de Pierre Assouline

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La République des livres
Fruits secs et échec littéraire

Fruits secs et échec littéraire

« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux ».

Du Beckett tout craché, sans aucun doute, mais dans lequel de ses livres, cela m’échappe encore. Impossible de ne pas y penser en découvrant le très instructif dossier consacré à « Autopsie de l’échec littéraire » sous la direction de Christophe Bertiau et Chanel de Halleux dans COnTEXTES, une revue de sociologie de la littérature consultable en ligne.

Passons sur son titre qui suppose le phénomène inactuel quand la chose nous parait intemporelle si l’on en juge par les cris et chuchotements de notre vie littéraire. L’histoire de la littérature étant avant tout la chronique et l’analyse du succès, son envers est rarement évoqué. Trop négatif, trop sombre, trop pessimiste ? Peut-être mais, ce dossier en témoigne, ce n’est pas une raison pour reléguer ad eternam les fiascos dans le long silence, contre lequel ces sociologues plaident brillamment au tribunal de la postérité littéraire » – même si dans Voyage au bout de la nuit, Céline faisait dire à Bardamu qu’invoquer sa postérité revient à « faire un discours aux asticots ».

Il y est question d’écrivains illégitimes, d’auteurs non consacrés, de poètes crottés, de génies malheureux, d’artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, de malchanceux des lettres, de martyrs ridicules, de publicistes obscurs, de déclassés des lettres, de Bartleby d’estaminet, de talentueux mal aimés, d’invendus qui se font une gloire de n’être donc pas des vendus… De ratés, au fond, dont beaucoup imputent leur infortune au milieu, au système, au gouvernement…

Certains livres inconnus gagneraient à ne pas sortir de l’ombre, et certains romans jamais réédités depuis des lustres méritent de le rester. Il n’empêche : rien n’est plus subjectif que l’échec, notion des plus fuyantes, qui est le plus souvent un sentiment d’échec. Tout dépend du point de vue et de l’époque. La nôtre a tendance à considérer que le capital symbolique (prestige, honneur, reconnaissance) est inversement proportionnel au capital matériel ; et comme la société héroïse la victime, valorise la souffrance issue de la marginalité, il arrive qu’un échec soit couronné de succès et participe même du culte si contemporain de la performance. Il ne suffit pas de rater, encore faut-il y mettre un certain talent, les plus rares y parvenant même avec génie.

Deux contributions en particulier émergent ce dossier. L’une signée de Jean-Didier Wagneur consacrée à la notion de « bohème littéraire » née sous la Monarchie de juillet. 1830 est un tournant. Faute de trouver des médiations (revues, journaux, librairies), le candidat à l’échec littéraire usa dès lors d’une stratégie de groupe. D’où une esthétique du ratage, la passion romanesque des losers etc. La seconde due à Marceau Levin revient longuement sur l’expression « fruit sec » (terme d’argot désignant à Polytechnique celui qui avait raté sa sortie de l’Ecole et dont Flaubert fit le titre originel de L’Education sentimentale) ; elle désigne par extension un auteur comme unique responsable de son échec. Son sentiment d’exclusion l’encourage inévitablement au ressentiment, à l’amertume, à l’envie, à la récrimination.

L’échec littéraire suppose l’incompréhension suivie du rejet d’une œuvre qui échappe aux radars de la consécration.Mais qu’il s’agisse de Victor Segalen et de Georges Darien jadis ou, plus près de nous, de Jean-Marc Lovay et d’Eric Chevillard, des écrivains dont le cas est longuement examiné dans le dossier, leur échec apparaît finalement très relatif. Car s’ils ne sont guère lus, ils sont loués, laurés, commentés, on leur dédie des rétrospectives, des thèses, une Pléiade ou un cahier de l’Herne. Les grâces du prestige et de la reconnaissance à défaut des grelots sonnants et trébuchants du succès.

Cela me revient : la citation figurant au début de cet article est extraite de Cap au pire, l’avant-dernière des nouvelles de Samuel Beckett que les éditions de Minuit publièrent en 1991 dans une traduction d’Edith Fournier :

« D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ».

Il y dévoilait son art et sa manière de créer le pire des livres. Il n’y a pas à dire : Beckett, prix Nobel de littérature, une œuvre universelle traduite dans de nombreuses langues, pas un jour de l’année sans que l’une de ses pièces soit jouée quelque part dans le monde, question échec, c’est assez réussi.

(« Victor Segalen en Chine, 1914 » photo D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 313 Réponses pour Fruits secs et échec littéraire

Petit Rappel dit: à

Tiens, la marionnette Sasseur revient! Notez qu’on ne l’ avait pas sonnée.  » le Claude Vorhilon  » commence à faire rengaine, deux fois en quinze jours, mais peut-on lui demander de se renouveler? Il semble hélas que non!

et alii dit: à

P.ASSOULINE nous parlera peut-être de
Denis Grozdanovitch et de sa « vie rêvée »!
il nous en avait parlé sur l’ancienne RDL

Jazzi dit: à

belle recension pour un goût du pet et de la merde, JJJ.
Grâce à vous, l’esprit saint est tombé dans la fosse… d’aisance !

christiane dit: à

Merci pour l’aquarelle, Jibé.
Cluny… Hum, voilà que vous allez réveiller les chats qui dorment !

Bloom dit: à

« coupez-lui la tête »

x, je pense que vous n’êtes pas sans ignorer que Lewis Carroll ne faisait là que citer (en partie) Shakespeare, inventeur littéraire de la triste injonction ‘Off with HIS head’ (‘Henry VI, Part III’ – Queen Margaret – et ‘Richard III’).
Au 16e et 17e siècles, l’on tranchait assez allégrement le cou des reines et/ou femmes de roi (Ann Boleyn, ‘Bloody Mary’) et quelques 50 années après les « Histoires » du Barde, ce fut au tour du premier oint du Seigneur de subir la décollation publique, l’infortuné Charles I, défenseur du droit divin des rois (« the fool »!)…. C’était en 1649, dans le londonien quartier de Whitehall, sur un échafaud dressé pour la circonstance au niveau des fenêtres de Banqueting Hall. Les révolutions aiment les raccourcis, pour faire court.
Ce n’est que 140 ans plus tard, que ‘la veuve noire’, invention anglaise, démontra sa capacité à fonctionner de façon industrielle.

christiane dit: à

Et Alii,
J’avais lu et apprécié de
Denis Grozdanovitch le « Petit traité de désinvolture ».

et alii dit: à

Ce n’est que 140 ans plus tard, que ‘la veuve noire’, invention anglaise, démontra sa capacité à fonctionner de façon industrielle.
EH! LE CANNIBALISME SEXUEL de la malmignatte,ça ne va pas rassurer la RDL

et alii dit: à

je ne crois pas que la RDL A BESOIN DE COURS DE « kibitzerisation ; des lois pour rencontrer D.G. sur le terrain peut-être !
il parait qu’il sera à au château de Meslay
Publié le 30/07/2017 à 05:38 | Mis à jour le 30/07/2017 à 07:06

et alii dit: à

LE FOU wiki
. À l’instar du cavalier, le fou est une pièce mineure. En général, on lui attribue la même valeur que le cavalier, la différence dépendant de la position sur l’échiquier.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Comment se fait-il que Marie Sasseur navigue entre mer et montagne, alors que nous sommes tous confinés dans un rayon de 10 km, chacun dans sa région ?

Jazzi, je ne sais pas si tu as tout suivi mais il était toléré d’aller se confiner en région jusqu’à lundi 19h. Ensuite il faut rester sauf rares cas dérogatoires qu’il faut être en mesure de justifier. C’est pour ceka que je suis resté à Paris…bien que possédant mon château du Cantal, je ne pouvais pas prendre le risque d’y rester bloqué, ne pouvant personnellement bénéficier d’aucune dérogation…

L’an passé par contre on avait aucune quantification du risque de propager gravement le virus en province et ceux qui étaient partis néanmoins avaient fait preuve d’irresponsabilité patente. Il y a d’ailleurs eu des dizaines de cas de grands parents décédés du virus apporté par les enfants ou petits enfants, certains ayant debarqué chez eux sans même avoir prévenu… et les cas innombrables d’enfants et adolescents qui n’ont pas pu suivre les cours faute de connexion chez papy-mamie.

D. dit: à

J’adore les Echecs, Jazzi. Ça ne me donne jamais mal à la tête. Mais j’ai besoin d’être reposé pour jouer correctement. Je n’aime pas jouer contre des machines, je détecte trop d’inhumanité dans leurs coups. Toutes les machines ont un style de jeu de machine. Elles sont capables de gagner mais sans aucun brio.

Petit Rappel dit: à

Voir aussi les Lettres d’ Italie du Président de Brosses; entre autres, comment subir un Paris-Rome en coche et sans commodités. On pardonne tout à De Brosses tellement c’est bien raconté…

et alii dit: à

l’obs rapporte:
« . Cinquante ans que ces deux-là s’épient, se jalousent, se critiquent…

« Il ne peut pas nier que je suis un théologien qui possède une œuvre que lui-même n’a pas, explique non sans malice le professeur Küng. Alors il prend très au sérieux ce que j’écris et ce que je dis. Il sait qu’il y a là-dedans une grande part de vérité qui me rend dangereux. »

Claudio Bahia dit: à

@ Christiane et DHH
j’ai bien aimé lire vos derniers échanges de messages.
Je me suis reconnu, un peu dans ce texte de Christiane à JJJ :
… »Je l’ai suffisamment évoqué ici, JJJ. Baptisée + communion + confirmation par tradition sociale et familiale… Catéchisme et obligation de la confession où on nous promettait mille tourments si on ne disait pas « tout » ! »…
Dans une lointaine époque heureuse, entre 1981 et 1984, j’ai eu la chance de venir travailler en Suisse; j’ai fait la connaissance d’un pasteur genevois de l’Eglise protestante, qui avait écrit un texte sur le pasteur Bonhoeffer de l’Eglise confessante; cet ami pasteur avait tissé des liens étroits avec le Grand Rabbin de De Genève, Alexandre Safran, et avait effectué de nombreuses visites à Paris pour y rencontrer Emmanuel Levinas et m’avait parlé de ses entretiens avec Levinas.
alors, vous comprenez que vos échanges m’ont plu et intéressé.
J’écris toujours avec beaucoup de décalage, 5 heures de fuseau horaire, et pour aggraver, je ne viens lire ici que une fois par jour au mieux.
Merci à vous deux, pour cette remontée de souvenirs.

lmd dit: à

C’est un peu fort, alors qu’on pouvait parler de Georges Darien, on s’est attendri sur le christianisme qui parvient à toujours couillonner.

et alii dit: à

« Roberto Esposito est professeur de philosophie auprès de l’ « Istituto italiano di Scienze Umane » à Florence et à Naples. Il est membre du Collège international de philosophie. Parmi ses publications, ont été traduits en français Communitas (PUF, 2000), Catégories de l’impolitique (Seuil, 2005) et le recueil d’articles Communauté, immunité, biopolitique (Amsterdam, 2010).

Là où la communauté va lier les membres autour d’un engagement commun, l’im-munité les sépare. (Roberto Esposito)

Paraissait au mois de mars Immunitas. Protection et négation de la vie (“L’ordre philosophique”, Seuil, 04/03/2021), traduction d’un livre paru en 2002, Immunitas. Protezione e negazione della vita. Le deuxième volet d’une réflexion entamée avec Communitas (PUF, 2000) et qui se penche sur les liens entre l’immunité et la communauté.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/une-societe-du-tout-immunise-est-elle-souhaitable?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpVgbqTOoeKQh7JKoFLC2fE&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=649625#xtor=EPR-2-%5BLaLettre07042021%5D

rose dit: à

J’lui ai dit
Hey Souleymane tu m’as décapitée.
Deux fois.
Ensuite ai pensé à Samuel.
M’a répondu « mais tu ne voulais pas que je te prenne en photo.
Alors, a pris la photo, sans la tête. Couic.

et alii dit: à

une dame, originaire d’Alger, plus âgée que moi, mais toujours « bien dans sa tête » m’a dit que cette année, ce qui lui avait manqué, c’était une tradition alimentaire :qu’elle appelle « la mouna », et décrit conne une sorte de brioche qu’elle savait faire et dont elle avait distribué des parts à ses voisins; je la comprenais tant qu’elle m’en donna envie !

et alii dit: à

wiki:
La mouna, ou mona, étant semblable à la mona de Pascua espagnole, il est souvent affirmé que cette pâtisserie a été amenée par les Valenciens en Oranie.

Une autre hypothèse rapproche le nom du gâteau de celui du fort construit par le premier gouverneur espagnol, don Diego, marquis de Comarez, à l’endroit même du débarquement ; ce fort fut appelé Castillo de la Mona (château de la Guenon, devenu fort de la Moune, puis Fort Lamoune), car, dit-on, l’endroit entièrement boisé était habité par des bandes de singes4 (mona en espagnol). Pour la fête de Pâques, les familles auraient fait passer aux prisonniers du fort des gâteaux, piqués sur de longues perches, qui auraient pris le nom du lieu.

Une troisième hypothèse avance que le gâteau porterait ce nom parce que les Oranais avaient l’habitude d’aller piqueniquer5 près de ce fort, à Pâques.

Henri Chemouilli, quant à lui, rapproche mouna de mimouna, probablement issu de l’arabe imoun (« heureux »), qui est le nom du dernier jour de la Pâque juive6.

Petit rappel dit: à

Je crois avoir dit que je n’ avais rien contre l’ auteur des Pharisiens, lmd! Ni contre d’autres d’ailleurs!

et alii dit: à

wiki dit encore:
Selon André Lanly7, mouna vient du valencien mona (avec un o fermé), qui dériverait de l’adjectif latin munda dans l’expression munda annona, qui désignait le pain de luxe dans l’armée romaine. Il s’appuie sur le fait qu’en valencien, comme en catalan, la dentale du groupe nd s’efface. Dans le parler populaire d’Algérie, mouna désignait aussi un coup porté sur la joue : « Il lui a mis une mouna comme ça8 ! »

Claude Arrieu, dans un essai sur les fêtes religieuses d’Algérie avant 1962, pense également que la mouna est issue de la brioche pascale catalane, la mona. En effet, les Valenciens, Mallorquins et Catalans auraient apporté à Oran un savoir-faire vieux de plus de trois cents ans. Selon les documents historiques étudiés par Arrieu, ce gâteau de Pâques né dans la province d’Alicante, est rattaché à une légende. Une vieille femme surnommée La Mouna pétrissant un pain avec la plus blanche des farines et des œufs les plus frais aurait guéri une reine frappée d’un mal mystérieux. Ce « sein de la sultane » brun, arrondi, lisse et luisant émut le roi qui donna le nom de Mona à ce gâteau9.

Pierre Mannoni10 signale en tout cas que, quelle que soit la forme de la mouna, l’important réside dans la tradition du pique-nique où on la déguste et que cette coutume, qui se retrouve partout en Algérie, constitue une célébration du printemps, un « rite plus païen que chrétien sans doute ». Il rejoint Joëlle Hureau pour qui « faire la mouna, c’est sacrifier à un rite11 ».

Bloom dit: à

J’adore les Echecs, Jazzi

‘J’adore l’échec’
Beckett

+ ……………………………
……………………………..
…………………………….

Janssen J-J dit: à

J’ai pensé qu’au moins deux de nos amies erdéliennes, des femmes fortes, sympathiques mais pas toujours faciles, seraient peut-être intéressées par ce bouquin très original qui vient de sortir… A tout hasard, bien sûr…
https://laviedesidees.fr/Quand-maman-s-emancipait.html

puck dit: à

désolé si je me suis permis d’écrire deux ou trois courts commentaires sur Saint Paul, le problème est que je suis le seul ici à commenter les articlapassou !

puck dit: à

et je ferai remarquer à tous les mécréants laïcards infidèles hérétiques qui trainent sur ce blog que depuis que j’ai mis une petite médaille de Saint Jacques sur mon ordinateur je ne fais plus coquilles !!!

puck dit: à

pardon : DE coquilles

puck dit: à

non : je ne fais plus de coquille !!!

Jibé dit: à

Christiane, ah les chats endormis…
Il reste si peu de l’abbatiale mais tellement de cette architecture romane tout autour, tellement de prés et de chapelles, de chevaux paisibles; au soleil rasant du soir quand je rentre, j’ai l’impression de vivre « avant ». Je ne dis pas que c’était mieux pour tout, mais là, franchement c’est si beau.

Nicolas dit: à

Oh putain, Velbecq a fait une sortie sur l’euthanasie, rien de moins que la fin de la civilisation mes bons amis. Velbecq grand écrivain qu’a réussit. Fort heureusement je ne l’ai jamais lu !

et alii dit: à

problème est que je suis le seul ici à commenter les articlapassou !
assez cherché, puck parce que vous ne trouverez pas !
mettezplutôt une médaille à Saint Antoine ,et à FLAUBERT

Nicolas dit: à

Écrivains préférés de la mère d’un pote, Gary, Céline, Reza.

Nicolas dit: à

Dernier bouquin acheté Petite Poussette de Serres. <3

Janssen J-J dit: à

@ vous n’êtes pas sans ignorer

J’adore tomber sur cette entame, Bl… Ne m’en veuillez pas, mais je trouve qu’il en émane quelque chose d’aimable chez son scripteur… On a envie de l’indulger. Vraiment.

@ jibe, mais c super vachement sympa ce que vous dites à Ch., que je suis pas ce qu’on prétend, etc. Ben voui… Et puis, vous vous situez proche du Jura, je suis content, c sur mon même parallèle charentais (nb : RDLJC, pour moi, c’était RDLjudéo-chrétienne et non plus RDL laïque…, et pour vous, RDLJC = RDL jésus-christiane ! Brouhhh, au fond, c un peu pareil 😉
Bàv,

christiane dit: à

@claudio
Mille mercis. Quel bonheur les souvenirs communs (cathe) et surtout ce lien extraordinaire entre Levinas et ce « pasteur genevois qui avait écrit un texte sur Bonhoeffer, avait tissé des liens étroits avec le Grand Rabbin de Genève, Alexandre Safran, et effectué de nombreuses visites à Paris pour y rencontrer Emmanuel Levinas et enfin, qui vous en avait parlé. »
Quelle chance !

Jazzi dit: à

des femmes fortes, sympathiques mais pas toujours faciles »

Je les ai rencontrées, JJJ, elles ne sont pas aussi grosses que ça !

Janssen J-J dit: à

ah non… fortes, ça veut pas dire grosses. Hein ! voyh-ons donc’
(nb -< elle a des seins parfaits, votre espagnole, mais est-on sûr de sa nature plastique ? – j'en ai jamais caressés des bétonnés comme ça, et vous, jzmn, quid ?)

Jazzi dit: à

« Écrivains préférés de la mère d’un pote, Gary, Céline, Reza. »

Toi aussi tu es retourné chez maman, petit Nicolas ?

Longue promenade aujourd’hui avec Hector. On sent qu’il y a nettement moins de monde dans les rues, les jardins et sur les quais : Paris est à nous !

Jazzi dit: à

« mais est-on sûr de sa nature plastique ? »

Forcément, c’est une trans !
Au toucher, c’est plus de la plastique mais du plastic…

puck dit: à

je m’étais fixé comme objectif 40 commentaires sur Saint Paul, j’en suis qu’à une petite vingtaine, j’ai complètement screwed up : j’aurais dû les découper, en faire trois petits à la place d’un long j’aurais largement dépassé la quarantaine, ce qui m’aurait permis de remporter la médaille de Saint Paul pour mettre à côté de celle de Saint Jacques.

Jazzi dit: à

Surprise, merci Passou !

puck dit: à

bon j’en fais un petit vite fait sur le lien entre Freud et Paul.

Je crois qu’on peut soutenir la thèse selon laquelle le Freud qui traite de l’expérience fondamentale de la culpabilité est un descendant direct de Saint Paul.

ça comme introduction je trouve que c’est bien.

puck dit: à

et là hop ! je passe à un commentaire suivant…

En effet, Freud réfléchit sur ce qu’est un père et ce qu’est une religion du père.

ça comme phrase de liaison avec la suite c’est bien aussi !

puck dit: à

et hop je passe au suivant !

Et là il faut se poser la question de savoir comment se fait-il que cette religion (de père…) soit précisément plus marquante une fois le père mort, lapidé, tout comme Moïse lapidé excerce encore plus fortement son influence son peuple ?

et arrivé à ce point on songe à qui ? à Kierkegaard bien sûr !

comme détournement sur un autre sujet c’est plutôt bien.

puck dit: à

et hop un autre petit commentaire, faut pas baisser le rythme j’approche les 40 !

évidemment la horde se révolte contre le martyr qui devient martyr du fait qu’ils le mettent à mort (cqfd).

La thèse de Freud dans l’homme Moïse quelle est-elle ?

ça comme cliffhanger c’est bien pour passer à l’épisode suivant !

puck dit: à

je rappelle aux participants de ce blog qu’ils peuvent toujours se regrouper pour demander à pasou de me virer de son blog.

le mieux serait de lui envoyer une pétition.

puck dit: à

revenons sur la lecture de l’Homme Moïse de Freud, là force est constater que la plupart des lecteurs de ce livre ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! parce qu’ils s’imaginent que ce n’est le livre d’un juif sur Moïse, un de plus, et ben non !

Pas du tout, et là je rappelle ce petit article (anonyme) que Freud a écrit sur représentation de Moïse par Michel Ange (pour les nuls et Dieu sait s’il y en a sur ce blog on trouve cet article dans l’inquiétante étrangeté et autres essais publiés chez Gallimard), et ben que dit Freud dans ce petit article ?

encore un cliffhanger… je me rapproche des 40 !

J.L. Beaufils dit: à

 » A l’ère du triomphe de la science, que reste-t-il de la croyance religieuse ? Plus encore, que signifie « être croyant » dans une société postmoderne, où l’idée de vérité objective et universelle, ainsi que les justifications métaphysiques traditionnelles, sont mises en doute ? Entre prétention à la vérité et valeur spirituelle, lumière de la raison et chaleur du sentiment, la croyance apparaît sans cesse tiraillée entre une exigence de fondement, le renoncement et le doute. Si le croyant n’est pas nécessairement une « honte pour la rationalité », les deux invités se demanderont « pourquoi croire ? » et interrogeront la rationalité et la légitimité de la croyance. »

Citéphilo à Lille, 18 novembre 2012

https://www.youtube.com/watch?v=4GP0clLsetc

puck dit: à

déjà la première question qui vient à l’esprit est pourquoi Freud a-t-il publié cet article sur ce tableau anonymement, et la deuxième question qui vient à l’esprit est comme vais-je pouvoir raccrocher les wagons avec Saint Paul ?

puck dit: à

« A l’ère du triomphe de la science, que reste-t-il de la croyance religieuse ? »

hého je suis en train d’expliquer le lien qui relie Freud à Saint Paul et là vous venez balancer des trucs de bac philo sur la science et la religion ?

c’est pas écrit Adèle VanReeth ou Raphael Enthoven là ! on cause de trucs sérieux sur le blogapassou !

puck dit: à

bon je m’en fous j’ai recompté j’en suis à 48 commentaires sur Saint Paul ! record battu !!

puck dit: à

Jazzi !!!!!!!!!!!!! on joue à quoi maintenant ?

allez trouve nous un jeu.

J.L. Beaufils dit: à

des trucs de bac philo sur la science et la religion ?

Collège de France.

Nicolas dit: à

Tu veux niquer ma mère Jazzi?

christiane dit: à

J’allais vous répondre, Jibé, quand ma fille m’a appelée. Délicieuse heure de conversation à bâtons rompus. Elle va bien, découvre à 49 ans la joie d’un atelier, le dimanche matin, où elle travaille le fusain. Nous avons parlé peinture, dessin et fusain pendant de longues minutes. Je vais lui envoyer pour son anniversaire (demain) un livre que jaime beaucoup « cahier d’Alexandre Hollan , édité si soigneusement par William Blake. Dessins, croquis, écritures… Nous partageons une même joie en dessinant. De Marseille à Paris, que du bonheur !

D. dit: à

Très bon questionnement, JL. Beaufils.
Croire à la présence du Christ à ses côté est-il une difficulté supplémentaire ou un incroyable cadeau ? A chacun de répondre car nous sommes tous différents. Le don gratuit, la demande dans la foi…l’ouverture ou la fermeture à la possibilité de la foi… la foi est-elle croyance naïve ou don ? Faut-il accepter de se faire petit et naïf comme un enfant pour la recevoir ? Cela touche-t-il notre orgueil, notre amour-propre ?
Un mystère. Nous sommes tous différents. Nous naissons tous à un moment et quelque part sans avoir eu la moindre maîtrise de cet even et de ce lieu.

D. dit: à

événement.

D. dit: à

Une autre piste est de chercher où se trouve la raison pure. Moi je la trouve dans les Évangiles. Et absolument pas dans la construction (et incessante reconstruction) bancale et fragile de nos sociétés.
Y a-t-il plus raisonnable que Dieu aimant ?

D. dit: à

Le dimanche matin moi je vais à la messe. Et c’est important et délicieux. Le meilleur moment de la semaine. Je croise sur mon chemin tout un tas de gens qui font autre chose. C’est comme ça. Au Moyen-âge Paris comptait un incroyable nombre de chapelles et d’églises. Tous les baptisés pouvaient y etre accueillis presque en même temps. Extraordinaire. Suis-je fait pour le Moyen-âge ? Non, je regarde devant moi et vers les étoiles.

Patrice Charoulet dit: à

« VIVRE AVEC NOS MORTS »

Ce mercredi soir, courte émission littéraire à la télé. Anne Fulda reçoit Delphine Horvilleur, rabbin, pour un livre qu’elle vient de publier chez Grasset.
L’émission a permis à l’auteur de répondre aux questions et de donner une idée de ce livre au téléspectateur.
Menu problème : Anne Fulda, au début de l’entretien, annonce que le livre a pour titre « Vivre avec la mort », or on voit sur l’écran le livre avec son vrai titre « Vivre avec nos morts ». On se dit : « Tiens Anne Fulda a fait un lapsus. » Or, à la fin de l’émission, on revoit le livre avec son vrai titre. Et Anne Fulda redit qu’il faut lire ce livre de Delphine Horvilleur « Vivre avec la mort ».
Ce n’était pas un lapsus. C’est pire !

et alii dit: à

D,vos questions me semblent terriblement intimes ,et me rappellent le temps où je pensais avoir un « ange gardien »;je ne sais d’où je tenais cette « idée d’ange gardien » ,ange auquel je devais de « survivre » ,mais je sais que je n’en parlais à personne, et que j’y croyais sans imaginer la remettre en cause ,ni qu’elle me pouvait me remettre en question;il n’était plus question d’orgueil, ni d’amour propre;c’était mon identité d’être vivant qui reposait là ; ce n’est que beaucoup plus tard que j’eus conscience que c’était une « croyance puérile » que rien ne confortait et que je m’en défis sans vraiment y penser

D. dit: à

Je pense avoir des anges-gardiens lais j’avoue ne pas m’adresser à eux ce qui au fond n’est pas très gentil. Voire ingrat.
Je vais tenter de me corriger.

Jean Langoncet dit: à

@Ce n’était pas un lapsus. C’est pire !

tapé dans le moteur de recherche : la mort, la mort, la mort, toujours recommencer

tombé sur ça : https://www.youtube.com/watch?v=iZpNgSaYWts

ça ne casse pas des briques, c’est entendu.

quant au reste, comme on dit chez certains nomades confinés : mange tes morts

D. dit: à

François Delpla parle ici très longuement de son livre sur le détestable Martin Bormann.
Il est passionnant comme d’habitude.
Mais contrairement à lui je reste convaincu que Bormann a passé plusieurs années en Argentine après la chute du Reich. Des dossiers déclassifiés des services secrets américains ainsi que de nombreux témoignages font pencher la balance en ce sens.

www.http://youtu.be/bb7g6ZZD-RY

rose dit: à

Incroyable, Christiane !
Votre fille vit à Marseille !
Nous sommes payses.

DHH dit: à

@Et alii
Le mot Mouna je le connais depuis toujours et je je découvre ici sous un jour linguistique dont je je ne m’etais jamais souciée
Mais également en lisant votre post j’ai pris conscience que je l’utilisais dans deux sens différents entre lesquels je ne me suis jamais demandé s’il y avait un rapport’
D’une part ce gâeau au nom espagnol qui est une sorte de brioche au sucre assez banale qu’on trouve en France dans routes les boulangeries sous un autre nom
D’autre part une tradition espagnole adoptée par toute l’Oranie ,d’organiser de pique nique monstres le lundi de Paâques ,pour ma famille c’etait ,dans la forêt de Msila ou sur la Montagne des lions
je me souviens des reportages sur ces moments qui revenaient régulièrement chaque annee le lendemain dans la feuille de chou locale ,j’en ai encore en têtre une phrase de ces textes sur « les premiers pas du NOVIO (sic)timide dans la famille de sa promise  »
Vous avez cité Lanly ?.connaissez vous ses travaux sur l’analyse d de la langue française (‘vocabulaire syntaxe morphologie)
il était au jury d’un examen auquel j’ai été reçue ;je le lui dois peut-être

et alii dit: à

Ce n’était pas un lapsus. C’est pire !
vous avez raison

et alii dit: à

DHH
NON, JE NE CONNAIS PAS .
j’étais très touchée lorsque cette dame ,qui m’avait déjà dit que son mari était venu avec toute sa famille d’Espagne m’a parlé de son souvenir et son désir !qui semblaient d’autant plus oppressants qu’elle a des petits enfants auxquels elle veut transmettre comme elle a reçu des femmes de sa famille ,et m’en parle souvent;
le seul autre « mouna » que je connaissais jusque là était « Aguigui Mouna »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aguigui_Mouna

Jean Langoncet dit: à

le prochain opus de Jazzi sera œuvre collective. hosanna !

Janssen J-J dit: à

@jzmn, je crois que pukt veut jouer à un nouveau jeu. Au docteur ‘fruit-sec & touche-pipi’, peut-être ?…

DHH dit: à

et alii
il !manquait un mot dans mon post;l’ouvrage de Lanlyp porte sur la langue de Français d’Algérie

christiane dit: à

Mais oui Rose, rue du Panier…

christiane dit: à

Merci, JL Beaufils pour les liens concernant J.Bouveresse
.

rose dit: à

La mouna et alii.
La recette est dans la bible culinaire des trois soeurs Scotto.

rose dit: à

Christiane

Pas loin de la vieille Charité ?

rose dit: à

et alii dit: à
Ce n’était pas un lapsus. C’est pire !
vous avez raison.

Elle ne l’a pas lu, point barre.
Le livre lu,, l’on n’en oublie pas le titre : les Misérables, de Victor Hugo.

et alii dit: à

DHH peut-être un article qui vous intéressera:
La Mouna demeure la friandise communielle de là-bas, véritable trait d’union de communautés solidaires et fraternelles qui l’ont rapatriée, ici, après 1962.

Extrait de l’essai « Mouna, Mimouna, Achoura
Les fêtes de la convergence religieuse en Afrique du Nord, avant 1962»
Claude Arrieu – Edition PyréGraph – juin 2003 – ISBN 2-908723-55-7.

LA MOUNA (JOURNAL LE BLIDÉEN, 1904)
 » Le lundi de Pâques, il eut été très difficile de rencontrer âme qui vive dans les rues de Blida, tous les habitants, petits et grands, jeunes et vieux, étant allés comme à l’habitude faire un repas champêtre dans la campagne environnante, ou bien encore partis pour assister aux fêtes d’Alger.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fandrepouchain59.wordpress.com%2F2009%2F04%2F07%2Forigine-de-la-mouna%2F

puck dit: à

renato dit: Et ce n’est pas une blague
 »

ben oui en fait pour Freud cette représentation de Moïse par Michel Ange est une énorme blague, une espèce de canular qui contredit le personnage biblique, et pourtant Freud revient la contempler maintes fois à l’église Saint-Pierre-aux-Liens à Rome, elle lui procure une émotion, il la trouve belle, de là il en tire une analyse de l’émotion sur la beauté d’une blague.

renato dit: à

tableau ?!

Jazzi dit: à

« Ce « sein de la sultane » brun, arrondi, lisse et luisant émut le Roi qui donna le nom de Mona à ce gâteau. »

Finalement, avec mon lien, je n’étais pas si loin du sujet !
Je me souviens très bien de Mouna Aguigui, qui venait haranguer les lycéens à la sortie du Lycée Carnot, durant le festival de Cannes, dans ma jeunesse. Un sacré personnage.
Ne pas oublier non plus la Mona Lisa !

D. dit: à

Il faut bien reconnaitre qu’Emmanuel Macron parvient à gérer correctement cette épidémie qui se stabilise. Nous tenons le bon bout et économiquement il a fait ce qu’il fallait pour que tout aille plutôt bien. Il a su changer en adoptant une politique davantage tournée vers le social et témoignant d’une humanité réelle laquelle va probablement s’accroitre. Je lui accorde ma confiance et il apparait certainement aujourd’hui comme le meilleur candidat pour 2022.

JiCé..... dit: à

Jeudi 8 avril 2021, 6h04, 8°

Excellente analyse, commise par Dédé l’Alien frais, du magnifique travail que Manu Macron a réalisé en France depuis son élection triomphale. Ces résultats, reconnus par les nations du monde entier, le placent au niveau des bergers les plus habiles de l’Histoire : Staline, Adolf, Benito, Pol Pot, Castro, Mao, Caligula, Ceaucescu, Rainier de Monaco… Nous avons beaucoup de chance d’avoir aux manettes un géant de cette ampleur !

On aurait pu écoper d’une marionnette incompétente comme tant de petits pays de papier …. Il sera réélu, haut la main, en 2022 !

Marie Sasseur dit: à

Le goût de la guerre de cent ans.

« De la bergère à la guerrière, Jeanne capturée, Jeanne jugée et Jeanne brûlée, mais Jeanne d’éternité, définitivement irrécupérable, ayant inspiré Voltaire, Jules Michelet, Anatole France, Charles Péguy, Max Gallo, Mark Twain, Jean Anouilh, Robert Bresson, Georges Bernanos, Paul Claudel, André Malraux, William Shakespeare, Alfred de Musset, et bien d’autres. »

Œuvres inspirées par Jeanne d’Arc

liste d’un projet Wikimédia

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C5%92uvres_inspir%C3%A9es_par_Jeanne_d%27Arc

rose dit: à

Le quartier du Panier est un des très chouettes quartiers de Marseille.
Il est extrêmement ancien et surplombe les vestiges de l’antique Massilia découverts au centre Bourse. Situé sur une colline, à deux pas du Vieux Port que l’on rejoint en dégringolant ses rues en pentes, il est encadré par l’Évêché, un gros commissariat de Marseille, la cathédrale Saint Jean tournée vers l’entrée du Vieux Port et jouxtée désormais par le superbe Mucem et la villa Méditerranée. En son coeur, la Vieille Charité reconvertie en centre d’art où l’on guette fiévreusement chaque nouvelle expo.
Semblable à Naples, extrêmement populaire aux origines, lieu des savonneries marseillaises et des familles nombreuses italiennes à la marmaille bruyante, le Panier a été bien réhabilité et ses rues dans lesquelles il fait bon vivre foisonnent aujourd’hui d’ateliers d’artistes.
Bon anniversaire à votre fille, christiane.
C’est la demi-fête de la mienne.

Marie Sasseur dit: à

Le goût de la guerre de cent ans.

« pour les catholiques, Jeanne est avant tout une sainte ; pour les nationalistes, elle est le symbole du patriotisme ; pour les libres penseurs, elle est la figure de la rebelle par excellence ; pour les féministes, enfin, la première d’entre elles.  »

Pour le front national, c’est une sainte, une catholique, une rebelle, leur sauveuse et leur cri de ralliement  » jeanne, au s’cours ! »

Pour les féministes, c’est leur pucelle préférée, comme pour les lgbtqia, ni homme ni femme, un hermaphrodite, bien en phase avec cette époque dont l’identité se ramène au cul, et au genre non identifié.

Passou, je ne vous félicite pas pour cette promotion de la facilité et du moindre effort.

Marie Sasseur dit: à

Des deux affidés célèbres de Charles VII, ma préférence va au grand Cœur, auquel J-Ch. Rufin rend hommage dans un roman éponyme. ( « le grand Cœur »)

Jeanne et Jacques.

« Tous deux vont partager un destin comprenant de nombreux points communs, c’est le départ de rien, des conditions modestes, puis une ascension fulgurante, et une allégeance au roi Charles VII. Ils vont tout donner pour le roi, mais aussi recevoir beaucoup, en particulier de la part de la population. Et puis c’est la chute, une fin dramatique pour tous les deux à la suite de l’ingratitude de Charles VII »

http://www.jacques-coeur-bourges.com/jeannearc.htm

Marie Sasseur dit: à

« pour les nationalistes, elle est le symbole du patriotisme »

C’est un anachronisme idéologique, qui va bien pour les plaquettes du fn.
La Jeanne a été vendue, et pas par des étrangers.
A Vichy,en 1940, devaient avoir le même  » patriotisme « .

Bonne journée. Glaciale.

christiane dit: à

Rose, je ne sais pas. Le Panier est un quartier et une petite rue prés du vieux port…

christiane dit: à

Ah Rose, je ne vous avais pas lu ! Tout y est !

Jibé dit: à

Christiane
merci de m’voir répondu, de toute façon, et si joliment en me parlant de votre fille, du dessin et de la simplicité des jours

Jibé dit: à

JJJ
« Et puis, vous vous situez proche du Jura, je suis content, c sur mon même parallèle charentais »

un poil plus vers le sud, JJJ, vers Cluny, le sud de la Bourgogne
où il fait un froid de canard ce matin, mais un soleil, …un soleil!

Jazzi dit: à

Merci pour toutes vos citations et la publicité faite à mon modeste ouvrage, Marie Sasseur.
Mais vous oubliez l’essentiel dans ce que je dis, à savoir que malgré les diverses tentatives de récupération, Jeanne demeure définitivement… irrécupérable.

Marie Sasseur dit: à

« Merci pour toutes vos citations et la publicité faite à mon modeste ouvrage, Marie Sasseur. »

Oui, on peut dire que mes commentaires ne sont pas de la publicité mensongère.

Heureusement qu’il y en a qui sont allés à l’école, et s’en souviennent, avec toutes ces balivernes qu’on veut nous vendre aujourd’hui.

christiane dit: à

Jazzi,
Né le prends pas mal mais je ne lirai pas ton livre, pas plus que je n’ai lu tant d’analyses du personnage, de l’époque. Juste les minutes du procès.
La raison ? C’est le temps de l’enfance où elle habitait mon imaginaire, où sa vie ressemblait à une légende, où rien ne me paraissait impossible : entendre des voix, reconnaître un roi déguisé dans une foule, mener une bataille, brûler sans mourir vraiment… J’aimais ce temps de contes et d’images. Je veux le garder intact. Mais c’est bien que tu réunissez les voix plurielles qui l’ont imaginée. Il y eu un film récent, étrange, où une enfant dansait, balançant sa chevelure, prononçant des paroles inaudibles, chantant de curieuses mélopées. M. C. N’avait pas aimé. J’avais adoré le travail de ce réalisateur loufoque. Une chair de rêve habitait la pellicule… Je crois que tu en avais parlé…

christiane dit: à

reunisses -il y a eu.

Janssen J-J dit: à

Il est sorti, LE jeanne d’arcques ?
Bravaux, jzmn !

(apparemment, il y a un nouveau billet ce matin 8.4.21_9.49). – Ai crainte que mes fruitiers en fleurs aient gelé durant cette nuit)… il a fait entre zéro et moins un degré celsius… icite)
@ Jibé, le Clunisois…, Charolles, Louhans… Que de merveilleux souvenirs avec S. (et parfois D.), ou durant deux décennies (1992 – 2011), lors de nos week-ends de Pentecôte ou d’Ascension à partir de Dijon, nous parcourûmes la Bourgogne (et parfois Franche-Comté) en tous sens et en leurs moindres recoins (les moindres petites édifices du roman bourguignon, si semblables et différents du roman saintongeais)… Hélas, ce temps n’est plus, Sophie, reviendra-t-il peut-être ? tu le sais bien pourtant qu’il ne faut jamais rien regretter – ne garder que le meilleur des souvenirs de ces merveilleuses escapades où, t’en rappelles-tu, nous pic-niquions dans les champs et les prés les plus improbables au bord des cours d’eau, parmi flore opulente et intense faune d’insectes affairés ?…
Bàv,…

christiane dit: à

C’était : « Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc »
film de Bruno Dumont, sorti en 2017.

christiane dit: à

Bon jour, JJJ. Je suis triste pour vos fruitiers en fleurs qui, peut-être ont gelé.

Jibé dit: à

JJJ
mes fruitiers n’ont pas gelé, la vigne dans le coin non plus, mais mes fleurs, si. Mes aubriettes de mur et mes campanules ont bruni et mes fines herbes, mon basilic itou. Reste le thym et la menthe, peut-être un peu protégés du vent.
Bon, c’est moins grave que ceux qui perdent la récolte qui les fait vivre.

Christiane,
vous n’avez pas tort de rester sur vos sensations et rêves d’enfance, c’est tout précieux

Jazzi
eh bien moi je vais aller y voir, forcément. LE jeanne (sic)!

renato dit: à

À propos de « mona ».

Mots dialectal des Vénitiens — utilisé dans toute la Région sous la même forme, mais avec de nombreuses significations selon l’usage et le contexte — il peut avoir un sens offensant ou être employé comme simple intercalaire.

Littéralement, il indique l’organe génital féminin et par extension une belle femme. Par le passé l’étymologie du mot avait été liée au terme latin « mea domina », qui signifie ma dame, ma maîtresse, ou Madonna, plus récemment on l’a fait dérivet du grec « oignon », puis « muni » qui est montagne, butte, à partir de laquelle « mont Vénus » : mais aussi, du celte « mònes » qui vaut singe. La version la plus accréditée, issue d’une étude récente, dérive le mot de l’arabe « maimun », qui vaut « singe » ou « chat », symboles du péché et de la luxure, utilisé donc pour se référer à l’organe sexuel féminin — Marco Polo a parlé de « chat mammone » qui était en fait un singe qui ressemblait à un félin. Singe comme animal velu, mais aussi symbole de luxure dans l’iconographie chrétienne. Le mot vulgaire « mammone », dérivé de l’arabe, était le nom donné dans l’Antiquité à certaines espèces de macaques — chat mammone était le nom donné dans l’Antiquité à certaines espèces de babouins et on le trouve dans les dictionnaires italiens les plus anciens pour désigner un genre particulier de singe, appartenant à la famille des vervets.
Enfin, la métaphore animale pour désigner l’organe sexuel féminin est répandue, en Italie aussi qu’à l’étranger : il suffit de penser ou français « chatte » et à l’anglais « cat » ou « pussy ».

Quelques expressions :

« Te si mona » est utilisé en parlant à un homme stupide qui agit comme un singe.

« Mandar tuto in mona », tout foutre en l’air.

« Va in mona » vaut va te faire foutre.

« Na monada », est une bagatelle ou une connerie.

« Ndar in mona », ôur quelqu’un qui a perdu la raison.

DHH dit: à

et alii
merci
l’article est de 1904
moi je suis née bien plus tard et j’ai toujours connu bien vivace cette tradition, donc une veritable institution « la-bas »

Marie Sasseur dit: à

fruit sec
Élève, étudiant qui rate ses examens, se dit des élèves de X, EN, SCyr trop faibles pour embrasser une des carrières auxquelles elles préparent ; individu incapable, nullité, homme nul, c’est un fainéant ; ne pas avoir réussi ce qu’on voulait/désirait

rose dit: à

Ouais, enfin, c’est méconnaître les mendiants, où tu coupes la figue en deux mais pas totalement et où l’on met une noix et ou une noisette, amande etc.puis l’on referme la figue sèche sur les fruits secs.

rose dit: à

J’ai faim. C pas malin.

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