Enchanter le réel, louer les brumes
Oui, bien sûr, la rentrée littéraire avec son cortège de premiers romans, de deuxièmes romans en espérant que ce ne seront pas des seconds romans, de valeurs sûres mais pas certaines, de meilleures ventes imprudemment annoncées (« Rien n’est triste comme un best-seller qui ne se vend pas », soupirait ironiquement le regretté Robert Laffont), ses prix littéraires et ses livres qui n’ont pas de prix, si peu d’élus et tant de déçus inconsolables (mais nul n’est obligé de paraître en septembre), ses intoxications savamment orchestrées mais si facilement repérées, oui, on y reviendra bien vite à la rentrée littéraire. En attendant, on s’autorise un petit écart pour se glisser sur cette chose qui s’y est glissée à bras bruit, sans le faire exprès, sur la pointe des pieds, en s’excusant de déranger, un petit livre qui risque de passer inaperçu alors que c’est une brise des plus douces, un léger vent de fraicheur, une scintillante pépite renfermée dans un livre de poche à deux euros. Un inédit en format de poche ? C’est possible et plus souvent qu’on ne le croit. Alors raison de plus quand il s’en publie un de si discrètement remarquable, enrichissant et reposant.
Tout est petit en Petit éloge des brumes (114 pages, 2 euros, Folio) sauf le talent de plume de Corinne Atlan. D’elle, je savais juste qu’elle était une spécialiste éprouvée du japonais, l’une des meilleures en France maintes fois laurée, traductrice de plusieurs romans de Haruki Murakami ainsi que de recueils de théâtre et de poésie de nombreux d’autres écrivains japonais. Son site en dit davantage. Alors va pour les brumes, on y verra peut-être plus clair ! Un enchantement renouvelé à chaque page. Une imagination lexicale, une richesse de palette, une variété de sensations, une diversité d’émotions qui ne laissent pas de surprendre de bout en bout. On s’en doute, tout cela est irrigué d’innombrables lectures mais surtout d’une connaissance intime de l’esprit et de l’âme de ce peuple. Elle parvient avec une infinie délicatesse à modifier notre regard et même, en une phrase ou deux, notre perception des choses et des autres. Moins notre vision du monde que notre sensation du monde. Le pas de côté vers lequel tout dans son texte tend sans insister nous y invite. Il est vrai que son postulat est incontestable pour toute personne qui s’est jamais essayé à l’écriture :
« Les livres naissent d’un chaos brumeux dans lequel on avance d’abord à l’aveuglette ».
On peut même préciser que ce tâtonnement peut durer jusqu’à l’achèvement du manuscrit… Entretemps, René Char aura pris le relais en assurant que nous avançons tous dans l’obscurité de l’inconcevable mais guidés par des repères éblouissants. L’exploration de Corinne Atlan dans des brumes beaucoup moins électriques que celles de James Lee Burke et de Bertrand Tavernier, est d’abord une tentative de comprendre le secret de sa vocation. Autrement dit : comment et pourquoi elle s’est tournée vers le japonais plutôt que vers l’allemand, par exemple,
« En choisissant d’étudier le japonais, j’étais seulement portée par un rêve d’évasion et par une vague intuition. Mais d’emblée, la proximité, voire l’adéquation, de cette langue avec le monde sensible et ses phénomènes les plus ténus a emporté mon adhésion. Sur ces terres de brume, de pluies et de fumerolles qui ont développé un attrait particulier pour l’impalpable, le qualificatif « aimai », – vague, fou, ambigu- dont l’étymologie désigne un soleil obscurci par les nuages, caractérisait tant la langue japonaise, polysémique et volontiers allusive, que la mentalité de l’archipel ».
Son récit est fait d’évanescences, de creux d’ombre, d’effets de brume, de vapeurs des bains, de traines vaporeuses, de paysages sublimes, de mondes flottants, de lumière émoussée, de vues nébuleuses lesquels, conjugués entre eux, reflètent un mode de vie et une façon d’être au monde. Quitte à marquer les bornes avec précision lorsque c’est nécessaire : en français comme en japonais, en-deca d’un kilomètre c’est du brouillard, au-delà de la brume. Disons que sa mémoire brumeuse a quelque chose d’un brouillard percé de trouées qui laisse passer les réminiscences du passé proche ou lointain, du moins ainsi l’imagine-t-elle.
Sans être cuistrement et lourdement référencé, comme souvent chez les essayistes, c’est nourri d’écrivains, de poètes et de leurs livres (Futabatei, Bachelard, Natsume, Celan, Maupassant, Baudelaire, Ryökan, Mallarmé, Bachô et bien sûr le Tanizaki de l’Eloge de l’ombre), de peintres (Monet, Turner, Ruozhen, Uragami, Mi Fu, Hasegawa en terminant plus près de nous avec le « sculpteuse de brouillard » Fujiko Nakaya qui se sert de l’atmosphère comme d’une matière première,) de films (Le Château de l’araignée, Quai des brumes, Nuit et brouillard, mais on aurait pu lui suggérer La Nuit du carrefour que Jean Renoir avait adapté de Simenon, une enquête de Maigret à laquelle on ne comprend rien tant ledit carrefour à Avrainville avait été embrumé par les techniciens)
Mais là où d’autres se seraient laissées griser par une évocation propice aux débordements lyriques, elle fait preuve d’une tenue, d’une retenue, d’une sobriété, d’une précision exemplaires sans que jamais une certaine douceur ne l’abandonne. On y sent l’humidité des paysages et on a hâte de découvrir sur place son Japon qui est d’abord celui de Kyoto, sa ville d’élection et celle où elle vit.
Corinne Atlan nous emmène dans des hauteurs vertigineuses sans jamais l’on ne s’y sente écrasé. Preuve que, avec l’air de ne pas y toucher, elle a réussi à nous décrisper du quotidien pour nous pousser à nous abandonner aux puissances invisibles. Faut-il que son évocation soit forte pour nous faire ainsi lâcher prise du réel. Alors, pourquoi ce tropisme pour le flou ? Juste pour alléger la pression, qu’alliez-vous imaginer. On voudrait être un écrivain japonais pour connaître le bonheur d’être traduit en français par une plume de cette qualité, aussi nette dans le choix des mots les plus justes que dans sa détermination à s’attarder dans le flou de nos vies.
(« Bois de pins », encre sur papier, XVIème siècle de Töhaku Hasegawa, Musée national de Tokyo ; « Cours d’eau sous la lune », panneaux en six volets, encre et couleurs sur papier, fin du XVIème siècle, période Momoyama, Nelson-Atkins Muséum of Art, Kansas)
1 047 Réponses pour Enchanter le réel, louer les brumes
Eh bien, voilà, il suffisait que je passe à regarder par la fenêtre, et Passou arrive avec son nouveau texte !! et quel texte!!!
je vous retrouve, peut-être, en mi-octobre, car dès demain pour 5 semaines, vendanges et fêtes en France, en Suisse et en Hongrie (le furmint de Talya, excellent). J’espère ramener quelques három Puttonyos https://www.mistral.com.br/produtor/tokaji-oremus-vega-sicilia
et pour les francophiles
http://www.sommelier-vins.com/article-923633.html
petit éloge de l’éloge
l’éloge à 2 euros ? c’est que pour les livres.
quand on va à l’opéra l’éloge c’est plus cher.
Petit éloge des brumes (114 pages, 2 euros, Folio)
Au moins nous serons pas ruinés. Deux euros, c’est abordable et c’est même une bonne nouvelle. On peut donc se cultiver, ou rêver, pour pas cher. La brume est à portée de la main… Je préfère ce périple littéraire au Japon à une promenade sur la plage en Caraïbe néerlandaise avec Chantal !
« Les livres naissent d’un chaos brumeux dans lequel on avance d’abord à l’aveuglette ».
Quelle phrase énigmatique!
Il est vrai que l’électronique est tellement plus agréable quand elle est belle et chère.
Il y en a assez de ces petites liseuses pourries pas chères en plastoc.
À quand les belles liseuses en acajou avec des écrans de cristal fonctionnant avec des tubes électroniques rares des années 60. En série numérotées. Avec des incrustations de nacre et d’or.
Billet sfumato. Enchantement…
Merci aussi pour les encres sur papier, somptueuses « Bois de pins » et « Cours d’eau sous la lune ». La citation du livre de Tanizaki l’Eloge de l’ombre me rappelle un autre beau billet (mis en lien).
La brume est féminine, lumineuse, douce. Elle estompe et révèle le monde autrement alors que le brouillard immobile, oppressant et lourd est impénétrable, propice aux fictions policières.
Ce livre de Corinne Atlan est bien attirant…
> à la mémoire de Angus MacLise qui échappa de peu à la Factory
après moi j’en sais absolument rien ! je n’ai jamais mis un pied à l’opéra et j’en ai rien à taper de l’opéra ! j’ai juste un ami qui y va souvent, je lui demandé le prix des places et il m’a répondu « le plus cher c’est l’éloge ».
et là je vois que pour les livres c’est que 2 euros, et on y comprend plus rien et voilà !
Quelqu’un ici connaît Anne Dacier? Court et et alii surement, mais les autres?
Je la découvre dans l’interview de Delacomptée sur son La Bruyère:
Une extraordinaire helléniste du 17ième siècle, reconnue et admirée de son temps, mais dont le nom aujourd’hui me paraît bien oublié.
Il serait passionnant de rééditer ses traductions de Sapho, d’Aristophane et surtout d’Homère. Quel éditeur aura l’audace et l’intelligence de s’en charger?
Court, qu’en pensez-vous?
après le Moix et le remontage de bretelles par Pivot passou a décidé d’y aller mollo et de mettre la pédale douce.
après le petit éloge du buzz on passe au petit éloge des brumes, la prochaine étape ce sera le petit éloge de la prudence…
Passou est épuisé par ses lectures en vue du Goncourt. 112 pages à deux euros, c’est le maximum qu’il puisse commenter en ce moment.
Madame Dacier? Une réédition serait réservée à un cercle très réduit de spécialistes, ceux qui s’intéressent à l’histoire de la traduction du grec ancien.
D’ailleurs, c’est très facilement consultable.
Connaissez-vous Jean-Michel Delacomptée ?
Jean-Michel Delacomptée est un très remarquable écrivain français contemporain. Il a écrit une vingtaine de livres. Des romans, des portraits (de Bossuet, de saint-Simon, et, ce mois-ci de La Bruyère, un livre plus intime ‘ »Ecrire pour quelqu’un », qui m’a beaucoup touché, un livre important sur la langue française, qui à lui seul devrait lui ouvrir , à mon humble avis, les portes de l’Académie.
Il est trop bon, il écrit trop bien, il est trop lettré, pour se retrouver en tête de gondole ou être invité chez Ruquier.
Mais, faites-donc connaissance avec lui. Procurez-vous, par exemple,.son dernier livre :Jean-Michel Delacomptée, portrait de nous-mêmes, éd. Robert Laffont, août 2019.
closer je sais juste que dans le contexte marxiste et stalinien de l’époque elle était connue pour toujours garder le moral, même dans les pires circonstances les plus terribles, de là l’expression « avoir un moral Dacier ».
Plus je te découvre, Hamlet, plus je t’aime.
Tu es un émerveillement au quotidien.
Je ne pense jamais à consulter Gallica Chaloux…Il n’empêche, à en croire wiki, Anne Dacier semble avoir franchi un pas décisif en traduisant Homère à partir du grec et non d’une traduction latine. Ce n’est pas rien, même si elle a « civilisé » le texte d’Homère en gommant certaines aspérités jugées peu convenables au 17ième siècle.
En forme hamlet! Tu as combien de Glenmorangie dans le nez?
« Oui, bien sûr, la rentrée littéraire avec son cortège de premiers romans… »
Dès l’incipit, Passou semble avoir du mal à faire son boulot de critique-juré !
Ses trois atouts posés, il rechigne à se retrousser les manches et à trancher dans le vif du sujet.
Un travail saisonnier, que Passou a de plus en plus de mal à assumer.
L’ancien bon élève s’offre une petite école buissonnière.
Un éloge des brumes révélateur de son brouillard existentiel.
Heureusement que de nota lui a donné le mode d’emploi pour la suite !
Ici, les personnages sont en quête du bon moral de leur hôte…
Brume et pluie
Fuji caché. Mais cependant je vais
Content.
Matsuo Bashõ ( 1644-1695 )
Jazzi dit: 7 septembre 2019 à 22 h 25 min
Dès l’incipit, Passou semble avoir du mal à faire son boulot de critique-juré !
Il aimerait tant y être, il aurait tant aimer y être. Un parmi 500, mais un !
Se remettre en question ? Jamais !
Le critique, oui ce sa.aud de critique !
Le responsable tout.
Sa.aud !
la pluie brumeuse
un jour sans voir le mont Fuji –
que c’est agréable ! basho
Oui et alii les Japonais disent que le mont Fuji est timide et se cache derrière ses écharpes de brume.
Bob Dylan c’est nul.
Quel foin on a fait pour ce type qui de toutes sa vie n’a pas produit plus de 2 titres écoutables.
Enfin quelque chose de digne et de beau… merci Pierre A. !
Cette année nous avons Maylis pour vous remplacer, et un livre sur sur Federico Garcia Lorca que vous auriez aimé… mais vous avez autre chose à faire, le grand prix vous occupe.
Bonnes lectures, et que l’inspiration soit avec vous…
« On y sent l’humidité des paysages et on a hâte de découvrir sur place son Japon qui est d’abord celui de Kyoto, sa ville d’élection et celle où elle vit. »
Permettez Passou, pour prolonger le voyage, de faire de la pub, pour une expo qui se tiendra à Paris, à partir du 2 octobre. Un enchantement du réel, par une autre qui a su aussi ramener du Japon, tout un art de vivre.
http://www.japanfm.fr/photos/maxi/5731.jpg
Photo : Charlotte Perriand à la plage de Chôshi, Japon, 1954. Photographie Jacques Martin/AChP. © Archives Charlotte Perriand/Adagp, Paris, 2018
Closer, paradoxalement c’est à travers Samuel Johnson et surtout Alexander Pope, lui aussi traducteur d’Homère, que j’avais découvert Madame Dacier.
Que leurs traductions n’aient pas été directement en concurrence, rédigées dans des langues différentes et selon des partis-pris différents (A. Dacier a traduit en prose), n’a pas empêché les querelles (avec l’aide de quelques malentendus et d’un peu de malice).
Vous trouverez ici tous les détails, beaucoup plus sans doute qu’il n’est nécessaire (d’autant que Pope « sous-traitait » les notes, qu’il révisait cependant lui-même), mais tout ce qui concerne la différence des tempéraments (des deux traducteurs) et des approches me paraît très éclairant.
https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2010-2-page-157.htm
Cela m’a donné envie de comparer les deux traductions entre elles sur quelques vers / lignes (j’ai choisi à cet effet la comparaison de l’assaut d’une armée avec celui des vagues, voir la note 133 du document mis en lien qui explique les différences d’interprétation)
Pope
As when the winds, ascending by degrees,
First move the whitening surface of the seas,
The billow float in order to the shore,
The wave behind rolls on the wave before;
Till, with the growing storm, the deeps arise,
Foam o’er the rocks, and thunder to the skies.
So to the fight the thick Battalions throng,
Shields urg’d on shields, and men drove men along.
Sedate and silent move the num’rous bands;
No sound, no whisper, but the Chief’s commands,
Those only heard; with e the rest bey,
As if some God had snatch’d their voice away.
(Book IV, 478-489)
Madame Dacier
Comme lorsque le violent Zephyre exerce sa tyrannie sur la vaste mer, on voit d’abord les flots s’amonceller au milieu de la plaine liquide, & venir les uns sur les autres se briser contre le rivage avec de longs mugissements, ou luttant contre un orgueilleux rocher, qui s’oppose à leur furie, & s’ellevant comme des montagnes, on les voit enfin vaincre ses efforts, & le couvrir d’algue & d’escume; telles on voyoit s’avancer les nombreuses phalanges des Grecs qui marchoient au combat. Elles avoient chacune à leur teste leurs Chefs qu’elles suivoient dans un profond silence, pour entendre & pour executer leurs ordres plus promptement. Vous eussiez dit que Jupiter avoit osté la voix à cette multitude innombrable de peuples.
@Bob Dylan c’est nul
‘For this song alone, he deserves the Nobel Prize!’
Go figure
https://www.youtube.com/watch?v=3kh6K_-a0c4
closer dit: 7 septembre 2019 à 21 h 35 min
Merci pour l’interview de Delacomptée sur La Bruyère, très intéressante (malgré la connerie du journaliste).
un livre sur Federico Garcia Lorca que vous auriez aimé…
chantal l dit: 7 septembre 2019 à 23 h 59 min
On peut savoir son titre?
Trois haïkus:
L’escargot
avec peine escalade
le mont Fuji.
(Issa)
Longue est la nuit.
Le bruit de l’eau
dit ce que je pense.
(Gochiku )
Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir.
(Sôseki)
misty
https://www.google.com/search?sxsrf=ACYBGNRxTG0P8zDhYUG_PfzclupRwQwAkQ%3A1567901970812&ei=Ekl0XciqMYGga9TLgvAK&q=misty&oq=&gs_l=psy-ab.1.0.35i362i39l10.7688.7688..20849…1.1..0.0.0…….0….1..gws-wiz…..10..0i71.FIoqwD5ivmA
POÈME BRUMES ET PLUIES
Ô fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D’envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D’un linceul vaporeux et d’un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l’autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s’enroue,
Mon âme mieux qu’au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n’est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l’aspect permanent de vos pâles ténèbres,
– Si ce n’est, par un soir sans lune, deux à deux,
D’endormir la douleur sur un lit hasardeux.
baudelaire
connaissant personnellement des japonais,dans l’art et dans la mode-je ne demande pas de bon point des erdélien-ne-s qui croient plus distingué de simuler une relation dialogique les justifiant dans leur rôle préféré
Le Voyageur contemplant une mer de nuages aussi intitulé Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages ou L’homme contemplant une mer de brume (en allemand : Der Wanderer über dem Nebelmeer) est un tableau du peintre romantique allemand Caspar David Friedrich.
Il est conservé et exposé à la Kunsthalle de Hambourg1.
Il a été composé à partir de 1818 et est, avec La Mer de glace, l’une des œuvres les plus célèbres du peintre.
Un Haïku
Ploc ploc
Fait la grenouille
Des brumes aux vapeurs, l’évaporation au Japon.
il m’a répondu « le plus cher c’est l’éloge
Hamlet à 21h32
C’est vrai que pour le poulailler, faut grimper.
Les mélomanes diront que c’est free
Rose, je n’ai jamais mis les pieds dans les salles prestigieuses cependant j’aime assez observer. tout en haut à en avoir le vertige le lustre antique du theatre du coin, bonbonniere étroite, restaurée à l’identique , je crois, un peu comme la Fenice en moins bien. Penser à ces generations qui se sont succédé sur ces sieges et fauteuils, l’altitude du dernier balcon ajoutée aux siècles nous ramènent à notre propre hauteur.
Comme c’est dimanche, ne soyons pas moroses
Bérénice
Et le plafondxau-dessus des lustres flamboyants
Dslée pour la pub pour le digital, elle est insérée et a financé l’étude.
———
Lorsque la brume se lève, apparaît le paysage.
Bérénice
Ce théâtre du coin paraît drôlement bien restauré.
Bérénice
C’est drôle 🙁 comme vos deux liens sur le Japon, les évaporés et short, short vont bien ensemble. Bon dimanche à vous.
J’aime beaucoup les brumes, moins le brouillard. C’est flippant quand on doit conduire sans aucune visibilité. Non seulement devant vous craignez l’obstacle mais redoutez de n’être vue que trop tard d’un qui vous suivrait un peu trop rapidement.
Rose, le Japon est un pays contrasté, pour le peu que je sais , l’idée que j’en ai.
Que j’en ai, c’est d’ailleurs paradoxal d’évoquer ces contrates violents alors que ce qui nous est proposé estompe les contours et les angles.
Closer, d’Anne Dacier, quelque chose chez Slatkine — publié dans les années 70 — ; je ne suis pas chez moi — et d’ailleurs ces livres sont au garde-meubles —, de que possible je mettrai en ligne les références.
J’ai le souvenir d’un très beau film allemand qui se termine en apothéose avec le mont Fuji et ses brumes : « Cherry blossoms »
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18823939&cfilm=133756.html
et un autre très beau film japonais celui-là avec des cerisiers en fleurs : « Les délices de Tokyo »
« Les délices de Tokyo » avec une superbe séquence de pluie de pétales de cerisiers sur la ville :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235589.html
« Vous êtes à Kyoto. La ville serpente, elle s’étale – ses immeubles ne sont jamais très hauts – la ville se répand comme de l’eau qui aurait fini par remplir une vallée plus plate et plus grande que les autres, s’arrêtant de tous côtés aux pentes des montagnes. Des collines boisées la trouent tels des îlots. C’est un lac.
Il flotte dans l’air un parfum d’iris et de jasmin. Ce n’est pas normal en hiver.
On dirait une odeur de femme.
Vous marchez dans la brume scintillante du petit matin, dans un quartier de machiya en bois, petites maisons carrées dont l’étage avance légèrement sur la rue, au-dessus d’un jardin nain, sorte de vestibule constitué d’un camélia et de quelques fleurs en pots, devant l’entrée. Certaines habitations arborent des lanternes de papier qui s’éteignent une à une à la fin de la nuit. Des kakémonos de tissu blanc calligraphiés au nom du propriétaire de la boutique ou de l’auberge ondulent devant des portes à claire-voie qui ne s’ouvrent pas mais coulissent, s’effacent, ainsi que les parois de la maison et les fenêtres toujours closes, le shoji rond et jaune de la chambre où filtrent, au soir et à l’aurore, une lumière douce qui vient de l’intérieur, et des ombres japonaises.
Un peu plus loin vous apercevez un pont arqué sur un canal au lit de pierres à peine plus gros qu’un ruisseau, ondulant au milieu de deux allées d’arbres qui se penchent, allongent démesurément leurs branches du côté de l’eau comme des bras suppliants étirés à quelques dizaines de centimètres de leur but.
Ce sont les cerisiers qui penchent, les saules sur le pont ne font que pleurer.
Ce n’est pas vraiment une rue. Malgré les pavés qui la tapissent et luisent en reflétant la brume, on dirait un chemin qui court. Il s’enfonce entre les maisons vers un passé sans âge.
Il n’y a personne dans ce quartier à cette heure le long de ce canal, sous ces frondaisons, par ce froid, dans cette lumière grise étale, sur ces pavés luisant de brume, personne, il n’y a que vous et les fantômes de la capitale.
Les temps se brouillent et s’empilent. C’est peut-être la brume. Ou c’est peut-être les noms qui sont restés les mêmes depuis si longtemps. Héian n’est plus qu’un temple aujourd’hui. Ce fut, sous le nom de Héian-kyo, pendant mille ans, la capitale d’un empire qui se déchire. À l’ère Muromachi – aujourd’hui devenue une artère longeant la Kamo River –, les quartiers de Kamigyo et de Shimogyo qui se partagent encore la ville se dessinent, ce sont les quartiers des deux armées des daimyo qui s’affrontent, manœuvrant pour faire et défaire les shoguns. Samouraïs et paysans armés de lames courbes, d’arcs longs, déferlent dans les rues. Ils portent des armures légères articulées de couleurs vives, des sabres forgés à Bizen et des poignards sans garde passés dans leurs ceintures. Vous les voyez, leurs casques surmontés de croissants de lune, d’ailes ou de bois de cerf, semblables à des cornes. Ils passent en hurlant, grimaçant, la bouche ouverte tordue, les yeux ronds comme les statues des généraux célestes, sur leurs chevaux au triple galop, les pieds fermement campés dans leurs étriers en forme de socques de bois recourbés, ils se dressent, l’épaule gauche penchée sur la crinière qu’ils tiennent d’une main fermée sur des rênes courtes en tissu, l’autre bras tendu à l’horizontale portant sabre au clair, dont le fourreau laqué fait une sorte de flèche à leurs ceintures, dans leurs dos. À cette vitesse ils pourraient décoller des têtes sans même s’en apercevoir, passant au travers comme de la brume.
Pourtant vous n’avez pas peur, ce ne sont que des spectres. » (p 97 à 99) »
Thomas B. Reverdy, ( ancien resident de la villa Kujoyama) « les évaporés »
http://www.lirelire.net/2019/06/reverdy-thomas-b-les-evapores.html
Bérénice 8h37
Je suis sans doute un des très rares conducteurs à avoir été arrêté par la gendarmerie pour « excès de lenteur » !
Un soir de Noël j’allais chez des amis. Un brouillard très dense, la tombée de la nuit, un trajet que je connaissais mal, bref je roulais très lentement. Je sentais qu’une voiture roulait depuis un moment derrière moi. Elle me double, s’arrête. En descendent deux gendarmes ou plutôt un gendarme et une gendarmette. Ils me demandent mes papiers, me font souffler dans un alcootest : zéro, à la grande déception de la madame (beaucoup plus désagréable et agressive que son collègue) qui me dit : « Vous avez des problèmes pour conduire ? » – « oui, un gros : le brouillard ! Sinon à part ça tout va très bien ! ».
Ils ne m’ont quand même pas verbalisée.
Sur le Japon, on lit avec un plaisir infini et renouvelé les livres de Michael Ferrier, qui y vit et travaille depuis plus de 20 ans:
– Tokyo, petits portraits de l’aube (L’Infini)
– Kizu (Arléa)
– Fukushima, récit d’un désastre (Folio)
– Sympathie pour le fantôme (L’Infini)
En fait il faut lire tout de ce que Michael écrit et si l’occasion se présente, l’écouter parler du Japon où pendant des années il a animé une émission à la télévision. Pour beaucoup de Japonais, il incarnait « le Français », « la France ». On ne peut rêver meilleur ambassadeur que ce merveilleux écrivain et homme de qualité (c’est possible).
Michaël Ferrier est aussi l’auteur du très beau « François, portrait d’un absent » dont la lecture m’avait beaucoup touchée.
Bois de pins pièces de bravoure du virtuose du sumi-e Töhaku Hasegawa.
Le sumi-e — sumi, encre ; e, peinture —, introduit au Japon par les moines Zen connut un succès rapide, car, dans cette méthode de peinture, comme dans la pratique du Zen, l’expression du réel est réduite à sa forme pure et nue. Dans le sumi-e la sobriété et la spontanéité affectent directement la sensibilité du spectateur : pour qu’un encre soit vivant, tous ses composants doivent être vivantes ; les retouches, les ajouts et les décorations n’embellissent pas réellement une œuvre, mais obscurcissent sa vérité naturelle, sa vraie nature, toutes formes et détails superflus seront donc omis.
Le brouillard, « expression » analogique du vide :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/05/attributed-to-mitsuaki-tosa_10.html
Un petit pas de côté
Dans le palmarès de la Mostra de Venise :
« Les Coupes Volpi qui récompensent les acteurs sont allés à deux films cousins, venus de Naples et de Marseille, le Martin Eden de l’Italien Pietro Marcello et Gloria Mundi, de Robert Guédiguian. Luca Marinelli qui tient le rôle-titre de cette adaptation du roman éponyme de Jack London a dédié son prix aux marins qui aujourd’hui naviguent en Méditerranée pour recueillir les migrants. Ariane Ascaride, bouleversante dans le rôle d’une mère broyée par le travail, a rappelé, en italien, qu’elle était petite-fille de Napolitains qui avaient fui la misère pour Marseille. »
Those only heard; with e the rest bey,
(Book IV, 478-489)
—
Si je puis me permettre, il manque des lettres, ce qui rend le texte incompréhensible.
Il faut lire:
Those only heard; with awe the rest obey,
Petites considérations sur la traduction poétique: Pope est un traducteur à la Edward Fitzgerald (à qui on doit une célèbre adaptation du Rubáiyát d’Omar Kayyam), cad qu’il fait rentrer aux forceps le texte original dans les canons de la métrique anglaise. Homère écrivait en hexamètres dactyliques (une syllabe accentués suivie de deux syllabes non accentuées, le tout répété six fois, soit 12 pieds). Or Pope traduit en utilisant le fameux pentamètre iambique (une syllabe non-accentuée suivie d’une syllabe accentuée formant un iambe, répété cinq fois, soit dix pieds) arrangé en distique héroïque, dans lequel les rimes sont identiques par couple de vers AA, BB, CC etc.
degrees / seas, AA
shore / before; BB
arise / skies. CC
Si l’effet produit est d’une grande cohérence prosodique et métrique, il se fait souvent au détriment du sens, de la fidélité au texte source.
Et lorsqu’une traduction déjà lointaine est retraduite dans une troisième langue, on imagine l’étendue de la déperdition…Bye bye, Homère, hello mon Pope…
De nouvelles traductions d’Homère ont paru chez Penguin il y a quelques années – il serait intéressant de les comparer aux travaux de ce cher Pope qui excelle principalement dans la parodie et le ‘mock-heroic’ de ‘The Rape of the Lock’/La Boucle de cheveux enlevée.
Mon 9h27 est un extrait d’article du Monde, pour une fois non réservé aux abonnés :
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/09/07/mostra-de-venise-le-lion-d-or-a-joker-le-grand-prix-a-polanski_5507786_3246.html
ça va énerver Delaporte.
Merci Renato.
Merci petit x. Il est fascinant de voir dans votre article mis en lien que Madame Dacier discutait d’égal à égal avec Alexander Pope et n’hésitait pas à répondre vertement à ses critiques. Pope de son côté alterne l’éloge et le blâme, toujours avec le plus grand respect. Intéressant aussi de voir que Dacier était moins effarouchée que Pope par les mœurs rudes des temps homériques…De façon générale, je préfère les traductions d’Homère en vers libres aux traductions en prose. Pope s’est contraint à faire des vers rimés. Trop de contraintes à mon avis. Du coup Dacier reprend le dessus, même si la prose asphyxie un peu la lecture et la prive de rythme. Et puis vous avez choisi un de ces merveilleux « comme… » qui ne peut que rendre le lecteur fou d’Homère:
« Comme lorsque le violent Zephyre exerce sa tyrannie sur la vaste mer, on voit d’abord les flots s’amonceller au milieu de la plaine liquide, & venir les uns sur les autres se briser contre le rivage avec de longs mugissements, »
En français, j’aime beaucoup la traduction de Jean-Louis Backès chez Folio. En anglais, sans doute Robert Fitzgerald (ma très belle traduction a disparu dans mes déménagements…).
Qu’attendent nos historiennes féministes spécialisées dans la redécouverte des femmes remarquables du passé pour écrire une biographie d’Anne Dacier qui a eu, de plus, une vie personnelle très libre pour l’époque?
Quand même quel endroit cette RDL où l’on peut lire des discussions approfondies sur les mérites comparés d’un traducteur anglais et d’une traductrice française du XVII ème / XVIII ème siècle et leur façon d’appréhender Homère en le traduisant !
un espace où l’on peut s’inier au japonais à Paris que tout le monde ne connaît pas;comme je n’ai jamais été bas bleu ni coru les familles de, je vous laisse entre vous;ciao!
Ce centre culturel franco-japonais se propose de faire découvrir la langue et la culture japonaises à travers des cours de japonais, des dessins manga, la cuisine japonaise, des origamis, la calligraphie, sumie, ikebana, kamishibai, une bibliothèque franco-japonaise pour tout le monde, petits et grands.
L’endroit est moderne et très lumineux grâce à une belle verrière. 3 salles de cours servent à l’apprentissage par groupe de 10 de la cuisine japonaise, de la calligraphie, du sumié (peinture à l’encre de Chine), mais aussi du manga et de l’origami.
L’Espace Japon propose des ateliers manga pour un jeune public (8 à 16 ans) pendant les vacances scolaires mais aussi à l’année. Les cours de manga d’Espace Japon sont donnés par des professionnels. Durant les vacances scolaires les cours ont de 11h à 15h. Un repas japonais est proposé entre 12h30 et 13h.
Mais ce n’est pas tout, chaque semaine, l’Espace Japon propose des expositions et des concerts performances en filigrane. Il faut regarder sur le site pour trouver chaussure à son pied.
https://www.yelp.fr/biz/espace-japon-paris
couru
excuses
s’initier
@closer, non point de telle boisson !
c’est juste qu’en tant observateur ethnolo-entomologiste des lecteurs vivant en tant que population plus ou moins homogène vivant dans ce milieu écologique naturel appelé « littérature », malgré de nombreuses tentatives désespérées, j’ai toujours autant de mal à faire coïncider la courbe montrant l’érudition et le nombre de livres lus, avec celle de ce qu’on peut appeler de façon un peu rapide « l’intelligence ».
et je ne parle pas du « cas pablo » que j’ai été obligé d’exclure de mes calculs tant il perturbait mes résultats.
pablo est un cas très particulier qu’il faut traiter comme cas particulier de façon isolée.
c’est en effet le seul cas de lecteur observé jusqu’à présent où la quantité astronomique de livres lus et la possibilité de retrouver un nombre incalculable de citations se combinent avec une idiotie abyssale.
cela dit je reconnais que c’est un cas particulier, seul encore capable de mettre mettre des majuscules au mots « vrai » ou « beau ».
sachant que ce type écrit, avec un tel écart entre la lecture et l’intelligence, je suis certain qu’il a eu une flopée de prix littéraires, si ça se trouve il a même eu le Nobel de littérature.
Tout le monde se fiche de moi, à la maison, à cause de mon aversion pour le Japon. « Tu ne vois que le verre à moitié vide », m’assène-t-on, quand je parle de la brutalité de ce pays, de son appétit pour l’exaltation guerrière, de ses codes de l’honneur mortifères, de sa criminelle attitude envers la nature, de la rigidité de sa sociologie, de son taux de suicide et de sa culture, à jamais incomprise à mes yeux.
« OUI, c’est vrai, tout ce que tu dis existe. Mais quand tu vas là-bas, c’est autre chose que tu vois, que tu ressens : la cordialité, l’infinie précaution des uns envers les autres, l’ingéniosité et la compréhension profonde, intime et si réelle , du sens d’une certaine beauté toute spirituelle… »
Je hausse les épaules et tape du pied. Oh, il est certain qu’en regardant « rêves » de Kurosawa, je peux me faire une petite idée de ce qu’on essaie de me dire. La séquence des cerisiers en fleurs, tenez :
me renvoie évidemment aux métamorphoses d’Ovide, et, la musique de Glass (occidentale, donc) aidant, je peux même être touchée…
Mais pourtant, c’est l’indignation qui l’emporte toujours, et encore plus quand on défend mordicus ce pays devant moi.
Peut-être m’y emmènera-t-on un jour : on m’en a menacée, en riant. En attendant, je reste de marbre en lisant « Kafka sur le rivage », et n’arrive à m’imaginer là-bas que « lost in translation ».
Hamlet la discussion sur Alexander Pope versus Anne Dacier vous apporte un beau démenti.
Et alii : « comme je n’ai jamais été bas bleu ni couru les familles de, je vous laisse entre vous;ciao! »
pourquoi êtes-vous toujours sur la défensive et prête à sortir les griffes alors que votre commentaire sur l’Espace Japon est très intéressant ?
« de sa criminelle attitude envers la nature, »
Alors ça, c’est la meilleure Clopine! Il n’y a pas de culture (de pays industriel avancé j’entends) plus sensible à la nature que la culture japonaise!
(…le tout répété six fois, soit 12 pieds)
—
Lire 4/quatre fois … darn it, je me prends les pieds…
quad je dis : sachant que ce type écrit, avec un tel écart entre la lecture et l’intelligence, je suis certain qu’il a eu une flopée de prix littéraires, si ça se trouve il a même eu le Nobel de littérature.
je parle bien sûr dans le contexte de notre époque depuis la fin années 70.
il y a eu sans doute un autre temps, différent, lointain, où littérature a pu se combiner avec intelligence.
je parle bien sûr de l’intelligence restreinte à ce monde clos de la la littérature et ne touchant que les personnes en lien avec ce monde.
il faut toujours par exemple garder à l’esprit que la philosophie est une discipline vieille de 3500 ans.
et qu’en 3500 ans cette discipline n’a jamais eu la moitié du quart du moindre impact sur le monde humain.
ce qui n’empêche pas à certains, malgré son inutilité avérée, d’y croire et de la pratiquer encore de nos jours.
un peu comme pour les religions l’important est de continuer d’y croire.
Je ne sais pas si Corinne Atlan connait l’expression « reposer à l’ombre des herbes ».
Je l’ai apprise dans un manga adulte sur la vie d’un japonais sous le règne de l’empereur Hirohito
Lavande, c’est si vieux, et dans tous les cas je ne crois pas que cela me démente.
s’il existait un seul démenti dans l’histoire humaine ça se saurait, je veux dire il ne serait pas passé inaperçu.
« closer dit: 8 septembre 2019 à 10 h 46 min
Il n’y a pas de culture (de pays industriel avancé j’entends) plus sensible à la nature que la culture japonaise!
»
la preuve :
je connais au moins un japonais compétent en physique
Kojiro Akagi naît le 3 janvier 1934 à dans la ville d’Okayama sur Honshū au Japon. Il obtient une licence en sciences physiques à l’Université d’Okayama en 1956. Il quitte le Japon pour Paris en 1963. Il entre par la suite à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à l’Atelier Brianchon puis Mattey. Il reçoit plusieurs prix de 1971 à 1975, notamment au Salon des artistes français. Membre du comité de la Société Nationale des Beaux-Arts, il s’y lie d’amitié avec ses confrères, peintre figuratifs comme lui, notamment Pierre-Henry et Maurice Boitel.
il m’a dit qu’il faisait journaliste
je l’ai « rencontré » la première fois, sans lui parler, alors qu’il relevait des « graffiti »écritures sauvages -à la Villette
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e5/Kojiro_Akagi_2.jpg/260px-Kojiro_Akagi_2.jpg
sa femme est dans la couture
ce n’est pas du « flou artistique »
cette remarque de closer : « il n’y a pas de culture plus sensible à la nature que la culture japonaise »
est très touchante de généralisation.
je pense que closer parlait des cerisiers.
auquel cas il faudrait écrire : « il n’y a pas de culture plus sensible à la beauté des cerisiers en fleurs que la culture japonaise »
parce que dès qu’on s’éloigne de quelques centaines de mètres d’un cerisier la culture japonaise devient un véritable enfer social !
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques.
En photographie ou au cinéma, on nomme flou artistique un effet de flou désiré et maîtrisé. Toutes les méthodes permettant d’obtenir une image floue peuvent être utilisées dans un tel cadre : buée/diffusion/gélatines, flou de bougé, flou de mise au point. Dans certain cas, le flou est utilisé pour noyer certain détails (rides d’un personnage, par exemple), d’autres fois il sert à donner une charge mystérieuse à l’image ou bien encore à accentuer un effet de vision subjective ou intérieure (David Lynch par exemple).
Par extension, on parle de flou artistique pour qualifier une opération visant à brouiller la lisibilité, par exemple, d’un essai littéraire un peu faible ou d’une comptabilité douteuse.
Hamlet ce que je voulais dire c’est que ici, sur la RDL, le 8/9/2019, quatre personnes (x, Renato, Bloom et Closer) qui ont probablement lu un très grand nombre de livres, poursuivent une discussion très intelligente sur Homère et ses traducteurs : il faudra donc revoir vos courbes sur l’érudition et l’intelligence.
Le mot bokeh en lui-même n’implique aucune connotation esthétique. C’est pourquoi lorsque l’on désire introduire une telle connotation, il convient de le qualifier en parlant, par exemple, de bokeh « soyeux », ou au contraire « rugueux »
tout comme l’article de passou n’est qu’une enfilade de clichés.
« Elle parvient avec une infinie délicatesse à modifier notre regard et même, en une phrase ou deux, notre perception des choses et des autres. »
ces phrases résument tout le fantasme attaché au livres et à la littérature.
« parvient avec délicatesse à modifier notre regard… »
là nous pouvons parler de croyance, de religion, tant est grand l’écart entre cette vision éthérée, édifiante, pontifiante… et la triste réalité du monde.
et si effectivement cela devait parvenir à changer notre regard sur le monde, nul doute que ce ne serait pas dans le bon sens !
est-ce cela la littérature ? une somme de mensonges stupides viasnt à nous mentir et nous tromper sur la réalité du monde dans lequel nous vivons ?
Closer, au point d’implanter des centrales nucléaires dans un pays sismique, soumis à tsunami ? ‘je vous signale que la centrale de Fukushima fuit encore et toujours…)
Le flou existe aussi en couture, et alii, c’est même une spécialisation dans le CAP de couturière. Vous pourriez en demander confirmation à la femme de Kojiro Akagi !
Lavande, bien sûr ! vous avez raison, mon propos visait plus à élargir cette vision à une échelle plus grande, ne pas la retreindre à quelques spécimens rares.
à une échelle plus grande on peut dire que si l’intelligence n’a aucun impact sur le monde alors on ne peut pas parler d’intelligence.
je crois que cette erreur liée à la définition de ce mot est responsable des malheurs du monde : l’homme s’est toujours pensé trop intelligent, même si on ne trouve nulle part de trace de cette intelligence, il continue de se penser « intelligent ».
@tout comme l’article de passou n’est qu’une enfilade de clichés.
http://ann.ledoux.free.fr/phpwebgallery/galleries/cinema/divers/rivahiroshima.jpg
dit: 8 septembre 2019 à 11 h 15 min
je ne « connais » pas la femme de Kojiro;mais j’ai des connaissances de couture; une couturière japonaise, épouse d’ un spécialiste de « plis »,Didier Boursin,également prof de maths ou quelque chose comme ça, c’est Setsuko, rue sainte croix de la bretonnerie à Paris, au moins du temps où j’étais à Paris
le mari de Setsuko:
Ayant suivi une formation d’architecte1, il est aussi professeur d’arts plastiques, d’architecture et de design. En 1991, il a été le rédacteur en chef du Pli, la revue éditée par le Mouvement français des plieurs de papier.
il m’a dit qu’il était désolé par le niveau français en « sciences » où il exerce
il a une page wiki
«reposer à l’ombre des herbes» rappelle Oreiller d’herbes de Soseki : « Un peintre se retire dans une auberge de montagne pour peindre et réfléchir sur son art, sur l’acte de création. »
Lavande, autre point important : je crois qu’il ne faut jamais conclure, à partir d’une « discussion intelligence » à une éventuelle intelligence de ceux qui y participent.
ce n’est pas cparce que je ne me mêle pas de discuter,palabrer, que je n’ai aucune expérience du nmonde (gens et choses),comme vous en semblez persuadés
« N’importe quel garçon moyennement cultivé peut avoir l’air intelligent », aimait dire Mario Merz ; inutile donc de se soucier de la nature de l’intelligence.
dans la brume éléctrique
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18872650&cfilm=125128.html
A lire Bloom, les contraintes que s’impose Pope vont bien au-delà de la rime et du nombre de syllabes (je n’avais pas lu son commentaire de 9h29). Quelque soit le génie du bonhomme, ça ne peut pas marcher pour traduire le grec d’Homère…
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 10 h 37 min
Pauvre Pétomane Jaloux, si Complexé et si Envieux, se sachant si Inculte et si Bête, et à qu’il ne reste plus que faire le mariole pour attirer l’attention… Après des efforts surhumains de plagiaire pour apparaître comme un érudit et même une tentative catastrophique de montrer qu’il était capable d’écrire des historiettes dignes d’un ado prétentieux qui confond la littérature avec la bande dessinée, il a été tellement vexé du manque de réactions positives envers ses multiples tentatives d’obtenir l’admiration dont il a si besoin pour vivre qu’il a annoncé son départ définitif du blog après avoir déclaré qu’il n’y avait pas grand intérêt à partager notre compagnie.
Mais comme il est seul dans la vie dans sa chambre de bonne avec ses trois bouquins, il est revenu la queue basse pour continuer à pondre des posts sans le moindre intérêt.
Et comme il est comme ces gosses qui ne supportent pas d’être ignorés et qui font de bêtises pour attirer l’attention, il préfère recevoir des gifles en public à ne pas susciter le moindre commentaire, ce qui est une vraie torture pour lui. À chaque fois qu’il écrit plusieurs posts et qu’ils constate que personne réagit à ses conneries, il provoque pour qu’on lui mette une raclée. Pour lui, tout es préférable au fait d’être ignoré, parce que cela le renvoie trop violemment à sa condition de Raté Total.
Le drame de notre Pétomane Envieux c’est que chez lui la vanité et le besoin d’admiration (typiques de tous les Vénusiens) sont aussi grands que sa nullité. D’où ses tentatives désespérées d’être admiré ici en écrivant des conneries monumentales. Sa bêtise inguérissable l’empêche de comprendre que cela est impossible.
je dirais même que la chose la plus désespérante, quand on arrive à un certain âge, c’est de constater le nombre incroyable de discussions intelligentes que l’on a pu lire ou écouter dans sa vie.
bonjour pablo, il me semble que tu m’as dit une fois que tu écrivais des livres dans lesquels tu exprimais tes pensées.
connaissant à peu près notre époque et connaissant le niveau de ta pensée je suis à peu près sûr et certain que tu as dû obtenir un grand nombre de prix littéraire, ou de médailles, ou même le Nobel ?
tu pourrais stp juste répondre pas oui ou non ?
Clopine, vous ne pouvez pas conclure d’un accident, ni même du choix du nucléaire partagé par tous les pays industriels à une époque, que la culture japonaise méprise la nature. Lisez la, regardez la écoutez la…
Quant au massacre de Nankin, c’est une référence d’une rare stupidité de la part de hamlet. Quel rapport? Hitler et les nazis adoraient la nature. Pas incompatible avec la barbarie…en élaborant un peu on pourrait peut-être même démontrer le contraire.
Au fait hamlet, comment des crétins peuvent-ils mener une discussion intelligente? La même probabilité que pour un singe tapant sur une machine à écrire d’écrire La Comédie Humaine?
closer, le problème est la façon dont vous présentez cette « amour de la nature ».
Nankin ou la centrale nucléaire de Clopine sont juste des éléments pour rééquilibrer les choses.
et surtout pour éviter que vous nous partiez dans envolées poétiques et lyriques sur la « grandeur d’âme de la culture japonaise ».
et surtout rappeler que quand vous parlez d’amour de la nature il faut restreindre le discours au paysages et au décors, histoire de rappeler que cette culture est surtout centrée sur la « zenitude » du « décor ».
et qu’à côté de ça vous n’auriez jamais envoyé en gamin faire ses études dans une école au Japon !
et qu’à partir de là cette nature faisant l’objet de cet amour de la nature les individus y trouvent une place plus que mini.
et se demander pourquoi cet amour de la nature concerne si peu la nature humaine ?
et voilà, c’est tout.
closer, et je trouve qu’on retrouve dans cette vision béate toute l’indigence et tout l’égoïsme de vos opinions politiques.
d’où l’intérêt de calmer vos ardeurs lyriques.
et voilà, c’est tout.
Réminiscence
du kurawa de Kobé
avant dévastation.
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 11 h 15 min
C’est étonnant la quantité de posts où le Pétomane Envieux essaie de discréditer l’intelligence. Se sachant con de naissance et voyant le ratage total de sa vie, il ne supporte pas que les autres n’aient pas raté leur vie grâce à leur intelligence. D’où sa jalousie féroce, le moteur intime de son être. Jalousie sociale, économique, culturelle, spirituelle. Toutes ses pensées ont la jalousie comme origine. On sent que l’envie ronge depuis toujours son esprit de minable définitif et qu’il essaie de le dissimuler sous un sentiment d’injustice collective.
La contradiction entre sa vanité, son besoin pathologique d’être admiré, d’un côté, et sa nullité totale et irrémédiable, de l’autre, est en train de le rendre fou.
Les japonais ont, comme tous les pays industrialisés, occidentalisés, comme tous les pays qui ont connu une histoire entraînant une fine une économie capitalisme, un « amour de la nature » particulièrement dévoyé, mortifère, anthropomorphisé à l’extrême, socialisé à outrance (les classes dominantes se réservant les espaces naturels les plus préservés pour y déployer leurs précieuses « sensibilités artistiques et culturelles », annexant les ressources, etc.) et basé sur le plus grand mépris possible du vivant, sa mise l’écart, sa transformation, le déni exact de ce qu’il est.
Donc, un « amour de la nature » à peu près aussi fécond que celui que portent les hommes violents à leurs femmes battues : sous couvert de « drame passionnel », les coups pleuvent.
C’est à peu près le rapport que le Japon, comme les autres pays capitalistes, entretient avec la nature (encore une fois, voir Fukushima, qui hélas n’a RIEN d’un accident) ; alors, qu’on s’extasie sur l’essentialité des pierres disposées savamment dans un jardinet, qu’on pleure devant la grâce d’une geisha servant une tasse de thé, qu’on rêve devant les brumes entourant le mont Fuji, qu’on sanglote devant le pont japonais du jardin de Monet, moi je veux bien.
Mais qu’on ne vienne pas me parler d’amour de la nature. Il repose désormais en paix, cet amour, je dirais à vue de nez quelque part dans un territoire amérindien, sous la coiffe d’un défunt chef indien, encore non imbibé d’alcool européen…
l’homme s’est toujours pensé trop intelligent, même si on ne trouve nulle part de trace de cette intelligence
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 11 h 15 min
Donc, dans tes posts non plus.
D’où le fait que ta phrase soit si débile…
voir Fukushima, qui hélas n’a RIEN d’un accident
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 12 h 33 min
C’est quoi alors? Un attentat?
Effectivement la traduction de backes est tres belle mais un peu infidele ;n’oublions pas la classique la solide la traduction de reference celle de paul Mazon
et dans le genre infidele et même pas belle ,ridicule dans son parti pris de « faire grec » celle de Leconte de lisle
je crois qu’il ne faut jamais conclure, à partir d’une « discussion intelligente » à une éventuelle intelligence de ceux qui y participent.
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 11 h 35 min
Il faut donc conclure que c’est les imbéciles qui ont des discussion intelligentes…
Encore une preuve de la Connerie Foudroyante de notre Pétomane Jaloux.
Ou de son Complexe Inguérissable de Vaniteux Raté.
Au choix.
« … comme les autres pays capitalistes… »
Nous avons vu l’état de la nature lors de la chute de l’URSS… pour ne dire qu’une évidence.
Pablo75, c’est la conséquence logique d’une utilisation d’une technique de production d’énergie élaborée par des savants, de la manière la plus antidémocratique qui soit, incapables de la maîtriser réellement ni d’en gérer les conséquences. Le pur produit de la folie humaine à vouloir contrôler les forces naturelles. La démonstration jusqu’à plus soif de la dérive scientiste et capitaliste de notre monde. Un vrai cauchemar, en terme de risques, de pollution à long terme, de gestion des risques, d’anéantissement du vivant.
Et vous parlez « d’accident » ?
…
J’ai souvent réfléchi (pas toute seule, je fais partie d’un réseau d’opposition à l’énergie nucléaire, et je vous assure qu’il y a des scientifiques dont la parole est extrêmement autorisée qui en arrivent aux mêmes conclusions) à ça; Je me suis dit que cette acceptation fataliste et scientiste de la mort du vivant trouvait sans doute ses racines dans la martyrologie béatifiante dont on a entouré, au dix neuvième siècle, les premières victimes de l’industrialisation : ces mineurs de fond, ces « gueules noires » qui se mangeaient des coups de grisou pour produire l’énergie de l’époque, le charbon. Dans l’inconscient collectif, les grandes catastrophes, qui là non plus n’avaient RIEN d’accidentel, ont ouvert la voie à cette sorte d' »acceptation », comme un risque normal du travail humain, d’un certain nombre de sacrifices…
D’où la passivité de certains pays (car tous, je suis désolée, n’adoubent pas le nucléaire. J’ai eu l’occasion de parler avec l’équivalent du Directeur de l’EDF français, mais au Costa Rica. Cet homme, qui est venu pour ses études en France, est farouchement anti-nucléaire… ) face à la démesure du risque.
Et je ne vais pas vous bassiner avec la gestion des déchets, dont personne ne sait que foutre, hein. Ca, ça sera juste le petit cadeau qu’on va laisser aux générations futures. Comme le reste de la poubelle…
Quant à la gabegie financière, ah là là. Voir les épisodes de la série « EPR de Flamanville ». Ce serait à rire en s’en tenant les côtes, si ce n’était pas si affligeant et si triste, si indicatif aussi de la morbidité de notre civilisation.
hola pablo, que tal ?
non, je ne me suis jamais considéré comme étant « intelligent », disons que j’étais juste assez doué dans le domaine que j’exerçais, un domaine d’activités où les résultats sont réfutables, évaluables, qui contrairement aux discours ne mentent ou se contredisent jamais.
concernant le domaine des idées et de la pensée j’ai juste essayé d’apprendre un peu, du mieux que j’ai pu, tant bien que mal, plutôt mal que bien.
toutefois, je n’ai jamais pu éviter de regarder le monde de la pensée et des idées autrement qu’avec une vision issue de cet autre domaine « scientifique ».
à partir de là je peux te dire que le seul penseur que je trouve à peu près cohérent c’est Wittgenstein.
du coup ce que je dis sur l’intelligence dans le monde des idées et de la pensée n’est rien d’autre que celui de Wittgenstein.
et quand on fait passer tout ce que tu dis sur la musique et autre à la moulinette wittgensteinienne il ne reste pas grand chose.
la grande différence entre les idées et les pommes de terre c’est que quand on écrase celles-ci on arrive encore à faire de la purée.
Renato, oui, vous avez raison, l’URSS et les autres régimes dictatoriaux rejoignent à l’aise les pays capitalistes dans la brutalité de leurs rapports avec la nature. Ce qui n’absout en rien ces derniers, of course. Mais la Chine et la Russie font partie de l’OMC, je crois que là est le coeur du problème !!!
Et vous parlez « d’accident » ?
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 12 h 58 min
Donc, à partir de maintenant on doit appeler « attentats » les accidents produits par la connerie humaine (la plupart)? C’est ça?
CE QUI M’INTERESSE
Un. La langue française.
Deux. La littérature française, en particulier du XVII e siècle
Trois. La philosophie de langue française.
Quatre. La politique intérieure.
Cinq. Les débats, quand les orateurs s’y connaissent touchant le sujet débattu, et non pas quand ils prétendent pouvoir débattre sur tous les sujets.
Six. Converser à deux.
Sept. Le silence.
Huit. Me promener.
Neuf. Les boules Quies.
Dix. Dormir dans mon lit.
CE QUI NE M’INTERESSE PAS
Le foot, le rugby,les supporteurs de foot,l’automobile, l’alcool, le tabac, les vacances,la musique, la peinture, les musées,les émissions de variétés à la télé, la téléréalité, les chiens, le camping, les hôtels, les restaurants, les religions, l’astrologie, Trump, Boris Johnson,, Salvini, Bolsonaro, Poutine, Kim-Jung un, le Hamas,les terroristes, les fous, Le Pen fille, la Maréchal,MM. Soral et Dieudonné,Freud, Marx, Onfray, Ruquier, Gérard Miller, Arielle Dombasle, Brigittte
Macron, France Inter,Fort Boyard, Pékin Express, Christina Cordulla, les concours de cuisiniers ou de pâtissiers, les films de science-fiction, les films où l’on se sert d’armes à feu, les films
de terreur, les films à l’eau de rose, les westerns, le concours des animateurs (TF1), les soirées consacrées à un hypnotiseur, les selfies, les smartphones, les excréments sur les trottoirs, les gens qui font de la trottinette ou du rolleur,les obèses, kes barbus, les tatoués, les gens à piercing, les gens à catogan, les motards solitaires ou, pire, en troupeaux, les casseurs, les incendiaires, les pillards, les manifestants de toutes manifestations,les fumeurs de rue, de pas de porte, de terrasse… , les chasseurs,
les gens qui partent du Nord pour aller un mois sur la Côte d’azur, ou en Espagne…,les couples de dames ou de messieurs qui s’offrent une mère porteuse, les gens qui vont au salon de l’agriculture, Noël, Pâques, la vierge Marie, Lourdes, Lisieux, les miracles, le 1er mai, les 24 heures du Mans, le sport automobile (!), le Paris-Dakar, le ski et les gens qui en font, l’alpinisme, la spéléologie, les voyages, sur la Lune, les mouettes qui jettent leur guano sur tout, M. Hanouna, Attention à la marche les gens le prix de l’essence ou du gazole,
les gens qui mettent un gilet jaune tous les samedis, les gens qui ne votent pas mais qui la ramènent,
…Je pourrais continuer, mais ce sera tout pour aujourd’hui.
pablo, sinon à ta réponse j’en déduis que tu as dû avoir de nombreux prix littéraires, et si ça se trouve même le Nobel ?
tu vois, sur ce coup j’ai vu juste.
issue de cet autre domaine « scientifique ».
à partir de là je peux te dire que le seul penseur que je trouve à peu près cohérent c’est Wittgenstein.
Pourquoi ? Hamlet à 13 heures
Pope:
As when the winds, ascending by degrees,
First move the whitening surface of the seas,
The billow float in order to the shore,
Traduction de Robert Fagles, 1990, non rimée, attachée au rendu du texte grec stricto sensu:
As a heavy surf assaults some roaring coast
piling breaker on breaker whipped by the West Wind,
and out on the open sea a crest first rears its head
Deux textes différents, le premier une adaptation, le second une traduction. Lire Pope ou Homère, voilà la question.
Faire passer Homère pour un classique du 18e anglais, celui des Wits, des Whigs et des Tories, ou rendre la rugosité de l’original…
« nous avançons tous dans l’obscurité de l’inconcevable mais guidés par des repères éblouissants »
Wittgenstein aurait adoré ça !
pour produire l’énergie de l’époque, le charbon.
Ils ne produisaient pas, ils extrayaient le minerai.
Divers groupes d’italiens, les charbonniers, produisaient eux du charbon, à partir de constructions e bois soigneusement étayées à combustion lente (combustion qui produisait du charbon.
« sa mémoire brumeuse a quelque chose d’un brouillard percé de trouées qui laisse passer les réminiscences du passé proche ou lointain »
Wittgenstein aurait aussi adoré ça !
Pablo75, que diriez-vous de « conséquences dramatiques » ?
Un exemple sur la vie des charbonniers en point 2.
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 13 h 00 min
Hilarant ton nouveau déguisement de scientifique, quand on connait ton chaos mental et la quantité astronomique de conneries farfelues que tu as pondu ici.
Tu viens de laisser encore une preuve de ta « logique » délirante de Raté Jaloux dans ton aphorisme impérissable: « il ne faut jamais conclure, à partir d’une « discussion intelligente » à une éventuelle intelligence de ceux qui y participent. »
On sent bien le spécialiste de Wittgenstein derrière une ânerie pareille…
Sans être lourdement référencé on y trouve :
– Futabatei
– Bachelard
– Natsume
– Celan,
– Maupassant
– Baudelaire
– Ryökan
– Mallarmé
– Bachô
– Tanizaki
– Monet,
– Turner
– Ruozhen
– Uragami
– Mi Fu
– Hasegawa
– Fujiko Nakaya
– de films comme Le Château de l’araignée, Quai des brumes, Nuit et brouillard
pour 114 pages !
heureusement que ce n’est pas plus référencé que ça
même si passou regrette l’absence de La Nuit du carrefour de Jean Renoir…
désolé passou s’il manque Simenon, l’auteur n’a pas certainement pas voulu multiplier les références !
« ça va énerver Delaporte. » Impertinente Lavande
Faut-il dissocier dans l’artiste son art et sa vie ? Polanski, menacé de schizophrénie dissociative, a déclaré que dans son film J’Accuse il parlait de lui, et donc de la manière dont on poursuit un présumé justiciable. Sauf que lui, Polanski, est coupable, et qu’il l’a reconnu. Et que Dreyfus est innocent, comme l’a prouvé l’Histoire et la justice, et Zola. Maintenant, qu’on décerne un prix à Polanski est, dans ces conditions, une chose très ambiguë. Polanski n’était même pas présent pour recevoir son prix, preuve qu’il a renoncé à apparaître comme innocent, et à en convaincre ses contemporains. Il a rendez-vous avec un juge américain depuis plusieurs décennies. Il doit être jugé, condamné et purger sa peine. C’est tout. La cavale polanskienne, au nez de tous, a assez duré. Ce prix à la Mostra de Venise n’y changera rien. J’ajoute que j’irai sans doute voir son film. Je ne dénie pas au réalisateur polonais un certain talent, quoique discutable. Ses films récents étaient de la daube, mais dans le passé il a réalisé des chefs-d’oeuvre. Il serait idiot de le nier. Voilà, Lavande, ce que je peux vous répondre.
que diriez-vous de « conséquences dramatiques » ?
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 13 h 14 min
Que c’est le propre des accidents graves de les produire.
n’oubliez pas Hamlet qu’il y a deux Hasegawa;je connaissais l’autre:
https://www.google.com/search?q=shoichi+hasegawa+peintre&sxsrf=ACYBGNT79LAgKw5ETzw5z083BwjQ1Slzjg:1567936383222&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwja3JuZ-sDkAhVaD2MBHTM-BFQQ_AUIEigB&biw=1218&bih=882#imgrc=pm7-iwBZ02KK3M:
pablo, arrête donc de répéter en boucle toujours les mêmes insultes.
dans ces insultes on retrouve souvent celle de « raté » et de « jaloux ».
ça fait penser au très famuex commentaire de Bloom disant que « l’extrême droite est le refuge de tous les perdants ».
« perdant » ou « raté » ne peuvent pas être des « insultes » ou l’objet d’opinions méprisantes.
c’est la vision américaines ultra libérale divisant le monde entre les « winners » et les « loosers ».
effectivement, il y a sur cette terre, aujourd’hui, beaucoup de ratés et de perdants, de loosers, et ils sont bien plus nombreux que les winners !
que serions-nous en droit d’attendre de types intelligents comme toi ou Boom ?
encore plus de mépris vis à vis de ces loosers ? de ces olvidados ?
les euthanasier ? les nier ? les faire disparaitre encore plus qu’ils ne le sont déjà ?
tu vois pablo, pour moi, ça, c’est un manque évident d’intelligence.
un manque irrattrapable !
Bloom ou toi pouvez après nous pondre des milliers de référence, nous dire que vous parlez 50 langues différentes etc…
pour moi ça ne sert plus à rien ! c’est trop tard ! il fallait y penser avant !
tu vous pablo, ça c’est une démarche scientifique, la plus petite erreur dans une démonstration, même si le reste est parfait, donnera toujours un résultat faux !
c’est exactement ce que dit Wittgenstein.
traiter un type de « raté » en imaginant que ce mot représente en soi, dans le monde humain, une insulte, c’est pour moi la plus grande preuve de débilité qu’on puisse trouver !
« Fête de famille » de Cédric Kahn.
Je n’étais pas très chaud pour aller voir cette énième histoire de grande réunion familiale avec déballage sordide et règlement de vieux comptes à l’appui.
D’autant plus que l’on est pas tenu d’aller voir tous les films avec Catherine Deneuve, devenue au fil du temps une actrice stakhanoviste, toujours juste dans son interprétation mais dans des rôles guère différents.
Un peu comme pour Isabelle Huppert.
Un film sur trois annuellement suffit pour suivre leurs carrières flamboyantes.
Je m’étais dit que j’irais plutôt voir son film suivant où pareillement confrontée à un rapport mère-fille intense, mais cette fois-ci face à Juliette Binoche, a été encensé au dernier festival de Venise.
Et puis finalement je me suis laissé tenter.
Tandis que la comédie se met en place autour de Catherine Deneuve dans le rôle de la mater familias, régnant sur une belle demeure provinciale, sans chichis, au centre d’un vaste parc et s’activant frénétiquement aux fourneaux pour sa petite tribu : un mari effacé et aimant, un fils ainé irréprochable (Cédric Khan), un cadet passablement loufoque (Vincent Macaigne) et une fille hautement problématique (Emmanuelle Bercot) ainsi qu’une joyeuse cohorte de concubines et de petits-enfants affectueux, la comédie vire peu à peu au drame.
Première surprise, Deneuve ne tire plus ici sur ses éternelles fines cigarettes blanches ni ne mange et boit comme un trou !
Moins hédoniste et plus soucieuse du bien être de sa descendance, celle-ci abandonne même la vedette à Emmanuelle Bercot, qui prend peu à peu le dessus et devient le centre du film.
Tout s’emballe à cause de la folie de cette dernière.
L’expression d’une grande souffrance personnelle qui va faire voler en éclat l’harmonie de façade.
Remarquable interprétation de l’actrice, qui m’a renvoyé par ses crises excessives et imprévisibles, aux scènes vécues dans mon enfance et à un traumatisme personnel.
L’émotion pour moi était au rendez-vous !
Chacun y retrouvera-t-il son compte ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584090&cfilm=265431.html
Georges Dyer se suicide deux jours avant l’ouverture de la rétrospective au Grand Palais de son amant.
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/bacon/troisetudespourunportraitdegeorgedyer.htm&ved=0ahUKEwiV6qDuj8HkAhXS7eAKHeB9DggQFghsMA4&usg=AOvVaw0BujhuHkA4r5xp9CaRpPM7
Celui- ci sera profondément marqué par de suicide quoiqu’immédiatement il ait manifesté une indifférence absolue.
Qu’est-il senti envahi par la culpabilité face à la sienne d’indifférence ou face au suicide de son ami.
Ses toiles ultérieures montreront combien le sujet l’obsède. Portrait de Georges Dyer, Triptique.
Nota : ni pas de côté, ni hors-sujet. Bérénice pour répondre à votre remarque de ce matin, vers 8 heures, les japonais sont bridés.
Le vent a tourné et nous invite aux hostilités, jugements de valeur, injures , dépréciations. C’est le début ou la fin du dialogue?
je crois que la femme de P.Bayard (« comment parler…)est japonaise
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 13 h 18 min
Notre Pétomane Wittgensteinien est le seul participant de ce blog à qui la culture des autres emmerde vraiment.
Maintenant il ne supporte pas que Corinne Atlan soit plus cultivée que lui (ce qui n’est pourtant pas très difficile – puisqu’il est sourd et handicapé mental à la fois).
Sont post est d’une puérilité étonnante. Il ne se rend pas compte qu’exhiber de la sorte sa Jalousie Pathologique est propre d’un enfant de 2 ou 3 ans.
Un film tous les 3 ans jazzi. Et pour reprendre le principe du rangement de bibliothèque de Eco, bientôt, un film tous les 30 ans 😊.
traiter un type de « raté » en imaginant que ce mot représente une insulte, c’est pour moi la plus grande preuve de débilité qu’on puisse trouver !
et en plus tu ajoutés derrière le mot « jaloux ».
comme si un « raté » n’était pas de fait « jaloux ».
bien sûr qu’un raté est toujours jaloux.
et c’est même cette jalousie qui se transforme en rancoeur et ensuite en violence.
c’est une réalité dans toute la triste histoire humaine, depuis l’origine, depuis Abel et Cain : toutes les violences sont générées par la rancoeur des ratés.
tu crois vraiment que cette vérité humaine puisse être utilisée comme une insulte alors qu’elle représente le terreau de les catastrophes ?
sérieux pablo, ça t’arrive de réfléchir ?
tu sors d’où pour être aussi con ?
Libération a plutôt aimé le film de Polanski. Le journal avance que Polanski n’a pas voulu, à travers le cas de Dreyfus, parler du sien. De sa culpabilité. De sa cavale depuis plusieurs décennies. De son refus de la justice. Du juge américain qui l’attend, de la peine qui lui reste à purger, etc. Un film sur Dreyfus est évidemment toujours un événement. Qu’il soit signé Polanski est un paradoxe. Qu’il soit « réussi » devrait cependant nous inciter à le voir, et dans le même temps pousser Polanski à se rendre aux autorités américaines :
« En évitant le pathos, Polanski désamorce toute possibilité d’apitoiement ou d’identification pour s’attacher aux mécanismes administratif et éthique de l’affaire. En ce sens, elle ne renvoie pas plus à sa propre histoire que Rosemary’s Baby ou le Locataire, autres récits paranoïaques centrés sur une figure solitaire persécutée. De façon sèche et rigoureuse, Polanski est ainsi parvenu à ramener l’affaire Dreyfus à ce que son cinéma a de plus intéressant. » Libé
Mieko Macé
Chercheur au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie Orientale, habilitée à diriger des recherches en études extrême-orientales et en histoire des sciences et épistémologie, Mieko Macé est spécialiste de l’histoire de la médecine et de la pensée médicale au Japon. Elle est co-auteur du Japon d’Edo (Les Belles Lettres, 2006) et de Repenser l’ordre, repenser l’héritage. Paysage intellectuel du Japon du xviie au xixe siècles (Droz, 2002), directrice du « Dossier épistémologie » du numéro 4 de la revue Daruma (Picquier, 1998) et auteur de nombreuses publications scientifiques sur la pensée médicale au Japon et en Chine.
https://www.lesbelleslettres.com/livre/1831-medecins-et-medecines-dans-l-histoire-du-japon
rose, on produit le charbon par combustion lente sur tous l’arc alpin — d’un côté et de l’autre de la ligne de partage des eaux — ; mais je crois un peu partout en Europe — vu faire en Ecosse —.
D’ailleurs, avec le même procédé on transformait les galet en chaux — vu faire sur le rivage du Pô vers Pavie.
pablo « il ne supporte pas que Corinne Atlan soit plus cultivée que lui »
où tu as lu ça ? tu as vraiment l’esprit tordu.
j’ai juste trouvé drôle que passou écrive qu’elle ne multiplie pas les références tout en citant à la suite une liste de références longue comme le bras.
moi ça m’amuse, je trouve juste que c’est drôle.
tu es vraiment branque.
Merci renato. Ne savais pas pour l’Écosse. Pour l’Italie, je savais, les charbonniers étant italiens.
je me suis juste demandé ce que ça aurait été si elle avait multiplié les références.
désolé, mais c’est drôle.
11 conseils santé d’un médecin japonais mort à l’âge de 105 ans
https://www.neonmag.fr/11-conseils-sante-dun-medecin-japonais-mort-a-lage-de-105-ans-533679.html
Sur Francis Bacon, son dernier compagnon, John Edwards, mais pas dernier amant puisque madrilène a légué son atelier londonien à Dublin, galerie Hugh Lane, pck Bacon est dublinet de naissance.
Autopsie d’un déménagement.
https://www.google.com/amp/s/www.lexpress.fr/informations/bacon-mis-a-nu_642424.amp.html
Bacon fut maltraité par son père.
Bacon, dans ses écrits a confié » je ne peux travailler que là, j’ai besoin de cette ambiance pour créer. » En anglais, mess.
Quand je l’ai vu, l’artiste, je n’en suis pas revenue de l’homme charmant posé. Quel contraste absolu avec ses toiles, chaotiques, dégageant tant de douleur et atrocités à vous nouer le cœur. Dans ses livres, nombreux, de référence, l’Égypte ancienne tient grande place. Shakespeare également.
Pablo75, il n’est pire sourd…
Je tente encore une fois ou je laisse tomber ?
Bon, un exemple. Vous avez un voyage à faire. Vous avez le choix : soit vous faites le trajet avec un véhicule lent, sûr, solide, soit vous choisissez une bagnole design qui semble flambant neuve, qui vous promet des démarrages extras, une tenue de route parfaite, un rendement défiant toute concurrence… Oui, mais voilà. Non seulement le chauffeur lambda est absolument incapable de comprendre le système du moteur, non seulement la bagnole en question va laisser derrière elle tout un tas de déchets polluants, mais encore vosu savez qu’en réalité, la conception du moteur comporte des risques certains, quantifiés, irrésolvables. La proportion qu’un accident grave arrive avec la première bagnole est disons de 10 % sur l’ensemble du trajet. Avec l’autre, ça grimpe, ça grimpe, 40 %, , qui sait ? Mais on sait que ça arrivera un jour.
Si vous choisissez la bagnole « accidentogène », je ne peux plus rien pour votre entendement.
– Futabatei
– Bachelard
– Natsume
– Celan,
– Maupassant
– Baudelaire
– Ryökan
– Mallarmé
– Bachô
– Tanizaki
– Monet,
– Turner
– Ruozhen
– Uragami
– Mi Fu
– Hasegawa
– Fujiko Nakaya
– de films comme Le Château de l’araignée, Quai des brumes, Nuit et brouillard
Couronne Atlan a donné un aperçu de ce à quoi elle s’intéresse. Ce doit être agréable de partager un repas avec elle.
Couronne Atlan
Corinne Atlan.
mon architecte japonais bien aimé:
tadao ando
Le dit de chantal l …
Un livre sur Federico Garcia Lorca que vous auriez aimé…
Pour en savoir plus :
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2019/06/si-proches-de-federico-garcia-lorca.html
Tadao Andō :
Bacon, Polanski, le Japon. Voulais souligner le concept de dualité.
Maintenant, comprends aussi le concept de impardonnable. Mais les choses, vues ou entraperçues, dans la brume ou pas sont ainsi, duelles.
salut
Ce billet, ce livre Petit éloge des brumes de Corinne Atlan, comme celui de L’éloge de l’ombre de Tanisaki, comme le haïku de Bachô, comme ce texte de Thomas B. Reverdy, comme ces peintures du Japon du XVIIe s., nous plongent dans me mystère apaisant de la beauté.
Clopine a raison d’évoquer un mystère opposable à celui-ci : celui du mal provoqué par des calamités naturelles ou par les actes des hommes. Le séisme suivi du tsunami et de l’accident nucléaire de Fukushima, la pollution radioactive qui a suivi. On pourrait évoquer en amont bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, les massacres, les guerres, les supplices.
Oui, le mal… là et ailleurs, capable d’anéantir la vie.
Mais la beauté en dépit de tout ce tragique fait que nous nous attardons dans cette vie, justifiant notre existence surtout quand elle génère paix et tendresse. Une lumière qui éclaire notre chemin. La beauté du cœur et de l’âme qui permet de dépasser les contradictions de nos vies.
Ce billet, ce livre d’un prix inhabituel, certains commentaires, créent une halte de ce genre, apaisante en cette rentrée tourmentée. J’aime que le deuxième panneau n’affiche pas le nom de l’artiste qui l’a créé. Il s’est oublié dans l’acte de créer, nous laissant cet espace sans limite qui le dépasse, cette brume qui joue avec les ombres et les lumières. Un instant de beauté humble dans la durée de ces chroniques littéraires au long cours. Ces deux paysages sont mûs par le souffle de l’infini… certaines paroles aussi.
« Un beau jour, cinq femmes se présentent au domicile de Shin Michima, romancier sans succès, interprété par NODA Yojiro (le chanteur du groupe RADWIMPS) qui vit quasiment coupé du monde. Elles ont toutes reçu la même lettre, qui leur propose de venir vivre chez Shin contre un loyer d’un million de yen par mois (soit environ 7 600 euros). Petite particularité : ce n’est pas Shin qui a fait cette offre, qu’il se retrouve donc bon gré mal gré contraint d’accepter. De plus, quelques règles importantes doivent par ailleurs être respectées par Shin : il ne doit rien demander aux cinq jeunes filles, sur leur passé comme sur leur quotidien ; il ne doit pas entrer dans leur chambre ; ils doivent tous dîner ensemble, autour d’un repas qu’il leur aura préparé.
Parmi ces cinq jeunes femmes on découvre : une lycéenne qui semble n’avoir absolument aucun problème avec le montant assez élevé du loyer (jouée par TAKEDA Rena), une chômeuse fan des romans de Shin Michima (MATSUI Rena), une jeune femme timide et mystérieuse (jouée par WAGATSUMA Miwako), une nudiste au fort caractère (interprétée par FUKUSHIMA Rila), et une jeune femme dont la principale caractéristique au début de la série semble être sa beauté (interprétée par ARAKI Yuko). Autour de cette étrange colocation gravitent l’éditeur du personnage principal, l’un des rares à croire en son talent et à l’encourager pendant le processus d’écriture, mais aussi son « rival », un auteur sensiblement du même âge mais qui rencontre lui le succès, bien aidé il faut le dire par un critique littéraire qui semble trouver un malin plaisir à démolir méthodiquement les écrits de Shin Michima. »
Le féminisme sept 2019
» Le mari, qui passe par là, demande s’il peut mettre une bière au frais. Négatif. »
In batch-cooking, le monde.fr.
Et le whisky écossais ? Non.
Le rosé ?
Non.
La vodka ?
Non.
Ceinture.
Je ris. Toute seule, oui. Frigo plein.
(pauvre mari, réduit au bistrot porte Maillot).
Rambaud, Decoin, Haddad et bien d’autres, plus avant, n’ont pu s’empêcher d’écrire des histoires sur le Japon…
A croire que c’est une culture qui ne laisse nul indifférent.
A ce propos, Hubert Haddad est nominé pour le Goncourt…
Aurait-il une chance ?
J’en serai heureuse.
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2015/09/la-marche-a-pied-mene-au-paradis.html
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2017/02/fragrance-de-femme-dans-des-jardins-japonais.html
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2015/04/patrick-rambaud-eloge-de-l-inutile.html
Fachang, moine zen et peintre du XIIIe siècle. Bon, il n’est pas japonais, mais puisque le sumi-e vient de Chine :
La Bruyère précurseur direct d’Ulrike Meinhof et du pape François. Modernité de La Bruyère :
« Il est permis de considérer que La Bruyère anticipe 1789, mais également, avec un petit groupe réuni autour de Bossuet, ce qui deviendra deux siècles plus tard la doctrine sociale de l’Eglise. Ces façons de voir ne font pas de lui un réactionnaire. » Delacomptée
j’ai juste trouvé drôle que passou écrive qu’elle ne multiplie pas les références tout en citant à la suite une liste de références longue comme le bras.
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 13 h 47 min
Tu es un vrai analphabète, toi. On sent que tu n’as pas ouvert beaucoup de livres dans ta vie. 20 références pour un essai de 114 pages c’est rien. Si tu avais regardé une seule fois dans ta vie l’index de noms de n’importe quel essai tu n’aurais pas écrit une connerie pareille.
Et il est évident que ta remarque provient du fait que cela t’emmerde les références, à cause de ce qu’elles montrent et que tu n’auras jamais. Tu peux déguiser comme tu veux ta Jalousie Pathologique de Raté Total, elle est toujours visible derrière tes remarques débiles.
mon architecte japonais bien aimé:
tadao ando
Nonon, pas que.
https://www.admagazine.fr/architecture/balade/diaporama/un-ovni-architectural/48437
voir Fukushima, qui hélas n’a RIEN d’un accident
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 12 h 33 min
Et vous parlez « d’accident » ?
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 12 h 58 min
accident grave… accidentogène
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 13 h 56 min
Je suis d’accord, puisque enfin tu appelles les choses par leur nom.
La page pour Shin Michima
Pour la chronique « Cuisinez-moi », la journaliste Elvire von Bardeleben s’est essayé à la tendance culinaire du moment : préparer cinq plats en deux heures pour une semaine sans l’angoisse du dîner. Un projet pharaonique et un dimanche (presque) fichu.
Publié aujourd’hui à 01h22, mis à jour à 01h24 Temps deLecture 3 min.
Pck 5 femmes à nourrir, hein. Avec des baguettes.
Et voilà, pleurer de rire à l’idée de cette fille qui passe sa semaine à interdire à son boss de lui mettre la main au Q. J’aurai ma promo sans coucher. Qui gâche son we à faire la cuisine pour toute la semaine. Et empêche son mari de mettre sa bière sans le frigo.
Pendant que Bacon est passé des brutes épaisses et sadiques (mais fragiles puisque suicidaires, il en a éclusé deux quand même, seppuku puisque tu ne ceux plus que je t’attache au lit avec des chaînes) aux amants vénaux sans système d’alarme.
Bon, bisous.
Je vous ai dis de grosses conneries sur l’incipit de Daudet. Y avait un prologue. L’ai découvert hier soir en allant donner un carton entier (au moins 20 livres) de livres norvégiens à la voisine que je croyais idoine ( et qui est finlandaise, l’ai découvert de surcroît alors que son mari Bill vantait l’écossais whisky). Merci Pablo 75 : vingt livres en moins.
tu ne veux plus.
Comment ? Tu n’as jamais voulu ?
Mais t’as rien dit !
LA CHÈVRE DE M. SEGUIN
À M. Pierre Gringoire, poète lyrique à Paris.
Tu seras bien toujours le même, mon pauvre Gringoire !
Comment ! on t’offre une place de chroniqueur dans un bon journal de Paris, et tu as l’aplomb de refuser… Mais regarde-toi, malheureux garçon ! Regarde ce pourpoint troué, ces chausses en déroute, cette face maigre qui crie la faim. Voilà pourtant où t’a conduit la passion des belles rimes ! Voilà ce que t’ont valu dix ans de loyaux services dans les pages du sire Apollo… Est-ce que tu n’as pas honte, à la fin ?
Fais-toi donc chroniqueur, imbécile ! fais-toi chroniqueur ! Tu gagneras de beaux écus à la rose, tu auras ton couvert chez Brébant, et tu pourras te montrer les jours de première avec une plume neuve à ta barrette…
Non ? Tu ne veux pas ?… Tu prétends rester libre à ta guise jusqu’au bout… Eh bien, écoute un peu l’histoire de la chèvre de M. Seguin. Tu verras ce que l’on gagne à vouloir vivre libre.
M. Seguin n’avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Voilà l’incipit.
Cherchez pas l’embrouille.
Ce n’est pas un prologue. Ni l’avertissement aux lecteurs.
Non.
J’ai relu toute l’histoire qui m’a fendu le cœur et Gringoire est cité plusieurs fois. Ce bout là est donc partie intégrante du récit. C’est l’incipit.
Allez rose, deux baffes.
Avant je blaguais sur l’obscurité des posts de Rose, maintenant je commence à croire que ce sont des vrais messages codés d’espionne travaillant pour une puissance étrangère.
C’est la seule explication que je vois à son post
rose dit: 8 septembre 2019 à 14 h 20 min
Le féminisme sept 2019
» Le mari, qui passe par là, demande s’il peut mettre une bière au frais. Négatif. »
In batch-cooking, le monde.fr.
Et le whisky écossais ? Non.
Le rosé ?
Non.
La vodka ?
Non.
Ceinture.
Je ris. Toute seule, oui. Frigo plein.
(pauvre mari, réduit au bistrot porte Maillot).
L’autre jour elle demandait angoissée à son officier traitant des sous (« Mon chat a faim, je répète, mon chat a faim ») et aujourd’hui elle paraît lui communiquer toute contente qu’elle les a reçus (« Je ris. Toute seule, oui. Frigo plein », je répète « Je ris. Toute seule, oui. Frigo plein. »
Bloom à 9 h 29 min
Merci d’avoir rétabli les lettres manquantes, j’aurais dû me relire !
(Ici ce n’est pas comme chez Chevillard l’ordinateur qui soupire, mais le clavier qui fatigue.)
À propos de la traduction par Pope en « heroic couplets », le mot de Richard Bentley (en bon érudit, plus sourcier que cibliste) :
« It is a pretty poem, Mr. Pope, but you must not call it Homer. »
mais aussi les remarques d’un autre poète traducteur, qui s’était attelé à la tâche à une époque où le goût avait déjà bien changé :
« I have no contest with my predecessor. None is supposable between performers on different instruments. Mr. Pope has surmounted all difficulties in his version of Homer that it was possible to surmount in rhyme. But he was fettered, and his fetters were his choice. Accustomed always to rhyme, he had formed to himself an ear which probably could not be much gratified by verse that wanted it, and determined to encounter even impossibilities, rather than abandon a mode of writing in which he had excelled every body »
William Cowper, qui traduit (mais est-ce bien étonnant de sa part ?) en blank verses, non rimés, vous rejoint ou plus exactement vous précède (« smooth verse » pour votre « grande cohérence prosodique et métrique ») et déplore les mêmes travers, de peur que l’autorité, le prestige de Pope n’impressionnent trop les non hellénistes et ne les amènent à le soupçonner lui, Cowper, de s’être éloigné de l’original qu’il respecte pourtant davantage :
« [Pope] has sometimes altogether suppressed the sense of his author, and has not seldom intermingled his own ideas with it […] Fidelity is indeed of the very essence of translation, and the term itself implies it. For which reason, if we suppress the sense of our original, and force into its place our own, we may call our work an imitation, if we please, or perhaps a paraphrase, but it is no longer the same author only in a different dress, and therefore it is not translation. »
Je dois avouer un goût pour ces hybrides, ces appropriations artistiques quelque peu abusives : il me suffit de les rattacher aux œuvres du traducteur-poète (l’Homère de Pope ou, autre chef-d’œuvre à mes yeux, l’Énéide de Dryden). Cela ne s’accorde guère avec mon point de vue sur les traductions actuelles ; entrent en jeu le décalage temporel, une forme de nostalgie, autant que l’immense talent des auteurs-traducteurs. L’éclat ou le charme de l’écriture de ces « belles infidèles » restituent (pour moi, ce qui en dit long sur mes insuffisances) la vie qui manquait aux chefs-d’œuvre réduits à l’état de monuments. Admirables sans doute, mais « aimables » (au sens fort) ?
Et, paradoxalement, la réaction de Keats on first looking into Chapman’s Homer me semble aller dans le même sens (réaction anti-classiciste, certes, mais dans la mesure où ces traductions faisaient encore autorité scolaire).
« Till I heard Chapman speak out loud and bold » (W. Cowper évoquait aussi la polarité énergie-harmonie dans sa préface, voir le texte accessible sur la toile (Gutenberg)) montre surtout, à mon sens, la puissance esthétique (et en l’occurrence la fécondité artistique) d’une autre forme de « défamiliarisation ».
Si bien qu’à la nécessité souvent évoquée de retraduire à chaque époque, j’en ajouterais une autre, de sens contraire…
Pour Shin Michima, ce qui ne va pas c le nombre. 5 c’est peu. Entre 15 et 30 au minimum. Ne pas hésiter à passer entre 150 et 300.
Je vais tailler les iris. J’fais ça très bien.
Iris
Je crois me rappeler que Rose a raconté ici avoir eu beaucoup de problèmes avec les hommes. C’est normal. Elle aurait dû se marier avec un cryptologue, ou plutôt avec un cryptanalyste spécialisé en cryptographie asymétrique, ayant des bases en cryptographie des courbes elliptiques et en théorie des nombres algorithmique.
Et cela ne court pas les rues, c’est sûr…
x dit: 8 septembre 2019 à 14 h 59 min
Vous n’avez pas tort,x, la traduction de Pope est une œuvre à part entière, un peu comme le sont les adaptations cinématographiques des romans. Vous pratiquez ce que j’appellerais une forme de « literary antiquarianism ».
Perso, je suis un angliciste très prosaïque qui garde un douloureux souvenir de l’humiliation que m’infligea mon prof de khâgne lorsqu’il me décerna un 4/20 (bien mérité) pour ma première version de l’année. « Nevermore, quoth I, Ne-ver-more ». Me reste une attitude d’intransigeance absolue à l’égard des traductions et traducteurs, encore renforcée par l’enseignement de la traduction à nos chères têtes pensantes.
Cela posé, tant que le plaisir éprouvé à lecture du texte anglais est au rendez-vous, le reste est silence. Takes all sorts, doesn’t it?
Bien à vous
Bloom
« Et cela ne court pas les rues, c’est sûr… »
D’autant plus que rose le voudrait beau et bien outillé, et si possible pas trop fauché !
« Je vais tailler les iris. J’fais ça très bien. »
Quand rose est au sécateur, on est prié de ranger ses abattis !
« Le bistrot porte Maillot »
Si l’on en croit les romans de Modiano, c’est le QG des espions en tous genres, Pablo75 !
« tu ne veux plus.
Comment ? Tu n’as jamais voulu ?
Mais t’as rien dit ! »
Comment faut-il décrypter çà, Pablo75 ?
J’ai cru me reconnaître dans la chèvre de M. Seguin !
Et alors, PaulEdel, vous êtes arrivé au bout de La Clef USB ?
Vivement que le j’ « Accuse » de Polanski sorte sur les écrans, Delaporte !
Vivement que le j’ « Accuse » de Polanski sorte sur les écrans, Delaporte !
Pourquoi cette hâte, Jacuzzi ? Je crois que ça sortira le mois prochain. Les journalistes qui l’ont vu en disent du bien, malgré tout. C’était difficile à rater, comme film. Grâce au sujet, monstrueux. Et toujours d’actualité. Au fond, Polanski a fait un film pour les écoliers. Les classes iront en masse voir son film. Y compris les jeunes filles de treize ans. C’est le paradoxe de Polanski et de la cavale polanskienne. C’est quand même gros !
Pour se racheter, Polanski fait un film pour les mineures de treize ans. Sa victime, Samantha Geimer, là où elle vit, pourra aller voir ce film également. Cela serait intéressant de connaître son avis, la façon dont elle reçoit cette affaire Dreyfus revisitée par son violeur. Si j’étais un journaliste putride, je ferais un article là-dessus. Un scoop, encore !
Laissons Delaporte tourner en rond comme le hamster dans sa cage !
Polanski aurait dû essayer d’adapter Kafke, Le Procès. Le problème, c’est que Polanski est non seulement coupable, mais en fuite. C’est un déni de justice, ce que n’est pas, loin de là, le livre de Kafka. Etre coupable, cela fausse tout dès le départ. Même dans cette adaptation de l’affaire Dreyfus, cela fait tout foirer avant que ça commence. On pourra se dire, en voyant ce film : que reste-t-il de Polanski ? Réponse : un criminel. Mais lequel, et dans quel état ?
« Laissons Delaporte tourner en rond comme le hamster dans sa cage ! »
Mon cher Jacuzzi, vous m’avez posé une question, j’y répondais par amitié pour vous. Je croyais que cette question vous intéressait. C’est vrai que, dès qu’il s’agit de faire un tout petit effort intellectuel, pour vous, c’est la fin des haricots. Il n’y a plus personne. Allez, Jacuzzi, redressez-vous ! Vous le quasi-écrivain, le presque journaliste, le semi-cinéphile, le flâneur intempestif, la feignasse éhontée !!!
Brrr Brrr Brrr… fais la roue !
Vous aussi, Jacuzzi, vous êtes dans votre cage, comme un rat pris au piège. C’est la condition humaine. Voyez Polanski. Il est recherché par toutes les polices du monde, et pourtant il se croit en fuite. En réalité, sa prison est hexagonale : il n’a même pas pu aller recevoir son prix à Venise. Cela aurait été tellement romantique, ce séjour professionnel avec sa femme actrice. Gala aurait pu leur tirer le portrait. Cela aurait fait vendre. Au lieu de quoi Polanski est resté dans sa prison parisienne, à se morfondre, à s’angoisser pour un rien. Il doit avoir peur que les Américains ne viennent un jour l’enlever, comme Eichmann à Jérusalem ! Il doit en faire des cauchemars la nuit, et même ne plus jamais dormir ! Bref, il est cuit, fait comme un rat, et lui aussi, comme moi, comme vous Jacuzzi, il tourne en rond : In girum imus nocte et consumimur igni… Avez-vous vu ce film de Debord, Jacuzzi ? Vous le presque cinéphile, le quasi-moraliste, le semi-La Bruyère que le monde nous envie, la feignasse du blog !
« Vous le presque cinéphile, le quasi-moraliste, le semi-La Bruyère que le monde nous envie, la feignasse du blog ! »
Je constate un net progrès !
Merci, Delaporte.
et alii dit: 8 septembre 2019 à 13 h 31 min
n’oubliez pas Hamlet qu’il y a deux Hasegawa;je connaissais l’autre:
Moi aussi et alii 😉 , ai été reçu dans sa grande maison de Vétheuil, ai vendu beaucoup de ses magnifiques gravures exécutées au vernis mou.
Mais il existe aussi un Hasegawa graveur figuratif en noir et blanc, ayant sévit dans la bibliophilie. Je n’ai hélas pas le Bénézit sous la main pour vérifier.
https://www.google.com/search?q=Kiyoshi+Hasegawa+gravure+noir+et+blanc&client=firefox-b-d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjT7tDkucHkAhVOzBoKHfZdDHwQ_AUIEigB&biw=1354&bih=647
« Je constate un net progrès !
Merci, Delaporte. »
Je ne vois pas du tout de progrès, Jacuzzi, désolé. Je vois même une décadence, un rétrécissement, un effondrement !
au fait, à propos d’ homère, la traduction du jour, c’est
Issey Miyake L’EAU D’ISSEY POUR HOMME INTENSE
Travail au lavis avec Soïchi Hasegawa, grande tradition de l’art japonais:
http://1.bp.blogspot.com/-BQoZQmQjyPM/VARbGCcdCaI/AAAAAAAAC9w/CofKTM3s7Cs/s1600/Hasegawa-01.jpg
Delaporte, n’êtes vous jamais invité à jouer au theatre? Les classiques, Molière, ne vous ont jamais tenté? Je vous imagine bien mettre à profit votre énergie logique un peu loufoque dans cet emploi. C’est dommage de ne pas exploiter ce potentiel.
Aloi, j’ai essayé un ou deux flacons de ces eaux , elles ne tiennent pas. Comme d’ailleurs certaines eaux, fragances de Guerlain, tres agréables mais s’évaporent trop rapidement. Ce n’est pas une règle et je ne souhaite aucun tort à ces maisons.
Alii.
Il doit avoir peur que les Américains ne viennent un jour l’enlever, comme Eichmann à
Jérusalem !
Delaporte
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1. Eichmann a été enlevé en Argentine
2. Vous comparez Polanski à Eichmann: vous êtes une véritable ordure.
1. Eichmann a été enlevé en Argentine
2. Vous comparez Polanski à Eichmann: vous êtes une véritable ordure.
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Je sais, comme tout le monde, que Eichmann a été enlevé en Argentine. Quant au point n° 2, c’était pour vous réveiller un peu. J’ajoute que c’est un peu fort de café de sous-entendre comme vous le faites, en ce beau dimanche, qu’entre Eichmann, Polanski et Delaporte, l’ordure c’est ce pauvre Delaporte, qui n’en peut mais !
N’en pouvoir mêe
http://www.expressio.fr/expressions/n-en-pouvoir-mais.php
Jazzi
Bien vu sur les abattis : le grenadier en a pris un coup.
Tchac. Tchac.
c’était pour vous réveiller un peu
Continuez à coqueriquer, les deux pieds dans la m….comme il se doi(g)t. Viendra bien le temps du couac. Et là, ce sera ‘couic’!
Hamlet, je n’ai fait ni ne ferai « d’envolées lyriques sur la grandeur d’âme de la culture japonaise ». Je prétends et maintiens que sa culture shintoïste mâtinée de bouddhisme est particulièrement propice à un rapport étroit et empathique avec la nature.
Clopine, les pays communistes, URSS et Chine Pop, ont violé et massacré la nature à la puissance 10 par comparaison avec les pays capitalistes. Pourquoi? Parce qu’aucun contre pouvoir démocratique ne pouvait émettre la moindre critique contre le pouvoir communiste, contrairement aux pays capitalistes où on ne peut pas faire longtemps n’importe quoi sans être dénoncé par des associations et une presse libre et où le pouvoir a toujours l’épée de Damoclès d’élections libres.
Vous me direz alors, fine mouche, qu’il « n’y a qu’à » instaurer un régime non capitaliste (lequel?) avec les mêmes libertés publiques que dans nos démocraties libérales. Problème: ça n’existe pas, ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais.
« Continuez à coqueriquer, les deux pieds dans la m….comme il se doi(g)t. Viendra bien le temps du couac. Et là, ce sera ‘couic’! »
Des menaces de mort, maintenant ? On aura vraiment tout vu ici. Ce pauvre Bloom en apprenti assassin ! Vous allez m’étrangler de vos deux mains ? Pour le coup vous irez en taule rejoindre Polanski ! Bon débarras !
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