Est-ce bien maisonnable ?
C’est à se demander pourquoi les plus pointus théoriciens de la littérature perdent leur temps en thèses et colloques à catégoriser les écrivains à travers courants et écoles, puis à les étiqueter en les rangeant dans des tiroirs. Ce qui est bien pratique mais il y a mieux. Cela appert du savoureux livre de Régis Debray Où de vivants piliers récemment publié par Gallimard. A l’en croire, ils sont en fait de deux sortes : les écrivains « maisonnables » et les autres. Oublions ces derniers, les malheureux, et penchons-nous sur le cas de ceux en l’honneur desquels Debray a créé cet épatant néologisme qui a dû laisser pantois le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement.
Il l’avait déjà utilisé en 2016 lors d’un discours sur la laïcité au motif que, les religions offrant une maison, la République se devait d’en faire autant ne fut-ce que symboliquement. Dans son nouveau livre donc, il y revient au chapitre « Maisons » qui s’ouvre par cette phrase à caractère de maxime bien tempérée :
« Il est raisonnable de se rendre maisonnable ».
Entendez par là que Stendhal, Malraux, Sartre et tant d’autres sont des SDF car ils échappent au pèlerinage littéraire. Impossible de compléter et enrichir notre intelligence de leur œuvre, voire d’en stimuler la lecture s’agissant des collégiens et lycéens, en se rendant chez eux et en les visitant dans leur cadre intime.
Ces trois écrivains errants n’ont pas la chance d’un Victor Hugo dont les appartements de la place des Vosges et la maison de Guernesey attirent les foules ; mais n’allez pas le chercher avenue Victor-Hugo où il recevait dans ses dernières années des lettres libellées « Monsieur Victor Hugo, en son avenue, Paris XVIème » car c’est là que vous avez le plus de chance de le trouver absent.
Le lecteur familier d’une œuvre a le sentiment de « marcher dans le motif » comme disaient les impressionnistes du paysage. Son imaginaire est mis à l’épreuve pour avoir beaucoup rêvé ce lieu avant de le fouler. Car il n’y a pas que la maison, son agencement, son acoustique, ses meubles et bibelots ; il y a aussi sa couleur dominante, les odeurs de ses différentes pièces et surtout les vues depuis ses fenêtres.
Régis Debray voit juste lorsqu’il décèle chez les pèlerins littéraires que l’on voit processionner malgré l’été caniculaire à la Vallée-aux-loups (Hauts-de-Seine), ou grâce à lui si Chateaubriand avait la clim, le lointain reflet l’écho à peine assourdi de ces écrivains débutants qui rendaient visite au grand écrivain afin de s’y faire adouber (le jeune Mauriac chez Maurice Barrès en fut l’archétype). Rien de plus fétichiste que de toucher du regard des morceaux de la vraie croix à travers les manuscrits, la canne, le chapeau de Zola à Médan. Ou par la grâce du lit où a dormi Marcel Proust chez sa tante Léonie à Illiers-Combray et où, on peut rêver ou délirer on ne fait même que cela lorsqu’on visite, subsistent peut-être encore des miettes de ses madeleines préférées. Lorsqu’on s’y rend, on va passer la journée « chez Cocteau » à Milly-la-forêt , « chez Colette » à Saint-Sauver-en-Puisaye, « chez Aragaon et Triolet » au moulin de Villeneuve. A croire que chacun d’eux nous y a personnellement invité et accueilli. Si c’est un substitut, espérons que cela ne dispensera pas de découvrir ses livres derrière leur auteur et que « l’in situ ne tuera pas l’in-folio ».
Ces lieux dédiés (et comment !) sont désormais si nombreux qu’ils se sont organisées au sein d’une Fédération nationale des maisons d’écrivains et des patrimoines littéraires. En 1996, Michel Melot se vit même confier une mission de réflexion et de proposition sur le sujet (son rapport fit date). Certaines maisons sont des splendeurs telles la Villa Arnaga d’Edmond Rostand dans le Pays-Basque, le château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas sur la colline de Port-Marly. Mais elles ont toutes en elles, de la plus modeste à la moins sobre, ce quelque chose qui les distingueront toujours des musées : un supplément d’âme. Pour avoir été habitées, elles sont encore hantées par la présence d’un mort illustre dont l’œuvre nous parle encore longtemps après. C’est leur point commun à toutes avec un autre : l’absence d’un certain désordre, lequel devait y témoigner de la vie autrefois.
La maison parisienne de Balzac sur les hauteurs de Passy, pour n’être pas la plus spectaculaire, est l’une des plus attachantes d’autant qu’elle met en valeur la Comédie humaine qu’il corrigea entre ces murs. Certains lecteurs arpentent ces lieux, qui jouissent d’un jardin au calme inégalé, avec une telle solennité qu’ils doivent les considérer comme sacrés. Un air de gravité doit marquer leurs visages lorsqu’ils découvrent les seules maisons encore visitables d’un certain nombre d’écrivains de l’autre siècle de Verlaine à Blondin : les bistros de Saint-Germain-des-Prés.
(« Maison de Victor Hugo place des Vosges à Paris » photo D.R.)
913 Réponses pour Est-ce bien maisonnable ?
Come è il lievito a Milano ?
A casa mia il lievito è appiccicoso !
Faut pas se laisser emmerder par des pseudo-intellos qui s’ennuyent.
Très bonne rédaction, D.
Je te mets 15/20.
Pas génial, le pain chez Eric Kayser, renato !
Levain liquide… 350 g soit 35 cl d’eau de source à 20°C — éviter l’eau du robinet car si elle est chlorée elle peut anéantir le processus de fermentation)
renato dit:
Quelle complication !! Moi je fais depuis des années le pain toutes les semaines avec du levain maison. Mon levain je le conserve au frigo et ne le rafraichis qu’un jour avant de faire le pain. On peut le conserver des mois sans faire du pain, au frigo dans un bocal en verre bien fermé. Et j’utilise de l’eau du robinet qui a été au frigo 24 h au moins (où elle perd son chlore) et que je chauffe un peu (l’eau froide ralenti fortement le travail du levain, comme l’eau de plus de 35º le tue) – rappelons que l’eau des bouteilles en plastique contient plus de 600 substances chimiques.
Cela m’étonne, dans ta recette, qu’on ne parle pas de la farine de seigle, qui est la meilleure pour faire du levain – et on n’a pas besoin du sucre ou du miel.
En tout cas, mon pain complet (avec de la farine T150 de blé ou épeautre ou T130 de seigle, tjs bio) et aux fruits secs est très bon et très bête à faire. Je garde 3-4 cuillères de levain au frigo que je réveille un soir avec 100 gr. de farine complète et autant d’eau. Le lendemain matin, je rajoute la même chose et laisse au repos 4h. J’enlève 3-4 cuillères de la masse (que je mets dans un bocal au frigo pour la prochaine fois), j’ajoute les fruits secs (noix, noisettes, graines de tournesol, graines de lin grillé – 100 gr de chaque – et des raisins secs ou des morceaux de figue sèche ou d’abricots secs si j’en ai – tout bio), 350 gr de farine et 420 gr d’eau (plus si le pain est à la farine de seigle, qui absorbe plus d’eau). Je mets dans le moule de cuisson et laisse lever 4 h (ou moins l’été quand il fait très chaud et la masse monte vite jusqu’au bord du moule). Je cuits 15 min à 250º et 45 min à 200º.
Et quand il est froid, je me régale.
J’ai rajouté quelques fautes, Jazzi.
Il faut toujours rajouter quelques fautes.
« et ce dans une intention malveillante ». De qui parle-t-on là, à votre avis? MC
Il est vraiment con ce dédé ! le pain avec le levain liquide se fait partout dans le monde, pas seulement en Alsace, surtout si on aime la mie bien alvéolée ; mais ce nationaliste inculte est persuadé de détenir les arcanes de la connaissance.
Régalez-vous donc, et apprenez la musique, éventuellement, qu’emmerder le peuple avec son pain.
éventuellement, PLUTÔT, qu’…
Très bonne rédaction, D.
Je te mets 15/20.
—
Perso, je rajouterais 0,25 pour l’usage de l’adjectif ‘influent’, un ‘essai influent’, de ‘phare’ dans son ‘œuvre phare’, celui de l’adverbe ‘profondément’, dans ‘profondément engagé’. L’emploi répété de lieux communs, d’expressions figées, d’une langue d’une banalité confondante mérite qu’on bonifie ce travail exécuté (comme le sont JeanSol et Albert) par une machine à non-penser.
Donc, 14,25 / 100 (je note à l’anglaise).
La chute, à cause des mains sales.
@ MC, pour edel j’ai parlé de nouvelle, pour julien gracq, de trois récits, et pour flaubertj de trois contes. Souvent, vous lisez trop vite, comme vous le reproche la grande enragée… C’est un brin énervant, anéfé, vous n’écoutez que vous, je crois. Il faut parfois écouter les autres, avant de mettre un grain de sel trop rapide qui offense les nerfs. Ou alors, s’excuser après coup, c’est une courtoisie élémentaire entre erdéliens qui devraient. Bàv,
Je ne lis aucun des dialogues entre les néo-internautes et leurs chatgpt. Du coup, j’ai la chance de ne pas nourrir de prétendus débats scabruex avec les imbéciles heureux aux endhives avariées ou aux ibérismes débridés.
*** Lydie Salvayre, quej’aodre, vient de commettre un nouveau petit opuscule hilarant que je n’ai pas encore lu. En voici une première critique des bonnes feuilles, parue sur l’EAN, en attendant celle de l’RDL.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/04/reussir-sa-vie-salvayre/
Pourquoi il manque et manquera toujours aux réponses de ChatGPT un supplément d’âme ?
« Ah, la bonne température, voilà qui était crucial, capital.
Cela faisait un certain temps qu’elle cherchait un vrai bon thermomètre pour ses diverses préparations culinaires, notamment ses thés si divers, si variés.
Après nombre d’achats décevants, elle prit le problème à bras le corps et finit par trouver son bonheur sur Amazon.fr, un thermomètre électronique pour un prix assez modique (cela l’arrangeait bien car elle était, pour tout dire, un peu pingre.) »
« Puces et tiques », Paulette Gilda, p. 9.
Et elle nous conseille d’…
Éviter (sur les réseaux sociaux) en revanche les trop longues discussions qui déclenchent des céphalées, les sujets dits clivants qui déclenchent de l’urticaire, les arguties politiques qui déclenchent des dissensions et les exposés littéraires dont personne n’a rien à foutre
(18 : 24
Certains font manifestement dans le 45ème degré bien tapé)
À propos d’IA :
L’Académie, France Cul, la révolution bolivarienne idéalisée, Guevara en Bolivie, Cuba (Ginsberg en est mieux revenu que d’autres qui ont préféré s’attarder, longuement s’attarder, aujourd’hui encore on se demande …) des piles de boîtes en cèdre renfermant les puros les plus entêtants – cohiba, redoutable arme diplomatique en son temps – , la politique et les étudiants de l’ENS … tout ces parfums de vieux meuble meublant de la Maison France, Debray les représente ; peut-être est-il temps de changer d’ère, du moins à l’Académie française – il paraît qu’une place vient de se libérer
Salut salut
tous ces parfums de vieux meuble meublant
le pain avec le levain liquide se fait partout dans le monde, pas seulement en Alsace, surtout si on aime la mie bien alvéolée
renato dit:
On peut avoir de la mie bien alvéolée avec du levain pas liquide et même bien solide. La mie dépend surtout du temps de levage. Mais le pain (comme le thé) est un thème trop complexe pour pouvoir le traiter ici en 2 phrases. Lis la « bible du pain » de Jeffrey Hamelman (« Bread: a baker’s book of techniques and recipes »), et après on en parle.
En tout cas, on sent que tu n’as jamais fait du pain de ta vie et que tes connaissances sur le pain (comme sur tant d’autres thèmes) ne sont que livresques et donc théoriques. Tu dois avoir une bonne encyclopédie en 100 vols. chez toi pour « wikipédier » ici à tour de bras sur n’importe quel thème.
Pub pour cigare “maison” (FUMER TUE)
https://www.cigares.com/9-cohiba
Du pain béni https://www.facebook.com/Ina.fr/videos/550711509514767/?vh=e
Et moi, je n’ai voulu un tirer votre attention sur le statut ambigu de la « Route », Jjj, de la Route seulement. Je veux bien qu’on me dise que je lise vite, mais sur ce coup là, vous n’étiez pas si précis.Loin de la.( quelques fautes dues au correcteur qui marche mal.) Bien à vous. MC
MC
«… pour « wikipédier » ici à tour de bras sur n’importe quel thème. »
Contrairement à vous il y a un tas de choses dont je ne parle pas, mais puisque vos opinions m’indiffèrent, je vous laisse volontiers le dernier mot.
Barjavel est magique
J’ai dû le tuer mon levain avec de l’eau a plus de 35°Mieux vaut lui que moi. Moi je suis en pleine forme.
Quand même, c pas sérieux de tuer son levain. J’ai mis de l’eau bouillante.
Bon, je vais au rock. Comme la vache au taureau.
Au moins, ce soir, de mon lit, je saurai qui j’écoute.
Tous mes voisins râlent, sauf moi.
rock
—
In memory of:
– Jamie Reid, the man behind the Sex Pistols’ artworks – Never Mind His Bollix.
and
– Robbie Robertson, of The Band, the fab licks behind Jack Frost Sergei Petrov Zimmy. The solar presence in Scorsese’s 1978 film. RIP Robbie.
https://www.youtube.com/watch?v=5fAGYBCvgE0
Rock ‘n’ Roll will never die, hey hey,my my…
Never mind their bollix!
Ca y est les wokes l’ont fait. Ca y est. j’en étais sûr.
– Comme la bique au bouc,
– ce soir, on pourra apercevoir de son lit ou sur une chaise longue un début de pluie d’étoiles filantes comme tous les 11 août en été, s’il n’y a pas de nuages pour entraver les poussières entrant dans nos gueules d’atmosphères.
– vous lisez vite, ce qui n’est pas un défaut. Mais bcp trop de choses à la fois se difractent. Et vous ripostez toujours par une attaque au lieu d’admettre le bien-fondé de ce que l’on vous fait remarquer. Pourquoi ce tropisme pas sympa ?
– les vieux meubles meublants juridiques, là on reconnait les culottes cirées à l’émeri sur les bancs de la fac d’Assas plutôt que de ceux de l’ENS,
– S. Zweig, qq jours avant son suicide avec Lotte à Petropolis. « Toute souffrance est lâche : elle recule devant la puissance du vouloir-vivre qui est ancré plus fortement dans notre chair que toute la passion de la mort ne l’est dans notre esprit ». Alors, pourquoi cela ?
« Exclure tout Shakespeare sous prétexte que la relation entre Roméo et Juliette revient à exploiter des mineurs, c’est carrément absurde. »
« Exclure tout Shakespeare sous prétexte que la relation entre Roméo et Juliette revient à exploiter des mineurs, c’est carrément absurde. »
D’ici à ce que les wokes nous excluent Barjaval des écoles à mon avis y a pas loin.
Pas de panique, FL, c’est juste la Floride où de toutes façons, ils ne comprennent déjà rien à Stephenie Meyer, alors, Shakespeare, whoz dat? Et le Baz Luhrman est piratable any time.
Tant que les travestis de la Nuit des rois et de Comme il vous plaira se portent bien partout ailleurs, la vie est belle.
N’oublions pas que le Texas a un des plus forts taux de grossesses adolescentes au monde. La faute à Shakespeare, oeuf corse!
Vous vous souvenez, Fl, de l’enseignante de Floride qui dut démissionner pour avoir montré des photos du David de Michel-Ange considérée comme pornographique par les parents de certains élèves ?
https://scuola.psbconsulting.it/wp-content/uploads/2023/02/david-100-2048×1434.jpg
(Robbie Robertson. The Last Waltz, 1978. Le concert date de 76 et, puisque Ginsberg a été évoqué, il fut aussi, à cette occasion, question de la poésie de Ferlinghetti, éditeur de Howl – par « Freewheelin » Frank Reynolds > https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=tgiJJITabrk )
Pas vraiment. Vous me rafraichissez la mémoire.
* Barjavel
S’il y avait que La Nuit des rois. Richard III : il drague Lady Ann venue se recueillir sur la dépouille de son mari.
Quand même, c pas sérieux de tuer son levain. J’ai mis de l’eau bouillante.
rose dit:
Et pourtant il y a des centaines de tutos sur youtube pour t’apprendre à faire ton levain d’abord et ton pain ensuite. Et des centaines sites aussi dédiés au pain fait à la maison.
Il n’y a rien de plus bête que du faire du pain complet: il suffit de savoir mêler les ingrédients et de faire attention à la température de l’eau et aux rapports entre les quantités de farine, eau, sel et fruits secs (c’est-à-dire d’avoir une balance de cuisine). Le pain blanc est une autre paire de manches, puisqu’il faut le pétrir plusieurs fois, à la main ou avec un robot et le laisser pousser plusieurs fois (même si cela reste très simple aussi si on veut faire du pain blanc banal).
Il y a des raisons économiques de faire son pain (c’est bien moins cher que de l’acheter – je parle du très bon – au petit épeautre complet, par ex. – et bien garni en fruits secs) mais aussi de santé: quand on fait le pain soi-même on peut doser la quantité de sel qu’on y met, alors que le pain acheté est presque tjs trop salé (24 gr au kg en moyenne, contre 16 gr le mien). Le ministère de la santé demande depuis quelques années aux boulangers de baisser le sel, mais seuls ceux de la nouvelle génération le font.
Maintenant je leur conseille de s’attaquer à Brecht. Très mauvaise vie, Brecht. Très mauvaise vie.
Et pour le cinéma j’ai toute une liste. Ils n’ont qu’à me demander.
Depuis le temps que ça puait le maccarthysme à plein nez.
Fl, c’était le mois de mars de cette année, à l’école de Tallahassee, après une conférence sur l’art de la Renaissance donnée par Hope Carasquilla. Ce qui a indigné les parents, ce n’est pas seulement le David, mais aussi d’autres images jugées pornographiques, comme la fresque de la Création d’Adam à la Chapelle Sixtine de Rome et La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, que des millions de touristes font la queue pour admirer aux Offices de Florence.
Après un an à la tête de l’école du comté de Leon, Hope Carrasquilla a été contrainte de démissionner par le principal Barney Bishop. L’alternative aurait été le licenciement. À l’origine de cette décision insensée, la protestation de trois parents, qui avaient signalé un contenu excessivement explicite lors des cours d’art de la Renaissance dispensés par l’enseignante. Selon ces parents, elle aurait dû envoyer aux familles une lettre pour demander l’autorisation à montrer ces corps nus de l’art classique.
Pardon je corrige.
Depuis le temps que ça pue le maccarthysme à plein nez.
Le problème quand je fais du pain c’est qu’il est tellement bon que j’ai du mal à m’arrêter de le manger. Il est assez probable que je fasse l’un des meilleurs pains au monde, si ce n’est le meilleur.
Pas avec du levain liquide. Évidemment.
Take a load off, Fanny
Take a load for free
Take a load off, Fanny
And (and) (and) you put the load right on me
(You put the load right on me)
Robbie Robertson, The Weight, , The Band with The Staples Singers (The Last Waltz)
Dans le deuxième message pour Fl, erreur dans la case « nom », pardon.
« Après un an à la tête de l’école du comté de Leon, Hope Carrasquilla a été contrainte de démissionner par le principal Barney Bishop. »
C’est fou ça n’en finira jamais.
ces corps nus de l’art classique.
—
Si vous avez vu « Liam », le film de S. Frears sur le Liverpool ouvrier des années 30, la question ne doit pas vous surprendre…Juste un siècle de retard, et bientôt beaucoup plus que ça, cher Amish…!
Tous ces sauvages qui vont quasimment nus avec leurs visages peinturlurés..beurk…Tuez les tous.
Un bon indien est un indien mort.
Et brûlez-moi ces sorcières, de dieu!
C’est la vertu affectée, Fl.
J’ai trouvé juste le commentaire de Cecilie Hollberg, directrice de la Galleria dell’Accademia : « Pour faire une association avec la pornographie, il faut avoir une imagination déformée. »
Robbie Robertson en bonne compagnie, San Francisco 1965 – avec Michael McClure, Bob Dylan et Allen Ginsberg
https://images.squarespace-cdn.com/content/v1/5e6aaac0c392191368835d69/1609040887442-Q6BE97EO5P0PVRKUUZH3/Bad-Company.jpg?format=2500w
Il est assez probable que je fasse l’un des meilleurs pains au monde, si ce n’est le meilleur.
D. dit:
C’est quoi ta recette?
Rameau : « Tendre Amour » – Les Indes galantes
Les Arts Florissants, Sandrine Piau, Lea Desandre, Christophe Dumaux, Marcel Beekman, Marc Mauillon, Lisandro Abadie… interprètent sous la direction de William Christie et Paul Agnew un extrait des Indes Galantes de Rameau. En direct de la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.
Le concert entier (2h24):
Odyssée baroque: 40th anniversary concert William Christie & Les Arts Florissants
C’est ennuyeux de donner une recette, Pablo. C’est comme les coins à champignons, ça ne se donne pas. Et il n’y a pas que le recette, il y a le savoir faire.
Hey, Maestro
et La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, que des millions de touristes font la queue pour admirer aux Offices de Florence.
Euh.
Capron exposé à Paris..Si vous avez une potiche, même ébréchée, gardez la.
Qui a parlé de Capron ici même ?
Moi je les donne mes coins à champignons gratos. Même les coins empoisonnés je les donne.
Je donne tous les coins, je garde les dollars.
C’est fou ça n’en finira jamais.
Ça finit toujours FL,au cimetière.
J’avais vu la température de l’eau. Je n’ai pas de thermomètre, je ‘e quiq pas excusable.
Tiens, je vais prendre une douche a l’eau froide. Ça m’apprendra.
3 points :
– mon levain, évidemment pas liquide, est un levain sauvage.
– la qualité de mes farines (un mélange).
– la forme du pain, déterminante dans le résultat.
Mon regret est de n’avoir pas de vrai four à pain. Mais à Chaville tout est possible. Ça viendra peut-être.
Moi, ce que je vis, c’est woke aussi mais c’est avec la tutrice de ma mère.
Enfin, j’attends sa réponse.
Et comme j’ai un concert de rock gratuit, je suis de bonne humeur.
Ce n’est pas raisonnable, Rose. On ne donne pas un coin à champignons. C’est tout. Ne serait-ce que par respect pour le champignon qui accepte de pousser pour vous et pas pour quelqu’un d’autre.
Quelle relation, rose, entre la Naissance de Vénus de Sandro Botticelli et votre « Euh » ?
https://artsandculture.google.com/asset/the-birth-of-venus/MQEeq50LABEBVg?hl=it
Renato
Aucun.
Votre phrase alambiquée comme les cheveux ds le coquillage.
3 points :
– mon levain, évidemment pas liquide, est un levain sauvage.
– la qualité de mes farines (un mélange).
– la forme du pain, déterminante dans le résultat.
Mon regret est de n’avoir pas de vrai four à pain.
D. dit:
C’est quoi un levain sauvage? Le levain normal, qui se fait tout seul, en mélangeant de l’eau et de la farine et en les renouvelant tous les deux jours jusqu’à que « ça prenne »?
Tu fais quel mélange de farines? Complètes? Tu mélanges (comme moi parfois) blé et seigle?
C’est vrai que la forme est « déterminante dans le résultat ». Pour pouvoir le griller facilement, je le fais dans un moule, en forme de pain de mie.
Tu appelles quoi un vrai four à pain? Un four à bois?
le maccarthysme
—
Version protestante de l’Inquisition.
(Nobody expects the Spanish inquisition!)
https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o
@ RM, euh ?… je crois que c’est à cause des « millions de touristes font la queue pour admirer » la pornographie aux Offices, mais je voudrions point nous immiscer.
D.
Je vis comme ça. Je suis quelqu’un qui distribue. L’autre jour, à Paris, une jeune fille avait perdu ses clés dans le métro. Je lui ai conseillé saint Antoine de Padoue. s’il interfère pour moi, pourquoi pas pour elle ?
Des kilos de prunes aussi j’ai donné.
Des sablés en étoile romarin/cheddar.
Des tomates cerises ; les aubergines, j’ai du mal. Très précieux. Bientôt des piments rouges. Ma langue au chat.
Etc.
et La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, que des millions de touristes font la queue pour admirer aux Offices de Florence.
j’avais mis plein de commentaires de riposte à r^z, DHH, et surtout MC, en fin de journée, mais la RDL les a rejetés, et du coup, j’ai la flemme de les remettre, d’autant qu’ils ne seraient plus très frais, mais sachez quand même que j’ai réagi… Quant au pain au levain, je n’ai aucun avis. Mais comme je vois que cela passionne l’herdélie, alors, hein, je me tire casse.
BN, il est temps. Memento mori.
Tellement excellent la spanish inquisition que nobody expect.
Chez moi, elle est italienne.
Elle est bien fendante ; faudrait la jouer.
Et comment tourneriez-vous cette phrase, rose ?
Y a de rien de plus génial que de faire son pain. Je vais devoir m’appliquer.
La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, admirée par des millions de touristes aux Offices de Florence.
On supprime que et la queue si c pas trop woke, ouille aye.
J’vais prendre des cours peut-être.
Pas forcément un four à bois, mais un four en pierre avec une grande inertie. Je resterai muet sur les farines. Mon levain sauvage vient d’un endroit bien précis et d’une chose bien précise située dans cet endroit bien précis. Donc une souche de levure unique. La mienne.
Maintenant ça suffit l’interrogatoire.
Je ne donnerai mes champignons et mes levures à personne.
Il faut voir, rose, certains jours…
Enfin, « faire la queue », je vois ce qu’un lecteur suspicieux peut comprendre, mais admettez que « se ranger par ordre, les uns derrière les autres, afin de passer chacun à son tour » ça aurait été alambiqué ; et étant donné que certains jours la queue est impressionnante, l’observation de 3J est pertinente : « tout ça pour voir de la pornographie ? »
une souche de levure unique. La mienne.
—
Tout Chaville et même au-delà, sait que vous en tenez une souche, D.
Rien de fracassant.
Les levures sauvages de D. viennent d’un planète en révolution autour de Sirius… invisible aux mécréants…
@Memento mori
Du pain-surprise si convenu
En ce moment sur France 2 il y a une émission sur Polnareff. Je le répète : non, nous n’irons pas tous au paradis. Et je ne vois aucune raison pour que Polnareff lui-même y aille. Soit dit en passant.
Bonne soirée aux vieilles pisseuses
Odds and ends (pas bien sûr de la date)
https://www.youtube.com/watch?v=f-Cz99ReDNs
Odds and ends :
https://lesempio.blogspot.com/2013/09/sylvia-plath-pleasure-of-odds-and-ends_70.html
Je vous invite à bien méditer chaque jour sur ce sujet du paradis. Parce que ici beaucoup auront à s’expliquer avec le portier. Par exemple ceux qui se moquent ouvertement et publiquement de la mère de Dieu. Je ne plaisante en écrivant cela. Repentez-vous ou allez ailleurs. Et ailleurs ce ne sera pas le paradis.
Vue la vie conduite par ceux qui vont au paradis, le lieu doit être de plus déprimantes.
Mais non Renato, c’est la juxtaposition que/queue qui est malheureuse, rien d’autre.
beaucoup auront à s’expliquer avec le portier.
Surtout que je serai à côté.
M’enfin, y ‘aura des indulgences. Mais pas que.
Eh bien allez vivre votre vie excitante en Enfer, renato. Vous allez être servi.
En tout cas il est impossible en l’état actuel des choses de vous admettre au paradis. C’est un fait.
Je comprends rose — j’ai traduit « che fanno la coda », ce n’est pas excusable, peut-être, mais que voulez-vous, je suis paresseux et trop vieux pour changer.
Cela dit, depuis que j’ai vendu mon atelier où j’avais un four pour le pain j’ai arrêté d’en faire, car les fours domestiques sont insuffisants. Tellement insuffisant que chez moi n’est qu’un élément décoratif — Wittgenstein dirait qu’il est là car l’ensemble ne serait pas cohérent s’il n’y était pas.
Il n’y a pas d’indulgence accordée dans repentance sincère, Rose. Impossible. C’est le préalable pour obtenir la Miséricorde divine. Ce serait bien que les gens se mettent ça dans la caboche une fois pour toute quand même.
sans
Visiter Big Pink ?
https://www.vrbo.com/3970069ha
Il paraît que le dernier bouquin de Quignard est paru… Mine de rien, le Clopinou m’interroge sur « ce Quignard, c’est un mec comme Proust, qui se retire de la vie pour écrire son oeuvre, c’est ça ? ». J’avance timidement que c’est « plutôt comme Wittgenstein ». Et puis je m’arrête… Qu’est-ce que vous en pensez, ô vous les érudits de ce blog…
En enfer ? pourquoi pas, ce sera une bonne occasion pour faire des grillades. En tout cas, D., vos superstitions sont à mourir de rire.
Bon, à demain.
Michela Murgia (L’acheveuse ; Ave Mary. Et l’Eglise inventa la femme) è morte.
11.8 — 00.02
merci pour cet excellent article
sérieux c’est passionnant
j’aime beaucoup Mr Debray.
j’aime bien ses débuts avec le Ché dans une petite baraque dans la forêt amazonienne, une espèce de BHL avant l’heure c’est pas l’heure après l’heure c’est plus…
c’est bien de le voir finir sa vie avec une reconversion dans l’immobilier.
d’ailleurs « Il est raisonnable de se rendre maisonnable » c’est le slogan des agences de Stéphane Plaza.
remettre de l’ordre dans la maison… il faudrait faire idem pour la musique parce que si on remettait un peu d’ordre dans la maison musicale il est absolument évident que Franck Zappa serait à sa place dans le salon.
et j’espère qu’après son expérience immobilière Debray retrouvera ses convictions de départ poru corriger enfin cette injustice et remettre Zappa à la place qui est la sienne !
sérieux on a oublié qui est Zappa, alors oui je sais qu’on sait pour Hendrix, et aussi Reich et Cage, Carter et Glass…
mais Zappa hop oublié ! alors que Zappa devrait être entre Boulez et Dutilleux, que dis-je entre Berio et Nyman.
cela dit l’immobilier c’est bien aussi surtout quand il est locatif, mais là comme les taux d’intérêt sont en train de grimper il faudrait qu’un proche de Debray lui conseille de se brancher sur Zappa qui reste le meilleur investissement d’avenir ! que dis-je un placement en or ! et pas besoin de vivre au Niger ou au Soudan pour connaitre le prix de l’or qui en général est proportionnel à la quantité de bombes américaines qu’on prend sur la tête car il faut garder en mémoire l’adage qui dit « quand il y a une mine d’or quelque part la base militaire américaine n’est jamais bien lin… » en fait c’est un proverbe soudanais….
et voilà ! très bel article au final.
Vous connaissiez la « nuit de l’apocalypse »? Sept morts, cinquante personnes internées en hôpital psychiatrique. Le « coupable » est bien vite désigné : le boulanger
https://cortecs.org/wp-content/uploads/2016/09/ZADI_22.35_Pont-St-Esprit_Boiron_Ducreux_Eyrolles_Houbre.pdf
J’vais prendre des cours peut-être.
rose dit:
Il y a plein de « cours » qui enseignent à faire du pain sur Youtube. Et plein de livres. Mais il ne faut pas se compliquer la vie. Il faut décider quel pain on veut faire et si on privilégie un pain bon pour la santé ou un pain « gastronomique ». Et après on établie une recette de base qu’on peut varier (on peut changer les farines, les fruits secs, ajouter du germe du blé ou de l’avoine, des morceaux d’olives, et plein d’autres choses).
Ma recette à moi elle est très simple et me prend 20 min par semaine pour un pain complet bio de 1,5 kg à la mie souple et grasse, avec beaucoup de goût et bien remplie de fruits secs. Et tout cela pour un prix entre 5 et 7 € (selon les farines utilisées).
les fours domestiques sont insuffisants. Tellement insuffisant que chez moi n’est qu’un élément décoratif
renato dit:
N’importe quoi… Cela fait 30 ans que je fais mon pain (et mon poulet rôti avec pommes de terre et à l’ail -entre beaucoup d’autres plats- et ma femme toute sorte de gâteaux secs, tartes et pizzas) dans un four domestique, sans aucun problème de cuisson.
Ce Renato il est snob même pour les fours domestiques !!!
Je resterai muet sur les farines. Mon levain sauvage vient d’un endroit bien précis et d’une chose bien précise située dans cet endroit bien précis. Donc une souche de levure unique. La mienne.
D. dit:
Autant tu peux choisir les farines de ton pain, autant il est impossible de choisir les levures de ton levain, qui circulent dans l’air sans que tu saches d’où elles viennent. La phrase « une souche de levure unique. La mienne » montre que tu es un fumiste non seulement de l’endive, mais aussi du pain en général et du levain en particulier.
Il paraît que le dernier bouquin de Quignard est paru… Mine de rien, le Clopinou m’interroge sur « ce Quignard, c’est un mec comme Proust, qui se retire de la vie pour écrire son oeuvre, c’est ça ? ». J’avance timidement que c’est « plutôt comme Wittgenstein ». Et puis je m’arrête… Qu’est-ce que vous en pensez, ô vous les érudits de ce blog…
Clopine dit:
Très drôle la comparaison entre Quignard, un écrivain hyper-parisien de 8e catégorie, et Proust et Wittgenstein (je le vois de temps en temps dans mon quartier, l’air ahuri et tjs habillé en noir – il paraît qu’il a un très bon ami rue des Solitaires).
Autant D. est le fumiste de l’endive et du levain, autant Quignard est l’un des plus gros fumistes de la littérature française. C’est un type qui n’a jamais eu rien à dire et qui cache cela avec de la fausse profondeur et des phrases aussi obscures que creuses (dont « le fond » s’évapore quand on les traduit dans une autre langue).
Si je savais où se trouvent ses livres dans ma bibliothèque chaotique, j’en citerais des phrases totalement ridicules de certains de ses « romans ».
Et après il a la manie, dans ses livres « théoriques », de mélanger vraie et fausse érudition pour se déguiser en écrivain classique qui méprise le monde littéraire parisien, alors qu’il en est un pur produit.
Pour moi c’est « un écrivain étalon »: de ceux qui « l’adorent » (souvent des femmes) on peut penser sans peur de se tromper que ce sont des faux-culs ou qu’ils ne connaissent rien à la littérature. (Il doit être l’écrivain préféré d’Alexia Neuhoff).
Cette photo du Musée Hugo, ce sont les boiseries d’ Hauteville Faerie. Autant dire les boiseries de chez Juliette , sa salle à manger, remontée chez lui quelque vingt ans après sa mort, et transportées de Guernesey à Paris, l’ Hauteville faerie ayant ete rasé . Cela en dit long sur le côté livre d’images à posteriori du Musée Hugo, dont il ne restait rien après la vente aux enchères de la maison du Poete en 1851, et qu’il ne réintégra pas en 1870. C’est au tandem Vacquerie-Meurice, et surtout à Meurice qu’on doit le retour d’ Hugo post mortem a l’Hotel de Rohan. Ainsi va la mémoire humaine…MC.
Rasée
VENDREDI 11 AOUT 2023, 5h45
TEMOIGNAGE
Le Paradis est un lieu désert, empreint d’un infernal ennui.
Rasée.
Gratis.
Oui.
Puis, y a ceux qui ont été là et ont vu le loup.
« Pour moi c’est « un écrivain étalon »: de ceux qui « l’adorent » (souvent des femmes) »
Dixit la vrillette du pain 75
Le plus ardent défenseur de P. Quignard sur ce blog a pourtant été, après Passoubiensur, un obscur huissier, tellement ordurier qu’il a été viré de ce commentarium et auquel cette blatte amidonnée de sa » maisonnée » du 75, faisait la sérénade.
Il y a la maison de Julien Geacq, 1 rue du Grenier à Sel
https://maisonjuliengracq.fr/
Une vue sur la Loire, l’autre sur le jardin. Tourne le dos au village. Devenue résidence d’écrivains. L’espace d’habitation en arrière et surélevé par rapport au grenier à sel qui jouxte la Loire.
Il y a la maison de Julien Gracq, 1 rue du Grenier à Sel.
https://maisonjuliengracq.fr/
Une vue sur la Loire, l’autre sur le jardin. Tourne le dos au village. Devenue résidence d’écrivains. L’espace d’habitation en arrière et surélevé par rapport au grenier à sel qui jouxte la Loire.
Conversation dans un café avec un ami très cultivé, qui n’habite plus dans ma ville, et que je n’ai pas vu depuis des années. Il me parle du dernier livre qu’il a aimé. Je lui parle du passionnant « Journal intégral » , de Matthieu Galey, coll. Bouquins.
Réponse de mon ami : « Ah oui, c’est le type qui était critique de théâtre, au « Masque et la plume ». » Certes.
À Nantes, rien d’exceptionnel juste une plaque disant ici fut né Jules Verne en 1828 sur sa maison natale.
Plus loin, d’un côté vue sur la Loire, de l’autre vue sur la ville
https://www.hotelastorianantes.com/musee-jules-verne/
Son travail est mis en valeur intelligemment. J’ai acheté des maquettes pour mes petits enfants.
Extraordinaires : des planches de maquette extraordinaires.
Bientôt, j’irai à Amiens, où il a vécu huit ans et est mort.
« Les admirateurs du Che Guevara sont ou des crétins (parce qu’ils admirent un type ne sachant de lui que ce que dit la propagande communiste) » dixit le » poisson d’argent » du 75 et de citer pour claquer des talons, d’obscures references,nostalgiques des grands colons d’Espagne,
avec des passages de » journaux » habilement tronqués ou d’ anecdotes sciemment contrefaites.
Pourtant, même ceux qui ne vouent pas un culte au Che, reconnaissent en lui , au moins jusqu’à l’installation à Cuba un vrai révolutionnaire. Animé d’ une utopie quichottesque qui le fera prendre conscience de la totale injustice de la grande bourgeoisie coloniale argentine dont il était issu, laquelle lui promettait un riche avenir de médecin.
C’est d’ailleurs dommage de n’évoquer Regis Debray que comme un casanier , dans ses penates de nanti de la république parisiano- médiatique, adoubant çà et là, tout ce que la France a honoré d’écrivains dont la célébrité n’avait déjà plus besoin d’un Debray.
Alors qu’il a fait de la prison avec un lieutenant du Che au moment où la lutte armee s’était internationalisée,radicalisée, criminalisée.
Moi j’ai bien aimé le film retraçant le voyage d’Ernesto-Quichotte-Guevara et de Alberto- Sancho- Granado, avec leur rossinante à moteur… » la vigoureuse ».
Je n’ai pas lu tous les commentaires, à peine ai-je aperçu que deachach est toujours à ses jérémiades obscènes.
C’est agaçant.
Je repars.
Je l’aime, Jules Verne.
Avec mes petits enfants, dans le jardin, nous construirons des machines volantes extraordinaires. Ils auront une grand-mère en or. Il y a une branche de ma famille très réussie : ma mère, moi-je, mes deux filles.
Quand ils me diront mais mamie on hé décolle pas, je leur dirai et bien tu n’y crois pas, comment veux-tu décoller. Moi, je serai style Marie Poppins. Pas du tout comme l’amie que j’ai rencontrée hier, que je n’avais pas vue depuis vingt ans, si petite qu’elle ressemble à un timbre poste et paraît 98 ans, soit vingt ans de plus que son âge réel. Je crois que nous allons être en concurrence pour les 125 ans ; elle m’a eu l’air déterminée. Elle lit beaucoup. Le dernier dimanche du mois, elle part avec deux gros sacs à Villeneuve. Elle rend les bouquins, puis elle repart avec deux gros autres sacs pleins. Elle a fait ce cadeau à son fils unique de vivre sans travailler. Joli cadeau. Je les aime beaucoup tous les deux. Elle est une femme sensible.
On a plutôt parlé de nos épreuves de vie : elle m’a dit quel destin en parlant de moi. Elle n’a pas tort.
Moi, je le reconnais et ne le dirai pas deux fois.
Je serais le Che, mort sur cette planche de bois, mes idéaux plein la tête et j’aurais Nathalie Chardonne qui rentrerait du soleil cuisant du midi tapant sur la tête, je ressuciterais direct, je lui dirais chérie je me suis trompé de chemin. Je garderai la bicyclette sous le hangar, et je ferais la révolution avec elle dans notre lit conjugal.
Y aurait pas photo.
Mais, à quatre gosses, j’arrêterais les gosses et je continuerais le reste. Je peux te dire que nous n’irions pas par quatre chemins.
rose dit: à
Moi, je le reconnais et ne le dirai pas deux fois.
Je serais le Che, mort sur cette planche de bois, mes idéaux plein la tête et j’aurais Nathalie Cardonne qui rentrerait du soleil cuisant du midi tapant sur la tête, je ressusciterais direct, je lui dirais chérie je me suis trompé de chemin. Je garerai la bicyclette sous le hangar, et je ferais la révolution avec elle dans notre lit conjugal.
Y aurait pas photo.
Mais, à quatre gosses, j’arrêterais les gosses et je continuerais le reste. Je peux te dire que nous n’irions pas par quatre chemins.
Je te lui aurais dégonflé discrètement le pneu arrière de sa bicycleta comme Richard m’a appris pour ne pas que je me serve de la sienne.
La » révolution » , comme disait Godard, c’est aussi dans le dictionnaire, un retour au point de départ, un p’tit tour…
« Cacique au concours d’entrée, Régis Debray part -aussitôt après avoir été agrégé de philosophie- en Bolivie à la suite de Che Guevara. Il est y capturé et emprisonné pendant quatre ans. Après sa libération, il devient chargé des relations internationales auprès de François Mitterrand, alors président de la République. Il fonde ensuite dans les années 1990 une nouvelle discipline, la médiologie, qui analyse les liens entre la technique et la culture. »
https://www.ens.psl.eu/portraits-de-normaliens/regis-debray-ne-en-1940
« et ne le dirai pas deux fois. »
Dit-elle avant de le redire aussitôt !
Prétérition ?
Sasseur, elle dit qu’elle repart, et elle revient aussitôt !
Ah, les femmes…
rose achète des cadeaux pour ses petits enfants qu’elle n’aura probablement jamais ?
La rationalité et les femmes cela ferait-il deux !
DHH, la seule qui soit un peu sensée ici se fait beaucoup trop rare, hélas !
Quant à et alii, elle semble s’être bien calmée…
PAUL ELUARD
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
(in « Capitale de la douleur », 1924)
Debray n’est pas très grand de taille. Il est né à une époque où les gens commençaient à ne pas avoir beaucoup à manger, ce qui a obéré la croissance de milliers d’entre eux.
C’est étrange de voir topinambours et rutabagas vendus maintenant comme légumineux exotiques alors qu’ils n’étaient que des erzatz sont nos parents nous avaient inculqué la saine détestation.
Cette génération de gens nés dans la première moitié des années 40 a produit des esprits libres, inventifs, courageux et frondeurs (je déteste l’adjectif « cultivé » qui ne veut rien dire).
On retienra le rôle qu’a joué Sartre dans sa libération et le rôle que lui a joué dans la capture de Barbie, la poupée qui faisait le Mal.
Aux dires de mon ami S. qui en était, sa découverte de l’Élysée à la suite de l’élection de Tonton, fut l’occasion de nombreuses cocasseries. Le parcours des geôles boliviennes aux ors de la république n’est pas banal et suscite matière à réflexion.
Debray est un électron libre, dont on ne peut nier qu’il possède un sens de la formule et une aisance verbale bien au-dessus de la moyenne des « intellos » sensuels moyens. Lors de l’oraison funèbre qu’il prononça mardi, il fit rire l’assistance en soulignant que Gilles P. était bien aviser de préférer Sainte Marie du Mont à St Germain des Prés…
Le St Germain des Vian, Sarte, Beauvoir et Gréco, passe encore, mais celui du Flore stérile où se pavanent les châtrés à la mode est tout sauf « maisonnable ».
dont nos parents…
avisé
*** sur qq perles de cristal du matin :
– ici fut né Jules Verne (in memeriam Luis le Funeste)
– un obscur huissier, tellement ordurier qu’il a été viré de ce commentarium (dans un CDBF, peut-être ?)
– une branche de ma famille très réussie : ma mère, moi-je, mes deux filles (une branche de seringas bien odoriférante)
– à peine ai-je aperçu que deachach est toujours à ses jérémiades obscènes (elle nous l’avait bien dit, du coup, s’appelle désormais rosanette : ne pas prononcer le sigle de son ex pseudo, car la cinglée rapplique fissa avec son Che – Mes excuses pour la relance)
– médiologie (médiocre au logis / une science déloyale sans grande conscience ni consistance)
– Il doit être l’écrivain préféré d’Alexia Neuhoff (il s’aligne sur son mentor, CDBF – Alexia n’est pas là).
– J’aime beaucoup Mr Debray (…) on a oublié qui est Zappa, alors oui je sais qu’on sait pour Hendrix, et aussi Reich et Cage, Carter et Glass… (tout le monde l’aime beaucoup, monssieur régis, sauf moij).
(11 zout 23_9.22 : 1 météorite par minute toute la nuit prochaine)
@ Bonjour Jzmn, je me reconnais bien en vous,
_________
Élite du monde élégant,
Qui fuis le boulevard de Gand,
O troupe élue,
Pour nous suivre sur ce tréteau
Où plane l’esprit de Wateau,
Je te salue !
Te voilà ! Nous pouvons encor
Te dévider tout le fil d’or
De la bobine !
En un rêve matériel,
Nous te montrerons Ariel
Et Colombine.
Dans notre parc aérien
S’agite un monde qui n’a rien
Su de morose :
Bouffons que l’Amour, pour son jeu,
Vêtit de satin rayé, feu,
Bleu-ciel et rose !
Notre poème fanfaron,
Qui dans le pays d’Obéron
Toujours s’égare,
N’est pas plus compliqué vraiment
Que ce que l’on songe en fumant
Un bon cigare.
Tu jugeras notre savoir
Tout à l’heure, quand tu vas voir
La pantomime.
Je suis sûr que l’Eldorado
Où te conduira Durandeau
Sera sublime.
Car notre Thalie aux yeux verts,
Qui ne se donne pas des airs
De pédagogue,
A tout Golconde en ses écrins :
Seulement, cher public, je crains
Pour son prologue !
Oui ! moi qui rêve sous les cieux,
Je fus sans doute audacieux
En mon délire,
D’oser dire à l’ami Pierrot :
Tu seras valet de Marot,
Porte ma lyre !
Mais, excusant ma privauté,
N’ai-je pas là, pour le côté
Métaphysique,
Paul, que Molière eût observé ?
Puis voici Kelm, et puis Hervé
Fait la musique !
Berthe, Lebreton, Mélina,
Avec Suzanne Senn, qui n’a
Rien de terrestre,
Dansent au fond de mon jardin
Parmi les fleurs, et Bernardin
Conduit l’orchestre !
Écoute Louisa Melvil !
N’est-ce pas un ange en exil
Que l’on devine
Sous les plis du crêpe flottant,
Lorsqu’elle chante et qu’on entend
Sa voix divine ?
Ravit-elle pas, front vermeil,
Avec ses cheveux de soleil
Lissés en onde,
Le paysage triomphant,
Belle comme Diane enfant,
Et blanche ! et blonde !
Pour ces accords et pour ces voix,
Pour ces fillettes que tu vois,
Foule choisie,
Briller en leur verte saveur,
Daigne accueillir avec faveur
Ma poésie !
Car, sinon mes vers, peu vantés !
Du moins tous ces fronts inventés
Avec finesse,
Comme en un miroir vif et clair,
Te feront entrevoir l’éclair
De la jeunesse !
(Octobre 1854).
Jazzi dit: à
rose achète des cadeaux pour ses petits enfants qu’elle n’aura probablement jamais ?
J’achète même des babygros à Monoprix.
Jazzi toi tu es sans doute déjà grand-père, de par ta fille unique , tu préfères ne pas le savoir, comme Alain Delon avec son fils Ari Boulogne
Moi, au moins, lorsque je serai grand-mère, je serai prête. Parée. Comme le rôti de boeuf Orloff.
Qui êtes-vous pour présumer de l’avenir ?
La rationalité : la mort est la première à la narguer, donc ?
sur un autre espace récent, on peut trouver ceci :
« eh bien tant mieux c’est une vieille lune polo que « nos » cotes et nos iles avant leurs lancements touristiques et hors quelques ports prospères et leur zone d’influence étoyent pour lhimmense reste des aires propice au lâche voisinage pédophiles consanguins alcoliques.. l’intensité et lexcellence étant de droit divin réservé au stade bollaert hévidemment… les quelques bourgeois autochtones buvaient meilleur mais était par raccroc bien confit dans une mauvaise graisse aussi polo.. quant à ceux « d’import ».. pour des raisons subtiles de connivence avec « l’air marins » c’était les plus minions.. les produits les plus aboutis de ces confins « où la moitié de la terre manque »
_________
Qu’est-ce qu’il nous manque icite, le jmb ! quelle prose, quel lyrisme, quelle splendeur (dé)constructiviste médiologique !…
tandis qu’on doive se fader in quotidie patris, les inepties charoulisées du tombeur battant… Misayre !
Vous autres, ne réveillez pas etalii qui dore dine. Va revenir avec une salve, bin assez tôt, hein !…
Bonjour JJJ. J’occupe (et m’occupe d’) une maison d’écrivaine (tiens!) bien vivante et donc non muséifiée. Elle s’ébat actuellement du côté de St Malo, je veille sur les vieilles pierres, les pléiades, les agapanthes, la piscine, les jasmins… Abrazo.
Elle s’ébat actuellement
Ah comme c bien le meilleur !
On lui espere joyeusement.
« Le St Germain des Vian, Sartre, Beauvoir et Gréco, passe encore, mais celui du Flore stérile où se pavanent les châtrés à la mode est tout sauf « maisonnable ». » (Bloomie)
Cher Bloom, tout a fait d’accord, pour une fois !
Vian Boris est un grand, très grand, le nez reformaté de Gréco a changé la face du monde, l’œil borgne de ce Coco (cocu-couillon) de Jean-Paul Sartre a déformé sa perception du monde dans une absence de perspective tragique, les châtrés sont à plaindre car la mode change, pas leur breloque retoquées, mais j’ai une pensée émue pour leur voix magnifique, dans certains operas, alors que ceux du Flore se contentent de chuchoter des fadaises infantiles
Haute-contre, un jour ! Haute-contre toujours. Vivre à Paris des Prés, quel bonheur….
Je suis vieux et je ne change pas.
Il n’y a pas d’âge.
C’est que votre situation est vachement confortable.
Moi, je suis face a quelqu’un de borné.
Cela pose trois problèmes :
1/ La neutralité bienveillance macache.
2/ Elle ne se donne pas la chance d’évoluer.
3/ Elle entérine un comportement délirant, et, en l’entérinant/en y adhérant, cette personne bornée empêche l’autre de changer de comportement, qui, donc, ne peut que s’accentuer.
Voyez les interactions en cascade.
Maintenant, si vous n’emmerdez personne, cela ne regarde que vous.
Bonne journée Renato,
dit: à
Je suis vieux et je ne change pas.
Il n’y a pas d’âge.
C’est que votre situation est vachement confortable.
Moi, je suis face à quelqu’un de borné.
Cela pose trois problèmes :
1/ La neutralité bienveillante macache.
2/ Elle ne se donne pas la chance d’évoluer.
3/ Elle entérine un comportement délirant, et, en l’entérinant/en y adhérant, cette personne bornée empêche l’autre de changer de comportement, qui, donc, ne peut que s’accentuer.
Voyez les interactions en cascade.
Maintenant, si vous n’emmerdez personne, cela ne regarde que vous.
Bonne journée renato,
Ah je suis un fumiste du levain et de l’indice ? Aurais-tu le courage de répéter ça ?
de l’endive
Quant à et alii, elle semble s’être bien calmée…
Jazzi,
Ne réveillez pas l’eau qui dort ( enfin…)
( Enlevez et alii et la S…et le blog devient nettement plus fluide et agréable à lire.)
Suis-je le seul à lire plusieurs commentaires en double exemplaires de rose?
Je suis à jeun, rose l’est-elle?
Cher Dédé,
Qu’est ce que tu ne dois ressentir, traité « d’endive au levain liquide », pratiquant de l’humour le plus clair ?
SEULEMENT LA JOIE DE VIVRE DANS LE MARIGT !!!
MARIGOT
Roger-Pol Droit vient de mettre un clap de fin à l’aventure Heidegger, il habitait là http://1.bp.blogspot.com/-VdOxVkcfEE8/VABBB-HmIjI/AAAAAAAAF68/s8bhxG5fO_w/s1600/IMG_8313.jpg
Moi snob ?! dandy sans doute ; mais enfin, toujours inopportuns ces aigris qu’aillant manquée leur vie, vomissent leur surplus de bile sur les autres — en espérant ainsi qu’inspirés par la pitié on les aime —. C’est un coup qui leur réussit seulement s’ils tombent sur quelqu’un qui serait dominé par un malsain sentiment de culpabilité, ce qui n’est pas aisé, car ce n’est que chez les clients des maisons de paroisse ou le maison closes — et assimilables — que ce calcul est bon et porte quelques résultats. Enfin bref ! Que faire ? Étant donné que se trouver dans leur ligne de mire ce n’est certainement pas dévalorisant, les supporter patiemment ce n’est pas une mauvaise attitude. Cela dit, puisque ces aigris manquent de force impulsive, on comprend qu’ils se battent pour leur droit de nier la réalité et de se poser en exemple… juste pour pâte à pain, par exemple.
Paul Klee
« Fisch-Physiognomisch », 1926-30
Pen, ink and watercolor on paper on cardboard | 31,1 x 46,9 cm.
Museum Sammlung Rosengart, Luzern
Moi snob ?! dandy sans doute ;
Dandy d’endive certes,
et qui se dandine icite!
« les clients des maisons de paroisse ou de maisons closes »
Avec les pseudo humanistes de gauche et les sado-maso de base, je crains, renato, que la RDL cumule ces deux genres de maisons !
Moi snob ?! dandy sans doute :
Et c’est sur ce blog que j’exerce mes « proutes »,
sans laisser aucunement surnager mes croûtes,
uniquement sur le numérique en route,
je m’autocite, je m’ otodidacte sur mon autoroute,
de blog, de site ou régulièrement je broute
un recette, une propensée sans jamais de doute,
et vous la dévale ici, ainsi, aussi touffue qu’une choucroute
je vous la livre, oui, sans votre avis, oui en trois langues, oui, toute!
« Jazzi toi tu es sans doute déjà grand-père, de par ta fille unique… »
Et j’ai une flopée de petits neveux et de petites nièces, rose, dont certains déjà en état de procréer !
Il y a de bon que Kilékon se reconnait comme kon et que morales sed laisse n’a pas d’arguments… il rentrent donc dans la catégorie clients des maisons de paroisse ou de maison close…
je vous la livre, oui, sans votre avis, oui en trois langues, oui, toute!
Que d’un trait vigoureux cela est dit!
« Le St Germain des Vian, Sarte, Beauvoir et Gréco, passe encore, mais celui du Flore stérile où se pavanent les châtrés à la mode est tout sauf « maisonnable ». »
Mais au Flore et aux Deux Magots il n’y a plus que des touristes, qui viennent payer le café une fortune en se donnant l’air d’être existentialistes, Bloom !
Pourquoi un conseiller d’orientation se permet-il de conseiller les autres sur leur vie professionnelle alors que lui il a bêtement raté sa vie en devenant un conseiller d’orientation ?
Pourquoi on n’apprend pas aux enfants de gagner de l’argent à l’école ?
Il lievito madre : ( commédie italienne)
comédie…( j’ai pensé commedia!)
Le maisonnable a tendance à se déterritorialiser.
Pour certain(e)s, le web est leur seule et unique « maison ».
Pour connaître la liste des cafés à la mode à Paris, un extrait de mon « Goût du café », paru en 2009 : autant dire que celle-ci n’est déjà plus tout à fait à jour…
SIMONE DE BEAUVOIR
En attendant les bobos
Après la Première Guerre mondiale, Montparnasse fut le point de ralliement de la bohème internationale, notamment des peintres : La Coupole, le Sélect, le Dôme, la Rotonde, la Closerie des Lilas… furent autant de centres où les artistes aimaient à se retrouver. Mais juste avant la Seconde Guerre mondiale, un mouvement migratoire vers Saint-Germain-des-Prés commença à s’esquisser. Dès l’hiver 1938-1939, parmi les fidèles du Flore et des Deux Magots n’appartenant « ni tout à fait à la bohème ni tout à fait à la bourgeoisie », on pouvait déjà apercevoir Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, alors tout deux en plein anonymat et elle, passablement midinette.
« Souvent Olga descendait de Montmartre à Saint-Germain-des-Prés. Ce fut elle, je crois, qui m’emmena pour la première fois au Café de Flore où je pris l’habitude, avec elle, avec Sartre, de passer mes soirées. L’endroit était devenu le rendez-vous des gens du cinéma : metteurs en scène, acteurs, script-girls, monteuses. On y coudoyait Jacques et Pierre Prévert, Grémillon, Aurenche, le scénariste Chavanne, les membres de l’ancien groupe « Octobre » : Sylvain Itkine, Roger Blin, Fabien Lorris, Bussières, Baquet, Yves Deniaud, Marcel Duhamel. On y voyait aussi de très jolies filles. La plus éclatante, c’était Sonia Mossé dont le visage et le corps superbe – bien qu’un peu plantureux pour ses vingt ans – avaient inspiré des sculpteurs et des peintres, entre autres Derain ; elle relevait sur sa nuque, en torsade savantes, d’admirables cheveux blonds ; la sobre originalité de ses bijoux, de ses toilettes me ravissait : j’admirai, entre autres, une robe de coupe stricte mais taillée dans un vieux et très précieux cachemire. Elle était en général accompagnée d’une plaisante brune, aux cheveux coupés court, et d’allure garçonnière. Parfois Jacqueline Breton faisait une apparition, des coquillages aux oreilles, les yeux hérissés de piquants, agitant, dans un cliquetis de bracelets, des mains aux ongles provocants. Mais le type féminin le plus répandu, c’était ce que nous appelions « les bouleversantes » : des créatures aux cheveux pâles, plus ou moins rongées par les drogues, ou par l’alcool, ou par la vie, avec des bouches tristes et des yeux qui n’en finissaient pas.
Le Flore avait ses mœurs, son idéologie ; la petite bande de fidèles qui s’y rencontraient quotidiennement n’appartenaient ni tout à fait à la bohème ni tout à fait à la bourgeoisie ; la plupart se rattachaient, de manière incertaine, au monde du cinéma et du théâtre ; ils vivaient de vagues revenus, d’expédients ou d’espoirs. Leur dieu, leur oracle, leur maître à penser, c’était Jacques Prévert dont ils vénéraient les films et les poèmes, dont ils essayaient de copier le langage et le tour d’esprit. Nous aussi, nous goûtions les poèmes et les chansons de Prévert : son anarchisme rêveur et un peu biscornu nous convenait tout à fait. Autrefois L’Affaire est dans le sac, plus récemment Drôle de drame, mis en scène par Carné, avec Barrault, Jouvet, Françoise Rosay, nous avaient charmés. Surtout nous avions aimé Quai des brumes, admirablement joué par Gabin, Brasseur, Michel Simon et par la merveilleuse inconnue qui s’appelait Michèle Morgan ; le dialogue de Prévert, les images de Carné, le brumeux désespoir qui enveloppait le film nous avaient émus : là aussi, nous étions d’accord avec notre époque qui vit en Quai des brumes le chef-d’œuvre du cinéma français. Cependant, les jeunes oisifs du Flore nous inspiraient une sympathie nuancée d’impatience ; leur anticonformisme leur servait surtout à justifier leur inertie ; ils s’ennuyaient beaucoup. Leur principale distraction, c’était « les bouleversantes » : chacun avait, avec chacune, successivement, une liaison de durée variable, mais en général brève ; le circuit bouclé, on recommençait, ce qui n’allait pas sans monotonie. Ils passaient leur journée à exhaler leur dégoût en petites phrases blasées entrecoupées de bâillements. Ils n’en avaient jamais fini de déplorer la connerie humaine. »
(« La Force de l’âge », Editions Gallimard, 1960)
Durant la guerre, notamment parce que les cafés étaient les seuls endroits convenablement chauffés, Sartre et Beauvoir y écriront leurs premières œuvres. Et c’est parmi cette jeunesse désoeuvrée, pour laquelle ils éprouvaient une « sympathie nuancé », que se recrutèrent, après la guerre, les « existentialistes », dont Sartre, à son corps défendant ( ?), fut le principal maître à penser ! A la fin du millénaire, environ un siècle après avoir occupé les cafés de la rive gauche, la jeunesse branchée, a retraversée la Seine, pour envahir cette fois-ci l’est de la capitale. Aujourd’hui, les « bobos », qui se recrutent principalement dans les métiers de la communication, se concentrent du côté de la Bastille et des rues de la Roquette, de Charonne, Saint-Maur ou d’Oberkampf, dans le XIe arrondissement. Leurs points de rencontre : le café Charbon, Chez Justine, la Mercerie, le Barracao, l’Estaminet, le Cithéa, le Public, le Styx ou encore le Zabar café. Pour la plupart, d’anciens bistros de quartier, où l’on peut boire et manger désormais dans une ambiance métissée, noyée de sons arabo-africains ou latino-américains.
@ msl, – voici d’autres rimes possibles : moumoute, entrevoûte, biroute, bankroute, des gouttes, froufroute, avec ça vous ferez beaucoup mieux dans votre éloge à Renatom, croyez-moij !
@ alexia, me doutais binj que ce n’était pas Sarah Bernhardt à Belle-Ile en mer. Si vous voyez Paul, à st-mamal, pétez-lui une biz de notre part et prenez soin de vous. Il peut être redoutable quand il publie une nouvelle estivale sur tout ce qui bouge aux alentours. Bàv,
La mode des cafés de Paris au XXe et XXIe siècles
Après la Première Guerre mondiale, Montparnasse fut le point de ralliement de la bohème internationale, notamment des peintres : La Coupole, le Sélect, le Dôme, la Rotonde, la Closerie des Lilas… furent autant de centres où les artistes aimaient à se retrouver. Mais juste avant la Seconde Guerre mondiale, un mouvement migratoire vers Saint-Germain-des-Prés commença à s’esquisser. Dès l’hiver 1938-1939, parmi les fidèles du Flore et des Deux Magots n’appartenant « ni tout à fait à la bohème ni tout à fait à la bourgeoisie », on pouvait déjà apercevoir Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, alors tout deux en plein anonymat.
Durant la guerre, notamment parce que les cafés étaient les seuls endroits convenablement chauffés, Sartre et Beauvoir y écriront leurs premières œuvres. Et c’est parmi cette jeunesse désoeuvrée, pour laquelle ils éprouvaient une « sympathie nuancé », que se recrutèrent, après la guerre, les « existentialistes », dont Sartre, à son corps défendant (?), fut le principal maître à penser ! A la fin du millénaire, environ un siècle après avoir occupé les cafés de la rive gauche, la jeunesse branchée, a retraversée la Seine, pour envahir cette fois-ci l’est de la capitale. Aujourd’hui, les « bobos », qui se recrutent principalement dans les métiers de la communication, se concentrent du côté de la Bastille et des rues de la Roquette, de Charonne, Saint-Maur ou d’Oberkampf, dans le XIe arrondissement. Leurs points de rencontre : le café Charbon, Chez Justine, la Mercerie, le Barracao, l’Estaminet, le Cithéa, le Public, le Styx ou encore le Zabar café. Pour la plupart, d’anciens bistros de quartier, où l’on peut boire et manger désormais dans une ambiance métissée, noyée de sons arabo-africains ou latino-américains.
SIMONE DE BEAUVOIR
En attendant les bobos
« Souvent Olga descendait de Montmartre à Saint-Germain-des-Prés. Ce fut elle, je crois, qui m’emmena pour la première fois au Café de Flore où je pris l’habitude, avec elle, avec Sartre, de passer mes soirées. L’endroit était devenu le rendez-vous des gens du cinéma : metteurs en scène, acteurs, script-girls, monteuses. On y coudoyait Jacques et Pierre Prévert, Grémillon, Aurenche, le scénariste Chavanne, les membres de l’ancien groupe « Octobre » : Sylvain Itkine, Roger Blin, Fabien Lorris, Bussières, Baquet, Yves Deniaud, Marcel Duhamel. On y voyait aussi de très jolies filles. La plus éclatante, c’était Sonia Mossé dont le visage et le corps superbe – bien qu’un peu plantureux pour ses vingt ans – avaient inspiré des sculpteurs et des peintres, entre autres Derain ; elle relevait sur sa nuque, en torsade savantes, d’admirables cheveux blonds ; la sobre originalité de ses bijoux, de ses toilettes me ravissait : j’admirai, entre autres, une robe de coupe stricte mais taillée dans un vieux et très précieux cachemire. Elle était en général accompagnée d’une plaisante brune, aux cheveux coupés court, et d’allure garçonnière. Parfois Jacqueline Breton faisait une apparition, des coquillages aux oreilles, les yeux hérissés de piquants, agitant, dans un cliquetis de bracelets, des mains aux ongles provocants. Mais le type féminin le plus répandu, c’était ce que nous appelions « les bouleversantes » : des créatures aux cheveux pâles, plus ou moins rongées par les drogues, ou par l’alcool, ou par la vie, avec des bouches tristes et des yeux qui n’en finissaient pas.
Le Flore avait ses mœurs, son idéologie ; la petite bande de fidèles qui s’y rencontraient quotidiennement n’appartenaient ni tout à fait à la bohème ni tout à fait à la bourgeoisie ; la plupart se rattachaient, de manière incertaine, au monde du cinéma et du théâtre ; ils vivaient de vagues revenus, d’expédients ou d’espoirs. Leur dieu, leur oracle, leur maître à penser, c’était Jacques Prévert dont ils vénéraient les films et les poèmes, dont ils essayaient de copier le langage et le tour d’esprit. Nous aussi, nous goûtions les poèmes et les chansons de Prévert : son anarchisme rêveur et un peu biscornu nous convenait tout à fait. Autrefois L’Affaire est dans le sac, plus récemment Drôle de drame, mis en scène par Carné, avec Barrault, Jouvet, Françoise Rosay, nous avaient charmés. Surtout nous avions aimé Quai des brumes, admirablement joué par Gabin, Brasseur, Michel Simon et par la merveilleuse inconnue qui s’appelait Michèle Morgan ; le dialogue de Prévert, les images de Carné, le brumeux désespoir qui enveloppait le film nous avaient émus : là aussi, nous étions d’accord avec notre époque qui vit en Quai des brumes le chef-d’œuvre du cinéma français. Cependant, les jeunes oisifs du Flore nous inspiraient une sympathie nuancée d’impatience ; leur anticonformisme leur servait surtout à justifier leur inertie ; ils s’ennuyaient beaucoup. Leur principale distraction, c’était « les bouleversantes » : chacun avait, avec chacune, successivement, une liaison de durée variable, mais en général brève ; le circuit bouclé, on recommençait, ce qui n’allait pas sans monotonie. Ils passaient leur journée à exhaler leur dégoût en petites phrases blasées entrecoupées de bâillements. Ils n’en avaient jamais fini de déplorer la connerie humaine. »
(« La Force de l’âge » Editions Gallimard, 1960)
…..je vais chez un bon boulanger et en faisant mon pain je me priverais d’acheter aussi les croissants ….
@ n’apprendre pas aux enfants de gagner de l’argent ?
pour ne pas les pourrir trop vite. En + ça ne sert à rien, l’argent… pas plus que les bitcoins.
Rien ne vaut le troc sentimental et la pauvreté relative universelle décroissante, juste de quoi assurer la satisfaction des besoins primaires dans une égalité systémique, de la faim rassasiée, notamment.
@ jzman Merci pour cette mise à jour parisienne. Quelques broutilles chraoulesques à vous signaler.
1 tout deux en plein anonymat.
2 une « sympathie nuancé »,
3 la jeunesse branchée, a retraversée la Seine,
Cela dit, chez nous, on n’a pas toussa… dieu mersssi, les « bobos de la comm » ne trouveraient point de quoi s’y refaire leur monde grégaire.
Tiens, la Grosse Connasse de Marie Sa-sueur a de nouveau la diarrhée mentale et nous dépose ici ces mots puants de connerie inguérissable. Enfoncée dans sa Bêtise Crasse et Malodorante jusqu’à un endroit que la décence m’interdit de nommer, elle nous pond aujourd’hui l’oeuf de l’admiration sans bornes envers Quignard le Nul et le Che Guevara l’Assassin Sadique qui a ordonné torturer et fusiller des centaines d’opposants et qui prônait le tir dans la nuque comme suprême forme de dialogue politique. Notre Grosse Pétasse admire à la folie un type qui enfermait les homosexuels dans de camps de travail forcé et un raciste qui méprisait les Noirs et les Juifs. Et cette Grosse Pouffiasse se dit chrétienne et démocrate !!!!!
La réalité est que le Che l’excite sexuellement d’autant plus que cela fait 50 ans qu’elle n’a pas vu le loup. Il n’y a pas de doute qu’elle utilise ses photos pour se faire grossir la framboise, son activité principale dans la vie – à part de dire des énormités de Folle Définitive libérée par erreur de son asile psychiatrique.
Ah je suis un fumiste du levain et de l’endive ? Aurais-tu le courage de répéter ça ?
D. dit:
Non, j’ai peur de tes pouvoirs surnaturels.
Tu es un esbroufeur de l’endive et un mythomane du levain.
Moi snob ?! dandy sans doute
renato dit:
Non, tu es trop lourd pour être un dandy. Laissons-le en dindon…
…je vais chez un bon boulanger et en faisant mon pain je me priverais d’acheter aussi les croissants…
lmd dit:
Ah bon? Parce que tu vas dans une boulangerie où on ne peut pas acheter des croissants sans acheter du pain? Elle est où cette drôle de boulangerie qui pratique la vente forcée?
Mais qui est ce pablito-soixantequinze qui tutoie tout le monde ? bon, il est vrai qu’il n’est qu’un conformiste inculte qui doit justifier une vie qui n’est qu’un échec, donc je ne peux que compatir…
La blatte amidonnée du 75 n’a guère de vocabulaire. L’outrance et l’insignifiance de cet inverti masquent mal une inculture aussi crasse que le taudis où il demeure.
Insalubre, de partout.
Le film évoqué , avec de la pédagogie :
« En 1952, deux jeunes Argentins, Alberto Granado (biochimiste) et Ernesto Guevara (étudiant en dernière année de médecine), décident de partir à la découverte du continent sud-américain. Pour mener à bien ce long périple, ils comptent sur une vieille moto qu’ils baptisent «La Vigoureuse»…
Au fil de leur voyage, ils rencontrent la misère sociale, l’isolement et l’impuissance des plus démunis, comme ces Indiens chassés de leurs terres et contraints de risquer leur vie dans la mine pour survivre, ou encore ces lépreux coupés du monde, à qui ils vont apporter des soins mais surtout un peu de chaleur humaine… Cette expérience sera déterminante pour les deux compagnons, en particulier pour le futur «Che», un jeune homme idéaliste, intègre et désormais déterminé à consacrer sa vie à la lutte contre l’injustice sociale.Film biographique sur la jeunesse de Che Guevara, Carnets de voyage est loin d’être un film militant et engagé. C’est d’abord le récit humoristique d’une expérience personnelle très forte débouchant sur une prise de conscience politique. En ce sens, le film de Walter Salles présente un intérêt remarquable pour de jeunes spectateurs, qui se réapproprient d’ailleurs aujourd’hui – et de manière assez symptomatique – l’effigie du célèbre Commandant assassiné en 1967.
Au sommaire du dossier :
Un voyage, deux personnalités
Parcours géographique et cheminement personnel
Che Guevara entre mythe et réalité
Mise en scène d’une prise de conscience »
https://www.grignoux.be/fr/dossier/182/carnets-de-voyage-diarios-de-motocicleta
« Debray n’est pas très grand de taille. Il est né à une époque où les gens commençaient à ne pas avoir beaucoup à manger, ce qui a obéré la croissance de milliers d’entre eux. »
Les courbes de croissance des jeunes enfants en 1940 et suivantes est inversement proportionnelle à la connerie de l’attaché cuculturel.
sont inversement proportionnelles
Elle continue de vomir des mots puants, la Grosse Pouffiasse du Blog, Branleuse Compulsive, Admiratrice d’Assassins, de racistes et d’antisémites et antisémite elle-même (« Je n’ai pas lu tous les commentaires, à peine ai-je aperçu que deachach est toujours à ses jérémiades obscènes »).
On croyait tous qu’elle était à la plage, en train de se faire dorer la graisse de sa viande de son corps répugnant, mais en réalité elle a été a nouveau enfermée dans le cabanon qui fait figure d’hôpital psychiatrique dans son bled, dans lequel sa seule distraction est de s’astiquer la moule en regardant des photos de son saint préféré, San Ernesto Guevara.
C’est vraiment un animal sauvage curieux à observer dans ces parages…
Dommage qu’il n’y ait pas entre nous des cryptozoologues spécialisés dans les monstres onanistes à la peau flasque.
Bloom a raison, comme j’ai déjà été présentée à Régis Debray, en effet il n’est pas très grand et l’espèce de cape loden dans laquelle il était drapé en plus d’une écharpe rouge n’était pas pour allonger sa silhouette.
Il fait partie avec Denis Tillinac des vieux réacs et fiers de l’être.
Vu la présence ici tt la journée de Jazzy, pas de reportage en direct de Saint Germain des Prés en vue …
Mais qui est ce pablito-soixantequinze qui tutoie tout le monde ?
renato dit:
Tiens, un aristocrate déchu égaré sur ce blog de roturiers, grand spécialiste des fours domestiques, et qui aimerait être traité de Marquis de Renatia et admiré à la folie pour ses photos si lamentablement triviales et ses connaissances wikipédiesques.
Cette blog est une farce et dans chaque farce il y a un dindon. Voilà le nôtre…
«J’attends un médiateur de la carrure d’un Mandela pour provoquer une éclaircie, hélas je doute que ce soit Emmanuel Macron…»
Voilàj ce qu’a déclaré Mireille au Var-Matin, de quoi ravir notre ami aux endhives !
@ elle utilise ses photos pour se faire grossir la framboise, son activité principale dans la vie
___
tai, je vas la recycler celle-là, j’la connaissions point…
@ msl, – voici d’autres rimes possibles : moumoute, entrevoûte, biroute, bankroute, des gouttes, froufroute, avec ça vous ferez beaucoup mieux dans votre éloge à Renatom, croyez-moij !
Mais quel piètre poète vous faites monsieur des renseignements généraux ( pas généreux le moins du monde!)
Essayez vous-même avec vos mots qui envoûtent personne! 🙂
Je ne suis pas roturier.
Merci, JJJ.
Le léZard vous conte la petite histoire des cafés branchés de Paris, agrémentée de nombreuses illustrations !
J J-J dit: à
@ elle utilise ses photos pour se faire grossir la framboise
Madame Sauvage chantait le fait de se faire reluire l’ abricot…rester dans le fruit nature est de saison!
Fraîcheur quand tu nous tiens!
La blatte amidonnée du 75 s’est pris une bonne tarte.
Il croyait peut-être pouvoir reecrire une histoire, celle Guevara qu’il ne connaît pas, en puisant ça et là des extraits de bio fermentée au levain du révisionnisme. Voilà le style de nazis dont ce crasseux s’inspire, pour reecrire l »histoire:
Nicolás Márquez
https://es.m.wikipedia.org/wiki/Nicol%C3%A1s_M%C3%A1rquez_(escritor)
Un esbroufeur de l’endive, moi ?!
Un brin de nostalgie alors, un grand crème au Charbon, merci le Lézard.
Pauvre pablito-soixantequinze, il se promené parmi nous en faisant un show avec son intelligence comparable à celle d’un concombre de mer… et il se croit évolué seulement parce qu’il tutoie… enfin ! ce sont les inconvénients d’un manque évident de savoir-vivre, d’où une vie qui n’est qu’un désastre.
une ambiance métissée, noyée de sons arabo-africains ou latino-américains.
C’est joli
« en effet il n’est pas très grand »
Pas à la hauteur, quoi.
R. qui se fait cul nu reluire la moumoute,
ne laisse jamais apparaître son entrevoûte,
et nous cache la face ombragée de sa biroute,
Cela nous laisse-t-il entrevoir une morale banqueroute?
D’une levée de levain on en voit goutte,
Mais c’est sûr, sur ce blog, il se la froufroute!
Voilà et dans l’ordres de vos mots,trois jige.
Bon, on vous attend maintenant, 3J.
@ en effet il n’est pas très grand et l’espèce de cape loden dans laquelle il était drapé en plus d’une écharpe rouge n’était pas pour allonger sa silhouette
Des meubles meublants de la Maison France ; un shadok, quoi o
https://i.pinimg.com/550x/3f/c5/14/3fc514f43da067aebfe55da48df2c12b.jpg
Et il n’y a pas de wiki qui compte!
Une histoire de népo, chez les socialis, comme on les aime.
» Elle n’a pas voulu tuer le père. Mais elle l’a tout de même rudement corrigé. Ce jour-là au café Le Select, Laurence Debray, 41 ans, se comporte devant sa tasse de thé comme une petite fille qui vient de faire une grosse bêtise, la regrette déjà, puis assume à nouveau, martèle qu’il fallait bien en arriver là, tout en se défendant d’avoir voulu blesser quiconque. Le tout parfois dans une même phrase. Souvent la fille de Régis Debray semble elle-même étonnée par la violence des mots qu’elle a pu écrire, quand on les lit à voix haute devant elle. « Je ne suis peut-être pas encore claire avec moi-même. » Descendante d’une célébrité intellectuelle dans un pays où ces choses-là comptent encore, l’ex-banquière désormais mère au foyer publie Fille de révolutionnaires*, récit d’une enfance vécue dans les bagages d’un couple engagé, passé des guérillas sud-américaines aux parquets cirés du pouvoir mitterrandien. Très tôt ses parents furent une énigme pour elle. »
https://www.lejdd.fr/Politique/laurence-debray-regle-ses-comptes-avec-son-pere-3459527
Chantal n’y a vu que du feu, les grands de ce blog, quoi!
je me marre, un pain d’1 kilo et demi bourré de levain de graines et de farines complètes de fruits à coques et de fruits secs c’est le comble de l’indigeste. Eventuellement au coeur de l’hiver quand on a pas envie de sortir de chez soi tellement il fait dégueulasse.
Et quelle variété quand il faut manger au jour le jour ce pain de plus en plus raide à couper …
On fait ici un petit seigle aux raisins noirs appelé podommeke, c’est une friandise avec un bon morceau de fromage.
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