Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
Observez les nouvelles tendances américaines et vous saurez ce qui vous menace à court terme. C’est devenu un tel lieu commun que l’on y prête à peine attention. Sauf que lorsque cela touche au monde des idées et aux choses de l’esprit. Un récent phénomène éditorial pourrait bien faire bientôt des ravages en France : les sensitivity readers. Eu égard aux récents dommages causés chez nous par l’ordre moral au nom du Bien, le terrain n’a jamais été aussi favorable. Traduisez l’expression comme il vous plaira, un florilège est déjà disponible : lecteur de sensibilité, lecteur en sensibilité, lecteur sensible, contrôleur de sensibilité, lecteur en authenticité, détecteur de faux pas littéraire, démineur de polémiques, démineur éditorial… Afin de paraître insoupçonnable (on n’est jamais trop prudent quand veille Big Sister), nous nous en tiendrons à l’original anglais, lequel désigne officiellement « un relecteur spécialisé en diversité apte à repérer la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées ».
Ce lecteur expert a l’œil et le bon sur tout ce qui, dans le manuscrit d’un roman, d’un essai, d’un conte, pourrait paraître raciste, homophobe, misogyne, sexiste, antisémite, blasphématoire, pédophile, xénophobe, négationniste… Sans oublier l’ironie sur les handicapés ou l’allusion aux maladies mentales. L’écrivain a désormais le sentiment de risquer gros à la moindre virgule de travers. Si la dénonciation tourne en boucle toute une journée sur Twitter, l’auteur se fait lyncher. Pour autant, le sensitivity reader récuse toute volonté de censure : il se propose, moyennant 250 à 500 dollars par manuscrit, comme celui qui aidera l’écrivain à ne pas commettre de faux pas ou d’erreurs en froissant par inadvertance la susceptibilité des minorités…
Cet inspecteur des travaux finis est à la littérature ce que le fact checker est à la presse et aux revues scientifiques. On attend de lui (ou d’elle, restons prudents) qu’il scanne le texte de son regard exercé au repérage de l’inapproprié –le mot qui tue. Un tamis pour séparer le bon grain de l’ivraie. Reste à en définir les critères. D’une époque l’autre, les paramètres ont changé. Ceux d’aujourd’hui auraient fait hurler dans les années 70-80. Un texte est jugé dérangeant si l’auteur crée un personnage noir sans être noir lui-même. Ou s’il est un homme et que son narrateur est une narratrice. C’est d’une logique imparable : puisque vous n’êtes pas de notre communauté, vous ne pouvez pas parler en notre nom. Mais qu’est-ce qu’un romancier sinon celui dont on attend qu’il se mette dans la peau d’un autre ? De nos jours, un William Styron n’oserait plus écrire les confessions de l’esclave noir Nat Turner. Faulkner, réveille toi, ils sont devenus fous !
Ils en sont arrivés là par la culture de la victimisation. Cela se traduit par une standardisation de l’écriture notamment dans les livres pour la jeunesse. Car le plus grand danger, la plus sourde menace de cette censure qui ne dit pas son nom, c’est le réflexe qu’elle tend à créer chez les auteurs : l’autocensure préventive, forme paroxystique du principe de précaution. Cela va de l’histoire proprement dite à l’accent des personnages
Le romancier se sent alors sous surveillance. De quoi anéantir toute velléité de transgression, laquelle féconde la fiction depuis des siècles. Les exemples ne manquent pas le plus connu étant forcément celui qui a concerné la plus célèbre des auteurs, J.K. Rowling. Son crime ? La manière dont elle a évoqué les traditions des Navajos dans son Histoire de la magie en Amérique du Nord (2016), quatre contes sur les rituels transcendantaux des amérindiens, leurs sorciers et leur propre technique du balai comme moyen de transport. Or il lui fut reproché de s’être appropriée leur fameuse légende des Changeurs de peau. Elle n’aurait pas dû car s’approprier est déjà considéré comme « offensant ». Ils en sont là.
Ce n’est pas tant dans la presse traditionnelle, assez précautionneuse sur le sujet, que dans la blogosphère que s’expriment les sensitivity readers car c’est là que vont naturellement les recruter éditeurs et écrivains. Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée. Il suffit d’un groupe de lecteurs déterminés pour faire campagne et tuer un livre. Mais un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution, qu’est ce qui est approprié et qu’est ce qui ne l’est pas, est un écrivain fichu pour la littérature.
(« William Faulkner » photo Henri Cartier-Bresson ; « William Styron avec Norman Mailer » photo D.r)
1 566 Réponses pour Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
Christiane, je vous réponds à propos de « l’île aux chiens ». J’ai lu également le post de B.sur le même sujet.S’il est vrai que l’on est plongé dés le départ dans un monde glauque, terreux, sans lumière,il y a une utilisation de la couleur tout-à-fait remarquable
Je l’ai (re)vu à la tv, samedi ou dimanche dernier, en VO,et j’aimerais bien le revoir,car j’ai été absolument médusée;d’abord par la trouvaille des chiens,créatures inquiétantes, par l’histoire labyrinthique tout aussi inquiétante,et par les échapées constantes vers un monde qui est le nôtre. Bref, le voir tombait à pic.Ce soir,vers 20h30,j’ai (re)vu « il était une fois l’Amérique » en version longue et j’ai mal supporté la violence des coups, des coups fourrés,jusqu’à l’écoeurement; j’ai escamoté la fin pour sauter sur BFM où un document exclusif était annoncé sur la Chine et le traitement du coronavirus. Un peu dubitative, mais pas longtemps, la façon dont le Régime a traité le virus fait froid dans le dos. Fables ou pas fables,uchronie ? sûrement pas;mondes faits d’ombres terrifiantes, et qui est le nôtre.
Qu’est ce que ça veut dire pas de séquençage.
Autant tout arrêter.
C’est un autre monde qui émerge.
L’accouchement se fait dans la douleur. C’est souvent le cas.
Gabin et Morgan c’est derrière nous. Faut-il avoir eu un passé glorieux pour le regretter.
sommes-nous pas, nous-mêmes, prêtées à cet exercice, montant sur l’estrade pour recevoir, enrubannés, des livres récompenses ? Oui, il vaudrait mieux arrêter tout cela…
déjà, c’étaient les maîtres qui parlaient sur l’estrade et les élèves arrivaient avec le sourire,mais n’avaient rien d’autre à dire que « merci », même quand il y avait une petite vacherie!assez de ces inversions permanentes!
et c’était de retour à la maison, avec le sourire, toujours, qu’on retrouvait -ou pas-les parents qui disaient ,quand on tendait les livres:mais qu’est ce qu’on en a à faire -oufoutre- de ton prix d’excellence?
la question de l’article, ce n’est pas si simple:
c’est le passage de « c’est beau, c’est beau »(vous vous souvenez , la maîtresse éternelle) à c’est du beau, c’est du beau , c’est pas beau de mentir
« le pire qui puisse arriver à la culture c’est cet envahissement de la pensée lgbt qui passerait son temps à parler sa mère et de son enfance. »
Faulkner réveille-toi, hamlet ne sait plus lire !
Dans le texte posté hier, et écrit il y a bien longtemps, le narrateur ne parle pas de sa mère, qui a disparu de la circulation. Loin de tout nombrilisme, entre particularisme (patois et moeurs locaux) et universalisme (participation du grand père à la Première Guerre mondiale dont il fut un rescapé médaillé), il donne à voir le petit monde de ses grands parents maternels, de petits propriétaires terriens de l’arrière-pays niçois. Où l’on découvre qu’ils pratiquaient de manière ancestrale une agriculture essentiellement bio et écologique, un siècle plus tôt, et en circuit économique fermé.
Mardi 3 mars 2020, 7h22
Quand on pense à la pandémie effrayante qui infecte le monde, je parle de la surnatalité chez les pauvres, et qu’on se tracasse pour une grippe coronavirale qui n’a rien de dangereux ….
Quelle blague !
On peut rire de la connerie humaine en ce moment.
(en pensant à Despentes, ça renforce le fou-rire !)
alors la question , c’est qu’on travaille « du beau , du bon, du bonnet -d’âne (n’est-ce pas bottom?)
Comme le souligne Christiane, ce texte, au passé pas si simple, pourrait s’écrire au futur ?
De même que par temps de coronavirus, on aurait profit à relire « Le Hussard sur le toit » de Jean Giono !
Pour desservir le féminisme….faites entrer les féministes !
Leurs braiements portent un peu au delà du périphérique parisien, mais heureusement pour le reste du monde les media sont là qui, croyant bien faire, diffusent la stupidité des nouvelles religieuses incultes …
faux pas, fausse route, pleurez pas, vous l’aurez votre vaccin!
Dans la mesure où les chiffres ne laissent aucun doute sur la mortalité de ces pandémies effroables, le gouvernement vient d’utiliser le 89.3 pour imposer le confinement aux :
– automobilistes 5.000 morts/an
– alcooliques 41.000 morts/an
– fumeurs 75.000 morts/an
Confinement des automobilistes : GARAGES
Confinement des alcooliques : BAR DES SPORTIFS
Confinement des fumeurs : SALLES DE CINEMA
JC….., ce Justin Crétin est une vieille gourde pleine de vide épicétou
Le chien de Virginie Despentes s’appelle LUCHIENNE
La réaction de Samuel Blumenfeld est d’une confondante absurdité. Le fait d’être le fils de victimes de la barbarie nazie le mettrait automatiquement dans une position inattaquable, irrécusable, indiscutable.
Au fond, Blumenfeld et d’autres, regrettent que l’humoriste F. Floresti n’ait pas soumis son texte à un « sensitivity reader » avant… d’envoyer. Les mêmes sans doute qui dénoncent toute entrave à la liberté d’expression.
et alii dit: à
une définition facile :
« Le pouvoir est domination : tout ce qu’il peut faire, c’est interdire, et tout ce qu’il peut commander, c’est l’obéissance. »
Michel Foucault
C’est dit.
Étude sur les valets serviles.
Trois possibilités envisagées :
-S’introduire dans un monde auquel on n’aurait pas accès.
– Une fidélité obséquieuse.
– Ne pas risquer de perdre son travail.
–
Vous savez lire? Lire une simple phrase?J’ai écrit: » ce qui est vraiment écoeurant » c’était dire que les propos de Foresti que fustige Blumemfeld sont plus « écoeurant » que ceux dénoncés par Passou, à mon sens. Point barre. Vous n’êtes pas d’accord? Soit, mais répondez-moi sur le sujet que j’évoque, les propos de Foresti, le reste, c’est hors sujet. Et merci de ne pas me prêter des opinions que je n’ai jamais exprimées.
Août 1969
Assassinat Sharon Stone.
Polanski est né en 1933. Il avait 36 ans.
Florence Foresti peut dire ce qu’elle veut ! Humoriste(?) … personne ne la prendra au sérieux.
Bonjour Alexia !
Toujours aussi bornée, accrochée aux censeurs insensitifs ?…
Bien à vous.
@ Assassinat Sharon Stone.
ou de Sharon Tate ?
Bises.
Bonjour Rose !
Félicitations, votre addition est juste
1933+36=1969
Bien à vous.
Bonjour Gigi !
Si tu redis du mal du Maestro Brighelli, je t’éclate la tête.
Bien à toi.
Pour se faire peur.
En 1896 M. P. Shiel, invente une bande de criminels qui dominent l’Europe, et tuent des familles qu’ils jugent nuisibles au progrès de l’humanité, et brûlent les cadavres. Titre du recit : Les S. S..
Le même a écrit The Purple Cloud. Il y est question d’un voyage au pôle nord et de la quasi-extinction de l’humanité par le biais d’un nuage toxique. Composé sur la base : le narrateur dit / que l’ami du narrateur dit / qu’un médium dit / que le protagoniste de l’histoire, à son tour narrateur, dit — procédé déjà employé par Poe (The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket : Poe dit que l’éditeur dit, que Gordon Pym a écrit, que Poe a transcrit). Enfin. Notre espece disparue de la planete, reste le protagoniste qui rencontrera la dernière femme de l’espece. Bon, j’invite à lire The Purple Cloud, sans oublier qu’il date de 1901.
Sharon Stone ?!
bjr jissé. Et surtout, bjr renato : L’attentat de la gare de Bologne en 1980 (connu en Italie sous l’appellation de la strage di Bologna, le massacre de Bologne) est « l’une des plus importantes attaques terroristes que l’Europe a eu à subir au cours du XXe siècle » et la plus meurtrière des années de plomb italiennes. L’attentat fit 85 morts et blessa plus de 200 personnes dans la gare de Bologne le 2 août 1980, à 10 h 25. Des membres d’un groupe d’extrême droite furent condamnés pour l’attentat, tandis que le grand-maître de la loge maçonnique Propaganda Due et deux officiers des services secrets militaires italiens furent condamnés pour entrave à l’enquête ».
G. Sanguinetti avait soutenu une audacieuse hypothèse de plomb selon laquelle le gouvernement italien de l’époque avait armé le bras des tueurs.
Ah, BRAVO ALEXIA NEUHOFF !!!
« Au fond, Blumenfeld et d’autres, regrettent que l’humoriste F. Floresti n’ait pas soumis son texte à un « sensitivity reader » avant… d’envoyer. Les mêmes sans doute qui dénoncent toute entrave à la liberté d’expression. »
L’attaque terroriste italienne en gare de Bologne est une amusette comparée à l’attaque terroriste allemande, qui dura de 1939 à 1945, pour notre malheur européen.
Ballet de connes ….Charmant !
Massacre de Bologne, page wiki :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_gare_de_Bologne
Oui, Gisèle, c’est exactement cela : un refus de la représentation de plus de souffrance, de plus de violence que celles endurées dans le quotidien par des images, des mots, des situations, des reportages retransmettant une réalité obscure.
Une aspiration, venant du japon plus humaine… Une encre sur rouleau avec avec oiseaux et fleurs, arbres et plantes, eaux et rochers. La grande vague d’Hohusai plutôt que cette décharge où meurent des chiens faméliques. Une calligraphie nerveuse et douce, deux beautés d’Utamaro, une fleur de lotus plutôt que le bruit des armes et le sang.
Je viens d’arroser mes plantes, écouter les oiseaux d’avant-printemps et refermé un livre… Au fond de la pièce, une délicieuse mélodie de Reynaldo Hahn m’évoque le salon de Madeleine Lemaire et la présence de Proust.
Comment faire grève contre la réforme de la retraite tout en étant payé ?
Exercer le droit de retrait.
Génial !
Anne Hidalgo invite Lula dans la campagne pour la Mairie de Paris !
Clopine va encore dire que je suis de droite…
Sharon Tate plutôt ?
Sharon Tate peut – être ?
@ jazzi
Sur les epidemies il n’y a pas seulement le hussard sur le toit à relire mais aussi les fiancés de Manzoni sur fond de peste à Milan
Je suis plus réservée sur l’intérêt d’ œuvres comme celle de Camus, qui ne trouve pas son vrai ton, parce que l’épidémie , sa progressio puis sa disparition, bien que décrites de manière réaliste, y sont a prendre au sens symbolique, ce qui fait de la Peste une œuvre à these ,donc un roman qui n’echappe pas au manicheisme simplificateur du genre, ce qui tue la qualité romanesque vraie
Pour faire passer le même message Ionesco reussit mieux avec le comique absurde du Rhinoceros
Masi avant toute chose on doit lire les quelques lignes du texte fondateur de Thucydide sur la peste à Athenes qui dit tout sur les epidemies et leurs ravages physiques et moraux
@ jazzi
Sur les epidemies il n’y a pas seulement le hussard sur le toit à relire mais aussi les fiancés de Manzoni sur fond de peste à Milan
Je suis plus réservée sur l’intérêt d’ œuvres comme celle de Camus, qui ne trouve pas son vrai ton, parce que l’épidémie , sa progressio puis sa disparition, bien que décrites de manière réaliste, y sont a prendre au sens symbolique, ce qui fait de la Peste une œuvre à these ,donc un roman qui n’echappe pas au manicheisme simplificateur du genre, ce qui tue la qualité romanesque vraie
Pour faire passer le même message Ionesco reussit mieux avec le comique absurde du Rhinoceros
Masi avant toute chose on doit lire les quelques lignes du texte fondateur de Thucydide sur la peste à Athenes qui dit tout sur les epidemies et leurs ravages physiques et moraux
D’ailleurs Sharon Tate fut assassiné par erreur, la victime désignée était le fils de Doris Day, producteur de musique, qui avait refusé de produire Manson ; mais tout le monde connaît l’histoire, je suppose.
c’est surtout l’histoire de l’expansion de « la grippe espagnole dans le monde » démarrée bien avant 1918 qui a été écrite par une sagouine (entre 50 et 100 millions de victimes). La plus mauvaise étude qu’on n’a jamais lue. Y faire de la pub ?… Laura Spinney, la grande tueuse…
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-grande-tueuse-9782226397218
Je ne dirais pas cela de la Peste de Camus. N’a jamais prétendu écrire un roman réaliste, voyons donc, DHH !
…
…
…c’est plus qu’absurde, c’est criminel,!…
…mais quoi,!…presque tout,!…
…
…déjà trop de cultures parasites, pour créer une civilisation » stupide « , qui en plus est considérer comme de » l’économie sociale et politique « ,!…
…
…le sérieux des classes politiques, garder leurs fonctions d’administrations envers et contre tout.
…
…tout le monde s’en fout, de tout.
…ici, plein de gens , avec des idées pervers et contaminés de corruptions et profits divers.
…etc,!…ma présence est inutile,!…
…Go,!…J.R.Dallas,!…
Je ne vois pas comment un catholique pourrait être autre chose qu’un défenseur de l’ordre moral. La religion catholique est une religion d’amour et je n’ai cessé de répéter que j’aimais tout le monde ici, y compris la blatte qui par ailleurs ne s’est plus montrée ici depuis un bon bout de temps.
Bref, pas d’amour sans justice, pas de justice sans morale.
C’est tout simple.
Je ne vois pas comment un catholique pourrait être autre chose qu’un défenseur de l’ordre moral. La religion catholique est une religion d’amour et je n’ai cessé de répéter que j’aimais tout le monde ici, y compris la blatte qui par ailleurs ne s’est plus montrée ici depuis un bon bout de temps.
Bref, pas d’amour sans justice, pas de justice sans morale.
C’est tout simple.
la « domination masculiniste » au sein du cinéma français aurait donc encore frappé … pas moins de deux philosophes pour nous baver cela.
Je ne comprends toujours ce que la petite Haenel est allée faire dans ce lupanar avec sa robe en paillettes, alors que le résultat était couru d’avance pour tout le monde. Il y a un moment où il faut être cohérent dans la vie, et ne pas aller à la soupe pour y cracher le bouillon (une honte !). Et surtout ne pas attendre des autres idéologues qu’ils viennent expliquer voire justifier vos propres dissonances cognitives. Ai préféré de loin l’attitude d’Isabelle H., au profil bas sur cette affaire.
Marre à la fin, AMS !
Last Exit to Brooklyn (titre original : Last Exit to Brooklyn) est le premier roman d’Hubert Selby Junior, il paraît en 1964 aux États-Unis.
DHH, avez-vous lu Histoire de la colonne infâme. Manzoni relate le procès intenté contre deux citoyens soupçonnés de propager l’épidémie dans la ville au moyen d’un mystérieux liquide jaunâtre.
Manzoni traite dans ce texte la relation qui existe entre la responsabilité individuelle et les croyances et convictions populaires — tenir en compte qu’il était le neveu de Cesare Beccaria.
Le procès se termina en 1630 par la condamnation à mort de deux innocents et par la destruction de la maison-boutique de l’un des accusés — sur les décombres de celle-ci l’on érigea, en tant qu’avertissement à tous les citoyens, la colonne infâme.
Le monument, ici après 1778, quand Pietro Vierri publia ses Observations sur la torture et la colonne fut cassée :
Bérénice,
Le virus en question pourrait être affaibli sous climat chaud. Cela reste à vérifier mais serait alors l’explication de sa non prolifération relative et actuelle en Amérique latine, Afrique, Australie.
Moins explicable pour Guangdong, à corréler peut-être alars avec l’extrême densité de population.
Selon cette théorie, les foyers exploseraient en Amérique latine d’abord à partir des metropoles Mexico, Sao Paulo, etc.. À voir dans les semaines qui viennent.
cette histoire de jeune paysan dont on nous a rabaché hier la vertu (CT ?), je viens d’en voir le CR dans le Télérama. Tu m’étonnes qu’elle nous attend le diagnostic de jzmn, un spécialiste de la gaie ruralité, il y est question d’un jeune homme qui s’évade sur son smartphone après 12 heures passées au cul des vaches. Meuh !
Wiliam Faulkner, Moustiques.
Elle essayait de l’expliquer à Pete. Le soleil s’était levé, sinistre et chaud, au milieu d’une brume endormie, et, dans une région basse, vague, qui n’était ni l’eau ni le ciel, des nuages, semblables à de grosses petites filles en robes empesées, marchaient avec solennité.
– C’est une chose à laquelle on adhère là où il doit aller. Seulement il faut travailler pour y être admis, et quelques fois on n’y est même pas reçu. Ceux qui en font partie ne reçoivent rien en dehors d’un petit bouton, d’un insigne.
– Repose – toi et recommence. De quoi parles – tu ? dit Pete, suspendu au bastingage sur les coudes et un talon, son chapeau rabattu en biais sur son visage brun et insouciant, les yeux à demi-clos à cause de la fumée de sa cigarette.
– Il y a quelque chose dans l’eau, dit Jenny, écrasant son ventre sur le bastingage en regardant l’eau tandis que la brise de terre moulait sur elle sa petite robe verte. Ca doit être tombé du bateau… Oh! Je parle de l’Université où il ira. On travaille pour adhérer à des trucs, làbas. Elle dit qu’on travaille trois ans et alors …
– Quelle Université ?
– J’ai oublié. C’est celle où ont lieu chaque année de grands matches de football dont parlent les journaux. Il…
– Laquelle, Yale ou Harvard ?
– Euh… Et alors, il…
– Voyons, bébé, tu parles de deux Universités. Est-ce Yale ou Harvard ou bien Sing-Sing ou quoi ?
– Oh dit Jenny c’était Yale… Oui c’est bien çà qu’elle a dit. Il lui faut travailler trois ans pour entrer dans cette chose et avec çà , il n’y sera peut-être pas admis.
– Oui, eh bien quoi ? A supposer qu’il travaille trois ans, qu’est-ce que çà fait ?
– Eh bien, même s’il réussit, tout ce qu’il obtiendra sera un petit bouton, je te l’ai déjà dit.Travailler trois ans et puis ne même pas y entrer…
– Ne reste pas idiote toute ta vie, la gosse, dit Pete.
Le soleil et le vent se jouaient dans les cheveux de Jenny. Le pont était désert; les autres s’étaient réunis sur le pont supérieur; leurs voix parvenaient par instants à Pete et Jenny, et sur le bastingage, juste au-dessus de la tête de Pete, reposaient innocemment deux pieds masculins. Une cigarette à moitié consumée tomba et flotta parmi les détritus qui avaient attiré l’attention de Jenny. Pete jeta lui-même par dessus son épaule. Mais il coula aussitôt , à sa calme surprise.
– Que ce garçon adhère à ce club si ça lui fait plaisir, dit Pete. Quel genre de club est-ce ? Qu’est-ce qu’on y fait ?
– Je ne sais pas. On travaille trois ans pour y entrer…Bon sang, trois ans…au bout de ce temps-là on doit être trop vieux pour faire quoique ce soit.
– Assieds-toi et ne parle plus , dit Pete.
Puis, après avoir jeté un coup d’oeil sur le pont, il ajouta sans changer de position :
– Donne un baiser à papa.
Jenny jeta, elle aussi, un regard scrutateur sur le pont puis, avec une docilité prudente, elle leva vers lui son visage ineffable.
Bientôt , Pete recula le sien et demanda:
– Qu’est-ce qu’il y a ?
– A propos de quoi ? Demanda innocemment Jenny.
Pete décrocha son talon du bastingage et entoura Jenny de son bras. Leurs visages s’appuyèrent de nouveau l’un sur l’autre ; Jenny ne fut plus qu’une douceur impersonnelle contre la bouche de Pete, ne laissant voir qu’un seul oeil bleu et une auréole de cheveux éventés.
L’histoire de ce film inutile sur la vie d’un type seul, filmé par un type seul et dévoué, imagerie rêvée d’un éleveur qui se suicidera un jour ou l’autre la vie étant si singulière dans les campagnes, cet histoire de fiottes-sous-vaches laitières transgenre aura un Nouveau César et là….la marionnette en robe à paillettes, l’Adèle à bretelles, là,…. applaudira à tout rompre !
d’après cette fiche de wiki, rédigée par etalii…, j’ai cru comprendre que Manzoni était le petit-fils de Cesare Beccaria, non ?
(je cite la chose freudienne : ) « les jeunes époux donnent le nom de Giulia à leur premier enfant, qui deviendra la mère du grand romancier Alessandro Manzoni ».
Giulia, JJJ, était la mère de Manzoni. Anecdote : sur sa pierre tombale elle fit écrire « Fille de Cesare Beccaria, mère d’Alessandro Manzoni », le mari oublié.
@ une vache laitière transgenre 🙂
c’est quoi encore c’te bête-là ? https://lelombrik.net/20427
Oui, c’est vrai, petit-fils pas neveu, pardon.
Parodie d’une réunion de sensibility readers appliquée aux commentaires de la RdL :
Sujet 1 : les attentats de la gare de Bologne
Mlle J. Escoffier, prof de lettres à la retraite : c’est un hors-sujet. Le mot « attentat » renferme une charge polémique explosive. « Gare » : discriminatoire à l’égard des abonnés à La Vie du rail, les cheminots, les passionnés de trains (réels ou miniatures). « Bologne » : les amateurs de sauce éponyme pourraient ne pas digérer la référence.
Conclusion : sujet rejeté.
Sujet 2 : « les connes »
Mlle J. Escoffier, prof de lettres à la retraite : c’est grossier.
L’appellation étant enregistrée en AOC (Association Officielle des Connes) et, après consultation, ni Clopine T. ni Alexia N. n’y figurant, l’épithète ne peut leur être attribuée pas plus qu’elles ne peuvent s’en prévaloir.
Sujet rejeté.
Sujet 3 : la peste
Mlle J. Escoffier, prof de lettres à la retraite : c’est un hors-sujet. Une objection ayant été soulevée par le choléra qui lui est traditionnellement associé, le sujet n’est pas retenu par souci de parité.
Yes renato, pourquoi avoir alors écrit plus bas, « neveu » de CB ? JJ-J’y comprends rien.
En revanche la maxime « nullum crimen nulla poena sine lege » qui constitua un si grand progrès dans la course aux Lumières occidentales est de moins en moins vérifiée dans notre système pénal post moderne, je peux vous le dire et en témoigner, croyez-moi.
Alexiane, j’aime beaucoup votre humour parodique. ui se fait rare sur cette chaîne. Cela dit, la docteure Escoffier-Lambiotte, gisant désormais parmi les siens dans le petit cimetière de Villiers-le-Bâche non loin de la sépulture du peintre Foujita, aurait pris ombrage de votre épinglette.
Et que suggérer pour rendre invisible ou supportable au sensitive reader l’extrait de Faulkner que j’ai recopié Alexia Neuhof ?
Parce que, JJJ, en it on a neveu pour tous les cas oncle, tante, grand-mère, grand-père. Bref, ce ne fut qu’une distraction.
JJJ,
17.
Pas 12.
17 heures passées au cul des vaches.
Et ne haussez pas les épaules, vous feriez mieux d’aller le voir, le film en question…
Quant à Jazzi, vous avez tout faux là aussi. La gaie ruralité lui est à peu près totalement inconnue…
Mes amis scientifiques, économistes, ruraux, sont d’accord avec moi (je finance toute leur consommation au Bar des Lockes dans le XVIème) : il y a trop de petites parcelles paysannes en France !
L’avenir ? De gigantesques domaines qui permettetront le traitement pesticide en hélicoptère, et portefeuilles d’actions agricoles donnés aux paysans ravis de ne plus avoir à travailler, les ploucs, avant de se suicider !
Ne soyez pas vexée pour un rien, quand on a le malheur de doucher un brin votre enthousiasme. Brrr. La vie de ce type, je l’ai assez connue dans ma jeunesse, et pas besoin d’aller en voir une illustration à la karl lagerfeld… Marre de ce type de projections cinématographique actuelles (comme à la Del Amo en littérature)… Tout y est faux, un peu comme l’enthousiasme chez vous ou dans le temps retrouvé de chez Proust…
Je crains que vous ne soyez à jamais une fausse paysanne néo-rurale qui « joue » à paraître une vraie, sur la rdl.
Cela dit, chacun essaie de se composer un rôle de composition icite, c’est la loi du blog littéraire, non… moi le premier, et Jicé le 2e … poule i dort.
{ah ah ah ah… bon, je rentre, hein}.
NB/ les ritaliens ont de grandes familles, voilà l’explication par manuel todd de l’expansion foudroyante du virus en Lombadie : une consanguinité sociologique.
La chienne de Justin Crétin (la gourde JC) se s’appelle pas, elle se taille vite par trouille de sa bêtise
@de nota : oui j’ai bien compris, j’ai juste essayé d’expliqué que l’emploi de ce mot « écoeurant » relève de la censure, une censure reposant sur l’appartenance à un certain ordre moral.
sûr que Foresti n’a pas inventé la poudre, mais de là à lui interdire la parole en invoquant des raisons relavant de la morale cela dénote une évolution de nos sociétés vers un monde où désormais tout sera censuré.
il me semble qu’il ne faut pas baisser les bras et dénoncer autant que faire ce peu toute cette censure !
c’est tout.
Jazzi : ton grand-père ? misère j’ai toujours été nul au jeu des 7 familles !
c’est juste cette façon de clamer son amour sa ville natale au motif qu’il y a du sable sur les plages, tu comprends… la mer, l’eau, symbôle du liquide amniotique, « ma ville natale » c’est la naissance, donc la mère, et la douceur du sable contre la rudesse des galets pour ne pas abimer ses petits petons c’est aussi la douceur de la mère face à rudesse du père.
sans parler bien sûr de l’aspect économique du problème dans la mesure où une grande partie de l’économie niçoise repose sur la vente de sandales en plastique justement pour marcher sur les galets, j’iamgine que tu ne voudrais pas mettre au chômage tous ces vendeurs de sandales ?
Tu veux gazer les petits zoizeaux des haies avec des hélicoptères, JiCé ? C’est pas gentil.
@JJJ
c’est precisement ce qui fait la faiblesse de ce roman
Camus a voulu faire un roman à these et il l’a traité de manière réaliste.
d’où un manque d’homogénéité , chaque face du roman polluant l’autre par incohérence
Jazzi ça c’est sur le fond, sur la forme ça ressemble à un devoir bien écrit rendu par un élève de collège, lis l’extrait de Faulkner ci dessous, même traduit ça c’est de l’écriture.
autant que faire ce peu (qui est de nota, ce peut le faire ?) juste essayé d’expliqué (que foresti avait pas inventer la poudre)- non, personne censure l’orthographe des internautes, ni surtout celle d’etalii. chacun sé ce kil peut au Dan Mark avec un vieille békane en bakélite
je vous trouve bien sévère et péremptoire, ce matin avec ce roman de Camus. Lequel trouverait plus de grassàvozieux ?
j’ai essayé d’expliqueR
auteut que faire ce peuT
désolé…
non les philosophes ne servent pas toujorus à rien :
https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/l-ancienne-academie-en-feu_1780215
extrait de cet article :
« La fonction de cette technologie (cinéma) est redoublée par sa position hégémonique au sein de l’industrie cognitive du capitalisme mondial. En d’autres termes, le cinéma est à l’industrie culturelle ce que l’industrie pharmaceutique est aux politiques de normalisation de la reproduction sexuelle. »
celui aussi est assez génial, ce doit être un disciple de Foucault :
« Seulement l’académie du cinéma semble oublier que, contrairement à la vache, la femme violée produit une connaissance politique de son propre processus de soumission. La femme violée parle, désire et devient sujet politique. Ceci est la révolution à laquelle nous assistons. C’est cette émancipation de l’objet de désir (et de la violence) du cinéma que l’académie ne peut supporter. »
ou disciple de Descartes parce qu’il n’est pas très sympa avec les vaches.
Oh, finalement, vous avez raison, JJJ. N’allez pas voir Cyrille, vous n’êtes pas outillé pour ça, ne le prenez pas mal, hein, m’enfin pour apprécier ce documentaire faut déjà avoir ressenti que « Au nom de la Terre » était un film tout juste passage voire médiocre, et puis faut aussi avoir de l’intérêt pour les bouseux, vous savez, ceux qui vous fournissent vos céréales, votre lait, vos légumes, votre viande, vos épices, votre sucre, votre farine, votre miel, vos fruits, votre café et votre chocolat. Aucun vrai motif de vous intéresser à eux.
cela dit cet article est intéressant parce qu’il met en perspective les propos (assez « basiques ») de passou dans son article.
il ne suffit pas de s’indigner devant ce qu’il se passe : il faut essayer de comprendre pourquoi tout cela arrive parce qu’il y a une raison à tout !
après on peut parler de « retour de l’ordre moral » cet ébranlements des structures de l’ancien monde.
Hier,
« Tu veux gazer les petits zoizeaux des haies avec des hélicoptères, JiCé ? C’est pas gentil. » (D)
Si t’aimes pas les hélicoptères, dédé, on gazera les petits zoizillions avec des drones : on va pas en faire une histoire ! Ce qui compte, c’est répandre des pesticides de façon EFFICACE et peu coûteuse dans le Bray, la campagne des attardés subventionnés !
Qui regarde la remise des Césars?
Parle-nous donc de la gaie ruralité, Clopine, tu sembles en savoir beaucoup sur la question !
Tenir les journaux des chaines en continu par le manche ou naviguer à vue ? Cela dit, Todd ne semble pas bien informé — ce qui n’est pas étonnant — : l’Italie est en « déclin démographique » — en 5 ans perdu l’équivalent de la ville de Palerme. Il se peut que le bonhomme ait voyagé en avion une nuit d’hiver sur l’Europe :
Parle-nous de l’écriture chez Faulkner, hamlet, tu sembles féru sur la question !
Chantal,
ce passage de « Moustiques » est incomplet. Vous pourriez nous donner ce qui manque ?
« Pete jeta lui-même par dessus son épaule. Mais il coula aussitôt, à sa calme surprise. »
« Qui regarde la remise des Césars ? »
Audiences du Samedi 29 février 2020
Canal+ Cinéma
45e Cérémonie des César
2 160 000 téléspectateurs
12.4% part d’audience
langages
:Other research, namely from UW psychology professor Sapna Cheryan, has shown that such requirements and perceptions of coding reinforce stereotypes about programming as a masculine field, potentially discouraging women from pursuing it.
But coding also has a foundation in human language: Programming involves creating meaning by stringing symbols together in rule-based ways.
Though a few studies have touched on the cognitive links between language learning and computer programming, some of the data is decades old, using languages such as Pascal that are now out of date, and none of them used natural language aptitude measures to predict individual differences in learning to program.
bonne journée
Lmd, les Cesars, sur quelle chaîne, please?
Pardon, je comprenais Oscars.
Si j’aime beaucoup les hélicoptères au contraire. Mon préféré est l’Alouette III, toujours en service dans la Marine alors que sa conception date des années 50. Le son de sa turbine demeure pour moi un enchantement pour ne pas dire un doux gazouillis.
🎶Alouette, gentille Alouette ! 🎵🎶
Monsieur Janssen, à quel texte ou entretien d’Emmanuel Todd sur la diffusion du Covid-19 faites-vous référence ? Je n’ai rien vu passer.
Ce sera une blague de votre part ?
Bérénice, l’Artouste de Turboméca, qui équipe les Alouette III, fut initialement conçu pour servir d’APU. C’est assez cocasse. En fait l’immense majorité de ceux qui furent construits équipement des Alouettes II, III ou bien des gazelles.
equipèrent
ED, hier…
C’est une auto pub ou me trompe je?
D. Je me renseigne des fois que je puisse caser l’argument dans un dîner. Cela ferait de l’effet.
Chantal, nous –sensitive readers- avons (à votre demande) scanné le cas Faulkner. Résultat : rejeté.
Mlle J. E., prof de lettres à la retraite : a écrit 1°/ en anglais 2°/ en mauvais anglais 3° / en petit-nègre.
Auteur Sudiste (protestation des Nordistes), du Mississipi (le Missouri dépose une réclamation), affabulateur, fumeur, alcoolique invétéré, instable professionnellement, instable affectivement, passionné de chevaux. Le comité a été assailli de pétitions toutes parts : les vrais anciens-combattants et blessés de guerre, les ligues anti-tabagique/ alcoolique, les féministes, le syndicat des scénaristes, les défenseurs de la cause animale, plus une plainte pour tapage nocturne d’un très vieux riverain de la rue Servandoni, Paris.
je reviens de chez claro
Le morceau est un mélange entre des saxophones classiques, un ensemble de cordes, qui pourrait presque être un son de synthétiseur, et un ensemble de percussions, qui s’apparente au fondement rythmique de la musique de Moondog, à savoir la tradition amérindienne. Sa musique plaît avant tout parce que la mélodie est géniale.
https://www.franceculture.fr/musique/moondog-l-inconnu-de-tous-ou-le-genie-de-quelques-uns
Année LvB, WoO 39 :
pour Drillon:
Mais cette machine écrire dans ma tête
Machine à écrire sourde et tempête
Mais cette machine à écrire dans ma tête
Leitmotiv, nuits secrètes
Tatoue mon âme et puis m’entête.
madman claro https://twitter.com/madmanclaro/status/1230056780836806656
et alii, sur le remarquable car simplissime turbomoteur T-62, le démarrage est effectué par un moteur électrique (cas du T62T-32), une alimentation hydraulique (sûr le T62T-16) ou encore à la main comme chez Griveaux. Le carburant est apporté par une pompe à engrenages dont le contrôle est mécanique ou électronique. Lors du démarrage, l’alimentation de carburant de démarrage, actionnée par une bobine, reste active jusqu’à ce que le moteur atteigne 90 % de son régime de fonctionnement. Ensuite cette alimentation est coupée par un contacteur de vitesse (« speed switch »). Un autre contacteur est contrôlée par la pression du liquide hydraulique. Lorsque celle-ci chute en-dessous de 6 psi (413 mbar), ce contacteur est ouvert et coupe l’alimentation électrique de la bobine qui assure la distribution de carburant. Un voyant « Low oil press[ure] » (faible pression d’huile) est alors allumé sur le tableau de bord du pilote. Un autre contacteur, désigné « overspeed switch » coupe l’alimentation si le moteur dépasse une vitesse de rotation fixée à 110 % du régime nominal de fonctionnement. Dans ce cas, un voyant OVSPD s’allume sur le tableau de bord. Le démarrage à chaud du moteur est empêché par un capteur/contacteur thermique installé dans l’échappement, qui s’occupe aussi de couper l’alimentation électrique de la bobine contrôlant le débit de carburant si le moteur est en surchauffe. Cette situation s’accompagne de l’allumage d’un voyant HIGH EXH TEMP sur le tableau de bord de l’appareil. Dans tous les cas, si le turbomoteur est coupé à cause de l’un de ces problèmes, il faut basculer le bouton de commande sur STOP avant de tenter de redémarrer le moteur.
D, merci, je préfère les balais
ce matin, j’ai demandé à une jeune femme ce que représentait son tatouage sur la face interne de son poignet;elle m’a répondu que c’était le signe d’une étoile en chonois qu’elle avait fait poser lorsque sa grand -mère est morte et qu’elle est montée au ciel ,comme étoile;
si ce n’est pas de l’appropriation culturelle, ça, je n’ai rien compris
chinois
明星
Míngxīng étoile
TATOUAGES – Pas toujours facile de passer à l’acte, même quand on en meurt d’envie. Les doutes sur le dessin que l’on souhaite ou sur la partie du corps que l’on veut tatouer, qui choisir, comment? Et parfois même, des questions plus profondes: puis-je m’approprier toute la symbolique culturelle d’un tatouage? Ai-je le droit de le faire?
A l’occasion du début de l’exposition Tatoueurs, tatoués, mardi 6 mai au Musée du Quai Branly, qui retrace l’histoire du tatouage depuis son apparition dans les sociétés primitives, jusqu’à l’effet de mode qu’il peut connaître aujourd’hui, voici des réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Et parfois même, des questions plus profondes: puis-je m’approprier toute la symbolique culturelle d’un tatouage? Ai-je le droit de le faire?
https://www.huffingtonpost.fr/2014/05/04/exposition-tatoueurs-tatoues-questions-a-se-poser_n_5251532.html
Bonjour Janssen
Vous dites: « Comment sont les bon s critiques littéraires soit-disant féministes de Causeur quand ils veulent croiser le fer. »
Ainsi, vous avez réagi à mon message et au link que j’avais envoyé hier, et il semble que vous ayez lu l’article en question; vous êtes le seul! Vous m’avez répondu, c’est bien; en y mettant la manière, policée et affligée, qui est un peu votre marque.
Je suis resté sur ce blog, ou disons plutôt, j’ai étiré ma très relative présence sur ce blog dans l’espoir que le jour arriverait bientôt où je pourrais connaitre votre identité, ou du moins une adresse, pour que je puisse me donner le plaisir de pouvoir enfin vous faire moi aussi un petit cadeau, en retribuição de votre livre, pour vous être donné tant de peine à l’envoyer…mais le temps passe et je vais maintenant quitter ce blog, dans lequel je n’ai rien à faire, n’ayant rien à y apporter, et n’y ayant rien trouvé.
Janssen, vous vous trompez d’ennemis, je ne suis pas votre ennemi; je ne voudrais être l’ennemi de personne, si ce n’est de la bêtise, surtout quand elle a, comme en France, un tel pouvoir de crétinisation de la société. Oui Janssen, la France est en train de pourrir par la tête, cette tête qui a seule le droit et le pouvoir de penser et de dire le droit (votre ministre de la culture, sa cour, ses « nègres », les médias, les jacteurs et les jacteuses, tous imbus de leur personne et enivrés de leur pouvoir, et vomissant sur votre pays à vous, Janssen, vous qui y payez des impôts tout sauf anodins). Car la France, si prompte à snober les américains, elle les talonne ces américains, elle leur colle aux basques, vous êtes presque ex-eco dans la course à l’empourrissement de la société, de la nation. Quelle différence en effet voyez-vous entre les hurlements des louves hystériques lors de la nuit des Césars et celui des louves américaines de l’Université Evergreen?
Et combien de temps donnez-vous pour voir s’installer dans votre pays, par décision de la tête de l’État, les « sensitivity readers » ?
Mais déjà vous ne vous en apercevez plus, Janssen, vous n’êtes plus observateur, vous êtes « observé », vous êtes noyé dans ce fatras déconstructiviste. Vous êtes dans la doxa, dans la bien-pensance du gauchisme anti-français. Essayez, comme je l’ai fait une fois ou l’autre, de jeter ici une petite goutte d’acide (juste un petit doute, un petit quant-à-moi), et vous verrez les réactions indignées de cet aimable blog, entre autres de ces quelques teignes boboïstes, gentilles, simples, compliquées, besogneuses, et surtout « cultureuses » et « autrices » !
Vous êtes malgré tout encore à la recherche d’air pur, mais ce n’est plus possible, vous êtes dans la nasse. Je pense à ce film, Le Vieux Fusil (*): vous voyez le soldat allemand tentant d’échapper à la noyade dans le puit, appelant « Hilfe »? Et Noiret qui pousse la grille puis le trincho du pied, et le regarde. Eh bien, Janssen, vous en êtes là, sous cette grille, et ça m’attriste. Bien sûr vous me direz que tout ça c’est pour rire, qu’il faut en rire, et que ce n’est de toute façon pas mieux chez nous. Ce n’est pas vraiment cela, vous autres français, vous ne riez pas, vous ne riez plus, ou alors votre rire est un masque; chez nous, oui, le rire et le sourire sont malgré tout encore et toujours un habit « NATUREL », nos phrases contiennent encore ce qu’il faut de ternura et carinho, tout particulièrement dans notre parler à nous, les bahianais; faites le test: allez demander un renseignement à une caissière parisienne (le rouge me viens au visage rien que de m’en souvenir).
Si j’en crois certains indices vous serez bientôt à la retraite; je souhaite que vous puissiez alors passer votre temps à des ballades, des découvertes, des lectures « diverses!! », et pratiquer tout simplement la sérénité.
Vous me lirez, ou ne me lirez pas, cela n’a pas d’importance. Moi par contre je n’en saurai rien, car je vais maintenant fermer cette porte derrière moi, (j’allais presque, par jeu d’esprit utiliser les mots de cette « autrice » de l’autre jour aux Césars, mais je renonce, pas assez pourri, mon fils), sans la claquer, sans bruit, et effacer ce link de la RDL, caché sous l’onglet « philosophie » (je vous demande un peu !!) dans les « Autres favoris ». Salut à vous et bonne chance.
(*) Je n’avais pas trop aimé ce film sur la vengeance, mais j’étais fasciné par le jeu des acteurs, Noiret, le second-rôle dont j’ai oublié le nom, et la lumineuse Romy Schneider. J’essaie de m’imaginer ce qu’aurait pensé cette (vraie) femme merveilleuse du comportement de la « violée de service » à cette « crétino-cérémonie » des Césars.
Parade :
« surtout quand elle a, comme en France, un tel pouvoir de crétinisation de la société »
Tandis qu’au Brésil…
La marque s’était approprié des motifs traditionnels des tatouages Samoa, pour en faire un legging. Cela n’a pas exactement plu à la population concernée. Et en effet, lorsqu’on parle d’appropriation culturelle, « c’est surtout l’usage publicitaire qui pose problème », explique Sébastien Galliot, anthropologue, auteur d’une thèse sur le tatouage Saoma, que nous avons contacté.
« Les Maori sont particulièrement sensibles lorsque des tatoueurs occidentaux s’approprient leurs symboles. Ils sont dans une politique de réappropriation, de contrôle », poursuit-il.
Dites-moi, JJJ, vous qui êtes un crack en droit, le 49-3 annoncé par le Premier ministre est par certains considéré comme anticonstitutionnel, car il n’aurait pas été mentionné dans l’ordre du jour du Conseil des ministres de samedi, alors que pour l’utiliser il aurait dû être validé par ce dernier.
Qu’en pensez-vous ?
hamlet dit: « non les philosophes ne servent pas toujours à rien …
Paul-B. Preciado Philosophe ? Tenant une chronique dans le journal Libération, oui.
La note de wikipedia est pour le moins source de surprises…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_B._Preciado
Son regard sur cette rituelle remise des Césars est très particulière…
C’est bien ce que je pensais : on ne lit pas Causeur sans se souiller la cervelle.
Alexzzzxxia
votre zoli prénom m’est
diffizile à prononczer
mais
jc (alias Justin..
vous zaime vraiement
é sa zervelle
parfaite
hamlet, j’essaie de mieux comprendre par cet entretien diffusé sur France Culture où Adèle Van Reeth (dans son émission « Les chemins de la philosophie ») cherche à comprendre pourquoi Paul B. Preciado se dit « philosophe », ce qu’est la philosophie pour lui.
Elle lui rappelle en début d’entretien la façon dont il se définit : « Je ne suis pas un homme. Je ne suis pas une femme. Je ne suis pas hétérosexuel. Je ne suis pas homosexuel. Je ne suis pas bisexuel. Je suis un dissident du système « genre ». Je suis la multiplicité du cosmos enfermé dans un système politique binaire. »
Je n’ai pas tout compris. Qui est-il ? Qu’en pensez-vous ?
« les hurlements des louves hystériques »… Ce qui est marrant, c’est que c’était déjà ça en 1975, quand on demandait le droit à l’avortement et à la contraception, l’éducation sexuelle, l’égalité salariale, l’arrêt des discriminations ou la possibilité pour le père de prendre un congé parental, toutes choses qui sont désormais inscrites sinon comme totalement légitimes (les religieux s’élèvent encore contre tout ça, mais si, mais si) du moins comme parfaitement naturelles…
Et bien, les femmes qui réclamaient tout ça étaient déjà traitées, par certains hommes, d’ hystériques mal baisées, de louves, de folles, de coupe-couilles, d’excitées, bonnes pour l’asile etc., etc.
De 1975 à 2020 : même combat, en vrai, et mêmes réactions…
Bref, pour un certain nombre d’hommes absolument incapables d’entendre les revendications féminines, y’a pas d’âge, hein.
Celles qui se lèvent et prennent la parole ont beau avoir été ou être, successivement, leurs mères, leurs compagnes, ou leurs filles, toutes hystériques, toutes mal-baisées…
Ben voyons.
hamlet,
j’ai oublié le lien qui permet d’écouter l’émission :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession-philosophe-3237-paul-b-preciado-trans-philosophe
bahia dit a claudio
zans bailler
……….il ne faut pas avoir peu de sa bêtise….
dizit l’epoche de
antoine companion
x ena ens etc. zé collège de franze pas con
Effectivement Christiane, il manque le mégot.
« Pete jeta lui-même – son mégot – par dessus son épaule. Mais il coula aussitôt, à sa calme surprise.
»
Alexia Neuhoff, merci pour le scan, je m’en doutais un peu de votre verdict.
Je continue ma lecture un peu fantasque p 106, 107 de mon Moustique 😉
Avec cet emploi si particulier du mot « hystérique ». Je ne sais pourquoi, je pense que Foresti va se voir systématiquement affublée de ce qualificatif, alors qu’il n’y a pas moins hystérique qu’elle. Haenel, idem, alors qu’il y a à peine quinze jours, encensée par tous et toutes, les vieux réacs la fermaient à son sujet. Là, elle est partie en disant « la honte », et hop ! La voici décidément « louve hystérique »…
Si ce n’était si désolant, et tombant de la bouche d’un Claudio Bahia qui s’avance comme « tête pensante », ça pourrait faire un bon sketch.
Idem pour notre hôte…
Hamlet,
ce billet d’Eugénie Bourlet sur le site « En attendant Nadeau » me parait préciser sa façon de se penser philosophe.
Elle écrit : « Trouver les mots justes pour restituer la philosophie de Preciado relève d’un exercice délicat. Et pour cause : tout son objet consiste à briser la fausse naturalité du langage, à redonner au sujet la possibilité de déconstruire puis d’inventer. […]
On peut toutefois se trouver bien loin de la radicalité de son expérience. Mais, en passant à nouveau du «Je» à «Nous», Preciado rassure : «Je pense mon propre processus transgenre et le voyage comme autant d’expériences sur la subjectivité. Rien de ce qui m’arrive n’est exceptionnel. Je fais partie d’une métamorphose planétaire. Le temps est venu de se réinventer. »
Eh bien, je n’ai toujours pas compris… et vous ?
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/07/02/metamorphose-planetaire-preciado/
on pourrait rappeler les attendus du principe de précaution (billet)
au plus simple (par précaution wiki)
Son interprétation reste difficile et controversée. Au sens juridique du terme, le principe de précaution provient du droit de l’environnement et du droit de la santé, ayant été développé à la suite d’affaires telles que celle du sang contaminé ou de la « vache folle »2.
Ce principe existait à différents degrés dans les chartes et les conventions internationales comme dans certaines lois nationales. Ce sont les domaines de la santé3 et de la santé environnementale (par exemple la question du réchauffement climatique ou des zoonoses ou maladies infectieuses émergentes) qui fournissent l’essentiel des sujets d’inquiétudes « graves » et « irréversibles », et donc de la matière d’application de ce principe, mais la crise économique a aussi reposé la question de la précaution dans la gouvernance de l’économie, des bourses et des banques.
Le temps est venu de se réinventer. »
Eh bien, je n’ai toujours pas compris… et vous ?
j’ai croisé preciado du temps qu’il était une femme:
elle vint vers moi dans l’amphi et me questionna sur ce que je venais de dire à haute voix :j’ai tout de suite compris;et elle aussi qui me donna sa carte de visite:
mais c’est vrai qu’on ne parle que de se réinventer!
les amateurs -trices-de philosophie connaissent surement:
). Il est popularisé par le philosophe Hans Jonas dans Le Principe responsabilité (1979). Pour Jonas, la puissance technologique moderne pose de nouveaux problèmes éthiques. Les hommes doivent ainsi exiger le risque zéro de conduire à la destruction des conditions d’une vie authentiquement humaine sur Terre. Jonas entend s’opposer à ceux qui considèrent la Terre et ses habitants comme un objet avec lequel toutes les expérimentations sont possibles, sur le plan juridique comme sur le plan moral7.
j’aurais du écrire
ceux et celles qui s’intéressent vraiment à la philosophie! excuses
Merci, Chantal.
Maintenant, tout est limpide. Je me demandais bien ce qu’il avait jeté par-dessus son épaule !
Je n’ai pas lu ce roman mais à en juger par ce dialogue, il semble que tout se passe sur le pont d’un bateau, sur un fleuve lent, dans un air moite sous un « soleil sinistre et chaud » (peut-être infesté de moustiques).
C’est admirablement écrit. La tension monte portée par l’attention aux petits détails de l’auteur (attitudes, vêtements, l’eau sale du fleuve…)
Ces personnages m’intriguent. Ils semblent pas seulement oisifs.
On dirait une scène peinte par Edward Hopper. (« Le soleil et le vent se jouaient dans les cheveux de Jenny. Le pont était désert. […] la brise de terre moulait sur elle sa petite robe verte. ») avec une ombre inquiétante…
« – Assieds-toi et ne parle plus , dit Pete.
Puis, après avoir jeté un coup d’œil sur le pont, il ajouta sans changer de position :
– Donne un baiser à papa. »
Il s’agit donc d’un père et de sa fille…
Inceste ?
« Jenny ne fut plus qu’une douceur impersonnelle contre la bouche de Pete, ne laissant voir qu’un seul œil bleu et une auréole de cheveux éventés. »
Quel à-propos dans cet échange sur Polanski, plus que sur le cinéma français de ces derniers mois…
Humour et cruauté
Difficile d’entamer une critique de Faulkner quand la crainte de bafouer le respect qu’on lui porte est entière.
Moustiques.
Deuxième roman de Faulkner, écrit en 1927, pas le plus souvent cité, pas le plus connu. De manière étonnante, c’est aussi le second roman de lui que j’ai lu, et relu aujourd’hui pour lui faire un peu de place sur le site.
Moustiques, lancinants, égoïstes et inconscients.
Nous n’y sommes pas encore, mais bientôt, après une quarantaine de pages, nous embarquerons sur la « Nausicaa », yacht amarré à la Nouvelle-Orléans. D’abord, il faut esquisser le petit monde qui montera à bord, le petit monde désuet et absurde, composé d’artistes et de personnages ne sachant que faire de leur intelligence. Sculpteur, romancier, mécène ou simplement non-artiste, chacun vient se piquer à l’autre, parler, parler, parler, et s’ennuyer jusqu’à plus soif.
Sur un rythme lent et désordonné, les conversations vont bon train : art, humain, homme, femme, transit intestinal, écriture, pisciculture, séduction, métaphysique,… Chacun veut apporter sa pièce au puzzle ou bien y échapper, mais les mots vont et viennent, s’usant sur les pages en vaguelettes chaudes et insistantes.
Difficile de ne pas se demander jusqu’où va l’autobiographie, dans ce roman, de même que dans une grande part de l’œuvre de Faulkner. Difficile de se ne pas de demander s’il n’a pas rencontré un jour ces personnages qu’il met en scène avec un art cynique et nonchalant sur le pont de la Nausicaa.
Déjà, il touche la misogynie du bout des doigts, la peint en traits plus appuyés et la déclare ouvertement.
Déjà, le puritanisme américanisé s’exalte.
Déjà, la violence se terre sous les dehors parfois ridicules d’une société qui s’invente sans cesse.
L’absurde des situations que Faulkner amène est presque crédible tant il manie les mots avec la précision d’un horloger. Que ce soit le croisement de chevaux et d’alligators ou le projet d’un des personnages (Anglais de surcroît) de faire vendre des sels laxatifs à la population américaine ( 1) ils sont tous constipés 2) ils sont tous cons), toujours le ton employé garde une distance caustique, un désabusement surprenant, et nous séduit par son intelligence.
De prime abord, on se sent loin de la force dramatique de « Lumière d’Août » ou « Le Bruit et la Fureur ». Mais le titre de ce dernier n’était-il pas inspiré de Macbeth qui disait en substance que la vie n’était qu’une histoire contée par un idiot, pleine de Bruit et de Fureur ? Ici, on pourrait croire en l’absence de bruit et de fureur, et pourtant… la vie dans sa simple histoire y est, contée par un ou plusieurs idiots qui tentent peut-être de se convaincre qu’ils savent où ils vont…
« (…) dans la vie réelle, tout peut arriver et les gens peuvent faire n’importe quoi. C’est seulement dans les livres que les hommes doivent obéir à des règles arbitraires de conduite et de probabilité ; c’est seulement dans les livres que les événements ne doivent jamais abuser de la crédulité du public. (..) – Voilà pourquoi la littérature est un art et non la biologie… »
Ah bon ?
Dès son deuxième roman, Faulkner était déjà grand.
A déguster comme une boisson douce-amère, avec la préface apéritive et plutôt personnelle de Raymond Queneau.
jonas:ARENDT rapporte au moins une converasation avec lui (à propos de Heidegger)
En apprenant que sa mère est morte à Maïdanek1, Jonas refuse la proposition de l’éditeur allemand, qui en avait conservé les épreuves, d’imprimer le second tome de son livre sur la gnose. Ce n’est qu’en 1954 qu’il donne finalement son accord pour la publication de ce volume, qui sera dédié à la mémoire de sa mère. Il retourne ensuite en Palestine, où il participe à la guerre d’indépendance et enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem. Il quitte Israël en 1950 pour le Canada puis pour New York où il enseigne à la New School for Social Research.
aux petits détails notés par l’auteur
Maryse Condé, vous connaissez ?
Macron, oui, il l’a même décorée !
https://www.lepoint.fr/livres/emmanuel-macron-maryse-conde-m-a-appris-l-afrique-03-03-2020-2365450_37.php
Merci, Chantal, pour ces précisions sur le roman de Faulkner « Moustiques ». Nos commentaires se sont croisés !
arendt et Jonas
https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2013-2-page-271.htm
Claudio, vous apportez beaucoup d’air frais…
Bien à vous et merci !
(ce message est à prendre au premier degré)
comme je l’avais rappelé précédemment
. On sait que Arendt désigne du terme de natalité la possibilité pour l’homme de s’affirmer de manière singulière au sein du monde, précisément parce qu’avec lui vient une promesse nouvelle et qu’il est le lieu de l’imprévisibilité. On sait également que Jonas reprendra à son propre compte ce terme [6]
[6]
Le Principe responsabilité, tr. fr. J. Greisch, Paris,…. Mais lorsque la philosophe envisage une telle naissance, elle n’a en aucun cas un sens biologique, mais désigne la capacité de l’individu de prendre place au sein d’un monde humain en initiant des actions nouvelles. C’est donc seulement en rompant avec l’ordre biologique dans lequel le travail nous maintient, mais aussi avec l’usage de l’œuvre qui requiert de nous un savoir-faire standardisé, qu’on peut agir humainement. On pourra alors être tenté de reprocher à Jonas de faire un usage abusif du concept arendtien de natalité, puisqu’il lui assigne une origine biologique. Tel est d’ailleurs le grief qu’énonce Gérôme Truc à destination de Hans Jonas, lorsqu’il estime que le philosophe allemand manque la dimension ontologique de la natalité qu’il réduit à une compréhension purement biologique [7]
[7]
Assumer l’humanité. Hannah Arendt : la responsabilité face à la…. Pourtant cette objection n’a de sens qu’à condition d’ignorer la dimension ontologique de la biologie
J’ai décidé, en mon brame et conscience, de me réinventer un jour sur deux. Jour pair, jour impair ! Lundi, je suis un homme couillu, je harcèle façon Henri VIII, je baise, j’enfile puis je me défile ; mardi engrossée par un con mentulé, p’tain j’accouche !
Momone avait raison, le sexe c’est un truc arbitraire, intellectuel, à géométrie variable ! le sexe est un choix libre de droits : on est ce qu’on veut être ! Surtout chez les simplets et les simplettes … juste une question de look et de make-up (and down).
bizarre, les mêmes mots:
il avait 5 ans lorsque Hitler est arrivé au pouvoir, 17 quand la guerre s’est achevée. Un langage interdit par la résignation, comme si témoigner revenait à «jouer les victimes».
Spitz brise aujourd’hui des décennies de silence en une centaine de pages salvatrices et se réapproprie cette histoire. Elle débute dans le cadre bucolique d’une cité industrielle de l’est-allemand, à Chemnitz, où il grandit avec ses parents,
https://www.slate.fr/story/187371/felix-spitz-personne-ne-me-croira-recit-enfance-sous-oppression-nazie?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20200303&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
bonne fin de journée
Rappelons aux habitants de cette merveilleuse région du Bray qui accueille des migrants venus des Bahamas pour tâter du vrai bouseux, que la louve est une mère qui allaite Romulus et Remus !
Adèle aux bretelles, flasque poupée, n’a rien d’une louve : c’est juste une conne dans une robe à paillettes qui répète les mots écrits par le scénariste : honte, honte, honte !
Misère …
Brighelli ne disait que des choses sensées, Claudio Bahia. C’est le destin des Cassandres.
Clopine ne comprend rien, incriminant au début de ce fil le Communautarisme Americain, car il est, dans ce doux pays, toujours américain, puis mélangeant allègrement discours féministes et prêches universitaires; Mais on sait que la cohérence n’est pas sa vertu première.
Je ne puis hélas que ratifier votre analyse d’une France Dominion qui se donne de moins en moins la peine de se cacher. processus d’affaissement commencé dans les années 1980.
Et, pour vous faire sourire,le mot de Winaretta de Polignac à un petit jeune homme trop familier.
– Bonjour Tante Winnie!
– Tante vous-même!
Au plaisir de vous lire encore
Bien à vous.
MC
Giacometti terreux… serait-ce parce que « la Terre, elle, ne ment pas?! »
Il est vrai qu’on nous propose l’avant garde avec de Rosa Bonheur…Serait-ce parce qu’elle peint bien ses vaches? Après Potter (non, pas Harry!) mais ce n’est qu’un détail…
MC
Jazzi, j’aimais pas trop Faulkner, j’aimais pas non plus Scott Fitzgerald (livre pour Edel), ni Toni Morrison.
les amerloques que j’aimais bien c’était Fante, ou Delillo, aussi Easton Ellis, Sorrentino bien sûr.
en fait j’ai l’impression que le livre c’est pas un truc d’américains, l’américain est plus cinéma, alors que le russe est plus livre, comme le belge est chocolat et le suisse faux cul, c’est des trucs plus ou moins culturels.
hamlet, le belge est BD, et le suisse pendule ou réveil!apprenez les stéréotypes, bon sang
@ Claudio, je trouve vraiment dommage les raisons données de votre départ. J’ai toujours été heureux de vous voir apparaître sur cette chaîne, vous le savez. Et vous remercie pour la gentillesse de votre message. Et triste de la seconde partie, à cause que je n’ai pas été trop d’accord avec le papier de Closer, car vous vous sentiez « attaqué » personnellement. Mais non, au contraire, ce papier m’a fait fait gamberger et peu importe le ton employé et la maladresse de ma réaction. Elle concernait l’auteur, pas vous, voyhons dhonc !… Vous vous mettez à me parler comme si j’étais le représentant des maudits français germanopratins, arrogants et puants, alors que je suis touts le contraire de ça… Mais c’est sans doute de ma faute… Je suis un peu soupe au lait, beaucoup même, vu comme CT se sent offensée quand je lui explique pourquoi je n’irai pas aller voir le film pour lequel elle s’est enthousiasmée… C’est incroyable comme beaucoup de monde, à la sensibilité écorchée n’arrivent à dissocier les représentations d’eux-mêmes de celles qu’ils ont des autres.
Je regrette que vous retiriez en disant ne rien « apporter » ici. Mais qu’en savez-vous au juste ? C’est ulà une affirmation parfaitement gratuite. Toute le monde apporte quelque chose, à son insu, qui résonne nécessairement, surtout au titre de l’exaspération. So what ? Un jour, vous m’avez beaucoup marqué et cela m’a suffi pour vous reconnaître une estime indéfectible. Ce n’est quand même pas cette petite anicroche qui va y mettre fin.
Mais chacun fait ce qu’il a à faire ou à décidé de faire. Qui sommes nous pour vouloir influencer les autres ?…
J’achève presque la RDTP de Proust, comme je me l’étais juré à l’entrée dans mon 3e âge, et je tombe sur ceci. J’en suis proprement bouleversé. Alors je vous l’écris en pensant fortement à vous, à vos voyages en Europe et en Amérique du Sud, à votre fils qui s’est démené à comprendre l’essence précédant l’existence, un beau moment du blog.
Je suis sûr que vous saurez rire de ce passage, alors que j’ai envie de pleurer… Parce que vous êtes un vrai contre-philosophe de la sagesse post exotique.
« Et maintenant, je comprenais ce que c’était la vieillesse -la vieillesse qui de toutes les réalités est peut-être celle dont nous gardons le plus longtemps dans la vie une notion purement abstraite, regardant les calendriers, datant nos lettres, voyant se marier nos amis, les enfants de nos amis, sans comprendre, soit par peur, soit par paresse, ce que cela signifie, jusqu’au jour où nous apercevons une silhouette inconnue, comme celle de M. d’Argencourt, laquelle nous apprend que nous vivons dans un nouveau monde ; jusqu’au jour où le petit-fils d’une de nos amies, jeune homme qu’instinctivement nous traiterions de camarade, sourit comme si nous nous moquions de lui, nous qui lui sommes apparu comme un grand-père : je comprenais ce que signifiaient la mort, l’amour, les joies de l’esprit, l’utilité de la douleur, la vocation, etc. Car si lesbnoms avaient perdu pour moi de leur individualité, les mots me découvraient tout leur sens. La beauté des images est logée à l’arrière des choses, celle des idées à l’avant. De sorte que la première cesse de nous émerveiller quand on les a atteintes, mais qu’on ne comprend la seconde que quand on les a dépassées ».
Belle journée, aimable erdélien bien vivant. Longue vie à vous !
C’est le seul Faulkner que j’ai lu Hamlet.
De John Fante bien aimé Mon chien stupide, sorte de molosse totalement désinhibé qu’adopte un scénariste hollywoodien qui s’ennuie chez lui au grand dam de sa femme qui tient impeccablement son ménage.Les enfants partent en vrille, le chien s’évade. C’est gratiné mais bien rigolé tellement l’auteur pousse le bouchon.
Voilà, Hamlet, je termine cette découverte (dont je vous remercie) par l’émission « L’heure bleue » de Laure Adler. Elle conduit son entretien autrement, partant du corps, de l’identité que Paul B. Preciado se cherche :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-28-mai-2019
Je comprends mieux son soutien à Adèle Heanel et Céline Sciamma. C’est par rapport à elles et à sa propre traversée des genres qu’il vomit cette cérémonie des Césars où elles ont été oubliées (lui pense « rejetées », « niées »).
Et pourtant quel film que ce « Portrait de la jeune fille en feu » si brillamment mis en scène par Céline Sciamma.
Une passion solaire, interdite, autant picturale que charnelle. Une représentation très fine de la féminité et de toutes ses injonctions… dont le devoir d’épouser, d’enfanter.
Une femme peintre et son modèle, Héloïse, la future mariée, en 1770, sur les côtes bretonnes…
Tout juste sortie du couvent, Héloïse, l’indocile, refuse ce destin dans lequel on veut l’enfermer avec une colère sourde qui lui fait refuser de poser pour ce portrait destiné au futur mari.
Il y a tant d’histoires tues sous les mots de ce critique…
ça, c’est drôle, j’avais oublié , sous l’assaut des conseils culinaires et sexuels que j’avais un peu plus que croisé le peintre SPITZER dont Christiane n’a jamais parlé , et je ne l’ai cherché qu’aujourd’hui sur la toile,j’y pense maintenant parce que j’ai découvert qu’il avait « illustré » Sartre sur sa page;ça il ne me l’avait pas dit non plus! il m’avait parlé de son désir , en camp, d’une voiture rouge!
WALTER SPIZTER : UN DESSINATEUR A BUCHENWALD
https://resister-art-litterature.jimdofree.com/resister-dans-les-camps/walter-spitzer-dessinateur-resistant/
hamlet, vous devriez frequenter plus, surtout dans les territoires sauvages de l’autre côté de l’Atlantique : belles bibliothèques privées, librairies où l’on arrive à converser sans se faire agresser par des ideologisés à 2 balle façon européenne. Beaucoups de gens qui lisent sur papier dans les parcs, les bistrots, les transports publics. Bref, levez vos fesses du divan avant de répéter les poncifs dont se nourussent les Européens incultes pour s’autovaloriser.
VIRGINIE DESPENTES
Dans plusieurs débats TV-radio, j’entends parler d’une tribune violente publiée dans un journal au sujet de la cérémonie des Césars par une certaine Virginie Depentes, qui , me dit-on, aurait écrit des livres. Comme je n’ai jamais lu une ligne de cette dame, je me renseigne et veux lire ces lignes violentes, étant d’un naturel curieux. J’ai retenu le nom du journal : c’est « Libération ». Je ne lis jamais ce journal, mais ma mairie communiste me le fournit gratuitement dans ma bibliothèque muncipale sur un présentoir, à côté de « L’Humanité ». J’ouvre et je lis. Deux pleines plages. Je lis toujours les écrivains la plume à la main, pour noter les « bonheurs d’expression ». La pêche est abondante, quand je lis La Fontaine, Stendhal, Flaubert et quelques autres . Cette fois, je n’ai rien pu noter. Rien. Mon verdict est que cette dame n’est pas écrivain. J’ai bien lu qu’elle pense grand mal des riches, des puissants, des dominants, et qu’elle a même réussi à parler du 49-3 -il fallait le faire ! – mais enfin ces sont deux pages particulièrement médiocres , allez osons-le mot, deux pages nullissimes .
Rentré chez moi, je veux en avoir le cœur net : je lis ce que Wikipédia m’en dit. Internée en psychiatrie à quinze ans, alcoolique, prostituée, critique de films pornographiques, écrivant sous coke, auteur d’un livre titré « Baise-moi ! »…Bon, j’abrège.
Je ne lirai pas un livre de cette dame et quand on me parlera d’une tribune d’elle dans « Libé
ration », je ne la lirai pas la prochaine. Je retourne à mes (vrais) écrivains.
P.-S . La palmarès des « Césars » est fixé « à bulletin secret » par des milliers des gens
de la profession. Et Foresti savait, avant le début de la cérémonie, la liste des lauréats, dont le cinéaste objet de la polémique. Feindre être écoeurée,en fin de soirée, est…du cinéma.
Un autre qui « peignait bien les vaches », c’était Boudin. IL avait mis tant de soin à comprendre ces animaux que, lorsque Kafka a commencé à écrire « la métamorphose », et après avoir vu une toile du peintre, il a pensé, plutôt qu’à un cloporte, à une vache comme avatar de son héros.
Pour en savoir plus, il a donc écrit au peintre honfleurais.
Ca a donné naissance à une fabuleuse correspondance…
@ D. J’en pense humblement que : non… pas d’anticonstitutionnalité formelle !.
Le conseil des ministres aurait eu lieu samedi ? Cela m’étonne. Quoiqu’il en soit, la prérogative en appartient au pur pouvoir « régalien » du PR qui en délègue l’annonce au Parlement par la voie de son 1er M. Ce n’est certes pas trop dans les usages, surtout un samedi… ce genre d’annonce (jadis on aurait laissé cela à Sibeth Ndiaye ou à son homologue PPDG, mais enfin… voyez ce que j’veux dire…), mais ce nouvel usage du dégainage honteux, vu les circonstances, point anti-constitutionnel…
Reste dans la ligne de la dérive de notre monarchie républicaine macroniste que notre « nouveau » CC (depuis la réforme des QPC notamment) n’a jamais véritablement cherché à contenir, quoiqu’un peu plus que notre pauvre Conseil d’Etat devenu. Et je ne parle pas du CC dont nous avons hérité aujourd’hui, coloré comme il est, hein ?… Nul besoin d’épiloguer.
En revanche, je reste bin curieux de votre dîner de ce soir. Pas vous laisser abattre par cette histoire de loufiats qui sortent leur 49.3 pur chasser les microbes comme du flytox ! Ah, elle est belle la France, vue du Brésil !
JJJ, je ne me sens pas « offensée », voyons ! Un film me bouleverse tant que j’ai envie de le partager avec la terre entière… Vous repoussez cette proposition avec un haussement d’épaules : c’est juste tant pis pour vous, voyons !
Il n’y a pas d’offense, mais j’ai juste voulu répliquer un peu.
Il semblerait cependant que prendre la parole soit toujours attribué à une caractéristique psychologique négative (ici, le sentiment d’offense), ce qui permet, bien sûr, de ne pas voir la condescendance de certains commentaires…
De toute façon, je me dis qu’un jour ou l’autre ce film va pouvoir percer le couvercle d’une diffusion trop étroite et accéder au plus grand nombre. Même s’il retrace une histoire particulièrement « noire », il est cependant « lumineux ».
Merci, Et Alii, pour ces trois dessins et cette sculpture de Walter Spitzer. Le long billet qui retrace sa vie est remarquable.
Je ne connaissais pas.
Janssen J-J
Merci pour votre dernier commentaire qui m’a bien éclairé sur cet obscur micmac politico-juridique que je comprends mieux maintenant. Grâce à vous.
Anticonstitutionnellement vôtre…
christiane, j’avais écouté l’émission avec ce (cette) philosophe transgenre.
quand je dis que cela donne une autre perspective aux idées de passou sur les sensitivity readers c’est qu’il faut élargir la focale et ne pas regarder par le petit bout de la lorgnette.
tout comme l’impunité des violeurs entre dans le cadre de la question de l’impunité aujourd’hui.
par exemple ces histoire de retraites et de 49-3 : ça ne répond qu’à la pression mise par un système socio darwiniste financier qui lui aussi s’exerce en tout impunité, alors oui il faudrait écrire l’histoire de l’impunité à notre époque.
renato, désolé si j’aime pas Faulkner c’est parce qu’il n’a jamais dit des trucs du genre « j’aime ma ville natale parce qu’il y a du sable sur les plages de ma ville natale ».
et avec c’est un truc qui passe pas.
le Justin Crétin baise encore son déambulateur, quelle performance tudieu !
et avec moi c’est un truc qui passe pas.
c’est d’ailleurs assez bizarre ce braquage sur Polanski alors que personne ne s’occupe des oligarques russes qui eux aussi violent à tout va des gamines qui sont enlevées à leurs parents dans des villages perdus de contrées perdues sur les bords de la Vodka.
Alors là !… CT si vous me trouvez des réf de
la correspondance de FK à Eugène Boudin, – je vous mettrai un cierge pour l’eternidad, sans déco…! Sinon, Ok pour votre explication profil moindre, j’au du mal avec votre ultra susceptibilité, mais on y arrivera bin, faut jamais desespérer, si on fait des pettis pas comme Marius chacun l’un vers l’autre. Et je vous le redi : je suis pas un mauvais garçon avec personne, même avec les 2 autres chanteurs de l’erdélie. Téh au fait, qu’est-ce qui deviennent nos deux mélosm ?… filent le parfait glamour dans la neige avec l’AMS ? 🙂 mhurk !
renato vous énervez pas je plaisantais pour les suisses, c’est chiant ce nouvel ordre moral qui interdit de dire du mal des suisses.
arrêtez d’agresser mon ami JC !!!
vas-y JC te laisse pas faire ! rentre leur dans le lard à cette bande de vieux dégénérés !
JC tu sais quoi, j’ai un teeshirt : « i love JC », je le porte qu’à la maison sinon j’ai peur de me faire agresser dans la rue par des athéologistes comme onfray.
Leur chocolat n’est plus ce qu’il était et leurs montres inaccessibles au commun.
Despentes au lendemain de l’attentat Charlie elle avait écrit un papier où elle disait qu’elle était à la fois Charlie et aussi elle était les terroristes qui achètent une kalach au marché noir et préfèrent mourir debout que vivre à genoux, ou un truc dans le genre.
du coup maintenant ses leçons de morale passent pas trop bien, pour ne pas dire pas du tout : cette affaire des kalachnikov ça l’a complètement flinguée.
3j c’est quoi l’AMS ?
Tu as fait tes réserves de pâtes, Bérénice ?
faites iech…, avec l’A-MS, je l’ai déjà esssssssssspliqué 10 fois… hamlet
Remontez-la pente, mon frère…
vous pouvez aimez ou ne pas aimer Faulkner, Fitzgerald, Morrison, Fante, Delillo, Easton Ellis, Sorrentino, je me fous amplement de vos goûts — ce ne sont que des question de goût —.
Mon post était en relation au préjugé que vous avez lâché avec nonchalance : « en fait j’ai l’impression que le livre c’est pas un truc d’américains, l’américain est plus cinéma », complété par un bouquet de conneries : « alors que le russe est plus livre, comme le belge est chocolat et le suisse faux cul, c’est des trucs plus ou moins culturels ».
Bon, puisque vous sembler aimer l’esprit de bistrot, vous devriez l’essayer sur vos frustrations.
Et je maintiens : vous devriez frequenter plus.
JJJ, c’est la célèbre correspondance Kafka-Boudin.
(bon d’accord, je sors)
Si quelqu’un ose traverser les Alpes :
Non, c’est excellent. Oouarff !! 💩-boudin.
Une solution pour retarder la propagation du virus : retirer le droit de vote aux personnes trop fragiles, sur examen de dossier.
1er malade littéraire du cov 19 :
J’adore nos amis belges
rose, réjouie
Sur la photo illustrant le billet de Passou, Styron et Miler ressemblent curieusement à Patrick Sébastien et Michel Drucker !
… Mailer…
Moi j’vous ai cru.
Clopine dit: à
JJJ, c’est la célèbre correspondance Kafka-Boudin.
(bon d’accord, je sors)
Ça vous a pas suffi le cousin en croix devant l’autel sur le dallage glacé qu’il est devenu fragile des bronches ? Hein
Garnemente, va.
@JJJ
chez Camus ,pour m’en tenir aux romans, je suis une admiratrice inconditionnelle de l’Etranger ,pour moi un bijou d’impeccable perfection littéraire, dans sa seheresse et sa sobriété
La chute est paraît il une grande œuvre qui écraserait par sa force toutes les autres; mais apres l’avoir lue deux fois , pleine de bonne volonté ,je suis restée à la porte sans en pénétrer le sens ni en apprécier la qualité
Et j’ajoute que mon Camus préféré ,sans doute le plus facile d’accès , mais tellement chatoyant, tellement pétri de sensibilité pied-noire et habité par l’ ivresse de baignades ensoleillées et de siestes sur les pierre chaudes ,c’est celui que le lis et que je relis sans me lasser depuis des années dans ses nouvelles de Noces et de l’été
l’est zarbi votre lien renato, sur rafa : ils donnent d’abord la date du décès puis celle de la naissance. Est-ce exprès ?
Kabou-Kadin ? trop fort, CT ! On f’ra qq chose de vous, toujours su. Surtout ne sortez pas !…
@ Mais moi itou j’y avais cru, rôz… Nous a bien enfumés, l’ahahahah !
Avez retrouvé votre gaieté, suis content.
@ et cette histoire de Sépulvéda, une fake or une true ?
Merci Chantal de votre magnifique critique
Chantal dit: à
Humour et cruauté
Difficile d’entamer une critique de Faulkner quand la crainte de bafouer le respect qu’on lui porte est entière.
Moustiques.
DHH
Comme vous, ai vécu la lecture de Noces de Camus comme un éblouissement. J’avais 52 ans ; je découvrais le monde et les kakis.
« celui que le lis et que je relis sans me lasser depuis des années dans ses nouvelles de Noces et de l’été »
Idem pour moi, camarade méditerranéenne !
« Raffaello è morto, Viva Raffaello », Janssen J-J
tweet bruckner
Pascal Bruckner vient de publier Une brève éternité. Philosophie de la longévité (Grasset), Claudia Senik travaille sur l’économie du bonheur. Ils débattent pied à pied sur la réforme des retraites, les cycles de vie, la responsabilité des entreprises dans la gestion des âges… Sur un point au moins, ils sont d’accord : il est urgent de réfléchir sur les vingt ou vingt-cinq ans de vie supplémentaire dont bénéficient les générations actuelles.
https://www.philonomist.com/fr/dialogue/la-retraite-fait-elle-le-bonheur?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=051d4763ee-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-051d4763ee-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)
puisqu’on revient à Camus, je me permets un rectification d’un commentaire:mais « un homme ça s’empêche » est de CAMUS
» Levesque avait dit que pour eux, dans certaines circonstances, un homme doit tout se permettre et tout détruire.Mais Cormery avait crié comme pris de folie furieuse : “Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce que c’est un homme, ou sinon…”. Et puis il s’était calmé. “Moi, avait-il dit, d’une voix sourde, je suis pauvre, je sors de l’orphelinat, on me met cet habit, on me traîne à la guerre, mais je m’empêche.” Le Premier homme page 66
bonsoir
#Rentré chez moi, je veux en avoir le cœur net : je lis ce que Wikipédia m’en dit. Internée en psychiatrie à quinze ans, alcoolique, prostituée, critique de films pornographiques, écrivant sous coke, auteur d’un livre titré « Baise-moi ! »…Bon, j’abrège.
Vous faites bien Charoulet. Quel tableau.
Avec plaisir Rose, pour moi aussi Noces de Camus une découverte de l’exubérance et de la sensualité.
Nuit douce, aux fragrances d’ailleurs.
j’adore cette explication de l’obs:
« En bon français, cela s’appelle un « backlash ».
@et alii
« un homme ça s’empêche »
il est rare que Finkielkraut ne trouve pas l’occasion de citer cette phrase qui lui tient à cœur dans son émission du samedi matin
A qui a-telle été attribuée par erreur sous ce fil , ce que vous avez fort justement corrigé ?je n’ai pas trouvé le post en question. Merci
maitres et serviteurs MICHON
« Qu’est-ce qu’un grand peintre, au-delà des hasards du talent personnel? C’est quelqu’un sans doute dont le trop violent appétit d’élévation sociale s’est fourvoyé dans une pratique qui outrepasse les distinctions sociales, et que dès lors nulle renommée ne pourra combler: telle est l’aventure du peintre qui dans ces pages porte le nom de Goya. Ce peut être aussi un homme qui a cru assouvir par la maîtrise des arts la toute-puissance du désir, à ce divertissement noir a voué son oeuvre, jusqu’à ce que son oeuvre, ou sa propre conscience, lui dise que l’art est là justement où n’est pas la toute-puissance: j’ai appelé cet homme par commodité Watteau. C’est encore quelqu’un qui tôt ou tard doit faire son deuil des maîtres, de l’art et de son histoire, et apprendre que tout artiste pour sa part est de nouveau seul, face à un commanditaire écrasant et peu définissable, dans ces régions arides où l’art confine à la métaphysique, sa pratique à la prière et j’ai voulu qu’un obscur disciple de Piero della Francesca soit confronté à cela.
Albert Camus avait rendu visite à un luthier dans la ville de Laghouat au sud algérien dans les années 5o.
Le fabricant et joueur de oud’ s’appelait El Hadj Joudi et était un taleb de son état (Imam enseignant le Coran) et le oud’ fut son violon d’Ingres si je puis m’exprimer ainsi.
Camus fut tellement impressionné par l’habileté virtuose de sa façon de jouer le luth arabe et si charmé par les sons tristement harmonieux du oud’ qu’il resta pendant plus d’une heure à écouter pieusement le belle mélodie orientale jouée par l’enchanteur taleb coranique.
À la fin, Camus – après une longue discussion avec lui sur les vertus de la musique arabo-andalouse et celles de la classique européenne – posa cette question à Joudi : » Quelle est la différence, pour vous, entre un violon et un oud’ ? ».
Réponse du luthier laghouati : »Le violon grince, le oud’ gémit ».
Hamlet et christiane
Mais, en passant à nouveau du « Je » à « Nous », Preciado rassure : « Je pense mon propre processus transgenre et le voyage comme autant d’expériences sur la subjectivité. Rien de ce qui m’arrive n’est exceptionnel. Je fais partie d’une métamorphose planétaire. Le temps est venu de se réinventer. »
Je comprends cela comme un autre rapport d’être au monde.
Une manière que les frontières s’abolissent et de faire bouger les marques, les lignes, ce que vous voulez.
Il/elle n’est plus une femme ni un homme. Un être humain indistinctement sexué.
Bises à tous, et je vous serre les deux mains.
Merci Ozymandias
Tellement magnifique !
J’vais dormir.
Et alii bisous, flopée et hop.
DHH, je me souviens d’avoir lu: comme l’a dit closer
pas de souvenir plus précis
bonsoir
#Levesque avait dit que pour eux, dans certaines circonstances, un homme doit tout se permettre et tout détruire.Mais Cormery avait crié comme pris de folie furieuse : “Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce que c’est un homme, ou sinon…”. Et puis il s’était calmé. “Moi, avait-il dit, d’une voix sourde, je suis pauvre, je sors de l’orphelinat, on me met cet habit, on me traîne à la guerre, mais je m’empêche.” Le Premier homme page 66
Help. Est-ce que qu’on sait si ce Levesque se prénommait Robert?
« il se mette dans la peau d’un autre » passionnant ce passage. C’est super dur. Pas mal ont échoué.
Je vouerai une grande reconnaissance à qui peut répondre à la question.
juste pour vous dire bonsoir ,rose;je me couche!reposez vous aussi un peu, là, vous devez avoir un peu de retard;
« DHH dit: à
@et alii
« un homme ça s’empêche »
il est rare que Finkielkraut ne trouve pas l’occasion de citer cette phrase »
une très belle phrase, hélas parfois déformée.
je pense notamment à une interviw de Pinault pour le journal les Echos, un moment le journaliste l’interroge sur l’augmentation de sa fortune de 30 milliards d’euros en 2018.
et Pinault au lieu de répondre « un homme ça s’empêche » il avait répondu : « l’argent ça s’empoche ».
Si un écrivain sis blanc et tout le tremblement réussissait à se mettre dans la peau d’une afro féministe enragée et à coucher ça sans se flageller dans un roman gongourisable, là ça aurait de la gueule.
Bibi j’ai lu que cette phrase « un homme ça s’empêche » était une phrase du père de Camus : le fils ne l’avait jamais oubliée. J’ai vu aussi l’erreur d’attribution sur ce blog, mais j’ai la flemme de remonter tout le fil pour savoir qui l’a commise, et au fait, cela a-t-il une quelconque importance ?
L’important, c’est que cela signifie : à savoir, pour aller vite, qu’on peut brider la testostérone. Puisque certains hommes y arrivent, tous devraient y arriver. Ou au moins tenter d’y arriver. Ou au moins être retenus par le respect que l’on doit à autrui.
Evidemment, c’est assez difficile de respecter autrui. Prenons l’exemple des féministes, ahaha ! Devons-nous vraiment respecter cette engeance ? Elles se battent pied à pied, et depuis tant d’années, et en plus elles gagnent, changent, démontrent jour après jour leur détermination à faire bouger ce monde… Mais pourtant : devons-nous vraiment, je vous le demande un peu, subir leurs hurlements de louves hystériques ?
Surtout quand elles se permettent de remettre en cause un violeur, certes, oui bon, mais tout de même : un homme dont le destin a été carrément marqué, et de la plus douloureuse manière, par la Shoah ?
Ca devrait les faire taire, tout de même, par respect, non ?
Vous me direz que, parmi les louves hystériques qui, en leur temps, ont scandaleusement tenté de faire bouger un monde machiste en accordant, par la loi, le droit aux femmes de disposer d’elles-mêmes et de leur corps, il y a AUSSI eu une femme dont le destin a été marqué tout aussi douloureusement par la Shoah, tout autant que Polanski, et dont l’aura est d’ailleurs, aujourd’hui, largement supérieure à celle du réalisateur.
Mais voilà : c’était elle aussi, comme toutes les autres, une louve hystérique qui se mettait en avant, et à l’assemblée nationale en plus.
Je voudrais dire que j’ai toujours trouvé que les louves étaient belles. Simone Weil, si l’on en croit les insultes qu’elle a essuyées à l’époque, (vous en souvenez-vous ?) et qu’on entend de nouveau, (les mêmes ! Toujours les mêmes !) , aujourd’hui, était l’une d’entre elles, sans aucun doute…
« chez Camus ,pour m’en tenir aux romans, je suis une admiratrice inconditionnelle de l’Etranger ,pour moi un bijou d’impeccable perfection littéraire, dans sa seheresse et sa sobriété »
Camus du sous Darrieussecq qui elle-même est du sous le Clezio.
extraits de ce bijou littéraire :
»
« J’avais eu raison, j’avais encore raison, j’avais toujours raison… J’avais vécu de telle façon et j’aurais pu vivre de telle autre. J’avais fait ceci et je n’avais pas fait cela. Je n’avais pas fait telle chose alors que j’avais fait telle autre. Et alors »
« Mon patron, tout naturellement, a pensé que j’aurais ainsi quatre jours de vacances avec mon dimanche et cela ne pouvait pas lui faire plaisir. Mais d’une part, ce n’est pas de ma faute si on a enterré maman hier au lieu d’aujourd’hui et d’autre part, j’aurais eu mon samedi et mon dimanche de toute façon. Bien entendu, cela ne m’empêche pas de comprendre tout de même mon patron »
ces 2 extraits piqués au hasard avec google montre la pauvreté d’écriture de Camus, on croirait lire une dissertation d’un gamin de 4ème.
à partir de là comment une personne soi disant lectrice peut considérer ça comme un « bijou littéraire ».
mystère…
autres perles tirées de l’Etranger de Camus :
« L’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde. »
« Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine. »
« Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parût. Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. »
« Le temps me manquait pour m’intéresser à ce qui ne m’intéressait pas »
« Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d’été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu’aux sommeils innocents. »
« Je me suis fait cuire des œufs et je les ai mangés à même le plat, sans pain parce que je n’en avais plus et que je ne voulais pas descendre pour en acheter »
« Mais ce visage avait la douleur du soleil et la flamme du désir : c’était celui de Marie. »
« Alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi. Je me suis mis à crier à plein gosier et je l’ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l’avais pris par le collet de sa soutane. Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec des bondissements mêlés de joie et de colère. »
« Surtout lorsque le vide du cœur tel qu’on le découvre chez cet homme devient un gouffre où la société peut succomber. »
‘Il m’a d’abord dit qu’on me dépeignait comme étant d’un caractère taciturne et renfermé et il a voulu savoir ce que j’en pensais. J’ai répondu: « C’est que je n’ai jamais grand chose à dire. Alors je me tais. »‘
« Dans le fond, je n’ignorais pas que mourir à trente ou à soixante-dix ans importe peu puisque, naturellement, dans les deux cas, d’autres hommes et d’autres femmes vivront, et cela pendant des milliers d’années. »
1566
commentaires