de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Même pas sûr ce que ce soit un paradoxe : le grand livre sur l’épuration en France vient de paraître en format de poche. Il s’agit bien d’un inédit, chose assez rare pour être soulignée. Le titre Les Françaises, les Français et l’Épuration  (810 pages, 11,90 euros, Folio/Histoire), sans oublier le sous-titre programmatique en page de garde « 1940 à nos jours », annonce la couleur. Il ne s’agira pas seulement des institutions et des partis, des instruments de répression et des systèmes politiques, mais des gens. Et les auteurs François Rouquet et Fabrice Virgili annoncent également leur couleur en distinguant dès le titre les femmes des hommes, ce qui tout aussi rare, et en pratiquant le cas échéant au long de leur texte l’écriture inclusive. Car ils ne sont pas seulement des historiens et des universitaires spécialistes de la Seconde guerre mondiale : leurs travaux ont la spécificité de porter également sur le genre. Nul doute que leur livre fera date dans l’historiographie de la période.

Depuis les années 50, il en est certes d’autres sur la question. Mais ils sont soit obsolètes, largement dépassés par les acquis des nouvelles recherches, soit consacrés à un aspect seulement du phénomène (une période restreinte, une corporation en particulier), soit trop sensationnels dans leur parti pris. A partir de 1967, l’Histoire de l’Epuration en quatre volumes de Robert Aron donna le « la » en instillant l’idée que le phénomène s’était déployé dans l’arbitraire et la violence aveugle ; il fut suivi par The Resistance Versus Vichy: The Purge of Collaborators de l’historien américain Peter Novick paru en 1968 et traduit dix-sept ans plus tard en France (je m’ enorgueillis d’en avoir été l’éditeur aux éditions Balland). Mais bien que le second ait eu le mérite d’exprimer un point de vue plusépu4 nuancé, froid et distant à partir d’une recherche dans les archives, celles-ci ne s’ouvrirent vraiment que plus tard. Mais l’un comme l’autre s’en tenaient à une appréhension essentiellement politique et judiciaire du phénomène. Le travail de Rouquet et Virgili a ceci de remarquable qu’il constitue une synthèse, la première du genre, équilibrée, informée, documentée, nuancée, de l’histoire de l’Épuration, qui tienne compte des apports et nouveautés de toutes les recherches et avancées, publiées ou inédites, de ces trente dernières années (on peut en lire ici un extrait).

 S’il est un point sur lequel ils sont prioritairement attendus au tournant, c’est bien celui des chiffres. Longtemps, une presse et des ouvrages néo-pétainistes ont diffusé sans guère de preuve le bilan de quelque 100 000 morts, accréditant « le mythe du bain de sang » ; puis Robert Aron estima les pertes à 30 000/40 000 morts ; par la suite, des historiens qui ne pouvaient encore avoir accès aux archives se basèrent sur des sources préfectorales pour reprendre le chiffre de 10 000 morts suite à l’épuration extrajudiciaire. Rouquet et Virgili sont autrement plus pondérés preuves à l’appui : 9100 exécutions sommaires dans une proportion d’1 femme exécutée pour 4 hommes (car contrairement à une légende têtue, une de plus démontée par ce livre, le général de Gaulle n’a pas gracié toutes les femmes) ; sur 310 000 affaires traitées par la justice, 180 000 furent classées ; 20 000 femmes tondues pour la plupart à l’été 1944 sous l’accusation de collaboration, mais contrairement à une idée reçue, la moitié seulement d’entre elles se voyaient reprocher leur collaboration « horizontale », selon l’expression consacrée, l’autre moitié étant punie pour les mêmes crimes que les hommes (dénonciation, travail pour les Allemands, militantisme politique etc) ; sauf que, même si cela n’excluait pas des peines de prison ou d’indignité, les femmes étaient aussi tondues, dénudées, exhibées. Le fait est que l’on a tondu dans toute la France et que ce rituel expiatoire s’est déroulé les premières semaines dans l’assentiment général, contrairement à ce que la Résistance voudra faire croire par la suite. Historiens du genre, les auteurs apportent là une explication qui manquait à l’intelligence de ces processions de corps de femmes offerts au voyeurisme, à la vindicte et à la haine de la populace :

« Ce sont des pratiques qui s’érigent en une mise en scène du corps, laquelle brave les tabous de l’époque et revendique explicitement cette dimension sexuelle. La chevelure, attribut de la séduction, marqueur culturel de la différence entre les sexes dans bien des sociétés et à différentes époques, que les religions monothéistes ont longtemps imposé aux femmes de cacher, la chevelure perçue comme symbole de la trahison en 1944, doit également disparaître. Le corps métaphore du territoire national, donc symboliquement souillé par l’ennemi, doit être purifié. Reprendre ainsi possession du corps de ces traitresses invite les hommes de France à rétablir une virilité perdue dans les humiliations successives de la défaite et de l’Occupation ».

épu7En fait,  si la mémoire nationale fait débuter l’Épuration à la Libération, celle-ci a véritablement commencé dès les premiers temps de l’Occupation. En juin 1941, le journal résistant Défense de la France prévenait :

«Vous serez tondues, femelles dites françaises qui donnez votre corps à l’Allemand »

Déjà, des articles de la presse clandestine, des tracts dans les boîtes aux lettres, des émissions de Radio-Londres promettaient le châtiment aux « mauvais Français »,des listes noires réelles ou fantasmées circulaient (à la Sorbonne en 1943). Toutes choses qui participaient tant d’une menace que d’une promesse.

Formellement, ça s’est passé d’abord passé en Corse à l’automne 1943, premier département libéré aux lendemains de la chute de Mussolini. La Résistance locale s’étant emparée des préfectures et sous-préfectures, les évènements s’accélérèrent. Les femmes soupçonnées d’avoir couché avec l’occupant (italien, en l’espèce) furent exposées tondues et nues au regard de la foule, des indicateurs de police, des délateurs notoires furent exécutés sans autre forme de procès. Pour autant, ce qui s’est passé en Corse n’est pas vraiment une répétition générale de ce qui se passera un an après sur le continent. Pour trois raisons : les liens de parenté et d’amitié entre les belligérants, l’éloignement de certaines personnalités de l’île décidé par le préfet et surtout le fait que l’occupant se soit peu appuyé sur la Milice pour réprimer la Résistance.

On ne sera pas surpris d’apprendre que les régions de France où la vengeance s’est abattue avec le plus de violence sont celles qui ont eu le plus à souffrir de l’action conjointe de l’armée allemande et le Milice française. De même on ne sera pas étonné de lire que l’épuration fut souvent une question de voisinage, comme le fut la délation sous l’Occupation. On dénonce celui qui a dénoncé, collaboré, trafiqué, tué, vendu, étant entendu que le collabo, c’est toujours l’autre. Rien de tel pour s’accorder à soi-même un certificat de civisme. Le processus est rendu plus naturel encore dans les communes, villages, villes moyennes et dans les quartiers des grandes villes, là où tout le monde se connait :épu9

« Se punir entre soi est alors indispensable pour retrouver une place au sein d’une communauté reconstruite pour refonder la nation ».

Ne jamais oublier que l’Epuration est une guerre civile succédant à ce qui fut aussi une guerre civile. Il y a bien eu une justice au coin du bois à l’été 1944, même si tout ne s’est pas fait à l’insu des regards ou hors prétoire. Nombre d’exécutions sont publiques et à Nîmes, elles ont même les arènes pour théâtre ; elles ont toujours lieu par fusillade comme le prévoient les tribunaux militaires et non par décapitation comme pour les droits communs, et à Paris dans l’enceinte des forts militaires de Châtillon et de Montrouge. Les condamnations à la tonte n’ont pas pour cadre un tribunal mais un bistro comme à Trégastel où se réunit le Comité local de libération. Les auteurs soulignent d’ailleurs un détail peu connu, à savoir qu’une bonne moitié du public est composé de femmes et de jeunes filles, ce qui « renvoie aux tricoteuses des échafauds de la Révolution française et assimile la foule au registre l’irrationnel, à l’hystérie et au féminin ».Plus encore que l’expression de « justice au coin du bois », celle « d’épuration sauvage » semble beaucoup gêner les auteurs, qui la récusent pour ce qu’elle insinue selon eux dans l’inconscient populaire : l’idée d’une barbarie indigène, qui contrasterait donc avec la civilisation extérieure au local.

épu20Pour autant, Rouquet et Virgilli jugent inadapté le concept de « brutalisation » forgé par leur collègue américain George Mosse (1990) pour désigner la situation des sociétés européennes au lendemain de la première guerre mondiale. Car en France, si la violence s’est bien exercée sitôt la Libération par leurs anciennes victimes contre ceux qui la leur avaient fait subir, elle a rapidement décru jusqu’à être récusée. D’une manière générale, les Français se déprennent de l’Épuration à partir de l’été 1945, après le procès de Pétain.

Même lorsqu’on croit bien connaître tant la période que le phénomène, on apprend une quantité de choses dans ce livre à l’écriture fluide malgré les références et la rigueur du propos. Des histoires et des détails inconnus, méconnus ou oubliés, qui n’ont rien d’anecdotiques. Ainsi la tenue d’un tribunal populaire treize jours durant (18 août/31 août 1944) à Pamiers alors que des combats se poursuivent encore dans le reste de l’Ariège ; près de deux cents personnes du département sont arrêtées, des femmes tondues et exhibées, et plusieurs dizaines d’accusés exécutés après avoir été « jugés » moitié par des officiers FTP (communistes) moitié par des habitants, et enterrés dans une fosse commune. Il n’y a pas que l’Ariège même si peu lui disputent la palme du déchainement le plus sanglant. On expliquera ce paroxysme de la Terreur par l’atrocité de la répression allemande et milicienne locales, par la défaillance des autorités préfectorales à peine en place et par un emballement nourri par le légendaire révolutionnaire.

Cela dit, les tribunaux militaires, instaurés pour juger tous ceux qui se sont rendus coupables de trahison (article 75 du Code pénal), dont le marché noir ne relève pas, ne sont pas en reste. La cour martiale du Grand-Bornand (massif des Glières, il est vrai…) a jugé en moins de 24 heures, dans la précipitation de la Libération, près de cent miliciens et en fait fusiller la moitié. Une justice de guerre certes « expéditive mais légale » durant laquelle un brassard suffit parfois à asseoir une autorité.Autre événement peu connu ou inconnu de cette période : les attaques de prisons. A partir de novembre, des commandos armés de justiciers populaires, soutenus par des centaines sinon des milliers de manifestants insatisfaits des sentences prononcées, ont en effet forcé sous la menace des gardiens de prisons à leur remettre certains détenus condamnés à mort puis graciés.

Ainsi à Bourges où une fois exfiltrés, deux d’entre eux furent abattus à cinquante mètres de la prison. Le même scénario s’est reproduit fin 1944 surtout dans le sud du pays (Béziers, Gap, Digne) où l’on compta ainsi des dizaines de morts. Les rapports des Renseignements généraux indiquent que, pour justifier ses encouragements au lynchage, la population explique que la faute en incombe aux autorités à Paris qui l’obligent ainsi à exécuter elle-même une décision de justice. Il en est ainsi jusqu’à l’été 1945, soit pendant un an, jusqu’à ce le massacre à Rambervilliers (Vosges) de toute une famille réputée collaboratrice, y compris trois très jeunes enfants, fasse basculer définitivement l’opinion publique contre cette justice populaire, lui donnant ainsi un coup d’arrêt.

Mais en 1966, après que le général de Gaulle ait gracié Jean Barbier, ancien chef du PPF de Grenoble, membre de la Waffen-SS et de la Gestapo, reconnu coupable de nombreux meurtres, condamné à mort par contumace, rattrapé par son passé et emprisonné, les organisations de la Résistance dans le Dauphiné exprimèrent leur vive indignation ; si bien que deux prisonniers de droit commun de la centrale de Melun le prirent en otage couteau sous la gorge et exigèrent de pouvoir enregistrer ses aveux publics. Il est intéressant de constater en passant les dossiers des condamnés en revue l’absence de « corrélation rationnelle »entre les décisions des juges et les réactions de l’opinion publique. Avec une fixation récurrente sur la figure quasi mythologique du « lampiste », le subalterne qui endosse les responsabilités des hauts placés. Un vrai décalage augmenté encore par le fait que la contumace a rendu caduque nombre de condamnations à mort.

« L’épuration en France a été faite et plutôt bien faite si tant est que ce genre de processus puisse l’être. Force est de faire ce constat lorsque l’on compare ce qui se passe dans l’Hexagone au reste de l’Europe »

épu11Et comme les auteurs ont eu la bonne idée de poursuivre leur étude jusqu’à nos jours avec l’épuration à retardement Touvier, Papon, Bousquet, cela nous vaut au passage d’intéressantes analyses sur les procès les plus tardifs à commencer par celui de Xavier Vallat par exemple, en 1947. L’ancien commissaire aux questions juives de Vichy, dont l’organisme fut incontestablement un rouage de la persécution, des rafles et de la déportation, ne songea pas à nier son action, tout au contraire. Mais il fit valoir qu’il n’avait en rien collaboré car son antisémitisme, reflet de ses convictions profondes, relevait d’un antijudaïsme chrétien qui n’avait rien à voir avec le racisme biologique des nazis, et cette défense porta ses fruits : dix ans de prison, libération conditionnelle au bout de deux ans, remise en liberté en 1952.

Quant aux collaborateurs de Je suis partout, les Rebatet, Cousteau et autres, la morale de l’Histoire, si l’on peut dire, confirme que les plus lâches, ceux qui fuient la Justice et savent mettre de la distance et du temps entre eux et leurs juges, sont ceux qui s’en tirent toujours le mieux. Quelle que soit la condamnation, ils échapperont à la peine de mort, bénéficieront de l’amnistie présidentielle en 1953, instrument politique destiné à apaiser les tensions et réaffirmer l’unité nationale, et mourront bien plus tard dans leur lit.

Des procès, il y en a eus. Et l’une de leurs fonctions cathartiques fut de répondre par la loi à le demande de violence de l’opinion publique. La comparution de Pierre Laval fut une parodie de justice. Mais au fond, celle-ci a su s’adapter aux temps exceptionnels de la Libération sans trop se renier ce qui la fonde et sans abuser des dérogations en mettant très vite un frein aux tribunaux populaires. Il est vrai qu’elle l’avait déjà fait peu auparavant, l’ensemble des magistrats (à l’exception remarquable de Paul Didier) ayant  non seulement accepté de prêter serment de fidélité au maréchal Pétain, mais ayant également accepté l’inacceptable principe de lois rétroactives, ce qui a permis de condamner des résistants pour des faits commis avant l’invention de ces lois.

La police a bien été épurée (mais oui…), touchant 1 policier sur 5, ce qui a mis sur la touche 40 000 policiers. Dans la même proportion que les magistrats et les policiers, l’épuration toucha 15% des universitaires dont la moitié à la Sorbonne, bien que là aussi, de même que pour la plupart des membres de la fonction publique, les peines furent bénignes. L’Eglise fut peu épurée, ce qui lui permit de venir en aide aux nouveaux traqués comme elle l’avait fait avec les anciens persécutés peu avant. Peu de commerces et d’entreprises sont vraiment sanctionnés autrement qu’avec une amende : les dossiers du secteur de l’alimentation dominent, ceux des bouchers étant les plus nombreux, et les sociétés de travaux publics remportant peut-être la palme des profits illicites (ah, le mur de l’Atlantique…). Quant aux spoliateurs, ceux qui avaient de l’aryanisation des biens juifs, ils n’eurent qu’une sanction fiscale, certains poussant le cynisme jusqu’à refuser de quitter l’appartement qu’ils occupaient en raison du « départ », de l’ « absence » ou de la « fuite » de son propriétaire. Les hommes politiques, eux, échappèrent globalement aux foudres de l’épuration. 18 peines de mort prononcées, dont 8 par contumace, 5 commuées et 3 à peine exécutoires : Darnand, Laval, Brinon.

Et dans la presse et le milieu littéraire, la qualité de journaliste étant souvent rejointe par celle d’écrivain ? 7 exécutions : Georges Suarez, Paul Chack, Robert Brasillach, Chastenet de Puységur, Paul Ferdonnet, Jean-Hérold Paquis, Jean Luchaire. L’Académie française n’a exclu que quatre de ses membres, l’immortalité n’immusant pas contre l’indignité nationale : Abel Bonnard, Abel Hermant, Charles Maurras et Philippe Pétain.épu78

A la Libération, le général de Gaulle ayant décidé en bon pragmatique que l’urgence étant de reconstruire le pays, de refaire l’unité des Français et de relancer l’activité économique, l’épuration ne fut pas trop sévère avec les institutions. La notion d’indignité nationale, peine qui a frappé nombre d’épurés en les bannissant provisoirement de la société sans les en exclure, a surtout concerné les vichystes, coupables sans être traitres. On regrettera qu’ici comme partout ailleurs, il y ait confusion entre « vichyste » et « vichyssois », les deux étant indistinctement utilisés pour désigner les partisans de la Révolution nationale et donc du nouveau régime, alors que le second terme ne saurait rien désigner d’autre que ceux qui n’ont jamais commis d’autre délit que de naître à Vichy ou d’y d’habiter…

On trouvera également dans ce livre si riche des pages sur l’exil de ceux qui se sont soustraits à l’épuration en se réfugiant à Sigmaringen, en Suisse, en Espagne, en Amérique du sud… Une telle synthèse, produit d’une trentaine d’années de recherches, ne pouvait s’achever que par une conclusion sur la transmission de cette mémoire. François Rouquet et Fabrice Virgili relèvent à ce sujet que si l’épuration figure bien depuis 2012 au programme du bac et qu’elle est étudiée en classe de première, elle va être de plus en plus difficile à faire passer : auprès des uns parce que leurs grands-parents et arrière-grands-parents ne seront plus là pour raconter et témoigner, et auprès des autres dès aujourd’hui car

« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens pour une jeunesse issue d’une immigration extra-européenne (Afrique du Nord, Afrique, Asie) pour laquelle le poids de la Seconde guerre mondiale est différent ».

Un mot encore, à propos de la couverture. Une scène de lynchage ordinaire : une silhouette torse nu, crâne tondu et tête basse,« symbole inoxydable » juché sur les le toit d’une voiture, cernée par ses tortionnaires eux-mêmes cernés par une foule vociférante. La scène se passe le 28 août 1944, non dans un village de la France profonde comme souvent en la circonstance mais place de l’Hôtel de Ville à Paris. La légende nous apprend que la silhouette est membre de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme puisqu’elle tend au-dessus de son crâne une pancarte « J’étais un LVF ». Un homme tondu.

(« Sacha Guitry interrogé à mairie du VIIème arrondissement » photo Henri Cartier-Bresson puis photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1100

commentaires

1 100 Réponses pour Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Jean dit: à

N’en déplaise à Widergänger, si l’Allemagne nazie avait gagné la guerre, Adolf Hitler, Mengele, Brasillach ou Joseph Darnand seraient célébrés comme des héros par les Français régénérés. Un peu d’imagination, camarade Widergänger ! Comme le disait à peu près Pascal, sans la force, la morale n’existe pas. A chaque force sa morale. Adolf Hitler = Jésus Christ . D’ailleurs, si j’aime Adolf Hitler, c’est que Jésus a dit :  » Tu aimeras ton prochain comme ton frère « . C’est cul (FD).

Jean dit: à

L’inconvénient de votre pseudo Jazzi c’est qu’il a la même initiale et la même longueur que Jean donc il faut que je fasse attention quand je saute les commentaires du second. (Lavande)

Ma différence avec Lavande, c’est qu’elle, je ne la saute pas.

louis-ferdinand lévy dit: à

Je ne crois pas que convoquer Pascal soit d’une grande pertinence ici. Pascal est un penseur chrétien, tout ce qu’il dit , sa conception de la justice, de la morale, de la guerre de force ou de droit, n’a aucune valeur pour un nazi. C’est le problème que soulève Jean, qui n’est pas si facile à résoudre. Le nazisme est le résultat d’une crise métaphysique intense (la mort de Dieu pour faire court), à l’origine d’une crise de civilisation, dont la guerre totale et l’extermination sont l’aboutissement logique et fatal. G. Steiner résumait cela en disant que les nazis avaient voulu liquider la conscience de l’homme en assassinant les juifs. Au fond, ils voulaient se débarrasser de Dieu une fois pour toutes… passage de la théorie à la pratique.

Jean dit: à

Radio la Tonte (JC)

Radio la Tonte ou Radio le Tondu ? Ce zigoto m’a tout l’air d’être un vrai-faux gaullo-pétainiste.

Jean dit: à

convoquer Pascal (louis-ferdinand lévy)

Je ne me permettrais pas.

JC..... dit: à

Lou-Ferdine ! Les nazis voulaient, non pas se débarasser de Dieu, mais en changer ! Le coup tordu de l’Etre Suprême tenté par les fadas de l’époque …

Il faut des dieux pour conduire le troupeau… et on a sous la main, nous autres, que des Macron ou des Hamon !

JC..... dit: à

Je vous laisse : j’ai aviron, et le temps est splendide…

JC..... dit: à

Un dernier mot.

Grossiste en bois de chauffage, je viens de faire livrer un énorme monceau de bois à Berlin pour un autodafé en place publique.

Il parait que des Patriotes Teutons vont faire brûler une sorcière nommée Angela M. Jeudi en huit… !!!

Bonne nuit, les bisounours.

utre dit: à

C’est le problème que soulève Jean, qui n’est pas si facile à résoudre. Le nazisme est le résultat d’une crise métaphysique intense (la mort de Dieu pour faire court), à l’origine d’une crise de civilisation (louis-ferdinand lévy)

Si Dieu est mort (lequel, d’ailleurs ?), alors tout code moral est une création humaine. C’est en ce sens que la morale nazie vaut la morale chrétienne (ou n’importe quelle autre) : il y aura toujours des humains pour adhérer à l’une ou à l’autre, ou pour la récuser. Si optimiste que je sois, je ne crois guère qu’un jour une morale de création humaine atteigne à l’universel et s’y maintienne. Tout ce qu’on peut espérer (ou craindre) c’est au succès d’une approximation du type Droits de l’Homme, entérinée par l’ONU (autre approximation) de l’époque. Mais il est des approximations humaines qui ont leur dignité (aux yeux de l’humain vivant, en tout cas).

Jean dit: à

C’est le problème que soulève Jean, qui n’est pas si facile à résoudre. Le nazisme est le résultat d’une crise métaphysique intense (la mort de Dieu pour faire court), à l’origine d’une crise de civilisation (louis-ferdinand lévy)

Si Dieu est mort (lequel, d’ailleurs ?), alors tout code moral est une création humaine. C’est en ce sens que la morale nazie vaut la morale chrétienne (ou n’importe quelle autre) : il y aura toujours des humains pour adhérer à l’une ou à l’autre, ou pour la récuser. Si optimiste que je sois, je ne crois guère qu’un jour une morale de création humaine atteigne à l’universel et s’y maintienne. Tout ce qu’on peut espérer (ou craindre) c’est au succès d’une approximation du type Droits de l’Homme, entérinée par l’ONU (autre approximation) de l’époque. Mais il est des approximations humaines qui ont leur dignité (aux yeux de l’humain vivant, en tout cas).

Pablo75 dit: à

L’Histoire est le genre littéraire (sic) que je lis le moins. Après avoir lu les historiens gréco-latins (à la fac) et vu Shakespeare, je trouve les livres d’histoire ennuyeux, monotones. « Plus ça change, plus c’est la même chose », que dirait Karr. Ayant en attente sur mon bureau 4 livres terriblement excitants à lire (« Portrait de l’artiste en Glenn Gould : Tractatus de Musica » de Maxence Caron, « Les Suites pour violoncelle seul. En quête d’un chef-doeuvre baroque » de Eric Siblin, « Bach ou le meilleur des mondes » d’André Tubeuf et « Bach, maître spirituel » du pasteur protestant Alain Joly), comment « s’abaisser » à se taper les 800 pages de « Les Françaises, les Français et l’Épuration » pour constater une fois de plus que l’être humain est une saloperie? Qui ne le sait pas encore?

Sur la passion des Français pour l’Histoire, trouvé hier dans Joubert, qui est ma lecture de nuit en ce moment:

« Et ce passé devenu comme un néant où l’âme se fatigue à s’enfoncer. »

(« Carnets ». Vol.1. Gallimard, 1955, p. 416)

[Payés 3 euros les 2 vols. aux Puces l’année dernière].

Jean dit: à

C’est le problème que soulève Jean (louis-ferdinand lévy)

C’est le problème que posait Camus : l’homme est-il en possession de valeurs morales innées ? Camus répondait par l’affirmative, ce qui résolvait le problème d’arriver à fonder une morale universelle purement humaine. Quant à moi, je n’y crois pas un instant.

Clopine Trouillefou dit: à

ben zut, 10h12, ce n’est pas « ne pas être content » du livre recommandé par notre hôte, c’est carrément une descente en flammes avec éjection du pilote sans parachute !

« Bref une oeuvre qui, dans un style pédant, relève d’une historiographie datée qui semble tout ignorer des archives enfin ouvertes… »

Jean dit: à

C’est le problème que soulève Jean (louis-ferdinand lévy)

C’est la raison d’être des religions : elles délivrent les hommes d’atteindre une inatteignable universalité par leurs seuls moyens. La révélation religieuse le leur permet. Malheureusement, comme l’indique leur pluralité, les religions sont elles-mêmes des créations humaines…

Pablo75 dit: à

Rojdestvenski était le seul, avec Bernard Haitink, à mener la Onzième Symphonie de son ami Chostakovich, l’oeuvre la plus « violente », pour ne pas dire la plus « barbare » qui existe, jusqu’à ses limites les plus extrêmes.

Son 4ème mouvement (les pressés qui écoutent, à partir de la minute 12, la fin effrayante – Mravinski peut aller se rhabiller):

https://www.youtube.com/watch?v=7DOpvIXfOnE

(Ayant de bons haut-parleurs sur une bibliothèque à côté de mon bureau pour la musique d’internet ou celle que j’ai dans l’ordinateur, ma chatte, qui allait se mettre sur l’imprimante qui est sur ma table, l’un des lieux préférés de la maison de mes 2 chats, écoute immobile le début tonitruant de ce mouvement et décide de déguerpir en me regardant étonnée. Trop de violence pour elle).

Clopine Trouillefou dit: à

Bé non, Closer, j’ai rien compris du tout !!! D’ailleurs, si vous pouviez m’éclairer ?

Lavande, typique réponse de Jean le Macho qui, pour se débarrasser d’une remarque qui ne lui agrée pas, vous ramène aussi sec à votre sexe. Ca va avec le reste du personnage : il ne mérite même pas que vous fassiez même une simple allusion à son triste délire.

Jean dit: à

Guennadi Rojdestvenski

Je m’en vas ré-écouter Sibelius par le maître.

Jazzi dit: à

Tu confonds moitié et tiers, JC ! Et tu as fait des études de math ?

« la première moitié du XXème, 1900-1930, de la seconde moitié 1930-1968, comme de la troisième moitié 1968-2018 … »

radioscopie dit: à

Je vois que goîtreux du Valais, entre autres pitres, bouffons, brocardeurs à la petite semaine font ici débauche de goguenardises. Ce blog serait-il le refuge des derniers comiques troupiers ?

Pablo75 dit: à

@ Ed

« Je ne savais pas que le mépris à deux balles pour Indochine existait encore et pensais que Sirkis avait mis tout le monde d’accord grâce à la longévité de son groupe. »

Depuis quand le ridicule et la nullité musicale disparaissent avec la longévité? Moi je dirais même qu’ils augmentent. Chanter (mal), des trucs ridicules à 60 ans avec une mise en scène grandiloquente c’est tout simplement pathétique.

https://www.youtube.com/watch?v=NZzlnZPSPHg

Mais tant qu’il y aura des minettes pour avaler ça, pourquoi ne pas continuer?

Chaloux dit: à

J’ai feuilleté ce livre hier et il m’a fait aussi la plus désagréable impression. Je vois ce que le lecteur d’Amazon veut dire. Il se passe quelque chose de vraiment curieux avec l’histoire depuis quelques années. Une sorte de lissage très politique qui ressemble comme un frère à une reprise en main idéologique du citoyen, pas encore un franc totalitarisme de l’esprit mais quelque chose qui y mènera immanquablement. Les intellectuels ou pseudo-intellectuels qui cautionnent ce mouvement prennent une très grave responsabilité.

Clopine Trouillefou dit: à

Ed, Pablo75 est cassant et hautain dans son jugement, m’enfin il n’a pas tout-à-fait tort, me semble-t-il.

Connaissez-vous la parodie d’Indochine par les Inconnus ? Elle est si « exacte » dans le pastiche à peine exagéré qu’une fois écoutée, elle vient tout naturellement masquer l’original…

Bon, eh puis il faut quand même remarquer que les fausses notes abondent tant (dans « j’ai demandé à la lune », grands dieux, jésus joseph marie, c’est particulièrement audible et pénible) que même avec toute l’indulgence possible, c’est affreux.

La parodie des inconnus, c’est là : « https://youtu.be/kKAI6gp7jIc »

Pablo75 dit: à

« No problemo comme disait sans doute Nicola Sirkis à tout bout de phrase… »

Je me demande depuis longtemps d’où sort ce « no problemo » pour traduire le « non problem » anglais, puisque qu’en espagnol on ne peut pas dire « no problemA » (à la limite on dirait: « ningún problemA » o « no hay problemA » o « no hay ningún problemA »).

D. dit: à

Sergio est parti et je suis triste.
Je l’aimais bien, moi, Sergio.
Comment l’avez-vous su, Jazzi ?

Lui qui aimait tant voler, qu’il vole éternellement auprès du Père.

Jazzi dit: à

Pourquoi, un beau jour, le biographe Passou s’est fait romancier ? Réponse.

« Un matin, j’ai eu honte d’être biographe. Honte de mon indiscrétion. Honte de me servir du crédit acquis par mes livres pour m’introduire chez des témoins et leur soutirer des souvenirs qu’ils s’étaient bien juré de ne jamais dévoiler. Honte de trahir leurs confidences, fût-ce pour la cause d’une vérité supérieure. Honte de cette technique éprouvée, mélange de patience et de diplomatie, qui me permettait de m’immiscer dans les archives de particuliers et de m’insinuer dans les moindres replis de leur vie privée. Honte de partager des secrets de famille sans demander l’avis des intéressés. Honte de cette discipline de flic et d’indicateur. Honte de vérifier à chaque fois que l’esprit fouille-merde était la vertu cachée des meilleurs biographes. Honte de trouver quelque volupté à plonger les bras dans les poubelles pour en extirper de misérables indices. Honte de lire des ordonnances de médecins qui détaillaient d’intimes maladies, des relevés de banque qui contredisaient des postures de miséreux, des lettres d’amour qui auraient dû être détruites, des brouillons destinés à n’être jamais déchiffrés. Honte que tout cela parût être une méthode qui portât ses fruits. Honte de toujours raconter le passé des gens pour n’avoir pas à révéler le mien. Honte de gagner ma vie avec celle des autres. Honte de moi. »

Pablo75 dit: à

@ Clopine

« Pablo75 est cassant et hautain dans son jugement ».

Non, tout simplement direct. Ou « nature » (si tu préfères la version écolo).

louis-ferdinand lévy dit: à

En effet. Il n’est écrit nulle part, dans aucun ciel, sur aucune tablette, « tu ne tueras point ». Les nazis, en bons teutons têtus et disciplinés, ont simplement poussé le raisonnement à fond, en tuant tout le monde, à commencer par les Juifs, ces empêcheurs de tuer en rond.
Si Dieu est une invention, si le crime et la vertu sont indifférents aux yeux de la nature, peut-on reprocher au loup de dévorer l’agneau ? Il ne fait que se conformer à sa nature propre, à son être-loup. C’est sans doute Sade qui est allé le plus loin dans ce registre, je ne vous apprend rien.

« La source de toutes nos erreurs en morale vient de l’admission ridicule de ce fil de fraternité qu’inventèrent les chrétiens dans leur siècle d’infortune et de détresse. Contraints à mendier la pitié des autres, il n’était pas maladroit d’établir qu’ils étaient tous frères. Comment refuser des secours d’après une telle hypothèse ? » (in Philo dans le boudoir).

Chaloux dit: à

Assouline est vraiment un comique du cas de conscience. Il a fait de la biographie à l’époque où c’était la grande mode. Puis tout le monde, même la première speakerine venue, s’est mis à faire du roman, et il a fait du roman. Ensuite il y a eu la mode des dictionnaires. Il en a fait. Avec une paire de ciseaux. Et maintenant il est devenu poreux, pour garder la tête hors de l’eau.C’est un homme à créneaux.

JC..... dit: à

« Tu confonds moitié et tiers, JC ! Et tu as fait des études de math ? » (JiBé)

Tu ne sais pas combien tu peux apparaître confus en confondant « études » avec amour extraordinaire de ce merveilleux espace de liberté.

Je pardonne au Cannois de souche. Entre Méridionaux, on commerce toujours facilement… !.

JC..... dit: à

Clairement, la « fraternité humaine » est ce que l’on a inventé de plus con comme concept depuis les cavernes ….

Jazzi dit: à

Extraits de « La Cliente » :

« Jamais un historien ne pourra donner la vraie nature du phénomène. Seul un romancier y parviendrait. Ou un psychiatre. Nul besoin de se sentir une vocation de proctologue pour fouiller ainsi le cul du monde. » (P. 29)

« Il n’était pas le gendarme mais son chevau-léger. Il ne s’agissait pas d’une rafle mais de son avant-goût. Ni d’une arrestation mais de son ersatz. Les Fechner auraient eu conscience d’être les acteurs malheureux d’une répétition générale s’ils avaient eu le sens de l’histoire. Mais qui l’a jamais eu dans l’urgence ? Après, quand on reconstruit, c’est toujours plus facile. » (P. 52)

« Sous l’Occupation, tout était possible. On y avait tout vu, tout vécu, tout entendu. Ces années furent si extraordinaires stricto sensu, si peu ordinaires qu’elle favorisèrent les attitudes les plus inouïes. Elles agirent comme le révélateur de ce que l’homme avait en lui de pire et de meilleur. » (P. 61)

« Sais-tu ce qu’a fait Photomaton en 1941? Cette société a proposé ses services aux autorités allemandes pour leur permettre de mieux ficher les Juifs. Elle a fait valoir son expérience, ses compétences et ses moyens pour emporter le marché. » (P. 81)

« De toutes parts, j’entendais : il faut pardonner, il y a un temps pour la repentance….Mais qui étais-je pour pardonner? Seules les victimes en auraient eu le pouvoir. Elles n’étaient plus là pour l’exercer. Elles ne m’avaient chargé de rien. (P. 86)

« Celui par qui le scandale arrive est forcément suspect quand bien même il mettrait en lumière le scandale de la vérité. La convention est la norme alors qu’il ne s’agit que d’une question de point de vue. Si l’humanité se penchait un peu elle constaterait qu’à Pise seule une tour se tient droite. » (P. 135)

« Il est bon de se débattre avec sa conscience, à condition d’avoir le dernier mot » (P. 154)

« Au fur et à mesure de son récit, je me rendais compte que l’on ne sait rien d’un être tant qu’on est incapable de situer la faille par laquelle tous ses secrets s’engouffrent jusqu’ à se mêler à son sang et irriguer son esprit » (P. 165)

« La vie est trop brève pour qu’on la gâche en remettant continuellement ses pas sur d’anciennes traces » (P. 192)

Phil dit: à

L’épuration semble déclencher l’incontinence de certains commentateurs, « Jean » par exemple.
Retenons qu’Aragon appelait à fusiller Gide, la littérature y aurait plus perdue qu’avec Brasillach. Pour le reste, triste période pendant laquelle nos amis anglo-saxons ont simplement songé à rayer la France et l’Allemagne de la carte. Le trop jeune homme qui juge Guitry sous le regard enflammé de son acolyte illustre bien le théâtre des opérations.

Jazzi dit: à

Vous ai-je dit que j’avais commencé la biographie de Passou ?

Clopine Trouillefou dit: à

Hélas, un peu d’aménité dans les rapports humains n’est jamais de trop, à mon sens, mais c’est sans doute bien trop demander.

Clopine Trouillefou dit: à

Jazzi, c’est vrai ? Quelle bonne idée, qui m’a traversée l’esprit quelquefois aussi ! Mais une biographie d’une personne vivante est toujours « retenue », non ? Et comme nous sommes de la même génération que notre hôte, nous ne pouvons que compter sur un décès précoce bien hasardeux(Pierre Assouline, pardon d’écrire ces mots, mais en réalité c’est juste pour rire que j’évoque votre mort, ne m’en veuillez pas je vous en prie, sinon je me mets à écrire comme Hamlet !) pour avoir la voie « libre ». Est-ce cela qui te retient ? Ce serait dommage, parce qu’une biographie de notre hôte permettrait sûrement quelques portraits annexes et savoureux, non ?

JC..... dit: à

Dear Phil,
cette époque est une époque de pitreries criminelles mondiales… Gide !? ….Aragon ?! …. jamais entendu parler de ces amuseurs.

Jazzi dit: à

Nous survivons tous à notre enfance, Clopine. La mort n’est qu’une formalité. Pas la peine d’attendre. Pour la biographie de notre hôte, j’hésite sur le titre : « Le Diable s’habille en Passou » ?

JC..... dit: à

Sur cette planète bleue bleue bleue, il y a des gens qui n’ont pas de biographie. Des milliards de gens….

Passou ne mérite qu’une biographie occidentale !
Étroit.

En outre n’est ce pas dégueulasse d’y penser de son vivant, alors que Sergio est porté en terre depuis peu, aujourd’hui même ?….

Jean dit: à

Perdu entre les deux infinis, le ciron Widergänger proclame l’absolue valeur de ses valeurs. Pourquoi pas ? je suppose que la première fourmi venue en fait autant.

closer dit: à

« 9100 exécutions sommaires dans une proportion d’1 femme exécutée pour 4 hommes (car contrairement à une légende têtue, une de plus démontée par ce livre, le général de Gaulle n’a pas gracié toutes les femmes) »

Remarque complètement absurde qui en dit long sur les préjugés véhiculés par ce livre. De Gaulle n’a pu gracier que les femmes pour lesquelles une demande de grâce lui a été faite! Pour les exécutions sommaires au coin d’un bois, cela paraît difficile…

Jean dit: à

Le trop jeune homme qui juge Guitry sous le regard enflammé de son acolyte illustre bien le théâtre des opérations. (Phil)

Cependant, il appert qu’on est à Paris, entre gens de bonne compagnie. Ce n’est pas tout à fait la justice au coin d’un bois.

Jazzi dit: à

Hier, j’ai rendu, sans regrets, le livre que j’avais emprunté à la bibliothèque du MK2-Beaubourg : « Chanson douce » de Leïla Slimani. J’ai trouvé un autre livre à emporter : « A travers la vitre » de Natsumé Sôséki (1867-1916). Le livre, tout gondolé, appartenait à une certaine Suzanne le Bellec, c’est écrit sur la première page intérieure, et la plupart des lignes sont soulignées nerveusement au crayon. Là, on entre en littérature ! Entre temps, j’ai vu un très beau film italien, assez dur : « Sicilian ghost story »…

Pablo75 dit: à

@ Chantal

« Pablo n’est-ce pas en définitive ce qu’Annie Lacroix-Riz dénonce à propos de ce type d’ouvrage ».

Je l’ignore. Moi, le thème ne m’intéresse pas. Je préfère lire le si fin Joubert:

« Bossuet n’aurait pas trouvé de nos jours en France la langue dont il aurait eu besoin »[écrit en 1803 !!].

« Éviter avec soin de rencontrer les bornes de son esprit. »

« Parler plus bas pour se faire mieux écouter d’un public sourd ».

[En lisant « Théorie du Pouvoir », de Bonald] « Il donne à ses expressions un rigorisme de sens qui tyrannise l’attention. »

« Ce n’est pas la métaphysique qui nous a perdu, mais sa plus cruelle ennemie, la creuse raisonnaillerie. »

closer dit: à

« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens pour une jeunesse issue d’une immigration extra-européenne (Afrique du Nord, Afrique, Asie) pour laquelle le poids de la Seconde guerre mondiale est différent ».

Merci des précisions, des fois que l’on ait cru que l’Asie était en Europe…En plus ils nous prennent pour des kons.

Phil dit: à

Dear JC, les pitreries criminelles des écrivains méritent ici notre attention. Les pitreries éditoriales de Gaston Gallimard pendant cette période (Denoël est assassiné, sa maison éditoriale raflé par Gallimard, après tripatouillage par une éditrice lesbienne), sont-elles documentées dans cette nouvelle bible de l’épuration ?

Lacenaire dit: à

l’autre ordure de JC qui pleurniche sur Sergio qui était tout le contraire de ce facho qui ne se déguise plus, beuark

closer dit: à

« « Ce sont des pratiques qui s’érigent en une mise en scène du corps, laquelle brave les tabous de l’époque et revendique explicitement cette dimension sexuelle. La chevelure, attribut de la séduction, marqueur culturel de la différence entre les sexes dans bien des sociétés et à différentes époques, que les religions monothéistes ont longtemps imposé aux femmes de cacher, la chevelure perçue comme symbole de la trahison en 1944, doit également disparaître. Le corps métaphore du territoire national, donc symboliquement souillé par l’ennemi, doit être purifié. Reprendre ainsi possession du corps de ces traitresses invite les hommes de France à rétablir une virilité perdue dans les humiliations successives de la défaite et de l’Occupation ».

Charabia inepte et prétentieux! Ils nous disent par ailleurs que la collaboration « horizontale » n’a justifié que la moitié des condamnations…Il faudrait savoir…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Pour la biographie de notre hôte, j’hésite sur le titre : « Le Diable s’habille en Passou » ? »

Mais non, le bon titre est: « Biographie d’un biographe ».

Jean dit: à

On peut dire de Pascal ce que disait à peu près Marx de Hegel : que tout est vrai chez lui, sauf Dieu.

Lacenaire dit: à

On comprend pourquoi christiane s’est tirée fissa définitivement d’icite quand on lit les déjections étalées au grand jour par les collabos d’aujourd’hui

Jean dit: à

Les exécutions sommaires de 1944 : pour tout adversaire de la peine de mort, toute mise à mort, si « légale » soit-elle, est un assassinat. Alors, la « justice au coin d’un bois »….

Chaloux dit: à

Pablo, tu devrais tout de même fermer ton Joubert pendant vingt minutes. Ce que dit lacroix-Riz est extrêmement intéressant. Notamment sur l’abandon du recours aux archives.

Chaloux dit: à

En fait, Assouline est un intellectuel de lignée. Issu de ceux qui officiaient sous le règne des maîtres de forges. Tout cela finalement assez commun.

Jazzi dit: à

« Biographie d’un biographe » sur le bandeau en couverture, Pablo 75.

closer dit: à

En clair, le texte mis en lien par Pablo:

« Une édition peu renouvelée qui semble ignorer les travaux qui éclairent de façon un peu moins édulcorée les abominations commises souvent au nom des idéaux bafoués de la Résistance par des auteurs désormais désormais connus grâce aux archives enfin ouvertes et aux travaux locaux (que les auteurs semblent mépriser ou ignorer) sur le Périgord, la Haute Vienne, le Berry ou… Paris (l’Institut dentaire…).Un livre inutile et daté qui pose la question des sensibilités et préjugés d’auteurs qui raisonnent encore comme on le faisait il y a 50 ans : la peur de « salir » des « résistants » qui n’en étaient pas ? La peur de dire un mot sur les buts d’un parti politique dont le but était d’éliminer notables et futurs adversaires politiques… Bref une oeuvre qui, dans un style pédant, relève d’une historiographie datée qui semble tout ignorer des archives enfin ouvertes… »

A moins que cela ait échappé à Passou, il semble que le livre ne fasse aucune allusion aux règlements de compte politiques menés par les communistes, sans doute pour préparer un avenir radieux, mais aussi pour faire oublier qu’ils ont surtout résisté à partir du moment où l’URSS a été attaquée par Hitler!

Chaloux dit: à

Jazzi, il faudrait d’abord liquider ton modèle, les biographies écrites du vivant de l’intéressé ne valent généralement pas un pet de lapin. Tu seras centenaire avant d’avoir écrit un premier chapitre qui vaille.

Chantal dit: à

En effet Chaloux, elle dénonce un phénomène inquiétant, qui débouche sur de l’hagiographie, et un floutage de la responsabilité des élites de droite.

closer dit: à

« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens »

C’est quoi une histoire mémorielle ou pas mémorielle? Qu’est-ce-que c’est encore que cette konnerie?

Chaloux dit: à

Oui pour l’entrée tardive des communistes -avec invention d’un numéro de bidon de l’Humanité-, cela dit, il y a une thèse selon laquelle Staline n’aurait pas cru un instant à la viabilité du pacte germano-soviétique. Juste histoire de gagner un peu de temps.

Chantal dit: à

… n’étant pas spécialiste de la question, je me prépare à aller voir une expo Paul Willems aux archives de la littérature.

besos.

Jazzi dit: à

« les biographies écrites du vivant de l’intéressé ne valent généralement pas un pet de lapin. »

Mon éditeur compte sur le procès intenté par l’intéressé. Il insiste surtout pour un autre titre : « La vie sexuelle de Passou ». Là dessus, je suis moins chaud !

MC dit: à

Il ne faut pas exagérer. Les gens sérieux recourent toujours aux archives, Chaloux! Je subodore ici une tactique de Madame Lacroix-Riz façon voyez comme je suis sérieuse face à d’autres qui ne le sont pas. On appelle ça de la mise en scène.
MC

Lacenaire dit: à

…et question mise en scène le p’tit Court, lui, sait de quoi il parle… lire ses commentaires chez Popaul… édifiant

Pablo75 dit: à

@ Jean

« On peut dire de Pascal ce que disait à peu près Marx de Hegel : que tout est vrai chez lui, sauf Dieu. »

Le problème de tous les athées ce sont les Faits, qui sont, comme chacun sait depuis Lenin, très têtus. Et l’extase de Pascal à 31 ans est un Fait sans lequel on ne peut pas comprendre son oeuvre. (Hasard: aujourd’hui même Pascal fête ses 395 ans – toujours aussi fringant).

Saint Augustin, un autre converti, a écrit l’une des phrases les plus profondes que je connaisse: « Crois, et tu comprendras ». (Je te conseille de la méditer avant de la discuter).

(Très grand Rojdestvenski en Sibelius).

Chaloux dit: à

MC, le contre-discours est toujours fertile.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« tu devrais tout de même fermer ton Joubert pendant vingt minutes. Ce que dit lacroix-Riz est extrêmement intéressant. Notamment sur l’abandon du recours aux archives. »

Tu ne savais pas que les historiens avaient une idéologie et que notre époque est en train de virer vers un « 1984 » aussi sffrayant que celui d’Orwell?

Moi cela fait longtemps que je trouve notre monde de plus en plus ressemblant à l’Espagne de l’Inquisition (que je connais bien grâce à la littérature). Pour avoir lu très tôt les taoïstes, je savais que la roue tourne, mais à 20 ans je n’aurais jamais cru possible que j’assisterai à un tel retour de manivelle. Je n’ai, donc, plus besoin des preuves pour me convaicre de la disparition de « la démocratie ». Maintenant j’attends (assis, quand même) le nouveau Cervantes qui osera écrire un « Don Quichotte » (codé à fin de ne pas finir en prison ou se faire assassiner dans la rue) pour dénoncer notre époque.

Jazzi dit: à

la collaboration « horizontale » n’a pas concerné seulement les femmes, closer. Lis ou relis, Genet, entre autres !

Chaloux dit: à

bien sûr, Pablo, il y a des siècles que j’en esquisse la réflexion ici. Mais il me semble que ce n’est pas rien que tenter d’en entrevoir ne serait-ce que quelques rouages. A un autre niveau, qui rejoint ton allusion à Don Quichotte, cela m’aide à comprendre pourquoi toute ces littératures, toute ce journalisme des larbins de maîtres de forge -Ah Sciences Po!- est à la fois si bruyante, si morne, et vouée à la pourriture ante-mortem. Seuls demeurent les vrais marginaux, Cervantès, Flaubert etc. Les autres ne sont que ce que Barrès appelait de la chair de cimetière.

Chaloux dit: à

toutes

Jazzi dit: à

« le contre-discours est toujours fertile »

Certes, Chaloux, comme la thèse et l’antithèse. Mais les poubelles du communisme ne sont pas moins malodorantes que celles du capitalisme…

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est la limite, évidemment. Je n’y contredis pas (ça se saurait ici).

Jazzi dit: à

« Les autres ne sont que ce que Barrès appelait de la chair de cimetière. »

A commencer par Barrès himself !

JC..... dit: à

Mes frères et mes sœurs, esgourdez !

Ecoutez Lacenaire !!! il n’y a pas d’intelligence plus fine que la sienne, William Legrand mis à part puisque son opération greffe IA est une réussite, son module Brejnev fonctionnant à merveille.

Chaloux dit: à

Non, Jazzi, pas tout Barrès, loin de là. Relis ton pote Aragon lui-même sur le sujet.

JC..... dit: à

Ne pouvant consulter un spécialiste, Blaise Pascal non soigné vécu comme il put, càd comme un pauvre gosse perdu…

Jazzi dit: à

« un pauvre gosse perdu… »

Pas tant que ça, JC. Il a quand même inventé l’ancêtre du taxi parisien !

JC..... dit: à

Tout système a ses morts !

Lequel est le plus criminel ?
– le communisme : morts non consentants ?
– le capitalisme : morts consentants et ravis de l’être !

Jazzi dit: à

Là où Hidalgo a détruit Vélib vélo et Vélib auto !

JC..... dit: à

C’est plus facile d’inventer le coche que la roue…

Jazzi dit: à

« pas tout Barrès, loin de là. »

Et bien on compte sur toi pour nous en parler ! Sois aussi généreux et pédagogue que ton pote WGG !

closer dit: à

Chaloux, j’ai tenu 25mm avec les deux pouffes…mais entendre répéter que l’extrême droite bénéficiait depuis des décennies de la faveur des médias et de l’université, c’est trop!

Jazzi dit: à

La gueule de Sacha Guitry sur la photo en dit long, Phil. On était venu le tirer de son lit de très bon matin. Il n’en menait pas large. J’ai reproduit une autre photo de Cartier-Bresson (il en existe plusieurs clichés), sous un autre angle, dans mon livre sur La Libération de Paris…

Jazzi dit: à

Sous son veston, enfilé à la hâte, Guitry est encore en robe de chambre…

Chaloux dit: à

Closer, vous en savez plus que moi.

Jazzi, ce serait une idée mais pas ici. Et cesse de m’assimiler à cet arpète mythomane, stp. Provocation de bas-étage.

Mitterrand faisant nettoyer les archives alors qu’il était ministre?

https://www.youtube.com/watch?v=Jdtp7lQfryc

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Intéressant, en effet, Chaloux. WGG n’a pas complètement tort…

Chaloux dit: à

Certes Jazzi, dommage qu’il donne une apparence inepte à tout ce qu’il touche. Blabla est un très mauvais passeur.

Delaporte dit: à

Les propos optimistes de Mgr Aupetit, archevêque de Paris, dans une interview à ValeursActuelles :

« Si nous ressentons une insécurité culturelle, c’est parce que notre culture ne vaut plus un clou, c’est tout. Encore une fois, si nous sommes sûrs de notre foi, de notre culture, qu’est-ce que nous avons à craindre ? Que les musulmans découvrent le Christ ? Dix pour cent de nos catéchumènes viennent de l’islam… »

MC dit: à

Barrès mérite de rester par La Colline Inspirée, histoire authentique qui vaut mille fois mieux que toute son oeuvre de journaliste dans les coulisses de Panama, et Amori et Dolori Via Sacrum ou il y a entre autres de superbes pages sur Venise. Un bon témoignage sur le vandalisme idéologique de Marianne III, reste Les Eglises assassinées, sorte de sainte colère d’un agnostique intelligent. J’avoue ne pas avoir lu les Cahiers, mais n’y eut-il que ces trois titres, ce n’est pas rien.
Il a aussi pris du champ avec ses propres idées, dans Les Différentes Familles Spirituelles de la France. Lui-même d’ailleurs était assez intelligent pour ne plus croire à sa théorie de l’enracinement . Après, on peut lui faire encore payer avec sa position dans l’Affaire, mais c’est un autre débat.
MC

Chaloux dit: à

Et du sang.

Lacenaire dit: à

Il n’est pas si loin le temps où JC, cet être supérieurement « intelligent » traiter Sergio de « un peu Khon, non ? »… Depuis, il chiale ses larmes de « crocrodile », snif snif

Claudio Bahia dit: à

Très intéressant billet de Passou.
Cependant, ce qui m’étonne c’est que Passou nous présente ce chiffre de 9100 exécutions sommaires comme une remarquable nouvelle.
J’ai devant moi le livre « 1938-1948; Les Années de Tourmente », une somme dirigée par Jean-Pierre Azéma et François Bédarida; (Flammarion, 1995, 1130 p); dans la partie Controverses et Enjeux de Mémoire, sous l’entrée Epuration, je lis, page 936: « En France, on recense 8000 à 9000 exécutions sommaires, dont 80% sont commises avant la Libération proprement dite. »
Cela fait donc déjà longtemps que l’on ne parle plus de ces nombres fantaisistes cités pour mémoire par Passou.

Chaloux dit: à

– Ça va Lolo?
– Appelle-moi Héliogabale! Où Môssieu l’empereur!

MC dit: à

La Banque Reinach était d’ailleurs une banque assez modeste, la haute banque s’étant méfiée du projet Panama.
L’affaire a été calamiteusement réglée par les pouvoirs publics, soucieux d’étouffer un scandale majeur. on en trouve la trace entre autres dans le silence total des Mémoires d’Andrieux sur la question, et le peu d’empressement mis par la Sureté à arrêter Arton et Cornélius Hertz. Il y eut une mémorable poursuite européenne ou les deux Dupont délégués s’arrangeaient toujours pour avoir une étape de retard sur le poursuivi. On ne peut guère dire que le Chef de la Sureté, Goron, qui allait devenir un plumitif intarissable, ait brillé par son zèle.
De là à penser à une république de coquins, il n’y avait qu’un pas. C’est tout le sens du Discours de Déroulède s’attaquant au Tigre pour sa protection accordée à Hertz. Et de fait, la carrière de Clemenceau fut torpillée en un premier temps avant le retour que l’on sait.

MC dit: à

Claudio Bahia, les chiffres de Robert Aron étaient déjà remis en question et divisés par quatre quand j’ai commencé mes études universitaires!

Jean dit: à

Et l’extase de Pascal à 31 ans est un Fait sans lequel on ne peut pas comprendre son oeuvre. (Pablo75)

Vous oubliez le godemiché

Phil dit: à

Hedy Lamarr, pas Heidi, dear Baroz; certes il y a de quoi en faire une montagne, la belle a montré ses fesses dans un film tchèque années 30 avant d’inventer le wifi.
Tout s’enfilme, hurkhurk
Barrès exclu de la Pléiade, quelle bêtise. Dear MC, de la banque Reinach, on atterrit dans l’hôtel Camondo, faudra-il prendre le fleuve Combelle du prestigieux passou à rebours ?

Lacenaire dit: à

Les Camondo arrêtés en 1942 par la police française chère à Jean-le-salopard et son popote JC et déportés et morts

Delaporte dit: à

On avait tenté Montherlant dans la Pléiade, Buste-à-pattes qui devait tant à Barrès. Essai peu concluant. Il y a à mon avis d’autres priorités, en attendant une deuxième Pléiade d’Ormesson. Quel gâchis !!!

D. dit: à

Delaporte dit: 19 juin 2018 à 14 h 46 min

Le gros wgg s’amusant à donner des claques et en recevant une finalement qui finit par l’assommer.

Il n’est pas gros, Delaporte. Pas svelte non plus. Entre les deux. Cela-dit ça ne me regarde pas, je n’ai pas de mandat particulier pour répondre à sa place.
👀

Delaporte dit: à

Qui lit Barrès aujourd’hui ? Qui lisait encore Buste-à-pattes ? Des auteurs qu’on ne donnait jamais au bac français, heureusement.

Delaporte dit: à

« Il n’est pas gros, Delaporte. »

Si, il est gros, et libidineux. Cela peut se voir sur sa photo.

Delaporte dit: à

Au bac français scientifique, les élèves et leurs parents se plaignent qu’on ait tiré des auteurs plus philosophiques que littéraires : Montaigne, Voltaire, Rousseau. A mon sens, ils étaient plutôt gâtés.

Delaporte dit: à

Le texte de Montaigne était « traduit » en français moderne. Hérésie ! Heureusement, on n’a pas caviardé ni Voltaire ni Rousseau !

Delaporte dit: à

C’était un sujet sur la condition animale, effectivement plus philosophique qu’autre chose. Les grandes heures de la philosophie moderne, de Heidegger à Jacques Derrida…

closer dit: à

Non je n’en sais pas plus que vous Chaloux. Il suffit d’avoir fait des études raisonnablement bonnes et de suivre l’actualité culturelle, sur la RdL entre autres, pour savoir que c’est une énormité d’affirmer que la vulgate d’aujourd’hui serait que les résistants étaient tous de droite et les vichyste tous de gauche ou que la droite extrême régnerait sur la vie culturelle alors que la gauche en serait bannie! En un sens, heureusement qu’elle profère ces énormités, parce qu’elle diaboliquement habile et on pourrait se laisser embobiner par son baratin sur les « archives » que personne ne consulterait, sauf elle.

La seule parcelle de vérité dans son discours est que depuis quelques années, en fait depuis la chute du communisme dont elle a du mal à se remettre, il est permis de dire qu’il y avait beaucoup de résistants de droite, notamment parmi les premiers et que l’on a le droit d’envisager la publication de livres de la vieille extrême droite, mais pas tous…

Que le naïf WG se laisse avoir, rien de plus normal.

closer dit: à

« parce qu’elle est diaboliquement habile », pardon

D. dit: à

Gros et libidineux ?! Comme vous y allez. Et puis quelle photo ?

D. dit: à

Et vous, Delaporte, vous êtes comment ? Grand, blond, beau et athlétique comme moi ? 🐸

Pablo75 dit: à

« Vous oubliez le godemiché…Toutes les extases mystiques et visions béatifiques peuvent trouver une explication rationnelle dans l’usage intensif du godemiché. »
(Jean)

Tiens, ça sent l’expert. L’impuissant virtuose de la stimulation de la rondelle.

Normal, pour un encu_lé…

Delaporte dit: à

« Gros et libidineux ?! Comme vous y allez. Et puis quelle photo ? »

Il ressemble à Weinstein, en pire.

Lacenaire dit: à

Que pense le formidable duo Jean-JC de la décision de leur copain Trump de séparer les enfants d’émigrés de leurs parents comme le faisaient leurs amis nazis ?

Jazzi dit: à

« si nous sommes sûrs de notre foi, de notre culture, qu’est-ce que nous avons à craindre ? Que les musulmans découvrent le Christ ? Dix pour cent de nos catéchumènes viennent de l’islam… »

Moi j’ai foi en notre culture, de là à dire que j’ai la foi…
Voilà qui me rassure, dix pour cent de petits musulmans prêts à manger du cochon, ouf !, ça doit faire un bon pourcentage d’athées aussi ! Sans compter que ceux qui font le ramadan ne sont pas les moins paisibles : chez moi ce sont mêmes les plus sympathiques de mes voisins…

Jazzi dit: à

Heidi, c’était le nom de ma défunte chienne, elle me manque beaucoup, Phil !

Widergänger dit: à

Claudio Bahia dit: 19 juin 2018 à 15 h 20 min
Vous avez raison, ainsi que MC ! Ce bouquin d’histoire n’apporte aucune information nouvelle. J’ai d’ailleurs reçu un courriel d’Annie Lacroix-Riz me disant que ce bouquin ne faisait en fait que reprendre des acquis antérieurs de ces deux chercheurs :

« Je vais naturellement le lire mais ai cru comprendre qu’il ne comporte rien de neuf par rapport aux travaux antérieurs des intéressés. Je prépare le mien, en cours de rédaction depuis la fin 2017… » (Annie-Lacroix-Riz)

Jazzi dit: à

Annie-Lacroix-Riz, c’est le cheval de Troie introduit dans la RDL par WGG. En vue de quoi ? Pour détruire Passou !

Delaporte dit: à

« Moi j’ai foi en notre culture, de là à dire que j’ai la foi… »

Mgr Aupetit veut sans doute dire qu’il sous-estime une culture matérialiste et consumériste, dans laquelle se complaisent nos contemporains, sans rechercher de valeurs spirituelles. Au moins, les musulmans aspirent à quelque chose de supérieur, ce qui en fait venir un certain nombre vers le catholicisme.

Delaporte dit: à

« Annie-Lacroix-Riz, c’est le cheval de Troie introduit dans la RDL »

Ulrike Meinhof n’était pas mal non plus…

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 19 juin 2018 à 18 h 40 min
Moi aussi j’ai eu une bonne chienne mais elle n’avait pas de queue…

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 19 juin 2018 à 18 h 52 min
C’est vraiment me prêter de noires intentions qui ne m’ont jamais effleuré l’esprit.

Janssen J-J dit: à

Si vous voulez dépenser de l’argent à meilleur escient, attendez plutôt la parution de l’ouvrage de synthèse de l’historien de référence dont Passoul oublie trop souvent de citer les travaux et sa dette, Jean-Marc BERLIERE, une sommité indiscutable sur la période. Il présente « Polices dans la France des temps noirs, 1939-1945 », un ouvrage longtemps attendu à paraître en septembre prochain chez Perrin. Et qui devrait faire quelque bruit, accompagné d’une magnifique préface de Patrick Modiano. Voici l’argument du projet par l’auteur lui-même :
_______
« Après 35 ans de recherches sur un objet dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’encombrait pas alors l’historiographie française, et près de 25 ans passés dans les archives de la période de l’Occupation, il m’a semblé prudent (l’âge venant), sinon urgent, de livrer une sorte de bilan sur un sujet et une question encombrés d’erreurs, d’approximations, de fantasmes et d’idées reçues. Lassé (agacé ?) des confusions systématiques entre Milice française et milices, services officiels et officieux de police, Sipo-SD et «Gestapo», PJ et RG, BS et SAP, etc., j’ai tenté en près de 120 notices et 1400 pages de mettre un peu d’ordre et d’apporter un peu de rigueur et de précision dans des domaines obscurcis par des affirmations et des erreurs innombrables, d’autant plus péremptoires que leurs auteurs ne semblent guère avoir approfondi recherches et réflexion et s’être essentiellement contentés d’adapter une doxa paxtonienne dont la moindre visite prolongée dans les archives démontre les approximations, erreurs et préjugés… Ainsi de l’Abwehr à la Zone rattachée (à Bruxelles), le lecteur intéressé pourra approfondir et préciser ses idées et connaissances sur la participation des polices à la répression raciale, les «accords Bousquet-Oberg», les Polices régionales d’état, les écoles de police, les GMR, les «services» des groupes collaborationnistes, le rôle réel et méconnu du Contrôle général de la Surveillance du Territoire, la Gendarmerie, le Selbschutz, la Police technique et scientifique, la Garde, les «brigades spéciales» des RG-PP, la Sûreté nationale, la Préfecture de police, la Hauskapelle, les SAP des brigades régionales mobiles de police de sûreté, la Préfecture de police, le Service de police des sociétés secrètes, le service des associations dissoutes, le Mouvement national antiterroriste, le Centre d’étude et d’information et les Groupes de protection du colonel Groussard, matrice de toutes les polices spécialisées et officieuses qui ont suivi, le Service de police des questions juives, la SEC qui lui a succédé, les «gestapos» (sic) de la rue de la Pompe, «géorgienne», de Neuilly, de la rue Lauriston, le groupe Palmiéri, les Groupes d’action pour la justice sociale du PPF, les «services» du RNP, du PNFC, du PNSF, le rôle des douaniers, la Garde des communications, le prestigieux «36Quai des Orfèvres» et son service des Affaires juives, le service des contrôles techniques, LES brigades nord-africaines, etc., mais encore les problèmes posés par l’impossible calcul des effectifs, le recrutement, les uniformes, l’armement, les bilans d’arrestations des différents services, les policiers et gendarmes victimes directes ou collatérales de la résistance, les «rafles», les uniformes, les différentes «milices»…. Le tout au risque assumé —finalement Pétain, Laval, etc. ont été jugés et il est temps que l’Histoire se substitue à la mémoire militante et à la légende, quelles que soient leurs couleurs — de contredire le prêt-à-penser et les idées reçues reprises ad nauseam sur des questions aussi sensibles que les causes de la survie de 75% de la communauté juive de France (87% des 195 000 juifs français et 63% des 135 000 juifs étrangers qui, si on suit les calculs de Serge Klarsfeld, vivaient en France) : les Français auraient-ils été plus exemplaires, courageux, secourables… que les Belges (60% de survivants), les Norvégiens (50% de survivants) ou les Néerlandais (25%de survivants) ? Pétain, les policiers et gendarmes français, «Vichy» (qui, lequel, quand?) ont-ils été ces auxiliaires zélés et acharnés des nazis comme l’écrivent toujours et encore nombre d’auteurs ? Qu’en pensaient d’ailleurs les intéressés qui, de Eichmann à Hagen, ont affronté refus et passivités français ? »
___________

Widergänger dit: à

Annie Lacroix-Riz n’est pas une terroriste mais une grande historienne de très haut niveau de compétence.

Janssen J-J dit: à

(dernier touite). C’est à se demander si G. Garcia Marquez n’aurait pas trouvé l’essentiel de son inspiration romanesque chez Virginia Woolf. Enfin, moi, c’est LA question qui me taraude depuis au moins deux ans déjà.

D. dit: à

Moi aussi j’ai eu une bonne chienne mais elle n’avait pas de queue…

Ça c’est classe comme remarque.
A sortir au cours d’une soirée.

Janssen J-J dit: à

Un jour, sera publiée l’intégralité de la correspondance de gwg et d’annie la croix-rit. Mais quand ? Prenons notre mal en patience.

Janssen J-J dit: à

@ de noires intentions qui ne m’ont jamais effleuré l’esprit

comment serait-il même possible de le penser, vous qui avez toujours eu une âme si blanche, jazzman ?

Jazzi dit: à

Je suis heureux de te retrouver en pleine forme, JJJ ! Ton silence après l’annonce du décès de Sergio commençait à m’inquiéter. Je sais que tu l’aimais bien.

la vie dans les bois dit: à

Today c’est bac histoire-géo.

La filière L a eu au choix, un sujet d’ Histoire qui résume un peu le billet précédent, dans la mesure ou la période choisie est la même.

Ainsi le sujet est libellé comme suit:

18HGELMLR1
Page : 3/5
DEUXIÈME PARTIE
HISTOIRE
Etude critique de deux documents en histoire
Le candidat traite
UNE
des études critiques de documents
Sujet – L’historien et les mémoires du génocide des juifs
Consigne :
montrez que les documents témoignent de l’évolution des mémoires du génocide des juifs en France. En vous appuyant sur le document 1, vous expliquerez le lien entre cette évolution et celle de la recherche historique.

document 1: une interview de Madame A. Wieviorka au Nobs:
Le 27 janvier, chefs d’État et de
gouvernement commémoreront le 60e anniversaire
de la découverte du camp par les troupes soviétiques […]. Éternelle, inépuisable
actualité d’Auschwitz. Notre monde demeure
hanté par le souvenir de ce qui restera
comme le plus grand crime de tous les
temps. Et les historiens ne cessent
d’interroger documents et témoins pour tenter de comprendre l’inconcevable.
Interview d’Annette Wieviorka par Agathe Logeart et Claude Weill,
Le Nouvel Observateur, n°2097, 13-19 janvier 2005.

Document 2: Simone Veil et Jacques Chirac à Auschwitz le 27 janvier 2005

Bon choix de personnalités, reconnues et incontestables , pour ce sujet.

___________________________

 » Jean-Marc BERLIERE, une sommité indiscutable sur la période »

blablabla
blablabla,
jusqu’à la fin:

« (…)Pétain, les policiers et gendarmes français, «Vichy» (qui, lequel, quand?) ont-ils été ces auxiliaires zélés et acharnés des nazis comme l’écrivent toujours et encore nombre d’auteurs ? Qu’en pensaient d’ailleurs les intéressés qui, de Eichmann à Hagen, ont affronté refus et passivités français ? »

On dirait un mauvais remake du procès papon instruit par un avocat véreux.

Mais peut-être que son ouvrage est mal présenté.

la vie dans les bois dit: à

« Je sais que tu l’aimais bien. »
aarf, disons qu’y a plus de concurrence en salle de muscu.
Reste le pro de la gonflette en web.

Jazzi dit: à

Sinon, Hedy Lamarr, quelle femme ! Je ne me la rappelais pas très bien. Ce n’était pas une de mes stars préférées. En fait, oui, je l’ai vue, enfant, dans Samson et Dalila. La méchante milicienne, qui a tondu ce salle collabo horizontal ! Au départ, c’est une superbe gamine de la bourgeoisie juive, parfaitement intégré, de Vienne. Son père est banquier et c’est aussi le grand amour de sa vie. Il lui enseigne à être libre. A 16 ans, Eve brune magnifique, on la découvre courant nue à travers les roseaux, dans un film où, en outre, elle simule une extase. Nous sommes en 1933. Le Pape et Hitler, outrés, interdisent cet ancêtre du film porno. A 19 ans, après avoir eu un grand succès dans Sissy, elle épouse un industriel juif de 34 ans, qui fabrique des armes pour l’Allemagne… Elle se retrouve un peu piégée. Sur ce, son père, stressé par les évènements, décède subitement d’une crise cardiaque. Elle doit se contenter d’un rôle de potiche élégante. Elle s’enfuit à Londres dans des conditions rocambolesques. Là, elle rencontre le patron de la MGM, qui l’a ramène dans ses bagages à Hollywood. On connait mieux la suite… Mais uniquement côté glamour. Elle était suprêmement belle, mais tout aussi intelligente et une vie bien remplie !

Phil dit: à

allons bon dear Baroz, l’intégration est souvent superbe pour une fille de banquier. Pas besoin de cinéma !

la vie dans les bois dit: à

Sinon, moi je propose un truc à Phil 11H50, pour qu’il se rabiboche avec les jeunes ipodés, qui n’entravent rien aux intrigues de l’épuration des intellos de l’édition, c’est de monter une startup.

Un truc qui marche du feu de dieu. Un escape game.
Y’aurait la Jane qui marchait à voile et à vapeur, qui intrigue avec les éditeurs, Y’aurait Gaston, Y’aurait Denoel,
et puis Paul Valéry, pour la zique d’ambiance, le cousin de François,
avec son tube  » aimons-nous vivants » remixé,  » le vent se lève, il faut tenter de vivre » ,
Y’aurait des fumigènes, et des effets spéciaux,

Et les djeunes ne sortiraient du labyrinthe, que lorsqu’ils auraient répondu à la question lancinante de Phil:

QUI A TUE DENOEL ?

Jazzi dit: à

Le problème, Phil, c’est que la liberté est incompatible avec le nazisme, surtout pour un Juif. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de son premier mari, monsieur Mandel. Devenue Américaine, elle a complètement occulté le judaïsme. Niant à ses propres enfants qu’elle fût Juive ! Elle a eu aussi une kyrielle de maris… Mais, surtout, c’était un génie de l’invention !

Jazzi dit: à

QUI A TUE DENOEL ?

Un cagoulard, copain de Mitterrand ?

Jazzi dit: à

C’est bien Mitterrand qui a gracié les généraux putschistes d’Algérie ?

Jazzi dit: à

Personne, ici, n’est allé à l’enterrement de Sergio et peut donc nous dire qui il était ?

la vie dans les bois dit: à

à 20 h 41 min

question idiote pour un curieux hypocrite.

Pas facile de prendre la pilule bleue quand c’est tellement plus facile de s’illusionner avec la rouge…( surtout quand on ne sait pas lire…)
Un truc pour matheux des matrices, lol.

Janssen J-J dit: à

@19.37, Oui je l’aimais beaucoup, Jazzman, et notre peine avec Ch., est toujours là, immense. Je n’ai pas eu le courage, j’ai écrit à son frère, mais je ne sais pas où ira cette bouteille. J’avoue que même l’JC sur l’autre chaîne m’a ému. Mais il faut continuer, désormais, continuer à faire avec les parasites des bois qu’on n’ira pas pleurer quand elles crèveront à leur tour. Y’a des moments où la méchanceté gratuite en toutes circonstances ramassées répugne à la conscience, provoque la gerbe, un immense dégoût. Ses deux dernières remarques, par ex., totalement gratuites, te foutent la honte. Tous et toutes, on aurait cette gonzesse devant nous, on aimerait te la déculotter en public et la fouetter jusu’à évanouissement. Sergio disait toujours de s’en méfier et de s’en tenir à distance, et comme avec gwg, de ne jamais donner à ces 2 malfrats, la moindre attention.
De toute façon, Sergio était un sage, et les grillons étaient tapis en lui. Le monde est mal fait, que voulez-vous ?

la vie dans les bois dit: à

bien sûr ducon, le monde est mal fait; il est à l’image virtuelle que tu en fais, pauvre naze.
Te voir chialer, me fais rire.

la vie dans les bois dit: à

Tu es la matrice de ce blog, lol.
Alors tes états d’âme 0.1, tu vois, ce sont des lignes de programme sur un écran. Rien de plus.

Jazzi dit: à

Il avait internet dans sa cabane au fond des bois, Thoreau, LVDLB ?

Jazzi dit: à

Tu es en couple avec CH., JJJ ?

Jazzi dit: à

Je suis frustré que nous ne soyons pas capables d’aider Sergio à exister au-delà de sa réalité virtuelle, JJJ. Pas toi ? A moins qu’il ait laissé des instructions précises à se sujet à ses héritiers…

Jazzi dit: à

LVDLB ne mérite pas tant de haine, JJJ. Au mieux, l’indifférence…

Jean dit: à

la liberté est incompatible avec le nazisme, surtout pour un Juif. (Jazzi)

Pour un Juif peut-être, mais je puis vous assurer que pour un sympathisant enthousiaste du nazisme, la liberté est parfaitement compatible avec le nazisme. Son engagement pro-nazi est même la promesse d’un surplus de liberté. Si vous voulez quelques dessins, je peux vous les faire.

Jean dit: à

Que pense le formidable duo Jean-JC de la décision de leur copain Trump de séparer les enfants d’émigrés de leurs parents comme le faisaient leurs amis nazis ? (Lacenaire)

Décision exemplaire !Décidément le Donald remonte dans mon estime à toute allure !

poussière dit: à

des enfants enfermés dans des cages, l’Amérique va mal

Janssen J-J dit: à

Il est toujours bon de haïr quelqu’un. C’est hélas une faiblesse, quand on n’arrive pas au stade de l’indifférence, mais c’est ainsi…
J’ai pas l’impression qu’elle vous indiffère tant que ça non plus, mon brave Jazzman. Et pourtant, l’vous épargne pas d’trop…

Janssen J-J dit: à

@ Tu es en couple avec CH., JJJ ?

Tu ne l’avais pas encore compris, Jazzman ? tu m’étonnes, là…

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 19 juin 2018 à 20 h 41 min
Personne, ici, n’est allé à l’enterrement de Sergio et peut donc nous dire qui il était ?
___________________
Si, moi, je peux vous dire que c’était un gros con.

Jazzi dit: à

« J’ai pas l’impression qu’elle vous indiffère tant que ça non plus »

J’avoue qu’elle m’intrigue, JJJ… Que cache-t-elle derrière cette façade brute ? De quelle nature est sa blessure ?

Jean dit: à

Les Camondo arrêtés en 1942 par la police française chère à Jean-le-salopard et son popote JC et déportés et morts (Lacenaire)

M. Smith — Tiens, c’est écrit dans le journal que les Camondo sont morts.

Mme Smith — Mon Dieu, les pauvres, quand est-ce qu’ils sont morts ?

M. Smith — Pourquoi prends-tu cet air étonné ? Tu le savais bien. Ils sont morts il y a soixante-quinze ans. On a été à leur enterrement il y a cinquante-cinq ans.

Mme Smith — Bien sûr que je me souviens. Je revois très bien leur cercueil.

M. Smith — Il y était pas, leur cercueil.

Mme Smith — Mais, quand on enterre quelqu’un, c’est pour qu’il y soit dans son cercueil!

M. Smith — C’était un cénotaphe.

Mme Smith — Un cénotaphe ? C’est quoi ?

M. Smith — Un cénotaphe, c’est un… c’est un … Ah ! et puis tu m’embêtes à la fin. Je ne peux pas répondre à toutes tes questions idiotes !

Jazzi dit: à

« Tu ne l’avais pas encore compris »

J’ai du mal à imaginer le tableau que vous devez former, JJJ !

la vie dans les bois dit: à

Dites bas rosis, « faites sans moi » y’a un precedent qui ne me concerne pas.
Si j’ai envie de dire que vous etes une tafiole de la gazette je ne vais pas vous l’envoyer dire. Vous comprenez ?

Widergänger dit: à

Trump de séparer les enfants d’émigrés de leurs parents comme le faisaient leurs amis nazis ? (Lacenaire)
_____________
Lacenaire ou le triomphe de la bêtise ! Oublieuse mémoire !

Hollande faisait de même avec l’émigrée roumaine qu’il autorisait à rentrer en France mais sans ses parents. Vous l’avez zappée, celle-là ! Et avant, sous la droite, les cas de séparation des enfants et des parents, nombreux quand j’étais militant à la LDH ; on se battait contre ça ! Pas toujours en vain.

Après l’assaut de l’église Saint-Bernard en 1997 dans le quartier de la Goutte d’Or, les flics ont séparé les hommes des femmes et des enfants comme faisaient les nazis et les gendarmes français dans les camps de Pithiviers et Baune-la-Rollande pendant la guerre. Mais c’est ce qui a permis devant le tribunal de faire annuler toutes les procédure et de faire libérer les Sans Papiers, et le pauvre Juppé à l’époque, eh bien il l’a eu dans le cul… Heureusement que la LDH avait de bons avocats comme Henri Leclerc.

Widergänger dit: à

montrez que les documents témoignent de l’évolution des mémoires du génocide des juifs en France. En vous appuyant sur le document 1, vous expliquerez le lien entre cette évolution et celle de la recherche historique.
________________
C’est là où on continue d voir le déni y compris dans un sujet de bac sur la question, ce qui est tout de même le triomphe de la bêtise ! Car ce qui a commencé de dérider les bonnes âmes concernant le « génocide des juifs », ce n’est pas tant la recherche, qui n’y est vraiment pour rien, que
1°) le procès Eichmann en 1961
2°) Le film de Lanzmann Shoah, en 1984, mot que les auteurs du sujet se sont évidemmnt bien gardés d’employer. Annette W. n’est venue qu’après tout ça !

Sacré pays pourri, la France ! Y compris dans les sujets de bac…!

Janssen J-J dit: à

@Si j’ai envie de dire que vous etes une tafiole de la gazette je ne vais pas vous l’envoyer dire

Je crois que c’est là-dessous qu’il vous faut creuser et chercher l’origine de sa blessure, Jazzman, ça m’parait évident from longtime…
https://www.youtube.com/watch?v=yhaeBvaajDE

Widergänger dit: à

Les seuls rapports à la Shoah que l’institution scolaire offre aux jeunes qui passent le bac, c’est soit un déni de la réalité d l’histoire d la mémoire du génocide, soit un rapport compationnel à cette mémoire tragique.

Et s’ils nient la dénégation, ils sont sanctionnés par la note ! On leur demande d’être des moutons bêlant avec la clique de saleuds au pouvoir à l’inspection générale qui pond ce genre de sujet pourri.

C’est là où on voit très concrètement que l’institution scolaire est devenue complètement sclérosée, complètement pourrie jusqu’à la moelle. Et il faudrait faire passer toute cette racaille qui nous gouverne par la trappe de l’Histoire…

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Depuis les années 1960 en Occident, la parole s’est peu à peu libérée. Femmes, minorités dites visibles, gays, pauvres, et beaucoup d’autres groupes ont pu s’exprimer.

Ce foisonnement ne pouvait pas produire que des choses géniales. La niaiserie, la bêtise, l’horreur, plus ou moins confinées sous le manteau, se sont affichées avec un sans-gêne inévitable. Les «gens bien» se sont pincé le nez et ont regardé ailleurs.

La loi du plus bas dénominateur commun régnant presque partout, elle a prévalu à la radio, à la télé, et sur l’Internet. Que dire de la presse écrite, ou de ce qui en reste?

La clinique du bon docteur Passou a ses habitués, qui viennent y trouver où évacuer leur malheur. Le bas du peuple y vient-il? J’en doute, bien que parfois la rosserie y exprimée m’en fait douter.

Pourquoi cette intervention. J’ai lu quelque part qu’un mioche ne se serait pas adressé à monsieur le président de la République correctement. Le Nain teigneux l’aurait bien mérité, mais pas Emmanuel Macron. Un petit whisky et dodo!

Delaporte dit: à

« C’est là où on voit très concrètement que l’institution scolaire est devenue complètement sclérosée, complètement pourrie jusqu’à la moelle. »

wgg, cela s’applique aussi à vous, qui êtes prof…

Widergänger dit: à

J’avais oublié les encombrants genre Delaporte des chiottes ! L’autre face de la laideur contemporaine.

MC dit: à

On signale une bonne vie du Maréchal Juin, très documentée, avec ce qu’il faut de critique et de distance vis-à-vis de l’hagiographie et de la diabolisation, les deux écueils des biographes.

D. dit: à

Il ne faut évidemment pas séparer les enfants des femmes, bien que l’avenir des enfants restant auprès de la plupart de ces femmes soit d’emblée nettement compromis.
La solution est, évidemment, et comme partout, de rendre la frontière étanche et de contribuer au développement économique du Mexique et au contrôle de sa démographie.
Les déracinements n’engendrent que souffrances, tant pour les déracinés que ceux les regardent tenter de prendre racine, processus qui peut prendre le temps de plusieurs génération sans être sûr d’aboutir.

Je ne le répèterai jamais assez : on est bien que chez soi et la plupart des maux de l’humanité sont venus par ceux qui ont voulu se déplacer. Je place les colons de l’Amérique, de l’Afrique et de tant d’autres endroits dans ce sac.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…comme, une victoire, sur, soi-même,…

…comme, une boucle, à se développer sa quadrature du cercle,…

…par des conciliations personnelles, arriver,…à de nouvelles formes de mathématiques,…

…évidement, l’habitude des arts du dessin, çà aide, en suppurent, ce qui existe déjà,…

…comme quoi, les formes, de calcul, c’est déjouer, un peu, leurs endoctrinements,…
…incroyable,!…etc,…

D. dit: à

Le désert appartient aux Touaregs, l’Amérique appartenait aux Indiens, l’Australie aux aborigènes.
Si chacun était resté à sa place, on n’en serait pas là.
Personnellement cet esprit de conquête-découverte-occupation-tourisme, vous l’appellerez comme vous voudrez, m’est totalement étranger et j’en tiens une grande fierté. Je suis très réticent à me déplacer dans un pays immédiatement voisin parce que je n’y suis tout simplement pas invité explicitement et formellement. Mais aussi parce que ça ne sert à rien de s’y rendre. Je ne suis jamais encore allé en Angleterre bien que j’apprécie la famille royale, je n’ai rien à y faire de particulier : je trouve vraiment tout en France.
Je suis déjà allé avec réticence dans le nord de l’Italie et dans le nord de l’Espagne ainsi qu’en Allemagne et en Autriche, y compris dans ce territoire qu’on appelle Suisse et que certains voudraient reconnaitre comme nation. Eh bien c’était avec réticence. Je ne m’y sentais pas bien, pas bien d’imposer ma présence aux autochtones de même que je ne me sens pas bien avec un groupe d’Italiens dans le même wagon que moi dans le métro.

Widergänger dit: à

D. dit: 20 juin 2018 à 0 h 20 min
Je peux vous rcommander un bon psychiatre qui soigne la phobie des Italiens. Il s’est spécialisé dans ce genre de névrose. Vous savez comment il les soigne ? Il vous fait pénétrer dans une ptite chambre derrière son cabinet, où une charmante Italienne vous attend, entièrement nue.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…supérieurement, au lieu, de suppurent, of course,…etc,…

D. dit: à

On a aussi cherché à m’emmener en Grèce pour me montrer des temples et autres vieilles pierres, entre autres choses.
J’y suis allé mais qu’est-ce que je m’y suis senti mal ! Non pas en raison de la chaleur, de la nourriture et des paysages arides, tout cela je l’ai supporté, mais d’être déraciné, de figurer là temporairement comme une plante en pot à la merci des autochtones grecs qui ne se sont pas montrés agressifs pour la plupart, curieux pour deux ou trois d’entre eux et très indifférents et méfiants pour la plupart, réactions tout-à-fait normales au demeurant pour des humains normalement constitués. Pourquoi leur en voudrais-je ? J’avoue avoir eu honte de céder à de projet de voyage mais d’un autre côté le résultat ne fit que confirmer ma théorie.

Widergänger dit: à

D. dit: 20 juin 2018 à 0 h 20 min
On voit en tout cas que vous avez l’esprit beaucoup plus ouvert à l’Autre que vos ancêtres qui, eux, avaient la phobie de leur voisins du village d’à côté.

Avec un peu de chance, vous pouvez espérer que vos descendants lointains, dans quelques siècles, franchirons le Channel pour asseoir lur cul sur les bancs de Hyde Parc. Tous les espoirs sont permis, tenez bon.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tient, mon post, précédent,à O h, O5 min,environ, il est passer ou,..
…sur la quadrature du cercle, et sa disposition de nouvelle mathématiques,…

…non endoctriner,…etc,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…0 h 19 min, retrouvé,…juste comme rappel,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Ah,!Ah,!…mais, la Grèce,ou n’importe qu’elle contrée, c’est, plus dans, nos têtes, et les musées, qu’elle existe,…

…ou alors, à se faire, un mini Disneyland, ad-hoc,…

…les aptitudes des pouvoirs, existent, à la naissance, les imitations, par l’enseignement, ou le système pervers aux héritiers, reste loin derrière, scotché au sol,…
…etc,…Go,!…par Jupiter,…

Delaporte dit: à

Un retrait lourd de conséquence, du moins symbolique, au terme duquel on se dit : Mais les USA sont-ils toujours les USA, ce pays de la démocratie et des droits de l’homme et de la femme, et des Palestiniens, etc.,etc… ??? :

« Longtemps brandi comme menace, le retrait des Etats-Unis du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU basé à Genève a été finalement annoncé par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, mardi 19 juin. »

Delaporte dit: à

Les droits de l’homme, et de l’enfant, c’est que justement les enfants ne soient pas retirés à leurs parents par des bourreaux. Les USA ces temps-ci ne nous donnent pas le bel exemple. Ulrike Meinhof, réveille-toi !!!

Delaporte dit: à

Malgré votre allergie aux voyages, D, il faudra vous déplacer jusque dans le nord de l’Italie pour accéder au meilleur restaurant du monde, histoire de faire un gueuleton formidable et qui entrera dans les annales :

« L’Osteria Francescana à Modène, dans le nord de l’Italie, a été sacrée mardi 19 juin à Bilbao « meilleur restaurant du monde » par l’influent mais controversé classement « 50 Best Restaurants » de la revue britannique Restaurant. »

Ed dit: à

« tant qu’il y aura des minettes pour avaler ça »

Déjà il faut commencer par savoir de quoi on parle avant de l’ouvrir. Les concerts d’Indochine sont pour tous les âges (les fans de la première heure ne sont plus vraiment des minettes) et les sexes. Des groupes de mecs à la pelle lors du concert auquel j’ai assisté. Même Manuel Valls y était. Si c’est une minette pour vous…La différence entre vous et moi est que je ne parle pas à tort et à travers en me fondant sur des clichés éculés.

@clopine

À quel moment ai-je dit que Sirkis était un grand chanteur ? Je dis que c’est une légende, et c’est d’autant plus étonnant qu’il chante mal en effet.

MC dit: à

Sacha Guitry n’eut pas grande rancune envers Marianne IV , quoi qu’en dise Lana Marconi, lui procurant, avec Si Versailles m’était conté, un moyen efficace sinon exact pour sauver le chateau…

Delaporte dit: à

« À quel moment ai-je dit que Sirkis était un grand chanteur ? »

Parlez-nous plutôt des rugissements de primitifs des Rolling Stones, cette « musique » qui part de la zone la plus sauvage de l’être humain, et qui a donné entre autres l’équivalent d’un J. Onfroy, foudroyé dans sa voiture en Floride par une décharge d’arme à feu. Spectaculaire violence du monde moderne, rugissant à lui tout seul d’une musique sauvage faite pour les sauvages que nous sommes, sans rédemption hormis celle de la Croix, le remède radical, celui qui sort des gouffres les plus improbables…

Delaporte dit: à

Jean Genet :

« Je nomme violence une audace au repos amoureuse des périls. On la distingue dans un regard, une démarche, un sourire, et c’est en vous qu’elle produit les remous. Elle vous démonte. Cette violence est un calme qui vous agite… » Journal du voleur

Delaporte dit: à

Le moine Jean Genet pérégrinant dans ce continent de lui : l’Espagne.

Delaporte dit: à

Le moine Michel Houellebecq se masturbant dans sa cellule close.

Delaporte dit: à

Le moine Delaporte d’agenouillant devant de sacrés ostensoirs…

Phil dit: à

Philip Roth préférait lire Céline à Proust qu’il n’a jamais réussi à finir. Le prestigieux passou ne nous dit rien des bons goûts de l’idole à Clopine (« vite, le Nobel ! »). Le Figaro (daté de 2 semaines, il faut laisser reposer la presse comme la vigne percée d’amadou) l’écrit dans une interviouve donnée par son ami roumain de longsisland. Certes la société a bien besoin d' »escape games » dans tous les registres, dear Lavie, mais pas des participants tout juste bons à faire du pédalo sur les plans d’eau de Vaux-le-vicomte. Laissons les héritiers des assassins Denoël à leurs nuits pleines de dragons.

Phil dit: à

Hommage à Sergio, par Roth

renato dit: à

Les États-Unis se retirent du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU : rien de plus cohérent, puisqu’ils sont capable de mettre des enfant en cage ; par ailleurs, Charleston condamne l’esclavage avec 153 ans de retard…

JC..... dit: à

Les États-Unis se retirent du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Comme ils se sont retirés de l’UNESCO … Rien de plus cohérent !

Ces « machins » sont des organismes parfaitement inutiles, parfaitement irréformables, parfaitement pourris politiquement.

renato dit: à

Dans L’Invention de Morel Adolfo Bioy Casares a magnifiquement décrit le fonctionnement de ces institutions ; cela dit, puisque personne est sans tache, que les hypocrites Étasuniens jouent la vierge effarouchée pour masquer leurs insuffisances me semble plutôt fort de café…

JC..... dit: à

Les Etats Unis n’ont aucune raison de dépenser des sous pour ce ramassis de crabes internationaux combinards. Ceux qui ont connu de près UNESCO vous confirmeront la puanteur au plus haut niveau qui se dégage de ces organismes vérolés …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*