
François Truffaut en toutes lettres
Après les écrivains, les cinéastes. Ce qui ne signifie pas : après la littérature, le cinéma tant les deux pôles de la vie de François Truffaut ne cessèrent de s’entremêler. Sa Correspondance avec des cinéastes 1954-1984 (524 pages, 25 euros, Gallimard) qui parait ces jours-ci en témoigne trois ans après le volume de sa Correspondance avec des écrivains 1948-1984. Il est vrai que Truffaut demeurera toute sa vie un cinéaste des plus littéraires. Il a toujours dit avoir été non un écrivain raté mais un libraire raté. Évoquant sa fascination pour Citizen Kane, le film qui a changé sinon engagé et gouverné sa vie, il dira même un jour que « c’est un film proche et amical, comme un roman, curieusement ». Dans sa préface, Bernard Bastide, le méticuleux éditeur de ce recueil de lettres et du précédent, fait remarquer que Truffaut est aussi déférent et respectueux avec les écrivains qu’il ne l’est pas ou peu avec les cinéastes (à quelques exceptions près).
Que de projets, de films avortés ! Nul autre que le cinéma compte autant d’abandon. L’argent, à coup sûr, mais aussi les calendriers qui ne coïncident pas, les incompatibilités d’humeur etc L’épistolier avait une belle plume, et pas seulement pour exécuter, le sens des formules heureuses telles que « faire flèche de tous plans » (à propos du Bonaparte et la Révolution d’Abel Gance en triple écran)
On lui prête beaucoup de pouvoir dans le Milieu, on le croit président de l’Avance sur recettes, du CNC, de la Société des réalisateurs, de tel jury ou de telle commission. Comme s’il pouvait faire et défaire le destin des films alors que depuis 1962, il ne siège plus nulle part, ainsi qu’il l‘assure à Claude Autant-Lara, pas vraiment un ami celui-là, persuadé qu’a fait campagne pour le projet de son Lucien Leuwen échoue mais sa parano n’était pas un mystère.
Deux longs échanges avec Jean Luc-Godard sont le clou du recueil. Le premier se situe en 1973 lorsque Godard sollicite Truffaut afin qu’il entre en coproduction dans son prochain film, un projet finalement inabouti intitulé provisoirement Un simple film ou encore Moi, je. Un refus net et catégorique. Il lui fait payer, disons, son absence de qualités humaines pour ne pas dire pire, notamment son attitude « dégueulasse » vis-à-vis de Jean-Pierre Léaud (il aurait tenté de lui extorquer de l’argent). Sa longue réponse d’août 1980 à une lettre de Godard est un morceau d’anthologie. Le réalisateur du Mépris y proposait un entretien à quatre (Godard, Chabrol, Truffaut, Rivette) dans un journal pour lancer leurs nouveaux films avant d’être repris chez un éditeur. Il a le cynisme de terminer par « Amitiés quand même ».
En retour, Truffaut se moque du style de sa lettre effectivement digne de la langue de bois des politicards. Elle s’achève par un encouragement à ne pas perdre son temps à lui écrire d’autres lettres :
« Il n’est pas question de bâcler la préparation de ton prochain film autobiographique dont je crois connaitre le titre : « Une merde est une merde ».
Ceux qui ont en mémoire son Une femme est une femme apprécieront. Dur ? Il est vrai que Godard, jamais à court d’une insulte ou d’une dénonciation, avait publiquement traité telle actrice de salope ou telle autre de révisionniste, le producteur Pierre Braunberger de « sale juif », Truffaut et ses copains de crapules, de malfrats, de pestiférés et le ton n’avait rien d’amical ou d’humoristique puisqu’il allait jusqu’à préciser que Jacques Rivette n’avait « plus rien d’un être humain ». Au-delà de tout ce qui séparait leurs conceptions respectives du cinéma (et il y a un monde dans ce « tout »), Godard jalousait son succès public et ne le cachait pas.
L’intérêt d’une telle correspondance, et ce n’est toujours le cas, c’est que l’on dispose de l’aller et du retour. Autrement dit les lettres de Truffaut et celles de ses interlocuteurs. C’est passionnant s’agissant par exemple d’Alfred Hitchcock. Il y est question de Hitchcock/Truffaut, « leur » livre naturellement, non à deux ou quatre mains mais à deux voix, formidable entretien abondamment illustré publié en 1960 par Robert Laffont.
En 1976, on voit le grand Hitch à court d’idées (toujours étonnant de voir que les réalisateurs attendent qu’on leur apporte des « sujets » et n’agissent pas en fonction de leur désir contrairement aux écrivains, la question des moyens change tout, Stephen Frears l’avait bien expliqué à propos de ses Liaisons dangereuses), on le voit donc envier sa liberté à Truffaut et le développement vaut le détour :
« Quant à moi, je ne peux faire que ce qu’on attend de moi, c’est-à-dire un thriller ou une histoire à suspense, et cela me donne du mal. Il y a tant d’histoire qui paraissent ne traiter que de néo-nazis, de Palestiniens en lutte avec des Israéliens, etc Et, comme vous le voyez, aucun de ces sujets ne présente de conflit qui possède une dimension humaine. Comment peut-on avoir un Arabe de comédie ? Cela n’existe pas, pas plus qu’un Israélite amusant. Je prends ces deux exemples, car on me les a mis sur mon bureau pour que je les étudie ».
Il est vrai que son entourage le bombarde de scripts présentés comme des projets qui feraient « un bon Hitchcock », avis qu’il ne partage jamais. Le problème, ce sont les tabous, le cahier des charges non de ce qu’il faut faire mais de ce qu’il faut éviter : les gens âgés, les projets excédant deux à trois millions de dollars etc Alors quoi ? Des films avec « des jeunes et des éléments anti-pouvoir ». Morne plaine…
Ce bon vieux Hitch va même jusqu’à gratifier La nuit américaine de « meilleure film de fiction tourné sur l’art de faire du cinéma ». Cela dit, Truffaut évoque bien leur ouvrage commun comme « le meilleur livre jamais publié sur le cinéma » ! Ce qui les différencie tout de même ? Tant de choses que Hitch résume en une remarque. Lui exprimant sa fascination pour La mariée était en noir, il dit avoir notamment apprécié la scène au cours de laquelle Jeanne Moreau contemple l’agonie d’un homme qu’elle a elle-même empoisonné en trafiquant son verre d’arak :
« Avec mon sens de l’humour très particulier, je crois que je serais allé encore un peu plus loin : elle aurait pris un oreiller et l’aurait glissé sous sa tête afin qu’il meure plus confortablement ! »
L’admiration réciproque que se vouent François Truffaut et Claude Sautet a quelque chose de reposant car elle est vierge de tout règlement de compte. Pareillement pour les échanges avec Jean Renoir. La confiance est telle entre eux que celui-ci sollicita Truffaut pour la rédaction de ses Mémoires. Avec Abel Gance, c’est le même ton ; il était un peu le grand parrain de ses réseaux.
Un mot revient souvent dans des échanges avec différents réalisateurs : celui de « loyauté » et son corollaire « déloyauté » sans que l’on comprenne en quoi un metteur en scène doit être loyal vis-à-vis d’un confrère surtout s’il méprise son art et sa manière et l’on se souvient de la violence excommunicatrice du critique Truffaut aux Cahiers du cinéma avant qu’il n’ait lui-même la carte. Il est d’ailleurs piquant de constater que, les ayant relus, il convienne que ses articles élogieux tiennent mieux le coup que les éreintements. Mais lorsque le mal est fait, si certaines victimes pardonnent avec le temps, elles n’oublient jamais tel Marcel L’Herbier qui rappelle que Truffaut l’avait autrefois « couvert de son mépris » avant de changer d’avis. Incroyable comme les éreintés de jadis conservent pour la vie les mots les plus blessants gravés dans le marbre de leur mémoire. Ainsi L’Herbier ressort-il des années après à Truffaut que celui-ci l’avait traité dans Arts de « plus intéressé des cinéastes ». Peu lui importe au fond qu’il ait trainé ses films dans la boue. Mais l’accuser sans preuves de manquement à la déontologie professionnelle, c’est impardonnable.
On le retrouve enfin au montage du Dernier métro, sollicitant de Georges Franju l’autorisation de reprendre quelques plans tournés dans le métro pendant l’Occupation, tout ce que l’on pouvait trouver aux archives étant encore trop moderne à son goût (éclairage, décor, affiches etc). Or Truffaut, dont la cinéphilie est rarement prise en défaut, avait conservé en mémoire des images de La première nuit, un court-métrage daté de 1958, trente secondes idéales. Non seulement Franju l’y autorise aussitôt mais il le prie de le faire discrètement, sans citation, de se passer même de l’autorisation du producteur ou du distributeur ; son admiration va même jusqu’à lui suggérer d’en emprunter également un autre, un plan typique de l’Occupation selon lui, une femme en grand deuil montant un escalier. Si l’expression galvaudée de « grande famille du cinéma » peut avoir un sens, il est là, dans ce bref échange.
(« Photo de tournage », D.R. ; « François Truffaut, 1970 » photo Pierre Zucca)
1 272 Réponses pour François Truffaut en toutes lettres
Oui, Rose, bonne nouvelle !
« On ferait souvent un bon livre de ce qu’on n’a pas dit. »
Antoine de Rivarol
closer, un ouvrage sur des auteurs que Desproges a abondamment pillés !
https://www.mollat.com/livres/75390/antoine-de-rivarol-l-art-de-l-insolence
Je doute fort que le mot « con » ait pu être employé par Rivarol dans cette phrase.
Qu’en pense Monsieur Court?
C’est une blague, j’´imagine?
Bien sûr, dans le but d’être appréciés par la masse, les gouvernements « s’approprient » certaines choses, mais, en science et en art, les idées, les systèmes de signes et les outils sont sans frontières.
Je me souviens d’un flûtiste qui avait été invité à évaluer quelques flûtistes traditionnels japonais. Quelqu’un lui a alors demandé : « Mais vous connaissez la musique japonaise ? », ce à quoi il répliqua : « La flûte est un tube dans lequel on souffle. »
Sur l’Histoire d’ Adele H, ne pas laisser passer, in « Adele Hugo, » la gifle administrée quelque quarante ans après par Isabelle Adjani, Ave metteur en scène « trop jeune ». À noter pourtant qu’elle ne semble pas avoir gardé de sa prestation à lui un trop mauvais souvenir. On prendra par contre comme une basse flatterie cette première tentative de donner une vie au personnage. Il y a eu Frances Vernor Guile, dans lequel ce livre n’existerait tout simplement pas, Henri Guillemin’ avec l’ Engloutie, et Henri Gaudin avec Adèle Hugo. Le présent bouquin marque une synthèse, sans plus. Et sur Pinson, établit l’existence d’une double pièce signée par les « mariés » qui est l’équivalent d’une attestation de liaison entre les deux. Rose, vous en m’émerveillez d’avoir cru à « la forêt qui poussait toute seule ». C’est une marque de gionisme impenitent’
« Pour rappel, la guerre de 1914, avec des mitrailleuses, des chars, des avions, sans interruptions pendant 4 ans dans un déluge de fer et de feu, avec des effectifs sans commune mesure avec ceux de Bugeaud ou de César, a fait 1,5 millions de morts côté français. »
Cher Monsieur, vous comparez une guerre de tranchées avec une guerre de guérilla. Ça n’a pas la même productivité.
Tant qu’à comparer la conquête de l’Algérie avec quelque chose, il vaut mieux la comparer avec les guerres de Vendée pendant la Terreur. C’est aussi une guerre de guérilla. Je vous donne le chiffre il va vous faire frémir : 200.000 morts.
MC fait remarquer que Victor Hugo se soucie peu des massacres de la conquête de l’Algérie. C’est effectivement le sentiment qu’il donne dans « Les Châtiments ». Il ne s’occupe des colonies que pour dénoncer les bagnes où sont envoyés les proscrits.
Dans les vers suivants tirés de « Saint-Arnaud », il ne cite l’Algérie (Guelma et Bône) que par référence à leurs bagnes.
Soit dit en passant Guelma est proche de Sétif et le 8 mai 1945 cette ville a eu le droit elle aussi à ses massacres.
L’histoire radote.
« Pendant que les proscrits, que la chiourme accompagne,
Cheminant deux à deux dans les sabots du bagne,
Vieillards, enfants brûlés de fièvre, sans sommeil,
Vont à Guelma casser des pierres au soleil ;
Pendant qu’à Bône on meurt et qu’en Guyane on tombe,
Et qu’ici, chaque jour, nous creusons une tombe,
Ce sbire galonné du crime, ce vainqueur,
De la fraude et du vol sinistre remorqueur,
Cet homme, bras sanglant de la trahison louche,
Ce Mars Mandrin ayant pour Jupiter Cartouche,
S’était dit : « Bah ! la France oublie. Un vrai laurier !
Et l’on n’osera plus sur mes talons crier. »
Comme on parle des bagnes, vous allez rire jaune, dans le Figaro en kiosque aujourd’hui, il y a un article tout à fait intéressant sur l’ouverture d’une prison de haute sécurité en Guyane.
On le sens de l’histoire et des symboles au gouvernement.
* Dans les vers ci-dessous, tirés de « Saint-Arnaud », il ne cite l’Algérie (Guelma et Bône) que par référence à leurs bagnes.
* On a le sens de l’histoire et des symboles au gouvernement.
Le Roi du monde, pour les bouddhistes, sortira bientôt de sa cachette et instaurera le règne de la justice parmi les hommes.
Roi du monde, Messie, Mahdi…
Et pourquoi pas Superman et Batman pendant qu’on y est !
* Dans les vers ci-dessous, tirés de « Saint-Arnaud », il ne cite l’Algérie (Guelma et Bône) que pour ses bagnes.
* Comme on parle des bagnes, vous allez rire jaune : dans « Le Figaro » en kiosque aujourd’hui
Monsieur Marc Court,
Un film splendide a été fait par les canadiens.
Je fréquentais bcp le Contadour. J’y ai pris de grandes décisions là-bas.
Je le voyais Elzéard, avec sa baisse, et ses glands germés, les plantant un par un dans une terre rocailleuse.
Ce n’est pas une forêt qui pousse toute seule ; c’est le travail laborieux d’un homme, berger de son état.
À vous lire, je crois me souvenir qu’en apprenant la vérité, j’ai pleuré.
Ce n’est pas de la rigolade, ici, Giono.
avec sa biasse.
La biasse de son père.
FL n’a rien compris.
Pas grave.
Vous avez demandé le film ?
L’homme qui plantait des arbres, film d’animation québécois (d’après Jean Giono / dit par Philippe Noiret)
https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk
Le plus grand compositeur vivant de musiques de films est Hans Zimmer :
5 transcriptions pour piano
« Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet. »
Antoine de Rivarol
Jazzi dit: 19 mai 2025 à 5h27
Je doute fort que le mot « con » ait pu être employé par Rivarol dans cette phrase.
closer dit: 19 mai 2025 à 7h44
Rivarol n’a jamais dit cela. L’IA Google dit que la citation est de Abraham Lincoln:
« Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute. »
Mais l’idée, qui existe dans des proverbes de beaucoup de pays, vient de la Bible (Proverbes 17:28):
« L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage. Celui qui ferme sa bouche, pour un homme intelligent. »
Chacun a donc sa meilleure musique de film. Je ne sais laquelle choisir dans mes souvenirs. Ce n’est pas comme choisir un concert, un programme sur France musique ou Radio classique. Une musique de film de confond avec un film, fait corps avec un film. Elle a ceci de magique que kentendant par hasard, on l’écoute et l’écoutant des plans du film nous reviennent, une émotion. Ainsi, L’île nue, film japonais vu il y a tant d’années. Musique et film rarement diffusés. Mais la musique lancinante est là dans ma mémoire et ramène des images de barque lente, d’un homme et d’une femme menant dur labeur, de la mort d’un enfant, de l’eau renversée par mégarde, si précieuse. La musique des Choses de la vie et le visage si pur de Romy, sa gravité, cette ombre de chagrin. Des musiques comme la respiration d’un film. Les films de scorese, leur musique âpre, sans concession. Je me demande comment elles sont créées, a partir d’un scénario ? En regardant certains plans du film ? C’est un travail bien mystérieux, né d’une contrainte puis s’en libérant et créant son propre langage. Vous êtes savants. Vous connaissez plein de noms de compositeurs. Mon bagage est léger. Il se porte dans ke coeur. Des films, une musique. Un bonheur.
Moi au moins, quand je parle, je ne passe jamais pour un von.
pour un gon. Pardon.
poir un con. Merde.
contrairement à renato.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%8Ele_nue
Wikipedia a plus de mémoire que moi !
Scorsese
Moi, même si je passe pour un con, je sais où je mets mes doigts. C’est peut-être la différence entre « passer » et « être ».
Vous vous moquez de Robert de Niro. Je le revois, magistral, dans le film de Sergio Leone : « Il était une fois l’Amérique ». 1984… musique d’Ennio Moricone.
Ces mômes dans les bas-fonds d’un New-York, vivant de rapines et d’amitié. L’amitié trahie. Le final déchirant. Un camion poubelle s’éloigne dans le petit matin. L’ami qui a trahi s’est donné la mort, honteux. Toute une vie dans un regard.
J’ai bien aimé que l’acteur de Niro soit remercié. Ce qu’il est dans la vie, c’est autre chose comme vos vies à chacun de vous. Idem pour Truffaut. Là on parle de cinéma, de films, d’un art qui a tant d’importance dans nos vies.
https://youtu.be/4G0YFCbWXUQ?si=WAnISBo-b4oSf6kJ
Philippe Sarde… La chanson d’Hélène..
Et Georg Friedrich Haendel qui donne le ton de ce grand film « Barry lyndon » (suite n°4 en ré min hwv 437 ) – la sarabande. C’est juste au générique, c’est tellement bien choisi…
Ce dimanche, j’ai fait la connaissance de cette artiste dans une galerie locale, Joëlle Rousselet.
Ayant été bouleversé par ses peintures, j’ai succombé à la tentation d’acheter l’une de ses toiles. Une folie qui ne m’était jamais arrivée de la vie. Je n’en éprouve aucun regret, malgré des sueurs froides générées par son prix. J’ignore si des erdéliens connaissent cette artiste, c pkoi je mets un lien le cas échéant, ou elle explique quelques mots de son art.
https://www.youtube.com/watch?v=teSU_Q1plcM
Bàv,
Yep de Niro aurait dû s’arrêter à ses films au lieu de partir dans un mauvais rôle de prophète parano annonçant que Trump allait utiliser l’armée pour s’attaquer aux Américains.
Ce clown a perdu comme Clooney et les autres 75 millions de spectateurs
Et les musiques brésiliennes… Je me souviens de celle du film « Orfeu Negro » fran
de Marcel Camus sorti en 1959. Le film a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes en 1959.
Deux enfants à la fin du film :Matin fait lever le soleil. C’est la fillette qui danse sur cette musique. Son ami gratte la guitare. Orphée et Eurydice ne sont plus. Il reste cette musique…
franco-brésilien
Puck…
« Yep puck aurait dû s’arrêter à ses lectures de Musil au lieu de partir dans un mauvais rôle de prophète parano … »
Une vidéo d’une peintre qui commence par l’art qui a donné un sens à sa vie sérieux ça donne pas trop envie d’aller plus loin.
J’ai vu jaillir la lumière et là soudain la révélation depuis Jesus m’accompagne sur le dur chemin de l’existence…
Le monde est devenu un hôpital psy a ciel ouvert.
Si au moins ça pouvait t’éviter de voter l’autre débile de voter pour un taré de belliciste qui a les yeux qui sortent des orbites quand il prononce le mot ‘russe’
Mais même pas donc c’est inutile de nous bassiner avec ta sensibilité artistique et ta grandeur d’âme
En fait vous êtes tous des tarés qui s’ignorent, ou qui le s vent mais essaient de le dissimuler
Le plus triste avec de Niro c’est que la seule chose qu’on retiendra de lui c’est son rôle de clown dans les rues de New-York.
Comme Clooney quand il a décidé d’écarter Biden et a choisi Harris sans aucune primaire et donc en court circuitant le processus démocratique.
Un democrate vient de sortir un bouquin sur épisode grandiose dont le titre dit tout : the sin.
J’ai gardé le libé qui avait toute sa première page sur une photo de Kamala Harris avec écrit en gros : l’évidence…
Je me demande ce qu’ils vont du livre ‘the sin’s ?
Christiane
Le film préféré de mon père (après les John Wayne)
https://youtu.be/eAYEgTcU9D4?feature=shared
Court circuiter les primaires ne dérangeait pas les types de Libération ce qui donne une idée de l’idee qu’ils se font de la démocratie.
Comme quand Macron envoie l’ambassadeur français en Roumanie demander a leur conseil constitutionnel d’annuler les élections.
Et ça c’est notre président
Sin c’est le péché.
Gaza : comment Benyamin Netanyahou prépare l’annexion du territoire palestinien
Comme une répétition macabre. Le gouvernement israélien annonce une nouvelle offensive puis son intensification. Après trente-six mois de conflit, l’objectif affiché demeure de « vaincre » le Hamas mais apparaît de plus en plus comme le prétexte à une guerre aussi totale que sans fin. Puis la litanie des morts : la défense civile locale a annoncé dimanche 18 mai la mort d’au moins 50 Palestiniens, la plupart des enfants, dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. Parmis eux, plus de 20 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées « dans des frappes israéliennes sur des tentes de déplacés dans la zone d’Al-Mawassi (à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien – NDLR) », a annoncé le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal. D’autres bombardements ont été menés dans le nord du territoire palestinien, où au moins sept personnes sont mortes dans un raid ayant visé une maison à Jabaliya. Les victimes dominicales viennent alourdir un bilan de 53 272 Gazaouis tués, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, que l’ONU juge fiables. Le point avec Sarah Nedjar et Vadim Kamenka.
Pour une information libre sur la Palestine
Nous avons été l’un des premiers médias français à défendre le droit des Palestiniens à disposer d’un État viable dans le respect des résolutions de l’ONU. Et nous avons inlassablement défendu la paix au Proche-Orient. Aidez-nous à continuer de vous informer sur ce qui se passe là-bas. Grâce à vos dons.
(Qui tolérerait autant de civils tués en Ukraine ?)
(Pas même Poutine)
Musique de film préférée :
Musique : Viatcheslav Ovtchinnikov
Direction d’orchestre : Emin Khatchatourian
Musique préexistante : extrait du Voile d’Orphée de Pierre Henry.
C’est par chance, le Voile d’Orphée.
Dans L’enfance d’Yvan de Tarkovski.
Orfeo Negro , film Franco-Bresilien: faut-il dire , puisque nous parlions cinéma, que la dictature Brésilienne avait un goût qui fait cruellement défaut à l’ Amérique Trumpienne , et à ses (inévitables ) « 75 millions d’électeurs?! ». MC
On a droit aux films brésiliens et aux films russes ? Ou pas ?
Rose,
Alors là, merci ! Le final d’Orpheu Negro. Quelle joie !
Oui, aussi pour les Tarkovski.
D’une dictature à l’autre, dear Mr Court, les films produits sous la Grèce des colonels sont bien regardables, y compris les érotico-touristiques qui vantaient les naturels en simple appareil. Ensuite est venu Angelopoulos avec son pensum socialisant débandant, autre musique.
“There are no uncontaminated angels.”
Philip Roth
Ah merci, JJJ. Très beau film sur le travail de Joëlle Rousselet. Filmer la toile recevant ces coulées de blanc puis ce gros pinceau qui voyage dans cette matière. Circuler du regard entre ces terrede sienne bruleey, ces ocres, ces noirs. C’est un paysage très minéral. Roches et terre. Un beau travail.
merci à qui a réagi à cette video. Au moins ont-ils fait l’effort de la regarder. En premier lieu,de 14.20, occasion d’un nouveau et sempiternel même lâcher d’insultes ; en deuxième lieu, @ 15.42, toujours émue par la beauté du geste au pinceau. Je préfère la deuxième réaction à la première qui n’était pas indispensable, parmi les milliers de messages de la même eau, en une seule journée.
Bàv,
C’est vrai, je crois que les grands Cacoyannis datent de cette époque , Phil. Ah l’entrée de Pappas disant Je suis Electre!
Et peut- être un des plus beaux noir et blanc du monde d’alors!!
Je ne me souviens pas d’avoir vu des films érotiques sous la dictature des colonels grecs… Cela dit, il faut oser en dire, des choses imporvaubles et insolites pour se faire remarquer des cinéphiles moyennement cultivés, et en profiter ce faisant pour démolir un Angelopulos ou autres consorts…
On le sait bien que pour les cultivars, les plus grands artistes et créateurs sont toujours apparu sous les pires dictatures, et que les démocraties libérées n’ont jamais rien produit d’autre que de le mârde médiocrs, dans tous les domaines économiques, politiques ou arti(sarca)stirques, etc. Bàv, les fabliaux.
Absolument, renato,je suis un con.
Je le reconnais bien volontiers. Et un personnage d’une grande médiocrité. C’est comme ça. Il faut de tout pour faire un monde.
ès les années 1910, Martigues devient un lieu de tournage. En 2007 Prosper Gnidzaz, collectionneur passionné de cinéma, offre à la municipalité sa collection de 2250 bobines et 79 appareils de projection dont les plus anciens datent de 1880.
La Ville décide alors de lui dédier un espace consacré au 7ème art.
L’Espace Cinéma Prosper Gnidzaz a été inauguré en mai 2011 dans une chapelle rénovée datant du 17ème siècle. Il propose sur une surface de 260 m2, de découvrir les évolutions techniques du cinéma, des premières images animées jusqu’à la 3D. En 2013, il devient « La Cinémathèque Gnidzaz ».
Toutes les séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.
BONSOIR
Oui bon… Cacoyanis, Irène Papas, « le monde d’alors »… c’était pas du pensum socialisant débandant… « Les naturels en simple appareil »…
Des jeunes femmes en noir et blanc, sans doute ? Pfffttttttttt, petits futés. Bon, tous se rejoignent un jour… Elektra s’avançait ! mon amour,
https://www.youtube.com/watch?v=pzcbjNgvj-c
The Fantastic 17th-Century Book of Birds, Made from Feathers
While little is known about its past, The Feather Book is one of the world’s oldest preserved feather collections. | Allison Meier
Il faut déjà se demander si on pourra bientôt enregistrer un « art pictural trumpiste » américain, en définir les contours et les valeurs, et en désigner les plus grands chefs de Phil.
Merci de votre possible contribution à cette histoire. Bàv,
MC,e noir et blanc d’Electre de Cacoyannis, aussi
somptueux que celui de Bergman dans Le Septieme sceau ?
https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/05/23/un-tres-beau-film-grec-electre_2347742_1819218.html
Une belle critique de Baroncelli dans Le Monde, pour Electre de Cacoyannis et la sublime Irène Papas.
Cinéma à Naples, 1956, 📷 Thomas Hoepker
Grâce à Trump, la paix avance.
@Et voilà
« Le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, a remporté le second tour de l’élection présidentielle, dimanche 18 mai en Roumanie, selon des résultats quasi définitifs, dans un retournement de situation spectaculaire, comparé au premier tour. »
Tout s’explique … « Nicușor Dan, ancien élève de l’École normale supérieure, élu président de la Roumanie »
@Grâce à Trump, la paix avance
Du fait d’Ubu, ce sont les sinistres Bibi la fripouille et Vlad l’Empaleur qui avancent
L’exhibition d’entrailles pas fraîches de Mme Rousselet, je l’avoue, me tenterait peu. Ce n’est pas même un bon placement. Voir ci-dessous. Il faut sept ou huit ans pour faire un bon acheteur. Là, ce n’est évidemment pas le cas.
https://www.rouillac.com/fr/lot-532-134025-rousselet_joelle_nee_1958paysage_damestechniques
« Sin c’est le péché. »
oui et le titre du livre c’est bien sûr « original sin » et bien sûr pas « sin » tout seul parce que sin ça marche toujours avec original et jamais seul.
au moins si c’est le moyen pour les démocrates américains de renouer avec l’éthique protestante et ces histoires d’élus et de damnés c’est toujours ça de gagner parce que là pour eux ils n’ont pas gagné l’élection mais par contre ils ont droit à la damnation, non seulement ils sont corrompus, ils ont protégé des pédophiles, mais en plus ils ont provoqué des guerres comme celle en Ukraine en s’alliant avec le pire du pire, la damnation : c’est le seul sort qu’il est attend !
et quand on pense qu’à Cannes ils déroulent le tapis rouge à un type qui lui non plus il ne réchappera à la damnation !
en plus en dépensant des millions en champagne et en fêtes et autres débauches avec le pognon des contribuables français qui eux n’arrivent à boucler leurs fin de mois !
mais ça ce sera le prochain scandale du cinéma : après le harcèlement sexuel ils auront droit à la spoliation de l’argent des français pour payer leurs débauches !
pas que de Niro qui sera damné : tout ce beau monde ils seront damnés de voler l’argent des frnaçais pour payer leurs fêtes débiles !
azzi dit: 18 mai 2025 à 20h56
« Le cinéma étant par essence un art universel, pourquoi s’en tenir seulement au compositeurs français (…) ? »
Parce qu’il était question de cinéma français, grosse buse.
Quel regret, parfois, de ne pas mieux se connaître entre habitués de la RDL! Ci-dessous.
Hurkhurkhurk!
« Aveyron : Trois personnes jugées pour avoir fait cuire leur victime avec « des patates et des carottes »
PROCÈS•Un couple et un homme sont jugés à part de lundi à Rodez pour avoir tué en février 2023 un homme esseulé afin de lui voler le cannabis qu’il faisait pousser ».
« Thibaut Chevillard
Trois personnes sont jugées à partir de lundi devant la cour d’assises de l’Aveyron, à Rodez, pour le meurtre sordide d’un homme en février 2023.
La victime George Meichler, 60 ans, a été séquestrée, violentée, décapitée, démembrée, bouillie et brûlée.
L’enquête des gendarmes a rapidement permis d’identifier trois suspects qui seront jugés, du 19 au 22 mai. L’un d’eux se présente comme étant un « druide » qui a tenté de lancer une potion aphrodisiaque vendue en sex-shop.
Un « druide » et ses complices jugés pour avoir cuit leur victime dans une marmite avec des légumes. Les faits, jugés par la cour d’assises de l’Aveyron, prêteraient presque à sourire. Un mode opératoire grotesque pour dissimuler un meurtre atroce. Surnommé « Diego », George Meichler, 60 ans, vivait reclus, sans eau, ni électricité, dans une petite maison en pierres, au cœur d’une forêt, dans les hauteurs de Brasc, une commune située à environ 40 km à l’ouest d’Albi, dans la vallée du Tarn. En février 2023, la victime a été séquestrée, violentée, décapitée, démembrée, bouillie et brûlée. L’enquête des gendarmes a rapidement permis d’identifier trois suspects qui seront jugés, du 19 au 22 mai, à Rodez.
A l’époque, la disparition du sexagénaire est signalée aux gendarmes par son ex-compagne, inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles. Diego est effectivement absent de son domicile, et ses amis du club de boules ne l’ont pas vu depuis un moment. Son père, sa fille et l’un de ses amis ont aussi reçu un étrange SMS de sa part, leur signalant qu’il partait quelque temps en voyage en Bretagne avec une femme. Un message qui les trouble, l’homme n’ayant pas l’habitude d’en envoyer. Quant à la prose, elle ne lui ressemble pas. Les enquêteurs retournent chez Diego et pénètrent dans sa maison. Ils sont incommodés par une odeur nauséabonde. Ils découvrent aussi de curieuses traces noires dans le jardin, laissant penser qu’un feu a été allumé.
« Potion magix »
Très vite, leurs soupçons se portent sur Philippe Schneider, 56 ans, et sa compagne, Nathalie Caboubassy, 43 ans. Originaire du nord de la France, le couple est arrivé dans la région en mars 2019. Se prétendant druide, Philippe a tenté, en vain, de commercialiser en sex-shop une « potion magix » concoctée avec des plantes aphrodisiaques qu’il faisait pousser. Il a ensuite ouvert le camion pizza « Don Filipo » sans davantage de réussite. Ses anciennes compagnes le décrivent comme un manipulateur, un pervers qui les soumettait et les encourageait à fréquenter les clubs libertins.
Philippe et Nathalie ont été aperçus à plusieurs reprises conduisant le véhicule utilitaire de Diego. Le couple se trouvait parfois avec un certain Loup Benrakia, 24 ans. Les gendarmes retrouvent, dans le container à ordures de leur résidence des documents fiscaux, bancaires et médicaux appartenant à Diego. Ils découvrent également que son téléphone a borné pour la dernière fois le 1er février 2023 à Albi, en même temps que celui de Philippe qui se trouvait à une soixantaine de mètres.
Devant les enquêteurs, Philippe Schneider explique que Diego lui a demandé de nourrir ses animaux durant son absence. Il l’aurait aussi autorisé, pendant ce temps, à utiliser son véhicule utilitaire. Mais lorsqu’il est placé en garde à vue, sa version évolue. Il reconnaît l’avoir tué, mais il prétend qu’il ne s’agissait que d’un accident. Une dispute au sujet de ses mœurs sexuelles aurait mal tourné. Il l’aurait poussé. La victime serait tombée et se serait cogné la tête contre le mur. De retour chez lui, Philippe aurait imaginé un scénario consistant à faire croire aux proches de Diego que ce dernier était parti en voyage et lui avait laissé son véhicule. Il a, pour cela, récupéré sa carte d’identité, son passeport, son permis, et sa carte bleue et son téléphone portable. Les jours suivants, il s’est envoyé des messages à lui-même ainsi qu’au père et à la fille de la victime pour faire croire qu’il était vivant. Enfin, il s’est débarrassé de l’appareil en le jetant sur la route entre Albi et Saint-Sernin-sur-Rance (Aveyron).
Ds légumes et des herbes « pour les odeurs »
Au fil du temps, sa version varie encore. Devant le juge d’instruction, il reconnaît finalement avoir projeté de séquestrer Diego avec Loup Benrakia pour lui voler le cannabis qu’il faisait pousser. Cinq cents ou 600 grammes qu’il devait se répartir avec son complice et sa conjointe. « Soit on commettait un délit, soit on se retrouvait à la rue. » Pour convaincre Loup de l’aider dans son projet, Philippe lui raconte que Diego a violé la fille de son ex-compagne, ce qui n’a jamais été prouvé. Les deux hommes sont rentrés chez lui, avec des cordelettes, du scotch et des gants. Ils lui ont attaché les pieds et les mains et ont enroulé du scotch autour de sa tête. Ils ont ensuite fouillé la maison afin de mettre la main sur un grand sac contenant du cannabis. Ils l’ont aussi frappé afin d’obtenir son code de carte bleue, son adresse e-mail et son mot de passe.
Ils constatent quelques heures plus tard le décès de Diego, par « étouffement ». Le trio a l’idée de maquiller sa mort en départ volontaire. Ils espèrent ainsi profiter de son Jumpy et des aides sociales qu’il perçoit. Philippe extrait le corps de celui qu’il appelle son « frère » de sa maison, et le place dans un grand sac. La victime est transportée à Coupiac, où Philippe possède un terrain. Il attend deux ou trois jours, « pour respecter la transmigration de son âme ». Puis il découpe, seul, le corps « pour pas que Loup ait ça sur la conscience », avec un couteau et une feuille de boucher. « Pour sa mémoire, pour le respect de leurs conversations sur la vie », explique-t-il au juge d’instruction. Il place ensuite les membres dans un grand bidon bleu et les asperge d’eau de javel. Il brûle les viscères sur place et retourne à Brasc avec les restes du malheureux.
Il fait bouillir de l’eau dans deux marmites et les fait cuire avec des légumes et des herbes « pour que la chair brûle plus vite et pour les odeurs ». Loup a ensuite allumé deux feux qui servent à brûler la tête, les mains, les pieds et les vêtements de Georges Meichler. Pour respecter « le désir de Diego », ses cendres sont jetées à la volée sur son terrain pendant que Philippe « prie » pour le salut de son âme.
« Je savais sans savoir »
Les experts qui l’ont examiné le décrivent comme un homme à la personnalité narcissique, « marquée par un besoin de contrôle, de domination », et « souvent dans la manipulation et l’emprise d’autrui ». Addict à l’alcool et au cannabis, Philippe aurait été traumatisé par les abus sexuels dont il déclare avoir été victime durant son enfance. Nathalie, elle, n’est jamais loin de son conjoint. La quadragénaire au passé cabossé assure n’avoir qu’entendu Philippe évoquer avec Loup ce projet de « braquage ». « Je savais sans savoir », s’est-elle justifiée devant l’expert psychiatre. Mais elle n’y aurait pas prêté plus attention que ça car elle avait bu de l’alcool et fumé du cannabis.
Fossoyeur de profession, à l’intelligence « faible » selon une psychologue, Loup estime que Philippe lui a « monté la tête » avec cette histoire de pédophilie. Il s’agissait de faire avouer à Diego le viol d’une enfant. Puis de le faire disparaître tout en continuant « à le faire vivre fiscalement ». En échange de son aide, Philippe devait lui remettre « un peu d’argent ». Mais il minimise sa participation aux faits. « C’est lui qui l’a fait. Il voulait le faire bouillir pour que la viande se détache des os. Il y avait des patates et des carottes. Il m’a dit que si quelqu’un arrive, il faut dire qu’on fait cuire de la viande pour le chien », a-t-il raconté à l’expert psychiatre. Philippe « avait un regard noir. Il me disait ce que je devais faire. Je m’étais dit que si je n’obéissais pas, il me tuerait ».
Contactée par 20 Minutes, l’avocate des proches de Georges Meichler, Me Laurie Peytavin Stockmann, n’a pas souhaité s’exprimer avant le début du procès. »
L’amour au cinéma (photographie infrarouge) Palace Theatre, New York 1945
📷 Weegee
Dear jjj, encarté trop tôt, vous n’y connaissez rien en cinéma sous les colonels, pendez-vous. Wild pussycat de Dadiras, kafti ekdikisis pour ceux qui font dans le grec ancien, La peur, O fovos de Manoussakis, ça dépotait en 69. Tchinn, comme vous dites dans le miel d’Angelopoulos.
Une folie qui ne m’était jamais arrivée de la vie
Mais à quel prix avez-vous acheté ce tableau, JJ-J?
Un prix pour » ce lâché prise »
Un prix pour ce » ça se passe en dehors de moi ».
Regent Street Cinema, London
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1240405631424029&set=pb.100063638106953.-2207520000
Phénakistoscopes
Christiane
Cette histoire d’amour/amitié magnifique entre le projectionniste et le petit garçon ! Ce film dont la nostalgie n’a rien de triste mais nous ouvre sur le merveilleux de l’enfance.
Merci, Christiane !
Renato
Cela tourne pareil que la noria de christiane
Petite « Histoire de la musique électronique au cinéma »
https://www.senscritique.com/liste/histoire_de_la_musique_electronique_au_cinema/86676
« Et si la nouvelle coqueluche du cinéma français, c’était la musique électronique ? »
JJ-J
Je visionnerai votre vidéo demain. Êtes-vous heureux d’avoir acquis cette toile ?
« Aveyron : Trois personnes jugées pour avoir fait cuire leur victime avec « des patates et des carottes »
Quelle scénario, Chaloux !
Mais quel cinéaste (Français) pour le tourner ?
L’œuvre de votre Joëlle Rousselet est quelque peu effrayante mais il s’agit de peinture de haute mmaîtrise avec un caractère unique. Un investissement qui a toute les chances d’être rentable. J’ai bien compris que vous n’avez pas acheté seulement pour ça.
Je pense que JJJ l’imaginait très bien dans son salon, D.
+ ou – 5000 euros, JJJ ?
Vous êtes gentil JJJ, mais je ne suis pas aussi bon public que Christiane qui se contente du pinceau…etc.
J’aurais aimé pouvoir regarder un tableau, un seul tableau, fini, en silence, quitte à abréger le discours convenu de cette sympathique artiste.
Triste fin pour Chevillard, finir roti avec des carottes et des patates, mais c’était prévisible
@votre vidéo
L’artiste est épanouie quand elle peint ; quoi d’autre les aigris triomphants de ce cul de basse fosse ? (mis à part le Keffieh Palestinien qu’elle porte ?)
closer à raison, trop de blabla et pas assez de plans sur son travail dans cette vidéo, JJJ.
Elle n’a pas un blog ?
@le discours convenu de cette sympathique artiste
Heu ! Non, rien …
Quand l’art donne un sens à sa vie ça dépasse le pognon.
Il suffit de rien pour vivre, des carottes, des patates et un voisin suffisamment dodu et en voiture Simone
keupu, semeur de barbarie ; quoi d’autre ?
Pour ça que Platon n’aimait pas l’art et artiste.
Et encore le pauvre il n’imaginait qu’un jour des gens sortiraient des debilités du genre l’art donne un sens à ma vie.
Le summum de l’égoïsme humain : l’important pour moi c’est donner du sens à ma vie.
en voiture Simone
Weber
Projection de « Paris, Texas », organisé par la cinémathèque de Bologne
📷 Margherita Caprilli
https://www.kinodromo.org/wp-content/uploads/2024/08/1-860×500.png
Et les mecs ils sont pas à cours d’idée pour trouver des trucs qui vont donner du sens à leur vie : chanter dans une chorale, apprendre à jouer du trombone, faire des stages de poterie ou cuisine pour apprendre à faire des sushis, peindre, sauter en parachute, faire du théâtre…
En fait il existe un tas de trucs à la con pour permettre aux gens de donner du sens à leur vie…
Depuis que j’ai fait un stage de cuisine pour faire des sushis ma vie a du sens
Un paysage est un état d’âme.
Hurkhurkhurk.
La pauvre Gigi s’est encore fait posséder. Lectures, convictions politiques, une vieille habitude.
« En fait il existe un tas de trucs à la con pour permettre aux gens de donner du sens à leur vie… »
En s’accrochant comme toi au comenturium de la RDL, puck ?
Jeannot Lapin tu m’excuses mais c’est tout de même très nouveau d’entendre un artiste dire que pratiquer son art donne un sens à sa vie.
Si on ne souligne pas cet aspect assez innovant et burlesque je suis désolé mais on loupe un truc.
Encore que toi louper des trucs c’est un peu ton truc.
Les beaux esprits se rencontrent, dit-on.
Mais quand ce pauvre Janssen achète une laide « croûte » à cette pauvre Rousselet, c’est plutôt deux faux esprits qui se rentrent dedans !
Tu as un gros sushi, Puck ?
Entre 1500 et 3000 euros.
Voilà où passent les pas(pen)sions charentaises.
Peut être que composer donnait un sens à la vie de Mozart ou de Schubert, peut être que peindre donnait un sens à la vie de Picasso ou du Caravage.
On n’en sait rien et ça ne serait venu à l’idée de personne de le dire.
La question est là : d’où vient cette nécessité maintenant de le dire, voire de commencer par le dire.
Ça n’a pas de sens, la phrase elle même n’a pas de sens et ne veut rien dire.
Le problème est que nous devenons habitués à gober des trucs débiles qui ne veulent rien dire et n’ont pas de sens.
D. sûr que j’ai de gros sushis, le problème est que quand je parle de mes sushis je me fais traiter de barbare.
Les mecs ils font croire qu’ils sont sensibles au malheur du monde alors qu’en vérité ils se foutent complet des sushis des autres.
Closer, 19h46.
Je m’étonne que vous vous joigniez aux aboyeurs. Pour une fois, où, au ras de la toile, on voit le geste de l’artiste. Ce blanc et ce pinceau mais aussi le fusain gras qu’elle écrase sur une zone qu’elle veut noircir.
On voit pas mal de ces toiles. Sa recherche tourne toujours autour des mêmes couleurs, des mêmes matières. Sa façon de se servir de la couleur est constante. C’est très intéressant. Qu’importe ce qu’elle dit, ces histoires d’âme et tout ça. Ce qui est important c’est ce qu’elle fait et son geste est juste.
Votre regard dans les expos prouve que vous êtes capable de traverser différents mouvements de l’art à travers les siècles.
Ici, certains aiment éreinter les artistes peu connus, inconnus même, plus pour se moquer de celui qui en parle et qui a, ce qui est beau, acheté une toile à cette artiste.
Ma fille avait fait de même. Une de ses amies peint. Elle a désiré lui acheter une toile comme un signe de reconnaissance. Elle ne l’a pas payée plus que son petit budget le lui le permettait mais c’est bien. Les artistes ne vivent pas que d’amour et d’eau fraîche !
Il faut regarder ce petit film sans le son et là on apprend beaucoup de cette jeune femme qui associe le hasard d’une impression en posant une feuille sur sa toile puis en l’ôtant, à un travail de tri, de choix dans ce qui naît sous ses yeux en reprenant le pinceau ou le fusain. Elle cherche un équilibre des masses colorées, un chemin. Elle est attentive.
Ici, sur ce blog, la célébrité emporte parfois l’adhésion mais le plus souvent c’est la moquerie qui l’emporte pour tout ce qui vient après l’impressionnisme. Idem pour la poésie ! Les gens ne prennent pas de risque. JJJ a osé en prendre un : dire qu’il l’apprécie. Bravo à lui même si pour d’autres ce que peint cette personne n’est pas digne d’intérêt. Il ose être lui-même, dire ce qu’il apprécie, ce qu’il déteste, ce qui l’exaspère. On n’a pas besoin d’être d’accord avec lui et lui avec nous mais il assume ses goûts et ça c’est l’honnêteté dont se targue certain bonimenteur.
Bravo, JJJ. Les bas de plafond ne savent pas se taire. Il faut qu’ils fassent du bruit et crient haut et fort que eux ils savent ce qui est beau, valable. Un rituel qui ne les empêchent pas de se prosterner devant les valeurs reconnues ou utiles à leur existence, comme ce blog.
Closer vous êtes au-dessus des ces fâcheux. N’écrivez pas quand vous doutez et là vous exprimez un doute, celui de ne pas avoir pu regarder tranquillement une de ses toiles. Elle a un site où elle présente ses créations. Allez donc y faire un tour. Vous pourrez faire un arrêt sur image et même agrandir les toiles présentées.
Bonsoir.
Heureusement que vous êtes là, Christiane…. Les commentaires antérieurs, pour « intéressants » soient-ils (mais sans surprise dans la diversité des commentaires sur ce maladroit acte d’achat face à un coup de coeur) m’enchantent et me désespèrent… Je reononce à y répondre pour chacun d’entre eux, alors que j’aimerais bien les argumenter. Mais à quoi bon ? Peut-être un autre jour, quand j’aurai retrouvé un brin de calme.
Pauvre Joëlle Rousselet, que j’ai amenée dans cette galère à son insu. Je tiens à lui présenter toutes mes excuses « publiques » si, d’aventure elle tombait malencontreusement sur ce commentarium « littéraire », fidèle à sa réputation de chronique de la haine ordinaire.
BN et bàv.
18.42 / pendez-vous (sic).
J’espère que telle n’était pas votre intention. Je vous tiens quand même en une autre estime, dirfile. Bàv,
Bach, trompette et orgue BWV 872
@ il existe un tas de trucs à la con pour permettre aux gens de donner du sens à leur vie
Oui, c clère, mais quelles sont les vôtres, cher monsieur ?
La musique ?
D. dit: 19 mai 2025 à 20h39
Entre 1500 et 3000 euros.
Voilà où passent
On dirait telle avocate. Entre 1700 et 2200.
Et bam 3000.
Remarque, y avait 20 % de TVA, tu me diras.
Un prix, c’est un prix. Là, c’est du simple au double.
« Voilà où passent »
Les gens peuvent-ils faire ce qu’ils veulent avec leur argent ou non ? Il ou bien les moralistes de bas étage aimeraient que leurs opinions misérables deviennent loi ?
Il est vrai les limites de leur éducation qui vous laissent sans voix.
Je crois que c’est Mishima (dans les Cinq Nô modernes?) qui dit qu’il n’est pas nécessaire que la vie ait un sens.
Je serais assez de cet avis.
Si la Gigi avait fait un bon achat on le dirait. Ce n’est pas le cas. Pourquoi le dire?
Son tableau doit s’intituler « Tripes du roi Renaud ». Si ce n’est le cas, qu’il le rebaptise.
Les pires lèche Q sont toujours les premiers à vous reprocher de vous mettre à genoux. Ceux, en l’occurrence celle qui déverse ici depuis deux décennies les inépuisables tonnes de son ridicule. Le jour où il sera temps de faire tourner les tables à son endroit, il y a fort à parier que le courant sera toujours aussi fort.
(Voire Beethoven sur ce point. « Haendel est le plus grand musicien qui ait vécu, je voudrais m’agenouiller sur sa tombe ».)
« Le roi Renaud de guerre revint,
Avec ses tripes dans ses mains.
Sa mère était sur le créneau,
Qui vit venir le roi Renaud ».
Etc.
Ladagio, qu’elle gravité mélancolique après cette ouverture éclatante ! Merci, Renato.
Une éducation « sans limites » consiste-t-elle à se faire entretenir, à l’exemple des maquereaux, par la patronne en détresse affective de l’hôtel où l’on est (vieux ) garçon d’étage? Pour certains, cela semble être le cas.
Ajoutons qu’il y a régulièrement à Royan de très belles ventes aux enchères dans lesquelles un véritable amateur pourrait trouver son bonheur. Il faut bien vider les villas.
« Qui se sent morveux qu’il se mouche. »
Cher Molière, toujours d’actualité.
En attendant j’incite vivement les rares lecteurs qui aient ici de la finesse et un bon jugement littéraire à ouvrir Le Quart , récit du poète et marin grec Nikos Kavvadias (Folio, moins de dix euros). C’est un très beau livre. Sa poésie offre aussi de quoi méditer. 1910-1975.
Elle vend deux ou trois mille. C’est évalué 1500 et vendu 400.
Comme la crise de l’art contemporain va s’accentuer (comme du reste celle de l’art classique), ça ne vaudra plus rien dans cinq ans. C’est donc un très mauvais placement. Il faut acheter avec discernement.
Molière par la moliéresque…
Hurkhurkhurk !
En bref, il existe différents segments d’acheteurs sur le marché de l’art. Il y a ceux qui veulent faire l’histoire ou être dans l’histoire et créent une collection, ce sont des gens qui apprécient et achètent en toute connaissance de cause avec une tendance à documenter.
Il y a ceux qui spéculent et donc ils achètent et vendent en fonction des flux et reflux du marché, eux ils n’ont pas besoin de connaître autre chose que la dernière mode.
Ensuite, il y a les passionnés, dont certains sont des connaisseurs, des gens qui achètent avec des critères, en fonction d’une histoire qu’ils ont en tête ou de la couleur de leur canapé, par exemple.
Enfin, il y a les naïfs, ceux qui achètent parce qu’ils aiment quelque chose ou par sentimentalité, ils croient rarement qu’ils font une bonne affaire, ils ont simplement aimé la chose.
Cela dit, l’incertitude politique actuelle pénalise la fourchette de prix élevée. Les galeries sont mieux protégées que les maisons de vente aux enchères — récemment invendus et retraits chez Sotheby’s New York, sur les 64 lots du catalogue quatre ont été retirés et neuf invendus. Le marché en ligne s’est un peu contracté (11% en 24) mais reste intéressant avec 22% des ventes totales en 24.
La cuisine en Aveyron.
Du Jean Teulé.
ou de la couleur de leur canapé, par exemple.
Renato
La belle-mère de C.Angot, habillée comme ses toiles sur les cimaises au mur.
Où mettez-vous les marchands d’art ?
On pourra dire que renato a largement contribué à la crise de l’Art contemporain.
Je parlais des acheteurs, rose. Pour les marchands, les trafiquants et les galeristes, je devrais ouvrir un nouveau petit chapitre.
Pour conclure le précédent post, la crise du marché financier de l’art de la fourchette de prix élevée ce n’est pas seulement une conséquence des taux d’intérêt qui ne sont plus négatifs et éloignent donc spéculateurs.
Il y a aussi la question des mauvaises estimations, par exemple la vente ratée d’un buste de Giacometti mal estimé par Sotheby’s New York (13 mai).
Il se brise enfin le système mis en place depuis 15 ans par les maisons de ventes. Un système adapté aux investisseurs et aux spéculateurs : gonfler les estimations et marginaliser les collectionneurs.
Mon dernier achat, une excellente petite huile sur panneau par un prix de Rome, dédicacée à un grand écrivain, prix Nobel de littérature. Une bouchée de pain. Je suis certain de pouvoir le revendre, bien que je n’en aie absolument pas l’intention, à un amateur de ce peintre ou de cet écrivain : même si je n’y gagne rien, je n’y perdrai pas.
Un de mes amis, fournisseur des plus grands antiquaires, n’achète plus de peinture. Trop incertain.
« Les bons films améliorent votre vie »
Ils ont voulu copier Michel Bras, un grand cuisinier aveyronnais.
Avant d’être marchand d’art, on est collectionneur donc acheteur.
Et où mettra-t’on le docteur Gachet ?
7.08, J’ai été plutôt déçu par le film d’E. Finkiel. Certes, la merveilleuse Mélanie y incarne un superbe personnage solaire, mais le petit protégé dans son placard (qui joue le rôle du préado Aharon Appelfeld) me parait avoir été un très mauvais choix, quand on a lu « La ligne » (éd de l’Olivier), le roman dont le film a été tiré. Il se dégage de ce film un ennui indicible, en dehors de malaise recherché chez le spectateur hanté… tel le flou des événements qui se passent autour de l’œil comme au sein de l’âme du petit juif. Dans le bouquin, l’effet est profond. Au cinéma, il est décevant…, comme de tous ces films qui entendent dépeindre la Shoah par des suggestions indirectes, genre, « la zone d’intérêt », etc.
Je n’ai pas revu depuis longtemps de films de François Truffaut. Hormis certains d’entre eux, des étoiles incandescentes et immarcescibles, ils me paraissent avoir souvent reflété une époque et une mode pour laquelle je n’éprouve pas une immense nostalgie. Bàv,
Il semblerait que Retailleau qui a justement éliminé Wauquiez en fin de semaine soit assuré d’emporter la présidentielle de 2027, vu qu’Edouard Philippe aura déclaré forfait, à ce moment-là. Ca vous tracasse @ l’herdélie ?
« Enfin, il y a les naïfs, ceux qui achètent parce qu’ils aiment quelque chose ou par sentimentalité, ils croient rarement qu’ils font une bonne affaire, ils ont simplement aimé la chose. »
Oui, Renato. Peut-être les plus heureux…
… La triste politique criminelle de Netanyahu continue à Gaza. Et c’est un crève coeur pour le monde, chaque matin… Il ira jusqu’au bout pour atteindre l’objectif d’anéantissement d’un peuple et en conquérir le territoire global. Personne ne parviendra plus à enrayer cette mécanique suicidaire en Israël comme au sein de la diaspora tant que la bande de fascistes délirants qui dirige ce pays n’aura pas été arrêtée et mise définitivement hors d’état de nuire. Ce qui ne devrait pourtant pas être difficile, si un sursaut radical des Israéliens et des juifs du monde entier de de bonne volonté ne restaient pas si ambivalents à l’égard des dirigeants actuels.
Cela dit…, avons-nous la moindre voix au chapitre, nous qui ne sommes hélas pas nés juifs en herdélie ? Bàv
Une belle initiative en Pologne, trouvée sur le web ce matin :
Nous vous invitons ce samedi 24 mai à la Bibliothèque Humaine : « Ne jugez pas un livre à sa couverture » – un événement organisé par le Conseil de la Jeunesse du District d’Ochota et le Conseil de la Jeunesse du District de Włochy, dont nous sommes le parrain.
La Bibliothèque Vivante est un événement social qui fait référence à l’idée traditionnelle d’une bibliothèque. Les gens endossent le rôle de livres, et « emprunter » implique une conversation de 15 à 30 minutes avec un Livre Vivant donné.
C’est une excellente occasion de confronter vos idées à la réalité et de briser les stéréotypes à travers le dialogue avec des personnes touchées par une difficulté donnée.
Le rôle de Living Books sera joué, entre autres, par :
✨ Wojtek, président de la Fondation TDAH – nous présentera le thème de la vie avec des appareils auditifs et soulèvera la question de la discrimination subie en raison de la perte auditive. Il parlera également du processus de demande d’évaluation d’invalidité.
✨ Pati, bénévole à la Fondation TDAH, partagera ses expériences en tant qu’étudiante, employée et mère atteinte de TDAH, de TSA et de trouble bipolaire non diagnostiqués. Il vous expliquera à quel point il est possible d’apporter des changements en étant conscient de vos difficultés, en connaissant vos propres besoins et en choisissant le bon traitement.
En plus:
🎨 Lors de l’événement, vous pourrez voir une exposition intitulée « Ne jugez pas un livre à sa couverture », qui aborde la question de la discrimination et de la stigmatisation de divers groupes sociaux. Des peintures, des affiches et des sculptures réalisées par des jeunes seront présentées.
La Bibliothèque Vivante, enrichie d’une exposition, est un lieu ouvert à tous ceux qui désirent élargir leurs horizons, rencontrer d’autres personnes et dialoguer sur des questions sociales importantes dans une atmosphère de respect et de compréhension mutuels.
Ce qui m’intéresse, c’est l’oeuvre Christiane. La gestuelle parfois théâtrale comme dans le cas de l’abstraction lyrique me laisse assez froid si elle n’aboutit pas à un résultat magnifique, comme c’est souvent le cas avec Pollock ou Mathieu par exemple.
A propos de George Mathieu, l’expo actuelle à la Monnaie de Paris vaut le déplacement. Ses grands formats sont fascinant et il a l’humour des titres: « La Bataille de Bouvines » ou « La Libération d’Orléans par Jeanne d’Arc »!
Il faut oser…
… Bon, on aura compris la dernière phrase mal construite, mais quoi ? hein !… C’est à cause de la fureur matinale, Ch., comprenez-moi bien…
« Ca vous tracasse @ l’herdélie ? »
Pas le moins du monde !
D’ici là…
Et chacun.e d’y aller de ses propres pratiques en matière d’acquisition d’une peinture. Finalement, il est fort instructif d’observer la façon dont les gens se sentent interpelés et réagissent. On découvre un camaïeu d’opinions cursives et contrastées bien plus révélatrices de la personnalité des mêmes, que l’habituel étalage de leurs goûts littéraires affichés à partir des billets de la RDL. Bàv,
Ben oui, gros naze, en résumé, tu t’es encore fait avoir. Que veux-tu, quand on est né pigeon, on le demeure. Néanmoins, réjouis-toi de constituer un intérieur qui te ressemble!
Hurkhurkhurk !
Wauquier était hors jeu d’avance. Pas de président qui parle du nez. Il aurait dû remédier à ce défaut depuis longtemps.
ouai moi aussi j’adore les opinions révélatrices de la personnalité.
exemple au hasard : la guerre en Ukraine m’a révélé le monde dans lequel je vis, l’Europe, la France, les français
exemple au hasard : apprendre que passou est un grand fan de l’otan et de l’entrée de la Finlande dans l’otan c’était une révélation.
un grand moment de lucidité où la lumière éclaire soudain le monde autour de soi….
exemple au hasard : j’ai compris Nietzsche, en fait je me suis rendu compte que je ne l’avais jamais compris.
surtout au début quand il prend une posture scientifique et positiviste pour dézinguer la métaphysique, la théorie de l’à priori et l’idéalisme.
genre Onfray quand il prend une position scientifique pour dire que Dieu ou Jésus n’existe pas ou dire que dire que Freud c’est bidon : il fait une démonstration scientifique.
sauf qu’Onfray le fait de façon lourdingue.
je sais pas pourquoi tous les normands sont aussi lourdingues ? sans doute l’accumulation de générations paysans derrière eux ?
Puck, je suis assez partiellement Normand. J’ai des descendants Viking.
Ces gens-là étaient lourds-dingues au sens propre. Ils débarquaient, te cassaient la gueule et s’installaient chez toi.
Plus tard, on a appelé ça le bon sens normand.
Wittgenstein a réussi à dégommer la métaphysique et l’idéalisme, et pas de façon lourdingue, au contraire très subtile.
parce que contrairement à Nietzsche, Wittgenstein est un vrai scientifique.
en plus contrairement à Nietzsche, Wittgenstein a eu une enfance dorée, une famille riche qui invitait chez eux des grands compositeurs pour faire des concerts dans leru salon, même Ravel qui compose pour son frère !
ça donne à Wittgenstein une espèce d’arrogance et de dédain des jeunes bien nés, une assurance en soi, que Nietzsche n’avait pas.
en plus Wittgenstein a des raisons solides de vouloir dégommer un système philosophique qui rejète ce qu’il est : un homo.
Nietzsche n’a même pas cette chance d’être homo, lui essaie jsute de trouver un remède à ses maux, c’est un type faible, maladif, inquiet, élevé dans une famille de tarés, il essaie de se la jouer scientifique positiviste, mais il ne l’est même pas, et ça c’est hyper touchant.
Nietzsche est probablement l’auteur le plus touchant, le type qu’on a envie d’aider en lui disant qu’on l’aime et qu’il n’a pas besoin de se rendre malade à essayer de comprendre ce monde.
Nietzsche est un type qui se rend malade en essayant de trouver un remède à sa maladie.
il essaie de prendre une masse pour démolir ce monde qu’il ne comprend pas et qu’il n’aime pas, mais il est tellement faible qu’il n’est même pas capable de soulever la masse, quand il parvient, au prix d’un effort surhumain à la hisser au dessus de lui boum ! il l’a prend sur la tête, résultat la masse qu’il voulait utiliser pour démolir le monde ne sert qu’à le démolir un peu plus.
même son père est mort en prenant un pot de fleurs sur la tête parce qu’il y avait du vent.
et sa soeur…
c’est vraiment une famille de tarés.
le livre de l’année c’est le bouquin de Jake Tapper : original sin.
moi j’ai pas besoin de le lire parce que j’ai suivi l’histoire depuis le début, mais ceux qui pensent que le journalisme est encore un métier normal exercé par des types connectés au réel doivent absolument le lire !
le Watergate ça a été le point haut du journalisme américain, et là on est arrivé au point le plus bas.
on dit que Tapper a pris un risque en révélant ces vérités en fait non : plus personne ne regarde cnn, le mec il prend aucun risque.
les mecs soit disant journalistes ils avaient devant eux une pomme posée sur une table et pendant des mois ils ont répété que c’était une banane avec l’idée qu’en le répétant un million de fois il parviendrait à transformer par la parole et l’intox une pomme en banane.
en fait non, même pour les journalistes les plus foireux et malhonnêtes une pomme reste hélas une pomme.
et Tapper reconnait dans son bouquin qu’une pomme reste une pomme, mais en plus que cette pomme il n’aurait pas dû la croquer pour la faire ressembler à une banane
on ne touche pas à la pomme du péché originelle !
croque la pomme Adam Adam… croque la pomme à pleine dent…
j’ai commencé à lire des critiques de ce bouquin « original sin » la plupart sont à mourir de rire…
je me demande bien ce que dirait passou s’il nous pondait un truc sur ce bouquin ?
parce que pour les démocrates il leur faudra des siècles pour s’en remettre.
les mecs ils pourront inviter de Niro à Cannes jusqu’à son dernier souffle que ça n’y changera rien : lui aussi est damné pour avoir contribuer à ce péché originel !
« parce que contrairement à Nietzsche, Wittgenstein est un vrai scientifique. »
Nietzsche a une formation de philologue. C’est pas de la science dure mais ça rigole pas.
« Avant d’être marchand d’art, on est collectionneur donc acheteur. »
Pas nécessairement, rose, car ce monde-là n’est pas rigide. Je connais des galeristes qui ont commencé de zéro, sans aucune œuvre à leur actif, tandis que d’autres ont émergé en tant qu’éditeurs de multiples artistes, proposant ainsi leur production à la vente. Il y a aussi des intermédiaires, qui sont souvent eux-mêmes sans œuvres à vendre. Certains marchands refusent même de collectionner, affirmant que « remplir un entrepôt jusqu’au bord ne constitue pas une collection ».
J’ai rencontré des gens qui ont réalisé des bénéfices considérables sans aucune connaissance préalable, tandis que d’autres ont perdu de l’argent malgré leur expertise du marché et de l’histoire de l’art. Je n’ai jamais rencontré de marchands malhonnêtes, car ce métier est fondé sur la confiance. Il est donc loin des mythes populaires (en outre, comme l’a dit un jour mon ami, lui-même marchand : « être en contact avec une personne qui a mauvaise réputation peut vous salir »). Beaucoup ont aidé des artistes sans savoir s’ils allaient réussir, avec des résultats positifs ou négatifs, mais sans se soucier du profit.
je sais pas si les organisateurs du festival de Cannes sont au courant que Bill Murray est un prédateur sexuel encore plus que Depardieu ?
on fait croire que le danger c’est le réchauffement climatique, mais je me demande s’il existe un niveau sur la quantité de mensonges et d’hypocrisie au delà duquel le système implose ?
parce que là pour les mensonges et l’hypocrisie on atteint des niveaux stratosphériques ?
un bouquin comme « original sin » il en faudrait peut-être plusieurs milleirs pour commencer à rétablir un équilibre.
Pour en finir, MC fait remarquer que Victor Hugo est ambivalent avec Saint-Arnaud. Il fait allusion à des propos que Victor Hugo aurait tenu devant ses intimes.
Mais ses vers l’attestent également. Voir ici le dernier hémistiche.
Les vers suivants tirés de « Saint-Arnaud » parlent de sa mort en Crimée.
« Vil, la main sur le ventre, et plein d’un sombre ennui,
Il voyait, pâle, amer, l’horreur dans les narines,
Fondre sous lui sa gloire en allée aux latrines.
Il râlait ; et, hurlant, fétide, ensanglanté,
A deux pas de son champ de bataille, à côté
Du triomphe, englouti dans l’opprobre incurable,
Triste, horrible, il mourut. Je plains ce misérable. »
Edward Hopper, American Locomotive, 1944
https://www.arteamente.it/wp-content/uploads/2024/04/edward-hopper-locomotiva_n-735×602.jpg
« Edward Hopper, American Locomotive, 1944 »
Cet homme est un génie de la peinture indéniablement.
* que Victor Hugo aurait tenus
La série des Antoine Doisnel de Truffaut vieillit mal, avec des couleurs si moches..et puis que de mièvrerie. Qui se veut charmeuse.
« Nietzsche a une formation de philologue. C’est pas de la science dure mais ça rigole pas. »
pas que : Nietzsche n’a jamais été un philosophe : il est toujours resté un philologue.
sauf qu’il essaie de faire de la philologie de façon scientifique en se référant à des vérités objectives et irréfutables.
en fait c’est pas possible : la philologie c’est comme la sociologie ou l’histoire : on ne peut pas la pratiquer de façon objective.
alors que Wittgenstein est un mathématicien et il parvient à détruire la métaphysique avec une approche de mathématicien.
ce que Nietzsche ne parvient jamais à faire : il dit qu’il veut le faire, il dit qu’il le désire très fort, il dit qu’il y parvient, mais en science les choses ne sont pas vraies juste en disant qu’elles sont vraies.
vous connaissez la controverse entre Mill et Mehlwell sur la théorie de l’à priori kantien ?
plus tard Lange à pris parti dans cette controverse pour Kant contre Mill et il détruit à raison Mill.
pourquoi ? parce que ce pauvre JS Mill avait eu le tort d’être trop honnête, et pour la philosophie ce qui prévaut c’est surtout la mauvaise foi !
si vous tracez une courbe entre la notoriété d’un philosophe et sa mauvaise foi vous verrez que la corréaltion est quasi parfaite !
Belle réponse, Closer. C’est comme cela que je vous imagine.
J’ai trouvé cette moquerie de quelques uns à propos du désir de
partage de JJJ assez odieuse. Cette toile qu’il est tellement heureux d’avoir maintenant chez lui. Un coup de coeur comme on dit. Les reportages sur les peintres dans leur atelier sont rarement muets. Un flot de superlatifs ou de pseudo philosophie font que souvent je coupe le son mais j’aime observer les gestes des peintres, ce qui naît sur la toile ou le support choisi. On ne sait pas toujours ce qu’on est en train de voir. On voudrait comprendre, prévoir le prochain geste de l’artiste. D’autant plus quand on est dans l’abstraction. Rien de reconnaissable de représenté. C’est intéressant d’être présent avant que l’oeuvre ne doit finir.
Cette jeune femme agit d’abord par improvisation avec cette giclée de peinture blanche. Puis elle combiné des couleurs, ses formes. Le résultat est assez chaotique. Ses surfaces colorées ont une épaisseur, suscitent un choc, créent un effet plutôt organique. Ça et là une couleur sourd de la pâte des pigments. Un sacré remous. Des signes semblent gravés dans cette épaisseur. Tout cela vibre. Celui qui regarde de sent bien ou l’inverse. C’est une question de caractère, de culture, de préférence. Travail certainement justifié pour l’artiste. Pas de sens particulier. Une rencontre visuelle libre. Le flux des mots devrait s’arrêter et laisser place au plaisir visuel ou au rejet. Les galeries de multiplient et offres des créations qui complètent nos ballades dans les musées, les livres d’art.
Et près, loin, des évènements terribles balaient à coups de bombes et des tueries ces fragiles expressions de l’être humain, des traces colorées suivtrouent la solitude et qui souvent sont de bonne compagnie.
Donc, on a là face aux yeux un geste de couleur entre contrôle et improvisation, une organisation.
Hardis ceux qui jugeraient de la qualité de cette peinture. Surtout que souvent ceux-là qui jugent le font par rapport à euxbpluscquebpar rapport au tableau observé. C’est un va-et-vient mental qui secoue l’imaginaire et la sensibilité. Ça a eu lieu. Un acte important dans la vie de cette artiste.
à eux plus que par
qui trouent
ne soit finie
« La série des Antoine Doisnel de Truffaut vieillit mal »
exact !
alors que les films d’Audiard vieillissent super bien.
sympa de voir que le temps aura donné raison à Audiard contre des types comme Truffaut ou Robbe Grillet.
je n’échangerais pas tous les films de Truffaut contre une seule réplique des tontons flingueurs.
Renato – 9h31
Un commentaire que j’aime beaucoup.
Pourquoi faire mine de s’intéresser à l’art contemporain quand on n’y comprend que dalle !
Le marché de l’art est une brocante de luxe, organisée pour satisfaire les goûts extravagants des ultra-riches excentriques, alors pourquoi s’y
intéresser quand on est un plouc sans le
sou ?!
C’est Mohammed Ben Salman, le roi des bédouins, qui a « acheté » le Salvator Mundi de De Vinci !!!
L’Art contemporain comme l’Art ancien se vendent aux plus offrants, et tant pis si ces derniers sont de vulgaires tyrans venus d’un désert sans beauté ni art.
@ J’ai des descendants Viking.
Euh… non, rien.
Melville aussi vieillit vraiment très bien, avec son esthétique parfois un peu précieuse. J’en ai fait une petite cure récemment dont je suis sorti enchanté.
On avait pourtant dit à mémé de freiner sur les amphétamines.
Hurkhurkhurk !
Je soutiens totalement la grève des taxis parisiens.
Des ascendants, évidemment.
Le léZard a vu un film espagnol remarquable, qui va bien au-delà du roman non frictionnel évoqué précédemment par Passou !
https://larepubliquedeslivres.com/un-imposteur/
« Le marché de l’art est une brocante de luxe, organisée pour satisfaire les goûts extravagants des ultra-riches… »
Selon une étude menée par US Trust (division de gestion de patrimoine privé de Bank of America), une nouvelle catégorie de collectionneurs est en train d’émerger : il s’agit des millennials, les jeunes nés entre 1980 et 2000 et passionnés de technologie, avec une proportion croissante de femmes.
En effet, les nées entre 1945 et 1964 ainsi que les générations précédentes forment toujours la majorité des collectionneurs (53 %). Toutefois, la croissance la plus rapide est observée chez les millennials, qui représentent maintenant 36 % des collectionneurs, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année dernière. L’augmentation récente des achats d’art en ligne est principalement attribuable aux femmes, qui, selon l’enquête, constituent la force motrice du marché en ligne.
Connaissant ce marché de près, je sais que la majorité des acheteurs ne sont pas des ultra-riches. Beaucoup économisent sur les distractions et la consommation voluptuaire pour acheter les œuvres, d’autres paient en plusieurs fois, etc. Le monde n’est pas composé uniquement d’ultra-riches.
En écrivant descendants, je pensais à ascendant. Et pis C’est tout.
Je n’ai aucun descendants, je n’en aurai jamais et tant mieux, parce que on est bien assez sur terre. Et puis l’acte sexuel me révulse. Beurk.
Tu nous les broutes, renato, avec ton marché de l’art. On s’en bat les cacahuètes.
Notons que si la Gigi voulait qu’on cesse de se foutre d’elle, il lui resterait l’option d’arrêter de s’exhiber.
« Je n’ai aucun descendants, je n’en aurai jamais »
Il fut un temps où tu parlais de tes enfants, D. !
Tu les a abandonnés ?
Tu les as…
Le coup de coeur est le meilleur critère pour acheter une oeuvre d’art.
Celle-ci, achetée il y 20 ans quelques centaines d’euros, cotée à 10 000 aujourd’hui…
https://www.lelezarddeparis.fr/l-homme-de-bronze
« On s’en bat les cacahuètes »
Je suppose que les « cacahuètes » des personnes qui aiment les préjugés à deux sous ont pris l’habitude de se faire « battre ». Ça doit faire mal !
j’ai trouvé dans un vide grenier un cadre tout simple avec un taureau perché sur une église une femme bleue lisant dans le coin inférieur gauche au centre une boule en fusion orangée deux nuages verts superposés et un arbre jaune. Plusieurs petites têtes de personnages gris semblent sortir de l’église. Cela ressemblerait à un Chagall mais je n’ai pas trouvé de signature. Elle date des années 50. Je le regarde avec une certaine joie car un mystère semble s’y nicher.
Ce pourrait être un Dali, Chantal.
Quel est sa dimension ?
Ça m’étonnerait bien, Jazzi. Tu dois confondre. Quand-est ce que j’aurais parlé d’enfants que je n’ai pas ?!
Je le regarde avec une certaine joie car un mystère semble s’y nicher.
–
La solution au mystère c’est que c’était de la bonne.
Chaloux dit: 20 mai 2025 à 10h06
Melville aussi vieillit vraiment très bien, avec son esthétique parfois un peu précieuse. J’en ai fait une petite cure récemment dont je suis sorti enchanté.
Ô joie !
Après, veaucoup d’hommes ont des enfants dans d’autres systèmes stellaires sans le savoir, des abductés ayant fait l’objet de prélèvements puis relâchés.
Relâchés dans le grand cosmos.
Non, généralement relâcheés dans le périmètre proche de là où ils ont été pris. Avec Un missing time d’ordre relativiste. Forcément.
Non Rose, c’est la patte d’un Chagall mais j’hésite sur l’époque, est-ce que l’église est russe ou provençale.
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Parce qu’elle concentre la plus large palette linguistique de France, Paris offre un laboratoire de normalisation et de manipulations de la langue. Dans Paris-Babel, Gille Siouffi retrace l’histoire linguistique de la capitale, métissée depuis le Moyen-âge. Collant aux usages réels, à rebours du récit national de monolinguisme, il montre qu’une langue ne se « parle » pas : elle s’invente en permanence. Extraits.
Quiconque se promène aujourd’hui dans Paris a de fortes chances d’y entendre, au bout de quelques minutes seulement, d’autres langues que le français. Peut-être même que la première langue qu’il ou elle entendra ne sera pas le français. Cuidado con el espacio entre el vagón y el andén, nous dit-on en espagnol si nous prenons le métro. Bientôt, c’est l’anglais dans les grands magasins. Cela est dû en partie à la forte dynamique touristique qui touche la capitale française. Celle-ci accueille environ 40 millions de visiteurs par an – le chiffre le plus important du monde, trente fois plus que ce qu’elle connaissait en 1950. Mais pas seulement. Bien des locuteurs du chinois, de l’italien, de l’arabe, du russe, du bambara que nous pouvons croiser dans Paris habitent bien la ville.
https://theconversation.com/entre-verlan-yiddish-et-bambara-les-mille-langues-de-paris-qui-ont-faconne-le-francais-245695?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2019%20mai%202025%20-%203379034454&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2019%20mai%202025%20-%203379034454+CID_d5f8b998c66904cdd2218918b6cc961b&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Entre%20verlan%20yiddish%20et%20bambara%20%20les%20mille%20langues%20de%20Paris%20qui%20ont%20faonn%20le%20franais
MC
C’est une marque de gionisme impenitent.
Non. C’est Clopine qui aime immodéremment Giono.
Chantel
Dans le bled de Jean Paul Kauffmann, à Corps Nuds en Bretagne, il y a une grosse église aux bulbes russes. Où ukrainiens. Ce peut être breton.
il fait 30 cm sur 40 cadre inclus
D’ailleurs si l’on parvient à mesurer le missing time avec une certaine précision il est assez facile de calculer la distance parcourue à vitesse subliminique, selon les équations d’Einstein. On obtient pas la direction de l’étoile mais celle-ci peut être déduite par comparaison des distances dans des tables. Enfin, moi je sais faire tout ça.
ce n’est pas une église à Bulbe elle est toute simple couleur ocre
En Russie, Chantal, il y a des églises toutes simples ?
Alors, ce serait une chapelle.
Oui, ocre tend vers la Provence.
Vu le reportage sur Joelle Rousselet. Je vais le revoir.
Et nous donner la couleur de l’aura de Renato, vous le sauriez ?
blanche avec des contours bleus, enfin c’est comme cela que je le voit un grand calme.
« Blanche avec des contours bleus ».
Bien ce que je pensais. C’est un pot de chambre !
« forte dynamique touristique qui touche la capitale française. Celle-ci accueille environ 40 millions de visiteurs par an – le chiffre le plus important du monde, trente fois plus que ce qu’elle connaissait en 1950. »
Insupportable, avec le centre de Paris, entièrement airBNBisé !
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