagement est récent, aussi met-il à profit ses heures d’attente pour en peaufiner la décoration et mettre une ultime touche aux moindres détails. L’écrivain arrange son roman à la manière du narrateur agençant sa nouvelle maison- et inversement. Il aménage l’esthétique de leur quotidien. C’est d’autant plus important que son antihéros est un solitaire qui a besoin de se tenir à une certaine routine et de se consacrer à des tâches domestiques pour conserver son équilibre. A cet égard, ce roman est aussi un éloge permanent de la beauté que peut receler la vie ordinaire dès lorsqu’on s’y attarde. De quoi illustrer sans forcer une fameuse réflexion de Pascal :
« J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.( Pensées, 139 « Divertissement », 1669.)
A ceci près que l’homme pascalien n’attend rien alors que le narrateur du roman guette des pas dans l’escalier- et des pas qui se font espérer. Sa femme, neurologue spécialisée dans les troubles de la mémoire associée à la peur et aux traumatismes dans un laboratoire en lien avec le Pentagone, est retenue, accaparée par les décharges électriques qu’elle fait subir aux rats blancs et aux limaces histoire de voir le souvenir qu’elles en conservent. Elle le fait attendre, activité dont Roland Barthes disait :
« Prérogative constante de tout pouvoir, « passe-temps millénaire de l’humanité. »
Tout parait calme, si apaisé, si lent par rapport à la ville qu’ils ont quittée comme on fuirait une cité à la veille de la fin du monde, le Manhattan du 11 septembre encore plus frénétique, angoissé, hystérique qu’à l’accoutumée. Lisbonne se prête effectivement mieux à l’attente de l’apocalypse que New York qui semble déjà et de longue date y vivre en permanence. Au moins, quand elle embrasera le Portugal, ça surprendra. Il a tout le temps de se projeter dans ce qui sera leur nouvelle vie en se créant de nouveaux repères ou en ressuscitant d’anciens. L’auteur le reconnait : c’est l’histoire d’Ulysse et Pénélope, mais inversée. Quelques livres lui tiennent compagnie pendant son attente : les carnets de bord du capitaine Cook pendant son absence, l’histoire du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui impressionna si puissamment Voltaire. Le changement climatique augmente l’inquiétante étrangeté de l’atmosphère. De plus en plus de tiques, de moins en moins de lucioles
Au bout de vingt pages, on se dit qu’Antonio Munoz Molina ne prétend tout de même pas nous embarquer pendant 52 chapitres intemporels à attendre avec lui la dissipation de l’absence ; ca ne tiendra jamais avec une histoire aussi fragile car on comprend vite que tout arrive sans qu’il ne se passe rien. C’est fou tout ce qui peut advenir dans un roman aussi immobile. Une apparente dystopie mais pas dans l’absolu. C’est justement la réussite de ce huis-clos littéraire à la première personne du singulier dont le temps est le personnage principal et la musique des silences, la bande originale. On gagne à le lire d’un trait. Le lecteur pressé se perdra à imaginer que c’est un roman sur rien alors qu’il regorge de réminiscences. Celles d’un antihéros à la recherche éperdue de traces du passé pour s’y sécuriser et pour méditer sur la vie de couple, l’un des axes de ce grand livre de la solitude que s’est voulu Tes pas dans l’escalier (quel beau titre simenonien, soit dit en passant). Munoz Molina, qui ponctue in fine la plupart de ses phrases à l’oral par un « non ? », est un homme qui doute. Il y a de quoi avec une femme aussi mystérieuse que la sienne, toujours prête à lui opposer qu’il n’est rien qui ne soit un effet d’optique et que dans la vie, tout est mirage.
Il est de ceux pour qui la mémoire est la matière première de l’écriture littéraire, autrement dit de toute fiction. C’est peu dire qu’ici son narrateur en use, tout enfermé qu’il est dans sa bulle. Jusqu’au vertige ! De quoi conférer un halo hypnotique à son monologue qui résonne parfois dans un silence toxique. Passionné de Montaigne, de Robinson Crusoé et du capitaine Nemo, il entend faire de l’attente un art. Les messages de son enregistreur téléphonique sont autant de cailloux abandonnés là comme des repères dans ce monde qui en est dépourvu. On se demande parfois si on est dans Alfama ou dans Greenwich Village. Quant au narrateur, grand nomade sédentarisé, qui a remplacé le jogging le long de l’Hudson par la promenade le long du Tage, il est aussi paumé que nous. Mais lui, c’est encore pire car sa chienne paresseuse, fan d’Ornette Coleman et de Ligeti, est à l’égal de son maitre une contemplative.
Il n’arrête pas d’attendre perdu dans son obscurité intérieure et nous, pauvres lecteurs enchantés par cette servitude volontaire car le roman ne se lâche pas, nous attendons avec lui, nous sommes ses compagnons d’espérance dans le jardin suspendu de l’attente infinie. Peut-être après tout s’égare-t-il en plein fantasme dans un certain délire, et nous avec lui, même lorsqu’il nous embarque dans sa déambulation poétique au coeur de cette Lisbonne qu’il dit plus propice que d’autres villes à la quiétude. Celle-ci n’est pas un simple décor mais un élément-clé de l’histoire. Il en nait un certain malaise malgré la richesse et la fluidité de sa prose. Il s’en dégage une musicalité qui, de l’aveu même de son auteur, est inspiré de celle To the Light House (Vers le phare, Au phare, La promenade au phare, c’est selon, de Virginia Woolf.
Ce n’est pas la moindre qualité de ce thriller psychologique qui nous mène à nous interroger vraiment en fin de parcours sur la réalité de cette attente dans la mesure où, manifestement, son narrateur simenonien (Munoz Molina m’a dit avoir lu et admiré presque toute l’œuvre de Simenon, tant les romans durs que les enquêtes de Maigret) replié sur lui-même, perd pied progressivement et commence à s’éloigner du réel jusqu’à ne plus contrôler la réalité. Ce que c’est que de s’en être retiré (retired dit-on en anglais) sinon reformado comme disent les Portugais pour désigner les retraités. Quant à la fin du monde, rassurez-vous et ne vous hâtez pas de chercher la meilleure ville pour l’attendre : avec la crise climatique et ses débordements, elle est partout permanente. Celle-ci existe bien mais cet homme, et cette femme, et cette chienne ? L’existence de Lisbonne est vérifiable comme l’est la puissance d’envoûtement de ce roman à la maitrise impressionnante. Le reste…
(Photos Gérard Castello-Lopes)
1 531 Réponses pour En attendant Cecilia
J’aimerais bien savoir ce que tous ces gens-là regardent en bas ?
retired, reformado
Lisbonne, pastei de nata mal refroidie dans le pessoa pour retraités de la vielle iourope. Les vieux pur sucre à la morue et leurs petits-enfants commencent à regretter Salazar.
Dans le métro j’ai vu de grandes affiches qui disaient qu’on ne mangeait jamais trop de fruits et légumes.
Ce genre de message est parfaitement erroné. L’intention initiale est d’augmenter la consommation de fruits et légumes chez ceux qui n’en mangent pas assez. Cela n’autorise pas à écrire n’importe quoi.
Les fruits et légumes consommés sans limitation occasionnent des désordres de toute sorte. D’une part une irritation du gros intestin, qui chez certaines personnes peut être très marquée. La consommation de fruits et légumes traités par des pesticides peut être particulièrement dangereuse, ce danger étant renforcé par la quantité ingérée.
Les fruits apportent beaucoup de sucre et notamment du fructose, sucre problématique car très facilement stocké. Les fruits sucrés consommés fréquemment concourent en outre à l’installation du diabète de type 2. Les fruits sont aussi tous acides (on ne s’en rend pas compte lorsqu’ils sobt sucrés, mais ils restent notablement acides, concourant à l’acidification de l’organisme. Donc il vaut mieux consommer des légumes, à tendance neutre ou légèrement alcaline.
Enfin, la consommation illimitée de fruits et légumes est un déséquilibre alimentaire flagrant, puisqu’elle implique en conséquence de consommer moins de protéines et moins d’acides gras, ceci pouvant provoquer des carences sévères doublées d’avitaminoses de certaibs types de vitamines que l’on retrouve presque pas ou pas du tout dans les fruits et légumes.
Voici donc un message « de santé » complètement erroné à cause d’une formulation publicitaire tapageuse et simpliste.
Bien entendu, chez beaucoup de personnes, la consommation de fruits et légumes est insuffisante et c’est une préoccupation. Pour y remédier, il faut cibler d’abord les légumes de saison non traités, d’agriculture raisonnée ou bien bio, avant les fruits.
Il faudrait tout simplement dire que 2 repas sur 3 doivent comporter une entrée de crudités et un accompagnement de légumes, en quantité adaptée aux susceptibilités digestives de chacun. Le fruit étant optionnel et occasionnel.
ANTONIO MUNOZ MOLINA
L’ami espagnol
Ennemis héréditaires, les Espagnols et les Portugais ? De tous temps néanmoins, les conflits ayant opposé les deux nations s’en sont trouvés tempérés par l’amitié reliant les écrivains ibériques entre eux. Nombreux furent les auteurs espagnols, en effet, à témoigner de leur amour pour le Portugal, depuis Cervantès à Antonio Muñoz Molina, en passant par Miguel de Unamuno (1864-1936), qui séjournait régulièrement au Portugal, ou José Ortega y Gasset (1883-1955), exilé à Lisbonne durant plusieurs années. Ou encore Ramón Gómez de la Serna. Aujourd’hui, pas moins de trois romans d’Antonio Muñoz Molina, né en Andalousie en 1956, ont pour cadre la capitale portugaise. Son premier séjour dans cette ville remonte à l’hiver 1987, quand, mari et père immature, fuyant un travail médiocre, il vint y puiser l’inspiration de son deuxième roman, L’Hiver à Lisbonne (1990). Devenu un auteur à succès international par la suite, il retourna dans la capitale portugaise en octobre 2013, sur les pas de James Earl Ray, qui assassina Martin Luther King à Memphis le 4 avril 1968, et se réfugia en mai de la même année à Lisbonne, afin de se procurer un visa pour l’Angola. Thème de son dernier roman, Comme l’ombre qui s’en va (2016). Dans cet opus, tout à la fois auto et exo fiction, qui se lit comme un polar, Antonio Muñoz Molina mêle ces trois temps (1968, 1987 et 2013) et les deux visions (celle de son personnage réel, James Earl Ray, et la sienne propre) d’une Lisbonne, semblable et différente, répartis sur près d’un demi-siècle. Une vertigineuse mise en abyme !
« Je suis passé devant de fantomatiques magasins de tissus, devant des boutiques abandonnées et fermées, encore pourvue d’enseignes dont la calligraphie avait été moderne un demi-siècle plus tôt, des échoppes de fruits et légumes flétris tenues par des Népalais ou des Pakistanais, devant des porches barricadés d’où sortait une odeur de puits et d’abandon, devant des façades dont les frises d’azulejos s’écaillaient, devant des employés attendant sur les marches de leur magasin vêtus de costumes aussi démodés que ceux des mannequins de leur propre vitrine, attendant un client qui entrerait avec une égale patience, faite d’habitude d’attente et d’immobilité, devant des pharmacies au comptoir de marbre et aux étagères de bois ouvragé, devant d’autres magasins de vêtements qui devenaient plus modernes à mesure que j’approchais de la place da Figueira, et de la statue de bronze de son roi à cheval.
J’ai vu une clinique pour poupées que j’avais déjà vue au même endroit vingt-six ans plus tôt. La place, identique, les mêmes tramways et le même soleil tiède d’un matin de novembre, les mêmes odeurs de pâtisserie et de châtaignes grillées annulaient durant quelques secondes la notion de temps écoulé. Etrange d’être soudain cet homme d’âge mûr, cheveux et barbe gris, qui me regarde dans une vitrine. Mais plus étrange encore d’avoir été cet homme jeune d’alors, beaucoup plus jeune qu’il ne croyait l’être, aussi peu accompli qu’un adolescent, père d’un fils de trois ans et d’un nouveau-né, avec un visage que n’identifierait probablement pas celui qui ne me connaitrait que depuis peu, plus nerveux, intérieurement plus agité, allumant des cigarettes et aspirant la fumée en longues bouffées, équipé d’un plan et d’un cahier, comme moi ce matin, ignorant de son avenir incroyable et surtout de l’étendue de cet avenir, étranger à ton existence. Ce que nous avons en commun lui et moi, par cette matinée qui pourrait aussi bien dater d’aujourd’hui que d’il y a trente ans, dans cette lumière intemporelle, c’est de marcher tous les deux dans Lisbonne à la recherche de fantômes, les siens plus illusoires que les miens. Le fantôme que je recherche a véritablement marché sur ce trottoir, traversé cette place, tourné dans cette rue dont la plaque que maintenant je remarque me fait presque sursauter : rue João das Regras.
Dans un livre, dans un reportage de presse, le nom ou le numéro d’une rue sont presque, l’un comme l’autre, des détails superflus. Se trouver proche de ce lieu et pouvoir y aller rend surprenant et réel ce qui, à la lecture, était presque une fiction. Rue João das Regras, numéro 4. Tandis que je montais la rue dos Fanqueiros je me voyais moi-même arriver à l’hôtel Portugal, pousser le tambour de la porte aux cuivres astiqués, marcher sur une moquette usée mais pas encore déshonorante, et peut-être m’asseoir dans un fauteuil du hall dont j’imaginais la pénombre. Le fait d’entrer dans l’hôtel donnerait un ancrage matériel à toutes mes spéculations, rendrait tangible ce qui jusque-là appartenait au rêve et au demi-sommeil des livres.
J’ai lu sur internet les appréciations récentes de clients de l’hôtel Portugal. J’ai lu que les chambres sont petites, l’équipement vieillot, et que depuis l’aube jusqu’à la nuit tombée on ressent aux étages du bas un tremblement produit par les rames du métro dans la station voisine. Lui, il occupait la chambre 2, au premier étage. Cela, je le savais aussi. Face au lit se trouvait une commode au dessus en marbre avec un miroir. J’ai vu une photo de la chambre dans le numéro de Life de juin 1968. Ca devait sentir le vieux bois et peut-être la poussière quand il ouvrait un tiroir pour y ranger ses affaires. Il dormait très mal et la vibration des trains devait aggraver ses insomnies. Les immeubles du quartier sont hauts et le soleil de la place voisine ne parvient pas dans la rue João das Regras. Je commence à la parcourir en cherchant le numéro 4 mais elle se termine tout de suite et ce numéro semble ne pas exister. La réalité que j’étais sur le point de toucher s’est évanouie. Je vois une grande et antique quincaillerie avec toutes sortes de clefs, de cadenas et de serrures en vitrine. Lui, connaisseur de ce genre de matériel depuis sa formation en serrurerie, avait dû observer cela au passage. Mais nulle part je ne vois l’enseigne de l’hôtel Portugal, fixée entre deux rangées de fenêtres comme je l’ai vue sur des photos. Je questionne un garçon debout à la porte d’un café et il me désigne une façade cachée par des échafaudages et des bâches. L’antique hôtel Portugal a fermé, l’immeuble est en travaux, vidé de l’intérieur. Il va être transformé en hôtel de luxe. »
(« Comme l’ombre qui s’en va », traduit de l’espagnol par Philippe Bataillon, édition du Seuil, 2016)
Un petit livre qui a pris beaucoup de valeur sur Amazon et qui, à moi, ne rapporte rien !
https://www.amazon.ca/-/fr/GOÛT-DU-PORTUGAL-JACQUES-BAROZZI/dp/2715245416
Il y a environ une semaine, un célèbre et de moi bien aimé commentateur a écrit qu’il fallait bouger plus et manger moins.
Voici de nouveau un « message de santé » à l’emporte-pièce. Je ne m’attarderai pas sur le « bouger plus ». De façon générale, il le faut et on le comprend. Mais il ne faut pas non plus bouger n’importe comment et n’importe quand et écouter son corps qui peut parfois réclamer du repos. Se promener c’est bien. C’est mieux que de ne pas se promener. Mais pour le cœur s’est un trop peu. Il faut que la promenade comporte des montées significatives, gravies sans freiner. A l’inverse on ne doit en aucun cas faire un sport intense tout les jours. Il faut absolument espacer les séances de 2 jours, pour que la musculature sollicitée récupère correctement des microtraumatismes qu’une séance intense a immanquablement générés.
Manger moins.
Chez ceux qui mangent trop, oui. Et évidemment pas chez les autres. Mais surtout et souvent, manger moins de ce qu’il faut manger moins, et donv manger plus de ce qu’il faut manger plus.
Et cela ne se fait pas comme ça à la volée et sur des impressions. Cela nécessite un calcul du besoin journalier en calorie, dépendant de l’âge, du sexe, de la stature et de l’activité moyenne pratiquée.
Ensuite, il faut calculer très précisément sur une semaine ce que l’on consomme en protéines, protéines brutes, acides gras, sucres rapides et lents.
C’est généralement à ce stade qu’on a de grosses surprises, souvent un déficit en protéines et un excès en sucres rapides et lents, assez souvent aussi, un excès en acides gras végétaux de mauvaise qualité et une insuffisance en acides gras animaux de haute qualité issus des produits de la mer.
Donc manger moins ? Pas forcément.
Mais surtout manger bien ce qu’il faut manger et réduire le reste.
» en attendant Cecilia »
… » si tu reviens, j’annule tout », lol
Hier, en cherchant le poème de Clopine la tricoteuse, suis tombé sur quelques petits trucs intéressants sur ce pauvre Bloomie, qui n’est guère qu’un petit ramasse-miettes opportuniste. De là, ses braillements ici, il faut qu’il donne des preuves. Toujours se méfier de celui qui piaille le plus fort. J’y reviendrai.
« A ceci près que l’homme pascalien n’attend rien alors que le narrateur du roman guette des pas dans l’escalier- et des pas qui se font espérer. »
Ces pas qui se font « espérer » sont-ils un hispanisme volontaire de Passou? « Espérer » est-il là pour éviter la répétition d' »attendre »?
J’ai lu ce livre en VO l’été dernier. L’analyse tout à fait passionnante de Passou me paraît cependant sous-estimer la profondeur de la descente du narrateur dans la folie ou pour le moins dans un état d’hébétude qui caractérise une dégénérescence de la mémoire. De là une question: sa femme travaille justement sur la mémoire, celle des souris; c’est une grande scientifique. A-t-elle eu la tentation de voir ce que cela donnait sur un humain? Elle en avait un sous la main qu’elle dominait de toute évidence.
Cet homme qui attend et aménage l’appartement avec l’aide d’un décorateur argentin omniprésent et un peu suspect (qu’il croit voir avec Cecilia dans une réception), ne fait pas le poids…
Moi si j’étais une miette, je n’aimerais pas être ramassé par Bloomie.
Closer, pourriez-vous me dire pourquoi c’est Laurent Wauquiez qui a annoncée les futures revalorisation des retraites ? De quoi se mêle-t-il ?
Je me permet d’aborder ce sujet en raisin du grand nomvre de retraités qui fréquente ce blog.
Il existe des chorizos portugais. Mais est-ce que ça s’appelle chorizo aussi en portugais ?
Je vais demander à ChatGpt qui sait tout.
Voilà la réponse :
Le terme chorizo est d’origine espagnole et désigne traditionnellement une saucisse sèche assaisonnée au paprika et à l’ail, souvent faite de porc. En Espagne, le chorizo est une spécialité régionale reconnue et protégée par la législation européenne, ce qui signifie que les producteurs espagnols ont un droit exclusif sur certaines dénominations spécifiques de chorizo selon les régions (comme le « chorizo de la Rioja »).
Cependant, au Portugal, on trouve effectivement des saucisses similaires appelées chouriço (le terme portugais pour chorizo), qui peuvent varier en goût et en composition. Par exemple, le chouriço português utilise parfois des épices différentes ou des proportions d’ail variées.
L’utilisation du mot chorizo pour un produit portugais pourrait être trompeuse si elle laisse penser qu’il s’agit d’un produit espagnol spécifique, surtout pour les consommateurs qui connaissent cette appellation. En général, on privilégie donc chouriço pour désigner les saucisses produites au Portugal, même si la différence entre chorizo et chouriço reste surtout une question de tradition et de langue, plutôt qu’une distinction nette de recette.
Pour résumer :
En Espagne : chorizo est un produit souvent protégé par des indications géographiques.
Au Portugal : on parle de chouriço, mais certains fabricants utilisent parfois chorizo pour des raisons commerciales.
L’usage du terme chorizo au Portugal reste donc permis, mais il peut être préférable d’employer chouriço pour respecter l’origine culturelle et gustative du produit.
Tu veux voir mon chorizo franco-italien, D. ?
Será que dá para atrair o bacalhau com chouriço português ?
« pourquoi c’est Laurent Wauquiez qui a annoncée les futures revalorisation(sic) des retraites ? »
Parce que c’est lui qui les a obtenues auprès de Michel Barnier, présentent Premier Ministre et chef du gouvernement.
Bloom n’aime pas mes miettes, telle celle que je viens de déposer sur Antonio Muñoz Molina, extraite de mon « Goût du Portugal », Mercure de France, 2017.
Pourquoi le français a-t-il besoin d’un accent aigu à Crusoe? Pour rimer avec Noé?
La logique voudrait qu’on parle de Defoé, puisque l’écrivain-espion a pris soin de donner à son héros la même syllabe terminale qu’à son patronyme.
Perso, je préfère au puritain besogneux et dominateur la truculence de Moll Flanders.
vi que la chanson qui tient le coip, c’est
DALIDA – « J’Attendrai » (1976)
bonne journée
Vladimir Jankélévitch (1903-1985)
Tant qu’elle comporte un espoir, l’attente véritable est le contraire de l’ennui, même lorsqu’il s’agit d’attendre « que la douleur passe, que le sucre fonde, que le sablier se vide ». Il s’agit d’éprouver une durée en vue d’une fin, non « d’escamoter le temps ». Mais gare à l’eschatologie et à la promesse du grand soir !
vive le bistro, et le waiter!
Bloom , feu mon père prononçait Edgar Poe avec accent . ( le téléphone n’en a pas!)
attendre, ça n’a rien à voir avec attendrir?
JE SUIS TROP SENTIMENTALE?
« Perso, je préfère au puritain besogneux et dominateur la truculence de Moll Flanders. »
C’est pas mal Robinson Crusoé. Je trouve même que c’est meilleur que son adaptation par Michel Tournier. La métaphore est moins appuyée. Inexistante même. Le sens sort de lui-même. Chez Tournier par contre c’est très lourd. Du coup je suis d’accord avec Roland Barthes faisant la critique de « La Peste ». Du neutre par pitié, du neutre.
Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? est une chanson française de 1938, dont la musique est composée par Paul Misraki sur des paroles d’André Hornez pour le film Feux de joie de Jacques Houssin. Elle a été déposée à la Sacem le 20 mai 1938 et éditée par Paris-Monde1.
J’aimerais bien savoir ce que tous ces gens-là regardent en bas ?
La mer (méditerranée).
En crudité ou en légume d’accompagnement, je vous recommande vivement l’endive de Chaville.
je devrais être flattée qu’on cherche dans les archives de ce. blog « le poème de Clopine la tricoteuse », allusion à la révolution française. En fait, je suis flattée. Même si je n’ai jamais tricotée qu’une seule fois dans ma vie : une mauvaise angine, qui m’empêchait de lire, les mots se brouillaient, alors j’ai tenté de tricoter. Je ne savais faire ni les augmentations ni les diminutions, j’ai dû me contenter du point mousse, le plus facile. Quand j’ai été rétablie, j’avais en ma possession une écharpe ma foi enveloppante ! Mais ça a été ma seule tentative, sur fond de 38 degrés six, de ressembler à ce qu’on attendait de moi, si tant est qu’on en attendait quelque chose.
Ils regardent la mer d’alors.
Où ai-je lu ce témoignage d’une femme qui racontait sa découverte du « Robinson » de Tournier à sa sortie. Ça l’avait frappée tout de suite : Defoe relu par Lévi-Strauss.
Bingo. C’était tout à fait çà. La bonne intuition.
n’empêche,les femmes attendent leur progéniture pendant neuf mois:ça laisse le temps de trouver des prénoms
Les grands oubliés
« 8 novembre 1894.
Mort à Paris de Louis FIGUIER, grand vulgarisateur scientifique.
Oublié, Louis Figuier. Et pourtant, il fut en son temps plus célèbre et plus édité que Jules Verne et jusqu’à la dernière guerre, les six volumes des Merveilles de la Science figuraient en bonne place dans la bibliothèque des collèges.
Il connut la faveur de l’immense public des jeunes, qui se délectaient à feuilleter le Tableau de la nature, La vie et les mœurs des animaux, la Vie des savants illustres, la Terre avant le déluge, les Mystères de la science, les Merveilles de l’industrie ; et aussi l’estime des curieux d’âge plus mûr qui consultaient l’Alchimie et les alchimistes, l’Histoire du merveilleux dans les temps modernes, ou l’Année scientifique et industrielle où, pendant près de quarante ans, il donna, des découvertes petites ou grandes, un périodique bilan.
Deux citations :
– l’une émane du Prix Nobel de Physique Pierre-Gilles de GENNES : « Dans mon enfance, j’ai eu la chance de dévorer Figuier. Les Merveilles de la Science ont déclenché mon rêve de Physicien et m’ont révélé l’infinie diversité du savoir » ;
– l’autre montre combien Figuier a su séduire un public très inattendu. Voici quelques vers d’ Arthur Rimbaud (juillet 1871) :
« – Et, pour la composition
De Poèmes pleins de mystère
Qu’on doive lire de Tréguier
A Paramaribo, rachète
Des Tomes de Monsieur Figuier,
– Illustrés ! – chez Monsieur Hachette ! » »
En tout cas ce Philippe Bataillon écrit remarquablement bien.
j’ai repris les bouquins dès que j’ai pu. Ils étaient comme ma sauvegarde . Ils ne m’ont en rien préservée, de la douleur. Toujours présente.
Ou plutôt il traduit très bien ce qu’écrit remarquablement bien Munoz Molina.
il n’y a pas de salle d’attente pour entrer au paradis;
Quelques miettes de tabac ?
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MICHEL TOURNIER
Une passion explosive !
Librement inspiré de celui de Daniel Defoe, le Robinson Crusoé de Vendredi ou les Limbes du Pacifique de Michel Tournier est un quaker, qui n’apprécie ni les boissons fermentées ni le tabac. Seul survivant du naufrage de la Virginie, avec le chien du bord et quelques rats, au large des côtes chiliennes, il récupèrera, parmi les décombres du navire, plusieurs tonneaux d’explosifs ainsi que la pipe et le barillet d’Amsterdamer du jovial capitaine néerlandais, disparu avec le reste de l’équipage. Après de longues années passées en solitaire sur l’île de Speranza, ainsi qu’il l’a baptisée, et dont il a fait un vaste domaine agricole, Robinson avoue dans son journal : « J’ai découvert depuis peu seulement l’usage et l’agrément de la pipe de porcelaine de feu Van Deyssel. Malheureusement la provision de tabac contenue dans le barillet n’aura qu’un temps. Il importe donc de la prolonger autant que possible, et de ne pas contracter une habitude dont l’insatisfaction serait plus tard une source de souffrance. » C’est alors que survint inopinément Vendredi, qui précipitera, à cause d’une inoffensive pipe mal éteinte, le retour définitif de l’austère Robinson à l’état sauvage !
« Vendredi ne se posait aucun problème de ce genre. Il avait découvert le barillet à tabac, et il fumait la longue pipe de Van Deyssel en cachette de son maître. La punition s’il était découvert serait sans doute exemplaire, car la provision touchait à sa fin, et Robinson ne s’accordait plus désormais qu’une pipe tous les deux mois. C’était une fête pour lui à laquelle il songeait longtemps à l’avance, et il redoutait le moment où il devrait renoncer définitivement à ce plaisir.
Ce jour-là, il était descendu inspecter les lignes de fond qu’il avait posées la veille par marée basse et qui devaient être tout juste découvertes par le jusant. Vendredi mit le barillet à tabac sous son bras et alla s’installer dans la grotte. Tout son plaisir était perdu quand il fumait en plein air, mais il savait que s’il avait fumé dans l’une des maisons, l’odeur l’aurait immanquablement trahi. Robinson pouvait fumer n’importe où. Pour lui, seul comptait le fourneau brûlant et vivant, grésillant et culotté. C’était l’enveloppe terrestre d’un petit soleil souterrain, une manière de volcan portatif et domestiqué qui rougeoyait paisiblement sous la cendre à l’appel de sa bouche. Dans cette cornue en miniature le tabac recuit, calciné, sublimé se transmuait en résines, goudrons et sirops bitumeux dont l’âme venait lui piquer agréablement la narine. C’était la chambre nuptiale possédée, enfermée dans le creux de sa main, de la terre et du soleil.
Pour Vendredi, au contraire, toute l’opération ne se justifiait que par la fumée libérée en volutes, et le moindre vent ou courant d’air rompait le charme irrémédiablement. Il lui fallait une atmosphère absolument calme, et rien ne convenait mieux à ses jeux éoliens que l’air dormant de la grotte.
A une vingtaine de pas de l’entrée de la grotte, il s’est construit une manière de chaise longue avec des sacs et des tonneaux. A demi renversé en arrière, il tire profondément sur le bec de corne de la pipe. Puis ses lèvres laissent filtrer un filet de fumée qui se divise en deux et se glisse sans aucune perte dans ses narines. La fumée accomplit alors sa fonction majeure : elle meuble et sensibilise ses poumons, elle rend conscient et comme lumineux cet espace caché dans sa poitrine, et qui est ce qu’il y a en lui de plus aérien et de plus spirituel. Enfin il expulse doucement le nuage bleu qui l’habitait. A contre-jour, devant l’ouverture éclairée de la grotte, la fumée déploie une pieuvre mouvante, pleine d’arabesques et de lents tourbillons qui grandit, monte et devient de plus en plus ténue… Vendredi rêve de longues minutes et s’apprête à tirer une nouvelle bouffée de sa pipe, quand l’écho lointain de cris et d’aboiements parvient jusqu’à lui. Tenn jappe, un claquement retentit. La chicote. La voix devient plus proche, plus impérieuse. Dans le cadre clair de l’entrée de la grotte se découpe la silhouette noire de Robinson, poings sur les hanches, jambes écartées, paraphée par la lanière du fouet. Vendredi se lève. Que faire de la pipe ? Il la jette de toutes ses forces dans le fond de la grotte. Puis il marche bravement vers le châtiment. Robinson a dû découvrir la disparition du barillet car il écume de fureur. Il lève la chicote. C’est alors que les quarante tonneaux de poudre noire parlent en même temps. Un torrent de flammes rouges jaillit de la grotte. Dans une dernière lueur de conscience, Robinson se sent soulevé, emporté, tandis qu’il voit le chaos rocheux qui surmonte la grotte culbuter comme un jeu de construction. »
« Vendredi ou les Limbes du Pacifique », Editions Gallimard, 1967)
Le chaos sera total, emportant avec lui le chien Tenn. Cet évènement, inconsciemment attendu par Robinson, va totalement modifier son comportement. Et son état d’esprit. De maître dominant, il se fera l’esclave, ou plutôt le disciple, de Vendredi. Plus attentif à sa façon d’être, il apprendra, à son exemple, à grimper aux arbres et à vivre nu, en étroite symbiose avec la nature environnante. Au point que, quand le 30 septembre 1759, après vingt-huit ans, deux mois et dix-neuf jours d’isolement total, pour la première fois un voilier apparaît à l’horizon, Robinson refusera d’embarquer à son bord et de retourner ainsi à la civilisation. Contrairement à Vendredi, dont le seul désir est de découvrir le vaste monde. Dans cette version philosophique du roman de Michel Tournier, qui annonce déjà le métissage à venir de la culture occidentale, le basculement semble être le produit d’une innocente petite pipe, objet de convoitise des deux hommes ! Par ailleurs, il semble que Michel Tournier et Daniel Defoe ne fume pas le même tabac, ou du moins que celui-ci n’ait pas le même effet sur leur imaginaire. Dans la version primitive, Robinson a l’heureuse surprise de découvrir des plants de tabac sur son île déserte. Il n’en manque donc pas. Et c’est lui qui apprendra à Vendredi à fumer la pipe.
En fait, après la catastrophe – tsunami – tremblement de terre — éruption du Vésuve, quarante et deux dixième de fièvre, j’aurais dû recommencer à tricoter. Mais je ne suis capable qu’à farfouiller dans les décombres.
Au moins, Gisèle Pelicot, elle, renvoie la domination masculine devant les assises. Zut, je ne suis pas assisse. c’est en tremblant que je me tiens debout.
Rebatet-vous, dear dame clopine
RC, c’est un peu mieux que « pas mal », c’est un classique, qui à la fois reflète et infuence. Defoe se fonde sur le récit d’Aleksander Selkirk, marin retrouvé sur une île déserte où il avait passé plusieurs années pour brosser le portait de l’unique survivant d’un naufrage dont l’ingéniosité et la foi lui permettront de survivre, et de sauver le Noir « Vendredi » des dessins meutriers d’une bande de cannibales. Le paternalisme bienveillant du colonisateur-maître, ses infinies ressources morales et sa foi ont valeur de paradigme pour l’entreprise de domniation coloniale et impérialiste à venir. La traduction de « Man Friday » par « Vendredi » est un peu court, c’est l’Homme Vendredi. Aujourd’hui, le nom commun ‘man friday’ a le sens de « sherpa » dans la langue anglaise.
Quant aux Journaux de bord de Cook,ils sont en tous points passionnants. Le navigateur qui fit ses classes sur un charbonnier reliant Whitby à Londres, est un dieu qui nomme les lieux qu’il « découvre ». En août 1769, après avoir doublé le Cap Horn le 25 janvier, il se trouve en vue de Tahiti et décide de nommer ce groupe d’îles « Iles de la Societé » (‘as they lay contiguous to one another’). Toi, c’est ‘Vendredi’, toi c’est ‘Iles de la Société’…
Defoe et Cook ont au moins une vertue, ils nous aident à comprendre le sentiment de toute-puissance qui anima le peuple anglais jusqu’à la fin du 19e s.,lorsque l’Allemagne commença à montrer ses muscles.
et alii dit: à
il n’y a pas de salle d’attente pour entrer au paradis;
–
Bien sûr que si. Très peu d’âmes vont immédiatement. Beaucoup vont directement en Enfer, notamment les mécréants, les meurtriers et les adultères. Les autres vont se purifier lentement au purgatoire, dans l’amer regret de n’avoir pas assez aimé et servi Dieu, aidés ou non par la prière des âmes terrestres incarnées.
Vertu:
(l’autre con, c’est une verruE, a wart, a wen…)
Ce serait bien que vous arrêtiez d’écrire des bêtises qui peuvent être lourdes de conséquences, et alii.
« Aujourd’hui, le nom commun ‘man friday’ a le sens de ‘sherpa` dans la langue anglaise. »
Et après ils nous en font des tonnes sur le wokisme. Il donne le nom d’un esclave aux sherpas…
attend on réellement des barbares?
QUE LES COMMENTATEURS PRESSES PRENNENT LA FILE D ATTENTE
Encore faut-il savoir quel Defoe. Il est des Robinson , des le dix-huitième siècle , qui se prolongent bien au delà de l’épisode de l’île, et de très bavarde manière…. MC
@ le dernier roman d’Antonio Munoz Molina (1956, Úbeda, Jaén).
J’ai cru que ce roman datait de 1956, date de la mort de ce romancier… Parf alleurs, il n’est pas clair de savoir si on est au Portugal ou en Espagne… Ma femme neurologue me dit souvent que j’ai une mémoire de rat… De fairea ttentio dans les escaliers. Je comprends mieux maintenant la nature des révélations mnésiques qui s’entrechoquent souvent sur cette chaine.
(Entre nous, vous vous coltinez à de drôles de bouquins en attente, sur la pile ! Qui ne donnent pas toujours l’envie (Tirso de Molina ?). Comment vous a semblé la traduc d’Isabel Gugnon ? – Enfin, est-il bien nécessaire de tjs mobiliser Roland Barthes (FDA) et de donner un miette confidencielle de l’auteur sur Simenon-Maigret ? Voici qq impressions finales qui nous laissent sur la faim.
Bàv, cher Passoul, ne prenez surtout pas d’ombrages sur ces qq remrarques erratiques, merci.
Il vaudrait mieux écrire « Mugnoz » que « Munoz », comme on écrit « Espagne » au lieu de « Espane ».
« La tilde de la eñe de España es la nubecilla que flota en su cielo azul », dit une « greguería » de Ramón Gómez de la Serna.
Ces pas qui se font « espérer » sont-ils un hispanisme volontaire de Passou? « Espérer » est-il là pour éviter la répétition d’ »attendre »?
closer dit:
Hispanisme?? Regarde le TLF:
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no;
j’aurais dû recommencer à tricoter.
Clopine dit:
« Écrire, c’est tricoter des phrases avec la laine des pensées », a écrit je ne sais plus qui.
je ne suis capable qu’à farfouiller dans les décombres.
Clopine dit
C’est ce que font les grands écrivains.
Je trouve @ pmp et rptav, que l’herdélie ne s’interroge pas assez sur les motivations présidant au choix de vos différents billets. Un trop grand respect d’estime pour « notre hôte » intersectoriel ? Ou peut-être bien aussi, la terreur d’être renvoyé temporairement ou définitivement dans quelque CDBF, beaucoup en furent échaudés qui craindraient l’eau froide ?…, nous en avons qq beaux specimens, du reste. Cela reste une question pendante. En attendant d’avoir une certitude, nous décorerons l’escalier durant une bonne dz jours. Bàv.
Très tôt, je me suis levé de bonne heure, et en attendant ma mère pour faire le feu du matin, aij appris-j tout seul le point de chaînette avec de la laine récupérée sur des vieux paletots. J’ai même participé des concours de rapidité et suis allé jusqu’aux chapionnats régionaux. Je me suis confectionné pas mal d’écharpes, et gagné pas mal d’argent de poche, à une époque où la deamnde locale était encore assez forte. Bàv à Rouen.
@ rozanette,
vous souvenez-vous de ce haut fonctionnaire qui marqua durablement l’histoire de la 5e République, Bernard TRICOT ? Bàv,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Tricot
Ma mère tricotait beaucoup et fort bien.
ça calmait son impétueuse « nervosité »…
Très tôt, je me suis levé de bonne heure
—
Traiteur je me suis levé de bonne eau.
« To The Lighthouse », la fin (normal qu’il s’agisse d’une illuminatioin)
« En un éclair, comme si quelque chose la rappelait, elle se tourna vers sa toile. Son tableau était bien là. Oui. Avec tous ses verts et tous ses bleus, ses lignes qui fusaient vers le haut et vers le bas, s’essayant à signifier quelque chose. On l’accrocherait dans un grenier, pensa-t-elle, on s’en débrassera. Mais quelle importance ? se dit-elle en reprenant son pinceau. Elle regarda les marches, elles étaient nues, elle regarda sa toile, elle était floue. Avec une subite intensité, comme si elle voyait clairement l’espace d’une seconde, elle traça une ligne là, au centre. Voilà, c’était fini. Oui, se dit-elle en posant son pinceau, exténuée – je l’ai eue, ma vision. »
Il y en plus d’un(e) qui peut venir s’aligner (et encore manque la musique de l’original).
Bibi Fricotin et Tricot stérile, niktamère….
Si Tu veux jouer, en attendant que ça passe, continue, Bàv.
Virginia et son châle en laine soyeuse, analogue à celui de Cécilia Bartoli mais pas d’Isadora Duncan, … du phil en aiguille, au milieu des marches, à couper le beurre.
Figuier était le type même du vulgarisateur intelligent. Son aura n’étonnera que celles et ceux qui ne l’ont pas lu…
Je suis très étonnée que le Dr Lecter se contente d’un karaoké avec Dalida.
Alors qu c’est LE billet pour ramener le Pr Laborit et sa science…
C’est encore loin… le Portugal ?
https://danslestesticulesdedarwin.blogspot.com/2015/03/laborit-et-ses-rats.html?m=1
On va se faire un karaoké d’enfer avec Dr Lecter, lol.
Je reviens te chercher
Je savais que tu m’attendais
@ Chaloux
Tu connais Kimiko Ishizaka (pianiste japonaise née comme Beethoven à Bonn et accessoirement athlète ayant gagné trois médailles aux championnats allemands d’haltérophilie)?
Je trouve très beau son Clavier bien tempéré:
Well-Tempered Clavier (J.S. Bach), Book 1
https://www.youtube.com/watch?v=nPHIZw7HZq4
Je t’en foutrais, moi, des nubecillas qui flottent…🌧🌨🌧🌨
Barthes à toutes les sauces.
Bof
Faites un reboot de temps à autre.
http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2014/12/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf
Ishikaka ?
la chanson possible, c’est
A la porte du garage
https://www.youtube.com/watch?v=Tp6soROqQpQ
😁 c’est bien aussi
Désolant Onfray !
YouTube me met sous les yeux une récente vidéo du dénommé Onfray, qui me déplaît fort. J’ai eu la faiblesse d’écouter, car le thème annoncé promettait : il prétendait analyser le victoire de Trump.
Celui qui nous a seriné des années durant qu’il était proudhonien (« La propriété, c’est le vol ») est maintenant un pilier de CNews. S’agissant de l’élection américaine, je m’attendais au pire. Ce fut bien pire que ce que je craignais.
Il nous dit toutes les raisons pour lesquelles les Américains ont eu …raison de choisir le milliardaire- « You are fired ! »., et non pas la candidate démocrate. Raison principale, à l’en croire :Trump veut défendre les Américains ! Elle, non ?Il trouve ridicule de voter pour la démocrate , parce que ce serait une femme. Il objecte : « Marine Le Pen aussi ». J’ai cru comprendre, je le dis en passant, dans d’autres émissions, qu’il trouvait des charmes à cette femme politique française ! Il trouve ridicule de voter pour la candidate démocrate au motif qu’elle serait noire. Il objecte : « Elle n’est pas noire, elle est métisse, comme Obama » C’est le bouquer ! là, Onfray touche le fond de la piscine. Certes, on le sait, Onfray n’a jamais pu (et n’aurait jamais pu) être agrégé de philosophie, mais donner un argument aussi nul devrait le virer de toutes les émissions TV.
Mais non il est partout. Nul n’est plus invité que lui. Ses livres se vendent comme des petits pains.
Je ne suis pas acheteur.
quiz ? quel était ce film qui prétendit illustrer le thèses de Laborit où azéma et arditi arboraient des masque de rats musqués ? J’en revois les images mais le nom de ce film m’échappe… « Méli-mélo » ou qq chose du genre ?
Mitsuko Utsida ou Yssé Miyaké, dr Lecter ? Onfray et les nubicellas, bof ?
Je reviens te chercher, Je savais que tu m’attendais. Oui, c’est exact. Viens, que je t’emmèèèèèène
https://www.youtube.com/watch?v=ZQbMkidawa0
– Charoulet, étant donné l’état catastrophique dans lequel Macron va laisser la France (le plus vite possible, espérons!), votre macronisme obstiné laisse songeur.
– « Tricoteuse » est une allusion aux tricoteuses de la Révolution.
– Non, Pablo, je ne connais pas, je vais écouter.
J’ai oublié de répondre à l’Assasseure qu’elle peut se mettre les analyses littéraires de Wikipedia là où elle pense.
Alain Resnais
😉 c pas mal non plus ?… hein. Perso, je supporte pas ces carats loqués… Je vous laisse en bonne cie avec DD & Pierre Tchergna. Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=a8xEDLQ_VzQ
@quel était ce film
Mon oncle d’Amérique
@Pablo. Ma version préférée du clavier bien tempéré est celle de Richter.
ah oui, Resnais, …. super merci, voyez que vous le pouvez, quand vous voulez être gentille. Alors pkoi pas plus souvent, hein…? Z’êtes tellement plus sexie, ainsi… vraiment, et je suis encore un jeune keuf dans ma tête, croyémoij. les amours incestueuses me font pas peur, d’ailleurs une chanteuse a dit qu’elles sont les plus belles… Saurez-vous nous dire laquelle ? +2
Barbara, en l’écoutant tu la déshonores. Le disque doit tourner avec dégoût dans ton logis.
(the apprentice) Comme disait le conseiller de Trump à son père… « Je ne fais que remettre d’aplomb et droit ce sur quoi d’autres ont dévié ». Ou qq chose du genre… Qq’un d’attentif saurait-il retrouver la citation exacte ?
au fait, quelque chose me chiffonne dans ce film… A aucun moment, on n’a l’impression que le jeune Trump aurait pû être homophobe, alors qu’il baigne et navigue en permanence dans les milieux d’atmosphère homo pour parvenir à ses fins (cf. la gueule d’Andy Warhol, pour qui l’art se résume à ramasser du pognon, est TAF réussi !). Car cela ne correspond en rien à la structuration de son idéologie en consolidation permanente de conquistador gringo winner blanc macho facho, méprisant la racaille des politiciens, mai fort utiles dans la mesure de leur vulnérabilité à la sextorison…
J’ignore si c’est un impensé du film, ou bien une réalité de sa biographie ? On ne parvient pas vraiment à se faire une religion sur ce point G de ce biopic.
Mon tourne dix résonne fort bien dans mon grangeon. Merci qd même, mais rien ne vous obligeait à cette nouvelle perfidie, car je connaissais la réponse, cher ami. Ce n’était là qu’un jeu avec ma soeur. Et vous n’êtes pas mon frère Trump, lainé, le K raté. Bàv,
SOYONS BREF, CAMARADES
« La propriété, c’est le vol. »
La propriétaire, c’est le viol !
Ma version préférée du clavier bien tempéré est celle de Richter.
Chaloux dit
Je l’aime beaucoup aussi, malgré les critiques contre elle de beaucoup d’amateurs de Bach (trop « romantique » et pas assez « baroque »). On dit souvent que Richter n’a jamais été un grand spécialiste de l’ami J.S.B., qu’il n’a pas finalement beaucoup joué (par rapport à d’autres compositeurs).
Si on m’obligeait à écouter qu’un seul pianiste, c’est lui que je choisirai (toi c’est Rubinstein?).
@ Son aura n’étonnera que celles et ceux qui ne l’ont pas lu…
Souffrez, cher MC/PR, que personnellement nous ne soyons-j étonné de rien, vu qu’on ignorj qui est ce Figuier et a fortiori, ce qu’il a bien pu écrire… Comment dès lors pourrions-nous en mesurer l’aura ?
https://www.youtube.com/watch?v=prgsiq1Z8wM
Bàv,
[Sur son disque des « Partitas »] Glenn Gould a trouvé son Bach et, à ce titre, il mérite sa célébrité. Il me semble que sa vertu principale se situe sur le plan de la sonorité qui est exactement celle qu’il convient pour Bach. Cependant, la musique de Bach exige à mon avis davantage de profondeur et de sévérité, tandis que chez Gould tout est un petit peu trop brillant et extérieur. Mais surtout, il ne fait pas toutes les reprises, et cela, je ne peux lui pardonner. Cela veut dire qu’il n’aime pas assez.
(Sviatoslav Richter. Ecrits, conversations).
d’ailleurs, on imagine assez mal Kristine Okrent avoir été l’objet des sollicitations pressantes de’Olivier Poivre d’Arvor. Même les journalistes d’investigation réécrivent l’histoire à la mesure de la meilleure réduction possible de leurs propres dissonances congitives actuelles. C’est humain. Relisons Léon Festinger. Ce concept est d’ailleurs entré dans le langage courant de la neuropsychologie de bazar et dans pas mal de foyers. Bàv,
au salon des verdurin, on va bientôt nous remplacer les piotr kaminski et autres discographes par des plus djeunes. Il ne serait que temps d’apprendreà mettre les citations wiki entre guillemets, si possible. A la radio on ne les voit pas, sur la RDL, ça craint justin brun. Merci,
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/la-tribune-des-critiques-de-disques
Bav,
Louis Figuier, et ses « Merveilles de la Science » produit sous le Second Empire et au début de la Troisième République. Il s’agit moins de positivisme que d’une sorte d’Histoire des mentalités partant de l Alchimie et passant par les Possessions ( Loudun etc) . C’est un conférencier ne , et Rimbaud comme Pierre Gilles de Gennes ont pu trouver du plaisir à le lire, comme naguère votre serviteur, JJJ.
Pablo, je vous signale dans une collection de CD BBC music des enregistrements de la sonate N° 4 de Prokofiev et une sonate du même Prokofiev,la N° 2, et aussi ses « Visions fugitives ».Oui, entre Prokofiev et Richter ,un miracle.
Corr ; Produits! Correctif: par contre à la mort de son fils, vers 1870-75, il se tourne vers des contemplations qui lui réussissent peu, dont « Au Lendemain de la Mort « est l’archétype.,,
(On dirait que ça rue dans les brancards au sous-sol)
Passou, en passant, « Lighthouse » est en un mot
To The Lighthouse
http://gutenberg.net.au/ebooks01/0100101h.html
ollicitations pressantes de’Olivier Poivre d’Arvor.
—
Je me marre.
Non, Pablo, j’aime beaucoup Rubinstein, sa façon de faire résonner la table, mais ça ne pourrait pas suffire. Horowitz, Richter, Sokolov, Clara Haskil, Irakly Avaliani, Michelangeli, Samson François, le génial YVES NAT, Prokofiev lui-même, grand style à mon avis, Rachmaninov, Cortot etc.
-*** merci, PR/MC, l’aura de vos lectures m’impressionne. Si vous avez en outre la caution de PGdG… al’hors… !
-*** merci rBl d’avoir été sensible à cette erreur patronymique volontaire. Drôle, n’est-il pas ? Aviez-vous lu ses fantasmes sur le martyre de st sébastien ?… (pas le bach de ma joie qu’elle demeure, mais juste) le centurion, quand il était encore très iconique dans la culture gaie, au début débuts des eightee’s, les désastreuses années sida de georgina dufoix, responsable mais pas coupable). Brrr. https://www.editionslatableronde.fr/fleches/9782710326212
Bàv,
C’t’une très vieille connaissance, 3J, depuis l’époque où l’AFAA était dans les combles du 224 Bd St Germain, ancien siège de la direction culturelle des AE, avant que ne soient réinvesti le beau bâtiment de l’Imprimerie nationale à la Convention.
Afaa, CulturesFrance, FC, Ambass…
Mon pote Alain M., ex-Att Q à Tel Aviv fut sa couille droite à CulturesF…Et la belle Aruna, avec qui on travaillait bien en Inde l’a rejoint au moment où il était en délicatesse avé radio France. Elle est mieux maintenant dans les partenariats d’une grande marque de luxe.
Je garde le reste pour les discussions autour du feu.
OPA, je comprends… tout ce qui touche à la diplo culturelle ne vous est point inconnu… C une ressource intéressante pour la RDL.
« Ambassadeur des pôles » aujourd’hui, donc ? Une promo ou une punition, à votre avis… ?
(on peut garder ça au coin du feuj, if you prefer, comme dirait my goy, 🙂 hein ! tchin, c l’heure… Bàv,
PONCTUATION
Le génie est une question de muqueuses. L’art est une question de virgules. (Léon-Paul Fargue)
*
On reconnaît tout de suite un homme de jugement à l’usage qu’ il fait du point et virgule. (Montherlant)
*
Je rêve d’ un monde où l’ on mourrait pour une virgule. (Cioran)
*
Appeler le point d’ exclamation au secours de ses carences…(Jacques Laurent, 1976)
*
Joyau étincelant de la grammaire française. Nulle autre langue a monde n’ a su tirer de la virgule le subtil et magistral parti qu’ en a tiré le français. (Cavanna, 1989)
*
Point d’ exclamation, signe de ponctuation que les Anonymes affectionnent et qu ils servent par paquets de trois. (Dutourd, 1990)
*
Point-virgule. Comble de la cuistrerie. Tonner contre. (Gérard Genette, 2006)
*
Au bord de l’abîme, je m’ accroche au point-virgule. (Gabriel Matzneff)
*
Les correcteurs, autrefois appelés « pères-virgules »… (X)
Quand il dirigeait l’IF de Londres, il a pondu un opuscule très intéressant sur les relations culturelles entre la GB et la France. Et le marathon des mots de Toulouse est son initiative.
Les pôles sont très importants, tout sauf un placard, et il peut souffler après la difficile Tunisie.
Problème, le patronyme peut handicapper avec les noeuds de vipères qui grouillent dans nos chancelleries, heureusement absentes dans les vastes étendues glacées.
A la vôt’!
Vu « Au boulot » de Gilles Perret & François Ruffin.
Le léZard vous en reparlera demain…
La Sécurité Sociale économiserait beaucoup d’argent si, au lieu d’aller bêtement chez le médecin, on suivait les conseils de D en matière de nutrition et d’exercices physiques.
Absolument.
D’ailleurs, Closer, à quand remonte votre dernier petit poisson gras acheté frais ?
L’AFAA, c’est comme les andouillettes pour le nombre de A ?
En attendant Cecilia Sarkozy, en attendant Godot, en attendant Madeleine, en attendant les Tartares, en attendant Grouchy
Qui complète la liste ?
Vous allez me faire le plaisir d’aller acheter du petit maquereau dès demain, Closer.
Ishizaka. En effet, le premier prélude montre tout de suite quelque chose d’original sans ostentation. Toucher, phrasé. La fugue aussi chante bien mieux que dans certaines autres interprétations.
En attendant les barbares, JM Coetzee
(Foe, réécriture du Robinson de Defoe, du point de vue du Man Friday). Loopin’ the loop.
@ Edmond Poivre d’Arvor,
Aldo, en attendant l’attaque du Farghestan ?…
Footeux, suite
« La maire d’Amsterdam a évoqué mardi un «cocktail toxique d’antisémitisme et de hooliganisme» à l’origine des attaques contre des supporters israéliens après un match de football la semaine dernière. Femke Halsema a ajouté que «des injustices ont été commises à l’égard des juifs de notre ville ainsi que des personnes appartenant à des minorités qui sympathisent avec les Palestiniens». »
source :le Figaro
Et si chacun s’occupait de retenir ses hooligans chez lui ?
… en attendant nina simone ?
… en attendant dolores redondo ? (après moij)…
vous voulez dire que les autorités bataves auraient laissé faire chez elles ?
Sittin’ in the morning sun
I’ll be sittin’ when the evening comes
Watching the ships roll in
Then I watch ’em roll away again, yeah
En attendant Nicolas de Staël
en n’attendant pas Smodritch…son porte parole vient d’annoncer à la tévé israélienne qu’il ne viendrait au gala des Juifs d’extrême droite français pourtant sous bonne garde du bétar comme tes pieds dukhon.
Demi-victoire de la mobilisation.
Comme l’écirvait Théodore Reinach, membre de l’Institut: « chaque pays, comme chaque siècle, a les Juifs qu’il mérite. » Histoire des Israélites depuis l’époque de leur dispersion jusqu’à nos jours, 1884.
Smotrich (pour voir si tout le monde suit)
Je veux dire exactement ce que j’ai dit
En attendant les kons (Fred Dard)
En attendant marine (Macron)
En attendant vladimir (Donald)
En attendant la soupe (le SDF)
En attendant le pape (les corses)
En attendant mathusalem (les djeunes)
En attendant les houris (les ceinturés du bulbe)
En attendant ma soeur (JJJ)
En attendant mon bébé (R. Pernoud)
En attendant ma mère (A. Cohen)
etc, ça vous va komsa ?
En attendant Bouguereau…
@ Je veux dire exactement ce que j’ai dit (JL)
Mais personne ne comprend, car c pas klère… En tout cas, moij., mais il est vrai que je suis un brinj demeuré. Désolé. Pas de souci. Tchin. Laissons tomber. D’autres vous comprennnent mieux.
Bah, le tricot ou la Rdl, c’est du pareil au même : un poing à l’endroit, un poing à l’envers, tiens dans ta gueule. Les arcades de la rue de Rivoli ne sourcillent pas.
Puisque les deux photos ont été prises au Portugal (Algarve et Portimão), ces hommes regardent l’Océan Atlantique.
(ce ne sont pas des arcades sourcilières. Bon d’accord, je sors.)
En attendant demain
Il y en a un dans la liste qui a fait un excellent roman sur « la fin du monde »
https://www.livreshebdo.fr/article/les-4-finalistes-du-prix-interallie-2024
En attendant La Verdure.
j’aime beaucoup Rubinstein, sa façon de faire résonner la table, mais ça ne pourrait pas suffire. Horowitz, Richter, Sokolov, Clara Haskil, Irakly Avaliani, Michelangeli, Samson François, Yves Nat, Prokofiev, Rachmaninov, Cortot…
Chaloux dit:
Tu triches… Si tu dois choisir un seul à écouter pour le reste de ta vie: Horowitz?
Le jury du prix Interallié se compose de Jean-Marie Rouart (président), Stéphane Denis, Gilles Martin-Chauffier, Eric Neuhoff, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Christophe Rufin, Jean-René Van der Plaesten et Florian Zeller.
———–
Et vous faites confiance à ces gens pour se faire les ambassadeurs des pôles en Finlande, ma soeur ?
52chapitres:
D’un point de vue purement mathématique il y a bien 52 semaines complètes dans une année. En effet si l’on divise 365 (nombre de jours dans une année régulière) par 7 (nombre de jours dans une semaine) nous obtenons 52,1428 soit 52 semaines et 1 jour.
en attendant le messie?
A QUOI DOIT-ON S’ATTENDRE à Hnoukka pour ISRAEL(et le monde)?
EXCUSES/‘Hanouka commence mercredi soir 25 décembre 2024 et se poursuit jusqu’au jeudi 2 janvier 2025
‘Hanouka est une fête juive
Très intéressant lien dans le billet, ou l’auteur commente son roman. Pas pu écouter en entier par manque de temps, l’idée d’un roman du confinement par anticipation est intéressante, avec les dérèglements que cela a entraîné.
J’ai bien compris qu’il y avait un « secret » dont la compréhension est savamment disséminée dans le répondeur..
S’il n’y avait autant de références litteraires, en particulier concernant la bibliothèque du narrateur, c’est un bon pitch pour.. Marc Levy, lequel a un vrai talent pour agencer des situations psychologiques à suspens.
« Munoz Molina, qui ponctue in fine la plupart de ses phrases à l’oral par un « non ? », est un homme qui doute. »
Je ne le comprends pas comme cela. C’est plutôt un tic de langage , et ces » non ? » qui ponctuent des propositions à la forme affirmative, valent pour » n’est-ce pas ? », manière d’impliquer l’interlocuteur.
@Et vous faites confiance à ces gens pour se faire les ambassadeurs des pôles en Finlande,
C’est un prix littéraire de journalistes, et ma foi, que ce soit A. Quentin ou O. Norek, tous les deux ont écrit un roman qui rend hommage au journalisme, dans leur roman même, mais aussi pour les écrire…
Je n’ai pas lu les 2 autres finalistes.
C’est un prix littéraire de journalistes, et ma foi, que ce soit A. Quentin ou O. Norek, tous les deux ont écrit un roman qui rend hommage au journalisme, dans leur roman même, mais aussi pour les écrire.
Je vous en dirai plus demain, si j’ai le temps.
@Pablo, je demande un piano et des partitions.
Dison Richter, à cause de l’étendue de son répertoire.
Putain, le microcosme ici. Vous êtes tous recroquevillés sur vos savoirs, au lieu de déployer la bannière antifa. A croire que vous tapissiez de velours, sur fonds de glose littéraire, la planche pourrie où nous mettons collectivement les pieds.
« T’es pas dans l’escalier »
encore un qui n’utilise pas la double négation.
sérieux c’est lourd.
demeurer en repos, »
en repos?Rien que ça!il exagère, Pascal;et rêver, est ce que c’est reposant?
moi,je ne crois pas!voir dans quel état on est parfois quand on se réveille!
« Richter, à cause de l’étendue de son répertoire. »
faut distinguer « étendue du répertoire » et étendue du répertoire.
exemple au hasard : il a joué Mozart ou Haydn et autres compositeur de l’poque classique, mais il n’a jamais considéré que ces compositeurs faisaient partie de son répertoire, d’ailleurs il le dit, il dit « je ne sais pas comment jouer du Mozart au piano » et ça s’entend.
c’est vrai que jouer du Mozart avec un piano c’est comme jouer du Chopin avec un clavecin : ça ne rime à rien.
Finaliste de l’Interallié, « Coeur » de Thibault de Montaigu est un très beau livre sur le père.
J’espère qu’il l’emportera.
« en repos »,c’est un truc de moraliste qui ne peut pas s’empêcher de supposer, bref:qui fantasme!
bon je vais pas me taper tous vos commentaires pour les corriger, c’est gonflant et j’ai trop la flemme, et puis je suis pas sûr que vous comprendriez ce qu’on appelle par exemple un « répertoire ».
Merci à Honneur de Blog d’avoir dénoncé le lavage de cerveau opéré par France Inter sous le billet précédent…
Heureusement que les medias Bolloré sont là comme contrepoison.
« Si tu dois choisir un seul (pianiste) à écouter pour le reste de ta vie »
dans la famille « les questions à la c.n à pedro » je demande le pianiste !
et toi pedro si tu n’avais qu’un seul chanteur lyrique à écouter tu choisirais Jarrousky ?
@ tous recroquevillés sur vos savoirs, au lieu de déployer la bannière antifa
Que nous suggérez-vous de faire exactement pour nous déplier, mon amie ? La révolution rurbaine ? Et que nous propose le fiston Dixon Richter ? Qu’Hanouka est une fête hébraïque pacifiante ? Sviatoslav, c’est du lourd ou du cochon ?
Bàv,
@ »le lavage de cerveau opéré par France Inter »
water cite moi un seul média français que ne fasse pas de la propagande et du lavage de cerveau ?
exemple au hasard : existe-t-il un seul journaliste en France qui a osé dire que si Michelin part en cou.lles c’est parce que les américains ont saboté les gazoducs russes ?
ils préfèrent dire que c’est à cause de la concurrence chinoise… les niais.
sûr qu’avec des énergies 4 fois plus plus aucune industrie européenne n’est compétitive.
pour Michelin c’est sûr qu’avec un gaz 4 fois plus cher les mecs ils vont pas acheter des pneus 4 fois plus cher.
@ c’est vrai que jouer du Mozart avec un piano c’est comme jouer du Chopin avec un clavecin : ça ne rime à rien.
P’tain, vous avez ach’ment l’air au parfum en musique au logis, JC !… Pourtant, chopin & clavecin…, ça rime un brin + que mozart & piano. Non ?
en attendant Jaroussky (pedro)
c’est pas de la musique au logis c’est de l’organe au logis crétin que tu es.
3j il faudrait que tu donnes un info importante : dire à partir de quelle heure tu commences à être bourré.
« J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. »
c’est une pensée de Pascal qui n’a de sens qui si on la met en miroir avec celles qui disent que l’homme est constamment à la recherche de distraction pour échapper au désespoir et à sa condition misérable.
donc quand Pascal parle de rester au repos c’est une façon de dire qu’il doit apprendre à affronter le désespoir de sa condition misérable à savoir le tragique de l’existence.
c’est un truc qui est repris par Nietzsche avec l’idée de surhomme comme celui capable de suromenter le tragique de l’existence.
et avant Nietzsche par Dostoïevski par l’opposition entre l’homme ordinaire (celui qui vit en fonction de la morale) et l’homme extraordinaire qui affronte le tragique entre se plassant au dessus du Bien et du Mal, ce qui est l’équivalent du surhomme chez Nietzsche.
cette opposition entre homme ordinaire et extraordinaire est expliquée dans la lettre de Raskolnikov.
sinon citer juste cette pensée de Pascal reprochant à l’homme de ne pas supporter d’être au repos, prise toute seule elle ne rime à rien, c’est comme jouer du Chopin avec un clavecin.
Vous donnez toujours l’impression d’appliquer maladroitement les divers aspects de la quadruple racine du principe de raison suffisante dans vos réflexions géopolitiques sur le monde actuel. Comme chacun le sait, quand on manifeste dans les rues contre les ravages du néocapitalisme induisant la guerre par exemple, il faut savoir que les quatre classes d’objets se produisent « toujours et déjà », en vous, le protestataire mobilisant en conscience la raison physique, logique, mathématique et morale. Or chez vous, il y a toujours quelque chose qui cloche, un ou deux éléments défaillent. On finit par se demander si vous en avez conscience… Or, vous n’êtes pas du genre à vous défiler en arguant d’un biais d’exonération, celui de la « rationalité limitée »… Ce serait trop facile… Si vous ne maîtrisez pas votre sujet en conscience, il vaut mieux vous taire, ou alors accepter de vous ramasser des lacrymo dans la goule sans trop savoir pourquoi… Voilà mon avis. Bàv, JC.
C’est à l’heure de ma plus grande lucidité envers le genre humain en général et à la secte des eredéliens en particulier… A la bourrée, à labourer, maintenant ! 22 h 30… Bàv,
@ faut distinguer « étendue du répertoire » et étendue du répertoire.
TU vois bin que TU racontes n’importe quoi, supra… Depuis quelle heure TU n’es plus très sobre, sans guillemets, hein ?
@ Heureusement que les medias Bolloré sont là comme contrepoison (cluster).
Comment doit-on prendre cette opinion ? Une fake new ? Une conviction intime ? Une bathmologie du 4e degré ?… Dans TOUS LES cas, ça craint…, aux urgences, fissa, mon bon !
pascal et le divertissement
il y a , me semble-t-il,de la part de Pascal le sentiment de « partager » avec ses lecteurs,une formidable découverte, comme une « amérique » ou la
pénicilline, et non seulement pour l’individu,mais à l’échelle de la société(avec ses guerres);et c’est peut-être ainsi qu’elle nous touche en nous remettant,tous, homme ordinaire ou saint homme, en proie à nos détresses,et toutes nos questions existentielles;et n’est donc jamaisdérisoire ni hors propos;
bonsoir
divertissement pascalien
https://www.philolog.fr/le-divertissement-pascal/
@ PPPP (Puck-Puck, la Pute de Poutine)
Et toi, si tu n’avais qu’un seul romancier à choisir, tu choisirais lequel?
Maurice Desborels?
« Munoz Molina, qui ponctue in fine la plupart de ses phrases à l’oral par un « non ? », est un homme qui doute. »
Je ne le comprends pas comme cela. C’est plutôt un tic de langage , et ces » non ? » qui ponctuent des propositions à la forme affirmative, valent pour » n’est-ce pas ? », manière d’impliquer l’interlocuteur.
Cela pourrait être, ce non interrogatif, un questionnement à l’interlocuteur » et vous, qu’en pensez-vous ? »
Quel est le vôtre de point de vue ? Confrontation passionnante.
Vu Angèle de Pagnol à partir de Un de Baumugnes de Giono.
Avec Orane Demazis et Fernandel, éblouissant en dépôt de sa dentition de cheval.
Baumugne existe à côté de Saint Julien en Beauchêne, O5, Hautes Alpes, sur la route de Luz la Croix Haute, avant de passer le col qui redescend dans le Trièves, tant aimé par Giono.
Vieux, vieux, vieux, beau, beau, beau.
Ce film est né la même année que ma mère 1934.
en dépit.
Il n’y peut rien. Au demeurant, personnage sympathique au possible.
Il me semble qu’être ANTI, la plupart du temps, c’est par incapacité d’être autre chose qu’un con de rebelle-de-salon idiot …
« Munoz Molina, qui ponctue in fine la plupart de ses phrases à l’oral par un « non ? », est un homme qui doute. »
Je ne le comprends pas comme cela. C’est plutôt un tic de langage , et ces » non ? » qui ponctuent des propositions à la forme affirmative, valent pour » n’est-ce pas ? », manière d’impliquer l’interlocuteur.
Moi
Je complète mon opinion:
Ces » non ? » veulent aussi signifier: ou « on est d’accord ? » » Ça te va comme ça ? » ou alors prouve-moi le contraire. », ou alors , pour appuyer l’affirmation d’une évidence, tout simplement.
C’est a écouter dans cet entretien très intéressant, cf lien du billet, où A. M. M donne aussi son sur avis sur le mode narratif a la 1ere personne, dans des récits où l’univocité pose problème , écouter en particulier ce qu’il dit di roman Lolita de Nabokov.
Et maintenant, direction Marseille, pas très loin du village de la Treille, cher à Pagnol, où je retournerai un jour.
c’est pas l’interallié, c’est le fémina, non ?
Bonne relecture, cl. Bon, j’y vais. A plusss,
Femmes contre elles
« « Je l’attends et je le soutiens » : au procès des viols de Mazan, une compagne d’accusé et indéfectible alliée
Christian L., pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. De glaçantes conversations ont été retrouvées sur son ordinateur, qu’il aurait demandé à sa partenaire de récupérer. Celle-ci assure n’avoir pas été au courant, et continue de le soutenir. »
Aux USA, triomphe du privé contre le public !
Donald Trump annonce nommer Elon Musk à la tête d’un ministère de l’ « efficacité gouvernementale »
Usk, c’est Krupp, mais pour faire la guerre à l’intérieur
En fait sans l’argent public il n’en serait pas ou il est.
Un immigrant de fraîche date aussi comme l’indien de Fox Bews. Idéologie et effets d’annonce sur toute la ligne.
Recopier les dépêches d’agences, tout sauf du journalisme.
Musk..
Booker 2024, « Orbital », par Samantha Harvey, 136 pages dans l’original, très original, et déjà traduit chez Flammarion.
https://editions.flammarion.com/orbital/9782080436832
Short & sweet.
Marguerite Yourcenar :
« Enfin, les femmes qui disent « les hommes » et les hommes qui disent « les femmes « , généralement pour s’en plaindre dans un groupe comme de l’autre, m’inspirent un immense ennui, comme tous ceux qui ânonnent toutes les formules conventionnelles.
Il y a des vertus spécifiquement « féminines » que les féministes font mine de dédaigner, ce qui ne signifie pas d’ailleurs qu’elles aient été jamais l’apanage de toutes les femmes : la douceur, la bonté, la finesse, la délicatesse, vertus si importantes qu’un homme qui n’en possèderait pas au moins une petite part serait une brute et non un homme.
Il y a des vertus dites masculines, ce qui ne signifie pas plus que tous les hommes les possèdent : le courage, l’endurance, l’énergie physique, la maîtrise de soi, et la femme qui n’en détient pas au moins une partie n’est qu’un chiffon, pour ne pas dire une chiffe.
J’aimerai que ces vertus complémentaires servent également au bien de tous. Mais supprimer les différences qui existent entre les sexes, si variables et si fluides que ces différences sociales et psychologiques puissent être, me paraît déplorable, comme tout ce qui pousse le genre humain, de notre temps, vers une morne uniformité. »
(« Les yeux ouverts »)
Futur secrétaire à la défense des US of A, j’ai nommé Pete Hegseth:
– vétéran de l’armée au sein de la Garde nationale (l’US army pour les nuls)
– présentateur d’une émission le week-end sur la chaîne conservatrice Fox News (surprise, surprise!)
-chrétien passionné, aux bras couverts de tatouages relatifs à sa foi (Allez Louïa!)
– auteur d’un livre sur la pénétration du « wokisme » et les ravages supposés de la diversité dans l’armée (aucun problème avec les homos, qu’y dit)
– ne possède aucune expertise des questions militaires, des enjeux de sécurité, des crises actuelles impliquant le Pentagone (à côté, Genetet est une grande spécialiste dans son domaine d’incompétence)
– s’oppose à la promotion des femmes dans l’armée aux positions de combat (sa femme serait-elle 3e dan de karaté?)
Le léZard va devoir faire des choix !
Le bon sens même, Marguerite !
Sans déc. qui peut ne pas être d’accord?
L’Académie Française va remettre solennellement la 9ième édition de son Dictionnaire au Président de la République.
Monsieur Charoulet va être en extase devant son poste!
: la douceur, la bonté, la finesse, la délicatesse, vertus si importantes qu’un homme qui n’en possèderait pas au moins une petite part serait une brute et non un homme.
Sans déc. qui peut ne pas être d’accord?
Sur le blog, quelques brutes qui apparement ne se perçoivent pas comme telles mais souvent ce qui est écrit, compris, appris, ne sort pas des lignes pour rebondir joyeusement ou avec sérieux dans la vie de tous les jours, de toutes les circonstances et dans celle des autres jours. Ceci dit je ne suis pas un exemple de délicatesse, de finesse, de douceur et ce que je me reproche le plus consiste en un manque d’humour, il me paraît indispensable pour transformer les situations en quelque-chose de plus léger, vivable, drole quand spontanément j’aurais envie de rentrer dedans sans le recul utile à dédramatiser.
« Sans déc. qui peut ne pas être d’accord ? »
celles et ceux pour qui tous les mecs sont des machos dominants et les femmes des salopes invétérées…
J’avais lu à la place de « Tes pas dans l’escalier » « t’es pas dans l’escalier » et ce titre me paraissait branché, moderne, dans l’air du temps. Ce matin je me suis rendue compte de mon erreur .
B, si vous lisez « Tes pas dans l’escalier », je serais très intéressé de connaître votre avis sur la véritable nature des relations entre le narrateur et Cecilia…
B
c’est surtout par rapport à « la concierge » qui est toujours dans l’escalier;(L’Élégance du hérisson est le deuxième roman de Muriel Barbery, publié en 2006 chez Gallimard. Ce livre a remporté de nombreux prix littéraires, dont le Prix des libraires en 2007.)
closer dit: à
« Merci à Honneur de Blog d’avoir dénoncé le lavage de cerveau opéré par France Inter sous le billet précédent… »
Et ce n’est certes pas du tout délivrer un blanc seing aux médias Bolloré.
Une radio publique se doit d’ être équitable dans son information et elle ne l’ est pas.
Un point c’est tout.
Je m’en doute H de B, mais vous me permettrez d’asticoter un peu certains ici.
Disons de façon plus générale qu’heureusement que nous avons le choix entre des medias très différents…
Eh oui, heureusement! Ah ces gens qui voudraient que Libé ou Le Monde soient les seuls canards nationaux, et qu’il n’y ait de bonne presse qu’à Goooche… MC
Le livret du dernier album studio de The Cure, Song of A Lost world, commence par les derniers vers d’un des plus beaux poèmes de John Keats, ‘When I have Fears That I May Cease to Be’
(…)
And when I feel, fair creature of an hour,
That I shall never look upon thee more,
Never have relish in the faery power
Of unreflecting love—then on the shore
Of the wide world I stand alone, and think
Till love and fame to nothingness do sink.
Hélène Berr aurait souhaité faire sa thèse sur Keats si l’Université française, à la botte de l’Allemagne et de Vichy, ne l’avait pas interdite de recherches pour cause de judaité.
Le 12 octobre 1943, elle écrit : « Keats est le poète, l’écrivain, et l’être humain avec lequel je communique le plus immédiatement et le plus complètement »
En attendant la police française, qui viendra l’arrêter le 8 mars 1944, avec ses parents.
On en est là !
Il va falloir s’interroger tout de même sur le rôle de tous ces petits jeunes gens et ces petites jeunes filles dans la propagation des menaces contre les libertés publiques.
Mais après tout ils étaient déjà récupérés par le communisme. Et Mao.
« Ah ces gens qui voudraient que Libé ou Le Monde soient les seuls canards nationaux, et qu’il n’y ait de bonne presse qu’à Goooche… »
« Le Figaro » c’est pas mal. Mais « Le Monde » c’est très bon faut l’avouer. Quant à « Libération » , ils sont passés dans le côté obscur. RIP.
Green Book
« L’Académie Française va remettre solennellement la 9ième édition de son Dictionnaire au Président de la République. »
Les linguistes atterrés ont commencé leur numéro.
Je les trouve un peu répétitifs. On dirait des vieillards. Ils radotent.
un suspense:
»
Le dénouement était prévisible dès l’acte 3, mais il se fait attendre et est précipité en 2 scènes. »
de quoi s’agit-il?
ENCORE UNE CHANSON
Yves Montand – Le carrosse (Il attendait son carrosse) – Live stéréo 1959
https://www.youtube.com/watch?v=v2X5LYcpkw8
And the winner is… Un journaliste.
« Diplômé du Centre de formation des journalistes, Thibault de Montaigu a commencé sa carrière à Libération puis collaboré avec plusieurs journaux. Depuis janvier 2018, il est le rédacteur en chef du magazine L’Officiel Voyage. »
Georges Ulmer « Un monsieur attendait »
https://www.youtube.com/watch?v=dr-SmzRGBG4
Il va falloir s’interroger […]
C’est le moment.
« Le prix Interallié 2024 a récompensé, mercredi 13 novembre, l’écrivain et journaliste Thibault de Montaigu, 45 ans, pour son ouvrage Cœur, paru aux éditions Albin Michel. »
Je ne peux pas dire que c’était le meilleur choix puisque je n’ai pas lu les trois autres finalistes…En tout cas un très bon choix. Le portrait de ce père sorti d’un roman de Fitzgerald est souvent drôle, émouvant…agaçant. Montaigu a heureusement pour lui de l’humour pour se coltiner cet homme qui l’horripile et le fascine, un mythomane au charme irrésistible qui multiplie les conquêtes féminines et les entreprises mirobolantes qui doivent lui rapporter des millions qui n’arrivent évidemment jamais. Presqu’aveugle et totalement dépendant il séduit encore et échafaude des projets…
On pense aussi au père de John Le Carré mais, si ma mémoire est bonne ce dernier était un véritable escroc, ce que n’est pas Montaigu père. Quant on lit ce que Le Carré dit de son père, on est tout de même frappé par une ressemblance frappante.
L’auteur a craint de butter sur lui enveloppé dans une couverture sur le trottoir…Je n’ai pas encore fini le roman; s’il y a un coup de théâtre je le garderai pour moi!
C’est le moment
EN DIRECT – Procès de l’assassinat de Samuel Paty : « Je regrette d’avoir écrit que je me désolidarisais de lui », confie un ancien collègue https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/en-direct-proces-de-l-assassinat-de-samuel-paty-je-regrette-d-avoir-ecrit-que-je-me-desolidarisait-de-lui-confie-un-ancien-collegue-2333805.html
Un « journaliste » qui en est tout de même à son septième livre, dont six romans, certains déjà finalistes de prix.
Le dénouement était prévisible dès l’acte 3
du personnage éponyme,la « dernière parole lucide est « non »
Trop de frappes…
FL mon seul contact avec l’ (Im) Monde se résume au numéro du Monde des Livres. Mon assiduité au Figaro est variable. J’ai laissé complètement tomber Liberation. Moi qui disais Faites votre LibeGaro…. MC
n’attendons pas que ceux que nous aimons disparaissent pour le leur faire savoir
non, sérieux, il y a un gros problème avec les médias.
et aussi avec les journalistes.
le problème des journalistes c’est qu’ils viennent tous du même milieu social, ils ont fait les mêmes études etc…
en plus le très gros problème du journaliste c’est qu’il croit être moralement bien, je veudx dire ils s’imaginent être « moralement » irréprochables.
en plus ils sont tous des atlantistes que là avec l’arrivée de Trump il va falloir qu’ils révisent leur vision atlantiste.
en plus c’est tous des otanien.
atlantiste c’est déjà pas top, être otanien non plus c’est pas top, mais être à la fois atlantiste et otanien là c’est carrément la cata.
@RadioGaga
Contester le prétendu manque de d’objectivité d’une radio publique au prétexte qu’elle ne représenterait pas d’imaginaires catégories politiques selon l’hypothétique poids qu’elles représentent, bref réclamer une sorte de proportionnelle sur les ondes (en dehors des périodes où tous les partis ont un droit de parole égale) relève d’un semblant d’équité et, si fond, d’une supercherie. Le respect de la laïcité et d’un principe de neutralité, ce n’est pas leur fragmentation pondérée selon telle ou telle catégorie, telle ou telle ethnie, telle ou telle religion etc.
moi, perso, myself, j’ai lu des articles dans le Monde au début de la guerre en Ukraine, quand Ursula a accumulé les sanctions contre la Russie, c’est articles étaient incroyables.
du genre « maintenant que l’Europe va arrêter d’acheter du gaz et du pétrole russe ça va mettre l’économie russe à genou en 3 mois ».
les mecs ils sont journalistes dans un journal qui s’appelle le Monde et en fait ils n’ont absolument aucune idée du monde.
je sais pas ce qu’ils doivent faire : soit changer le noml de ce journal; l’appeler Paris 5ème, ou la Province, ou je sais pas quoi, mais le Monde c’est presque risible.
les mecs ils pensaient qu’il n’y avait que les pays européens qui pouvaient acheter du gaz et du pétrole à la Russie.
là c’est même plus de la faute professionnelle, ou de la bêtise, c’est juste que si le type qui écrit ce genre de débilité a un gamin de 12 ans qui est au collège qu’il lui demande son avis avant d’écrire ses articles, parce que tous les gamins de 12 ans savent qu’il existe dans le monde d’autre pays que les pays européens.
sérieux il faut changer le nom de leur profession, ne plus les appeler des journalistes, mais des humoristes.
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