de Pierre Assouline

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François Truffaut en toutes lettres

François Truffaut en toutes lettres

Après les écrivains, les cinéastes. Ce qui ne signifie pas : après la littérature, le cinéma tant les deux pôles de la vie de François Truffaut ne cessèrent de s’entremêler. Sa Correspondance avec des cinéastes 1954-1984 (524 pages, 25 euros, Gallimard) qui parait ces jours-ci en témoigne trois ans après le volume de sa Correspondance avec des écrivains 1948-1984. Il est vrai que Truffaut demeurera toute sa vie un cinéaste des plus littéraires. Il a toujours dit avoir été non un écrivain raté mais un libraire raté. Évoquant sa fascination pour Citizen Kane, le film qui a changé sinon engagé et gouverné sa vie, il dira même un jour que « c’est un film proche et amical, comme un roman, curieusement ». Dans sa préface, Bernard Bastide, le méticuleux éditeur de ce recueil de lettres et du précédent, fait remarquer que Truffaut est aussi déférent et respectueux avec les écrivains qu’il ne l’est pas ou peu avec les cinéastes (à quelques exceptions près).

Que de projets, de films avortés ! Nul autre que le cinéma compte autant d’abandon. L’argent, à coup sûr, mais aussi les calendriers qui ne coïncident pas, les incompatibilités d’humeur etc L’épistolier avait une belle plume, et pas seulement pour exécuter, le sens des formules heureuses telles que « faire flèche de tous plans » (à propos du Bonaparte et la Révolution d’Abel Gance en triple écran)

On lui prête beaucoup de pouvoir dans le Milieu, on le croit président de l’Avance sur recettes, du CNC, de la Société des réalisateurs, de tel jury ou de telle commission. Comme s’il pouvait faire et défaire le destin des films alors que depuis 1962, il ne siège plus nulle part, ainsi qu’il l‘assure à Claude Autant-Lara, pas vraiment un ami celui-là, persuadé qu’a fait campagne pour le projet de son Lucien Leuwen échoue mais sa parano n’était pas un mystère.

Deux longs échanges avec Jean Luc-Godard sont le clou du recueil. Le premier se situe en 1973 lorsque Godard sollicite Truffaut afin qu’il entre en coproduction dans son prochain film, un projet finalement inabouti intitulé provisoirement Un simple film ou encore Moi, je. Un refus net et catégorique. Il lui fait payer, disons, son absence de qualités humaines pour ne pas dire pire, notamment son attitude « dégueulasse » vis-à-vis de Jean-Pierre Léaud (il aurait tenté de lui extorquer de l’argent). Sa longue réponse d’août 1980 à une lettre de Godard est un morceau d’anthologie. Le réalisateur du Mépris y proposait un entretien à quatre (Godard, Chabrol, Truffaut, Rivette) dans un journal pour lancer leurs nouveaux films avant d’être repris chez un éditeur. Il a le cynisme de terminer par « Amitiés quand même ».

En retour, Truffaut se moque du style de sa lettre effectivement digne de la langue de bois des politicards. Elle s’achève par un encouragement à ne pas perdre son temps à lui écrire d’autres lettres :

« Il n’est pas question de bâcler la préparation de ton prochain film autobiographique dont je crois connaitre le titre : « Une merde est une merde ».

 

Ceux qui ont en mémoire son Une femme est une femme apprécieront. Dur ? Il est vrai que Godard, jamais à court d’une insulte ou d’une dénonciation, avait publiquement traité telle actrice de salope ou telle autre de révisionniste, le producteur Pierre Braunberger de « sale juif », Truffaut et ses copains de crapules, de malfrats, de pestiférés et le ton n’avait rien d’amical ou d’humoristique puisqu’il allait jusqu’à préciser que Jacques Rivette n’avait « plus rien d’un être humain ». Au-delà de tout ce qui séparait leurs conceptions respectives du cinéma (et il y a un monde dans ce « tout »), Godard jalousait son succès public et ne le cachait pas.

L’intérêt d’une telle correspondance, et ce n’est toujours le cas, c’est que l’on dispose de l’aller et du retour. Autrement dit les lettres de Truffaut et celles de ses interlocuteurs. C’est passionnant s’agissant par exemple d’Alfred Hitchcock. Il y est question de Hitchcock/Truffaut, « leur » livre naturellement, non à deux ou quatre mains mais à deux voix, formidable entretien abondamment illustré publié en 1960 par Robert Laffont.

En 1976, on voit le grand Hitch à court d’idées (toujours étonnant de voir que les réalisateurs attendent qu’on leur apporte des « sujets » et n’agissent pas en fonction de leur désir contrairement aux écrivains, la question des moyens change tout, Stephen Frears l’avait bien expliqué à propos de ses Liaisons dangereuses), on le voit donc envier sa liberté à Truffaut et le développement vaut le détour :

« Quant à moi, je ne peux faire que ce qu’on attend de moi, c’est-à-dire un thriller ou une histoire à suspense, et cela me donne du mal. Il y a tant d’histoire qui paraissent ne traiter que de néo-nazis, de Palestiniens en lutte avec des Israéliens, etc Et, comme vous le voyez, aucun de ces sujets ne présente de conflit qui possède une dimension humaine. Comment peut-on avoir un Arabe de comédie ? Cela n’existe pas, pas plus qu’un Israélite amusant. Je prends ces deux exemples, car on me les a mis sur mon bureau pour que je les étudie ».

Il est vrai que son entourage le bombarde de scripts présentés comme des projets qui feraient « un bon Hitchcock », avis qu’il ne partage jamais. Le problème, ce sont les tabous, le cahier des charges non de ce qu’il faut faire mais de ce qu’il faut éviter : les gens âgés, les projets excédant deux à trois millions de dollars etc Alors quoi ? Des films avec « des jeunes et des éléments anti-pouvoir ». Morne plaine…

Ce bon vieux Hitch va même jusqu’à gratifier La nuit américaine de « meilleure film de fiction tourné sur l’art de faire du cinéma ». Cela dit, Truffaut évoque bien leur ouvrage commun comme « le meilleur livre jamais publié sur le cinéma » ! Ce qui les différencie tout de même ? Tant de choses que Hitch résume en une remarque. Lui exprimant sa fascination pour La mariée était en noir, il dit avoir notamment apprécié la scène au cours de laquelle Jeanne Moreau contemple l’agonie d’un homme qu’elle a elle-même empoisonné en trafiquant son verre d’arak :

 « Avec mon sens de l’humour très particulier, je crois que je serais allé encore un peu plus loin : elle aurait pris un oreiller et l’aurait glissé sous sa tête afin qu’il meure plus confortablement ! »

L’admiration réciproque que se vouent François Truffaut et Claude Sautet a quelque chose de reposant car elle est vierge de tout règlement de compte. Pareillement pour les échanges avec Jean Renoir. La confiance est telle entre eux que celui-ci sollicita Truffaut pour la rédaction de ses Mémoires. Avec Abel Gance, c’est le même ton ; il était un peu le grand parrain de ses réseaux.

Un mot revient souvent dans des échanges avec différents réalisateurs : celui de « loyauté » et son corollaire « déloyauté » sans que l’on comprenne en quoi un metteur en scène doit être loyal vis-à-vis d’un confrère surtout s’il méprise son art et sa manière et l’on se souvient de la violence excommunicatrice du critique Truffaut aux Cahiers du cinéma avant qu’il n’ait lui-même la carte. Il est d’ailleurs piquant de constater que, les ayant relus, il convienne que ses articles élogieux tiennent mieux le coup que les éreintements. Mais lorsque le mal est fait, si certaines victimes pardonnent avec le temps, elles n’oublient jamais tel Marcel L’Herbier qui rappelle que Truffaut l’avait autrefois « couvert de son mépris » avant de changer d’avis. Incroyable comme les éreintés de jadis conservent pour la vie les mots les plus blessants gravés dans le marbre de leur mémoire. Ainsi L’Herbier ressort-il des années après à Truffaut que celui-ci l’avait traité dans Arts de « plus intéressé des cinéastes ». Peu lui importe au fond qu’il ait trainé ses films dans la boue. Mais l’accuser sans preuves de manquement à la déontologie professionnelle, c’est impardonnable.

On le retrouve enfin au montage du Dernier métro, sollicitant de Georges Franju l’autorisation de reprendre quelques plans tournés dans le métro pendant l’Occupation, tout ce que l’on pouvait trouver aux archives étant encore trop moderne à son goût (éclairage, décor, affiches etc). Or Truffaut, dont la cinéphilie est rarement prise en défaut, avait conservé en mémoire des images de La première nuit, un court-métrage daté de 1958, trente secondes idéales. Non seulement Franju l’y autorise aussitôt mais il le prie de le faire discrètement, sans citation, de se passer même de l’autorisation du producteur ou du distributeur ; son admiration va même jusqu’à lui suggérer d’en emprunter également un autre, un plan typique de l’Occupation selon lui, une femme en grand deuil montant un escalier. Si l’expression galvaudée de « grande famille du cinéma » peut avoir un sens, il est là, dans ce bref échange.

(« Photo de tournage », D.R. ; « François Truffaut, 1970 » photo Pierre Zucca)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

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commentaires

1 272 Réponses pour François Truffaut en toutes lettres

et alii dit: 22 mai 2025 à 9h17

Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie.

J J-J dit: 22 mai 2025 à 9h20

je pense qu’il doit la détester autant que je déteste (sic).
Qui ? quoi ? quand ? où ? mais pourquoi ?

et alii dit: 22 mai 2025 à 9h20

précision

« Cette phrase célèbre est dite par Hamlet dans la pièce éponyme de Shakespeare (acte I, scène 5)

puck dit: 22 mai 2025 à 9h24

belle réplique, qui rappelle le « Beau dit le Vrai » de Gustave.

parce que les philosophes leur truc c’est le cérébral.

alors que le Beau c’est l’émotion : dans le monde l’émotion prédomine sur la raison.

exemple si on prend un peintre ou un musicien : la finalité de leur truc c’est pas la technique qu’ils utilisent pour arriver à leurs fins, la vraie fin de l’art c’est l’émotion, la technique n’étant que le moyen et donc ce qui doit se faire oublier.

c’est aussi une autre façon de dire que le mensonge prédomine sur la vérité parce que c’est le seul moyen qui nous permet de rendre la vie vivable.

puck dit: 22 mai 2025 à 9h28

dans l’expression « le Beau dit le Vrai » il s’agit de la vérité de nos émotions : le Beau dit la vérité de nos émotions.

un truc totalement différent de la vérité des philosophe.

jusqu’à Nietzsche qui nous dit qu’en fait non : la vérité des sages est aussi un autre mensonge encore moins vria que la vérité de nos émotions.

c’est pour ça qu’il en appelle à la folie pour se débarasser du mensonge de la raison.

le plus triste dans l’affaire c’est que ses voeux seront hélas exaucés.

Walter dit: 22 mai 2025 à 9h38

On a beau être sage et philosophe et raisonnable et tout ce que vous voulez, mais il suffit qu’un mal de dent ou qu’une migraine nous assaillent douloureusement et adieu sagesse et philosophie.
Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps.

FL dit: 22 mai 2025 à 9h41

On peut se demander si Saint-Arnaud était un homme courageux, un Achille dans la bataille. Ces deux citations données par Wikipedia relativisent beaucoup les choses.

« Le général de Castellane déclare ainsi à la chambre des pairs en 1845 : « On perd peu de soldats par le feu dans cette guerre, espèce de chasse aux hommes sur une grande échelle, où les Arabes, étrangers à la tactique européenne n’ayant pas de boulets à échanger contre les nôtres, ne combattent pas à armes égales » et pour les médecins de l’époque de la conquête « le véritable champ de bataille, c’est l’hôpital ; l’ennemi impitoyable, c’est le climat ». »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_de_l%27Alg%C3%A9rie_par_la_France

FL dit: 22 mai 2025 à 9h42

Et pour le détail des pertes françaises on trouve ça.

« Selon Kamel Kateb, 117 630 militaires sont décédés entre 1830 et 1875 dont 7 469 morts au combat. Parmi ces morts au combat, 6 076 sont morts entre 1830 et 1848 et 1 109 en 1871. »

FL dit: 22 mai 2025 à 9h46

Pour ceux qui se demandent de quoi est mort Saint-Arnaud en Crimée (la description de sa mort par Victor Hugo donnée ci-dessus est très éprouvante). Eh bien ! il est mort du choléra, autrement dit de la chiasse.

MC dit: 22 mai 2025 à 10h09

On peut peut-être signaler , pour les amateurs de simplicités,que, dans les sonnets de Shakespeare, il n’y a pas que des sonnets homophiles!

et alii dit: 22 mai 2025 à 11h23

Le cas exceptionnel d’un jeune garçon qui, suite à un cancer de localisation cérébrale, a subi une perte de mémoire des événements biographiques mais a conservé la mémoire sémantique, celles des connaissances sur le monde.
C.J., qui avait 11 ans quand il a été diagnostiqué porteur de métastases cérébrales multiples. Il était alors le premier de sa classe. Il souffrait d’une tumeur germinale maligne issue de la transformation de cellules d’origine testiculaire, qui avait métastasé au cerveau. Il a été traité avec succès par radiothérapie et chimiothérapie. Après traitement, les clichés de l’IRM du cerveau ont montré une atrophie cérébrale généralisée associée à une perte de substance blanche et une diminution de volume de l’hippocampe des deux côtés.
Le cancer a eu pour conséquence de laisser C.J. avec un déficit important de la mémoire épisodique, celle qui permet de se souvenir des moments personnellement vécus (événements autobiographiques), des conversations que l’on a eues, des choses que l’on a faites.
Il ressort que bien que C.J. présente une altération massive de la mémoire épisodique dans la vie quotidienne et lors de tests en laboratoire, il possède d’étonnantes capacités en matière de mémoire sémantique.

Mémoire épisodique et mémoire sémantique
Quelques mots sur ces deux types de mémoires. La mémoire sémantique se distingue de la mémoire épisodique en ce sens qu’elle ne repose pas sur les expériences personnelles et ne fait pas appel aux souvenirs. Exemple : pour répondre à la question de savoir combien de jours se compose une semaine, nul n’est besoin de se rappeler le moment précis où l’on a acquis cette connaissance.
C’est en revanche grâce à la mémoire épisodique que l’on enregistre des informations factuelles et contextuelles. C’est également elle qui nous permet de voyager mentalement dans le temps et l’espace. Elle nous permet donc de conserver à la fois des souvenirs précis d’épisodes passés et de faire preuve d’imagination au sujet d’événements futurs. »
https://www.lemonde.fr/realites-biomedicales/article/2025/03/25/les-etonnantes-connaissances-scolaires-et-generales-d-un-adolescent-souffrant-d-amnesie_6585988_6579630.html

et alii dit: 22 mai 2025 à 11h25

C’est en 1997 que l’on a rapporté pour la première fois que des enfants présentant une mémoire épisodique déficitaire pouvaient avoir une mémoire sémantique préservée. Cette année-là, Faraneh Vargha-Khadem et ses collègues neuropsychologues de la faculté de médecine de l’University College London rapportent, dans la revue Science, le cas de trois jeunes patients, Jon, Beth et Kate, souffrant d’un syndrome amnésique peu banal : l’amnésie développementale.

MC dit: 22 mai 2025 à 11h29

Enfin, FL, vous avez déjà vu ou oui parler d’ un champ de bataille au dix neuvième siècle ? C’est l’horreur absolue! Il faut attendre 1859 et Henri Dunant pour voir arriver quelque amélioration. Je trouve votre insistance sur la mort de St Arnaud pour le moins déplacée. Quelle que soit l’admiration que j’ai pour le poète des Orientales, qui lui a eu la décence d’écrire malgré toute sa haine «  Les boulets écœurés se détournaient de lui. » Maintenant, si cela vous déplaît…

et alii dit: 22 mai 2025 à 11h39

amnésie toujours même lien
importante bibliographie:
Une réussite scolaire qui occulte les difficultés dans la vie quotidienne

renato dit: 22 mai 2025 à 12h00

Chapeaux, cinéma, et impact culturel. Qui n’a jamais vu Humphrey Bogart porter son célèbre chapeau à bord large dans le film « Casablanca » (1942) ? Le succès de cette production a été tel que la marque « Borsalino » est désormais synonyme de tout un style de chapeau. La scène finale, où les chapeaux de Bogart et d’Ingrid Bergman se frôlent, a marqué l’histoire de la mode mondiale en insufflant une touche artistique à un simple accessoire.

J J-J dit: 22 mai 2025 à 12h00

Vous ne devriez pas reprendre ces termes de mépris à l’égard des erdéliens, qui ne sont pas de votre âge, à moins de vouloir nous faire croire que vous seriez restés d’jeune, etalii et MC. Les amateurs de simplicité ne sont pas tous les beaufs, des bolos et des kékés. Loin de là.
https://journals.openedition.org/lidil/7274

renato dit: 22 mai 2025 à 12h07

Étant donné la variété des saucisses, déjà seulement celles produite de France suffisent pour rendre caduque l’information.

renato dit: 22 mai 2025 à 12h15

En d’autres termes, quelles saucisses, Morteau, Montbéliard, Toulouse, Strasbourg, au couteau … ?

et alii dit: 22 mai 2025 à 12h15

marquage d’une solidarité :linguistique
ne répondant qie pour « et alii »,je reconnais bien volontoers ignorer la plupart des termes soulignés par l’article, et je présume peut-être à tort des contributeurs et lecteurs -trices de la RDL.
UN PEU TROP TARD POUR MOI pour désigrer un groupe linguistique quelconque, même la RDL A LAQUELLE JE SOUHAITE L ENERGIE et le courage pour surmonter ses préjugés

Kilékon dit: 22 mai 2025 à 12h20

le courage pour surmonter ses préjugés

Asseyiez -toi sur le philomag et qu’on en parle plus! 🙂 😉

et alii dit: 22 mai 2025 à 12h27

puisqu’il a été question d’âge -et de générations, presque- je voudrais dire que j’ai entendu une jeune femme dire, en parlant de ses enfants « mes morveux »
ce qui paraît méprisant:or entendu dans le contexte, il n’y avait aucun mépris de la part de cette jeune mère assez fière de ses enfants pour les présenter à ses collègues, et d’autres personnes dont j’étais;je ne l’avais jamais entendu dire, et j’ai donc cherché
à situer cette expression;

vedo dit: 22 mai 2025 à 12h31

Merci à Chaloux et Renato. Renato, je n’ai pas encore eu le temps de bien regarder votre réponse sur le zero, mais merci.
Je voulais revoir quelques enregistrements particulièrement forts par des femmes (Haskil, Tempest-3e mvt, Argerich, l’Aurore 3e mvt), et donc forcément, Yudina, Op 27no2, 3e mvt. Curieux comme mes impressions changent: autrefois, une terreur sacrée (pour moi); maintenant une frénésie mécanique. En revanche, le premier mvt, maintenant une révélation. Je me demande si d’autres font aussi bien dans la représentation comme un Lied qui est accompagné par les deux mains au piano, la main droite séparant le chanteur et la main droite du pianiste. Ah, cela fait du bien. (Et la qualité moyenne d’un vieil enregistrement ne dérange pas et permet de très bien entendre).
Où est donc Rosanette? Elle me manque.

et alii dit: 22 mai 2025 à 12h32

renato, j’ai un jour bavardé avec le patron d’une échoppe de fringues pour hommes à PARIS qui m’a raconté qu’il allait beaucoup au cinéma pour décider que choisir pour attirer ses clients

renato dit: 22 mai 2025 à 12h47

Au fil du temps, nous vieillissons, vedo, nous apprenons de nouvelles choses et nous en oublions d’autres. À long terme, nous accumulons des expériences, même immatérielles, qui nous font voir sous un jour nouveau les perspectives que nous avions connues par le passé.

et alii dit: 22 mai 2025 à 12h48

JE SUIS ABONNEE A PHILOMAG DEPUIS LE PREMIER NUMEROje l’ai été à la quinzaine littéraire aussi;
on peut s’asseoir sur des bottins -ou des dicos etc-sur son siège au piano, faute d’un siège ad hoc!

renato dit: 22 mai 2025 à 13h08

Chaque fois que je regarde L’homme à la fenêtre de Caillebotte, je ne peux pas m’empêcher de penser à Le vagabond au-dessus de la mer de brume de Caspar David Friedrich. Malgré la brume, ou les nuages c’est selon*, et le paysage urbain. J’ai vu le Friedrich bien des années avant le Caillebotte.

* Titre allemand : Der Wanderer über dem Nebelmeer
.

vedo dit: 22 mai 2025 à 13h17

Nous vieillissons, certes, mais dans ce cas, je n’utiliserais pas ce mot, qui est quand même assez spécifique. Les impressions musicales peuvent changer rapidement. Je l’ai encore vérifié avec la Sonata Facile par Abdyssagin que je mentionnais récemment. Aussi, après une écoute, la mémoire retient certaines choses plus particulièrement, les travaille et les modifie, et je suis tout étonné de réécouter un morceau qui me paraît être différent de celui d’il y a quelques jours. A propos de l’Aurore, cette définition de la sonate en français est tellement plus appropriée que « la Waldstein », bien sûr pour le début du 3mvt (magnifique par Argerich tendre et puis éclatante dans toute la fougue de sa jeunesse) qui fait vraiment penser au premier monologue de Faust dans Faust II (avec une description parallèle au début de I promessi sposi). Le moment où après un calme éveil progressif du monde, le soleil apparaît brutalement avec le trille, « Sie tritt hervor! – und, leider schon geblendet,
Kehr’ ich mich weg, »

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 13h25

Aimez-vous le skate ?
Pas spécialement, mais le cinéma ne nous permet-il pas parfois de surmonter nos préjugés !

renato dit: 22 mai 2025 à 13h31

Nous ne naissons qu’une seule fois et nous mourons toute notre vie. En réalité, le processus de vieillissement se produit à chaque instant.

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 13h39

« En réalité, le processus de vieillissement se produit à chaque instant. »

C’est le prix à payer pour passer de l’état d’innocence à celui de la connaissance, renato.
Même si la vie ne nous apprends rien…
(JJJ va encore dire que je suis hyperthymique !)

et alii dit: 22 mai 2025 à 13h54

eh bien, si on apprend à tout âge, il y en a qui n’ont pas à se désespérer de ne pa savoir en pleine maturité l’orthographe de leur langue de « communication », le français!

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 14h01

Je ne désespère pas, et alii.
Merci pour votre compassion sincère et généreuse !

Patrice Charoulet dit: 22 mai 2025 à 14h02

Langue française

Ressortir
Il y a deux verbes « ressortir ».
Le premier a le sens de « sorir de nouveau », d’ « être plus frappant » ou de « résulter ». Il se
conjugue comme « sortir » (auxiliaire être ou avoir) et se construit avec la préposition « de ».
Exemples : « Il est sorti ce matin et il est ressorti deux heures après .» «  Cette broderie ressort
bien sur ce fond  gris. » « Il est ressorti de cette histoire que la malhonnêteté de cet homme ne fait
plus de doute. »
Le second signifie « être du ressort , de la compétence de quelque juridiction ». Il se conjugue comme « finir », prend l’auxiliaire « avoir et se construit avec « à » (C’est une faute d’employer « de »). « Son affaire ressortit au tribunal de première instance. »

et alii dit: 22 mai 2025 à 14h12

O.K.
JE JOUE L INFORMATION ET SON RAPPEL.
. Une chaire
« Épigénétique et mémoire cellulaire » a été créée en 2012 au Collège de
France2
, et un grand programme « Épigénome » a été lancé au niveau
européen. En outre, l’intérêt gagne aussi le grand public.
C’est donc le bon moment pour définir l’épigénétique,
INL’épigénétique
Michel Morange
file:///C:/Users/LEAL/Downloads/lepigenetique%20(2).pdf

renato dit: 22 mai 2025 à 14h14

Coïncidence, juste avant la publication de ce billet, j’ai relu In The Decay of Cinema. Pour Sontag, qui tient le cinéma pour un média qui reflète le rythme et la fragmentation de la vie moderne et qui capture le temps et l’espace d’une manière unique, mais il peut aussi aliéner le spectateur s’il devient trop commercial ou manque de profondeur. Toutefois dans ce texte elle réfléchit au déclin du cinéma en tant que forme d’art et expérience culturelle ; elle déplore la perte de la magie du cinéma en tant qu’expérience collective et artistique, critiquant la commercialisation et la standardisation des productions ; soutient que le cinéma d’auteur (Godard, Bergman, etc.), représente une forme plus authentique, mais en déclin.

J J-J dit: 22 mai 2025 à 14h19

@ JJJ va encore dire que je suis hyperthymique !

Mais non, jzmn, je ne dis les choses qu’une seule fois à la même personne.

J J-J dit: 22 mai 2025 à 14h22

@ r^zz, n’oubliez pas, demain, la projection du film Ab estas sur la F5 (21 h). Un monument à redécouvrir qui se bonifie avec le temps, je trouve. Bàv

et alii dit: 22 mai 2025 à 14h26

JE NE CROIS PAS QUE LE PUBLIC DE LA RDL SOIT CONFIDENTIEL; et cela « oblige »

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 14h36

Désormais, Susan Sontag fait partie du générique du cimetière du Montparnasse (2e div.), le plus cinématographique de Paris, avec moult acteurs et réalisateurs, et le cinéma, populaire ou d’auteur, se porte toujours très bien. ​😆​😎​

renato dit: 22 mai 2025 à 14h44

Ce qu’elle a écrit demeure. Il est difficile d’être en désaccord avec elle.

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 14h49

« Ce qu’elle a écrit demeure »… et meurt un peu plus chaque jour tandis que le cinéma continue à se renouveler ainsi que les autres arts, telle la musique… de films !
C’est dit sans ironie…

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 14h56

Pas plus tard qu’hier, j’ai vu un nouveau film authentique.
Voir le lien plus haut…

renato dit: 22 mai 2025 à 15h03

Le nombre de bons films diminue considérablement chaque année. De plus en plus narratifs (anecdotiques), peu ou pas d’invention ou de réelles nouveautés. Ensuite, évidemment, le goût de chacun prime sur l’avis des influenceurs.

Jazzi dit: 22 mai 2025 à 15h20

Oui, c’était toujours mieux avant, air connu !
Bardot et Delon pensaient qu’après eux, le cinéma ne produisait plus que des « merdouilles » et pourtant, que de navets de leur temps…

Je pars voir un film au titre prémonitoire, présenté en hors compétition à Cannes, « La venue de l’avenir » !

renato dit: 22 mai 2025 à 15h25

« C’était mieux avant », les bêtises classiques. Il y a un moment de stase, cela arrive dans tous les arts. Et la stase n’est qu’un nécessaire moment de repos.

et alii dit: 22 mai 2025 à 15h35

puisque danse, un article sur diacritik;
Juliette Manel : Danser / Tisser (Pizzica)
« a danse de la pizzica et le tarentisme sont de vieilles traditions en Italie du sud ; les vignes donnent leurs couleurs au nouveau livre de Juliette Manel, Pizzica.

Cette danse populaire est un remède à la morsure de la tarentule : la pizzica est un moment de fête autant qu’un rituel thérapeutique. Le livre s’ouvre sur une préface à peine déguisée, qui présente la tradition sud-italienne et en fait un modèle de vie : « On dit, / que le combat est souvent perdu, la tarentule s’épuise moins que les femmes, il faut alors chuter au sol, bientôt, recommencer ». Il faut recommencer parce que la morsure et la danse sont des rituels liés à la saison des récoltes ; il faut recommencer, aussi, parce que le livre de Juliette Manel est peuplé de femmes qui se relèvent après chaque chute, et recommencent à danser. »
https://diacritik.com/2025/05/21/juliette-manel-danser-tisser-pizzica/

J J-J dit: 22 mai 2025 à 16h09

Perso, je crois que j’oublierai moins vite l’apport de PB dans ma vie que ceux de susan sontag et d’anjelin preljocaj, quoique mon admiration pour ces deux chorégraphes auront pas mal compté aussi. Mais Pina, elle, reste toujours vivante depuis 2009… De plus en plus difficile d’être en désaccord avec elle; RM…
https://www.youtube.com/watch?v=li7Jwz6PUsA

J J-J dit: 22 mai 2025 à 16h17

] RM, “Absence does not signify disappearance but rather an integration into a vaster universe,” Shiota says
-666 ?)

renato dit: 22 mai 2025 à 16h23

Il est bon de préciser. Il y a de très bons acteurs et des réalisateurs qui connaissent le métier, donc on peut voir des films très bien faits, mais aucune invention. Ce n’est pas une nouveauté que je n’apprécie pas particulièrement la peinture de Léger, mais je dois reconnaître sa pertinence lorsqu’il affirme que « tant que le cinéma aura une origine littéraire ou théâtrale, il ne sera rien » (1924). C’est l’élargissement du champ expressif qui intéresse, non les figures de signification, donc l’élaboration de stratégies fondées sur la causalité du désordre appliquées aux paysages, aux figures, aux gestes, aux rythmes, aux comportements.

renato dit: 22 mai 2025 à 16h31

Plus précisément : “Absence does not signify disappearance but rather an integration into a vaster universe, re-entering the flow of time and forming new connections with all things.”

rose dit: 22 mai 2025 à 17h17

Je ne suis ni maniaque, ni dépressive. Et donc pas une once de bipolarité.
Dieu merci.
Que chacun s’occupe de sa santé et moi de la mienne.
Ce à quoi je suis sujette me concerne personnellement.

renato dit: 22 mai 2025 à 17h25

Alors D. quelles saucisses ?

D’ailleurs, je ne suis pas superstitieux donc je n’accorde aucune signification à un nombre.

Jean Langoncet dit: 22 mai 2025 à 17h40

A Cannes, un film électrochoc contre « l’aveuglement » israélien sur Gaza

Sur une colline face à Gaza, un couple s’embrasse, indifférent aux bombardements au loin. Avec « Yes », fresque radicale présentée à Cannes, le cinéaste israélien Nadav Lapid dit vouloir envoyer un « électrochoc » contre « l’aveuglement » de son pays depuis le 7-Octobre. (…)

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/a-cannes-un-film-%C3%A9lectrochoc-contre-l-aveuglement-isra%C3%A9lien-sur-gaza/ar-AA1FinmA?ocid=socialshare&pc=U531&cvid=f5430971074f4065a091935ca0f57432&ei=14

Jean Langoncet dit: 22 mai 2025 à 18h04

Sorti du tréfonds de ce cul de basse fosse, un petit morceau d’anthologie sur le cours des choses (extrait d’un article donné en lien dans le billet) :

« Jazzi dit: 23 mai 2018 à 6h09
renato, vous le trouvez antisémite Kerouac ?

renato dit: 23 mai 2018 à 6h13
C’est bien la première fois que j’entends le mot antisémite associé à Kerouac, Jacques. »

Où va se loger le wokisme …

D. dit: 22 mai 2025 à 18h06

Il n’est pas question de superstition, renato. C’est tout simplement le chiffre de la Bête.

renato dit: 22 mai 2025 à 18h17

« C’est tout simplement le chiffre de la Bête »

Justement, une superstition.

Chaloux dit: 22 mai 2025 à 18h27

Une otage israélienne récemment libérée dit avoir été kidnappée par des civils et revendue au Hamas. Dans combien de temps cette pratique arrivera-t-elle en France?

Walter dit: 22 mai 2025 à 18h57

La femme reste l’être à qui le dehors fait peur, car il est, pour elle spécifiquement, le théâtre d’une brutalité aux mille formes.

Maurice revient... dit: 22 mai 2025 à 19h06

« Le moine, ce comédien cynique qui déguise la fureur des sens sous la ferveur des sentiments ».
Laurent Tailhade
J’aime les anarchistes d’autrefois. Avec eux, tous les ordres moraux, religieux ou politiques sont là pour être battus et abbatus.

puck dit: 22 mai 2025 à 19h27

@ »je vous trouve perso trop cérébral, à un point tel que vous n’arrivez plus à comprendre ce que vous devez dire à vos enfants. »

je vous conseille la lecture d’un très beau livre de Richard Powers : Siderations.
1 peut-être que vous comprendrez.
2 peut-être pas.
je mise sur le 2 !

puck dit: 22 mai 2025 à 19h29

@ »A Cannes, un film électrochoc contre « l’aveuglement » israélien sur Gaza »

cool…
c’est pour ça qu’on aime le cinéma !

non désolé je me moque.

c’est comme l’autre débile avec la beauté de ses tableaux…

puck dit: 22 mai 2025 à 19h30

« Bouguereau, tu seras toujours un débile mental. »

greubou est revenu ? c’est qui ?

puck dit: 22 mai 2025 à 19h40

« Désormais, Susan Sontag fait partie du générique du cimetière du Montparnasse »

hého Stéphane Bern tu pourrais plutôt nous parler des princes et des princesses à Cannes ?

renato dit: 22 mai 2025 à 19h49

En fait, Kerouac était un bon chrétien. Il avait été élevé dans une famille profondément catholique. Dans sa jeunesse, il détestait le sectarisme répandu aux États-Unis dans les années 1930 et 1940. Il a tenté, dans ses pérégrinations, de combiner le Sutra du Diamant avec le Sermon sur la Montagne. En résumé, « Kerouac était l’un des écrivains américains les plus humbles et les plus dévoués du XXe siècle. Il ne souhaitait pas devenir un Philip Roth, mais plutôt être une version jazz de Sœur Juana Inés de la Cruz. »*

Dans son ouvrage Kerouac, the Word and the Way, Benedict Giamo affirme que, comme mystique moderniste, Kerouac pensait qu’il était possible d’obtenir une connaissance directe de Dieu, de la vérité spirituelle et de la réalité ultime par l’expérience subjective.

Il est intéressant de remarquer que le vocabulaire conceptuel qui a façonné l’idée de la Beat Generation est issu de la lecture du Déclin de l’Occident, un ouvrage que Burroughs avait recommandé à Kerouac.

* Robert Inchausti, Hard to Be a Saint in the City — The Spiritual Vision of the Beats.

Chaloux dit: 22 mai 2025 à 20h01

Bouguereau, c’est cet abruti de Langoncet. Mêmes tics de langage, même usage des surnoms. (Keupu…), même débilité congénitale. Où alors Langoncet écrit sous licence!

Hurkhurkhurk !

rose dit: 22 mai 2025 à 20h31

« LVMH: Bernard Arnaud rappelle le don de « 200 millions d’euros » pour la reconstruction de Notre-Dame. »

Hey, ta main droite ne doit pas savoir ce que fait ta main gauche.

renato dit: 22 mai 2025 à 20h40

Pour Kerouac et Spengler
Michael D’Orso, Man Out of Time: Kerouac, Spengler, and the « Faustian Soul »
Studies in American Fiction — Johns Hopkins University Press, 1983.

rose dit: 22 mai 2025 à 21h11

Renato

Au point où j’en suis, je ne suis pas sûre que Kerouac intervienne dans l’histoire naissante de Big Sur.Kerouac a trente ans de moins que Miller. Il est de la même génération que Alan Ginsberg.

et alii dit: 22 mai 2025 à 21h14

Ah, ces gens sérieux qui ratent d’ironie !
RENATO:une négligence de votre part, parce que je suppose que vous voulez dire « qui manquent d »ironie »
on dit: »j’ai raté mon article », ou j’ai raté le bus la conférence
vous le savez mais il est tard;
disons que de ma part,c’est une précaution amicale

rose dit: 22 mai 2025 à 21h47

Merci Renato, drôlement intéressant !
Et de lire la beat génération liée à la béatitude alors que je la croyais reliée aux battements de la batterie des grands rassemblements hippies !
Alors que je racontais à midi à ma maman pendant andouillette-frites au thym, ces jeunes gens qui n’auraient pas la chance d’avoir des enfants, elle m’a répondu vivement de vivre ! Je l’ai fait répéter, elle a redit mais de vivre tout simplement !
Rosanette ne parle pas sans intérêt vif pour tel ou tel sujet, et peut aussi être prise par la lourdeur de l’époque. Toutes ces guerres partout et ces redites d’histoires tragiques que l’on croyait éradiquées. Mais, elle nous le dira elle-même. Je la relirai avec plaisir.

rose dit: 22 mai 2025 à 22h32

Ed,
Lu votre billet.
Vu il y a qq.jours Saho de Sahagan en représentation gratuite dans un EHPAD, dar elle fut aide-soignante avant d’être chanteuse.
Concert gratuit. L’animatrice a appris aux résidents à lever les bras en cadence. Saho a parlé aux petits vieux en fin de concert avec sa bonté naturelle. En tennis, habillée toute simplette. La vie comme il se doit qu’elle soit vécue.
Au concert, je suis allée deux fois jeune fille, en banlieue parisienne. Dans une MJC.
Keith Jarret alors inconnu.
Et Graeme Allwright encore à l’époque hélas très intoxiqué.
Et basta cosi.
Si j’eus eu l’âge, j’aurais été sur l’île de Wight.

et alii dit: 23 mai 2025 à 2h31

oui oui,RENATOje veux bien songer, et même tout faire pour
« Rater un rencard », ça n’en fera pas une « expression ready made »,même pour internet(Vocabulaire / Les mots du rendez-vous)malgré la chanson
Paroles de la chanson « Un Monsieur Attendait » par Georges Ulmer qui sera la morale de cette histoire!
(j’ai dû me tromper de blog)

Ed dit: 23 mai 2025 à 3h56

@rose

Oui, j’ai entendu parler de ça. Cela ne m’étonne pas de cette femme. Elle a d’ailleurs expliqué dans une interview à ce sujet qu’elle craignait de perdre pied à cause de son métier et de son immense succès et a émis le souhait de retravaillé en tant qu’auxiliaire de vie pour éviter cela.

L’île de Wight…bof, ça devait y aller sévère sur la potion magique. C’est pour cela que j’évite les festoches trop excentré des villes. Je suis une grande mélomane, mais pas téméraire non plus.

renato dit: 23 mai 2025 à 5h54

Puisque « rancard » dans la deuxième acception donne « pop. pour rendez-vous », on peut très bien en rater un sans la jouer « ready made ». Par exemple, « Rater le premier rancard »…

Chaloux dit: 23 mai 2025 à 6h09

Ed, as-tu vu que la sainte maîtresse d’école te traite de nulle?

Jazzi dit: 23 mai 2025 à 6h59

Sympathique reportage sur Lyon, Ed.
J’aime bien quand vous troquez la critique littéraire pour vous introniser en guide touristique.

Jazzi dit: 23 mai 2025 à 7h10

« Je ne savais pas Kerouac catho. »

Faut rien exagérer, rose, et ne pas prendre frère renato à la lettre !

______________
JACK KÉROUAC

La beat béatitude

Dès la publication, en 1957, de son roman Sur la route, Jack Kerouac (1922-1969) s’est imposé comme le chef de file de la beat génération. Un mouvement littéraire et artistique réduit essentiellement à lui-même et à ses amis Allen Ginsberg et William Burroughs. Mais aussi un choix de vie, adopté par les nombreux beatniks, privilégiant la vie errante, l’exploration des religions orientales (chez Kerouac, le bouddhisme le disputait au catholicisme), la liberté sexuelle ou encore l’usage des drogues plus ou moins douces. Préfigurant ainsi le mouvement hippie, qui leur succèdera et se généralisera en Occident à l’époque de la guerre du Vietnam. Dans Les clochards célestes, publié l’année suivante, Jack Kerouac, alias Ray Smith, nous invite à le suivre sur ses pas à travers ses diverses pérégrinations, plusieurs années durant, depuis son point d’attache, chez sa mère en Caroline du Nord, où il retournait régulièrement pour les fêtes de Noël, jusqu’au fin fond de la Californie et au Mexique. Un Guide du routard idéal, tout aussi pratique que spiritualiste et littéraire, dont chaque étape est marquée par la rencontre de l’un de ces clochards célestes –les frères de cœur et en esprit du narrateur – , tel Japhy Ryder, la figure majeure de ce récit romanesque, qui le conduira au sommet des 3500 mètres du Matterhorn, l’un des points culminants de Californie.

« Japhy Ryder* était un garçon de l’Oregon oriental, élevé dans une cabane perdue au fond des bois, avec son père, sa mère et sa sœur ; il avait toujours vécu en forestier, la hache sur l’épaule, en terrien profondément intéressé par les animaux et les traditions indiennes, de sorte qu’en se retrouvant, par un curieux concours de circonstances, sur les bancs de l’université, il était tout prêt à se spécialiser dans l’anthropologie et la mythologie indiennes. Finalement, il apprit le chinois et le japonais, devint un orientaliste érudit et découvrit l’existence des plus grands clochards célestes – les Fous du Zen – en Chine et au Japon. (…)
La première fois que je le vis, il descendait une rue de San Fransisco. (…) Japhy était donc en train de descendre cette longue rue où passe le curieux funiculaire urbain de San Francisco. Son petit sac à dos était bourré de livres, de brosses à dents, et de ne je sais quoi d’autre encore, le tout constituant son « couche en ville » ; ce qui ne l’empêchait pas de traîner en outre un grand paquetage avec sac de couchage, poncho et batterie de cuisine. Il portait une barbiche qui, avec ses yeux verts un peu en amande, lui conférait un air vaguement oriental, mais il ne faisait pas penser à un bohémien malgré tout (en fait, il était beaucoup moins un bohémien qu’une sorte d’amateur d’art). Il était maigre, tanné par le soleil, vigoureux et ouvert, plein de faconde joviale, saluant à grands cris les clochards qu’il croisait et répondant aux questions qu’on lui posait avec une vivacité telle qu’on ne savait si c’était instinct ou raison, mais toujours avec brio et esprit. (…) Japhy portait des vêtements de travailleur manuel, achetés d’occasion dans une coopérative et qui lui permettaient d’escalader sans souci un sommet, de marcher le long des routes ou de s’asseoir par terre, la nuit devant un feu de camp, au cours de ses randonnées le long de la côte. En fait, dans son drôle de petit sac à dos, il avait aussi un curieux chapeau tyrolien vert qu’il mettait lorsqu’il rencontrait une montagne sur sa route, accompagnant généralement ce geste de quelques ioulements, avant d’entreprendre une escalade de quelques centaines de mètres. Il portait de coûteuses chaussures d’alpiniste qui faisaient sa joie et son orgueil, des godillots de fabrication italienne avec lesquels il écrasait la sciure sur le plancher du bar, comme un bûcheron de légende. Japhy n’était pas grand – à peine un mètre soixante-dix – mais il était fort, sec, nerveux et musclé. Son visage n’était qu’un masque triste et osseux, pourtant ses yeux pétillaient comme ceux des malicieux Sages chinois, au-dessus de son petit bouc, et ôtaient à son beau faciès l’aspect sévère qu’il aurait pu avoir. Dans sa jeunesse, au fond des forêts, il avait dû négliger quelque peu de soigner ses dents et celles-ci étaient peut-être jaunâtres, mais nul ne s’en apercevait lorsqu’il ouvrait la bouche pour s’esclaffer en écoutant une plaisanterie. Parfois il s’immobilisait et regardait fixement le plancher dans l’attitude du paysan en train de tailler un bout de bois avec son couteau. Il n’en était pas moins gai parfois. Il avait écouté avec attention l’anecdote du petit vieux de sainte Thérèse et mes propres histoires : errances dans les bois ou le long des routes, voyages dans les trains de marchandises ou dans des voitures stoppées. Il proclama sur-le-champ que j’étais un grand « Boddhisattva » (ce qui signifie « un grand être sage » ou « un grand ange de sagesse ») et que ma sincérité contribuait à l’ornement de l’univers. »

(« Les clochards célestes », traduit de l’anglais par Marc Saporta, éditions Gallimard, 1963)

*Personnage inspiré en réalité par la figure de Gary Snyder, poète, traducteur, penseur et militant écologiste américain, né en 1930 à San Francisco. Héritier de la pensée de Thoreau, Snyder joua un rôle important au sein des mouvements de la beat génération et des hippies. Il participa à la propagation du bouddhisme zen aux Etats-Unis et publia de nombreux ouvrages, tel le recueil poétique Turtle Island (prix Pulitzer en 1975).

renato dit: 23 mai 2025 à 8h20

Du point de vue de la doctrine et des théories, Jazzi, le phénomène du beat était un désastre. Il y a de tout, des pulsions utopiques et hédonistes et du conservatisme : Ginsberg a fusionné l’érotisme de Walt Whitman avec le nihilisme bouddhiste ; Burroughs était un dadaïste lysergique ; Gary Snyder aimait les chants amérindiens, , tous aimaient Thoreau et imitaient le jazz. Et Kerouac était un bon chrétien, pour une fois, j’ai mis suffisamment de références en ligne…

Ces rappels bien à part, j’ai eu comme prof de littérature et puis comme amie la traductrice * qui a importé les beat en Italie et grâce à elle j’ai pu les connaître tous, donc en plus des références mises en ligne, je peux me fier à certaines conversations, dont une avec JK concernant justement le catholicisme que je n’oserais pas classer comme une fuite pindarique alcoolique.

* Fernanda Pivano, voir wiki

Ernest Hemingway et Fernanda Pivano :
https://lesempio.blogspot.com/2012/01/two-women-two-writers.html?q=Pivano

puck dit: 23 mai 2025 à 8h24

« En fait, Kerouac était un bon chrétien. Il avait été élevé dans une famille profondément catholique. »

preuve qu’il était forcément antisémite.

un chrétien qui n’est pas antisémite n’est pas un bon chrétien, c’est juste soit un mauvais chrétien, soit un type qui fait semblant d’être un bon chrétien.

un chrétien qui n’est pas antisémite c’est comme un estonien ou un néoconservateur américain ou un type qui vote pour Glucksmann qui n’est pas russophobe, juste pour faire un parallèle.

puck dit: 23 mai 2025 à 8h26

le fait que Kerouac avait pour ami Ginsberg qui lui était juif est la preuve qu’il était antisémite parce que tous les antisémites ont un ami juif.

puck dit: 23 mai 2025 à 8h28

en Ukraine on a même des nostalgiques du nazisme qui ont pris un président juif : c’est le même coup que l’ami juif mais puissance mille.

D. dit: 23 mai 2025 à 8h44

« Ils m’ont terrorisée » : emprisonnée par l’armée russe pendant six mois, cette jeune soldate ukrainienne raconte sa détention

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/temoignage-ils-m-ont-terrorisee-emprisonnee-par-l-armee-russe-pendant-six-mois-cette-jeune-soldate-ukrainienne-raconte-sa-detention_7266270.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

—-

Je me suis dit qu’il fallait quand même que je lise cet article, malgré les horreurs auxquelles ont pouvait s’attendre
Eh bien dedans : que dalle terme factuel. 2 faits relatés : dormi à même le sol. Comme dans les prisons françaises surpeuplées, au final.
Sollicités par le FSB pour prendre la nationalité russe. Euh oui, et alors donc ? Eh bien rien de plus.
A vous de d’imaginer, de faire un film à votre convenance.

Bravo, le journalisme français.

D. dit: 23 mai 2025 à 8h47

…pardon j’ai mal lu. Couchée à même le sol, c’était dans le bunker ukrainien juste avant l’assaut russe.

puck dit: 23 mai 2025 à 8h55

D. tu sais, je vais te dire un truc, hier il y a encore un opposant potentiel au régime ukrainien qui a été assassiné d’une balle dans tête dans la rue à Madrid.

tu trouveras l’info dans les médias français ?

non.

par contre imagine une seconde, ou deux secondes, que les russes assassinent un espion ou un opposant au régime russe dans une rue à Madrid.

et ça, ce double standard, c’est le régime du fonctionnement médiatique dans lequel nous sommes.

D. dit: 23 mai 2025 à 9h03

Pour les hommes, « à peine 1,70 m » dans les années 60 était considéré comme une taille moyenne. Les petits étaient plutôt vers les 1,60 et les grands à + 1,75 environ.
En 2025, en France ou aux États-Unis, on est moyen à 1,80, grand à + de 1,85 et petit en dessous de 1,75.

Dans beaucoup de pays, on est grand à 1,70 et pas du tout petit à 1,60.
Par exemple dans beaucoup de pays d’Amérique latine et d’Asie.

puck dit: 23 mai 2025 à 9h05

notre ministre Barrot s’est associé au plus idiot des sénateurs américains : Lindey Graham pour mettre en place un système de sanctions contre les pays qui achètent du pétrole et du gaz russe, entre autre cela vise à appliquer des frais de douanes de 500% à ces pays.

parmi ces pays on trouve la Chine.

donc si on suit cette logique la France devrait appliquer des frais de douanes de 500% aux produits importés de Chine.

les mecs qui nous gouvernent c’est vraiment des lumières.

D. dit: 23 mai 2025 à 9h07

Il doit bien y avoir quelques petits parmi les commentateurs sur ce blog.

puck dit: 23 mai 2025 à 9h08

D. on s’en tape de la taille.

les 2 indicateurs qui devraient intéresser un type de ton intelligence c’est la mortalité infantile et l’espérance de vie parce qu’ils donnent une idée de l’état de santé d’un pays.

regarde leur évolution des ces 2 indicateurs en France au cours de ces 10 dernières années et tu verras que la taille des gens on s’en tape complet.

duralex said laisse dit: 23 mai 2025 à 9h11

le vocabulaire conceptuel qui a façonné l’idée
sic.

A méditer.

D. dit: 23 mai 2025 à 9h12

J’ai déjà écrit ici, Puck, qu’il n’y avait plus de ministre des Affaires Étrangères en France depuis trop longtemps.
Ce genre de poste requière des gens à profil très rare, dont Barrot ne fait évidemment pas partie, c’est le moins que l’on puisse dire. Donc pour moi le poste est vacant. Encore une fois.

D. dit: 23 mai 2025 à 9h17

D’ailleurs, la Présidence de la République est également vacante, pour ceux qui auraient oublié. Puisque elle ne consiste pas à seulement gesticuler.
Je crains que Matignon ne soit également vacant.

Ça fait beaucoup de vacances à la fois, quand on y pense. La Cinquième n’attend plus qu’une chose : sa mise à la retraite d’office.

renato dit: 23 mai 2025 à 9h20

Et pour en finir avec Kerouac. Dans les romans, il y a un ajustement qui est compréhensible, ce qui n’est pas le cas dans les Journaux à lire, si la langue le permet, en anglais.

Jazzi dit: 23 mai 2025 à 9h27

Aujourd’hui comme hier, le léZard vous invite à un voyage intemporel au pays des images animées !

D. dit: 23 mai 2025 à 9h36

Rose, ce n’est pas Saho mais Zaho. Ce n’est pas Zahazan mais Zagazan.
L’œuvre est intéressante par l’atmosphère qui s’en dégage et sa poésie. mais aussi par la voix très particulière de l’artiste. On comprend son succès.
En dehors de la scène et des studios d’enregistrement, la personne me déplaît fortement.

D. dit: 23 mai 2025 à 10h31

Cela-dit, je suis opposé à la déprogrammation de la diffusion d’œuvres en raison d’opinion politiques ou sociétales etc. exprimées par l’artiste sauf celles racistes ou portant atteinte de façon flagrante à la nation française.
Chacun doit pouvoir s’exprimer et argumenter ses opinions. C’est d’ailleurs souvent dans de telles occasions que l’inanité des arguments est mise en exergue.

maestri dit: 23 mai 2025 à 10h56

« 10 percent of any population is cruel, no matter what, and 10 percent is merciful, no matter what, and the remaining 80 percent can be moved in either direction. »
Susan Sontag

D. dit: 23 mai 2025 à 11h12

Ed est passée et du coup Où en sont vos plants de tomate, JJJ ? Les miens à Chaville c’est pas terrible terrible. Elles sont sans tunnel à l’air libre et il leur manque de la chaleur. Les nuits sont fraîches, les journées jamais chaudes à proprement parler, il y a trop souvent du vent. Elles n’aiment pas ça. La production va être tardive. Par contre le petit pois donne très bien. Il supporte très bien la fraîcheur et le vent.

D. dit: 23 mai 2025 à 11h15

Oh ben écoutez, Rose, renseignez-vous.
Sympathies palestino-gauchistes, propos désagréables sur les partis identitaires français, et j’en passe.

Maurice revient... dit: 23 mai 2025 à 11h16

Les petits s’expriment et donnent leur opinion.
Les grands se taisent et prennent les décisions.
Et pendant que les petits se branlent en donnant leurs opinions, les grands décideurs baisent le monde.

D. dit: 23 mai 2025 à 11h16

Pour quelqu’un issu de la vieille bourgeoisie bretonne renommée, ça la fout mal.

puck dit: 23 mai 2025 à 11h23

D. je sais que t’es qq d’intelligent, tu l’as prouvé à maintes reprises ici même notamment dans ton expertise sur l’élevage des endives et la culture des poules.

toutefois, le problème est que tu n’es pas assez attentifs à ceux qui vendent la guerre !

tu cites des articles de france info ou autres médias sans te soucier du fait que ces médias ont fait de leur spécialité les meilleures façons de nous vendre des guerres !

je ne vais pas te retracer l’histoire, mais en gros ça à commencé avec les couveuses du Koweit, tu t’en souviens ? tu n’étais peut-être à l’époque qu’une jeune insouciant recherchant l’amour et tu es passé à côté, mais l’histoire moderne des vendeurs de guerre démrrant avec les couveuses au Koweit.

après cette histoire de couveuses les journalistes ont tous proclamé d’une seule et unique voie : nous ne nous laisserons plus prendre, promis ! jurés !

bien sûr ces promesses n’ont pas été tenues et ils nous ont remis çà à la première occasion jusqu’au trop fameux « massacre de Butcha » ou aux bébés égorgés par le Hamas etc…

D. je suis sérieux c’est une histoire très importante que tu te dois d’explorer et à chaque fois que tu lis ou que tu entends un truc pondu par un journaliste c’est la première question que tu dois te poser : qu’est-ce qu’il veut me vendre comme guerre ?

parce que tous ces journalsites sont là pour te vendre des guerres comme on vend des aspirateurs et autant un aspirateurs n’a jamais tué personne sauf dans de très rares cas autant les guerres ça tue énormément !

va jeune padawan, suis ton chemin je suis là pour veiller sur toi…

D. dit: 23 mai 2025 à 11h25

Vous m’avez hier interrogé sur quelles saucisses, renato. Eh bien j’aime tout un tas de saucisses. Y compris les Francfort de qualité. C’était tout simplement ça. Mais j’aime beaucoup les Morteau, les Montbéliard, les saucisses aux herbes sans appellation, mais de qualité. Ce qui me dérange le plus dans une saucisse, c’est quand trop de gras, surtout haché gros et trop de liant (type amidon, lactoserum etc.).

D. dit: 23 mai 2025 à 11h29

tu n’étais peut-être à l’époque qu’une jeune insouciant recherchant l’amour

c’est exactement ça, Puck. Je me demande comment tu le sais.

FL dit: 23 mai 2025 à 11h29

« Il faut attendre 1859 et Henri Dunant pour voir arriver quelque amélioration. »

J’ai quelques doutes sur la douceur des champs de bataille moderne.

« Je trouve votre insistance sur la mort de St Arnaud pour le moins déplacée. »

Vous me faites un mauvais procès MC.

La mort de Saint-Arnaud est bien au centre du poème de Victor Hugo. Pas à la périphérie. Au centre.

Par ailleurs j’ai relayé deux de vos remarques, bien éclairantes pour la lecture des « Châtiments ». Premièrement, aussi paradoxal que ça puisse paraître, Victor Hugo est favorable à la colonisation. (On parle bien de l’auteur des « Misérables ». Tout le monde a en tête la mort de Gavroche où les malheurs de Cosette. Mais manifestement les malheurs des petits Mohammed l’inspirent moins.)

Deuxièmement vous en faisiez la remarque, je ne l’ai pas cachée, je l’ai relayée, il a pour Saint-Arnaud des sentiments mélangés.

Vous pouvez regarder mes messages vous allez retrouver ceux où je fais mention de vos deux appréciations.

J’ai encore deux autres messages à faire sur Saint-Arnaud. Ils seront moins polémiques.

Soleil vert dit: 23 mai 2025 à 11h35

Ah la linguistique : : le locutoire, l’illocutoire le perlocutoire, sans oublier l’assertif, le promissif, le déclaratif, le directif etc.

FL dit: 23 mai 2025 à 11h36

Un article bien intéressant dans le Monde de ce matin sur un essai de Mme Murat intitulé « Toutes les époques sont dégueulasses ». Elle reprend une citation d’Artaud.

En résumé elle s’oppose à la réécriture des oeuvres du passé : Tintin, Roald Dahl etc. Aussi racistes et antisémites puissent-elles être.

Elles plaident pour une lecture critique, des préfaces, des notes, une contextualisation.

Si la Comédie-Française pouvait l’entendre et nous donner enfin les pièces de Shakespeare en entier malgré les remarques déplaisantes qui les polluent, cela ferait bien plaisir à tout le monde.

https://editions-verdier.fr/livre/toutes-les-epoques-sont-degueulasses/

D. dit: 23 mai 2025 à 11h36

Ed dit: 22 mai 2025 à 21h41
Et vive les hypersensibles – y en a-t-il quelques-uns sur la RDL ?

Oui, moi.

Jazzi dit: 23 mai 2025 à 11h42

« 10 pour cent de toute population est cruelle, quoi qu’il arrive, et 10 pour cent est miséricordieuse, quoi qu’il arrive, et les 80 pour cent restants peuvent être déplacés dans les deux sens. »

Sur quelle études scientifiques se base Susan Sontag pour en tirer une telle conclusion, renato ?

Soleil vert dit: 23 mai 2025 à 11h42

Soulever une persienne (définition): alimenter une controverse sur l’oeuvre de Saint-John Perse

J J-J dit: 23 mai 2025 à 11h52

@ le locutoire, l’illocutoire le perlocutoire, sans oublier l’assertif, le promissif (?), le déclaratif, le directif

… il manque un brin la 7e fonction… la performative, d’après Roland Bartabac, du célèbre Binet.

Christiane dit: 23 mai 2025 à 12h54

Chaloux, ce n’est pas la peine d’insister. Je maintiens tout ce que j’ai dit. On may conseillé de ne plus vous répondre, ni même de vous lire. Je voudrais que vous n’existiez pas.

D. dit: 23 mai 2025 à 13h06

Pauvre Chaloux, abandonné de tous.
Moi ça me fait de la peine.
Je lui témoigne toute ma sympathie pour le réconforter.

Soleil vert dit: 23 mai 2025 à 13h56

yes jjj

Demande d’aide

Pourriez vous me dire si la citation de Victor Hugo en tête de ma derniere fiche est visible dans son intégralité sur vos smartphones ?
La citation :

Les yeux sous les sourcils, l’empereur très clément

Et très noble écouta l’homme patiemment,

Et consulta des yeux les rois ;puis il fit signe

Au bourreau qui saisit la hache.

– ………………………….J’en suis digne

Dit le vieillard, c’est bien et cette fin me plaît.

Et calme il rabattit de ses mains son collet,

Se tourna vers la hache, et dit : – Je te salue.

Maitres, je ne suis point de la taille voulue,

Et vous avez raison. Vous princes, et vous roi,

J’ai la tête de plus que vous, ôtez-la-moi.

Victor Hugo – La Légende des siècles

renato dit: 23 mai 2025 à 14h04

Les Japonais possèdent une compréhension profonde de la vie. Peut-être avez-vous parfois le sentiment d’être submergé par certains individus ou certaines circonstances ? Eh bien, les Japonais ont une expression pour gérer les individus qui apportent de la misère plutôt que du bonheur : « shikata ga nai », ce qui veut dire « apprendre à lâcher prise ».

J J-J dit: 23 mai 2025 à 14h05

Hélas, SV, comme je l’ai dit à plusieurs reprises à la RDL et à jzmn, je ne dispose pas de smartphone, je n’ai qu’un ordinateur moyen, et ne puis vous venir en aide. Christiane ou MC, peut-être, qui vous lisent assidument ? Bàv

renato dit: 23 mai 2025 à 14h16

Sur mon smartphone oui, Soleil vert, mais l’image qui est bien placée sur le laptop sur le téléphone casse l’ordre graphique des vers.

Renelle dit: 23 mai 2025 à 14h18

SV je lis votre citation sur mon smartphone..si cela peut vous aider.

J J-J dit: 23 mai 2025 à 14h25

MEMOIRE COLLECTIVE
Hier, en arrachant les liserons courant dans mon jardin paysagé durant trois heures, je me suis mis à repenser à de nombreux événements passés, de l’endroit où j’étais et ce que je faisais quand j’en appris la nouvelle. Mais plutôt que de les raconter comme jzmn à la manière de G. Perec, je me suis dit : « et si les erdéliens voulaient bien raconter au moins ce qu’il en fut pour eux lors de l’un de ces tristes événements (jour, lieu et circonstance ?), n’y aurait-il pas quelques chose comme d’un embryon de mémoire collective à sauvegarder sur cette chaine ?…
Alors, je me suis souvenu et proposer de jouer à…
1° – la mort de Coluche
2° – le 12 octobre 1988
3° – la mort de Mitterrand
4° – le jour de l’attentat du métro madrilène
5° – le jour de l’élection de Barack Obama
6° – le jour de la mort de Daniel Balavoine
7° – le jour du tsunami en Thaïlande
9° – le jour de l’attentat au Bataclan
10° – le jour de la mort de Thomas Bernhard
11° – les jours de la tempête dévastatrice des 25 et 27 décembre 1999
12° – le jour de l’attentat dans le métro Saint-Michel à Paris
13° – le jour du 11 septembre 2001
12° – le jour de la mort de mon cousin Marc C.
14° – le jour de l’attentat contre Charlie Hebdo
15° – le jour de la manif dite « Je suis Charlie »
… Bien à vous, si possible.

puck dit: 23 mai 2025 à 14h29

D. comment je le sais ? parce que tu es un être hyper sensible et ça je le vois à la façon dont tu parles de tes endives sérieux on sent que tu les aimes….

du coup c’est pour ça que je permets de te prévenir des vendeurs de guerre !

ils t’écrivent un article sur une prisonnière de guerre qui a souffert de sa détention.

et là toi tu te dis, avec ta sensibilité, si les gens souffrent de la guerre cela veut dire qu’il arrêter les guerres…

et là boum ! ils te prennent par revers et te pondent un article suivant où ils te disent qu’au contraire comme cette femme a souffert de sa détention il faut au contraire continuer d’envoyer des armes pour qu’il y ait encore plus de femmes en détention !

pourquoi ? pour le sacrifice !

tu connais le rituel du sacrifice ?

en fait les trucs de boucs hémisphère et de sacrifices humains datent d’hyper longtemps, tellement longtemps que c’est un truc inscrit dans ton cerveau reptilien.

du coup tu te dis effectivement il faut continuer d’envoyer des armes pour que les gens continuent de souffrir et continuent de se sacrifier pour nous.

en fait c’est un truc hyper con mais ça marche comme ça parce que les gens sont restés hyper cons.

J J-J dit: 23 mai 2025 à 14h34

Où en sont vos plants de tomate, JJJ ?
Pour l’instant, tout va bien. Ils poussent convenablement, apparemment heureux de recevoir un peu d’eau tous les soirs. Je vous tiens courant de leur croissance… il est bein difficile d’élever 40 enfants quand on ne sait pas ce que leur réserve l’avenir, comme vous le remarquez souvent. Mais les naïfs de mon espèce sont toujours portés vers un optimisme irraisonné. (Paul G.) – Bàv,

puck dit: 23 mai 2025 à 14h38

je me souviens :
1 1982 entrée de l’Espagne dans l’otan
2 1990 entrée de l’Allemagne de l’est dans l’otan
3 1999 entrée de la Pologne dans l’otan
4 2004 entrée des pays Baltes dans l’otan
5 2009 entrée de la Croatie dans l’otan
6 2020 entrée de la Macédoine du nord dans l’otan
7 2023 entrée de la Finlande dans l’otan
8 2024 entrée de la Suède dans l’otan
9 2025 sortie des US de l’otan

puck dit: 23 mai 2025 à 14h44

faut dire à passou que les finlandais et leur sushis sont en train de se bouffer roubignoles d’être entrés dans l’otan : eux qui étaient peinards avec leur satut de neutralité ils se retrouvent maintenant avec une flopée de missiles balistiques russes pointés vers eux.

sérieux quelle idée de vouloir mettre les gens dans la merde comme ça ?

je pense que nous avons en Europe un gros problème dans la façon logique de structurer nos idées.

et quand on commence à se prendre les pieds dans le tapis au niveau logique ça peut mener très loin.

et je parle pas que des ingérences françaises dans la politique roumaine.

J J-J dit: 23 mai 2025 à 14h52

LES SUSHIS FINLANDAIS
en résumé, l’otan en emporte le vent.
Des souvenirs récurrents, en somme.
Merci pour la célérité de la réponse, on peut tjs compter sur les punks pour jouer au pocker menteur… On n’en espérait patent.

puck dit: 23 mai 2025 à 14h58

« on peut tjs compter sur les punks pour jouer au pocker menteur… »

yep punk the tricker !

on voit que t’as des lettres et t’as lu Willy the kid.

puck dit: 23 mai 2025 à 15h01

3j par contre tu devrais lire Siderations de Richard Powers qui raconte comment il ne faut pas dire aux enfants que la terre est ronde et immobile…

Powers est un excellent écrivain, en plus sur le plan perso ça semble être un type assez heureux d’appartenir au camps du Bien, un peu comme toi quand tu votes pour Glusksmann, du coup ça devrait te plaire.

puck dit: 23 mai 2025 à 15h08

3j tu sais pourquoi personne ne connait le nombre exact de victimes en Ukraine ?
parce qu’ils ont un système où les chefs de régiment perçoivent et distribuent la solde de leurs soldats.
du coup quand un soldat meurt ils ne le disent pour continuer de recevoir sa solde.

c’est un système qui existait en France jusqu’à Louis XV, il me semble, ou peut-être même avant…

rose dit: 23 mai 2025 à 15h19

Soleil Vert
Les yeux sous les sourcils, l’empereur très clément

Et très noble écouta l’homme patiemment,

Et consulta des yeux les rois ;puis il fit signe

Au bourreau qui saisit la hache.

– J’en suis digne

Dit le vieillard, c’est bien et cette fin me plaît.

Et calme il rabattit de ses mains son collet,

Se tourna vers la hache, et dit : – Je te salue.

Maitres, je ne suis point de la taille voulue,

Et vous avez raison. Vous princes, et vous roi,

J’ai la tête de plus que vous, ôtez-la-moi.

Victor Hugo – La Légende des siècles

J’ai ceci.
Pas sûre que ce soit un smartphone. Marque Oppo.

rose dit: 23 mai 2025 à 15h21

Christiane

Stupéfaction des entremêlements.
Dans Henry Miller Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch il parle longuement de l’art et il cite la Chute d’Icare de Brueghel l’ancien ; je vous mets la phrase ce soir de la page 130.

Christiane dit: 23 mai 2025 à 15h36

Merci, Rose. Je lirai ce document avec plaisir.
Oui, les smartphones ont parfois des problèmes d’affichage ! Le poème de Victor Hugo est complet sur l’ordinateur dont je me sers de moins en moins souvent est amputé d’un vers sur mon smartphone. J’avais cherché le texte l’avais envoyé à SV pour comprendre ce manque. Il n’y comprenait rien car pour lui le texte était complet.
Bref, une raison de plus de m’éloigner des blogs, les uns plus de trolls mauvais comme la peste, les autres difficiles à capter sur un smartphone.
Bref, comme je l’ai illustrer pour Bolibongo qui avait terminé un de ses commentaires par l’expression : « un point c’est tout », cela va devenir ma devise.

D. dit: 23 mai 2025 à 16h01

11° – les jours de la tempête dévastatrice des 25 et 27 décembre 1999

Je m’en souviens très bien du 25 décembre 1999. J’étais dans mon appartement parisien au 2ème étage fenêtre sur cour. Je ne me suis rendu compte de rien, sinon de quelques mugissements dans la cheminée.
Le matin j’ai pris mon petit déjeuner normalement avec mon chat. Il aime bien le beurre. J’ai allumé France Inter qui parlait de catastrophe.
Je suis parti à la messe et là, en effet, j’ai réalisé qu’il s’était passé quelques chose. Le trottoirs et la rue étaient plein de pots de fleurs et de jardinières cassées, de poubelles renversées, de détritus, de motos et vélos couchés. Plus loin, un gros tas de planches me disait que la veille il était un encore Un manège de chevaux de bois.

D. dit: 23 mai 2025 à 16h08

Quelques mois plus tard j’ai pu constater que cette tempête avait fait des dégâts psychologiques profonds chez des ruraux âgés qui n’avaient jamais vu ça de toute leur vie. Beaucoup de décès sont survenus parmi eux.

D. dit: 23 mai 2025 à 16h10

J’ai l’impression que vous avez du mal avec l’informatique, Christiane.

Jean Langoncet dit: 23 mai 2025 à 16h25

En attendant le coup d’Etat de Bibi la Fripouille, un peu de baume au coeur

INTERNATIONAL – Au lendemain de l’attaque du 7 octobre, il était présenté comme un héros national. Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne, s’est attiré les foudres du gouvernement Netanyahu après avoir vivement critiqué, mardi 20 mai, l’action des forces armées à Gaza.

« Un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés, ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », a fustigé cette figure de l’opposition sur la radio publique. Israël est « en passe de devenir un État paria parmi les nations », a-t-il ajouté, alors que l’exécutif israélien a annoncé son intention de prendre le contrôle de l’intégralité de la bande de Gaza, dans le cadre de l’opération « Chariots de Gédéon » lancée le 16 mai dernier.

« Il n’y a pas de limite à la décadence morale », a immédiatement dénoncé Benjamin Netanyahu, accusant son adversaire politique de propager des « calomnies antisémites (…) à l’encontre des soldats de l’armée israélienne ». Dans la foulée, d’autres ministres ont appelé à l’ouverture d’une enquête pour appel à la haine.

La fureur de l’actuel gouvernement n’a pas fait taire Yaïr Golan. Ce jeudi 22 mai, après l’assassinat de deux employés de l’ambassade d’Israël à Washington, il n’a pas hésité à affirmer que le gouvernement Netanyahu « alimente l’antisémitisme et la haine envers Israël (…) mettant en danger chaque Juif à travers le monde ».

Ancien numéro 2 de Tsahal et « sioniste de gauche »

Âgé de 62 ans, cet ancien chef d’État-major adjoint de l’armée israélienne n’en est pas à son premier coup d’éclat. En 2016, il avait notamment fait un parallèle entre la place de l’extrême droite en Israël et la montée du fascisme en Europe dans les années 1930. « Il n’est rien de plus facile que de haïr l’étranger ; rien de plus facile que de semer la peur ; rien de plus facile que la bestialité ; le cynisme et l’autosatisfaction », avait-il lancé. Des propos qui lui ont valu d’être qualifié de « traître de gauche ».

Deux ans plus tard, il sera écarté du poste de chef d’État-major de l’armée pour lequel il était pressenti.

En 2022, il avait également irrité une partie de la classe politique israélienne en qualifiant les colons de Cisjordanie de « voyous méprisables » et de « gang qui agresse des Palestiniens innocents ». Se définissant comme un « sioniste de gauche »,
Yaïr Golan défend par ailleurs la solution à deux États, sur la base des frontières établies en 1949.

Héros du 7 octobre

Au-delà des polémiques, Yaïr Golan est considéré en Israël comme un véritable héros du 7 octobre. Le jour de l’attaque perpétrée par le Hamas, le militaire à la retraite devenu réserviste a revêtu son ancien uniforme. Après avoir été prévenu par des proches, il s’est rendu à la frontière avec Gaza au volant de sa propre voiture et a sauvé plusieurs jeunes Israéliens présents au festival de musique Nova.

Quelques mois plus tard, en mai 2024, il a été élu chef du parti travailliste israélien (HaAvoda) avec plus de 95 % des voix des militants. Avant ça, Yaïr Golan avait été député de la formation de gauche laïque Meretz à la Knesset entre 2019 et 2022. Il entend désormais « unir » les différents blocs de gauche afin de « présenter un parti de gouvernement, pas un parti de niche », avait-il clamé lors de son discours de victoire en 2024. Lors des dernières élections législatives, Meretz et HaAvoda avaient respectivement remporté quatre et cinq sièges au Parlement. Soit très loin derrière les 30 sièges du Likoud, le parti de Benjamin Netanyahu.

Dans le flot des critiques des derniers jours, Yaïr Golan a d’ailleurs reçu le soutien de l’ancien Premier ministre de gauche Ehud Barak, qui l’a décrit comme « un homme courageux et direct ». « Si je devais participer à un raid ce soir ou à une campagne politique difficile demain, je préférerais l’avoir à mes côtés plutôt que tous ses détracteurs », a-t-il poursuivi dans une publication sur X. Adoubé par un camp, paria dans un autre.

Par Inès Chaïeb pour Le HuffPost, 23/05/2025

Jean Langoncet dit: 23 mai 2025 à 17h01

@En attendant le coup d’Etat

Mais n’est-ce pas le coup d’Etat permanent depuis, quoi … ?

Jean Langoncet dit: 23 mai 2025 à 17h04

 » Pour mieux comprendre les racines et conséquences du 7 octobre puis de la guerre de Gaza, la lecture du Grand aveuglement est indispensable. » Challenge
« Benjamin Netanyahu a joué avec le feu. De retour au pouvoir en 2009, poursuivant la stratégie de ses prédécesseurs, il a favorisé le contrôle de Gaza par le Hamas. Cette politique destinée à empêcher la création d’un État palestinien, renforcée par son soutien au messianisme juif et au développement de la colonisation a, le 7 octobre 2023, conduit Israël à la plus grande défaite militaire et politique depuis sa création. À partir de sources souvent exclusives, il me fallait raconter et analyser les erreurs de calcul, l’incompréhension, la cécité des dirigeants israéliens et des responsables du renseignement face à l’islam radical. Un aveuglement qui a débuté dans les années soixante-dix lorsque les Israéliens croyaient que le cheikh Yassine, fondateur du Hamas en 1987, pouvait être « l’antidote à l’OLP », comme, à Washington, la CIA était persuadée qu’Oussama Ben Laden et les Talibans pouvaient servir de rempart au communisme.
Les deux fondamentalismes, juif et musulman, mènent aujourd’hui le Proche-Orient vers une guerre de religion. Il appartient à la communauté internationale d’arrêter cette marche insensée vers de nouvelles tragédies. »

https://www.babelio.com/livres/Enderlin-Le-Grand-Aveuglement/1737742

Jean Langoncet dit: 23 mai 2025 à 17h07

La vision comptable de King Ubu le conduira-t-elle à évaluer le coût pour les EU de leur participation à cette « guerre de religion » conduite par les « deux fondamentalismes, juif et musulman » ?

Jean Langoncet dit: 23 mai 2025 à 17h16

@Hurkhurkhurk !

Une andouille mâtinée de crème de golem n’est pas totalement déplacée dans le décors d’un cul de basse fosse

J J-J dit: 23 mai 2025 à 17h37

@ 3j PAR CONTRE tu devrais lire Siderations de Richard Powers (sic, 15.01)

Il se trouve que j’ai lu TOUS les romans de Powers au fur et à mesure qu’ils furent traduits en français, et le dernier (Opération Ame errante) ne m’a pas vraiment emballé.
EN REVANCHE, vous devriez lire « GAINS ». Il pourrait sans doute vous donner de nouvelles idées idées sur la naissance, la vie et le mort d’une entreprise capitaliste, quand vous commencerez à vous rendre compte que la guérison de votre cancer vous importera plus que la survie de la boite de savons que vous aurez laissée à vos enfants. Et je vous parle pas des Buddenbrok… Dès lors, nous pourrons sans doute reparler de Mme Bettancourt, de MM. Trmmp et Musk ou de Jena-Marc Syvestre.
*** C’est juste là un conseil de lecture comme un autre, en aucun cas pas une leçon de morale, voilà ce qui nous différencie légèrement. Nous n’incarnons chacun ni le bien ni le mal de nos convictions respectives, bien que nous ne soyons pareillement jamais sortis de leur « en-deça ». Savez vous même que Nietzsche et Dostoïevski n’ont jamais existé, et que vous êtes la malheureuse victime, comme tous les imbéciles heureux de la RDL, de la propagande philosophique occidentale des vilains journalistes de radiofrance.fr ? Non ? Vous ne le saviez pas ?
Bàv
Nb »/ Je vous ai déjà prié de ne pas me tutoyer ce qui ne serait pas un très gros effort ukrainien de votre part, je pense, merci. Cela fait souffrir ma mère qui ne m’a pas éduqué à garder les porcins. Seulement les vaches.

J J-J dit: 23 mai 2025 à 17h44

merci D, pour le souvenir du n° 11. Parfois, vous m’êtes bien sympathique. D’autres fois non, mais je ne vais pas le dire à chaque occasion. Hein ?
Quand on s’intéresse à mes tomates, je fonds. Célavie, Ed. !

J J-J dit: 23 mai 2025 à 17h47

@ t’as lu Willy the kid
Non, seulement Billy the Quid… nulle n’est parfaite.

Chaloux dit: 23 mai 2025 à 18h12

« Je voudrais que vous n’existiez pas. »

Comme tonton A…? Un peu glissant, non?

Curieux comme les vrais crétins souhaitent facilement la disparition des autres. Cette remarque révèle significativement le fond de votre être.

Moi, en revanche, ça m’amuse que vous existiez, il ne faut manquer aucune occasion de se divertir. Et les vieux chameaux méchants et vaniteux ont toujours fait ma joie, surtout ceux qui se font vertement repousser quand ils essaient de mettre un pied dans la porte d’autrui.

Cela dit, c’est à Ed que mon post était adressé. A l’avenir, je vous serais reconnaissant de ne pas répondre à ce qui ne vous est pas destiné.

Quant à ce que « vous pensez » ou non, peu m’importe, vous êtes un tel néant.

Chaloux dit: 23 mai 2025 à 18h16

 » crème de golem ».

Et ce ne serait pas ce gros c… de Bouguereau… Après deux AVC.

Chaloux dit: 23 mai 2025 à 18h37

Sur le fil d’Angelo Rinaldi, j’ai parlé par erreur d’Eric Besson. Que Patrick Besson, cet homme plein d’esprit, veuille bien m’en excuser , il s’agissait de lui. Il y a tant de Besson disponible qu’on ne sait plus ce qu’on dit. J’accepte pleinement sa leçon sur Paul Edel.

Je vais lire la réédition du premier livre de Jean Dutourd. Excellent souvenir de Au bon beurre. Dutourd est sans doute assez sous-estimé. Les déjeuners du lundi.

Que lisé-je? On en arriverait au prépucecule de Macron. J’entends ça et là qu’il s’est beaucoup entraîné. Sérieusement, quelle joie de le voir enfin jugé à sa propre valeur.

D. dit: 23 mai 2025 à 19h10

Il est gentil, ce JJJ quand il veut, hein Chaloux. Il faut juste lui parler Tomate et voilà.

Maurice revient... dit: 23 mai 2025 à 19h26

« La femme reste l’être à qui le dehors fait peur, car il est, pour elle spécifiquement, le théâtre d’une brutalité aux mille formes ».
Marguerite Duras
C’est, je pense, la seule et unique parole de bon sens dite par cette rombière de Duraille !

puck dit: 23 mai 2025 à 19h44

@ »Je vous ai déjà prié de ne pas me tutoyer ce qui ne serait pas un très gros effort ukrainien de votre part, je pense, merci. Cela fait souffrir ma mère qui ne m’a pas éduqué à garder les porcins. Seulement les vaches. »

3j vraiment je te prie de m’excuser, je savais pas tout ça, la morale, Trump, la morale, Anne Sylvestre, je te jure j’étais pas au courant, sinon je ne me serais jamais de tutoyer un être aussi parfait que toi…

non en fait j’ai rien compris à ce que tu racontes, tu me le rediras le matin quand tu es à jeun.

puck dit: 23 mai 2025 à 19h47

Jeannot Lapin je te rappelle que l’Europe est en ce moment complice pas d’un seul, mais de 2 génocides :

Gaza + l’Ukraine !

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