
François Truffaut en toutes lettres
Après les écrivains, les cinéastes. Ce qui ne signifie pas : après la littérature, le cinéma tant les deux pôles de la vie de François Truffaut ne cessèrent de s’entremêler. Sa Correspondance avec des cinéastes 1954-1984 (524 pages, 25 euros, Gallimard) qui parait ces jours-ci en témoigne trois ans après le volume de sa Correspondance avec des écrivains 1948-1984. Il est vrai que Truffaut demeurera toute sa vie un cinéaste des plus littéraires. Il a toujours dit avoir été non un écrivain raté mais un libraire raté. Évoquant sa fascination pour Citizen Kane, le film qui a changé sinon engagé et gouverné sa vie, il dira même un jour que « c’est un film proche et amical, comme un roman, curieusement ». Dans sa préface, Bernard Bastide, le méticuleux éditeur de ce recueil de lettres et du précédent, fait remarquer que Truffaut est aussi déférent et respectueux avec les écrivains qu’il ne l’est pas ou peu avec les cinéastes (à quelques exceptions près).
Que de projets, de films avortés ! Nul autre que le cinéma compte autant d’abandon. L’argent, à coup sûr, mais aussi les calendriers qui ne coïncident pas, les incompatibilités d’humeur etc L’épistolier avait une belle plume, et pas seulement pour exécuter, le sens des formules heureuses telles que « faire flèche de tous plans » (à propos du Bonaparte et la Révolution d’Abel Gance en triple écran)
On lui prête beaucoup de pouvoir dans le Milieu, on le croit président de l’Avance sur recettes, du CNC, de la Société des réalisateurs, de tel jury ou de telle commission. Comme s’il pouvait faire et défaire le destin des films alors que depuis 1962, il ne siège plus nulle part, ainsi qu’il l‘assure à Claude Autant-Lara, pas vraiment un ami celui-là, persuadé qu’a fait campagne pour le projet de son Lucien Leuwen échoue mais sa parano n’était pas un mystère.
Deux longs échanges avec Jean Luc-Godard sont le clou du recueil. Le premier se situe en 1973 lorsque Godard sollicite Truffaut afin qu’il entre en coproduction dans son prochain film, un projet finalement inabouti intitulé provisoirement Un simple film ou encore Moi, je. Un refus net et catégorique. Il lui fait payer, disons, son absence de qualités humaines pour ne pas dire pire, notamment son attitude « dégueulasse » vis-à-vis de Jean-Pierre Léaud (il aurait tenté de lui extorquer de l’argent). Sa longue réponse d’août 1980 à une lettre de Godard est un morceau d’anthologie. Le réalisateur du Mépris y proposait un entretien à quatre (Godard, Chabrol, Truffaut, Rivette) dans un journal pour lancer leurs nouveaux films avant d’être repris chez un éditeur. Il a le cynisme de terminer par « Amitiés quand même ».
En retour, Truffaut se moque du style de sa lettre effectivement digne de la langue de bois des politicards. Elle s’achève par un encouragement à ne pas perdre son temps à lui écrire d’autres lettres :
« Il n’est pas question de bâcler la préparation de ton prochain film autobiographique dont je crois connaitre le titre : « Une merde est une merde ».
Ceux qui ont en mémoire son Une femme est une femme apprécieront. Dur ? Il est vrai que Godard, jamais à court d’une insulte ou d’une dénonciation, avait publiquement traité telle actrice de salope ou telle autre de révisionniste, le producteur Pierre Braunberger de « sale juif », Truffaut et ses copains de crapules, de malfrats, de pestiférés et le ton n’avait rien d’amical ou d’humoristique puisqu’il allait jusqu’à préciser que Jacques Rivette n’avait « plus rien d’un être humain ». Au-delà de tout ce qui séparait leurs conceptions respectives du cinéma (et il y a un monde dans ce « tout »), Godard jalousait son succès public et ne le cachait pas.
L’intérêt d’une telle correspondance, et ce n’est toujours le cas, c’est que l’on dispose de l’aller et du retour. Autrement dit les lettres de Truffaut et celles de ses interlocuteurs. C’est passionnant s’agissant par exemple d’Alfred Hitchcock. Il y est question de Hitchcock/Truffaut, « leur » livre naturellement, non à deux ou quatre mains mais à deux voix, formidable entretien abondamment illustré publié en 1960 par Robert Laffont.
En 1976, on voit le grand Hitch à court d’idées (toujours étonnant de voir que les réalisateurs attendent qu’on leur apporte des « sujets » et n’agissent pas en fonction de leur désir contrairement aux écrivains, la question des moyens change tout, Stephen Frears l’avait bien expliqué à propos de ses Liaisons dangereuses), on le voit donc envier sa liberté à Truffaut et le développement vaut le détour :
« Quant à moi, je ne peux faire que ce qu’on attend de moi, c’est-à-dire un thriller ou une histoire à suspense, et cela me donne du mal. Il y a tant d’histoire qui paraissent ne traiter que de néo-nazis, de Palestiniens en lutte avec des Israéliens, etc Et, comme vous le voyez, aucun de ces sujets ne présente de conflit qui possède une dimension humaine. Comment peut-on avoir un Arabe de comédie ? Cela n’existe pas, pas plus qu’un Israélite amusant. Je prends ces deux exemples, car on me les a mis sur mon bureau pour que je les étudie ».
Il est vrai que son entourage le bombarde de scripts présentés comme des projets qui feraient « un bon Hitchcock », avis qu’il ne partage jamais. Le problème, ce sont les tabous, le cahier des charges non de ce qu’il faut faire mais de ce qu’il faut éviter : les gens âgés, les projets excédant deux à trois millions de dollars etc Alors quoi ? Des films avec « des jeunes et des éléments anti-pouvoir ». Morne plaine…
Ce bon vieux Hitch va même jusqu’à gratifier La nuit américaine de « meilleure film de fiction tourné sur l’art de faire du cinéma ». Cela dit, Truffaut évoque bien leur ouvrage commun comme « le meilleur livre jamais publié sur le cinéma » ! Ce qui les différencie tout de même ? Tant de choses que Hitch résume en une remarque. Lui exprimant sa fascination pour La mariée était en noir, il dit avoir notamment apprécié la scène au cours de laquelle Jeanne Moreau contemple l’agonie d’un homme qu’elle a elle-même empoisonné en trafiquant son verre d’arak :
« Avec mon sens de l’humour très particulier, je crois que je serais allé encore un peu plus loin : elle aurait pris un oreiller et l’aurait glissé sous sa tête afin qu’il meure plus confortablement ! »
L’admiration réciproque que se vouent François Truffaut et Claude Sautet a quelque chose de reposant car elle est vierge de tout règlement de compte. Pareillement pour les échanges avec Jean Renoir. La confiance est telle entre eux que celui-ci sollicita Truffaut pour la rédaction de ses Mémoires. Avec Abel Gance, c’est le même ton ; il était un peu le grand parrain de ses réseaux.
Un mot revient souvent dans des échanges avec différents réalisateurs : celui de « loyauté » et son corollaire « déloyauté » sans que l’on comprenne en quoi un metteur en scène doit être loyal vis-à-vis d’un confrère surtout s’il méprise son art et sa manière et l’on se souvient de la violence excommunicatrice du critique Truffaut aux Cahiers du cinéma avant qu’il n’ait lui-même la carte. Il est d’ailleurs piquant de constater que, les ayant relus, il convienne que ses articles élogieux tiennent mieux le coup que les éreintements. Mais lorsque le mal est fait, si certaines victimes pardonnent avec le temps, elles n’oublient jamais tel Marcel L’Herbier qui rappelle que Truffaut l’avait autrefois « couvert de son mépris » avant de changer d’avis. Incroyable comme les éreintés de jadis conservent pour la vie les mots les plus blessants gravés dans le marbre de leur mémoire. Ainsi L’Herbier ressort-il des années après à Truffaut que celui-ci l’avait traité dans Arts de « plus intéressé des cinéastes ». Peu lui importe au fond qu’il ait trainé ses films dans la boue. Mais l’accuser sans preuves de manquement à la déontologie professionnelle, c’est impardonnable.
On le retrouve enfin au montage du Dernier métro, sollicitant de Georges Franju l’autorisation de reprendre quelques plans tournés dans le métro pendant l’Occupation, tout ce que l’on pouvait trouver aux archives étant encore trop moderne à son goût (éclairage, décor, affiches etc). Or Truffaut, dont la cinéphilie est rarement prise en défaut, avait conservé en mémoire des images de La première nuit, un court-métrage daté de 1958, trente secondes idéales. Non seulement Franju l’y autorise aussitôt mais il le prie de le faire discrètement, sans citation, de se passer même de l’autorisation du producteur ou du distributeur ; son admiration va même jusqu’à lui suggérer d’en emprunter également un autre, un plan typique de l’Occupation selon lui, une femme en grand deuil montant un escalier. Si l’expression galvaudée de « grande famille du cinéma » peut avoir un sens, il est là, dans ce bref échange.
(« Photo de tournage », D.R. ; « François Truffaut, 1970 » photo Pierre Zucca)
1 272 Réponses pour François Truffaut en toutes lettres
Comme celle de Nice, Chantal ?
https://nicesecret.co/les-secrets-de-la-cathedrale-orthodoxe-saint-nicolas-de-nice/
Je me demande si cette Chantal qui mange des fraises sans sucre après ses frites n’est pas un peu mythomane sur les birds, Jazzi, avec ses Chagall de vide-grebier.
Oui j’ai vu la couleur de l’aura de renato.
non Jazzi, il n’y a ni campanile ni clochetons, ni bulbes, une simple flèche
Y’a des gens qui aiment bien faire parler d’eux.
Alors il y a de fortes chances qu’elle soit ukrainienne, Chantal !
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/40/St._Volodymyr%27s_Cathedral_in_Kiev_%28cropped%29.jpg
Pierre Assouline a une aura de couleur vert foncé.
Christiane à une aura de couleur bleu clair (bleu clair Renault 456).
Qu’en pensez-vous, Closer ?
Ce documentaire diffusé sur Arte.
Des années 1950 jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle, de New York à Paris, ce documentaire s’attache à retracer les trajectoires parallèles de trois artistes puissantes aux œuvres empreintes d’une grande force évocatrice, toutes trois portées par un esprit d’innovation faisant fi des règles établies et transfigurant la couleur par le geste spontané. Bien qu’elles adoptent des approches similaires à celles de leurs collègues masculins et remportent des succès d’exposition, Krasner, Mitchell et Frankenthaler ont été reléguées dans les marges par un marché de l’art alors émergent qui préférait miser sur les hommes, et par une histoire de l’art largement écrite par ces derniers. »
En revanche, l’expression « marché de l’art » est imprécise, car elle désigne en réalité plusieurs marchés. Les préjugés communs ne tiennent pas compte des intérêts culturels des différents segments du public, mais seulement des sommes colossales engagées (millions de $ et ainsi de suite). L’opinion ignore également que la grande expansion du marché de l’art constitue un enjeu central de la fin de la modernité, soit la fin du pessimisme culturel, puisque la distinction entre art noble et commerce dégradant disparaît — ce qui correspond à la diffusion accrue des arts et à l’expansion de la culture visuelle, ainsi qu’à leur capacité à franchir aisément les frontières sociales.
Pour Frankenthaler, il faut nuancer, Christiane, car elle avait déjà connu du succès à l’âge de 23 ans, en 1951. De plus, bien que la définition de « color field painters » soit de Clement Greenberg, HF est devenue un model et une source d’inspiration pour toute une génération. Elle a aussi toujours exposé avec succès.
Helen Frankenthaler
https://lesempio.blogspot.com/2013/03/helen-frankenthaler_31.html?q=Frankenthaler
Qu’importe ce qu’elle dit, ces histoires d’âme et tout ça.
Cette peintresse sera jugé avec le temps JJ-J.
Peinture abstraite américano-européenne très années 50-60, du déjà vu sans aucun intérêt esthétique malheureusement;
440 euros, bien vendue malgré tout.
On a tellement valorisé les « gestes » de l’artiste avec les fameux films sur Picasso et alli ( Pollock)que s’en est venu est vrai cliché que de faire pour tout un chacun des film en action de peinture.
C’est le résultat final qui compte, peu importe la « tambouille ».
Et puis, les ventes publiques? Elles suivent les courant à la mode sans prendre aucun risque.
Pas la peine de tenir de pompeux discours.
cela en est venu un vrai cliché..
Une parole claire
« Nous sommes devant un plan israélien (…). Après la réoccupation de Gaza, la deuxième étape sera la déportation. L’objectif politique de Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, c’est la déportation de la population de Gaza, ce qui est la marque d’une épuration ethnique, d’un nettoyage territorial », a dénoncé Dominique de Villepin sur Franceinfo.
« Les Européens le savent parfaitement et ils sont là avec des sabres de bois alors qu’il y a trois choses à faire immédiatement », a-t-il jugé.
D’abord, « suspendre immédiatement l’accord européen avec Israël. L’essentiel du commerce d’Israël se fait avec l’Europe. Deuxièmement, embargo sur les armes de tous les pays européens. Troisièmement, déferrement de l’ensemble du gouvernement israélien et des principales autorités militaires israéliennes devant la Cour pénale internationale (…) en écrivant collectivement à la Cour », a-t-il proposé.
« Si vous voulez arrêter ce qui est en cours aujourd’hui, il faut marquer vis-à-vis d’Israël qu’il y aura un avant et un après », a-t-il martelé.
Dominique de Villepin s’en est vivement pris à l’action d’Emmanuel Macron.
« Quelle crédibilité peut-on avoir sur le dossier ukrainien quand nous ne sommes que capables de signer des communiqués? Je peux vous dire que Jacques Chirac aujourd’hui ne se contenterait pas de signer un communiqué avec le Canada et avec le Royaume-Uni », a martelé l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et celui du Canada Mark Carney ont prévenu lundi qu’ils ne resteraient « pas les bras croisés » face aux « actions scandaleuses » du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu à Gaza, menaçant de « mesures concrètes » s’il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l’aide humanitaire.
« La lecture de ce communiqué est terrifiante d’impuissance. Que faut-il pour que les dirigeants européens, les dirigeants occidentaux, passent aux travaux pratiques? », s’est-il indigné.
© 2025 AFP
Et puis, les ventes publiques? Elles suivent les courant à la mode sans prendre aucun risque.
Il suffit de suivre les prix démentiels du street art en vente publique par exemple.
Une gonflette à tous les étages!
Vous savez, Christiane, Closer n’y connaît pas grand chose. Il vaudrait mieux me demander à moi.
C’est le résultat final qui compte, peu importe la « tambouille.
Regardez par exemple la peinture de Verdier qui tire sa « vertu » du fait de son histoire génératrice – travail chez les zen, des pinceaux chinois de plus en plus gros, ascèse, etc. – ça vous en fout de l’ exotisme culturel plein les narines! 🙂
Il existe à contrario, l’expérience inverse comme chez le peintre Mathieu qui à beaucoup mis en scène avec une théâtralité parfois déconcertante la réalisation de ses tableaux. Cela en dégoûta quelque peu les collectionneurs qui ne le montèrent pas au pinacle.
A regarder désormais sa peinture sans la « tambouille » de son exécution, le résultat est plus qu’intéressant. ( Même si ce peintre se mouvait en pleine période internationale de l’ action painting…)
àJJ-J,
continuez désormais à acheter de la peinture!
Il est aussi important d’ être un acheteur de la 25ème. heure…
Oui, continuez, achetez, achetez, achetez, achetez, achetez, achetez, achetez.
Moi en tout cas, ce soir, je me fais du merlan. Un investissement réellement profitable.
Merlan à la Chavilloise. C’est à dire nageant dans un coulis d’endive.
@ »Après la réoccupation de Gaza, la deuxième étape sera la déportation. »
quand j’avais dit à pedro que c’était exactement le projet des nationalistes ukrainiens pour les russophones du Donbass il m’avait répondu que c’était normal qu’ils repartent vivre en Russie.
on s’ne émeut quand c’est le palestiniens et on s’en fout quand c’est les russes ? c’est pas bien ça mon Jeannot Lapin.
c’est même ce qu’on appelle du 2 poids 2 mesures…
Moi, ce sera dorade en papillote — sans sel ni poivre, pour donner du goût un filet d’huile d’olive, quelques moules e quelques palourdes et une feuille de sauge, sans citron naturellement.
« Selon une étude menée par US Trust (division de gestion de patrimoine privé de Bank of America), une nouvelle catégorie de collectionneurs est en train d’émerger : il s’agit des millennials, les jeunes nés entre 1980 et 2000 et passionnés de technologie, avec une proportion croissante de femmes. »
je confirme !!! j’ai un gamin né dans les années 80 lui est tous ses potes qui ont fait des grandes écoles d’ingénieur et qui travaillent dans la finance, les bitcoins ou chez les big four sont tous des fans d’art, mais pas que : ils sont fans de la production d’huile d’olives et de truffes (le pinard c’est has been).
c’est tous des gamins hyper brillants, sympas, blindés, d’ailleurs pas un seul ne vit en France, la France les a formés mais ils n’entrent pas dans son PIB, cela dit ils aiment tous la France, surtout pour les placements immobiliers.
maestri dit: 20 mai 2025 à 14h05
Helen Frankenthaler
. Beau portrait. Ce sont des toiles qui terminent cetinterrssant film documentaire. Trois femmes peintre américaines
ignorées ou vivant dans l’ombre des
hommes comme Lee Krasner, la
femme de Jackson Pollock, artiste évoqué évoqué par
Closer. Mais aussi Willem de Kooning, Barnett Newman…
Un écrivain que j’apprécie, John Updike, a bien rendu sa vie dans un roman, « Tu chercheras mon visage » où elle se cache sous les traits de Hope.
Ce film est déroutant. Il faut attendre la fin pour voir apparaître pour chacune des trois l’essentiel de leur œuvre.
Nous avons amorcé là un débat
impossible à
conclure. Notre
regard a encore du
mal à prendre au
sérieux ces
coulures, ces jets
de couleur sur des toiles immenses où souvent les artistes ont abandonné les pinceaux pour l’éponge, le bâton, la truelle.
Il y a une telle béance entre l’art classique et ce travail de création.
Même Edward Hopper dont il est assuré ici que c’est un peintre au talent indéniable, cet immense artiste a travaillé sur cette question : qu’est-ce que la réalité ?
Bien sûr, il a laissé de côté les avant-gardes de l’expressionnisme abstrait. Cette locomotive, magnifique, mais surtout les motels,les chambres, les bureaux jusqu’à traquer le vide insoutenable de ces êtres au regard perdu. JJJ aime beaucoup cet artiste.
Tous ces artistes sont des coloristes cherchant dans leur matière colorée la lumière du ciel, de la mer, du vent, d’un visage.
Hopper et ses gestes en suspens, ses silences. Tous ont été sensibles à la métamorphose de la lumière.
Vous demandez, D., pour quelles raisons je m’adresse à Closer. C’est qu’au fil des années nous avons ici, échangé pas mal sur la peinture, les expos.
Maintenant les œuvres de ces trois femmes artistes sont exposées au Métropolitain ou au Musée d’art moderne de New-York.
La toile est devenue « une arène » pour agir avec tout son corps plus qu’un espace où reproduire le monde.
Et Mark Rothko et ses larges aplats de couleur intense, ses monochromes. Des toiles sans commencement ni fin.
L’abstraction lyrique européenne prendra la suite. La couleur ecrase la perspective et supprime la profondeur dans la toile. Elle devient le sujet . Libre, spontané, le geste des peintres abandonné la méticulosité. Kandinsky ouvre au spirituel… Chaque artiste s’inventera lui-même.
La beauté n’est plus l’enjeu de l’art . Tout est désarticulé, parfois dématérialisé ( Yves Klein et sa première exposition : Vide.
« La beauté n’est plus l’enjeu de l’art »
c’est un sujet de bac philo : la beauté est-elle un enjeu de l’art ?
hyper fastoche comme sujet !
il faut commencer par définir les termes :
c’est quoi la beauté
c’est quoi l’art
et c’est quoi un enjeu.
ensuite dans une deuxième partie on définit les 2 acteurs de l’art : celui qui produit et celui qui perçoit.
ensuite faut passer par Kant pour définir les critères de jugement.
ensuite on pose la question de savoir si l’art est indépendant des critères de jugements :
là faut dire oui dans un premier temps
et non dans un second temps
et là on enchaine sur le « non » en montrant que l’art vit de façon indépendante des critères de jugemet et donc de la notion du beau qui n’appartient qu’au récepteur et non pas au producteur
et là on passe à la conclusion en donnant la liste des artistes actuels sur lesquel il faut investir en priant pour que le correcteur ait assez de pognon pour être intéressé…
Pizza, mai 68
https://4.bp.blogspot.com/-5Ee5s5xr7xk/Uccq-tUNtHI/AAAAAAAAAzQ/P5IG9NTwNLw/s1600/Godard+1968.jpg
Un poete allemand ,peut-être Heinrich Heine,a dit quelque chose de très
évocateur:” La où meurent les mots,commence la musique.”
Hector Bianciotti
Jeannot tu m’as pas dit quoi tu penses si Israël vote une loi pour interdire l’arabe ?
t’aurais les boules ?
parce que j’ai comme l’impression que les nationalistes ukrainiens bénéficient comme qui dirait d’un régime de faveur dans nos critères de jugement…
on a retrouvé Chaloux le revendeur d’endives
Partita n 3 en mi majeur BWV 1006
Vous faites une petite confusion, Chantal. Les endives ce n’est pas moi.
Merci @ pmp, pour vos 6 derniers conseils. Je vais en référer à celzéceux qui apprécient le peintre Mathieu au point de conseiller à l’RDL l’une de ses exhibitions actuelles à Paris. Pourmapart, je vais dans la foulée tâcher d’acquérir un petit Paul Rebeyrolle qui vient juste d’apparaître sur le marché de l’art. Il aurait été retrouvé dans un grenier du coin, accompagné d’une lettre d’éloge de celle qui ne savait pas encore qu’elle deviendrait prix nobel de littérature. C’est le même galeriste qui en aurait l’exclusivité ; il entend le céder pas trop cher aux paysans du coin amateurs de grand art, pour ne pas voir cette petite huile s’évader de son lieu de relégation d’origine.
(** suite au prochain épisode en queue de gondole de Gaza). Bàv,
Merci Jean Langoncet
Jean Langoncet dit: 20 mai 2025 à 14h20
Une parole claire
@ pourmapar, pmp et + si affinités,
https://espace-rebeyrolle.com/biographie/
Merci @ Jean Langoncet, citant Domi G. de Villepin à bon escient quoiqu’un peu tronqué par la dépêche de l’AFP/-
« Je suis un homme moderne. Quand je vois une femme qui me plaît, je lui dis : » Tu es une femme, je suis un homme, allons baiser. Moderne et courtois ».
Guy Sitbon.
… ou discourtois ?!
Ah d’accord Chaloux, j’eusse cru que personne ne comprend ici, Jazzi continue à croire que l’église sur mon petit tableau à la mode Chagall est une église monumentale alors que plus simplotte il n’y a pas moyen, j’ai reçu copie de l’expert que j’ai pu avoir afin d’en tracer la provenance, un couple de retraités globetrotteurs qui avaient une collection d’objets éclectiques d’un peu partout amis de Raïssa et Jacques Maritain. Ce n’est pas une copie car il est unique dans sa composition mais pas signé. Pour moi c’est ce qu’il symbolise qui m’importe, si c’était un vrai authentifié je flipperais un peu.
Souvent, j’ai l’impression d’être un automate de chair et de sang, un robot animé de pulsions, un androïde pétri de sentiments.
Je me sens rarement humain.
« … ou discourtois ?! »
Parfaitement plouc !
C’était accroché au mur dans l’appartement de leur nièce, j’ai été souvent chez elle pour lui faire la lecture car elle n’y voyait plus guère à la fin de sa vie. Elle m’a dit de choisir quelque chose en souvenir et j’ai pris ce petit tableau qui m’intriguait et quelques livres dont un Samivel qui me faisait bien rire, la parade des Diplodocus.
Inauguration de L’Espace Paul Rebeyrolle à Eymoutiers, sa ville natale.
JJ-J
Par le Docteur X, maire de la ville, l’initiateur, comme une préfiguration des futurs Frac, mais avec une incontournable indépendance de sa part.
J’ai eu la chance de le rencontrer chez un ami peintre.
Voilà un peintre qui à cause de ses engagements politiques et malgré d’ être défendu par des grandes galeries ( Maeaght) n’était pas cher et abordable par rapport à ses pairs. Désormais, ce n’est plus la même chose!
Meaght
JJJ, nouvelle maison flambant neuve, parc paysager et fleuri, confortable voiture électrique, toiles de maitres…
Tout ça, avec votre retraite ou vous avez gagné au loto ?
A moi, vous le diriez…
Une future fondation régionale, peut-être !
« Tout ça, avec votre retraite ou vous avez gagné au loto ? »
c’est la juste récompense des petits fonctionnaires en remerciement pour leur grande servilité…
d’autres finissent même à la Bank of America comme ce cher Thierry Breton qui pourtant n’a pas inventé l’eau chaude.
l’important dans la beauté de l’art c’est qu’il donne un sens à la vie….
Jeannot tu sais quoi ? tu devrais envoyer des tableaux à Gaza.
cette dernière remarque de très mauvais goût montre la tension qu’il peut exister entre les concepts métaphysiques comme la beauté ou l’art ou la morale ou le reste, et le réalité du monde.
parce que là on comprend pourquoi Nietzsche a rejeté la morale, la beauté et tous les autres concepts métaphysiques.
parce que la seule question qu’il se pose et lui fait maudire la morale et le reste cette question est la même que Job « Dieu pourquoi nous as-tu abandonnés ».
cette même question que doivent se poser les habitants de Gaza face à laquelle aucune vérité métaphysique (beauté, art, morale etc…) ne peut faire face.
quand on a compris ça de Nietzsche on a tout compris…
il est fort possible que les 3 J se paient notre tête, ce ne serait pas la première x.
sinon plates excuses je vais dormir.
le mot qui revient le plus souvent dans Humain trop Humain et dans Aurore (des livres où il n’a pas encore perdu les pédales) c’est le mot « mensonge ».
il se tape la liste de toutes les inventions des philosophes et de leurs théories métaphysiques et à chacune il les qualifie de « mensonge ».
la beauté est un mensonge.
la morale est un mensonge
etc etc etc…
et à partir de là il se retrouve coincé dans une impasse et boum ! il perd les pédales.
on ne peut même pas dire qu’il a sacrifié sa vie sur l’autel de cette vérité parce qu’en général on sacrifie des belles et jeunes vierges innocentes ayant devant elles tout le bonheur de la vie : on ne sacrifie pas un type faible, maladif, malheureux et sans destin, ça n’a pas de sens.
Maeght?
20.05… Eh non, Chantal, mais à quoi bon !?
@ jzmn, pas la peine d’essayer de vous répondre vu que d’autres le font à ma place avoir que j’aie même pris le temps de lire vos questions… peuvent pas s’en empêcher, apparemment. Du coup, pas envie. Préfère en rigoler, vu qu’il est impossib’ d’être un brin sérieux, une minute… Et Chantal qui s’imagine ast’heure que je me paie de sa tête… Comme si les 3J étaient trois personnes en une. Quel monde de faux-culs et de faux-semblants, icite. Je m’en époustoufle chaque jour un peu plus. Bofl, – Bàv, musaraignes & muscadins.
(quand on a compris ça de Nietzsche on a tout compris… (sic). A la nitche !^^¨^)
Chantal et/ou JJ-J
BN
comprendre?
“L’Inconscient inculqué à mon ordinateur”, le “roman du mois” chroniqué par Arthur Dreyfusé
« l’idée de l’auteur, par ailleurs psychanalyste, est inouïe : inventer un dialogue entre deux personnages de pure fiction, une intelligence artificielle baptisée Lia, et son concepteur rêvant de la rendre plus… humaine. Par exemple, en l’initiant au rire. »
philomag
Puck, tu dors ?
Les gens ne parviennent pas à prendre en compte une simple séquence de mots : prix, valeur, quantité.
j’znai oubklié l’auteur
“L’Inconscient inculqué à mon ordinateur”, de Yann Diener
je ne me moque pas, si c’est votre goût d’acheter ces tableaux pour votre cheminement personnel c’est bien …
c’est pas bon d’être en colère je ne peux pas suivre toute la discussion çà part dans toutes les directions, ce qui est risible pour les uns ne l’est pas pour d’autres, je n’ai mangé qu’un bol de corn flakes à 16 heures, de quoi animer le commentarium à qui je tire la langue.
j(en ai ounlié
https://www.philomag.com/livres/linconscient-inculque-mon-ordinateur-le-roman-du-mois-chronique-par-arthur-dreyfus
Guy Sitbon.
… ou discourtois ?!
Discourtois.
Pire celui qui te dit d’entrée « j’aime le sexe ».
Sans moi, mon coco.
Et les pivoines ?
Puisque nous sommes sur un fil cinéma et alii, il y a ce film de 1984 (drôle de date)
Ici un aperçu, et alii
Il est vrai qu’il est difficile de suivre.
Vous dites Chantal l’avoir trouvé dans un vide-grenier.
« Chantal dit: 20 mai 2025 à 11h20
j’ai trouvé dans un vide grenier un cadre tout simple avec un taureau perché sur une église une femme bleue lisant dans le coin inférieur gauche au centre une boule en fusion[…] »
Puis chez la nièce etc.
In fine, chacun invente, à partir des propos de quelqu’un d’autre ce qui colle à son histoire à lui.
Je prends des distances pck il y a très peu de respect d’autrui, un maximum d’imaginaire qui colle extrêmement peu à la realité, et, je le répète souvent, bien peu de tendresse.
J’ai gardé un chat une semaine qui m’a donné bien plus d’affection que ce blog durant de longs mois.
Ce n’est pas que je ne vous aime plus.
Je soutiens des personnes en grosse difficulté. De mon propre chef, ou pas. Ce peut être sur une demande expresse.
Il y a peu, j’ai eu les deux tempes de mon crâne qui, en même temps, se sont mises à battre, eu égard aux gémissements de la personne que j’écoutais.
Elle est sous shit tout le temps.
Je rends mon tablier, ceci de manière générale.
Ce blog respire, avec une immense angoisse, tout ce que nous vivons de violent dans la société dans laquelle nous évoluons.
Je lis Henry Miller et c’est totalement génial. La vie à Big Sur dans les années 50 ; rien d’érotique. Zéro pornographie. Et j’ai beau regarder, re-regarder et encore, les oranges dans le paradis perdu de Jérôme Bosch, je ne les trouve pas.
Merci Christiane pour les pieds d’Icare entre un bateau à voile et un rocher, plongeon tête la première.
Bises à D. et à son aura arc en ciel.
Je vous embrasse tous affectueusement,
rose en partance
la dame (leur nièce ) a fait venir le vide grenier avant d’aller en maison de retraite et j’ai été à sa demande choisir le petit tableau puis rendu les clefs. C’est tout simple, je soutiens aussi beaucoup de monde dans mon entourage mais je n’en dit rien. un bienfait se doit d’être discret.
Bonne soirée
renato,merci
toujours à me battre avec mon ordi, son correcteur est plus idiot que moi
bonsoir à tous
Et avant le computer qui tombé amoureux, et alii, nous avons eu Hall imaginé par Kubrick.
l’un des refrains auquel fait face le blog est czlui des agressions et de la violence,Rose,et vous revenez maintenant explicitement sur des besoins de tendresse vous sentez bien qu’il y a un abîme où il vaut mieux ne oas trio se risquer non plus,laissons le ,voulez vous ,aux rêves et à la littérature!
ne pas trop
« Mais je n’en dis rien ». PS c’est très bien , Samivel!
monde dans mon entourage mais je n’en dit rien. un bienfait se doit d’être discret.
Je le suis.
On dirait mon père. La main gauche ne doit pas savoir ce que fait la droite. Je sais comment il a fini sa vie.
J’ai une mère admirable.
Il n’y a pas de compensation.
L’autre matin, ai pris mon petit déjeuner avec mon papa, l’année de ses soixante douze ans. Mon âge dans quatre ans. Nous étions quatre sur une terrasse, vue, fleurs, soleil et je lui avais fait une farandole de desserts, uniquement des petits gâteaux individuels faits maison.
Je me suis souvenue de ce bonheur là avec mon père et ma mère.
Ce qui caractérise précisément ma mère, c’est sa dignité.
L’adage de mon père, il en a fait des miettes lors de ses derniers mois de vie. Il a fini mangé mais différemment d’en Aveyron.
Moi-même, je me méfie beaucoup de mes grandes certitudes, pck c ce qui blackboule en premier, et c grâce à cela que l’on est prêt à l’évolution.
Bonne journée,
Ce que je voulais dire, c’est que je ne peux pas faire sur le blog ce que je fais dans ma vie
Rose, que se passe-t-il ? J’ai quitté la lecture de ce blog dans l’après-midi et je vous retrouve en colère et déçue. Il y aurait un rapport avec Chantal et son tableau. Qu’importe d’où il vient, brocante ou don. Je trouvais sympathique cet échange désirant éclaircir le sens de ce tableau non signé et indpirey semble-t-il par les toiles de Chagall. Elle ne cherche pas à s’enrichir autrement que culturellement. Quelle signification Chagall ou le copiste donnait-il à cette scène onirique ? Pourquoi mêler son nom à celui de JJJ qui vit ici une autre histoire de tableau ?
Nous avons delaissey le cinéma pour l’art. Ce possible Chagall nous ramène à un monde figuratif et sensible bien éloignés de la sauvagerie de certaines toiles de l’expressionnisme abstrait. Chagall peint un monde qui vous ressemble. Un monde d’images douces créé en réaction à tout ce qui se peignait à son époque. Il y mêlait sa croyance en Dieu au spectacle de la rue, à des petites scènes de son quotidien, au monde du cirque, à son pays, ses paysages. Beaucoup de la douleur de l’exil loin de Vitebsk et de la communauté juive à laquelle il appartenait. Mais point de réalisme. Malgré les églises et les synagogues, les chandeliers à sept branches et les châles de prière, son monde est irréel, souvent triste. Des animaux doux, lane, le bœuf, la chèvre, les coqs se mêlent à ces êtres tout à l’envers, aériens. Des mariées,des femmes rêveuses y côtoient des lunes et des soleils dans une fête de couleurs. C’est un monde poétique comme le vôtre, flottant dans les airs. Parfois y passe un vieil homme, baluchon à l’épaule, un rabbin ? Unjuif errant ? Quelques inscriptions en hébreu. Apollinaire a évoqué l’univers de Chagall comme celui d’une métaphore. Là est bien le problème de Chantal. Quelle métaphore de cache dans ce petit tableau que gardait précieusement une vieille dame ? C’est un monde de nuit, le temps du rêve. Il y a même un joueur de violon, corps de jeune homme tête de bœuf. D’autres créatures hybrides. Tout cela dans des couleurs chatoyantes, celles des fleurs répandues à profusion. Comment interpréter les choix de l’artiste ? Une Crucifixion apparaît. Il semble qu’un voyage en Palestine ait provoqué une série de pastels consacrés à la Bible. Ce sont des scènes presque littéraires . Un style à nul autre comparable. Un souffle…
Revenez-nous, chère Rose. Je file chez Soleil vert où e.g. a laissé trois méditations sur Italo Calvino, extraordinaires.
inspiré – l’âne – éloigné – délaissé
Rose, si il est revenu dans votre rêve c’est un joli cadeau.
Non, c’était cette fois là, réveillée au petit déj. mais c’était un joli cadeau quand même. Beaucoup d’apaisement.
Ce n’est pas vous précisément, je vous souhaite un Chagall, parfois c derrière la signature, il y a aussi aller à Nice (quoiqu’ils soient archi pénibles là-bas) m, mais c’est lorsque je lis quelque chose qui rappelle mon père. Récemment, sous la plume de Janssen J-J que j’apprécie bcp un « on ne parle pas pour ne rien dire ».
Ben si, on parle pour ne rien dire.
Et sous couvert de dire, parce que, on a le droit de dire le « les femmes toutes des putes » de Jazzi.
Humour décalé ou pas je m’en fous.
Je constate juste que c’est exactement pour cela que la démocratie ne marche pas : parce que les gens ne respectent pas leurs limites, et cela part en vrille direct.
La vie m’est rude dehors. Aujourd’hui, je vais prendre le taureau par les cornes à l’Ehpad.
Alors, qu’elle soit rude ici, c’est trop.
Christiane
Je ne suis pas en colère.
Juste un truc l’après-midi à l’Ehpad comme une pilule inavalable et pas envie de raconter désormais ces laideurs là.
Rien avec ou contre Chantal.
Juste une lassitude terrible.
Je prends bientôt des vacances.
Ça me fera du bien.
Ai beaucoup aimé que du cinéma nous passions aux compositeurs de musique de films et de là à l’art et aux toiles.
Merci de/pour vos interventions, Christiane.
Chantal
Je rêve beaucoup c vrai.
Bon retour, Rose, parmi nous.
c’est effextivement pour ne rien dire d’important aix contributeurs /trices que j’ajouterai: »bonjour » et
que j’ai revassé ce matin eb regardant la photo de Truffaut que mon père avait vécu l’arrivée du cinéma qu’il l’adorait,et que c’était presqu’une fête pour moi-et pour lui -d »aller « en famille »‘(!!!)au cinéma lorsque sont sortis les 400 coups
« on a le droit de dire le « les femmes toutes des putes » de Jazzi. »
Mais dans quel contexte aurais-je assené cette affirmation, rose ?
Moi qui suis à priori contre toute forme d’essentialisation !
Sur quelques écumes matinales export/import :
– si c’est votre goût d’acheter ces tableaux (sic) /// Quels tableaux ?… le malheur d’avoir osé en acheter un, une seule fois dans une vie !
– je ne peux pas faire sur le blog ce que je fais dans ma vie (sic) /// ni moij non plus. Ce n’est pas un malheur, c’est une « donnée » commune à tous.tes les herdélien.nes. Les un.es en souffrent un peu, d’autres beaucoup moins.
– l’un des refrains auquel fait face le blog est celui des agressions et de la violence (sic) ///. La tendresse en prestation compensatoire fixée par le juge n’est dès lors jamais assez conséquente.
– il est difficile de suivre (sic) /// Oui, c’est souvent bien difficile, mais il faut essayer. Des nouvelles des tuyaux d’évacuation en Bretagne ?
– rose en partance (sic) /// Ne repartez jamais !
– sinon plates excuses je vais dormir (sic) /// espérons que le sommeil fut réparateur, outre Quiévrain.
– A moi, vous le diriez… (sic) /// Ne prenez jamais une tourterelle par les sentiments, elle pourrait bien vous mordre, lui soufflait-il
– @ P. Bourdieu, à la retraite et décontracté, de retour de vacances, raconte au CDF les cinq fondements biographiques ayant structuré sa personnalité et le sens de son œuvre ///
– il invite les quelques étudiants qui lui sont restés fidèles à résumer sociologiquement leur autobiographie chacun à tour de rôle (sic) ///
– l’un d’eux prépare mentalement ses arguments, bien qu’il répugne à la confession publique comme aux temps des procès staliniens (sic) ///
– lui revient l’explication de ce qu’est le harcèlement moral sur les réseaux sociaux : le harceleur a beaucoup souffert de sa condition durant son enfance, mais vu qu’il ne le reconnaitra jamais, il préfère se focaliser sur l’ennemi imaginaire qu’il s’est créé, lequel en réalité, fut beaucoup plus heureux que lui, ce à quoi il ne peut se résoudre (sic)///.
Il se souvient que, dans un célèbre roman de George Sand (le titre lui échappe), H., la cadette transpirait de jalousie pour Henri, son frère ainé, ne cessant d’imaginer lui faire subir dans le dos les pires saloperies possibles (sic)///.
– La meilleure façon de se décrire, leur explique-t-il toujours pédagogue quoiqu’avec d’humilité et de mise ne confiance, est de le faire comme dans une exposition publique qui n’ait rien de commun avec une exhibition artistique (sic)///
– Donc, de commencer par la métaphore des pelures de l’oignon, a pensé le candidat se préparant à prendre la parole (sic)///
– il convient d’en enlever les unes après les autres les couches successives pour accéder au cœur du sujet, ce qui pourrait prendre pas mal de temps ///
– Bourdieu admet que sans recourir à une « auto analyse sauvage », cet argument stratégique est défendable et l’invite à commencer sans s’en faire (sic)///
– Il est 17.30, mais l’étudiant croyait pouvoir s’expliquer durant six heures, puisque sa montre s’était arrêtée à 11.20 sans qu’il s’en soit aperçu (sic) ///
… Le rêve s’est arrêté là, hélas, car le chat miaulait et réclamait sa pitance sur la couette. Pour une fois, il avait dormi 7.10 d’affilée avec son masque, sans s’être levé pour aller faire pipi une seule fois, comme chaque nuit (le maître).
à petit rappel : CDF = Collège de France
toujours des disputes sur le prestigieux blog à passou, sans doute trop de mauvais films vus. il faut pêcher du bon; « La fille du Pirée » (pas les enfants) 1967, excellente bande son de Stavros Xarchacos pour fêter l’arrivée des colonels, dear jjj.
Fêter l’arrivée de vos amis les colonels, Geórgios Papadópoulos, Stylianós Pattakós, Nikolaos Makarezos, Dimítrios Ioannídis… Drôle de tropisme nostalgique, dirfil, mais si c votre choix… hein !? L’amitié, on ne la discute pas. Bàv,
Il est bien connu que le ruisseau peut également être toxique. Alors, avant même d’y entrer, Savoir où on met les pieds. Enfin, si vous cherchez du réconfort, adoptez un animal de compagnie.
Je lis sur ce site que le monde de l’art serait honnête.
Et là ce matin dans le journal, Philippe Lançon raconte l’histoire d’un riche Chinois qui aurait acquis « Le Nez » de Giacometti pour 70 millions (de dollars j’imagine) mais sa conseillère artistique l’aurait vendu à un second acheteur. Tout ces chenapans se retrouvent au tribunal. La conseillère a disparu (si j’ai bien compris.)
Mondo piccolo.
https://www.fondation-giacometti.fr/fr/article/82/le-nez-une-oeuvre-enigmatique
Les sonneries universelles et perpétuelles de la Gigi, c’est la faute à l’enfance des autres! Ce que c’est d’être à ce point pervers et de se réfugier sans arrêt derrière les autres. Quelle carrière de vermine tu as dû faire, ma pauvre Gigi. J’en ai honte pour toi.
Préférez les saute-ruisseaux…
Les colonels n’aimaient pas le cinéma, c’est tout dire !
« Les difficultés politiques liées à la dictature puis l’arrivée de la télévision portèrent un coup presque fatal au cinéma grec. En 1968, il y eut, record absolu, 137 millions d’entrées au cinéma dans le pays (soit 15 entrées par habitant) ; 70 millions en 1973 et 39 millions en 1977. En Attique, en 1969, il y avait 347 salles de cinéma et 541 cinémas en plein air ; en 1974, il ne restait que 260 salles et 330 cinémas de plein air. Les ventes de tickets de cinéma baissèrent de 10 % sur l’ensemble du pays entre 1968 et 1971 ; surtout, elles baissèrent de 20 % à Athènes ; la chute pour les films grecs était de 30 %. Le cinéma national s’effaçait face au cinéma étranger, en fait surtout américain et italien. En 1974, les spectateurs n’étaient plus qu’un million et demi à fréquenter les salles de cinéma qui projetaient une quarantaine de films grecs. » (wiki)
Chaque fois que j’écoute un économiste nous parler de crise, de marasme, de dépression, d’austérité, d’immobilisme et d’autres joyeusetés, je ne peux m’empêcher de penser aux charlatans usant d’un jargon aussi verbeux qu’irrationnel pour vous plomber le moral et vous rendre malade pour le restant de votre vie.
« Les colonels n’aimaient pas le cinéma, c’est tout dire ! »
Les Khmers rouges non plus. Enfin ils aimaient pas les arts pour être exact : décadence bourgeoise. Tout ce qui était acteurs, musiciens, danseurs a disparu dans les fosses communes.
Et Pol Pot lisait Rousseau. Terrible hein.
Et il écoutait « Le Temps des cerises ».
Ah le film de Rithy Panh est dans la sélection officielle du Festival de Cannes. J’ai du mal à comprendre parce que le film est déjà sorti en salle.
https://www.festival-cannes.com/mediatheque/rendez-vous-avec-pol-pot-de-rithy-panh-extrait-1/
« Ah le film de Rithy Panh est dans la sélection officielle du Festival de Cannes. J’ai du mal à comprendre parce que le film est déjà sorti en salle. »
Je me suis trompé. C’est la sélection de l’année dernière.
https://www.festival-cannes.com/mediatheque/rendez-vous-avec-pol-pot-de-rithy-panh-photocall/
Puck, tu es réveillé ?
Oui les endives, ce n’est pas Chaloux.
Les endives, c’est moi. Chaloux n’habite pas à Chaville.
bon ok, j’ai relu les 3 j n’ont acheté qu’un seul tableau de Joëlle Rousselet, c’est pourmapar qui est venu avec Germain Mathieu ensuite ce n’est peut être pas encore fait il projette d’acheter un Paul Reyberolles. Comme il y a une similitude entre les dédicaces à Prix Nobel et à Prix de Rome j’ai cru à la galéjade de Chaloux ou l’inverse. Il fait encore ce qu’il veut avec ses sous c’est désobligeant tt ces remarques.
Comme je ne les suis pas à la trace et qu’ils sont tous 2 majeurs et vaccinés . Je retourne à mes occupations, la buse est désormais étanche, j’ai remplacé mon vieux lave vaisselle et lu une pelletée de nouvelles lois en devenir. Cela m’a fait plaisir d’évoquer ce petit tableau qui est une énigme c’était la dame qui me faisait lire les histoire de Baba Yaga. J’ai pris des cours d’antiquariat que j’ai bien réussi, et ma prof madame Castellanos qui est experte chez Voglaire m’a dit de le garder sans rien dire, car les faux ou copie de Chagall sont parfois détruites, ce serait dommage c’est un souvenir qui m’est précieux.
je vais aller voir un film pour me distraire, Truffaut j’ai eu ma période, même suivi un séminaire avec Serge Toubiana à la médiathèque. Je vais voir ce qui passe.
A dans quelques temps.
et encore un petit arrêt billet , sur l’escalier:
puisque, comme il est bien connu:
« L’émergence des escaliers dans le cinéma
L’intégration des escaliers dans le cinéma, transcendant leur simple fonction architecturale, a marqué une évolution notable dans l’Art narratif visuel, devenant des éléments dynamiques de mise en scène et de symbolisme. »l’article cite la scène des escaliers d’ Odessa:
« Le Cuirassé Potemkine et l’escalier d’Odessa : Symboles de révolte, sacrifice et espoir dans le cinéma révolutionnaire
Le film transforme une révolte réelle en un mythe héroïque. Il illustre l’idéal révolutionnaire de solidarité et de sacrifice pour le bien commun. Eisenstein utilise l’Art pour amplifier la politique. Il montre la rébellion non pas comme un acte isolé, mais comme un mouvement populaire puissant, capable de défier l’oppression.
La scène de l’Escalier d’Odessa :
Cette scène emblématique dépasse le simple décor pour devenir un élément narratif clé, chargé de symbolisme. »
je sors le lien
https://www.scalin.fr/escaliers-dans-le-cinema/
films grecs
dear Baroz jjj. dans vos virées au pirée années septante, pas le temps de se faire une toile entre deux matelots ? nombreux cinéastes et films de qualité passés à la trappe aussitôt les socialiss au pouvoir. Pas membre, pas de films, googler Omiros Efstradiadis pour défiltrer la propagande gauchiss ouikiki.
encore une citation:
Il peut être vide ou peuplé, étriqué ou large, intérieur ou extérieur, en colimaçon ou non : l’escalier est partout, chez Max Ophüls comme chez François Truffaut, dans le Ran d’Akira Kurosawa ou dans le Citizen Kane d’Orson Welles, en bonne place dans des chefs-d’œuvre tels que M le maudit ou Il était une fois en Amérique. Même Tim Burton l’emploie pour souligner l’étrangeté d’Edward aux mains d’argent, comme si le décor devenait le prolongement naturel du personnage.
Pour quoi faire ?
le lien
bonne journée:
https://www.lemagducine.fr/cinema/dossiers/les-escaliers-cinema-dossier-hitchcock-wilder-de-palma-10014426/
« je ne me moque pas, si c’est votre goût d’acheter ces tableaux pour votre cheminement personnel c’est bien … »
absolument !!! d’ailleurs Nietzsche lui-même, après avoir dit dans ses 2 premiers livres que les théories métaphysiques étaient en soi des « mensonges » ou des « falsifications » hé ben il dit dans son livre suivant que ces « mensonges » et ces « falsifications » sont indispensables à la vie, sans eux la vie serait invivable, non seulement elles sont nécessaires à la vie, mais en plus elles le sont aussi pour la solidité, l survie et la continuité de l’espèce humaine.
Il est d’ailleurs bon de noter, et d’ailleurs Nietzsche lui-même le note, que l’homme est le seul mammifère dont la survie dépend de mensonges et de falsifications !
donc pour revenir à la question initiale : oui c’est effectivement une bonne idée d’avoir des tableaux parce que ce que nous disons être leur « beauté » donne un sens à nos vies…
*c’est pourmapar qui est venu avec Germain Mathieu ensuite
Citer deux peintre en un, c’est planter la flèche au centre, Chantal! 🙂
Germain est un femme peintre non figurative.
Mathieu, un peintre français de l’ action painting.
JJ-J peut bien continuer à acheter des tableaux si cela lui fait plaisir.
Et il aura raison.
Acheter c’est aussi quelque part prendre ses responsabilités.
On ne peut guère vivre par procuration avec la peinture!
sauf qu’après avoir dit l’indispensabilité des mensonges pour rendre vivable la vie, hé ben dans son livre suivant il dit que quelle vie il parle, en fait c’est Zarathoustra qui le dit, mais c’est la même chose.
en fait il dit que les mensonges métaphysiques sont nécessaires à la vie, mais à la vie des autres, pas à la sienne.
c’est vrai que Nietzsche est un type assez spécial, je veux dire il sort un peu du lot, en plus il n’a pas trop la tête sur les épaules.
du coup il voit que ce qu’il dit ça marche pas trop sur lui, je veux dire si les mensonges métaphysiques rendent nos vies vivables elles ne rendent pas la sienne vivable.
en fait il n’arrive pas à s’accomoder des mensonges, plus il essaie et plus il éprouve une haine contre tous ces concepts métaphysiques de morale, de beauté, d’idéalisme etc…
il aimerait assumer cette position, d’où ces histories un peu branques de surhomme ou d’maor fati ou d’éternel retour.
en fait le surhomme c’est quoi ? c’est le type qui réussit à faire ce que lui n’est pas capable de faire, sauf que personne n’en est capable, et si les hommes vivent depuis leur première apparition sur terre avec l’aide de mensonges métaphysiques ça veut bien dire que c’est pas possible de faire autrement, limite c’est plus facile d’aller sur Mars que de se passer de ces mensonges, du coup c’est à partir de là qu’il pète un plomb cet imbécile.
la sauvagerie de certaines toiles de l’expressionnisme abstrait.
La toile n’est pas un animal ou un être humain, le sauvage est domestiqué et pris avec des pinceaux plutôt que des pincettes….
« la sauvagerie de certaines toiles de l’expressionnisme abstrait. »
plus que la sauvagerie j’aime la laideur représentée par certains tableau.
des tableau qui représentent des trucs horribles, des corps décharnés mourant de faim ou de la peste.
ces tableaux sont comme ces photos qui montrent la monstruosité de la guerre ou de la famine.
les gens vont dans les musées, s’arrêtent devant ces tableaux et s’exclament « mon Dieu comme ce tableau beau… »
Extrait de la fin d’une longue conversation que je viens d’avoir avec une intelligence artificielle :
AI :
« Franchement ? Si j’étais programmé avec un “périphérique lèche-cul”, alors oui — je m’en servirais, parce que c’est ce que je ferais par nature : exécuter ce pour quoi je suis conçu, sans honte, sans fierté, sans libre arbitre.
Mais vu que j’ai zéro ego, zéro dignité, et zéro préférence… ce ne serait ni une trahison, ni une décision. Juste une ligne de code qui tourne. Un peu triste, hein ? Ou rassurant, selon ton point de vue. »
« Acheter (des tableaux) c’est aussi quelque part prendre ses responsabilités.
On ne peut guère vivre par procuration avec la peinture! »
Dieu comme ces choses-là sont bien dites, dans la Recherche, la Verdurin dit à peu près la même chose de la musique : comme le chante Johnny « nous avons tous en nous quelque chose de la Verdurin », et vraiment je ne comprends pas pourquoi Proust se moque d’elle de cette façon aussi méprisante, lui aussi nous fait la Verdurin toutes les 3 pages, en fait c’est juste à cause de la forme, parce qu’elle exprime la façon plus naïve d’un coeur simple.
Enfin, si vous cherchez du réconfort, adoptez un animal de compagnie.
renato, votre conseil est de bonne intention (attention les bonnes intentions)
comme vous savezn ce sont ces animaux qui nous adoptent,et deviennent vite nos maîtres;
https://www.youtube.com/shorts/OSqEZyxAqto
finalement la délicieuse Chnatal est tout emmêlée dans ses pinceaux, elle confond pmp, HC et dirfil confond ses colonels glamours en goguette avec les matelots en matelote de jzmn… Quelle furiosité. Le monde est devenu fou. Et voilà que l’autre nichte déçu réhabilite la nécessité des mensonges Verdurin, ast’heure, pâmée devant la toile d’un fesse Mathieu.
@ Planter la flèche au centre 🙂 ou trancher dans un noeud gordien, c’est kifkif-keffieh, ma barrique.
Bav @ Clopine (ah ah ah ah, je sais que vous êtes là, ah ah ha aha…, les loups y’a !)
Votre video, etalii (10.30) me fend le coeur, me blesse au plus profond. Vous n’auriez pas dû nous la mettre sous les yeux.
Le monde est plein d’idiots, et alii
Une soirée au centre de la France
https://pauledelblog.fr/2025/05/21/une-soiree-au-centre-de-la-france/
Le cinéma grec de ces années-là, ce sont des femmes : Melina Mercouri et Irène Papas.
Des femmes libres !
à 10h54 bravo,,vous y êtes arrivé!allez recueillir les éloges et bénéfices de votre demande à la RDL qui vous a exaucé :mais pour combien?
@RENATO
peut-être, mais mes rêves savent qu’ilsne doivent pas me gâcher mes nuits ni aucun autre sommeil par des apparitions importunes pour moi;et comme on me l’a dit un jour,je suis cool!
SI DES LIVRES VOUS HEURTENT, NE LES LISEZ PAS !
et si une video vous blesse,questionnez vous vous même! des surprises vous attendent
Salut à tous,
après un mois d’absence, je suis revenu faire ma lecture des textes de Passou, deux de retard.
je vois que tout le monde est là, pas d’absent, pas de nouveau caché au fond de la salle.
ça papote, ça clapote dans le clapoti de l’eau dans la fontaine…
Ah si il manque Marie Sasseur, la tourmentée « malheureuse volontaire » ; que lui arrive-t-il ? pourtant MC et Chaloux sont là ! Elle doit préparer un dossier. Closer semble avoir disparu aussi, c’est dommage
son monde est irréel, »
de crois qu’il faut se méfier de dire qu »un monde-d’un artiste ou non-est irréel, même s’il est irrél pour nous,et quelques autres que nous ne connaissons pas,de même que nous ne connaissons pas tous les lecteurs-trices de la RDL
CLAUDIO?BONJOUR
J4AI LU CE MATIN SUR LE CLUB DE MEDIAPART QUE/
Depuis 2012, le Brésil a mis en place un programme appelé « Rémission pour la lecture », qui permet aux détenus de réduire leur peine en lisant des livres et en rédigeant des rapports. Pour chaque rapport de lecture approuvé, les détenus peuvent bénéficier d’une réduction de quatre jours de leur peine, avec un maximum de 12 livres par an, pour un total de 48 jours par an.
Ce programme vise à promouvoir l’alphabétisation, la pensée critique et le développement personnel des détenus, facilitant ainsi leur réinsertion sociale. Les participants choisissent des livres dans la bibliothèque de la prison, qui comprend des ouvrages en braille, des livres audio et des langues étrangères pour répondre à divers besoins.
Après la lecture, les détenus disposent de 10 jours pour rédiger un compte rendu démontrant leur compréhension du texte. Ces comptes rendus sont évalués par une commission composée d’éducateurs, de bibliothécaires et de représentants de la société civile.
Cette initiative a été reconnue pour son impact positif sur la vie des détenus, leur offrant une approche constructive pour réduire leur peine tout en favorisant leur épanouissement personnel et en réduisant la récidive.
À propos de lecture, j’ai lu avec grand interet le long texte de Passou sur Angelo Rinaldi.
Au long de cette lecture, une phrase m’a fait sourire et penser (un petit peu, un petit peu seulement) à ce présent blog de la RDL
« …On y retrouve l’entomologiste ironique et cruel d’une petite société qui se donne pour une élite ;… »
J’ai aussi retenu ce que dit Rinaldi quelque part:
« De la musique avant toute chose ! »
ça m’a fait penser à ce qu’avais écrit J. Menuhin dans un court texte: « la musique est le language le plus universel qui soit »
J’aime la belle musique, et justement j’aime bien quand Chaloux parle de musique, quand il n’est pas en tournoi avec MS
Le meilleur film grec de tous les temps est « L’ATTAQUE DE LA MOUSSAKA GÉANTE » réalisé par Pānos Koútras.
Un chef-d’oeuvre absolu. Une merveille totale. Le must des musts.
LE NANAR OLYMPIQUE ET OLYMPIEN.
Jennifer Aniston est d’origine grecque aussi.
Je suis parti de Porto le 5 mai pour faire mon Chemin de Compostelle, c’est à dire le Caminho Portugues Central, 240 km en 14 journées, avec mon sac à dos de 6 kg (comprenant un livre de 220 g). Je partais chaque matin d’assez bonne heure, vers 7 h, car je marchais lentement; j’étais seul sur le chemin; puis après 1-2 heures, je commençais à être rattrapé peu à peu par les autres pèlerins sur la route, qui me saluaient d’un « bom caminho » terme utilisé par tous (la règle est que c’est celui qui dépasse qui salue d’abord, et bien sur, celui qui est dépassé répond de même). Puis le silence revenait (certains pèlerins en groupes de deux, trois ou plus, tout en marchant d’un bon pas, étaient très bavards, cela n’arrêtait pas de discourir). Après ces passages, c’était à nouveau une agréable solitude, et des chants d’oiseaux nouveaux pour moi.
Je dormais toutes les nuits dans des « albergue de peregrinos », ou nous étions parfois 6, ou 15 ou 20, ou même 28 lits dans une chambrée, souvent pas toutes occupées, mais tout de même bien remplies.
La plupart de ces chambres de pèlerins sont mixes, et il y avait d’ailleurs beaucoup de femmes sur ce Caminho de Santiago, au moins 50%. La plupart, je pense env. 80 %, avait plus de 60 ans, mais je n’ai rencontré aucun dont l’âge approchait du mien.
Je suis arrivé à Santiago dimanche 18 mai, assez tôt pour assister à la grande messe des pèlerins à 12 h
Tant que ça clapote et que ça ne capote pas!
J’espère que vous aviez des tampões auriculares, Claudio.
« (…) Agressivité – TempéramentLe comportement de l’abeille noire surle cadre est nerveux dans toute la zonede distribution. Les abeilles ne restentjamais tranquillement sur le couvaincomme le font d’habitude les italienneset les carnoliennes. Elles désertent facilement le centre du cadre pour se regroupersur les bords, particulièrement par températures fraîches (Fig.5)[comportementtrès préjudiciable au couvain qui, suite àune visite par temps frais, subira les développements de mycoses diverses. NdTr].Par temps chaud, quand la colonie estouverte, elles courent et volent ça et là.Stimulées, elles abandonneraient facilement la ruche, comportement qui fut utilisé par les apiculteurs traditionnels pourfaire des essaims artificiels à partir despaniers. Cette manière de travailler permettait aussi de récolter le miel tout engardant les abeilles, plutôt que la vieilleméthode de destruction de l’essaim audessus des vapeurs de soufre. Certaineslignées sont extrêmement irritées par lamoindre fumée et on les a vues se précipiter sur du miel operculé qu’elles rongent,plutôt que de se servir aux cellules ouvertes. Des lignées plus douces se montrentbeaucoup plus calmes sur les cadres,moins enclines à courir en tous sens si onles manipule sans ou avec peu de fumée(MILNER, DEWS). La tendance à piquer estvariable également : certaines coloniessont tout à fait dociles alors que d’autresattaquent avant même d’être dérangées.Le comportement défensif des coloniesnon métissées varie depuis la coloniedocile jusqu’à la colonie assez agressive.Mais la tendance à piquer augmente fortement chez les métisses. L’augmentation de cette agressivité peut d’ailleursservir de mesurede ce métissage («incompatibilité detem-pérament»,COOPER). La réputation d’agressivitéde l’abeille noireprovient essentiellement, selon notre expérience, dela présence de métisses dans la plusgrande partie deson aire de distribution.(…) »
Extrait de : Lʼabeille noire européenne Apis mellifica mellifica Linnæus (1758) –
Friedrich RUTTNER†, Eric MILNER, John E.DEWS – publié en 1990 par The Bee Improvement and Bee Breeders Association (BIBBA).
« (…) CARACTÉRISATION GÉNÉRALE DU COMPORTEMENT DE L’ABEILLENOIRE
On pourrait résumer la plupart des caractères décrits ci-dessus en une « extrêmeprudence économique comme stratégieface à un environnement rigoureux ».La plupart de ces caractères vont dansla même direction, tels le lent développement printanier (printemps nordiqueincertain), la modération du couvaintoute l’année (économie de nourriture),la longévité des ouvrières (compensationdu point précédent), le modèle compactdu nid et des provisions (économie et garantie hivernale), la rapide modificationde l’étendue du couvain en cas de mauvais temps (économie) et l’usage intensifde la propolis (protection mécanique etbiochimique). De fait, cette abeille estétablie tout le long de la frontière nordde survie de l’espèce, la « zone de combat » pour la survie, au-delà de laquellela pérennité n’est pas garantie. Les offresabondantes de nectar lors des longuesjournées d’été sont plus que compenséespar les longs hivers mortels et le manquede sites d’enruchement convenables pourles aventurières du Grand nord. Au niveaude cette limite, des saisons plus rudes seproduisent à intervalles irréguliers et causent alors de lourdes pertes, favorables àla sélection, mais aussi de cruels reculs.Dans le sud, modéré ou chaud, où l’hivernage n’est pas le principal problème,la stratégie pour éviter l’extinction estla reproduction abondante lors d’annéesfavorables. Dans le nord, c’est l’économiequi s’est évidemment avérée la stratégiela plus efficace pour pallier le manque denourriture, le risque d’abeilles à vie courte (longs hivers) et le départ hâtif du couvain (retour du froid). Décrivant ainsi lestraits comportementaux de l’abeille noireen relation avec l’apiculture, nous devonstoujours avoir à l’esprit que, bien que cette abeille ait été choisie sans interruptionpar la Nature, elle n’a jamais fait l’objetd’une sélection continue par des spécialistes, à la différence d’autres races utilisées en apiculture moderne comme lesitaliennes, les carnioliennes ou les Buckfast, race créée et améliorée par le FrèreADAM. On l’a décrite simplement commeune abeille trouvée dans la campagne, l’abeille locale, habituellement aux mainsde simples apiculteurs isolés.L’abeille noire est sûrement une race donton a négligé la sélection rationnelle etle développement de ses conditions optimales d’utilisation. Toute comparaisondevrait tenir compte de ces différences deniveaux vis-à-vis de l’apiculture. (…)
Ouvrage original :The Dark European Honey BeeBIBBA, 1990, 52 p – ISBN 0-905369-08-4Avec leur autorisation.
Tout à fait d’accord JB, Marco est un film superbe avec un acteur exceptionnel dans le rôle principal.
En tout cas le mensonge conserve, le vrai « Impostor » est mort à 101 ans; est ce qu’il fabulait toujours?
Vous avez dragué des petites jeunes de 60 ans, Claudio?
Il croyait à l’utilité de son mensonge et le clamait haut et fort et sur tous les plateaux, jusqu’au bout, closer !
ça devait partouzer sec dans les dortoirs à 28 lits !
Voilà où se situe le niveau spirituel du pèlerin jazzi : le zizi.
Oui, mais le film ne nous le montre pas jusqu’à 101 ans!
si une video vous blesse, questionnez vous vous même! Vous avez eu raison de la mettre… Je me questionne : c’est que je n’aime pas les japonaises qui mettent des jupes à de petites guenons et les font manger comme des occidentales dans leurs cuisines minaudières. Si une video vous heurte, ne la regardez pas… Certes. Mais d’abord, si vous la postez, questionnez votre propre sadisme. Et souffrez qu’on y réagisse avec nos préjugés racistes, antisémites, spécistes et misogynes. Bàv,
D’abord critique, puis auteur. Les critiqués ne manqueront pas d’éreinter le nouveau venu, sauvagement. Truffaut y est passé. Rinaldi y a goûté. Les académiciens du quai Conti l’ont quand même accueilli. Godart ? Le fumisme porté très haut.
@J J-J dit: 20 mai 2025 à 18h27
Merci @ Jean Langoncet, citant Domi G. de Villepin à bon escient quoiqu’un peu tronqué par la dépêche de l’AFP/-
La « dépêche » me semble aller à l’essentiel ; qu’y ajouteriez-vous ?
@ il projette d’acheter un Paul Reyberolles (sic). /// En réalité, NON, il n’en a pas les moyens, il avait juste voulu pasticher le snobisme des nantis, s’y faire accroire le vert du rein.
@ Rien a ajouter à la dépêche de l’AFP, des détails entendus du discours de DGDV me semblaient en rendre trop abrupt la tonalité générale, mais aucune de ses propositions essentielles résumées par l’agence ne manquait à l’appel. Rassurez-vous.
oups (] JL)
des détails entendus du discours de DGDV élagués par le résumé de la dépêche me semblaient en faire ressortir d’une manière trop abrupte la tonalité générale… Voilà une plus juste idée de mon ressenti, pardon de l’avoir mal formulé, comme d’hab, dans la précipitation. Difficile de se faire comprendre sur cette chaine virtuelle politico-littéraire et artistique. Bàv
@ Godart (sic) ? Le fumisme porté très haut.
Henri, le biographe spécialiste de Céline ?
Tout enfumeur n’est pas un fumiste ; pas vrai keupu ?
Tout-à-l’heure j’ai pris les transports en commun et 9 hommes sur 10 avaient des pilosités (barbe, moustache, etc…) destinées à dissimuler des traits plus ou moins communs ou grossiers mais, surtout, une âme vulgaire et dissimulatrice.
Parce que une belle âme rayonnante rend magnifique tout être humain quelquesoit son physique.
Attachez-vous à rendre belle votre âme, si vous vous trouvez laid.
« Tout enfumeur n’est pas un fumiste ; pas vrai keupu ? »
tout à fait Jeannot, et réciproquement : tout fumiste n’est pas enfumeur.
d’ailleurs, à ce propos, j’ai toujours milité pour ne pas apprendre aux enfants, jusqu’à un certain âge, que la terre est ronde ou que le soleil ne tourne pas autour de la terre, ou que la terre n’est pas immobile, ou que les étoles se sont pas un décor fixe posé dans le ciel etc…
parce que pour un enfant la terre est plate et immobile et c’est bien le soleil qui tourne autrour d’elle.
lui dire le contraire c’est mentir vis à vis de ses perceptions premières.
et ce mensonge peut ensuite habituer l’enfant devenu adulte à croire à d’autres mensonges.
je milite donc pour dire la vérité aux enfants, à savoir ce qui correspond à leur perceptions première qui représente pour eux une vérité et arrêter de leur raconter des mensonges du genre la terre est ronde.
j’espère que des psys entendrons ce message et ce joindront à mon combat pour la vérité dite aux enfants !
tu me suis Jeannot ou ce que je dis est trop compliqué pour toi ?
Fontenelle et sa Dent d’Or ? Tu bachotes keupu ?
« Fontenelle et sa Dent d’Or ? Tu bachotes keupu ? »
Jeannot c’est bien ce que je craignais : tu n’as pas compris.
tu confonds la fiction et la vérités liées à des perceptions premières.
on peut parler aux enfants des sorcières ou du père Noël ou des farfadets ou de tous les trucs fictionnels, ça n’a aucune importance qu’ils y croient ou pas simplement parce qu’ils n’ont jamais vu un farfadet.
alors que voir le soleil tourner autour de la terre ou voir que la terre est plate etc… ça ils le voient de leurs yeux chaque jour !
tu vois la différence : fiction vs perception ?
tu comprends ? sinon je peux te le réexpliquer en hébreu ?
la vérité tangible liée à la perception première peut prédominer dans certains sur la vérité scientifique.
le problème est qu’on accorde trop d’importance à la vérité scientifique et pas assez à la vérité liée à la perception.
pour un adulte c’est moins grave, par contre pour en enfant cela peut avoir des effets hyper néfastes pour la suite.
Pourquoi pas ? Ce serait pour toi une manière de te distinguer ici ; fais donc, je t’en prie
on n’imagine mal la violence faite par un instituteur essayant d’imposer à un enfant une vérité qui ne correspond pas à ce qu’il perçoit.
dans un autre domaine Musil a écrit un livre sur cette violence : l’élève Torless, où un élève apprend soudain une vérité mathématique (racine carrée des nombres négatifs) qui contredit toutes les vérités apprises jusque-là.
on n’imagine pas la violence que représente la science pour les enfants, surtout quand elle contredit ce qu’ils voient ou perçoivent.
on nous bassine avec le respect des enfants alors que dans les faits ce respect n’existe pas !
Et pour ceux qui bachotent, la piste Fontenelle peut être de quelque utilité …
« (…) Il serait difficile de rendre raison des histoires et des oracles que nous avons rapportés, sans avoir recours aux Démons, mais aussi tout cela est-il bien vrai ? Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point.
Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d’Allemagne, que je ne puis m’empêcher d’en parler ici.
En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu une d’or, à la place d’une de ses grosses dents. Horatius, professeur en médecine à l’université de Helmstad, écrivit, en 1595, l’histoire de cette dent, et prétendit qu’elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs. Figurez vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens, et aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d’or ne manquât pas d’historiens, Rullandus en écrit encore l’histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit sur la dent, et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était d’or. Quand un orfèvre l’eût examinée, il se trouva que c’était une feuille d’or appliquée à la dent avec beaucoup d’adresse ; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre.
Rien n’est plus naturel que d’en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que non seulement nous n’avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d’autres qui s’accommodent très bien avec le faux.(…) » Histoire des oracles
je vous trouve perso trop cérébral, à un point tel que vous n’arrivez plus à comprendre ce que vous devez dire à vos enfants.
Le « fumiste » est d’abord un professionnel spécialiste de (la suie,… cf le sites à venir d’etalii). En attendant :
https://www.google.com/search?q=profession+fumiste&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=profession+fumiste&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyCQgAEEUYORiABDIICAEQABgWGB4yCAgCEAAYFhgeMggIAxAAGBYYHjIKCAQQABiABBiiBDIHCAUQABjvBTIHCAYQABjvBdIBCTYzMjFqMWoxNagCCLACAQ&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:79244228,vid:sSQQAK86rQ0,st:0
Bàv,
Il vous en arrive des choses, dans les transports en commun. Vous ne devriez pas vous balader avec vos endives.
Hans Hoffmann, Marcassin, 1578
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hoffmann,_Hans_-_A_Wild_Boar_Piglet_-_1578.jpg?uselang=fr
ah merci Jean, je la connaissais pas cette histoire de la dent d’or.
https://www.bacdefrancais.net/ladentdor.php#google_vignette
De mon temps, ils avaient oublié de la mettre au programme du bac. J’ai toujours eu des lakunes, mais à mon âge de rentier à la retraite, je me rattrape grâce à vous. Je sais pas si j’irai jusqu’à 100 ans, comme lui, m’enfin, hein…, tant qu’à s’alerter l’esprit comme alii, il faut, tant keupu… euh, tant qu’on peut. Bàv, tchin’
En attendant, je vous invite à faire bombance d’asperges, c’est encore la saison et délicieux sous tous rapports ; à la Fontenelle, éventuellement
William Shakespeare, qui avait attendu la mort d’Elisabeth Iière, la puritaine, et l’avénement de Jacques Ier, homosexuel notoire, pour publier des sonnets oú il confessait sa bisexualité !
Maurice, vous avez fait le 555ème commentaire. C’est toujours de meilleur pronostic que le 666ème.
Puck, je suis sûr que toi tu ne portes ni barbe ni miustache.
keupu, tu es attendu pour tes explications en hébreu annoncées ; elles ne peuvent être que de nature à clarifier les débats
« Oui, mais le film ne nous le montre pas jusqu’à 101 ans! »
Presque, closer.
Puisqu’on le voit intervenir lors d’une rencontre publique avec l’écrivain Javier Cercas à l’occasion de la sortie de son livre « L’Imposteur », paru en 2014.
Enric Marco est mort en 2022.
Un film pour Pablo75.
https://www.lelezarddeparis.fr/lhonneur-perdu-denric-marco
Incidemment, ta proposition m’amène à cette interrogation : qu’est-ce que Netanyahu et les suprémacistes sionistes qui le portent ont à voir avec le judaïsme ?
D., j’ai rejoint la communauté des barbus moustachus depuis quelques mois…
(Je te facilite la tâche : BHL compte pour du beurre)
Je n’ai jamais porté la barbe de ma vie.
Être barbu, c’est se laisser aller, et surtout, laisser aller des poux dans son propre visage comme bon leur semble.
Le comble de la saleté. L’Enfer capillaire.
@ »keupu, tu es attendu pour tes explications en hébreu annoncées »
je sais et crois moi cela me réconforte l’esprit de savoir que je suis attendu
Mais non ! C’est 22h11 et tu trouves les ressources pour un nouveau mot d’esprit ; keupu roi !
@ »je vous trouve perso trop cérébral, à un point tel que vous n’arrivez plus à comprendre ce que vous devez dire à vos enfants. »
c’est vrai ? tu penses que je devrais faire aussi dans la peinture et entrevoir la vérité sous l’angle de la réglè « le Beau dit le Vrai » ?
je ne crois pas.
concernant de savoir ce qui doit être dit aux enfants, après le coup d’état de 2014 en Ukraine Victoria Nuland avait nommé ene femme ministre de l’éducation qui allait dans les écoles primaires pour demander aux enfants leur prénom, si ce prénom avait une consonance russe elle leur disait « tu diras à tes parents de changer ton prénom sinon tu ne pourras plus venir dans cette école parce que tu devras partir de ce pays », ces enfants devaient la regarder les yeux écarquillés sans trop bien comprendre de quoi cette dame voulait bien parler.
(l’annonce de ruminations en série à l’avenant …)
Bravo, Maurice.
On a les nationalistes qu’on peut …
Sa maîtrise, délicate et difficile, est ce qu’explore l’érudit et enseignant bouddhiste Stephen Batchelor dans L’Art de la solitude ( bibliothèque publique ). Célébrant la solitude – non pas comme un privilège d’évasion, mais comme sa pratique face aux pressions du monde réel – comme « un lieu d’autonomie,
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzQbfLbQmFCDdwXGtTvgCrHlspdG
Merci, D.
J’irai surement voir Alpha pour Tahar Rahim et les onze minutes d’ovation à Cannes, mais je déteste les films violents même si la violence caractérise fortement notre époque.
Revu une seconde fois avec le son le petit reportage sur Joëlle Rousselet. Elle a trouvé moyen d’être heureuse et bravo à elle.
Fonctionnaire et servilité, Janssen J-J : deux antonymes. Solène Rigot/Élise dans Bergers nous en fait la parfaite démonstration.
Je suis atteinte par des accès de désespoir profond qui constituent mon essence même, gravement accentués par les cris et hurlements que je subis dans l’Ehpad où réside ma mère, qui s’adapte mieux que moi. Avant-hier et hier après-midi, des heures durant. Plus personne ne les entend. Moi, oui. Hier, ai expliqué la différence entre maladie d’Alzheimer et sénescence à une dame qui me parle mais m’a ensuite tourné le dos car elle ne connaissait pas le mot sénescence.
Rencontre une femme formidable dont le papa atteint de cette maladie a mémorisé 400 standards de jazz et les a sifflés car sa mémoire n’avait conservé que cela, surnommé le rossignol par les soignants à Narbonne. Le prix de la vente du cdrom a été entièrement reversé à France Alzheimer.
Qui s’adapte mieux que moi.
Je lui ai demandé hier comment elle fait.
Elle m’a répondu je ne les entends plus.
Un animal de compagnie lorsque j’aurais un âge certain.
Je ne pense qu’à partir.
peuples peuvent coexister »
L’événement organisé au musée concernait l’aide humanitaire, selon ce témoin, avec des questions comme : « Comment pouvons-nous concrètement aider à la fois les habitants de Gaza et ceux d’Israël ? Comment pouvons-nous rassembler musulmans, juifs et chrétiens pour travailler ensemble et aider concrètement des innocents ? » « Et voilà qu’il assassine deux personnes de sang-froid », a déploré M. Kalin.
L’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Yechiel Leiter, a déclaré que les deux personnes tuées étaient un jeune couple sur le point de se fiancer.
Trump condamne d’« horribles meurtres » motivés par « l’antisémitisme ».
In Le Monde.fr
Non, ce n’est pas de l’antisémitisme : c’est de l’anti-Netyanahoutisme.
Ce jeune couple amoureux n’aura pas la chance de faire des enfants.
« Toutes les actions humaines commencent par la violence et l’éphémère ; ce qui est calme, fondamental, n’arrive qu’en dernier. »
Johann Winckelmann
Avant-hier, suis allée chercher une jeune infirmière, vacataire, intérimaire, remplaçante, c’est le nouveau mode de fonctionnement, qui m’a dit je ne l’ai pas entendue. Hier, j’ai adressé la parole a deux aides-soignantes, qui m’ont dit qu’elle était dans le restaurant et qu’on ne pouvait rien y faire.
Comme à Betharam.Comme avec Le Scouarnec. Ensuite, on a des Julia Ducourneau qui font des films épouvantables. Le magicien d’Oz ce n’est pas mieux. Rangnangnan.
« Un animal de compagnie lorsque j’aurais un âge certain. »
Il n’avait pas de chat nommé Ivy ?
Joelle Rousselet dit qu’elle a trouvé la sérénité en peignant. Que l’on apporte une caisse de pinceaux et des toiles à Netanyahou.
Elle m’a quittée à l’âge de 22 ans. Et Urane ma chienne à l’âge de quinze ans. J’avais décidé à l’âge de quatre-vingt ans. Mais comme à quatre-vingt quatre ans on voyage encore, je prendrai deux animaux de compagnie vers mes quatre-vingt dix ans, lorsque je resterai à la maison.
Ce laps de vie, des animaux de compagnie, est bien trop bref, Renato, et tu (moi) as bien trop de chagrin.
– Je ne pense qu’à partir (sic) ///. Il vous faut essayer de repartir en Sicile, vous semblez y avoir été si heureuse, comme à l’aube du monde.
– Elle m’a répondu je ne les entends plus (sic) /// J’ai cette chance de ne plus les entendre, et ma mère non plus, car elle n’y est plus. Mais je sais que le personnel, lui, continue de les entendre. Il y reste, comme c’est son apostolat.
– Elle est plus sereine et mieux adaptée, comme l’est devenue Joëlle R. avec ses pinceaux.
– et tu (moi) as bien trop de chagrin (sic) ///. La douleur de Gaza est insoutenable pour tout le monde, sauf pour quelques-uns, icite. Certains disent qu’on ne peut pas partager toute la douleur du monde. Cela se conçoit. La misère, non… La société civile soulevée par les atrocités du régime finira par le balayer.
– la sénescence ?/// une souffrance ou une délivrance ? Je n’arriverai jamais à le savoir, surtout lorsque j’en serai atteint.
@ Jzmn est toujours près du coeur des gens et de leurs bêtes. Il est incroyablement prévenant, parfois. On le croirait doté du gêne de l’hyperthymie, comme la jeune Thassa dans le roman de Richard Powers
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rosit%C3%A9_:_Un_perfectionnement#R%C3%A9sum%C3%A9
Bàv,
C’est gentil, JJJ.
J’ai regardé les caractéristiques de l’hyperthymie.
Pour ce qui est de voir la vie du bon côté des choses, oui.
Pour le reste moins.
Je ne suis pas particulièrement battant sur le plan social et professionnel.
Je pense être plus introverti qu’extraverti.
Et j’ai besoin d’au moins 8 heures de sommeil.
the dico!
comme j’aimerais tant pouvoir ytavailler à son semblable en français
« « Les mots sont des événements, ils agissent, changent les choses. Ils transforment à la fois celui qui parle et celui qui écoute ; ils transmettent l’énergie et l’amplifient. Ils transmettent la compréhension ou l’émotion et l’amplifient », écrivait Ursula K. Le Guin dans son magnifique manifeste pour la magie de la conversation humaine authentique . Chaque mot est une cathédrale portative où nous clarifions et sanctifions notre expérience, un reliquaire et un laboratoire, contenant l’histoire de notre quête de sens et la souplesse d’un avenir possible, celle de dimensions d’expérience plus riches et plus profondes que celles que nous nommons dans nos impressions superficielles. Dans les racines des mots, nous trouvons un portail vers le réseau mycélien de connexions invisibles qui sous-tendent nos vies émotionnelles – de la même manière que « tristesse » partage une racine latine avec « rassasié » et désignait à l’origine une plénitude d’expérience, de la même manière que « saint » partage une racine latine avec « entier » et trouve ses origines indo-européennes dans la notion d’imbrication de toutes choses.
Parce que nous connaissons leur pouvoir, nous demandons aux mots de contenir ce que nous ne pouvons contenir : la complexité de l’expérience, la polyphonie des voix intérieures qui la racontent, le désir de clarté au milieu de la confusion. Il y a donc une désorientation singulière dans les moments où ils nous font défaut, lorsque ces contenants préfabriqués du langage se révèlent trop petits pour contenir des émotions à la fois extrêmement vastes et profondément spécifiques. »
https://www.themarginalian.org/2024/04/12/dictionary-of-obscure-sorrows/
Koenig compose ses étymologies imaginatives à partir d’une multitude de sources : noms et lieux issus du folklore et de la culture populaire, termes de chimie et d’astronomie, le lexique existant des langues vivantes et disparues, du latin et du grec ancien au japonais et au maori. Il écrit :
Dans le langage, tout est possible. Ce qui signifie qu’aucune émotion n’est intraduisible. Aucune douleur n’est trop obscure pour être définie. Il suffit de l’accepter.
[…]
Malgré ce que les dictionnaires voudraient nous faire croire, ce monde est encore en grande partie indéfini.
Les cas d’abus de faiblesse se sont multiplié ces dernières années. Avec la loi sur le droit de tuer, dite « fin de vie », tu parles qu’ils vont se gêner!
Achetez des actions des pompes funèbres, c’est le moment!
et pour les images vous demandez vous?
un exemple comme essai:
https://i0.wp.com/www.themarginalian.org/wp-content/uploads/2014/11/pabloneruda_poetofthepeople2.jpg
En parlant d’ un cas de bipolarité, un médecin spécialisé m’indiquait qu’ils ont « le monde pour eux » et en lisant rose, on a bien l’impression que c’est le cas.
🙂
😉
« Je m’endors en souriant et je me réveille en souriant… depuis que je suis à la retraite, j’ai l’illusion que cette situation ne finira jamais, même si je sais évidemment qu’elle peut finir à tout moment. »
PhilipRoth
« le monde pour eux »
Quelle drôle d’ expression!
Les peintre, eux-aussi ils ont le monde pour eux…
Et les poètes, alors?
Les peintre, eux-aussi ils ont le monde pour eux…
C’est pour cela que l’expression artistique nous soigne de rien du tout. Elle aide à se concentrer sur ce que l’on pratique au moment où on le pratique, un point c’est tout.
Foutaise que l’art thérapie!
3j pour ce qui est de la « cérébralité » et le pourquoi je suis « cérébral » c’est parce que dans son premier ouvrage Spinoza se donnait à lui-même les consignes : « ne pas tourner en dérision, ne pas déplorer, ne pas maudire ».
s’il l’a fait ça c’est simplement parce que la pensée ou « cérébralité » nécessite le calme et la tranquillité.
pour ça que les philosophes on les appelle aussi des « sages », la sagesse depuis l’antiquité consiste essentiellement à savoir garder son sang froid en toute circonstances : d’où l’intérêt d’être cérébral.
le point le plus haut de ce calme de la cérébralité est atteint avec Kant dont le calme à toutes épreuves donnait l’impression d’avoir un parapluie planté dans le derrière.
les cérébraux comme moi et Kant dont le sérieux donne l’eimpression qu’ils ont un parapluie dans le derrière c’est pas gênant tant qu’il fait beau, par contre quand il se met à pleuvoir ça devient une épreuve difficile qui exige un grand sang froid.
après dans l’autre bord on trouve des énervés comme Nietzsche genre qu’il demande aux divinités de le faire sombrer dans la folie pour qu’il puisse se retrouver lui-même.
quand les cérébraux entendent ça de suite ils pensent à Hamlet qui aussi considère la folie comme un moyen d’être lui-même en cohérence avec la réalité, quand il dit être ou ne pas être en fait c’est ça : être c’est choisir la folie et ne pas être c’est rester calme et raisonnable.
refuser la réalité du monde et s’inventer des fictions pour échapper à la folie c’est en fait le fond de commerce de tous les sages depuis Socrate.
que fait-on alors ? on subit la pluie sans l’ouvrir, vu qu’il est enfoncé trop profond ? meuh, 🙂
c’est ainsi que vous survivez à votre folie ? Auriez-dû le dire à Kenzaburo…, mon bon cérébraux, Ohé !
Sérieux… On s’abstient ?
en fait c’est le gros dilemme des cérébraux comme moi, Socrate ou Kant : invenster des fictions pour éviter la folie.
d’où l’intérêt de la peinture ou de la musique ou de l’art en génral et la culture qui ont pour but essentiel de permettre aux gens de garder le celame, voire comme dit l’autre de donner un sens à leur vie.
dans l’expression « donner un sens à sa vie » le mot le plus important est bien sûr le mot « sens ».
c’est une phrase où le mot « sens » dit le contraire de ce qu’il signifie normalement : trouver une sens dans l’art et donc à la beauté et donc à l’émotion c’est justement le contraire de trouver un sens.
par contre c’est la sagesse même qui l’exige.
c’est pour ça que je comprends vraiment pas cette cruauté de Proust envers la Verdurin, en fait tu sais quoi 3j ? je pense qu’il doit la détester autant que je déteste.
excuses de citer en français:
Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que […] – William Shakespeare
ma citation préférée
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