GAG, sursitaire toujours coupable
Si vous deviez écrire une sorte d’autofiction dans laquelle vous donneriez un autre nom que le vôtre à votre personnage, comment l’appelleriez-vous ? Attention car une fois écrit, tout est dit. Il n’est pas de meilleur, ou de pire, révélateur. Un vrai miroir. On se doute qu’un esprit aussi aigu que Georges-Arthur Goldschmidt, que d’aucuns aiment à nommer de son comique acronyme GAG, a longuement ruminé la chose avant d’écrire L’esprit de retour (156 pages, 17 euros, Seuil) et de le donner à paraître dans la collection « Fiction & Cie ». Il a donc choisi de s’appeler Arthur Kellerlicht – qui pourrait se traduire par « rat de cave ». Cela saute à la figure dès la première page et on ne peut se défaire de cette image de haine de soi jusqu’à la fin.
Etrange livre, si troublant et dérangeant, d’une écriture âpre, dense, durement tressée. Drôle de bonhomme surtout connu comme traducteur, l’un des meilleurs, dont l’œuvre s’enorgueillit de grands textes de Kafka, Handke, Büchner, Stifter, Nietzsche. Pour ce qui est de ses réflexions sur l’art de la traduction proprement dit, on ira plutôt voir ailleurs, notamment du côté A l’insu de Babel (170 pages, 25 euros, CNRS éditions) où l’on voit la pensée rêver de déborder ses mots, la langue sortir de ses gonds, dire plus que ce qu’elle n’en dit et ne pas se laisser faire par le sens imposé. Mais s’agissant de Goldschmidt en personne, de ce qui l’a fait et le fonde, la lecture de L’esprit de retour est une épreuve. Indispensable mais éprouvante car l’auteur ne recule pas. Balayés ses tabous et garde-fous.
Il nous raconte une histoire, la sienne. Celle d’un garçon né en 1928 à Reinbek, près de Hambourg dans une famille protestante mais d’origine juive. Après avoir fui l’Allemagne nazie, il est accueilli dans un pensionnat en Haute-Savoie et finit par s’installer à Paris où il poursuit des études de Lettres ; après la guerre, il retourne régulièrement au pays natal pendant les vacances. Ainsi présentée, l’affaire semble entendue : on s’attend à un récit sur la double culture, le va et vient franco-allemand, l’identité écartelée, l’incertitude de l’exilé, l’ambiguïté du déracinement. Rien que de très convenu en ce XXème siècle bousculé. Esprit français, âme allemande. Et pourtant, s’il s’agit aussi de cela, il ne s’agit pas que de cela ; il est vrai que ce « rat de cave » n’est pas de tout repos. Il ne se ménage guère, et nous avec. Tout jeune, il a une cruelle conscience de l’image qu’il renvoie à la société ; et malgré les efforts assimilateurs de père puriste et juriste, il voit bien que ses compatriotes de la fin des années 30 le voient comme un individu appartenant à ce peuple juif dont il se sent « à la fois proche et étranger » et dont il croit avoir décelé les ressorts de la haine archaïque qu’il inspire : « On cherchera à s’en débarrasser jusqu’à la fin des temps, puisque c’est lui qui a le premier formulé le « Tu ne tueras point » ».
Tout se noue autour de son secret et de son aveu : une sexualité dominée par le masochisme de la flagellation. Un récit d’initiation où l’éveil à l’érotisme est cravaché. Tout a, naturellement, commencé dans l’enfance. Adolescent, il était confié à une grosse femme qui avait la punition facile : dans son cas, la fessée. Sauf qu’il en conçut une délicieuse honte, bientôt sublimée, magnifiée, transcendée, institutionnalisée par le règlement des pensionnats et internats, dans un bain de sang, de larmes et de supplications, la nudité en public, pantalon aux chevilles, s’ajoutant à l’avilissement.
Fouet aristocratique, martinet des familles, badine de bambou : qu’importe l’instrument, pourvu qu’on ait l’extase, l’ivresse, la jouissance, lesquelles ne viennent que par cette douleur-ci sur ce corps-là. Car, tout disgracié qu’il soit, il le croit prédestiné à être flagellé ; même la directrice en est convaincue. Son cas est d’autant plus complexe que, bien que considéré comme non-aryen par le pouvoir, il se tient pour un faux-juif et un vrai chrétien vicieux. L’opprobre ne lâche pas ce garçon qui ne s’intéresse pas aux filles mais que les filles aiment bien ; car, à l’indignité de ce vice se superpose une autre : celle de la langue allemande « qu’il portait en lui comme une maladie honteuse » dans la France de l’après-guerre. De ses années en Sorbonne (où bizarrement, il rencontre un professeur « alsacien et qui savait l’allemand, en ce temps-là ce n’était pas si fréquent », tiens donc…), à étudier de près une littérature allemande avec un je-ne-sais-quoi de « gothique et de mignard à la fois, toute harnachée, équipée de pied en cap », il a conservé un œil impitoyable pour déceler et dénoncer une « Allemagne pour Français », ce qui fait de lui l’un des rares à rejeter aujourd’hui dans ce camp l’œuvre du peintre et sculpteur Anselm Kiefer. Ou encore Heidegger qui eut chez nous des indulgences qu’il n’eut pas chez lui. Son Allemagne personnelle était toute autre. Y retournant en 1949, il fut sidéré de constater que tout le monde ou presque lui assurait avoir vécu des années d’exil intérieur (innere Emigration) sous la férule du Führer. C’était à se demander quel autre peuple l’avait porté au pouvoir, plébiscité, soutenu, encouragé et, de gré ou de force, de ferveur ou de terreur, suivi jusqu’au bout.
Certains livres le soutiennent dans ses doutes homosexuels et ses tourments masturbatoires. Il en cite des passages dont on peut croire qu’ils l’ont effectivement aidé, dans le désarroi d’un adolescent qui porte sa faute en écharpe en se demandant si elle est visible, qu’il s’agisse de La Flagellation chez les Jésuites (1759) de Darragon ou du Géranium ovipare (1935) de Georges Fourest ; en revanche, c’est difficile à imaginer s’agissant du Lieutenant-colonel de Maumort car le fameux roman inachevé de Roger Martin du Gard n’a été publié que longtemps après sa mort, en 1983 dans le Pléiade ; il pourrait alors s’agir d’une reconstruction au sein d’un halo de mémoire. Durant ses années étudiantes, devenu un pilier de la librairie Flinker du quai des Orfèvres, il s’est convaincu que toute la littérature allemande n’a été qu’un cri né des stries de la badine de bambou sur les fesses adolescentes :
« Elle était quelque part au fond de tous ces livres allemands exposés, pas un de ces auteurs qui ne l’ait subie ou vue à l’œuvre. Tous portaient en eux ce genre de visions d’enfance et ce qu’ils avaient écrit n’avait été que la tentative pour les dissimuler ».
A croire que le châtiment corporel serait le prisme idéal pour envisager la fiction outre-Rhin. Une vision que l’on pourra juger pour le moins exclusive. Toujours est-il que de sa névrose iI fait de la littérature, lui l’étranger permanent, ici et là-bas, définitivement heimatlos, sans-patrie plutôt qu’apatride, Français d’adoption qui ne cesse de revenir vers une Allemagne qui ne veut pas de lui, de plus en plus chez et de moins en moins à sa place. De son vice il a fait de l’art. Cette lecture m’a fait défiler les images du film Le Ruban blanc de Michaël Hanecke. Même si, dans ce cas, la punition n’entraîne pas la moindre jouissance mais, au contraire, une rébellion collective contre un système, gouvernée une volonté de vengeance. Rappelez-vous dès les premières séquences, dans ce village d’Allemagne du nord tout imprégné de rigueur luthérienne à la veille de la première guerre mondiale ; déjà, la faute, le châtiment ; et, à l’instant d’asséner les dix coups de verge rédemptrice sur les fesses de son fils, le pasteur qui assure malgré les hurlements annoncés :
« Ces coups nous feront plus mal qu’à vous. Mais une faute ne peut rester impunie si nous voulons vivre dans une estime réciproque ».
Ainsi commence le Ruban blanc. Quant à L’esprit de retour, cruel constat de honte de soi lorsqu’elle se mue en haine de soi, il s’achève par l’évocation d’un Arthur « rat de cave » Kellerlicht en « sursitaire toujours coupable ». Toute une vie appliquée à ne pas en sortir. Mais c’est en français qu’il l’a écrit, comme tout le reste, pas en allemand.
(Photos extraites du film de Michaël Haneke Le Ruban blanc)
909 Réponses pour GAG, sursitaire toujours coupable
Batho coulé !
Certes… mais c’est tout le gouvernement qui est plombé : nous étions habitué à certaines nullités dans le gouvernement de l’Agité, là ce qui se passe est inimaginable dans un pays en difficulté, conduit par un Mou qui joue au dur et se plante.
Le Roi, et sa Cour d’incapables, sont nus.
J’ai entendu dire que le gagnant du jeu du palindrome aura la chance, s’il remporte le Prix du Jury, de passer deux semaines avec HR en plongée profonde, à bord du sous-marin nucléaire lanceur d’engins « L’Effroyable »…
Une occasion exceptionnelle. Amis de la RdL, jouez nombreux !
de grace,de grace,cessez le feu.arretez le tir tous les anglophiles ,les germnophiles ,les celinophiles break breakdu calme les doctorants ,les agreges et les profs drapeau blanc
«Elite Academy, enquête sur la France malade de ses grandes écoles», Peter Gumbel, Denoël, Paris, 2013, 170 pages
«The French Unhappiness Puzzle: the Cultural Dimension of Happiness», Claudia Senik, Working Paper, Ecole d’économie de Paris, avril 2013, à télécharger sur le site http://halshs.archives-ouvertes.fr/
DHH n’est pas un acronyme.
c’est un rebus de la formule dans laquelle je signe dans la vie vraie
Si la Batho n’avait pas eu la funeste ambition de me remplacer auprès de mon Lion superbe et généreux, elle serait encore au gouvernement !
Non, mais, qu’est ce qu’elles se croient ces courtisanes ?! Elles s’imaginent que la Première Concubine va se laisser faire sans piper mot ?
Ein Neger mit Gazelle zagt im Regen nie ;
c’est un palindrome allemand qu’on nous faisait apprendre au lycée et qui signifie :un negre avec une gazelle n’hésite pas sous la pluie ;
« Schreiben Sie wie Franz Kafka? Oder eher wie Charlotte Roche? Wie Martin Mosebach, Hermann Hesse, Ingeborg Bachmann? Oder schreiben Sie wie die neue Buchpreisträgerin Melinda Nadj Abonji? – Wenn Sie wissen wollen, ob Sie Stil haben, und wenn ja: welchen – dann gibt es jetzt endlich eine absolut sichere und unbestechliche Messmethode. »
Testen Sie sich :
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/f-a-z-stiltest-ich-schreibe-wie-11051612.html
Je me dis avec tout ça, et avec quelques années de deutsch, je vais bien me dé-merder, pour finir, à lire Nietzsche en VO.
Qu’aux approches du saut final, le sieur Goldschmidt (Georges-Arthur), traducteur retraité de son état, s’étende à longueur de pages sur les fessées, flagellations et masturbations qui furent apparemment l’ordinaire de ses années prépubères me paraît relever surtout du radotage sénile. Cependant le grand âge n’excuse pas tout. J’y verrais pour ma part le signe d’une complaisance crapuleuse pour tout ce qui rôde aux alentours de l’orifice anal. La Mauvaise Langue le taxerait peut-être d’une indécence typiquement juive; point de vue auquel je ne souscrirais certainement pas car je ne carbure pas à l’essentialisme, surtout antisémite, qui n’est pas non plus, on le sait, une spécialité de La Mauvaise Langue, en dépit de certaines apparences trompeuses . Cependant la conscience de Monsieur GAG me paraît avoir élu domicile dans son slip et, malheureusement ce n’en est pas un (de gag). Tout cela n’est décidément pas ma tasse de thé.
La belle anale Lise que voilà… JB !
DHH ?
J’avais cru ça :
« Tout cela n’est décidément pas ma tasse de thé. »
Ce n’est pas un hasard si je préfère relire Jim Thompson…
« Cependant le grand âge n’excuse pas tout. »
En RdL, il excuse 98% du dit…
Explosion de violence lors du printemps Français à Paris, un mort politique :
« BATHO, DEGAGE !!! »
@LML
Michel,
« Ferdydurke » de Gombrowicz, rappelé très justement par lew à propos de l’évolution de G-A. Goldschmidt, me parait vraiment opportun. Dans ce livre au ton cocasse, absurde, bruyant écrit par un très jeune homme (30 ans) se jouent des enjeux importants.
« Que ma forme naisse de moi, qu’elle ne me soit pas donnée de l’extérieur L’indignation me pousse à prendre la plume. Je sors du papier d’un tiroir et voici le matin, le soleil inonde ma chambre, la servante m’apporte le café et les petits pains, et moi, entouré de formes brillantes et ciselées, je commence à écrire les premières pages de mon œuvre, mon œuvre propre, semblable à moi, identique à moi, née de moi directement, introduisant de façon souveraine ma propre raison d’être contre tout et contre tous, quand soudain on sonne, la servante va ouvrir, à la porte apparaît T.Pimko, docteur ès lettres et professeur, plus exactement enseignant, grammairien cultivé de Cracovie, homme petit, fin, maigrichon, chauve, à binocle, avec un pantalon rayé, une jaquette, des ongles saillants et jaunes, des souliers de daim jaunes. » (pages 25-26).
Ce professeur consternant, machiavélique qui veut transformer le narrateur en un « Jojo » infantilisé, le manipulant dangereusement se heurte à celui qui ne veut pas de cette culture construite sur une maturité imaginaire, qui la rejette elle et son culte du « Vrai du Beau et du Bien ». Un élève luttant contre son pouvoir d’aimantation et qui fait le choix de l’immaturité avec un grand rire dévastant tout le livre. Un élève qui ne veut pas renoncer pas à son vrai visage. les interrogations posées dans ce livre sont décoiffantes. Ainsi celle de cette puissance de symétrie entre traditionalisme et modernisme opposant ce prof à principes et la jeune lycéenne coquine. « Jojo » se trouve exclu de ces relations duelles et en appelle au tiers (merveilleux final du livre).
(Un Essai m’a fait entrer dans ce livre complexe, celui de Francis Imbert, paru chez L’Harmattan : « Witold Gombrowicz ou les aventures de l’interhumain ».)
Ce dernier fragment annonce le bouleversement qui traverse ce livre :
« Quand eurent percé mes dernières dents, les dents de sagesse, il fallut réfléchir. L’évolution était accomplie, le moment était venu de l’inévitable meurtre, l’homme fait devait tuer le garçon inconsolable, puis s’envoler comme un papillon en abandonnant la chrysalide. » (P.10 dans le folio Gallimard.)
Ce « Jojo » me fait penser à vous… (même révolte !)
p.271
« Léger, je m’éloignais. Secouer doucement, tout doucement la poussière de ses chaussures et s’éloigner sans rien laisser derrière soi, non, pas s’éloigner ni s’en aller, aller tout simplement… Pimko, pédant classique,, m’avait-il réellement cuculisé ?(…) Non, il n’y avait plus rien, ni jeune ni vieux, ni moderne ni ancien, ni élève ni garçon, ni mûr ni vert, j’étais neutre, je n’étais plus rien du tout… (…) Bienheureuse indifférence ! (…) Et en m’éloignant j’eus l’impression de m’emmener avec moi : juste à côté de moi, ou en moi, ou autour de moi allait quelqu’un de semblable et d’identique qui m’accompagnait.(…)
– Tu fous le camp ? Eh bien moi aussi. »
Ce livre peut aider à comprendre cette étrange non-biographie de Mr G-A. Goldschmidt…
« Je vous dirai bien une chose : Je n’ai jamais été convaincu par Ferdydurke ! »
Mais encore, ML ?
Le choix de ce mot, con-vaincu (con vain cul) est à rapprocher de cet autre aveu : « Je préfère les petits culs aux larges hanches »….
Situation dramatique à Paris lors des importantes manifestations au sein du gouvernement. Le Printemps français fait rage ! Le changement (de Ministre) c’est maintenant !
Prêts à verser leur sang pour la cause, les ministres écologistes menacent de démissionner.
L’Armée Rose prête à intervenir !
Chaloux dit: 3 juillet 2013 à 0 h 16 min
Pour lire l’ancien français, Alba, il faut savoir le lire
Yapa, Chachal sera toujours le plus doué pour écrire une connerie.
@christiane dit: 3 juillet 2013 à 9 h 33 min
impossible de retrouver le titre du livre que ‘ai lu dans une bibliothèque sur Gombrowicz versus B.Schultz mais les oeuvres des deux hommes s’éclairent mutuellement
« Gombrowicz versus B.Schultz mais les oeuvres des deux hommes s’éclairent mutuellement »
Comme dans le pâté d’alouette ?
De Bruno Schultz, « Le botteghe color cannella », pas envie de chercher le titre français.
la révolte chez LML ? : des injures et des insultes dans chaque commentaire (comment taire)
« Le bonheur est la marque de fabrique France » (rédigé par LML)
On se souviendra qu’il y a quelques jours LML posait (à propos de Svevo) le sens du bonheur comme typiquement juif. Voici qu’il découvre qu’il est typiquement français. Gageons que fin juillet, il sera devenu une des composantes essentielles de l’âme espagnole. Ainsi patauge dans ses pataugas notre pompiste des essences. « La peinture impressionniste est essentiellement une peinture du bonheur » : on s’en serait douté ! Les « idées » de LML ont toute la grâce des parpaings de ma clôture ; c’est tout carré pof pof pof. On apprend aussi que la France a inventé l’amour; j’ai entendu cette nuit Jésus s’en retourner dans sa tombe.
Il y a chez ML comme chez D. cette même propension à se dire le plus intelligent, le plus cultivé, pour l’un, posséder le plus fort QI pour l’autre.
Cette même demande de reconnaissance générale, d’admiration, d’amour.
Cette même croyance en un Dieu, pas tout à fait le même, et aux petits hommes verts si semblables.
De quel symptôme, commun aux deux, s’agit-il ?
(Bruno Schultz) « Ferdydurke » comme illustrateur…
Jean marron et JC manifestent ensemble pour l’ordre et la pureté morale (enfin la leur)
La région PACA en soutane et béret rouge.
« Je vous dirai bien une chose : Je n’ai jamais été convaincu par Ferdydurke ! »(rédigé par LML)
Manman, le scoop ! la vanité de ce pion de collège du bas de la gamme a quelque chose d’étourdissant.
Jacques Barozzi dit: 3 juillet 2013 à 10 h 09 min
Il y a chez baroz cette propension à se dire le plus beau pipilet du quartier.
Pour une fois il a raison.
« On se souviendra qu’il y a quelques jours LML posait (à propos de Svevo) le sens du bonheur comme typiquement juif. Voici qu’il découvre qu’il est typiquement français. »
Le bonheur de ML, la promesse de l’alba, ne serait-il pas de se réveiller dans une France totalement enjuivée, JB ?
Un Israél sur le Mont Martre ?
D. est donc dans l’escalier !
LML a quand même de bons côtés.
Sans lui la cuistrerie de Chaloux, renato et Jean Marron serait sûrement moins évidente.
Merci LML.
Jacques Barozzi dit: 3 juillet 2013 à 10 h 20 min
D. est donc dans l’escalier !
Tu ne sauras jamais lire baroz, un autre point commun avec TKT.
Les pipilets radotent encore et toujours.
en vélo électrique qu’il dit: 3 juillet 2013 à 10 h 24 min
flatulence à 10 h 20 min
Admission de Jean Marron dans la confrérie des pipilets.
L’extension du domaine du slip est aussi une activité littéraire. Musil s’y est employé avec Törless, oeuvre précoce comme son sujet. C’est précisément l’inverse pour pour le livre de Goldschmidt, aveux tardifs vendangés par l’hermaphrodisme des traducteurs. D’où l’impression d’un manque d’aération. Ajouter la judéité germanique pour donner un goût capiteux aux tourments célèbrés par les Nordau-Weiniger depuis 130 ans. Resté en Allemagne, G-A Goldschmidt aurait pu écrire un Buddenbrook homophile mais non sans qualités.
« j’ai entendu cette nuit Jésus s’en retourner dans sa tombe. »
… je dors mal, en ce moment…
S’il y a un point commun entre TKT et moi, c’est bien dans la tête à D., qu’il se trouve, en effet !
S’il vous reste du temps :
Eh bien!
Sacré frittage hier soir sur ce blog.
Il y a une phrase de notre ami ML que je n’ai pas comprise:
(3 juillet 2013 à 0 h 14 min)
« Ce n’est pas un hasard non si c’est la France qui a inventé les petits trous du cul, mais c’est pourtant une des plus belles inventions de la France, que le monde entier nous envie. »
C’est bien possible.
Ça surprend un peu.
Le bonheur de ML, la promesse de l’alba, ne serait-il pas de se réveiller dans une France totalement enjuivée, JB ? (rédigé par jacques Barozzi)
En tout cas, ce n’est certainement pas de se retrouver dans une France totalement arabisée. Mon Dieu, le pauvre, vous imaginez si ça arrivait ? la tête qu’il ferait ? sans compter celle de Richard Millet, de Renaud Camus… La pensée essentialiste, dont LML nous propose quotidiennement une version caricaturale, est une pensée foncièrement réactionnaire : le bonheur « typiquement juif », « typiquement français », l’amour spécialité française, les arrière-mondes si tant bien typiques de la peinture allemande, etc… etc., ce sont autant d’avatars de la bonne vieille prière du réac : Mon Dieu, surtout faites que rien ne bouge, que tout reste pareil, ad vitam aeternam. Le sionisme de LML est cimenté de même, à chaux et à sable. Si le réac pouvait s’enfoncer dans le mur censé le protéger des complexités et des hasards du monde réel, il le ferait. La « pensée » de LML, on en fait le tour bien plus vite que celui de la Sologne en vélo électrique.
« Ce « Jojo » me fait penser à vous… (même révolte !) » christiane à Lml.
Le révolté du bounty, un caramel pour la classe de cinquième!
Un coup de vélo mars électrique et ça repart!
@ board alix (3 juillet 2013 à 9 h 59)
Merci, je vais chercher. En attendant ce lien -très imagé- sur Ferdydurke qui évoque ce billet de P.Assouline :
http://www.gombrowicz.net/Ferdydurke,450.html
Bon audimat!
« c’est la France qui a inventé les petits trous du cul, » LML
Le bonheur est dans le près, cours-y vite, cours-y vite!
Jacques Barozzi dit: 3 juillet 2013 à 10 h 30 min
S’il y a un point commun entre TKT et moi, c’est bien dans la tête à D., qu’il se trouve, en effet !
Mais baroz tu n’est rien pour D., il t’ignore.
Moi je voue un culte à ton ridicule et accessoirement à celui de TKT.
Une France totalement enjuivée, totalement arabisée, totalement multiculturelle, mais pourquoi pas totalement gay, pendant que vous y êtes ? Quels délices… Je serais obligé de baiser la crémière enburkée, discretos, en secret, de nuit, dans les jardins de la Grande Mosquée de Porquerolles. On se battrait entre sunnites, chiites et presbites. les filles n’iraient plus à l’école. Abdelkader serait ministre de la Culture du Foot dans un gouvernement d’Union Sémite, sous le PM LML, les chrétiens seraient systématiquement violés, Boutin par Boutih, Bayrou par Dalil, Jean Brown par tirage au sort, JB serait chargé de renforcer la Charia Républicaine, on construirait des camps et des prisons modèles, distribution obligatoire de l’Alcoran aux jeunes mariés …. Quel avenir splendidement génial !
François Delpla dit: 3 juillet 2013 à 5 h 30 min
sur Hitler et Wagner
C’est exactement la conclusion que j’ai tirée de mes lectures.
AH n’avait pas besoin, à Vienne, de Wagner pour donner forme à son antisémitisme, il y avait pléthore sur le marché.
En revanche, son adoration pour Wagner est, indéniablement, avant tout de nature « artistique ».
Pour le Parti, c’était la lubie du patron.
Les dignitaires et militants suivaient en traînant les pieds ou ne suivait pas du tout.
Ils avaient d’autres nourritures à se mettre sous la dent.
Un très mauvais livre sur ce thème, c’est celui de Joachim Köhler, traduit en anglais sous le titre: « Wagner’s Hitler: The Prophet and His Disciple » (2001, édité par Polity, qui est une bonne maison en matière de « Theory » et de radical chic, mais sans les exigences de scholarship des presses universitaires, qui du reste n’auraient sans doute pas accepté ce livre)).
Un tabac prévisible dans les départements de Cultural studies, mais une belle illustration de ce qu’il ne faut surtout pas faire sur un sujet pareil qui demande non seulement plus de subtilité mais surtout moins d’opportunisme en matière de micro-politique académique.
Il y a d’ailleurs un autre point commun à D. et ML, et de taille, c’est celui de leur sexualité… inexistante ! Une homosexualité refoulée ?
Jacques Barozzi dit: 3 juillet 2013 à 10 h 52 min
Il y a d’ailleurs un autre point commun à D. et ML, et de taille, c’est celui de leur sexualité… inexistante ! Une homosexualité refoulée ?
Le pipilet fait du prosélytisme.
Si on suit le raisonnement d’hamlet, Bruckner aussi est un pilier esthétique du nazisme, et compte tenu qu’il est mort en 1883 et n’était pas antisémite, ce serait une injustice manifeste de lui nier cet honneur car A.H. qui tenait sa musique comme LA représentation de la pureté culturelle, lui vouait une admiration sans bornes parce, et c’est à ce titre que Goebbels l’intègre dans sa machine de propagande, en la liant ainsi intimement au fonctionnement du Troisième Reich.
Comme disait l’humoriste wagnerophile, se moquant des logiciens foireux :
« Puisqu’Hitler était végétarien, il va de soi que tous les végétariens sont des nazis…! »
Un « parce » de trop…
ben non JC personne ne t’oblige, t’es pas obligé ! ça te la coupe, hein
Heureusement que LML existe, sinon que pourraient nous poster Chaloux, renato, jean marron, u., baroz, TKT et consorts (Prince pour Thierry) ?
Rien ?
Ils ne vivent que par LML.
Merci pour eux LML.
JB 8 h 52 min
vous avez lu le livre en question?
Pour les wagnériens, une curiosité : l’ouvrage de Dietrich Fischer-Dieskau « Wagner et Nietzsche/ l’initiateur et son apostat » Trad, Lucie Touzin-Bauer et Chantal Gaulin. chez Francis van de Velde.
Belle étude de la bagarre entre Wagner le comédien et Nietzsche l’arracheur de masques …
maurice dit: 3 juillet 2013 à 11 h 04 min
Non il n’a pas lu, ni aucune ligne de GAG, mais il cause en bon petit représentant de la morale petite-bourgeoise qu’il est.
Mais enfin, Guy !
Comment faites vous pour vivre dans une autre morale que celle de votre classe sociale …? Traître !
Cet amour de soi, un peu trop ostantoirement affiché par D. et ML, est-il le versant d’une haine de soi ?
Et là, le pipelet n’est-il pas en plein dans le sujet de la note, D. ?
Je n’ai fait que poser des faits vrais et avérés ici, d’après vos dires et commentaires. Pour que nous définissions ensemble le symptôme, par pure empathie pour l’humanité souffrante, et afin que vous, ML et D., puissiez évacuer ce malaise récurrent et accédiez enfin au bonheur parfait, sans attendre en vain les soucoupes volantes !
ostentatoirement, pardon
Non, dédé, je n’ai pas attendu ML pour exister, Dieu merci !
Jacques Barozzi dit: 3 juillet 2013 à 11 h 13 mi
Mais il est con ce Barozzi.
La vie extraterrestre existant nécessairement, les soucoupes volantes existent ! Inutile d’en discuter plus longtemps avec les incrédules…
Lorsqu’elles viendront nous chercher, nous les Elus, tu regretteras tes moqueries, Barozzi et tu brûleras, seul, abandonné, sur cette saleté de Terre, planète bleue devenue marron foncé.
JC dit: 3 juillet 2013 à 11 h 12 min
Très peu d’dentification.
Je vois que hamlet a reparlé de son Quadriparti (Geviert).
C’est probablement une sorte de modèle logique qui articule sa propre vision de « l’hitlérisme »: un dispositif de pensée un peu à la Milner, davantage qu’une réflexion sur les processus historiques effectifs.
En ce qui me concerne, je n’en crois pas un mot, mais pourquoi pas? Tout dépend des réflexions qu’on en tire.
C’est intéressant de regarder de plus près les rapports qu’entretiennent les membres de ce quatuor.
Heidegger et Wagner, par exemple.
Parmi les grands philosophes (puisque c’en est un), MH est peut-être l’exemple le plus accompli du plouc musical.
Il n’y entend rien.
Lorsque dans les années 50, il fait sa fameuse allocution à l’occasion du compositeur Constantin Kreutzer, il parle de sa Gelassenheit, mais n’a rien à dire sur la musique.
MH parle de Wagner surtout dans son cours des années 40 sur Nietzsche (il est bien obligé).
Mais il ne retient que les écrits de Wagner, pour s’opposer au rôle inaugural de la musique parmi les arts. Pour lui, de toute manière, il n’y a pas d’art majeur en matière de musique parce que celle-ci reste subordonnée à l’esthétique, qui ne reste qu’une branche d’une métaphysique aveugle quant à la question de l’Etre et attentive seulement à un domaine régional des étants (avec pour conséquence toujours une pensée du sujet: la musique comme une sorte de pharmacopée exerçant des fonctions apaisantes ou excitantes sur le sujet).
C’est évidemment ce qu’il appelle la « poésie » (interprétée par le « penseur ») qui doit jouer ce rôle premier.
D’où l’opposition à Wagner et Nietzsche: le choeur dans la tragédie grecque n’est pas de nature musicale, il est subordonné à une parole.
Evidemment pour les lecteurs qui essentialisent « l’Allemagne », c’est surprenant: pas de « grand art » en musique qui soit signifiante pour la pensée depuis les Grecs…
Soit dit en passant, l’évolution des années 40 suit la période où il a fait ses offres au pouvoir pour être reconnu comme Führer dans le domaine philosophique (comme Schmitt dans le domaine juridique, tous les deux étant ensuite marginalisés par le Parti: des inutiles).
Il a cessé de rêver à Hitler comme figure possible dans l’histoire de l’Etre. Hörderlin l’a remplacé, en quelque sorte.
Mais il est intéressant de noter cette opposition aux goûts « artistiques » de Hitler: pas question de wagnérisme, pour des raisons essentielles.
Fin de mon café.
oui renato. Les commissaires de l’exposition sur l’Allemagne ont pensé aussi que « les piliers esthétiques du nazisme » sont plus nombreux que généralement admis.
La roue tourne, une nouvelle génération qui n’a rien connu que consommation de matière culturelle, s’accroche aux concepts aisément téléchargeables.
Plus personne pour déchiffrer la graphie des milliers de lettres de Henri III, patrimoine considérable qui façonnera la politique européenne pour plusieurs siècles, pléthore pour expliquer le nazisme par le détour d’un abus de sanscrit.
Pauvre petit dédé, qui s’est pris un beau rateau, hier.
Malgré la délicatesse avec laquelle Bérénice a renvoyé leur improbable rencontre aux calendes grecques !
Ayant lu les lettres Arendt/Heidegger, 1925-1975/ philo/Gallimard, je n’y ai pas trouvé réponse à mes questions philosophiques : Hannah fellationnait-elle un Martin cunnilinguant ?
U, cher ami, auriez-vous une opinion sur ce sujet brûlant ?
« tu brûleras, seul, abandonné, sur cette saleté de Terre »
Qui allumera mon bûcher, toi, JC, en partant ?
« une opinion sur ce sujet brûlant ? »
La réponse se trouve dans le dernier opus de Marcela, JC !
pcc U.
La machine à perdre se met en place entre le PS et les Verts.
De la droite ou de l’extrême droite, qui tirera les marrons du feu ?
john marron
@ JC
« Qu’est-ce que cela? Qu’est-ce qui va là? La lecture de Heidegger met sur la voie de l’être irrécusable de la chose en question, de la pipe. »
« Très vite, je fus pris dans l’alternative : Prévert ou Magritte. Prévert écrit: « la pipe au papa du pape Pie pue » (dans « paroles »). La répétition de l’occlusive labiale sourde /p/ dans une succession d’explosantes postillonnantes jette le signifiant sur le signifié papal honni comme une pipe d’argile à exploser. Quand à Magritte… »
C’est le livre d’un certain Christian Cavaillé.
Delphine Batho, limogée hier de son poste de ministre de l’Ecologie, a indiqué qu’elle dirait « tout » demain sur les circonstances de son « limogeage ».
Vas-y, Delphine ! Fais comme les Femen de Luxe :
« ENLEVE LE HAUT, BATHO ! »
Que veut dire ce « sursitaire toujours coupable » de Passou ?
JB 8 h 52 min
vous avez lu le livre en question? (rédigé par Maurice)
Mais évidemment. Est-ce que j’ai pour habitude de parler des livres que je n’ai pas lus ?
« Mais évidemment. Est-ce que j’ai pour habitude de parler des livres que je n’ai pas lus ? »
Réponse de conseiller municipal, passé, présent ou à venir …
« Si j’en crois les messages que j’ai reçus, de Bové, Baupin, Placé ou même Cécile, je ne suis pas perçu comme illégitime à ce poste », estime le nouveau ministre de l’écologie.
Rassuré, JC?
11h01 que pourraient nous poster… des post qui réagiraient à d’autres stimuli, personne n’est irremplaçable ou indispensable, l’interaction prendrait sans LML une courbe différente.
renato 10h58 rétrospectivement nous sommes tous des piliers potentiels de l’esthétisme hitlérien en poussant un peu.
@Board alix
Pas trouvé le livre mais dans le lien mis en ligne ci-dessus quelques extraits de ce livre dans la dernière rubrique : « Ferdydurke vu par… ».
encore merci.
(@) Christiane, tout ce que vous décrivez de la relation Gombrowicz-Goldschmidt me paraît bien senti, je me contentais de rapporter les propos de l’auteur de « Le coq-héron » (un livre à lire absolument — ‘absolument’ étant un adverbe que l’on entend beaucoup dans la bouche de Goldschmidt lorsqu’il se laisse porter par le flow du génie oratoire qui est le sien — on y trouve un bel hommage à Imre Kertesz.) « Ferdydurke » agit en tout état de cause comme un puissant révélateur photographique sur l’esprit du Georges-Arthur Goldschmidt alors âgé de vingt-neuf ans en 1957, un esprit peut-être encore un peu perdu sur les cicatrices des chemins entaillés par l’eau-forte des brumes argentiques d’un froid luthérianisme jamais plus à l’aise que dans les bains d’acides de l’ascétisme radical.
Dans le lien fort éclairant proposé par le commentateur Lutte-anti-pigeons (je me demande d’ailleurs ce que les ‘Tauben’ ont bien pu lui faire pour mériter une telle Flak), on s’aperçoit que cette histoire de « fessée » (si complaisamment raillée par les sempiternels faiseurs de provocations de la RdL — en faux brandons de discorde qui ne discordent rien et que la fréquentation de ce blog a fini par nous rendre familiers sinon nécessaires, après tout les bactéries les moins ragoutantes participent au premier chef à la bonne santé de la flore intellectuelle et au bon fonctionnement du tractus philosophique qui forment le transit de notre réflexion) n’est pas anodine dans le texte de Goldschmidt. Elle rappelle combien les punitions corporelles destinées aux enfants étaient élevées au rang des beaux-arts, une véritable institution sous Bismarck, combien le « gelbe Onkel », l’oncle jaune (rien à voir avec l’oncle Ho et son bras armé Giap qui fessèrent pourtant tant de récalcitrants au bonheur communiste vietnamien), une canne en bambou servant de martinet, était beaucoup plus humiliante (et systématique) que ce qui pouvait se pratiquer en Angleterre dans les Public Schools. L’obsession de la propreté, de la pureté (notamment de la langue, celle de Luther, qui fut si déçu par la non-conversion en masse des juifs, est portée au pinacle par Goldschmidt), la répulsion envers toute saleté (l’imagerie du juif-souillon, décrit comme un porc, très commune, ira jusqu’à faire spirituellement vomir Goethe) expliquerait cette fixette sur l’analité d’après lui (et aussi la fascination pour l’homosexualité réprimée à coups de schlague dès que possible.)
On peut ne pas être d’accord sur tout ce dit Goldschmidt mais on doit reconnaître la force de son observation, l’Allemagne est bien souvent décryptée d’une habile façon sous son regard au laser. Quelquefois l’habileté est un bon vecteur pour l’expression de la vérité. Les deniers ouvrages qui évoquent la responsabilité du peuple allemand dans le désastre nazi, on pense au livre « Grand-père n’était pas nazi » ou à « Soldaten » vont dans le sens de sa réflexion au sujet d’Heidegger, penseur de « l’oubli de l’être », propagateur d’un nihilisme certain. Mais ce que j’aime chez Goldschmidt, c’est son sens inné du retour constant aux sources profondes de la littérature et de la philosophie allemandes ; avec lui nous sommes dans l’intime compagnie de gens comme Wedekind, Fichte, Goethe et bien d’autres, pour moi cela n’a pas de prix.
« Mais ce que j’aime chez Goldschmidt, c’est son sens inné du retour constant aux sources profondes de la littérature et de la philosophie allemandes »
D’où le titre, L’esprit de retour, xlew.m ?
« Rassuré, JC ? »
Les grands fauves végétariens, insectivores ou carnassiers, Diplodocus, Ptérodactyles, Lions, Tigres, Cougars, Hyènes dactylographiques, Renards sournois, Starlettes, Mannequins haute-couture, Acteurs sans engagement, Hérissons détendus, Chats de gouttières au forfait, Sauterelles d’immigration, Nègres en fuite, Pies voleuses, Agents du fisc, Entrepreneurs véreux, Hommes politiques innocents, …. aucun de ces prédateurs redoutables ne se sentira JAMAIS rassuré.
bérénice, rétrospectivement, tout est possible, surtout sur la RdL.
Luther, qui fut si déçu par la non-conversion en masse des juifs (rédigé par xlew.m
Si elle avait eu lieu, on peut spéculer à l’infini sur les effets qu’elle aurait eus . Pas de Hitler ? Pas de camps de la mort ? Rien n’est moins sûr. Il paraît que des gens écrivent des livres où ils s’exercent à déduire les effets d’une modification de l’Histoire. Jeu intellectuel assez vain.
…
…tout çà,…pour çà,…queue du bonheur éternel,…
…
Mais ce que j’aime chez Goldschmidt, c’est son sens inné du retour constant aux sources profondes de la littérature et de la philosophie allemandes ; avec lui nous sommes dans l’intime compagnie de gens comme Wedekind, Fichte, Goethe et bien d’autres, pour moi cela n’a pas de prix. (rédigé par xlew.m)
Sans doute, mais plutôt lire ou relire Wedekind, Fichte, Goethe et quelques autres, plutôt qu’un second couteau.
« Si j’en crois les messages que j’ai reçus, de Bové, Baupin, Placé ou même Cécile, je ne suis pas perçu comme illégitime à ce poste », estime le nouveau ministre de l’écologie.
Si cette citation est exacte… nous avons affaire à un vrai de vrai !
Sur ce que disait hier ML de l’invention de l’amour par la civilisation « française », malgré toutes les érections d’objections que cela eût l’air de susciter dans les commentaires, perso cela ne me choque pas. C’est même la thèse d’une universitaire américaine Marilyn Yalom qui vient d’écrire « How the French invented love. » Pour elle l’amour courtois avait cette particularité (jamais éteinte jusqu’à nos jours, fingers crossed) de tenir les sens des protagonistes en éveil. Entre deux lais, ça bandait sec dans les alcôves et les petites clairières à peine ombragées de la grande forêt qui ne cachait rien des arbres derrière lesquels les dames montraient leurs seins, que chacun savait voir et contempler. « Ménage à trois », « cinq à sept », « rendez-vous », tout cela passa dans bien des langues, sans aucune perte orthographique ni de « sens. » Ce n’est pas l’Allemagne de Wagner (avec ses déesses-cantatrices nordiques dont on voit bien qu’elles sont chauves sous leurs longues nattes blondes trempées dans l’or du Rhin) qui aurait pu prétendre inventer l’amour dont fut le témoin notre Debussy. On irait au bout du monde, au fond du puits, pour suivre Pelléas et Mélisande, qui eux ont de vrais cheveux trempés dans les perles de sueur des reins de Laure (chantée par Pétrarque.)
On peut ne pas être d’accord sur tout ce dit Goldschmidt mais on doit reconnaître la force de son observation, l’Allemagne est bien souvent décryptée d’une habile façon sous son regard au laser (rédigé par xlew.M)
Est-ce qu’un Juif traumatisé par les persécutions hitlériennes qui l’ont directement touché, lui et sa famille, est l’observateur le mieux placé pour porter sur l’Allemagne d’hier et d’aujourd’hui le regard le plus objectif, le plus compréhensif et le plus équitable ? J’en doute. Son point de vue risque fort d’être faussé par certains a priori et par le poids de souvenirs qui passent mal, on l’admet fort bien d’ailleurs. Ceci dit, c’est un regard parmi d’autres, intéressant, bien sûr, mais d’une lucidité très relative.
« Dans le lien fort éclairant proposé par le commentateur Lutte-anti-pigeons (c’est parce que les pigeons, je ne les nourris plus), on s’aperçoit que cette histoire de « fessée » (les provocateurs se reconnaitront) n’est pas anodine dans le texte de Goldschmidt. »
Oui, xlew. m, très éclairant ce lien. Qui n’était pas du tout nouveau pour moi.
Mais si je peux me permettre, mystification veut aussi dire « falsification de la lecture », ici que vous faite quelque part, car cette lecture, ce que vous en rendez, vous est eminemment personnel.
Et elle n’est pas- du tout-la mienne, en ce sens, cet échange entre Goldschmidt et ses interlocuteurs je l’ai mis en parallèle de – 2 au moins- de ses autofictions.
Par ailleurs je n’ai lu personne ici, mais par manque de temps je ne peux tout lire- s’exprimer, à propos de ce qui Goldschmidt dans le texte donné en lien, sur l’histoire de l’Allemagne, avec sources documentaires référencées,
bref, un historien, qui puisse comme Golschmidt l’a fait à partir de la lecture d’un « folklorist at the University of California » (i.e Dundes) conclure que « l’Allemagne n’est pas aujourd’hui encore sortie d’une analité fondamentale »
Sur un blog littéraire, on peut trouver à lire des » considérations de salon ».
C’est divertissant, aussi.
Ils sont peu nombreux ceux qui, regard parmi d’autres, dépassèrent une lucidité de circonstance : Héraclite, Marc-Aurèle, Montaigne, Shakespeare, … Sarkozy ?
C’est l’aspect touchant de l’Européen lambda, xlew.m, d’un côté dérisoire : « Tous des cons ces Américains ». De l’autre à la recherche d’une garantie : « Même un Américain le dit »…
John Brown dit: 3 juillet 2013 à 11 h 51 min
Est-ce que j’ai pour habitude de parler des livres que je n’ai pas lus ?
OUI
Moi, je n’ai pas lu le livre de GAG : regardé chez le libraire et vite remis à sa place.
Comme lecture alternative je conseille « The Nothing Man », de Jim Thompson.
Bonjour – lu l’intéressant billet… (apprécié en particulier « … Allemagne pour Français… ») … et survolé les coms… Vaguement l’impression qu’on est réducteur, çà et là, avec ce que dit Goldschmidt de l’Allemagne. Voici un lien vers un texte-conférence qu’il a prononcée : (« L’Allemagne, le désastre ») (mes excuses si cela a déjà été posté) :
http://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2003-4-page-17.htm
Il faut se faire aux lubies de renato, elles durent généralement de 2 à 4 jours puis d’autres surviennent.
Nous sommes dans la période Jim Thompson (achat d’un stock, « Coup de torchon » en DVD ?) Samedi il n’y paraîtra plus.
Le rapport entre l’Allemagne du nord et les US du sud étant évident (KKK et nazisme ?) nous laisserons renato à ses « Coups de coeur » (La photo de JT est-elle déjà sur son blog ?)
pour Gombrowicz l’immaturité et la forme marchent ensemble : là où les hommes font le plus d’effort c’est pour dissimuler leur immaturité, pour la dissimiler ils jouent sur la forme en tentant d’en mettre plein la vue.
C’est le cas pour Heidegger, humainement il est évident que ce bonhomme n’était pas fini.
pareil pour Nietzsche : il a fallu forcer sur la dose pour imposer aux autres des idées auxquelles il n’aura pas cru lui-même, être nietzschéen s’est avant tout accepter l’idée de finir sa vie neuneu, à patauger das la semoule, sur un fauteuil à roulettes.
Gombrowicz a raison : il faut, pour les hommes, en rajouter des tonnes sur la forme pour cacher leur infantilisme, le nazisme en est la plus belle preuve, quand cet infantilisme touche tout un peuple soit disant « cultivé », c’est que cette culture (artistique, philosophique..) n’est qu’une forme assez enflée pour faire croire que ceux qui la possédait n’était pas infantilisés.
Les opéras wagnériens, par leur forme boursouflée détenait tous les atouts pour faire oublier leur immaturité à l’intelligentsia nazie, leur donner assez d’assurance, la forme wagnérienne, la forme nietzschéenne, la forme heidegerrienne, la forme encore, la forme toujours.
1280 + 1, vous interprétez et vous vous trompez, mais ce n’est pas si important. Have a good trip.
là où les hommes font le plus d’effort c’est pour dissimuler leur immaturité
belle autoanalyse hamlet
Ce n’est pas l’Allemagne de Wagner (avec ses déesses-cantatrices nordiques dont on voit bien qu’elles sont chauves sous leurs longues nattes blondes trempées dans l’or du Rhin) qui aurait pu prétendre inventer l’amour dont fut le témoin notre Debussy. ( rédigé par xlew.m)
Voire. Je conseille à xlew.m de réécouter « Tristan » (dont la légende n’a rien de spécifiquement « français ») et, bien sûr les échanges Siegmund/Sieglinde dans « la Walkyrie ». Quant à l’Allemagne de Schumann, xlew l’a sans doute oubliée. « Frauenliebe und Leben », ça lui dit quelque chose ? Quand en aura-t-on fini avec ces approximations de demi-savants avides de certitudes coulées le mauvais ciment de leurs ignorances ? Au fait, j’allais oublier : au dossier de l’invention de l’amour, n’oublions pas de verser le « Cantique des cantiques »…
eVidence dit: 3 juillet 2013 à 13 h 58 min
A l’évidence celui-là n’est pas fini.
1280 + 1,
c’est vrai que l’on pourrait opposer à ce travail tardif de GAG « Astérix chez les Goths », mais disons qu’au cinéma, le Grand Gaulois Teigneux ne se traduit pas si bien que Thompson.
Et non, pas de photo sur mon blog… désolé.
Est-ce qu’un Juif traumatisé par les persécutions hitlériennes qui l’ont directement touché, lui et sa famille, est l’observateur le mieux placé pour porter sur l’Allemagne d’hier et d’aujourd’hui le regard le plus objectif, le plus compréhensif et le plus équitable ? J’en doute. (rédigé par mézigue)
Ce que j’écris là me rappelle l’hostilité massive à la musique allemande exprimée à toute occasion à la fin de sa vie par Vladimir Jankélévitch. Les passages les plus sublimes de Wagner n’étaient plus pour lui que vulgaires flonflons, je me rappelle l’avoir entendu, pour mieux disqualifier sa musique, traiter Brahms de « bourgeois teuton », et je me demande même si le divin Schumann trouvait grâce à ses yeux. Tout le monde le lui pardonnait, bien entendu, mais on ne prenait pas non plus au sérieux des jugements altérés par l’excès de souffrance, et qui, d’ailleurs, n’avaient pas toujours été les siens.
ce travail tardif de GAG
renato
Mais non pas tardif.
GAG traite ce sujet depuis bien des années, ne vous laissez pas influencer par le marroniste de service.
Les passages les plus sublimes de Wagner
jean marron
Yena ? Des noms, des noms.
« A l’évidence celui-là n’est pas fini. »
Ce que j’avais à dire je l’ai dit… avec petite variation humoristique à 10 h 58 min… à propos de Bruckner… d’ailleurs les nazis on parasité Beethoven aussi, et là où le ridicule touche à l’acmé c’est dans l’interprétation de l’histoire, parenthèse que l’on ne va pas ouvrir mais qui mérite le détour : les Aryens, Rome, la Grèce…
Enfin, Wagner – Barenboim :
http://www.youtube.com/watch?v=ncbHEKkdxIM
Souvenir d’une célèbre conférence (pour la rdl) de GAG à Chambéry.
La folle (je me demande si HR ?) qui menaçait de perturber ces rencontres tenait exactement les mêmes propos que Jambrun, comme quoi quatre ans plus tard rien n’évolue.
« Mais non pas tardif. »
J’ai eu entre mes mains « L’esprit de retour » il y a de là deux années environs… je ne l’ai pas réellement lu et n’ai rien lu d’autre…
Tiens, quelle atmosphère réfléchie.
On devine qu’un ours est quelque part en hibernation.
On appelle hibernation une très longue sieste.
Jankélevitch était hostile à tout ce qui était allemand, mais au moins il avait des lettres et de « bonnes » raisons, ce qui n’est pas le cas de la génération suivante.
Non Brown, je plaisantais, j’aime beaucoup les oeuvres de Wagner, l’incessant commentaire qu’en fait Debussy (jusqu’à réussir à nous faire croire et admettre qu’il l’a totalement laissé derrière lui) est passionnant. Wagner en France est parfois mis de côté par de laborieux critiques, je me souviens notamment que dans les années quatre-vingt-dix on parlait volontiers à son sujet de « musique de fin de règne » (pourquoi ?, on aura tous une petite idée derrière la tête ; la fin du vingtième siècle, le parcours terrestre finissant de l’homme Mitterrand-père-de-tous-les-Français, le retour des crises économiques…les perspectives d’explications sont nombreuses, presque infinies, c’est le propre de la « tonalité wagnérienne », comme ils disaient.) Philippe Lacoue-Labarthe avait remis les choses à leur juste place. C’est quelqu’un qui nous manque aujourd’hui.
Je pensais que mon post était assez clairement fantaisiste, se faire traiter de demi-savant n’en devient que plus réjouissant encore après coup. On dirait que seul vous, vous monsieur Brown le suprême ironiste, crème de la crème de l’-umour positiviste, auriez le droit à un peu de cinquième degré.
J’ai tout de même su apprécier à sa juste valeur votre survol de la culture musicale allemande, on sent poindre la vocation encyclopédique chez vous, et je tiens à dire que vu d’ici c’est fort émouvant.
Cela dit je suis d’accord avec vous lorsque vous préconisez la lecture directe des auteurs dont nous parlions un peu plus tôt. Seulement vous oubliez peut-être que certains jeunes lecteurs ont besoin de passer par des intermédiaires, pas forcément par ceux d’entre-eux que vous appelez, bien calé dans le corset de votre modestie légendaire, des « seconds couteaux. » Pour un jeune lecteur non expérimenté il vaut mieux quelquefois se faire transpercer par la lame d’un bretteur expert qui consentira à lui livrer les enseignements qu’il tirera d’une botte de références sûres et vérifiées (et qui resterait inutilement « secrètes » s’il n’avait pas croisé son chemin, ni celui de son fer acéré d’une extrême exigence) plutôt que d’agoniser pendant les longues années de la formation comme un vieil et mauvais acteur sur la scène d’un théâtre bancal (the world is a wobbly stage, je sais que vous savez ce dont je veux parler, en tant qu’ex « silhouette » de cinéma, l’un des souvenirs de votre vie que que vous avez partagés ici-même, vous êtes un intime des affres du métier) des suites de vilaines blessures portées par une lame émoussée et rouillée (les oeuvres d’un bretteur dans toutes les pièces partout tâtonnant sauf dans la cuisine de la cuistrerie.)
Ne pas avoir rencontré les indications avisées de quelqu’un qui met un point d’honneur à proposer une orientation digne de confiance, peut laisser des séquelles terribles. Sur un blog, tranquillisez-vous, personne n’ira juger si vous avez les bonnes cicatrices. Le juge c’est vous, comme toujours.
« toujours pas coupable »
On y travaille. STOP. Manipulation en cours. STOP. Tout évolue comme prévu. STOP.
« Heidegger, penseur de « l’oubli de l’être », propagateur d’un nihilisme certain. »
Je vous trouve bien sûr de vous et bien prétentieux !
@Christiane,
non, les romans de Gombrowicz ne m’ont jamais convaincu. Il n’y a que son journal que j’ai dévoré avec passion. J’aime beaucoup sa révolte en effet mais elle ne s’exprime jamais aussi bien que dans son journal, pas dans ses romans qui ne resteront pas à mon avis. En revanche, son Journal est un authentique chef-d’œuvre.
Les doutes de Jambrun en tout cas valent leur pesant de connerie !
La mauvaise langue dit: 3 juillet 2013 à 15 h 36 min
Les doutes de Jambrun en tout cas valent leur pesant de connerie !
Mauvaise Langue, per carità.
Vous n’êtes pas un mauvais bougre.
Mais ne voyez-vous pas combien ce type d’entrée en scène vous dessert?
Calmez-vous, pratiquez concrètement la courtoisie (on peut lire sur l’amour courtois et rester un butor), et, de grâce, restez sur votre sillon littéraire!
Conseil d’ami.
Salut à alec et aux autres.
Tschüss!
Commence à gonfler le u. a vouloir jouer la conscience du peuple.
Dans « le journal » de Gombrowicz, lire les pages sur beethoven,fastueuses, mais tout est excellent,personnel, vrai, concis, notamment le milieu littéraire argentin.. la vue de l’europe par Witold G. vaut la lecture…il y a aussi vers la fin du journal une visite du jeune JMG ce qui domme un portrait du jeune Le Clézio pasionnant, les pages aussi sur la jeunesse de Tandil sont vraiment superbes. son théâtre a vieilli .
Lire aussi son « journal à berlin »en pleine guerre froide..et ce qu’il dit -assez pincé-sur le milieu littéraire parisien quand il vient voir Nadeau son éditeur français est intéressant comme regard …… nadeau qui avait publié aussi bruno schulz et ses « boutiques de cannelle »
@ Albawasserpferd; Vous avez mal compris votre médecin, le botox ne se met pas dans le cerveau, mais dans le visage.
TKT dit: 3 juillet 2013 à 16 h 52 min
@ Albawasserpferd; Vous avez mal compris votre médecin, le botox ne se met pas dans le cerveau, mais dans le visage.
Et il s’y connait le vieux pas beau.
Mon brave homlet, arrêtez de nous casser des œufs sur la tête ! C’est vous qui l’êtes, infantile, avec vos réflexions sur l’immaturité et le nazisme. C’est n’importe quoi.
Ni le théâtre de Gombrowicz ni ses romans ne tiennent la route.
Jambrun est le bouffon de la Rdl, vous avez bien raison.
Oui, ML, le Journal.
« En moi toutes les contradictions se donnent rendez-vous – calme et folie, lucidité et ivresse, vérité et imposture, grandeur et petitesse : cependant que, de nouveau, je sens sur mon cou la main d’acier qui, très lentement, imperceptiblement resserre son étreinte. »
Voilà une page qui éclaire le titre de ce billet et renvoie à G-A.G, une écriture au présent (sans plan), rapide, plus proche de l’oubli qui est le centre du passé douloureux. L’horaire des jours et les dates ne sont qu’un leurre. le moi, abrupt, imprévisible arrive sans crier gare.
» Mes livres n’ont pas pour mission de vous dire : « Deviens qui tu es ! », mais « Tu fais semblant d’être qui tu es ! »
Il semblerait que G-A.G ait tenté cela : crever les faux-semblants (voir les commentaires de lew et de hamlet).
De G-A.G. j’ai lu : « La traversée des fleuves ». A la fin de ce livre une confidence :
» Et pourtant, au fur et à mesure que je vieillis, ma survie me semble de moins en moins légitime et de plus en plus exaltante. c’est le hasard qui m’a jeté dans celui que je suis, dans cet étrange « soi » qu’on trimballe une vie durant, inmettable, suspect, resquilleur, car d’où vient-il qu’on en ait réchappé ? On est rempli à la fois de honte de la survie toujours présente et de l’émerveillement d’être là et de profiter de tous les moments d’exister. »
Heureuse de vous croiser ici, vous et d’autres intervenants intéressants.
Merci Christiane pour ces quelques extraits. C’est sacrément plus stimulant que les bouffonneries insipides et lourdes d’un Jambrun ! On respire un bol d’intelligence en vous lisant.
Et tout le monde peut en effet éprouver comme GAG le fait de toujours se traverser et de ne jamais s’atteindre. Grande réflexion philosophique sur le semblant et le monde comme un ensemble de reflets, un monde miroitant. Gag au fond est très pascalien ; magnifique la phrase, très pascalienne : « c’est le hasard qui m’a jeté dans celui que je suis. »
« eVidence dit: 3 juillet 2013 à 13 h 58 min
là où les hommes font le plus d’effort c’est pour dissimuler leur immaturité
belle autoanalyse hamlet »
merci.
c’est sans doute là que Gombrowicz est le plus fort : il ne s’épargne jamais lui-même, et en ne s’épargnant pas il intime (sympathiquement) ses lecteurs a en faire de même.
Pour Gombro dénoncer l’immaturité des hommes n’est pas une vue de haut où dénoncer les défauts des autres est preuve d’y échapper soi-même comme chez Flaubert, nul humain n’échappe à cette immaturité.
Il est en effet toujours rassurant pour des lecteurs de se réfugier derrière le savoir de « grands » penseurs : comprendre Socrate c’est être un peu Socrate, juger Musil « intelligent » c’est se penser assez intelligent pour percevoir cette intelligence, être touché par la sensibilité de tel artiste c’est détenir assez de sensibilité pour en être touché….
le top du top étant atteint avec les heidegerriens et les nietzschéens (très à la mode ces jours ci), sans parler bien sûr des wagnériens, de toutes les tortures la pire est sans doute de passer une soirée en tête à tête avec un wagnérien qui vous gonfle avec les subtilités musicales et les petits motifs répétitifs de l’Or du Rhin.
Non mais le hasard, le hasard, qui c’est encore que celui-là ? S’est pas présenté, corboeuf !
« nul humain n’échappe à cette immaturité. » (hamlet)
Vous y échappez largement par votre infantilisme…
Il faut reconnaitre qu’il y a quelques années, quelques commentaires sur le « sujet » ne seraient- et ne sont pas- passés.
Une confidence que je permets: j’en ressens, aujourd’hui,comme une petite victoire personnelle.
Les censeurs auront du temps à perdre pour s’en époumoner du clavier digital, mais dans ce sentiment de s’être fait « couillonné » j’aime penser que ce n’est plus un grand moment de solitude.
Une analyse rapide de cette situation m’amène à tirer deux ou trois conclusions, personnelles, forcément personnelles.
1/ les personnes nommément mises en cause dans ces autofictions de GAG, -il y en a en, elles sont peu nombreuses- sont bel et bien mortes, ou pour des raisons qui resteront à jamais inexpliquées, celles encore vivantes, c’est à dire survivantes de cette période 39/47- je l’ignore- et qui pourraient témoigner, n’ont pas réagi publiquement aux faits allégués. C’est plus que dommage
2/ les dégâts sont relativement limités.
On peut espérer que réduire l’Allemagne à ce tas de fadaises, lues sur le lien » L’Allemagne, le désastre » que Polder, en vrai-faux survoleur, redonne en lien, aura eu la réception que cela mérite: un rire de Zoroastre, bien nietzschéen.
3/ que la lecture de Zarathoustra de Nietzsche traduit avec un prisme freudien,- et le soupçon est là, indéniable,- m’est insupportable.
Mais qu’il existe, fort heureusement de nouvelles aventures ( collectives) de traduction de Nietzsche. (les plus interessés le savent)
4/ enfin aux lecteurs de Kafka,-que je suis pas- courage ! le chemin est long jusqu’à la lumière.
quel malheur que Nietzsche ne soit pas né 50 ans plus tard, il aurait commencé sa vie, à 18 ans, par les tranchées de Verdun, il aurait eu l’occasion de voir là des tas de chevaux maltraités.
si Nietzsche avait commencé sa vie à Verdun aurait-il écrit les mêmes livres ?
l’acquiescement au monde et l’éternel retour sont des concepts limités géographiquement, ils ne touchent qu’un faible pourcentage de la population mondiale, essentiellement des occidentaux ayant des professions libérales, des chirurgiens dentistes et des experts comptables.
lutte anti-pigeons dit: 3 juillet 2013 à 18 h 29 min
Seriez-vous la timbrée de novembre-décembre 2009 ?
hamlet dit: 3 juillet 2013 à 18 h 31 min
merci de ce rire, un peu libérateur.
Compte à rebours dit: 3 juillet 2013 à 18 h 40 min
Non, il ne me semble pas ; mais vous êtes un(e) ami(e) du fils ?
Clément Rosset n’a jamais voulu croire que Nietzsche lui-même n’était pas un adepte de l’éternel retour vu qu’il aurait à se taper à nouveau sa soeur et sa mère.
Rosset a dû se trouver un système de pensée pour échapper à ses propres maux.
Parmi les rescapés de 14-18 le pourcentage d’adeptes de l’éternel retour est infime, ils se comptent sur les doigts d’une main.
Il existe toujours un niveau de souffrance au delà duquel les hommes n’ont plus trop envie de jouer au plus malin, au final, très peu de philosophies résistent et sortent indemnes de Verdun.
« La mauvaise langue dit: 3 juillet 2013 à 18 h 27 min
« nul humain n’échappe à cette immaturité. » (hamlet)
Vous y échappez largement par votre infantilisme… »
ML je sais que vous préférez Flaubert à Gombrowicz.
j’espère que vous comprenez pourquoi.
hamlet dit: 3 juillet 2013 à 18 h 31 min
quel malheur que Nietzsche ne soit pas né 50 ans plus tard, il aurait commencé sa vie, à 18 ans, par les tranchées de Verdun, il aurait eu l’occasion de voir là des tas de chevaux maltraités.
Ben oncle Wolf il en a quand même vu pas mal ça l’a pas démonté du tout… C’est un théoricien, même ergastulaire, oncle Wolf… encore mieux que le colonel des Entrayes dirait Ferdine…
hamlet 18h21 est-ce parce que les ptits motifs sont susceptibles de rapporter gros qu’ils vous gonflent? A votre place je n’aurais pas tenu.
ML ni son théatre ni ses romans… forcément il m’a semblé qu’il avait quitté la route volontairement ou pas pour explorer le territoire de sa folle errance, j’aurai plaisir à relire les quelques lignes qui ont vraisemblablement forcé mes verrous il y a longtemps.
Un demi-savant finalement c’est un savanteau dixit Malherbe qui vint…
« La main de Léna apparut sur la nappe, prés de sa tasse. Grande mêlée d’événements, de petits faits ininterrompus, comme un coassement de grenouilles dans un étang, essaim de moustiques, essaim d’étoiles, nuage qui m’enfermait, qui m’effaçait, qui m’emportait dans sa course, plafond plein d’archipels et de péninsules, de points et de coulées jusqu’à l’ennuyeuse blancheur au-dessus du store…richesse de menus détails un peu semblables à ceux qui nous intéressaient, Fuchs et moi, à nos mottes de terre, à nos bouts de bois, etc., et cela se rattachait peut-être aussi aux menus détails de Léon…Que sais-je? Peut-être ne pensais-je ainsi que parce que de tels détails m’attiraient, m’éparpillaient…Oh, je me sentais si éparpillé! »
Cosmos _ Gombrowicz
John Brown 12h 59 et Jacob Taubes, alors ? « Erzjude » mais déclarant qu’on ne peut pas être juge et partie ? Ayant été élu comme ennemi absolu on n’a pas été soumis à la tentation.
Ou bien Rosenzweig (mais ça c’est répondre en même temps à Hamlet — les tranchées)
Sinon, avec retard, on apprend qqch d’important dans le dernier numéro de la Quinzaine littéraire — le nom du chat : Grisbi, parce que quand MN l’a recueilli on ne pouvait pas le toucher.
Pour ceux que ça intéressent, Jean-Pierre Salgas a publié en 2011 sept textes inédits de Gombrowicz avec une longue préface :
— Gombrowicz, un structuraliste de la rue suivi de Witold Gombrowicz « La littérature émigrée et le pays natal » et autres textes, Éditions de l’éclat coll. « philosophie imaginaire ».
Les textes s’échelonnent de 1947 à 1969, l’année de sa mort.
Souvenons-nous
« Et je vous prie de croire que quand je lis les conneries d’Alba, ici , j’ai la bouche sèche. Du vrai cuir.
Rédigé par : montaigneàcheval | le 03 février 2010 à 19:35 | | Alerter | »
« Je pensais que mon post était assez clairement fantaisiste, se faire traiter de demi-savant n’en devient que plus réjouissant encore après coup. » (rédigé par xlew.m)
Je ne l’ai pas perçu comme tel, la prochaine fois je serai plus attentif. Je retire « demi-savant » , c’est mon côté LML qui a pris le dessus, je ne recommencerai plus, promis-juré. C’est vrai que je supporte mal qu’on crache sur Wagner, de qui tout sort, Debussy comme Schoenberg : « la Nuit transfigurée », quel hommage à l’auteur de « Tristan ». Quant au livre de GAG, je ne doute pas que ses vues sur l’Allemagne ne soient passionnantes. Décidément, LML exerce sur moi une influence détestable. Mais j’en ai pris conscience, comme vous voyez; c’est que j’ai séjourné à l’heure où elle donne son concert sous le chêne où se tient ma grive musicienne. Alors là, le merle et le rossignol peuvent s’aligner. Est-ce que Messiaen s’est inspiré de la grive musicienne ? Je ne sais plus.
GAG est un admirable traducteur et un remarquable écrivain. Beaucoup de grands écrivains, souvent des poètes, ont été traducteurs, confrontant leur propre écriture avec celle de très grands contemporains ou anciens. Je pense à Baudelaire, Gide, Bonnefoy, Heaney, Auster, etc. Tous sortent grandis de cette épreuve du feu qu’est la traduction.
« si Nietzsche avait commencé sa vie à Verdun aurait-il écrit les mêmes livres ? »
Probablement pas ! De même Colomb aurait fini teinturier s’il n’avait pas découvert les Amériques par hasard …..
Abdel II, roi des Belges, a abdiqué. Heureux Belges…
Oui, moi aussi, je pourrais en dire sur Màc. Mais je m’en garderai bien. En dépit de ses outrances et de ses contre-sens, j’ai la plus grande estime pour lui comme il a la plus grande estime pour moi. Ça me suffit. Les petits trous du cul de la Rdl peuvent se les carrer dans le cul, leurs commentaires insignifiants.
Je ne suis pas sûr du tout qu’un écrivain, quand il prend la casquette de traducteur, « confronte » sa propre écriture avec des auteurs. Il a déjà bien assez de mal à écrire d’un côté comme à traduire de l’autre sans en plus perdre son temps à confronter quoi que ce soit.
Jc, la différence est que les colombiens ne sont pas des adeptes de Christophe Colomb.
contrairement aux nietzschéens.
en fait pour avoir des adeptes il faut un « isme » : freudisme, marxisme, nietzschéisme.
le plus flippant chez Nietzsche ce n’est pas Nietzsche mais ses adeptes.
si Nietzsche avait imaginé une seconde l’existence future d’un Michel Onfray se réclamant de sa pensée nul doute qu’il se serait fait teinturier.
Gombrowicz est aussi une conséquence de Nietzsche.
qui pourrait se traduire par « rat de cave ».
Cela saute à la figure dès la première page et on ne peut se défaire de cette image de haine de soi
je ne vois pas ce nom comme a priori une « image de haine de soi » .
Il s’en est sorti en faisant de l’immaturité sa nouvelle mystique. Je ne suis pas sûr qu’elle tienne le choc des années.
C’est que vous êtes bigleux, mettez vos besicles !
ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un film à grand spectacle hollywoodien en salle. Vu, presque par hasard le World war Z avec Brad Pitt, au milieu d’une marmaille de jeunes ipodés mangeurs de pop corn. Je n’en suis pas encore tout à fait remis : l’hystérie était partout, autant sur l’écran que dans la salle, ça fait peur !
Michel Onfray s’exprimera-t-il cet été sur France culture pour réduire la sauce de tous ces immenses bavards, apporter sa lampe de poche aux travailleurs immigrés coincés dans le trafic et ne vouant pas culte aux idoles connus religieuses ou non?
Ni le théâtre de Gombrowicz ni ses romans ne tiennent la route. (rédigé par LML)
On ne peut pas dire que notre pitre patenté ne fasse pas ce qu’il peut pour renouveler son répertoire,même si c’est toujours dans le même registre, celui des énormités imbéciles. Celle-là est du meilleur tonneau, c’est-à-dire du pire. Quel crétin,mon dieu, mais quel crétin ! LML, c’est le guignol de la RdL, quand il entre en scène, chacun prépare ses tomates. Il me rappelle le chamboule-tout des fêtes foraines de mon enfance. Préparez vos balles de son !
ML, n’allez pas le voir, on y voit, entre autres joyeusetés mondiales, la chute d’Israél, envahi malgré son mur…
Le roi des énormités imbéciles parle de ce qu’il perçoit comme des énormités imbéciles chez les autres. Il est comique le jambrun !
Non, je n’irai jamais voir une connerie pareille.
Vous devriez, ML, ne serait-ce que pour comprendre comment vos élèves se font bourrer la tête : la grande salle du multiplexe de Bercy était pleine à craquer…
Ni le théâtre de Gombrowicz ni ses romans ne tiennent la route. (rédigé par LML)
« Cosmos », « la Pornographie », « Yvonne princesse de Bourgogne », « Mariage » : de la roupie de sansonnet, tenez-vous-le pour dit ! Culpédons le LML ! Fessons le bougre !
J’imagine fort bien d’ici, pas besoin d’y aller ! Non merci.
« Non, je n’irai jamais voir une connerie pareille. » (rédigé par LML)
Dommage, Ducon, ça t’aurait donné une idée de ce qui attend tes petits copains.
Ce que dit Gombrowicz se trouve déjà chez Montaigne, auquel il fait d’ailleurs allusion dans Le Mariage : l’homme récite l’homme. Mais Montaigne n’en tire pas les bouffonneries de Gombrowicz pour autant.
La mort de l’homme, conséquence de la mort de Dieu, est une justification un peu trop facile de ses bouffonneries littéraires. En cela il est très métaphysicien, très polonais. Mais avec le temps, ce n’est plus cette métaphysique du rire qui compte et retient l’attention mais ce qu’il en fait du point de vue purement littéraire. Et c’est là que ça commence aujourd’hui à coincer quand on le relit. Ses histoires ne m’ont jamais fait rire.
D. je peux vous parler deux minutes ?
je voulais m’excuser, je vous ai mal jugé au début, je crois qu’en fait ça me fait plaisir qu’on nous ai confondu, j’aurais aimé que ce soit vrai, que je sois effectivement vous. vous, vous seriez resté vous même bien sûr, et moi j’aurais été vous, en plus de vous, vous m’auriez donné les détails de votre vie et j’aurais essayé de la vivre à l’identique depuis votre première dent, j’aurais eu avec vous vos parents, vos amours, vos peines et vos joies. D. je vous demande pardon.
« le top du top étant atteint avec les heidegerriens et les nietzschéens (très à la mode ces jours ci) »hamlet.
L’heidegerro-nietzschéisme, il y a longtemps que c’est dépassé!
Pauvre jambrun, va ! aussi inculte en politique qu’en littérature.
La mauvaise langue dit: 3 juillet 2013 à 21 h 14 min
J’imagine fort bien d’ici, pas besoin d’y aller ! Non merci.
Quoi?
L’Origine du Monde?
Même pas une fois?
Trop poilu? trop glaireux? Trop marin?
Bon.
Choix possible.
« L’heidegerro-nietzschéisme, il y a longtemps que c’est dépassé! »
Je vous en prie.
La philosophie, ce n’est pas le Tour de France.
Sartre a, certes été déclaré positif, mais c’est une exception.
Ce qui est très daté aussi chez Gombrowicz, c’est tout le fatras de parodie des coutumes et des rites sacrés avec au premier plan la liturgie catholique. C’est très polonais et dépassé aujourd’hui.
Il est comique aussi que ce soit une espèce d’imbécile grossier et athée comme ce jambrun qui défende cette polonité-là ! C’est n’importe quoi ce crétin des carpates.
« Ses histoires ne m’ont jamais fait rire. »
Voilà.
C’est bien vu.
Ça juge son homme.
« Ses histoires ne m’ont jamais fait rire. » (rédigé par LML)
Le contraire aurait été étonnant. Ce n’est pas le sens de l’humour qui étouffe le sidi.
Cher hamlet, nous nageons dans la confusion.
Seul vous seriez capable que dire à cet innocent la différence entre heideggero-nietzchéisme et nietzscheo-heideggerisme.
Mehr Licht!
« La mauvaise langue dit: 3 juillet 2013 à 20 h 55 min
Gombrowicz est aussi une conséquence de Nietzsche. »
nous sommes tous des conséquences de Nietzsche, même Sarkozy, Welbec, Hollande sont aussi des conséquences de Nietzsche, même ceux qui n’ont jamais entendu son nom son des conséquences de Nietzsche parce que notre monde est une conséquence de Nietzsche.
même vous ML, vous avez décidé de faire de votre vie une oeuvre d’art.
C’est pas l’avis de jambrun qui trouve Gombrowicz tout à fait d’actualité avec son déconstructivisme catholicard parodique polonarisé. Que jambrun date, c’est sûr !
Non, je ne suis pas une conséquence de Nietzsche parce que, moi, je crois en D.ieu !
Et je ne suis pas du tout postmoderne.
« L’heidegerro-nietzschéisme, il y a longtemps que c’est dépassé! »
« Astérix chez les Bretons » aussi, il arrive cependant qu’on le relise.
Je suis sûr que le jambrun ne rit pas plus aux bouffonneries catholicardes polonarisées de Gombo ! Cette espèce de gros porc d’athée !
Attention de ne pas confondre, heideggero-nietzchéisme et la lecture de Nietzsche par Heidegger. Soyons précis!
Mais bien sûr que je « jeunisme » en est issu ! Et toute la marchandisation qui va avec ! Le pauvre Gombo s’est fait totalement enculé par le capitalisme marchand qui a récupéré ce genre de mystique à son profit. Voilà à quoi ça conduit le déconstructivisme de Nietzsche à Derrida en passant par Gombo !
Et le culte de l’enfant roi et la destruction de l’Ecole ! Tout ça c’est la conséquence du déconstructivisme qui prend racine chez Nietzsche, et qu’on trouve aussi chez Dostoïevsky bien sûr. Mais entre Dostoïevsky et Gombrowicz, il n’y a pas photo ! Dostoïevsky a une descendance prestigieuse, dont celle de Proust. Gombrowicz n’en a aucune !
« même vous ML, vous avez décidé de faire de votre vie une oeuvre d’art. » (rédigé par Hamlet)
Vous êtes sûr. C’est vrai que l’âme religieuse de LML semble affecter la forme d’un urinoir : il a peut-être voulu donner une postérité à Marcel Duchamp.
Au fond, les gros porcs d’athée comme jambrun sont des gens essentiellement conformistes. Il suffit que la doxa (l’Eglise du moment) lui dise : Tu adoreras tel écrivain, pour qu’il l’adore. Il ne sait pas pourquoi, il n’a aucun regard critique sur son adoration. Mais il faut qu’il adore. En vérité, ce sont ces gros porcs-là qui sont les pires esprits religieux qui soient. La religion, il en ont une conception et une pratique totalement perverses. Ce sont ce qu’on appelle des culs bénis.
« même vous ML, vous avez décidé de faire de votre vie une oeuvre d’art. » (rédigé par Hamlet)
Un temple de la connerie, oui. Tiens, Max Ernst n’a pas traité ce sujet : LML fessant Jésus sous le regard de Gag. dommage !
« Je suis sûr que le jambrun ne rit pas plus aux bouffonneries catholicardes polonarisées de Gombo ! Cette espèce de gros porc d’athée ! »
Mauvaise Langue, je vous rappelle à l’ordre.
Avez-vous mesuré l’ingratitude et la goujaterie que vous exprimez à l’égard une de nos rares camarades de blog, christiane?
Elle vous avait adressé deux fois, sur ce fil, un signe de sympathie.
En quoi elle avait tort, bien sûr, mais quoi, elle ne soupçonnait pas la grossièreté de vos affects, lorsqu’ils sont démultipliés par ce que le Dr. Renato avait naguère diagnostiqué comme « l’effet litron ».
Christiane, vous avez péché.
Votre erreur a été analysée par Stefan Zweig dans son roman « Ungeduld des Herzens », que les Français traduisent comme « La pitié dangereuse ».
Notre frère Michel ne mérite pas la pitié (sentiment dégradant), mais l’amicale sévérité.
Une sévérité pas nécessairement déculottée, ce serait excessif, et rejeté par notre pédagogie humaniste.
l’immature de Gombrowicz est sans doute une variation sur le thème nietzschéen de l’impuissance.
la question était d’aller plus loin que les moralistes français, se demander pourquoi ?
seule réponse : l’impuissance.
toute la philosophie n’est que la preuve de l’impuissance, être obligé de toujours se rassurer en écoutant Socrate, les hommes éprouvent ce besoin de se rassurer du fait de ce manque de puissance : la philosophie comme les religions se sont construites sur le manque de volonté de puissance.
Gombro dirait qu’elles ont poussé sur l’immaturité des hommes.
immaturité, impuissance… impuissance, immaturité.
c’est assez différent, la différence entre le monde comme volonté et la volonté comme monde.
ni Dieu ni Maitres ML !
ni Dieu ni Maitre.
Non, tout ça c’est la conséquence de « Tintin au Tibet »… il aurait du apporter un rat-de-cave… au moins, je crois…
Quoique … « Jésus enculant LML sous le regard de Gombrowicz » aurait été un bon sujet aussi. On aurait vu Witold rigoler.
L' »entropologie » s’applique à plein pour les gros porcs d’athée comme jambrun qui sont extrêmement dépendants du regard qu’autrui porte sur eux. Plus rien ne les protège. Ils n’ont pas d’identité, ils n’ont rien à quoi se tenir, ils flottent entre leur phobie identitaire et le vide sidéral de leur absence de conscience. Voilà ce qu’a engendré la Société-Dieu produite par le postmodernisme issu de Nietzsche via Gombrowicz : des monstres hideux et malfaisants.
ce que le Dr. Renato avait naguère diagnostiqué comme « l’effet litron ». (rédigé par u.)
Il boit, en plus, cette sous-merde ? Non seulement il se fait flageller, il se polit le chinois, et en plus il boit ? — Est-ce que je ne serais pas en train de me tromper de tête de turc, moi ?
ML c’est vrai vous croyez en Dieu, je l’avais oublié.
si vous voulez il y a de la place pour des nietzschéens croyants, dans ietzsche il y a de la place pour tout.
si vous croyez en Dieu vous pouvez retenir de Nietzsche l’acquiescement au monde, et même si vous forcé un peu la dose troquer la vie éternelle contre l’éternel retour, suivant comment on regarde les choses le résultat est à peu près le même.
les croyants sont tous des nietzschéens qui s’ignorent.
les gros porcs d’athée comme jambrun (rédigé par LML)
Eh ducon, pendant que tu te contorsionnes sur ton prie-dieu, tu voudrais pas lever un peu le cul que je te le botte ?. On verra la tête que tu feras, ma grosse tourte, quand ton dieu te fera la plaisanterie de s’absenter le jour du jugement dernier.
Il est à l’ouest, d’accord, mais à l’ouest de quoi ?
Le postmodernisme des gros porcs hideux comme jambruns, de ces gros dégueulasses postmodernes, c’est le règne de l’arbitraire et du fascisme de la masse porcine dans la Société-Dieu. Telle est en vérité cette Eglise terrestre imaginée par Gombrowicz.
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