de Pierre Assouline

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La République des livres
Gabo et Mario vont en bateau

Gabo et Mario vont en bateau

Pas facile d’organiser la rencontre publique de deux « titans des lettres latinoaméricaines », comme il est d’usage de présenter les deux Nobels Gabriel Garcia Marquez (1927) et Mario Vargas Llosa (1936), en l’absence de l’un des deux. Disons que c’est une rencontre à moitié posthume qui s’est donc tenue hier à l’Escorial dans le cadre du programme estival de l’université de la Complutense de Madrid, l’un des deux étant décédé il y a trois ans. Gabo et Mario vont en bateau… On pourrait raconter un demi-siècle de littérature et de politique latino-américaine à travers leur amitié intense, houleuse, contrastée, interrompue.

Des titans, vraiment ? L’essayiste colombien Carlos Granes, qui animait la soirée a placé d’emblée la barre assez haut puisqu’il a mis la conversation entre les deux écrivains, certes interrompue par des années de brouille radicale (le coup de poing le plus célèbre d’Amérique latine), au niveau de celles de Camus et Sartre, ou Tolstoï et Dostoïevski, excusez du peu. Mais après tout, d’un certain point de vue , pourquoi pas, et ce n’est pas Gerald Martin, désormais biographe de l’un après avoir été celui de l’autre, qui s’en plaindra ; c’est juste qu’une vieille fréquentation de l’histoire littéraire nous a appris à nous méfier des analogies trop lyriques et des embaumements définitifs, surtout du vivant des écrivains. On ne peut pas dire que dans ce domaine-là, le principe de précaution ait fait des ravages. Bref !

Le colombien et le péruvien avaient fait connaissance en 1967 à Caracas lorsque que le second a reçu le prix Romulo Gallegos, considéré comme la plus haute distinction littéraire d’Amérique latine, pour son troisième roman La Maison verte. Ils avaient entretenu auparavant une intense correspondance, brûlant de se rencontrer enfin.1397771695_679769_1397773884_noticia_normal

Vargas Llosa a joué le jeu, rappelant l’homme que fut Gabo, si timide et réservé en public mais si loquace et drôle en privé, sans trop s’attarder, peut-être pour ne pas avoir à rappeler la nature du différend pas du tout littéraire qui les éloigna l’un de l’autre pendant des années. Mais il a heureusement vite dévié sur l’écrivain, l’écriture, les influences littéraires (on peut suivre ici l’intégralité de la rencontre en espagnol). Dès le début de leur amitié, outre leurs relations conflictuels avec leur père, les leurs années d’internat et leurs débuts dans le journalisme, ils se sont trouvés surtout deux points communs : une passion pour Faulkner (avant que Gabo se tourne plutôt vers Virginia Woolf et que Mario se laisse happer par vers Sartre) et la nécessité de partir vivre en Europe pour prendre la mesure de tout ce qu’il y avait de viscéralement latinoaméricain en eux. C’est là qu’a surgi la première brèche. Elle était politique : Cuba. Paradoxalement, au début, Vargas Llosa était beaucoup plus enthousiaste de la Révolution que Garcia Marquez. Puis ils ont évolué en sens inverse, le colombien de plus en plus castriste, le péruvien de plus en plus libéral conservateur. Pourquoi ?

« Je crois qu’il avait un certain sens pratique et qu’il a compris que, pour un écrivain, il valait mieux être avec Cuba que contre Cuba » a commenté MVL, réduisant ainsi l’engagement castriste de GGM à un certain opportunisme.

N’empêche que l’admiration de Vargas Llosa pour Cent ans de solitude est inentamée. C’est là un trait de caractère, assez rare dans le milieu littéraire en Europe (un Cioran fait exception avec ses Exercices d’admiration, de même qu’un André Suarès avec ses essais sur les écrivains et les musiciens), trait qu’il partage avec le mexicain Carlos Fuentes : de grands lecteurs qui paient leurs dettes et expriment régulièrement leur reconnaissance aux autres écrivains, ces derniers fussent-ils leurs contemporains sinon leurs rivaux. Il lui sait gré d’avoir avec ce roman traité le lecteur comme quelqu’un d’aussi exigeant pour l’originalité de l’histoire que pour la qualité de la langue, aussi attaché à l’imagination qu’à son substrat réel. Au fond, d’avoir parié sur l’intelligence du lecteur. Il avait même consacré sa thèse de doctorat, soutenue en 1971 dans cette université madrilène précisément, à  García Márquez: lengua y estructura de su obra narrativa (elle fut publiée sous forme d’essai et sous le titre plus vendeur de García Márquez: historia de un deicidio, le déicide en question visant les dieux et divinités, l’écriture étant un acte de rébellion contre eux, coupables d’avoir créé la réalité). Et par la suite, même s’il s’est longtemps opposé à la réédition de ce texte avant de l’admettre dans ses œuvres complètes, il n’a jamais failli dans son attachement à son œuvre puisqu’il l’a enseigné dans les universités de Porto Rico, du Royaume Uni et d’Espagne.

garcia-marquez-llosa-kM3G--620x349@abcMais l’admiration pour ce chef d’œuvre, ou par exemple pour « le réalisme strict et la précision de l’écriture » de Pas de lettre pour le colonel, ne l’a pas aveuglé pour autant. On le comprit lorsqu’il réserva ses flèches à l’Automne du patriarche, jugée « caricaturale » tant l’écrivain semble s’y imiter lui-même. Le plus important à ses yeux c’est qu’un tel écrivain, tout comme un Alejo Carpentier ou un Juan Rulfo (quel romancier latinoaméricain n’est pas débiteur de son Pedro Paramo ou des nouvelles de sa Plaine en flammes ?), ait du génie pour extraire de la beauté à partir de la laideur et du sous-développement de l’Amérique latine. De là à souhaiter que le continent demeure en l’état afin de continuer à produire une littérature de cette puissance, n’exagérons rien. Cela rappelle un vieux débat sur l’état de la fiction en Union soviétique comparée à celle qui s’est manifestée en Russie depuis la fin de la dictature communiste. « Les pays ont la littérature qu’ils méritent » a conclu sans trop s’avancer Vargas Llosa qui a conclu sur une note attristée : depuis la mort de ses amis Garcia Marquez, Fuentes, Cortazar, mais aussi Onetti, Cabrera Infante, Donoso, Sabato, il était le dernier survivant de cette génération littéraire du boom latinoaméricain qui a changé notre regard sur le monde.

On ne lira jamais le roman que les deux amis complotaient d’écrire à deux mains dans leurs jeunes années, en 1967. Le sujet ? La guerre qui opposa la Colombie au Pérou en 1932…

(« Mario et Gabo à Barcelone » photo D.R. ; De gauche à droite Garcia Marquez, Jorge Edwards, Vargas Llosa, Ricardo Munoz Suay entourant leur agent littéraire Carmen Balcells à Barcelone en 1974″, photo ABC ; « Gabo et Mario lors de la remise d’un prix en 1970 » photo D.R)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 469 Réponses pour Gabo et Mario vont en bateau

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’église à ses privilèges,…

…comme qui dirait,…renouvelez, dans son alchimie pour ses soumissions fatidiques d’emprise,…privilégier d’autres  » alambics  » pour s’accrocher, aux développement des technologies,!…s’en déployer avec d’autres charnières,!…la collection,…pour des timbrés,!…de la foi, aux misères,…d’esprits,…

…l’important, c’est de survivre aux progrès,…
…chacun à son rôle de tyran, sur les nombreux a devenir  » abrutis  » du Christ,!…
…ou tyrans des turcs,…
…à quand, Saint Lénine,!…et Marx Groucho citations,!…

…tous à la balle, pour diversions d’abrutis,!…la belle de Cadix, à ses œuvres,…Bip,!…Bip,!…Ouroboros,…à ses Apocalypses, en Stalag 13,!…Ollé,!…

…une autre, une autre,!…etc,!…Platon à ses fidèles en transes,…Go,…au café,..


Giovanni Sant'Angelo dit: à


…s’agissant de B. Pascal,!…bien sur,..

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 8 juillet 2017 à 22 h 57 min
Oui, un moment de grâce…
Suivi, hélas, quelques heures plus tard par le retour de lady Macbeth. Tant de laideur après tant de beauté et de bonté… Dédoublement ou perte d’identité ? elle se trahit encore une fois et devient autre. Sa chute dans la laideur comme si elle voulait devenir un monstre.
Frida Kahlo a écrit ces mots qui donnent peut-être la fragilité de ce personnage malgré l’édification de sa barricade :
« Emmurer la souffrance, c’est prendre le risque qu’elle te dévore de l’intérieur. »
Mais je laisserai les derniers mots à Shakespeare (dans « Macbeth »):
« Le clair est noir et le noir est clair
Le beau est immonde et l’immonde est beau »

christiane dit: à

@Lavande dit: 9 juillet 2017 à 10 h 33 min
Merci pour ce partage presque irréel.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à l’époque de Platon,…le café,…qui existait,…c’était le  » caroubier « ,…avec, ses mesures & poids,…le carat,..correspond,…à une graines de caroube,…
…etc,!…

JC..... dit: à

Delaporte dit: 9 juillet 2017 à 8 h 37 min
« Pascal a inventé l’ordinateur »

Dans ce cas, il est clair que notre ami Delaporte des Machines Mécaniques a, lui, inventé l’eau chaude, le fil à couper le beur, le fake new, l’accordéon sans touches, le violon sans cordes, le marin sans couteau et la femme sans c.on ! …

Au secours !

Janssen J-J dit: à

@elle se trahit encore une fois et devient autre. Sa chute dans la laideur comme si elle voulait devenir un monstre.

J’allais vous le dire… cette manière (propre à la PN) d’imputer aux autres les saletés inassumables qui passent par la tête de celles qui en sont atteintes. Elles vont voir passer le tour de france comme si de rien n’était, une fois la vidange ordurière du matin délestée. C pourtant tjs la même, hélas, pas « une autre ».

JC..... dit: à

« C’est époustouflant de beauté, de plénitude, de perfection. » (Lavande)

Reportage délicieux sur Avignon, la Cité des Potes, digne des commentaires de Roger Couderc en rugby, de Claude Darget sur le catch, de Didier Migaud sur les comptes de la Nation.

Compliments !….

Janssen J-J dit: à

Surtout ne renoncez pas à nous raconter le festival, c un plaisir ! Et laissez aboyer les toujours 2 mêmes pathétiques qui se croient drôles.

JC..... dit: à

Puisque les c.ons ont la parole, tel JJJ l’enfoiré…

 » On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique  » (Bébé Macron au G20)

Démonstration de cette affirmation stupide ?
(… hélas ! même le sommet de l’Etat en abrite … des glands secs …! )

JC..... dit: à

Lavande,
‘Surtout ne renoncez pas à nous raconter le festival, c’est un plaisir !’

(Depuis longtemps, nous attendons ces « scènes de la vie culturelle française que le monde nous envie » …. si ! si !…)

la vie dans les bois dit: à

Dans cette étape du jour , où la pente est raide, cricri le croque-mort fait sa mise en scène, pour accueillir sa vieille copine à la descente du train, arrivée tout droit du palais des Papes, avec sa carte vermeil, talonnée par phil, qui s’accroche avec son « petit collabo illustré ».

Ah mais c’est que l’on n’est pas encore passé de l’autre côté des Pyrénées.

http://encreviolette.unblog.fr/2011/07/04/ici-la-route-du-tour-de-france-1961/

J’ai déjà dit: bon dimanche, ça suffit comme ça.

Janssen J-J dit: à

@ « Tristan sur le Darfour crématoire »

Epoustouflant de beauté, de plénitude, de perfection, en effet !… Ne laissons surtout pas au robot de la rdl faire son boulot, ce serait dommage !

la vie dans les bois dit: à

« Passou » a fait la gay-pride avec sa  » collègue » de bureau ? lol. Doit flotter dans ses vêtements, maintenant, lui aussi !

Widergänger dit: à

J’approuve pleinement JC.

Pascal n’est ni un relativiste ni l’inventeur de l’ordinateur. À propos de la raison, il n’a rien de plus que ce qu’ont dit avant lui les trois grands penseurs du Moyen-Âge à propos de l’usage de la raison dans la foi (Maïmonide, Averroès, Thomas d’Aquin), cela n’a strictement rien à voir avec quelque relativisme que ce soit. Pascal croit en Dieu mais ne croit pas que la raison suffise. Il a inventé une machine à calculer qu’on peut concevoir comme un vague ancêtre de l’ordinateur, mais c’est tout.

Delaporte est de ces grands niais du blog qui ne mérite pas mes commentaires raffinés, intelligents et d’une grande qualité critique, doublé d’une notable sensibilité. Mes commentaires ne lui seront jamais que comme de la confiture pour les cochons.

closer dit: à

Ainsi donc lvdb, vous résidez entre Nantua et Chambéry…belle région…

Widergänger dit: à

De toute façon, Pascal récupéré par les jésuites, c’est un scandale !

la vie dans les bois dit: à

Au mont du chat, mais juste pour aujourd’hui et en différé…

la vie dans les bois dit: à

@De toute façon, Pascal récupéré par les jésuites, c’est un scandale !

C’est juste. Mais François doit s’adapter.

Widergänger dit: à

Trump n’est que le produit des rattages de la mondialisation/globalisation. Tous les dirigeants de la planète en sont responsables. Pas seulement les Ricains du centre de l’Amérique.

J’ai entendu les socialistes (enfin le peu qui en reste) s’inquiéter aussi des déserts français que crée la mondialisation. Rien de telle qu’une bonne raclée aux élections pour leur mettre un peu de plomb dans la tête ! Et le meilleur, c’est que les quelques pelés restés sur le radeau de la Méduse du PS espèrent peser de tout leur poids pour infléchir dans le bon sens le processus historique de la mondialisation. Quand je vous disais qu’il n’y a que la foi qui sauve !

Widergänger dit: à

Ce qui m’a réjoui aussi dernièrement au PS, c’est que Belcassetout s’est fait engueuler pour avoir produit la désertion des profs aux élections. Après sa raclée aux élections où elle a mordu la poussière, une bonne engueulade au PS ne peut pas faire de mal ! Y aurait-il quand même une justice en ce bas monde…? Mais sera-t-elle seulement capable d’en tirer les leçons ? Pas sûr… Mais heureusement sa réforme des EPI est à l’eau !

Widergänger dit: à

Comme si nos dirigeants n’avaient pas été capables de prévoir de longue date que la mondialisation produisait des déserts. Le premier géographe venu le sait. À quoi sert le G20 ? À rien, c’est clair !

JC..... dit: à

Notre ami Donald Trump est aussi important pour la marche du monde que Bébé Macron ! Même Mutti Angela appuie sur la pédale de débrayage…

JC..... dit: à

Le G20 ?
Le train, devenu fou, file à toute allure : les contrôleurs, au salon, boivent le thé avec le conducteur affolé….

JC..... dit: à

Commandant d’une armée des ombres, nous invitons ce pauvre JJJ à soigner son cénotaphe !

Dame, tout ne monde ne s’appelle pas Veil !

Widergänger dit: à

Les « Con-Structifs » sont exclus du LR. On est en pleine Dé-Con-Struction », mes pauvres chéris ! Il va bientôt falloir aller les ramasser à la petite cuiller à gauche comme à droite… Et pendant ce temps là, Macron poursuit ses macronades…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en poids, bien sur,…

…le carat du caroubier, correspond à 1/5,(gr) d’un gramme,…

…rien à voir, avec la concentration d’un métal-pur,…l’or à 24 carat,…
…ou l’or-bijoux, trop souvent à 18 carat, et moins encore, 14 carat, etc,…

…le travail seul compte,…le reste, toujours, du copier/coller,…pour des victimes en  » mouches « ,…
…Bip,!Bip,!…l’or aux ‘ cul-tes ‘,!…

christiane dit: à

JJJ
j’ai lu votre réponse chez Sergio (puisque ici elle est en attente de modération). Je suis encore une fois en accord avec vous.

Delaporte dit: à

« Delaporte est de ces grands niais du blog qui ne mérite pas mes commentaires »

Je ne suis pas votre élève non plus, M. Wgg. Vous prenez le ton très docte d’un pédant pour me faire la leçon, mais ça ne pisse pas loin. Vous ne sortez que des évidences lamentables. Vous êtes incapable de débattre et croyez avoir inventé l’eau chaude. Quel désastre ! 40 ans d’EN vous ont flingué !!!

Delaporte dit: à

A propos du relativisme, il est incontestable que Pascal a été fortement influencé par Montaigne. Seulement, Pascal finit par dépasser un tel relativisme, en mettant à la place la croyance en Dieu, notamment dans Les Pensées. C’est pourquoi il ne faut pas prendre uniquement ce livre pour un miroir des petites angoisses humaines, mais pour ce qu’il est vraiment et que Pascal annonce comme tel : une apologétique du christianisme. Avec la preuve par le Pari qu’il faut croire en Dieu.

Delaporte dit: à

Ceci étant, on ne peut séparer aussi clairement que cela Montaigne de Pascal. Après tout, comme on le voit dans l’Apologie de Raymond Sebond, Montaigne arrive aussi à la religion par le pyrrhonisme. Il y a une grande proximité de pensée entre les deux écrivains, avec cependant chez Pascal une touche pré-romantique et existentielle très frappante.

JC..... dit: à

Delaporte du Bartabacs me fait penser à ces boules de machines à sous et à distraire dans les vieux bars, heurtant chaque plot avec beaucoup de bruit ! Une boule folle, naviguant au hasard, de citations en citations…

Pinball machine …. atroce !

Delaporte dit: à

« Delaporte du Bartabacs me fait penser à ces boules de machines à sous et à distraire dans les vieux bars, heurtant chaque plot avec beaucoup de bruit ! Une boule folle, naviguant au hasard, de citations en citations…  »

Vous me décevez, JC. Je ne savais pas que vous manquiez de culture à ce point-là. Cela doit faire longtemps que vous n’êtes pas allé dans un de ces « vieux bars », car ces machines ont disparu partout depuis belle lurette. Vous êtes si vieux vous-même…

Delaporte dit: à

Pour conclure sur Montaigne et Pascal, je dirais que si on béatifie Pascal aujourd’hui, c’est aussi un peu et même beaucoup Montaigne qu’on honore, tant l’inspiration de ces deux grands écrivains français est lié. Peut-être qu’un jour il y aura un « saint Michel de Montaigne », reconnu par le Vatican !

Widergänger dit: à

« Chez Pascal une touche pré-romantique »… Jamais lu pareille ânerie encore ! Tous les jours apporte son lot d’inculture en cette époque profondément décadente. On attend la prochaine perle de Delaporte avec impatience… Il aurait sa place comme ministre de la culture, n’empêche…!

Widergänger dit: à

Tu crois tout de même pas que je vais débattre avec un niais de ton acabit, mon pauvre Delaporte ! Déjà je viens poster sur ce blog. Il y a des limites à l’humiliation quand même…!

Delaporte dit: à

Widergänger dit: 9 juillet 2017 à 13 h 36 min

C’est vous, l’âne, Wgg. Vous ne savez pas que Pascal a été redécouvert par les romantiques ? Décidément, tout vous échappe…

Widergänger dit: à

Montaigne Pyrrhonien, on me la copiera aussi celle-là, tiens ! Réduire le II, 12 à ça ! Quelle misère !

Widergänger dit: à

Maintenant on a droit à un Pascal romantique…! Mais tais-toi, Delaporte, tu nous les gonfles avec tes âneries ! Et lis Pascal, ça vaudra mieux que de perdre ton temps à écrire ânerie sur ânerie !

Delaporte dit: à

« Montaigne Pyrrhonien, on me la copiera aussi celle-là, tiens ! Réduire le II, 12 à ça ! Quelle misère ! »

Misère du pédantisme !

Widergänger dit: à

Mais de qualifier Montaigne de pyrrhonien, ça c’est pas pédant…! Ducon la joie !

Delaporte dit: à

« Mais de qualifier Montaigne de pyrrhonien, ça c’est pas pédant…! »

Non, c’est le juste mot au bon endroit, pour qui a un peu lu Montaigne.

Widergänger dit: à

Tu méristes même pas qu’on te réponde tellement t’es con !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quoi encore,!…
…l’Amérique du Sud au Nord,…l’or des Incas, Aztèques, Mayas,…
…en retard de chercheurs,…par rapport aux Chinois,!…l’invention en jeux, de la poudre, pour les fusées en fêtes,…et se faire des mousquets et canons aux moyen-âge,!…

…quand aux  » ors « ,…beaucoup « trop de cuivre », pour presque rien, d’or en surface,!…

…presque du ‘ tombac ‘,!…
…du boulot, pour en tirer, de l’or ‘ d’Espagne ‘, et autres galions,…d’argent,!…
…un art des peuples, qui en restent,…en dessous dessus,!…
…des littéraires,…soumis aux bibles pharaoniques,!…etc,!…à bandes de huns,!…
…rire éternel,!…Go,..

bérénice dit: à

Merci pour ce partage presque irréel.

Jésus marchant sur l’eau ou l’ouverture de la mer Rouge u passage de Moïse, cette sorte de miracle vraisemblablement .

bérénice dit: à

J’entendais hier un spécialiste expliquer l’importance de la nourriture et l’innovation importante que fut la cuisson des aliments, végétaux et viandes qui avant elle étaient consommés crus, pour le développement de l’homme, sa physiologie et son perfectionnement neurologique à travers quelques milliers d’années, il fut aussi question d’une des premières villes, peuplement durable – Géricault- au bord de la mer Morte qui était en ces temps lointains sise au beau milieu d’une mosaïque de paysages variés entretenant une diversité de la faune et de la flore et sur un rivage poissonneux. Fut abordé le cannibalisme dont il subsiste traces sur des squelettes comportant des traces de sections de bocherie et qui laissent penser ainsi que les restes des déjections humaines que cet homme là s’y livrait soit pour remédier à ses besoins rudimentaires soit que cette pratique ait reposé sur des croyances, un culte; à ce moment de l’exposé je repensai à ce petit bouquin qui inspira le film éponyme – pourquoi j’ai mangé mon père de l’Anglais Roy Lewis puis il fut question de religion et comme je sature qu’on aborde l’une ou l’autre j’ai lâché l’émission en plein envol mystique.

bérénice dit: à

Delaporte me semble plus compétent en matière philosophique alors que WGG devrait exploiter son rayon purement littéraire, romans, fables, poésie sans trop chercher à trouer le cercle auquel ce dernier s’applique. chacun son domaine et les vaches seront bien gardées, non?

Phil dit: à

a-t-on dit dans votre émission que l’homme cuit à la broche laisse un goût boucané à ceux qui le dégustent ? C’est bien l’essentiel à retenir, dear Bérénice, sans quoi guère d’intérêt à vous encombrer le cervelet de tous ces émissions resucées. Léry le dit fort plaisamment dans son récit brésilien, repris par Lévi-Strauss qui n’eut pourtant pas la chance, scientifique, d’y goûter.
Merci Lavande pour votre reportage d’envoyée spéciale permanente à Avigon. En cas de « plus de billets », demandez donc au prestigieux C.P. qui garde le bras long dans le monde du théâtre.

Widergänger dit: à

bérénice, taisez-vous, vous faites pitié… Montaigne et ses Essais font régulièrement partie des programmes de l’agrégation de lettres, pas de philo. Vous êtes nulle…

Widergänger dit: à

Et Delaporte est nul et en littérature et en philo… Mais c’est pas de sa faute…

D. dit: à

En effet je ne vous savais pas si mauvaise, Bérénice. Mais je vous aime bien quand même.

Widergänger dit: à

Le fameux épisode de la folie d’Yvain, qui se transforme en homme sauvage le montre mangeant de la viande crue, signe patent de son ensauvagement. Plus tard, une fois la raison retrouvée, grâce à un onguent que la fée Morgane a procuré à la dame de Noroison, une scène le montre avec son lion mangeant de la viande cuite. L’opposition cru/cuit était manifestement présent à l’esprit des hommes du XIIè siècle avec le sens de folie/raison, sauvage/civilisé. De même l’opposition arc+flèche/épée+lance.

D. dit: à

Je ne sais pas pourquoi mais je vous ai toujours appréciée en dépit de votre potentielle nullité.

bérénice dit: à

ben voyons, si la littérature n’est pas complètement exsangue de philosophie la philosophie peut défendre une prétention littéraire . Les deux genres se mélangent assez souvent pour donner un enseignement. Cependant vos façons à l »emporte pièce ne témoignent guère d’un esprit transformé par la philosophie mais par un souci de dominer ou d’imposer ses vues sans respect pour ce que l’autre pourrait proposer en objet de débat; ceci dit ce qui précède était une provocation qui attendait une réponse, après cela on pourra vous dire prévisible.

bérénice dit: à

WGG, faites comme Virginie, devenez lesbienne et vous perdrez 40 KG, de quoi abandonner votre statut d’obèse pour envisager de devenir sylphide. Bon faudra envisager une intervention pour vous retirer ce qui ne semble pas trop vous servir, et comme l’action fait la fonction et inversement vous ne devriez éprouver aucune hésitation.

JC..... dit: à

Virginie Despentes : « Devenir lesbienne, c’est perdre 40 kilos d’un coup »

Cette femme est folle. Il suffit de lire l’interview. Folle à lier ! … Pauvre gosse !

bérénice dit: à

Dans cette transmission, l’objet en était l’homme avant et à l’époque de Lascault, après ( je me perds dans cette échelle des temps qui explore milliers et millions d’années) entre autres temps explorés, et il était dit que cet homme mangeait du renne , ainsi les animaux représentés seraient des figures cultuelles ou vénérées et non le représentation de scènes de chasse.

Widergänger dit: à

J. Le Goff a d’ailleurs consacré un article à la folie d’Yvain dans l’un de ses ouvrages, qui reprend les thèses de CLS. Depuis lors la recherche a fait des progrès et Jean-Marie Fritz a publié un ouvrage savant et passionnant à lire sur Le discours du fou au Moyen-Âge XIIè-XIIIè siècles, Puf, 1992. Il y parle de la folie d’Yvain tout au long de l’ouvrage en le comparant ici ou là à la folie de Lancelot et alii, avec la naissance d’un discours médical sur la folie comme maladie de l’âme, créant ainsi une nouvelle opposition folie/raison en lieu et place de l’ancienne opposition de nature religieuse : folie/péché ; le fou par excellence étant le Christ, « l’insensé », dans les textes. Cela appartient à ce long processus de sécularisation des mentalité ; il en sera de même de la représentation de la mort comme péché qui sera conçue chez Montaigne comme simple décrépitude du corps dans son chapitre célèbre sur la philosophie (d’origine platonicienne) comme préparation à la mort. Erasme a aussi écrit un texte très célèbre « Preparatio ad mortem », mais qui ne va pas si loin que Montaigne dans la représentation de la mort. On peut le lire dans la collection « Bouquins », traduit par Claude Blum avec une introduction où il s’en explique, étant le grand spécialiste de la représentation de la mort à la Renaissance et depuis le Moyen-Âge, puisqu’il y a consacré sa thèse. J’ai déjà dit ici combien Cleude Blum était (il est maintenant en retraite) un prof remarquable et en plus psychanalysé par le maître, Lacan.

Jean dit: à

la vie dans les bois dit: 9 juillet 2017 à 0 h 43 min
Je n’ai pas vu le film de haneke, « amour et instant de grâce »
Il est bien ? Ca fait pas trop ambiance ehpad ?

ça ne fait pas du tout ambiance EHPAD vu que le mari refuse, à la demande de sa femme, de lui faire intégrer un EHPAD. Il refuse même l’intervention d’infirmières ou aides à domicile. Hanke ne porte aucun jugement sur les choix de son personnage, mais il est clair (pour moi) que celui-ci ne va pas s’en sortir tout seul, d’où son choix final. Pour moi, le titre du film, « Amour », est ambigu. En tout cas, il ne s’agit pas, pour Haneke, de nous proposer un éloge sans réserve de l’amour. Tout choix implique des conséquences, qui peuvent être tragiques.

Widergänger dit: à

Il faut que vous soyez particulièrement vulgaire, bérénice, pour vous en prendre ainsi à ma personne ! Obèse, en plus ne suis nullement ! Pauvre trouduc mal baisée !

Jean dit: à

Virginie Despentes : « Devenir lesbienne, c’est perdre 40 kilos d’un coup »

Peut-être. En tout cas, lire « Vernon Subutex », c’est se procurer des tonnes de plaisir. La personnalité de Despentes m’indiffère, mais le talent de la romancière force l’admiration.

bérénice dit: à

je n’ai assisté qu’à une seule représentation où la scène était liquide, c’est d’ailleurs un élément de décor apaisant dans l’attente . C’était crois je me souvenir pour Caubert en bottes Aigle . Un spectacle fleuve qui laissait impatient d’atteindre l’estuaire .

bérénice dit: à

mal baisée? Non je ne supporterais pas, je préfère rien donc as baisée quant à vous avouez tout de même que vous pesez trop lourd et que votre plume s’en va écrabouillent les nuances nécessaires à la bonne entente. Trou duc, si cela peut alimenter votre fantasme et vous calmer, why not.

bérénice dit: à

pas baisée quant à vous, avouez tout de même que vous pesez trop lourd et que votre plume s’en va écrabouillant les … sorryi.

bérénice dit: à

Phil, ne disposant pas du silence ou du calme suffisant en mon logement, je m’en vais chaque été visiter les ondes dans un coin de campagne, je joins l’utile à l’agréable- senteurs du soir, chant des oiseaux à la fin du jour, spectacle toujours renouvelé du ciel, hier il s’était habillé de cette couleur d’orage, ce bleu virant au gris et au mauve qui contraste si bien avec le vert des arbres qui subsistent, champs moissonnés où s’abattent des groupes de corneilles y pour picorer les insectes que ces foins abritent. Quelquefois, en cherchant et avec de la chance il arrive des live musicaux, de bons musiciens, des conversations qui retiennent .

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mon commentaire préférer aujourd’hui,!…
…reste, mon 10 h 38 min,…

Widergänger dit: à

Mets-la en veilleuse un peu, poufiassse ! Quel ramassis de crétins !

Delaporte dit: à

« Mets-la en veilleuse un peu, poufiassse ! Quel ramassis de crétins ! »

Wgg, vous devriez aller prendre un peu l’air, ça vous ferait du bien. Vous cuisez dans votre jus. Et puis, entre parenthèses, c’est vous qui êtes vulgaire plus qu’à votre tour. Les pédants sont souvent vulgaires, derrière une couche superficielle de non-savoir et de prétentieux puante.

Sergio dit: à

« pour un écrivain, il valait mieux être avec Cuba que contre Cuba »

Mais non ! Cuba ou n’importe quoi n’a rien à voir dans la praxis d’écrivain ; c’est de la facilité, de s’occuper de cela, outre que cela dévalorise toute l’oeuvre en une seconde…

Enfin bon, si c’est pour le soleil et les cigares, là c’est différent ! Ou alors les sympathiques jeunes sportifs qui s’enfuient sous les ailes des avions…

et alii dit: à

La plus ancienne bibliothèque juive numérise et diffuse gratuitement sa collection

Ses livres auront survécu à l’Inquisition et à l’Holocauste : la bibliothèque Ets Haim, aux Pays-Bas, est la plus vieille bibliothèque juive

Jean dit: à

 » Julien Gracq pensait qu’il y avait toujours eu en France dix mille lecteurs et qu’il y en aurait toujours dix mille. Je suis moins optimiste et je pencherai plutôt pour cinq mille.

Ce qui ferait bien moins qu’un Français sur 10 000. Je crois que Debray ferait bien de revoir ses calculs. Evidemment, il y a lecteur et lecteur et qu’est ce que Debray entend au juste par lecteur ? Sans compter qu’il y a lecteur et liseur. Vaste problème, probablement insoluble.

Janssen J-J dit: à

@si c’est pour le soleil et les cigares, là c’est différent

sauf si le soleil et les cigares sont pro ou anti castristes, pas si simple, S. !… 😉

Jean dit: à

Jean dit: 9 juillet 2017 à 18 h 27 min
» Julien Gracq pensait qu’il y avait toujours eu en France dix mille lecteurs et qu’il y en aurait toujours dix mille. Je suis moins optimiste et je pencherai plutôt pour cinq mille.

 » Lecteur  » , selon Gracq et Debray, est-ce une affaire de quantité ? de qualité ? Les deux sans doute. Mais lire beaucoup implique-t-il qu’on soit un lecteur de qualité ? Songeons à Emma Bovary qui se graissait les mains et l’esprit aux médiocrités des cabinets de lecture. Boulimie de lecture n’implique pas discernement, au contraire. En plus, les résultats de l’activité de lecture sont éminemment aléatoires ; chez un même lecteur, la qualité de la lecture change sans cesse.

la vie dans les bois dit: à

@Jean 15H03

Votre récit intime reste là. Et comme il ne s’agit pas d’un texte open edition, je n’ai pas vraiment saisi l’aide que vous pourriez recevoir de cette confession sur un forum.

Mais il est lisible par tous, et pas seulement de vos intimes qui à ce titre manifestent ici, comme cricri et ducon, une réaction théâtrale tout à fait légitime et sincère. Ils on eu des mots tellement courageux pour l’un ou l’autre de leurs  » amis », dont l’un, si j’ai bien compris, s’est barré dare-dare de leurs radars.

Si votre texte est sans rapport apparent avec le billet, il se trouve que les deux romans que j’ai cités, dont j’ai lu l’un et vu l’adaptation ciné de l’autre, contiennent peu ou prou, le partage ultime, une forme de don de soi, entre deux personnes âgées, qui se connaissent depuis de nombreuses années. Don de soi, qui intervient comme désespéré et tellement trop tard, qui donne au temps de la fin- de vie- comme un sentiment d’éternité.

Pour le reste, je ne peux pas vous répondre, je n’ai pas vu, ni n’irai, voir ce film de haneke.
Mes amitiés à  » Josette », que vous n’aurez pas ménagée. Ici, du moins !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la majorité de mes lectures, restent ‘ rien ‘ que techniques,!…
…je suis fait, à aimer, l’objectivité-matérialiste des arts e du confort, en plus,!…

…puis, les revanches, par les romans, pour faire ses églises en paravents de strip-tease des Dieux,!…
…des saints – collabos,!…aux Judas à leurs miels aux paradis-fiscaux,!…et leurs peuples en déshérence en électron-libres,…
…pour un autre ordre-social,…
…des Crassus, pleins les yeux,!…dans notre éternité,!…
…éliminer les tous,…et il en resteras toujours de trop,!…
…le monde vers son suicide aux profits,!…
…de pères aux fils,!…héritiers à nos pigeons et alouettes,!…pour commerçants,…
…de tout pays,!…en toutes institutions,!…kes morbidités à leurs foies,!…Bip,!Bip,!…

la vie dans les bois dit: à

Il n’a pas que dans l’étape du jour qu’il y a eu du tragique, didon.

Janssen J-J dit: à

elle s’est pas reçue une mandale par froome au mont du chat, ladydimacbeth ? Mossoul vient de tomber, Baverez est déçu par les réformes de Macron (en arrière marche) et le Vatican vient de valider les hosties aux OGM, et c’est tout ce quelle trouve à commenter, martine la PN ? Ben non, j’ai pas l’honneur d’être un intime de jean et josette, je sais pas qui c’est et pourtant je partage son plaisir de vernon subutex, par delà la personnalité de VD. Ouaip et halors ?

la vie dans les bois dit: à

Et ducon en bave de rage.
Quelle dimanche il a encore passé. Pas vraiment des instants de grâce, à mon avis.

la vie dans les bois dit: à

Mais ce n’est rien à côté du règlement de comptes des deux bateleurs de tapettes à mouches. Ca vole bas.
Encore deux qui ne passeront pas leurs vacances ensemble.

Janssen J-J dit: à

Prends-en de la graine Martine…, et surtout essaie de convertir JC…, les mufes…

« Le discours vous semble partout hétéro-normé ? Partout ! Et je comprends soudain la parole de Monique Wittig : « Les lesbiennes ne sont pas des femmes. » En effet. Elles ne sont pas au service des hommes dans leur quotidien. Le féminisme change heureusement les choses, c’est une des plus grandes révolutions qu’on ait connues. Mais historiquement, la femme est au foyer, elle est la mère des enfants, le repos du guerrier, son faire-valoir et sa servante. Et il ne faut pas qu’elle brille trop. Cela m’a toujours frappée de voir que chaque fois qu’une femme scientifique, cinéaste, musicienne, écrivaine connaît un grand succès, elle perd son couple ou le met en danger. On plaint son compagnon. L’inverse est évidemment faux. Un homme qui connaît un énorme succès conserve son couple et se permet des maîtresses que sa femme, que l’on trouve chanceuse, a le devoir d’accepter » (V.D. – touite).

bérénice dit: à

14h59 Lascaux, j’égratigne durement l’art pariétal.

JC..... dit: à

Il n’est pas anormal qu’une cinglée comme Despentes plaise à un fou comme le mollusque JJJ …

Delaporte dit: à

« Il n’est pas anormal qu’une cinglée comme Despentes »

Cinglée, peut-être, mais fine mouche, traçant son sillon avec de gros tirages et des prix prestigieux.

bérénice dit: à

Cela m’a toujours frappée de voir que chaque fois qu’une femme scientifique, cinéaste, musicienne, écrivaine connaît un grand succès, elle perd son couple ou le met en danger. –

Ce n’est plus tout à fait vrai, les gens talentueux s’allient à leurs homologues assez souvent, je pense spontanément à Natalie Dessay qui ne cède rien de ses activités musicales à son compagnon lui-même musicien. On peut aussi voir que la séparation d’Anne Sinclair d’avec son époux n’a pas été causée par son activité. L’ancienne génération fut concernée mais ce n’est plus une vérité actuelle et même le contraire se produit, les êtres se recherchent et se marient dans le milieu de leur passion assez souvent , le couple s’y nourrissant et défendant le même intérêt que ce soit pour l’art, ou pour d’autres domaines, l’intersection semble nécessaire à la longévité des unions.

la vie dans les bois dit: à

Je ne pense pas que je lise un jour un bouquin de Virginie Despentes, par manque de goût personnel pour les hardeuses. C’est ce qui est bien pour le client-lecteur: on n’a pas à se justifier de laisser en rayon, ce qui ne nous emballe pas. D’autant que, Slimani, aussi, je trouve ça glauque.

Pour en revenir à cette béatification éventuelle, de Blaise va falloir passer le cap de l’Enquête qui va peut-être se solder par une formalité…
Ce qui, sur un malentendu, ne pourra que contribuer à faire connaître ce génie.
Qui a concurrencé les bus macaron, bien avant l’heure ! comme le rappelle justement Delaporte…

« chez Pascal une touche pré-romantique et existentielle très frappante »
Tout à fait. Ce romantisme qui va jusqu’à faire coudre dans la doublure du vêtement le souvenir d’un coup de foudre.

et alii dit: à

. Historiquement, l’autisme a d’abord été considéré comme une condition ne touchant qu’exceptionnellement le sexe féminin. Cette idée fausse, issue de l’étude pionnière menée en 1943 par Léo Kanner (le psychiatre qui l’a décrite le premier) a été renforcée par l’approche psychanalytique qui a longtemps prévalu. C’est donc sur une population de garçons que se sont construits les critères définissant les symptômes autistiques.

Jean Langoncet dit: à

Medley choisi (1)
Holly Day : La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France.

https://www.youtube.com/watch?v=XcveTkoahXU

bérénice dit: à

20h34 on aurait attendu un paratonnerre, on ne sait jamais ce que l’avenir réserve et les amours s’avérant trop souvent malheureux à moins d’être maso, mieux vaudrait tirer leçon des épisodes précédents et s’en défendre , bien que ce cas de figure – du coup de foudre – sans raison ou qui nous en prive va avec le temps que nous aurons parcouru sur différents chemins se raréfiant et quoiqu’il ait laissé comme les traces d’une magie de laquelle nombreux sont ceux qui en subissant la nostalgie sans pour cela lui élever un temple, l’amour sorcier je crois reste un sentiment de jeunesse .

bérénice dit: à

subissent.

la vie dans les bois dit: à

Je pense, d’ailleurs je me souviens l’avoir écrit, il y a très très longtemps, que ce qui est arrivé à la soeur de Blaise Pascal, n’est pas étranger à cette nuit de Feu, soigneusement consignée dans une doublure de vêtement.
Mais peut-être que ma mémoire se fait la malle…

bérénice dit: à

« Le clair est noir et le noir est clair
Le beau est immonde et l’immonde est beau »

je ne comprends pas, Jean Langoncet cuel sens donnez-vous à ces vers ?

bérénice dit: à

quel.

la vie dans les bois dit: à

Non, la conversion de Blaise pascal n’est pas  » liée à Port-Royal ».
Cherchez encore.

la vie dans les bois dit: à

Majuscule ! Pascal.

la vie dans les bois dit: à

Nonon, faut pas croire.
Il ne s’agit pas de Hasard-là. Les clics n’importe comment sur le net risquent de mener à une impasse.
Au fait je ne sais plus qui a répondu vulgairement que Pascal n’était pas le précurseur de l’informatique, alors que c’est établi. Avec la mise au point de la machine arithmétique.

D. dit: à

Je vous annonce qu’il devient urgent de changer d’état d’esprit.
Vous allez très bientôt connaître ce que humanité à mérité : une grande guerre mondiale, des famines, des épidemies qui, en quelques années vont diviser par trois au minimum la population mondiale.
Nous allons retourner vers les cavernes, vers la chasse, vers la cueillette, tout comme les atlantes furent contraint de le faire il y a 11000 ans lorsque certains ont essaimé du continent englouti vers l’Afrique, eportant avec eux les éléments d’un savoir qui allait leur permettre, quelques siècles plus tard, de fonder le royaume uni d’Égypte et de rebâtir le Sphinx redouté et vénéré, selon la plus antique des traditions : un nouveau sphinx tous les 26000 ans.

bérénice dit: à

WGG et Delaporte ne sont pas précisément d’accord sur ce point en plus des nombreux désaccords qui les séparent à la ville comme dans la vie et sur ce blog, une bonne foire d’empoigne de temps en temps ne peut altérer l’exquise sociabilité du lieu , remarquons.

la vie dans les bois dit: à

un gag lamentable, on peut le dire, que cet amalgame qui fait de Blaise Pascal un pervers, alors qu’il est la raison personnifiée.

la vie dans les bois dit: à

Mais nul besoin d’arbitrer pour établir que celui qui a insulté la véritable histoire des sciences a tort.
La preuve, elle s’appelle Pascaline.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascaline

bérénice dit: à

Raison et mysticisme ne font pas forcément bon ménage, pour ma part je ne possède de lui que ses pensées et je dois dire qu’elles ne trônent pas en livre de chevet, ses illuminations me restent incompréhensibles à ce stade de mon évolution où je continue d’évoluer au plus profond de la grotte sans commodités.

D. dit: à

Je ne devrais pas vous dire ce que je voys dis, mais je vous le dis quand-même parce que je sais que quelques-uns seront touchés par ce message. Ce sont des élus. Les autres, impréparés, mourront en temps voulu à cause des événements. Je les aime bien mais tant pis pour eux, il faut qu’il en soit ainsi. Je ne donnerai aucun nom.
Le sens de la nature sauvera les autres, ceux qui auront appris suffisament tôt à honorer l’hiver en déditant l’été, à s’émerveiller des printemps et ne plus craindre les automnes.

la vie dans les bois dit: à

On peut simplement remercier Delaporte de remettre les pendules à l’heure, ça oui.

D. dit: à

Maintenant on peut passer à autre chose. Ce qui est dit est dit. Faites les c.ns si ça vous chante. ça ne changera aucunement le cours des choses.

bérénice dit: à

Delaporte est une réincarnation de Louis XVI malgré des prises de position politiques incertaines parfois et bien qu’il ne mettrait pas sa main au feu ( le doute, Descartes n’est pas si loin) ni ne se hasarderait à tendre la tête sous le couperet aiguisé mais remisé de l’instrument destiné à nous faire perdre le siège de la raison.

closer dit: à

« Cela m’a toujours frappée de voir que chaque fois qu’une femme scientifique, cinéaste, musicienne, écrivaine connaît un grand succès, elle perd son couple ou le met en danger »

Le propos de Despente est complètement obsolète. Il était peut-être vrai pour la génération de ses grands parents et encore…Je n’ai jamais vu de mari s’opposer au succès professionnel de sa femme. Au contraire, j’ai plutôt perçu de la fierté de la part de mecs qui sous entendaient « vous voyez la nana que j’ai réussi à séduire! »…Sans compter les 10 ou 15000 euros par mois qu’elle rapporte en tant que « cadre dirigeant »…

Cette pauvre VD est complètement à côté de la plaque.

Ce qui est vrai, c’est qu’une vie d’artiste connu, avec les contraintes de vie mondaine et de voyage que cela implique met en danger tout couple, que l’artiste soit le mari ou la femme.

Jean Langoncet dit: à

Une âme charitable s’est-elle fendue de quelques cents pour parcourir le JDD et l’itw de Debray qui y figure in extenso ?

Goûteux avant propos sur la page facebook du ma^tre de céans :

Régis Debray, morceaux choisis

 » Julien Gracq pensait qu’il y avait toujours eu en France dix mille lecteurs et qu’il y en aurait toujours dix mille. Je suis moins optimiste et je pencherai plutôt pour cinq mille. Nous sommes en tout cas devenus une secte, et je ne m’en plains pas trop »
« L’exercice d’admiration est indispensable pour respirer. Quand l’époque ou l’entourage ne s’y prêtent pas ou pas assez, on peut toujours ouvrir les Mémoires de guerre de De Gaulle ou le cardinal de Retz. Ou quand on se mêle de suivre l’actualité, relire le Zola journaliste ou le Journal de Jules Renard. C’est époustouflant et assez humiliant. Je comprends que les gens qui se font une trop haute opinion d’eux-mêmes se contentent de leur quotidien préféré. On tend chacun à se surestimer, alors qu’un chef-d’œuvre vous remet à votre place de petit polygraphe. Contre la gonflette, je ne vois rien de mieux. »
« De Gaulle est le meilleur écrivain latin du XXe siècle français. Drapé et ternaire. Du marbre, mais veiné d’humour. Une noblesse d’esprit et d’écriture. Que dire de plus, que dire de mieux ? »
« Dans l’univers élyséen des derniers quinquennats, les phares étaient plutôt Johnny Hallyday et ­Bernard-Henri Lévy que Paul Ricœur. Question maître à penser, le niveau monte incontestablement, et c’est tant mieux. Un président qui lit des livres, c’est déjà rafraîchissant, l’avenir dira si c’est prometteur. Après une période politique qui s’est livrée pieds et poings liés à la vidéosphère, avoir quelqu’un aux ­manettes qui ne donne par le dernier mot à BFM TV peut susciter une vraie curiosité, disons un sourire, entre l’ironie et l’expectative. »

Jean Langoncet dit: à

NTS: pour le coup de filet définitif, c’est le siège de France Culture qu’il faut préparer

Jean Langoncet dit: à

les courtisans et le pouvoir

la vie dans les bois dit: à

Cela ne changera peut-être pas le cours des choses mais que Blaise Pascal soit béatifié, c’est une bonne chose, pour les matheux. Et tant pis pour les pisse-froid.
Simplement pour l’honorer, il faudra choisir une autre date du calendrier que celle du patron des cardeurs et des bougies.
Ce qui serait bien c’est qu’il devienne le saint patron des scientifiques.

closer dit: à

« La lecture la plus simple et la moins risquée est celle qui se fait à partir de la parenté et de l’opposition entre Montaigne et Pascal. Comme Montaigne, Pascal part de la misère de l’homme. L’homme est faible, la vérité lui échappe, il est incapable de connaître la nature et de se connaître lui-même. Contre ceux qui croient au savoir comme Descartes[}, Pascal se range dans le camps des sceptiques, comme Montaigne. Mais aussitôt apparaît une différence fondamentale entre Montaigne et Pascal: Montaigne doute en souriant, Pascal doute en souffrant. »

Jean dit: à

Mes amitiés à » Josette », que vous n’aurez pas ménagée. Ici, du moins ! (la vie dans les bois)

Josette est un personnage de fiction. Elle n’a rien à voir avec celle dont je partage la vie et dont je parle dans ce post d’hier soir. Je n’attendais pas d’aide. C’est venu comme ça, sans doute que la solitude, parfois, c’est trop dur, alors on se confie, même à des inconnus qui ne peuvent guère vous aider ; mais j’ai été touché et réconforté, c’est vrai, par certaines réactions. Vous devriez aller voir le film de Haneke ; c’est un chef-d’oeuvre bouleversant. Seulement, Haneke devait concentrer en un peu moins de deux heures ce qui, en réalité, se vit pendant des mois, pendant des années. C’était d’ailleurs là sans doute la principale gageure qu’il devait relever. Vous me direz qu’il n’est pas le premier à le faire et que c’est le lot de tous les raconteurs d’histoires, surtout au théâtre et au cinéma. Peut-être que Proust est celui qui, ayant à raconter une longue durée, est allé le plus loin dans l’effort pour rapprocher le temps de la fiction du temps réel.

JAZZI dit: à

Tu devrais nous parler de Vernon Subutex de Virginie Despentes, Jean, tu sembles être le seul ici à apprécier !

Debray nous dit que De Gaulle est le plus important autre français du XXe siècle, et ne le savait pas ! Que font les membres du jury du Nobel ?

JAZZI dit: à

auteur français du XXe siècle

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le saint patron des scientifique,!…

…t’a le choix,…déjà,…Mercure,!…à ses affaires, pour entrer et sortir,!…

…de toutes façons, c’est empalés les scientifiques, que de leurs imposés un  » saint « ,!…
…c’est considérer, les scientifiques, comme de la merde endoctrinés de soumis aux églises,!…

…rien ecclésiastique, dans les cursus des sciences,!…
…les églises sur leurs croix,!…rendre comptes de leurs méfaits, depuis leurs origines,!…à nos jours,!…
…le carnaval, des Dieux soumis,…pour le profit de se taper des abrutis,!…
…actualités, sport, bourses,!…

…gardons nos châteaux et domaines, pour des lendemains de liesses,!…ou çà,…
…un emploi stable et considéré,…à nos trônes aux chiottes,!…
…et j’en passe,!…Bip,!Bip,!…Go,!…

la vie dans les bois dit: à

Jean à 22h15, non merci, pour ce film de haneke.
Vous avez bien raison de préciser que  » Josette » est l’une de vos inventions. Sans cette précision, jamais je n’aurais pensé que vous n’aviez pas d’humour cynique.

Si vous avez trouvé du réconfort, en vous soulageant d’un moment de solitude dans les espaces infinis du web, avec cette confession à des « inconnus », des  » personnages » comme vous l’avez souvent écrit, j’espère que le soulagement aura été bénéfique.

Dans ces conditions, moi, ce qui me soulage, ce soir, je vais vous le dire bien net, c’est l’affliction profonde provoquées par vos insultes à l’égard de Madame Veil.
Comme quoi, l’humanité qui s’arrête au seuil de sa chambre, bien souvent, elle est très perverse.

Jean dit: à

JAZZI dit: 9 juillet 2017 à 22 h 25 min
Tu devrais nous parler de Vernon Subutex de Virginie Despentes, Jean, tu sembles être le seul ici à apprécier !

J’ai embarqué dans cette longue histoire en commençant par le second volume (je n’ai toujours pas lu le premier). Le tempo de la narration me convenait car j’emportais le volume dans mon sac à dos pour mes randos d’après-midi. J’ai arrêté ma lecture en même temps que mes randos. Je savourais un ou deux chapitres à la halte, et gardais la suite pour le lendemain. Pour ne pas dire trop de bêtises et de choses trop vagues, j’aurais besoin de le relire. Vernon Subutex est le personnage fédérateur d’unes série d’histoires, chacune concentrée en un chapitre, faisant intervenir un grand nombre de personnages, souvent encore inconnus du lecteur au stade où sa lecture est parvenue. Je dois dire que l’univers social et humain mis en scène dans ce roman m’est très étranger, mais c’est un des mérites, à mes yeux, de la romancière, que de m’y avoir intéressé puissamment. Sans doute un effet de dépaysement y contribue-t-il. Ce roman a pour moi un côté « Mystères de Paris » du XXIe siècle et peut-être qu’on n’avait pas lu de roman français de ce genre depuis Dumas et Eugène Sue. L’intérêt rebondit tout le temps. L’empathie de la romancière avec ses personnages donne à ses descriptions une grande justesse, une grande force. L’écriture m’a paru magnifique. Despentes utilise avec une savoureuse alacrité la langue de ses personnages. Enfin, on ne s’ennuie pas un instant, on a toujours envie d’aller plus loin, avec cette conviction tout de même rare que la romancière, de toute façon, ne nous décevra pas. La suite au prochain numéro (de chapitre) !

Jean dit: à

Dans ces conditions, moi, ce qui me soulage, ce soir, je vais vous le dire bien net, c’est l’affliction profonde provoquées par vos insultes à l’égard de Madame Veil. (la vie dans les bois)

Je n’ai pas insulté,je me suis moqué, moins d’ailleurs de madame Veil que du battage médiatique forcené auquel l’annonce de sa disparition a donné lieu. Par ailleurs, si vous avez lu le billet sur mon blog, vous avez pu constater que je ne m’en suis pas tenu là.

la vie dans les bois dit: à

Faire si long pour ne rien dire, faut quand même le faire.
L’autre jour, j’ai vu un grand niais, de bobo parisien, dans un jardin, qui ostensiblement tenait le bouquin Vernon Subutex, à qui voulait bien le remarquer.

la vie dans les bois dit: à

Non, jean, je ne vais pas lire le détricotage sur votre blog, de ce que vous balancez ici.

la vie dans les bois dit: à

Il y a des Janus comme ça, qui m’horripilent.

Delaporte dit: à

« Delaporte est une réincarnation de Louis XVI »

Il y a, dans cette belle époque, tant de personnages merveilleux, Sieyès, Barras, sans parler de Saint-Just et, pourquoi pas, de Robespierre, souvent incompris…

JAZZI dit: à

Merci, Jean.

Widergänger dit: à

Debray nous dit que De Gaulle est le plus important autre français du XXe siècle, (Jazzi)
_____________
Il n’a absolument pas écrit ça ! Mais Gracq a raison, vous ne savez pas lire ici !

Debray te dit, Jazzi :
« De Gaulle est le meilleur écrivain latin du XXe siècle français. Drapé et ternaire. Du marbre, mais veiné d’humour. »

Il te dit, Jazzi : « écrivain latin » ! T’as manifestement pas tilté ! Il fait allusion au style des historiens latins, tel Tite-Live, avec ses phrase au rythme ternaire (qu’on retrouve aussi chez Flaubert) parce que tous ces gens-là apprenaient le latin au lycée et suaient sur les mêmes textes latins. Il te dit que le style de De Gaulle comporte en plus une veine d’humour, ce que ne comporte pas Tite-Live.

Debray se montre ici fin lecteur. En quelques mots il a bien saisi l’essentiel des qualités littéraires des Mémoires de guerre. Il fait partie des cinq mille lecteurs qui savent lire véritablement.

Il faut dire que Henri Michaux était encore plus restrictif : quelques centaines, à ses yeux, étaient capables de le comprendre !

Quand on voit le niveau de lecture ici sur ce blog littéraire, force est de lui donner raison…! Le métier de prof de lettres rend également très pessimiste sur les capacités de lire des Français. L’immense majorité d’entre eux cessent de lire après leur bac de français, à l’âge de 17 ans ! Et jusque là, leur performance de lecteur a dans l’ensemble été très moyenne.

L’art proprement littéraire de l’écriture d’un écrivain leur échappe complètement. Le succès des écrivains ne peut qu’être fondé sur un malentendu, tel celui qui entoure Houlellebecq notamment, très surfait.

Lire est un travail très difficile. Je dis toujours à mes élèves que qui sait expliquer un texte est capable de faire n’importe quoi, parce que lire est la discipline scolaire en vérité la plus difficile à laquelle qu’ils doivent affronter. Lire demande un énorme travail pour intégrer les codes de toutes sortes qui viennent tisser un texte et le sens d’un texte. Et rien n’est fait dans le système scolaire actuel pour améliorer les performances de lecture des élèves. Il y a juste une petite élite qui progresse à pas de géant, celle qui est éduquée dans les grands lycée parisiens, et puis il y a ce qui reste, la masse énorme du tout venant qui ne comprend quasiment que 10% de n’importe quelle page de n’importe quel grand écrivain qu’on leur donne à lire. Pas plus de 10%. Et je dis toujours à mes collègues : prenez garde à ce que vous leur dites, parce qu’ils ne comprennent également pas plus de 10% de ce que vous leur dites ! Et c’est tragiquement le cas !

Widergänger dit: à

Quand Debray dit « écrivain latin », c’est évidmment ironique. Il admire le style de De Gaulle mais en même temps il le trouve vieux jeu. C’est à ses yeux un écrivain qui est en retard de 2000 ans sur son époque !

Et je pense exactement la même chose que Debray à propos de De Gaulle.

Phil dit: à

De Gaulle admirait Barrès, autre ternaire, risquons le syllogisme en partant de Debray. plus de lecteurs (papier), dear Widergänger, right. avion, train, métro, finito mais il paraît que de nouvelles formes de création vont en sortir. en attendant, plein essor du marché des boules quiès anti crachotement des oreillettes de vos voisins.
Lavande, Py joue au pape d’Avignon, son livre, sa pièce, et sa maison d’édition au pouvoir, vous faites sans doute du off pour fuir ce trop-plein.

JC..... dit: à

« Au fait je ne sais plus qui a répondu vulgairement que Pascal n’était pas le précurseur de l’informatique, alors que c’est établi. Avec la mise au point de la machine arithmétique. » (lvdb)

Vulgairement, lvdb, je maintiens à juste raison comme tout spécialiste le fait que la bécane mécanique de Blaise Pascal n’a rien à voir avec l’informatique.

Le boulier chinois non plus …

Il ne faut pas confondre automatisme mécanique d’aide au calcul, et outil supportant une programmation versatile par logiciel.

Maintenant, vous pouvez croire ce que vous voulez, par exemple que les gribouilleurs de Lascaux sont les précurseurs de Kandinsky …
BàV

tristan dit: à

« lire est la discipline scolaire en vérité la plus difficile à laquelle qu’ils doivent affronter. ».
Cher W. il y a lire et se relire…

Delaporte dit: à

Libre à vous, JC, de vouloir dénigrer notre gloire nationale, bientôt béatifiée, mais ce n’est pas très citoyen, d’autant plus qu’en la matière Pascal, c’est reconnu, a mis la première touche à ce qui allait devenir la machine à calculer et tout le bastringue. Il est vrai que pour lui l’essentiel fut finalement sa rencontre avec Dieu, et qu’il y a là de quoi être… jaloux ! Pascal ou la rencontre au sommer, le nec plus ultra de la rencontre avec Dieu.

la vie dans les bois dit: à

L’informatique, dont l’outil est un ordinateur, est à l’origine un calcul automatique.
La machine d’arithmétique permettait de faire une série d’opérations. Une mise en ordre.
C’est même incroyable comment Blaise Pascal a pensé cette machine, après l’avoir inventée.

la vie dans les bois dit: à

Pas facile d’organiser la rencontre entre deux titans…
Eh bien s’il y a une rencontre à Pampelune qui aurait valu le spectacle c’est celle d’ Ignace et de Blaise.

Delaporte dit: à

On ne peut pas déplorer le style de De Gaulle, qui s’inscrit dans une époque, et surtout dans une profession particulière : spécialiste de la chose militaire et de stratégie. Efficacité, clarté, épopée… De Gaulle a rempli le contrat. Les minus qui le critiquent si légèrement, dont l’insolent Debray qui lui cherche noise, devraient y réfléchir à deux fois, eux qui ne se sont simplement donnés que l’effort de naître dans un monde déjà libre.

Delaporte dit: à

Et puis, à propos de style, celui de Debray n’est pas très fameux : pompeux, fignolé comme un vieux cynique, laborieux. Et la pensée qui va avec !… paresseuse !

rose dit: à

c’est un précurseur alors, Pascal, la vie dans les bois.
Ai vu hier, lors du tour, l’abbaye de Haute Combe vue du ciel, abbaye sise le long du lac du Bourget.

la communauté s’est installée vers chez moi au monastère de Ganagobie pour fuir la foule et retrouver la solitude nécessaire à la prière.

rose dit: à

ai lu King Kong théorie de Despentes.
jubilatoire : elle croque ses personnages avec talent.
je lui trouve deux qualités, la vivacité de son écriture et la pertinence des descriptions entreprises.
Moins auto-centrée qu’Angot elle a, comme Houellebecq le don de raconter le monde actuel avec gramde pertinence.
Corrosif. Jouissif.

Delaporte dit: à

Au G20, ça continue à ch… dans la rue. Hambourg est à feu et à sang. C’est la révolution, l’apocalypse :

« Des manifestants se sont regroupés après la clôture du sommet dans le quartier de Schanzen, bastion local de la gauche radicale, où avaient déjà eu lieu plusieurs affrontements depuis jeudi. Armés de bouteilles et s’en prenant à des véhicules, qu’ils ont notamment incendiés, les manifestants ont été repoussés par la police à coup de gaz lacrymogène et de canons à eau. Beau bilan : 213 policiers blessés et 143 personnes interpellées. »

bérénice dit: à

. Efficacité, clarté, épopée… De Gaulle a rempli le contrat.

Bien que la Justice soit indépendante , que je n’aie pas fouillé l’Histoire, procès d’Etat? le traitement de Papon entre autres laisse dégoûté, condamné mais en rien sur la question juive ?

la vie dans les bois dit: à

Despentes ou « le don de raconter le monde actuel avec gramde pertinence. »

On doit pas vivre dans le même monde, alors.

la vie dans les bois dit: à

Despentes c’est le monde du peepshow.

Delaporte dit: à

Le fils de Sheila est mort de n’avoir été qu’un hochet encombrant pour ses deux parents. La variété française des années 70 a été vraiment une arnaque, dont certains ont payé le prix fort :

« Ludo­vic qui aurait mis fin à ses jours, l’es­prit et le cœur perclus par un mal de vivre dont les racines auront été plan­tées dans le sol aride d’une jeunesse passée à attendre l’amour que mérite tout enfant. »

Delaporte dit: à

Le suicide lamentable du fils de Sheila : un sujet en or pour Despentes. Une descente aux enfers bien crade et pathétique. La démission des deux parents, qui vivent dans une réalité virtuelle.

JC..... dit: à

Comment, et pourquoi, dissocier obligatoirement une œuvre de son créateur ?

Respect de l’un entraine respect de l’autre. Rejet entraine rejet. De ce que j’ai lu, effaré, des propos de cette cinglée de Virginie Despentes, quel usage faire des dires de cette folle, à la vie erratique ?…

Bref, gardons la liberté d’aimer où ne pas aimer œuvre et auteur, intimement liés.

Delaporte dit: à

Sans en rajouter sur les frasques débiles de Sheila, voici une anecdote sur Ringo, restaurateur à ses heures, mais souvent en faillite, anecdote pitoyable qui avait fait un certain bruit, et n’a pas relevé le niveau :

« L’anima­teur Nagui ayant expliqué dans l’émis­sion On n’est pas couché qu’à l’époque où il n’était pas encore connu, il allait souvent cher­cher sa petite amie qui travaillait comme serveuse dans le restau­rant de Ringo. Sauf que le présen­ta­teur de Tara­tata n’a jamais pu entrer dans l’établis­se­ment car l’ex-chan­teur ne voulait pas d’« arabes » dans son restau­rant (Nagui est d’origine égyp­tienne et grecque). »

Tel était le prétendu « père » qui a rejeté son fils aussi parce qu’il lui rappelait trop Sheila.

JAZZI dit: à

Que d’eau, que d’eau !

JC..... dit: à

La diligence est elle le précurseur de l’automobile ? Certes non. De même la machine mécanique pascaline n’est en rien le précurseur de l’informatique, cad l’ordinateur programmable. CQFD.

JC..... dit: à

Quant au suicide du fruit du couple Ringo-Sheila, j’avoue que je n’en ai strictement rien à ….

JAZZI dit: à

J’avoue lire très superficiellement Régis Debray, WGG !

la vie dans les bois dit: à

Le playmobil ne doit pas avoir fait de travaux pratiques, ce qui peut expliquer sa « pensée magique ».

Bonne journée.

JAZZI dit: à

Mossoul outragé ! Mossoul brisé ! Mossoul martyrisé ! mais Mossoul libéré !…

Delaporte dit: à

JAZZI dit: 10 juillet 2017 à 8 h 20 min
Oui, Jacuzzi, très bien, fort à propos… sauf qu’il n’y a pas encore de De Gaulle là-bas. C’est là qu’on voit le manque des grosses pointures, avec une diplomatie désastreuse qui ne sait où elle va.

renato dit: à

Lorsque les suicidés ce sont les fils des comptables, des commerçants, des profs, etc., les charognards ne vont pas chercher dans les démissions des parents et autres aménités !

JAZZI dit: à

Delaporte, il aura surtout manqué à Mossoul un Nordling qui aurait sauvé le minaret al-Habda et la mosquée al-Nouri de la destruction !

Chaloux dit: à

Blabla le cancrelat nonobèse a encore fait des siennes tout le week-end. Toujours la même chose…

Salut à Pablo.

JC..... dit: à

Merci Renato !

La cuisse de Yuja WANG me fait renouer avec le meilleur de la musique classique. Je cède toujours aux charmes asiatiques, lesquels me rendirent maoïstes lorsque les circonstances l’exigeaient ! …

L’acte commande chez moi à l’idéologie.

Historiquement, je fus jeune amoureux de Jiang Qing l’égérie de la Bande des Quatre, à l’époque où cette épouse de Mao se préoccupait de Révolution culturelle. Quelle funeste beauté, attirant le gérontophile que j’étais, avide de savoirs ….!

Pré-macronien, en quelque sorte !

bouguereau dit: à

attirant le gérontophile que j’étais, avide de savoirs ….!

platonique!..pti joueur

bouguereau dit: à

Salut à Pablo

havec mon putois les copins passent en dernier..poigner vilain

Lucienne dit: à

Superbe concert d’Archie Shepp au Fort Agathe de Porquerolles
Entendu à la fin du concert :
William Legrand « Ovation méritée »
Dédé de l’institut Bartabacs : « ce mec est génial »
JC Campanella : « j’ai toujours dit que c’était un très bon trompettiste »

bouguereau dit: à

sauf qu’il n’y a pas encore de De Gaulle là-bas

il te signe la fin légal du boulot toutdsuite lui..grand feignant

bouguereau dit: à

tiens dlalourde..tu dvrais lire les bouquins de managment nazi..c’est hassez peu connu et ma foi hassez stupéfiant..car hune chose est sur..hon peut pas tout a fait s’en moquer et en rire

bouguereau dit: à

De même la machine mécanique pascaline n’est en rien

..en rien en rien..des données et de l’allaoukabarotimus…il havait lallaouakbar..et puis il fut comme babbage..il a pas pu construire ses bousins..tous les deux sont des fossoyeurs himmenses..dracul il comprendra jamais rien de rien au concêpe

bouguereau dit: à

Bref, gardons la liberté d’aimer où ne pas aimer œuvre et auteur, intimement liés

roco y devrait apprende a virginie qu’une partie de jambe en l’air c’est pas forcément l’amour héternelle..mais hoù donc elle a la tête

rose dit: à

aanna gavalda a divorcé après son succès planétaire.
colette aussi.

bouguereau dit: à

De Gaulle admirait Barrès

le scoop aurait été quil préférait tom of finland phil..maurras et nonos à moto..c’est pas hun peut great ça?

bouguereau dit: à

Montaigne doute en souriant, Pascal doute en souffrant

hum question de tempéramment..pascal havait ça pour lui..découvert et prouvé par lui..et un jour hon le dira haussi simplement : hon peut penser et ne pas être

rose dit: à

on peut être un acteur magnifique et un sale individu. pour les auteurs idem.

bouguereau dit: à

il préférait tom of finland

je rappelle qu’il y a 4 ou 5 ans ici déçe lassouline sençurait les bien hinnocents liens que jen donnais..et qu’il a les honneurs du figaro..ceci en toute hamitié lassouline..moi jdis pas dmal..jamais!

bouguereau dit: à

on peut être un acteur magnifique et un sale individu

havoir un beau cul et ête une salope..ête un cageot et une sainte..topons là rose

JAZZI dit: à

On peut aussi avoir un beau cul et être une sainte, le boug !

bouguereau dit: à

quand t’es marksiss léniniss..lecteur de pascal..jaloux de roco..t’as des dvoirs moraux baroz

JAZZI dit: à

La morale est sauve, le boug, Roco ne bande plus !

Jean dit: à

Je ne sais si cela répond au souci de s’aligner sur une macronesque consigne, mais la chaîne Antenne 2 semble s’être spécialisée dans les rituels de glorification de notre noble identité nationale. L’effet Simone Weil étant retombé, c’est le Tour de France qui a pris le relais. Ce ne sont qu’éloges dithyrambiques des paysages français, des routes françaises, des vélos français et même des coureurs français. Il n’est pas jusqu’aux présentatrices météo qui ajoutent leur grain, annexant à nos titres de gloire LE climat français : il nous appartient, au même titre que la Tour Eiffel ! Une certaine Chloé N., particulièrement gratinée dans son genre, nous a ainsi annoncé triomphalement l’autre jour : « Vos températures vont remonter ! » NOS températures ? Jusqu’alors, je croyais que la seule qui m’appartenait, c’était ma température anale, et encore ; en plus, je la préfère à 37°5 qu’à 38°5. Vive la spécificité vrrrounnzaise !

Widergänger dit: à

Debray se contente d’être un fin lecteur ; Delaporte polémique. On n’est pas dans le même registre. Debray appartient aux 5000.

Delaporte est un très piètre lecteur (de toute façon !). I Delaporte n’appartient pas aux 5000.

bouguereau dit: à

NOS températures ? Jusqu’alors, je croyais que la seule qui m’appartenait, c’était ma température anale

hé hencore c’est pas toujours que la tienne dirait béré

bouguereau dit: à

Delaporte n’appartient pas aux 5000

ne pas hen ête ça donne pas mandat d’office pour en décider pour les autes dracul..spèce d’hélu à mon cul

Widergänger dit: à

Jean ne fait manifestement pas partie lui non plus des 5000 ! pour dire ce qu’il dit à propos de cette phrase qu’il lit mal : « Vos températures vont remonter ! ».

Ici, l’adjectif possessif est employé dans son acception apochoristique ou affective, et non pas au sens littéral. C’était évident.

Jean est disqualifié.

bouguereau dit: à

Roco ne bande plus !

un peu mon nveux..sinon comment comprende que ce krétin de depardieu en a dit du mal parcequ’il a eu son interview a canne..

bouguereau dit: à

acception apochoristique

l’hélu à mon cul y sfait sussurer des trucs a l’oreille quand qu’y sfait partager sa température

Lavande dit: à

Oui Phil, je me ménage, au pays du pape Py. J’ai la chance de pouvoir prendre mon temps. Je n’aime pas enchaîner spectacle sur spectacle sans avoir le temps de les laisser décanter un peu.
Un autre IN mais que je n’ai pas aimé du tout (aux antipodes d’Antigone): le roman de Monsieur de Molière. Une troupe allemande qui a intégré Jeanne Balibar dont on se demande ce qu’elle vient faire dans cette galère. Lourd, grossier, outrancier, avec des personnages grotesques et une overdose de video. Des histoires entremêlées, difficiles à suivre et à comprendre. Mes amis sont partis au bout d’une heure, moi à l’entr’acte parce que les énormes marches des gradins ne m’inspiraient pas dans le noir ! Ils m’ont attendue dehors et on est repartis en taxi du parc des expositions, comme un bon tiers des spectateurs. Une aubaine pour les taxis puisque la navette n’est en fonction qu’à la fin du spectacle. Double punition!
Ça fait rager de voir une débauche de moyens scénographiques au service d’un spectacle aussi peu enthousiasmant.

Par contre de très bons spectacles dans le Off par exemple « Marie Tudor » ou « le choix des âmes ». Très peu de moyens, beaucoup de talent!
Un jeune humoriste, émule de Raymond Devos: Michael Hirsh.
Quel contraste. Mais bien sûr dans les 1000 spectacles proposés, il y en a beaucoup de mauvais.

PS: lvdb, pour votre culture générale, la carte vermeil est devenue carte senior+ (pour vous éviter d’être ridicule au guichet de la SNCF, quand vous irez l’acheter). J.C. me fait rire parfois; vous jamais. Dommage.

Widergänger dit: à

De Gaulle, c’est le style vieille France. Mais impeccable. Avec une note d’humour. C’est ce qu’a voulu dire Debray. Mais il le dit bien mieux, avec une grande précision, les mots justes, et en peu de mots. Remarquable esprit de synthèse, digne d’un normalien. C’est un exercice que je pratique aussi avec mes élèves après chaque explication de texte. Un exercice difficile. Et je dois dire que je suis souvent agréablement surpris.

Widergänger dit: à

Bouguereau ne fait pas partie des 5000, mais c’était foutu d’avance pour lui, c’est clair !

bouguereau dit: à

Remarquable esprit de synthèse, digne d’un normalien

pauvre con de dracul
quant au style de charlot c’est un pont aux hânes et faut rconnaite que debray n’en évite pus aucun..ya pus qu’ça pour lui donner un espoir d’atteinde les cymes..dracul y’est hencore plus feignant y fait hihan à sa longe au fond dsa vallée perdue au jamais l’soleil ne luit

Widergänger dit: à

Moi, j’appartiens par définition aux 5000. C’est moi qui recrute les 5000 par profession et leur fais même passer l’examen d’entrée.

Jean dit: à

Ici, l’adjectif possessif est employé dans son acception apochoristique ou affective, et non pas au sens littéral. C’était évident. (Widergänger)

Il faudrait demander à la dénommée Chloé. Malheureusement, elle ne doit pas faire partie des 5000 non plus. « Les 5000 » : belle dénomination pour une barre de quartier difficile !

Lavande dit: à

Surveillez vos chevilles Wgg, elles sont en grand danger.

bouguereau dit: à

Bouguereau ne fait pas partie des 5000

j’men defends ‘jamais jvoudrais faire partie d’un club qui accepterait de m’avoir pour membe dracul..spéce de pétomane

bouguereau dit: à

ho toi lavande t’es une bête de sommier..pour dracul c’est comme y veut quand y veut..pas de chichi

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