de Pierre Assouline

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La République des livres
Entre ici, Maurice Genevoix !

Entre ici, Maurice Genevoix !

Ce 11 novembre, à l’occasion des célébrations de l’armistice, la République n’a pas seulement panthéonisé l’écrivain Maurice Genevoix (1890-1980) auteur notamment de Ceux de 14, dédié « À mes camarades du 106. En fidélité. À la mémoire des morts et au passé des survivants » au moment où sa famille fait don à la Bibliothèque nationale de France du manuscrit de ce livre considéré à raison comme un grand classique de la première guerre mondiale. Par la volonté du chef de l’Etat, elle a fait de la cérémonie un événement hors-normes malgré les conditions sanitaires en lui accordant une triple dimension artistique. Car outre la littérature, les arts plastiques et la musique sont également de la partie. Une consécration que cette longue route semée d’embûches vers la panthéonisation (lire ici l’enquête de Sébastien Lapaque)  de celui qui fut mobilisé le 2 août 1914, avant de rejoindre le 106ème Régiment d’infanterie comme sous-lieutenant à Châlon-sur-Marne avant de participer à la bataille de la Marne, de marcher sur Verdun, d’être envoyé à la tranchée de Calonne, d’y être grièvemenet blessé, soigné puis réformé à 70% d’invalidité.

Il y a près d’un an, Emmanuel Macron s’est rendu dans les immenses ateliers où Anselm Kiefer travaille à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne) dans les anciens entrepôts de la Samaritaine quand il n’est pas dans ceux qu’il a édifiés à Barjac (Gard) où dans les sous-sols du quartier du Marais à Paris. Il a regardé, il a posé beaucoup de questions, il a écouté. Pour honorer Genevoix, ce ne pouvait être que Kiefer, non seulement parce que cet européen absolu né en mars 1945 à Donaueschingen (Bade-Wurtemberg) vit en France depuis 1992 (il y est lié depuis l’âge de 17 ans, lorsqu’il obtint une bourse pour travailler sur le moment français de Van Gogh), mais encore parce que, son œuvre en témoigne, son univers et son imaginaire sont hantés par la guerre.

« Combette est blessé, le capitaine Béreau est blessé, mortellement ; le sous-lieutenant Rumeur, tué… Chaque nouvelle est soudain parmi nous, on ne sait apportée par qui ; c’est une clarté sur ce que nous sommes, un coup de lumière sur nous et autour de nous… » (Ceux de 14)

C’est lors de cette première rencontre que le président propose le Panthéon à l’artiste, façon « d’ancrer l’Histoire dans le mouvement de l’art ». Pas la moindre exigence, totale liberté d’action. Le président est retourné à plusieurs reprises dans les ateliers de Croissy-Beaubourg. L’installation de ces œuvres monumentales sur des socles était fixée au 2 novembre. Ce sera la première commande publique pour le Panthéon depuis… 1923 ! 

Dès le début, le président l’a conçu dans l’esprit d’une double commande à deux grands artistes qui ont travaillé ensemble chacun dans son domaine. Car l’installation visuelle et picturale d’Anselm Kiefer ne se conçoit pas sans son pendant sonore. A cet effet, Pascal Dusapin (1955), tout aussi marqué par la mémoire de la guerre en tant que lorrain, a enregistré avec le chœur Accentus à la Philharmonie de Paris dirigée par Richard Wilberforce, une composition entièrement vocale et inédite qui sera spatialisée au sein du monument. Prévue pour être pérenne, ce nuage sonore nommé In Nome Lucis est destiné à se déclencher régulièrement pendant quelques minutes à différents moments de la journée.

De plus, le compositeur, dont les œuvres sont parmi les plus jouées au monde, a collaboré avec le ministère de la Défense pour faire lire par deux comédiens les noms de quinze mille soldats tués. C’est peu dire qu’une telle approche sonore résonne bien avec celle de Kiefer. On ne pouvait rêver une plus parfaire osmose entre les univers respectifs de ces deux créateurs tant leurs œuvres en hommage à « ceux de 14 » dialoguent naturellement. Ce n’est pas un hasard si les deux hommes se sont succédés à la chaire annuelle de création artistique du Collège de France. Et pour se parler au-delà des mots, ils peuvent toujours user d’un troisième media qui n’est ni la peinture ni la musique mais la photographie : elle est partout chez l’un comme chez l’autre….

Dans les années 80, Kiefer avait été marqué par une visite à l’ossuaire de Douaumont, monument érigé à la mémoire des soldats de la bataille de Verdun de 1916 ; mais, outre la forte impression laissée par la tranchée des baïonnettes, le souvenir s’en était estompé. Il met à profit le confinement pour se rattraper. L’artiste, l’un des plus littéraires qui soient comme en témoigne la présence sur nombre de ses tableaux de vers de certains poètes notamment Paul Celan, commence par lire. Ceux de 14 de Genevoix, Le Feu d’Henri Barbusse avant de relire Orages d’acier d’Ernst Jünger. Il lit également des études historiques mettant en avant le rôle des femmes dans la guerre. Non pour se documenter ou s’inspirer mais pour s’imprégner (à signaler également le très beau récit de Michel Bernard Pour Genevoix).  Ce n’est pas seulement un écrivain mais un témoin, un porte-parole qui s’est toujours voulu porteur de la parole de ses camarades disparus,  qui entre au Panthéon.

« Les circonstances, autour de ma vingt-cinquième années, ont voulu que j’eusse de la mort, par trois fois, une expérience réellement vécue. C’est très exactement dire : vivre sa propre mort, et survivre. Ce souvenir m’a suivi constamment, comme une trame enlacée à la chaîne de mes jours. J’ajoute tout de suite qu’il m’a aidé, qu’il m’aide encore, que je le sais, que j’en suis sûr et que cette certitude détermine ma tentative actuelle : relater pour transmettre, comme le dépositaire d’un message qui devrait être bienfaisant ». (in La mort de près, 1972)

Six œuvres pérennes enchâssées au sein de hautes vitrines seront placées au Panthéon dans le transept à gauche et à droite du chœur (ce fut à l’origine une église avant de devenir un lieu de mémoire). De la boue, du fil de fer barbelé, des mitraillettes, des vélos, dont l’ensemble articulé forme des sculptures couleur de boue. Ailleurs un champ de blé, du foin, de la paille, encore des vélos « comme un persiflage face aux tueries machinistes ». Plus loin encore des uniformes maculés, recouverts de terre, étendus sur la terre retournée ou suspendus. Dans une autre vitrine des coquelicots poussent sur les ruines et sur les tombes de soldats.

Deux tableaux saturés de matières « à la Kiefer » (matériaux de rebut et de ruines, suie brûlée, plomb, terre, cendres etc) seront exposés à l’entrée entre les colonnes ; ils seront, eux, retirés à la fin de l’année. Tout en haut y sont suspendus des uniformes de soldats souillés de mitraille et de boue et des vêtements de femmes qui semblent déjà être retournés à la terre.

Il revient toujours sur ses obsessions, les vivants et les morts, la passion des ruines, le goût des paysages. Les différents tableaux qu’il a conçus pour n’en garder que deux destinés au Panthéon semblent tous gravés en filigrane de ce mot terrible de l’écrivain Guy de Pourtalès : « La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus ».

Toujours tout : la pluie sur le dos blême d’un mort, les obus qui enterrent et déterrent, et qui tonnent, et glapissent avec ces étranges stridences, ignoblement ricanantes et gaies. De plus en plus souvent, à mesure que croît notre fatigue, des images fiévreuses jaillissent avec les éclatements : sauter, tout le corps en lambeaux ; retomber sur le parapet, le dos crevé, comme Legallais ; n’avoir plus de tête, la tête arrachée d’un seul coup, comme celle de Grandin, comme celle de Ménasse, comme celle de Libron qui à roulé chez nous, lancée chez nous par l’entonnoir voisin dans son passe-montagne de laine brune ; éparpiller de motte en motte ces petites choses poisseuses qu’on pourrait ramasser en étendant la main et qui viennent d’où, et s’appelaient de quel nom ?Desoigne ? Duféal ? Ou Moline ? 

Cela ne nous quitte plus guère ; on se sent le diaphragme serré, comme par une main presque immobile. Contre mon épaule, l’épaule de Bouaré se met à trembler, doucement, interminablement , et quelque part une plainte monte des entrailles de la terre, un gémissement régulier, une sorte de chantonnement très lent. Où est-ce ? Sui est-ce ? Il y a des ensevelis par là. On cherche ; cela distrait. (Ceux de 14)

Les titres des œuvres sont tous issus de l’œuvre de Genevoix (« cet ancien combattant qui, malgré les horreurs qu’il a traversées, n’a jamais cédé au cynisme une fois qu’il est devenu écrivain »), car de toute évidence c’est avant tout l’ancien combattant en l’écrivain qui entre au Panthéon, sauf une vitrine intitulée par les mots de Celan. Mais toutes, éclairées par des réflexions nées de la lecture de Kant, Leibniz, Platon, Heidegger, Sade, Baudelaire, Bataille, sont traversées par la question du Mal en soi, du Mal absolu, du Mal dans ses rapports avec l’art.

Anselm Kiefer, qui dit souvent être dénué de talent mais doté de volonté, ne déteste pas surprendre. Allez savoir s’il n’y a pas un zeste de provocation lorsque, sollicité de dire son admiration pour l’œuvre d’un glorieux aîné que l’on imagine aussi épris de démesure que lui, il cite Manet pour ses asperges…

  Et ma guerre est finie. Je les ai tous quittés, ceux qui sont morts près de moi , ceux que j’ai laissés dans le layon de la forêt, aventurés au péril de la mort. […] Que serais-je sans vous ? Mon bonheur même, sans vous, que serait-il ? (Les Eparges)

(« Oeuvres récentes d’Anselm Kiefer » photos Passou ; « Maurice Genevoix » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans arts, Histoire, Histoire Littéraire.

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commentaires

1 263 Réponses pour Entre ici, Maurice Genevoix !

Chaloux dit: à

glouglou

C’est ça, mon grand.

Le pauvre bouguereau est parvenu à l’état liquide. Il va se chier lui-même dans son fauteuil-pot.

Janssen J-J dit: à

un peu de socio qui n’a pas encore trop envahi la rdl, (sauf erreur). Mais ça va pas tarder. Suffit que Passoul nous fasse le coup du roman intersectionnel de Carla Levi, et le tour sera joué. On pourra y aller à toutes les sauces. C’est quand même icite, à la rdl, que les jargons atteignent leur vernis de légitimité démocratique et populaire, grasse au commentarium… Autant que nos bobos SGDP soient mis au parfum tout de suite, hein… des fois qu’ils seraient restés en carafon, comme ma soeur. Auraient l’air fin dans les diners en ville de la grande province ou en Suisse, hein !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersectionnalit%C3%A9

closer dit: à

Pour résumer:

Un, oui l’enseignant doit tout dire de ce qu’il sait dans le cadre du programme, évidemment, c’est une question de respect pour les élèves. Pourquoi les priver d’un savoir et lequel choisir de garder pour soi?

Deux, les élèves peuvent et doivent s’exprimer. Personne et surtout pas moi ne dit le contraire. Penser en revanche qu’ils pourront en apprendre au prof sur sa spécialité est extrêmement peu probable pour être gentil…Mais ils peuvent aider le prof à mieux les aider, c’est clair.

Trois, je ne vois pas où est le risque d’un « bourrage de crâne » militariste ou patriotique aujourd’hui. Cette remarque est complètement hors sujet de toute façon. Il n’est question que de la transmission du savoir scolaire.

bouguereau dit: à

Plus con que toi , tu meurs, pauvre gars.

pas faux mon gloglou..himagine..himagine seulement mon larbin que cette chanson a été prise au premier degré par un paquet de larbins..petite hestoire de méprise qui havec craonne dit a peut prés tout kabloom..pas que les profs..en ce temps là le goupillon..le goupillon qui était grand qu’il dirait mahomet..tout y est dit
https://www.youtube.com/watch?v=hIP2N-1nhvg

bouguereau dit: à

Il n’est question que de la transmission du savoir scolaire

mind your own biznèce qu’il dit l’guénéral d’larmée d’métier

Chaloux dit: à

Pauvre bouguereau, vraiment pas au niveau.

CASSE-TOI!

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

Vous parlez de Carla Levi Sandri, Janssen J-J ?

christiane dit: à

closer dit: « Pour résumer: Un, oui l’enseignant doit tout dire de ce qu’il sait dans le cadre du programme, évidemment, c’est une question de respect pour les élèves. Pourquoi les priver d’un savoir et lequel choisir de garder pour soi? »

Ne pas tout dire, peut aussi se comprendre autrement. C’est aussi laisser le temps de l’attente de la suite, c’est permettre l’expérimentation, c’est laisser un temps pour la recherche.
Vient ensuite un temps d’échange, puis, la suite donnée par le prof et un temps d’échange entre élèves et prof sur toute cette construction du savoir.

et alii dit: à

personne n’a donc été attiré par « le maître ignorant » de Rancière

et alii dit: à

et bien sur aussi par
Jean Joseph Jacotot, né à Dijon le 4 mars 1770, mort à Paris le 30 juillet 1840, est un pédagogue français, créateur d’une méthode d’enseignement, dite « méthode Jacotot ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Jacotot

Sommaire

Brinqueballe dit: à

laisser le mystère faire sa brume;

(commentarium)

Ça fait pschitt!

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Jamais entendu parler de « Sources II » de M.Y. Ce sont des essais? Et il y a un Sources I, j’imagine…

Chaloux dit: à

@Pablo. Sources II est paru en 99 au cahiers le NRF. Il y a un peu de tout, commentaire du Yoga tantriqueI> d’Evola, notes de lecture, fragments de journaux, etc. Un livre très intéressant.
Sources I, qui doit contenir des correspondances très personnelles, est scellé pendant cinquante ans après la mort de Yourcenar (1987), ce qui me semble bien ridicule. Les ayant-droit devraient publier maintenant, 35 ans ou presque semblent largement suffisants. Les écrivains voient toujours trop loin.

L’ensemble des entretiens a été publié dans la même collection sous le titre Portrait d’une voix, excellent aussi.

Chaloux dit: à

Le tableau de Kiefer, en bas, me rappelle la pyramide de sardines à l’huile, posée à même le zinc d’un restaurant du CROUS, il y a plus de trente ans.

Jazzi dit: à

Jean d’Ormesson lorsqu’on l’interrogeait sur ce que l’élection de la première femme allait changer à l’Académie française : « Avant, au sous-sol, il n’y avait qu’une seule porte marquée « Toilettes ». Désormais, il y en aura deux : « Hommes » et « Marguerite Yourcenar » ».

Mais ça c’était avant !

et alii dit: à

je signale pour christiane cette page de wiki sur laquelle je suis tombée par hasard en cherchant une citation sur l’enseignement du judaisme,et « les maitres et leur savoir , citation que je n’ai pas retrouvée, non plus que letitre du livre où je l’ai lue:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Talmud/_Archives_1

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Merci. « Portrait d’une voix » on le trouve dans les bibliothèques municipales parisiennes. Mais pas « Sources II ». Je vais le demander dans les « Suggestions d’achat »; on verra s’ils m’écoutent…

et alii dit: à

en attendant:
Un maître du Talmud, Rabbi Hanina, déclare dans ce sens :
« J’ai beaucoup appris de mes maîtres, et de mes compagnons plus que de mes maîtres, mais le plus, de mes disciples » (11).

Jazzi dit: à

Retour sur la rentrée littéraire 2014. Passou écrivait déjà :

« L’ego-péplum d’Emmanuel Carrère

Il y a des livres qu’on aimerait aimer pour de multiples raisons : on suit l’auteur de longue date, sa personne a toute notre sympathie, les bonheurs de lecture qu’il nous a déjà offerts sont encore vivaces, l’annonce même de son projet nous avait déjà enthousiasmé en son temps (et quand en plus, on a écrit Vies de Job, on se sent déjà en complicité). Seulement voilà : on aimerait mais on n’y arrive pas. Difficile de se dire déçu car un écrivain ne doit jamais rien à ses lecteurs. Il n’a de comptes à rendre à personne. Il écrit ce qu’il a à écrire pour le meilleur et pour le pire, et débrouillez-vous avec ça. Emmanuel Carrère se remettra sans peine de ma voix discordante dans le concert d’éloges qui accueille déjà Le Royaume (630 pages, 23,90 euros, Pol). C’est peu dire qu’il a la carte : prix littéraires, critiques au rendez-vous, public fidèle… Il est des rares à bénéficier d’un automatisme dans la ferveur. Pourtant, on imagine mal qu’un tel livre vitrifie la rentrée, comme ce fut le cas avec les romans de Michel Houellebecq, même si, de La vie catholique au Nouvel Observateur en passant par Télérama, ils s’y sont déjà presque tous mis, et dans les grandes largeurs. Quelle couverture alors que le livre ne sort qu’en septembre ! Le royaume des cieux médiatiques est à lui. C’est là un privilège dont les mécanismes demeurent une énigme, mais qu’importe : seul compte le texte.
C’est d’une quête personnelle qu’il s’agit. Celle d’un Français de 56 ans nommé Emmanuel Carrère, auteur d’une douzaine de livres, qui se demande comment il a bien pu, lui le laïc, avoir une crise de foi à l’automne 1990… »

D. dit: à

La différence est que la sardine à l’huile c’est bon, Chaloux.

D. dit: à

Je recommande la consommation intense de sardines, anchois et petit maquereaux, de préférence cuits à la vapeur et roses à l’arête. Avec ça vous vivrez jusqu’à 130 ans, voire 145, en ayant dépassé Jeanne Calment les doigts dans le nez.

Bloom dit: à

Chalouze,sinistre personnage au paysage mental borné par les Morand, Rebatet et autres traitres à la nation, se met à donner des leçons de résistance. Le bouffon!

bouguereau dit: à

en ayant dépassé Jeanne Calment les doigts dans le nez

jme dmande si ça vaut l’coup que tu te retires les doigts du cul pour ça dédé

Chaloux dit: à

Blue mite, tu es vraiment un pauvre dément frustré.

bouguereau dit: à

qui se demande comment il a bien pu, lui le laïc, avoir une crise de foi à l’automne 1990…

moi j’ai telment mangé dgras djambon que jai eu lastrologie galopante qu’il dit pédreau

bouguereau dit: à

pédreau y veut aussi sa golden shower..comme mon larbin

Bloom dit: à

A court d’arguments, Chalouze se vautre dans l’insulte, comme le vérat dans sa fange.

Bloom dit: à

verrat

Qui rira verra Chalouze le verrat

Chaloux dit: à

Sagesse de Paulhan.

Justement, en feuilletant ce matin la biographie de Marcel Jouhandeau commandée d’occasion et arrivée hier, je tombe sur cet extrait :

« On comprend l’embarras, la tristesse de Paulhan qui écrit à Jouhandeau en 1939 : On se demande comment tu peux être antisémite quand tu dois aux juifs toux ceux à qui tu t’es donné, Marie, le Christ, les Apôtres.« 

bouguereau dit: à

« J’ai beaucoup appris de mes maîtres, et de mes compagnons plus que de mes maîtres, mais le plus, de mes disciples » (11)

les grecs et les profs de musique ont copié sur jéruzalème hencore..’c’est patent’ quil dirait mon larbin

Chaloux dit: à

Blue mite, tu fabriques des antisémites, tu n’es qu’une hyène malade.
Assouline a lu tout cela, pourquoi ne pas l’insulter, lui aussi?

bouguereau dit: à

Plus con que toi , tu meurs, pauvre gars.

j’avoue que celle là est gigantex..les tranchées et les tinettes..ça cousine qu’il dirait pédreau

Bloom dit: à

Jouhandeau, courtesy Wiki:

De 1936 à 1941, il écrit quatre articles antisémites dont trois seront réunis dans une plaquette Le Péril juif édité par Sorlot (s.d.). En 1941, il participe au « congrès de Weimar » (organisé par Goebbels) sur l’invitation de Gerhard Heller. Partent avec lui Abel Bonnard, Pierre Drieu la Rochelle, Brasillach, Fabre-Luce, Chardonne, Fraigneau, Fernandez. En décembre 1941, Jouhandeau publie Témoignage, un court article où il développe son admiration pour l’Allemagne, dans La NRF de Drieu. À la Libération, son dossier sera classé sans suite. Dans ses Journaliers, longue chronique de 28 volumes, il reviendra à plusieurs reprises sur cette période de son œuvre.

En mai 1944, Élise Jouhandeau dénonce à la Gestapo Jean Paulhan comme « Juif », et Bernard Groethuysen, comme « communiste ». Marcel Jouhandeau prévient ainsi Paulhan de l’acte de sa femme : « Ce que j’aime le plus au monde a dénoncé ce que j’aime le plus au monde[réf. nécessaire] ».

En 1950, il adhère à l’Association des amis de Robert Brasillach.

Chaloux dit: à

Il faut dire que tu n’es pas concerné, bouguereau, toi qui es cérébralement mort depuis longtemps.

J.L. Beaufils dit: à

@Anselm Kiefer…
ce poème de Franck Venaille : « Ça » (Mercure de France)

Autoportrait en homme qui crie

« Pas assez crié dans ma vie. Pas assez hurlé ! que cela se déchire, là-dedans, en pleine poumonerie. Ce qu’il faut c’est bien regarder à l’intérieur de soi. Le cri vient vite dès que les images se font plus nettes. Las ! Pas assez. Pas assez crié à la mort. Hurlé, oui, mais pas assez. Je vous en conjure : criez pendant qu’il est temps encore. Après ce sera dans l’impossible. Pour le moment c’est calme. Les agités sont devenus gisants. Ils tiennent la nuit dans leurs mains. Crié ! Hurlé ! Pas suffisamment. Vous fixez un point bien précis devant vous et, normalement le cri doit l’atteindre. La mort est partout. Partout. La mort. Celle qui vous saisit par le poignet pour ne plus vous lâcher. Plus jamais. Jamais plus. Votre poignet. Le point de chute du cri ? Je ne sais plus. Ce qu’il faut c’est se méfier de tout ce qui a rapport à l’humide. Cela atténue le son. Et un mort crierait-il encore si on le laissait faire ? C’est ça. Pas assez de déchirure. Jamais assez. Et plus encore. Jamais. A la mort comme on crie à l’aide. Parfois ça ne sort pas de la bouche. Cela demeure dans les intestins du cerveau. on crie. personne ! Mais puisque je vous dis que rien ne viendra. Aider. Faire les gestes qui conviennent. On crie. Dans votre silence. Mais pas assez crié ! Jamais assez. Jamais. »

J.L. Beaufils dit: à

Criait-on dans les tranchés?

J.L. Beaufils dit: à

Kiefer, quel drôle de monument aux morts!

Chaloux dit: à

Oui, on sait tout ça, Blue mite. Merci. Pourquoi tu n’irais pas faire un gros dodo?

J.L. Beaufils dit: à

 » Le monument aux morts est avant tout une tentative de donner un « sens » à la mort de 1,3 million de jeunes hommes sur le champ de bataille. Un sens qui ne peut se trouver que dans la « passion de la patrie », selon l’expression de l’historienne Annette Becker. Tous ces morts doivent bien être tombés « pour » quelque chose… Et ce quelque chose, c’est la France.

L’idée est d’ériger tous ces morts en martyrs héroïquement sacrifiés pour la nation. Le statut de « mort pour la France » est introduit par la loi dès 1915″

https://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/22/les-monuments-aux-morts-puissant-outil-memoriel-apres-la-grande-guerre_4492159_3232.html

Bloom dit: à

Tokup Chalouze, une de mes missions est de fabriquer de l’antidote contre le venin que tu distilles. On t’a à l’œil.

Chaloux dit: à

Olivier, tu n’es qu’un pauvre malade en perdition, tu devrais te faire soigner avant qu’il ne soit trop tard. Ta destitution a altéré ta raison. Contacte d’urgence un psychiatre!

Chaloux dit: à

Quel venin je distille? Pauvre abruti dément crétin…

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

@ « on se demande comment il a bien pu, lui le laïc, avoir une crise de foi à l’automne 1990 »

On croit savoir que tout était parti d’une crise de foie, comme très souvent en ces cas-là, chez les morues (de + en + débile, DD la Sardine).

Chaloux dit: à

Je vais terminer la nouvelle de Morand que je suis en train de lire (dans Fin de Siècle), ensuite je re-visionnerai ses entretiens avec Boutang pour les « archives du XXe siècle ». On ne s’en lasse jamais!

Bloom dit: à

Hurkhurkhurk!

‘Scuse his French!

Chaloux dit: à

Louk(bl)oom dit: à
Tokup Chalouze, une de mes missions

Tu es « missionné » par quel service psychiatrique, Blue Mite?

Chaloux dit: à

Le traitement n’est pas trop lourd?

JiCé..... dit: à

Un jour comme un autre en 2020, une heure quelconque, une température idéale

Quelle joie de constater que toute une vie de con, celle de BLOMM groom d’Etat, a formé la bête stupide…. jusqu’à la fermeture du couvercle sur sa gueule de raté, mort-vivant toujours bavard !

RIP et ….

Puckpuckpuck !

D. dit: à

Le confinement à Paris n’existe tout simplement plus. Les jardins sont bondés, 1 personne sur 3 n’y porte pas de masque ou fai+ semblant de le porter. Partout des atroupements, des files ininterrompues de joggeurs postillinant à la gueule des gens.
Les terrains de sports et aires de jeux sont ouvertes et bien sûr des jeunes de toutes origines y pratiqunt le sport collectif et notamment le basket, sans aucun masque, avec force transpiration et crachats au sol. Et toute la journée. On imagine fort bien que le soir tout le monde sans exception retourne dans les foyers avec le virus en gorge et nez. Absence quasi-totale de l’autorité sur le terrain. En 1 heure de promenade (à slalomer sans cesse pour éviter les dangers trop evidents, et je dis bien sans cesse), j’ai seulement vu 2 agents de la ville de Paris qui semblaient ne strictement rien voir de ce qu’il fallait voir.

Échec total. Total. Par manque d’adhésion, de moyens, de veritable autorité.

Chaloux dit: à

Blue mite est surtout de plus en plus maussade!

Hurkhurkhurk!

puck dit: à

bon, vous êtes combien ? je veux dire il reste combien de commentateurs sur ce blog !

parce qu’il n’est pas question que je fasse des efforts pour pondre des Perles de Pétomane si vous n’êtes que 6 ou 7 !!

greubou, tu me comprends toi ? il me faut un public plus nombreux, au moins 50 personnes !

Chaloux dit: à

Entre ici, Blue mite! (C’est une chambre capitonnée).

puck dit: à

D. tu peux me compter les forces en présence stp ?

puck dit: à

D. dit: Le confinement à Paris n’existe tout simplement plus.
 »

dommage, si les gens restaient chez eux ils pourraient venir sur le blogapassou, ça ferait du monde en plus.

et surtout des nouvelles têtes.

sérieux vous n’en avez pas marre de vous retrouvez entre vous ?

faudrait un option « jeu » sur le blogapassou, pour se taper la coinche.

puck dit: à

c’est pour ça que vous passez votre temps à vous insulter. c’est pareil pour les couples au bout de 15 jours de confinement, sauf qu’eux au moins ils finissent par divorcer.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…samedi 14 novembre 2020 à 17 h 54 min.

…la morale de cette morale, c’est que les filles aiment les cochons,!…pas q’eux,!…

…des morts pour rien,!…( et le reste )
…déjà, l’éducation aux morales,et ses races,!…

…voleurs ou bandits criminels du chiffre ou d’ailleurs turcs,!… » la morale bancaire « européenne ou sectaire française,!… » on se marie même avec le diable, pourvu qu’il soit riche, riche,!…au dessus de tout soupçons,!…
…tout est dit, à la morale du profit, la production des générations, pour  » la côte « , à l’argent,!…
…entre  » belles et A.D.N.,…la stupidité voilée, avec ou sans masques,!…

…belles de jour et de nuit,…la médecine aidant aux stupidités collectives de prestiges divers,!…cosi fan tutti,!…
…etc,!…Go,!…

puck dit: à

je veux bien faire un effort et pondre des Perles de Pétomane Stalinien si vous êtes au moins 10.

et là je vous compte et je n’arrive qu’à 7, comme les samouraïs, à la limite je peux essayer de trouver des Perles de Pétomane Japonais.

Janssen J-J dit: à

Vous ne devriez pas sortir ainsi dans les rues de Paris, D. Ainsi, vous ne sauriez pas qu’elles sont plus insécures que tout ce que vous avez jamais pu imaginer dans les quartiers des banlieues où vous n’avez jamais flanqué les pieds… Fermer les yeux, se boucher les ouïes et le nez, pas bouger de la rdl. Dormir.
Laissez le peuple parisien se contaminer à l’étourdi !
La province profonde est bien plus intelligente que la province parisienne, bien moins arrogante et superficielle.

puck dit: à

Dieu comme tout cela est futile, comme la vie est futile, vaine et futile, un jour on vit, on se ballade dans la rue, on croise un joggueur qui vous postillonne dessus du covid et hop ! on meurt.

ahhh si nous avions un Staline à la place d’un Macron, comme il nous enverrait au goulag tous ces joggueurs postillonneurs !

Janssen J-J dit: à

Et si on remettait le général de Villiers à la place de Gérald Castanex ? Il est pour la fraternité nationale, tous à l’abri derrière le drapeau.

puck dit: à

3j il a quitté la capitale pour la province avec ses poules depuis 3 mois et vlan ! il tape sur les capitalistes en oubliant qu’il en était un il n’y a à peine que quelques jours.

Janssen J-J dit: à

@ un Staline à la place d’un Macron ?

On l’a déjà, l’est tapi dans les chiottes, Eric. L’attend son heure. L’a pas encore reconnu sa défaite…

JiCé..... dit: à

Le nombre de papillons importe peu !

La fleur nourricière c’est le billet, c’est le Passou gourou de la secte littéraire, c’est le vide, c’est le temps libre, subventionné, c’est l’ennui des vioques confinées.

Joyeux confiseurs confineurs !
Vive la dictature sanitaire…

puck dit: à

ouai les gens ici ils sont addicts au livres, je me suis libéré de toutes mes addictions, tabac, alcool, livres… me reste plus que le Stalinisme.

Bloom dit: à

La province profonde est bien plus intelligente que la province parisienne, bien moins arrogante et superficielle.

The bigger picture: vu d’Asie orientale, le vieux continent (vieille France comprise ) semble rudement en manque de cohésion et d’intelligence collective…

Janssen J-J dit: à

@ il tape sur les capitalistes
Mais non, j’ai rin oubié… à proximité de La Rochelle qui compte beaucoup de capitalistes, dans l’ile de Ré, à côté, faudrait pas croire… Je les vois beaucoup mieux… Mais le s’avancent masqués, sont pas oufs quand s’ramènent dans les parages. Fais pas ta jalouse, hein !
https://www.youtube.com/watch?v=Z_eZvJuZSQY

puck dit: à

« manque (…) d’intelligence collective… »

exact ! alors que l’intelligence individuelle augmente.

c’est logique : l’intelligence collective varie toujours de façon inversement proportionnelle à l’intelligence individuelle.

plus les individus sont intelligents et moins leurs sociétés le sont, c’est là un phénomène curieux et assez inexplicable.

puck dit: à

« La Rochelle qui compte beaucoup de capitalistes »

ça m’étonnerait : on appelle « capitalistes » les gens qui vivent dans la capitale.

quand on connait pas la définition des mots on vient pas faire le malin sur un blog littéraire mr je sais tout !

Janssen J-J dit: à

@ vu d’Asie orientale,

… et de Sirius… (de Syrie), la cohésion nationale frenchie, causons-en, avec la google maps !…

Stratosphériques, les nuages… pas vrai, txfl ?

DHH dit: à

@Bloom
intéressant récit du deroulement de ce voyage des écrivains organise en 1941 par Jouhandeau et Heller:Le voyage d’automne de François Dufay

Voyage si reussi du point de vue de la propagande qu’il fut suivi par un voyage de musiciens puis par le voyage encore plus mediatisé des acteurs et de réalisateurs de cinéma

renato dit: à

Henri Gaudier-Brzeska, sculpteur français, né en 1891, tombé àNeuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais en1915.
 

Janssen J-J dit: à

@ tapa beaucoup de suite dans les idées, Staline : les Rhétais du 21e arrondissement sont de richissimes habitants de la Capitale qui viennent se la péter aux Portes, et nous donner des leçons de morale de covid depuis qu’ils ne sont plus astreints à l’ISF, banane ! Sors de ton trou, Dextrême, ou va te consoler aux grandes Orgues ! T’es lourd, hein… vraiment encore trop lourd, à moins de 10 ou de 7 followers… Allège-toi encore, pour qu’il te reste vraiment pu’rin !…

Bloom dit: à

Zut, la province profonde fait dissensus…Ils peuvent pas se blairer entre eux…
Allez, un peu de sérieux, le Vietnam vous regarde et se marre!

Janssen J-J dit: à

…y vivo más cerca de Rochefort que de La Rochelle, en mi pueblo de remanso. No es una vergüenza, eh, kucp !

renato dit: à

Margaretha Geertruida Zelle dite Mata Hari fusillées à Vincennes le 15 ottobre 1917.

Chaloux dit: à

Il faut tout lire de François Dufay, disparu prématurément, le Souffre et le moisi et sa remarquable anthologie des moralistes français. J’avais parlé de ces livres lorsque je les ai lus.

Jibé dit: à

« Plus sérirusement, Wilfried Owen et EM Remarque ne se sont pas gênés pour dénoncer la responsabilité des « sachants » qui ont bourré le crâne de leurs élèves avec leur idées nationales-patriotes, conduisant une génération entière à l’abattoir. »
oui, Bloom, je pense que les hussards noirs n’étaient pas en reste, et que le Tour de France par deux enfants, largement utilisé en classe en est une des preuves.
Les Jésuites, dans un autre genre, faisaient ça très bien, et tant d’autres, et today…

Bloom dit: à

@3J
‘Touché!’
Rejoice and be merry for tomorrow may never come!

Marc Court dit: à

Oui, DHH,et voir aussi du même Dufay, Le Souffre et le Moisi, ou comment les Hussards allèrent-ils chercher un Morand et un Chardonne quelque peu sur la touche, demandez-vous pourquoi…

renato dit: à

Le 17 août 1916 Umberto Boccioni décède à l’âge de 33 ans à l’hôpital militaire de Vérone, des suites de blessures subies à la suite de la chute accidentelle de sa propre jument, effrayée par la vue d’un camion.

Chaloux dit: à

Pas de combat, Blue mite est une trop grosse nullité. J’ai surtout l’impression que son cou démesuré ne permet pas une convenable irrigation de son cerveau, ou plutôt du morceau de mou qui lui en tient lieu. A sa place, j’en ferais retirer un bon tiers!

Hurkhurkhurk!

Jibé dit: à

Confinement, témoignage perso:
eh bien ici, province, grande ville, pas ce déferlement de promeneurs… des familles avec les enfants, voilà les groupes les plus importants. Sinon, c’est sinistre, sauf la beauté des arbres et des fleuves, qui compense tout
Comme quoi, faut pas prendre Paris pour la France, comme d’hab.
Des fois, je me dis on nous a confiné et on nous confine pour éviter de faire une discrimination, Paris/province. Certes on covide aussi, mais on confine un max. La police vaque. Quand elle arrête le promeneur et son chien pour viser l’attest., on voit par contre que ça commence à agacer.
Lire dehors est malheureusement prohibé, même tout seul ds le square. C’est qd même chouia pénible.
Bref, j’ai fait une superbe confiture d’orange pour me changer les idées. Tout devient important quand on est entravé.

Jibé dit: à

Rejoice and be merry for tomorrow may never come, Bloom

version anglophone de vis chaque jour comme si ce devait être le dernier
en latin, synthétique, carpe diem
Plus facile à dire… mais bon, JJJ a raison, on doit le faire sans se rendre compte qu’on le fait.

et alii dit: à

comme on réclamait sur ce blog des livres de cuisine, voilà pour votre petit NOELsur le monde:
Couilles d’âne, roupettes d’agneau aux cèpes et grenailles, couilles du pape en confiture, précieuses au beurre… Laëtitia Visse vient de publier son premier recueil de recettes : Les Couilles. Dix façons de les préparer, aux éditions de l’Epure
bonsoir

Janssen J-J dit: à

@ Lire dehors est malheureusement prohibé, même tout seul ds le square

ah non ! j’y crois pas… Auraient-i un chouia la trouille que les lignes du bouquin leur crachent de vrais postillons morandiens à la goule, en province profonde ?

l’ombelle des talus dit: à

Bonne soirée. Memento mori.

Jibé dit: à

Chouette idée de cadeau, je suis sûr que ça va matcher!
« et alii dit: à
comme on réclamait sur ce blog des livres de cuisine, voilà pour votre petit NOELsur le monde:
Couilles d’âne, roupettes d’agneau aux cèpes et grenailles, couilles du pape en confiture, précieuses au beurre… »
ici on appelle ça, la préparation des couilles, des « amourettes », grillées. C’est très très bon quand c’est de taureau, c’est très très trop fort quand c’est de bélier
De pape, je ne sais pas

renato dit: à

La vie d’August Macke a été brusquement interrompue à Perthes-lès-Hurlus sur le front de la Première Guerre mondiale en septembre 1914.

christiane dit: à

J.L. Beaufils dit:
« @Anselm Kiefer…
ce poème de Franck Venaille : « Ça » (Mercure de France)
Autoportrait en homme qui crie »

@Anselme Kiefer
@J.L. Beaufils

Cet autre poème de Frank Venaille : « La Descente de L’Escaut » (Poésie / Gallimard) P.139

« On marche dans la fêlure du monde
Ces soubresauts nés de la douleur primitive

Quelle est la voix qui le dira ? Quel sera
ce corps qui saura mener jusqu’à son terme la

Valse triste ? Une voix s’élève à l’intérieur
De nous-même – voix chère – exprimant ce qui s’

Apparente à l’expression de la plainte première
Je suis cet homme-là qui tant et tant, crut aux ver-

Tiges et qui désormais, dans la déchirure du lan-
gage se tient, regard clair, miné toutefois, blessé

Dans la fêlure du monde où les plaies suintent »

C’était un soir, à la Maison de la poésie, Passage Moliėre, rue Saint-Martin à Paris… cet homme doux qui disait : « J’ai l’impression que je suis un hérisson de jardin. » Il est mort le 23 août 2018 à 81 ans.

christiane dit: à

Jibé,
« Lire dehors est malheureusement prohibé, même tout seul ds le square. C’est qd même chouia pénible. »

Aussi je lis en marchant. Problème : je me suis cognée à un réverbère…

renato dit: à

Louis Pergaud, appelé aux armes et mobilisé à Verdun. Le 7 avril 1915, le régiment de Pergaud lance une attaque contre les lignes allemandes, au cours de laquelle l’écrivain est blessé et piégé dans des barbelés. Quelques heures plus tard, il est secouru par des soldats allemands, qui l’emmènent dans un hôpital de campagne derrière leurs lignes. C’est ici que le 8 avril, Pergaud meurt à la suite d’un attaque de l’artillerie française qui détruit l’hôpital.

bouguereau dit: à

Rejoice and be merry for tomorrow may never come!

a que j’ai grandi à coté d’un gallodrome..enfin un truc croulant..et les coups..ha que houi

bouguereau dit: à

personne ne court plus vite qu’une balle rénateau..c’est une observation trés pertinente d’un artiss contemporain fort connu..gaffe a pas ête poursuivi pour plagiat

renato dit: à

Hector Hugh Munro dit Saki, volontaire dans le corps militaire anglais en tant que soldat, abattu par un tireur d’élite allemand près de Beaumont-Hamel en novembre 1916.

bouguereau dit: à

..et que les juges ça court comme l’amur qu’elle dit térezoune à dirfilou

bouguereau dit: à

On marche dans la fêlure du monde

y’a les morpions motocycliss..qui prennent son cul a keupu pour une piste

Pat V dit: à

Zeimert!

et alii dit: à

À Bali, les combats de coqs, appelés tetadjen ou sabungan en balinais11, sont pratiqués depuis extrêmement longtemps. L’anthropologue Clifford Geertz explique dans son ouvrage The Interpretation of Cultures que, chez les Balinais, ce n’est qu’en apparence que les coqs se battent, et que, derrière cela, ce sont les hommes qui s’affrontent12. Il y explique notamment la place importante des combats de coqs dans la société balinaise.
CG est un des anthropologues que j’aime

renato dit: à

En 1914 Franz Marc s’engage comme volontaire. Ses croquis et aphorismes de guerre sont rassemblés dans Briefe aus dem Felde et Aufzeichnungen und Aphorismen. En 1916, il est dispensé du service militaire pour mérite artistique, mais le 4 mars, près de Verdun, lors de son dernier jour de service, alors qu’il effectuait une reconnaissance à cheval, il est touché par deux éclats d’obus.

https://1.bp.blogspot.com/-kzE03RF6Udk/XQp2FRf-PeI/AAAAAAAAKKc/FK6dKva0SfY1H7fjknAsc-zsmxz3sxVJACLcBGAs/s1600/Franz%2BMarc.jpg

bouguereau dit: à

..j’avais des lapins et j’aime bien haussi gromaire

puck dit: à

lo sé 3j mi hijo : désolé 3j je parle l’espagnol oranais.

Bloom dit: à

L’histoire se répète en farce:Dominic Cummings/Thomas Cromwell s’est fait lourder par BoJo I, the-guy-who-gets blown-around-by-whatever-storm-and-who-has-no political-compass, comme y disent à Westminster.

Il se peut que Mantell, après avoir magistralement chroniqué l’assassinat de Maggie, reprenne du service. Grand bonheur en perspective.

« This is a guy who gets blown around by whatever storm; he has no political compass ».

Janssen J-J dit: à

¿Arrastrarse? … no realmente, recto, sino por los caminos de ida y vuelta que uno toma para no encontrarse con la vergüenza de no haber podido pedir a tiempo no haber nacido
(sólo del español sefardí, puckt).

Paul Edel dit: à

L’essai de François Dufay « Le soufre et le moisi » montre et analyse, document en mains, deux misanthropes Chardonne et Morand . Ils communient dans un racisme banal avant-guerre, hérité d’une jeunesse absolument certaine de la suprématie de la race blanche mais qui continue après-guerre….Ce qui est aussi à noter c’est qu’en vieillissant, dans les années 60, leur misogynie commune atteint des sommets, on le constate dans leur correspondance.
En octobre 1957 Morand annonce sa candidature à l’académie française. On sait à l’académie que l’influence de Mauriac est déterminante. Mauriac écrit à Morand qu’il ne peut pas compter sur sa voix mais qu’il sera élu « au son des harpes et sous les hosanna ».Du Mauriac jésuite pur jus. ! Mais pas de harpe du tout. Une pétition est lue à l’académie française, signée par dix immortels dont Chamson, Duhamel, garçon, Gregh , d’Harcourt , Kemp, W. D’Ormesson, Romains, Siegfried et Vallery-Radot, + Mauriac . « Nous soussignés avons l‘honneur d’attirer l(‘attention de Monsieur le secrétaire perpétuel sur la difficulté qu’il y aurait pour notre compagnie, d ’accepter la candidature de M. Paul Morand . Il y aurait lieu de craindre, en effet, si son nom, était retenu, que ne puisse être sauvegardé, la fidélité à la tradition qui veut qu’une fois élu un candidat soit l’élu de tous. «
Le journal « Le Monde », non seulement souligne que le risque de scission est grave à l’AC et exhume un article de Morand publié le 29 aout 1941 dans le journal « Voix Françaises » dans lequel il déclare sa foi dans « La révolution nationale, et l’hégémonie allemande ».
Et c’est alors que Roger Nimier prend sa défense dans « Arts » le 7 Mai 58. Il plaide pour l’influence de Morand sur la jeunesse. Il embarque avec lui Bernard Frank, Nourissier, Dutourd. Morand sera refusé à une voix prés. Il va à l’hôtel Crillon, boire le champagne après sa défaite, avec ses partisans, Cocteau, Blondin, Nimier. Il entrera à l’académie française le 20 Mars 69. Nimier est Chardonne, ses plus proches admirateurs, sont morts. Dufay ressuscite cette époque remarquablement.
J’ajoute que Dufay fut un collègue très apprécié au journal Le Point. Nous étions accablés quand nous avons appris qu’en sortant de l’hôtel, un matin, skis sur l’épaule dans une station de sports d’hiver, il fut happé par une voiture et tué sur le coup le 25 février 2009, sous les yeux de ses enfants.

D. dit: à

Les 300 participants à la fête clandestine de Joinville le pont doivent tous être interpellés et déférées au parquet.
Il faut donner l’exemple et des, signaux forts.

Petit Rappel dit: à

Merci Pat V, pour Zeimert encore que ce soit une triste nouvelle.J’aimais bien son humour décapant de Zeimert, ou la causticité du dessin rejoignait l’acidité du calembour. Je ^pensais à lui ces derniers mois, songeant qu’un tel travail, possible à Paris rue Guénégaud ou Mazarine dans les années 1980, serait impossible à montrer aujourd’hui. C’est un auteur de charges, mais en son genre, il avait un incontestable talent. Que la terre lui soit légère.
MC
MC

Jazzi dit: à

Les jets de projectiles contre les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions devraient leur valoir quelques ennuis, D ?
A moins que ce ne soit des Gilets jaunes !

Marc Court dit: à

De la part du « Préfet Maritime », c’est un sacré compliment sur l’Alamblog! Cela dit le sujet avait déjà été illustré par des recueils collectifs parus après la Guerre: « La foret des Cippes », etc.
Bien à vous.
MC

Petit Rappel dit: à

Surtout les poètes, en fait.

Passou dit: à

A Paul Edel, DHH… : mon hommage à Francois Dufay publié dans la revue « L’Histoire » d’avril 2009 :

«Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les révélera autres que nous les savons. » En écrivant ces lignes dans une lettre, Proust imaginait-il que ce moment précieux survient souvent trop tard, à la disparition prématurée d’un ami ? François Dufay nous a quittés à la fin du mois de février. Il avait 46 ans. C’était un mercredi des Cendres. Il se trouvait en vacances à la montagne avec sa femme et leurs trois enfants lorsque, alors qu’ils sortaient de leur hôtel, une voiture le faucha. Tant de morts sont absurdes et tragiques mais certaines davantage que d’autres. François était des nôtres, à L’Histoire , depuis de nombreuses années. Ce qu’il nous apportait – il rédigea près de 50 portraits d’historiens pour la revue -, lui seul pouvait le faire : un mélange très personnel de rigueur dans le raisonnement, de discrétion dans les trouvailles et de journalisme dans l’histoire. Le tout avec un sang-froid remarquable en bien des circonstances, sans compromis ni concession. Contrairement à tant d’autres qui ne peuvent s’empêcher de vous accabler de leur agrégation aussitôt après avoir fait votre connaissance, François ne laissait jamais deviner qu’il avait été cacique à Normale sup, premier parmi les plus brillants. Surtout dans les services « culture » des journaux où il oeuvrait, Le Point d’abord, L’Express ensuite.

Car il était journaliste avant tout et, par sa pratique quotidienne et parfois ingrate, ennoblissait ce beau mot et cette qualité dont il était si fier. Il fallait lui faire violence pour le rendre moins secret sur ses nombreux talents bien qu’ils nous fussent évidents, à commencer par un style qui devait son rythme secret à ses chers grands moralistes dont il avait un jour recueilli les maximes.

Le destin ne lui aura pas laissé le temps d’épanouir l’oeuvre qu’il portait en lui. Juste celui de publier deux bons livres, Le Voyage d’automne « Tempus », Perrin, 2008 sur la fameuse équipée des écrivains français en Allemagne en octobre 1941, dont il tira un documentaire télévisé, et Le Soufre et le Moisi Perrin, 2006, enquête sur la droite littéraire depuis 1945 et l’influence de Morand, Chardonne et autres Messieurs Jadis sur les hussards de la génération du couvre-feu.

Il prêta également son concours discret à d’autres, se faisant l’interlocuteur attentif du traducteur Georges-Arthur Goldschmidt pour ses Mémoires. On les feuillette et on l’y retrouve tel qu’en lui-même. Dans ses articles également – et il faut espérer qu’un éditeur lui rendra cette justice d’en rassembler un jour les meilleurs en un volume. Un parmi d’autres, « Un poète en hiver », récit si juste de sa visite à Philippe Jaccottet dans sa thébaïde de Grignan : « A côté de lui, les autres écrivains ont un fâcheux air de bling-bling… il fuit le tapage médiatique et la gloire des colloques… l’art de Jaccottet vaut par une probité ennemie de l’enflure, plus précieuse que jamais, à l’âge du factice, de la provocation et du kitsch… » Difficile de ne pas le relire comme un autoportrait.

A ses obsèques, qui se tinrent à l’église Saint-Pierre de Montmartre noire de monde, deux de ses amis lurent de magnifiques hommages qui nous le révélèrent gaulliste, péguyste et pascalien. « Autre que nous le savons ». Puis sa fille lut la lettre qu’elle lui adressait, bouleversante de simplicité et de tendresse, de fierté et de douceur. On apprit qu’il travaillait à un livre sur la France profonde. Sa France. On comprit alors à L’Histoire que l’on avait perdu, au-delà de l’indispensable ami, un membre de la famille »

Chaloux dit: à

« Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangeront les uns les autres »

Rivarol, in Maximes et autres pensées remarquables des moralistes français, François Dufay, CNRS, page 175.

J’ai ressorti Le souffre et le moisi et Le voyage d’automne. Dans Le souffre, les premières pages montrant Morand terré dans une villa délabrée, bien cachée sur les hauteurs de Montreux à l’été 45, et débusqué au café par un journaliste, se cachant derrière un journal, incite inévitablement à la relecture. En relisant ces quelques pages, j’ai retrouvé cette fine pointe d’exigence morale, tellement sensible et aiguisée chez José Cabanis, et qu’on retrouve chez François Dufay et, -quoique plus dissimulée-, dans les livres d’Emmanuel de Waresquiel-. Famille d’esprits. Qu’il ait été gaulliste ne m’étonne pas.

christiane dit: à

Soleil vert dit:
Franck Venaille / « esprits nomades ».

Merci, Soleil vert pour cette page splendide à propos de Franck Venaille. Gil Pressnitzer sait évoquer son écriture de poète avec finesse, sa vie, ses angoisses, ses doutes, le drame de la guerre d’Algérie, sa tendresse…
Le choix d poèmes joints à son billet est très beau et fait place aussi à la douceur, une douceur triste.
De la Maison de la poésie où il était apparu fragilisé parla maladie, je retiens sa douceur et son humour discret. Des étudiants lisaient « La descente de l’Escaut ». Il était heureux.
Franck Venaille est un homme de vérité, un marcheur têtu et silencieux. Ainsi de ce fleuve, l’Escaut, qu’il décide de remonter malgré la faiblesse qui l’envahit dans ce paysage de ciel gris et d’eau baigné de brume. Une écriture tellement singulière. Ses mots chuchotent, se cassent, se recollent.
Mais aussi un marcheur de la ville, un familier de la rue Paul Bert et du stade Bauer (où il aimait voir jouer le Red Star) à Saint-Ouen.
Ces mots écrits pour sa mère :
«Que s’est-il passé dans la tête de la très vieille dame de notre rue Paul Bert ?
Des oiseaux – des oiseaux – des oiseaux, peut-être, y ont pénétré.
Voici l’instant précaire où son esprit chantonne la mélodie ancienne mais,
bientôt, adieu musique !»

De toutes les écritures qui peuplent nos lectures, plus le temps passe, plus j’accorde d’attention à la poésie.

Jibé dit: à

Beaux textes sur François Dufay, il est doux de se souvenir de lui et juste de lui rendre hommage. Le Souffre et le moisi est (le titre est génial d’ailleurs) une oeuvre forte.

Jibé dit: à

@Soleil Vert, @Christiane
Venaille, « c’est beau mais c’est triste ». Traumatisme, hantise de la guerre, paysages en regard des sensations de peur et d’abandon, la poésie scande la misère d’un monde et d’un homme dans ce monde, et, c’est vrai, la douceur malgré tout.

rose dit: à

FERMER LE LUNDI

Téléphone
04 70 56 87 61 & le dimanche aussi. Repos sous la tonnelle.

rose dit: à

« Un, oui l’enseignant doit tout dire de ce qu’il sait dans le cadre du programme, évidemment, c’est une question de respect pour les élèves. Pourquoi les priver d’un savoir et lequel choisir de garder pour soi ? »
S’il arrive à dire un millionième de ce qu’il sait et que l’on l’écoute religieusement, l’a gagné.
Le pompon, pour les 999 èmes autres, c sur la rdl que ça se passe, à corps perdu.

rose dit: à

Marc Court dit: à
Oui, DHH,et voir aussi du même Dufay, Le Souffre et le Moisi, ou comment les Hussards allèrent-ils chercher un Morand et un Chardonne quelque peu sur la touche, demandez-vous pourquoi

Et

Chaloux dit: à
Il faut tout lire de François Dufay, disparu prématurément, le Souffre et le moisi et sa remarquable anthologie des moralistes français. J’avais parlé de ces livres lorsque je les ai lus.

Un, DHH.
Normal, agrégée.

Dans l’ordre : DHH, Chalouxe, Marc Court, Paul Edel.

Faut l’avoir ne pas préparée, l’agrégation, pour avoir quoi que ce soit à dire dessus.
Pour moi, respect. (Et copie blanche).

rose dit: à

jebso7ffre, et je moisis.
Ce jour, va pleuvoir.

rose dit: à

Hier, je l’ai dit à Doumé. Tu l’attrapes au lasso, coq au vin.*
M’a dit que ce serait pas facile.
Nicolas dit: à
Maurice est mort, vive Maurice ! https://youtu.be/NFn0NOXNCQg

* cui de ma voisine**, quand je vais intégrer mon grangeon.

** particulièrement atteinte. Ici, à côté c les sables d’Olonne. Chez elle, sainte Anne et camisoles.

rose dit: à

jebso7ffre

Je souffre.

Sinon, le titre est
Le soufre et le moisi.

Allumettes comme moyen mnémotechnique.

rose dit: à

Doumé il se met sur le mur. Il te le chope au lasso. Moi, je mets à bouillir la marmite. Le mec de la voisine, illetré me.coirt derrière avec sa bêche, la voisine me tutoie en hurlant, quelle horreur, et nous, on se mange le coq au vin, bien mijoté.
Je sais pas si Doumé va me suivre sur ce coup là.

rose dit: à

Emmener sa poule ds le grenier, c un truc qui se fait.
Ds un grenier à foin, ça se fait aussi.
Sur les bottes de paille, c envisageable.

J’ai vu un gars qui navigue avec sa poule, pour avoir son oeuf à la coque tous les matins.
L’a-t’il mangée, fini le tour du monde ?

rose dit: à

bouguereau dit: à
je ne pense pas que la vieilles est un naufrage, elle est un glissement lent,

Jibé qui précède et bouguereau

Hier soir, avant hier, in situ, ai vécu la transmutation de la boue en or..
La vieillesse est un miracle. Je m’en va vous le conter, ce dimanche automnal, d’ici qq.heures après m’avoir rendormie qd le coq sera ds la casserole.

Jean Langoncet dit: à

@3:31

rose dit: à

Marta C. Gónzalez,

nous a été transmise par et alii.
Merci et alii.

Marie Sasseur dit: à

Merci Paul Edel, pour votre commentaire. Il restitue, avec les précisions de Dufay, les débuts de l’histoire d’une entrée avec effraction, à l’Académie française et qui détonne un peu avec le raccourci  » officiel ».
Bel hommage de votre part à votre jeune collègue.

DHH dit: à

Miracle du blog et de ses cheminements à « sauts et gambades »
je rappelle a propos d’une remarque de Bloom une lecture ancienne et cela suscite sous la plume de grands connaisseurs des développements passionnants sur l’auteur de ce livre et sur le reste de son oeuvre dont pour ma part je ne savais rien ,et dont je vais m’empresser de tout lire
il n’y a que sur un blog que des profanes peuvent ainsi converser à bâtons rompus avec des pro de la culture et apprendre d’eux
Merci!

JiCé..... dit: à

Dimanche 15 novembre 2020, 8h48, 15°

Un esprit affuté pose plus bas une question politique de qualité :
« Y aura-t-il de la dinde à Noël ? »

Banalement, notre connaissance fine des élites gouvernementales nous permet de répondre clairement à cette interrogation pertinente.
Bien sûr, il y aura de la dinde à Noel, comme il y a de la dinde tous les autres jours de l’année !!!

Bon dimanche !

et alii dit: à

. L’anthropologie
culturelle américaine, fondée par l’Allemand
Franz Boas, offre de multiples exemples. Parmi les
élèves de Boas, nous trouvons nombre d’anthropologues poètes, certains d’entre eux publièrent
dans les revues littéraires du cercle d’Ezra Pound
à New York : Ruth F. Benedict, sous le nom de
plume Anne Singleton (Mead 1959; Young 2005)
et Edward Sapir (Handler 1983). Margaret Mead,
Jaime de Angulo, Gregory Bateson composèrent
eux aussi des poèmes, ainsi que Maya Deren
et Zora Neale Huston (Darnell 1998, 2001).
Certains parmi eux publièrent leur poésie sous
forme d’anthologie (Edward Sapir) ou dans des
revues accréditées (Ruth F. Benedict), tandis que
d’autres n’éditèrent jamais leurs œuvres, tout en
écrivant en privé. Je préfère retenir une définition

et alii dit: à

Rothenberg est d’abord un traducteur de poésie
qui publia, sous l’autorité de Lawrence Ferlinghetti, New German Poets, et qui fit connaître au
public anglophone Paul Celan, Günter Grass et
Ingeborg Bachman. En 1968, il obtint une bourse
de recherche anthropologique de la Wenner-Gren
Foundation pour traduire un corpus de poèmes
collectés lors d’un terrain de deux ans auprès des
Indiens Seneca. Non seulement les ethnopoetics
travaillaient sur les textes sacrés des traditions les
plus disparates, mais ils s’exhibaient aussi lors de
poetry readings et de performances artistiques, d’où
le disque Origins and Meanings. From a Shaman’s
notebook et l’anthologie Ritual. A book of primitive
rites and events. La recherche, qui s’aventurait ainsi
sur un terrain traditionnellement ethnologique,
commença à intéresser aussi des linguistes et
des anthropologues-poètes tels Dell H. Hymes
et Dennis Tedlock, qui tentèrent également de
leur côté de proposer des solutions innovantes
pour la traduction des textes oraux.
Ce courant anthropologique –l’ethnopoétique
américaine – dut affronter des problèmes liés
à la traduction écrite de la poésie orale, mais

Chaloux dit: à

mais le soufre et le moisi ne se situe pas exclusivement à droite !.

Ni chez les goys, Jazzi! Il faut voir les choses comme elles sont.

christiane dit: à

Bonjour Jibé,
Franck Venaille, poésie triste ?

Pas toujours :
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2010/07/franck-venaillequand-la-lumi%C3%A8re-n%C3%A9e-de-lestuaire.html

Cette page teintée de mélancolie, de textes divers pour rendre hommage aux morts, de la création sombre et tourmentée d’Anselm Kiefer, a attiré des citations teintées de cette tristesse.
Entre un moment passé à écouter un ami vivant et l’écriture d’une belle et touchante éloge funèbre, je choisirai toujours le temps passé avec un ami…

rose dit: à

Bonjour Christiane et alii Jibé & folks

Chaloux dit: à

Eloge est masculin. C’est la « loge », éventuellement de concierge, y compris littéraire, qui est féminin.

christiane dit: à

rose dit:
« Marta C. Gónzalez, nous a été transmise par et alii.
Merci et alii. »

Je n’avais pas vu ! Vous aviez repris le lien, d’où mon erreur. Alors, merci à Et Alii.
Ce qui est surprenant ce sont les gestes qu’elle fait à son soignant pour qu’il monte le son de la musique et la façon dont la mémoire s’éveille en elle. Le rapport aux images réelles du ballet, des gestes de la ballerine au même moment de la chorégraphie rendent les gestes des bras de cette vieille dame fragile, Marta C. Gónzalez, étonnants de justesse. La mémoire profonde d’une personne atteinte de la Maladie de Alzheimer semble prête à être fugitivement réveillée même si elle est clouée dans ce fauteuil roulant, même si sa vieillesse dans cet Ehpad semble alors un naufrage.

Marie Sasseur dit: à

« je vais m’empresser de tout lire »
Bof, comme il y en d’autres qui se sont mis à écouter tout Dusapin, depuis 2 jours. C’est aussi ça un blog alzheimer.

Chaloux dit: à

C’est aussi ça un blog alzheimer.I

Avec aussi son inévitable versant psychiatrique, convenablement représenté par L’Assasseure et ce pauvre Blue mite…

Hurkhurkhurk…

DHH dit: à

@et alii
Très ignorante en sociologie je ne connais pas même de nom la plupart de ces anthropologues célèbres que vous citez à l’exception de celui de Ruth Benedict dont le Sabre et le Chrysanthème avait été pour moi une lecture fondamentale
Cet ouvrage a pour origine ,à la fin de la guerre, la commande du gouvernement américain d’un manuel destiné à apprendre aux soldats des troupes d’occupation à se comporter au Japon,
Mais l’auteur a su aller aller au-dela d’une simple initiation à l’univers culturel japonais ,elle décrypte les schémas mentaux et les concepts qui structurent l’inconscient collectif de ce peuple
Je trouvais ce livre si important que c’est par sa lecture et son analyse que je faisais commencer les cours de culture générale que j’ai donnés pendant quelques années dans des lycée de banlieue , auprès de jeunes gens attachants,, tous nés ailleurs , auquel ce livre faisait comprendre beaucoup de choses sur leur condition et leur statut culturels

Chaloux dit: à

Pendant qu’on laisse Kiefer exhiber ses salissures au Panthéon, les allemands se foutent de nous. Bravo.

Janssen J-J dit: à

@ ‘J’ai vu un gars qui navigue avec sa poule, pour avoir son oeuf à la coque tous les matins’. Elle s’appelait Monique, et voilà pourquoi j’ai baptisée la mienne ainsi : pour la laisser naviguer de ses propres ailes. L’aventurière ne pond plus mais se repose dans un ehpad aménagé. Elle est très heureuse et raconte ses souvenirs à ses camarades. Elle leur parle souvent des exploits de Maurice
@ Je crois savoir pourquoi cette phrase me choque : je n’aurais jamais eu l’idée de mettre un présent puis un futur dans les deux verbes successifs, car ça la bancalise, m’enfin n’est pas Rivarol qui veut, reconnaissons lui rétrospectivement toute licence : « Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangeront les uns les autres » (NB / je me demande quand même si le copier-coller de cette sentence est bien exact).
@ Voilà ce que j’aime le matin par ex,… découvrir des discussions autour de Venaille ou Dufay dont je ne sais rien… des discussions courtoises, dénuées d’excès, sévices ou injures graves… On avance beaucoup plus vite dans l’apprentissage par de tels sauts et gambades (sic), oui. C’est 99% d’autres savoirs qui transitent en dehors de l’école primaire. LE SOUFFRE ET LE CRAMOISI, par exemple, je trouve que c’est très joli comme titre, un peu comme LE SEXE ET LES FROIDS.
@ Cette nuit, j’ai compris qu’il ne fallait pas écouter les Suites de Bach par la Gastinel à trop s’en étourdir… Car dans la France paysanne profonde, ça peut devenir super dangereux. Voire, nous foutre les boules.
@ Bàv Paul Edel, par hasard,j’ai vu qu’une discussion s’était enclenchée sur Virginia Woolf. Incroyab’… Merci, merci, je suis trop fier.
(T’imagines, maman, qu’un monsieur du prix goncourt qui habite en Bretagne me prend au sérieux dans une discussion littéraire… Tu vois bin que tout peut arriver. T’inquiète pas pour moi, maman, je te l’avais toujours dit. Tu sais que je t’aime plus que tout au monde, comme Albert… Bisous, bisous, à demain).

***Bon, bàv, au chaud, c’est le dimanche 15 nov. @ 9.57. Pluies et vents.

et alii dit: à

DHH, mais vous connaissez SAPIR!

presque je vous envie !

et alii dit: à

la publication à laquelle je faisais allusion est
Titre »Ici et là-bas : l’anthropologue en tant qu’auteurAuteurClifford GeertzTraducteurDaniel LemoineCollectionLeçons de chosesEditeurMétailié
Geertz avait le désir d’ être « écrivain » au sens classique

Janssen J-J dit: à

ah, maman, je me disais bien que je m’étais un brin trompé sur la courtoisie générale… Oufl, voilà la rdl du dimanche sauvée de sa niaiseuse charité chrétienne à la Clara Candiani
https://journals.openedition.org/afas/2817

Bloom dit: à

Ne le dites pas à Bloom qui en perdrait ses dernières illusions, mais le soufre et le moisi ne se situe pas exclusivement à droite !

Baroz, c’est gentil de me préserver de la dure réalité…Comment, des crapules de gauche…? Ce député que j’ai sauvé de la courante lors de sa visite d’un de nos anciens comptoirs…? cette sénatrice qui s’est fait largement « influencer » par un mafioso nationaliste local aux allures d’Obélix, et dont un article du Monde dénonçait les agissements deux années plus tard…ça n’existe pas!
Et je ne parle pas de la Chine, où le fascisme du PC n’a jamais existé, allons!
A ce propos, le dernier roman de Dai Sije, Les Caves du Potala, grand prix du festival du livre d’histoire de Blois 2020, gros plan vertigineux sur le télescopage entre la grâce et la beauté des tankhas bouddhistes du Tibet et les crimes de la révolution culturelle, qui n’ont bien sûr jamais existé!

Cela dit, à droite, la Rance fouette le moisi. Et la charogne. Tuerie d’Auriol, Robert Boulin, pour mémoire. Et bien d’autres, notamment Karachi, qui me regarde personnellement.

Janssen J-J dit: à

Geertz avait le désir d’ être « écrivain » au sens classique

Exact, j’avais fini par admettre qu’écrire l’anthropologie était devenu plus important que la vivre pour en témoigner. Clifford Geertz n’a jamais pu dépasser le choc de Tristes Tropiques. Et, dans Ici et maintenant, il voulut commettre à son tour, l’âge venant, son « regard éloigné »… Merci pour ce juste petit rappel matinal, txfl.

Janssen J-J dit: à

« icite et là-bas », sorry Cliff…

christiane dit: à

Et pourtant, une ordure est au féminin. Comme quoi l’orthographe peut rater sa cible !

et alii dit: à

on a tous appris ça en français voilà les mots justes en anglais

le mot juste en anglais

Les premières vaccinations eurent lieu en Chine il y a un millier d’années : on inoculait par scarification un virus ayant provoqué un cas bénin de la variole. Ces vaccinations étaient assez empiriques et souvent dangereuses.
smallpox.

En 1796, Edward Jenner,
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/11/le-texte-qui-suit-a-%C3%A9t%C3%A9-r%C3%A9dig%C3%A9-par-notre-fid%C3%A8le-contributeurren%C3%A9-meertens-il-a-%C3%A9t%C3%A9-notrelinguiste-du-moisde-janvier.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

Chaloux dit: à

Oui, « ordure » est féminin, tout comme « maîtresse-chanteuse » et « sainte Nitouche ». D’ailleurs, les trois sont souvent attribuables à la même maritorne.

Pablo75 dit: à

Après 68 ans publiant des articles, dont 30 dans El País, Mario Vargas Llosa, parle de sa relation au journalisme:

Treinta años
Mario Vargas Llosa
15 nov 2020

https://elpais.com/opinion/2020-11-14/treinta-anos.html?event_log=oklogin&o=cerrado&prod=REGCRART

Extrait le plus intéressant pour moi:

« Siempre los he escrito teniendo en cuenta una opinión de Jean-François Revel, según el cual los buenos artículos son aquellos que desarrollan una sola idea, y la frase con que, dicen, Raimundo Lida iniciaba sus clases en Harvard: “Recuerden que los adjetivos se han hecho para no usarlos”. Era argentino y sabía la maldita propensión a la retórica que tenemos los latinoamericanos. Pero también corría y caminaba en las mañanas buscando títulos. Nadie se imagina la facilidad con que escribo esta columna cuando tengo ya de antemano un título que resume sus ideas, y viceversa, las dificultades que enfrento para escribirla cuando no llevo de antemano ese título, su corazón secreto. Y nada me alivia y exalta tanto, cuando estoy sepultado en una novela, como escribir un artículo. »

et alii dit: à

excuses pour ce souvenir:quand j’ai passé, jeune un concours de piano avec un morceau de Mozart, je lisais une bio de MOZART, et je couvais une varicelle donc je me souviens que »
Il contracte la variole à lâge de 11 ans (à moins qu’il ne s’agisse de la varicelle) car, par une attitude analogue à l’hostilité de certains aux OGM aujourd’hul, Leopold Mozart était opposé à la vaccination de Jenner, une nouveauté qui commençait à être connue en Europe. A l’âge de 9 ans, durant leur voyage en Hollande, Wolfgang et Nannerl firent tous deux une infection grave de nature indéterminée qui ne leur a, par la suite, guère laissé de séquelles.

Jazzi dit: à

Jamais réussi jusqu’ici à m’intéresser à la poésie de Franck Venaille.
Trop de préciosité à mon goût dans l’expression, le choix et les césures de mots !

Marie Sasseur dit: à

 » ou Dufay dont je ne sais rien… des discussions courtoises, dénuées d’excès, sévices ou injures graves… On avance beaucoup plus vite dans l’apprentissage par de tels sauts et gambades (sic), oui. »

A toi,
Qui a éveillé un sursaut d’intérêt , hier ? En mettant sur la table, le sujet de venir ici commenter, y revenir.
Avec un furtif instant de sincérité , de ta part, pas trop fabriqué, ni calculé, j’ai trouvé.
Alors que tout être normalement constitué aurait fui cet espace devenu clos, regrettant aussi l’absence de nouveaux, depuis pas mal de temps.
On peut expliquer cela par le fait que depuis quelques années, l’epoque n’est plus du tout à la légèreté. Et qu’il faut bien quelques vieux roublards pour maintenir le show.
Sachant que rien ne retient ici, la culture est à 99% en dehors de ce blog. Pour ces jours confinés, par exemple, je me fais une orgie de films, chose que je n’ai pas le temps de faire en temps normal,
Et le 1%, recu, donné, sur ce blog, je le considère pour ma part, inestimable.
Alors quoi.
Je ne sais pas, mais au-delà de la fausse familiarité qui s’installe, il y a peut-être des questions qui sont apparues, a un moment ou un autre, et qui n’ont pas trouvé de réponse satisfaisante.

Prends l’exemple de Dufay. Je suis sûre que Passou l’a déjà évoqué sur son blog , a de nombreuses reprises. Mais non, comme chez les déficients intellectuels, on a toujours l’impression que c’est tout neuf d’hier.

Ce qui est plus grave, maintenant.
Passou a rendu hommage, rubrique nécrologique, il y a 11 ans, oui 11 ans, rends-toi compte, à Dufay, qui lui-même était suffisamment proche du père d’un commentateur , et peut-être d’icelui, pour que plus personne ne moufte. On se croirait chez Agatha et ses dix petits négres…
Alors que tous ceux qui ont lu Nietzsche, à 18 ans, savent ce qu’ils doivent à un traducteur, qui a lu comme eux le fou d’Engadine, probablement au même âge.

Pascalien, Dufay.
Dufay, journaliste.

Tu connais le petit exercice de sport cérébral, le jeu des 9 points?
Il s’agit en fait de pensée latérale. Tu dois sortir du cadre, pour avoir la solution du probleme .

Dis toi que Dufay aurait eu une histoire totalement honorable, s’il était allé plus loin. Hors du cadre imposé.

Jazzi dit: à

La révolte des chrétiens qui exigent la réouverture des églises !

Marie Sasseur dit: à

777, wesh, good job.

Pablo75 dit: à

« Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangeront les uns les autres »
Rivarol, in Maximes et autres pensées remarquables des moralistes français, François Dufay, CNRS, page 175.
Chaloux dit:

J’aurais écrit « à condition que les convives se mangent ». Je suis le seul à qui ce « mangeront » surprend?

Marie Sasseur dit: à

D’ailleurs, à l’instant, les cloches de la cathedrale se sont mises à sonner, à toute volée.

Bon dimanche.

Pablo75 dit: à

Jamais réussi jusqu’ici à m’intéresser à la poésie de Franck Venaille.
Trop de préciosité à mon goût dans l’expression, le choix et les césures de mots !
Jazzi dit:

Idem.

C’est un poète très médiocre.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur devenue prolixe et modérée, et alii complimentant DHH !
Que s’est-il passé dans la nuit ? Faut-il s’en inquiéter, le regretter ?
Vous imaginez Chaloux complimentant Christiane, effroyable !

Pablo75 dit: à

Il y a pas mal de gens sur ce blog qui paraissent écrire complétement bourrés (ou drogués), tellement leur style et leurs propos sont de la bouillie incompréhensible. Certains, je ne le lis plus depuis longtemps (et alii, bouguereau, la visqueuse, Sant’Angelo Giovanni, etc) et d’autres en diagonale, tellement c’est une perte de temps: rose, B., Bloom-Bloom dit le Marquis de mes Deux, Marie la Chiasse, le Pétomane…).

J’ai beau chercher d’autres hypothèses pour expliquer, par exemple, les derniers textes de Rose ou de la Chiasse, j’en trouve pas. La longue tartine de cette dernière sur Dufay n’a pu être écrite que sur l’emprise ou de l’alcool ou de puissantes substances chimiques. Ou d’une crise de folie, ce qui est possible aussi.

Et je suis totalement sérieux (et neutre) en écrivant cela.

Pour ne pas dire perplexe.

Chaloux dit: à

Pablo, ce sont les charmes de la langue classique. Vérifié, c’est bien cela.

Même texte dans Rivarol, Chamfort, Vauvenargues, l’art de l’insolence, Bouquins, page 1414.

Un lecteur familier des textes du XVIIIe siècle ne peut s’étonner de cette concordance des temps.

JiCé..... dit: à

Nous devons éclairer cette ordure go-schiste de BLOOM !

Il ne peut pas y avoir de Rance, de Moisi, de Charogne, de Totalitaire, à droite, car la droite est morale saine, pratique, tribale, incorruptible, vibrionnante, éclairée, vigoureuse et honnête.

Faire comprendre ça à un Groom d’Etat ? Difficile pour un handicapé….

bouguereau dit: à

Il donnait des tableaux à ses titres.
RIP.
Christian Zeimert, peintre calembourgeois.

souvenir d’un ancien de 14 de mon bled qui apprenait aux enfants a dire ‘la gnôle’ pour suivre son grand vainqueur de verdun..dans le nort elle havait priorité sur les livraisons de munition..à verdun jusqu’à 6l par tête et par jour..dirfilou y dirait que l’éther ça valait rien..les chleu se seront rattrapé havec la pervitine..c’eut été un trés bon choix..100m de haut en ciment précontraint..haubandé de cable pour la prochaine tempête centenaire

Jazzi dit: à

Même Bloom, qui me répond sans m’insulter ni me traiter de chiraquien ou de sarkosiste et Passou qui intervient en se citant !
Sans parler de Chedly, bougon ces derniers jours de confinement, qui est soudain redevenu affable et prévenant !
Rêve ou cauchemar ?
Dois-je m’en réjouir ou m’en inquiéter ?

bouguereau dit: à

Un lecteur familier des textes du XVIIIe siècle ne peut s’étonner de cette concordance des temps

mon larbin qui fait son cidevant..continue a faire pouler ton patron

bouguereau dit: à

Dois-je m’en réjouir ou m’en inquiéter ?

la prochaine guerre pdu davance ça sra la vazline quaura la priorité quy dit dirfilou

JiCé..... dit: à

Les germanopratins élevés dans le savoir le plus volumineux possible peuvent vous causer wikitement de n’importe quel con qui mourut poète …

Jamais, ogrant jamais, de leur concierge d’immeuble résidentiel qu’ils ne connaissent pas, ces cons, même de vue !

Jazzi dit: à

Ouf, Jicé est resté semble-t-il tel qu’en lui-même !

bouguereau dit: à

l’eau sur le clavier ça vaut rien sacrénom..tout à cause de cette raclure de dédé et son été hindien..que chte le mettrais au poteau de torture qu’elle dit bonne clopine

rose dit: à

Réjouissez-vous Jazzi, on change d’époque.

Chaloux dit: à

Je me fais la même réflexion que toi, Pablo. Quand je lis Bloom ou l’Assasseure, murés dans leur violence frustrée et impuissante, je me dis que la France va bien mal. La pauvre visqueuse, empêtrée dans son galimatias comme dans les sables mouvants de la sénilité, la niaiserie de la Gobe tout qui, comme nous l’avions prévu, refait surface plus compassée que jamais, rien de tout cela ne dresse un joli tableau. Un vrai jeu de massacre.

renato dit: à

Instruits par le pretexte que depuis la moitié du XIXe siècle les poètes se sont affranchi des règles afin de créer les leurs, une bonne moitié — peut-être plus — des poètes du XXe siècle n’étaient pas compétents en versification, beaucoup ont agit comme si le retour à la ligne suffisait pour classer quelques ligne de prose à 2 balles sous la voix « poesie ». Aujourd’hui c’est peut-être pire.

bouguereau dit: à

ogrant

au moins haprés la yole ça ouvre l’appétit jicé

Marie Sasseur dit: à

Quant à la préciosité et au kitsch, évoqués dans la necro de Passou, a l’adresse de faux poètes ( on tremble pour eux) pour dire l’admiration que Dufay portait au Poète de Grignan, j’ai bien la contrariété de penser que ce kitsch et la préciosité de Jaccottet, ne me sont pas apparues plus flagrants, qu’en lisant quelques uns de ses poèmes , mais surtout en lisant quelques anecdotes sur le soin qu’il mettait à bien se faire mousser dans les salons, le tout dans un livre au départ motivé par une même dévotion au poète suisse. Le livre, excellent et chroniqué sur la rdl, c’est  » Rondes de nuit », d’ A. Nauroy.

bouguereau dit: à

tu dis comme lui ‘ce pays’ et tu te dis qu’à sidney tu pourrais passer peut être pour une gentaulmène..mais te fais haucune hillusion..mon larbin..

Marie Sasseur dit: à

ne me sont pas apparues plus flagrants
Bouh

Pablo75 dit: à

Un lecteur familier des textes du XVIIIe siècle ne peut s’étonner de cette concordance des temps.
Chaloux dit

Et pourtant je le suis et je m’étonne… C’est vrai qu’on trouve des « bizarreries » parfois dans le français classique (je dirais que plus dans celui du XVIIè siècle que dans celui du XVIIIe), mais cela me surprend quand même. Ça ne peut pas une erreur de copie (il y a des copies de manuscrits bourrées de fautes)? Tu connais d’autres exemples de ce genre de concordance des temps?

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