de Pierre Assouline

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Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Dans un essai, le meilleur se trouve souvent la fin. Forcément, c’est là que la thèse est condensée. La synthèse se fait parfois pour le pire (une réduction), parfois pour le meilleur (une augmentation). Il faut entendre cette dernière comme la manière qu’a l’auteur de nous engager in fine à explorer de nouvelles pistes qu’il s’est attaché à développer, documenter, argumenter durant quelques centaines de pages. Quel avenir pour la cavalerie ? (210 pages, 20 euros, Buchet Chastel) en est la parfaite illustration. Jacques Réda s’y emploie à échafauder une histoire naturelle du vers. Parfaitement : du vers français et non de la poésie ni du sentiment poétique. Drôle d’idée surtout sous un tel titre, aussi déconcertant que séduisant. Mais lorsqu’on s’est déjà frotté à son œuvre poétique et que l’on a eu maintes fois l’occasion de savourer les sommaires de la Nouvelle Revue Française du temps qu’il en était le maitre d’œuvre (1987-1996), on a hâte d’y aller voir.

L’éditeur annonce en quatrième de couverture qu’il s’agit là en quelque sorte d’une « Lettre à un jeune poète ». Sauf que Réda n’est pas Rilke, et que cela n’a rien d’un échange épistolaire. Y est retracée rien moins que l’histoire de notre prosodie en quelques deux cents pages, son évolution bien sûr au gré de ses adaptations à l’usage, ses métamorphoses et ses métissages, ses grandeurs et sa décadence, étant entendu que le vers français est « le corps d’élite de la langue » et que la poésie, un peu comme la géographie selon Yves Lacoste, si elle ne sert pas d’abord à faire la guerre, elle est elle-même une guerre. Une guerre de mille ans dont les combattants sont aujourd’hui exténués, découragés, résignés sans un Roland de Roncevaux à sa tête pour lui donner un élan héroïque susceptible de leur faire tailler une brèche dans les falaises de l’ignorance.

Alors sans pédanterie ni cuistrerie, il nous fait partager son intime commerce avec les aventures du vers français, reproduit nombre de poèmes intégralement ou en extraits, parfois juste un alexandrin pourvu qu’il fut mémorable (« …d’un cœur calomnié dans la détresse obscure » Jean Follain) sans pour autant verser dans l’anthologie mais avec l’air de ne pas y toucher, à sauts et gambades quoique dans le respect de la chronologie. Ses choix ne sont pas des phares de l’art poétique mais des repères, lesquels font penser à ce passage d’une lettre adressée par René Char à un ami en 1941 dans laquelle il disait être alors « dans l’inconcevable mais avec des repères éblouissants ». Lumineux mais pas aveuglant.

Le récit est riche, ménage d’heureuses surprises (ainsi de la réhabilitation de la poésie de Cocteau, trop facilement méprisée), assez peu technique au fond bien que Réda y jongle en permanence avec des notions telles que le mouvement, le rythme, la cadence, la vibration, la scansion ; des pratiques telles que l’abus de l’allitération dans la recherche de la beauté ;  mais aussi, plus rarement il est vrai, en ingénieur du poème, avec la métrique latine,  l’heptasyllabe, l’hexamètre ïambique, l’anapeste, le diamètre ïambique acatalectique et toute la bande.

Plus d’une fois, Réda renvoie à Mallarmé ce dont on ne saurait se plaindre. Le Mallarmé qui  assigne à la poésie la mission de reprendre son bien à la musique, en l’espèce : le rythme. Le Mallarmé pour qui tout est vers. Outre ses mots même, ce qu’en dit Jacques Réda m’a renvoyé au dernier essai de Jean-Claude Milner Profils perdus de Stéphane Mallarmé (135 pages, 15 euros, Verdier). Une analyse féconde d’une œuvre qu’aucun commentaire ne saurait épuiser. On y trouve ceci extrait de Crise de vers (1897) :

« … vers il y a sitôt que s’accentue la diction, rythme dès que style »

Encore que là Mallarmé expose là les positions de Victor Hugo (c’est jamais simple avec lui !) qu’il loue en se tenant à distance, et pour cause : il lui reproche d’avoir attiré vers la poésie tout ce qui s’énonce, d’avoir rabattu vers le vers toutes les formes de prose…

Il n’y a pas que Mallarmé dans le livre de Jacques Réda. Ils sont tous là ou presque de la Genèse revisitée (au commencement était le rythme…)  à Jean-Paul de Dadelsen, mais aussi Hugo, Régnier, Apollinaire, Aragon, Audiberti, Cendrars ou Jean Genet à propos duquel il relève que c’était « un « irrégulier » de la société, mais presque exemplairement régulier dans sa pratique du vers ». Et puis quoi : pour virtuose qu’il parût, le vers de Victor Hugo n’en avait pas moins une régularité « ancien régime », autrement dit sans défaut. Classiques, vous avez dit classiques ? Rien de plus suspect. Aujourd’hui, tout auteur aux humanités bien ancrées aurait peur, sinon honte, de versifier sa prose à la Racine sous peine d’être taxé de ringardise.

Tout cela pour en venir aux pages conclusives de cet essai sur le déclin de la langue. Le combat n’est pas vain car le délabrement de la langue annonce celui du langage. Comment la poésie ne serait-elle pas sclérosée après un bon millier d’années d’exercice ? Le français, à la fois la langue et son locuteur, se décomposent. Ce qui les menace ? Un certain terrorisme linguistique dont la question des genres est devenu le redoutable porte-flingue (Cingria, plutôt qu’user du mot « jazz » pour désigner indistinctement certaines musiques, employait l’expression « syncopé anglonègre » -en 1919, rassurez-vous, aujourd’hui cela vaudrait tir sans sommation sur les réseaux sociaux). L’ennemi est plus largement identifié comme « le volapük du Robot ».

A en croire Jacques Réda, le français tel qu’on le parlera et qu’on l’écrira dans un avenir plus ou moins lointain sera une compote, ce qui est après tout normal eu égard à la déconfiture du vers français vécue comme une fatalité historique (après tout, aucune langue n’échappe à l’épuisement de la combinatoire de ses éléments) ; mais une compote genrée faite de fruits africains et proche-orientaux, de français anglicisé et de langage informatique. Quand on hésite entre les Barbares et les Robots, on en vient à se demander si la solution, ce ne serait pas les Barbares. Et dire qu’on en est là… Encore faut-il les définir. Ceux de Jacques Réda, les plus proches de lui, étaient le Breton polyglotte Armand Robin et l’arménien Armen Lubin – et tous les poètes qu’ils contenaient et à travers eux tous des centaines de milliers de lecteurs :

« Une langue est toujours l’œuvre d’une foule, non celle d’un seul qui, au mieux, y imprime un mouvement plus intense que la houle de l’ensemble absorbe, propage et réintègre dans le sien ».

(Photos de Elliott Erwitt, Fan Ho et Robert Frank)

Cette entrée a été publiée dans Poésie.

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939 Réponses pour Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Clopine dit: à

Allez, zou, un « Bon Noël » collectif pour la Rdl, et un souhait de joyeuses fêtes pour notre hôte. Ici, à Beaubec, comme tous les ans, on dirait que la maison s’arrondit comme une boule de Noël, les enfants vont et viennent, les amis passent, et le lave-vaisselle tourne au minimum une fois par jour : le vrai signe du monde à table est là, quand les assiettes ne font plus un petit tour dans l’armoire mais vont directement du lave-vaisselle à table, et vice-versa… Toute cette agitation fait oublier les journées si courtes et si grises, mais gare à la dépression de janvier ! Je connais la prescription de DHH : du soleil plein les yeux pour aller mieux. Mais je n’ai ni le loisir ni les moyens (ni même l’envie, vu l’empreinte écologique qui en résulte) d’aller prendre l’avion pour l’autre bout du monde, où il fait toujours beau. Donc mon seul moyen de me réchauffer le coeur est de le partager avec les miens. Et c’est déjà très bien !

(et j’ai fait pour la première fois de ma vie ma bûche de Noël toute seule : un biscuit roulé et une garniture « tutti fruti » au-dessus, avec une crème citron-amande. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai toujours aimé ça, les bûches de Noël ! J’espère que la mienne sera bonne : on verra ça ce soir… Et, à voir le sapin, il semble qu’il y ait pas mal de livres dessous…

Janssen J-J dit: à

@ l’avant-dernier message :
Comment avez-vous su pour mon email ?
Pourriez pas me donner le vôtre, nous pourrions échanger d’amicales pensées de noël, en privé ?
Merci par avance de votre courage.

Chlo&Sèv dit: à

« les perruches vertes sont un vrai fléau »

Et effectivement, sans être contre ceci ou contre cela évidemment,
disons
qu’émarger à Bruxelles et filer à Massada pour « Noël »,
ou nous gratifier à l’heure des dernières emplettes et paquets cadeau qui font la joie des enfants [que nous avons été et sommes resté(e)s quelque part], de massages, d’homos/lesbiennes et même d’étron (y a-t’il un lien ?), d’étron de Bangkok (ne pas oublier là-bas les racailles qui y ont pignon sur rue pour y recycler leur argent sale lui aussi)
et bien, c’est tout de même désespérant !

Quant à oser imaginer l’homo avenir de l’humanité, restons philo: il n’y a qu’à voir la vallée de l’Omo pour se convaincre et se rassurer du contraire
Pour filer droit vers les Alpes ou jusqu’aux fjords de Norvège, vers les verts sapins couverts de neige blanche et les repas de famille (normale) et messes de minuit de nos traditions millénaires

Ce Blauque
devient de plus en plus Glog

—-
pour y repenser, le regard de V. Despentes me fait penser à celui de R. Jacquard… pervers, vice-lard

Chlo.

Chlo&Sèv dit: à

C à C

Bien joué Clopine !
Votre dindon farci
et rôti (sans Lubriz… espérons-le)
doit être délicieux

pour Noël
c’est assez

Janssen J-J dit: à

On se demande bien pourquoi marie suceur a encore changé d’identité. Devait plus lui plaire l’autre pseudo, lui collait trop au Q sans doute.
Joyeux Noêl, à elle aussi, walden ou autres journées dans les vieilles branches, on y perd un brin son latin de cuisine.

Chaloux dit: à

Ce que tu as de courage, la Gigi, le peu que tu en as, garde-le pour le jour où tu m’auras en face de toi.

Jazzi dit: à

24 décembre 2019 à 13 h 53 min
« La Vie invisible d’Eurídice Gusmão » de Karim Aïnouz.
Un superbe mélo, dans la lignée de Pedro Almodovar, mais en plus tragique ou en moins comique, qui nous conte le destin de deux soeurs, Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, que la vie va impitoyablement séparer dans le Rio de Janeiro des années 1950.
Ici, seules survivront les lettres que l’une envoya à l’autre, qui, hélas, les recevra un demi siècle plus tard, trop tard…
Un beau film féministe, sur les ravages du machisme et du mensonge, causes de dégâts irrémédiables !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585978&cfilm=249383.html

Soleil vert dit: à

aJnssen J-J dit: à
@ l’avant-dernier message :
Comment avez-vous su pour mon email ?
Pourriez pas me donner le vôtre, nous pourrions échanger d’amicales pensées de noël, en privé ?
Merci par avance de votre courage.

Je ne connais pas le votre, je vous ai donné le mien

de nota dit: à

« Paul Veyne dit depuis longtemps qu’il y a 10% d’hétéros, 10% d’homos et 80% de bisexuels. »

Paul Veyne est aussi comme tout le monde, il dit des conneries.

Janssen J-J dit: à

@ SV : l’avant-dernier message n’était pas le vôtre SV, mais celui d’un dénommé chialoux qui a cru devoir rendre le mien public. Le sien est : chalumeau75@gmail.com

J’ai très peur du jour où Il m’apparaîtra abrité derrière GWG, enfin extirpé de son CDBF, agrippé aux épaules de M. P. Boucheron, et trainant l’épinette de George Sand.
Joyeux noël au coin du bûcher céleste.

Chaloux dit: à

Sans que j’aie encore levé le petit doigt, la Gigi aura chié dans son froc.

Marie Sasseur dit: à

Pédophilie: Vanessa Springora dénonce Gabriel Matzneff

Merci Passou, de relayer; il était temps, que ce delinquant , une ordure pedophile, qui a bénéficié de la clémence de l’intelligentsia parisiano-gauchiste, soit dénoncé. Comme Polanski, avec Valentine Monnier.
Je vous souhaite un bon Noël.

Janssen J-J dit: à

Vous observerez le niveau de ce grand intellectuel d’ordinaire si raffiné, SV !

@ Ch, vous ai-je dit que Soulages avait fait l’objet d’un récent essai passionnant de Christian Bobin : Pierre,
https://www.babelio.com/livres/Bobin-Pierre/1157433
et que ce peintre était un remarquable connaisseur de rugby ?

D. dit: à

Plus je lis Ed plus je me dis que c’est pas un cadeau pour la RdL une recrue pareille.

D. dit: à

Comment peut-on préférer Bangkok à la France ?

Marie Sasseur dit: à

Pas la peine de vous cacher derrière Jojo, la « baba yaga » du monde libre, Passou.

Vous pouviez allez directement au but, tout seul comme un grand.

« L’actuelle directrice de Julliard est la première victime de Gabriel Matzneff à dénoncer les pratiques assumées de l’écrivain dans son premier roman, Le consentement, à paraître le 2 janvier chez Grasset. »

https://www.livreshebdo.fr/article/pedophilie-vanessa-springora-denonce-gabriel-matzneff

Marie Sasseur dit: à

Vous pouviez aller , go Passou, go!

Janssen J-J dit: à

Aujourd’hui, le peintre Pierre Soulages a 100 ans. Je lui souhaite un bon anniversaire ainsi qu’un beau noël. Je suis très troublé. Le 24 décembre 1919, je ne savais pas encore que je pourrais souhaiter son anniversaire à cet homme. Il aurait bien pu se faire que ce hasard ne se produisît point. Or, il a eu lieu. Voici la nature de mon émotion.

Clopine dit: à

Chlo et sèv, de rien… Allez, voulez-vous un petit air « aux pommes » ? (nous avons décidé que l’illustration musicale de notre prochain documentaire jouera la carte de la musique folk… Ici, le côté « valse » atténue un peu l’ambiance « bretonne », et puis, bah, nous ne sommes pas si loin que cela du pays de Bray, pas vrai ? )

https://youtu.be/JYREXxIbKI0

C’est joliment fait, ne trouvez-vous pas ?

D. dit: à

Ce n’est pas laid, Clopine, mais vite ennuyeux.
Et ce grand dadais qui joue de la flûte me fait de la peine. On sent qu’il porte une casquette pour tenter de se donner une contenance et résultat c’est le contraire, ça le rend à la fois ridicule et inconvenant puisque faut il le rappeler une énième fois, on ne porte de couvre-chef que dehors lorsqu’on est un homme.
Quant à l’autre, le pauvre barbu, on devine bien pourquoi il veut porter la barbe : parce qu’il est laid.

D. dit: à

Pourquoi les hommes et les femmes ne se présentent-il pas comme ils sont, sans artifices ?
Sans casquette, bonnet ou barbe ?
Il y a sans doute quelque chose d’ordre psychologique dans ce travestissement. Il en est de même des tatouages et des piercings. Cela ne traduit qu’une seule chose : un désordre quelque part. C’est un peu comme si on affichait son désordre personnel aux yeux de tous, croyant le dissimuler.
L’homme nu prométhéen est si beau pourtant. je ne dis pas ça parce que je porté sexuellement dessus, non je n’aime que les femmes.

D. dit: à

Cela-dit une femme nue sans maquillage et artifice je pense qu’il n’y a rien de plus beau aussi.
Mais j’aime je chapeau chez la femme. La femme porte le chapeau naturellement bien mieux que l’homme, quand il s’agit de beaux chapeaux, pas les bidules ridicules des bourgeoises parvenues invitées à un mariage de saint-cyrien.

D. dit: à

Nous sommes cousins notamment par Tancrède de Hauteville au XIème siècle, aussi par les Narbonne. C’est loin, certes.

D. dit: à

Tableau remarquablement peint par une femme, soit-dit en passant.

et alii dit: à

pour renato
S’il apparaît comme l’héritier des surréalistes et des représentants de la Subjektive Fotografie allemande qui, avant lui, s’étaient attaqués aux règles pour mieux les réinventer, ce n’est que dans les moyens mis en œuvre. Il s’en distingue par son intention. Chez Polke, elle relève du jeu de l’alchimiste, de plaisir de l’expérimentation pure. Polke est un apprenti sorcier de la photographie. C’est avant tout son impatience qui le conduit à transgresser les règles et procédures du protocole de la chambre noire, entraînant la création de compositions surprenantes, déconcertantes au premier abord. L’ensemble photographique présenté au BAL a l’effet d’un jaillissement continu d’images dont Sigmar Polke est affamé. Il connait leur pouvoir de séduction. La fugacité de certaines d’entre elles rappelle celles de surveillance, évoquent des fantômes aussi. L’image comme apparition, comme ces mains qui s’effacent lentement dans un halo de lumière dorée, comme le sourire de cette femme qui semble fondre sous les assauts des produits chimiques, comme cette foule d’individus dont il ne reste désormais que les contours. L’œuvre photographique de Sigmar Polke est semblable à un songe dont la répétition, la distance, l’irréalité, en sont les symptômes. Artiste insaisissable, sans doute sa façon à
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-lasserre/blog/121219/lexperience-de-la-matiere-sigmar-polke-et-la-photographie?utm_source=20191221&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20191221&M_BT=1249929909253

Janssen J-J dit: à

… Il n’est pas correctement posé, ce pot de chambre en paille d’italie. Cette femme semble avoir bu un peu trop de cognac, non ? m’enfin, tous les goûts sont dans l’hérédité.
Ce soir, à notre menu : champagne et huitres de marennes, foie gras, pattes de crabe royal, langoustines farcies, bars de ligne en filets avec triple purée (celeris, patates douces, PDT normales), ronde des 7 fromages, crème anglaise et blancs neige caramélisés, omelette norvégienne. Pas de bûche au chocolat, personne ne l’aime. Nous serons huit, et les vins blancs proviennent surtout de Bourgogne. Nous allons faire un excellent réveillon pour célébrer la naissance du christ dans l’opulencc. Une fois n’est pas coutume. C’est ma femme qui a tout préparé. Moi, j’avais fait toutes les courses. Elle est en train de mettre sa robe à paillettes noires et moi je vais endosser mon smoking d’alpaga. Nos convives arrivent vers 19.30. Je vous laisse.
Bonne soirée celzéceux qui sont bien seul.es, nous penserons bien à vous, au début.

et alii dit: à

Calvin Tomkins , titled The Lives of Artists, published by Phaidon. The collection joins 18 other books that Tomkins has published on artists and the art world, including an essential biography of the man who started it all for him: Marcel Duchamp. In the process, Tomkins has arguably become

renato dit: à

À propos de pot de chambre, Carlo Dossi, dans Note azzurre se souvient d’en avoir vu un avec peint sur le fond un œil inscrit dans un cercle formé par la phrase : « Je te vois petite sournoise ».

et alii dit: à

Jacques-Philippe Saint-Gérand
Du rhythme : le désir du poëte et le dire des dictionnaires (1780-1914)

développements postérieurs du Supplément et des Tables que Panckoucke lui a fournis peu avant la Révolution de 1789, à l’époque même où se mettent en place sinon les notions théoriques du moins les premières pratiques reconnues de prose poëtique et de poëme en prose. Sans ces appendices, la lecture que nous donnerions aujourd’hui du texte princeps serait affectée d’un coefficient d’inexactitude relative selon les articles. Ne serait-ce que par ce que nous risquerions de laisser échapper quelques-uns des indices qui — dans la course précédemment évoquée — signalent les porteurs du relais.
https://rhuthmos.eu/spip.php?article282
et belles bulles!

OZYMANDIAS dit: à

Joyeux Noël à Pierre Assouline, à la Rdl, aux Rdéliens et aux Rdéliennes et à moi-même.
Essayons d’être heureux… Faute de mieux.

rose dit: à

Nous ce soir, au menu, nous avons, papa, maman la bonne et moi :
en entrée, trois pattes à un canard.
Le fil de l’arène. À couper le beurre.
Une crise de foi, gras. Grave.

Un trou normand.

Puis,

Janssen J-J dit: à

si je comprends bien, tous les mois prochains durant des années, on va nous annoncer un ouvrage de victimologie pédérastique écrit par des gens réveillés d’un long sommeil. Heureusement, cela va nious étourner des exactions ecclésiales, Josyane Sasseur veille au grain.
J’avais lu naguère un truc également assez puant, qu’on ferait bien de méditer, était assez édifiant dans son genre aussi. On comprend tout de ce qu’ont pu supporter les femmes victimes de harcèlements dragouilleurs de gens aux idéologies par ailleurs plus que nauséabondes, bien mieux que ce qu’ont apprécié la majorité des adolescent.es épanouis par les prévenances de gabymatzneff.
https://livre.fnac.com/a1591593/Alain-Soral-Sociologie-du-dragueur

renato dit: à

Viol filmé et mis en ligne, et l’on nous parle de « victime présumée » : nous vivons dans un monde de crétins.

rose dit: à

Puis, sur la table, un pot au lait, un petit pot de beurre, un pot aux roses.
Plat principal : un pot au feu.

rose dit: à

Sur la cheminée, une potiche présumée. Peut-être un Picasso de Biot. Trouvé dans le poulailler.

renato dit: à

« Trouvé dans le poulailler. »

Caché là pour le vieillir selon les règles de l’art ?

rose dit: à

Oui. Le vernir comme une vieille croûte.
Croûtes de pain en accompagnement et gressins aux olives, êtes.
Fromage de Maroilles et gorgonzola.

Bûches, nombreuses au potimarron, au potinambour et au potirond, carré et rectangulaire.
Pour conclure, triangle des Bermudes et règles de lard.

et alii dit: à

j’ai rencontré un prof de maths qui avait enseigné à Nice au lycée Don Bosco;mais il avait perdu la mémoire (alzheimer?)du nom de l’établissement que je lui ai retrouvé ;il était content,

et alii dit: à

oeuf?

Women in the Art World
The World’s Most-Liked Instagram Post Is a Picture of an Egg—and It Hatches a New Age of Conceptual Art for the People
By Katie White
BONNE soirée

et alii dit: à

☛ Et vous, préférez-vous l’improvisation ou les soirées organisées, la bonne franquette ou les mondanités ? Voici un test pour mieux connaître le fêtard qui sommeille en vous.

☛ Artiste burlesque, raver impénitent, musicienne entraînante, aventurière des partys ou créatrice des nouveaux salons où l’on cause : parce qu’ils ont fait de la fête un mode de vie, nos cinq témoins livrent une belle matière à penser au philosophe noctambule Michaël Fœssel.

☛ Ailleurs, c’est-à-dire hors de l’espace occidental, les fêtes ont d’autres enjeux sociaux et métaphysiques : ainsi l’anthropologue Steven Feld nous fait découvrir le gisalo des Bosavi, sa consœur Mary Picone, la fête des hommes nus au Japon, et Clara Biermann, la sortie des tambours en Uruguay.https://www.philomag.com/les-idees/dossiers/et-vous-comment-faites-vous-la-fete-36632?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=712aa7f86c-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-712aa7f86c-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)

D. dit: à

Que la fête commense !
Ben voyons.
Vous ne l’avez absolument pas méritér, cette fête, pour la grande majorité d’entre vous.
Seul votre plaisir égoïste compte.
Le mystère insondable de Noël vous est totalement étranger.
Qui est allé louer Dieu ce soir ?
Qui ?
Vous ne méritez qu’une chose : regretter pour l’éternité ce que vous avez été sur cette terre.

Jazzi dit: à

Si même les chrétiens ne font plus la trêve de Noël, où va-t-on ?

D. dit: à

La trêve de Noël ?!
Ben voyons. Pure invention pour tenter de s’absoudre de son impiété.
En négligeant Dieu tu l’offenses, Jazzi. En lui préférant champagne et truffes, tu le fais passer en dernier. Oh oui, il est bien le dernier, pauvre dans son étable quand tous les premiers comme toi ont eu des places dans les auberges pour y faire une orgie de foie gras et d’huitres à s’en donner mal à la tête.

D. dit: à

Lui, né pauvre, dans le foin de la mangeoire, avec pour seule chaleur le souffle du boeuf et de l’âne. Il pourra tout aussi pauvre dans une indicible souffrance, écrasé du péché des hommes.
Lui dans l’étable est déjà vénéré des gens simples et pieux comme les bergers. Et des mages venus de lointaines contrées savent déjà qui il est et sont en chemin vers lui.

Allez bouffer vos huîtres, mécréants. Allez vous enivrer, sortez vos blagues salaces, méprisez Dieu et les gens simples et pieux.
Et aller ensuite vous endormir et rêver à l’Enfer.

et alii dit: à

COMBAT POUR LA LANGUE
Vous ne l’avez absolument pas méritér, cette fête
méritée

christiane dit: à

Janssen J-J, vous écrivez : « Ch, vous ai-je dit que Soulages avait fait l’objet d’un récent essai passionnant de Christian Bobin : Pierre,
https://www.babelio.com/livres/Bobin-Pierre/1157433 »

Bonsoir, JJJ. Oui, à La Grande Librairie, je l’ai écouté, un peu, répondre aux questions de François Busnel. Trop d’admiration, de superlatifs réciproques. Peut-être ce livre est-il à lire dans le silence.
Je n’en suis pas certaine. C’est une affaire entre eux deux…
J’ai longtemps cherché les œuvres de Pierre Soulages (musées, expositions, livres…). Ce qui m’a passionnée c’est la façon progressive qu’il a eu de « cerner » le mystère du noir. Ces premiers dessins et encres sur papier, gouaches, toiles laissaient beaucoup de place aux blancs épargnés. Puis, le noir a envahi toute la toile, les toiles sont devenues immenses et les pinceaux énormes, presque des balais !
Il a alors sculpté des noirs onctueux, les a raclés, a recouvert des fonds précédemment peints par des noirs qu’il a grattés jusqu’à faire surgir des zones complexes.
Enfin, « l’outre-noir », où seule la lumière jouant sur les stries, les empreintes dans le noir donnait naissance à des variations fugitives. Comme une lumière prise au piège de la matière. C’est très troublant. Une histoire de matériau-peinture sculptant la lumière. Des renvois.
Cézanne, déjà, avait compris cela dans ses natures mortes et ses paysages où la lumière éclaire mais est modifiée par la couleur des objets sur lesquels elle se pose.
Ce qui m’a gênée c’est quand les politiques s’en sont entichés (idem pour la poésie de René Char). Je ne crois pas que ces engouements rendent un artiste, un poète plus accessible.
Il faut du recul, du temps, traverser des strates de vie pour commencer à comprendre la recherche, la création d’un homme.
Je suis beaucoup absente ici en ce moment.
Paisible Noël à tous malgré les tensions sur fond de réforme des retraites et les tensions… dans les réunions de famille. Reste la magie des Noëls simples de notre enfance… et la joie simple de retrouver nos proches et nos souvenirs…

Patrice Charoulet dit: à

Lèche-bottes

Quand on met le prénom et le nom de quelqu’un sur Google, on trouve parfois des renseignements.
Mais, avant, tout, en haut , on lit « Tous », »Actualités», « Images », « Vidéos », etc. Cliquer sur « Images » donne parfois des renseignements que ne donne pas « Tous ». Je viens de faire ça , en mettant mon prénom, mon nom, et j’ai cliqué sur « Images ».Une foule de photos s’offrent au curieux. En ce qui me concerne, ce sont des fens dont j’ai p rlé en troiis ans (auparavant, je n’écrivais pas sur la Toile). A la deuxième ligne, une photogm’intrigue : une paire de botttes ! Je ne me souviens pas avoir parlé de bottes. Je clique et je tombe sur ceci, que j’avais oublié, et que j’avais pourtant mis sur mon blog :

J’approuve ces réflexions de Maxime Tandonnet :

Aimez-vous les lèche-bottes?

Publié le 9 juin 2019 par Maximet Tandonnet

Si j’écris lèche-bottes, c’est pour rester poli car j’aurais volontiers utilisé un autre terme. Bien. 72 maires dits « de droite et du centre », c’est-à-dire venus du parti LR, viennent de signer une tribune de soutien à la présidence Macron. « Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec« .De fait, la vraie question est toute autre. Elle est de savoir si  la politique telle qu’elle est conçue et menée depuis deux ans et telle qu’elle s’annonce pour les années à venir, ainsi que les résultats obtenus (chômage au regard des autres pays, pauvreté, dette publique, déficits, sécurité, immigration, école, désindustrialisation, influence internationale, etc), sont conformes oui ou non aux intérêts de la France. Là-dessus, la tribune des 72 maires lèche-bottes est bien entendu muette. Et puis, est-ce le rôle de maires d’apporter leur soutien au pouvoir élyséen? Leur mission est d’administrer une commune, et non de cirer les pompes du pouvoir central. D’ailleurs, le texte de leur tribune ne brille pas par l’intelligence. Signifie-t-il que les autres élus, les non lèche-bottes, ne souhaitent pas la réussite impérative de la France? Et puis, qu’est-ce que cela veut dire, « maire de droite et du centre »? On est maire pour l’intérêt général, pour le bien de sa commune, pas pour incarner une faction contre une autre! Les maires lèche-bottes jouent petit bras et font un mauvais calcul.  Ils se sont laissés impressionner par la mystification politico-médiatique consistant à transformer la défaite électorale de LREM (22% soit 11% du corps électoral avec l’abstention) en victoire.  Ils pensent ainsi faciliter leur réélection en 2020. Grave erreur d’appréciation: dans un an, l’occupant de l’Elysée sera sans doute toujours aussi impopulaire et il se pourrait fort que cette allégeance opportuniste obtiennent l’effet inverse à celui recherché. Et d’ailleurs, par delà le chaos, l’imprévisibilité et la complexité de l’opinion publique, il est quelques constantes: les Français, Gaulois réfractaires, globalement, n’apprécient guère la flagornerie envers les « puissants » ni l’obséquiosité, ni l’excès d’opportunisme.
Maxime TANDONNET

et alii dit: à

cavafy
• Pourquoi nos habiles rhéteurs ne pérorent-ils pas avec leur coutumière éloquence ?

• C’est que les Barbares arrivent aujourd’hui. Eux, ils n’apprécient ni les belles phrases ni les longs discours.

• Et pourquoi, subitement, cette inquiétude et ce trouble ? Comme les visages sont devenus graves ! Pourquoi les rues et les places se désemplissent-elles si vite, et pourquoi rentrent-ils tous chez eux d’un air sombre ?

C’est que la nuit est tombée, et que les Barbares n’arrivent pas. Et des gens sont venus des frontières, et ils disent qu’il n’y a point de Barbares…

Et maintenant, que deviendrons-nous sans Barbares ? CES GENS-LA C’ÉTAIT QUAND MÊME UNE SOLUTION. »

Jean Langoncet dit: à

@« this is a provocation »

Avoir lu ici même certains s’émouvoir de la mort de Chirac et parmi les plus jeunes laisse perplexe sinon croyant

et alii dit: à

L’époque des guerres des religions nous a prouvé l’opiniâtreté avec laquelle les gens sont attachés à leur foi, même si elle ne leur apporte que du malheur. Mais je crois que la dernière chose dont un homme ne peut accepter l’interdiction, c’est sa langue.10
10 E. Canetti, Aufsätze, Reden, Gespräche, op. cit., p. 92 (traduction MD).

rose dit: à

Ben moi. Suis zallée le louer. Bcp de jeunesse.
Un archi-évêque.
Une question posée.
Qu’est ce que dieu va vous/nous/te donner ?
Et qui avait la réponse ?
Rose. (Renato)
L’amour.
20/20 j’avions eu en 2019.
Bon noël à tous, surtout à et alii.

et alii dit: à

rose ,à vous aussi, bonne fin d’année et baisers
je signale l’annonce du monde:
Une passionnante collection pour découvrir les destinées surprenantes et inspirantes de ces femmes qui ont changé le monde.
je n’ai pas fini avec la langue sauvée de Canetti

Ed dit: à

Bonjour,

Joyeux Noël à tous.

Depuis hier soir, j’ai la diarrhée. Il est temps de rentrer en Europe. Sans la dengue si possible. Sinon ça ferait un peau bcp. En ce moment je lis le dernier lauréat du Booker et Idaho d’Emily Ruskovich en parallèle.

D. dit: à

Au 1er janvier j’arrête la RdL.

OZYMANDIAS dit: à

NOYEUX JOËL À TOUS !!!

rose dit: à

D. dit: à

Au 1er janvier j’arrête la RdL

Moi aussi. Et ma cousine aussi.

et alii dit: à

Artist Bronwyn Katz’s New Show at Peres Projects Is an Elegy for a Lost South African Language

rose dit: à

Ed
Immodium-Paris-Hambourg. Dn’t lost in translation.

et alii dit: à

L’Australie crée de faux horoscopes pour décourager les migrants sri-lankais

rose dit: à

Horoscope algérois, Noël oecuménique :
Joyeux Noël à tous, le prophète chrétien jésus christ s’appelle l’âme divine.
Aujourd’hui, dieu fait relâche.
En ce qui concerne, les boissons, buvez ce que vous voulez.

Nota bene : je ne confirme pas. Dieu est tout le temps sur le terrain. C pas un jour de relâche. Yojeux Loën, cependant à tous ❣

D. dit: à

Yolande Gabrielle Duchesse de Polignac arrête la RdL ?

et alii dit: à

soleil vert
sur NADEAU
Grand livre de science-fiction et grand livre tout court, aussi éblouissant que bouleversant, Trop semblable à l’éclair est un roman jouant avec la fiction et simultanément très sérieux, dans lequel Ada Palmer allie une intrigue passionnante et des personnages mémorables à une réflexion sur l’organisation sociale et la création. On a hâte de lire la suite.

et alii dit: à

CELLE que vous aviez donnée au chat n’a pas été retrouvée dans la poche de Drillon mais vous pouvez quand même vous battre avec lui:c’est lui qui prend tous les y et tous les z

Jazzi dit: à

Noël au balcon, Pâques aux tisons !

Jazzi dit: à

Noël à Brégançon, Pâques au charbon pour Macron ?

OZYMANDIAS dit: à

Jésus dans le Coran est cité comme étant « Rouhou Allah » ( L’Esprit de Dieu).
N’est-ce pas Rose ?

renato dit: à

Chaloux, pas répondu tout de suite à votre post car le nom — Silvia Alberti — m’est tombé dessus à l’improviste en ouvrant la vanne du conteneur à souvenirs.

Maintenant, l’émotion passée, revenons à Leonardo. il est plus facile d’évaluer ses gains que faire l’historique de ses amours, de sa vie sexuelle, etc. — par exemple, pour son séjour en France : le logis plus une rente de 1000 écus/an, ce qui, me semble, correspondrait à +ou- 200mille € —.

Donc, dans le palude des speculations :
— adolescent, une plainte pour sodomie classée sans suite par manque de preuve (n.b. à l’époque, à Florence, suite à une condamnation pour sodomie, il n’aurait plus eu la possibilité de travailler pour l’Eglise — principal commettant de la ville) ;
— séjour milanais, sa drôle relation avec Salai : il acceptait, sans raisons apparentes, ses vols, ses exactions, ses vexations — certain parlent d’un cas de pédophiles car lorsque la compliquée relations commence Caprotti n’était âgé que de 10 ans — ;
— encore séjour milanais, selon une historienne allemande (Maike Vogt-Luerseen), présumé mariage secret avec Isabella d’Aragona Sforza, ce qui pose quelques problèmes relativement à la descendance de Gian Galeazzo Maria Sforza ;
— quelques dessins ambigus.

À front de ces sujets pour une bio plutôt compliquée, il y a son opinion, pas tout à fait enthousiaste, relative au coite… Enfin, je reste de l’idée qu’il serait opportun de se limiter aux œuvres des artistes, plutôt que se lancer dans une triste opération de police d’alcôve qui peut nous fourvoyer comme ce fut le cas de Benn avec Goethe — d’ailleurs, peu m’importe si mon comptable, mon médecin, mon boulanger, et ainsi de suite sont hétéro, homo ou bi… —.

et alii dit: à

Y il faut comprendre Entretiens avec le professeur Y de Céline

rose dit: à

Kherb allah, Ozymandias.
L’âme divine.

Ed dit: à

Je reviens d’un massage thaï. Je flotte. Quel bonheur.

Jazzi dit: à

Oui, ce sont des massages doux et complets, depuis les orteils jusqu’au sommet du crâne, Ed ! De quoi rétablir le corps et remettre tous les organes en place…

Jazzi dit: à

D., ou Pablo75, que faut-il attendre de l’année 2020 ?

D. dit: à

Année de grande mutation pour toi, Jazzi.
Avec réduction considérable du train de vie et des mètres-carrés.

Jazzi dit: à

Vus le train de vie et les mètres carrés actuels, autant dire que je deviendrai clochard, D. !
Tu m’aurais annoncé la fortune, là je serais inquiet (Je connais la justesse inverse de tes prédictions)…

D. dit: à

Alors tout va bien, Jazzi !
Je plaisantais, je n’en sais strictement rien en fait.

OZYMANDIAS dit: à

« Mais il était trop tard. Il avait provoqué le courroux de la providence en résistant à trop de tentations. Il ne lui restait que le ciel, où il rencontrerait seulement ceux qui, comme lui, auraient gaspillé leut séjour terrestre ».
Francis Scott Fitzgerald (Les enfants du Jazz – La sorcière rousse).

Patrice Charoulet dit: à

Commentaire d’un texte de Philippe Bilger (sur son blog):

« Le règne des insipides »

J’ai beaucoup aimé, cher Philippe, votre formule.Et vous avez raison de signaler quelques personnes qui, à la télé comme à la radio, sortent du lot.
Je suis comme vous. Quand j’écoute un débat (radio ou TV) et… quand je lis. Depuis cinquante ans, quand je lis, j’ai la plume à la main. Quand je lis La Fontaine, Retz, La Bruyère, Saint-Simon,
Voltaire, Chamfort, Joubert, Stendhal, Flaubert, Alain, Valéry, Colette, Montherlant, Cioran et quel-ques autres, je note deux choses : 1. des citations qui me semblent dignes de ne pas être oubliées
(d’où le dictionnaire non publié qui est dans mon tiroir) 2. tous les « bonheurs d’expression ».

Quand j’écoute les débats (TV ou radio), j’ai toujours un cahier d’écolier à côté de moi et un stylo
Bic orange à pointe fine (autrefois un stylo à plume de bonne marque et fort coûteux). Et je note les bonheurs d’expression et les phrases qui me semblent mériter de ne pas être oubliées. Or, je vous rejoins : la plupart des personnes qui participent à ces débats sont…insipides. Cela se traduit sur mes cahiers : rien à noter. ! La liste de ces insipides est énorme. Ils sont omniprésents , intarissables, inoxydables, interchangeables, insupportables.
N’étant pas d’un naturel méchant, je ne citerai personne. Nous pourrions , tous deux, je crois , le faire sans peine. Dans une vie ultérieure, peut-être…mais à quoi bon ? Mieux vaut admirer l’heureux petit nombre.

et alii dit: à

sur la france byzantine, encore l’affaire (musiciens,ne pas s’abstenir)
. Elle fut pour lui , nous dit-il, son Ultimi barbarorum. Il compare sa position à celle qu’il eut quand, ayant pu bénéficier d’un passe droit grâce à des protections, obtint à un certificat de géographie à la Sorbonne une bonne note à sa licence, et porta en place publique la note indue dont il fut bénéficiaire (cela rappelle l’anecdote du jeune Benda à l’école, qui, collant sur la géographie au tableau refuse qu’on lui souffle la réponse).
Benda dit même qu’il voudrait qu’il y eût « une affaire Dreyfus en permanence. » Les anti-Dreyfusistes pensaient de même.
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/

OZYMANDIAS dit: à

Je désire toujours ce que je possède déjà, les livres.
Vivre ivre de livres que je désire avant de les lire.

Chaloux dit: à

@Renato, ce n’est tant le fait de savoir, mais j’ai toujours été intéressé par les vues sur la sexualité des grands esprits qui m’intéressent, – même quand on ne sait strictement rien comme dans le cas de Ravel. A chaque fois, cela forme une construction singulière et unique qui donne à réfléchir. Pour le reste, je vous l’accorde, crémier, marchand de légumes etc. peu importe.

rose dit: à

Et alii,
Dans La France byzantine, Angela Cleps a écrit un article sur les bloggeurs. L’avez-vous lu ?

rose dit: à

Et alii
Je l’ai lu il y a deux ou trois jours, sans l’avoir répertorié.
Je m’intéressais à savoir votre point de vue sur cet article.

hamlet dit: à

pas l’habitude de me plaindre comme beaucoup sur ce blog, mais quel Noël ! le plus horrible de ma pauvre vie, Jesus de Nazareth ! tu parles Charles ! avant d’être la ville où est né le Christ, Nazareth c’est d’abord la ville où on construit les guitares Martin, et voilà ! ma vieille Martin D28 ayant rendu l’âme j’ai demandé au père Noël une nouvelle, mais qu’est-ce qu’être nouveau ? l’histoire c’est l’histoire ! ça tous les historiens le diront, ils savent que ma vieille Martin D28 des 70’s n’existe plus ! c’est révolu, c’est fini, avec les chinois, les coréens, la mondialisation, la globalisation, c’est fini ! ça tous les économistes le savent… because Greta et les problèmes de protection de l’environnement, ils ne peuvent )plus utilisé l’adirondac des Rocheuses, je t’en foutrais de l’écologie ! le nouveau responsable de chez Martin explique que voilà, comme l’adirondak c’est fini faut bien passer à autre chose ? et Neil Young alors ? on ne peut même plus chanter du Neil Young sur une bonne Martin D28 n adirondac, ce bois que les anciens appelaient l’épicéa rouge, ce putain de commercial de Martin il te dit que c’est pas grave : tu peux passer à la Martin D35, même si elle a du palissandre de Rio, ces foutus amerloques ils préfèrent protéger leurs forêts d’adirondac et aller saccager les forêts du Brésil, mais je lui ai dis que ça j’em tape ! moi je veux juste chanter « cowgirl in the sand » et « cinnamoin girl » sur un truc qui tienne la route, moi je suis de la génération des 70’s et la protection des forêts je m’en tape complet autant que du tri sélectif ! cet enfoiré de directeur commercial de Martin il me répond que Stephen Still il jouait pas sur une D28 mais une D35, mais que par contre si je veux retrouver le son de ma vieille D28 le mieux est de prendre la HD28 !!! et voilà ! passer ses nuits à se demander si la D35 et mieux que la HD28 c’est un truc à se pourrir Noël !

et tout ça parce que les guitares Martin sont nées à Nazareth…

hamlet dit: à

Véronique Sanson a avoué avoir voulu payer un tueur à gage pour faire la peau de son mari Stephen Still.

pourquoi n’a–t-elle pas té jusqu’au bout ?

renato dit: à

Chaloux, c’est une option, et je la comprends ; je comprends que spéculer dans ce cadre puisse se révéler stimulant, il y a toutefois des faits pour lesquels savoir où imaginer ne change rien, il me semble.
Que Lucien Freud fût érotomane et qu’il ait eu une flopée d’enfants ne change rien à la perception de son œuvre.
On disait de Jarry qu’il était onaniste ; il se peut que cette habitude ait conditionné ou déterminé son écriture, mais en le lisant je ne peux pas me dire qu’il s’agit de l’écriture d’un onaniste.
On disait de Schwitters qu’il était un petit bourgeois, mais tout son travail dit le contraire ; tandis qu’un artiste que j’ai fréquenté lors de mes années d’apprentissage — je tairai son nom —, tout en étant un authentique petit bourgeois — et pantouflard par dessus le marché —, a cassé beaucoup de codes.
Enfin, pourquoi un artiste se retrouve avec un travail de fait reste un mystère — parfois pour lui-même, même — et c’est bien, je crois, que ce soit comme ça.

renato dit: à

Avez vous songez aux guitares de Paul Reed Smith, hamlet ?

Chaloux dit: à

Renato, bien sûr ce savoir alimente davantage une réflexion sur la sexualité humaine en général que sur tel ou tel artiste. Sauf dans certains cas.

renato dit: à

À partir du 5 mars à Rome, Scuderie del Quirinale, pour le 500e anniversaire de la mort de Raffaello, grande expo monographique.

rose dit: à

A-t’on reproché à Blaise Cendrars d’avoir pris le transsibérien ?

rose dit: à

Hier, cela a bardé le noël musulman : je me suis fendue d’un gueulard « rentre en Algérie » suite à la X antième complainte sur la colonisation.
C’est ce qui marque le XXIème siècle, tout dire et n’importe quoi, de Allo quoi à la physique quantique.
Lisant de concert Brighelli et son souhait de vivre dans la dèche, et les cinéastes avec, il est connu que l’on ne crée que dans la douleur, la misère, le viol et la pédophilie, les suppléments distribués au Darfour, merci pour eux, me fais cette réflexion que cela caractérise promptement la vieillesse :
– l’incapacité à envisager un avenir heureux.
– tout trouver minable et décadent.
– passer sa vie à geindre.

Vous souhaite plein d’espérance en des lendemains qui chantent.

Bises

renato dit: à

« … il est connu que l’on ne crée que dans la douleur… »

Plus tard dans la journée quelques mots à ce propos.

renato dit: à

« … il est connu que l’on ne crée que dans la douleur… », etc.

Ce n’est pas absolument vrai, disons qu’il s’agit de mythologies datables du XIXe siècle, chères au boutiquiers. Dans la douleur cela peut arriver, mais la maladie — physique ou psychique qu’elle soit — n’est pas une caractéristique spécifique des artistes ; tout comme la misère, Michelangelo et ses 25.000 € mensuels bien à part, c’est seulement avec la révolution bourgeoise que le talent et le savoir-faire ne posent plus l’artiste économiquement — mon bon père disait « ils ont perdu la virginité de femmes, ils compensent avec la souffrance des artistes —. Cela dit, sauf en ce moment de décadence qui fut le dix-neuvième, les artistes ont toujours gagné plutôt bien leur vie — Rembrandt disait que la valeur d’un artiste est aussi son prix.
Le viol et la pédophilie : il y a sans doute plus de violeur et de pédophiles chez les comptables, les ouvriers, les banquiers, etc., que chez les artistes… déjà seulement pour les quantités en jeu, il est évident que la passion du commérage aidant l’on parle beaucoup plus des vicissitudes des artistes — encore une vengeance des philistins ? —, mais quelques dégénérés bien à part, le viol et la pédophilie ne sont pas des prétextes fréquents ni particulièrement appréciés lorsqu’il s’agit de création.

On pourrait encore developer, mais vraiment pas envie de m’attarder sur un problème que déjà mon grand-père trouvait suranné.

rose dit: à

Renato

Ce n’est pas tout à fait la question telle qu’elle se pose. L’art n’est il pas le meilleur moyen pour exprimer une souffrance qui ne s’exprime pas sinon ?

renato dit: à

Avec les arts on peut tout exprimer, rose — si on peut le siffler on peut le dire, et vice-versa.

rose dit: à

Alors, renato, on peut aussi exprimer le bonheur ?

renato dit: à

Évidemment, rose.

renato dit: à

rose, à propos de : « Alors, […], on peut aussi exprimer le bonheur ? », Michelangelo, Rime, 151 :

Non ha l’ottimo artista alcun concetto / ch’un marmo solo in sè non circoscriva / col suo superchio, e solo a quello arriva / la man che ubbidisce all’intelletto.

L’excellent artiste n’a aucun concept / qu’un marbre en soi ne puisse circonscrire / avec son surplus, et seulement à cela il arrive / La main qui obéit à l’intellect.

rose dit: à

Renato

J’aurais aimé qu’elle le dépasse et qu’il se mette à la cape, doucettement, conduit par la main, confiant.

Belle phrase de MichelAngelo, renato, je vous en remercie vivement,

JiCé..... dit: à

« …cela caractérise promptement la vieillesse :
– l’incapacité à envisager un avenir heureux.
– tout trouver minable et décadent.
– passer sa vie à geindre. » (Rose)

Ben oui ! c’est logique
– l’avenir, c’est la mort ! c’est malheureux.
– l’art est minable et décadent, les gens aussi! c’est un fait
– passer sa vie à geindre ? tout comme vous, Rose !

christiane dit: à

@hamlet qui dit « Jesus de Nazareth ! tu parles Charles ! avant d’être la ville où est né le Christ, Nazareth  »
D’après les livres de Matthieu et Luc, ce grand conte de Noël nous dit que Marie a donné naissance à Jésus dans une étable de Bethléem en Judée mais il grandit et vécut sa jeunesse à à Nazareth, dans le nord de la Galilée.
Mais, Megan Sauter, revendiquant des archives archéologiques pour les descriptions bibliques et qui pinaille comme vous, a écrit: «Si Jésus est bien né à Bethléem, pourquoi est-il appelé le nazaréen et le galiléen dans tout le Nouveau Testament, et pourquoi Bethléem n’est-elle pas mentionné comme lieu de naissance de Jésus en dehors des récits dans les évangiles ?»
Pas de guitare électrique dans ce conte mais peut-être des flûtes et clarinettes (chalumeaux), des tambours…

rose dit: à

Oui cheistiane

Des pipeaux et des galoubets

En attendant, Brthléem est le fruit de grands enjeux. N’en déplaise aux pinailleurs.

rose dit: à

Christiane
Bethléem

christiane dit: à

Bonjour Rose,
je relis un très beau livre d’Erri De Luca Et Il dit (Gallimard).
Erri De Luca donne dans ce livre une magnifique analyse du décalogue. L’Ancien Testament est une lecture familière pour lui bien qu’il soit athée.
J’aime la façon dont il médite sur les paroles reçues par Moïse au sommet du mont Sinaï, son écart et son lien avec ce peuple, son interrogation sur la transmission de la parole.
Son statut d’étranger (gher), en marge du campement.
Pour vous, antérieure à la nativité de Noël qu’il n’évoque pas cet extrait du dernier chapitre :
« Le Judaïsme qui a rempli mes réveils vient de là. Je dis le mot gher, étranger, et je reconnais : c’est ce que je suis. J’ai voulu quitter la terre des dix plaies, je me suis ajouté à un peuple qui sortait le bras levé et le chant dans la gorge. Comme un jeune se détache de son lieu d’origine et suit les roulottes d’un cirque par admiration, ainsi me suis-je mis à la queue du peuple du Sinaï.
[…] »
Et en écho à la dernière partie du livre :

« Au vingtième siècle, les juifs et les Méridionaux sont montés sur les mêmes bateaux, ou plutôt descendus dans les soutes de troisième classe sous la ligne de flottaison. Nous du Sud, nous quittions la misère, eux les maisons en flammes des pogroms. Nous nous détachions d’une patrie amère, eux ils allaient d’un exil à l’autre. On allait ensemble aux quatre coins du vent.
Je partage ce voyage du judaïsme, pas l’arrivée. pas en terre promise, ma résidence est en marge du campement. »

rose dit: à

Christiane
Les dix plaies d’Égypte
Une hypothèse lue sur sciences et avenir de l’éruption d’un volcan sur l’île de Santorin qui aurait entraîné ces catastrophes…
Ne connais pas fe livre.

Constate que tjrs la population fuit la misère et les guerres.
Pa d’amélioration.
Merci pour ces deux beaux extraits.

rose dit: à

ce livre d’Erri de Luca
Pas d’amélioration.

Janssen J-J dit: à

Ch. vous faites bien d’évoquer Megan Sauter «Si Jésus est bien né à Bethléem, pourquoi est-il appelé le nazaréen et le galiléen dans tout le Nouveau Testament, et pourquoi Bethléem n’est-elle pas mentionné comme lieu de naissance de Jésus en dehors des récits dans les évangiles ? »
Ce faisant, vous avez l’air en pleine perplexitude au sujet de son historicité. Bouh, j’espère qu’on n’en est pas encore là, à cause de Mme Nothomb l’assoiffée du dimanche soir. Mais que faites-vous de la thèse athéologique de MO, sur « la réalité performative païenne et solaire du Christ » (…) Jésus est une fiction, dit-il, le Christ la vision sublimée de cette fiction. (p.40-41 du Dictionnaire). Ce qui ne nous empêche en rien d’apprécier Erri de Luca qui écrit de beaux livres de foi. Je les apprécie comme des poèmes amoureux et grâciles. Pas plus pas moins que le poids d’un papillon. D’une exquise légèreté.
Bien à vous deux,
« 

Passou dit: à

Philippe Depoux : « Je viens de lire l’article intitulé : « Faut-il encore se battre pour notre langue ? » et je suis en train de terminer la lecture de l’essai de J. Réda Quel avenir pour la cavalerie ?

Une fois de plus, je suis sidéré par l’inculture linguistique des littéraires qui prétendent parler de la langue, qui se lamentent sur le prétendu « déclin » de celle-ci et en profitent pour se présenter comme les défenseurs héroïques de la culture.

Le thème du déclin de la langue française est une vieille rengaine puriste dont on trouve des traces, à ma connaissance (mais sans doute bien avant), depuis au moins un siècle. Et de vieux historiens de la littérature latine considéraient comme une marque de décadence le fait que le latin de Prudence ne soit pas tout à fait le même que celui de Cicéron. Il est consternant que de pareilles sottises soient encore répétées par des personnalités médiatiques dont les propos peuvent être pris au sérieux par des lecteurs mal informés.

Avant de parler du déclin de la langue, ne serait-il pas préférable de se demander si l’on sait exactement ce qu’est une langue ? Les notions de progrès et de déclin ont-elles un sens en ce qui concerne les langues ? La linguistique a connu des développements considérables tout au long du XXème siècle. Les manuels historiques sur la langue française et les ouvrages des grands linguistes et sociolinguistes sont disponibles dans les librairies et les bibliothèques. Quiconque veut jouer au grand intellectuel n’a donc aucune excuse s’il continue à ressasser ces âneries déclinistes. J. Réda est peut-être un bon poète mais ses arguments sont une preuve manifeste d’ignorance.

Par ailleurs, la révolte vers-libriste des années 1975-1880 s’explique par le fait que les règles de la versification classique française étaient particulièrement formalistes et contraignantes. Ecrire un poème en vers réguliers demande de respecter de nombreux interdits. Il ne suffit pas de compter les syllabes et d’avoir des rimes satisfaisantes pour l’oreille. La versification classique a aussi une dimension visuelle. Elle est audio-graphique. Retrouver le chemin du vers régulier est beaucoup plus facile en espagnol, en italien, en anglais, en russe… Cette caractéristique est liée à la complexité de la norme graphique française (ce qu’on nomme vulgairement l’orthographe), complexité maintenue et défendue par les beaux esprits pour des raisons souvent plus idéologiques (au mauvais sens du terme) que linguistiques.

Ce n’est donc pas un hasard si c’est en France que cette révolte a éclaté (même s’il y a eu des précédents à l’étranger : on pense à Walt Whitman). Inutile donc d’invoquer Newton ou de parler du « big bang » pour expliquer ces phénomènes comme le fait Réda qui, à force de vouloir briller, passe à côté de données toutes simples.

Conclusion : aimer la langue française, c’est bien, mais il ne faut pas oublier que l’amour peut rendre aveugle. il est donc préférable de bien choisir ses lectures et de se méfier des faux experts.

p.c.c Philippe Depoux

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