de Pierre Assouline

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La République des livres
Fruits secs et échec littéraire

Fruits secs et échec littéraire

« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux ».

Du Beckett tout craché, sans aucun doute, mais dans lequel de ses livres, cela m’échappe encore. Impossible de ne pas y penser en découvrant le très instructif dossier consacré à « Autopsie de l’échec littéraire » sous la direction de Christophe Bertiau et Chanel de Halleux dans COnTEXTES, une revue de sociologie de la littérature consultable en ligne.

Passons sur son titre qui suppose le phénomène inactuel quand la chose nous parait intemporelle si l’on en juge par les cris et chuchotements de notre vie littéraire. L’histoire de la littérature étant avant tout la chronique et l’analyse du succès, son envers est rarement évoqué. Trop négatif, trop sombre, trop pessimiste ? Peut-être mais, ce dossier en témoigne, ce n’est pas une raison pour reléguer ad eternam les fiascos dans le long silence, contre lequel ces sociologues plaident brillamment au tribunal de la postérité littéraire » – même si dans Voyage au bout de la nuit, Céline faisait dire à Bardamu qu’invoquer sa postérité revient à « faire un discours aux asticots ».

Il y est question d’écrivains illégitimes, d’auteurs non consacrés, de poètes crottés, de génies malheureux, d’artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, de malchanceux des lettres, de martyrs ridicules, de publicistes obscurs, de déclassés des lettres, de Bartleby d’estaminet, de talentueux mal aimés, d’invendus qui se font une gloire de n’être donc pas des vendus… De ratés, au fond, dont beaucoup imputent leur infortune au milieu, au système, au gouvernement…

Certains livres inconnus gagneraient à ne pas sortir de l’ombre, et certains romans jamais réédités depuis des lustres méritent de le rester. Il n’empêche : rien n’est plus subjectif que l’échec, notion des plus fuyantes, qui est le plus souvent un sentiment d’échec. Tout dépend du point de vue et de l’époque. La nôtre a tendance à considérer que le capital symbolique (prestige, honneur, reconnaissance) est inversement proportionnel au capital matériel ; et comme la société héroïse la victime, valorise la souffrance issue de la marginalité, il arrive qu’un échec soit couronné de succès et participe même du culte si contemporain de la performance. Il ne suffit pas de rater, encore faut-il y mettre un certain talent, les plus rares y parvenant même avec génie.

Deux contributions en particulier émergent ce dossier. L’une signée de Jean-Didier Wagneur consacrée à la notion de « bohème littéraire » née sous la Monarchie de juillet. 1830 est un tournant. Faute de trouver des médiations (revues, journaux, librairies), le candidat à l’échec littéraire usa dès lors d’une stratégie de groupe. D’où une esthétique du ratage, la passion romanesque des losers etc. La seconde due à Marceau Levin revient longuement sur l’expression « fruit sec » (terme d’argot désignant à Polytechnique celui qui avait raté sa sortie de l’Ecole et dont Flaubert fit le titre originel de L’Education sentimentale) ; elle désigne par extension un auteur comme unique responsable de son échec. Son sentiment d’exclusion l’encourage inévitablement au ressentiment, à l’amertume, à l’envie, à la récrimination.

L’échec littéraire suppose l’incompréhension suivie du rejet d’une œuvre qui échappe aux radars de la consécration.Mais qu’il s’agisse de Victor Segalen et de Georges Darien jadis ou, plus près de nous, de Jean-Marc Lovay et d’Eric Chevillard, des écrivains dont le cas est longuement examiné dans le dossier, leur échec apparaît finalement très relatif. Car s’ils ne sont guère lus, ils sont loués, laurés, commentés, on leur dédie des rétrospectives, des thèses, une Pléiade ou un cahier de l’Herne. Les grâces du prestige et de la reconnaissance à défaut des grelots sonnants et trébuchants du succès.

Cela me revient : la citation figurant au début de cet article est extraite de Cap au pire, l’avant-dernière des nouvelles de Samuel Beckett que les éditions de Minuit publièrent en 1991 dans une traduction d’Edith Fournier :

« D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ».

Il y dévoilait son art et sa manière de créer le pire des livres. Il n’y a pas à dire : Beckett, prix Nobel de littérature, une œuvre universelle traduite dans de nombreuses langues, pas un jour de l’année sans que l’une de ses pièces soit jouée quelque part dans le monde, question échec, c’est assez réussi.

(« Victor Segalen en Chine, 1914 » photo D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 313 Réponses pour Fruits secs et échec littéraire

Jazzi dit: à

En plein dans le mille !

Patrice Charoulet dit: à

SUICIDE ET EUTHAN ASIE

En 1982 , j’ai acheté le livre suivant :

Suicide, mode d’emploi, sous-titré Histoire, technique, actualité, est un livre de Claude Guillon et Yves Le Bonniec paru en 1982 aux éditions Alain Moreau.
Ce livre relate l’histoire, les différentes techniques et l’actualité du suicide. Au dixième chapitre figurent des « recettes médicamenteuses » et des noms de médicaments mortels. Ce sont ces dernières informations qui pousseront les adversaires du livre à le combattre.
En France, la publication de ce livre est tombée sous le coup de la loi no 87-1133 du 31 décembre 1987 tendant à réprimer la provocation au suicide1. Selon ses défenseurs, il lève le tabou sur le sujet du « droit à la mort » et son interdiction relève du délit d’opinion. Selon ses opposants, il peut constituer une incitation au suicide.

Au cours de mes quinze déménagements et divers séjours à l’étranger, ce livre a disparu de chez moi avec d’autres.Je n’ai gardé que des dictionnaires et des Pléiade. Je n’avais pas alors, ni maintenant, envie de me suicider. Mais je trouvais utile de savoir quoi absorber pour pouvoir le faire , en cas de nécessité. Je ne me souviens plus quels produits il fallait avaler. Chacun sait que des résistants, des combattants, des espions ont eu dans leur pocher du cyanure, au cas où…Ce livre est dur à trouver, dit-on. Je crois même qu’il est interdit de le vendre, car cela ne serait pas bien « d’inciter au suicide » . Le suicide n’a pas toujours été mal considéré, en particulier chez les Romains. Montherlant y a longtemps songé, s’informant auprès d’un ami écrivain, grand connaisseur de la littérature latine, écrivain dont on ne peut plus citer le nom sans être décrié. Il s’est finalement suicidé en mettant un revolver dans sa bouche dans la bonne direction. Il n’a pas raté son suicide.

Je n’incite personne au suicide ( ce ne serait pas bien!), mais, à mon humble avis, c’est la moindre des choses que de mettre fin à sa vie, quand on la trouve insupportable. Je la trouve, pour l’instant, des plus supportables et je ne me suicide pas.

Euthanasie maintenant . Des religions sont contre. Mais les religions sont des fables (création divine, vie après la mort, âme éternelle, paradis , etc.). Ce n’est pas une question qui relève de la religion. Quand on a une maladie incurable, qui va chaque jour s’aggravant, qui vous cause des souffrances intolérables malgré la morphine, que peut signifier des mots comme « il ne fait jamais mettre fin à la vie ». Le problème pour celui qui est dans cette situation, qui n’a jamais de cyanure dans la poche, qui n’a jamais le livre ci-dessus, et qui de toute façon ne pourrait pas se procurer les produits utiles pour en finir avec la souffrance, est qu’il dépend des gens qui sont autour de son lit (médecins, infirmiers…).
Le souffrant en phase terminale dépend. des lois du pays où il se trouve. Dans certains pays , on abrège ce martyre atroce. Dans certains pays, on ne peut abréger «  parce qu’il ne faut jamais mettre fin à la vie . » J’approuve les premiers et je donne tort aux seconds.
C’est le cadet de mes soucis de savoir ce que les religions en pensent ou de savoir si ces lois sont de droite ou de gauche. Je ne songe qu’aux souffrants impuissants , cloués sur un lit et abandonnés à une interminable souffrance par des lois féroces, et, au fond , inspirées par des fables religieuses.

JiCé..... dit: à

Compliments, Charoulet !
Bien dit.

puck dit: à

@ »Je n’incite personne au suicide »

vous avez tort !

Jazzi dit: à

La classe politique, tous partis confondus, n’a pas eu besoin de se suicider. Macron l’a flinguée !

DHH dit: à

A propos de traduction
Sur les indications de Bloom je me suis immergée avec délectation dans la these de Rachel Ertl sur le roman juif américain monument d’érudition intelligente et j’y ai decouvert un probleme de traduction qu’elle y soulève sans vraiment proposer une solution
Comment doit on rendre dans la traduction française d’un roman américain les mots yiddish qui sont passées dans le langage courant new-yorkais ?
Traduire ces mots de la langue courante par leur equivalent dans la langue française courante , voire dans un argot parigot pour leur conserver un peu d’exotisme , c’est leur faire perdre une connotation spécifique judeo newyorkaise voulue par l’auteur et priver le lecteur français d’une composante du sens perceptible au locuteur de la langue d’origine
Les garder en yiddish avec une simple traduction en note comme s’ils etaiient des termes étrangers dans la langue d’origine, c’est méconnaître leur statut reel ,qui est d’appartenir au langage courant ,donc trahir le texte
Ne reste que la note de bas de page indiquant le sens et se prolongeant , lourdement explicative sur du statut linguistique du terme et de son usage ,
Une explication d’ailleurs, qui a terme sera rendue inutile quand l’usage prolongé du mot l’aura prive de toute reference à on origine etrangere et donc des connotations correspondantes .
car tel est le sort sur longue periode de tous les emprunts surtout s’ils ont été un peu apprivoisés par la prononciation ou l’orthographe Qui voit encore une once d’orientalisme dans le mot a l’air si français « truchement » qui demarque l’arabe Tordjman (interprète ) ? qui trouve un air allemand à frichti avatar de Frühstück
.Mais alors ce sera la lecture dans la langue d’origine des ouvrages anciens qui sera devenue anachronique trahissant un brin les intentions de leurs auteurs
.C’est ce qu’expliquait ici même Daniele Robert a propos de ses incertitudes pour traduire les néologismes de Dante passés aujourd’hui dans le langage courant ,qui ont donc perdu dans la langue italienne actuelle l’aura d’etrangeté qui les caractérisait naguère lorsqu’ils y on été introduits, mais qu’elle a cherché à rendre avec leur tonalité d’origine dans sa traduction

puck dit: à

bien, dans le cadre de cette petite formation « apprendre à lire » nous allons donc contineur la lecture de l’Epître aux Romains de Saint Paul.
Avant d’aborder cette lecture à travers les commentaires de Spinoza il me semble important et opportun de faire un détour par Walter Benjaminau travers « fragment théologico-politique » dans son livre « Mythe et Violence », je vous invite donc à vous rendre à la page 150 de ce livre, qu’y lit-on ? :

« (…) car dans le bonheur tout ce qui est terrestre aspire à son déclin, mais dans le bonheur seul il peut trouver son déclin. Cependant, certes l’intensité messianique immédiate du coeur, de l’homme intérieur singulier, passe à travers le malheur, par le sens de la souffrance. a la restitutio in integrum d’ordre spirituel, qui conduit à l’immortalité, correspond une restitutio temporelle, qui conduit à l’éternité d’un déclin, et le rythme de ce temporel, éternellement passager, totalement passager en sa totalité spatiale, mais aussi temporelle, est le bonheur. Car messianique est la nature de par son caractère éternellment et toalement passager. S’efforcer d’atteindre à pareil caractère, même pour ces niveaux de l’homme qui sont nature, telle est la tâche de la politique mondiale dont la méthode doit appeler le nihilisme ».

Ce concept de « nihilisme » on le retrouve dans les épîtres aux Corinthiens et aussi aux Romains : le monde disparait, la morphé de ce monde est parvenu à son terme.

Et même Nietzsche a bien vu que c’était un nihilisme profond qui était à l’oeuvre, en tant que politique mondiale, afin de parvenir à la destruction de l’Empire Romain (!).

Cela est confirmé sur le plan historique puisque l’adoption du christianisme par Rome coïncide effectivement avec le moment de son déclin, puis de sa disparition !

puck dit: à

maintenant nous allons reprendre la lettre aux Romains au ch.8 et voir que ce qu’on lit correspond exactement à ce que dit Walter Benjamin ! (je recopie)

puck dit: à

donc E. aux Romains chap 9 : « Car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu : livrée au pouvoir du néant – non son propre gré, mais par l’autorité de celui qui l’y a livrée -, elle garde l’espérance, car elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons en effet : la création tout entière gémit maintenant encore des douleurs de l’enfantement. Elle n’est pas la seule : nous aussi, qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons intérieurement, attednat l’adoption, la délivrance pour notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en l’espérance. Or, voir ce qu’on espère n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment l’espérer encore ? Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c’est l’attendre avec persévérance.
De même, l’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut; mais l’Esprit lui-même intercède pour les saints. Nous savons, d’autre part, que tout concourt au bien de cuex qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein. Ceux que d’avance il a connus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier né d’une multitude de frères. »

et voilà ! Saint Paul a la vision de cette conversion de Rome 3 siècles avant qu’elle n’arrive ! pourquoi ? parce que la souffrance l’y conduira naturellement. et l’on retrouve, comme en écho, cette même démonstration chez Walter Benjamin.

Jazzi dit: à

Ne pas faire d’amalgame entre suicide et euthanasie.
C’est justement parce que l’on présente l’euthanasie comme une forme de suicide que l’on a tant de mal, en dehors de toutes considérations religieuses, à légiférer sur ce problème.

« Saint Paul a la vision de cette conversion de Rome 3 siècles avant qu’elle n’arrive ! »

Ne pas réduire saint Paul au rang d’un quelconque Nostradamus !

christiane dit: à

Jibé,
A propos des miracles, ce qui me hérisse c’est de penser à tous ceux qui croyant en ces miracles et dans une grande détresse n’ont pas compris pourquoi ils étaient exclus de ce pouvoir de Dieu alors que d’autres semblent avoir eu sa protection.
Des paroles qui me choquent, suite à un accident, un attentat, un cataclysme : je m’en suis sorti par miracle. Dieu m’a protégé.
Et les autres alors ?
Si Dieu existe, s’il est à l’origine de ces… miracles, alors je condamne le fait qu’il a fait un tri, qu’il a choisi qui épargner, qui laisser mourir. Si c’est au hasard, c’est encore pire.
Je comprends que certains se soient détournés de lui après des horreurs subies où ils ont prié, tant prié et n’ont pas été entendus.
Pour l’honneur de Dieu mieux vaudrait alors le rendre inconnaissable, injoignable, dans l’impossibilité d’aider les hommes en grande souffrance
Un Dieu inutile et pourtant… Il EST.

D. dit: à

Moi je beux bien manger les camemberts, Rose.
S’il faut aider.

Jazzi dit: à

Les voies de Dieu sont impénétrables, Christiane, c’est comme les commentaires de et alii !

puck dit: à

« Saint Paul a la vision de cette conversion de Rome 3 siècles avant qu’elle n’arrive ! »

Ne pas réduire saint Paul au rang d’un quelconque Nostradamus !
 »

Jazzi je crois que tu n’as toujours pas compris l’importance de Paul, il est évident qu’il fallait comprendre :

ce qu’il est en train de bâtir conduira naturellement Rome à la conversion.

aucun rapport avec Nostradamus.

D. dit: à

J’ai été très choqué moi-même de ces comportements. C’est à cause de tels agissements que les lieux de cultes risquent d’être de nouveau fermés, privant des centaines de milliers de fidèle de culte.
Ceux qui ont fait cela commettent plusieurs péchés assez graves : celui du mensonge, en feignant de respecter des règles sanitaires et en abusant d’une dérogation. Ensuite celui de mépriser son frère en le mettant en danger de maladie grave voire de mort.
C’est absolument navrant et heureusement extrêmement marginal dans L’Eglise qui comporte majoritairement des hommes et des femmrs de bonnes volonté et non pas des quasi-sectaires dangereux.

puck dit: à

Jazzi, tu vois ça c’est la grande différence entre les catholiques et les protestants.
C’est marrant parce que depuis Gutemberg les protestants ont pris une avance dans la lecture que les catholiques n’ont toujours pas rattrapé.

En lisant les extraits que je viens de recopier un protestant ne m’aurait jamais dit : il ne faut pas prendre Paul pour Nostradamus.

Il n’y a de bons théologiens que protestants.

puck dit: à

alors c’est vrai les français préfèrent la beauté du style, d’ailleurs la « vie de Jésus » de Renan est très stylée, mais sur le fond cela ne vaut pas un clou (!)

MC dit: à

Christiane cette position se rapproche – je ne la juge pas- de celle d’Imbert Gallois citée par le jeune Hugo:  » Je crois en Dieu parce qu’il est nécessaire  » . Gallois à sa place ici comme victime de la Bohème littéraire du premier Dix-neuvième siècle.( Ne soyons pas méchants envers ce qui est cité ici de la pensée de Walter Benjamin!)

MC dit: à

Voir aussi si on le trouve encore le très documenté Paris Bohème 1830-1930 de Jarrold Seigel. Et bien sûr les classiques autour de Murger. De quoi faire tomber bien des clichés.

D. dit: à

A Paris environ 5 personnes sur 100 sont porteuses du virus et le disséminent par goutelettes projetées ou par le simple aérosol respiratoire sortant de la bouche et du nez. Une cinquantaine de personnes saines en entrant dans l’église ont pu en ressortir porteuses, ramenant le virus dans leur foyer.

renato dit: à

Comme l’a rappelé Marc Court, Jacques, Constantin était arien — voyez les différences — ; et encore, car il fut baptisé sur son lit de mort par l’un de ses conseillers et évêque arien. Donc d’un point de vue de l’église, il murut hérétique, ce qui fait qui ne fut pas canonisé. Il est vrai qu’il y a des preuves de sa volonté de ramener tous les peuples à l’église universelle, reste qu’indépendamment de son rapprochement au sentiment chrétien, les attentions qu’il réserva aux chrétiens sont de nature politique, il visait à créer une base solide pour le pouvoir impérial sur l’axiome qu’il y avait un vrai dieu, une seule foi et donc un empereur légitime.

Rien de nouveau dans la note critique relative à Quand notre monde est devenu chrétien de Paul Veyne, mais merci.

puck dit: à

« Ne soyons pas méchants envers ce qui est cité ici de la pensée de Walter Benjamin! »

cet extrait, tiré du dernier livre publié de Benjamin, correspond en vérité à des écrits de jeunesse.
On retrouve les idées développées par Benjamin chez Scholem, et aussi chez Ernst Bloch dans l’Esprit de l’Utopie et « le principe de l’espérance ».

effectivement il ne faut pas se montrer trop méchants avec ces auteurs 🙂

puck dit: à

l’intérêt de ces ouvrage, vis à vis desquels il ne faut pas se montrer trop méchants, c’est d’avoir souligner la portée du politique chez Paul. quand 3 siècles après cette épître aux Romains l’empereur se convertit, et à la suite les rois et les reines en occident…

mais bon faut pas se montrer trop méchants avec les lecteurs un peu trop « catholiques ».

Jazzi dit: à

« Il n’y a de bons théologiens que protestants. »

Paul de Tarse avait déjà accompli la Réforme en son temps, puck !

Jazzi dit: à

renato, Jésus n’accordait pas une grande importance au baptême. S’il se fit baptiser par Jean le Baptiste, ce fut plutôt par opportunisme. Ce qui lui permis de récupérer son public après sa mise à mort…

renato dit: à

Jacques, à l’époque de Constantin il y avait déjà une église bien organisée, des hérésies, et ainsi de suite, d’où la relativité de ce à quoi Jésus accordait ou pas de l’importance.

christiane dit: à

Bonjour M.C et Jazzi.
C’est étrange ce que les fêtes de Pâques ont éveillé dans le commentarium alors que Dieu est absent de la culture occidentale (art,philosophie, morale,histoire, sciences, génétique, média…). Il occupe la place de l’Autre, absent. Celui qui était la clé de toute explication avant est maintenant, un grand silence.
Athéisme, irréligion, indifférence, incroyance… Le monde moderne s’est vidé de la présence de Dieu.
Le retour du religieux ?
Est-ce lié à la disparition progressive du monde rural ?
Ce monde est désenchanté… Jésus a pris toute la place. Un amour pour tous les hommes, suggérait M.S.
La christologie a remplacé la théologie.
J’aime assez que Dieu soit . lointain, incompréhensible.
Un athéisme de protestation contre la souffrance et le mal. La Passion de Jésus est-elle une réponse théologique et un échec du fils ? L’histoire des hommes croise-t-elle celle de Dieu ? N’est ce pas une autre histoire ?

christiane dit: à

Splendide, Renato.

Jazzi dit: à

« Dieu est absent de la culture occidentale »

Il n’est jamais plus présent que lorsqu’on le croit absent, Christiane. Voir ce qu’André Malraux prédisait à propos du religieux ou de l’église orthodoxe malgré la Russie soviétique…

et alii dit: à

Elizabeth II recrute un maître espion à la cour d’Angleterre
cen’est pas aux pseudo-psys et pseudos médecins de la RDL QU’IL FAUT PARLER DE VOS PROBLEMES PSYS (campagne!)
BONNE JOURNEE

et alii dit: à

cette campagne, organisée par Santé publique France et le ministère de la Santé, pour souligner qu’il est primordial de détecter les troubles psychologiques et psychiatriques « afin de permettre une prise en charge adaptée ». Présente sur Internet et à la radio (avec trois spots), elle sera complétée « par un spot diffusé à la télévision » et en vidéo en ligne « à partir du 20 avril », explique Santé publique France dans un communiqué.

« L’objectif de la campagne est de favoriser le repérage des principaux symptômes anxieux (irritabilité, sensation de panique) et dépressifs (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie), ainsi que des problèmes de sommeil (souvent associés aux états anxieux et dépressifs) à travers des scènes de la vie quotidienne », détaille l’agence sanitaire. « Bien que la question de la santé mentale ait beaucoup émergé ces derniers mois du fait de la crise sanitaire, ce sujet reste encore méconnu et tabou pour de nombreux Français », constate-t-elle.

et alii dit: à

La nouvelle biographie graphique de Hokusai partage des histoires de sa vie extraordinaire
À l’âge de 44 ans, Hokusai a relevé un défi incroyable: un portrait géant du fondateur du bouddhisme zen.
une biographie graphique de Giuseppe Latanza et Francesco Matteuzzi (2021), publié par Laurence King .

christiane dit: à

Ah, Jazzi, d’où te vient cette présence dans l’absence. Tu avais lancé il y a peu une méditation sur le temps (via Saint Augustin).
Nous n’avons pas la maîtrise du futur, le présent fuit, ce qui a été n’est plus.
Se projeter dans le futur ? Un autre néant, ce qui n’est pas encore. Donc, nous survivons, écartelés… dans la fuite du temps.
Il reste l’espérance qui jaillit de tout ce non-être comme ce printemps bien malmené par le gel nocturne. Allumer des braseros…. Ça c’est le courage d’être.

Jazzi dit: à

Ce matin, en sortant de chez moi pour me rendre à la poste, j’ai vu un talon aiguille, en très bon état, gisant sur la chaussée.
Je n’ai pourtant entendu aucun cris de femme que l’on aurait tenté d’assassiner cette nuit.
Il faut savoir qu’au bout de la rue jouxtant mon immeuble, des dames se prostituent.
Depuis, je ne puis m’empêcher de me demander où est la deuxième chaussure et surtout ce qu’est devenue la femme qui les portaient ?
Un nouveau mystère de Paris…

Janssen J-J dit: à

pour moi, s’agissait du talon aiguille d’un cul de jatte trans ayant dû rentrer chez lui avant minuit… Vous vivez dangerously à Paname hors couvre-feux !… Ici rien de tel, tout est calme, c’est un brin moins rigolo. La volaille n’est toujours pas intéressée par les explications de texte sur le rôle de Paul de Méta-Tarse. M’ont dit que le prof était vraiment trop laborieux, savait pas synthétiser, que l’aurait pas dû faire dans l’enseignement. Moi, j’ai rien dit, hein…,ai pas voulu leur dévoiler mon opinion.

Jazzi dit: à

« Moi, j’ai rien dit, hein…,ai pas voulu leur dévoiler mon opinion »

Face à un baptisé et circoncis, la volaille a de quoi en perdre son hébreux, JJJ !

Janssen J-J dit: à

Au moins ne m’ont-elle jamais pris pour le roi des juifs, mes volailles. Tordu un brin, certes, mais pas au point de txfl… Je leur en sais gré, z’ont du gros bon sens, jzmn !

puck dit: à

« La christologie a remplacé la théologie. »

exact ! surtout pour les catholiques chez qui on retrouve encore un exces de sentimentalisme accompagné d’une pauvreté de pensée abyssale !
Bien sûr je ne demanderai pas à Mr MC de comprendre les propos de Benjamin à partir du commentaire de l’Epître aux Romains de Karl Barth, mais ce qu’il faut comprendre c’est que nous sommes là dans une théologie dialectique pratiquée HORS de l’église chrétienne ! C’est une théologie (celle de Bath au moins la première) séculier, on ne trouve pas derrière une église, ou un état avec ses baïonnettes pour lever un impôt. Nous ne sommes pas non plus, comme chez Adorno dans une espèce de théologie esthétisée à la française.
Walter Benjamin est d’une dureté quasi-barthienne. Il n’y a rien d’immanent, parce qu’on aboutit jamais à rien en partant de l’immanent.
Preuve qu’il est possible (en partant de l’opposition spinozienne) de réconcilier la connaissance et le religieux.
d’où l’intérêt de retrouver cette composante politique dans les textes de Paul, parce que quantd notre empereur romain se fait baptiser nous sortons du religieux pour entrer dans un politique initié par Paul ! et pour le retrouver ce politique il faut bien se reopsoer sur le séculier.
Et si nous sommes incapables de lire Paul aujourd’hui c’est moins par manque d’esprit religieux que de conscience politique !
Alors je sais, on va me rétorquer « et le nihilisme », une politique reposant sur une souffrance partagée ? je réponds non ! juste une conscience politique prenant acte de cette douleur humaine, parce que d’elle viendra l’espérance comme le dit Paul, ajoutant que la loi n’est pas celle de l’impérium (de l’état) mais celle qui nait de la souffrance des hommes à travers celle du Christ !
Voilà le fil sur lequel nous marchons comme des funambules, et la modernité n’aura rien résolé de ce funambulisme malgré tous ses effrots pour tenter de soigner les funambules que nous sommes de la peur du vide et du vertige !
Voilà où les hommes doivent retrouver le message du Christ aujourd’hui tel que nous l’as légué Saint Paul !
Amen.

D. dit: à

Quelle volaille ?

Jazzi dit: à

Celle qui pose la question métaphysique fondamentale, D. : qui de l’oeuf ou de la poule précède l’autre et à laquelle saint Paul ne répond pas ?

Alexia Neuhoff dit: à

D.om Balaguère salive :
« … dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça »

et alii dit: à

oui, christiane, mais dans les vidéos, un accent est mis qui ne laisse aucun doute sur les erreurs de TRADUCTION , reconnues par les chrétiens, qu’il s’agisse du temps de verbes, de noms, (comme celui de « loi »)ou de « foi », ou de langues,-ce « reste » d' »hébreu »; à force, ça fait beaucoup

renato dit: à

Pourquoi les certains intellectuels de bistrot n’apprennent pas l’usage du « je » ? un a peur du vide et du vertige et ça devient un problème de l’humanité, pas le sien comme il serait juste qu’il soit : croire que nous tous avons peur du vide et du vertige c’est s’inventer une béquille pour se consoler. Qu’il fasse de l’escalade, ça va le calmer.

et alii dit: à

parailleurs les commentateurs du colloque en video sont tous des hommes, et le psy un vrai psy hyper diplomé et qui n’a pas caché ses correspondances et discussions privées sur son travail depuis de nombreuses années

Petit Rappel dit: à

Barth, c’est la théologie du Kerygme façon perisse le Récit pourvu que reste la Parole. En d’autres termes, le récit rétrécit au lavage jusqu’à disparaître, ne restent que les citations – et encore, c’est compter sans l’ hypercritique qui le parsemé. Je ne vois pas très bien, mais j’ ai peut-être tort , ce que ça peut avoir avec les analyses du Messianisme juif selon Sholem, et le pauvre Benjamin , chantre des passages parisiens je veux bien , mais qui n’ a rien a voir avec la réflexion exégétique de Barth. Par ailleurs qu’est ce qu’uneChristologie sinon une Théologie? Et comment l’ une pourrait- elle exister sans l’ autre? Il faut choisir: ou le remplacement a eu lieu il y a vingt siècles, et on peut toujours gémir, où il a lieu maintenant, et le pourquoi du comment nous échapperait? Il faudrait nuancer je crois . Ou depuis Irenee puis Augustin , il y a eu une théologie dont le but pouvait etre de situer une Christologie, mais pas que ( qu’on pense aux concepts de Fin du Monde et de Résurrection, entre autres) . Ou il n’ y a qu’une Christologie dont on se demande pourquoi, procédant d’un Dieu, elle ne serait pas AUSSI une théologie. Le reste s’apparente à du mauvais bricolage façon Leroy-Merlin du Christianisme primitif.

Bloom dit: à

@x, rappel phonétique bienvenu.

Petit moyen mnémo-rugbystico-technique
–> to LOSE # Toulouse (dont l’équipe de rugby gagne souvent).

En français pas wesh mais pas loin, l’emprunt permet une liberté orthographique quasi insolente:

« lose, louse, loose, louze. n. malchance, poisse, vient de l’anglais « lose » = perdre, « loser » = perdant (se prononce « louze », « louzeur » …)
– Wikikidivrai

En temps de non-Covid,une telle licence licencieuse pourrait irriter le puriste que je suis presqu’ autant que d’avoir à passer un weekend au Moulin d’Andé en compagnie de Larc Mévy, Luillaume Gusso ou Vafid Koendinos.
Or il n’en est rien car au temps du Sars Cov2, tout devient très relatif. Et surtout, le Moulin d’Andé est fermé….

@ Baroz,
« Les voies du Seigneur sont impénétrables… »
Début d’hommage (involontaire?) au grand Jean P. qui figurait dans l’un de ses dessins un curé prononçant ces mots tandis que le gamin qu’il tenait par la main ajoutait ingénument « Y a bien qu’elles ».
https://ader.auction.fr/_fr/lot/jean-plantureux-dit-plantu-ne-en-1951-religion-les-voies-du-seigneur-sont-15893070#.YGxhyT8682w

Ce trait d’esprit et de crayon valut au grand homme quelques démêlés avec le St Siège.Y a que la vérité qui blesse, aurait commenté F. Martel…

et alii dit: à

une bio sur le monde:
Né le 16 juillet 1939, sous le patronyme de Didier, Alain Didier-Weill est mort à Paris, le 17 novembre 2018, à l’âge de 79 ans. Après des études de psychiatrie, il s’oriente vers la psychanalyse et suit une cure didactique, à partir de 1962, sur le divan de Jean Kestemberg (1912-1975), clinicien de la Société psychanalytique de Paris (SPP), juif d’origine polonaise, engagé comme médecin dans les Brigades internationales, puis résistant.

En 1969, paraît un sinistre pamphlet, L’Univers contestationnaire ou les nouveaux chrétiens (Payot), rédigé par deux membres de la SPP, Bela Grunberger et Janine Chasseguet-Smirgel, dans lequel les auteurs affirment que la contestation de Mai 68 ressemblerait à un camp de concentration – stalinien et nazi – destiné à détruire le patriarcat juif. Le complot étudiant, disent-ils, aurait été fomenté par des chrétiens, moins doués que les juifs pour soigner leur névrose œdipienne. En témoigne le rôle de Daniel Cohn-Bendit suspecté par les auteurs d’être un anarchiste et un mauvais juif christianisé.

Il adopte la technique lacanienne de la cure avec la certitude qu’il sera le meilleur dauphin du maître. Il devra déchanter

Outré par cet ouvrage – comme tous les psychanalystes de l’époque – Alain Didier démissionne avec fracas de la SPP et rédige un violent article dans Les Temps modernes pour dénoncer le brûlot. Il songe alors à reprendre le nom de Weill abandonné par son père durant l’occupation nazie. Il quitte le divan de Kestemberg pour celui de Jacques Lacan qui l’encourage dans sa démarche.

Dauphin déçu de Lacan
Au fil des années, devenu membre de l’Ecole freudienne de Paris (EFP), il adopte la technique lacanienne de la cure – séances courtes – avec la certitude qu’il sera le meilleur dauphin du maître, lequel l’invite souvent à parler à son séminaire. Il devra déchanter. Lacan choisit de laisser à son gendre, Jacques-Alain Miller, le droit moral sur son œuvre et même de faire de lui le coauteur de ses séminaires. Aussi bien Didier-Weill regarde-t-il comme une humiliation l’attitude de celui qu’il vénère.

En 1981, au moment de la dissolution de l’EFP, il choisit de fonder le groupe du Coût freudien (1983) et, en 1991, l’Inter-associatif de psychanalyse, fédérant dix associations.

Passionné de théâtre, de danse, de musique, parfois metteur en scène, Alain Didier-Weill est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’art, la religion, la psychanalyse, parmi lesquels Les Trois Temps de la loi (Seuil, 1996), Lacan praticien (coll. avec Moustapha Safouan, Flammarion, 2008). Avec Emil Weiss, il a tourné un documentaire Quartier Lacan (1996) dans lequel il donne la parole à certains des disciples du maître : Serge Leclaire, Jean Clavreul, Maud Mannoni, etc.
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/11/19/mort-du-psychanalyste-alain-didier-weill_5385586_3382.html

Jazzi dit: à

Rassurez-moi, et alii, vous n’êtes pas lacanienne au moins !

JiCé..... dit: à

« Un Dieu inutile et pourtant… Il EST. » (Cricri)

Uhuhuhuhu, qu’est ce qu’on peut lire comme connerie en RdL « IL EST », il est, il est il est…ce qui n’a aucun sens, sauf pour les dopés aux fadaises !!!

D dit: à

Le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête au sujet de la messe dans le 9ème sans geste barrières ni distanciation et c’est très bien.
On demande aux musulmans de s’organiser pour faire le ménage dans leurs rang et dénoncer les extrémistes, les catholiques doivent faire la même chose. Ceux qui se conduisent avec indignité rentrent dans le rang où bien sobt excommuniés. Poibt barre.

D. dit: à

Oui mais, ta gueule, Jicé.

D. dit: à

Dis-moi, Jazzi, ne me dis pas que tu es tenté de porter le talon-aiguille ?

JiCé..... dit: à

Le malandrin christique finira en Coq au vain, entouré de ses vieilles poules de basilique, deux fois veuves ! …

JiCé..... dit: à

« Oui mais, ta gueule, Jicé. » (Dédé)

Bien sûr, bien sûr ! Mais ce dieu n’existe que chez les égarés, mon pauvre ami malheureux !

et alii dit: à

la dernière fois que j’ai entendu A.D.Weill, il avait invité GERARD HADDAD QUI A R2CEMMENT FOND2 UN INSTITUT ;c’était dans un théatre

rose dit: à

Quelle volaille ?
La caille.

et alii dit: à

Étude, diffusion et prolongation des travaux de Gérard Haddad, psychiatre, psychanalyste, écrivain proposant une réforme des concepts canoniques de la psychanalyse. Interaction entre Complexe de Caïn et complexe d’Œdipe, démarche s’inscrivant dans la fidélité à la psychanalyse selon l’enseignement de Freud et Lacan.
https://eldizdesign.fr/institut-gerard-haddad/

Petit Rappel dit: à

ces intrigues lacaniennes, c’est un peu comme dans feu Goscinny: On veut être Calife à la place du Calife. ( Souvenir : je m’ étais jure de placer Les Aventures du Grand Vizir Iznodgoud dans ma bibliographie de these! ouî j’y ai réussi, comme quoi l’ Université n’ est pas dénuée d’humour!)

JiCé..... dit: à

Commentaire sur la photo illustrant ce billet génial

Sourire tendu du clown voyageur sur sa monture courte sur pattes, la bouse de l’équidé assujetti au bourgeois photographié, par bonheur effacée grâce à Photoshit !

Segalen ? Rien à foutre….
Héraclite !

puck dit: à

@Petit Rappel : yes ! mais pas pour que périsse le récit, mais pour que jaillisse le sens du récit.

permettez-moi si vous le permettez que je prenne un exemple, au hasard : Saint Paul ! et je vais prendre une de ses épîtres au hasard : celle aux romains.

bon, on a un texte, alors on peut le remettre dans son contexte historique, avec un avant et un après, l’avant c’est la vie du Christ et l’après c’est quoi §? c’est la christianisation de l’occident.

bon, comme ça c’est simple, alors à partir de là, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, nous connaissons tous ces bricolages.

il reste quoi ? il nous reste un type, Paul, qui souffre nous dit-il d’avoir quitté son peuple, sa chair comme il dit, pour accomplir ce qui lui semble être une mission.

alors je sais pas si vous regardiez cette série « mission impossible », personnellement j’adorais, dans le générique on avait une mèche dont on imaginait qu’elle allait mettre le feu aux poudres, après les types se déguisaient, je ne loupais jamais un épisode.

et là je suis désolé de le dire, mais cette mission de Paul est aussi une mission impossible, et dans le générique on voit bien son intention de faire exploser le monde !

mais ce qu’il faut retenir c’est l’ironie de cette histoire, parce que son pari a réussi puisque 3 siècles plus tard cet empire romain va exploser et nos empereurs vont se convertir au christianisme et on connait la suite.

et là je vous pose la question Petit Rappel : est-ce bien cela que voulait Paul ?

tous ses efforts pour mettre en place cette théologie politique pour arriver à quoi ? à quel résultat ? allez-y répondez à cette question ! quel résultat ? QUEL RESULTAT ????

la réponse : RIEN ! le projet de Paul a réussi, mais le résultat est nullissime !

je veux dire le monde s’est christianisé, youpie ! chantons ensemble mes frères l’alléluia et le Christ ressuscité !

et puis quoi ? et puis rien ! notre monde n’a pas changé d’un iota par rapport à l’empire romain !

et là on a envie de dire : wow tout ça pour ça ? tout ce bricolage leroymerlinesque pour accoucher d’une souris ?

voilà ce que dit Benjamin sur le messianisme !

ce messianisme n’a pas eu lieu, vous connaissez la parabole de l’inquisiteur dans les frères karamazov ? quand l’inquisiteur dit au Christ : pourquoi tu reviens mettre ton bordel ? tu peux revenir mille fois que tu ne changeras rien à ce monde ! pourquoi ? parce que les hommes sont incapable d’entendre son message !

et ça, ce constat c’est quoi sinon un constat politique ? vous voyez Petit Rappel, vous et moi nous vivons dans le même monde, même si vous êtes plus érudit que moi nous fréquentons les mêmes magasins de bricolage, et quand nous regardons autour de nous nous voyons à peu près la même chose, sauf que vous, vous passez plus de temps le nez dans vos livres, mais sinon nous pourrions être d’accord vous et moi, je veux dire on va boire un verre ensemble, on va parler de choses et d’autres et au final nous tomberons d’accord, même si nous ne partageons pas le même avis sur Benjamin et Barth nous finirons par devenir potes, enfin je crois.

puck dit: à

et si on lit Nietzsche alors c’est le pompon et la cerise sur le gâteau ! Nietzsche était à Nice, il passe devant une libraire et hop ! il entre acheter l’histoire de l’homme dans le souterrain de Dosto, il est en train d’écrire Aurore, et il fait quoi ? c’est drôlissime : il accuse Paul d’avoir instiller le ressentiment et il compare ces premiers chrétiens à ce type dans son souterrain !
imagine-t-on à quel point l’histoire des idées a pu prendre des tournures aussi drôles ?
et encore plus drôle, son ami Overbeck lui écrit dans une lettre : arrête de lire ce Dostoïevski c’est un écrivain nul et c’est mauvais pour ta ta santé.

Sérieux ? on croirait un sketch de Pierre Dac et Francis Blanche !

mais bon, ce qui est drôle c’est qu’il accable Paul, l’accuse d’avoir transmis le ressentiment avec son christianisme qu’il appelle la religion des esclaves, je ne sais pas si Nietzsche a raison ou tort, sans doute a-t-il raison, au final le Christ a plus servi à asservir les hommes qu’à les libérer mais qu’importe ! ce qui est sûr c’est que c’est vraiment pas cool pour ce pauvre Paul.

DHH dit: à

Depuis trois jours ici on a parlé christianisme ,psychanalyse et ,il n’a manqué que le marxisme pour faire le tour des élucubrations de ces trois illuminés, Jésus Freud et Marx qui auraient été ete les premiers surpris et incrédules de la posterité que l’avenir leur réservait

christiane dit: à

JiCé
c’est tout à la fin, repère 24,48. Nietzsche résume la pensée de Levinas ainsi : « C’est la rencontre de la transcendance et de l’immanence. La transcendance, ce qui est complètement extérieur : l’harmonie du cosmos, des milliards de galaxies… et il y a le bourdonnement que donne la préoccupation du bien et du mal. Autrui m’interpelle. »

Il est, il est, il est…

christiane dit: à

DHH,
écoutez Claude Riveline (30mn). Je crois qu’il répond à votre remarque (lien donné pour JiCé, juste au-dessus (Akadem).

puck dit: à

pas cool pour ce pauvre Paul parce que Paul ne voulait pas ça ! il ne voulait parvenir à ce résultat.

le Christ on sait pas trop bien ce qu’il veut ? en fait il ne veut vraimetn rien de précis, il fait des miracles, il guérit les gens, mais il n’a pas vraiment un vision à long terme, peut-être qu’on ne lui a pas donné le temsp d’en avoir une, n’empêche qu’il n’a pas de projets précis, mais Paul va construire ses projets pour lui, à sa place, tout est écrit dans ses lettres, il suffit de les lire, j’ai passé ces dernières années à les lire et à les relire, Paul a une vision très précise de ce à quoi il veut parvenir ! et c’est un sacré révolutionnaire, à côté de lui les plus grands révolutionnaires de l’histoire ce sont des enfants de choeur.

ensuite il faut comprendre cette contradiction : son projet s’est accompli tel qu’il espérait, mais cela n’a pas donné le résultat qu’il escomptait.

il a trahi ses frères israélites parce qu’il croyait que son projet rendrait le monde meilleur et il s’est loupé.

mais ça il ne pouvait pas le prévoir, parce que si on se replace dans le contexte de l’époque on peut se dire : compte tenu de tous les ingrédients ça ne peut que réussir et vlan ça foire.

Même si Paul est le plus grand des révolutionnaires il partage le destin de tous les révolutionnaires : l’échec.

c’est triste non ?

puck dit: à

et dans ce projet révolutionnaire qui finit par un échec : on peut réunir ensemble Paul, Freud et Marx.

et peut-être aussi Spinoza.

4 juifs qui sont sortis du judaïsme et lui ont tourné le dos pour tenter de sauver le monde, mais qui ont échoué.

Bloom dit: à

Jésus Freud et Marx

Comme vous le savez, DHH, rien ne prouve que Marx et Freud aient réellement existé.
Quant à Jésus et son ‘Manifeste du Parti d’en rire’, revu et corrigé par les Quatre Barbus’, il semblerait que peu l’ait lu avec profit.

https://www.youtube.com/watch?v=uiNW25XWNvk

Crépuscule des boléros

Janssen J-J dit: à

@ (Et surtout, le Moulin d’Andé est fermé)… Depuis la mort de Maurice Pons, qui y vivait quasi à demeure, plus aucun intérêt… Et puis les écrivassiers épinglés n’ont pas besoin d’aller s’y serrer les coudres pour s’y faire encore plus de blé.

@ (comme quoi l’Université n’est pas dénuée d’humour!) A mon avis, les jurés endormis sur le pavé au bout de la 20e page, n’avaient point dû voir passer la réf. dans la biblio, ou pas osé montrer leur incompétence sur le Kalifat de l’historien Dominique… (it’s not very très good, I know, SMS)…

@ bjr SMS, que pensez-vous de cette récente saillie de MH, vous qui savez admirablement pénétrer au plus profond des arcanes de sa pensée très chrétienne ? J’aimerais avoir votre opinion à ce sujet pour solidifier la mienne, histoire de briller dans un dîner en ville clandestin avec des prélats catholiques, anti avortement, anti masturbation, anti euthanasie, et pro pédophilie-talons aiguilles, un de ces soirs, voyez, merci. (Sinon, auriez-vous l’email de fredmartel@wanadoo.fr qui s’y connait, parait-il)…

Janssen J-J dit: à

@ Ch. /// Nietzsche résume la pensée de Levinas ainsi… ///
Vous êtes sûre de vous, là, Ch ?… Wouh ! Bàv,

rose dit: à

Même si Paul est le plus grand des révolutionnaires il partage le destin de tous les révolutionnaires : l’échec.

c’est triste non ?

Non.
L’important est qu’il ait essayé.

Petit Rappel dit: à

Mais non JJJ. Je me souviens de cette gentillesse de soutenance : «  Vous avez à peu près tout lu, même les Aventures du Grand Vizir Iznodgoud, qui ne sont pas, hm, une lecture méprisable! »

x dit: à

C’est trop tentant :

« Nay, fly to altars; there they’ll talk you dead:
For fools rush in where angels fear to tread. »

Mais il faut s’inclure dans le lot, évidemment.

Je viens de repenser à François Vouga, bibliste et théologien qui n’éprouve pas le besoin de dénigrer le Saint Paul La Fondation de l’universalisme de Badiou (ni dans ses livres ni dans la conversation).
Par simple politesse ? Pour continuer avec Pope : « Though learn’d, well-bred; » — mais aussi « not dully prepossess’d ».

Ceux que ça intéresse trouveront bien tout seuls son livre sur Paul ; pour renouveler un peu les points de vue et éviter de caricaturer (la technique argumentative de l’épouvantail/straw man), je vous mets plutôt celui-ci en lien :
https://journals.openedition.org/assr/25667

x dit: à

Mince, il est né, celui (ou celle) qui peut dire à MC « À PEU PRÈS tout lu » ?

Plus haut dans la conversation (Jibé et christiane): la saine distance critique vis-à-vis des miracles, de leur importance et de leur fonction dans les textes, ne se porte que mieux si l’on ne néglige pas les réticences et les éléments critiques contenus dans ces mêmes textes, par exemple dans le récit des tentations au désert.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: à
@ Ch. /// « Nietzsche résume la pensée de Levinas ainsi… ///
Vous êtes sûre de vous, là, Ch ?… Wouh »

C’est dans le lien akadem. J’ai précisé le repère. Conférence de Claude Riveline.
Adressez-lui vos remarques. Il y a un espace pour cela.
.

Janssen J-J dit: à

@ txfl… Ci-joint une bonne synthèse sur l’œuvre de Marcel Détienne, dont vous avez suivi durant très longtemps les enseignements avec votre amie juive non lacanienne… Je suis surpris que vous ne l’ayez pas encore mentionnée à la rdl. Bàv,
https://laviedesidees.fr/Dionysiaque-Marcel-Detienne.html

@ MC : un jury super vigilant et bienveillant al’hors ! Bravo… – Pourquoi ne pas vous détendre un poil plus sur cette chaîne avec R. Goscinny, vous qui avez (presque) tout lu, et surtout toutes les BD de Karl Bath ? Bàv, 😉

et alii dit: à

excusez moi,le miracle a été ce matin qu’en faisant une chute, -que j’ai essayé de contrôler, je ne me fasse pas plus mal;mais j’ai comme le poignet foulé;
bonsoir

Janssen J-J dit: à

M’enfin, Ch., ne le prenez pas mal… ce pauvre Claude Riveline, professeur de gestion, n’a jamais été une lumière lumineuse sur Nietszche et Levinas, tout comme en expert en « sciences de gestion », il ne fut jamais à une approximation près… il se pensait l’inventeur d’une maïeutique d’entreprise dont il était se seul à détenir le secret, tu vois le genre… Je l’ai supporté dans un jury de thèse, le gars et tous les autres jurés ressortirent rincés de son effroyable bavardage…

Janssen J-J dit: à

@ j’ai comme le poignet foulé

mais non, meunon, hélas…
bonsoir

Bloom dit: à

Quelles voix révolutionnaires aujourd’hui? Et où?
Pour faire très simple, sinon simpliste, Freud voyait dans la révolution un rejet violent de la Loi du père. Dans ‘Love and Death in the American Novel’, Leslie Fiedler offre une brillante illustration de ce processus, appliqué au champ littéraire.
La Loi du Père, (dés)incarnée par tous les détenteurs du Pouvoir mais plus vaste qu’eux, est semble-t-il trop profondément intériorisée comme légitime par tout un chacun pour être efficacement battue en brèche (prénom Bertolt).

Aphones ou au téléphone, les voix…
Surgissent ça et là quelques louables révoltes, certes. Mais elles sont écrasées presto con furia par la puissance phénoménale des diverses déclinaisons du complexe économico-militaro-industriel, formidables technostructures qui veillent-jour-et-nuit-dormez-tranquilles-bonnes-gens-tutto-va-bene-tanti-baci.
Basses eaux révolutionnaires.
Pathétique regressio ad rectum.
For the time being, that is…

B dit: à

Bloom, les voies du Seigneur…

Merci pour votre soutien( gorge) en souvenir d’une religion qui jadis fit 1: des ravages et massacres comme les autres. 2 c’est personnel. 3 rien après minuit ( nothing after midnight).
En aparté, vu hier pour la première fois Le dernier métro et revu avec beaucoup de plaisir ce sympathique et doux Poiret . Jazzi, bien que cela n’ait strictement aucune importance sait peut être s’il était homosexuel dans la vraie vie, je me posais cette question hier avec une pensée pour Dufilho dans Le mauvais fils et son interprétation attachante du libraire.

Petit Rappel dit: à

Bernard Cottret dans sa France d’avant la Révocation de l’ Édit de Nantes cite Renan comme quoi « Bossuet tua chez nous pour deux siècles la critique biblique. « Bien vu pour quelqu’un qu’on réduit trop souvent à sa Vie de Jesus et à qui on tente de coller les casseroles de la bêtise stylistique et de l’ antisemitisme réunies…MC

MC dit: à

Il ne faudrait pas oublier ´Pierre Legendre ,Bloom!

Bloom dit: à

« where angels fear to tread ».

Titre de l’excellent premier roman de E.M.Forster, écrit à 25 ans.
Plus tard, ses leçons sur le roman, données à Cambridge et rassemblées sous le titre ‘Aspects of the Novel’, allaient faire une large place aux Wits du 18e.

x dit: à

Enfin, en partie pour exaucer le vœu de DHH :

Se demander si la crédulité que l’on se félicite d’avoir congédiée en fanfare par la porte ne revient pas tranquillement, sous d’autres atours, par la fenêtre (et pas seulement l’inusable astrologie).

Si quelques mythes/mystifications économiques n’ont pas la vie dure en dépit des faits et des chiffres. Au hasard, celui du ruissellement et hélas, hélas, car celui-là j’ai tant voulu y croire, l’invocation rituelle de la méritocratie.
(À propos, bel article de Stefan Collini dans la London Review of Books, concernant la Grande-Bretagne et les U.S.A.,
https://www.lrb.co.uk/the-paper/v43/n07/stefan-collini/snakes-and-ladders
Compte-rendu sérieux de deux ouvrages récents et ton tout à fait mesuré.)

Si les dogmes (points de doctrine auxquels on est tenu d’adhérer car ils sont considérés comme indiscutables) et les clergés n’ont pas simplement changé de secteur.

Qui sait si dans 50 ou 100 ans on ne s’interrogera pas autant sur le crédit accordé envers et contre tout aux illuminés du Mont-Pélerin que vous même sur celui dont ont bénéficié l’illuminé du Sermon sur la montagne et les deux autres barbus ?

Petit Rappel dit: à

Pour que jaillisse le sens du récit?Essayez avec le moindre évangile gnostique, le Judas, par exemple, vous allez voir! Nous ne savons pas quelles étaient les perceptions qu’on pouvait avoir du Christ et de Paul au moment de ses épîtres, alors il faudrait peut-être etre prudent. Les phrases de type « Paul ne voulait pas ça «  ( quoi, ça ?) le Christ ne savait pas ce qu’il voulait » plus joli encore  « il a trahi ses frères israélites »constituent une sorte de Quo Vadis négatif,dont on serait bien en peine de trouver la moindre preuve, même dans Flavius Joseph!
Les accusations -parfois doublées d’une admiration irritée de ne pas avoir fait sans doute aussi bien sont monnaie courante au XIX eme siècle. Avant Nietzsche,il y a Comte: « wvoyez ce que les Chrétiens ont fait avec quelques épîtres de St Paul! » Tout sauf un compliment, le comtisme laico- religieux battant de l’ aile, lui que son fondateur voyait prêcher en moins de dix ans à Notre Dame!
Je suis frappé de la plasticité de l’anecdote niçoise où vous mobilisez tantôt le cheval, tantôt le philosophe, et , comme réserve de troupe, toujours Dostoievski. Frappé mais pas toujours convaincu….Bien à vous. MC

x dit: à

Bloom : oui, Aspects of the Novel, les flat and round characters…

christiane dit: à

Janssen J-J dit:
« M’enfin, Ch., ne le prenez pas mal… »
Où l’ai-je pris mal ? Je vous renvoie au lien et au conférencier que je ne connais pas mais sa conférence est intéressante. L’avez-vous au moins écoutée ? Je suis les conférences mises en ligne par l’akadem, souvent passionnantes.

« ce pauvre Claude Riveline, professeur de gestion, n’a jamais été une lumière lumineuse sur Nietszche et Levinas, »
Comme vous êtes condescendant et méprisant envers cette personne ! C’est très désagréable. Quelques arguments seraient préférables quant à la phrase citée.

 » tout comme en expert en «sciences de gestion», il ne fut jamais à une approximation près… il se pensait l’inventeur d’une maïeutique d’entreprise dont il était se seul à détenir le secret, »
C’est une démolition en règle !

« tu vois le genre… Je l’ai supporté dans un jury de thèse, le gars et tous les autres jurés ressortirent rincés de son effroyable bavardage… »
Et le devoir de discrétion demandé aux membres d’un jury ? A moins que ce soit pour vous faire mousser…

Parfois, vous êtes très décevant et antipathique.

Bloom dit: à

sa France d’avant la Révocation de l’ Édit de Nantes

Il y a peu, je classais quelques photos d’Afrique du Sud et plus précisémen celles des vignes de Franschhoek (le coin français) et de la vallée du Drakenstein, dans la province du Cap oriental, plantées & mises en valeur par des Huguenots.
Je compte les intégrer à un padlet qui comportera également les photos en lien avec Louis Crommelin, un ‘réformé’ qui développa la prospère industrie du lin en Ulster. Anglicisé en Crumlin, il a donné son nom à nombre de lieux, notamment à une célèbre prison de Belfast-nord bâtie sur le principe du panoptique et où Bobby Sands passa quelques temps avant d’être transféré à Long Kesh/The Maze, située sur la commune de Lisburn, là où s’était établi Crommelin (!).

Restent à ajouter quelques clichés de Portarlington dans le compté de Laois ( prononcer /lish/), en Irlande du Sud, ville anglaise tombée en ruines avant d’être redynamisée par les Huguenots à la fin du 17es et la Trinité de mes coups de cœur pour les brillants parpaillots forcés à l’exil sera complète.

Sinistre crétin, ce Louis XIV. Ce pays a un don rare: celui de se priver de ses talents.
Hier comme aujourd’hui, d’ailleurs.

Bloom dit: à

les ‘flat and round characters’

Effectivement, x, chez Dickens, si je ne m’abuse…très utile pour les étudiants.

D. dit: à

Le chocolat Suchard, je connais.
Pas terrible.

christiane dit: à

« Claude Riveline, auteur de nombreux ouvrages sur la tradition juive, a été l’élève de Léon Askénazi (Manitou), de Théo Dreyfus, d’Émeric Deutsch et du rabbin Daniel Gottlieb. Nommé “H’aver” par le Grand rabbinat de France en 1980, il participe activement à la vie intellectuelle de la communauté juive française. »

et alii dit: à

christiane,vous avez raison;merci de vos réactions, qui son saines et nécessaires et justifiées pour tous les lecteurs ;

et alii dit: à

bien sur,j’ai écouté avec plaisir, et émotion ,la vidéo Riveline que vous aviez envoyée

et alii dit: à

à mon avis, ce JJJ essaie de faire l’important , ne trouve pas son compte, et ne sait plus après qui ou quoi s’en prendre pour « impressionner »; on ne suit pas quelqu’un de cette composition

et alii dit: à

qui sont saines

christiane dit: à

Merci, Et Alii. Je suis heureuse que vous ayez écouté et apprécié cette conférence.

Janssen J-J dit: à

@ Ch et txlf, … Riveline, et bien, j’en pense autre chose que sa spécialité sur le monde de la tradition juive, voilà tout… Car je le connais sous un autre jour. So what ?

Suis heureux que vous pactisiez autour de ce grand homme sans le connaître.

Je vous répondais juste que parfois, Ch., vous êtiez assez soupe au lait, ce qui fait d’ailleurs votre charme. Que je vous déçoive n’a guère d’importance, ce ne serait pas la 1ère fois, c’est d’ailleurs la vocation de chq erdélien tout à tour. Quand vous êtes vexée, vous devenez vexante, plutôt que de vous reconnaître qq faiblesse… Sur notre petite accroche (?), je crois que vous ne m’avez pas compris… Excusez moi d’insister… Quand j’ai noté sous votre plume : « « Nietzsche résume la pensée de Levinas ainsi… » (que ce soit de Raveline, c’est une stupidité ou un gros lapsus, soyons charitable, mais si c’est de vous, vous m’étonnez, car en général vous vérifiez ce que vous rapportez (?)… – Je vous rappelle juste les dates biographiques de Nietszche (1844-1990) et de Lévinas (1906-1995)… Concluez-en ce que vous voulez, mais inutile de vous rengorger de la sorte.
C pas grave, y’a pas mort d’homme !…
Bàv, et sans ranrank’hune. Dormez bien…

@ au poignet cassé : déjà réparé ? Doit-on pleurer ou en rire : et suivre votre Importance en son Insignifiance ? J’ai du mal à être bin convaincu par l’opportunisme de votre alliance christianique, perso. Cela m’amuse un brin…, la solidarité des vieilles peaux, comme aurait dit l’SMS… A la nichte, friedrich ! Bonsoir.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 6 avril 2021 à 21 h 54 min.

…le profit, en blasphèmes ; ou comment planifier son crime organisé,!…tous riches au nom de la jungle. le temps c’est de l’argent, vite au cimetière de Cupidon,!

…les amis, nos chaussettes, slips et chemisettes,!…
…les prétextes particuliers pour embobiner son entourage et les lois, raisons fatales, pour paraitre au dessus des intérêts collectifs,!…
…nos martyrs capitalistes, tenus de soirées rentré dans ses bottes,!…etc,!…
…des mesures, lombardes,!…encore,!…

D. dit: à

La soupe au lait, très peu pour moi. A la crème par contre je dis pas.

D. dit: à

j’dis pas non à la crème.

Moralès sed laisse dit: à

D. dit: à

La soupe au lait, très peu pour moi.

Préférons le riz au lait.

Moralès sed laisse dit: à

D. dit: à

j’dis pas non à la crème.

De quoi en rester baba :
caesarem legato alacrem eorum 😉

Bloom dit: à

A propos de conférences, je conseille l’écoute de celles que consacre le sociologue et démographe François Héran, titulaire de la chaire « Migrations et sociétés » au Collège de France, diffusées sur France culture ces matins-ci.
Salutaire mise en perspective des données chiffrées de l’immigration en France depuis le 19e siècle (j’ai cru voir passer mes aïeux) doublée d’une plongée sans fard dans l’expérience (in)humaine des chemins de l’exil.
Torpillage en règle de l’argumentaire bouc émissairiste de Minnie Walkyrie, fille de.

Ce Collège est bien la meilleure université de France, accessible à tous & gratuite.
Elle constitue un des pans du versant solaire de ce pays,qui mériterait des « élites » politiques, technocratiques et économiques du niveau de la cheville de ses têtes chercheuses (dont tant migrent vers des conditions de travail plus conformes à leurs attentes et capacités…).

et alii dit: à

SI JJJ avait pris conscience qu’akadem est un lieu d’enseignement et d’études et des obligations dans le judaïsme pour l’enseignant ,le Maître-notamment de ne pas enseigner des choses fautives , il aurait compris qu’Akadem en demandant à Riveline de faire des leçons ainsi que ce dernier s’assujettissaient à ces obligations ; il n’est pas dramatique que christiane,qui n’est pas juive ni supposée connaître toutes les obligations juives, se soit trompée, sur un blog où il y a si peu de respect des langues et où la plupart des contributeurs cherchent à manipuler , et même grossièrement ,avec des grimaces d’écurie les autres,et leur faire accroire n’importe quoi, tandis qu’aucune « loi »,avec des « interdits, n’a été proposée pour la conception des « commentaires »

Janssen J-J dit: à

c’est surtout la confrontation Héran/Camus sur « la grande transformation » qui nous valut son pesant de cacahouètes, bloom !…
https://www.lopinion.fr/edition/politique/francois-heran-formule-grand-remplacement-se-propage-a-vitesse-lumiere-199430
Car le Camus était incapable de comprendre ce que lui expliquait le démographe… Mis il s’entêtait : « mais vous voyez bien dans les rues de Paris que nous sommes envahis par les noirs ! Moi, vos statistiques je n’en ai rien à faire, je me fie à ce que je vois »…
La Walkyrie zemourisée, fille de…, n’aurait même pas osé. Mais qui peut faire encore crédit à toussa ? Bàv,

christiane dit: à

JJJ,
je n’étais pas vexée. Ne retournez pas contre moi ma surprise de vous avoir lu tellement négatif par rapport à une citation d’une petite conférence de 30 mn bien intéressante.
C’est plutôt vous qui êtes vexé d’être renvoyé dans les cordes !
bonne soirée.

DHH dit: à

@christiane
je connaissais Claude Riveline pour avoir suivi il y a quelques années une série de cours sur le Talmud au séminaire de la rue Vauquelin
Indifférente à toute préoccupation religieuse ,j’avais néanmoins suivi avec enthousiasme ce cours, qui m’avait certes peu intéressée par ce qu’il m’apportait sur le sens et le contenu du texte ,mais m ‘vait passionnée par la découverte et l’observation in vivo de la manière dont Riveline « faisait parler » le texte et des méthodes qu’il appliquait
J’avais vécu ce cours ,un peu en ethnologue, comme l’etude d’un folklore tres riche , découvrant de fascinants rituels de pensée
Des lors que telle est ma préoccupation,, je suis moins réceptive au cours vers lequel vous m’avez orientée ,sur Dieu et Philosophie ,ainsi que sur le suivant sur « Dieu et la laïcité . Je peux pas être perméable a ce qui veut être une démonstration que le Logos seul , sans Dieu, n’est que vanité ,ce qui est l’objet de ces cours et qui ne saurait emporter la conviction que des convaincus ,donc qui suppose la foi chez ceux auxquels ils s’adressent

christiane dit: à

JJJ dit : « Quand j’ai noté sous votre plume : «Nietzsche résume la pensée de Levinas ainsi… » (que ce soit de Raveline, c’est une stupidité ou un gros lapsus, soyons charitable, mais si c’est de vous, vous m’étonnez, car en général vous vérifiez ce que vous rapportez (?)… – Je vous rappelle juste les dates biographiques de Nietszche (1844-1990) et de Lévinas » .

JJJ
que vous êtes de mauvaise foi, vraiment. Ce n’était pas cette erreur l’important mais l’idée attribuée à Levinas de cette dualité entre l’infiniment grand extérieur, inaccessible qui peut évoquer l’infini de Dieu et ce bouillonnement de colère quand il pense au mal et à la souffrance. Lévinas dont il dit aussi et cela c’est important que le visage était important pour lui, donc l’autre.
Vous passez à côté de l’essentiel pour uniquement retenir que Nietzsche n’aurait pu évoquer Levinas.
Oui, vous me décevez à toujours jouer ici le finaud qui juge tout le monde du haut de sa supériorité et descendre en flèche cet homme qui partage ses pensées sur le site Akadem surtout pour évoquer un jury qui n’a aucun rapport avec le théme abordé Dieu et mla philosophie..
Allez hop ! Je vous laisse. Révisez bien les dates de naissance et de mort de tous les gens qui se sont peut-être rencontrés et qui n’auraient pas dû pouvoir le faire… Je vous conseille un très beau film de W.Allen « Minuit à Paris ».
Vous écriviez un jour, ironiquement, que je trouvais tout le monde formidable et gentil. Vous voyez, vous aussi vous vous trompez !

Janssen J-J dit: à

@ il n’est pas dramatique que christiane,qui n’est pas juive ni supposée connaître toutes les obligations juives,
_______
– ah bon, elle n’est pas juive, Ch. ?… Mais qu’en savez-vous, au juste ? Et quand bien même, pourquoi l’excusez ainsi de s’être trompée ? Toute institutrice a le devoir de reconnaitre s’être trompée un brin auprès des enfants de l’erdélie, sans l’assistance de quiconque… Pourquoi venir à son secours aussi pitoyablement, vous qui pratiquez l’égoïsme, l’indifférence et la non redevabilité congénitaux sur cette chaîne comme d’une seconde nature ? Vous voyez bien que vous nette pas n’êtes non plus !…
[à la différence de Ch., je n’aime pas votre prétendue personnalité dédoublée… Ca finit par être un procédé surjoué et fastoche… Allez au diab’,… (ou à la nichte), c’était sa formule préférée, naguère…, si j’ne m’abuse ? Ai-je rêvé ou koi, Gargamelle ?].

et alii dit: à

l’observation in vivo
en langue d’ethno…on parle d’observation participante:
« Dans le manuel de sociologie qualitative publié en 1975 et réédité en 1985 par Bogdan et Taylor, l’observation participante est présentée comme un dispositif de recherche caractérisé par « une période d’interactions sociales intenses entre le chercheur et les sujets, dans le milieu de ces derniers. Au cours de cette période, des données sont systématiquement collectées […]. Les observateurs s’immergent personnellement dans la vie des gens. Ils partagent leurs expériences ».
Tout au long du travail de terrain, l’observateur participant, tout en prenant part à la vie collective de ceux qu’il observe, s’occupe essentiellement de regarder, d’écouter et de converser avec les gens, de collecter et de réunir des informations. Il se laisse porter par la situation.
« Bref, par participation, il faut entendre le mode de présence du chercheur au sein du milieu observé »
Dans le manuel de sociologie qualitative publié en 1975 et réédité en 1985 par Bogdan et Taylor, l’observation participante est présentée comme un dispositif de recherche caractérisé par « une période d’interactions sociales intenses entre le chercheur et les sujets, dans le milieu de ces derniers. Au cours de cette période, des données sont systématiquement collectées […]. Les observateurs s’immergent personnellement dans la vie des gens. Ils partagent leurs expériences ».
Tout au long du travail de terrain, l’observateur participant, tout en prenant part à la vie collective de ceux qu’il observe, s’occupe essentiellement de regarder, d’écouter et de converser avec les gens, de collecter et de réunir des informations. Il se laisse porter par la situation.
https://www.cairn.info/vocabulaire-de-psychosociologie–9782749206851-page-375.htm

Janssen J-J dit: à

Pitoyable ! vraiment… Faites de beaux rêves d’amour-propre sauvegardé ; après tout, l’essentiel est de toujours se sentir béate de soi après avoir administré sa petite leçon de morale cuculaprâlinette. Woody Allen maintenant, après Claude Riveline, on aura décidément tout vu, ce soir !…

et alii dit: à

vous nette pas n’êtes non plus !…
apprenez la langue française (minimalement correcte) s’il vous plaît, au lieu d’abuser de « congénitalité »

et alii dit: à

MÉD., BIOL. Se dit d’une particularité physique ou psychique dont l’origine est antérieure à la naissance et qui persiste ou se développe pendant la vie. Trouble congénital; affection, anomalie congénitale.
https://www.cnrtl.fr/definition/cong%C3%A9nital

et alii dit: à

P.Assouline, j’ignore à quels auteurs s’identifient certains contributeurs dont la langue écrite n’a aucune tenue et ne peut passer pour de la « création »;
leur pratique de la langue donne la nausée,et leur personnage aussi , d’autant plus qu’il a des prétentions érotiques ; si c’est le style de votre blog, non merci !

Janssen J-J dit: à

@ vous nette pas n’êtes non plus !…
je joue avec la langue en permanence pour dédramatiser les échanges, et vous ne vous en rendez même pas compte. A ce point de naïveté, vous êtes édifiante de stupre et de fornication congénitales… A la nichte, vous dis-je…
(Pauvre Frédéric Diaz,… exhumé par cette txifofolle de l’OP !… Si vous saviez d’où elle sort, mon pauvre ami !)

christiane dit: à

Bonsoir, DHH, et merci pour ce retour.
C’était en passant pour faire écho à un de vos commentaires plutôt… vigoureux : « Depuis trois jours ici on a parlé christianisme, psychanalyse et, il n’a manqué que le marxisme pour faire le tour des élucubrations de ces trois illuminés, Jésus Freud et Marx qui auraient été été les premiers surpris et incrédules de la postérité que l’avenir leur réservait. »
Je trouvais intéressant d’écouter quelques pensées reliant judaïsme et philosophie. En une demi-heure cela ne pouvait qu’être un survol. Néanmoins, j’ai écouté l’évocation de Maïmonide (1135-1204),
Franz Rosenzweig (1886-1929), Moïse Mendelssohn (1729-1786), Emmanuel Levinas* (1906-1995)… ce qu’ils avaient apporté à l’idée de Dieu.

* dont il dit : « Levinas pense le rapport à l’autre comme l’infini dont le «visage», dans sa nudité, est la trace. Pour Levinas, rencontrer l’Autre c’est avoir l’idée de l’infini. »
Si je devais rapprocher Levinas d’un penseur, ce serait du théologien protestant D. Bonhoeffer, assassiné par les nazis, qui écrivait : « J’aimerais parler de Dieu non aux limites, non à propos de la mort et de la faute, mais dans la vie et la bonté de l’homme. Près des limites, il me semble préférable de se taire et de laisser irrésolu ce qui est sans solution. La foi en la résurrection n’est pas la solution du problème de la mort. “L’au-delà” de Dieu n’est pas l’au-delà de notre entendement. »
Bonne soirée, DHH.

et alii dit: à

et »il » prétend jouer sur la langue quand il divague de calomnies!
P.ASSOULINE si ce sont vos amis,ces « joueurs » vous pouvez vous les garder !si c’est votre projet éducatif, il ne m’intéresse pas!inutile de vous recommander de manitou !

christiane dit: à

Janssen J-J dit: à
@ il n’est pas dramatique que christiane,qui n’est pas juive ni supposée connaître toutes les obligations juives,_______
– ah bon, elle n’est pas juive, Ch. ?… Mais qu’en savez-vous, au juste ? »

Je l’ai suffisamment évoqué ici, JJJ. Baptisée + communion + confirmation par tradition sociale et familiale… Catéchisme et obligation de la confession où on nous promettait mille tourments si on ne disait pas « tout » !
Puis éloignement progressif de ce monde en découvrant toutes les scléroses et interdits de l’Eglise mais passion pour les livres de théologie.
La recherche de Dieu est restée ainsi que le gout des monastères silencieux et des chapelles romanes. De grandes amitiés aussi avec des amis de la communauté juive de la synagogue de Saint-Ouen qui m’ont beaucoup appris et le souvenir lumineux de la fête des cabanes et d’un repas de Seder.
La messe… il y a longtemps, si longtemps que ce n’est plus une rencontre, une recherche mais je continue de correspondre avec des prêtres, des théologiens, de passer des heures à les questionner sur l’ancien et le nouveau testament.
Mes enfants ne sont pas baptisés. S’ils le veulent, un jour, ils le pourront…

puck dit: à

PR / MC : d’abord Renan : je n’ai jaais dit qu’il était antisémite, j’ai juste dit que l’extrait de la vie de Jésus copié par Jazzi représentait toute la théorie sur laquelle repose un antisémisme chrétien qui a duré 2000 ans, et qu’il fallait maintenant passer à une autre chanson.

Pour vous le remettre en mémoire je vous le recopie à nouveau ici, afin que vous puissiez voir la belle démonstration : la loi des juifs est responsable, cette loi est immuable, dont cette responsabilité est elle-même immuable : « Or si jamais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. »

je ne sais pas si Renan fait de la antisémitisme comme Jourdain fait de la prose, mais voilà c’est écrit, et comme c’est écrit il faut commencer par lire, alors lisez-le et on en reparle après :

« Ce ne furent donc ni Tibère ni Pilate qui condamnèrent Jésus. Ce fut le vieux parti juif ; ce fut la loi mosaïque. Selon nos idées modernes, il n’y a nulle transmission de démérite moral du père au fils ; chacun ne doit compte à la justice humaine et à la justice divine que de ce qu’il a fait. Tout juif, par conséquent, qui souffre encore aujourd’hui pour le meurtre de Jésus a droit de se plaindre ; car peut-être eût-il été Simon le Cyrénéen ; peut-être au moins n’eût-il pas été avec ceux qui crièrent : «Crucifiez-le !» Mais les nations ont leur responsabilité comme les individus.Or si jamais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. Cette mort fut «légale», en ce sens qu’elle eut pour cause première une loi qui était l’âme même de la nation. La loi mosaïque, dans sa forme moderne, il est vrai, mais acceptée, prononçait la peine de mort contre toute tentative pour changer le culte établi. Or, Jésus, sans nul doute, attaquait ce culte et aspirait à le détruire. Les Juifs le dirent à Pilate avec une franchise simple et vraie : «Nous avons une Loi, et selon cette Loi il doit mourir ; car il s’est fait Fils de Dieu [Jean, XIX, 7.].» La loi était détestable ; mais c’était la loi de la férocité antique, et le héros qui s’offrait pour l’abroger devait avant tout la subir. Hélas ! il faudra plus de dix-huit cents ans pour que le sang qu’il va verser porte ses fruits. En son nom, durant des siècles, on infligera des tortures et la mort à des penseurs aussi nobles que lui. Aujourd’hui encore, dans des pays qui se disent chrétiens, des pénalités sont prononcées pour des délits religieux. Jésus n’est pas responsable de ces égarements. Il ne pouvait prévoir que tel peuple à l’imagination égarée le concevrait un jour comme un affreux Moloch, avide de chair brûlée. Le christianisme a été intolérant ; mais l’intolérance n’est pas un fait essentiellement chrétien. C’est un fait juif, en ce sens que le judaïsme dressa pour la première fois la théorie de l’absolu en religion, et posa le principe que tout novateur, même quand il apporte des miracles à l’appui de sa doctrine, doit être reçu à coups de pierres, lapidé par tout le monde, sans jugement [Deutér., XIII, 1 et suiv.]. Certes, le monde païen eut aussi ses violences religieuses. Mais s’il avait eu cette loi-là, comment fût-il devenu chrétien ? Le Pentateuque a de la sorte été dans le monde le premier code de la terreur religieuse. Le judaïsme a donné l’exemple d’un dogme immuable, armé du glaive. Si, au lieu de poursuivre les Juifs d’une haine aveugle, le christianisme eût aboli le régime qui tua son fondateur, combien il eût été plus conséquent, combien il eût mieux mérité du genre humain ! » (p. 278-280)

puck dit: à

« Les phrases de type « Paul ne voulait pas ça « ( quoi, ça ?) »

PR / MC là encore pour savoir ce que Paul voulait il suffit de le lire : il voulait étendre l’alliance de Dieu avec un peuple en l’universalisant, faire sauter le verrou de l’élection, faire en sorte que tous appartienne à ce peuple élu.

pourquoi ? pour faire en sorte que le message du Christ soit reçu par le plus grand nombre.

pourquoi ? pour en finir avec la domination du plus fort sur le plus faible. (ce que lui reproche Nietzsche : une religion qui permet aux faibles de dominer les forts) pour obtenir un monde de justice.

voilà ce que Paul voulait.

la première partie de ce projet a réussi : l’occident s’est christianisé.

sauf que le résultat n’a pas été celui qu’il escompté : le monde n’est pas devenu plus juste, et même devenus chrétiens les plus forts ont continué de dominer et asservir les plus faibles.

pourquoi vous ne comprenez pas alors que ça me parait si simple quand je l’écris ?

christiane dit: à

JJJ écrit : « Je vous rappelle juste les dates biographiques de Nietszche (1844-1990) »

Ce n’est pas Mathusalem mais quelle longue vie il a eu… (Lapsus ? Était-ce pour qu’il rencontre Levinas ?). Dire que j’aurais pu le rencontrer !

puck dit: à

celui escompté et autres fautes…

puck dit: à

« il a trahi ses frères israélites »

PR / MC : ça c’est Paul qui l’écrit quand l’E. aux Romains, là encore il suffit de le lire.

puck dit: à

« Je suis frappé de la plasticité de l’anecdote niçoise »

PR / MC : Nietzsche est effectivement un auteur d’une grande plasticité, lui-même dit une chose dans un chapitre et le contraire dans le suivant, j’imagine qu’un lecteur de Nietzsche peut finir par être contaminé par cette plasticité ?

christiane dit: à

JJJ,
Il ne s’est pas trompé. J’ai réécouté ce passage de la conférence car il n’y a pas de texte et noter en écoutant n’est pas chose aisée. On oublie certains mots de cette rencontre de la transcendance et de l’immanence pressentie par Nietzsche, résolue par Levinas. j’ai sauté quelques mots entre Nietzsche et Levinas. Voilà Nietzsche peut mourir tranquillement en… 1900 à Weimar et ne pas rencontré Levinas. Levinas le lira et réfléchira à ce problème. Il fallait donc entendre :
« Nietzsche l’a dit il n’y a qu’un seul problème philosophique celui qu’a résolu Levinas, la rencontre de la transcendance et de l’immanence la transcendance c’est ce qui m’est extérieur[…] »
Bonne nuit, coléreux !

Il suffisait d’écouter – j’avais mis le repère – et rectifier, plutôt que de descendre en flèche ce conférencier.

christiane dit: à

rencontrer

rose dit: à

C comme faire la cuisine et manger tout seul.
Oui.
Y a longtemps, une horreur -quand une fille est une horreur, ce n’est pas une demi-mesure, documentaliste, son job consistait à jeter les classiques, tous y passaient, où sont les hommes ? Balzac Zola et alii, s’était exclamée bien haut et bien fort en salle des profs « elle vit seule et elle cuisine ! ».
Ben oui hein.
Je sais les deux.
Et ne m’en prive pas.
Puis, j’ai vu émerger les quarantenaires avec leurs p’tits plats congelés, bien chimiques, bien insipides, du tout fait, du tout cuit.
Bien avant il y a longtemps, j’étais vingtenaire, me souviens comme d’hier, de fe cassoulet maison, gratiné, et de ce jeune serveur, scandalisé.
L’avait compris et moi pas encore, manger, faire la sieste et l’amour. Et qu’une fille sans homme c’était le soleil sans la pluie.
Étais déjà munie de ma grande gentillesse, dont j’assommais les gens si malheureux. Pad changé.

M’étais exclamée auprès de ma mère « je vis seule, si en plus je ne cuisinais pas, lais alors qu’est-ce qu’il me reste ? »

L’an prochain, je me cache les oeufs dans le jardin, en plus de ceux des poules.

rose dit: à

4h48
7 avril 2021.
J’ai deux problèmes.
Je jouis.
Les motivations sont troubles.
Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie.
C’est trouble aussi.
Voilà.
Mais, je sais me tenir, ai de l’éducation, et même de l’élégance.
Pas retrouvé mon pantalon indien en soie sauvage que j’ai cousu amoureusement quand il viendrait me voir. Je ne l’attends plus. Je ne l’espère plus. L’est dans ses paradis artificiels qui le comblent et moi jamais. Distance infranchissable. Moi ici.
Lui là-bas et je ne me retourne pas.
4h54

rose dit: à

Le suicide l’euthanasie.

Le premier est impossibilité de vivre telle situation et appel au secours.

La seconde.
Si nous, qui ne sommes pas athés vous respectons immensément dans votre désarroi, admettez le contraire.
Entre mourir rapidement écrasé par sa propre voiture et s’éteindre doucement dans des souffrances atroces, que savez-vous de la prééminence de telle situation sur une autre ?
Ai connu une dame une sainte femme, cépamoi ai dit à ma mère samedi saint, a mouru dans son lit.
L’imagine les mains croisées sur son ventre.
Un jour, comme cela.
L’est montée direct au ciel. L’a salué saint pierre, à l’entrée, et s’est assise à la droite du père.
La beauté, la bonté de cette femme.

Jazzi dit: à

« Et qu’une fille sans homme c’était le soleil sans la pluie. »

Une fille ou un homme sans amour c’est la pluie sans le soleil, rose !
Mieux vaut se cacher des oeufs dans le jardin que des sextoys dans les tiroirs…

renato dit: à

Nous revoilà encore dans un moment semblable à celui qui produit le psychodrame du mariage pour tous, mis en scène en forme comique-obscène par les soi-disant croyants et autres conformistes. Personne ne demande que tout le monde passe par la case euthanasie, mais admettre que ceux qui veulent mettre fin à leurs souffrances puissent le faire ce serait une évolution culturelle.

7.4.21 — 8.20

Jazzi dit: à

« le monde n’est pas devenu plus juste »

Parce que l’Eglise de Paul a oublié le message d’amour de Jésus, puck.

Jazzi dit: à

Dans le grand roman de la Bible, on note une différence notoire, une évolution capitale qui fait révolution, c’est celle de l’apparition de l’auteur : les auteurs de l’Ancien Testament nous sont restés anonymes tandis que ceux du Nouveau Testament nous sont plus ou moins connus.

Jazzi dit: à

Idem pour les personnages. Avec l’apparition de Jésus le « il » devient « je ».

Jibé dit: à

Oui, avec ce débat sur l’euthanasie, on va être condamnés à revivre les inepties du débat « mariage pour tous », avec d’un côté « si vous n’en voulez pas, laissez-en la possibilité aux autres » et en face « non car sacrée est la vie » ou/et « ce serait la fin de la civilisation » (sans dire laquelle)
J’en suis fatigué d’avance, de ces débats filandreux et pourtant à l’emporte-pièce.

Ah, et puis Gérard Darmon a osé se grimer en noir pour jouer Othello, et ça, mon gars, c’est plus possible au temps des identitaires de toutes couleurs (puis-je écrire ça, d’ailleurs?)…

Des matins, souvent, tu te lèves en espérant que la covid ne bouffera pas ton dej à ta place, et tu découvres que c’est encore pire. Et tu éteins tout pour regarder par la fenêtre où en est le soleil et comment il joue avec le gel sur les arbres d’en face

J’ai relu cette nuit la leçon inaugurale de Patrick Boucheron; j’avais presque oublié combien c’était bien. Ouf.

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou, un salut ensoleillé de neige, au pied du Mont-Blanc.
Auriez-vous la possibilité de donner,en clair et en totalité la tribune de Michel Houellebecq, ses intimes convictions sur la vie, dans une rubrique sdf, samedi dimanche et fête, à l’attention de votre auditoire, usé, fatigué de naissance et sous prozac.

Belle journée à vous, à bientôt.

DHH dit: à

@christiane
Par pure curiosité intellectuelle ; j’ai avec beaucoup de bonne volonté essayé de rentrer dans les arcanes de cette penséee philosophico-religieuse qui fait l’objet de nos échanges
Et il est toujpours arrivé un moment où je ne comprends plus , où mes outils intellectuels de rationliste ne me servent plus a rien ;je ne marche plus le sens m’échappe et e ne suis pas accessible par ce qu’on veut m’expliquer
jJe me suis usée a lire l’Etoile de la rédemption et même à uivre sur Rosenzweig un enseignement sous forme de trois conferences pointues de Stephane Moses à la Catho ;j’ai beaucoup appris sur l’itinéraire personnel de ce penseur sur son retour au judaïsme que Moses appellait la dissimilation chemin inverse de son assimilation ,mais le noyau dur de la pensée qu’il a construite est resté abscons pour moi
Pareil avec Levinas .Ce que je garde en tete de mes lectures, c’est l’ humaniste attachant à la morale subtile et genereuse , mais l’autre le philosophe du judaisme ne m’a pas parlé une langue intelligible et devant ses pages j’ai été comme une poule devant un couteau
Tant d’incomprehension ne peut etre mise sur le compte sur l’indigence de ma formation et de mes connaissances en matiere de philosophie .Je pense en fait que tout est dans la formule de Pascal : »Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas. »
C’est cela la foi et donc pour certains la rencontre avec Dieu ,cela passe par une sorte sorte de fonction cognitive d’une nature particulière étrangère à l’intellect et dont tout le monde n’est pas doté ,
Dans ces conditions , ne peut être que vaine et vide de sens toute tentative de rencontrer Dieu et de comprendre sa fonction , à partir d’une réflexion philosophique ou pire ,de chercher comme Spinoza ou Descartes à prouver son existence par une telle démarche
Mais c’est une conclusion strictement personnelle , peut-etre uniquement imputable à mon aporie en face des textes, et de ce fait donnant probablement matière à larges contestations

christiane dit: à

Et Alii (et JJJ), la charnière entre Nietzsche et Levinas est peut-être à chercher dans « La mort de Dieu », fin du Dieu théorique, extérieur à l’homme. Elle pose Dieu en rapport avec ce que chacun est personnellement. Dieu à chercher en nous et non hors de nous. Dommage que cette question n’était pas développée dans la conférence au moment où C.Riveline fait un pont entre les deux philosophe, Nietzsche et Levinas, quant à la rencontre de l’immanence et de la transcendance.

Janssen J-J dit: à

Marées chaussées (7.4.21_9.30)

-> Ch. @ Je vous rappelle juste les dates biographiques de Nietszche (1844-1990)
Oups… ! Bien vu ! avez gagné, Ch… 🙂 !
Bon, ma colère (?) est retombée ce matin, grâce à votre élégant ferplé… Qu’aurait donné votre rencontre avec Nietzsche ?… du coup, voilà ce que je me demande maintenant.
Belle journée,

-> Jibé @ « J’en suis fatigué d’avance, de ces débats filandreux et pourtant à l’emporte-pièce »… Et pourtant, le givre sur les branches de sassafras n’a pas le même aspect sous le soleil d’amour, avant que de fondre.

-> Pink @ ‘J’ai deux problèmes. Je jouis. Les motivations sont troubles. Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie. C’est trouble aussi. Voilà’.
Mais non, ce ne sont pas des pb, mais deux solutions, bien au contraire. Me souviens qu’elle avait écrit la même chose dans son carnet. L’était radieuse et irradiante. Et puis, la petite lumière vert-luisante s’est éteinte progressivement. N’appelait plus le mâle. N’en avait plus besoin pour retrouver les oeufs qu’elle y avait nichés.

-> dhh @ Quand on est incroyant, on n’a pas toujours envie d’être attentif aux folklores des débats théologiques. Alors, forcément, on blesse les gens qui se tueraient pour imposer leur point de vue sur paul jacques ou jean. Mais nous autres les athées demeurés, jamais touchés par la Grasse, faut voir ce qu’on se prend dans la tronche tous les jours, à chercher un chemin de survie dans l’obscure absence de sens transcendantal comme immanental.

Et pourtant, nous sommes encore en vie ce jour et nous nous disons des choses sans nous comprendre. Quelle peut bien être cette énigme ? — Bàv chacun.e, avec nos certitudes et interrogations erdéliques. Accrochions-nous y. Vivons donc encore un brin supplémentaire !

christiane dit: à

DHH,
J’aime beaucoup votre questionnement et les conclusions que vous en tirez et ce trésor de Levinas quand vous écrivez « Pareil avec Levinas .Ce que je garde en tête de mes lectures, c’est l’humaniste attachant à la morale subtile et généreuse ».
Par d’autres questionnements j’en arrive à une quête de l’impossible, d’où mes lectures, les lettres échangées avec des théologiens comme R.Guelluy avant sa mort, que j’avais rencontré de nombreuses fois à Louvain la Neuve.
Ce temps de Pâques a ouvert pour chacun un questionnement inachevable ( Jazzi et Puck sur le rôle de Jésus, Paul et la Bible, Bloom et M.Court sur l’histoire des religions, JJJ sur l’irreligion, M.S sur l’amour, Et Alii dit les philosophes juifs…)
C’est ainsi… Certaines fêtes religieuses font remuer dans nos mémoires nos racines familiales, sociales et nos lectures. Puis tout reprendra son chemin d’imprévu lié à la littérature, au quotidien dont la covid et la vaccination.

Patrice Charoulet dit: à

Un degré et 5000 degrés

Sur France Culture, je tombe sur une mission scientifique où devisent des géologues éminents. J’entends ceci : sur notre planète, il y a quatre milliards d’années, on estime que la température était environ de 5000 degrés !
Les militants d’EELV s’alarment d’une augmentation de la température d’un degré…qui aurait des conséquences effroyables.
L’expression consacrée serait, si j’ai bien compris, le « réchauffement climatique. » De 5000 degrés aux températures actuelles, il y a surtout eu un refroidissement climatique, semble-t-il.

christiane dit: à

JJJ,
Heureuse de vous retrouver apaisé et spirituel. M’en vais marcher un peu dans les petites rues ensoleillées du quartier. Bonne journée à vous.

D. dit: à

Moralès sed laisse dit: à

D. dit: à

j’dis pas non à la crème.

De quoi en rester baba :
caesarem legato alacrem eorum 😉

baba-orum, alors.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur s’adresse toujours directement à Dieu le Père mais celui-ci ne lui répond jamais.
Faut-il pour autant en conclure qu’il n’existe pas ?

Jazzi dit: à

Quand deux soupes au lait se rencontrent, qu’est-ce qu’elles se racontent ?
Des histoires de casseroles brûlées et de crème renversées !

Alexia Neuhoff dit: à

Eh bien, il faut (hélas) en arriver à cette navrante évidence que la république des livres n’est en rien laïque, qu’elle est devenue un foyer de prosélytisme notamment religieux. Pour les agnostiques, les athées ou simplement ceux pour lesquels la croyance demeure strictement dans la sphère privée, ceux qui ne pensent pas qu’une confession –pas plus qu’un peuple- soit supérieure à une autre, cela est pénible. D’autres espaces doivent exister pour accueillir ces homélies ou ces propagandes. Vivement que l’on en revienne à des textes profanes.

Jazzi dit: à

C’est parce qu’elle est justement laïque que la RDL ne s’interdit pas d’évoquer les questions touchant à l’histoire des religions, Alexia Neuhoff. Sujets à la source de nos cultures et diverses civilisations.
Le plus à craindre est le prosélytisme des tenants d’une religion laïcarde, dont vous semblez faire partie, pour qui l’histoire de France commence avec la Révolution…

D. dit: à

Bravo, Jazzi.

Phil dit: à

Miss Neuhoff s’impatiente à tourner dans la voiture balais du prestigieux blog à passou. Les limbes laïcards de france inter sont sans doute plus réjouissants, telle cette cloche chroniqueuse qui livra dimanche matin de Pâques l’origine de « paumé », en sucrant la part religieuse.
Benjamin mis ici à toutes les sauces, comme Arendt chez Finkielkraut, peut irriter les palais sensibles. Mister Court a donné heureusement du martinet.

Jazzi dit: à

J’ai cru un instant que le talon aiguille qui gisait hier sur la chaussée, au proche voisinage de mon immeuble, avait retrouvé son pied.
Il n’en est rien, hélas !
Quelqu’un l’a déposé devant un arbre, sur le trottoir, et le mystère reste entier…

rose dit: à

Jazzi, bravo.
En outre, cela n’a pas duré trois jours cette année, mais a pris corps avant le dimanche des Rameaux.
Et encore, on vous a foutu la paix avec notre carême de quarante jours.

D. dit: à

Chacun a le droit de tenir comme supérieure sa philosophie dès l’instant que ça n’atteint pas la liberté d’autrui et que naturellement ça ne contient pas d’apologie du crime, de revisionisme ou menaces etc… C’est le ba-ba de la liberté d’expression.

Petit Rappel dit: à

Renan antisemite, c’est de Sasseur. Sont de vous en revanche les considérations les plus discutables sur le christianisme primitif , bien malheureux sujet depuis qu’on l’étudie et que personne ne se trouve d’accord,, le contexte des épîtres pauliniennes, les lieux où elles sont prononcées, arbitrairement décidés sans l’ombre d’une preuve,la catholicisation de Constantin, et un Paul en forme de Che Guevara. J’oubliais un prix d’excellence théologique qui fait gaillardement l’impasse sur De Lubac, Le Guillou, et quelques autreS. Un peu n’importe quoi, en quelque sorte….MC

D. dit: à

Moi je tiens comme supérieur le caatholicisme. C’est une évidence pour moi. Point barre. Certains diront la même chose de l’hinbouisme, de l’athéisme, du taoïsme, de l’islam, de l’orthodoxisme, du culte d’Isis, du judaïsme etc.. etc.. Je les écouterai avec intérêt et curiosité.

D. dit: à

Jean-Paul II et François auront vraiment marqué l’Histoire. Quelle chance d’avoir eu ces saints hommes.

D. dit: à

Ce midi je mange des escalopes de poulet à la crème et aux champignons de Paris.
Miam.

D. dit: à

renato l’agnostique, peut être athée, est parfois bien malheureux.
Et regardez Jicé, abandonné à lui-même. Terrible vision.

D. dit: à

Je vais faire un riz Basmati avec, tiens.

Marie Sasseur dit: à

Le Courtaud, toujours droit dans ses bottes a la solde de la curaille Renan, Marcion, tous ces prêcheurs de racisme suprémaciste ultra catho, précurseurs de thèses des heures sombres,de l’histoire. Hors de ma vue je claude vorhillon du blogapoassou (vue splendide, un balcon sur la montagne montée en ice cream)

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, le claude vorilhon du blogapassou, le calvaire.

x dit: à

Comme l’écrivait Francis Spufford dans son livre joliment titré Unapologetic, c’est la deuxième phrase avec son « enjoy your life » qui pose un problème, celui d’un hédonisme qui irait de soi, et d’autant plus acceptable qu’il s’accorde très bien avec la consommation comme mode de vie :
« I’m sorry – enjoy your life? Enjoy your life? … The only things in the world that are designed to elicit enjoyment and only enjoyment are products, and your life is not a product; you cannot expect to unwrap it, and place it in an advantageous corner of your Docklands flat, and admire the way the halogen spots on your lighting track gleam on its sleek sides. »
Et plus généralement avec un idéal de « vie liquide » — on se souviendra de la formule « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » (Laurence Parisot)
Contrat zéro heure ? Enjoy your life ! Seules les inhibitions instillées par les calotins de tout poil vous en empêchent.
Attention ! Un « infâme » peut en cacher d’autres.

Janssen J-J dit: à

Le plus à craindre est le prosélytisme des tenants d’une religion laïcarde,

faut pas exagérer merde ! Je me range du côté d’Alexia… Ce n’est quand même pas la propagande laïcarde qui intoxique ce commentarium depuis des plombes ! au point qu’on se croirait le plus souvent sur une RDLJC…! Elle est bien bonne celle-là, té avec ces messages de l’amour du christ qu’on n’arrête pas de nous vendre sans jamais que nos prosélytes donnent l’impression de le pratiquer à l’égard de quiconque ! Foin !

(@ Non,… Dieu ne reste pas toujours muet quand il est interpellé au pied du mont blanc – c’est juss’ que ouelbek est pas sa cupofti, so, pas d’raisons qui y fasse de la pub, je trouve…)

Bloom dit: à

Ah, et puis Gérard Darmon a osé se grimer en noir pour jouer Othello, et ça, mon gars, c’est plus possible au temps des identitaires de toutes couleurs (puis-je écrire ça, d’ailleurs?)…

Orson Welles itou, Jibé. Quel irrespect! Quant à Shakespeare qui a osé créer le personnage du Maure de Venise, qu’est-ce qu’il en savait des Maures, de Venise, cet anglais du Warwickshire, &londonien intermittent.

Que dire de Robinson Stévenin, qui a magnifiquement interprété le rôle de Marcel Rayman dans ‘L’armée du crime’, et de Grégoire Leprince-Ringuet, qui incarne puissamment Thomas Elek dans le même film…?

Même Passou a osé s’emparer de Hergé, lui qui n’a rien de belge.

J’avoue, je suis moi aussi un sale approprieur de cultures étrangères et à ce titre mérite d’être annulé, voire éradiqué.
Pensez-donc, la partie américaine de mon DEA de civilisation anglo-américaine fut rien moins qu’un mémoire consacré à l’historiographie de l’esclavage en Amérique, nord, sud et Antilles confondus. Je suis allé jusqu’à citer des travaux d’historiens blancs (y compris des universitaires juifs comme Ira Berlin), qui ont passé une large partie de leur vie à écumer les archives…

J’avoue, j’ai dérogé au dogme du « chacun chez soi (cher à Minnie Walkyrie, fille de), et les vaches (ou les porcs) seront bien gardés ».

En sus, horresco referens, je m’approprie chaque jour un peu plus des langues qui ne sont pas la mienne, je traduis des auteurs d’origine musulmane, irlandaise, australienne, indienne…

J’avoue, je mérite le pal.

Reste que, si le Covid ne me mange pas, je compte faire publier un petit pamphlet en lien avec l’esclavage aux EU; un petit texte un tantinet provocateur à l’attention des sectes racistes qui ne jurent que par des acronymes du type BAME (Black, Asian and Minority Ethnic people) en GB, aux US et en Hollande, pays où ils sont les plus vocaux, mais pas que.

Je le ferai par admiration pour James Brown, John Coltrane, Richard Wright, Ralph Ellison, Langston Hughes, Frederick Douglass, Nat Turner, Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, , Addi Bâ, Aimé Césaire, Joséphine Baker et Henri Salvador. Aussi pour le grand Roger Bourgarel, dit La Flèche noire, 3/4 aile du XV de France en 1971, seul joueur noir à avoir été autorisé à représenter son pays sous le régime de l’apartheid, et qui eut la belle idée de planter un essai à l’une des provinces d’Afrique du Sud juste devant la mince travée réservée aux « Slegs nie-blankes’, ‘Seulement’non-blancs’. Exultamus, nous les dominés!
Contre les ‘slegs nie-blankes’, les ‘slegs nie-swartes’, etc, de ce monde.

Jazzi dit: à

Ciel, la casserole JJJ bout encore !
Et Christiane qui est partie se promener, le lait va encore déborder…

Janssen J-J dit: à

@ Des histoires de casseroles brûlées et de crème renversées !

Des soeurs Tatin, en somme !… ou Tapin, ou Pépin ou Papin ?… étaient toutes un brin soupault laid… mon philippe, hein !

x dit: à

Pour rester en Angleterre.
Le pseudo-despotique « hors de ma vue », allez savoir pourquoi, me fait penser à ceci :

https://www.alice-in-wonderland.net/wp-content/uploads/1book28.jpg

Bientôt « coupez-lui la tête » ?
(d’autant que l’expression révolutionnaire fournirait à la dame un nouveau jeu de mots facile sur le patronyme de sa bête noire.)

puck dit: à

« Vivement que l’on en revienne à des textes profanes. »

tout à fait d’accord avec vous ! ras le bol de tous ces gens qui se lancent ici dans de grandes théories foireuses, que des « Pétomanes » comme dirait mon vieil ami pedro…

Bon en attendant, nous allons voir aujourd’hui le lien entre Paul, ce qu’il appelle « la Loi », et son objectif d’un monde égalitaire.

Pour ça, en premier lieu je vous renvoie à ce passage de l’Épître aux Galates où l’on trouve cette phrase étonnante : « il n’y a plus de juifs, de grecs, de romains… » ajoutant même « il n’y a plus d’homme ni femme » !!!

et là on se dit wow mon pote t’as 2000 ans d’avance parce que l’égalité homme femme, nous, on vient juste de la pondre !

Donc Paul veut créer un monde égalitaire universalisé.

Comment veut-il y parvenir ? là il faut revenir à la lecture de l’E. aux Romains où il dit cette phrase explosive : « ce n’est pas le Nomos qui est impérium, mais c’est le Nomos qui passe par le cruciffié qui est impérium ».

C’est quoi la « Loi » ?

les romains ? appliquent leur loi pour tous les citoyens qui vivent dans l’empire, un peu comme nous aujourd’hui.

les juifs ? leurs lois c’est la Torah, une foultitude de directives dans une foultitude de bouquins qui établissent un loi que tous les juifs doivent respecter, et s’ils ne le les rescpectent pas Dieu les punit en leur faisant subir des tas d’emmerdes qui peuvent aller du fait de se coincer le doigt dans une porte jusqu’à choper une maladie mortelle.

les chrétiens ? les chrétiens n’ont pas de lois applicables dans le monde ici bas, il suffit qu’ils se conduisent bien et ensuite ils seront récompensés, une fois morts, mais vivants ils en tirent aucun bénef.

Paul c’est autre chose, le royaume de Dieu après la mort il s’en bat l’oeil, lui ce qu’il veut c’est changer le monde réel, il veut créer un monde juste et égalitaire sur terre, et pas dans le ciel !

Sa révélation c’est quoi ? c’est juste qu’il se dit que le Christ peut permettre d’obtenir ce monde juste et égalitaire !

comment ? non pas par une loi venant de l’extérieur et que les hommes doivent subir comme pour les romains et les juifs, mais par une loi intérieure !

c’est ce qu’il faut comprendre dans cette phrase que l’on trouve dans l’epître au romains : « ce n’est plus le Nomos qui est impérium, mais le Nomos insufflé par le Christ qui est imperium ».

c’est le souffle (pneuma) du Christ, insufflé par lui, qui devient la source de la loi !!!

et là on va me rétorquer « rien de nouveau sous le soleil on trouve déjà ça chez les stoïciens ! » – d’accord ! c’est vrai on trouve déjà cet aspect égalitaire chez les stoïciens chez qui on peut lire des trucs du genre : « ton esclace et toi vous êtes né de la même semence, et donc tu dois le regarder comme un frère blablabla… »

et alors ? Paul aurait été inspiré par les stoïciens ? peut-être ! on s’en tape ! l’important est de comprendre que Paul a compris sur la route de Damas que c’est le Christ lui-même qui pouvait devenir source d’une loi permettant de créer un monde juste et égalitaire !

et voilà ! la suite au prochain numéro.

rose dit: à

D. dit: à
Chacun a le droit de tenir comme supérieure sa philosophie dès l’instant que ça n’atteint pas la liberté d’autrui et que naturellement ça ne contient pas d’apologie du crime, de revisionisme ou menaces etc… C’est le ba-ba de la liberté d’expression.

Bravo D.

Puis chacun a le droit sans se croire supérieur.

D. dit: à

faut pas exagérer merde 

Tout de suite des grossièretés et de l’agressivité.

D. dit: à

Ca me coupe l’appétit, tiens.

et alii dit: à

Et moi j’ai le cœur aussi gros
Qu’un cul de dame damascène
Ô mon amour je t’aimais trop
Et maintenant j’ai trop de peine
Les sept épées hors du fourreau

Sept épées de mélancolie
Sans morfil ô claires douleurs
Sont dans mon cœur et la folie
Veut raisonner pour mon malheur
Comment voulez-vous que j’oublie.

Guillaume Apollinaire.

christiane dit: à

Quel va être le chemin ouvert par le prochain billet de Passou ? Évasion ou ajout de poil à gratter pour les esprits éruptifs de l’espace commentaires ? Comme il est fin stratège, on ne sait si en fin de partie il ne va pas choisir échec et mat !

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à

« Le plus à craindre est le prosélytisme des tenants d’une religion laïcarde, dont vous semblez faire partie, pour qui l’histoire de France commence avec la Révolution… »

Merci pour ce « dont vous semblez… ». Je note -pour m’en réjouir- que vous êtes sur le chemin de la dubitation.

Jazzi dit: à

J’ai toujours douté, chère Alexia, et il est rare que j’affirme.
Je ne suis que questions et ne sais pas vraiment qui je suis : même quand j’écris, il me semble que je suis agit…
Mais qui donc parle en moi !

Jazzi dit: à

Comment se fait-il que Marie Sasseur navigue entre mer et montagne, alors que nous sommes tous confinés dans un rayon de 10 km, chacun dans sa région ?
Là, nous sommes en plein mystère… laïc !

Jazzi dit: à

« Et moi j’ai le cœur aussi gros
Qu’un cul de dame damascène »

Faut vous mettre au régime, et alii !

Jazzi dit: à

Passou est un joueur d’échec,
Jeu qui me donne mal à la tête, Christiane !

Il va falloir rajouter la famille Vélo au jeu des sept familles.
Je viens de voir passer sur la piste cyclable, sous mes fenêtres : le père, la mère et trois petits enfants, chacun sur son vélo et coiffé de casques en plastique de couleurs vives. Ils se dirigeaient en direction du bois de Vincennes…

Janssen J-J dit: à

@ je suis agit… Mais qui donc parle en moi !
-> Un bocal, peut-être ?

@ sur le chemin de la dubitation…. -> damascène, peut-être ?

@ chacun a le droit sans se croire supérieur… -> ou de se croire supérieur, peut-être ?

@ Ils se dirigeaient en direction du bois de Vincennes… -> chez les nus, peut-être ?

@ de vertes scatologiques pétomanies, chieries et autres gerbouilles, comme s’il en pleuvait chez notre ami, le bon bourgeois laïc Samuel Pepys : – 16 août 1667 : « Mais je me trouve si plein de vents, et mon anus tout resserré, comme toujours cela est quand il fait froid » ; 14 juin 1768 – « J’étais vraiment mal en point, et suis donc rentré à la maison en fiacre pour me mettre au lit, sans aller du tout au bureau. Et, me gardant au chaud, je lâchai des vents, ce qui me soulagea » – 28 janvier 1678 : « Étant assis au fond dans un endroit sombre, une dame qui ne soupçonnait pas ma présence se retourna et me cracha dessus par erreur. Mais, voyant qu’elle était très belle, je n’en fus pas gêné le moins du monde » – 8 novembre 1667, « étant pris d’un soudain relâchement qui m’embarrassa fort, j’entrai dans un petit cabaret à la sortie de Ratcliffe, commandai un pot d’ale et allai chier’ – 20 octobre 1667 : « Quelqu’un vint ce matin pour me donner des conseils sur l’emplacement d’une nouvelle fenêtre dans ma cave en lieu de celle que sir W. Batten avait condamnée ; y descendant, je mis le pied dans un gros tas de merde, et je m’aperçus que cela était dû à la fosse d’aisance de Mr Turner qui était pleine et qui se déverse dans ma cave, ce qui me contrarie ; mais je vais y faire mettre bon ordre » – 22 septembre 1668 : « À Westminster chez milord, où je vomis tout mon déjeuner dans les cabinets d’aisance, mon estomac me faisant mal toute la journée après la nuit de débauche de la veille » (etc).
Bàv,

Jibé dit: à

Christiane
je préfère votre sérénité d’aujourd’hui, même si je comprends que vous puissiez vous mettre en colère
-mais quand c’est avec JJJ, ça m’ennuie car, voyez-vous, je crois que c’est un type bien, pas un arrogant. Il aime la campagne et les poules, le givre sur les branches et jouer avec le langage.
JJJ
qui, par ailleurs, a raison (c’est-à-dire que je suis d’accord avec lui) de déplorer le côté JC de la RDL ces temps-ci; perso, j’en ai ras le bol aussi de lire des com’ sur ce seul aspect de notre culture, St Paul, St Pierre et les arcanes Fils et Père…Sortons un peu. Quant aux gloses judaïques je suis bien placé pour vous dire qu’elles ne mènent qu’à gloser encore.
Ce n’est qu’un point de vue, on est d’accord.

Sinon, dans la vie professionnelle qui n’est à la vie qu’une part toute relative, on rencontre des étudiants de plus en plus fatigués de se caler en visio et sans désir d’apprendre… ça ne passe pas, comme un menu fade, ou alors c’est que je suis vraiment beaucoup plus nul qu’en « présentiel ». Il y a dans ce fourbi informatique à quoi se réduit la pédagogie distancée une inhumanité (évidente) qui augure mal d’une éventuelle généralisation du travail à distance. On a l’impression de se parler de cellule à cellule. J’y retourne (d’un clic, quel monde!)

christiane dit: à

Jazzi,
Cendrillon a-t-elle retrouvé sa chaussure ?
Les sept familles
Les sept épées
Les sept couleurs
Sait-on jamais ce qui se glisse dans les poèmes d’Apollinaire…

JiCé..... dit: à

Les Crédules commencent à me les briser menu…les Boches ont commencé un travail laïc de qualité épuratoire, continuons cette œuvre de salut pudique, camarades agnostiques* !

*ta mère, évidemment !

JiCé..... dit: à

Jibé ?
…euh ! non ! Rien….enfantillages.

christiane dit: à

Mais ce n’était pas grave, Jibé, juste une perturbation atmosphérique. JJJ est tellement imprévisible.
Je voulais juste faire écho au commentaire excédé de DHH à propos de la surabondance de débats vains sur ces histoires d’évangile. Cette petite conférence trouvée sur akadem évoquait moult essais philosophiques contradictoires en matières de philosophie des religions. Comment deviner que JJJ avait eu maille à partir avec le conférencier !
Oui, le travail à distance change tout dans la relation prof/ étudiants ou pour les plus jeunes maître/ élèves. Nous devenons des poupées Gigogne enfermées dans leurs petits « moi » !
J’aime ce soleil d’hiver, les agriculteurs souffrent du gel nocturne…

Jibé dit: à

Ca ne marche pas, la visio; je vous le dis, on va perdre des étudiants en route, des milliers, ça fait une demi-heure que j’attends un contact correct, et c’est pareil à partir du CP, ce cirque?…

NB Quand j’ai écrit JC, « le côté JC de la rdl en ce moment », c’était pour Jésus-Christ, pas pour JiCé of course.

Jibé dit: à

J’avais compris, Christiane, et je suis bien d’accord quant à la « surabondance de débats vains sur ces histoires d’évangile ».
Ici, j’ai plutôt un vrai soleil de printemps, les viticulteurs ont eu peur ce matin, mais tout a été ok finalement (je ne suis pas dans le Jura, mais bien plus au Sud, pas loin de Cluny), et pourtant, il ne faisait pas gras au lever du jour. Magnifique, avec un croissant de lune bien visible encore au soleil levant, une aquarelle rose et mauve semée d’arbres en fleurs.

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