de Pierre Assouline

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La République des livres
Enfin, deux écrivains s’empoignent avec l’Indochine française !

Enfin, deux écrivains s’empoignent avec l’Indochine française !

On ne dira pas que la guerre d’Indochine (1946-1954) obsède nos contemporains. Elle est nulle part quand la guerre d’Algérie est partout. Aussi il est remarquable qu’elle ait inspiré à deux anciens lauréats du prix Goncourt la trame de leur nouveau livre. Moins le conflit lui-même que l’Indochine française. Une sortie honorable (199 pages, 18,50 euros, Actes sud), le récit d’Eric Vuillard (Lyon, 1968), s’ouvre sur une inspection du travail dans une plantation Michelin d’hévéas en proie à une « épidémie de suicides » en Indochine en 1950 au lendemain du massacre de deux colonnes de l’armée française dans la jungle de Cao Bang. Le ton est donné : comme les autres à la même époque, cette bataille est présentée comme ayant été livrée à seule fin de protéger les intérêts capitalistes des sociétés anonymes de charbonnages.

Le récit s’organise en un double mouvement d’appropriation du monde par l’empire français et de volonté d’émancipation d’un peuple ; d’autant que cette guerre est double, à la fois coloniale et anticommuniste. Nul doute que pour l’auteur, la littérature se doit de refléter les systèmes de domination, la violence sociale et la concentration du pouvoir à l’œuvre dans le colonialisme. Il tient pour un axiome ces mots de François Mauriac dans son Bloc-notes de l’Express :

« Plus on approche du pouvoir, moins on se sent responsable ».

De livre en livre, son ton s’est radicalisé reflétant sans précaution sa propre vision du monde. Il creuse son sillon de livre en livre sans que l’on ait réussi à définir sa manière jusqu’à ce que le critique de Libération Philippe Lançon y parvienne récemment avec une acuité remarquable à propos de celui-ci en le définissant comme « un pamphlet romanesque ». Eric Vuillard s’affranchit désormais de toute prudence ; il s’autorise volontiers des « on raconte que… » dans une suite de scènes cousues entre elles par une écriture étincelante. Sous sa plume, les personnages historiques sont des êtres de chair et de sang ; on les entend respirer, on les voit suer. Mais il ne cherche plus à dissimuler le mépris que lui inspirent la classe politique, la grande bourgeoisie, les banquiers, les militaires, les notables. Le député Pierre Mendès France, central dans le livre car il est celui qui veut négocier avec le Vietminh, est des rares à bien s’en tirer ; il lui doit d’ailleurs le titre de son livre, l’expression « une sortie honorable » ayant été utilisée par lui dans son discours  du 19 octobre 1950 à l’Assemblée).

Ses portraits systématiquement à charge dès qu’il s’agit de politiques ou de militaires (Edouard Herriot qui préside l’Assemblée nationale, De Lattre de Tassigny haut-commissaire en Indochine, le général Navarre qui lui succèdera comme commandant en chef, le général Castries commandant du camp retranché de Dien Bien Phu) sont d’une ironie mordante- non sans excès (l’endogamie des dynasties capitalistes réduite à « l’inceste » !). Il a le goût de la pointe assassine avec un minimum de moyens quand Pierre Lemaitre (Paris, 1951) se confirme comme un fresquiste formé dans la grande tradition du feuilleton du XIXème. Mais l’un et l’autre ont la passion du détail ce qui rend leur liberté de ton encore plus savoureuse et édifiante.

D’ailleurs, pour l’un comme pour l’autre, un jour un détail a suffi à les lancer dans leur projet : pour Lemaitre, la lecture d’une page manuscrite de Zola projetant dès le début avec titres à l’appui les dizaines de milliers de pages de la suite ; pour Vuillard, le visionnage d' »Enfants Annamites ramassant des sapèques devant la pagode des dames« , une prise de vues d’une minute et quinze secondes des frères Lumière. Dans une cas comme dans l’autre, il y avait là de quoi produire un choc suffisant pour les engager dans leur écriture. Ils ne sont jamais mieux à leur affaire que lorsqu’ils écrivent dans un pli de l’Histoire, de plain-pied dans un réel à l’échelle des hommes et non des idées, des institutions ou des grands événements. Peu d’écrivains maitrisent comme eux l’art du pas de côté. Leur vision du monde passé en est nécessairement décalée, ce qui la rend d’autant plus indispensable.

Après sa trilogie des Enfants du désastre, sa nouvelle saga Le grand monde (586 pages, 22,90 euros, Calmann-Lévy), articulée autour des Trente glorieuses (1945-1975) vues à travers l’histoire d’une famille, est un ample et vaste roman d’aventures rendu formidablement vivant par son sens du dialogue. Si son admiration pour l’Eugène Sue des Mystères de Paris ne faiblit pas, son ambition l’élève vers Zola qui osait (car il fallait oser !) imaginer une saga romanesque en 20 tomes dès les premiers élans des Rougon-Macquart. Ses personnages s’inscrivent parfaitement dans l' »Indo », reflet aigu de la société française de l’époque. Dans ce premier volume qui s’élance en 1948, Saïgon s’impose en personnage principal à côté du jeune Etienne Pelletier. Employé à l’Agence indochinoise des monnaies (nom romanesque d’un organisme qui a vraiment existé), cela-ci se retrouve au cœur du scandale du trafic des piastres, cette unité monétaire de l’Indochine française dont les transferts avec la France à coups d’importations fictives et de fausses factures, permettront à des milliers de gens de s’enrichir à partir de la différence de cours dans le taux de change sur le dos des contribuables. Le capitalisme local se gavait du système ; mais le Vietminh, pour s’équiper en armement, s’était infiltré dans le système : 

« Dans la guerre qui les opposait, la France, sans le savoir, finançait le Vietminh ».

Pierre Lemaitre raconte mais ne juge pas. Même s’il a au moins un point commun avec Eric Vuillard : le rappel que les tirailleurs maghrébins et noirs formaient l’essentiel de l’armée française en Indochine. Ainsi accorde-t-il une valeur symbolique à une colonne composée de Marocains, de Tchadiens, de supplétifs vietnamiens et de membres de la secte Siêu Linh :

« Ce manque d’unité symbolisait assez bien cette guerre dans laquelle la France avait à peu près tout tenté sans presque rien réussir et se voyait condamnée à improviser en permanence face à une volonté politique mouvante comme les eaux d’un arroyo et avec des moyens qu’il était nécessaire de trouver sur place dans des conditions parfois illégales et toujours acrobatiques ».

L’exactitude historique les laisse tous deux également indifférents quand le sens de l’Histoire demeure leur grand souci. Eric Vuillard fait l’impasse sur ses sources que l’on doit découvrir ailleurs que dans son livre : outre les compte rendus des débats parlementaires et la presse de l’époque (surtout le bloc-notes de François Mauriac dans l’Express auquel il doit beaucoup), La conquête de l’Indochine (1934) dAuguste Thomazi où il a trouvé chez les soldats français un rire méprisant qui sous-estime les Indochinois et ce rire lui a suffi pour se lancer ; ou encore un Guide de l’Indochine (1923) dont les conseils aux voyageurs reposent sur un vocabulaire de commandement dont toute politesse est absente. En tête d’une bibliographie de plusieurs pages où des romanciers (Bodard, Lartéguy, Hougron) coudoient des historiens (Dalloz, Ouillon, Josse), Pierre Lemaitre, quant à lui, remercie Camille Cléret, jeune historienne spécialiste d’histoire sociale du politique, en précisant :

« Elle m’a notamment signalé toutes les licences que je prenais avec l’histoire. A partir de quoi, j’ai pris mes risques ».

Ce qui pourrait être le bréviaire de tout écrivain lorsqu’il s’empoigne avec l’Histoire.

(« Mme Paul Doumer et sa fille distribuant des sapèques aux Annamites », 1900, collection Lumière; Autres photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 237 Réponses pour Enfin, deux écrivains s’empoignent avec l’Indochine française !

vedo dit: à

Pour Bloom, TLS, 4/2
« One critical early reader of Ulysses (see NB, January 28) was T. E. Lawrence, who through his Irish ancestry seems to have felt an initial affinity with Joyce. Already in 1921 he was telling Robert Graves to read “the yet-unfollowed master of what will be the next school”, and later that year subscribed to tie limited first edition. (He had his copy, no 36, rebound in sumptuous red leather by C.&C. McLeish; it is now in the Harry Ransom Center. Churchill, for whom Lawrence was then working, also subscribed.) Stationed in Karachi in 1927, he asked for the novel to be sent out to him – “these long dreary slow-marching books are invaluable friends in Drigh Road”, and duly reported to to Charlotte Slaw: “I’m ploughing section by section through its repulsive dullness. The technical skill of that first chapter is as dazzling as anything I’ve ever met: and the later ones fall right away. You don’t ‘feel’ in them: you are conscious all the while of the effort and virtuosity of the author; and his straining muscles are so palpable that you have no admiration to spare for the puppets”. A month later, to Eric Kennington. “It is even worse to read than had loped. Joyce is a genius, but an unlucky one. His writing has the architectural merit of Balham”. In 1928 he told Charlotte: “It shows how to write in every mode, and often, too, how not to write. It shows every possible style, and eighty four impossible styles. As prose it is superb. As character it is null. That opening chapter of early morning in the Dublin Martello Tower is as fine a piece of writing as the English language contains. The rest of the book is an uncommercial traveller’s sample-case”. Despite his disillusionment, he admitted to the influence of Ulysses on the language and structure of The Mint. »

JC..... dit: à

SAMEDI 12 FEVRIER 2022, 4h53, 12°, vent d’est bien établi

Hier Sœur André, doyenne des Français a fêté ses 118 ans en son lieu de retraite, à Toulon. Elle est médaille d’argent, derrière une Japonaise increvable.

« Le bon Dieu tarde à venir, il m’a oublié » dit-elle.

C’est ce que je vous souhaite, bande de jeunots, une belle longue vie, par distraction divine !

JC..... dit: à

Rappelons que Sœur André est, à 118 ans, une gamine en regard de Jeanne Calment, recordwoman mondiale confirmée, décédée à 122 ans en 1997…

L’idée que certains commentateurs pourraient causer dans le poste à Passou pendant des années, et des années encore, me révulse !

JC..... dit: à

L’Indo-Chine, surgie du passé, a comme un goût de morbide aujourd’hui…

Marie Sasseur dit: à

« Parce que les mathématiques sont une expérience personnelle. C’est le sujet central du livre. J’ai mis vingt ans à écrire ce livre. Il a fallu le décentrer pour parvenir à le coucher sur la feuille, et cela n’a pas été chose aisée parce que faire des mathématiques est une expérience tellement forte d’un point de vue émotionnel et sensuel qu’on a envie d’en parler d’une manière autocentrée !  »

C’est une nouvelle religion ?
La nuit de feu d’un coach de développement personnel ?

Franchement, ce hold-up fait sur l’enseignement des maths en macronie, mérite mieux que les transes d’un David Bessis.

Marie Sasseur dit: à

« L’Indo-Chine, surgie du passé »

« Indochine est un groupe de pop rock français originaire de Paris, formé par Nicola Sirkis et Dominique Nicolas en 1981. »

https://youtu.be/M7X6oYg6iro

Marie Sasseur dit: à

En outre David Bessus est un gourou du big data et ça, que vous ayez fait des maths ou pas, il faut bien comprendre que les machines numériques c’est une volonté délibérée de prise de tête à des fins pas très avouables, de la part de malfaisants comme ce D. Bessis et sa petite entreprise:

« Pour comprendre l’intérêt de l’algorithme développé par l’ancien mathématicien, il suffit de se plonger dans les interviews réalisées dans le cadre des Big Boss Tourisme. Pour bon nombre de responsables dans le digital, l’une des plus grandes préoccupations réside dans une meilleure personnalisation de l’offre en rapport au profil du client.

Tyniclues va plus loin, en se focalisant sur les personnes n’ayant pas montré des intentions d’achats. Prenons l’exemple, d’une chaîne d’hôtels, celle-ci souhaite mettre en avant une promotion sur une destination. La marque ne souhaite pas seulement « retargeter » les internautes qui ont abandonné un achat, mais toucher les prospects pouvant correspondre au cœur de cible.

« Nous nous appuyons sur les données first party anonymisées de nos clients. Elles peuvent être socio-démographiques, ou reprendre l’ensemble des historiques d’achat… Avec les algorithmes nous allons comprendre qui sont ces gens et ce qui peut les intéresser.

On va trouver dans les bases de données des sociétés avec lesquelles nous travaillons, les 10 à 15% de personnes qui pourront être les plus concernées par le produit, alors qu’ils n’ont jamais fait de démarche dans ce sens. » »

Hein, hein…

Jazzi dit: à

@Claudio Bahia,

Dans « La Disparition de Paris », Didier Rykner ne dit rien de plus que ce que j’écris ici depuis des années et, plus récemment, sur mon site du léZard de Paris.
Pourquoi croyez-vous que je procède à l’inventaire du patrimoine des fontaines ou des jardins de Paris et en retrace l’historique ?

Marie Sasseur dit: à

Et Alien, avec ses exemples  » aux limites », n’oeuvre certainement pas pour l’intelligence.
Prendre les autres pour des cons, trouve vite ses limites, aussi.

et alii dit: à

Le drapeau du Viêt Nam est le drapeau civil, le drapeau d’État, le pavillon marchand et le pavillon d’État de la république socialiste du Viêt Nam. Il est rouge portant une étoile jaune à cinq branches. Il sert de drapeau au régime communiste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_du_Vi%C3%AAt_Nam
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

C’est bonne journée, vieux schnock.
C’est une journée printanière qui s’annonce.

Jazzi dit: à

«Convoi de la liberté» : «On fera tous la fête cette nuit en banlieue parisienne»

En attendant, ils font l’andouille à Troyes !

Moralès sed laisse dit: à

L’idée que certains commentateurs pourraient causer dans le poste à Passou pendant des années, et des années encore, me révulse !

Une vraie Bérézina!;)

et alii dit: à

Traditionnellement, le genre d’une personne est identifié par son deuxième prénom – « Thi » pour les femmes et “Van” pour les hommes. “Thi” est la façon dont les femmes expriment le mot « je » alors que “Van” signifie “littérature”. Selon les croyances et coutumes féodales orientales d’antan, les garçons devaient se concentrer sur leurs études pour conserver la bonne réputation de la lignée familiale. Par exemple, Nguyen Van Minh est généralement un homme, tandis que Tran Thi Ha est généralement une femme.

et alii dit: à

Un fait amusant pour commencer : sur les 23 joueurs de l’équipe nationale de football masculine vietnamienne, lors des éliminatoires de la Coupe du monde de Football 2022, 11 d’entre eux portaient le nom de famille Nguyen. Pourtant, ces derniers ne font pas partis de la même famille. Vous vous demandez sans doute comment ça se fait que près de la moitié des vietnamiens, tant dans le pays qu’à l’étranger, ont le même nom de famille ? Pourquoi est-ce si courant dans la culture vietnamienne ? Lisez la suite ! Nous vous expliquons tout sur ce nom de famille Vietnam Nguyen.
https://vietnamdecouverte.com/nom-de-famille-vietnam

Marie Sasseur dit: à

Vamos a la playa a Ibiza.

« C’est encore une personnalité très controversée qui est nommée à la tête du Conseil supérieur des programmes. Après Souad Ayada, nommée à la tête d’un institut d’islamologie, c’est Mark Sherringham que JM Blanquer a choisi pour présider le CSP »

Jazzi dit: à

Nguyen au Vietnam c’est un peu comme Dupont en France.

Marie Sasseur dit: à

« Ces derniers jours, le recul problématique du nombre d’heures de mathématiques dispensées au lycée remet en cause ses réformes elles-mêmes.

Et voilà que le ministre nomme à la tête du Conseil supérieur des programmes un ancien conseiller de Raymond Barre, François Fillon et Xavier Darcos, connu pour vanter « l’idéal civilisateur du christianisme » et plaider pour sa réintroduction dans l’école publique. L’annonce a déclenché l’indignation sur les réseaux sociaux. »

Les programmes scolaires, un enjeu idéologique identitaire religieux ?

Après Souad Ayada pour l’Islam, voilà Mark Sherringham pour remettre la civilisation chrétienne au coeur de la campagne en macronie.

Au fait le ministre français de l’éducation en exercice, n’a aucune formation mathématique et scientifique… ceci expliquant mal cela, quand même.

Jazzi dit: à

Pas touche à Ibiza !

Le poète Vicente Valero, né à Ibiza en 1963, reconstitue une époque charnière de l’histoire de son île, trente ans avant sa propre naissance :

« Le mythe international d’Ibiza, essentiellement promu et diffusé par le mouvement hippie des années 1960, fut crée dans les années 1930 par des intellectuels et des artistes qui firent de l’île un espace alternatif, peut-être un peu par hasard, où il était possible d’écrire ou de peindre librement, de se baigner nu, de prendre du haschich et, surtout, de se sentir l’interprète de la nature dans une espèce d’Arcadie perdue et retrouvée avec bonheur. Entre 1932 et 1936, l’île fut visitée par bon nombre de jeunes gens qui aspiraient à être consacrés artistes et professaient de nobles idéaux antibourgeois. Parmi eux, en plus de ceux qui apparaissent dans ce livre, Albert Camus, le peintre Wolfgang Schulze « Wols », Jacques Prévert, Gisèle Freund, Esteban Vicente et le couple formé par Rafael Alberti et María Teresa León. »
(« Expérience et pauvreté, Walter Benjamin à Ibiza (1932-1933) », traduit de l’Espagnol par Juan Vila, Le Rouergue/Chambon, 2003)

Marie Sasseur dit: à

Au fait le ministre français de l’éducation en exercice, n’a aucune formation mathématique et scientifique… ceci expliquant mal cela, quand même.

Mais c’est un bon jèze, certainement.

Marie Sasseur dit: à

Les jésuites sont d’ailleurs a l’ origine de la  » conquête « .

Et Alien a sûrement relayé sur ce fil Alexandre de Rhodes :

« D’origine aragonaise (village de Calatayud) et marrane, sa famille – des négociants en soie – avait fui l’inquisition et s’était réfugiée en Avignon depuis le xve siècle, alors terre papale et cité accueillante pour les juifs[4]. Comme beaucoup de familles juives d’alors, converties au catholicisme de gré ou de force, le père d’Alexandre décide de modifier son patronyme de Rueda[5] en Rode, puis de Rode et finalement en de Rhodes[6]. Le nom d’Alexandre n’a ainsi aucun rapport avec celui de l’île grecque de Rhodes.

Arrivé à 18 ans à Rome, Alexandre entre dans la Compagnie de Jésus le 14 avril 1612[4]. Il a le ferme désir de rejoindre les Missions extrême-orientales. Il perfectionne sa connaissance des langues anciennes (latin, grec et hébreu), de l’italien et des mathématiques.

Ayant obtenu la bénédiction de Paul V (1552-1621) sur ce projet, il quitte Rome en octobre 1618 pour Lisbonne, alors port d’embarquement obligé depuis l’Europe pour les Indes Orientales. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_Rhodes

Jazzi dit: à

Connaissez-vous Cabrera ?

Voici ce qu’en dit l’écrivain catalan Baltasar Porcel (1937-2009) :

« Cabrera est la plus petite île de l’archipel des Baléares, sa superficie n’est que de dix-sept kilomètres carrés et, au début du siècle, elle était peuplée par une petite garnison, installée dans un château en ruine situé sur le piton qui domine l’étroite embouchure de sa baie aux eaux tranquilles.
A l’arrivée du printemps et de l’été, une demi-douzaine de pêcheurs de Majorque, sa voisine, l’île le plus grande, allaient travailler sur Cabrera et bivouaquaient dans les petites grottes de la côte, tanières de phoques pèlerins à la peau soyeuse couleur de jais, que les hommes tuaient à coups de rames, assurant en braillant qu’il s’agissait de créatures démoniaques situées entre l’être humain et les monstres glacés qui habitaient les profondeurs marines. Des bandes de lézards rampent prestement dans la rocaille des collines de l’île, toujours curieux : parler de Cabrera revient peut être essentiellement à évoquer les lézards. C’est-à-dire la grâce pure. »

Janssen J-J dit: à

Fallait-il mobiliser Ph. Lançon pour dénoncer un « pamphlet romanesque » chez Vuillard, Passoul ? Un peintre toujours inspiré par la respiration des révoltés de toutes époques et conditions aussi talentueux, a-t-il jamais prétendu vouloir faire œuvre « d’historien » scientifique ?… depuis Congo, depuis la décision de soutenir financièrement Hitler au moment de l’Anchluss, la prise de la Bastille par un peuple en colère ? En quoi l’évident et banal paradigme proto marxiste de « l’histoire en train de se faire » par des acteurs dominants et dominés de tous les conflits de de classes, manipulés ou conscients des forces qui les dépassent ou les meuvent, gênerait-il exactement les lecteurs de roman à tonalité historique située d’aujourd’hui ? (nos actuels soutiens de Macron exaspérés par des mouvements de GJ incontrôlés, peut-être ???)… La discussion qui s’est nouée ici induite par le patron de la RDL qui n’en rate jamais une, me parait des plus franchement surréalistes… Je trouve que Vuillard nous replonge au sein d’un moment de notre histoire politique de la IVe comme il est rare qu’elle ait été décrite à la Chambre, notamment… Et que nous importe que les charges et flèches de Vuillard soient quasi toutes à sens unique ? Je l’ai trouvé aussi juste et précis à l’égard des politiciens veules de l’époque qu’il l’est à l’égard du sourcil de Mendès-France… Que nous importe franchement ses approximations sur de Castries ou de l’ironie dont il fait montrer à l’égard de ses descendants actuels ? Pourquoi irions nous bouder notre plaisir en accompagnant Edouard Herriot revenant à l’Assemblée après un bon gueuleton, ou du portrait impayable d’E-F Dupont des Concierges ?
Vuillard est un remarquable analyste de tel ou tel moment de notre histoire, dans lequel il est indéniable qu’il a travaillé à se plonger… Il rallume nos mémoires défaillantes et promptes à toujours tout oublier, instille du bruit, de la fureur, de la bassesse dans les images iconique des « acteurs » de tout poil qui furent des contemporains de l’événement traité. Que l’on ne soit pas d’accord ou que l’on ergote avec sa manière de procéder dans son art d’agencer le tissu des « hommes » et des « faits » (véridiques, vraisemblables, reconstruits, imaginés voire carrément inventés, mais également remémorisés, réencapsulés et repétris par les historiens eux-mêmes)…, en quoi serait-il pertinent de vouloir lui reprocher que les petites touches étincelantes de sa palette ne concordent pas avec les travaux d’une vie de Georgette Elgey dédiés à la IVe ?…
Franchement !… Louons plutôt ce grand Vuillard capable de réactiver tant de choses enfouies et pas belles de notre mémoire commune, par le biais de ses petits joyaux qui s’incrustent en nous si durablement ?
Bàv (12.2.22 @ 9.22)

Marie Sasseur dit: à

Le boursouflé est tombé du lit, pour dire qu’il vient de lire le bouquin politiquement orienté de Vuillard.

Passou peut remettre quelques piastres dans sa machine numérique.

On va l’y aider :

« La piastre (abrégée pt) est le nom commun de différentes monnaies.

C’était initialement, au xvie siècle, une monnaie de la république de Venise. Elle s’est diffusée dans les Échelles que la France, entre autres, s’est fait concéder au Levant et a finalement été adoptée par l’Empire ottoman (sous le nom de kuruş). Plus tard, elle désigna en français les pièces d’argent d’Espagne, d’Amérique et d’Indochine[1]. »
Wiki

JC..... dit: à

La réalité est une putain et chaque historien usera de cette putain comme il l’entend. Le passé ne peut pas se défendre, il est mort, enterré, oublié, et l’on sait bien que ceux qui affirment batailler pour le défendre, pour le rendre utile, pour le bien du troupeau, ceux là qui l’invoquent ce passé bien utile, ils n’en feront finalement qu’à leur tête !

Janssen J-J dit: à

Et oui… DHH, comme promis je reviens vers vous après avoir pris connaissance de votre compte-rendu enthousiaste du Vuillard… Je le partage et le salue. Quand vous aimez, vous savez défendre avec talent et passion. J’apprécie des lectrices aussi humbles et rigoureuses, avec qui on peut témoigner voire partager icite un brin de fraternité de lecture. Et je vous souhaite une belle journée. On nous annonce plein de soleils.

Janssen J-J dit: à

@ chaque historien usera de cette putain comme il l’entend
Réagissons vulgaire, puisque c’est la norme matinale… On peut quand même les ranger en deux grandes catégories : ceux qui la pratiquent par devant comme maman et ceux qui la pratiquent par derrière comme papa… Cela donne en général des romans nationaux sensiblement différents. Et l’Education nationale est là pour donner le bon mode d’emploi aux enfants de l’Zammour…

Jazzi dit: à

Il m’avait semblé que Passou ne dénonçait pas mais louait la méthode Vuillard, JJJ !

Jazzi dit: à

« Bàv (12.2.22 @ 9.22) »

Le total de ces chiffres 1+2+2+2+2+9+2+2= 22 !

Jazzi dit: à

22 les keufs, comme dirait Sasseur !

DHH dit: à

@JJJ
vous avez donc lu jusqu’au bout ce que je dis de ce livre .
Comme moi vous avez aimé ce livre, et vous me le dites.merci
je pense ,comme vous apparemment, que ,contrairement à ce que dit Vedo, on peut aimer même si sur certains ponts on a des réticences sur leur pertinence historique

et alii dit: à

J’ AI CRU COMPRENDRE QU4IL Y AVAIT UNE COMMUNAUTE VIETNAMIENNE a METZ

et alii dit: à

il y a en tout cas des professeurs de vietnamien ,et une traductrice auprès du tribunal (à METZ)

Patrice Charoulet dit: à

Nordhal Lelandais

On nous parle beaucoup ces temps-ci du procès de ce criminel.
Au tout début de cette affaire, quand son avocat criait à l’erreur judiciaire, on avait trouvé une vidéo où cet individu lavait sa voiture pendant…une heure et demie ! Indice assez parlant. Moi, dans une laverie automatique, je lave ma voiture entre cinq et dix minutes. Que celui d’entre vous qui a déjà sa voiture en une heure et demie lève le doigt ?

Marie Sasseur dit: à

Charolais, vous savez ce qu’est un sophisme ?

Marie Sasseur dit: à

« Nordhal Lelandais

On nous parle beaucoup ces temps-ci du procès de ce criminel. »

Un meurtre d’enfant, Charolais, forcément ça cause dans le poste.
Commencez par bien définir le sujet dont vous voulez entretenir la rdl.

DHH dit: à

Encore l’Indochine « L’d’entité française sortant victorieuse de la défaite indochinoise », ou comment Roland Barthes dans Mythologies nous parle , variation subtile sur le bifteck/frites du premier repas du general de Castries après l »armistice:
 » Associé communément aux frites le bifteck leur transmet son lustre national : la frite est nostalgique et patriote comme le bifteck. Match nous a appris qu’après l’armistice indochinois, « le général de Castries pour son premier repas demanda des pommes de terre frites ». Et le président des Anciens Combattants d’Indochine, commentant plus tard cette information, ajoutait : «On n’a pas toujours compris le geste du général de Castries demandant pour son premier repas des pommes de terre frites. » Ce que l’on nous demandait de comprendre, c’est que l’appel du général n’était certes pas un vulgaire réflexe matérialiste, mais un épisode rituel d’approbation de l’ethnie française retrouvée. Le général connaissait bien notre symbolique nationale, il savait que la frite est le signe alimentaire de la « francité ».
evidemment Match ne gâche pas le sens du message en parlant de la bouteille de whisky dont ce general accompagne ses repas sin on en croit Vuillard

bouguereau dit: à

Le passé ne peut pas se défendre

voilà pourquoi quand que je serais morte je me ferais hincinérée..même au gazprom..tant pis..qu’elle dirait bonne clopine

et alii dit: à

ces chiffres
il parait qu’à partir de 80ans, on compte en jours ses jours de vie (sursis)

Marie Sasseur dit: à

« la frite est nostalgique et patriote  »

S’il s’agit d’une histoire belge, maintenant…

bouguereau dit: à

drh trouve qu’une carpe farcie avec du klesmer ça aurait été mieux..c’est son droât..mais une scéne avec votez pour moi et ça n’arrivra pas sera rajouté par baroz..c’est son droit haussi

bouguereau dit: à

térezoune ne sait pas où se trouve la kapitale de la patate et la meilleur graisse pour les frites..c’est ça laculturation qu’il dirait zemmour

bouguereau dit: à

on compte en jours ses jours de vie (sursis)

mais en myard ses posts..la truie

Marie Sasseur dit: à

« C’est à l’est de Châlons-en-Champagne, à proximité de Saint-Gibrien, sur la commune de Matougues, que se localise l’unité de production McCain de frites surgelées la plus grande d’Europe. »

bouguereau dit: à

Charolais, vous savez ce qu’est un sophisme ?

keupu ne joue pas au con..c’est du sérieux chez lui..t’as beau faire veuve funéraille..t’es surclassée térezoune

bouguereau dit: à

c’est certain..comme les ipad sont fait en chine térezoune..tes hestoires belges sont chinoises et toi la cliente t’es la reine..pas que des connes..mort au patriarcat qu’il dit jicé

Marie Sasseur dit: à

Ducon, je pense qu’il n’y a guère qu’auprès de tes 2 poules Monique et Sylvie, que tu pourras soupirer d’aise de ne pas te trouver déclassé par Vuillard et ses Vietnamiens. Petit fonctionnaire Supérieur, ça a de la classe.

bouguereau dit: à

parler de Cabrera revient peut être essentiellement à évoquer les lézards. C’est-à-dire la grâce pure

y’a pas dlézards..

et alii dit: à

on compte en jours ses jours de vie (sursis)
mais Canton aime, on Chine pas; on ne Don bassine pas

lmd dit: à

Bloom je me permets de dire que votre enthousiasme vous trouble le jugement lorsque vous dites que le Curzon Hall de Dhaka fait écho au Palais des vents de Jaipur. Vous y avez certainement passé de bons moments, agréables, instructifs, etc, avec ou sans Habernas ; mais un minimum d’attention et de compréhension de ces constructions, des intentions manifestées, des fonctions exprimées, de l’organisation des percements, des typologies décoratives, vous éviterait d’écrire des approximations si éloignées de la réalité perceptible.
Le Palais des vents est une construction admirable, complexe mais assez facilement analysable : une intention formidablement généreuse (luxueuse) et poétique, offrir un très grand nombre de pièces, d’appartements, disposant de vues sur l’extérieur du palais avec une fonction de large ventilation pour obtenir des effets de contrôle de la température. Cet empilements étagé de toute une déclinaison du thème de la baie ornée est extrêmement original et inventif ; chaque baie est unique, identifiable (de part et d’autre de l’axe de symétrie).
https://fr.123rf.com/photo_54545623_hawa-mahal-palais-des-vents-à-jaipur-rajasthan-inde-il-a-été-conçu-par-lal-chand-ustad-sous-la-forme-de-la.html

et alii dit: à

Plus de noix et de légumineuses, moins de viande rouge et de céréales raffinées : selon les données d’une étude publiée récemment, changer d’alimentation pourrait faire gagner jusqu’à 10 ans d’espérance de vie.
“la méthodologie des tables de survie pour estimer comment l’espérance de vie évolue avec des changements durables dans la consommation de fruits, de légumes, de céréales complètes, de céréales raffinées, de noix, de légumineuses, de poisson, d’œufs, de lait/de produits laitiers, de viande rouge, de viande transformée et de boissons sucrées”, expliquent-ils.

et alii dit: à

Global Burden of Disease (programme de recherche régional et mondial complet , ndlr). “En 2019, les équipes du GBD avaient estimé qu’environ 11 millions de morts prématurées par an étaient attribuables à une mauvaise alimentation, soit un décès sur cinq, plus que le tabac (8 millions de morts par an)”, rapporte Le Monde.

Bloom dit: à

Merci pour les commentaires de TE Lawrence, relayés par le TLS.
Je ne suis pas surpris, que faire d’un « monstre » pareil, quand on est soi-même écrivain (tout en prenant en compte l’envie, la rivalité inévitable etc.)?
In fine, malgré ses lourdeurs et longueurs etc, ce texte diabolique demeure une inspiration permanente, et c’est ce que je retiens (un de nos romanciers est actuellement en pleine relecture de l’épisode Circé…)

et alii dit: à

j’ai connu un ex journaliste (turc) devenu restaurateur dont l’humour me faisait souvent rire;
au steack, il disait, en le renvoyant, ils l’ont commandé chez Michelin;
il est mort(covid) ses amis le regrettent, moi aussi

Bloom dit: à

J’entends bien, lmd et vous avez raison.
Evidemment,le Curzon Hall n’a d’autres fonction ni prétention que d’être un bâtiment éducatif (d’abord Dhaka College, puis Dhaka University) à l’usage des élites vouées, dans un premier temps, à l’administration de l’empire.

MC dit: à

Alexandre de Rhodes, qui a laissé , je le signale,des Mémoires, est essentiellement un missionnaire lié sur le tard au groupe Bagot De Meur, lequel va fonder les Missions Étrangères. Si on veut parler de Jésuites et de reconquête, c’est au Père Cotton et au Béarnais qu’il faut remonter. On pourra se poser la question, accessoirement, si l’enseignement d’alors pouvait être dispensé autrement que par des religieux. Il semble que non, vu le réjouissant procès intenté à l’Ordre par l’Universite de Paris, elle même faculté de théologie. On peut le déplorer, mais c’est ainsi. Et cela éviterait de dire des âneries sur Alexandre de Rhodes dont Marie Sasseur s’improvise avec sa légèreté coutumière l’historienne. MC

et alii dit: à

MCvotre pèrecotton, c’est celui de
jarnicoton

et alii dit: à

MC
et si vous nous enseigniez des in »sultes » vomme JARNICOTON, ça renouvellerait peut-etre notre lexique
de superlycées

MC dit: à

C’est celui de Jarnicoton ! ( le Père Cotton payant de son nom le tonitruant et peu chrétien Jarnidieu chez un Roi dont la conversion était fraîche… De mauvaises langues huguenotes (?) disaient «  le Roi a du Coton dans les oreilles ».,.

MC dit: à

Pour les insultes il y a « le Dit des Mercerots » mince plaquette rééditée qui contient le lexique truandesque de l’époque. J’avoue une profonde tendresse pour « maroufle! ». MC

et alii dit: à

j’adopte maroufle! merci

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas si Wikipedia est à corriger sur le sujet mais on peut y lire, avec une bibliographie conséquente :

« D’origine aragonaise (village de Calatayud) et marrane, sa famille – des négociants en soie – avait fui l’inquisition et s’était réfugiée en Avignon depuis le xve siècle, alors terre papale et cité accueillante pour les juifs[4]. Comme beaucoup de familles juives d’alors, converties au catholicisme de gré ou de force, le père d’Alexandre décide de modifier son patronyme de Rueda[5] en Rode, puis de Rode et finalement en de Rhodes[6]. Le nom d’Alexandre n’a ainsi aucun rapport avec celui de l’île grecque de Rhodes.

Arrivé à 18 ans à Rome, Alexandre entre dans la Compagnie de Jésus le 14 avril 1612[4]. Il a le ferme désir de rejoindre les Missions extrême-orientales. Il perfectionne sa connaissance des langues anciennes (latin, grec et hébreu), de l’italien et des mathématiques.

Ayant obtenu la bénédiction de Paul V (1552-1621) sur ce projet, il quitte Rome en octobre 1618 pour Lisbonne, alors port d’embarquement obligé depuis l’Europe pour les Indes Orientales.

Il apprend le portugais en attendant le grand départ, le 4 avril 1619, sur le « Sainte Thérèse », à destination de Goa. Quatre cents personnes embarquent sur ce « monastère flottant », où la messe est dite quotidiennement[7] ; d’autres prêtres jésuites l’accompagnent, parmi eux Jérôme Maiotica, qui œuvrera 35 ans dans le Tonkin et la Cochinchine et Diego Mursius, qui deviendra directeur du noviciat de Goa. »

Enfin, moi, je donne mes sources, ce qui n’est pas le cas de menteur ignorants sur ce blog. Des grandes gueules qui feraient mieux de la fermer.

et alii dit: à

marie,
S I VOUS ETES tranquilles sur vos sources, qu’avez-vous besoin de dézinguer d’autres commentateurs trices; on travaillera avec vos sources, meme en leur opposant d’autres sources si cela semble judicieux;
restez calme ! patiente!

et alii dit: à

nous ne savons pas toujours pour qui, ni pour quoi nous faisons une « oeuvre » (création) mais ayons quand meme confiance en ceux qui nous sont « proches » (amis, petits-enfants, qui seront peut-etre plus perspicaces;
« Le film a été oublié pendant plus de 70 ans, jusqu’à ce que le petit-fils de David, Glenn Kurtz, le découvre parmi les affaires de son grand-père. Il l’a fait juste à temps; encore un mois, et le celluloïd se serait trop dégradé pour être sauvé. Mais il a été restauré et préservé, et peut maintenant être consulté à partir de sources telles que le United States Holocaust Memorial Museum . Les recherches ultérieures de Glenn Kurtz sur les images et l’ancienne communauté juive de Nasielsk ont ​​abouti à son livre de 2014, Three Minutes in Poland . Maintenant, en coopération avec Kurtz, la réalisatrice Bianca Stigter a fait sa propre enquête cinématographique sur les images. Trois Minutes — Un Allongement ,qui a récemment joué dans des festivals de films tels que Toronto et Sundance, est un regard fascinant sur la myriade de façons dont nous pouvons regarder, penser, »
https://hyperallergic.com/708984/three-minutes-a-lengthening-documentary-holocaust/?utm_medium=email&utm_campaign=W021222&utm_content=W021222+CID_e65a35b27ccc380955cb5c8d284dff8d&utm_source=hn&utm_term=Three+Minutes+of+Film+Are+All+That+Remain+of+a+Polish+Jewish+Town+Before+the+Holocaust

et alii dit: à

je voulais dire que c’est quelquechose comme cette transmission, et restauration , qui est en vue dans l’adage « choisir la vie » c’est la vie à venir, l’histoire

et alii dit: à

ce qui ne vaut pas pour aujourd’hui vaudra peut-etre pour plus tard ,beaucoup plus tard, ailleurs comme on ne saurait aujourd’hui l’imaginer;

Marie Sasseur dit: à

Et Alien, non seulement je suis TRES TRANQUILLE, sur les infos que je poste ici, TOUJOURS SOURCEES, mais je n’admets pas qu’un vieil infect, ignorant et con comme un balai, en rajoute pour ne rien dire.

ce vieux cretin a en outre posté sur ce fil, un long copier-coller, sans aucune référence, comme un collégien paresseux et bon à rien.

et alii dit: à

mais je n’admets pas qu’un vieil infect, ignorant et con comme un balai, en rajoute pour ne rien dire.

ce vieux cretin a en outre posté sur ce fil, un long copier-coller, sans aucune référence, comme un collégien paresseux et bon à rien.
vous jugez ainsi, mais pourquoi le dire? est-ce indispensable pour vous de vous communiquer à ce point là? vous pouvez certes alléguer que « c’est le jeu  » des réseaux de faire la part belle à tous les gens qui récriminent, provoquent, s’exposent , semblent rechercher une « popularité », serait-elle du plus « ignoble »,de la plus « narcissique » ou « superficielle », et ajoutez y tous les superlatifs que je ne chercherai pas,parce que la toile est l’empire des superlatifs; sinon des superflues(je suis une superflue ici, inutile,profiteuse (aucun rapport avec les profiterolles) parce que je trouve que c’est indigne de la RDL! et apparemment vous aussi, mais plus sévèrement, sérieusement que moi;

Phil dit: à

S I VOUS ETES tranquilles sur vos sources

La meilleure c’est Vichy. Hurkhurk

Marie Sasseur dit: à

@vous jugez ainsi, mais pourquoi le dire? 

Tout simplement parce que JE poste ce commentaire, il y a quelques heures:

Marie Sasseur dit: à

Les jésuites sont d’ailleurs a l’ origine de la  » conquête « .

Et Alien a sûrement relayé sur ce fil Alexandre de Rhodes :

« D’origine aragonaise (village de Calatayud) et marrane, sa famille – des négociants en soie – avait fui l’inquisition et s’était réfugiée en Avignon depuis le xve siècle, alors terre papale et cité accueillante pour les juifs[4]. Comme beaucoup de familles juives d’alors, converties au catholicisme de gré ou de force, le père d’Alexandre décide de modifier son patronyme de Rueda[5] en Rode, puis de Rode et finalement en de Rhodes[6]. Le nom d’Alexandre n’a ainsi aucun rapport avec celui de l’île grecque de Rhodes.

Arrivé à 18 ans à Rome, Alexandre entre dans la Compagnie de Jésus le 14 avril 1612[4]. Il a le ferme désir de rejoindre les Missions extrême-orientales. Il perfectionne sa connaissance des langues anciennes (latin, grec et hébreu), de l’italien et des mathématiques.

Ayant obtenu la bénédiction de Paul V (1552-1621) sur ce projet, il quitte Rome en octobre 1618 pour Lisbonne, alors port d’embarquement obligé depuis l’Europe pour les Indes Orientales. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_Rhodes

Et qu’une SOUS-MERDE plus occupé à insulter, n’apporte ABSOLUMENT rien en échange.

Paul Edel dit: à

Réjouissons-nous. L’Italie va célébrer le centenaire de la naissance d’un écrivain admirable , Beppe Fenoglio, (de son véritable nom Giuseppe Fenoglio) ,né le 1er mars 1922 dans la ville d’Alba, Piémont, mort le 18 février 1963 à Turin. C’est sans doute l‘écrivain italien qui a le mieux décrit au jour le jour les combats, les émotions, les expériences des « partisans » de la Résistance qui ont lutté contre les fascistes italiens et allemands, dans les Langhe, ces collines proches de Turin. La maison Einaudi propose une nouvelle édition complète de ses œuvres avec des commentaires nouveaux et abondants.
Je recommande en priorité La Guerre sur les collines (« Il partigiano Johnny ») éditions Gallimard , œuvre, publiée à titre posthume en 1968, après un travail de reconstruction réalisé par Lorenzo Mondo à partir de divers manuscrits laissés inachevés par Fenoglio. Et aussi « le printemps du guerrier » (éditions Cambourakis 2014) Si vous lisez l’italien, le « Corriere della Sera « détaille les nombreuses manifestations cinéma, expos, théâtre) qui marqueront pendant un an cette célébration, avec émission d’un timbre.

et alii dit: à

tenez, je vais vous faire une « confidence »;
le jour où ma fille et ma petite fille (j’ignore si elles se connaissent)ont su que j’allais sur internet, elles ont refusé de me parlerce qui m’a fait une grande peine; je me souviens que dans un café où je faisais souvent une pause, une jeune femme à qui je demandais qu’elle me raconte ce
qu’elle tenait en main, refusa en me disant que ce n’était qu’un vulgaire gadget de jeunes, j’ai pensé aie, aie, aie, elles deviennent comme ça, c’était la première fois que je voyais un smartphone, mais ce n’était pas « cool »! évidemment, j’ai appris ! et
je ne prends plus, j’espère , de pareils risques:qu’en ai-je besoin,vraiment? JE NE CROIS PAS. je me souviens du jour où j’ai présenté une amie, directrice d’une bibliothèque qui travaillait aussi au dictionnaire de l’académie avec ***, et que mon père me dit, à son départ, « comment peut-on etre si laide »? je fus outrée, je n’ai plus regarder la télévision avec lui, (ni mangé), j’ai coupé (connecticut) mais c’est souvent ma réaction intime en lisant ici ceux qui « affirment » « savoir »;
mon amie est morte et a légué son corps à la médecine,c’était une femme généreuse, attentionnée,
professionnellement dévouée , et au fond j’ai encore peine de sa mort, pour tout ce qu’elle incarna pour moi, d’empathie avec les gens les plus différents, pas forcément cultivés, encore moins fortunés, elle avait le sens de l’autre, et je n’ai plus rencontré une femme comme elle autour de moi;
bonne suite à tous

Marie Sasseur dit: à

Sinon, vous pouvez toujours lire des BD !

« On peut d’abord se demander pourquoi le thème de la guerre d’Indochine est apparu si récemment dans la BD francophone. Et pourquoi 1990 ? Pour tenter de trouver une explication, il nous faut remonter un petit peu en arrière. En 1986, après un accord signé entre le France et le Viet Nam, la ville de Fréjus organise l’érection du « Mémorial des guerres en Indochine », où seront rassemblés les ossements de 17 255 militaires identifiés et rapatriés depuis le Viet Nam entre octobre 1986 et octobre 1987. C’est cette arrivée, évoquée dans les trois première planches de la série Les oubliés d’Annam, qui pourrait être le déclencheur de l’intérêt mémoriel et par capillarité celui des auteurs de BD pour ce conflit qui reste pour une grande partie des Français « la sale guerre ».

Nous allons maintenant détailler un peu plus ces albums, en ordre chronologique de parution des séries d’abord, puis des one-shots. »

https://casesdhistoire.com/la-guerre-dindochine-1946-1954-dans-les-bd-francaises-1-3-le-corpus/

et alii dit: à

effectivement, mon amie n’était pas « jolie », mais je ne pense pas qu’elle ait été particulièrement laide; elle souffrait d’une sorte d’asthme et avait toujours une ventolineà la main, ce qui ne l’avait pas empêchée d’aller au Tibet avec sa mèrequi était veuve;

vedo dit: à

DHH, le désaccord fait du bien, et je ne voudrais pas affecter votre plaisir de cette lecture. (Moi aussi suis biaisé, mais plutôt par mon travail). J’irai feuilleter le bouquin en librairie la semaine prochaine. Je maintiens: voir Marc Bloch.

bouguereau dit: à

Moi aussi suis biaisé, mais plutôt par mon travail

..y’a pas dsots métiers y’a des michtons sans l’rond

bouguereau dit: à

La meilleure c’est Vichy. Hurkhurk

je me souviens..je me souviens de la bonne blague de chirac sur la pastille vichy qu’elle dirait bonne clopine

Phil dit: à

J’irai feuilleter le bouquin en librairie

encore un libraire qui fera faillite, remplacé par un vendeur de capotes à smartphone pour etalii et ses copines

Marie Sasseur dit: à

Sur la guerre d’Indochine, et ses légionnaires :

« Ses unités les plus connues sont les Régiments étrangers d’infanterie (REI) qui ont la particularité d’être massivement composés d’étrangers et notamment d’Allemands ayant participé à la Seconde Guerre mondiale avec la Wehrmacht, qui forment la nationalité la plus représentée dans la légion en Indochine. »

« La mobilisation générale n’est pas décrétée et de ce fait, seuls les volontaires et l’armée régulière se retrouvent engagés dans le conflit. Dans le même temps, les campagnes de recrutement de la légion étrangère sont nombreuses et pour la première fois, le corps d’armée est autorisé à dépasser le nombre maximal de soldats qui est limité à 12 000 depuis sa création en 1831.  »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_%C3%A9trang%C3%A8re_dans_la_guerre_d%27Indochine

Marie Sasseur dit: à

Ca craint.

On a retrouvé la 7eme compagnie du reich nazi..

« Un certain nombre d’Allemands deviennent instructeurs en Indochine du fait de leur grande expérience militaire,et aussi parce que 70 % des soldats européens engagés sont germanophones. »

bouguereau dit: à

et faut pas houblier bigeard térezoune..sinon plus rien ne tiendrai dbout

Marie Sasseur dit: à

Et le pen aussi a fait le voyage.
Ah ben mon colon, si je m’attendais à voir tout ce petit monde fricoter en Indochine…

bouguereau dit: à

On a retrouvé la 7eme compagnie du reich nazi..

hévidemment..térezoune est toujours à faire l’oie blanche pour exiter meussieu courte

bouguereau dit: à

..et ça marche..le cul c’est comme la gégéne..c’est pas compliqué..faut qule courant y passe

Marie Sasseur dit: à

Vuillard il doit pas trop en causer dans son bouquin, si ?

Marie Sasseur dit: à

Vuillard il doit plutôt causer des GI’s. Pas trop des schleuhs du reich nazi qui défendaient les colons français, non ?

et alii dit: à

sur le nom de RHODES?je dis en passant que la RHODESIE tire son nom du grand impérialiste anglais CECIL RHODES ?QUI N’était pas un illettré et avait été impressionné par RUSKIN
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cecil_Rhodes

Phil dit: à

Ca craint

Bouvier Vernet ont sympathisé au Pakistan avec des SA bien installés dans la reconstruction. Echanges d’adresses, rigolades et progrès linguistiques, fortes affinités pour revoyure. Fatalement pas dans l’usage du monde ouikiki.

Marie Sasseur dit: à

Dans quelles conditions des schleuhs du reich nazi ont ils pu être recrutés et envoyés en Indochine pour défendre les colons français.
La question elle est vite répondue ?

Marie Sasseur dit: à

Le vieux philopede, une fois ses chicots nettoyés au picon bière, pourra vous en dire plus.

Moi je trouve que ça craint, cette histoire.

Jazzi dit: à

Beaucoup d’anciens nazi aussi à Ibiza, Phil.
Dixit Barbet Schroeder, le cineaste moresque :

« J’avais décidé de faire mon premier film sur un lieu que je connaissais. Dans la maison familiale d’Ibiza, où nous allions chaque été depuis 1951, et où j’ai passé les premières années de mon adolescence. Période absolument héroïque de l’île. Il n’y avait pas de routes goudronnées à l’époque et personne, absolument personne ! Je connaissais intimement chaque coin de rochers. En pensant à l’histoire, je voyais déjà tous les plans où tourner. Donc pour moi l’idée était de faire exister cette histoire, que j’avais un peu vécue, à travers les personnages.
Mimsy Farmer, que j’avais rencontrée par le biais de Roger Corman, était une star de films de série B. Elle avait déjà tourné cinq ou six films avec lui. Si l’on revoit ces films, on redécouvre chaque fois quelques plans bouleversants sur elle. Elle avait une présence à l’écran tout à fait fascinante. J’ai tout de suite pensé que c’était ce qu’il me fallait. Car, contrairement aux femmes fatales habituelles, toujours dans le noir et avec un porte-cigarette, je voulais montrer une femme fatale en plein soleil et en T-shirt. Pour le garçon, ça a été plus difficile. J’ai été plusieurs fois à Munich. Tout ce que me présentaient les agences était pathétique ! J’ai mis beaucoup de temps avant de rencontrer Klaus Grunberg.
A l’époque, pour montrer les scènes de drogue, et rendre une vision psychédélique subjective, on faisait se gondoler l’écran avec des effets spéciaux et des lumières bizarres. C’était complètement minable ! Moi, au contraire, pour faire percevoir cette expérience d’extase, durant laquelle la réalité devient fantastique, je suis allé vers le plus petit. J’ai filmé au plus près des fleurs, des écorces de pins, des insectes…
Quand on n’a pas beaucoup d’argent, on utilise les gens qui veulent bien vous donner un coup de main. J’ai donc pris les habitants pour tenir les petits rôles, sur place. Il y avait une présence nazie très importante à Ibiza à partir des années cinquante. Notre voisin le plus immédiat était un Suisse condamné à mort par contumace. C’était l’un des libérateurs de Mussolini dont il conservait une photo dédicacée sur sa table de chevet. Ma mère, en revanche, avait beaucoup d’amis juifs. La tension entre les deux maisons était palpable. Il y avait aussi des réseaux d’entre-aide pour organiser la fuite d’anciens nazis vers l’Amérique du Sud. Tous ces gens-là allaient se baigner tout nu, dans les décors naturels montrés dans le film. Je me souviens qu’ils reniflaient déjà du poppers en se faisant brûler au soleil. Cela m’avait beaucoup marqué. J’ai donc imaginé ce personnage de nazi qui reçoit dans son bar des touristes allemands avec lesquels il entonne des chansons pour la réunification de la République allemande. »

Marie Sasseur dit: à

Eh bien Passou, on tient là un vrai sujet de pamphlet romanesque.

Faut jamais voler vers l’Extrême-Orient compliqué avec des idées simplistes.

Des nazis  » utiles » à l’impérialisme de la IVeme république, a quelques uns de ses colons.

« La guerre d’Indochine fut – aussi – une tragédie allemande, mais la plupart des Allemands, et des Français, l’ignorent. Lorsque, l’an dernier, un jeune historien français est passé au bureau des Etats de services de Berlin, organisme qui tient le registre des soldats de l’armée allemande tombés au cours des deux dernières guerres mondiales, ses interlocuteurs ont été fort surpris d’apprendre de sa bouche que plus de 2 600 de leurs compatriotes étaient «morts pour la France», et ce juste après la Seconde Guerre mondiale ! Si la chose est peu ou pas connue des deux côtés du Rhin, c’est que ces victimes-là sont restées enfouies dans une zone où l’historiographie n’avait pas beaucoup fouillé. »

https://www.liberation.fr/planete/2014/03/05/indochine-la-legion-des-inconnus-de-la-wehrmacht_984735/

Phil dit: à

Yes Baroz, Schroeder dit tout, sauf qu’il a roulé Mimsy Farmer en royalties, pas Suisse pour rien. Excellent « More », rien que des amateurs et un nazi qui manie le revolver. Cinquante ans plus tard, oublions « Amnesia » avec Ganz qui gagatise sur la germanie, soupe woke pour crevettes à nightclubs d’ibiza.

Marie Sasseur dit: à

Un peu d’histoire :

« Depuis la fin de la seconde guerre mondiale l’empire français est contesté dans ses colonies d’Indochine et notamment au Vietnam. Une conférence de négociation, entre le gouvernement français et une délégation de la nouvelle République démocratique du Vietnam, est organisée à Fontainebleau. Le 22 juin 1946, Ho Chi Minh atterrit à l’aéroport du Bourget. »

https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-la-guerre-froide/episode-15-le-declenchement-de-la-guerre-d-indochine

Marie Sasseur dit: à

Le saviez-vous ?
Moi non plus.

« Ho Chi Minh est resté presque sept ans en France. Il a séjourné à Marseille, au Havre, à Sainte-Adresse, à Dunkerque, mais surtout à Paris. Dans le livre qu’il lui a consacré, Pierre Brocheux, qui est l’un des historiens français les plus au fait de la vie de Ho Chi Minh, raconte que « Monsieur Ba » – ainsi se faisait-il appeler à l’époque – est arrivé à Marseille avec à peine 10 francs en poche. Très vite, il s’est rendu compte que les colonisateurs qui sévissaient en Indochine n’étaient pas nécessairement en phase avec ceux de leurs compatriotes qui étaient restés en métropole, ni surtout avec les idéaux de la Révolution française dont ils se targuaient pourtant d’être les dépositaires…
Pierre Brocheux:   

« C’était un homme à la fois très humble et très volontaire. Il a toujours agi avec détermination, clairvoyance et lucidité, sans jamais perdre de vue le but qu’il s’était fixé, à savoir la libération de son pays  »

https://vovworld.vn/fr-CH/reportage-du-samedi/les-traces-du-president-ho-chi-minh-en-france-444354.vov

DHH dit: à

Lorsqu’il a séjourné à Parispour la conference de Fpntainebleau en 1947 Ho chi Minhil etait installé dans la maison de epoux Aubrac,s’etant sans doute senti mieux aupres de ce menage de camarades communistes ,grandes figures de la resistance , que dans les residences aux grandes oreilles , où le le gouvernement pensaient l’installer accueilli chez eux
il est le parrain de leur dernière fille née pendant ce sejour

Jean Langoncet dit: à

@Le saviez-vous ?
Moi non plus.

Et moi qui pensais qu’il avait fait ses classes à Coët

DHH dit: à

Rien d’etonnant à ce qu’il y ait eu des anciens de la Wehrmacht e indochine
C’est le propre de la legion qu’on y entre en rompant avec son passé et personne n’a rien à savoir de ce qu’a eté la vie d’avant de ces hommes « qui sentent bon le sable chaud  » et sont de grands soldats respectueux d’un code de l’honneur exigeant
c’est une realité qui a nourri tout un imaginaire romanesque et filmique (le grand jeu)

Marie Sasseur dit: à

Rien d’etonnant à ce qu’il y ait eu des anciens de la Wehrmacht e indochine

Je vous demande pardon, mais moi je trouve cela REN VER SANT.
Des nazis pour sauver l’impérialisme français embarqués dans la legion, c’est pas des malfrats de droit commun quand même !

Marie Sasseur dit: à

Mais on y retrouve toute cette merde de l’ Algérie française, les Soustelle et cie.

Marie Sasseur dit: à

Je suis bien désolée aussi, de ne pas souscrire à cette adulation beate de Mendes France et son ministre Mitterrand.

Jean Langoncet dit: à

ahora : « La relation de défense entre la France et le Vietnam est un pilier essentiel du partenariat stratégique signé le 25 septembre 2013 par les deux premiers ministres respectifs. Dans ce cadre, les écoles de l’armée de Terre accueillent régulièrement des officiers vietnamiens. Ils sont quatre à effectuer actuellement leur scolarité en France : un à l’école d’application RH de Coëtquidan, un à l’école d’état-major de Saumur et deux à l’ESM de Saint-Cyr. Ces derniers se sont rendus fin juin sur les traces de leur parrain de promotion, le capitaine Yves Hervouët qui, lors de la bataille de Dien Bien Phu, commandait l’unique escadron de char. »
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/triomphe-de-st-cyr-le-vietnam-sur-les-rangs

quant aux malfrats de droit commun abreuvés au bourbon, ils en prennent pour cinq ans minimum et ça leur fait les pieds

Marie Sasseur dit: à

« C’est le propre de la legion qu’on y entre en rompant avec son passé et personne n’a rien à savoir de ce qu’a eté la vie d’avant de ces hommes « qui sentent bon le sable chaud  » et sont de grands soldats respectueux d’un code de l’honneur exigeant

Attends voir, je n’ai pas bien compris, là.
Deachach cause bien de nazis embauches dans la légion étrangère en Indochine ?

Faut qu’elle aille se tremper le cul dans une bassine, il me semble qu’elle est en chaleur, non ?

D. dit: à

Mou, Monsieur Charoulet, je la lave en 1 heure et demie parce que je le fais avec grand soin chez moi au seau et à l’éponge pour éviter les micro rayure et termine par un long lustrage. J’utilise un bas de femme pour enlever les mouches écrasées, cela fonctionne à merveille.

DHH dit: à

@vedo
loin de moi l’déee de rapprocher Vuillard qui trouve dans une page d’histoire la matiere d’un exercice litteraire et cet immense savant, cet historien exigent qu »est Marc Bloch
il œuvrent dans des genres differents ; et comme vous j’admire l »etrange défaite lue et relue et aussi ses textes sur la methode historique ,sur les rois thaumatuges , sur l’histoire rurale ,sur la societé feodale
et cela n’empêche pas qu’on puisse prendre de l’intérêt a une histoire joliment illustrée de la guerre d’Indochine exacte dans ses grandes lignes

bouguereau dit: à

et personne n’a rien à savoir de ce qu’a eté la vie d’avant de ces hommes

..sauf le recruteur..drh..grande biaiseuse de vérité..c’est toujours hutile de suposer qu’a la wermart..que des nazis ? recruté par des collabos ? pour casser du jaune..ha décidément « ce » pays de lâche qu’il se sent dajouter kabloom

Jean Langoncet dit: à

Pardon de m’attarder un peu, mais s’agissant du militantisme de DHH, je tiens d’un proche de Manu V. cette sentence sans appel du Président H. à son sujet : « dache liquide » (incidemment, tout le monde dit « daèèche ». Hollande dit « dache ». Qui a raison ?)

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

et alii dit: à

qui sont ces volontaires étrangers désirant entrer dans la Légion et quelles sont leurs motivations ? Devenir français n’est certes pas leur priorité première. La Légion propose autre chose : elle est une famille d’accueil pour des êtres brisés par la vie ou en quête d’une nouvelle patrie. Mais cette patrie n’est pas la France, c’est la Légion : “Legio patria nostra” est bien la devise des légionnaires.Elle absorbe les hommes en quête d’un nouvel idéal ou fuyant une vie éprouvante. Elle propose l’ultime possibilité, celle de l’effacement. Les légionnaires deviennent des “hommes sans nom”, des hommes sans passé, sans patrie. “Ce corps a pour vocation d’accueillir des hommes sans racines qui veulent tirer un trait sur leur passé”, dit Hélie de Saint-Marc, officier français de la Légion. Ils peuvent se racheter – ou pas – de leur vie d’avant. Ils entrent dans la famille : “Chaque légionnaire est ton frère d’armes, quelles que soient sa nationalité, sa race ou sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille”, indique le 2e article du code d’honneur du légionnaire.
Une légion franco-germanique ?
14La Légion est d’abord le creuset des hommes perdus, des apatrides, des vaincus de l’histoire. Pour cela, on y parle beaucoup la langue des exilés : le yiddish et le polonais au XIXe siècle, le russe dans les années 1920, l’italien et l’espagnol dans les années 1930… Mais la langue la plus parlée dans la Légion reste l’allemand. Entre 1830 et 1961, sur 600 000 légionnaires ayant servi dans la Légion, 210 000 sont allemands, 60 000 italiens, 50 000 belges et Français, 40 000 espagnols et 30 000 suisses. Ils représentent même 60 % des régiments étrangers entre 1945 et 1955, largement employés lors des guerres coloniales (Madagascar, Indochine et Algérie).

15Ce choix de la Légion par de nombreux jeunes Allemands reste à la fois un mystère et une source de tensions entre la France et l’Allemagne. Désir d’aventure ? Besoin de se mettre à l’abri du besoin ? Qu’est-ce qui pousse ces jeunes Allemands à s’engager pour une patrie qui est, par trois fois, son ennemi ? À l’inverse, pourquoi l’armée française accepte-t-elle de recevoir un nombre aussi conséquent de ces potentiels ennemis ?
Une première réponse est que, dans la Légion, on oublie sa nationalité, on est avant tout légionnaire. D’autre part, l’état-major de la Légion aime ces nationaux qui ont le sens de la discipline et incite donc au recrutement de légionnaires allemands (à l’exception de la période 1870 et 1880, où le sentiment anti-allemand est encore vif). Enfin, de 1871 à 1914, une grande partie des Allemands recrutés étaient des Alsaciens-Lorrains désirant fuir la conscription allemande7. C’est bien le seul réel exemple de motivation patriotique8. La loi du 5 août 1914 stipule d’ailleurs que tout Alsacien-Lorrain contractant un engagement volontaire au titre d’un des régiments étrangers recouvre la nationalité française. Ils sont 11 854 à s’engager au 1er avril 1915, soit plus du tiers des engagés volontaires dans l’armée française.
La loi du 9 mars 1831 stipulait que la Légion ne pouvait être employée qu’en dehors du territoire national. Pas question donc de s’impliquer dans des conflits nationaux. Cette loi n’étant cependant valable qu’en temps de paix, la Légion s’est trouvée engagée dans le premier conflit mondial. La France respecte pourtant la convention de La Haye qui stipule l’interdiction faite “à un belligérant de forcer des nationaux de la partie adverse à prendre part aux opérations de guerre dirigées contre leur pays”. Des camps d’internement sont donc ouverts pour les légionnaires allemands, mais les meilleurs sont regroupés dans les bataillons des deux régiments de marche créés à la demande du général Lyautey pour assurer la sécurité du protectorat du Maroc, dégarni de ses autres troupes envoyées au front. De même, au lendemain de la guerre, la Légion du Maroc offre la possibilité, pour de nombreux Allemands, de s’engager au service de l’ancien ennemi ; la France – et Lyautey au Maroc – encourage d’ailleurs ce recrutement, notamment en ouvrant des bureaux de recrutement dans la partie occupée par la France en Rhénanie9.
Les différents gouvernements allemands ont pourtant tout essayé pour dissuader leurs jeunes de s’engager dans la Légion. À mesure que croissait le nationalisme, le départ de ces jeunes vers une armée étrangère choquait l’opinion publique allemande. Les nazis ont été les plus virulents. Sous le IIIe Reich, toute allusion à la Légion est prohibée. On crée un camp de concentration à Kislau (pays de Bade) pour “accueillir” les légionnaires en fin de contrat. Au printemps 1939, la nationalité allemande est même retirée aux légionnaires.
Le jeune officier Hélie de Saint-Marc, ancien résistant et réchappé des camps de concentration nazis, se retrouve ainsi dans un bateau pour l’Indochine au milieu d’hommes qu’il a combattus. Ce qu’il en retient, c’est avant tout la capacité qu’a la Légion à d’effacer : “Les hommes avaient mis entre parenthèses leur nom, leur famille, leurs racines, leur nationalité. Ils s’étaient volontairement dépouillés de tout ce qui fait l’apparence sociale. Devant nous, ils étaient nus. La règle tacite était de ne jamais parler du passé. Nous la respections tous, conscients que la moindre curiosité pouvait être une offense. Je partageais avec eux la vision de trop de morts. Comme moi, ils essayaient de vivre avec le souvenir des engloutis11.”
https://journals.openedition.org/hommesmigrations/2844

bouguereau dit: à

oublions « Amnesia »

la seule morale d’une guerre c’est qu’il faut pas la perde qu’on dit à jéruzalème

et alii dit: à

10 Le 2e régiment étranger de cavalerie compte, en mai 1951, 43 % d’Allemands. Leur moyenne d’âge est de 23 ans. On y trouve des anciens de la Wehrmacht, des anciens SS, des anciens des Jeunesses hitlériennes, des jeunes sans ressources.

Jean Langoncet dit: à

@On y trouve des anciens de la Wehrmacht, des anciens SS, des anciens des Jeunesses hitlériennes, des jeunes sans ressources.

C’est que les grosses têtes diplômées, si chères à DHH, étaient alors si demandées chez les soviets et les ricains, qu’il ne restait plus que les losers, les pauvres types, à attirer chez nous (et pourtant, la quatrième république, si décriée, elle l’a fait ! comme on ne disait pas encore à la fin des années 50)

vedo dit: à

@DHH, Oui, V. et MC ne sont pas comparables et je me doutais que vous connaissiez le second. Ma prévention à l’égard de V. (qui date du Goncourt–quelle escroquerie!) a été ravivée par votre compte-rendu. Mais encore une fois, ce lieu ici ne permet pas les échanges comme je les conçois. Bien cordialement.

et alii dit: à

mais si vous voulez tout savoir de moi, je suis une déconniatriste

et alii dit: à

début de la Grande Guerre, il publie un appel aux étrangers résidant en France et donne l’exemple en s’engageant dans l’armée française. Blaise Cendrars est affecté au 3ème Régiment de Marche de Légion Étrangère du camp retranché de Paris. Le Régiment devient quelques mois plus tard le 3ème Régiment de Marche du 1er Étranger, il est instruit au camp de Rueil et prend la direction du front de la Somme fin novembre 1914. Le Régiment est engagé à Rosières-en-Santerre dans des conditions chaotiques puis s’installe dans le secteur de Frise, dans la vallée de la Somme avec des périodes de repos à Hangest-en-Santerre. Alors qu’il n’est que “première classe”, le soldat Sauser possède un tel ascendant sur les hommes qu’il se retrouve naturellement à la tête d’un groupe franc. Ce dernier mène des actions isolées, quelques fois tragi-comiques, en marge des opérations officielles.

La nuit de Noël 1914, Blaise Cendrars et ses hommes introduisent dans les lignes allemandes un gramophone piégé. Ce dernier se déclenche à minuit en jouant la Marseillaise, attire ainsi les soldats ennemis, puis explose au milieu d’eux. Quelque temps plus tard, à l’aide d’un bachot, il parcourt les marais de la Somme à l’intérieur des lignes allemandes, capturant notamment un convoi et des plans d’état-major. Il est alors proposé pour la Légion d’Honneur mais son non-conformisme et son indiscipline l’empêchent de l’obtenir.
LÉGIONNAIRE BLAISE CENDRARS
POÈTE ET SOLDAT
http://amalep.free.fr/le/grands/cendrars/cendrars01.htm

et alii dit: à

poésie à la légion étrangère
Délicate ondine de proue
greffée à l’amphore des hanches
son buste
émerge de la rizière.
Nhà-qué ou princesse ? Qui le sait soldat ?
A tes souhaits !
Sous l’aile d’ombre

Suite

et alii dit: à

nhà quê – Wiktionnaire wiki › nhà_quê
De nhà (« maison ») et de quê (« campagne »),

et alii dit: à

m’a été demandé plusieurs fois de décrire, en puisant dans mes souvenirs, l’attaque du poste de Bo-Cung dont Paul Bonnecarrère a écrit un récit très vivant mais quelque peu romancé dans son livre « Par le sang versé » paru chez Fayard puis Livre de Poche et Marabout.

Avant de décrire le poste et de narrer les différentes phases de l’attaque, il me semble nécessaire de débuter par quelques généralités sur l’Indochine Française, plus particulièrement sur la situation en zone frontière en 1950. Enfin, nous essayerons de tirer les enseignements de notre action.

On peut penser qu’après toutes ces années, ma mémoire a pu être sujette à des défaillances. Cependant, ayant quitté l’armée d’active en 1966, je fus tout de suite instructeur au centre de Clignancourt et j’ai retrouvé mes notes sur « La section d’infanterie renforcée dans la défensive ». Je vais essayer de les reprendre.
http://amalep.free.fr/aalep/anciens/indochine/bocung.htm

Voici les grandes lignes du plan que je vais suivre
in
L’ATTAQUE DU POSTE DE BO-CUNG
Route coloniale N° 4 – Tonkin – 6 octobre 1950
(Récit du Colonel Pierre JALUZOT, lieutenant au 3ème R.E.I.) :

et alii dit: à

attaque du poste:enseignements:
I / ENSEIGNEMENTS

Bo-Cung est le seul poste de la route coloniale N° 4 à avoir résisté à une attaque appuyée par de l’artillerie, mais il a été appuyé par de l’artillerie aux tirs bien préparés et bien appliqués. Le poste était très bien enterré ce qui a évité des dommages graves au personnel. Seuls les gens à découverts ont été blessés. Le cloisonnement à l’intérieur des souterrains a été bien réalisé. Les équipes étaient bien mécanisées, la défense a été active, l’occupation du calcaire surplombant le poste a été une surprise pour l’adversaire non au courant de cette modification. L’utilisation des obus de 60 mm a été aussi une mauvaise surprise pour l’adversaire pas habitué à la percussion instantanée. La mise en œuvre de grenade à fusil a fait croire à la présence de mortiers de 60 mm. Les exercices d’alerte avaient bien rodé les légionnaires et les supplétifs qui se sont bien battus par petites équipes.

A notre niveau de compagnie et de section, nous n’avons jamais mésestimé l’adversaire.

Ce fut mon examen de passage à la légion.

Petit Rappel dit: à

« Moi je source » . Oui, le plus souvent dans Wikipedia au mieux….ce qui permet de ne pas trop chercher soi-même…

Jazzi dit: à

« oublions « Amnesia » »

Pas tout à fait, Phil, j’ai un faible pour Marthe Keller !

« Moi je source »

Elle veut dire qu’elle mouille ?

Jean Langoncet dit: à

Quand le « Pasteur » et ses passagers mouillèrent en rade de Marseille, accueillis par une chiée de flics

Marie Sasseur dit: à

Cette sous sous-merde, que le pseudo Sasseur excite comme un marteau, a du mal a expliquer POURQUOI il n’a plus rien à dire sur Alexandre de Rhodes.

Jean Langoncet dit: à

@cela n’empêche pas qu’on puisse prendre de l’intérêt a une histoire joliment illustrée de la guerre d’Indochine exacte dans ses grandes lignes

Les grandes lignes et les petits faits. Grosso merdo, on peut tout à fait faire sienne une histoire à laquelle on est étranger

D. dit: à

Demain je mange des endives au jambon sauce béchamel.

Jean Langoncet dit: à

@Demain je mange des endives au jambon sauce béchamel.

On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas

JC..... dit: à

DIMANCHE 13 FEVRIER 2022, 5h41, 10°, vent d’est fort, ciel dégagé

Parlons de choses sérieuses ! De rugby à 15, pour ne pas quitter l’IndoChine sans une belle Marseillaise. Celle que chante la populace des crétins qui aiment le sport en foule, rassemblés dans un grand stade parisien.

Très curieusement, un des rares moments où le troupeau des spectateurs français est uni, heureux d’une victoire de la « France », elle qui a gagné car l’équipe était unie, dynamique, volontaire, imaginative, réactive !

On s’est fait plaisir dans un effort qui, là, a payé !

Bravo aux joueurs, bravo au staff et aux entraineurs, bravo au public supportant les siens avec joie !

(Tout rapprochement entre le gazon du combat huamain et l’isoloir de l’hypocrisie électorale serait nul et non avenu…)

Marie Sasseur dit: à

Convenez Passou, que ces deux bouquins que vous chroniquez ne cochent aucune case du Goncourt choix du Vietnam.
A mpinsqu’ols soient destinés à quelques colons encore sur place…

Comme je suis maintenant très en colère, contre le billet qui chronique au moins un bouquin qui vaut pas grand-chose, contre moi-même qui m’emporte contre deux ou trois vieilles bourriques en soins palliatifs de la tête sur ce blog,

Je me demande si vous allez soutenir ces bouquins pour un choix Goncourt du Vietnam

( regardez bien le petit truc en bas a gauche du dessin, Passou)

https://www.vincentrif.com/wp-content/uploads/2020/11/Pierre-Assouline-Le_Bon_Livre.png

Marie Sasseur dit: à

« On ne dira pas que la guerre d’Indochine (1946-1954) obsède nos contemporains. Elle est nulle part quand la guerre d’Algérie est partout. »

Dommage Passou, d’avoir fait l’impasse sur un ecrivain qui a écrit sur les deux. Dont l’inoubliable  » de nos frères blessés « .

Trop engagé, trop poétique, pas assez en cour à « Paris lettrespourries », pas assez polémique ?

« Au plus près du combat et de la vie quotidienne d’Hô Chi Minh, l’auteur dresse non seulement une fresque historique superbement documentée mais surtout donne matière à méditer sur le pouvoir dans l’après-révolution. Hô Chi Minh contribua à vaincre deux empires et pourtant il est avéré « qu’il choisit d’habiter une maison de gardien plutôt qu’au palais ». C’est cet homme-là que Joseph Andras admire et par-delà la voix d’Hô Chi Minh c’est celle des humbles, des rebelles, des sans-voix qui résonne dans ce livre. Au loin le ciel du Sud, une voix profonde que nous aimerions entendre plus souvent.
 ENCRES VAGABONDES

https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/au-loin-le-ciel-du-sud

Marie Sasseur dit: à

L’histoire du dimanche.

Article 

« Albert Clavier est né le 9 mars 1927 en Isère dans une famille très humble. Bien que bon élève, il ne peut pas entreprendre d’études secondaires et doit travailler dès son plus jeune âge. Il occupe toutes sortes de petits emplois, mitron, manœuvre dans une scierie, employé chez un maraîcher… Son frère Henri, militant communiste, est arrêté à Grenoble lors de la manifestation du 11 novembre 1943 et déporté à Buchenwald dont il rentrera très affaibli. Dans l’euphorie de la Libération, Albert s’engage dans l’artillerie coloniale, mais regrette très vite ce choix sévèrement condamné d’ailleurs par son frère à son retour de déportation. Après diverses tentatives pour essayer d’échapper à l’envoi en Indochine – ce qui lui vaudra deux passages devant le tribunal militaire et plusieurs mois de cellule – il part dans les premiers mois de 1947 pour l’Extrême-Orient. »

https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2004-4-page-71.htm

et alii dit: à

une remarque à propos d' »argument
c’est donc a FONTAINEBLEAU que j’entendis parler de la guerre du Vietnam; et surtout parce que le fils de ma logeuse y était mort; elle avait une simple photo,juste le visage, sans cadre,épinglée contre un mur , qu’elle prenait parfois sur la table, et sur le mur voisin, une photo en pied du général de Gaulle devant laquelle elle se mettait à genoux pour prier; elle gardait également un vieux journal
mais que je n’ai pas bien regarder quand elle me le montra; ce que je veux dire; c’est qu’il n’y avait là rien de beau,c’était plus que simple, rudimentaire et je ne me suis pas attachée à cette « famille » recomposée autour de cette aïeule après le remariage de sa fille ,dont la fille nourrissait des fantasmes de « carrière cinématographique » favorisés par leur patronyme ,le même que celui d’une vedette qui émergea alors;
j’ai oublié les prénoms de toute la famille, non le patronyme (du soldat donc mais je n’ose le mettre par « respect » disons) et on peut avoir d’autre argument que « la beauté »-que connaissent bien les mathématiciens-pour la solution d’un problème, sa vérité », pour l’inscription dans notre mémoire
bonne journée

et alii dit: à

beauté, mathématique:c’est très connu mais je le souligne encore (et wiki renvoie à HARDY
« The mathematician’s patterns, like the painter’s or the poet’s, must be beautiful; the ideas, like the colours or the words, must fit together in a harmonious way. Beauty is the first test: there is no permanent place in the world for ugly mathematics. » Hardy, A Mathematician’s Apology. »
Hardy est le mathématicien auquel le jeune surdoué »
indie, Srinivasa Ramanujan -envoya ses travaux

et alii dit: à

je sais qu’on dit que le jeune mathématicien indien était un « génie »; ne l’a-t-on pas dit plus souvent de mathématiciens, scientifiques ,que « d’intellectuels »
ou d’artistes?(en un temps où on ne disait pas HPI)

et alii dit: à

lorsque j’ai découvert Ramanujan, il n’y avait pas encore la collection:
La collection « Génies des mathématiques »,(article dans le monde)
je traversais les travées de Beaubourg comme une folle.C’ était merveilleux!

Amanda Lire dit: à

Jazzi dit: à

Plus forte que Florence Aubenas, elle ne s’est pas contentée de passer la serpillière !

C’est quand même mieux que : je traversais les travées de Beaubourg comme une folle.

(Repartir aussitôt!)

Jibé dit: à

Bon, j’ai lu les posts qui précèdent, à peu près tous ceux qui concernent Vuillard. Je penche pour Védo, voir Marc Bloch.
Le roman historique est un genre difficile. Soit n écrit La Reine Margot et tout le monde se fiche de savoir la réalité des faits. Soit on veut faire dans l’apport historique via son roman. Et là…
Quel est le genre auquel le roman de Vuillard se rapporte?
Lui reproche-t-on ce qu’il ne prétend pas offrir?
Ou ne réussit-il pas ce qu’il prétend donner?
Voilà ce que vos commentaires m’inspirent.
(je ne l’ai pas lu, j’ai les plus grandes préventions, mais je suis tenté d’aller voir)

Amanda Lire dit: à

les travées de Beaubourg

Mais pas de colonnades en vue!

Janssen J-J dit: à

plus forte que la serpillère indochinoise à passoul, florence à l’aube est toujours en colère après lui, une semaine plus tard. A pas trouvé beaucoup de clients à l’ehpad comme accorte girl, faut bien le reconnaître. Cherche pas aux bons endroits, sans doute.
On trouve encore des analystes anti bellicistes sur nos chaines de propagande, agréables à écouter malgré leur dyslexie (BG, 69 ans, sur la « confusion mentale et politique » chez monsieur Poutine, par exemple).
Bon barbeuk avec un steak d’autruche saignant de chez Laurette, https://autruche-de-laurette.com/
(13.2 – 9.48)

et alii dit: à

une histoire très connue aussi est celle de
Depuis son diagnostic, Padgett a publié un livre sur son expérience intitulé « Struck by Genius » (Frappé par le génie). Il a fait le tour du monde pour raconter son histoire et éduquer les gens en matière de mathématiques. Il vise à aider d’autres personnes qui ont eu une vie unique ou rare/intéressante en faisant publier leurs histoires ou en les faisant figurer dans des films. Il vend même ses dessins de fractales.
Padgett a lui aussi l’impression d’être une personne différente de ce qu’il était avant.

« Je la vois [la beauté] partout », dit-il. Il est fasciné par des choses simples que la plupart des gens ne remarquent même pas, comme les gouttes de pluie qui tombent sur une flaque.

Comment les mathématiques ont aidé à construire la Chine impériale
A travers les yeux de Padgett, la flaque se transforme en des motifs ondulants complexes, se chevauchant et formant des formes comme des étoiles ou des flocons de neige. Et il veut que tous les autres voient ce qu’il voit.
https://www.bbc.com/afrique/monde-55559707

Jibé dit: à

 » Elle m’a notamment signalé toutes les licences que je prenais avec l’histoire. A partir de quoi, j’ai pris mes risques ».
cette phrase de Lemaître a le mérite de la clarté sur le plan des rapports à l’Histoire, et elle le dédouane par avance avec un côté bravache d’écrivain qui assume son imaginaire.
Faut-il chercher plus loin, et chez Vuillard idem?

Jibé dit: à

JJJ, steak d’autruche? Vu comme ça court, cette bestiole, ça doit résister sous la dent!

Jibé dit: à

A propos de courir, et c’est le seul rapport avec ce qui précède, le match France-Irlande, hier!!!! Malheureusement sans Sexton, mais tout de même!

Janssen J-J dit: à

@ je suis tenté d’aller voir (jibé)
-> pmp, je vous conseillerais le détour… Vite lu et peu coûteux, vous seriez même étonné par la non pertinence de vos deux interrogations…, son « genre » pulvérise les catégories romanesques instituées. Bàv,

JC..... dit: à

Marre du passé !

Marre des guerres ! Marre des tranchées ! Marre de la Shoah ! Marre de l’Indochine ! Marre de l’Algérie ! Marre du Moyen-Orient ! Marre de l’Afrique ! Marre de la Corrèze !

Marre des littérateurs, spécialistes qui s’en régalent…

Next ?

Patrice Charoulet dit: à

Télé Zemmour

Il faut être franc. CNews doit changer de nom et s’appeler Télé Zemmour.

Janssen J-J dit: à

Au fait, qui a gagné ce match ? je l’ai pas suivi, vu que je galopais après les autruches de laurette, hier à Marsilly.

Janssen J-J dit: à

… de quoi voulez-vous parler, à la next, a/marre ?
Vous n’auriez même pas aimé participer à la guerre du Péloponnèse ?

et alii dit: à

quelqu’un qui m’a aussi embarquée dans un beau voyage en maths est DU Sautoy:le sportif! de « finding moonshine », La Symétrie ou les maths au clair de lune, après « la symphonie des nombres premiers »!!

Janssen J-J dit: à

@ DIMANCHE 13 FEVRIER 2022, 5h41, 10°, vent d’est fort, ciel dégagé
-> Parfois, ça aide pas à calmer ma soeur, le vent d’est… : /// »Marre du passé ! Marre des guerres ! Marre des tranchées ! Marre de la Shoah ! Marre de l’Indochine ! Marre de l’Algérie ! Marre du Moyen-Orient ! Marre de l’Afrique ! Marre de la Corrèze ! Marre des littérateurs, spécialistes qui s’en régalent…///

closer dit: à

En parlant de génie: « En cherchant Majorana, le physicien absolu » d’Etienne Klein.

« Dans le monde il y a plusieurs catégories de scientifiques : ceux qui font de leur mieux et ceux, de premier plan, qui font de grandes découvertes, fondamentales pour le développement de la science. Et puis, il y a les génies, comme Galilée et Newton. Ettore était de ceux-là. »

— Enrico Fermi

Ettore Majorana disparut mystérieusement.

« Diverses hypothèses ont été envisagées sur sa disparition :

le suicide, par ses collègues Amaldi et Segrè (cependant Majorana avait emporté son passeport et vidé son compte en banque avant de disparaître) ;

l’exil en Argentine, par Erasmo Recami et Carlo Artemi ;

le refuge dans un couvent, en particulier par Leonardo Sciascia, afin d’échapper à tout et à tout le monde ;

la fuite du monde afin de se faire mendiant, par Bascone ;

l’enlèvement par un service secret, par Bella et Bartocci entre autres, pour qu’il ne puisse participer à la construction de la bombe atomique. »

et alii dit: à

le club de Marcus est:
pour son club local, Recreativo Hackney),!
Marcus aime aussi s’habiller avec fantaisie!

Alexia Neuhoff dit: à

Moi, Wikipédia, je veux élever une protestation contre deux démentes qui, sur cette chaîne, ne cessent de me récurer comme une casserole, de me ratisser comme un chalutier-usine le fait d’un fond marin, de me gratter jusqu’à l’os, de m’écorcher jusqu’au sang, de me dépouiller, de me piller, de me saccager. Moi, Wikipedia, je n’en puis plus d’être entre les griffes de ces harpies et ne comprends pas le but qu’elles poursuivent dans cette monstrueuse prédation qui ne consiste qu’à saturer un espace de lambeaux de ma chair, de divagations qui ne suscitent aucun intérêt et beaucoup de dégoût.

et alii dit: à

ça m’est arrivé quand je me suis « par hasard » entichée d’un nombre qui était bien premier comme je le pensais:je ne savais plus ce qu’était un nombre premier;
depuis, je fourre mon nombre énigme partout ,sauf ici,vous me le piqueriez,en m’envoyant puck! alors là, non

Janssen J-J dit: à

Ci-dessous, quelques explications à l’agressivité légendaire de ma soeur sur la RDL… On mettrait des freins systématiques à ses plaintes déposées chez les keufs,…
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(DÉPÊCHE AEF N° 667576 – Violences conjugales à Paris : un rapport de 2019 relève des « freins » au bon accueil des victimes par la police – Manque de confidentialité, contenu des plaintes parfois insuffisant pour caractériser les violences, « posture professionnelle souvent inadaptée » de la part des agents de police sont trois des constats dressés par le diagnostic financé par la Préfecture de police et réalisé entre septembre 2018 et mai 2019 par le centre Hubertine Auclert dans trois commissariats de Paris et de la petite couronne.
Publié le 27 janvier 2022, il a servi, selon la PP, d' »état des lieux préalable au travail de fond réalisé depuis ». Un nouveau rapport devrait venir mesurer les « effets » des dispositifs engagés.
____

« Ce diagnostic sur l’accueil et la prise en charges des victimes de violences conjugales et/ou sexuelles à la Préfecture de police a constitué un état des lieux préalable au travail de fond réalisé depuis » : voilà ce qu’indiquait la Préfecture de police jeudi 27 janvier 2022 sur Twitter à l’occasion de la publication du diagnostic établi par l’Observatoire régional des violences faites aux femmes du centre Hubertine Auclert.
Réalisée dans trois commissariats de Paris et de la petite couronne entre septembre 2018 et mai 2019, cette étude — financée par la Préfecture de police — porte sur l’accueil des femmes victimes de violences conjugales et/ou sexuelles. L’institution policière précise qu’un nouveau rapport doit être commandé au centre pour mesurer les « effets » des dispositifs mis en place depuis ce diagnostic.
L’étude fait part d’un certain nombre de « freins » qui altèrent le bon accueil des victimes avec, en premier lieu, un manque de confidentialité « à toutes les étapes ». « L’absence ou le manque de confidentialité peut déstabiliser la victime et l’empêcher de dévoiler pleinement les violences subies, ce qui sera un préjudice pour le bon déroulement de la procédure ». Ses auteurs recommandent donc de « ne pas demander à la plaignante les motifs exacts de son signalement » lors de son arrivée et notent que la configuration de certaines salles d’accueil n’est pas propice aux confidences (comptoir ouvert, agents nombreux, vocabulaire technique, etc.).
– Ils conseillent ainsi de systématiquement proposer aux victimes d’être entendues dans un cadre confidentiel, comme un bureau fermé. À en croire les chiffres du ministère de l’Intérieur, les efforts récents ont payé : dans un audit sur l’accueil des victimes de violences en commissariats et brigades de gendarmerie réalisé par l’IGPN et l’IGGN et présenté en mars 2021, 80 % des victimes accueillies par les forces de l’ordre se disaient à 80 % satisfaites de la confidentialité des locaux.
– L’étude du centre Hubertine Auclert parle aussi d’une « organisation morcelée de la prise de plainte », avec des services variés qui s’en chargent selon les horaires, contribuant « à des plaintes hétérogènes » : durées d’auditions inégales, PV plus ou moins longs, questions peu précises, etc. Les auteurs suggèrent ainsi de généraliser un « masque de plainte » avec des questions sur les possibles violences antérieures, la présence des enfants, le souhait de la victime quant à la suite des événements, etc.
– À la suite du féminicide commis à Mérignac en mai 2021 et des dysfonctionnements constatés alors que la victime avait déjà porté plainte (lire sur AEF info), Gérald Darmanin disait par ailleurs souhaiter que « 100 % des constatations se transforment en plainte ou en signalement à la justice », alors que les mains courantes sont nombreuses, comme le souligne le rapport du centre Hubertine Auclert. Pour y contribuer, le ministre annonçait la création de nouvelles brigades de protection des familles ainsi que la mise en place de référents auprès du DGPN, du DGGN et du préfet de police. Deux commissaires et une lieutenante-colonelle ont été nommées en septembre.
– « Souvent une approche romantique (et égalitaire) des relations de couple demeure » avec notamment le mobile « passionnel » enregistré dans le PV, diagnostique le centre Hubertine Auclert. « Ce mobile n’est pourtant pas issu du Code pénal mais relève du registre du sentiment amoureux et contribue à atténuer les faits de violence dénoncés. »
– Parlant d’une « focalisation de l’ensemble des services de police quasi exclusivement sur les violences physiques », l’observatoire demande que le questionnement sur les violences sexuelles soit systématique lors de l’audition. Il évoque aussi le cas des viols conjugaux et note, qu’à l’inverse, il faudra dans ce cas interroger la victime sur de possibles violences physiques.
– Concernant les violences psychologiques et verbales et afin de disposer de preuves supplémentaires, les auteurs recommandent de « systématiser la demande de l’évaluation du retentissement psychologique dès la première réquisition faite auprès des UMJ ». Ils incitent aussi à collecter des preuves numériques et d’en annexer une copie au PV de plainte.
– « L’enquête pouvant être longue », les auteurs souhaitent également la mise en place d’une grille spécifique qui permette d’évaluer régulièrement le danger dans lequel se trouve la victime, notamment « par un rappel » au cours duquel la question du danger ressenti lui est directement posée. En novembre 2019, une « grille d’évaluation du danger » destinée aux policiers et gendarmes a ainsi été publiée.
– Le rapport parle aussi d’une « vraie difficulté » à écouter la victime qui est « traitée parfois de la même manière ‘neutre’ que le mis en cause » et dont la situation d’emprise n’est pas toujours comprise. Selon les auteurs, cette attitude est justifiée par certains agents du fait que « l’enquête doit être réalisée à charge et à décharge ». Pour mettre en confiance la victime qui vient déposer plainte, le centre Hubertine Auclert recommande d' »adopter un positionnement vis-à-vis des violences, en expliquant clairement à la victime que les violences décrites sont interdites par la loi ».
– Pour que les agents puissent mieux appréhender l’attitude de la personne qui vient déposer plainte, il invite aussi à « faciliter l’accès à la formation continue qui permet de bien saisir les mécanismes des violences conjugales et de leurs conséquences pour les victimes ». Lors de son discours de conclusion du « Beauvau de la sécurité à Roubaix », Emmanuel Macron indiquait que, pendant le quinquennat « près de 90 000 policiers et gendarmes » ont été formés à ce sujet (lire sur AEF info) et a évoqué la distribution de 2 300 téléphones « grave danger ».
– Les auteurs disent avoir constaté un « morcellement de certains dossiers » puisque ceux-ci sont attribués à tel ou tel service en fonction « de la nature des faits, de leur ancienneté et du lieu de commission des faits ». Ce morcellement contribue à rallonger les délais de traitement et complique la compréhension de la procédure pour la victime. Ils suggèrent donc de former une brigade unique au sujet des violences conjugales et sexuelles « avec prise de plainte et enquête en flagrance et en préliminaire ». En mai 2021, les ministres de l’Intérieur et de la Justice présentaient au Premier ministre un « fichier de prévention des violences familiales », un dispositif permettant aux forces de l’ordre et aux magistrats d’avoir un historique partagé.
– Ayant constaté que les interventions à domicile ne sont pas comptabilisées dans le tableau de bord du traitement des violences conjugales dont sont dotés beaucoup de commissariats, le centre Hubertine Auclert propose d’y remédier afin « de mieux identifier les difficultés auxquelles sont confrontés les équipages » et « de rendre ces interventions plus efficaces ».
– Le rapport évoque enfin la « lassitude » de certains policiers, fatigués « des interventions multiples pour les mêmes faits ». « Il est important que le policier et la policière prennent en considération le fait que ces interventions multiples, ces dépôts de plaintes et retraits éventuels font partie du parcours de la victime, et que chaque procédure effectuée de leur côté est utile dans ce parcours », rappelle-t-il. Alors que les policiers qui interviennent la nuit n’ont pas forcément connaissance de l’ensemble de ce parcours, l’observatoire recommande de systématiser la recherche d’antécédents quand une intervention à domicile a lieu.
– Enfin, il suggère que la BLPF appelle systématiquement la victime dans les 48 heures suivant l’intervention pour l’orienter « vers un dépôt de plainte ».
– En outre, les personnes qui déposent plainte ne sont pas toujours bien orientées à l’issue de l’audition, alors qu’elles peuvent avoir besoin d’un hébergement d’urgence. Outre l’aspect du logement, les auteurs du rapport préconisent de prendre le temps de fournir toutes les informations nécessaires à la victime, voire de faciliter son accompagnement jusqu’à son domicile. La distribution d’un document d’information à toute victime se rendant dans un commissariat ou une gendarmerie est prévue depuis le « Grenelle contre les violences conjugales ».
– Ils prônent aussi pour la mise en place d’un « pôle psychosocial » dans chaque commissariat ». Depuis le « Grenelle », des postes d’intervenants sociaux ont été créés dans les commissariats et brigade de gendarmerie. Le rapport demande enfin de faciliter le déplacement de policiers pour des prises de plainte en dehors du commissariat. Depuis novembre 2021, l’expérimentation du recueil de plaintes « hors les murs » vise à répondre à ce besoin.
—-
Merci J J-J… De rien, c’est dimanche, on rase gratiss !

Amanda Lire dit: à

depuis, je fourre mon nombre énigme partout

Mais quelle folle!
Alexia, je plussoie!

Marie Sasseur dit: à

Wait until the war is over
And we’re both a little older

Good morning Vietnam.

Moi j’en ai juste MARRE de ce blog.

Ciao.

J J-J dit: à

@ closer… « le refuge dans un couvent, en particulier par Leonardo Sciascia, afin d’échapper à tout et à tout le monde » –
pmp, c’est toujours l’hypothèse que j’ai privilégiée, la plus romanesque et la plus plausible, la plus conforme avec sa personnalité. Il est mort apaisé, Majorana, après tant de tourments. Cela dit, non, il ne fut pas le plus grand des astrophysiciens de génie…, comme le célèbrent Fermi et Klein… Disons plutôt, l’un des très grands. Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Pour celles et ceux qui auraient manqué d’attention

Qu’ils ne disent surtout pas MERCI, pour les sujets les liens, et les sites auxquels ils renvoient, que JE poste.

Janssen J-J dit: à

A dégazer Voie 12, bella ciao !

Janssen J-J dit: à

La RDL tout unie préfère les liens d’etalii, plus utiles et plus rigolos pour compléter utilement les billets de Passoul.

Marie Sasseur dit: à

Passou, j’apprends que ce sera bientôt votre fête à la librairie ?
Croyez bien que cette fois, ça va barder. Rien ne vous sera épargné.

Ciao, ciao.

JC..... dit: à

Marie Sasseur, je vous regretterai !

En qualité d’escort-boy à votre service, j’étais heureux de palper régulièrement un peu de monnaie afin de poursuivre mes études de Mathématiques.

Votre aide fut précieuse, tendre et si délicate que les larmes me viennent aux yeux spontanément. Encore merci ! Bon vent et bonne route !

BàV

Janssen J-J dit: à

@ depuis, je fourre mon nombre énigme partout

*** Toute la rdl attend impatiemment la réaction de jmb 🙂

Marie Sasseur dit: à

Le playmobil a toujours confondu ses tableaux excell et les maths. A 60 balais c’est un.peu tard pour qu’il progresse mais il y a des sites pour ça.

Ciao, ciao

Janssen J-J dit: à

@ Croyez bien que cette fois, ça va barder. Rien ne vous sera épargné.

Tu crois qu’elle irait se faire exploser en burqa avec lui, vu le degré de démence atteint par son dépit amoureux ?… – J’alerte fissa mes potes du SCRT, hein, on sait jamais avec les taches et les tares !

Janssen J-J dit: à

@ jissé

BàV ????

Prière de laisser cet acronyme à son géniteur, jjlaviskeuse, et de garder pour vous vos emprunts à CDBF56chaloupHurkh. Sinon, tu vas finir par te salir la mentule avec ton pastaga de pkrl !

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf est trop jaloux, c’est vrai que sans ce blog, sa vie est finie, lily. Lol.

Ciao ciao

J J-J dit: à

ciao Ciao !!! encore là ?… Dur de décrocher de la came, pas vrai, madonaduconne ?

renato dit: à

«… le refuge dans un couvent… »

La réponse, peu romanesque, donnée à Sciascia* (Xaxa) par le prieur d’un monastère m’induit à préférer son hypothèse.

*de mémoire : « Avez-vous trouvé une réponse à votre question ? »

Jazzi dit: à

Vous avez dit Indochine et prix Goncourt ? Et pas un mot sur Marguerite de nos amours ! Heureusement que le léZard va au cinéma…

et alii dit: à

je lis partout:
Kessel, protestataire contre la guerre du Vit nam, mais je ne trouve pas les précisions

Janssen J-J dit: à

@ pour Kessel…, il faut remobiliser Rôz, que je salue avec Emma. Elles sont en convalescence et remontent progressivement la pente au petit grangeon. Bises, à bientôt.

Patrice Charoulet dit: à

LEIBNIZ : UN FAIT INCROYABLE

Qui n’a jamais lu une seule ligne du philosophe Leibniz mais qui connaît un peu la littérature française croit savoir au moins une seule chose, comme on le voit en lisant « Candide » de Voltaire, c’est que Leibniz soutiendrait que « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
Tout « Candide » ridiculise une telle assertion. Cela dissuade beaucoup d’ouvrir un livre de Leibniz.
Or, Leibniz est sans doute un des penseurs les plus étonnants qui soient.
Parmi les mille choses qui m’ont surpris chez Leibniz, voici le fait qui me surprend le plus.
On le sait, Leibniz, philosophe allemand qui connaissait plusieurs langues étrangères, a écrit certains de ses livres en français. Et quand il écrivait à des auteurs français, il écrivait ses lettres en français. Bon.
Voici le fait qui me paraît le plus incroyable. En signant ces lettres-là, il signait bien « Leibniz », mais ne mettait pas devant son nom ses deux prénoms allemands , à savoir «Gottfried Wilhelm »,
mais les remplaçait par deux prénoms français équivalents !
Qui dit mieux ?

et alii dit: à

l’un des problèmes les plus féconds de l’histoire de la philosophie : la manière dont la pensée de Spinoza se réfracte dans celle de Leibniz. La question, qui est depuis trois cents et un objet de discussion, continue toujours de nourrir de vifs débats et à stimuler l’imagination des romanciers. La rencontre leibnizienne avec Spinoza est à la fois caractéristique et originale dans les archives de l’histoire intellectuelle. Caractéristique, parce qu’elle est emblématique de la façon dont un système de pensée peut en refuser un autre tout en consacrant beaucoup de soin à l’étudier, à tel point que les lecteurs se demanderont parfois s’il n’a pas malgré lui emprunté à cette doctrine qu’il a tellement recherchée pour la réfuter. Original, parce que dans le cas de Leibniz et Spinoza, l’opposition comme le rapprochement supposant un troisième terme, le cartésianisme, dont chacun peut se réclamer en partie mais en partie seulement – ​​la confrontation s’effectuant alors dans un jeu triangulaire qui se compliquera encore dans les références croisées des disciples et des adversaires. À cela se rajoute une longue histoire de la réception où l’étude de Leibniz et de Spinoza a souvent servi de champ de bataille pour des débats contemporains.
https://journals.openedition.org/lectures/17137#:~:text=La%20rencontre%20leibnizienne%20avec%20Spinoza,archives%20de%20l'histoire%20intellectuelle.&text=%C3%80%20cela%20se%20rajoute%20une,bataille%20pour%20des%20d%C3%A9bats%20contemporains.

et alii dit: à

leiniz spinoza :pour DEUX ECRIVAINS titre du billet

Damien dit: à

Nombreux sont ceux parmi les commentateurs de ce blog pour qui cette manie de poster sans cesse devient une véritable addiction, comme D, Jazzi ou encore et alii. D, par exemple, voudrait quitter son infernal taraudage, avec ses phrases courtes et incessantes. Il nous dit régulièrement qu’il va partir, qu’il a écrit son dernier message. Et puis il revient, évidemment, ça le reprend sans tarder. Et comme ça, nous savons ce qu’il compte manger au déjeuner, ce non-gourmet. Il en fait part à l’univers, et ainsi croit exister, ou même qu’on se soucie de lui. Qu’il est intéressant. Mais qu’il se rassure : rien de tel. Il est inoffensif et complètement inintéressant, comme un porte de prison. Bref. Et voilà maintenant que notre chère Tasseur ou Sasseur (la soeur de qui ? mystère ?) s’y met elle aussi. Elle va partir vers d’autres cieux. Masseur dixit : « Moi j’en ai juste MARRE de ce blog. Ciao. » Eh bien, on ne va pas se suicider pour autant, je vous le dis. J’aimais bien cette Seur… et d’ailleurs elle va revenir, elle est intoxiquée au blog à Passou. Mais Jazzi a raison : un jour, Passou arrêtera cette débauche d’insignifiance. Il ne gardera juste que ses articles, et annulera les contributions sauvages, admettant enfin qu’elles portent tort à sa littérature. Voilà tout. Donc adieu Sa- ou Masseur, adieu D, et adieu les autres, vos jours sont comptés. Quant à moi, je survis, merci. Moi, cet après-midi, je vais au théâtre. Je vous raconterai peut-être ? Moi aussi, finalement, je suis devenu addict à ce blog. Profitons-en.

et alii dit: à

leibniz: »un homme de confiance des puissants de ce monde »
et billet:
« Plus on approche du pouvoir, moins on se sent responsable ».

Bloom dit: à

Ne pas laisser la guerre d’Indochine à Erwan Bergot et Pierre Schoendoerffer (ou Bigeart), pour qui les intérêts économiques n’existent pas.

Sur le co:plexe militaro-industriel et les avantages économiques consubstantiels à la conduite d’une guerre, le livre-témoignage sur la guerre du Vietnam de Jeff Danziger, Lieutenant Dangerous (2021) est sans ambiguité. Rien de nouveau, mais ça ne peut pas faire de mal:

« At points during any wartime experience there are subtle hints at what the real power structure is. Your rifle is stamped with the name of the manufacturer, Colt or Remington; your C-Rations were made by some contract outfit in Arkansas; your fatigues were stitched together in Alabama; and your boots were made by the lowest bidder for a contractor in Pennsylvania. You are being paid nearly nothing; but everywhere else someone is making money. And then there are the aircraft and military vehicle manufacturers,sidelines for the mammoth commercial manufacturers. Ford made the jeeps, Chrysler made the trucks, Bell made the helicopters. (…) to make money the manufacturers increased its costs. The excuse was the emergency or exigency of war in which the government and the nation needed a great many things in a hurry to ensure victory (…) »

Bloom dit: à

complexe

Phil dit: à

je lis partout:
Kessel, protestataire contre la guerre du Vit nam, mais je ne trouve pas les précisions

Kessel a protesté contre la guerre du Vietnam à la manière de Dylan pour celle d’Indochine.

MC dit: à

Oui, le grand Lucien Febvre reste incontournable. Merci et Alii. Cela nous change des liens « wiki lit qui lit » d’une certaine MS…😁🤫

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