de Pierre Assouline

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La République des livres
Est-ce ainsi que les villes meurent ?

Est-ce ainsi que les villes meurent ?

Périlleux, l’épigraphe. Car elle oblige. Qui se place sous le parrainage du Zamiatine de Nous autres met haut la barre. Thomas B. Reverdy (1974) a pris le risque, doublement même, car il ramène l’ombre portée de ce grand livre non seulement en ouverture mais en excipit de Il était une ville (Flammarion). Sa grandeur nous est épargnée. Juste sa décadence.

Le romancier nous fait assister en creux au déclin d’une ville, Detroit (Michigan, USA), longtemps mythifiée comme étant « Motor City » ou « Motown ». Cela lui pendait au nez depuis des années, comme Baltimore ou Cincinnati, autant de cités désertées par leurs classes moyennes, lesquelles ont migré ailleurs, abandonnant leur quartier aux pauvres, aux déshérités, aux trafics et au crime. Toute une partie de la ville comme un gigantesque squat. On se retient de crier « Y a quelqu’un ? » en pénétrant dans certains quartiers. Maisons délabrées, fenêtres condamnées par des planches clouées, jardins publics métamorphosés en terrains vagues, haies informes et lierres galopantes. Comme une prairie du Midwest implantée en pleine ville. « Une sorte d’apocalypse lente » commente le narrateur. Des quartiers devenus zones de guerre civile. Une ville fantôme. Elle comptait deux millions d’habitants il y a peu ; moins de sept cent mille à présent. Feue la capitale mondiale de l’automobile devient un grand cimetière sous la lune. Loin du rêve de son fondateur il y a trois siècles, Antoine de Lamothe-Cadillac.

Deux destins s’y nouent : celui d’un expatrié français envoyé à Detroit et celui d’un adolescent du crû. Eugène et Charlie n’auraient jamais dû se rencontrer. L’un travaille pour une grosse entreprise qui l’a envoyé là en mission au bord du gouffre en septembre 2008 à la veille de la crise des subprimes, quinze jours avant la faillite de la banque d’investissements Lehman Brothers ; l’autre, élevé par sa grand-mère, a une petite bande instrumentalisée par des criminels. L’un a des collègues, l’autre, des potes qui trainent sans être pour autant des mauvais garçons. Les laissés pour compte de la crise provoquée par la financiarisation de l’économie et la SebastienTixier1-480x385démence spéculative incendient des voitures sous le regard du policier Brown. L’équation est simple : quand il  n’y a pas plus de travail, il faut trouver de l’argent facile . Le temps est loin où la ville accueillait le premier concert des Who en Amérique. Le 18 juillet 2013, Detroit a été déclarée en faillite. Elle n’a même plus assez d’argent pour démolir les maisons et les usines abandonnés.

Il y a chez Thomas B. Reverdy le sentiment récurrent que l’Homme est décidemment doué pour contribuer à sa propre perte et à son effacement du monde. Si son constat était assorti d’une réflexion un peu trop existentielle lorsqu’elle s’appliquait aux disparus du tsunami et de Fukushima dans Les Evaporés (2013), elle est ici compensée par la conviction que l’Homme possède également une certaine capacité de résistance à la désolation. Mais dans les deux cas, la ville se dissout et disparaît petit à petit tandis que ses habitants s’évaporent. Elle agonise lentement, comme les gens. Un monde en ruines constitué de débris d’une civilisation. Un cauchemar que ce rêve américain. L’effet de réel y est sauvage.

C’est un roman géographique comme il y a des romans historiques. L’analogie permet d’évacuer tout parallèle avec des livres de travel writers au motif que cela se passe ailleurs au loin. Reverdy a un sens aigu des formules bien ciselées : « Il y avait partout un parfum d’ailleurs »… « Les choses, quand elles meurent comme ça, lentement, on dirait des gens »… Les bonnes volontés n’ont pas manqué pour sauver Detroit. Des bonnes consciences et des investisseurs, des banquiers, des financiers. Ne manquaient que des gens.

 « Il demeurait très peu de variables. Les aléas de la vie eux-mêmes n’étaient plus que des epsilon dans les équations de la direction des ressources humaines, parce que le système était si bien huilé que plus personne n’était irremplaçable. On pouvait changer de bureau, de service ou de N+1, être soudain missioné à l’autre bout du monde, Eugène était payé pour le savoir. »

En quittant cette ville-fantôme et en abandonnant ses habitants à leur sort, on a l’impression que les personnages de Thomas Reverdy ont survécu à une sorte de guerre. Juste assez de cendres pour en renaître. Et puis quoi, en ces temps où la plupart des romans instrumentalisent l’Histoire-avec-grande-hache, on aurait tort de passer à côté d’un des rares romans qui se collète directement avec le contemporain dans son âpre brutalité. Ne fût-ce qu’à ce titre, il aurait mérité d’être distingué par les jurys des prix littéraires de la rentrée.

(« Michigan Central Station » photo NPR ; « En ville » photo Sebastien Tixier)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

608

commentaires

608 Réponses pour Est-ce ainsi que les villes meurent ?

Bloom dit: à

Motor Town, the roar of MC5, « Kick out the jams »: Kickout the jams, brothers and sisters, we’re gonna kick out the jams….!!!!!!!!!!!!!!!!

Résumons..... dit: à

Toutes nos félicitations au réalisme américain : quand on est mal, quand on a pas de job, quand le quartier vous déplait, on vend les meubles, la baraque, et on part en voiture pour ailleurs.

Loin ! Comme des jeunes qui n’ont rien à perdre, et tout à gagner à bouger ! …

Nous, vieux petit pays, nous ne comprenons pas que l’exemple de Détroit est un bon exemple de ce qu’il faut accepter comme une nécessité : prendre des leçons d’une jeune démocratie qui réagit logiquement.

Ne pas différer la réalité en s’essoufflant sur les minuscules braises, ce qui reste de nos civilisations moribondes, incapable de décider de partir, de bouger, de réagir vigoureusement devant l’accélération du temps et des problèmes à résoudre.

Identic dit: à

Tu pourras toujours nous seriné avec Zeus, Résumons ou tes autres pseudos à la con, JC sera toujours JC le PQ froussard plancouillé

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Encore du nouveau…

Cinéphile dit: à

Cette ville a servi de décor au film de Ryan Gosling « The Lost River » (2014)

thyssens dit: à

Périlleuse l’épigraphe, car elle est féminine, la garce…

Résurrection dit: à

disparition de JC comme celle de son chien subitement réapparu ? puis celle de sa chatte ? soyons sérieux

christiane dit: à

Impressionnante une des dernières phrases du billet : « … on a l’impression que les personnages de Thomas Reverdy ont survécu à une sorte de guerre… »
Depuis quelques temps, de livre en livre, nous sommes face soit aux ruines du temps portant souvenir d’un passé reculé, soit aux ruines de guerre ou de séisme. Là, dans cette ville de Détroit ni site archéologique, ni guerre, ni tremblement de terre. Ces ruines sont celles de la ville de l’argent, de la toute-puissance des industries. Le séisme c’est le scandale des subprimes, des banquent qui exproprient ceux qui ne peuvent rembourser leurs crédits ayant perdu leur emploi quand les usines ont fermé. Un monde contemporain ruiné par la course à l’argent, au profit.
Je crois qu’une série de photos montrant « artistiquement » (quelle ambiguïté !) cette ville en ruines, désertée par ses habitants, a été le choc qui a provoqué pour Thomas Reverdy après bien des cogitations, l’écriture de ce livre qui semble tanguer entre l’essai et le roman.
Il était sur la liste des livres du Goncourt, il n’y est plus. Mais sa qualité a donc retenu l’attention de ce jury, de la presse aussi.
Jeter dans ce no man’s land un ingénieur, une bande de gamins fugueurs, un inspecteur et une grand-mère, c’était un pari ; ce lieu étant propice à une histoire pas ordinaire.
Un livre certainement passionnant mais aussi triste que certains livres qui font l’actualité car le désastre vient de tous les côtés ! Les ruines gagnent du terrain…

H. dit: à

prendre des leçons d’une jeune démocratie qui réagit logiquement. (JC)

Jeune démocratie ? C’est la plus vieille du monde occidental moderne.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Résumons résume beaucoup les poseurs de tapisserie, mais bon étonnons-nous que les gens aient plus d’estime pour ceux qui assument ce qu’ils font sans forcément être d’accord avec eux et prétendons que c’est une questions d’autres moyens pour faire joli comme il faut et continuer à… Quoi en fait ?

ZEUS..... dit: à

Dites moi, frères humains, vous acceptez Darwin pour les bêtes…. et pas pour les villes ?

Pourquoi Detroit et pas toutes les autres ?… Enfants que vous êtes !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Mais on te lit, on te lit…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

En 2043 il chialera encore qu’on ne lui impose pas le silence. Le pauvre…

Attila dit: à

Cet auteur semble avoir le gôut des catastrophes ?

Attila dit: à

Crépuscule

Le soir tombant dilatait les yeux du chat.

Nous étions tous les deux assis sur la fenêtre et nous regardions, nous écoutions tout ce qui n’était pas autre part qu’en nous-mêmes.

Derrière la ligne qui fermait la rue, la ligne d’en haut, les arbres découpaient de la dentelle sur le ciel.

Et la ville, où est-elle la ville qui se noie au fond dans l’eau qui forme les nuages?

Pierre Reverdy

Attila dit: à

HAUT TERRAIN VAGUE

Net et fixe
Son œil s’écarte du plan blanc
L’instrument est plus près des cartes dans l’ovale
Les formes du paysage clair
Et les traits violents du visage
Qui flambent dans le courant d’air
Au creux des mains
Les notes sonnent
Les jours sont remis à demain
Dans le vestibule personne
La porte s’entre-bâille
La rue s’éloigne
Il n’y a plus rien
Seulement la façade
Le visage
Et la place d’un regard
La palissade

Pierre Reverdy

Attila dit: à

DROIT VERS LA MORT

Le matin allait à peine ouvrir son œil
Sur la route où passaient les hommes gigantesques
Seul il roulait sa boule parmi les yeux indifférents
Toute sa peine est étrangère aux autres et lui ne
cherche pas à savoir s’ils en ont
Où va-t-on
Les trains bondés sont des portées musicales sonores
Suprêmes voix elles s’accrochent aux fils
Retombent sur les rails et partent
En télégrammes éplorés
On s’attend l’espoir veille sur la route et dans le foyer
Demain
Le soir ferme sur lui une immense paupière
Et la peur durera autant que la lumière
Il faut passer un espace infernal
Risquer plus que l’on n’a
Et partir revenir s’en aller
Plus de larmes enfin dans un cœur desséché


Un tourbillon l’a pris —
Et lorsque dans la nuit il tomba pour jamais
Personne n’entendit le nom qu’il prononçait

Pierre Reverdy

Attila dit: à

IL RESTE TOUJOURS QUELQUE CHOSE

Les rideaux déchirés se balancent
C’est le vent qui joue
Il court sur la main entre par la fenêtre
Ressort et s’en va mourir n’importe où
Le vent lugubre et fort emporte tout

Les paroles montaient suivant le tourbillon

Mais eux restaient sans voix

Amants désespérés de ne pas se revoir

En laissant partir leur prière

Chacun de son côté ils s’en allèrent

Et le vent

Le vent qui les sépare

Leur permet de s’entendre

La maison vide pleure

Ses cheminées hurlent dans les couloirs

L’ennui de ceux qui sont partis

Pour ne plus se revoir

Les cheminées des maisons sans âme

Pleurent les soirs d’hiver

Eux s’en vont bien plus loin

Le soir tarde à descendre
Les murs sont las d’attendre
Et la maison s’endort
Vide au milieu du vent

Là-haut un bruit de pas trotte de temps en temps

Pierre Reverdy

Attali dit: à

RUINE ACHEVÉE

J’ai perdu le secret qu’on m’avait donné
Je ne sais plus rien faire

Un moment j’ai cru que ça pourrait aller

Plus rien ne vient

C’est un homme sans yeux qui voudrait pourrir

Une femme sans moi qui voudrait m’aimer

Un vieillard qui n’a guère que ses pieds pour marcher

Pourtant je t’avais vu mentir

Tu étais déjà moins

Une pompe trônait

La moule grillait

Et moi tu ne me retournais pas

Nous avons un long chemin à suivre pas à pas
Nous le ferons ensemble

Je déteste ton visage pouilleux
La main que tu me rends
Et ton ventre tu es mieux
Tu me ressembles

Au retour je ne retrouve rien
On ne m’a rien donné
Tout est dispersé

Un pan de décor qui s’écroule
Dans la nuit

bérénice dit: à

De la ville fantôme à l’histoire de vampire, ne peut-on pas comprendre que le système d’alimentation s’effectue des uns aux autres et si l’autre par sa présence influe jusqu’à parfois comme dans le mythe du vampire nous contaminer ( nous rendant immortel s’il ne nous tue pas mais vampire avec ce que ceci implique), on ne peut l’épuiser, le vider sans entraîner sa fin. Et si nous épuisions pour commencer une partie de notre humanité mais qu’est-ce qu’un être humain? comment rester humain…) nous faudrait-il prévoir le début de notre fin?

MC dit: à

Pas mal d’exagération.
Menacé de vente aux enchères très sérieusement il y a quelque trois ans, les collections du Musée est toujours là dans un pays qui ne reconnaît pas leur inaliénabilité.

Enfin, je signale la persistance du commerce automobile, lequel n’est pas si moribond qu’on veut bien l’imprimer. il remonterait plutôt.
« Il eut mérité d’etre distingué par un prix à la rentrée littéraire »
Quid de Sansal, heureusement rattrapé par l’Académie en lieu et place des Goncourt ,malheureusement attelé au médiocre Kaddour?
Bien à vous
MC

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Le style winner suffisant et geignard depuis le temps qu’il s’étale, je sais pas mais la novlangue ça avait au moins de la gueule, moins flasque… Bref, et sinon méfiance hein……

bérénice dit: à

Si on transpose, pour passer le temps, la Chine par exemple ou l’Inde qui alimentent et font crouler en partie l’équilibre économique du monde sans prendre soin des procédés, de l’environnement, des hommes, sont victimes de leurs propres pollutions. En contaminant victorieusement tous les marchés du monde et s’ils ne se décident pas à changer de façons d’envisager les choses, ils risquent à terme de mourir sous le poids des rejets après avoir sans état d’âme asservi le peuple exonéré des lois du progrès social.

Bloom dit: à

Baroz fait Reverdyr l’automne. Excellente initiative.

Attali dit: à

LE CERCUEIL ENCHANTÉ

Comme les rouges à l’oeil mauve
Je retiendrai de ton alcôve
Un tout petit bruit de cui-cui
Avec le timbre de l’étui

Et je te collerai ma lune
Sous les narines de chacune
Et sous leurs tresses de serpent
Ah ça ira zizi panpan

Quand viendra le marin morbide
Tu trouveras mon bout livide
Où jusqu’au soir il fera froid

Gnome vaincu par la paresse
Moi le nabot dans la détresse
Je veux t’aimer jusqu’à l’effroi

Antoine Rigobert

pffff dit: à

« Pourquoi Detroit et pas toutes les autres ?… »

va donc rejoindre tes potes de daech

bérénice dit: à

Antoine Rigobert était parent du roi, par souci de discrétion il changea le Da en Ri, qui fait comme nous pouvons le constater beaucoup plus sérieux et passe incognito.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Expression d’une opinion ou information ? Des statues n’ont pas leur socle entre les tropiques. Schizorephrénie(s) ???

Madame de Valognes dit: à

MCourt dit : « le médiocre Kaddour »… cela faisait longtemps que notre triste Trissotin n’avait fusillé personne

Attali dit: à

POUR BÉRÉNICE

Près de vous pour ce soir
Bérénice ma mie
Auprès de nos tisons
Tenons-nous compagnie
Montrez-moi vos tétons

Redevenez mémère
Sous mon joli pipeau
Ô mon petit agneau
C’est fait allez donzelle
Eh bien donc la voilà
Sans corset qu’elle est belle
Ma mère voyez-la

Eh bien voilà ta couche
Dors-y sous l’abat-jour
En me serrant la louche
Pour m’enseigner l’amour
Ne rougis pas mémère
Mon clerc et moi demain
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.

Antoine Rigobert

Attila dit: à

Bloom, dans « L’Irrégulière », Edmonde Charles-Roux raconte que Coco Chanel était en pétard contre Georges Pompidou qui, dans son « Anthologie de la poésie française », avait fait l’impasse sur Pierre Reverdy, l’un de ses ex amants.
Alors que Paul Eluard ou René Char, eux, bénéficiaient et bénéficient toujours d’une certaine vogue…
Attendons encore un siècle ou deux pour voir se rétablir les vraies valeurs.
D’un Reverdy l’autre, j’ai toujours préféré, en matière de poésie, les lingots d’or authentiques à la fausse monnaie fiduciaire…

H dit: à

par souci de discrétion il changea le Da en Ri, qui fait comme nous pouvons le constater beaucoup plus sérieux

hélas

Attila dit: à

ADIEU

La lueur plus loin que la tête

Le saut du cœur
Sur la pente où l’air roule sa voix les rayons de la roue le soleil dans l’ornière

Au carrefour près du talus

une prière
Quelques mots que l’on n’entend pas
Plus près du ciel
Et sur ses pas

le dernier carré de lumière

Attila dit: à

Pour ma part, je préfère un Pierre Reverdy à un Paul Celan…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Oui là c’était « interdit de rire » qui venait tout naturellement…

intéressant..... dit: à

Baroz c’est nettement mieux que les vociférations du PQ de JC quand même

Attila dit: à

Bloom, Chanel finançait personnellement les publications de Reverdy, comme quoi le privé fait parfois beaucoup mieux que les institutions publiques en matière de politique culturelle…

Attila dit: à

Mais, public ou privé, faut-il nécessairement coucher ?

bérénice dit: à

2coutez Attila j’ai réussi à sauvegarder mon emploi sans, l’espoir est encore permis.

bérénice dit: à

Nous irons chez ton père

Second tour: problemo .

Diagonal dit: à

Lierres galopantes ; crû ; maisons et usines abandonnés ; missioné, etc.
La ville de Detroÿte est comme un blog littéraire éclopé, déconstruite par le caractère débridé de son derridisme même. Quelque chose comme une âcre pluie de confettis noirs, jaillie des pavés disjoints de la machine de mort capitaliste, un précis de décomposition longtemps différé pour classes moyennes agonisantes, un désert fuligineux qui s’accroît. Mieux vaut alors ne pas s’attarder aux affres d’une nostalfriche industrielle bien trop longtemps dédiée au règne artificiel de la bagnole, enfin naufragé. Personne n’en sortirait grandi pas plus que reverdi. Plutôt se préparer alors à la sobriété heureuse.

hamlet dit: à

« Et puis quoi, en ces temps où la plupart des romans instrumentalisent l’Histoire-avec-grande-hache, on aurait tort de passer à côté d’un des rares romans qui se collète directement avec le contemporain dans son âpre brutalité. »

d’autant que ces romans qui instrumentalisent l’histoire avec une grande hache ont souvent pour but de nous faire oublier la brutalité du monde dans lequel nous vivions.

soit ils le font consciemment pour se changer les idées, soit ils font inconsciemment parce qu’ils vivent dans un petit monde bourgeois protégé dans lequel on ignore tout de la brutalité du monde, parce qu’il n’est pas nécessaire de faire une thèse de 300 pages de sociologie de la littérature pour voir que la plupart de nos écrivains sont des bourgeois vivant dans un petit monde protégé, à l’abri de toutes brutalités.

Mère Denis..... dit: à

intéressant….. dit: 30 octobre 2015 à 14 h 48 min
« Baroz c’est nettement mieux que les vociférations du PQ de JC quand même »

…..c’est ben vrai, ça…. c’est ben vrai !…Reverdy, ça réjouit….

Attila dit: à

Mais moi je veux bien coucher, berenice !

grescham dit: à

@ « j’ai toujours préféré, en matière de poésie, les lingots d’or authentiques à la fausse monnaie fiduciaire ». Baisse un peu l’abat-jour, écoute moi bien et retiens ça : comme partout ailleurs, la mauvaise lumière chasse la bonne.

hamlet dit: à

sympa qu’il se trouve encore un écrivain dans le tas pour nous rappeler que nos sociétés soit disant en paix ne sont pas du tout en paix.

la violence et la brutalité du système capitaliste…

c’est marrant, la littérature est devenue une chose assez marrante finalement, qui ressemble à une espèce de sketch organisé par les médias, si ça se trouve il va être invité par le blond qui présente la grande librairie, je regarderai l’émission, juste pour l’entendre parler de la brutalité et de la violence dans nos sociétés, ça va être encore un grand moment.

Attali dit: à

Attila dit: 30 octobre 2015 à 15 h 22 min
Mais moi je veux bien coucher

Avec qui ?

Attali dit: à

Hamlet, ça suffit maintenant. Vous n’allez pas encore monopoliser ce blog comme vous le faites avec celui de Paul Edel.

intéressant..... dit: à

le PQ en mère Denis, tout son portrait très ressemblant

D. dit: à

Attali raison, hamlet, vous commencez à nous courir sur le haricot.

hamlet dit: à

Kaddour ? c’est-y pas le Thomas Mann d’aujourd’hui qui a écrit une nouvelle version marocaine de la Montagne Magique ?

je le lirai pas, mais si c’est lui il le mérite.

pourquoi ne pas l’avoir refilé carrément à l’original plutôt qu’à la copie ?

ça l’a fout mal, sérieux, ça donne l’impression qu’on récompense des faussaires.
on avait déjà récompensé le suisse qui avait réécrit la Tache de Roth en polar.

et l’année prochaine on va le refiler à celui qui va nous pondre une version réactualiser de Bovary ?

c’est pas un bon exemple, maintenant ils vont tous se sentir obligés de réécrire des chefs d’oeuvre :

vous imaginez : cette année le Goncourt a été attribué à la copie de Cervantès !

bérénice dit: à

du monde dans lequel nous vivions. parce qu’il n’est pas nécessaire de faire une thèse de 300 pages de sociologie de la littérature pour voir que la plupart de nos écrivains sont des bourgeois vivant dans un petit monde protégé, à l’abri de toutes brutalités.

1 dans lequel nous vivons.

2 parce que la vie est ailleurs justement qu’au beau milieu du grand friche où règne trop de brutalité. Olivier Adam dans un de ses romans évoque sa condition de transfuge. Le transfuge n’est pas un migrateur, il reste exception, une anomalie acceptable qui doit faire ses preuves et n’en sort qu’à cette condition.

D. dit: à

Excusez mon langage, hamlet, mais mon exaspération est à son comble.
Vous êtes peut-être nostalgique du temps où Passou vous donnait du « dear Dexter » mais c’est fini tout ça, il a pris la juste mesure de vos chicaneries.

bérénice dit: à

Avec qui ?

Avec moi bien évidemment, cela ne fait aucun doute!

Attali dit: à

Taisez-vous, hamlet. Si la décence a encore un sens pour vous, disparaissez. Pour l’honneur de TKT.

hamlet dit: à

D. non, Attila n’a pas raison, il se comporte chez les autres comme s’il était chez lui, c’est pas bien d’encourager de tels comportements, vous imaginez si un jour vous l’invitez à bouffer il serait capable de vous virer de la maison pour y inviter ses potes.

D. je vais vous raconter l’histoire d’Attila…

quand il était petit Attila rêvait de devenir flic, comme Javert, et de dire, ou comme les douaniers : toi c’est bon je te laisse passer, toi, hop mon gars non ! tu n’as pas le droit !

pourquoi Attila avait-il ce rêve quand il était petit de décider qui aurait le droit de parler ou de ne pas parler ?

d’où lui vient ce problème avec la parole ?

de permettre ou interdire qui a le droit de parler ?

ça je ne sais pas, mais nul doute que le mieux, si vous l’aimez bien, est de lui demander d’aller voir un psy.

parce que le monde ne marche pas comme ça, plus il va me demander de la boucler et plus je vais venir ici et Edel pour balancer des commentaires !

pourquoi ? pour le soigner de sa maladie mentale qu’il a dû contracter enfant avec probème de parole.

et si vous l’aimez bien, n’allez pas dans son sens, ça ne peut que le rendre encore plus maalde.

hamlet dit: à

le monde idéal d’Attila serait un monde où il serait seul sur ce blog, ou avec des gens comme vous D., ou LVDLB, ou d’autres qui ne dites rien, parce que si Attila vous aime bien D. c’est parce que vous ne dites jamais rien, relisez vos commentaires, ils sont vides, c’est le néant, et ça Attila aime bien, il aime bien les gens comme vous qui ne disent rien.

Sergio dit: à

Il y avait tout le temps un parfum de jamais !

Sergio dit: à

L’intérêt de rien dire, eh bien c’est que cela va sans dire…

bérénice dit: à

Enfin tout de même ne me prenez pas pour qui je ne suivrai pour rien ni même pour beaucoup, je ne me livre pas aussi facilement, préparez-vous à devoir percer le secret des pyramides. Apportez le matériel high-tech requis car je crains que la vie nous réserve encore un non-lieu, ou déclare forfait, ou ne soit pas inspirée par la situation soit que vous ne le serez point par ce que je présente en avantages et inconvénients soit que vous ne correspondrez pas à ma configuration sentimentale.

intéressant..... dit: à

le blog de Sergio, dernier refuge de ceux qui n’ont rien à dire sinon pleurnicher

bérénice dit: à

pleurnicher

L’éthymologie de pleurnicher remonte au moyen-âge quand les serfs n’avaient pour tout abri qu’une niche quand le seigneur pratiquait la chasse, certains attribue le verbe au fait que les femmes sont depuis toujours autorisées à pleurer et que le faisant en abondance les larmes vont à rouler sur leur cou pour aller se nicher entre leurs seins.

Anne Hataway dit: à

@ 15.47, D’après sa fiche wiki, Javert a eu de glorieux ancêtres au cinéma et à la télévision avant d’apparaître sur le blogue : Henri Étiévant, 1913, version d’Albert Capellani ; Hardee Kirkland, 1917, version de Frank Lloyd ; Jean Toulout, 1925, version d’Henri Fescourt ; Charles Vanel, 1934, version de Raymond Bernard ; Charles Laughton, 1935, version de Richard Boleslawski ; Hans Hinrich, 1947, version de Riccardo Freda ; Robert Newton, 1952, version de Lewis Milestone ; Bernard Blier, 1958, version de Jean-Paul Le Chanois ; Marcel Bozzuffi, 1961, version TV d’Alain Boudet ; Bernard Fresson, 1972, version TV de Marcel Bluwal ; Anthony Perkins, 1978, version de Glenn Jordan ; Michel Bouquet, 1982, version de Robert Hossein ; Geoffrey Rush, 1998, version de Bille August ; John Malkovich, 2000, version TV de Josée Dayan ; Russell Crowe, 2012, version de Tom Hooper. N’accablez pas cet héroïque personnage hugolien, car on aura du mal à vous prendre pour Jean Valjean.

bérénice dit: à

attribuent du verbe attriboire. sorry.

Diagonal dit: à

@15.35, Non Olivier Adam n’est pas le seul écrivain dans son cas… Ce blog montre que nous sommes tous peu ou prou des transclasses (à défaut de transgenres), en tout cas, pas des « transfuges », un terme que bannit avec raison de son vocabulaire l’excellente Chantal Jaquet. Il convient de faire mentir la prétendue règle du déterminisme de la reproduction sociale en sociologisant les écrivain.e.s virtuels de la rdl. D’ailleurs où en est l’enquête à venir sur les pseudos de ce blog ?…

http://www.humanite.fr/chantal-jaquet-le-transclasse-est-une-exception-qui-confirme-la-regle-sociale-564807

E dit: à

« quand les serfs n’avaient pour tout abri qu’une niche »

ah c’était l’bon temps

bérénice dit: à

16h03 l’aviez vous concocté puis réservé dans l’attente d’un grand moment d’émotion?

jem dit: à

Je suis en train de lire le dossier du Magazine littéraire sur Pascal. Les contributions sont très bien, et montrent qu’il est temps de « redécouvrir » Pascal. En revanche, Pascal n’est pas décrit comme le « philosophe de la joie », malgré le titre. Au contraire, et c’est logique, on reste sur un Pascal tragique, image de lui plus rigoureuse.

Tintin à Palmyre dit: à

je ne me livre pas aussi facilement, préparez-vous à devoir percer le secret des pyramides. Béré

Du massif! Coulée dans le béton.

bérénice dit: à

en lire trois versets suffit à le situer dans le registre des théologiens. A choisir, je préfère Lévinas.

christiane dit: à

@hamlet dit: 30 octobre 2015 à 15 h 47 min
Vous paraissez désabusé, hamlet. j’ai lu avec attention vos commentaires. Sans appel.
Bien que je ressente comme vous un affadissement dans les lectures qu’on nous propose en cette rentrée, à force de faire le vide, d’entrer dans l’écriture d’un auteur on s’attache à son livre. Mais comme le temps se rétrécit entre la lecture du dit livre et son oubli…
Un peu comme une conversation de hasard. On se dit, ah oui, un tel je l’avais rencontré, où, déjà ? Je me souviens de notre conversation, pas inintéressante. Puis chacun a repris son chemin, sans attente et sans regret. Rares sont les rencontres desquelles, comme Baudelaire nous pourrions dire :
« Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être… »
Il en est de même pour certains livres lus.
Vous êtes amer, vous snobez Kaddour. Peut-être avec raison. Comme si l’écriture n’arrivait pas à se renouveler, dépendante des livres qui l’ont précédée et de l’attente d’un public de lecteurs très ciblé.
Thomas Mann… bien sûr.
Lola me conseillait un livre de F.Noiville (L’illusion délirante d’être aimé – Stock). Lu sans passion. Impression d’être dans le même univers que celui de D. de Vigan ( D’après une histoire vraie – Latès).
Je repense à La Prisonnière de Proust, aux passions contrariées dans Le Rouge et le Noir de Stendhal opposant Mme de Renal et Mathilde de La Mole.
Les romans de la rentrée manquent pour certains d’envergure.
Les canards sauvages passent au loin…
Férocité, dites-vous.
D… Attila… ? Ils viennent ici avec plaisir, laissent les commentaires qui leur poussent aux doigts. Une façon d’occuper le temps…
Vous êtes exigeant dans le travail de lecture avec votre immense culture. Presque un travail de thèse. Chacun vient ici avec son bagage de lectures, ses impressions, ses mots.
Comme dans un train. Partager le voyage avec les voyageurs confinés dans la même voiture et s’étonner de leur richesse, parfois invisible au premier coup d’œil. L’humain ce n’est pas seulement les références en matière de livres mais c’est cela aussi, oui…
Ne ressemblez pas au « Géant égoïste » d’O. Wilde sinon votre jardin restera en hiver…

bérénice dit: à

Non pas mais une mécanique interne sensible et capricieuse, moi-même je ne parviens pas à régler ses vis platinées ( ancien modèle) et ce qui en résulte, amour, mépris, indifférence, ennui, etc etc

jem dit: à

Le « philosophe de la joie » me semble être de trop. Du moins pour aujourd’hui. C’est dans les années soixante-dix que le Magazine littéraire excellait dans ce genre de titre un peu new look, mais avec les articles qui allaient avec. Et cela avait son charme…

Polémikoeur. dit: à

Parce que ce qui est contemporain
ne serait pas dans l’histoire ?
Le problème est seulement
d’en trier le sirop
de l’écume !
Encore que, parfois,
l’écume reste toute seule
comme une empreinte de ce qui a été.
Citéperdument.

Sergio dit: à

Passe que si le parfum d’ailleurs est partout, où est celui de nulle part ? Hum ? Entre Riemann et Lobatchevski le pendule de Lorentz balance !

Sergio dit: à

bérénice dit: 30 octobre 2015 à 16 h 28 min
je ne parviens pas à régler ses vis platinées

Au son ! C’est pas du Bach ou des Beatles, mais enfin on n’a jamais fait autrement…

Sergio dit: à

ntéressant….. dit: 30 octobre 2015 à 15 h 56 min
dernier refuge de ceux qui n’ont rien à dire

Ha mais si y a des lazzi des quolibets ! Mais faut les amener, hein… Et pas les parsemer par terre partout comme dans l’Himalaya ! Huniquement dans le refuge on les cuit…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…participons,!…à la gloire, du cinéma, littéraire,!…enfin,!…

…enjamber, le défi d’une ville abandonnée, comme exemple,!…
…marcher droit dans vos bottes, ou c’est Détroit,!…ridicule,…à effrayez les enfants,!…

…ou en ait le plan, de réhabilité de secours,!…Non,!…continuer la gestion comme avant,!…

…cela, prouve bien,…le manque d’interprétation des villes, à ne pas pouvoir être gérer, en temps de crise fouillons,!…
…en €urope,!…pourquoi pas,!…
…en passant, avec le flux migratoire,!…
…un pied sur le feu, et l’autre l’eau,!…
…se faire de l’électricité domestique, en énergie a bond-âge,!…
…toute ces crise,!…et à nos châteaux, etc,…
…sans plus,!…juste pour être élus,!…pour ses amis, d’abord,!…etc,!…

christiane dit: à

@bérénice dit: 30 octobre 2015 à 16 h 02 min
magnifique !

Sergio dit: à

bérénice dit: 30 octobre 2015 à 16 h 02 min
pleurnicher

On apprenait : dico puerum flere ; avec une onomatopée de cet acabit (et de ce débit), je voyais toujours une énorme fontaine !

Bloom dit: à

Attendons encore un siècle ou deux pour voir se rétablir les vraies valeurs.

T’attendras une bonne partie du temps sans moi, Baroz.

Serge dit: à

Est-ce qu’hamlet a seulement pris la peine de lire Kaddour ?
Je ne vois pas ce que Mann vient faire là-dedans.

HK ? pas lu mais entendu causer... dit: à

il aime bien les gens comme vous qui ne disent rien (hamlet).

C’est la grandeur et profondeur des taiseux légers infiniment plus sympathiques que la petitesse et l’étroitesse des bavasseux qui se la pètent et nous la pompent.

christiane dit: à

Pour bondir hors de ce jeu de miroir bien sympathique, je lis et je relie au livre présenté ce jour, évoquant les ruines de Détroit, (dans « Le Monde des livres », d’hier) un billet de Mathias Enard méditant sur le livre de Paul Veyne (qui sera en librairie le 2 novembre) Palmyre, l’irremplaçable trésor (Albin Michel).
« Aujourd’hui nous pleurons tous, et il n’y a pas de chant funèbre plus juste et plus noble que celui que Paul Veyne consacre à Palmyre, thrène dédié à l’archéologue syrien Khaled AL-Asaad, qui en fut le gardien et l’explorateur quarante ans durant, avant d’être assassiné le 18 août. »
A la fin de ce beau billet, M.Enard ces quelques mots :
« … une leçon pour notre siècle qui fabrique des ruines de ruines, alors que le petit théâtre de la cité sert de décor à des exécutions de masse et que son musée est transformé en prison, irremplaçable trésor que le sage Paul Veyne exprime très simplement (…) : « Oui, décidément, ne connaître, ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir. »
Le souvenir de Palmyre est un hymne à la lumière. »

« un siècle qui fabrique des ruines de ruines… »

remi dit: à

Serge dit: 30 octobre 2015 à 19 h 11 min
« Est-ce qu’hamlet a seulement pris la peine de lire Kaddour ?
Je ne vois pas ce que Mann vient faire là-dedans. »

il faiblit ( n’a pas encore mentionné Nietszche)

remi dit: à

« un siècle qui fabrique des ruines de ruines »

en plus du réchauffement climatique pire que prévu de toute façon, et ces grandes réunions-messes internationales très onéreuses et inutiles ..

Paul edel dit: à

Quelle originalité à l académie française avec 2 Gallimard

geo dit: à

Je dénonce les faux géo de 18h19 et 18h20!

christiane dit: à

Une autre relation au paysage par la littérature est enclose sur le même journal par le billet de Jean Birnbaum, à propos d’un livre, « bref et profond » qui s’intitule A ce stade de la nuit (Verticales, « Minimales », 80p.,7,50€). écrit par Maylis de Kerangal.
J.B raconte comment ce livre « forme de rêverie nocturne » prend forme à partit d’un nom « Lampedusa ». Entendu à la radio dans un flash d’information à propos des migrants, ce mot la ramène au Guépard puis à Burt Lancaster, ce « Migrant abîmé » et écrit :
« Je pense à ces noms inscrits dans les paysages et je pense aux paysages véhiculés par les noms ».

Deux billets qui nous parlent de livres, d’une fidélité à un lieu…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout ses remerciements,…c’est dans l »air du temps,!…ressaisissez-vous,!…

…je faisait mes courses , pouvait pas répondre plus tôt,!…
…des forces intéllo’s,…à mettre à jour,…d’autres crédits chinois,!…ou Suisse,!…le retour des intérêts de retard, du futur à enjambé,!…
…une conquête étrangère sur le sol de l’oncle Sam,!…d’autres Banques à mettre aux Madoff’s,!…

…de l’oncle Picsou aux Rapetou,!…
…le chemin le plus court,!…respirez un bon coup,!…l’argent dort,!…
…trouvez d’autres monopoles d’échanges aux travaux-public,!…inventez,!…
…une nuit avec le boss gratuit,!…au secours,!…ouvrer les portefeuilles,!…
…savoir protéger ses arrières-fonds publics,!…
…etc,!…je suis déjà ailleurs,!…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Des ruines de civilisation pour faire sauvage c’était déjà comment dire euh suranné, mais si en plus il y a des domesriques alors…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Domestiques. Pardon.

Dans l’air du temps. Comme les opportunistes inamovibles et l’insolence scolaire et studieuse.

christiane dit: à

D,
non pas passer mais occuper
(D… Attila… ? Ils viennent ici avec plaisir, laissent les commentaires qui leur poussent aux doigts. Une façon d’occuper le temps…)
Comment définiriez-vous votre goût d’écrire des commentaires, ici ?

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

une énorme fontaine !

Vous voulez pas faire le beau pour nous ça serait gentil. C’est LE journalisme moderne. Et deux minutes plus tard un Vous resterez dans l’Histoire vaguement pleurnichard mais pas peu fier sur ses petits pieds de côté. La trahison ça devrait être obligatoire. Hmmm baby baby…

MONTAIGNEFOURBU dit: à

Pars courageusement, laisse toutes les villes ;
Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin ;
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Comme les rocs fatals de l’esclavage humain.
Les grands bois et les champs sont de vastes asiles,
Libres comme la mer autour des sombres îles.
Marche à travers les champs une fleur à la main.

vigny l'ourson dit: à

Sapré Alfred !

Ueda dit: à

christiane dit: 30 octobre 2015 à 20 h 33 min
D,non pas passer mais occuper
(D… Attila… ? Ils viennent ici avec plaisir, laissent les commentaires qui leur poussent aux doigts.

christiane, malgré toute la sympathie que je peux avoir pour vous, permettez moi de vous rappeler à votre simple bon sens.

Il est extravagant que l’imaginaire duo D/hamlet, engagé dans un interminable onanisme, puisse avoir pour effet de donner de vous l’image imméritée de la reine des connes.

« Attila », lui, est un homme véritable.

Ueda dit: à

Je m’adressais à vous, innocente christiane, et suis en attente de modération.
Diantre.

Je décide de donner congé à cette Modération:
que, désormais, elle ne m’attende plus!

— Je reviendrai dans un an, avec des verges, pour fouetter ici, s’il en reste, les mollassons de la guerre anti-totalitaire.
Je souhaite depuis le pays libre que je vais rejoindre leur donner un dernier témoignage de mon mépris.
Qu’ils sachent qu’à ce moment, données en main, nous ferons nos comptes.

As-salâmu ‘alaykum wa rahmatu l-Lâhi wa barakatuhu.

geo dit: à

Qui lit encore Alfred de Vigny MAC?

C’est tellement beau que l’on est tout étonné que cela existe.

Après la lettre de Pline envoyée tout à l’heure par Annie C, on continue un tour dans une autre dimension.

hamlet dit: à

« remi dit: 30 octobre 2015 à 19 h 28 min

Serge dit: 30 octobre 2015 à 19 h 11 min
« Est-ce qu’hamlet a seulement pris la peine de lire Kaddour ?
Je ne vois pas ce que Mann vient faire là-dedans. »

il faiblit ( n’a pas encore mentionné Nietszche) »

si des blogs consacrés aux livres personne ne prend de lire on va pas trop s’en sortir :

http://larepubliquedeslivres.com/hedi-kaddour-transporte-sa-montagne-magique-nahbes/

hamlet dit: à

Olivier Adam sur wiki :

« Olivier Adam grandit dans l’Essonne, avec ses deux frères ; son père est employé de banque1. Après des études de gestion d’entreprises culturelles2,3 à l’université Paris-Dauphine1 — où il rencontre sa future compagne Karine Reysset1,4 et mère de ses enfants4, écrivain — il devient d’abord consultant pour conseiller des collectivités locales dans leur politique culturelle… »

vous en avez un autre à proposer ?

Zoon dit: à

Une ville fantôme. Elle comptait deux millions d’habitants il y a peu ; moins de sept cent mille à présent. Feue la capitale mondiale de l’automobile devient un grand cimetière sous la lune. Loin du rêve de son fondateur il y a trois siècles, Antoine de Lamothe-Cadillac.

Il ne faut pas confondre le centre-ville de Detroit, qui cumule les problèmes, avec l’agglomération de Detroit (plus de quatre millions d’habitants). L’ensemble offre des situations très contrastées.Le désastre n’est pas partout.

hamlet dit: à

Kaddour ?

sa fiche wiki :

« Il est né d’un père tunisien et d’une mère française. Agrégé de lettres modernes, il est traducteur de l’anglais, l’allemand et l’arabe. Il a enseigné la littérature française et la dramaturgie à l’École normale supérieure de Lyon (ex ENS de Fontenay-Saint-Cloud), et l’écriture journalistique au Centre de formation des journalistes (CFJ).

Il est aujourd’hui professeur de littérature française à la New York University in France et responsable de l’atelier d’écriture de Sciences Po Paris.

Rédacteur en chef adjoint de la revue Po&Sie, il donne des chroniques littéraires au Monde des livres, à Libération et au Magazine littéraire. »

hamlet dit: à

Reverdy ? sur wiki :

« Au cours de ses études de lettres à l’université, il travaille sur Antonin Artaud, Roger Gilbert-Lecomte et Henri Michaux. Il participe aussi à cette époque à la revue La Femelle du Requin, dont il dirige la publication du numéro 4 au numéro 12. Il obtient l’agrégation de lettres modernes en 2000. Il enseigne depuis dans un lycée de Seine-Saint-Denis, le lycée Jean Renoir. Il raconte cette expérience de professeur dans Le Lycée de nos rêves, coécrit avec Cyril Delhay, alors responsable du programme « Convention d’Éducation Prioritaire » à Sciences-Po. »

Zoon dit: à

Mais dans les deux cas, la ville se dissout et disparaît petit à petit tandis que ses habitants s’évaporent. Elle agonise lentement, comme les gens.

Cela n’a rien de très original dans l’histoire de l’humanité. Le catalogue des cités mortes, aux quatre coins du monde, est impressionnant.

hamlet dit: à

« Diagonal dit: 30 octobre 2015 à 16 h 15 min
Non Olivier Adam n’est pas le seul écrivain dans son cas… Ce blog montre que nous sommes tous peu ou prou des transclasses (à défaut de transgenres), en tout cas, pas des « transfuges »…  »

dans tes rêves Diago ? c’est bien, continue de rêver.

Attila dit: à

« Comment définiriez-vous votre goût d’écrire des commentaires, ici ? »

Délassement de cour de récréation et participation active à un laboratoire d’échanges et de recherches, ça vous va Christiane ?

D. dit: à

Je suis désolé de vous le dire, mais certains commentaires sont vraiment n’importe quoi.

Attila dit: à

Du « n’importe quoi » sort parfois le « quelque chose », D., c’est le propre du laboratoire d’échanges et de recherches…

Passou dit: à

Merci pour la correction, Thyssens.

Bloom dit: à

Il y a un certain mérite dans le fait de s’intéresser à une ville « destroy » comme Detroit lorsque, comme T. Reverdy, on vit à Kyoto, une des antithèses possibles de la ville des MC5.
Emmanuel Carrère, en résidence d’écriture à la villa Kujoyama à Kyoto en 2016, fera lui le récit de l’expérience de sa fille Jeanne, élève à l’école française et fascinée par le Japon & le manga Naruto.
On ne saurait que recommander aux auteurs français d’aller voir ailleurs afin de revivifier leur pratique. Non pas de se déplacer (ce que font les touristes), mais de voyager. Non pas en mode prédateur, mais en mode « potlach ». Qu’ils se hâtent de profiter des quelques programmes existants (Bourse Stendhal, diverses villas, etc…) avant qu’ils ne disparaissent sous la guillotine budgétaire.

Résumons..... dit: à

« Comment définiriez-vous votre goût d’écrire des commentaires, ici ? »

Pur divertissement ! Inutile d’aller chercher plus loin. Pas besoin d’en avoir le « goût »…

Une activité parmi d’autres, comme lire, écrire, peindre, sculpter, bouffer, boire, biaiser, nautiquer, sportiquer, politiquer, étudier… vivre, quoi !

Résumons..... dit: à

« 31 octobre 1501. Alexandre VI Borgia organise une soirée s’achevant en partouze pour sa fille Lucrèce. Le Pape célèbre ainsi le départ de sa fille pour Ferrare, où elle épousera le duc. » (Le Point)

Quel rappel d’anniversaire heureux ! Il témoigne d’une facette de la religion chrétienne que je trouve particulièrement attrayante, tout du moins dans les couches élevées de l’équipe de Direction. S’éclater de cette façon là en vaut bien d’autres, infiniment plus sinistre.

La Chrétienté ? C’est la gaité !

Bloom dit: à

Y ont bonne mine les propagandistes de la gayté Xtienne:

« Condamné avec force par le Comité pour les droits de l’enfant de l’ONU, le scandale des prêtres pédophiles a contribué à discréditer l’Eglise catholiques pour des délits remontant principalement aux années 60-70. Le scandale était double : des dizaines de milliers de mineur(e)s ont été agressés par des religieux, prêtres et religieuses. Mais des dizaines d’évêques ont aussi refusé d’écouter les plaintes des victimes, leur demandant parfois le silence, protégeant les prêtres accusés ou soupçonnés, parfois en les mutant dans des postes où ils pouvaient continuer leurs forfaits. » (Metro)

Zoon dit: à

On ne saurait que recommander aux auteurs français d’aller voir ailleurs afin de revivifier leur pratique. Non pas de se déplacer (ce que font les touristes), mais de voyager. Non pas en mode prédateur, mais en mode « potlach ». (Bloom)

Excellente suggestion. On ne saurait trop conseiller au poupin Youp là Bloom d’aller pratiquer le voyage en mode potlach du côté de Ramallah ou des camps palestiniens de Jordanie. Il est vrai que les gens de son espèce s’y exposent à rencontrer un couteau qui traînait par là. Mais ne dit-on pas qu’un bon poupin est un poupin mort ? Coulibalayez-moi ça !

Résumons..... dit: à

Ne voyez pas tout en noir, Bloom, les actes pédophiles se déroulent en grande majorité dans les familles. Toutes les familles. Toutes religions confondues.

Ils sont si mignons …

La Chrétienté n’a pas l’exclusivité du viol d’enfants, n’est il pas vrai ?! Vous êtes au courant de funestes épousailles de fillettes pré pubères ? Détails disponibles dans les meilleures maisons.

Et cela depuis la nuit des temps.

ZEUS..... dit: à

Zonzon, comme c’est laid, ce que vous dites à ce brave Bloom ! Il n’y a plus d’amour dans votre cœur.

Zoon dit: à

ZEUS….. dit: 31 octobre 2015 à 7 h 57 min
Zonzon, comme c’est laid, ce que vous dites à ce brave Bloom ! Il n’y a plus d’amour dans votre cœur.

C’est vrai, qu’est-ce que j’ai à chercher des poux à toute occasion à ce brave Boom Bloom Trallalla ? Il ne m’a rien fait, après tout. Simplement, je ne le kiffe pas. Chien et chat.

ZEUS..... dit: à

Quelqu’un qui recueille une famille pakistanaise dans une de ses remises de jardin ne peut être mauvais homme …

christiane dit: à

@Ueda
Bonjour,
finalement votre commentaire est apparu.
Vous distinguez attila et D., vous avez raison. Je ne les avais évoqués ensemble que pour esquisser une réponse à hamlet les concernant.
J’évoquais Chesterton et en particulier le personnage poétique du Père Brown, lui trouvant quelques ressemblances parfois avec D. (qui nous embarque loin de cette planète avec humour). Je ne pensais pas alors provoquer la colère d’hamlet.
Attila est apparu, plus tard, dans ses commentaires comme un envahisseur, sans rapport avec le premier.
Le charme d’hamlet c’est (dans son ancien blog éphémère, une poésie loufoque que j’aimais beaucoup et) ici des pointes acérées de critique littéraire.
Tout ça est bien compliqué. Des histoires qui me sont inconnues lient ces trois commentateurs sous pseudo.
Attila, je l’ai écrit à plusieurs reprises, a double visage comme Janus. Celui de la paix est voué aux paysages-mémoire, aux marches historiques et poétiques. Celui de la guerre est un goût des batailles et du commentaire parfois indiscret sur la vie de certains. Bof, personne n’est parfait !
Pour D. c’est plus compliqué. Alternent les dialogues sensés, les remarques désopilantes parfois agressives et les évocations poético-comiques de vies extra-terrestres.
Et vous, Ueda, qui vous faites si rare, votre univers est tout en demi-teintes, voilé. Vous êtes un promeneur d’ailleurs.
Pour terminer, apparaitre comme sotte aux yeux de certains est une possibilité.
Chacun est un mystère pour les autres et pour soi-même. Et la sottise est à mi-chemin entre celui qui regarde et celui qui est regardé. La bulle est au centre. Un souffle de vent peut la renvoyer au lanceur…
Ceci étant posé avec beaucoup d’incertitude je retourne à mes lectures. Ces derniers mois, j’ai aimé suivre les découvertes de P.Assouline, tout en continuant à explorer ma petite bibliothèque personnelle.

christiane dit: à

@ Ueda
je vous ai répondu. Mon commentaire est en attente de modération. Le dialogue est un peu compliqué…

Bloom dit: à

Les forfanteries du bouffon rouge-brun font pitié: incapable de se mouvoir plus loin que le bout de son bras tendu, il fait accomplir sa sale besogne par les autres.
Un dégonflé, un vrai.
On va faire nettoyer les déjections qu’il a déposées, comme d’hab.
Bloom (de Naplouse)

ZEUS..... dit: à

L’important est de bien connaître les interdits moraux de la religion, de la culture, de la société, dans laquelle on vit, frères humains.

Pourquoi bien les connaître ?

Eh ! couillettis, mes amis ! … pour ne pas se faire gauler par les naïfs qui essaient d’étrangler votre libido avec des bonnes lois, des bons sentiments générateurs d’horribles frustrations qui vous envoient sur le divan jusqu’à la fin de vos jours.

Bloom dit: à

Baroz, entre regarder des photos et violer des gamins, il y a une légère différence, non?

Résumons..... dit: à

Regarder des photos pédopornographiques, c’est consulter le mode d’emploi avant de passer au viol de pitchounet, proprement dit.

La formation des membres de l’UN est bien faite…

pfff dit: à

tous ces obsédés ..

eh ben dis donc dit: à

Résumons….. dit: 31 octobre 2015 à 9 h 04 min
« Regarder des photos pédopornographiques, c’est consulter le mode d’emploi avant de passer au viol de pitchounet, proprement dit. »

parole de pro…

évidence dit: à

Entendu ce matin Madame Verniglia nous confier : le PQ de JC a passé la nuit à la pissotière de la rue Fournier, c’est pour cela qu’il est en forme et prolixe ce matin, l’Amiral de la Fiotte

AP-HP, Bureau des Archives..... dit: à

Nos dossiers révèlent que le SAMU nous a ‘apporté’ une jeunette consciencieusement défoncée par une manipule de joyeux fêtards auvergnats, mademoiselle Séraphine de l’Aubépine, le 31 octobre 1985 à 23h45.

N’ayant plus sa virginité à laquelle elle tenait peu, à demi dévêtue, elle souriait aux anges de ce viol peu ordinaire ….

Nous avons appris quelques années plus tard qu’elle avait perdu la tête, au point d’épouser en juste noces un émigré corse analphabète comme ses pieds, le sieur VERNIGLIA, éboueur stagiaire à la Courneuve…

Ils vivent heureux, et par bonheur sans enfants … Bon anniversaire, madame Verniglia !

évidence dit: à

Madame Verniglia nous dit : merci JC de vous êtes démasqué, vous tenez bien la forme

christiane dit: à

9h46 – 9h39 – 9h17…
Commentateur répugnant. Qui est-il hors de ce blog ? Certainement camouflé derrière une façade bourgeoise et policée. Il transforme cet espace d’échange en « bouche d’égout » (Une idée de pseudo qui lui irait bien). Bien pire que JC qui est devenu son défouloir.

OZYMANDIAS dit: à

Christiane, comme Staline, a toujours raison. Même contre la Raison !

orifice des goûts dit: à

merci Madame de voler au secours de votre ami JC qui en a bien besoin

christiane dit: à

@OZYMANDIAS dit: 31 octobre 2015 à 10 h 07 min
Ah, vous appréciez ses commentaires ?
Staline ? Laissez-le donc où il est.
La liberté c’est aussi d’exprimer mon dégoût face à la parole libidineuse, vulgaire, pas très nette sexuellement de ce commentateur qui aurait plu à Clouzot… pour s’en inspirer dans ses personnages fourbes et obsédé par une idée de pureté sentant la naphtaline.

Tarbais de Mishima dit: à

Hé bé, salut à la galante compagnie

OZYMANDIAS dit: à

Christiane, comme les Diaboliques, chères à Barbey d’Aurevilly et à Clouzot, est infernale !

Bar des Sportifs ..... dit: à

En réponse à d’innombrables questions en provenance d’amis navigateurs concernant les funérailles de notre malheureux comparse, nous vous informons que l’ami JC sera immergé, nu, béni par l’évêque, pleuré par ses amis et compagnes, la nuit prochaine au large des Iles d’Or à la limite du Parc National Sous-marin de Port Cros.

Les poissons ont été prévenu par un signal spécifique, inaudible pour les habitants, qu’ainsi, le corps de notre héros défunt, morceau nutritif de bon goût, leur sera offert par les veuves du polygame, Aïch.a, Heid.y, Xia.n et Justin.e. »

Si quelques privilégiés désirent casser la tirelire pour un jeté de couronnes à la mer en son honneur, qu’ils envoient les doublons, en espèces, à l’adresse suivante :

COLLECTIFS des VEUVES
Poste restante
Ile de Porquerolles

christiane dit: à

@orifice des goûts dit: 31 octobre 2015 à 10 h 17 min
Cela n’a rien à voir avec les commentaires souvent d… de JC. Mais le jour (récent) où il a voulu en changer on lui a rappelé (ici) qu’il n’était pas bon pour lui de changer de registre et de ton, qu’on s’était habitué à son rôle et qu’il deviendrait fade en l’abandonnant. Il montre par ailleurs, ici, et sur le blog de Sergio qu’il est capable d’une autre prose.
Quant à ce commentateur que vous semblez apprécié (peut-être vous car ce nouveau pseudo vous va si bien…), il est (vous êtes) ce qu’il y a de pire dans les trolls. Un défouloir d’obscures et sales obsessions qui n’attendaient que l’anonymat d’un pseudo et un blog sans modération (?) pour libérer ses(vos) pulsions dégoûtantes.

christiane dit: à

@OZYMANDIAS dit: 31 octobre 2015 à 10 h 21 min
et on me dira que c’est moi qui emploie des images désuètes d’une religion qui tient plus de la superstition que de la croyance !
« infernal » est un terme connoté qui ne colle pas à ce magnifique film de Clouzot. Quels acteurs !
Votre remarque montre que vous êtes simpliste. Vous acceptez l’ambiguïté des pseudos quand cela vous arrange et vous feignez de croire que JC est un être réel qui pense ce qu’il écrit. Une bonne partie des commentaires posés ici et anonymes seraient alors à interroger.

OZYMANDIAS dit: à

@Christiane

Que serait un homme, un mâle, quel qu’il soit, sans ses pulsions ? Libidineuses soient-elles ou même meurtrières ?
Je ne vous pose cette question que pour attirer votre si féminine attention sur le caractère viscéralement animalier et bête de l’homme. Ainsi va toute animalité…
Ce qui est triste à mes yeux c’est de voir des femmes qui veulent ressembler à ce primate-là.

hamlet dit: à

Serge dit: 31 octobre 2015 à 9 h 58 min

merci Serge, je crois que je vais en rester à l’article de passou et à sa fiche wiki.

d’ailleurs comme je ne l’ai pas lu, je n’en ai dit ni du bien ni du mal.

je viens juste sur ce blog pour lire ce que les lecteurs en pensent.

je pense qu’aujourd’hui les lecteurs et les critiques sont bien plus intéressants à analyser que les livres qu’ils lisent.

hamlet dit: à

« Excellente suggestion. On ne saurait trop conseiller au poupin Youp là Bloom d’aller pratiquer le voyage en mode potlach du côté de Ramallah ou des camps palestiniens de Jordanie. Il est vrai que les gens de son espèce s’y exposent à rencontrer un couteau qui traînait par là. Mais ne dit-on pas qu’un bon poupin est un poupin mort ? Coulibalayez-moi ça ! »

c’est touchant de voir que vous avez bien du mal pour vous hisser au niveau de Soral et Dieudonné.

je ne veux pas vous plomber, mais je crois que vous conserverez toujours cet antisémitisme médiocre, sans doute parce que vous-même êtes un type très médiocre.

DHH dit: à

Le chainon manquant entre Thomas Mann et Hedi Kadour c’est Davos cette station suisse où autrefois katia Mann soignait sa tuberculose et qui devint le cadre de la Montagne magique et où aujourd’hui les puissants de ce monde se reunissent dans les anciens sana une fois par an pour des grand’messes d’autosatisfaction .
Le lieu fictionnel qui donne son nom au precedent livre d’Hedi Kadour ,Waltenberg est un mix de ces deux rendez vous chics actuels de la planète, Davos pour les les maîtres de l’economie mondiale et Cerisy pour le gratin intello.

hamlet dit: à

« Bloom dit: 31 octobre 2015 à 1 h 51 min
…..On ne saurait que recommander aux auteurs français d’aller voir ailleurs afin de revivifier leur pratique….. »

ça c’est pas gagné du tout, vu que tous les écrivains sortent du même moule, qu’ils ont tous reçu la même éducation bourgeoise, tout comme leurs critiques et leurs éditeurs, c’est pas gagné Bloom.

je crois qu’on peut même les envoyer sur Mars que ça ne va pas beaucoup les changer.

OZYMANDIAS dit: à

Que serions-nous sans le secours de ce qui n’existe pas ?

hamlet dit: à

pas la peine de mettre la bio de Carrère, tout le monde sait d’où il vient.
en plus il a fait sciences po, comme Beigbeder.

appel à la nation de la RDL : quelqu’un pourrait-il me refiler le nom d’un écrivain français dont les parents seraient ouvriers et qui n’aurait pas fait d’études de journalisme, de philo ou de lettres françaises ?

j’en cherche un pour le lire,
merci d’avance à vous.

Javert dit: à

Ce matin, sur FC, on a enjoint au très modéré imam (ou se l’est-il enjoint à lui-même ?) d’ajouter à ses prêches une supplique à Allah pour qu’Il cesse de maudire les Juifs et les Chrétiens.
Vertigineux et révolutionnaire quand on y réfléchit un tant soit peu à tête athée reposée…

Serge dit: à

> hamlet

« ça donne l’impression qu’on récompense des faussaires. »

Ce n’est pas dire du mal ? Ah bon.

Javert dit: à

Quelqu’un pourrait-il nous mettre le lien du « blog de Sergio » et celui de « Christiane » et d’une manière générale, le lien des blogs de tous les intervenautes réguliers de la rdl qui n’osent pas le faire…, sans doute par légitime pudeur et sentiment de honte intériorisés de n’être descendus que d’un couple d’ouvriers agricoles moyens, tel un Michel Onfray, ce que personne ne leur reprochera.

Zoon dit: à

Quelqu’un pourrait-il nous mettre le lien du « blog de Sergio » et celui de « Christiane » et d’une manière générale, le lien des blogs de tous les intervenautes réguliers de la rdl qui n’osent pas le faire… (Javert)

ça, c’est leur problème, et c’est à eux, éventuellement, de le faire. On ne voit pas au nom de quoi on pourrait se substituer à eux.

Zoon dit: à

appel à la nation de la RDL : quelqu’un pourrait-il me refiler le nom d’un écrivain français dont les parents seraient ouvriers et qui n’aurait pas fait d’études de journalisme, de philo ou de lettres françaises ? (Hamlet)

Jean Giono

bougrelon dit: à

je pense qu’aujourd’hui les lecteurs et les critiques sont bien plus intéressants à analyser que les livres qu’ils lisent.

é c coi le fruit de tes analises, fridrich ?

Javert dit: à

André Hardellet

christiane dit: à

@Javert dit: 31 octobre 2015 à 11 h 06 min
J’ai écouté cette émission, ne serait-ce que pour le plaisir d’écouter Daniel Sibony dont j’ai lu pas mal de livres. Néanmoins le débat lui va moins bien que l’écriture ou la conférence. Il a besoin de temps et de calme pour dérouler sa pensée. Le lire rend plus transparent ce monde du Proche-Orient qu’il analysé en philosophe et en psychanalyste. Il sait trouver dans la haine ce qui ne tolère pas le dialogue et expliquer en quoi la confrontation à l’étranger réveille des angoisses de perte d’identité. Il a pu dire ce matin que le Co.ran, texte fondateur, devient un texte identitaire. Il propose toujours un angle nouveau et original pour examiner le rapport complexe et problématique entre l’Is.lam et l’Europe. Il a eu le temps de comprendre ce qui se passe en ces pays car il a grandi et habité la Médina, à Marrakech.
Il n’a pas parlé des printemps arabes qui n’étaient pas inspirés par la religion mais par l’envie de vivre. Peut-être parce qu’ils ont presque tous été captés par l’intégrisme, ou par des dictatures.

christiane dit: à

@Javert dit: 31 octobre 2015 à 11 h 17 min
Je n’ai pas de blog, ni de page sur face-book, ni de fréquentation du monde des twitt. Je réagis sur quelques blogs par commentaires dont celui-ci, celui de Sergio et quelques autres par intermittence. Mon souci étant de rester proche des billets et du monde des livres et de l’art.
Parfois, je tente le dialogue avec certains commentateurs soit parce qu’ils ont une parole intéressante, soit parce qu’ils me révoltent.
L’écriture, plus personnelle, est pour moi un travail solitaire hors du monde d’internet.

qu'on se le dise dit: à

Malgré ses dérobades pitoyables JC restera JC pour tous le lecteurs de ce blog qu’il salit depuis si longtemps (raciste, misogyne, homophobe, antisémite, anti-arabe, vomissures et déjections quotidiennes…); son seul soutien nous laisse perplexe, que cela cache-t-il (?)

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Que peut bien cacher une pose sinon un poseur ? Les influents le sont et le résultat est plus que visible…

lola dit: à

Le livre de Thomas B Reverdy est très intéressant.Ceux qui l’ont lu pensent comme moi.
Bon choix de P.Assouline.

hamlet dit: à

« Serge dit: 31 octobre 2015 à 11 h 07 min
> hamlet
« ça donne l’impression qu’on récompense des faussaires. »
Ce n’est pas dire du mal ? Ah bon. »

et non, il faut apprendre à lire, dire du mal aurait été de dire : « vous récompensez des faussaires »

alors que dire cela donne l’impression de récompenser des faussaires signifie :

passou écrit dans son article ce livre de Kaddour lui évoque la Montagne.

Goncourt récompense Kaddour

passou appartient au Goncourt

=> Goncourt récompense Kaddour = un livre qui fait penser à la Montagne

=> cela donne l’impression qu’on récompense des faussaires.

c’est tout.

je ne vois pas l’intérêt d’en faire tout un fromage.

pourquoi tout le monde est à cran ?

cool les mecs, y’a pas mort d’homme.

hamlet dit: à

« Zoon dit: 31 octobre 2015 à 11 h 29 min

appel à la nation de la RDL : quelqu’un pourrait-il me refiler le nom d’un écrivain français dont les parents seraient ouvriers et qui n’aurait pas fait d’études de journalisme, de philo ou de lettres françaises ? (Hamlet)

Jean Giono »

merci mais je recherche un vivant actuel de nos jours actuels.

qu'on se le dise dit: à

comment un type qui conchie Proust (entre autres génies littéraires) peut il avoir le soutien de cette dame christiane, qu’on m’explique

hamlet dit: à

« Javert dit: 31 octobre 2015 à 11 h 31 min

André Hardellet »

merci mais je recherche un vivant.

hamlet dit: à

« christiane dit: 31 octobre 2015 à 11 h 41 min
@Javert dit: 31 octobre 2015 à 11 h 06 min
J’ai écouté cette émission, ne serait-ce que pour le plaisir d’écouter Daniel Sibony dont j’ai lu pas mal de livres.  »

émission triste et pitoyable.

triste parce qu’elle montre que les juifs balisent à donf.

pitoyable parce que c’est comme ça.

Bloom dit: à

Tiens, comme dégonflé il se pose là, Giono. Fauklner & son Yokapatawpha ont une autre gueule que les fables ridicules de ce folkloriste crypto collabo qui distille ses vieilleries ruralistes.

DHH dit: à

@Hamlet 10 h 55
pour repondre à votre question ,on pourrait citer joseph Bialot ,enfant d’ouvriers maroquiniers immigrés qui, bac -2, s’est fait un nom dans le polar

christiane dit: à

@qu’on se le dise dit: 31 octobre 2015 à 12 h 31 min
Proust ? tout le monde doit-il avoir cet écrivain (si rarement lu mais souvent cité) comme diplôme de bienséance et de culture ?
JC ? Qui est-ce ?
Conflit entre le bien et le mal? une face sombre et un visage lumineux ? un dédoublement de personnalité troublant, dérangeant, incarnant le mal avec plaisir ? (en dérangeant la société des blogueurs – régie par des règles de bonne conduite – en se moquant des conventions, de ce qui est bien, de ce qui plaît…
Allégorie ? un peu Hara-Kiri ou Charlie hebdo…
Il a plein de frères et sœurs siamoises ici…

christiane dit: à

@hamlet dit: 31 octobre 2015 à 12 h 34 min
Bien vu.
Mais j’aime bien lire et écouter sibony.
pour le reste le débat, ce débat-là ne l’a pas mis à l’aise.

Bloom dit: à

Fauklner > Faulkner the falconer.

Attila dit: à

Pourquoi interdire dans votre liste l’étude des lettres, hamlet ?

Sinon, Jean Rouaud, Pierre Michon ou Edouard Louis…

Attila dit: à

Et pour les filles, Annie Ernaud

Attila dit: à

J’en ai trouvé un qui devrait vous convenir, hamlet, le pauvre enfant de troupe Charles Juillet !
« Quatrième enfant (deux frères et une sœur l’ont précédé) d’une famille pauvre, le tout jeune Charles a un mois lorsque sa mère biologique est internée dans un hôpital psychiatrique (à la suite d’une tentative de suicide et pour son état mental dépressif)… »

Polémikoeur. dit: à

Ecrivain, qui es-tu,
qui sont tes parents,
quel chemin t’amène
ou, plutôt, surtout,
qu’as-tu donc écrit ?
(Dis-moi à quoi tu joues,
je te dirai qui tu es !).
Etiquêtement.

javert dit: à

et Annie Ernaux, Didier Denaeinkx et Charles Juliet et Marie-Helène Lafon et moi… et bien d’autres.

de nota dit: à

Un écrivain, enfant de prolo qui n’a pas fait d’études supérieures?
Au temps glorieux de la « littérature prolétarienne » ça pouvait se trouver, mais les noms de ces écrivains sont tombés dans l’oubli, hormis, peut-être, Georges Navel, fils d’un père manoeuvre et d’une mère paysanne(journalière)et qui n’a jamais mis les pieds à l’université..
Les écrivains cités par Attila ont tous fait des études supérieures, y compris Juliet qui a fait médecine.

Enfin, mon usurpateur est soit un agent secret, soit un amant, l’un comme l’autre usant de ce blog pour transmettre des informations confidentielles, j’espère que ça fonctionne, sinon, c’est con…

Zoon dit: à

Bloom dit: 31 octobre 2015 à 12 h 48 min
Tiens, comme dégonflé il se pose là, Giono. Fauklner & son Yokapatawpha ont une autre gueule que les fables ridicules de ce folkloriste crypto collabo qui distille ses vieilleries ruralistes.

Je ne répondrai pas à cette provocation manifeste de Bloom Bloom Trallalla.

Les Oubliés dit: à

Eugène Dabit et surtout Henri Calet quand même.

Plus près de nous (il est mort mais plusieurs de ses exacts contemporains écrivent encore) : Christian Gailly.

Sergio dit: à

OZYMANDIAS dit: 31 octobre 2015 à 10 h 07 min
comme Staline, a toujours raison. Même contre la Raison !

Houlà c’est à la fois moins et plus simple : il se débrouillait pour faire s’engager les autres à sa place, certes en son nom une fois que cela avait marché, c’est-à-dire une fois que la moitié du pays s’était encore retrouvée au trou. Oncle Wolf Nabulione pareil itou ; on n’a jamais vu de dictature qui ne se situe pas « au centre » de son propre fourbi ; comme ça on frappe à droite et à gauche faut pas sortir de l’X…

Halor est-ce que les femmes font pareil avec nous c’est vrai que, quand on y pense…

hamlet dit: à

mon pote Juliet ? le vieux Louis ?

non ! un jeune de – de 50 ans !

Gailly : mort – Calet : mort – Calaferte : mort

Résumons ..... dit: à

Peu importe le nom, le pseudo, le penser ou le dire, l’écriture sur blog n’est que divertissement anodin !

Un peu comme tout ce qui fait opinion.

Cependant, pour la famille éplorée, la vérité doit être dite : JC, ancien militaire de carrière dans les commandos, a pour nom réel Jean Culasse, contrairement à ce qu’affirme le charlatan de 14 : 26 qui suggérait Jean Culasec pour des raisons évidemment fiottophiles.

hamlet dit: à

Marie-Helène Lafon ? oui, bonne piste

mais non, pas Lafon : pas d’agrégé !

ras le bonnet de lire tous ces agrégés, les agrégés à la longue c’est gonflant, les agrégés écrivent tous comme des des agrégés, ils pensent comme des agrégés, ils bouffent comme des agrégés, un agrégé ça baise comme un agrégé, ça a des préoccupations d’agrégé, dès qu’ils ouvre un eoil le matin, qu’ils se préparent leur café ils le font comme des agrégés, ils s’habillent comme des agrégés, ils se parfument tous avec le même parfum, un parfum d’agrégé, ce parfum qu’on respire dès qu’on met le pied dans une librairie, ça sent tellement l’agrégé dans les librairies que j’y vais toujours avec une bombe de déodorant.

Daaphnée dit: à

De toutes les façons, ce soir c’est All Blacks contre Wallabies . Ambiance très, très, très chaude ici ..

Résumons ..... dit: à

Hamlet, qui est un remarquable musicien en dehors de ses périodes pédagogico-philosophico-littéraires, a bien raison de souligner qu’un « agrégé ça baise comme un agrégé » ! Décevantes, les causeuses en chaire…

Il est bien préférable de fusionner en chair avec des cégétistes, lesquelles sont d’une grande ouverture d’esprit lorsqu’elles s’expriment en silence à l’horizontale, contrairement à leur babil, à la verticale…

Résumons ..... dit: à

Daaphnée, notre Reine de coeur, a bien raison : now, place au Rugby !…. à demain.

évidence dit: à

notre amie cette chère Madame Verniglia nous informe : JC rase les murs de la rue Fournier, on dirait que le PQ a peur car poursuivi par une dame

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 31 octobre 2015 à 16 h 02 min
De toutes les façons, ce soir c’est All Blacks contre Wallabies . Ambiance très, très, très chaude ici ..

Bon c’est pas trois cuissus qui vont nous tailler des croupières…

Sergio dit: à

Bon ben Détroït ça fait encore des migrants y a plus personne de calme tranquille Bambi…

Penndesucton dit: à

Le Chardonnay n’est pas d’un moelleux, c’est tout ce qu’il vous faudra comme faute?

Les Oubliés dit: à

L’origine, même garantie, ne fait pas tout. D’ailleurs, où faudrait-il s’arrêter ?
Pedigree prolétaire nécessaire, mais ascendants illettrés comptent double ? Frères ou sœurs en prison aussi ? Alcoolisme obligatoire ? Handicap bienvenu ?
« Gaulois » retrancher dix points ?

On en connaît, dans d’autres domaines, dont l’humble extraction n’a fait qu’aiguiser les dents, les appétits et la volonté de « passer la ligne » en s’habillant et se comportant comme les winners du moment. La solidarité avec les siens, vous voulez rire … D’autant que l’on tient à rester l’exception sur laquelle chacun s’extasie, la mascotte.
Double erreur si l’on refuse ceux qui ont étudié à la fac : c’est ce qui reste à peu près accessible aux enfants de pauvres, les diplômes dévalorisés. On trouve davantage de fils et filles de femmes de ménage ou d’ouvriers chez les profs qu’à HEC me semble-t-il.
Inversement, les nouvelles élites autoproclamées n’éprouvent même plus le besoin de rendre un hommage hypocrite à la culture.
Ce sont elles qui encouragent les Rastignac 2.0, incapables qu’elles sont de faire la différence entre le succès en librairie et la valeur littéraire.

Il faudrait peut-être davantage s’interroger sur l’enseignement actuel qui rend tout à fait impossible le parcours d’un Guéhenno.
Quant au mépris affiché pour les enseignants, il peut trouver à se justifier dans le constat de la fin de la méritocratie, mais il faut prendre conscience qu’il contribue à l’entretenir. Avoir mis les rieurs de leur côté, voilà un autre grand succès des puissants du jour et de leur haine de la culture.

christiane dit: à

@Ueda
Ma réponse de 8h26 est apparue. bonne lecture !

Sergio dit: à

hamlet dit: 31 octobre 2015 à 15 h 57 min
ras le bonnet de lire tous ces agrégés

I paraît que c’est pas coton quand même… J’avais mon professeur de Russe (après le bachaud) qui nous avait raconté les épreuves, mais sur le mode sympa bien sûr, des écrits longs comme des jours sans pain, ça nous avait fait une bonne pause, elle aussi sympa, on en était quand même assez baba… Et si ç’avait été un frimeur, au bout d’un an évidemment on l’aurait déchiqueté nul doute… Passeque l’élève normal il est mauvais méchant… Très !

Rions un peu dit: à

Bloom dit: 31 octobre 2015 à 12 h 48 min
« Tiens, comme dégonflé il se pose là, Giono. Fauklner & son Yokapatawpha ont une autre gueule que les fables ridicules de ce folkloriste crypto collabo qui distille ses vieilleries ruralistes. »

Preuve que Bloom est totalement décomplexé.
Sa brutale imbécillité se déhanche en string.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Purée de raisons critiques. À en perdre la folie.

Zoon dit: à

Dix minutes de rugby d’exception. Depuis combien d’années une équipe nous avait-elle offert un aussi beau spectacle? Justement, je venais d’achever la lecture du roman d’Ivan Repila, « le Puits » : une fable magnifique dont le sujet est la solidarité. Tous pour un, un pour tous, et ne jamais rien lâcher. Mais on n’aboutit à rien si on ne domine pas son sujet, et cela, ça s’apprend. Durement.

back to future dit: à

A publisher of secular books has been hacked to death in the French capital, police have said. In a separate attack in Marseilles, police said two other writers and a publisher were stabbed and shot at a publishing house.

Fears have been growing about the rise of radical Islam in France. At least four atheist bloggers have been murdered in the country this year, while the Islamic State (Isis) group has claimed responsibility for three other attacks.

Associated Press
31 October 2021

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Une comète tête de mort pile à l’heure pour Halloween. Disneyland c’est trop génial. Z’en faites donc pas personne voudra lâcher ça.

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