Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
Observez les nouvelles tendances américaines et vous saurez ce qui vous menace à court terme. C’est devenu un tel lieu commun que l’on y prête à peine attention. Sauf que lorsque cela touche au monde des idées et aux choses de l’esprit. Un récent phénomène éditorial pourrait bien faire bientôt des ravages en France : les sensitivity readers. Eu égard aux récents dommages causés chez nous par l’ordre moral au nom du Bien, le terrain n’a jamais été aussi favorable. Traduisez l’expression comme il vous plaira, un florilège est déjà disponible : lecteur de sensibilité, lecteur en sensibilité, lecteur sensible, contrôleur de sensibilité, lecteur en authenticité, détecteur de faux pas littéraire, démineur de polémiques, démineur éditorial… Afin de paraître insoupçonnable (on n’est jamais trop prudent quand veille Big Sister), nous nous en tiendrons à l’original anglais, lequel désigne officiellement « un relecteur spécialisé en diversité apte à repérer la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées ».
Ce lecteur expert a l’œil et le bon sur tout ce qui, dans le manuscrit d’un roman, d’un essai, d’un conte, pourrait paraître raciste, homophobe, misogyne, sexiste, antisémite, blasphématoire, pédophile, xénophobe, négationniste… Sans oublier l’ironie sur les handicapés ou l’allusion aux maladies mentales. L’écrivain a désormais le sentiment de risquer gros à la moindre virgule de travers. Si la dénonciation tourne en boucle toute une journée sur Twitter, l’auteur se fait lyncher. Pour autant, le sensitivity reader récuse toute volonté de censure : il se propose, moyennant 250 à 500 dollars par manuscrit, comme celui qui aidera l’écrivain à ne pas commettre de faux pas ou d’erreurs en froissant par inadvertance la susceptibilité des minorités…
Cet inspecteur des travaux finis est à la littérature ce que le fact checker est à la presse et aux revues scientifiques. On attend de lui (ou d’elle, restons prudents) qu’il scanne le texte de son regard exercé au repérage de l’inapproprié –le mot qui tue. Un tamis pour séparer le bon grain de l’ivraie. Reste à en définir les critères. D’une époque l’autre, les paramètres ont changé. Ceux d’aujourd’hui auraient fait hurler dans les années 70-80. Un texte est jugé dérangeant si l’auteur crée un personnage noir sans être noir lui-même. Ou s’il est un homme et que son narrateur est une narratrice. C’est d’une logique imparable : puisque vous n’êtes pas de notre communauté, vous ne pouvez pas parler en notre nom. Mais qu’est-ce qu’un romancier sinon celui dont on attend qu’il se mette dans la peau d’un autre ? De nos jours, un William Styron n’oserait plus écrire les confessions de l’esclave noir Nat Turner. Faulkner, réveille toi, ils sont devenus fous !
Ils en sont arrivés là par la culture de la victimisation. Cela se traduit par une standardisation de l’écriture notamment dans les livres pour la jeunesse. Car le plus grand danger, la plus sourde menace de cette censure qui ne dit pas son nom, c’est le réflexe qu’elle tend à créer chez les auteurs : l’autocensure préventive, forme paroxystique du principe de précaution. Cela va de l’histoire proprement dite à l’accent des personnages
Le romancier se sent alors sous surveillance. De quoi anéantir toute velléité de transgression, laquelle féconde la fiction depuis des siècles. Les exemples ne manquent pas le plus connu étant forcément celui qui a concerné la plus célèbre des auteurs, J.K. Rowling. Son crime ? La manière dont elle a évoqué les traditions des Navajos dans son Histoire de la magie en Amérique du Nord (2016), quatre contes sur les rituels transcendantaux des amérindiens, leurs sorciers et leur propre technique du balai comme moyen de transport. Or il lui fut reproché de s’être appropriée leur fameuse légende des Changeurs de peau. Elle n’aurait pas dû car s’approprier est déjà considéré comme « offensant ». Ils en sont là.
Ce n’est pas tant dans la presse traditionnelle, assez précautionneuse sur le sujet, que dans la blogosphère que s’expriment les sensitivity readers car c’est là que vont naturellement les recruter éditeurs et écrivains. Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée. Il suffit d’un groupe de lecteurs déterminés pour faire campagne et tuer un livre. Mais un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution, qu’est ce qui est approprié et qu’est ce qui ne l’est pas, est un écrivain fichu pour la littérature.
(« William Faulkner » photo Henri Cartier-Bresson ; « William Styron avec Norman Mailer » photo D.r)
1 566 Réponses pour Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
« Ils en sont arrivés là par la culture de la victimisation. »
Je dirais plutôt : par le communautarisme qui règne en maître aux Etats-Unis.
#Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée.
C’est trop parano, Passou. Faut rester factuel. Factuel.
« L’hôtel italien où s’est réfugié Gabriel Matzneff perquisitionné
L’écrivain de 83 ans serait soupçonné d’avoir emporté avec lui des archives utiles à l’enquête. La perquisition a été menée mercredi par la police italienne en présence d’enquêteurs français. »
Figaro
Le gouvernement a aujourdhui commis l’irréparable avec le 49-3.
On ne gouverne pas contre son peuple. L’Histoire n’a jamais cessé de le rappeler.
#Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée.
Oui, vous faites bien de rappeler quelques scandales, où un écrivain s’est retrouvé sous protection policière, a cause d’articles « assassins », véritables appels au lynchage. Et contre les lecteurs coupables forcement, aussi.
Comment ça à qui je pense?
Mais au même que vous. A Michel H.
j’aime bien le « ils sont devenus fous ».
cela suppose la présence d’un observateur extérieur, objectif et n’ayant rien à voir avec ces autres, qui verrait passer les chrononymes comme les vaches regardent passer les vaches en comptant les wagons.
et à chaque chrnonyme l’histoire se répète : toujours d’un côté ceux qui deviennent fous et de l’autre ce qui observent et comptent les points.
l’autre façon serait de s’exclamer : ils sont devenus fous mais je n’y suis pour rien !!!
où vous trouviez-vous à l’heure du crime ?
moi monsieur l’inspecteur ? j’étais couché, je dormais bien tranquillement, et le matin quand je me suis réveillé, en buvant mon café, je me suis aperçu interloqué qu’ils étaient devenus fous !
ah bon et avant que faisiez-vous ?
moi monsieur l’inspecteur ? rien ? en fait je suis juste un historien du coup je regarde surtout vers le passé : les guerres, mon mère, ma mère…
et donc vous n’avez rien vu venir ?
moi monsieur l’inspecteur ? non ? je vous l’ai dit je suis juste historien, écrivain, journaliste et membre du plus grand prix littéraire français, vous voyez bien ? comment j’aurais pu voir venir les choses ? j’y suis pour rien !
et voilà !
passou il faudrait ajouter : ils sont devenus fous mais nous n’y sommes pour rien.
ou : ils sont devenus tout seuls !
ou : ils sont devenus fous par l’opération du Saint Esprit !
parce que là il manque un truc, c’est pas logique on a l’impression que vous tournez la fin d’un film !
cela dit passou vous avez quand même raison de clamer votre innocence et revendiquer votre appartenance au camp du bien maintenant parce que les choses ne vont certainement pas s’arrêter là, du coup il vaut mieux plaider non coupable avant que ça empire…
Nécrologie
Dans mon journal local, je parcours d’un œil distrait la rubrique nécrologique. Je ne connais personne.Une seule invitation retient mon attention : une messe sera célébrée lundi pour une religieuse qui vivait dans un couvent des environs.Je suis surpris de lire ces mots après le nom de cette sœur « passée avec le Seigneur de la mort à la vie » ; Ni le mot « décès » ni le mot « décédée » n’ont été employés. « Passée de la mort à la vie », je suppose, signifie, qu’elle n’est pas morte et qu’elle va connaître une vie après la mort..Surprenante formulation, et surprenante supposition.
Ben oui. Elle va ressuciter.
C pas donné à tout l’monde et certains n’ont aucune chance.
En plus, si ça se trouve, elle ne s’est halais posé la question, elle, Patrice Charoulet.
En plus, si ça se trouve, elle ne s’est jamais posé la question, elle, Patrice Charoulet
moi monsieur l’inspecteur ? rien ? en fait je suis juste un historien du coup je regarde surtout vers le passé : les guerres, mon mère, ma mère
Euh, hamlet, c’est pas le cas classique de l’oedipe de la prostate ci-dessus ?
Quand même surprenant deux réunions concernant le coronavirus et paf le 49-3.
On l’a dans le coccyx, non ?
rose oui, celle-là aussi c’est œdipien :
« comme les vaches regardent passer les vaches en comptant les wagons. »
« deux réunions concernant le coronavirus et paf le 49-3. »
rose ne confondez pas tout svp : 49,3 c’est la température de ceux qui la chopent !
pour moi c’est sûr elle est d’ailleurs :
https://www.youtube.com/watch?v=JedpnuZVmpg
abdel bou il y a 3 ans J’ai 84 ans et ses grâce à cette chanson que nous somme toujours ensemble avec 64 ans de mariage chapeau
Le 49-3
Préambule. Je vote RPR-UMP-LR à toutes les élections. Et je voterai LR à toute les élections à venir : municipales, régionales, départementales, législatives….Je ne suis donc pas un partisan de M Macron et de son gouvernement.
Cela dit, je rappelle que le 49-3 a été utilisé 88 fois depuis 1958, par divers gouvernements de gauche ou de droite. Il est donc ridicule de parler de « passage en force », d’ « autoritarisme » etc.
Déposer 50 000 amendements pour freiner pendant des mois le processus législatif, que l’on soit communiste , mélenchoniste ou quoi que ce soit d’autre, peut sembler amusant mais ne rime à rien.
Je redis à tous ceux qui n’approuvent pas la politique macroniste que les urnes ne sont pas faites pour des prunes. Moi, je ne m’abstiendrai pas. En passant , je n’ai pas eu l’idée saugrenue d’enfiler un gilet jaune chaque samedi en jetant des pierres aux policiers ou en brûlant des choses.
on s’en tape de votre civisme anti macronien et anti gilets jaunes. L’essentiel est de savoir se laver les mains avec du savon 49-3. Pour pas nous contaminer. Petit grappel charoulesque à la sauce bilgère :
1 se laver les mains avec de l’eau propre à 49,3°;
2 appliquer du savon dans chaque recoin et se frotter les mains pendant 20 à 30 secondes (le temps nécessaire pour chanter « Joyeux anniversaire » deux fois) ; (Happy birthday to you, two times, = 99,6′)
3 bien se rincer les mains avec de l’eau pure et froide au Lubrizol 3-49 ;
3 les sécher avec une serviette à débarbouiller en papier propre ou avec un séchoir électrique (Makron-Moulinex 49 & 3).
Un peu de droit constit français, pour etalii charoulet :
(de mémoire)
L’alinéa 3 permet au gouvernement d’imposer l’adoption d’un texte par l’Assemblée, immédiatement et sans vote, ce à quoi l’Assemblée ne peut s’opposer qu’en renversant le gouvernement par une motion de censure de l’alinéa 2. C’est l’une des dispositions les plus connues de la Constitution, souvent citée abusivement sous le vocable d’« article 49.3″ « le quarante-neuf trois ». Cet alinéa illustre une volonté de renverser les rapports entre gouvernements et parlements au profit des premiers : le pouvoir dit exécutif souhaite être moins subordonné au législatif et pouvoir faire adopter les lois nécessaires à sa politique malgré une opposition du parlement. Diverses solutions ont été mises en place pour y parvenir. Avec l’article 49 alinéa 3, les gouvernements français de la Ve République ont un outil efficace, souvent vu comme une menace à la démocratie. L’article lui permet d’une part de contraindre l’adoption d’un texte même si le parlement se montre réticent sur celui-ci, d’autre part d’accélérer la procédure législative, et notamment de mettre fin à une éventuelle obstruction des parlementaires.
– L’alinéa, autrefois ainsi rédigé : « Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les quarante-huit heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. »
— Article 49 de la Constitution du 4 octobre 1958, alinéa 3, version en vigueur de 1958 à 2008. … a été modifié par la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 ainsi (les modifications sont en italiques) :
« Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les quarante-huit heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session. »
— Article 49 de la Constitution du 4 octobre 1958, alinéa 3, version en vigueur depuis 2008.28
L’objectif est d’encadrer cet article considéré par beaucoup comme anti-démocratique. Il n’est maintenant utilisable que pour un « projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale », et seulement une fois par session pour un autre projet ou proposition de loi. D’après un rapport de l’Assemblée nationale29, l’alinéa peut être mis en œuvre aussi bien pendant une session ordinaire que pendant une session extraordinaire. En cas de changement de premier ministre au cours d’une même session, le second disposera de cette faculté même si le premier l’a déjà utilisée. Enfin, la mention « un autre projet ou proposition de loi » signifie qu’elle pourra être utilisée sur plusieurs lectures successives d’un même texte.
D’ailleurs je me propose avec Ch. comme relecteur spécialisé en diversité apte à repérer la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées dans la blogosphère en général et la rdl en particulier. Il y a de quoi à faire avec les posts d’etalii. Car le robot a pas l’air d’être efficace pour éjecter les virus lacaniens cancérigènes.
Bonsoir. J’ai une toux qui m’inquiète, ce soir.
Vous êtes impayable, JJJ.
Une fois encore j’ai manqué m’étouffer de rire.
@ B. A propos de » the isle of dogs » ,vous avez parfaitement raison. C’est pourquoi je l’avais opposé à « l’invasion de la Sicile… » un vrai festival de couleurs (je suis une inconditionnelle de Lorenzo Mattotti,dans toutes ses oeuvres).Ce film, son premier film,a nécessité une très longue préparation.
Il n’empêche que les 2 films sont extrêmement riches et passionnants.
Dimanche 1 mars 2020, 4h52
Trop facile de clamer « Ils sont devenus fous ! »
Car cela dissimule le constat épouvantable qui est nié, le fait indubitable que c’est nous qui sommes devenus fous »…pas eux, les autres, non… NOUS !
Comme nous ne savons plus distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, ces modérateurs de société, qui prennent partout le pouvoir, nous guident afin que nous évitions les pièges : racisme, homophobie, misogynie, sexisme, antisémitisme, blasphéma-juronisme, zoophilie, pédophilie, xénophobie, négationnisme, j’en passe et des meilleures…
Contraint de subir ce cadre afin d’éviter la folie, nous sommes appelés à devenir complètement fous ! Merveilleuse conformité totalitaire … Remercions les autorité parentales, éducatives, politiques, religieuses, et autres ! car nous en sommes là par la faute de leur notoire incompétence !
QUESTION SUBSIDIAIRE
Ces contrôleurs de l’écriture, les Purs, vont-ils, à terme, retirer de la circulation les Livres Saints pour en écrire d’autres ? Plus sains ?…Orwell n’est pas loin.
Bonjour, je vous présente Mrs Roots, qui a un avis tout à fait différent, et très intelligent , plus adulte, et surtout : elle est sincère.
Enjoy.
https://mrsroots.fr/2019/07/25/sensitivity-reader-et-le-faux-debat-de-la-censure-
Désolé, Marie, mais votre lien nous amène à lire un tissu de conneries anti-liberté d’expression !
Bien à vous !
Il y en a qui confondent liberté d’expression , et diffusion publique de propos illégaux sur les réseaux SSociaux.
Désolé V2, Marie, votre article de Mrs ROOTS est un tissu de conneries monstrueux !!! Faites moi plaisir, relisez le …. vous arriverez peut être à saisir le totalitarisme de son propos. Inadmissible !
Bien à vous V2
Non.
Sur ce sujet, éventuellement, je choisis l’interlocuteur. Et le playmobil, multirécidiviste, ne l’est pas.
Cet article de Mrs Roots est un avis professionnel, engagé. Et elle a ses arguments, tout à fait recevables.
Désolé, Marie, votre opinion partagée avec Mrs Roots est dangereuse pour la liberté d’expression. Exécrable ! Exprimez la, c’est votre droit. Et laissez, chère gendarmette, les personnages d’un roman ne pas aimer les nègres, les gouines, les pédés, les musulmans, les chrétiens, les juifs, les athées ou les magistartes. La loi ne condamne pas l’expression de points de vue, elle condamne la violence.
(et puis, tiens, un conseil d’ami : relisez Orwell, vous en avez besoin ) Bien à vous, Release 3 !
#La loi ne condamne pas l’expression de points de vue, elle condamne la violence.
C’est faux, en France.
Le sensitive reader ne fait pas une relecture avec le code pénal, comme référentiel.
Les US ont un problème avec les races.
Depuis l’origine politique de cet Etat fédéral. C’est un sujet qui m’intéresse oui.
Et la réponse apportée par ce travail littéraire est intéressant.
Que le playmobil soit influençable et ne doive lire que ce qu’il croit comprendre, moimoimoi, je m’en tape. Clear?
Allez relire le procès du singe.
Désolé de vous contredire, Barbie, mais je ne partage pas votre admiration pour la censure qu’exercent les crapules sensitives, sortes de kapo littéraires à la solde de Mrs Anastasie ROOTS.
Prêt à en débattre une vie entière s’il le faut, même avec une personnalité négligeable et incompétente…Bon dimanche à vous et bonne lecture !
Il est lourdaud, je vieux beauf’ qui se veut magnanime, un petit pompier très ordinaire, a la sensitivité très copernicienne. Je n’ai que faire de la journée pourrie sur sa plage degueulasse de Porc’roll, du garde-champetre.
Next.
Revenez au billet du très pugiliste Passou, qui aime bien la Gaguère!
Bon dimanche.
#Cet inspecteur des travaux finis est à la littérature ce que le fact checker est à la presse et aux revues scientifiques. On attend de lui (ou d’elle, restons prudents) qu’il scanne le texte de son regard exercé au repérage de l’inapproprié –le mot qui tue. Un tamis pour séparer le bon grain de l’ivraie. Reste à en définir les critères.
Statut du travailleur indépendant. Entre influenceurs du web, chacun devrait y trouver sa place.
MATIGNON CIRCUS
Le Prince du Havre engage la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée Nationale des Marionnettes à l’arrêt. En même temps, l’Elysée parle, parle, parle… Qu’est ce qu’on se marre, ce dimanche de printemps pluvieux !
Cher Charoulet,
Je ne peux pas vous suivre. L’article 49-3 est certes constitutionnel mais son encadrement strict, aussi bien que le bon sens, montre qu’il doit être réservé à des cas exceptionnel et justifié par de solides arguments. Le premier de ces arguments est évidemment l’urgence. Quelle est l’urgence de modifier en quelques semaines de plus ou de moins un système qui ne fonctionne pas si mal depuis 75 ans? Quelle est l’urgence, à quelques semaines ou mois près, de voter un texte dont certaines dispositions ne s’appliqueront que dans 50 ans? Nulle, absolument nulle. Le second argument est qu’un texte adopté grâce au 49-3 doit avoir été au préalable discuté sérieusement par le Parlement. Or il ne l’a pas été, non pas à cause de l’obstruction parlementaire mais à cause du fait qu’un examen sérieux était impossible dans les délais ridicules imposés par le gouvernement pour un texte très long, très confus, incomplet (pas d’estimation des coûts ni du financement); ce n’est pas moi qui le dit, cela résulte clairement de l’avis du Conseil d’Etat. L’obstruction parlementaire actuelle n’est que la conséquence inévitable de l’obstruction de fait du gouvernement qui savait parfaitement qu’il demandait l’impossible.
Prétendre que ce texte devait absolument être adopté avant les municipales est grotesque.
Elle s’est calmée, Barbie !….ça fait du bien !
J’ai horreur d’essayer d’user de politesses hypocrites avec des naines cérébrales qui ne méritent que des coups de pieds au cul littéraires… Yoopee !
(et maintenant à la plage pour pêcher la morue, la sardine, ou le migrant mort noyé : il pleut ce matin comme un ‘sensitive reader’ peut pleurer en lisant « Les décombres » de Rebatet…uhuhu !)
ça craint un max, ce matin 1er mars…
Ben je vais finir par devenir JC-tien, chère AMS… z’etes effrayante sur le fond… et une combattante bien conformiste sur la forme. M’étonne votre intérêt pour la lutte des races. Mais bof, pourquoi pas, z’avez le droit de pas réfléchir bien loin histoire d’adhérer à tout et n’importe quoi pour adhérer pourvu que vous soyez la first lady d’assoul…
Cela dit, JiCé, vous m’énervez aussi avec vos livres Saints réécrits pour être plus sains. Votre humour involontaire (?) se détruit de lui-même par la chute pesante sur Orwell. FLLP à ce vieux briscard dans la dèche à Londres, et trouvez-nous des métaphores moins paresseuses ! De Saintes Ecritures plus saines, oh my god !… A-t-on pas déjà le Koran pour nous suffire ? Inch’
Adios à tous les merdeux et toutes les merdeuses. Jésus vous M. toustes, surtout les calmes
(1.3.20 @ 9.14)
Closer,
Mal ficelé, ce projet de réforme des retraites témoigne de l’incompétence profonde d’un gouvernement proposant un texte bâclé, mal foutu faute de sérieux, mal défendu, mal expliqué.
Hélas, ce n’est pas pour cette seule raison ! Plus généralement, on touche aux limites de ce régime présidentiel fabriqué pour un homme d’Etat, ce que n’est pas le Bébé Macron, psychopathe, individu inachevé, sourd, à défaut d’être muet, bizarrement élu à la suite d’un concours de circonstance malheureux…
N’avez vous pas compris, Gigi, que je n’écris pas pour être lu, contrairement à vous, mais seulement pour m’exprimer, ce qui me suffit. L’opinion des autres m’intéresse, leur jugement, je m’en branle à la Griveaux léger !
@ Prétendre que ce texte devait absolument être adopté avant les municipales est grotesque.
Peut-être, mais aussi un pari (un brin casse gueule comme au poker) politiquement avisé et pas complètement kon. C’est bien comme ça qu’elle est la macronie : spécule sur une moitié de 300 députés LREM bananables aux municipales dans trois semaines, ce ui serait un pas trop mauvais score pour limiter la casse prévisib’. Et le nabot pourrait encore avoir ses chances contre la blondasse dans deux ans. Voilà à quoi se résume l’affaire du catimini.
J’espérons d’autres issues, à la rdl, bin sûr. Pensez bin, cloclo et charoule, qu’après la réforme des retraites, le serait temps de passer à aut’chose, hein ! et que vos candidats du RPR ou du PS feraient pas mieux à l’avenir s’ils devaient revenir sur le dossier. Pourront pu… de toute façon, revenir trop en arrière, voilà pourquoi les marcheurs ont déjà gagné…
Personne abolira jamais le 49-3, hein, pas toutouche à la 5e du grand Charles et du petit Michel !
Je tousse de + en +, mais rêvez pas trop !
Vous tracassez pas, Gigi, si vous crevez de votre toux étouffante, aux obsèques je vous apporterai une Corona funéraire.
@ je n’écris pas pour être lu (…), mais seulement pour m’exprimer (…).
L’est bin bonne, celle-là ! T’en penses quoi, l’AMS, ce matin ?
Uhuhurck (t’inquiète, i nous lit pas, l’relit que sa prose pour mieux s’exprimer)…
JC….., ce Justin Crétin, ce trépané des burettes devient de plus en plus risible avec cette volonté de démontrer qu’il est un intellectuel alors qu’il n’est qu’un simple gougnafier, un ridicule butor, une vraie fiotte de banlieue
Merci JC pour la Corona. Préparez-moi plutôt une Desperado à la cerise qui me ferait bin plus plaisir. Je vous envoie bien vite l’adresse de mon petit cimetière en Charente Martime, ce sera au fond de l’allée centrale sur la droite, 5e tombe avant la sortie opposée. Vous suffira de déposer la boutanche ou d’arroser les fleurs avec.
Enfin, Luchienne !
Pourquoi tu es fâchée ? Qu’est ce que je t’ai fait, mis à part d’avoir refusé de te faire subir les derniers outrages canins appris dans « La Zoophilie pour les Nuls » ! Je t’adore, tu le sais bien, et ta sœur Laura, tout pareil !
(…on m’avait dit que tu aboyais sans retenue en plein orgasme…ça m’a refroidi, tu comprends ! Les voisines ! Jalouses…)
#z’etes effrayante sur le fond…
Cher Maurice, et encore! tu n’as pas vu la forme.
Simplement, comme toi et ton compère de porc’roll en avez usage, je ne suis pas ici sur un site disons-demain. Je t’emmerde, toi la pervenche qui fait la circulation yarienavoir, sur le blogapassou, selon le mode de com’ en usage sur la rdl.
FEMINISME
Avant de vous quitter définitivement, ma profession de foi une relation mathématique nouvelle, post Lobatchevski : #MeToo ?…#MenFoo !
un nouveau départ définitif (le numéro 42) du trépané des burettes… à bientôt l’impuissant !
@ Je t’emmerde,
tl’as déjà dit, un diskusé pour demain, Y’a purin à voir.
Le jour où qqu’un vous M, il fait très beau, (moi non plus).
https://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
J’ajoute qu’un politologue (peut-être Roland Cayrol ou un autre) rappelait l’autre jour que le 49-3 avait été utilisé pour mettre au pas une majorité indisciplinée et non pour faire passer en force un texte bâclé et incomplet. Compte-tenu de l’importance du sujet, il aurait été normal que plusieurs mois soient consacrés à une étude sérieuse aboutissant, non pas à un texte satisfaisant tout le monde, ce qui est évidemment impossible, mais à un texte sérieux, bien ficelé et évaluant aussi précisément que possible les coûts et les financements à mettre en place.
Pourquoi chaque fois qu’un chrétien-démocrate quelconque fait une connerie les incultes politiques — peu importe le partii politique qui les demmange — parlent de liberalisme ?
M. Assouline jouerait-il à se faire peur ? Ou bien, sous des allusions clairement anti-féministes, veut-il nous convaincre que « c’était mieux avant », avant c’est-à-dire lorsque les femmes la fermaient, restaient confinées dans leur espace domestique et ne songeaient même pas à se plaindre si elles se faisaient trousser dans un hôtel de Manhattan (ou d’ailleurs) ? Etait-il, ce monde d’hier, plus en « ordre », plus « moral », installé dans le « Bien » ? Sûrement si l’on adopte le point de vue du mâle dominant, du phallocrate, du patriarcat. Celui qui règne depuis que le monde est monde, preuve sans doute de sa légitimité.
49-3 (suite)
L’article 49-3 a été utilisé par
Debré 4 fois, Pompidou 6 fois, Barre 8 fois, Mauroy 7 fois, Fabius 4 fois, Chirac 8 fois, Rocard 28 fois, Cresson 8 fois, Bérégovoy 3 fois, Balladur 1 fois, Juppé 2 fois, Raffarin 2 fois, Villepin 1 fois, Valls 6 fois.
Que de « passeurs de force » !
Je ne comprends pas trop comment ,apologie à part, il est possible qu’un romancier puisse être réduit à la pensée unique ou consensuelle, édulcorée, pasteurisé, sterilisée. Les personnages sont là pour exposer différents points de vue, différentes réalités d’être , ce qui en rien ne veut dire que l’auteur est en accord avec les comportements et idéologies mises à jour.
Pour le 49,3, voir les critiques apportées à la procédure gouvernementale qui aurait pu être plus habile et prévoyant avec une strategie . Il paraît qu’en Suède ils ont mis 10 ans à reformer leur système de retraite. Je crois que les critiques émanant de juristes enseignant à un haut niveau sont disponibles dans 28 minutes, Arte , émission de jeudi soir, peut être mercredi de cette semaine. Je n’ai pas vérifié , il y a des replay.
@ AN, J’espère que toutes les erdéliennes aux sensibilités féministes différentes de ce blog ne vont pas se mettre à faire un mauvais procès à Passoul pour avoir osé amener chez lui le sujet des sensitivity readers. Un comb ! (Comme si on devait tuer le chien en l’accusant de la rage putôt que d’argumenter sur l’objet). Marre un brin. Moi qui suis policier et féministe, ça me fout les jetons, cette apologie indistanciée de Mrs Roots ui se répand toujours par les mêmes canaux des réSSeaux Zociaux de l’AMS, je t’emmerdre, merci, inutile d’insister.
Les municipales nous révéleront la cote de popularité de ce gouvernement bien que des enjeux locaux soient les plus importants pour ce type de suffrage. Si l’abstention n’était pas un don de voix au parti dominant, je m’abstiendrais volontiers.
AMS, c’est quoi?
Pas de « procès », Janssen, songeriez-vous à proposer vos services d’avocat de la défense à P.A. ? Il vous faudra alors faire des efforts de clarté dialectique. Simplement le constat, au détour de ses phrases, dès que l’occasion se présente, d’un méchant coup de pied contre le féminisme et ses exorbitantes (sic) exigences.
3J, le tribunal des reseaux sociaux pourrait-il primer sur le travail des lecteurs en charge de travailler sur les textes dans les maisons d’édition? Ultime censure ou mauvaise publicité des réseaux avec liés en conséquence les intérêts commerciaux dans la balance ? Le sensitiv reader serait un acteur supplémentaire dont le rôle serait de pallier en les prévoyant aux effets des critiques des réseaux . Pour cela , l’auteur doit modifier son texte, le corriger pour se conformer à l’esprit ambiant quand il n’est pas tout simplement invité à se rhabiller.
Quid des sensitive writers qui cochent toutes les cases de ringardise bobo pour un lectorat debile, les Slimani, Ferrante, et autres Kerangal, et j’en passe et des pires comme la vieille prof qui fait son beurre psycho-sossio a la supérette.
Dans la série des sensitive writers , pour lectorat débile, je ne sais pas quelle place accorder à Darrieussecq, mais elle est bonne pour un podium.
DEMANDE EN MARIAGE
Bien que polygame, polyglotte, polyimpoli, vos derniers messages, chère Alexia, sont si cons, si conformes, si féministes bêta, essayant de défendre ce discours de merde de Mrs ROOTS, qu’en raison de ma connerie, j’ai l’honneur de vous demander votre main et les organes associés.
A bientôt, devant Monsieur le curé pédophile…je vous aime…. !
Quelle est votre religion, mademoiselle NEUHOFF ? C’est pour réserver….
Le playmobil, lui était un fervent lecteur de l’écrivain qui a fait école de gestion, pour débiles en rupture sentimentale. On ne sait pas si la plainte pour atteinte a la vie privée et contrefaçon a eu des suites.
Ah, ils sont beaux les écrivains français !
@ des efforts de clarté dialectique.
Oui, Alexianne, je sais encore avoir des progrès à faire, mais je vais pas prendre exemple sur la vôtre.
@ l’AMS ? = la Marie Sasseur, la MS, puis l’AMS (déjà expliqué).
@ b. -> Savez peut-être qui est Maurice ? au fait « pallier »… quelque chose, pas « pallier aux », SVP, à moinsse que la règle ait changé avec les sensitivity writters.
J’arrivions point à être à jour avec les nouvelles normes de la police du langage de la toile.
@ AMS, faut-il comprendre que les lecteurs débiles de la RDL doivent ne plus lire darieussecq slimani ferrante et autre kerangal pour devenir moins débiles à vos yeux ?
Lisez quoi, vous comme meuf (?), pour passer pour si intelligente avec Mrs Roots, hormis Ouellebeckt et autres Faulknère et Thoreau, ces gros mâles racistes ?
@Alexia : je crois que vous êtes un peu à côté de la plaque, et passou aussi.
ce que décrit passou existe en France depuis le début des années 80 : les « années le Clezio » pour utiliser un chrononyme avec des bataillons d’écrivains amis du monde, du « on est tous des frères », écrivains de l’autre et de l’ailleurs, écrivains à hl’umanisme à deux balles, les uns pour l’abolition des frontières entre les sexes, les pays et tout le reste, éclairée à la lumière andalouse d’une entente judéo musulmane etc… etc…
tout ça on y a déjà eu droit : cet ordre moral dont parle passou il l’a lui-même pratiqué depuis quarante ans et ce n’est pas la liste des Goncourt qui le démentira.
maintenant on passe à autre chose.
suffit de regarder ce qui se passe dans le monden en Inde, Turquie, Pakistan, Pologne, Hongrie, Italie, Brésil et autres pays d’Amérique du Sud, brexit chez les anglais, Trump chez les américains etc… : la France n’échappera pas à cette déferlante !
et si passou dénonce un ordre moral qu’il a défendu depuis des décennies c’est juste parce que le rapport des forces changé et qu’il commence à flipper grave : son article n’est qu’une mise en abyme de ce flippage.
sur la photo 2, qui est Styron et qui est Mailer,jzmn ? Je n’ai jamais lu ces écrivains.
Le gars à gauche ressemble à cette vieille folle de P. Sebastien. Mais bon, c’est une impression purement subjective, forcément, hein. Et y’a pas de mal. Juste un agacement à tomber tout le temps sur les mêmes photos qu’il faut faire défiler… Quoique Faulkner à la 1ère seconde est pas désagréable à voir, mais à la 2e, si.
pour le dire autrement passou est pour un ordre moral de gauche, sauf que les années passent les chrononymes aussi : l’ordre moral a juste changé de bord.
la différence est que l’ordre moral de gauche était baigné dans l’utopie, alors que celui de droite baigne dans la réalité.
au final tout se termine de façon électorale, c’est la force des démocraties.
3J : oui c’est un réflexe d’historien que d’appeler les américains à la rescousse, passou croit qu’on est encore comme en 40.
@Lisez quoi, vous comme meuf (?)
La Nobel 2019, en ce moment.
Je vide la bibli, ce billet me permet de faire le tri sélectif, en pestant, et heureuse, de ce qu’il reste. Tres très peu a déménager. Ouf.
Lequel, Marie, de cette Olga ?
3J , votre réflexion sur Faulkner et Thoreau pourraient être le genre de remarques qu’on imagine bien faire ou défaire un écrivain dans le système décrié. Rien de ce que j’ai lu de lui ne me fait soupçonner le racisme chez Faulkner.
1 mars 1973, Pink Floyd, The dark side of the moon :
d’aizleur
zi za continuate
ze réflechzeréré
zà prendre un pzeudo
c’est bien AMS, je lis aussi Olga (sur les ossements des morts, l’est pas mal, grasse à vous). Pas forcément féministe pur et dur mais écolo-barzi, voui… Intéressant. Vais m’attaquer aux Pérégrins et surtout aux Livres de Jakob (un très gros volume qui coûte une blinde, mais vaut sans doute le coup). Forcément on n’ira pas comparer avec Marie D. Mais c quoi, ces mélanges de meufs, au juste ? Lisez vous que les prix Nobelle, Chantal ?
Bon OK, Faulkner pas raciste… Faudrait nuancer beaucoup, forcément. Mais pas trop envie de bruit ni de fureur, tantôt.
@ passou croit qu’on est encore comme en 40
Non, je pense pas qu’il croive cela. L’est pas si bête que vous l’imaginez, hein, l’procureur.
l’procureur aime elaborer des conneries, il a peut-être créé un algorithme pour mieux reussir.
La personnalité sensitive
C’est un type de personnalité paranoïaque marqué par un sens élevé des valeurs morales2 :
l’orgueil, la haute estime de soi-même conduit à se considérer comme jamais suffisamment reconnu à sa juste valeur ;
une hyperesthésie relationnelle entraînant une grande vulnérabilité dans les contacts sociaux (susceptibilité) ;
une tendance à l’autocritique, à intérioriser douloureusement les échecs, et à retenir ses émotions.
On ne retrouve pas l’hypertrophie du moi ni la quérulence présentes chez les autres personnalités paranoïaques même si, en réalité, la haute estime de soi-même y participe.
Ces personnes se reconnaissent faibles, timides, vulnérables, hésitantes… tout en ayant la certitude de leur valeur intellectuelle et morale. Elles se caractérisent aussi par une asthénie, une grande fatigabilité. Le sensitif est un « bourreau de lui-même » qui s’épuise dans les réalisations manquées des exigences qu’il s’impose3. Les situations de frustrations sont vécues avec un sentiment douloureux d’incompétence et d’humiliation4. wiki
. Ce qui l’oppose aux thèses nazies et le rend odieux aux idéologues du régime est essentiellement le point de vue qu’il soutient dans son ouvrage Les hommes de génie [2]
[2]
Cf. Kretschmer E., Geniale Menschen, Berlin, Springer-Verlag,…, où il valorise le mélange des races et le métissage. Il le fait d’ailleurs dans une logique dont il y aurait beaucoup à redire, et dans des termes quelque peu insolites, comme lorsqu’il chante « la luxuriance » des hybrides… On sait que Karl Gustav Jung sera son successeur à la tête de cette société savante, et que le départ de l’un et l’ascension de l’autre permettront la transformation de celle-ci en ce qu’on appellera l’Institut Göring.
https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2009-3-page-138.htm
Ce soir je mange un soufflé au fromage.
Avec une Corona.
après le 43ième départ définitif, la vieille baderne de Justin Crétin rédige une nouvelle demande en mariage (on ne les compte plus)… et un nouveau refus bien entendu, personne n’en veut, PERSONNE… il a l’air malin le vieux birbe huhuhuhuhuhuhuhuh
De nos jours, la censure littéraire semble se déplacer, modelée par un certain conformisme social idéologique. Elle devient implicite, indirecte, diffuse, insidieuse, incitant certains auteurs résignés à l’autocensure, au compromis, à intériorisation de ces contraintes.
«D’une censure voyante et organisée, au sein de laquelle les censeurs sont bien identifiés et usent d’autorité, elle semble s’être mutée en une censure discrète et en apparence sans concertation, implicite au point de n’être pas immédiatement perceptible.»
« La censure de l’imprimé – Durand, Hébert, Mollier et Vallotton»
(Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, n°124)
Avez-vous dit censure ? Bof ! Nous avons d’un côté une racaille pseudo-hummaniste qui protege les criminels en fuite et parfois les glorifie, et de l’autre des bien-pensants stupides comme il n’est pas permi qui lancent des cris d’orfraie pour un brin de poil pubien!
Bon, une photo de Carla Cerati :
A la Martinique, j’ai effleuré une petite herbe dentelée qui s’est proprement rétractée sous mes doigts. Interrogé, notre hôte martiniquais me la nomma : elle s’appelait « honteuse femelle », ce qui ne lassa pas de me plonger dans un vagabondage de pensée (d’autant que je lisais, là-bas, Texaco de Chamoiseau, où à chaque page la force et la justesse des mots et expressions créoles me sautais aux yeux…)
Bref, je passais mon temps, pour les faire réagir, à caresser les honteuses femelles, et j’ai appris, depuis, que leur « vrai » nom, outre « mimosa pudique », est… Sensitive…
P.S. au precedent post. En 1968, 10 années avant cette photo, publiée dans Forma di donna, Carla Cerati avait réalisé avec Gianni Berengo Gardin Morire di classe une enquête sur les asiles psychiatriques. Entre les deux [1974], avec Mondo Cocktail, elle avait démasqué le vide dans lequel, entre événements sociaux et extravagances, étaient plongées les élites. Un autre monde.
Excellente chronique d’Assouline, soit dit sans flatterie aucune. Ce qui pourrait nous arriver des Amériques est terrifiant. C’est ne rien comprendre à ce qu’est la littérature. Il y a pire encore : Céline ne perd nullement son talent lorsqu’il écrit « Bagatelles pour un massacre » (qualifié jadis par Charles Plisnier de « livre malfaisant ET de chef-d’oeuvre ») et, un étage en-dessous, Rebatet est aussi talentueux dans « Les décombres ». C’est sans doute très regrettable mais c’est ainsi. Sur le plan des mœurs, il existe aussi des chefs-d’oeuvre que la morale civique réprouve. Ce puritanisme anglo-saxon sera sans doute une des plaies du siècle. En tout cas dans le domaine de la littérature.
Laudelout, c’est rex made in belgium. C’est regrettable, mais c’est comme ça.
…Grotesque, et ta sœur Sasseur ? Et quelle belle redondance ! « Rex made in Belgium ? » Mais où Rex est-il né ailleurs qu’en Belgique ?
la censure se déplace ? ben oui la censure est un truc qui ne tient pas en place.
dans les années 90 Polanski était président de jury ou invité d’honneur de manifestations cinéma.
aujourd’hui plus personne ne veut de lui à sa table.
qu’est-ce qui a changé ? Polanski ? non il est resté le même.
sauf que l’erreur serait de dénoncer un ordre moral qui voudrait sa peau.
parce que vouloir le protéger entrait aussi dans le cadre d’un autre ordre moral.
idem pour Matzneff et tous les autres !
l’ordre moral n’est pas apparu comme ça hop ! c’est juste qu’il a changé de casquette !
quant à ce puritanisme anglo saxon que dénonce passou ça fait bien longtemps qu’il est en vigueur dans l’édition française.
il faudrait que passou nous cite un seul Goncourt qui n’obéirait pas à ce nouvel ordre moral qu’il dénonce ici !
ces histoires c’est tout de l’hypocrisie.
une Sensitive comme etalii ?…
Nolli me tangere, qu’elle disait du temps de Taxifolia Caulerpa. Moi, je la trouve plutôt Balsamine, CT !
(on a eu de la neige, tantôt – Bonne soirée)
d’autant qu’il ne s’agit d’une infime partie visible d’un courant plus général qui se propage sur la planète comme le coronavirus.
la chose très drôle c’est que cette censure imposée aux écrivains et ben elle n’est pas du tout imposée aux scénaristes de séries !
alors eux ils ne s’en privent pas, tout le monde y passe : les homos, les femmes, toutes les religions, les vieux, les enfants.
les séries américaines c’est un perpétuel jeu de massacre dignes de GTA ou Carmaggedon pour palystation.
les jeux vidéos : dans la nouvelle version de Carmageddon suand on écrase une femme qui traverse la rue avec sa poussette on gagne un bonus de 3000 points !
vous avez dit censure ?
effectivement si la littérature est ciblée c’est juste parce que c’est un milieu de… comment dire ? tarés ?
Un sensitive trader, citation:
-Les sensivity readers ne font pas la police de la liberté d’expression (mais si ça peut vous empêcher d’être blessant et/ou stupide, faîtes-le !)-
pas sûre que ce programme plaise à tous , droit de regard, nécessité pour combler des lacunes d’ordre culturel selon ce dernier. Ailleurs il est dit que ce lecteur propose un mot pour remplacer un autre, jusqu’où ce travail de relecture peut il aller pour ne pas blesser ou choquer le lectorat et limiter les choix d’un auteur reste à déterminer. Les comités de lecture en dehors des exceptions qui actuellement font débat ne suffisent plus. Henry Miller aurait eu à s’inventer une autre vocation , je crois, par les temps qui sont nôtres, par exemple.
https://www.google.com/amp/s/planetediversite.fr/2018/01/04/discussion-les-sensitivity-readers/amp/
Avez raison halmet, c’est pas vraiment une affaire nouvelle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Politiquement_correct
mais passoul a jamais dit le contraire… Peut pas faire dans l’historicité à chaque papier d’actu. C’est sa contrainte perso. Suis pas son avocat, mais y’a des fois, on a envie. Et s’il met un coup de savate de ci delà, c humain. Qui en est totaly exempté.e chez les sensitive readers et writters de l’erdélie ? Alexia ? Hein, ouin, hein…
NB / Rien compris à l’histoire du Rex belge… Et vous, Chantal ?
Trader et non trader.
« Janssen J-J dit: à
Avez raison halmet »
je sais ! à quoi ça sert de dire que j’ai raison, c’est évident.
essayez de pondre des trucs plus originaux, ça vous changera !
3j : sauf que passou n’a jamais fait de papier sur l’ancien ordre moral qui sévissait dans notre beau pays.
je pense que nommer Polanski invité d’honneur des oscars pour passou cela ne répondait pas à un ordre moral.
pas plus que tous les Goncourt distribués jusuq’à ce jour ne l’ont été parce qu’ils entraient dans cet ordre moral dominant de l’époque.
Nolli ?! Cest fait exprès ? Éventuellement, noli me tangere, trad. de la Vulgate de l’Évangile de Jean, 20.17 : « Dicit ei Jesus: Noli me tangere, nondum enim ascendi ad Patrem meum: vade autem ad fratres meos, et dic eis: Ascendo ad Patrem meum, et Patrem vestrum, Deum meum, et Deum vestrum. »
sauf que passou est un type de gauche : il ne défend pas des valeurs mais des droits.
du coup quand l’ordre moral défend des droits c’est un truc évident qui ne serait pas un ordre moral.
et quand il défend des valeurs alors là il devient un ordre moral.
cherchez l’erreur…
Hamlet, ce thème développé :
Et encore qu’ordree moral puisse n’être inscrit dans aucune loi, comme ne pas aimer les noirs, inferioriser les femmes, considérer l’extraction avant d’observer les caractères de l’individu, les à priori en général qui orientent nombre de nos évaluations évaporer à autrui. La notion d’ordre moral infuse les sociétés sans être fixée ou consignée dans les lois. Il est insidieux et prégnant.
Dans notre rapport à autrui , remplacer évaporer.
…C’est simple : parce que j’écris (nulle question d’idéologie ici mais bien de littérature) que Céline ne perd pas son talent lorsqu’il écrit « Bagatelles », je suis taxé de rexiste parce que de nationalité belge. Or Céline est aussi génial dans la polémique et l’invective. Anecdote : lorsque Pierre Assouline a découvert jadis (sur microfilms) les « pamphlets » de Céline à la BNF, il dérangeait ses voisins par ses fous rires. Pour le reste, il suffit de lire mes billets mensuels ici
http://bulletincelinien.com/
pour se faire une idée de ce que j’écris sur le sujet (que je connais un peu).
Verra-t-on le retour de la littérature-sous-le-manteau ?
J’en frémis d’avance…
« il dérangeait ses voisins par ses fous rires »
Céline ferait dans l’humour juif, Marc LAUDELOUT !?
(jamais lus les Pamphlets)
En arborant des cheveux natés dans le film « Elle », en 1979, le mannequin affole la planète mode. Sauf que ces tresses existent depuis des siècles dans la culture africaine. On appelle ça « l’appropriation ».
bonsoir
https://o.nouvelobs.com/mode/mode-pour-tous/20170803.OBS2950/les-tresses-de-bo-derek.html
Dans Venise la Rouge, pas un touriste ne bouge !
est-ce que lacanien est une appropriation culturelle comme plastic shaman
Plastic shaman, or plastic medicine people,[1] is a pejorative colloquialism applied to individuals who are attempting to pass themselves off as shamans, holy people, or other traditional spiritual leaders, but who have no genuine connection to the traditions or cultures they claim to represent.[2] In some cases, the « plastic shaman » may have some genuine cultural connection, but is seen to be exploiting that knowledge for ego, power, or money.[3][4]
bonsoir
Je réponds à « Jazzi ». A défaut de lire les pamphlets, lisez le recueil des critiques consacré à « Bagatelles », et en particulier l’article de Charles Plisnier (chrétien de gauche ex-trotskyste) Edifiant. Références : André Derval, « L’accueil critique de Bagatelles pour un massacre », Editions Ecriture, 2010 (23 euros).
The term « plastic shaman » originated among Native American and First Nations activists and is most often applied to people fraudulently posing as Native American traditional healers.[5][6] People who have been referred to as « plastic shamans » include those believed to be fraudulent, self-proclaimed spiritual advisors, seers, psychics, self-identified New Age shamans, or other practitioners of non-traditional modalities of spirituality and healing who are operating on a fraudulent basis.[3] « Plastic shaman » has also been used to refer to non-Natives who pose as Native American authors, especially if the writer is misrepresenting Indigenous spiritual ways (such as in the case of Ku Klux Klan member Asa Earl Carter and the scandal around his book The Education of Little Tree).[1][7]
https://en.wikipedia.org/wiki/Plastic_shaman
The word « shaman » originates from the Evenki word « šamán ».[23] The term came into usage among Europeans via Russians interacting with the Indigenous peoples in Siberia. From there, « shamanism » was picked up by anthropologists to describe any cultural practice that involves vision-seeking and communication with the spirits, no matter how diverse the cultures included in this generalisation. Native American and First Nations spiritual people use terms in their own languages to describe their traditions; their spiritual teachers, leaders or elders are not called « shamans ».[3][16] However, with Michael Harner’s invention and promotion of « core shamanism » in the 1980s, the term « shaman » began to be misapplied to Native American ways by cultural outsiders; this is due to Harner’s unfounded claim that the ways of several North American tribes share core elements with those of the Siberian Shamans.[3][5][24] This misappellation led to many non-Natives assuming Harner’s inventions were traditional Indigenous ceremonies.[3] Geary Hobson sees the New Age use of the term shamanism as a cultural appropriation of Native American culture by « white » people who have distanced themselves from their own history.[3]
In Nepal, the term Chicken Shaman is used.[25]
J’en frémis d’avance…
Imaginez un nouveau style d’exhibitionniste masculin. Le type entrouvre son imper et vous devoile furtivement le titre qui l’occupe.( je n’ai été agressée qu’une seule fois par un exhibitionniste, et j’aurais préféré qu’il me montre son bouquin!)
White Shamans and Plastic Medicine Men
Terry Macy and Daniel Hart
This award-winning documentary deals with the popularization and commercialization of Native American spiritual traditions by Non-Indians. Important questions are asked of those seeking to commercially exploit Tribal rituals and sacred ceremonies…and those vested with safeguarding sacred ways. The film represents a wide range of voices from Native communities, and speaks to issues of cultural appropriation with humor, righteous anger, and thoughtful insight.
« They say, ‘I was an Indian in a former life.’ – Well…you’re white now! »
http://www.com.washington.edu/nativevoices/film/Shamans.html
. Au début des années 1990, la critique bell hooks, figure importante du Black feminism, développe par exemple ce concept, qu’elle résume d’une métaphore : « manger l’Autre. » C’est une approche intersectionnelle, qui articule les dimensions raciale et sexuelle interprétées dans le cadre d’une exploitation capitaliste.
Un regard « exotisant »
Cette notion est aussi au cœur de la controverse autour de Paris Is Burning, un film documentaire de 1990 sur la culture des bals travestis à New York. Une autre critique noire, Coco Fusco, reprochait à la réalisatrice Jennie Livingston, une lesbienne blanche, son regard « exotisant » sur ces minorités sexuelles et raciales. Pour elle, il s’agissait d’une forme d’appropriation symbolique mais aussi matérielle, puisque les sujets du film se sont sentis floués, dépossédés de leur image.
https://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2018/08/24/eric-fassin-l-appropriation-culturelle-c-est-lorsqu-un-emprunt-entre-les-cultures-s-inscrit-dans-un-contexte-de-domination_5345972_1654200.html
@ à quoi ça sert de dire que j’ai raison, c’est évident.
… tellement rare que j’avions cru bon le signaler une fois né pas costume, tête le noeud
@ Nolli me tangere – Nan, c’était pas fait exprèss, juste une erreur d’orthog, r. :
—-
« En botanique : c´est le nom que reçoit la balsamine sauvage qui pousse dans les bois ou impatiens noli-tangere. Quand on la cultive elle s´appelle impatiens balsamina ou Balsamina hortensis. Cette plante se caractérise par les capsules qui contiennent ses fruits qui éclatent au moindre contacte, projetant ainsi au loin sa semence. Ce mécanisme se nomme libération explosive.
(article rédigé par etalii, dans la Wikipedia)
@ Et toi, Jissé, tu t’y connais en libération explosive de ta semence, d’après WL-Lulue, toi qui ne lis que pour essayer de te comprendre ?
@ H ou Dxt, c’est le tartufe quintessencié de la morale de l’ordre moral.
@ Le Bulletin célinien n’est pas toujours à la hauteur de Ferdine.
@TTLT, Désolé mais le dernier prologue est tellement compliqué que pas eu le courage d’aller plus loin. M’a tombé des mains. Pourtant, je vous sache de bonne volonté. Je copie-colle pour prendre l’erdélie à témoins (je pense que l’AMS va vous lire, M cette littérature en général) :
_____
[Plongée immédiate dans l’horreur qui n’est pas sans rappeler le best-seller de Slimani : un infanticide est dévoilé dès les premières pages. Tandis que Wade, son mari quinquagénaire perd la mémoire à cause d’une maladie héréditaire, Ann tente sans relâche de « revivre » la scène à laquelle elle n’a pas assisté. Jenny, première épouse de Wade actuellement en prison, tue May, leur fille cadette. June, l’aînée, s’enfuit on ne sait où à travers l’immensité de l’Idaho. Le mystère du mobile reste entier jusqu’au bout, même si on peut soupçonner un accès de jalousie. En effet, Wade est encore marié à Jenny lorsqu’il rencontre Ann dans l’école où elle enseigne la musique, et que fréquente June. Ils tombent immédiatement amoureux, même s’ils ne consommeront cet amour qu’après – très peu de temps après ! – la tragédie. Or juste avant de mourir, la petite May fredonne un air enseigné par Ann…]
Bonsoir
Madonna est au cœur d’une telle polémique. En 1990, avec sa chanson Vogue, elle était déjà taxée de récupération : le voguing, musique et danse, participe en effet d’une subculture noire et hispanique de femmes trans et de gays. Non seulement l’artiste en retirait les bénéfices, mais les paroles prétendaient s’abstraire de tout contexte (« peu importe que tu sois blanc ou noir, fille ou garçon »). Aujourd’hui, son look de « reine berbère » est d’autant plus mal passé qu’elle est accusée d’avoir « récupéré » l’hommage à la « reine » noire Aretha Franklin pour parler… de Madonna : il s’agit bien d’appropriation.
La controverse autour de la pièce Kanata, de Robert Lepage, n’est pas la première non plus — et ces répétitions éclairent l’intensité des réactions : son spectacle sur les chants d’esclaves avait également été accusé d’appropriation culturelle, car il faisait la part belle aux interprètes blancs. Aujourd’hui, c’est le même enjeu : alors qu’il propose une « relecture de l’histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones », la distribution oublie les « autochtones » — même quand ils se rappellent au bon souvenir du metteur en scène. C’est encore un choix revendiqué : la culture artistique transcenderait les cultures « ethniques ». »
#Mais où Rex est-il né ailleurs qu’en Belgique ?
A Béziers, Laudelout, à Béziers. Rex a perdu la vie, quand des ordures que vous louez ici pour tout autre chose que la littérature, s’en sont sorties. C’est ainsi et c’est regrettable.
Pas de problème, on a déjà lu un éditeur délinquant sur la rdl faire la retape pour les mêmes…
Sinon, Laudelout, vous avez essayé la série tv?
Un bon clébard policier, le rex, un berger allemand.
…
…
…comme je l’écrit, sur le thème du ‘ Quel chrononyme ‘ précédent,…
…
…des solutions pour Venise,!…
…
…une double rangée de Polders ( dunes hautes ),…avec couloir d’entré et sortie des bateaux )
…
…mais, le plus relevant, c’est une astuce technologique à portée de main, trop facile, et qui relève de l’expression » Eurêka « ,…
…
…genre Archimède, s’ingénier à utiliser les sciences tout simple, pour dominer les éléments,…
…
…le hic,!…pas assez d’argent, pour satisfaire mes réalisations,…en conséquences comme J.R.Dallas,!…
…aucun secret ou piste sérieuse à divulguer,!…pour rien
…chacun ses misères, et Dieu se porte mieux,!…
…etc
Tex est aussi le nom d’une chaîne de cinémas indépendants. Il en existe encore.
No one has captured this perennial plague of the human spirit with greater vividness and acuity than William Styron (June 11, 1925–November 1, 2006) in Darkness Visible (public library) — his trenchant 1990 memoir of depression.
Styron, who first descended into clinical depression at the age of sixty and describes himself as “one who has suffered from the malady in extremis yet returned to tell the tale,” considers the cultural baggage of this “veritable howling tempest in the brain,” propelled by “the intermingled factors of abnormal chemistry, behavior and genetics”:
https://www.brainpickings.org/2016/02/09/depression-william-styron-darkness-visible/?mc_cid=2f5bce1210&mc_eid=efbe7cdc7e
…Je vous sais beaucoup de gré de cette illustration parfaite de la « Reductio ad Hitlerum », dame Sasseur, et, accessoirement, de la phrase de Talleyrand selon lequel « tout ce qui est excessif est insignifiant ».
Cela étant (je réponds à un autre intervenant) que mon Bulletin ne soit pas toujours à la hauteur du natif de Courbevoie, j’en conviens bien volontiers.
Comme je le dis parfois, le seul titre de gloire du Bulletin célinien est d’être l’unique mensuel voué à un auteur. Et quel auteur, ne vous en déplaise (cinq tomes dans la Pléiade). Vous me direz qu’après l’entrée de J. d’Ormesson dans cette prestigieuse collection, cela ne veut plus dire grand chose. J’en conviens. Voyez comme je suis conciliant…
—-
« En botanique : c´est le nom que reçoit la balsamine sauvage qui pousse dans les bois ou impatiens noli-tangere. Quand on la cultive elle s´appelle impatiens balsamina ou Balsamina hortensis. Cette plante se caractérise par les capsules qui contiennent ses fruits qui éclatent au moindre contacte, projetant ainsi au loin sa semence. Ce mécanisme se nomme libération explosive.
(article rédigé par etalii, dans la Wikipedia)
Comme pour les graines de la hampe florale de l’acanthe, prisée par les sculpteurs sur pierre.
https://www.google.com/search?ei=BiFcXpzoMYS6acyhnYAN&q=hampe+florale+acanthe&oq=hampe+florale+acanthe&gs_l=mobile-gws-wiz-serp.3…3573.10752..12061…0.0..0.150.734.4j3……0….1………0i13j0i13i5i30j30i10.YNqxt9PqoDc#imgrc=h9x5LbPtRSEJPM:
Rex, correcteur.
Pas lu Bagatelles néanmoins les journalistes intervieweurs de l’avocat Serge Karlsfeld en charge d’interdire la publication des pamphlets laissaient à penser qu’il n’est pas nuisible de les lire. Ce passage des pamphlets révèlent des contradictions attachées à certaines amitiés qu’à entretenues Celine.
rose, bonsoir!
ne me créditez pas d’un article,alors que je suis si ignorante que je viens de chercher l’acanthe (Dans le langage des fleurs, acanthe signifie « Amour de l’art. Rien ne pourra nous séparer. »)je connaissais quan même l’agapanthe!
j’espère que vous allez bien et que votre maman se retrouve aussi
bonne soirée
Laudelout, moi j’ai capté un truc. Vous avez paramétré votre machine numérique, de telle sorte qu’au nom Céline , ou ecrivain victimisé, lol,vous nous gratifiez d’un message formaté, comme dans les meilleures écoles de marketing, vous rappliquez, comme le chien de Pavlov.
Moi j’ai acheté la pléiade Gary, voyez comme je suis intransigeante .
Et j’ai lu Celine, comme tout lycéen , en France, ce médecin raté, qui avait une vision absolument nihiliste de genre humain, le gars qui avait des « solutions » d' »hygiene de masse » a coup de trique.
Alors Laudelout, depuis le temps que Destouches est le mistigri de la rdl, inutile de me vendre un style.
Les Danseuses de Delphes, également connues sous le nom de Colonne aux acanthes, sont trois figures en haut-relief surmontant une colonne d’acanthes trouvées près du sanctuaire d’Apollon pythien à Delphes. Elles sont conservées au Musée national archéologique de Delphes. L’œuvre a inspiré à Claude Debussy le premier de ses Préludes.
https://www.youtube.com/watch?v=EnXw-5Q4McI
Nous avons passé un bon dimanche, je vous remercie et alii ♡ (très aimé, chante Gabin)
La feuille d’acanthe (après sa hampe florale) sur les chapiteaux corinthiens
https://www.google.com/search?ei=UiVcXrLpH9CXlwSV-5GIDA&q=feuilles+d%27acanthe+sur+chapiteaux&oq=feuilles+d%27acanthe+sur+chapiteaux&gs_l=mobile-gws-wiz-serp.3..33i22i29i30.3154.19231..22367…0.1..1.126.4516.20j25……0….1…….8..0i71j41j0i67j0i22i30j41i131i67j41i324j0i131i67j0j46i131j0i131j46j46i275j33i160.mKNvOQRvvN8#imgrc=PqwG3DJsVhddCM:
Marie, je sais que vous répondez à à Laudetout et je ne souhaite pas vous importuner toutefois , n’est ce pas vous qui un jour sous le pseudo LVDB avait offert à lire sur ce blog les premières lignes du Voyage?
J’ai lu Celine comme tout lycéen, en France. Et j’en ai compris la substantifique moelle, grâce au matraquage opéré sur la rdl.
Grâces soient rendues à Passou, qui a permis ce miracle.
Styron:mais vous n’avez pas lu « le choix de Sophie »
c’est ma fille qui me l’offrit;elle est maintenant américaine et se fiche de moi!
En anglais, l’expression « Sophie’s choice », qui fait référence à un passage du roman, signifie un choix tragique et insoutenable entre deux possibilités1.
J’ai l’impression que les squatteurs de la rdl, comme la vieille marginale, n’ont tiré aucun profit des longs développements sur l’oeuvre du docteur Destouches, ce qui légitimerait l’entreprise commerciale , sous prétexte fallacieux ,de réédition des pamphlets. Un comble.
Mais Gallimard a déjà fort à faire avec l’édition d’un pedocriminel.
le choix de sophie (ma fille a un fils!)
https://www.youtube.com/watch?v=RYQjsbn4KCM
Marie, je ne sais rien de vous mais puisque vous insistez, je peux aussi vous imaginer en vieille conne, nous serions à égalité. Moi dépossédée de mon identité sociale et vous affublée d’une bêtise entêtée indigne de votre QI.
Et alii, la technique perverse racontée dans ce film était habituelle, sadisme et perversion démultipliée par le Droit. Une histoire comme celle là nous avait été racontée par un déporté survivant et ébranlé à vie dans sa santé mentale.
Les pamphlets sont déjà réédités au Canada aux éditions 8! Meme maitre d’oeuvre que celui naguère prévu dans la Pléiade quand le projet était d’actualité.
Curieux, ces gens qui ont défilé en masse pour toutes les libertés, et qui réclament à présent tout aussi moutonnièrement l’interdiction de tout ce qu’ils ont contribué à permettre, fut-ce délirant.
Bien à vous. MC
C’est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : «Ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j’ai toute la thune, parce que c’est moi le boss.»
« Au début des années 1970, au moment où il défendait l’un des derniers livres interdits en France (Eden, Eden Eden, Pierre Guyotat, 1970), Barthes a expliqué que «la vraie censure ne consistait pas à interdire» mais «à étouffer, à engluer dans les stéréotypes» : « la censure sociale n’est pas là où on empêche, mais là où l’on contraint de parler » (Sade, Fourier, Loyola,1971). Il donnait ainsi au mot de censure une acception étendue : non plus seulement l’interdiction institutionnelle prononcée par les détenteurs de l’autorité d’Eglise ou de l’Etat mais un processus social continu de filtrage des opinions admises conduisant à un conformisme idéologique et artistique. Bourdieu a ensuite indiqué qu’une «censure structurale» régissait à la fois l’accès à et la forme de l’expression, liant ainsi la censure non plus seulement à la loi mais aux normes de discours. Il assimilait l’exclusion discursive de certains groupes à une forme de censure préalable « parmi les plus efficaces et les mieux cachées (Ce que parler veut dire, 1982). »
(« Liberté d’expression » littéraire et régimes démocratiques. Censure et autocensure aujourd’hui (Paris 3)
Information publiée le 31 mars 2017 par Marc Escola
Lien suit.
Le lien permettant d’accéder au document complet ne passant pas, chercher en entrant ce titre : fabula – « Liberté d’expression » littéraire et régimes démocratiques. Censure et autocensure aujourd’hui (Paris 3).
Compte-rendu passionnant de ce colloque international organisé par C.Brun et P.Daros (Sorbonne-Nouvelle), P.Roussin (CNRS).
Petit rappel, on peut aussi comprendre avec la , » renaissance » d’un antisémitisme que les Karsfeld aient plaidé contre la réédition. Ces pamphlets ne peuvent pas tomber entre n’importe quel esprit et il en est de plus en plus nombreux qui les utiliseraient sans discernement, je le crains.
#Les pamphlets sont déjà réédités au Canada aux éditions 8!
Ben oui, Court, au Paraguay aussi.
Ce colloque devait être passionnant puisque les débats s’organisaient autour de cette question (en rapport étroit avec le billet de Passou et le très juste dernier commentaire interrogatif de M.Court) :
« […] que devient la littérature : censurée par les instances qui président au destin du livre ? […] Quelles sont les relations entre censure et création, auto censure et création ? De quelle nature sont aujourd’hui les objets de la censure et de l’autocensure en matière littéraire ? »
Si je n’ai jamais lu Le choix de Sophie, c’est je crois parce qu’on m’avait gavé avec ça… qu’ll « fallait absolument l’avoir lu ». Mais les deux connes qui m’avaient dit cela avaient été incapables de s’expliquer sur cet impératif catégorique, et j’en suis toujours resté là, voyez. Quant à votre fille US, &alii, on croyait que vous racontiez jamais votre vie privée, sauf à rôz, FMLP ! Et en effet, ça n’intéresse personne, ni toutes ces histoires de lacaninisme à Ma Chose Freudienne.
Bonsoir.
les 3 J ?VOUS FERIEZ MIEUX DE VOUS CULTIVER AU LIEU
de me poursuivre ; quant à ma fille, je suppose qu’à l’époque , sa question c’était le choix de l’enfant que moi, je sacrifierais elle ou son frère aîné dont elle était très jalouse, masculin ou féminin ;je n’ai pas attendu de lire 3J POURdécouvrir ces questions et il y a longtemps que je sais que la censure peut s’exercer en forçant les gens à parler:par exemple comme sur la RDL , soit en mettant en jeu leur identité(ce qu’avait fait ma fille en me lançant sur ce livre:elle a retrouvé aux USA la question des identités et de leur « appropriation »)soit par challenge-je rappelle que l’étymologie de challenge est calomnie:et la dessus les erdélien-ne-s ont une pratique que je n’envie ni n’imite )
amusez vous bien entre vous:il y a logtemps que j’ai étudié léo STRAUSS qui reste un grand classique;on n’en dira pas autant des erdélien-ne-s)
https://www.senscritique.com/livre/La_persecution_et_l_art_d_ecrire/252261
Je possede deux editions italienne de Bagatelle. 1938 par Corbaccio — qui avait déjà publié Matteotti et Amendola —, édition approuvée par Céline nonobstant les passages censurés ; 1981 par Guanda, trad. Giancarlo Pontiggia, préface Ugo Leonzio. Entre la première et la dernière 2 que je n’ai pas encore trouvé.
L’art d’écrire des classiques et la tâche de l’historien. Sur un exemple tiré de Descartes [article]
sem-linkDenis Kambouchner
Revue Philosophique de Louvain
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2008_num_106_1_7759
personnellement, je ne me dis pas « lacanienne » comme les erdéliens! Dieu m’en garde!
mais
d’où les syntagmes challenge cup [« coupe »] ou challenge trophy [« trophée »]. Le v. angl. est empr. à l’a. fr. chalenge « chicane, attaque, défi » (xiies. ds T.-L.), du lat. class. calumnia terme jur. « accusation fausse, chicane » puis « réclamation, accusation, litige » en lat. médiéval. Bbg. Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, passim. − Bonn. 1920, p. 26. − Chassaignon (A.). Une Rév. des termes sportifs. Vie Lang. 1961, p. 388. − Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots dans le vent. Vie Lang. 1969, p. 588. − Pamart (P.). Infiltrations ou invasions. Vie Lang. 1969, p. 319.
» Je dirais plutôt par le communautarisme qui règne en maitre aux Etats-Unis »
il faudrait savoir!
Sans communautarisme, pas d’etudes féministes, pas d’investissement disproportionné du moindre Conte de Madame d’Aulnoy, de Madame de Villedieu, de Madame de Murat.
Pas d’etudes de Genre, de celles qui font vivre votre Edouard Louis.
Je sui loin d’etre pro communautaire mais un peu de cohérence ne vous nuirait pas parfois…
Bien à vous.
MC
Stalker a écrit sur le STRAUSS
http://www.juanasensio.com/archive/2009/02/27/en-lisant-leo-strauss-pourquoi-ecrire-sous-la-persecution.html
Marie Sasseur votre mention célinienne du Paraguay me fait penser à un un certain Philippe Regnier, qui, aux dernières nouvelles, y avait filé. Il n’avait jamais pu avaler cette édition canadienne des petites feuilles de son Grand Homme…
quant au maître qui m’a « soufflé » de lire Strauss(et ce n’était pas hier) il connaissait très ,très bien « les lacaniens » et même tous les psys! et il a su écrire!mais il y en a encore sur ce blog pourquoi ils/elles s’intéresseraient au collège de philosophie?
SUR CE BLOG QUI DEMANDENT (excuses)
bonsoir,je ferme
https://www.franceinter.fr/emissions/un-ete-avec-homere/un-ete-avec-homere-01-mars-2020
Je viens d’écouter une rediffusion de 2017 sur France Inter : Sylvain Tesson évoquant le retour d’Ulysse à Ithaque.
(Une série de 8 émissions à réécouter en podcast). Ces huit émissions ont été réunies dans un recueil : Un Été avec Homère (Equateurs). Sylvain Tesson, pour écrire ces courts chapitres, s’est retiré sur une île des Cyclades, au bord de la mer Égée.
« On n’est pas le même avant et après la lecture de l’Iliade et de l’Odyssée, affirme-t-il. On se transforme, on découvre des grands principes de l’existence, tellement magnifiquement formulés que soudain ils vous saisissent. »
Un été avec Homère – dimanche 01 mars 2020 – 23h/minuit
48 minutes
Une écoute rafraîchissante…
J’hésite.
Ne sais si c’est plob ou bien plop.
En tout cas, sur la hampe, les fleurs fanent. Se transforment en graines qui mûrissent puis sèchent et enfin plop. Par l’effet d’une projection explosive sont lancées à distance de la plante mère, l’acanthe.
Ce qui fait que là où pousse une acanthe, il y en aura plusieurs.
Merci Christiane ♡ 🙂
Bonsoir, Rose.
J’étais sûre que cela vous ferait plaisir. De très belles méditations de Sylvain Tesson sur ce personnage d’Ulysse. Une brassée de lumière et d’écume.
https://www.babelio.com/livres/Tesson-Un-ete-avec-Homere/1037327
Je n’ai jamais lus les Pamphlets en entiers, mais de larges extraits, sur le net.
J’avoue que ce que j’en ai lu m’a paru pas aussi mauvais qu’on le dit généralement…
Littérairement parlant !
Si Passou éclatait de rire en lisant « Bagatelles… », l’autre option, c’est qu’il est complètement maso ?
A sa décharge, je dirais que si j’avais à lire un tel pamphlet sur les homosexuels, je me marrerais bien.
Céline, à sa manière, témoigne parfaitement de la folie de l’époque…
Année LvB, op 16 :
https://twitter.com/Edetmoi/status/1234283294776229888?s=09
Sur la tribune de Despentes dans Libe. Son gauchisme l’aveugle et la pousse à défendre des frappeurs de femmes sous prétexte qu’ils seraient opprimés. C’est insupportable.
D’ailleurs c’est encore plus clair dans Vernon. Elle justifie la violence d’un homme envers sa compagne par la violence sociale qu’il subit. Qu’elle aille se faire foutre elle aussi dans ce cas.
Lundi 2 mars 2020, 5h09
Empreint de modération comme tout intellectuel de haut niveau doit l’être, je me permets narines pincées de plonger dans le même sac poubelle « modérateurs » et « sensitivity readers » : charognes bonnes à jeter !
Liberté de création, liberté d’expression, totale, pleine et entière !
Comment peut on défendre l’idée qu’un kapo de cabinet noir « conseille » un créateur ? Comment peut on concevoir et au nom de quel intérêt supérieur, qu’il se substitue, cette charogne, à celui qui a écrit ?
Messire Passou a raison : nous sommes devenus fous !
Les tenants du bien peuvent faire mal en voulant faire l’inverse. Laissez le lecteur accéder librement aux écrits de l’auteur ! Laissez l’auteur s’exprimer, et le lecteur juger par lui même !
Dans « Les décombres » de Lucien Rebatet, il y a le pire et le meilleur. Vraiment le meilleur, souvent, sur cette époque folle qui fut la sienne. Il hait les juifs, et alors ? on ne va pas partager cette idée folle ! nous ne sommes pas tous nazis, fascistes ou palestiniens terroristes….
les contributeurs -trices ne sont en aucune façon pour mo a priori des interlocuteurs-trices choisi-e-s comme le sont des ami-e-s ou certains professeurs(dont on a distingué l’enseignement du fait ses publications)je ne considère pas qu’ils-elles soient a priori en droit d’attendre de moi plus que quiconque croisé dans un espace public, ni moi d’eux-elles; les commentaires engagés ici entre contributeurs relèvent d’une « règle du jeu » tacite (ou non)que je n’ai jamais lue , et que je déduis admise par P.Assouline.
Pour ma part, si je lis la harangue de Despentes comme commentaire au tweet pouvoir, je reprendrais volontiers » C’est votre politique: exiger le silence des victimes. »(sur huffington) en disant que des erdéliens exigent des victimes comme manifestation de leur pouvoir soit en leur intimant silence, soit dans l’espérance de leur silence « religieux »; se présenter comme lacaniens et ignorer l’élaboration de la censure-et autocensure-par la « psychanalyse »(toutes écoles »confondues »,mais à préciser) et condamner l’évocation de la psychanalyse est comme on dit d’une mauvaise foi rare et intéressée
La censure du psychanalyste
Denys Ribas
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2007-3-page-647.htm
LA CENSURE PAR LE PSYCHANALYSTE OU LA NEUTRALITÉ CONVOQUANT L’ANGOISSE DE CASTRATION DANS LA CURE
ribas
#les commentaires engagés ici entre contributeurs relèvent d’une « règle du jeu » tacite (ou non)que je n’ai jamais lue , et que je déduis admise par P.Assouline.
Passou permet. Faudrait voir voir à ne pas confondre non plus un commentarium, avec un séminaire de scientologues.
Moi je ne comprends pas ces accès subis d' »ecoeurement ».
Passou, en twittant, est écoeuré par Foresti, au nom de Dreyfus. Mais pas un mot, sur la véritable « affaire ».
A défaut du sens des responsabilités, on peut bien ériger une statue à l’éthique de conviction, mais enfin, Polanski s’est servi de Dreyfus. Et ça c’est écœurant, Monsieur!
Despentes , dans une tribune Libé, est scandalisée par le complot des boss ( mâles blancs dominants) et de l’argent qui finance Polanski.
Et pas un mot sur fanneeey l’ardente, qui quand elle aime ( Polanski) ne peut qu’admirer ( Polanski)
La présidente de la région Ile de France, et la présidente de France Télévision ont publiquement regretté , un peu tard, c’est vrai, les privilèges a bourses déliées, accordés à Polanski.
Les sacs à vomi, comme les masques pour tousseurs, sont en rupture de stock, si ça continue.
En 1937, Benjamín Mendelsohn (es), avocat pénaliste roumain, est le premier à s’intéresser aux victimes par une expérience publiée dans la Revue de droit pénal et de criminologie. Il est suivi par l’Allemand Hans von Hentig (en), qui publie en 1948 Le Criminel et sa victime2. Alors que la discipline se développe, le champ d’action de la victimologie se précise, avec une partie pénale, étroitement liée à la criminologie, et une partie générale qui intègre les victimes d’accidents, de catastrophes naturelles, etc. Une troisième approche s’intéresse aux victimes de violations des droits de la personne, dont le responsable n’est plus un ou plusieurs individus directement comme en victimologie pénale, mais un groupe humain ou un État ; elle intègre les génocides, la torture, l’esclavage, etc3,. Von Hentig (1948), Ellenberger (1954) puis Mendelsohn (1956) développent chacun des typologies permettant de classer des individus et des comportements de « victimisation » afin d’expliquer le crime, et ainsi, le prévoir4. Dans les années 1980, la victimologie s’est brusquement transformée d’un champ de recherche centrée sur le rôle et les prédispositions «victimogènes» de la personne lésée en une victimologie appliquée, soucieuse d’améliorer le sort de la victime en offrant à celle-ci l’aide, l’appui et le dédommagement nécessaires pour alléger ses souffrances5. Cette transformation s’est produite essentiellement pour des motifs politiques, en raison d’un « revirement vers la droite dans l’opinion publique » et sous l’impulsion de mouvements en faveur des victimes, portés principalement par le mouvement féministe6, considérant que la théorie de la « victime catalyseuse » revenait à faire porter à la victime la responsabilité du crime7. À ce jour, la victimologie se concentre essentiellement sur les victimes de violation des droits de la personne, en y intégrant les victimes d’actes criminels8.
D’après Gerd Kirchhoff, « la victimologie est l’étude scientifique des victimes et des victimisations attribuables à la violation des droits de la personne ; elle étudie également le crime, ainsi que la réaction par rapport au crime et à la victimisation. D’une façon scientifique, la victimologie décrit, mesure, analyse et interprète les structures et modèles, les configurations, les relations associatives (et éventuellement causales) et calcule les probabilités9. »
wikipedia
En France, le psychiatre Gérard Lopez, fonde l’Institut de victimologie de Paris en 199417 et initie le premier diplôme universitaire français de victimologie en 1993 (université Paris 5). Il publie également un ouvrage de référence sur la question18. Robert Cario, professeur de sciences criminelles, a créé un DESS de victimologie à la faculté de droit de Pau et publié un ouvrage de référence constamment mis à jour19
7h17
Dormi
Bataille gagnée
2 mars 2020
Je viens de terminer la préface du livre à venir « Comment perdre son temps pour les Nuls », un ouvrage inspiré par divers commentaria de blogs…
Ouvrage fort bien écrit par un groupe de sociologues spécialisés dans les étrangetés comportementales naissantes.
. En France, une formation existe depuis 1994, conduisant à un diplôme universitaire. Cette formation d’adresse aux médecins d’urgence,aux psychiatres et aux psychothérapeutes, aux juristes ainsi qu’à toute personne ayant pour responsabilité professionnelle d’aider les victimes. Une personne qui a subi une agression psychique telle que le harcèlement moral est réellement une victime, puisque son psychisme a été altéré de façon plus ou moins durable »20.
MESSAGE PERSONNEL
Alexia ! C’est oui ou c’est non ? ….Une proposition pareille ne se refuse pas !
Institut de Victimologie
CPIV
LE CENTRE DU PSYCHOTRAUMA DE L’INSTITUT DE VICTIMOLOGIE
http://www.cpiv.org/
et alii dit: à
En France, le psychiatre Gérard Lopez, fonde l’Institut de victimologie de Paris en 199417 et initie le premier diplôme universitaire français de victimologie en 1993 (université Paris 5). Il publie également un ouvrage de référence sur la question18. Robert Cario, professeur de sciences criminelles, a créé un DESS de victimologie à la faculté de droit de Pau et publié un ouvrage de référence constamment mis à jour19
Ce docteur, un futuriste 199417, c’est une uchronie.
Un lien ou pas avec le colloque qui se passe à Rennes concernant les victimes ?
Le Morbihan touché.
Ce que l’on ne nous dit pas, qui semble important sont les patients sources.
Ce professeur dcd à 60 ans : l’origine de sa contamination ?
Si les poumons étaient fragiles ou le deviennent, ou se révèlent tels.
Un cluster c’est une éprouvette. Tout baigne dans un précipité de solution toxique qui bouillonne : dans le cluster la contagion cavale.
nous ne sommes pas tous nazis, fascistes ou palestiniens terroristes
JiCé
Non.
Nous ne sommes pas non plus harceleurs et /ou victimes.
Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets les directeurs de maison de retraite, les consortium, Carlos Goshn : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écout[…]
Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets les directeurs de maison de retraite, les consortium, Carlos Goshn : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écout[…]
Virginie Despentes
In Libération, 1er mars 2020
On ne peut s’arrendre à rien de bon venant d’un journal qui vante Sartre parmi se fondateurs et dont un directeur a dit le plus naturel du monde que juif c’est une race !
Elle serait pas un peu fadade, cette Virginie Despentues ? On a le sentiment que c’est une cinglée hystérique qui postillonne son virus boboïde, à tort et à travers !
« Le succès dépend de trois choses : qui parle, ce qu’il dit et comment il le dit. Et parmi ces trois, ce qu’il dit est le moins important. »
Tom Wolfe
Magnifique tribune de Despentes.
Merci à celui qui l’a signalée.
Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles.
Sous la férule de l’oeil de Moscou.
Étape 2.
Dois faire gaffe. Me faire oublier.
N’ai obtenu le calme samedi 29 janvier 2020 qu’en prenant des notes à la hâte sur mon téléphone portable.
6 000 000 d’euros de chiffre d’affaires sur un an, cela vous dit quelque chose ?
La pompe à phynance.
Très juste la tribune de Virgine Despentes. Depuis qu’elle a quitté le corset de l’académie, elle respire apparemment mieux.
Il arrive qu’une chose giuste soit disqualifiée par celles ou ceux qui la disent et par le media qu’elles ou ils emploient.
Virginie Despentes est cinglée, non ? Elle profère des propos débiles…
Bon, eh bien voilà notre hôte « écoeuré » par la vanne de Florence Foresti lors de la cérémonie des Césars… Vanne qui moi, m’a carrément faite rigoler… Elle a fait semblant de croire que le dernier film de Polanski n’était pas « J’accuse » mais avait pour sujet « la pédophilie dans les années 70 ».
Pourquoi Pierre Assouline ressent-il de « l’écoeurement » à voir évoquer, avec humour, le viol que Polanski a commis dans ces années-là, et en filigrane toutes les histoires de violence sexuelle que subissent les enfants, comme par exemple celles que Monsieur Mazneff a infligées à Vanessa Springora ?
Hélas pour lui, il va bien falloir qu’il s’y fasse : car moi, j’espère bien qu’on ne va pas refermer le couvercle du coffre où, jusqu’à présent et avec un silence qui, en réalité, criait l’injustice de la domination sexuelle, on enfermait toutes les saloperies commises envers les enfants et en particulier les fillettes. Bien sûr, je pense que ce serait sans doute moins difficile à admettre pour les « élites » si on épargnait les artistes, cinéastes, écrivains, intellectuels… Mais justement : notre monde est ainsi fait que ce n’est qu’en s’attaquant aux représentants les plus en vue, qui sont donc suivis par les médias, que les voix peuvent se faire entendre et donc changer les choses.
Alors ne pas comprendre que l’humour ravageur de Foresti est en réalité aussi salubre qu’en leur temps, ceux de Coluche ou de Desproges, poster une photo de statue de Dreyfus (d’ailleurs complètement ratée, la statue en question, et moche comme un pou), ce qui sous-entend que, derrière la raillerie de Foresti, notre hôte considère qu’elle a tenté d’attenter à la mémoire de Dreyfus (ce qui n’est évidemment absolument pas le cas, elle a juste « taclé » Polanski !), c’est au mieux une sorte de résistance inconsciente au changement féministe qui s’opère dans notre société, (et donc Pierre Assouline devrait peut-être regarder de plus près cet inconscient qui le fait agir ainsi) au pire de la mauvaise foi.
Et bien entendu que mettre dans le même sac les dérives communautaristes qui apportent une autocensure et une langue de bois dans les domaines artistiques, ce que je réprouve absolument, et la prestation de Foresti qui a été drôle, impertinente et donc plus que pertinente, engagée et intelligente, c’est à la fois trop facile et surtout inadéquat…
Parce que, en fait, si on ne dynamite pas un peu tout ça, si on ne met pas sous le nez de cette société les saloperies qu’elle générait en toute tranquillité, si l’on ne fait pas un scandale (puisque Pierre Assouline crie au scandale, semble-t-il) pour enfin dénoncer des scandales bien plus terribles (parce que réclamer de ne pas donner un prix à un film qui n’en a pas besoin n’a tout de même pas le même niveau scandaleux que sodomiser une toute jeune fille de quatorze ans), si on ne fait pas tout ça, alors, on fait quoi ?
On demande à ce que le couvercle retombe, et qu’on continue à fermer les lèvres, en silence ?
On continue à demander aux femmes de la fermer ? Et qu’elles n’essaient surtout pas de changer ce monde où la place qui leur est assignée est à peu près la même que celle du gibier, à la chasse ?
Moi je dis qu’il faut en passer par là. Qu’il faut créer du scandale, qu’il faut dénoncer, qu’il faut agir. Et si ça prend la forme d’un humour ravageur, eh bien, non seulement cela s’inscrit dans une histoire de la scène humoristique française qui a toujours été bénéfique, mais en plus c’est diablement intelligent.
Florence Foresti a autant de talent sur scène que Brétecher en avait le stylo en main. Et toutes deux, en déclenchant nos rires, nous tendent surtout un miroir qui, pour une fois et malgré leur « condition féminine », n’est pas fait pour nous embellir. Bravo à elles !!!
Hé, les féministes ! Si vous voulez changer les choses, allez vous agiter là où c’est plus nécessaire que partout ailleurs : dans les territoires perdus de la République, là où vos soeurs sont encagées, emprisonnées, engrillagées, engrossées, encrassées par les vilains méchants disciples du barbu pédophile !
Vous vous en foutez, bien sûr …
Je m’en doutais. C’est plus facile de faire les courageuses Salle Pleyel quand on ne risque rien à combattre avec véhémence le mâle occidental gentil tout plein ! Minables, les filles ! Forcément minables…On se marre.
ED, Virgnie Despentes dispose elle aussi de son corps et n’y manquera vraisemblablement pas. Pour la violence envers les femmes, on sait qu’elle predomine dans les milieux pauvres sans en etre une exclusivité. elle peut etre rattachee à une culture, à l’alcoolisme, au machisme qui se rencontre chez les hommes indépendamment de leur culture de référence, au désespoir qu’il soit lié à une situation sociale ou à un autre facteur. la cause pschiatrique peut aussi être à l’origine.
Rien qu’à lire le post de Jicé, je me dis qu’on est vraiment au coeur du sujet, et que les jeunes femmes d’aujourd’hui sont en passe de remporter ce que les générations précédentes n’ont pas su obtenir : la remise en cause de la domination masculine. Oh, le chemin va être encore long, bien sûr, la situation est encore dramatique partout, et surtout dans les pays non occidentaux, mais on sent tout de même bien que les imbéciles, pour une fois, risquent de ne pas gagner la partie…
B, la violence envers les femmes n’est pas qu’une pathologie qu’on peut expliquer à l’aide de divers facteurs ; elle a sous-tendu, et sous-tend encore, l’ensemble des populations humaines. Elle est universelle et d’autant plus sournoise qu’elle est culturellement acceptée par tous… Et toutes… Et que, moins on en parle, plus elle peut s’épanouir librement. Alors il faut en parler, bien évidemment, il faut que tous, et toutes, soient confrontés au miroir qui leur envoie leur image exacte : celle d’une société qui admet, implicitement ou explicitement, que la violence envers les femmes existe et qu’elle s’exerce précisément sur celles qui ne peuvent y échapper.
« Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde. » (Virginie Despentes)
Je t’emmerde Virginie ! Tu ne mérites pas mieux. Bien à toi …
Clopine merci pour l’explication mais je n’ai pas exprimé l’idée de l’acceptation avec laquelle de plus je ne suis pas d’accord. Il est évident que ces dernières années sont à la dénonciation de cette violence quelque forme qu’elle prenne et au constat de l’impuissance ou du peu de pouvoir des femmes dans certaines régions du globe où culturellement elle est profondément enracinée, plus encore sue chez nous. La denoncer et lutter contre est un bienfait, chercher à en discerner les causes un autre chapitre.
Si quelqu’un pouvait retranscrire la vanne des éléphants de Foresti ? Pas vu les Césars. Merci.
Et bien entendu, je ne l’admets pas, moi. Et que Despentes la dénonce, eh bien, BRAVO !
Ca me semble même complètement fou qu’on assimile la soi-disant « violence » que les féministes sont censées exercer quand elles manifestent dans la rue, quand elles prennent la parole, quand elles remettent en cause l’ordre établi, et les violences sexuelles, les féminicides, les coups qui s’abattent, les enfermements que toute une société subie. Où est la véritable violence ? A-t-on jamais vu une féministe « casser la gueule » a quelqu’un ? Les femen auraient-elles, au bout de leurs tétons, des lames de couteau ? Cacheraient-elles, dans leurs seins, des flingues dont elles useraient quand on s’approche d’elles ? Florence Foresti aurait-elle appelé à la profanation de la tombe d’Alfred Dreyfus ? Adèle Haenel a-t-elle fait mettre à quatre pattes Ruggia, contre son gré, et l’a-t-elle sodomisé ?
Où exactement est la violence, et que signifie-t-elle ?
Car moi je suis féministe depuis cinquante ans, et je n’ai jamais levé la main sur quiconque, et je n’ai jamais agressé personne, et je n’ai jamais défendu à quiconque de parler, ni n’ai dit « Untel, taisez-vous ! », ni n’ai jamais usé d’une quelconque autorité pour parvenir à des fins sur autrui. Je n’ai jamais objectivé ceux qui m’ont procuré du désir, et du plaisir. Je n’ai jamais joui de la passivité d’autrui. La violence m’effraie, et m’est insupportable.
Alors, oui, si un éclat de rire de Foresti est « écoeurant », qu’est-ce que le viol d’une enfant de quatorze ans est, au juste ? C’est quoi, exactement ? on qualifie ça comment ?
On demande à ce que le couvercle retombe, et qu’on continue à fermer les lèvres, en silence ?
PAS QUESTION.
A lire et à méditer, la tribune de Virginie Despentes dans Libération de ce matin :
« Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ? Et je ne suis certainement pas la seule à avoir envie de chialer de rage et d’impuissance depuis votre belle démonstration de force, certainement pas la seule à me sentir salie par le spectacle de votre orgie d’impunité.
Il n’y a rien de surprenant à ce que l’académie des césars élise Roman Polanski meilleur réalisateur de l’année 2020. C’est grotesque, c’est insultant, c’est ignoble, mais ce n’est pas surprenant. Quand tu confies un budget de plus de 25 millions à un mec pour faire un téléfilm, le message est dans le budget. Si la lutte contre la montée de l’antisémitisme intéressait le cinéma français, ça se verrait. Par contre, la voix des opprimés qui prennent en charge le récit de leur calvaire, on a compris que ça vous soûlait. Alors quand vous avez entendu parler de cette subtile comparaison entre la problématique d’un cinéaste chahuté par une centaine de féministes devant trois salles de cinéma et Dreyfus, victime de l’antisémitisme français de la fin du siècle dernier, vous avez sauté sur l’occasion. Vingt-cinq millions pour ce parallèle. Superbe. On applaudit les investisseurs, puisque pour rassembler un tel budget il a fallu que tout le monde joue le jeu : Gaumont Distribution, les crédits d’impôts, France 2, France 3, OCS, Canal +, la RAI… la main à la poche, et généreux, pour une fois. Vous serrez les rangs, vous défendez l’un des vôtres. Les plus puissants entendent défendre leurs prérogatives : ça fait partie de votre élégance, le viol est même ce qui fonde votre style. La loi vous couvre, les tribunaux sont votre domaine, les médias vous appartiennent. Et c’est exactement à cela que ça sert, la puissance de vos grosses fortunes : avoir le contrôle des corps déclarés subalternes. Les corps qui se taisent, qui ne racontent pas l’histoire de leur point de vue. Le temps est venu pour les plus riches de faire passer ce beau message : le respect qu’on leur doit s’étendra désormais jusqu’à leurs bites tachées du sang et de la merde des enfants qu’ils violent. Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture – marre de se cacher, de simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour le viol, ça vaut pour les exactions de votre police, ça vaut pour les césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre politique : exiger le silence des victimes. Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous ne voyez pas où est le problème. Votre jouissance morbide, avant tout. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles. Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez octroyé en signe de soutien que vous saluez – à travers lui c’est votre puissance qu’on doit respecter.
Il serait inutile et déplacé, dans un commentaire sur cette cérémonie, de séparer les corps de cis mecs aux corps de cis meufs. Je ne vois aucune différence de comportements. Il est entendu que les grands prix continuent d’être exclusivement le domaine des hommes, puisque le message de fond est : rien ne doit changer. Les choses sont très bien telles qu’elles sont. Quand Foresti se permet de quitter la fête et de se déclarer «écœurée», elle ne le fait pas en tant que meuf – elle le fait en tant qu’individu qui prend le risque de se mettre la profession à dos. Elle le fait en tant qu’individu qui n’est pas entièrement assujetti à l’industrie cinématographique, parce qu’elle sait que votre pouvoir n’ira pas jusqu’à vider ses salles. Elle est la seule à oser faire une blague sur l’éléphant au milieu de la pièce, tous les autres botteront en touche. Pas un mot sur Polanski, pas un mot sur Adèle Haenel. On dîne tous ensemble, dans ce milieu, on connaît les mots d’ordre : ça fait des mois que vous vous agacez de ce qu’une partie du public se fasse entendre et ça fait des mois que vous souffrez de ce qu’Adèle Haenel ait pris la parole pour raconter son histoire d’enfant actrice, de son point de vue.
Alors tous les corps assis ce soir-là dans la salle sont convoqués dans un seul but : vérifier le pouvoir absolu des puissants. Et les puissants aiment les violeurs. Enfin, ceux qui leur ressemblent, ceux qui sont puissants. On ne les aime pas malgré le viol et parce qu’ils ont du talent. On leur trouve du talent et du style parce qu’ils sont des violeurs. On les aime pour ça. Pour le courage qu’ils ont de réclamer la morbidité de leur plaisir, leur pulsion débile et systématique de destruction de l’autre, de destruction de tout ce qu’ils touchent en vérité. Votre plaisir réside dans la prédation, c’est votre seule compréhension du style. Vous savez très bien ce que vous faites quand vous défendez Polanski : vous exigez qu’on vous admire jusque dans votre délinquance. C’est cette exigence qui fait que lors de la cérémonie tous les corps sont soumis à une même loi du silence. On accuse le politiquement correct et les réseaux sociaux, comme si cette omerta datait d’hier et que c’était la faute des féministes mais ça fait des décennies que ça se goupille comme ça : pendant les cérémonies de cinéma français, on ne blague jamais avec la susceptibilité des patrons. Alors tout le monde se tait, tout le monde sourit. Si le violeur d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police, prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation générale. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité. Ne jamais parler en public de ce qui se passe pendant les castings ni pendant les prépas ni sur les tournages ni pendant les promos. Ça se raconte, ça se sait. Tout le monde sait. C’est toujours la loi du silence qui prévaut. C’est au respect de cette consigne qu’on sélectionne les employés.
Et bien qu’on sache tout ça depuis des années, la vérité c’est qu’on est toujours surpris par l’outrecuidance du pouvoir. C’est ça qui est beau, finalement, c’est que ça marche à tous les coups, vos saletés. Ça reste humiliant de voir les participants se succéder au pupitre, que ce soit pour annoncer ou pour recevoir un prix. On s’identifie forcément – pas seulement moi qui fais partie de ce sérail mais n’importe qui regardant la cérémonie, on s’identifie et on est humilié par procuration. Tant de silence, tant de soumission, tant d’empressement dans la servitude. On se reconnaît. On a envie de crever. Parce qu’à la fin de l’exercice, on sait qu’on est tous les employés de ce grand merdier. On est humilié par procuration quand on les regarde se taire alors qu’ils savent que si Portrait de la jeune fille en feu ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c’est uniquement parce qu’Adèle Haenel a parlé et qu’il s’agit de bien faire comprendre aux victimes qui pourraient avoir envie de raconter leur histoire qu’elles feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence. Humilié par procuration que vous ayez osé convoquer deux réalisatrices qui n’ont jamais reçu et ne recevront probablement jamais le prix de la meilleure réalisation pour remettre le prix à Roman fucking Polanski. Himself. Dans nos gueules. Vous n’avez décidément honte de rien. Vingt-cinq millions, c’est-à-dire plus de quatorze fois le budget des Misérables, et le mec n’est même pas foutu de classer son film dans le box-office des cinq films les plus vus dans l’année. Et vous le récompensez. Et vous savez très bien ce que vous faites – que l’humiliation subie par toute une partie du public qui a très bien compris le message s’étendra jusqu’au prix d’après, celui des Misérables, quand vous convoquez sur la scène les corps les plus vulnérables de la salle, ceux dont on sait qu’ils risquent leur peau au moindre contrôle de police, et que si ça manque de meufs parmi eux, on voit bien que ça ne manque pas d’intelligence et on sait qu’ils savent à quel point le lien est direct entre l’impunité du violeur célébré ce soir-là et la situation du quartier où ils vivent. Les réalisatrices qui décernent le prix de votre impunité, les réalisateurs dont le prix est taché par votre ignominie – même combat. Les uns les autres savent qu’en tant qu’employés de l’industrie du cinéma, s’ils veulent bosser demain, ils doivent se taire. Même pas une blague, même pas une vanne. Ça, c’est le spectacle des césars. Et les hasards du calendrier font que le message vaut sur tous les tableaux : trois mois de grève pour protester contre une réforme des retraites dont on ne veut pas et que vous allez faire passer en force. C’est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : «Ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j’ai toute la thune, parce que c’est moi le boss.»
Alors quand Adèle Haenel s’est levée, c’était le sacrilège en marche. Une employée récidiviste, qui ne se force pas à sourire quand on l’éclabousse en public, qui ne se force pas à applaudir au spectacle de sa propre humiliation. Adèle se lève comme elle s’est déjà levée pour dire voilà comment je la vois votre histoire du réalisateur et son actrice adolescente, voilà comment je l’ai vécue, voilà comment je la porte, voilà comment ça me colle à la peau. Parce que vous pouvez nous la décliner sur tous les tons, votre imbécillité de séparation entre l’homme et l’artiste – toutes les victimes de viol d’artistes savent qu’il n’y a pas de division miraculeuse entre le corps violé et le corps créateur. On trimballe ce qu’on est et c’est tout. Venez m’expliquer comment je devrais m’y prendre pour laisser la fille violée devant la porte de mon bureau avant de me mettre à écrire, bande de bouffons.
Adèle se lève et elle se casse. Ce soir du 28 février on n’a pas appris grand-chose qu’on ignorait sur la belle industrie du cinéma français par contre on a appris comment ça se porte, la robe de soirée. A la guerrière. Comme on marche sur des talons hauts : comme si on allait démolir le bâtiment entier, comment on avance le dos droit et la nuque raidie de colère et les épaules ouvertes. La plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie – Adèle Haenel quand elle descend les escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. Je donne 80 % de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. Cette leçon-là. Adèle je sais pas si je te male gaze ou si je te female gaze mais je te love gaze en boucle sur mon téléphone pour cette sortie-là. Ton corps, tes yeux, ton dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre respect. On se casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous, humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde.
RECTIFICATION
Maître Assouline, ne faudrait-il pas, dans un souci de parité bien compréhensible, modifier le titre de votre billet :
« Faulkner réveille-toi, elles sont devenues folles ! »
Pour la violence envers les femmes, on sait qu’elle predomine dans les milieux pauvres sans en etre une exclusivité. elle peut etre rattachee à une culture, à l’alcoolisme, au machisme qui se rencontre chez les hommes indépendamment de leur culture de référence, au désespoir qu’il soit lié à une situation sociale ou à un autre facteur. la cause pschiatrique peut aussi être à l’origine.
C’est historique.
Lié au patriarcat.
Le mâle alpha.
Faut voir et savoir les dégâts que cela induit.
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