de Pierre Assouline

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La République des livres
En nageant en écrivant

En nageant en écrivant

De même que souffler n’est pas jouer, se baigner et nager sont deux choses différentes, tout de même ! A l’approche des grandes vacances, il faudrait voir à ne pas confondre même si l’exquise couverture du petit album de Paul Morand Bains de mer, bains de rêve y invitait en 1960. Deux récents livres, plus sérieusement natatoires que ce bel éloge du farniente flottant, se font justement l’écho du souci de bien nager. Et je dois l’avouer, depuis trois mois que je rencontre des lecteurs dans des librairies un peu partout en France et au-delà, je suis frappé par le nombre de gens qui disent leur nécessité vitale de nager, de celles qui transportent de l’ivresse électrique au nirvana, quand tant d’autres ne pensent qu’à courir. Que ce soit dans une piscine pour aligner les longueurs encadrées par deux lignes balisées, dans un lac, dans un fleuve ou à la mer, ils confessent un même désir fusionnel avec l’eau. Et il ne faut pas beaucoup les pousser pour qu’ils se disent victimes consentantes d’une forme d’addiction.

De Chantal Thomas, outre ses travaux d’historienne sur Sade, Casanova ou Marie-Antoinette, les amateurs ont déjà pu se délecter de Souvenirs de la marée basse (2017) et de Journal de nage (2022). Deux livres étincelants placés, surtout le premier, sous le signe d’une mère indépendante, insoumise à la forte personnalité, qui s’affirmait en pratiquant une nage libératrice. Elle-même nageuse croyante et pratiquante, longtemps attachée au bassin d’Arcachon avant de se prendre de passion pour l’eau niçoise dans laquelle elle s’immerge à partir d’une petite plage entre les rochers, Chantal Thomas nous revient et elle y revient avec L’étreinte de l’eau sous forme d’entretiens avec Fabrice Lardreau (13 euros, 171 pages, Arthaud)

Elle va jusqu’à lui accorder des qualités morales au motif que, contrairement à la forêt ou à la montagne, éléments naturels plus effrayants qu’envoûtants pour ceux qui la connaissent mal, l’eau serait bonne, bienveillante, protectrice. Même l’océan lui parait sans danger. Comme si l’eau était dotée d’une pureté naturelle. Il est vrai qu’on l’approche dans un absolu dépouillement, ou quasi (autrefois en Angleterre, on nageait nus), alors que la montagne exige un équipement.

« Quand on nage, on tourne le dos au poids de la terre. Même si l’on peut nager le long du rivage, il y a toujours un moment où on lui tourne le dos, physiquement ou symboliquement… L’esprit même de la nage, pour moi, est de se détourner de la pesanteur matérielle, des soucis, des obstacles, des empêchements ».

Ce qui n’empêche pas d’autres de sérieusement gamberger lorsqu’ils s’agit de tromper l’ennui de l’entrainement et des longueurs sans cesse recommencer -à condition toutefois de ne pas écouter de la musique. Une jolie manière de dire que le nageur échappe à la gravité terrestre- mais pas seulement. Elle veut voir dans la femme qui nage, comme dans celle qui marche ou celle qui court, une femme qui fait voler en éclats l’assignation au foyer, celle qui se passe de toute évaluation du père ou du mari, celle qui s’épanouit loin de tout regard extérieur. Ainsi se sont-elles réapproprié leur corps. Cela dit, elle avoue sans mal préférer la nage très libre en mer à la natation assez sportive dans une piscine. A croire que le goût de l’eau, cette saveur si particulière plus ou moins salée, l’immersion dans les sensations du moment, s’accommodent mal des rigueurs de l’entrainement, son autodiscipline, ses chronométrages, ses performances. A Nice, lorsqu’elle nage en longeant la promenade des Anglais, sa situation lui autorise un autre regard sur le réel ; une manière d’être dans la ville sans y être ; ce qu’on appelle adopter le point de vue de l’eau.

On s’en doute, il n’est guère question de technique dans la conversation de Chantal Thomas, si agréablement légère. Tout pour l’esprit, le ressenti, la sensibilité, l’ineffable de la nageuse. Tout l’inverse de L’art de nager le crawl  (Swimming The American Crawl, traduit de l’anglais par Michel Vaucaire, 165 pages, 19 euros, Séguier) de Johnny Weissmuller (1904-1984) paru pour la première fois en 1930. Parfaitement, « le » Johnny qui affola les bassins dans l’entre-deux-guerres avant de pousser son cri de Tarzan (en réalité, l’enregistrement d’un yodel autrichien monté à l’envers et en accéléré) dans la jungle hollywoodienne. Car on l’oublie, dans sa première vie, il fut un grand champion de natation américain. Son palmarès est éloquent : un record du monde au 100 mètres nage libre inégalé pendant dix-sept ans, une pluie de médailles aux JO de Paris en 1924 et à ceux d’Amsterdam quatre ans plus tard, cinquante-deux titres de champion des USA, vingt-huit record du monde etc Et dire qu’on lui avait conseillé de se mettre à la natation quand il était adolescent afin de vaincre sa poliomyélite !

Son traité, appelons-le ainsi, est aussi argumenté que les évocations aquatiques de Chantal Thomas sont poétiques. Dans les deux il est question de style mais ce n’est pas le même. Johnny, 85 kgs pour 1,89 mètres, 44 de pointure et 9 pour les gants, une silhouette serpentine et longue favorable à la glisse, n’a d’autre ambition que d’exposer sa méthode. Son entraineur, le légendaire William Bachrach qui l’a pris en main à 15 ans en 1920 à l’Illinois Athletic Club, n’y est pas étranger. Son nom est le mot le plus récurrent du livre avec « hydroplane ».

Que conseille Johnny ? En vrac : ne pas regarder ses rivaux, bien fléchir le coude à l’attaque afin de conserver sa souplesse initiale au bras lequel assure l’essentiel de la propulsion, s’autoriser un certain lâcher-prise, battre des jambes en partant des hanches et non des genoux, ne pas oublier que la natation donne faim, évitez les bassins munis de brise-vagues, se souvenir que l’eau est fuyante, garder à l’esprit que les acides étant les grands responsables de la fatigue il faut leur préférer les aliments alcalins, s’obséder de sa souplesse même lorsqu’on est au maximum de sa puissance etc

Après, faites comme vous voulez mais vous ne trouverez pas un entraineur pour vous conseiller de nager le crawl à la Johnny : tellement haut sur l’eau qu’il n’y plonge pas la tête. J’allais oublier ce qu’il dit aussi de la respiration : expirez sous l’eau par le nez, inspirez par la bouche hors de l’eau. Certes… Mais pour ça, je recommande plutôt un petit livre de Marielle Macé en pur espoir du souffle, essai sur nos asphyxies ordinaires et nos grands besoins d’air à paraitre à la rentrée, (120 pages, 8,50 euros, Verdier). Il s’intitule Respire et il fait du bien en ces temps pollués.

Cela dit, le meilleur passage de L’Art de nager le crawl est encore celui où Johnny avoue son impuissance à expliquer pourquoi la souplesse est le secret de l’art de se reposer en nageant. Il le dit d’une phrase qui pourrait résumer tout le livre, être l’alpha et l’oméga de son art poétique et, partant, de toute création littéraire :

« Il y a un véritable truc pour cela mais c’est difficile de le décrire sur le papier ».

(« Johnny Weissmuller du temps à la piscine Molitor où il fut brièvement maitre-nageur-sauveteur » photo D.R. ; « Leonor Fini dans les eaux vénitiennes » photo Henri Cartier-Bresson.)

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1 170 Réponses pour En nageant en écrivant

Marie Sasseur dit: à

Merci René, voir aussi la galette des rois.

Cela bien à part: Antoine de St Exupery, 29 juin 1900.

Bonne fête Pierre, bonne fête Paul.

D. dit: à

L' »Aigle » a parlé : (…) « Évidemment, les tomates venaient de Chine — déjà à l’époque première productrice mondiale —. L’on doit par ailleurs à une tomate chinoise, dite pomme d’or, la guerre de Troie. (…)

Originaire d’Amérique du Sud, la tomate a été implantée en Europe au XVIe siècle. Elle a été utilisée comme plante d’ornement avant d’être consommée comme un légume. Découverte en Amérique du Sud au XVIe siècle, la tomate tient son nom d’un mot aztèque : « Tomatl ».

Marie Sasseur dit: à

Ah, je crois que René a dit une bêtise.

D. dit: à

Il est difficile de tirer dans des pneus, à fortiori avec une arme de poing et sous le coup de l’adrénaline qui n’aide pas spécialement à la production de mouvements précis et très coordonnées. C’est dans les films qu’on voit ça.
Par contre les herses qui se déploient en 2 secondes sont redoutablement efficaces. Il faut des moyens et des effectifs. Un agent déploie un herse entre les roues arrière et avant des l’arrêt du véhicule. Ceci veut dure qu’il faut être 3, 4 agents pour faire ce genre de contrôle, regulièrement entraîné, bien coordonnés dans les rôles, avec du matériel. Cela a un coût. Mais au final ça coûte moins cher qu’une vie et reconstruire des écoles et des mairies. Plus un immense avantage et pas des moindres : des policiers respectés et obéis.

D. dit: à

Ah, je crois que René a dit une bêtise.

…il va nous démontrer par a+b = a-b que pas du tout. J’en frétille par avance.

renato dit: à

Jamais entendu parler d’ironie, D. ? Oups, j’entends la vraie : altération souvent paradoxale, dans le but de souligner la réalité d’un fait par la dissimulation apparente de sa véritable nature etc.

Viser un petit objet, même en mouvement, ce n’est pas vraiment difficile, il suffit de savoir tirer — expérience personnelle —. Puis si un policier, sous le coup de l’adrénaline, devient imprécis, on peut se poser des questions quant à sa formation.

Bloom dit: à

La « resilency » dont parle P. Assouline dans « Le Nageur » est un terme emprunté à Claudel qui l’utilise dans les années 30 pour qualifier l’Amérique de Hoover, « faute de lui trouver un équivalent français, mélange d’élasticité, de ressort, de ressource et de bonne humeur. » p. 214.
Étonnamment, Boris Cyrulnik, à qui l’on doit son utilisation appliquée à la psychologie humaine, rappelle qu’il s’agit d’un mot français, « d’origine latine, ‘salire’, ‘re-salire’, qui signifie rebondir, mais aussi, en anglais, ‘to jump over’, donc par extension sauter par-dessus (un obstacle) ».
(Claudel et les Psychologues. Entretien avec Boris Cyrulnik, Bulletin de la Société Paul Claudel, No. 168, 2002).
L’article précise plus loin qu’André Maurois, magnifique passeur de culture anglaise, l’utilise en 1952, dans le sens de « ne pas se laisser décourager », « ne pas se laisser abattre ».

Pour Artem, la ‘resiliency’, c’est bien sûr de participer aux jeux de Londres de 1948, ville à laquelle ces immondices de collabos promettaient le même sort qu’à Carthage… Losers d’un jour losers toujours….

Marie Sasseur dit: à

C’était pas une bêtise, cette histoire de tomates de chine, c’était de l’ironie.
René +1

Marie Sasseur dit: à

René est un magicien, c’est tout.

Marie Sasseur dit: à

Depuis qu’il a fait xenia-xenos avec Vladimir de Moscoue , René maîtrise la communication, pour toujours retourner le truc à son avantage. Il est fort, c’est tout.
Moi, un gars qui dit nager à poil dans sa piscine à 2500m d’altitude, je dis respect.

Marie Sasseur dit: à

C’est bien ce que je disais, René, c’est le roi d’la sauce tomate.

Clopine dit: à

Finalement, le nom dont je veux me servir pour décrire mon quartier est parfaitement adapté. « Les Hauts de Hurle Rouen » ont effectivement hurlé, hier au soir. Ce matin, le commissariat de police est complètement ravagé, le seul distributeur de billets du quartier (avec un premier retrait à 10 euros seulement, contrairement aux distributeurs du centre ville qui commencent tous à 20) s’est mangé un énorme poteau dans le clavier, la Poste n’a tenu bon que grâce à ses grilles d’acier, le pavé est noirci par la fumée des bagnoles qui ont cramé, deux magasins (heureusement vides de présence humaine) ont été entièrement saccagés. Les habitants du quartier regardent tout ça, et s’interpellent les uns et les autres. Le sentiment général est que :
– les jeunes ne devraient dézinguer que ce qui a trait à l’Etat
– Tout va encore profiter au RN
– Mais tout de même, c’était plus qu’une bavure. La vidéo montre clairement que la voiture était arrêtée, puis qu’elle est repartie doucement (le jeune devait être affolé par le contrôle), enfin qu’il y avait parfaitement moyen de ne pas tirer à vue comme ça.

Oui, la violence première provient bien de l’Etat…

Bill Evola dit: à

– les jeunes ne devraient dézinguer que ce qui a trait à l’Etat

L’ État, c’est toi, plumasse!

Bill Evola dit: à

deux magasins (heureusement vides de présence humaine) ont été entièrement saccagés.

Tu t’es symboliquement rempli les poches, voleuse de démocratie?

Bill Evola dit: à

Ne laissons pas la rue faire la justice.
Ni la police, ni la jeunesse en situation d’illégalité.

Phil dit: à

Merci René

Dear Renato prend bouche avec l’influensuceuse du prestigieux blog à passou, l’autriche-hongrie réduite à causer avec la lourde bavière après Versailles. Peinlich !

D. dit: à

Si vous voulez arrêter une voiture sans toucher au conducteur, prenez un Benelli M4 super 90 et visez bas. Là vous aurez toutes les chances de mettre à plat 2 pneus en même temps + multi-perforation du réservoir probable. Un pistolet 9mm est très inadapté en tout cas.

JC..... dit: à

CLOPINE
Elle est vraiment parfaite dans le seul rôle qui lui aille !

MC dit: à

Toute la Banlieue a flambé, Clopine, et pas seulement un quartier (?) de Rouen. Le syndrome d’identification à la victime d’hier a joué à plein. On note un bombardement entre autres du commissariat d’ Aubervilliers et pas que. MC

D. dit: à

Tout va encore profiter au RN

C’est tout de même la moindre des choses. Profitons.

D. dit: à

Et il faut bien reconnaître que cela profite aussi énormément aux propos ridicules clopinesques.

D. dit: à

retrait à 10 euros seulement, contrairement aux distributeurs du centre ville qui commencent tous à 20

et les allocs des familles de 6, elles commencent à 10 ou à 20 ? Je sais plus.

D. dit: à

J’ai trouvé : elles commencent à 874. J’aurais dit plus. Comme quoi.

D. dit: à

Mais mais mais… peut être que ça commencera à zéro pour certains et certaines. Dans quelques mois ou années ?

Profitons à fond.

renato dit: à

Pour arrêter une voiture D., le SIG-Sauer, arme en dotation de la Police Française, est largement suffisent — un calibre 9, justement.

renato dit: à

Peinlich… eh oui !

closer dit: à

JB, je lis ceci dans un supplément publicitaire sur le vin rosé:

« Longtemps le vin rosé fut à l’oenologie ce que le réalisateur Max Pécas était au cinéma français: un talentueux un peu brut, un incompris confiné à un cercle restreint de fans et d’initiés. »

Connais tu ce Max Pécas dont je n’ai jamais entendu parler? Merci d’avance.

closer dit: à

« DIEPPE – Ils ont choisi de devancer une éventuellement polémique. Alors que se tiendra, les 22 et 23 juillet prochains, le festival de bande dessinée de Dieppe, la mairie normande a choisi de modifier l’affiche de l’événement, à cause d’un décolleté trop prononcé à son goût. »

Je suppose que Monsieur Charoulet est derrière ce mouvement de pudibonderie…

rose dit: à

L’État, c’est moi, je le pense.

MC dit: à

Max Pecas: inspira un court-métrage titré sans injustice Max Pecas le Roi du Navet, On garde en mémoire, après de laborieuses copies de film d’espionnage, et autres fils catastrophes,, sa longue période porno, dont « « Je suis une Nymphomane « reste un incontestable fleuron. Parler de rosé à propos de ça, c’est confondre Tavel et Piquette! Bien à vous. MC

Phil dit: à

Les Pecas tardifs sont meilleurs, comme ce montage de ses archives privées caméra à l’épaule, un Cassavetes sans l’artifice des improvisations. Baroz doit être en séance Popcorn.

D. dit: à

renato dit: à

Pour arrêter une voiture D., le SIG-Sauer, arme en dotation de la Police Française, est largement suffisent — un calibre 9, justement.


Non. C’est simplement un excellent pistolet 9mm, compact, léger, récent de conception, d’un entretien facile.
Pas du tout fait pour stopper une voiture.

rose dit: à

Voilà, j’en pleure de bonheur !
https://youtu.be/YAk_C_KWs0U

PAP N’Diayé, ne baissez pas le niveau des études requises pour devenir PE ; au contraire !

et alii dit: à

ce « monstre » de MANGUEL A UNE PISCINE Pour lire et pour écrire!
 » En 2000, il finit par acheter cette maison à Mondion, près de Châtellerault : une vieille et superbe demeure attenante à l’église du village, adossée au fantôme d’un château médiéval et ouvrant sur un petit parc impeccablement tondu, avec piscine. » libé « L’invention de Manguel »
https://www.liberation.fr/livres/2004/09/30/l-invention-de-manguel_494316/

rose dit: à

Max Pécas : Sinn.
Ou Sean.

renato dit: à

Le SIG-Sauer suffit pour toucher un pneu et le mettre hors service, D., naturellement il faut viser juste et ne pas se permettre d’être sur les nerfs.

closer dit: à

Merci les amis; je ne savais pas que votre culture cinématographique rivalisait avec celle de JB!…

et alii dit: à

manguel
(et les langues)dans libé suite (et des regrets pour quelques erdélien-ne-s
« «J’estime qu’après 18 ans, je n’ai plus rien appris.» Mais le paradoxe est qu’il se sente si peu argentin : «L’Argentine n’a jamais été mon pays. On a l’illusion que le fait de naître quelque part vous donne un droit de séjour, presque magique. Ce n’est pas mon cas.»

et alii dit: à

@ monsieur PAT.CHA
à Tahiti». Il (Manguel) y écrit, en collaboration avec Gianni Guadalupi, la première version du Dictionnaire des lieux imaginaires. Ces lieux sont nés dans les livres des autres. Ils n’existent nulle part ailleurs.

rose dit: à

L’Argentine est un pays neuf.
Le passé, ce sont les dinosaures qui l’ont et les patagons qui ont été exterminés par les colons comme les indiens mapuches et tant d’autres.
Je le comprends que venu d’un pays neuf, on ait moins de racines que venu d’un pays vieux.
Les romains aussi le comprennent.

Phil dit: à

«J’estime qu’après 18 ans, je n’ai plus rien appris.»

prétentieux, vaniteux.

rose dit: à

Ne pas se permettre d’être sur les nerfs : et quand une simple vioque te dit « mais vous n’êtes bonne qu’à faire des confitures ! », Ça te mettrait pas sur les nerfs, cela ?

rose dit: à

Charoulet : gros erratum
Charoulet, quittez la côte d’albâtre.

rose dit: à

Et laissez la côte d’Opale tranquille.

Bloom dit: à

PAP N’Diayé,

Qui est-ce? Encore un footeux qui nous fait gagner les Coupes du monde?

renato dit: à

« Je le comprends que venu d’un pays neuf, on ait moins de racines que venu d’un pays vieux. »

Je me souviens que l’on demanda à Morton Feldman comment il arrivait à composer avec si peu de tradition derrière soi. Il demanda en retour à celui qui lui avait posé la question, comment il pouvait composer avec toute l’histoire qu’il avait à se trimballer.

Pour les nerfs. Lorsqu’on est armé on a tout intérêt à ne pas se mettre sur les nerfs… pour le reste chacun agit selon ses lunes.

Pour le décolleté, ils diraient quoi à Dieppe de ça ?
https://youtu.be/STxXS5lLunE

D. dit: à

Bon j’arrête de discuter de ça, renato. Je maintiens ma position et vous maintenez la vôtre.

Bloom dit: à

(Parfois très) à l’ouest du Pécas, les meilleurs vins in Zeu Weurld (Château Yquem, Petrus, Adrianna Vineyard, Screaming Eagle, Napa Valley…)

Bloom dit: à

Avec 6 voix contre 3, la Cour suprême américaine vient de mettre fin à « l’affirmative action », la bien mal traduite « discrimination positive » (action corrective) dans les universités US, mise en place par Kennedy et Johnson dans les années 60.
En 1978, dans Regents of the University of California v. Bakke, une autre CS avait confirmé que les deux décrets (executive orders) pris par Kennedy & Johnson étaient conformes à la lettre et à l’esprit de la Constitution. En revanche, la Californie avait déclaré illégale l’action corrective dès les années 90, sous le leadership républicain conservateur du gouverneur Wilson.
Le moral d’un ministre de l’éducation nationale par ailleurs spécialiste des noirs américains doit être au plus bas…

Après l’avortement, l’égalité des chances.

Heureusement qu’ils ne sont pas tous armés….!

Janssen J-J dit: à

Suis-je un sale type ? Il y a des moments où il convient de sortir du confort de l’actualité et de s’interroger sur soi. Ne pas se contenter de s’examiner avec complaisance malgré un apparent regard critique, celui-ci n’étant destiné qu’à faire croire à votre sincérité. Pour l’analyse de soi également, il faut mettre « le fer dans la plaie ». Je ne sais pas précisément quand l’envie m’a pris d’écrire ce billet mais elle a surgi à cause d’abord du malaise que j’éprouvais moi-même face à certaines de mes réactions personnelles et médiatiques. Comme si j’assumais de plus en plus mal un comportement qui n’a jamais été capable de cultiver la neutralité, de s’abandonner à cette distance, souvent qualifiée de sage, de l’indifférence, de la tolérance par principe.
Cette disposition d’esprit et d’âme est épuisante tant par les blessures constantes que la quotidienneté, sous toutes ses formes, lui inflige que par l’effort permanent qu’un tel tempérament doit s’efforcer d’accomplir pour supporter, endurer les mille circonstances et traverses que les rapports humains contraignent à affronter.
Contrairement à ce qu’on croit, l’obsession de la sincérité et la résistance à tout ce qui pourrait vous inciter à la douceur paresseuse d’un consensus, même s’il est faux ou biaisé, engendrent un climat de tension intime et d’âpreté personnelle. Essayons d’imaginer une existence où la présence d’autrui n’est pas forcément un bienfait, où rien ne coule de source, avec limpidité, telle une eau qui ne serait jamais troublée par une philosophie et une pratique nées d’une lucidité trop amère, d’une aigreur trop âpre, d’une volonté obsessionnelle de séparer, de distinguer, de hiérarchiser. À chaque seconde, non seulement de départager le bon grain et l’ivraie mais d’exiger que l’ivraie soit stigmatisée, effacée. Pour un caractère comme le mien, rien n’est plus insupportable que les gloires injustifiables, les succès immérités, les classements dévoyés et les connivences délétères.
Sans doute y a-t-il derrière cette détestation chronique du faux et du toc une jalousie qui me fait considérer comme offensantes pour ma propre cause les éloges surfaits et les admirations mal placées mais il n’empêche que mener ainsi le cours de sa vie, à quelque âge que ce soit, et de plus en plus au fil du temps, constitue cette dernière comme un combat où s’opposent ses humeurs et les réalités d’un monde qui les affecte sans cesse.
Pourquoi est-il fatal que je quitte les débats médiatiques auxquels initialement je suis heureux de participer avec seulement une satisfaction relative comme si, tout le temps, il m’avait manqué quelque chose, on m’avait manqué, comme si dans ces courts instants j’avais été condamné à une sorte de silence alors que ma prétention exigeait mon verbe haut ? Pourquoi cette appréciation rarement bienveillante de la plupart de ceux avec lesquels je vais dialoguer malgré une passion authentique pour la liberté d’expression, qui occulte des tréfonds infiniment moins ouverts et tranquilles ? Pourquoi ces chroniqueurs dont j’aurais rêvé qu’ils soient animateurs et ces animateurs qui m’auraient plu chroniqueurs ? Pourquoi, l’émission terminée, ce sentiment d’inachèvement comme si j’avais été confronté à une entreprise forcément vouée à l’échec et que pourtant je n’avais pas eu tort de nourrir des illusions sur elle ?Pourquoi cette difficulté d’être, d’offrir une véritable empathie se retrouve-t-elle dans pratiquement toutes les séquences de mon existence comme si j’avais été pourvu d’emblée d’une grille de lecture qui, pour supérieure et pour le pire, comme un pessimisme lassant à force d’être prévisible ? Pourquoi cette propension à ne jamais jouir de territoires absolument sereins et heureux, à insérer partout et pour toutes les relations, des plus personnelles jusqu’aux aux liens amicaux et aux complicités professionnelles, un regard décapant et critique, ne s’arrête-t-elle jamais ?Dois-je accepter que l’origine est dans l’enfance, que je n’ai jamais eu la chance, malgré le caractère admirable de ma mère, la valeur exceptionnelle de ma frat rie, les deux aujourd’hui disparues, de recevoir, dans un pur classicisme, les dons d’une affection ordinaire ? Pourtant je n’aurais voulu changer de jeunesse pour rien au monde, longtemps persuadé que les aléas d’un destin, les souffrances subies, les bonheurs singuliers éprouvés, les passions fortes et les moyens de vie limités représentaient le meilleur moyen pour accéder à une histoire de vie valant vraiment la peine d’être menée. Convaincu que les orages et les déséquilibres étaient plus, en définitive, une richesse qu’un handicap. Suis-je toujours aujourd’hui accordé à cette même vision ? Il me prend la tentation, parfois, d’appréhender la vie comme elle est, comme elle vient. Sans la juger, sans me juger. De jouir du présent et de m’oublier, même si c’est pour gratter mes plaies.
Mais ce serait me changer. Je vais continuer, avec une allégresse sombre, à m’interroger et à me battre pour que la réponse à cette question : suis-je un sale type ? ne soit pas forcément affirmative.

Janssen J-J dit: à

zut, j’ai oublié de mettre le lien, laissons le à notre patrice charoulet dediepp.

Janssen J-J dit: à

@ Le moral d’un ministre de l’éducation nationale par ailleurs spécialiste des noirs américains doit être au plus bas…

Il n’est plus à ça près, le Pap, avec tout ce que lui fait avaler mon manu. Va faire comme le mouton dans la baignoire de naguère sous Sarkozozie, bintôt écrire ses mémoires, une fois dûment congédié fissa pour manque de nervosité. Fallait pas le croire, le Mac…, comme mame belkacem sous lolo Land…
Tant pis pour luik. (Marie sauvera tjs l’honneur de l’a-ttribue, c une femme forte).

Jazzi dit: à

« Connais tu ce Max Pécas dont je n’ai jamais entendu parler? Merci d’avance. »

Oui, de réputation, closer.
Du porno cheap et hétéro, pour lequel je ne suis pas le bon client…

Bloom dit: à

3J, zêtes dur avec le traducteur impeccable du classique de Peter Kochlin (Une insitution particulière: l’esclavage au EU, 1619-1877).
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’entretenir avec lui de mon auteur noir américain favori, Richard Wright & peut témoigner de la profonde sincérité du personnage, sans parler de l’étendue, quasi-texane, de ses compétences.
Sa contribution à « l’épistémé » contemporaine est largement équivalente (sinon supérieure) à celle de sa soeur.

Que diable allait-il faire dans cette galère? Certes.

Jazzi dit: à

« Suis-je un sale type ? »

Ni plus ni moins qu’un autre, JJJ.
N’allez pas vous flageller comme Clopine !
La pharmacie de Blaise a-t-elle été vandalisée ?

Janssen J-J dit: à

mais je suis en accord parfait avec vous, Rbl, sur ses compétences intellectuelles, je l’ai également côtoyé il y a 12 ans dans un think tank qui n’a pas duré bien longtemps, où nous avions bien sympathisé… Mais je n’ai pas compris comment il a pu succomber au charme vénéneux de cet en.foiré de président, qui vous jette sans état d’âme quand vous ne lui servez plus à rien… C’est tout ce que je voulais dire, et Pap ND reprendra bientôt ses chères études -majeures et indispensables-, dans son domaine de compétences, que nul n’osera contester, oui…

Janssen J-J dit: à

Cher jzman, vous êtes décidément trop nombrilisé…
Le message précédent n’est évidememnt pas de mon cru, il est de Philippe Bilger, comme j’en laissais le soin du copyright à mister Charoulet, son thuriféraire. Il m’avait semblé utile de faire comprendre l’arrogance et la suffisance de ce magistrat réactionnaire, un homme soucieux de s’autoflattuler à bon escient, de temps à autre…

Jazzi dit: à

Qui disait déjà que la paternité c’est le viol ?

MARIE NDIAYE

Vacance sénégalaise

Fille d’une Française et d’un Sénégalais, Marie NDiaye n’a pas connu son père, retourné vivre dans son pays natal peu après sa naissance. Si ce n’est à l’occasion de rares séjours de vacances longtemps plus tard. Elevée dans un « univers 100 % français », Marie NDiaye à longtemps déclaré que pour elle : « l’origine africaine n’a pas vraiment de sens – sinon qu’on le sait à cause de mon nom et de la couleur de ma peau. » Ce n’est que récemment qu’elle a avoué avoir retrouvé le « chemin du baobab ». Un chemin initié avec Trois femmes puissantes, Prix Goncourt 2009. Jusqu’alors, elle n’avait jamais évoqué l’Afrique, malgré une douzaine de titres à son actif. Dans ce roman, constitué de trois récits, avec un passage de relais entre chacun d’entre eux, elle nous donne à voir, par la grâce flamboyante de son écriture, des personnages au plus intime de leurs pensées : Norha, Fanta et Khady Demba. Trois femmes qui ont particulièrement inspiré cet auteure dont l’étrangeté du style fait écho, entre réel et imaginaire, à sa propre « étrangèreté » au monde ainsi qu’à celle de ses personnages. Dans l’extrait ci-dessous, Norah, la première héroïne du roman, française et avocate, arrivée dans la villa cossue des environs de Dakar à la demande pressante de son père, un homme dont malgré l’autorité lointaine elle a toujours subi le maléfique ascendant, croise pour la première fois l’héroïne du troisième récit, une sorte de « cœur simple » dont on suivra le destin impitoyable, qu’elle affrontera jusqu’au bout avec une impressionnante dignité.

« Cela n’a ni sens ni intérêt d’avoir pour père un homme avec lequel on ne peut littéralement pas s’entendre et dont l’affection a toujours été improbable, songeait-elle une fois de plus, calmement néanmoins, sans plus frémir maintenant de ce sentiment d’impuissance, de colère et de découragement qui la ravageait autrefois lorsque les circonstances lui faisaient cogner du front contre les irrémédiables différences d’éducation, de point de vue, de perception du monde entre cet homme aux passions froides, qui n’avait passé en France que quelques années, et elle-même qui y vivait depuis toujours et dont le cœur était ardant et vulnérable.
Elle était pourtant là, dans la maison de son père, elle était pourtant venue quand il l’avait appelée.
Et cette émotivité qu’il méprisait sans retenue, méprisant avec elle sa propre fille et tout l’Occident avachi et féminisé, si elle en avait été un peu moins pourvue elle aurait trouvé n’importe quel prétexte pour s’éviter un tel voyage – … et tu me ferais honneur et un plaisir insigne en voulant bien, si tes forces te le permettent, te séparer pour un temps plus ou moins long de ta famille pour venir chez moi, ton père, car j’ai à te parler de choses importantes et graves…
Oh, comme elle regrettait déjà d’avoir fléchi, comme elle aspirait à rentrer chez elle, à s’occuper de sa propre vie.
Une mince jeune fille en débardeur et pagne élimé lavait des marmites dans le petit évier de la cuisine.
La table était couverte des plats qui attendaient, comprit Norah, de leur être servis à elle et à son père.
Abasourdie, elle aperçut du poulet rôti, du couscous, du riz au safran, une viande sombre dans une sauce à l’arachide, d’autres mets encore qu’elle devinait sous les couvercles transparents et embués, surabondance qui lui coupa les jambes et se mit déjà à peser sur son estomac.
Elle se glissa entre la table et l’évier et attendit que la jeune fille eût fini, avec peine, de rincer un grand fait-tout.
L’évier était si étroit que les parois du récipient ne cessaient de heurter les bords ou le robinet, et comme il était dépourvu de paillasse la jeune fille devait s’accroupir pour poser à terre, sur un torchon étalé, la vaisselle à égoutter.
Encore une fois, la preuve du médiocre souci qu’avait son père du confort de ses domestiques exaspéra Norah.
Elle se lava les mains rapidement tout en adressant à la jeune fille sourires et petits signes de tête.
Et quand elle lui eut demandé son nom et que la jeune fille, après un temps de silence (comme, songea Norah, pour enchâsser sa réponse dans une monture d’importance), eut déclaré : Khady Demba, la tranquille fierté de sa voix ferme, de son regard direct étonna Norah, l’apaisa, chassa un peu l’irritation de son cœur, la fatigue inquiète et le ressentiment. »
(« Trois femmes puissantes »)

D. dit: à

« Suis-je un sale type ». ChatGpt fait des prouesses !

Jazzi dit: à

« Le message précédent n’est évidememnt pas de mon cru »

Il vous allait comme un gant, JJJ !

Janssen J-J dit: à

PN’D aurait dû résister à l’invite de Mac-macron comme laure Adler le fit quand hollande voulut l’embaucher à la Culture, alors que Christiane Taubira eut été bin plus efficace, pensa-t-elle…
Je m’apprête à écouter (religieusement) la dernière Heure Bleue, à 20h10. L’avenir est aux jeunes de 9 ans, semblerait-il… Pas kon !

Jazzi dit: à

Je viens de croiser Laure Adler et Alain Veinstein dans le hall bondé de la gare de Lyon…

Extrait du rapport du procureur de la République :
« Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux policiers à moto ont voulu contrôler « un véhicule Mercedes classe A » portant une « immatriculation polonaise », qui circulait « sur une voie de bus » et « à vive allure » en direction de la gare de Nanterre-Université, aux alentours de 7h55 à Nanterre, a-t-il décrit.

Ils ont abordé une première fois le véhicule, profitant de leur arrêt au feu rouge, en faisant signe au conducteur de se ranger plus loin. À l’approche du véhicule, le jeune âge apparent du conducteur aurait également interpellé les agents. La voiture a une première fois refusé d’obtempérer en redémarrant alors que le feu était toujours au rouge. La voiture a continué de rouler, suivi par les deux motards, avant de se retrouver coincée dans les embouteillages, selon M. Prache.

Au cours de leur périple, « plusieurs infractions au code de la route » ont été relevées, notamment « des traversées de passage piéton, mettant en danger un piéton et un cycliste ».

Un nouveau refus d’obtempérer

Lors de cette deuxième tentative de contrôle routier, les deux policiers ont alors mis pied à terre et « crié au conducteur de s’arrêter » en se positionnant « sur le côté gauche » de la voiture, « l’un au niveau de la portière du conducteur, l’autre près de l’aile avant gauche », selon le procureur.

Lors de leurs auditions, ils ont déclaré « avoir tous deux sortis leur arme » et les avoir « pointées sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer » et « en lui demandant de couper le contact », ce que le chauffeur n’a pas fait. Voyant le véhicule redémarrer et prendre la fuite une énième fois, le policier situé près de l’aile du véhicule a eu le réflexe de tirer pour contraindre le chauffeur à s’arrêter, afin qu’il ne mette pas la vie des autres en danger. La balle a malheureusement traversé le bras avant d’atteindre le thorax du jeune homme.

La voiture a terminé sa course en s’encastrant dans un poteau. « Le fonctionnaire auteur du tir a prodigué les premiers secours au conducteur », rapporte le procureur. Malgré l’intervention des pompiers appelés en renfort pour réanimer la victime, le conducteur est décédé.

L’un des passagers a pu être interpellé tandis que l’autre avait pris la fuite. La victime décédée était connue de la justice, « pour des faits de refus d’obtempérer », « les derniers ayant donné lieu à (sa) présentation », dimanche dernier, devant le parquet de Nanterre. »

Soleil vert dit: à

Phil dit: à
Les Pecas tardifs sont meilleurs

On se calme et on boit frais à Saint-Tropez, pas sur que le slogan calme les troupes …
Sinon j’ai une preference pour les nanars de Philippe Clair

rose dit: à

Enfin, tous les discours des gauchos à la con « un enfant a été assassiné », le meurtre d’un gosse » etc. tout s’envole rapidos.
Je ne valide pas la mort de ce jeune, à 17 ans, ingérable.
On a eu Arthur, on connaît la suite.

Bloom dit: à

Mais je n’ai pas compris comment il a pu succomber au charme vénéneux de cet en.foiré de président, qui vous jette sans état d’âme quand vous ne lui servez plus à rien…

Il faudra en discuter, effectivement, faire la part du carriérisme, de la volonté de trouver le lieu où l’intime conviction et l’idéal se heurtent au « principe de réalité » pour le faire plier. On appelait cela faire de l’entrisme dans ma jeunesse.
Et puis non, décidément non, je ne le mets pas dans le même panier de crabes que les droitiers du gouvernement. Le simple fait qu’il s’attire les foudres des racistes de France et de Navarre (et de cette république bloguesque) me ravit d’aise.
Quand on pense que Sunak, originaire d’une famille brahmane du Gujarat ‘doublement migrante’ (Inde-Afrique de l’Est-GB) préside aux destinées de la 6e puissance économique au monde (derrière l’Inde & devant la France), on se dit qu’il est chez nous des lourdeurs (et des lourdaux) qui pèsent un âne mort.

Jazzi dit: à

« un enfant a été assassiné », le meurtre d’un gosse »

Le policier est écroué pour « homicide volontaire »…

Jazzi dit: à

Hier, j’attendais le feu vert pour traverser quand est passé devant moi trois jeunes beurs, dans une superbe mercedes décapotable blanche, intérieur en cuir noir…

Phil dit: à

la caravane passe, dear Baroz, sic transit

Bill Evola dit: à

Laure Adler et ses questions inadéquates à un gamin de neuf ans…
Après l’interwiew hier de la vieille anarcho chanteuse au chat dans la gorge à force de fumer.
Tout un monde bobo gaucho quitte le navire de la radio qu’il a occupé sans patage depuis 1981.

Janssen J-J dit: à

faudrait vous relire un brin avant d’éructer vos insanités, Julius Evolage ! Il existe d’autres façons de vous rendre plus intéressant, comme dirait bonne sasseur…

J J-J dit: à

@ quand est passé devant moi trois jeunes beurs (sic)…
chez moij, c’est des bien blancs qui passent à toute beurzingue dans les mêmes bagnoles… Where is le souci, M’bappé ?

Janssen J-J dit: à

si vous validez « l’assassinat » plutôt que l’homicide volontaire, jzmn ou cloporte, il va falloir prouver que le flic avait mûrement prémédité d’abattre cette cible-là, et de longue date… (je dis ça pour nos pointilleux juristes du blogapassou, qui n’aboient jamais avec le meute)… On a mal à ma nouvelle France, Omar Sy, merci !
https://www.youtube.com/watch?v=XAbbzXe8NwM

J J-J dit: à

attation, chaville est pas loin de clamart, on n’est à l’aise nulle part dans les trams, avec tous ces tremblements de terre, hein mon dédé !
Un copain flic de la DGSE me pleure que la situation de ce pays est encore plus explosive que celle de 2005, que Laure Adler serait bloquée à la gare de l’Est.

Jazzi dit: à

« Laure Adler serait bloquée à la gare de l’Est. »

Pour Avignon, c’est pas la bonne gare, JJJ…

Jazzi dit: à

« Laure Adler et ses questions inadéquates à un gamin de neuf ans… »

On peut avoir un exemple, Bill Evola ?

rose dit: à

Ce n’est pas parce que ta mer est dégueulasse, jaune précisément, que tu n’es pas un être évolué : Sunak.

rose dit: à

Ferrat.
Quel charme fou.
Comment résister !

rose dit: à

Tout un monde bobo gaucho quitte le navire de la radio qu’il a occupé sans partage depuis 1981.

Et bien, il était temps.
Et Jack Lang en charentaises, chez lui, c’est pour quand ?

rose dit: à

Les médias
A Nanterre, le 28 juin, lors des émeutes contre la mort de Nahel M., un automobiliste tué par la police. MICHAEL ZUMSTEIN/VU’ POUR « LE MONDE »

Mais ce gosse n’était pas un automobiliste.
Que font les journalistes là ? Ils fournissent les allumettes ou quoi ?

D. dit: à

Il est 01h 35. Selon les infos que j’ai, la situation est très grave. La police étant contrainte de choisir ses interventions. Des quartiers sont livrés au pillage, notamment en plein Paris. Des feux allumés en un grand nombre d’endroits sans même qu’il y ait assez d’intervenants pour les éteindre dans les délais requis.
Les habitants sont terrés chez eux, paniqués.

La question de la capacité du gouvernement à faire face à tout cela se pose dès à présent.

L’état d’urgence sera le strict minimum. Et pourquoi avoir attendu ? Qui a pris cette responsabilité d’attendre ?

D. dit: à

Nous avons des incompétents aux commandes du pays. Il faut ouvrir les yeux.

D. dit: à

A cette heure un peu plus de 250 interpellations seulement. Il en faudrait au moins 5 fois plus être crédible au vu des dégâts considérables déjà comptés.

Jean Langoncet dit: à

@Un mort, c’est trop ; deux-cent-cinquante interpellations, c’est pas assez

Petit rappel à Calimero & Co : n’user de son arme à feu qu’en ultime recours et en cas de nécessité absolue (vous avez quatre ans, un peu moins, pour signifier aux hommes du président qu’il existe et qu’il existera des démocrates qui n’ont pas vocation à lui servir de « partenaires »)
https://www.youtube.com/watch?v=9-5xYHoHExg

Damien dit: à

La mère de Nahel m’a fait une impression de dignité et d’honneur implacables par rapport au fait qu’on a assassiné son fils de 17 ans comme une bête dans un abattoir. Personne ne s’étonne de l’effusion de violences, en fait. C’était annoncé, mais ça prend une ampleur jamais vue. Nous vivons un moment historique, qui restera gravé dans les mémoires. Nahel est un nom qui restera dans les annales… hélas ! Par sa mort, Nahel fait vaciller cette démocratie qui n’a pas su parler d’amour à ses citoyens. La mère de Nahel, sans colère revendicatrice, elle-même a parlé de l’amour que communiquait son fils, sorte de Christ moderne, qui vient récapituler le message d’amour d’il y a deux mille ans. On vouera un culte à Nahel, pour nous avoir rappelé que la paix est le plus grand des biens, la non-violence, la pleurabilité à égalité de chaque être humain, quel qu’il soit. Les jeunes qui viennent casser les centres-villes ont ce message inconscient à faire passer, certes par une méthode contestable et contre-productive. Mais moi je ne me mets pas à la place du flic qui a tiré, pour lui trouver des circonstances atténuantes, et même des motifs impossibles (il conduisait dangereusement sans permis — mais maintenant ON S’EN BRANLE !!!). Je me mets à la place de la mère de famille qui a perdu son fils martyr de manière aussi tragique, cela nous rappelle incontestablement une piétà de la Renaissance, objet de dévotion et de sagesse. Pour que tout s’arrête, il va falloir poser l’argument qui tue : la foi en l’avenir, la foi en l’homme, la foi en l’avenir et en l’amour, la foi en Dieu. La religion juive également nous offre cela. Voilà les conclusions auxquelles j’aboutis ce matin, après une nuit blanche. Dodo, l’enfant do — la nuit sera calme — Le soleil jaune est plus terrible — Dors mon enfant l’enfant do — Ne connaissant pas la grâce — et privé du sacerdoce — Dans le temps radieux les Juifs — les Français, les Arabes ont prié pour un mort… Bonne journée !

rose dit: à

Ah, perchée sur son camion affrété par les Traoré, vous l’avez trouvée superbe cette mère ?
Quand son heure de gloire sera passée restera son indécence affreuse. Ses bras vides, devant l’absence d ce fils auquel elle achetait tout ce qu’il voulait.
Un peu de pudeur, non ?

C’est la politique du désastre.

rose dit: à

6h40 vendredi 30 juin 2023

renato dit: à

L’héritage de Borges après la mort de Maria Kodama (est décédée sans laisser de testament), le tribunal de Buenos Aires a décidé : le patrimoine de l’auteur argentin à ses cinq petits-enfants — deux maisons, un bâtiment, les archives avec les manuscrits originaux des œuvres, ainsi que les droits d’auteur jusqu’en 2056.

30.6 – 7.31

renato dit: à

Les petits-enfants de Maria Kodama : Mariana del Socorro Kodama y Massini, Martín Nicolás Kodama y Massini, María Victoria Kodama y Massini, Matías Kodama y Massini et María Belén Kodama y Massini.

renato dit: à

Fernando Soto, représentant de la Fondation internationale Jorge Luis Borges, a déclaré : « Nous sommes très heureux que l’œuvre de Borges ne soit pas passée à l’État argentin ou à la ville de Buenos Aires, mais soit entre les mains des proches de María Kodama ».

Damien dit: à

Mon opinion est que le pire est qu’un héritage revienne à une ribambelle de moutards irresponsables qui vont tronçonner le legs, le transformer en argent et se payer avec une machine à laver, une bagnole, ou un séjour inepte en Thaïlande… Bref, aucun sens. Je précise que moi-même j’ai établi un testament devant notaire en faveur d’une Institution religieuse en Italie. Aucun membre de ma famille ne touchera quoi que ce soit. Quoicoubeh ! Savoir l’avenir de l’oeuvre de Borges entre les mains de tels gens inexpérimentés n’est pas rassurant. Maria Kodema, il lui revient une grosse responsabilité dans ce désastre. C’est un réflexe de débilité profonde, mais quelque chose de courant, quand quelqu’un ne fait pas de testament valable, parce qu’il se croit immortel, comme Johnny malgré son cancer, etcétéra… En général, les héritiers se brouillent les uns avec les autres, ça fait des familles recomposées, éclatées en mille morceaux… La fin d’un nom honorable. — Et nous, lecteurs de Borges ? N’avons-nous pas droit à plus de rigueur ? Cette oeuvre dissiminée et mal éditée, nous y avons droit ! C’est infâme, ce qui se passe. je suis révolté. Salud !

closer dit: à

Il est vrai que le spectacle de la mère gesticulant et souriant comme une star en haut de son camion ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’une mère endeuillée.

Mais c’est sans doute une réflexion de « gros connard de droite » comme me qualifie gentiment JJJ chez Popaul.

JC..... dit: à

VENDREDI 30 JUIN 2023, 8h30

Il n’y a pas de démocratie possible lorsqu’il n’y a plus de demos !….

JC..... dit: à

Cher Closer,

Ici, Gigi la Verbeuse représente ce qui se fait de mieux en matière de nullité instruite : une marionnette sans le moindre intérêt !

Bonne journée !

D. dit: à

Entièrement d’accord avec vous, Rose.
J’ai ressenti un malaise inexprimable.

D. dit: à

Je veux comprends pas à un tel stade comment Darmano et Borne peuvent rester en place. Là aussi le malaise est inexprimable de mon côté.

D. dit: à

Darmanin

B dit: à

Closer, société de l’image qui sollicite des personnes qui ne devraient pas l’être pour alimenter la machine. Je me souviens du passage d’un homme politique après qu’il ait été informé de la mort de son fils, militaire, au Mali. Le soir même sur un plateau TV avec bien sûr la question censée le faire larmoyer. Un autre style d’exposition médiatique, on se demande pourquoi tant s’y prêtent avec plus ou moins de retenue.

B dit: à

Et je pense que les images en font naitre d’autres, tous ces jeunes révoltés font de l’image vue à l’international , peut-être est-ce pour eux un moyen de sortir de l’invisibilité.quoi qu’il en soit je pense aussi que la formation des policiers est insuffisante, ils ne sont pas assez blindés contre leurs propres convictions ou défaillances psychologiqurs, oublient les règles élémentaires un peu trop souvent, ce dernier n’a t il pas pensé que s’il tirait il risquait fort de tuer sans que cela puisse passer pour légitime défense, que par conséquent il ferait un long séjour en prison et qu’enfin il risquait aussi d’enflammer au minimum le quartier?

Bill Evola dit: à

Jazzi dit: à

« Laure Adler et ses questions inadéquates à un gamin de neuf ans… »

On peut avoir un exemple, Bill Evola ?

CF. le podcast…ce serait trop long.
Et puis ses entretiens sur la philosophie ou ce qu’elle croit être de la philosophie… C’est l’effet pervers ce ces radios qui croient nous éduquer comme au bon vieux temps du socialisme vertueux.

B dit: à

J’entendais hier que les stations RF pouvaient être situées en gros et toutes à gauche et respectaient néanmoins les invités qu’elles que soient les lignes politiques en débat . Je n’écoute plus la radio que pour la musique. C’est en général trop déprimant.

Bill Evola dit: à

B,
avez-vous entendu Nicolas Demorand sur la radio d’ État, présenter des éditorialistes extérieurs à la bonne maison avec l’ expression :  » en toute subjectivité » 🙂 ce qui laisse entendre que ce qu’il dit lui-même et ses associés de la matinale est en  » toute objectivité »!
Lamentable!

Patrice Charoulet dit: à

à Plusieurs

Le maire de ma ville, Dieppe, est communiste. Je suis anti-communiste et adversaire politique de ces gens.
J’ai découvert comme vous dans la presse locale, puis nationale, l’affaire dont vous parlez.
Un festival de BD (auquel je ne suis jamais allé et où je n’irai jamais) est annoncé par une affiche. Une dame dessinée avec un très très léger décolleté (ni plongeant ni affriolant) a été jugé indécente par je ne sais qui (une conseillère municipale EELV je crois) et on a corrigé l’image en mettant une pile de livres pour cacher le haut des seins). Aves des amis, au café, dès le premier jour, nous avons bien ri de cette histoire en nous demandant si ces gens ne sont pas tombés sur la tête.
Des gens d’ici me demandent des comptes : c’est le bouquet! J’habite certes dans cette ville où je suis né après avoir travaillé vingt en ans en Afrique subsaharienne, puis douze ans à La Réunion.
Suis-je responsable de tout ce qui s’y passe ? Ce petit fait me désole.
Par ailleurs, que la France soit à feu et à sang depuis qeulques jours me préoccupe davantage.

closer dit: à

Ne vous vexez pas Monsieur Charoulet… Vous savez comme nous sommes taquins sur la RdL!

J J-J dit: à

@ JC, ast’heure que Laure est partie, on va se payer la cible du demeurand, sur une rdl désormais influée par la fachosphère qui ne craint plus rien, ni ch. Taubira, ni … A quand le retour de Cohen, déçu de l’Europe 1, sur la ‘chaine d’état’, ou celui de Geoffroy Lejeune, obligé de se recycler chez les gauchos publics, faute d’avoir dû décamper du JDD ?

@ dircloser, veuillez me citer correctement, SVP. J’ai écrit « cros gonnard »…, et la nuance ami-calculée est de taille, me semble-t-il 🙂

@ L’heure est grave : le nouveau philosémite du blog va faire oeuvre pie pour disperser ses biens chez une institution caritative italienne en spoliant sa famille. En revanche, il s’enrage de pas lui voir revenir l’héritage complet de l’oeuvre de Borges convoitée. Comprenne Kippoura.

@ Les ‘mères endeuillées’ disposent de nos jours de ressources et stratégies médiatiques insoupçonnées, qui ne correspondent apparemment pas aux attentes générales de la population. Elles aiment la police en général, mais pas un flic en particulier, et ça déroute grave.

(à suivre… gigi la vertueuse verbeuse, visqueuse et influenceuse, le 30 juin 23_10.32)

Jazzi dit: à

Bill Evola, il y a plus de 40 ans, j’avais produit une série d’émissions pour les Nuits Magnétiques d’Alain Veinstein, intitulée « Fragments de discours amicaux ».
A cette occasion, j’avais donné la parole aux élèves d’une école primaire, leur demandant de me dire ce qu’il pensait de l’amitié en général et de me parler de leurs amis en particulier.
Le lendemain de la diffusion, Laure Adler m’en avait dit le plus grand bien.
Amusant de voir que elle ait désiré, si longtemps après, interroger des enfants…

Jazzi dit: à

« (à suivre… gigi la vertueuse verbeuse, visqueuse et influenceuse, le 30 juin 23_10.32) »

Dit-il, après m’avoir reproché de reprendre les délicats qualificatifs de Marie Sasseur à mon endroit !

Bill Evola dit: à

Amusant de voir que elle ait désiré, si longtemps après, interroger des enfants…

Elle vouvoya cet enfant de neuf ans…sauf une fois, ce dont elle s’excusa, contrairement à ce qu’elle fit avec Edgard Morin quelques jours auparavant.
L’enfant était beaucoup intéressant que intervieweuse, il faut ici y insister.
Il eut d’ excellentes et inventives réponse à des questions parfois sans intérêt.
Est-ce que vous imaginez votre futur, par exemple.

Bill Evola dit: à

beaucoup PLUS intéressant

Bill Evola dit: à

réponses, zut, je vais me relire plus assidûment!

J J-J dit: à

Il ne fait aucun doute que vous avez gravement influencé Laure Adler à votre insu. Je n’ai pas compris votre dernier commentaire qui n’a aucun sens apparemment. Et vos élèves du primaire, ilS pensaiENT (sic)… Je ne vous reproche rien relativement à ma soeur, cher ami.

Bill Evola dit: à

Gigi, mon cher Jazzi, suit régulièrement ses cours d’aquarelle dans son club du troisième âge en Charente.
IL n’aime pas Paul Klee.
Ça nage dans le beurre.
Charente Poitou, tradition du goût!

Janssen J-J dit: à

EdgarD Morin a toujours imaginé son futur sans D.
Tiens !… il se ravise à présent,@ le Julius Evolage, sur les réponses du petit Shaï… !

Nicéphore dit: à

anssen J-J
Edgar Sandey, c’était qui ?

Bill Evola dit: à

les réponses du petit Shaï… !

Mère designer et décoratrice, père architecte ou quelque chose comme ça, on n’ entendra jamais l’ interview d’un copain voisin de la Courneuve, sans permis de conduire , en direct live dans une voiture de luxe immatriculée en Pologne!
Vroum, vroum.

Bill Evola dit: à

petit Shaï… !

Mais quel exotisme bobo gaucho! 🙂

Alexia Neuhoff dit: à

J’ai fait, ce matin, un petit tour sur la RdL. J’ai cru que Damien était parti d’épectase. Je constate avec soulagement qu’il n’en est rien puisqu’il a pondu depuis d’autres commentaires.

renato dit: à

Nous avons soulevé le voile par ci par là et quelque petit secret de la nature s’est révélé à nous. Les pommes tombent du pommier ; si on arrive aux limites la Mer Océane, on ne tombe pas dans un abyme confus d’eaux ni dans le néant, mais on trouve un continent que l’on peut traverser jusqu’à rejoindre une autre Mer Océane, pas indéfiniment, c’est vrai mais on connait la nature de ce qui est circulaire !
Bon, c’est vrai que l’on passe à côté de beaucoup de choses… par distraction ou ignorance ou simplement parce que « pas envie de réfléchir plus que ça » … etc. Enfin, « réfléchir plus que ça » ! déjà, le système solaire n’est pas une bagatelle, mais si je l’imagine dans sa position à l’intérieur de la Voie lactée il le devient et, nota bene, même la Voie lactée devient une bagatelle si je continue à regarder l’environnement… Certains trouvent un point de fuite dans l’expression : « Poétiquement vit l’homme » … c’est vrai que si l’on réfléchit aux conneries que l’homme a pu pondre on se dit qu’il vaut mieux s’abrutir n’importe comment plutôt que vivre poétiquement… Puis on peut passer à côté de beaucoup de choses par négligence… mais à quoi bon s’en soucier, puisque lorsque on sera morts, le monde restera là, certes, mais nous pas ?

Rosanette dit: à

@Alexia
sur le post de Damien
la seule epectase dont j’aie entendu parler n’avait pas eu ce genre d’effet
Peut être etiez vous trop jeune pour en avoir eu l’echo…..mais cela avait fait grand bruit et nous avait fait découvrir ce mot alors inconnu de la plupart d’entre nous

MC dit: à

Viserait-on feu le Cardinal D?

.

Jazzi dit: à

Hier, à l’occasion de l’assemblée générale de la Société des Gens de Lettres, le léZard a pu enfin se glisser dans un palais où il n’était jamais entré !

Alexia Neuhoff dit: à

MC : le Cardinal D?

D. comme Damien ? Il est vrai qu’il a l’air d’être à l’Ouest.

Jazzi dit: à

« Céline à la sauce velours

Marc Laudelout signe la réception critique du “Céline” de Henri Godard au sujet duquel la presse en général ne tarit pas d’éloges. Ce sont les « céliniens » qui, note l’éditorialiste, expriment le plus de réserves et notamment Philippe Alméras, dont le présent bulletin publie la critique du Céline de Godard dans un article intitulé « Céline à la sauce velours ».
Alméras commence par rappeler quelques vérités bien sonnantes et notamment celles que lui a inspiré le colloque de Beaubourg où se sont exprimés « des exorcistes tous formés aux méthodes, aux formules conjuratoires et aux tabous du professeur émérite. Le colloque Céline de Beaubourg en février a été une démonstration presque caricaturale de la chose, les clercs chargés de commenter Céline se relayant pour le conjurer et répudier toute collusion avec lui. » Et de poursuivre – au sujet du même colloque- qu’une pleine salle de célinien aient pu « écouter sans broncher une succession de post-céliniens dire l’horreur que leur inspirent « les pamphlets » alors que personne ne leur en demandait tant. (…) Voir l’année du cinquantenaire, le sujet d’une « célébration » refusée agrémenté d’une succession de qualificatifs négatifs par de supposés admirateurs marque le résultat du réarmement moral depuis la guerre. » C.Q.F.D. Faut-il s’en étonner ? Assurément non. En un temps où les larbins des officines de la political-correctness et autre soft-ideologie font l’opinion, rien d’étonnant à ce que des chercheurs sans aucun doute talentueux, surfent sur la même vague en évitant prudemment les lames de fond. A l’inverse, après avoir lu Alméras, on rejette Céline ou on le prend en bloc, tel quel, comme il est, comme un chien avec ses crocs ou un chat avec ses griffes. Comme un rosier avec ses épines. Le mérite de Philippe Alméras est d’apporter quelque clarté dans une approche que d’aucuns jugeront sans complaisance et que je trouve ni plus ni moins qu’honnête. Elle n’entame rien de l’intérêt que je peux porter pour ma part à l’œuvre écrite d’un personnage hors du commun et sans aucun doute « humain » par là, trop humain pour méconnaître sa « viande » et conséquemment celle des autres. Lui, au moins avait cette faculté de ne pas s’illusionner sur les mérites de ceux qui comme on dit tiennent le « haut du pavé » et servent les gagnants. Si Céline était un saint, cela se saurait. C’était un homme, un homme tout court avec ses défauts, ses emportements, ses faiblesses et ses élans du cœur et, dirons- nous, de l’âme, avec le talent en plus, qui fait défaut au plus grand nombre, de là sa force.
Ce que reproche Alméras à Godard en somme, c’est d’avoir « mis à couvert l’objet de ses recherches » de s’être livré, en quelque sorte, à une épuration du sujet. Cela étant, tout amateur de Céline sait bien qu’il a aujourd’hui à sa disposition -tant l’arsenal est approvisionné- de quoi se renseigner au mieux sur la part d’ombre et les motivations de l’auteur de Bagatelles et à quoi s’en tenir. A lui de se faire une opinion. J’ai fait la mienne. J’apprécie autant le travail de Godard que celui d’Alméras mais pour deux raisons différentes. Pour le premier, parce que sa biographie ne ressemble à aucune autre et que j’ai eu plaisir à la lire ; pour le second, parce qu’il n’hésite pas à s’avancer en terrain miné quand c’est nécessaire. Il le fait sans complaisance et sans haine. Du moins c’est ce qu’il me semble. Ce qu’il me semble aussi, à première vue, c’est que ces deux-là (Godard, Alméras) ne doivent pas s’aimer beaucoup ! Très « universitaire » tout ça, rien que de banal… Qu’en aurait-il pensé, Ferdinand, hein ? »
(Marc Laudelout)

une main dit: à

M’bappé et ses millions footeux.
Pour lui, c’est tous les jours Nahel!

Samuel dit: à

Pourquoi le silence est un peu de ciel qui descend vers l’homme ?

Samuel dit: à

Pourquoi le secret des choses essentielles appartient souvent aux coeurs purs ?

Samuel dit: à

Pourquoi la sûre méthode pour connaître le vrai est d’être meilleur ?

Clopine dit: à

Troisième nuit d’émeutes dans mon quartier à prévoir pour cette nuit. Comme il ne reste plus debout que la bibliothèque, je crains qu' »ils » ne s’en prennent à elle… Là, le symbole dépasse la réalité : car brûler des bibliothèques, c’est comme tuer des personnes âgées – et j’en veux tellement aux discours de haine qui sont comme des brandons lancés dans un chaudron…

Clopine dit: à

(absolument tout le reste a cramé : plus de mairie, plus de poste, plus de commissariat, plus de commerces, des dizaines de bagnoles cramées, même les véhicules de prêt du supermarché y sont passés, seule la pharmacie de Blaise et la bibliothèque sont encore debout).

souvenez-vous dit: à

@damien
Dodo, l’enfant do — la nuit sera calme — Le soleil jaune est plus terrible — Dors mon enfant l’enfant do — Ne connaissant pas la grâce — et privé du sacerdoce — Dans le temps radieux les Juifs — les Français, les Arabes ont prié pour un mort…
Beau poème inspiré de Mandelstam
Merci

rose dit: à

, seule la pharmacie de Blaise et la bibliothèque sont encore debout).

Bravo

D’où leur importance.

Bloom dit: à

Baroz, tu n’as rien en magasin sur Ferdine le delateur ? C’est pourtant copieux. Deux ânes morts au moins.

D. dit: à

car brûler des bibliothèques, c’est comme tuer des personnes âgées

… n’importe quoi pourvu qu’ça mousse et qu’ça déborde pas. On reconstitue facilement une bibliothèque municipale avec de l’argent. On est pas en train de parler d’Alexandrie et ses rouleaux uniques perdus à tout jamais.

D. dit: à

Dis-moi, Pablo. Il paraît que les impôts du 20ème ont cramé. C’est vrai ?

rose dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi le secret des choses essentielles appartient souvent aux coeurs purs ?

Demandez à Antoine de Saint Exupéry.

Jazzi dit: à

Le léZard n’est pas un inconditionnel du cinéma de Nanni Moretti. Cela se confirme avec son dernier film !

Jazzi dit: à

Je connais bien le problème de la promenade du boulevard Richard Lenoir, rose : les belles fontaines en marbre de carrare sont déjà bien abimées par les skateboards…

Jazzi dit: à

« j’en veux tellement aux discours de haine qui sont comme des brandons lancés dans un chaudron… »

Dit-elle, après avoir fourni les brandons !

J-J J dit: à

– Brûler des bibli ?… des sociologistes ont essayé de l’expliquer, Merklen et Murard par ex., des collègues, déjà en 2008… Les gens ont la mémoire tellement courte, ils ne tirent aucune leçon de rien du tout.
https://laviedesidees.fr/Pourquoi-brule-t-on-des-bibliotheques
– Edgar Sanday ?… un roman de gare trop Faure !…
– Edgar Nahoum De Morin, quant à luij, attend au moins le 21 juillet pour fêter ses 102 ans. Rien ne presse pour les Justes.
– Feu le Cardinal de Chaville à RomanD ?
– S – H – A – I tréma : j’ai déjà dit qu’à vingt ans, je suis incapable de me projeter. Peut-être ne serais’je pas architecte, si ma ville n’est pas déjà remplie d’arbres. Ma mère ne m’a pas poussé aux études, et mon père m’a accompagné jusqu’à vous… Moi, j’avais senti que vous m’écouteriez si je vous parlais. Je vous remercie de m’avoir fait connaître cet enregistrement de Marguerite Duras. Mon père me fait des signes. Il est loin. Ne vous souciez pas de lui, c’est à vous que je m’adresse. Pourquoi aimez-vous les Suites de Bach ?… M’Bappé avait dit qu’il ne les aimait pas trop. Il aurait dû apprendre à jouer du violoncelle plutôt qu’au ballon rond, bien qu’il ait eu raison de nager à contre courant.
(Et Murakami Haruki prend fait et cause contre la coupe des platanes de Tokyo. La planète entière reste en alert. Va-t-il gagner son combat ?). -A Arracher, replanter, déplanter, replanter, toujours les mêmes arbres, c’est une erreur Greta T. ***Arbre-monde : la flamme est l’avenir des hommes, quant tout aura cramé. Le feu dévore un autre feu.
-> Bon, je m’en vais, car je sens que j (m’)agace…

Clopine dit: à

Ben non. Au contraire. Je ne pense qu’à mettre de l’eau froide bien dessus. Même si je pense que c’est notre monde capitaliste qui a mené notre civilisation à sa perte (parce que, tout de même…), je suis fondamentalement non violente, et mon rêve, ce serait une révolution des oeillets à l’échelle mondiale. Utopie ? bah, tant que tous les Jazzy du monde ne seront pas convaincus, ça restera une utopie (ou la mort). Mais peut-être un jour pourrons-nous tous, sans violence, décider en commun qu’il est temps de se mettre au travail pour un monde pas seulement meilleur, mais simplement vivable, les tritons crêtés inclus. Bon, les tritons crêtés, je pense que ça ne vous dit pas grand’chose, et en plus ce sont de petites créatures grises fréquentant nos ruisseaux… Qui en a quelque chose à faire, au beau milieu de Paris ? Et pourtant, pourtant, le lien est là, bien sûr. Mon quartier flambe, j’ai carrément les jetons, je l’avoue, et en plus ce n’est pas facile à vivre… D’autant qu’il y a eu déjà des nénettes, genre Jeanne, qui ont cramé à Rouen, ahaha. Mais justement : mettre de côté son cas perso, et essayer de raisonner…

D. dit: à

Jazzi dit: à

Je connais bien le problème de la promenade du boulevard Richard Lenoir, rose : les belles fontaines en marbre de carrare sont déjà bien abimées par les skateboards…

Ça s’appelle donner de la confiture aux cochons. Les décivilisés à roulettes sont incapable de trouver de la beauté dans le marbre de carrarmre. Seulement, il y a un siècle, un ouvrier l’aurait vu, cette beauté. Certains d’entre eux auraient dit : ça ne sera jamais pour moi mais c’est beau. Et auraient respecté le marbre.
C’est par de petits constats comme ceci qu’il est possible d’affirmer ou confirmer la décivilisation.

Jazzi dit: à

« c’est notre monde capitaliste qui a mené notre civilisation à sa perte »

T’as raison, Clopine.
Il nous reste le choix d’aller vivre en Russie, en Chine, en Corée du Nord ou à Cuba ?

Janssen J-J dit: à

(Scoop) – D’après les rumeurs pré automnales, Epectase (sans majuscule) serait le titre du dernier roman testamentaire de Houellebecq, à paraître chez Flammarion en octobre, et simultanément en 46 langues, sur papier bible. Le prix en serait certes assez salé, mais plus encore le contenu. Les book-m… londoniens parient qu’il obtiendra le Nobel 23 à titre posthume pour avoir une fois encore, fait jouir l’humanité entière, (bien plus qu’H. Marakami, à l’érotisme romanesque insuffisamment porno pour les générations présentes et futures, d’après ce qu’il ressort des discussions préparatoires du comité)… Aff. à suivre sur les plages incendiées de l’été.

Clopine dit: à

Bah, depuis que la Chine a intégré l’organisation mondiale du commerce, elle a juste enfanté un monde encore plus apocalyptique : le capitalisme version maoïsme (un cauchemar !) Les autres exemples que tu cites sont bien évidemment des contre-exemples, et nous ne serons jamais d’accord, je le déplore : tu penses qu’il faut s’accrocher mordicus à ce que tu as déjà, je pense que ce que tu possèdes provient d’un monde injuste et mortifère qui s’écroule, tel le colosse aux pieds d’argile. A partir de là, on fait quoi ? On se parle sans se détester, ou bien on oeuvre en commun ? N’oublie pas qu’il n’y a pas que les Hauts de Hurle Rouen qui flambent… C’est juste sous tes yeux, mais tu détournes le regard : c’est la planète entière qui flambe…

Jazzi dit: à

« N’oublie pas qu’il n’y a pas que les Hauts de Hurle Rouen qui flambent… »

L’île de France et Paris, entre autres.
Cette nuit l’on a entendu des tirs de mortier de feux d’artifice…

Jazzi dit: à

Et puis cesse un peu de me faire sans cesse la leçon, Clopine : « je m’accroche à ce que je possède », « je détourne les yeux »…

Je ne possède rien et j’observe et témoigne.

Phil dit: à

Dame Clopine à besoin d’un Tarzan. Baroz aussi. « Tarzan contre les nazis », épisode distrayant où Cheetah semble détenir le plus gros QI.

Clopine dit: à

Merdum, Jazzy, qui fait la leçon à l’autre ? Moi aussi, je ne fais que témoigner. Si toi et moi nous ne pouvons plus nous parler qu’en se comportant comme des clébards grognant et prêts à mordre, ben merde.

faut-il, pour que tu consentes à dialoguer, que je retire ces terribles mots « tu es de droite » ? Il n’y a rien de terrible, dans ma tête, à être de droite… Et chacun en a bien le droit, sans être fustigé. Mais je suis d’extrême-gauche, et je voudrais que notre monde change, et pas dans le sens de la Corée du Nord ou du fascisme. Peux-tu entendre que l’injustice sociale puisse être prise en compte dans notre compréhension de ce qui se passe ? Ou bien es-tu définitivement tellement heureux que tu cherches à te débarrasser, comme un chien qui s’ébroue, des moindres gouttelettes qui pourraient t’empêcher de jouir de la vie, sans te préoccuper du sort « des autres » (à savoir, l’enfer !)

Clopine dit: à

Mais qu’est-ce qu’on peut bien avoir à foutre de Laure Adler ? Elle avait déprogrammé « les décraqués », au motif que Bertrand Jérôme était trop vieux, a déplacé « les papous dans la tête », bref, a fait la preuve de sa nocivité. La voici vieille, blanchie, et toujours incapable de se remettre en cause..

Bill Evola dit: à

J’adore l’idée d’ être la plus vieille influenceuce de France

Ben oui, c’est dit avec une morgue pas possible, Jazzi.
Celle qui plait tant au petit bonhomme à la mobylette qu’il voulait la nommer ministre!

Bill Evola dit: à

Mais qu’est-ce qu’on peut bien avoir à foutre de Laure Adler ?

Elle est aussi d’ extrême gauche comme vous, Clopine! 🙂

renato dit: à

Et vous, êtes-vous capable de vous remettre en cause ?

Bill Evola dit: à

et toujours incapable de se remettre en cause..

Comme vous, elle est d’ extrême gauche, Clopine! 🙂

Bill Evola dit: à

Oui, Mr. Renato, j’ai eu la même réaction que vous.
Merci.

Clopine dit: à

Ben, Renato, il me semble qu’en tout cas, en l’espèce, j’ai quelque avance sur vous. D’après vous ? Si l’introspection est le critère de la remise en cause, je suis parfaitement imbattable, ahahah. Mes nuits sont plus angoissantes, encore, que mes jours. Et la prochaine s’annonce rude. Je ne sais pas encore comment je vais aborder ma peur (que mon immeuble crame, par exemple.)

renato dit: à

Et sur quelles bases vous dites ça, C. ? pouvez-vous faire des exemples relativement à votre présumée avance ? croyez-vous, par exemple, que vos lectures sont d’une meilleure qualité que les mienne ?

Clopine dit: à

Alors,là, Renato, non. Je suis dans une phase où les seuls livres dont j’ai plaisir à me souvenir sont ceux de mon enfance. Et qu’est-ce que ça veut dire « qualité » ? N’avez-vous pas lu « la distinction » ? Moi, si, puissamment encouragée, j’ai franchi le pas. Ce qui m’a remis les pendules à l’heure… Quand à mon « avance », elle ne visait pas une quelconque « supériorité », mais juste une exploration peut-être (et encore !) plus incisive de la souffrance d’exister. Allez-vous continuer à me disputer la palme de l’individu le plus pantelant ? (ahahah).

Clopine dit: à

Notez qu’il y en a eu beaucoup, des livres, dans mon enfance. Et que j’ai bâti ma vie sur eux : ils étaient si terriblement meilleurs que ma vie. Je leur dois une reconnaissance éternelle – sans eux ???

Clopine dit: à

Tenez, par exemple « la petite Fadette », qui dit à un moment « et mes yeux, que sont-ils pour vous, alors qu’on n’a jamais dit le moindre mal sur eux ?  » C’était une préfiguration de Godard, bien sûr ‘ (« et mes fesses, et mes jambes, et tout le reste ? »). Mais moi, j’enlevais mes grosses lunettes de myope, -qui rétrécissent les pupilles -, je m’approchais du miroir, et je me demandais si quelqu’un, un jour, allait bien pouvoir s’apercevoir que le noir de mes yeux, si on y mettait un peu de bonne volonté, pouvait s’apparenter à du velours. Ahaha.

renato dit: à

Je ne dispute la palme à personne ; seulement, en vous lisant, des questions surgissent relativement à l’espace que vous avez construit autour de vous et comment vous l’habitez.

rose dit: à

C’est drôle.
Pile, j’ai la petite Fadette avec moi !!!

Bloom dit: à

Laure Adler, à l’époque où elle était directrice de FC. Dans le parking de la Maison ronde, elle allait récupérer sa voiture pour rentrer chez elle.
Tous les soirs un homme l’attendait. Tous les soirs le même type l’attendait. Il l’attendait pour lui cracher dessus. Tout les soirs, elle se faisait cracher dessus par ce gus.
Elle n’a jamais souhaité être raccompagnée par un costaud (Alexandre H., par exemple) pour qu’il lui en colle une. Non. Elle a fait face, tous les soirs, pendant des mois et des mois.Comme si de rien n’était. Le type lui glairait dessus et elle avait décidé de ne pas le voir.
Vive la cancel (France) culture!

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Exaction

L’Académie française, dans un communiqué publié le 18 novembre 1965 , rappelle que « exaction » signifie « Action d’exiger ce qui n’est pas dû. L’emploi de ce mot pour désigner, par exemple, des attentats terroristes, constitue une extension de sens inadmissible. »
La cause est entendue et pourtant, les médias continuent à galvauder ce mot. Des crimes et des délits ne sont pas des exactions. O « exaction » que de crimes on commet en ton nom !

Risquer

A la télé, je lis cette publicité : « L’assurance que vous risquez d’aimer ».
C’est mal dire, car « risquer », c’est courir un risque, s’exposer à un certain danger On ne peut pas appliquer «  risquer » à un événement qu’on désire.

Clôturer / clore

« Clôturer » n’a pas d’emploi figuré. Dans le sens de « terminer », on ne doit pas employer « clôturer », mais « clore » ou des périphrases telles que « mettre fin à », « mettre un terme à ».
Exemples : « clore un débat, une séance, un congrès ».

Jean Langoncet dit: à

(Evola aime se faire enculer par les oreilles et il en manifeste du plaisir en public ; c’est son droit)

Bill Evola dit: à

Ce genre de comportement vis à vis de L.Adler que vous relatez M. Bloom, est complètement déplacé et punissable par la loi.
Et elle a précisé dans les médias qu’elle était une  » femme puissante » selon son expression, et qu’elle voulait le rester.
Elle rendait et donnait des coups, mais elle aurait dû porter plainte contre ce harcèlement et cette violence physique insupportable qu’est le crachat.

Bill Evola dit: à

Violence physique et psychique, le crachat.

Pablo75 dit: à

Dis-moi, Pablo. Il paraît que les impôts du 20ème ont cramé. C’est vrai ?
D. dit:

Dans la liste par arrondissements que le Figaro (ou le Parisien?) a fait ce matin de ce qu’avait cramé la nuit à Paris, il y avait pas le XXe.

Cet après-midi je me suis promené 1h30 à Belleville et dans mon quartier, dans le sens large du terme, et je n’ai vu rien de brûlé. Même pas une poubelle.

Peut-être parce que dans le coin il n’y a pas beaucoup de boutiques Nike…

Pablo75 dit: à

mon rêve, ce serait une révolution des oeillets
Clopine dit

C’est Cioran, je crois, qui a bien analysé la naïveté¨(pour ne pas dire la stupidité) de la Gauche, qui croit que les êtres humains sont bons par nature (sauf le riches, bien sûr) et qu’il suffit de virer les riches et mettre les pauvres à leur place pour que tout s’arrange.

Malgré les leçons sanglantes du XXe siècle qui nous ont montré l’Extrême Gauche à l’oeuvre au Pouvoir (en Russie, en Chine, au Cambodge, en Corée du Nord, etc, etc), les mélenchonistes français continuent de croire qu’ils ont la solution au problèmes de l’Humanité.

Comment peut-on être si aveugle ou si idiot – ou les deux à la fois?

Pablo75 dit: à

Et surtout: comment peut-on croire que la Politique est la solution à tous les problèmes de l’être humain?

Cela fait quelques milliers d’années qu’on sait que le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument, et il y a toujours de gens qui votent pour mettre des menteurs au pouvoir. Et pour après se plaindre qu’il ne font rien ou tout à l’envers…

Pablo75 dit: à

Quant à la frivolité des Français, mieux vaut ne pas en parler.

« Il faut que nous comprenions que la situation que nous connaissons tient en une seule formule, la France vit au-dessus de ses moyens. Les revenus augmentent plus vite que la production, le crédit est distribué de façon trop abondante, les dépenses de l’État excèdent les recettes ».

Raymond Barre il y a 47 ans.

Janssen J-J dit: à

@ Raymond Barre il y a 47 ans (?)
ehbé, parlons en du père la vertu, ce cahuzac avant l’heure, l’était autre chose qu’un petit escroc aux puces de montreuil… Le « plus grand économiste de France » dont on découvrit à sa mort combien il avait planqué des économies colossales prélevées sur les fonds secrets du trésor public français, sur des comptes en Suisse, le paradis fiscal qui lavait plus blanc que blanc, du temps de Jean Ziegler et de Fritz Zorn …
Savaient dire au peuple pourquoi il allait bin falloir se serrer le ceinturon, hein, bécasseau !
https://www.leparisien.fr/faits-divers/les-mysterieux-millions-de-raymond-barre-caches-en-suisse-03-07-2019-8109147.php

closer dit: à

Nous sommes tous amoureux de la statue de Pauline Borghese…

Janssen J-J dit: à

Comment peut-on être si aveugle ou si idiot – ou les deux à la fois?
_______
… suffit de se répéter et finir par se convaincre qu’en « Russie, en Chine, au Cambodge, en Corée du Nord, etc » l’Extreme Gauche est au pouvoir ! (sic)…
Cioran, toujours exemplaire et de bon conseil en la matière, fallait juste bin que sa jeunesse se passât… en Roumanie transfigurée, mais pas en France décomposée
https://www.liberation.fr/planete/2009/04/09/cioran-precis-d-expiation_551752/
Bon, je sais qu’il faut pas toucher aux larmes des saints ni au bréviaire des vaincus. Mais peuxj pas m’empêcher d’anathémiser mon idole en idées noires, amer syllogiste, une référence plutôt faiblarde en science pol. _______

closer dit: à

« Tout a été régularisé. Le passé est le passé. »

Q’est-ce-qu’on en a à foutre des millions de Raymond Barre en Suisse? Ses héritiers ont payé ce qu’ils devaient et nous, nous payons la facture colossale de l’imbécillité du Programme Commun de la gauche et de ce qui a suivi pendant la gestion calamiteuse de Mitran et Jospin. Il faut être un petit connard de gauche pour ne pas le voir.

Janssen J-J dit: à

@ Nous sommes tous amoureux de la statue de Pauline Borghese…

Certes, mais pas au point de la jaculer sur le mont Jani, la 7e colline à Rome 🙂

Samuel dit: à

Pourquoi Albert Camus reprochait au Ciel son « silence déraisonnable » ?

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