Garçon, un pastiche !
(L’Obs ayant commandé à des écrivains un « journal du confinement » qui soit un pastiche d’un auteur de leur choix, pour moi, ce fut Antoine Blondin. Voici donc la version longue de ma contribution parue cette semaine dans l’hebdomadaire...)
Vous n’imaginez pas les affres d’un parisien dans mon genre qui déteste autant sortir de la maison que rentrer à la maison. C’est inextricable. Mais ne comptez pas sur moi pour tenir un « Journal du confinement ». Quel labeur pour l’auteur, quelle souffrance pour le lecteur ! Cela fait peine à voir. Difficile de toute façon quand on a les mains aussi occupées que les miennes, une cigarette dans l’une, un verre dans l’autre, ce serait un art d’équilibriste. Au vrai, j’aime moins écrire qu’avoir écrit. Une émission de radio peut-être : ici l’ombre, un con fini parle aux confinés, ou l’inverse qui sait…
Etre confiné dans mon quartier me gêne d’autant moins que c’est ma situation naturelle. Faire le mur ne m’effraie pas. La vie m’a appris à m’évader d’un internat, d’un camp de travail, du domicile conjugal, toutes choses égales, mais pas d’un virus. N’eut été l’absence de vicaires lubriques, le confinement me ramènerait à mes douze années d’internat dont quatre dans des institutions religieuses. Par deux fois dans le passé, mon éditeur a jugé bon me cloitrer dans une chambre d’hôtel pour me forcer à écrire un roman que je n’arrêtais pas de ne pas écrire. Une fois à Mayenne, une autre à Biarritz. Je m’en suis finalement bien sorti même si je n’en suis jamais revenu. Quand il m’arrive de me retrouver en réclusion studieuse dans ma maison de campagne, j’ai du mal : de romancier, je me métamorphose en personnage de roman.
Ces derniers temps, je me suis donc confiné dans mon confetti, mon petit chez moi à Paris. Au début, je trouvais que la ville était plus belle vue de nos fenêtres fermées. J’ai fini par les ouvrir quand j’ai réalisé qu’en bas rien n’était ouvert. De sa fenêtre, l’homme n’aperçoit que les succursales de la vie. La poésie de Verlaine y demeure par les temps qui courent le plus sûr des moyens de transport. Il n’y a qu’à regarder la rue, c’est déjà du Verlaine. On y voit passer des chiens qui en ont marre d’être promenés. Bientôt, les petits réclameront eux aussi de rentrer à la maison pour se reposer enfin. Les parisiens sont prêts à tout pour sortir une heure de chez eux. J’en connais qui loueraient un bébé pour l’occasion. A mon avis il y a de l’abus dans l’alibi. Les chiens et les enfants devraient s’unir pour se constituer en syndicat.
Confiné à Saint-Germain-des près, privé des grâces et félicités de la vie dans cette atmosphère si irréelle, je me sens comme un songe en hiver quand Paris est habité d’une insondable torpeur. Plus de jour, plus de nuit, un silence minéral règne dans les rues, ce silence dont Joe Bousquet disait que tout poème devrait en être traduit ; il nous enveloppe et nous intime l’ordre de nous taire. Les voisins ignorent tout de ma profession. Ayant muni mon porte-plume sergent major d’un silencieux, j’écris à bas bruit.
On dirait que Paris souffre d’un arrêt du cœur. Tout fait craindre la rupture d’aphorisme. De quoi me couper la chique. Le ciel est d’un bleu électrique, invraisemblable à force d’être immaculé semaine après semaine, ce qui ajoute à l’étrangeté de la situation ; à mi-chemin du printemps et de l’été, on a pourtant l’impression d’entrer dans un long hiver tant nos journées sont interminables. Dans les immeubles, la concierge n’est pas dans l’escalier, elle ne revient pas de suite, elle se trouve dans sa loge sans la moindre intention d’en sortir
J’irais bien quelque part aérer ma difficulté d’être. N’importe où hors d’ici. Dès que le président a déclaré la guerre au virus, une partie des Français a filé se réfugier en zone libre. Il est vrai qu’aller se faire confiner à la montagne, c’est encore le meilleur moyen de tourner l’alpage, mais tout de même.. La France est à nouveau prise de vagabondage. Un nouvel exode comme celui de 40 avec les drones à haut-parleurs de la préfecture en guise de mitraillages de la Luftwaffe, et sur le toit des voitures un écran 189 cm à son ultra en lieu et place du matelas. Dès que le gouvernement aura levé le siège des Français, on en verra revenir dorés sur tronches de leurs villégiatures. Il y en a qui se livrent à la traite des planches du côté de Deauville. Grand bien leur fasse ! Pas de reproches tant qu’ils ne la ramènent pas. On haïrait alors les mensonges qui leur ont fait tant de hâle.
Partir ne me manque pas, mais sortir, oui. Quand on a grandi en fils unique, après on n’arrête pas de sortir pour se créer des frères et sœurs. Aux autres les grands voyages. Seul l’air du pays me manque. Si je venais à souffrir de détresse respiratoire, on me réanimerait au mieux en m’oxygénant de Tours de France. Ivresse de la caravane, volupté de la foule, bon enfant de la réclame, bonheur de l’étape. De toute façon, j’appartiens à la génération du couvre-feu. Ca m’est revenu hier lorsque je suis allé aux commissions. Des policiers m’ayant arrêté pour me demander une attestation de déplacement dérogatoire et que j’ai délicatement extrait un ausweis de mon portefeuille. Ils l’ont trouvé un peu daté ce qui témoigne de leur mauvaise volonté. Et puis quoi, chacun sait que les héros de romans ne courent pas les rues dans le quartier de saint-Germain-des-Prés passé huit heures du soir ; pourquoi m’y attarderais-je alors ?
C’est un effort de suivre les consignes du gouvernement. L’air de rien, ces jours-ci, la paresse n’est pas de tout repos. Toute ma vie je me suis efforcé d’être léger. La spécialité me colle aux basques. Hier encore, peu avant la tombée de la nuit, un journal m’a appelé pour me demander une chronique sur la légèreté. Il n’avait pas tort, le père Céline : Dieu qu’ils sont lourds… Comme si ça se décrétait. Ils n’imaginent ce que ça peut charrier de gravité, de mélancolie, de nostalgie de tristesse. Prenant acte de mon impuissance, ils se sont rabattus sur un rappeur à la mode lequel, pour être effectivement léger, ne s’exprimait pas vraiment comme le Brantôme des Dames galantes. Pour Brigitte Bardot, ca ne change rien : elle est confinée à La Madrague avec ses chauve-souris et ses pangolins depuis le tout début de la Vène république.
Pour ma part, j’ai besoin des gens. L’argent, les objets, les maisons, les choses, toutes choses qui ignorent la chaleur et la fraternité, cela ne m’est rien. Mais les gens, les êtres, les autres, quelle richesse ! Tout pour l’amitié et l’amour, rien pour le reste. Sauf qu’entre quatre murs, on fait peu de rencontres une fois les livres refermés. Reste le journal. L’Equipe fait peine à voir quand il n’y a rien à y lire. On n’en finit pas d’y refaire les matchs. Pas la moindre course à se mettre sous la dent. Il lui faut se rabattre sur de vieilles anecdotes, des bisbilles ressassées, des revoyures de buts patinés. Si le confinement devait jouer les prolongations, L’Equipe deviendra le premier quotidien sportif historique au monde. Un must !
Plus je regarde les passants prendre le soleil dans Paris confiné, et d’autres courir on ne sait où, plus je me dis que décidément, notre planète manque de terrestres extra. Pitié que ces librairies au rideau baissé. Garçon, l’édition ! Même les boites des bouquinistes sur les quais, entre lesquelles coulent la Seine et nos amours, ont mis le cadenas, nous empêchant pour un certain temps de nous plonger dans leurs romans-fleuve. Même à la campagne la France semble à l’arrêt. A croire que les chemins de terre sont en grève. Les journées s’enchainent où il se passe tant de choses alors que rien ne s’est produit. Et alors ? Quel que soit le messager, une simple minute d’éternité est toujours bonne à prendre.
La nuit, je suis partout chez moi. Les rues sont pleines de messieurs Jadis qui ne sont plus là. Ils se reconnaissent à ce qu’on les voit arpenter l’existence à coté de leurs souliers. Ca paraît bizarre dit comme ça mais c’est aussi vrai que l’homme descend du songe. Avant le confinement, je pouvais sonner à la porte de l’Hôtel de Ville et demander au planton s’il leur reste une chambre de libre, il le prenait bien parce que c’était la nuit, justement. Elle me manque pour les rencontres qu’elle suscite, ces soudaines sociétés qui s’improvisent au zinc ; l’aube ne s’est pas encore levée sur Paris que déjà, on s’est fait de nouveaux amis d’enfance. Le geste-barrière aurait été sportif pour les leveurs de coude : pour reposer le verre sur le zinc quand en se tient à peu près droit à une distance d’un mètre cinquante, il faut avoir le bras long.
A la radio, les nouvelles sont alarmantes. Le chômage partiel va-t-il pousser Ricard à réduire sa production ? J’ai cru entendre un long débat là-dessus sur France culture. On y évoquait une certaine perturbation, voire une profonde dépression, chez les Français si la nouvelle se confirmait. Le pire est à craindre. Avec quelques camarades de résistance, nous nous sommes battus dès les premiers jours pour que les cavistes soient considérés comme des commerces de première nécessité et nous avons finalement vaincu l’ostentatoire sobriété de l’exécutif. S’il est vrai que Mitterrand était le Kennedy du nivernais, alors Macron est l’Obama de la Picardie. Pendant ce temps M. Trump, l’homme à la cervelle de vent, menait son pays au bord du précipice.
Méfions-nous du dirigeant qui fait parade de son abstinence : rien ne vaut un homme d’Etat d’ébriété. On peut toujours crier vendange, le cœur a ses raisons que le raisin ne connaît pas. Dans ces moments-là, la philosophie m’est d’un grand secours. Elle exige une parfaite lucidité, laquelle ne saurait s’accorder avec le coma éthylique. Personnellement, j’incline en faveur de Kant. Enfin, j’ai un peu décroché au bout d’un moment. Pourtant, dans mon souvenir, il s’exprime clairement, Kant… terbraü… oh… oh ! A ruminer tout ça je me sens comme un singe enivré.. Si ça continue, comme Victor Hugo, je vais finir par écrire mon « Choses bues » et ça ne va pas être triste.
Lorsque viendra le jour du déconfinement, les bars-tabacs seront pris d’assaut, juste après les coiffeurs, car il faut de la tenue pour se présenter au comptoir. On a sa dignité. Tout le monde n’est pas Marcel Aymé qui cherchait à se faire plus petit que son œuvre. Généralement, c’est l’inverse. Pas le genre à porter sa modestie à la boutonnière, contrairement à… Suivez mon regard. En prêtant l’oreille aux causeries marseillaises du druide des calanques, l’apôtre de la chlorophylle pour tous eut paru hétérocentrique en regard. A l’écouter nous refiler sa potion magique, qui ne se sentirait dans la peau d’un médocain malgré lui ?
On ne sait plus quelle est la couleur des jours. Vivement le retour à la normale que l’on puisse dire à nouveau qu’il y a du monde au balcon sans pour autant déclencher des applaudissements, mais une lueur voluptueuse dans les regards. Gouverné par le principe de précaution, je réfléchis désormais à deux fois avant de lancer ma devise (« Remettez-nous ça !) de crainte de voir rappliquer un bon vieux virus des familles. Si certains relèvent dans ces lignes des ressemblances avec la prose d’un écrivain germanopratin bien connu, cela n’aurait rien d’extraordinaire : à force de suivre les courses de vélo, il arrive que l’on recycle. Je me suis moi-même tellement plagié que cela a fini par me donner un air emprunté. La cuite au prochain numéro.
(« Antoine Blondin » photo Louis Monier ; « Antoine Blondin transporté par Raymond Poulidor sous l’oeil de la maréchaussée » photos D.R.)
1 227 Réponses pour Garçon, un pastiche !
fait penser à la blague de Groucho Marx, quand sa vie qui revient de la piscine en lui disant qu’elle ne peut pas se baigner parce qu’ils n’acceptent pas les juifs.
il la renvoie avec un mot : comme ma fille est à moitié juive a-t-elle le droit de se baigner jusqu’à la taille ?
quand sa FILLE
(merci Freud…)
B.Pivot : – À quoi servent les philosophes?
Un sujet de philo en soi, qui a du être posé
Quant aux réflexions de Jankélévitch … il y a quand même des éléments de langage dans la musique, c’est pas la madeleine de Proust : solfège, partitions, règles de composition … même si ce langage ne nous dit pas pourquoi Mozart ou Chopin nous émeuvent plus que d’autres
L’on nous dit que seuls dans la rue on peut ne pas mettre un masque, ce qui est une connerie sans pareil car je peux rencontrer quelqu’un à l’improviste. Je suis donc favorable au port du masque partout dans l’espace publique, et je le porte depuis le début du confinnement.
« pourquoi tout le monde entend de la gaieté dans une musique gaie, de la tristesse dans une musique triste ou de la beauté dans une musique belle? »
parce que la musique suggère / suscite / provoque / entraine / évoque / déclenche / fait naître / procure / induit….des sentiments.
je vois pourquoi parfois des choses simples peuvent devenir aussi compliquées.
On peut se demander à quoi sert B. Pivot.
Bravo, renato.
Le seul hic c’est qu’au début du confinement Monsieur tout-le-monde n’était pas habilité à acheter des masques. Comment faisiez-vous ?
En effet, la musique n’est pas un langage, et c’est parce qu’elle n’est pas un langage qu’elle n’exprime rien
Diap dit:
Mais tu déconnes ferme, mon garçon. Tu ne sais pas ce que les mots veulent dire?
« LANGAGE. Faculté que les hommes possèdent d’exprimer leur pensée et de communiquer entre eux au moyen d’un système de signes conventionnels. »
Tu confonds langage avec langage écrit ou parlé?
Si la musique utilise un ensemble de signes qui servent aux hommes à communiquer entre eux, c’est que c’est un langage. Point à la ligne.
C’est quand même délirant d’essayer de faire croire que la musique n’exprime rien alors qu’il suffit de l’écouter pour s’apercevoir du contraire.
Si tu avais dit à Bach que la musique n’exprime rien il t’aurait donné un coup de canne, comme ceux qui l’ont emmené un jour (ou plutôt une nuit) en prison.
« car je peux rencontrer quelqu’un à l’improviste. »
pour ça que j’en mets un même sous la douche.
« Si tu avais dit à Bach que la musique n’exprime rien il t’aurait donné un coup de canne »
et 2 coups de canne si en plus le type lui dit qu’il est athée.
Et afin d’expliquer aux moins doués comment on ne met pas un masque :
https://uploads.tapatalk-cdn.com/20200508/d6fe16aa5c25f6f8c851d909f2639aa1.jpg
Pétomane, si la musique « suggère / suscite / provoque / entraine / évoque / déclenche / fait naître / procure / induit… des sentiments » c’est parce que c’est un langage. Si elle ne l’était pas elle ne pourrait rien communiquer. D’ailleurs, tu n’as jamais entendu l’expression « langage musical »?
J’avais mon fond d’atelier, D., puis ai trouvé un patron sur le net…
La musique est le langage de l’inexprimable. (Goethe)
« tu n’as jamais entendu l’expression « langage musical »? »
chez Jankélévitch ?
« le langage est le mode d’expression humain par excellence, le plus maniable, le plus volubile, mais ce n’est pas le seul : l’homme est un animal parlant, secondairement un animal chanteur. La musique dit en hiéroglyphes sonores ce que le logos, occulte ou non, dit avec les mots ; la musique dit en chantant ce que les mots disent en disant…. »
qu’exprime donc cet extrait de cette cantate de Bach ? joie ? peine ? plénitude ? finitude ? quoi ?:
merci pour la video de Nadia Boulanger;quelle femme merveilleuse ,maîtresse incomparable!c’en est boulaversant! merci
« La musique est le langage de l’inexprimable. (Goethe) »
génial !!!
qu’est-ce donc cet inexprimable ?
mort de rire…
Svetlana Zakharova :
« Sinfonia Pastorella. Les titres explicatifs sont superflus ; même celui qui n’a qu’une idée vague de la campagne comprendra aisément le dessein de l’auteur. »
(Beethoven. Carnets intimes, 1807)
Tiens, quel con ce Ludwig Van ! Encore un qui n’a rien compris à la nature de la musique…
l’impressionnisme musical ?
qu’exprime donc cette petite pièce de Satie ?
l’étonnement ? l’oubli de son parapluie quand l’orage arrive ? un regard volé au coin d’une rue ? une silhouette mystérieuse à l’ombre d’un cerisier ? le vol d’une hirondelle au soir tombant ? la mer et son horizon qui disparait fébrilement à la nuit tombante ?
faut-il faire un sondage dans la population pour la savoir ? :
qu’est-ce donc cet inexprimable ?
hamlet dit:
Il est tellement fort le langage musical, Pétomane, qu’il arrive même à exprimer ce que le langage des mots ne peut pas exprimer.
expressionnisme encore, quand la musique exprime une rêverie… quel est donc l’objet de cette douce rêverie ?
heureusement que personne ne nous dit quelle est cette rêverie, que personne ne nous dit ce qu’exprime cette musique…
cette musique n’exprime rien… et c’est bien dans cet espace de liberté que constitue ce rien que nous pouvons construire nos rêves les plus doux…
« Il est tellement fort le langage musical »
non Pablo, le langage musical n’est pas fort, c’est toi qui l’est bien trop, tu es tellement fort que tu prends toute la place, et tu n’en laisses aucune à cette musique que tu prétends aimer…
Beethoven sur sa Pastorale: « on y trouve EXPRIMÉES, en nuances particulières, les impressions que l’homme goûte à la campagne. »
(Carnets intimes, 1808).
C’est quand même dingue de se dire que si Beethoven avait lu Jankélévitch il n’aurait jamais pu écrire sa 6ème symphonie !!
Chaloux dit: à
Personne ne dit le contraire. On parle de l’être, pas du langage. Rien à voir.
Bien sûr que la musique est un langage. Ce que je veux dire c’est que Nadia Boulanger se reprend sur un mot.
La quantité de mal-comprenants grandit tous les jours…
Pablo, sérieusement j’ai entendu ou lu (je ne sais plus, on est confronté à tant de bêtises) des propos sur l’erreur de Beethoven composant de la musique descriptive. Comme personnellement, je ne me sens pas de taille à tancer Beethoven, je me suis permis de trouver ces propos de la dernière imbécillité. Je ne note plus assez les sottises que je lis, à part celles qui fusent ici, bien entendu.
« La musique est l’art qui s’est formé le plus tard; ses commencements furent les états simples de la joie et de la douleur (majeur et mineur), […] Quand on a pénétré plus profondément dans les mystères de l’harmonie, on a acquis la faculté d’EXPRIMER les nuances les plus délicates du sentiment. »
(Schumann).
« C’est quand même dingue de se dire que si Beethoven avait lu Jankélévitch il n’aurait jamais pu écrire sa 6ème symphonie !! »
alors là rassurez-vous Pablo : aucune chance pour Beethoven de tomber sur Jankélévitch.
je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais l’histoire des idées coïncide parfaitement avec celle des arts.
concernant les philosophes de l’art que Beethoven aurait pu lire : Kant, Platon, Hegel, limite Schopenhauer (?).
autant dire : aucun philosophe qui aurait dit un truc du genre « la musique n’exprime rien ».
ça tombe bien ? comme quoi les choses sont bien faites non ?
Pablo, je peux vous demander un truc : vous êtes vraiment bouché à ce point ou bien c’est juste que vous faites semblant pour rigoler ?
Pablo, vous avez une petite idée de ce que Beethoven aurait pensé de la musique de Pierre Boulez ou de celle de John Cage ?
pas sûr pour Schopenhauer, il doit dire quelque part un truc du même genre mais tourné autrement.
« La feuille de papier de musique est, pour Schubert, ce qu’est, pour d’autres, le journal quotidien dans lequel ils inscrivent leurs sentiments fugitifs : il lui confie les variations de son humeur et – d’après mon simple jugement – son cœur, entièrement rempli par la musique, écrit des notes comme d’autres écrivent des mots. »
(Schumann).
Question: puisque la musique n’est pas un langage et, donc, n’exprime rien, comment est-ce possible un tel phénomène?
Mystère…
Schopenhauer / musique (pas très loin de Jankélévitch pour l’époque) :
hamlet, on ne rigole plus;
je n’ai pas jeté un oeil sur les infos mais j’ai écouté le requiem de Fauré;
arretez avec pablo vos gamineries ,maintenant;
que dirait NADIA B.? allez préparez nous une belle soirée:je reviendrai à l’ordi tout à l’heure;maintenant je vais faire « le vide » et me détendre;
Pablo, vous avez une petite idée de ce que Beethoven aurait pensé de la musique de Pierre Boulez ou de celle de John Cage ?
hamlet dit:
Il aurait dit la même chose que je dis de toi ici à longueur de journée: qu’il n’est qu’un pauvre Pétomane…
ach so ces grands romantiks allemands… quelle bande de gross poètes !
Année LvB, WoO 160 n 1 :
Année LvB, WoO 160 n 2 :
Schopenhauer / musique (pas très loin de Jankélévitch pour l’époque) :
https://www.schopenhauer.fr/philosophie/musique.html
hamlet dit:
Tu ne sais plus lire, Pétomane ! Tu jettes des pierres contre ton propre toit…
« [Pour Schopenhauer] La musique TRADUIT, dans sa libre explosion du sein de la conscience humaine, tous les mouvements du vouloir vivre qui anime l’univers. Elle est la LANGUE universelle, aussi claire que l’intuition elle-même… »
Tu as bien lu? Pour Schopenhauer la musique EXPRIME, non seulement les pensées et sentiments de l’être humain mais « tous les mouvements du vouloir vivre qui anime l’univers. »
@ H., Personnellement, je ne me sens pas de taille à tancer ni Jankelevitch ni etalii, tant il y a de sagesse et de mystère dans leurs propos sur la musique.
@ P.E., Je trouve que se plonger dans les MOT en 2O2O, (oui), c’est comme d’aller visiter le Palais de Versailles une fois dans sa vie. Il faut avoir accompli ce pélerinage, mais après…, si on doit le refaire, se contenter des jardins. (ma sentence sur F-RC, sur le conseil de JPA, voici 2 ans. Merci Paul).
« maintenant je vais faire « le vide » et me détendre; »
Et alii
Moi aussi.
Je reviens de voir un très grand arbre seul au milieu d’un champ de blé, bordé d’une vigne et coquelicots batifolant.
En rentrant ai décidé de donnerntous mes cd. Tous.
En arrivant1 chez ai enchaîné avec la chaine HIFI.
Vais réfléchir à garder les vinyls ; mais ai déjà envisagé la brocante pour ceux-ci.
Apparemment, la Slovénie copie trait pour trait les verdiques du prix Goncourt français.
Il est certain que notre pays littéraire, irradiant à partir de L-P, a toujours su rayonner à travers les Balkans.
En arrivant chez moi.
Je vais procéder par le vide.
Ce n’est qu’un début.
@Et alii « ce que j’aime assez,surtout ces derniers temps,c’est regarder les instrumentistes qui jouent « ensemble » un trio, un quatuor, et regarder les « expressions »des visages des artistes, comment ils s’écoutent les uns les autres et se font signe,comme s’ils se donnaient la parole ».
Un des meilleurs pour ceci est Menahem Pressler (né en 1923).
« et alii : arretez avec pablo vos gamineries ,maintenant »
et pourquoi toujours moi et jamais Pablo ???
alors que c’est lui qui fait rien qu’à me harceler…
vous connaissez ça :
rose dit: « maintenant je vais faire « le vide » et me détendre; »
Et alii
Moi aussi.
»
moi aussi !
🏝️🏝️🏝️🏝️🏝️🏝️
🧃🧃🧃🧃🧃
@ h. ???
1 – Six îles en Sicile (Beatrix Beck)
2 – Le salaire de la peur (Georges Arnaud)
Suis pas très sûr, hein…
Clopine je ne suis pas, mais alors pas du tout d’accord avec vous. Purée vous me forcez à défendre un livre que j’ai détesté, c’est un comble. Pendant les trois quarts du bouquin, le lecteur attend qu’ils b***, alors tout comme cricri, je trouve cette fin inattendue très réussie. Je n’y vois pas une volonté de garder son perso féminin dans la chasteté. D’ailleurs, le plus chaste des deux, c’est Angelo.
Quant à la femme comme miroir des hommes chevaleresques, je ne suis pas d’accord non plus. Pauline est téméraire au possible et ne correspond pas du tout à un idéal féminin – au fait, que vient faire Houellebecq là-dedans, qui lui pour le coup crée des femmes toujours beaucoup plus jeunes et parfaitement idéalisées ?- Au contraire, c’est une guedin. Rappelez-vous le premier barrage de police en duo, comment qu’elle a pointé son gun la Paupau ! Même Angelo a halluciné.
Pendant toutes leurs aventures, c’est même plutôt elle qui le chauffe que l’inverse.
L’inexprimable ? C’est moi.
Entre îles majeures et mineures, îlots, rochers et piles, l’archipel sicilien compte 150 îles dont 20 habitées.
lecteur attend qu’ils b***,
–
qu’ils balayent ?
Pétomane, si la musique « suggère / suscite / provoque / entraine / évoque / déclenche / fait naître / procure / induit… des sentiments » c’est parce que c’est un langage. Si elle ne l’était pas elle ne pourrait rien communiquer. D’ailleurs, tu n’as jamais entendu l’expression « langage musical »?
Oui, c’est d’un contenu à demi-vie variable, éphémère un peu comme pour la pharmacie et rien ne prouve que ce qui est suscite, suggeré, provoqué , induit est intégré au genome de celui qui l’entend. Le visage du monde en serait changé et ça j’ai pas remarqué y compris chez les mélomanes et même les musiciens. Un aérosol, une brume qui se dissipe assez rapidement la plus part du temps chez la plus part des amateurs ou professionnels.
Les nazis et produits dérivés sont souvent amateurs instruits. Bien sûr, un bain culturel sera toujours préférable à un bain de purin mais ce bain de culture quel que soit son approvisionnement n’immunise contre aucune bassesse, aucun des caractères que nombreux aimeraient voir eradiqués des mentalités et comportements, des gestes et des actes.
D. dit: L’inexprimable ? C’est moi.
»
D. l’inexprimable c’est aussi ce profond sentiment de solitude qu’on ressent devant le plan de montage d’un meuble IKEA.
@ Purée vous me forcez à défendre un livre que j’ai détesté, c’est un comble.
al’hors ça, cet échange, il est ultra méritoire !… entre féministes erdéliennes.
Chapeau, chapelles ! Là, on a des arguments solides, nous changnte un brin du « langage de la musique » (quel ennui, ce fut).
Bàv deux,
D. tu es de quelle génération, moi pas vraiment de la génération Ikea, toi oui ? tu savais que la phrase la plus prononcée dans le monde par les hommes âgés de 25 à 45 ans c’est « putain d’Ikea ! » je suis étonné qu’aucun roman n’en parle.
Ed, ok, je le relis (j’ai parlé depuis une lecture lointaine) et reviens vers vous. Attendez-moi, hein ?
« Staff Picks: Mums, Moms, and Mothers »
https://www.theparisreview.org/blog/2020/05/08/staff-picks-mums-moms-and-mothers/
« je le relis »
Euh non, clopine, non. Vous ne méritez pas cela.
« du « langage de la musique » (quel ennui, ce fut). »
vous aussi ? ça fait plaisir de voir que je suis pas le seul, sauf que j’aurais pas trop osé le dire.
pour en finir avec Jankélévitch et le langage musical…
non je déconne…
HAMLETpeut-être parce que vous avez aussi de l’humour et un désir d’humour à partager;et que j’ai confiance en vous pour trouver comme vous avez trouvé cette vidéo DELEUZE qui est une trouvaille intéressante, et je ne retrouve pas une video avec un de ces interlocuteurs dit »légendaire » sur la toile qui allait aussi chez Derrida; bon c’est très bien vous allez nous y mettre avec DELEUZE ;merci!
bonsoir, j’ai un peu récupéré ;
ça me rappelle la querelle des Gluckistes et des anti_gluckistes au sujet de l’air « j’ai perdu mon Eurydice » que certains disaient n’etre pas moins beau avec les paroles « J’ai trouvé cette bouteille »… Ce qui signifie tout de même que la dramaturgie n’entre pas pour rien dans la perception d’un thème, quelle soit exclusivement musicale (thèmes environnant) ou purement théâtrale (livrets et paroles);
Ed tout à fait d’accord avec vous sur cette lecture de Giono et de Pauline de Thèus, qui n’a rien à voir avec Madame Giono, sauf à faire de la Bovary Louise Colet, et ne plus s’arrêter en route.
« Pendant toutes leurs aventures, c’est même plutôt elle qui le chauffe que l’inverse. »
3j vous pouvez me dire si c’est au sujet d’un livre de Giono, Flaubert, Chateaubriand, Despentes ou Welbec ?
pour le billet sur l’invitation d’Hamlet
L’Abécédaire de Gilles Deleuze – B comme Boisson
https://www.youtube.com/watch?v=FPPcJA0wSOM
D. tu penses quoi de ces trains spéciaux pour rapatrier les bobos parisiens ? ça va chauffer dur chez Uber et Delivroo.
et la querelle des Carullistes et des Molinistes :
https://lewebpedagogique.com/stephanieforet/files/2008/02/cmq.JPG
« Gilles Deleuze – B comme Boisson »
génial ! comment ne pas regretter cette bande.
et alii vous connaissiez le GPTSI de Guattari ? ça existe encore.
il me semble logique, ne serait-ce que parce que c’est sur la RDL? je dpois signaler la video
L’Abécédaire de Gilles Deleuze : D comme Désir
(nadia B parlait aussi de la nécessité du désir pour ses élèves; et puisque Deleuze a parlé des auteurs américains, il y a « professeur de désir »)
hamlet, je pense que le bobo parisien rapatrié doit voir son nom apparaître sur une liste des bobos parisiens qui se sont enfuis.
Avec une mention spéciale pour ceux qui exerçaient une profession médicale, notamment celle de médecin.
@ « Gilles Deleuze – B comme Boisson »
B comme Christine Boisson et l’étendue de son front dans identification d’une femme ; Antonioni pas à son meilleur mais Antonioni (Little Richard est mort, vous avez vu ?)
Entre Clopine et Ed, il y a une génération de féminisme !
et bien sur
L’Abécédaire de Gilles Deleuze – M comme Maladie
Merci Diap pour lien avec la leçon de Nadia Boulanger. Passionnant.
@ H. – chez « celles qui chauffent » (l’expression est de E. soyons clairs, qu’on n’aille pas nous accuser après, hein), elle pense que c’est chez Giono. Moi, spontanément, j’ai plutôt pensé à Houellebecq au début de Sérotonine, à Catherine Millet qui n’est pas dans la liste, et à Virginie D., mais chez elles, elles se chauffent entre elles… et c’est bien là qu’est la vraie vie.
Sinon, mon point de vue est un brin biaisé, je sais qu’il vaut pas grand chose, eu égard à mon « genre »… Laissez-moi seulement vous dire ce soir que ces histoires de Hussard sur la toiture ou de La Peste, elles commencent à me chauffer le confinage rdélien, hein !
toutafé OK avec notre amie TXFL //// HAMLET peut-être parce que vous avez aussi de l’humour et un désir d’humour à partager /// (oui, maintenant, je le comprends bien, et mieux. Il m’a fallu du temps pour sentir votre fossé d’avec 75 et 57, tristes sires humaines ; vous avez bin du mérite, H.).
bonne nuit du 9 au 10 mai.
(NB / @ rôz, il ne faut jamais vendre ses CD)
@ jzman… Quel genre de féminismes préférez-vous : celui de Ed ou celui de CT ?… vous qui êtes de la génération de la 2e ?
(Ne vous sentez pas obigé de répandre /sic/, mais ça m’intéresserait vrmt de savoir).
B dit: à
« Les nazis et produits dérivés sont souvent amateurs instruits. Bien sûr, un bain culturel sera toujours préférable à un bain de purin mais ce bain de culture quel que soit son approvisionnement n’immunise contre aucune bassesse, aucun des caractères que nombreux aimeraient voir eradiqués des mentalités et comportements, des gestes et des actes. »
Oui.
Et c’est bien pour cela que cela ne sert à rien.
Je ne suis jamais allé de ma vie dans un magasin Ikéa. Tout mon mobilier est ancien avec de fort belles pièces d’origine familiale dont les plus anciennes sont d’époque Henri II, bien entendu authentiques.
À vrai dire je n’aime pas beaucoup l’Henri II. Mais bon, c’est familial.
Je n’ai pas de préférence, JJJ, j’observe l’évolution. Il se pourrait que la génération féministe suivante revienne aux fondamentaux clopinesques ? C’est un peu pareil chez les homos. Ceux d’aujourd’hui, ils veulent se marier et avoir des enfants. Nous nous étions plus rimbaldiens…
Moi je ne porte pas de masque et moins que jamais et aujourd’hui, ai rencontré une jeune femme très agressive qui m’a dit « y’a intérêt ». Elle discutait avec un mec qui n’en portait pas avecxqui elle n’était pas agressive ; elle était assise et abattue, en colère aussi. Demain il pleut, je vais accélérer la machine à coudre.
« Ceux d’aujourd’hui, ils veulent se marier et avoir des enfants. »
Alors que c’est totalement dépassé.
Comme Pagnol, au jour d’aujourd’hui accessible aux gosses jusqu’à sept ans.
Après, qu’ils préfèrent Koh Lanta, c’est totalement évident.
Les homos d’aujourd’hui sont complètement gnans gnans.
Si ça les calme un peu par rapport au cgagrin d’avoir perdu leur mère*, je peux l’admettre.
* qui était le grand amour de leur vie, et in fine le seul.
Si ça les calme un peu par rapport au chagrin d’avoir perdu leur mère*, je peux l’admettre.
* qui était le grand amour de leur vie, et in fine le seul.
« Ya intérêt d’en porter un lundi »
Encore une qui pète de trouille à l’idée de mourir.
J’aime le mobilier Art déco des années 30.
J’ai souvent eu l’impression d’avoir vécu une vie à cette époque peu lointaine. Pareil pour le mobilier Empire, je ne l’aime pas celui-là pour son esthétique mais il fait pourtant vibrer quelque chose en moi, une nostalgie.
C’est fort curieux parce que mon état de catholique romain n’admet en aucun cas l’existence de vies antérieures.
parce que les outils n’ont qu’une fonction limité déterminée par leur utilité.
Certes. Nulle complexité dans l’outillage :
https://www.victorinox.com/fr/fr/Produits/Couteaux-suisses/SwissTools/c/SAK_SwissTool?ScrollPosition=0&maxResults=30
Pas plus que dans la fabrication de l’outil.
Christiane
« Je me souviens aussi (P. ?) qu’il la compare au chant du rossignol, qui bien qu’empli de beauté ne répond à aucune règle, reste instinctif. »
Et puis, et puis, il y a le rossignol.
Très violent orage sur Paris en ce moment.
Des dizaines d’impact de foudre et des trombes d’eau.
Passou dit: à
Merci Diap pour lien avec le leçon de Nadia Boulanger. Passionnant.
Oui. Pour certains, l’occasion de mesurer le martyre qu’ils imposent à la littérature, et l’étendue du sacrilège dont ils sont responsables. Mais qu’est-ce que ça changera?
c’est, hamlet,je crois qui avait signalé le livre;je reçois « l’information »:
excellent entretien diffusé par Le Media TV, avec l’historien Johann Chapoutot, auteur de l’essai : Libres d’obéir : le management, du nazisme à la RFA chez gallimard
https://video.ploud.fr/videos/watch/af405671-9dda-491a-aee0-b0f3db4ca22d?autoplay=1&warningTitle=0&controls=0
c’est S.Zagdanski qui m’a prévenue ;je signale de mon côté que son séminaire gratuit est sur inscription:
: https://www.billetweb.fr/la-gestion-genocidaire-du-globe
et pour les séances précédentes:
* Pour visionner les séances précédentes: https://www.youtube.com/playlist?list=PLm9eMG2yXNRjgutY0lqV4tUisLxxTKePR
bonne fin de week-end (qui sera studieux pour moi)
portez vous bien tous
Jean Cocteau, La Voix Humaine ou Solo pour une Actrice. Pièce en 1 acte, interprétée par Madame Berthe Bovy, Sociétaire de la Comédie Française ; Juin 1930.
[Ubu]
Le Media TV, avec l’historien Johann Chapoutot, auteur de l’essai : Libres d’obéir : le management, du nazisme à la RFA chez Gallimard.
https://video.ploud.fr/videos/watch/af405671-9dda-491a-aee0-b0f3db4ca22d?autoplay=1&warningTitle=0&controls=0
christiane dit: à
« Je l’ai aimée aussi, comme tout le dernier chapitre, très court.
C’est très amusant la façon dont il la déshabille ! « Il déshabilla la jeune femme comme on écorche un lapin, tirant les jupons et un petit pantalon d dentelle. »
Puis vient cette nuit à la frictionner, une façon un peu surréaliste de découvrir, nu, le corps d’une femme dont il semble être amoureux !
(Un mystère : pourquoi Giono l’a-t-il infectée du choléra, elle aussi ?) Mais que Nenni puisque l’ayant reconduite en son château, une fois guérie, et plus ou moins rhabillée puisqu’il a déchiré ses vêtements, il n’a qu’une hâte : s’échapper vers l’aventure. Ce sera le livre suivant du cycle du Hussard : Le bonheur fou. Soit une autre promenade, à travers la révolution italienne. »
Toujours pas lu Mort d’un personnage.
Mais vous me remettez en mémoire ce passage dans le film.
Des couleurs chaudes extraordinaires rouille rouge jaune et lui qui.la masse à genoux sur son corps à elle allongée devant la cheminée. Et moi faisant un voeu silencieux au cinoche.
Savez-vous qu’ils en ont fait un bébé Juliette Binoche et Olivier Martinez du film tourné par Rappeneau ?
Et aussi que l’équipe de tournage. Bref.
« Un mystère : pourquoi Giono l’a-t-il infectée du choléra, elle aussi*?) Mais que Nenni puisque l’ayant reconduite en son château, une fois guérie, et plus ou moins rhabillée puisqu’il a déchiré ses vêtements, il n’a qu’une hâte : s’échapper vers l’aventure**. Ce sera le livre suivant du cycle du Hussard : Le bonheur fou***. »
* Pck c très contagieux. Donc elle a été contaminée.
** c sa vie à lui, il s’agit de l’admettre. Sa vie est celle du hussard qui galope. Et puis, il part vers l’Italie.
*** il est sur mon radiateur. Avant sur le rebord de mon lit. J’attends de pouvoir le finir en essayant d’éviter que mon coeur n’ explose -de bonheur fou. Il y a un passage merveilleux à la fin sur quelque chose que l’on va se procurer chez le père Blaise, herboriste.
allons, portez des masques autant que vous pouvez;ridicule de faire joujou avec ça alors que ça tire (satyres:)à sa fin
J’ai écouté 6’42 Nadia Boulanger.
Je vais finir Blaise Cendrars.
S’il a fallu se mettre un pince-nez pour se faire respecter, qu’espérer d’autre ? Porter un costume d’homme à 90 ans ?
Cet après-midi, deux jolies petites filles jouaient au ballon sur l’herbe verte avec un beau garçon. 9, 10 ans.
Conversation avec le jeune père qui a fait le choix avec sa femme de ne pas les envoyer à l’école à partir de la reprise. « Nos enfants ne sont pas des cobayes » m’a -t’il dit ; nous avons échangé sur qq. points. Impossible d’argumenter sur l’importance de l’école. Ceux qui étaient importants pour lui étaient ses enfants. Ils n’iront pas avant septembre.
Rose,
Pauline de Théus ?
Comme le dit Ed, un sacré personnage, le double féminin d’Angelo. elle sait se servir d’un pistolet ! et n’est pas gênée de se reposer dans des abris de fortune. Comme Angelo elle regarde cette épidémie avec détachement.
Pourquoi Giono lui a fait attraper le choléra ? Peut-être pour créer cette scène torride où il dénude son corps inanimé et le frictionne tout une nuit près du feu, posant aussi des pierres chaudes. « Fureur tendre » écrit Giono. Sentant ses cuisses « chaudes et douces, il retira ses mains comme d’une braise ».
Dans le roman, pas de bébé (cf, votre remarque sur les deux acteurs).
Puis il s’endort épuisé. A son réveil, elle le tutoie tendrement… lui voit le ventre et les cuisses dénudées et lui conseille de se couvrir…
(Dans le film, Rappeneau donne beaucoup d’importance à leur rencontre, à cette scène devant le feu. Dans le roman, ce n’est que dans le dernier chapitre).
LIl lui fait boire de l’eau de maïs, une tisane gluante mais rafraîchissante, semble heureux, une « tête vide mais qui jouissait de rien avec ivresse » mais sort chercher du secours pour la ramener chez elle…
Au château, il reste deux jours comme il l’avait promis. Achète un cheval, s’en émerveille et part vers l’Italie où les désillusions l’attendent mais il ne le sait pas encore.
Désillusion qui le préparera à un leurre supérieur : l’illusion du Politique et la transformation de l’élan romantique en ironie et en doute, dans un monde où la réalité cruelle le rendra lucide.
Angelo, aux prises du désenchantement pense :
« Il y a six mois, je me serais fait tuer pour les idées ; aujourd’hui, si je me fais tuer, ce sera pour mon plaisir”, se dit Angelo. » (IV).
Le style de Giono devient sec, glacé. Angelo se transforme, parle sans emphase, froidement et s’habitue au silence.
« On va faire de la politique. Elle remplacera les moyens extrêmes qu’il fallait employer pour sortir de soi […] A partir d’ici, je n’ai plus rien imaginé”, se dit Angelo. » (IV).
Le Bonheur fou, le dernier roman du cycle. Le chant du cygne ?
Âme de nuit…
Dimanche 10 mai 2020, 5h32
Le pastiche étant un genre littéraire peu prisé par votre serviteur pourtant habitué au pire, revenons-en au féminisme.
Lequel est dans l’erreur en supposant que tout le genre masculin est machiste. C’est stupidement nier la diversité masculine. Finalement, il est aussi con d’être féministe que machiste, l’intégrisme tue. Pas de quoi être fières, les harpies du genre !
La Harpie ,( féroce, sous entend qu’il doit en vivre d’autres de la meme espece? Je cherche)
Quant à la réponse à la question : « Faut il envoyer les enfants à l’école ? », il est impossible de trancher. Autant de réponses que de situations personnelles …en outre, le savoir perdu enseigné à la Garderie Nationale se rattrape facilement, ces temps ci.
Et alii, je ne sais plus trop mais il me semble avoir comparé la capitalisme et ses effets au nazisme et en avoir fait part de cette réflexion en ces lieux. Cela fait plaisir de savoir que cette idée a germé aussi dans un esprit compétent à la développer et à disséquer nos fonctionnements jusqu’à retrouver l’origine de ces techniques qui s’avère historique puisque le théoricien de ce management prisé pour son efficacité qui fait école tout d’abord en Allemagne provient d’une génération en accord avec un ordre dont l’héritage est entaché de ce que les plus de trente connaissent tous.
avoir fait part, ( en, en trop).
J’adore lire Thomas Piketty, journaliste au Caneton Déchaîné…Pécaïre !
J’adore lire Béré : le capitalisme c’est le nazisme nouveau ! No comment ….
Je ne suis pas rivetée à toutes les info du monde, n’ai pas lu le livre cité cependant jusqu’à présent, y compris dans les pays développés dits riches je constate la mise au rebut d’une part croissante de la population comme s’il s’agissait de déchets. Quant aux conditions d’exploits de l’homme par l’homme pour vendredi profit , ici et ailleurs plus encore, la fin justifie les moyens. Beaucoup d’hommes vivent un enfer, ici c’est en mode minoré mais nous en sommes à travaille et sous heureux de travailler puisque tu as un travail ce qui sous entend une certaine dose de soumission qui peut s’appeler adaptation au cadre et aux contraintes quels qu’ils,se présentent, accepter plateformes régressives, que sais je, c’est dimanche, pas envie de creuser plus profond la tombe des luttes ouvrières, d’agrandir la surface des formes que prennent l’esclavage au XXIeme siecle.
Exploitation, pour générer du profit.
Les réformes, et non plateformes.
Je n’ai pas supporté la vidéo de la vieille Boulanger plus de 10s.
Et 10 s ça tombe bien, en musique de pub, c’est juste le temps de raconter une histoire.
Tendez l »oreille.
Une histoire d’accord de tension.
« Une musique éclatante, épique, avec un début, un milieu et une fin, et surtout courte.. très courte. Comment ça marche ? Simple ! Un enchaînement d’accords qui relie Monteverdi et Brahms aux studios Dreamworks, Universal ou encore Columbia Pictures »
Que prend l’esclavage. Mes excuses pour ces erreurs, d’appréciation peut être également?
Nombreux sont à déplorer l’hécatombe dans les ehpad, choix imposé par la capacité d’accueil de la structure hospitalière en France; prolonger la vie de travail jusqu’à 65 puis 67 pour certaines catégories sera aussi un bon moyen d’alléger le budget des caisses de retraites.
Réveillée avec Angelo. Le bonheur fou.
Précisons que je ne suis ni une fan absolue de Giono ni des écrivains régionalistes.
Ses longues descriptions historiques me pompent l’air. J’aime l’action hors la guerre. Et puis je n’y comprends rien à ces mouvements de troupes dans la reconquête d’un territoire. C’est là que c’est une histoire de mecs. Dans les batailles incessantes. Le livre non. Dieu merci.
Angelo est jeune et pétulant. Il a des projets. Il n’a pas l’âge du couple.
Ils se sauvent mutuellement la peau.
Elle lorsqu’elle l’accueille en son hôtel particulier.
Vous ne voudriez pas qu’ils forniquent trivialement dans une telle situation ? Elle aurait dit comme ma voisine hier très âgée et drôle qui perd la vue l’ouïe la tête et vit chez elle, elle, avec son mari, « on s’est embrassé pour la première fois derrière les grands arbres, à l’époque en dehors du cimetière, il avait les mains baladeuses, je l’ai rejeté, j’ai pleuré, nanmého je pensais mais il me prend pour qui ? »
Plus tard, lorsqu’à son tour il lui sauve la vie lors d’une friction vigoureuse destinée à ce que le mal ne prenne pas possession de ses organes internes, la vie circule à nouveau en elle, elle est très faible, vous ne voudriez pas qu’ils baisent quand même ?
Ils n’ont pas eu le temps et puis c’est tout.
Et n’omettez pas le fait qu’Angelo a un cheval qui l’attend.
Détail qui a son importance.
Je eeviens brièvement sur la méthode d’écriture de G Homme à brouillons, minutieusement corrigés, il bossait au premier étage de sa maison à Manosque.
Son bureau était sa bibliothèque.
Grand travailleur, il était homme aussi de documentations. Outre son inspiration, à mes yeux lyrique, il est un chantre de la nature sauvage haute provençale, de ses terres bien peu peuplées, arides à l’époque et caillouteuses.
Il recherchait dans ses livres d’histoire tous les détails minutieux propices à son intrigue par souci de réel.
Les russes, eux, ont tout compris de l’Italie. Ils ont in tripus le même élan passionné.
Bon dimanche à tous,
Je n’ai pas supporté la vidéo de la vieille Boulanger plus de 10s.
Comme nous ne bénéficions plus du repéré horaire cela va être difficile de la dénicher. Elle a été proposée par quel pseudo, je vais la rechercher et je pourrai constater à quel point nos sensibilités se rejoignent ou s’écartent l’une de l’autre.
Dimanche à 7 h 03, J-1 avant déconfinement.
Après les orages de la nuit sur Paris, impression d’assister au premier matin du monde depuis mon balcon détrempé et parfumé par les fleurs épanouies du citronnier. Tandis que dans les grands arbres verts alentour, les pigeons en chaleur roucoulent de bonne heure…
J’ai bien regardé dans les détails la harpie féroce. À attraper peur. N’y ai pas cru au début. Vrai que l’on dirait un homme déguisé.
Une des photos où elle ouvre le bec (on voit sa langue rouge, elle déchiquète ses proies vivantes et mange la chair crue), ai zoomé sur son oeil droit.
On diraitcqu’elle a un trait de kool.
Avez-vous vu les deux gros anneaux blindés qui enserrent ses pattes ?
Je crains fort qu’elle soit privée de liberté. J’espère pour elle que ce n’est pas inaliénable.
de khôl.
Depuis mon lointain balcon, j’aperçois JiCé regardant la mer !
Jazzi, il existe un ancien parfum, chez Guerlain, Après l’ondée dont l’intitulé exploite le phénomène. L’exhalaison des senteurs , du parfum des fleurs, des odeurs de terre, des senteurs des herbes provoquée par la pluie.
>B
Diap.
Pas difficile, vous passez à la page précédente, vous cherchez le pseudo Diap. Vous descendez, elle n’est pas loin.
Lorsqu’elle a parlé de tendresse à un piano.
Mon père, cet homme sans suivi, porteur de parapluie sous lequel était ma mère, a renoncé au piano, dont il jouait, à l’opéra, à l’opérette, au bel canto.
Il a gardé les grands ténors italiens et Yves Montand qui partageait sa cour de récréation avec lui.
Il a eu, 64 ans durant la tendresse de ma mère, son admiration, sa confiance absolue, son dévouement envers lui et à la famille formée.
6’42, cela a été mortel. Mais la tendresse au piano, cela ne sert à rien. Le piano est un objet. En cas de froid glaciaire, il passe dans la cheminée.
Je crains que mon père n’ait été borné. Taureau comme moi, buté.
Les cimetières ayant réouvert, irai m’enquérir de cela auprès de lui. De sa jeunesse musicienne rayée radicalement de la carte lorsqu’il a épousé ma mère alors qu’elle avait 20 ans. D’elle-même elle dit » j’étais un bouton de rose ».
Elle avait contrefait la signature de son père car la majorité était à 21 ans et il ne voulait pas signer.
Ma mère follement amoureuse de son mari.
Excellente analyse de la rencontre charnelle et morbide, christiane. Toujours un plaisir de vous lire.
>B
Pseudo Diap
Page précédente, vous descendez ce n’est pas loin.
Long com sur la tendresse dédiée au piano.
Effacé.
Non. Envoyé sans clic.
Nota : les abus de la chair, rendue triste pck déliquescente, sont toujours suivis de remords et de dégoût.
Nous, on a la chanson dans la tête de nos trois jours au lit à faire l’amour non stop. Rien de triste.
Rien de morbide.
Rien de déliquescent.
Le cd doucement sur la chaîne hifi et lui parlant de musique sa tête dans mes creux ou sur mes bosses.
Reste un instrument, dont je ne sais le nom, avant c’étaient des fagots de jeunes pousses de hêtre. On se flagelle. On se repent. Ça nettoie.
Mais un jour, devenu très vieux, on se souvient crûment de toutes ses saloperies et si par malheur on croit en la réincarnation, alors on se met à frémir. Beauté de la lucidité sur ses actes passés.
Et si à 35 ans on lie la chair à la morbidité c’est ou bien que l’on n’a pas 35 ans, fake pseudo ce que j’imagine.
Ou que l’on a eu une sale vie, prostituée à Bangkok etc.
Pas drôle.
Oui, com envolé sur les fragrances chez Guerlain de floraison printanière.
Comme Eau de fleurs de cédrat de la côte amalfitaine.
Reprendrai plus tard.
Le cru et le cuit ! Quelqu’un a vu des oiseaux cuire leur viande ?
« Nombreux sont à déplorer l’hécatombe dans les ehpad, choix imposé par la capacité d’accueil de la structure hospitalière en France […] »
Le taux de morbidité est quasiment de un sur deux.
Ce n’est pas effrayant, c’est abominable.
La vieille Nadia Boulanger.
L’ai trouvé étonnament jeune. Animée par une passion qui la motive.
Pas aimé par contre sa veste d’homme. Préfère les femmes élégantes, comme ma mère.
Demain, dès l’aube, je partirai… marcher !
Sans ausweis, et sans limite de temps ni de territoire…
Par exemple la pie-grièche grise — Lanius excubitor, pour les puristes — se nourrit de petits oiseaux, les gros insectes, les campagnols et les grenouilles. N’ayant pas les moyens matériels pour tuer ses proies, elle les empale sur les épines des buissons — mort lente et douloureuse —.
Est-ce que la police de la langue a enfin décidé si Covid-19 est feminin ou masculin ?
les pour des, pardon…
Pourquoi critiquer le concept d’EHPAD qui répond parfaitement à un besoin clairement exprimé par les familles occidentales lorsque se pose le problème des vieux en train de sombrer.
Quel besoin ? Et bien mais, s’en débarrasser ! Virer de chez eux des vieux devenus chiants, en confiant le problème à des spécialistes moyennant finances. Rien que de très naturel dans une culture européenne où l’individualisme supplante la famille.
« La nivelangue aplatit vos tympans et la novlangue vous donne des acouphènes ? Les mots d’ordre vous flinguent ? Alors il est peut-être temps d’aller chercher quelques mots de passe au fin fond de l’empire intergalexique, là où Zanzibar, collectif de poètes et d’auteur.es barrées a été les planquer dans une planète creuse. »
Le dico du coro.
oronaan
cononavigo
coroNamur
A demain, pour un coronailleurs.
20.05.10, 8h19
On trouve toujours un crétin pour mettre sur le même plans les méthodes de management du capiralisme et les techniques fascistes de contrôle des populations.
#Et bien mais, s’en débarrasser !
Ce n’est pas faux.
ce sont les mêmes qui viennent s’en plaindre à longueur de journée sur un forum internet, a qui n’en peut mais, ou s’en tape.
Sinon pourquoi la rosse aurait besoin d’alimenter sa haine et sa perversité, avec son histoire familiale délabrée ?
Renato, vous devriez vous en coronaviser, au lieu de covider dans le néant.
Le genre nouveau, c’est celui-là :
« Covid-22 > Macron annule la Présidentielle et s’auto-prolonge « jusqu’à nouvel ordre ». »
Excellent dico du coro.
Autre exemple du culture politique 0 : entendu reclamer que les politiques responsables des bevues dont on a été spectateurs impuissant passent en justice. Or, décapitation du roi bien à part, avec la Révolution Française le pouvoir judiciaire à été limité et les politiques payent leurs erreurs de gestion dans les urnes — après, évidemment, si les peuples n’ont qu’une mémoire historique courte, les politiques passent sans peine entre les gouttes.
Politique bien à part. Si les gens ne savent pas s’occuper de leurs parents on peut se demander s’ils — ou elles — sont réellement civilisés.
Incidemment. Pendant tout le temps du confinnement j’ai fait mes courses et prommené mon chien, croisé la police ou la gendarmerie à chaque sortie et jamais ils m’ont demandé mon attestation.
Être brahmsesque ou shubertiste et donner sa tendresse à son piano 🤔
JiCé Marie Sasseur
À 30 ans on peut investir dans sa chambre en EHPAD. À 65 on l’intègre. En attendant on touche les royalties qui financent la future intégration.
Ai lu la pub d’une banque hier. Vous en ai fait grasse. Le sujet est suffisamment obsessionnel.
#Pendant tout le temps du confinnement j’ai fait mes courses et prommené mon chien, croisé la police ou la gendarmerie à chaque sortie et jamais ils m’ont demandé mon attestation.
Les collabos disaient pareil Renato, ils se sentaient » en sécurité « .
Faudrait pas non plus trop corobonater , et prendre les intelligents pour des cons finis.
Corobonater > être toujours d’accord avec les mesures gouvernementales. Se conjugue facilement : ex je corobonate castaner quand il dit que les gens qui ne respectent pas les mesures de confinement sont des imbéciles
La pie grièche.
C’est pour cela que je suis tant émue lorsque je la vois dans la neige.
À la pensée de comment elle empale ses proies sur l’épine d’un buisson. Blanche et noire, si brillante la pie grièche.
De Claude Monet.
https://artsandculture.google.com/asset/the-magpie/rQGnadHwK8lSmg?hl=fr&avm=2
Cette mort lente. Après une si longue agonie.
Il me semble tout à fait nécessaire, compte tenu du goût que nous éprouvons pour l’organisation à la française de notre hexagone magnifique, de gérer la RdL en secteurs horaires séparés en fonction des sujets. Heure Pagnol, heure Giono, par exemple. Avec « attestation dérogatoire » pour celles et ceux qui au delà de leur heure d’expression libre, veulent en rajouter.
Bien entendu les religions auraient toutes leur segment : l’heure juive, l’heure catholique, l’heure protestante, l’heure sunnite, l’heure chiite, l’heure bouddhiste, l’heure écologiste, l’heure gauchiste, l’heure cégétiste, l’heure féministe…
Je passe sur des segments peu avouables que la nouvelle RdL, République des Litières, pourraient ouvrir aux esprits farfelus qui ne permettent pas avec leurs gambades inconsidérées un suivi horodaté de leur activité fine sur ce blog littéraire de prestige !
« Pour Brigitte Bardot, ca ne change rien : elle est confinée à La Madrague avec ses chauve-souris et ses pangolins depuis le tout début de la Vène république. »
A la VIeme, elle dressera des phoques?
Et pour ceux qui promènent le chien, en jappant, ça ne changera rien non plus. Le Caravage passe 😜
Bon dimanche.
J’ai dit que ni les policiers ni les gendarmes m’ont demandé mon attestation, cela ne signifie pas que je suis en accord avec les « mesures gouvernementales », mais le mal comprendre d’opportunité semble être le mode de fonctionnement de ce blog. Peu importe. Envers et contre l’opinion du PM, je suis sorti avec un masque depuis le premier jour de confinnement, et selon ma modeste opinion ceux qui ne respectent pas les mesure de confinnement — et les distances de sécurité — ne sont pas des imbéciles mais des criminels — tout comme ceux qui refusent les vaccinations —.
1 – Tenu 8 minutes. Ai bien aimé l’élocution d’Igor Markevitch.
2 – Les zomos qui n’aiment que leur maman, pourquoi veulent-ils avoir des zenfants ? Qu’en pense la science freudienne ? Dirait que ce serait pas des « authentiques » ?
3 – La misogynie est toujours dictée par la haine de la mystérieuse part de femme que chacun.e recèle en soi (Helene Deutsch).
4 – Chateaubriand : se prétend le premier diplomate à avoir manigancé lors d’un conclave à Rome pour faire élire un pape proche ds intérêts de Charles X, alors que c’était bien là le cadet des soucis d’icelui. Voulait humilier Portalis. Ses mémoires donnent toujours l’impression qu’il avait hâte de retomber dans la mélancolie (dépression ?) une fois qu’il en avait fini avec la vantardise de ses exploits. N’ayant rien lu d’autre que ses M O-T jusqu’à aujourd’hui, je me demande si ce trait était imputable à la sculpture de soi, où s’il était vraiment sujet à la neurasthénie. Dans la deuxième hypothèse, je pourrais éprouver un peu de sympathie, parce que sinon, hein… quelle tête de con !
5 – Ai trouvé votre jugement bien trop tranché, r. On peut mettre les deux phénomènes sur le même plan, et c’est vous qui avez tendance, me semble, à dissocier deux terminologies qui n’ont rien à voir, comme l’avait bien montré l’Ecole de Francfort (« contrôle fasciste des masses » vs « méthode de management du travail capitaliste »). On ne peut pas balayer comme vous le faites l’argument de B.
6 – / J-20. Heureux de ne pas regagner tout de suite la capitale de la France en zone rouge et de pouvoir assister tranquillement en direct à l’explosion des pivoines déchirant la gangue de leur confinement.
Bon dimanche à tous.tes et bon courage aux filles de joie (10.5.2O2O, 9.09).
Christiane
« (Dans le film, Rappeneau donne beaucoup d’importance à leur rencontre, à cette scène devant le feu. Dans le roman, ce n’est que dans le dernier chapitre).
[…] Achète un cheval, s’en émerveille et part vers l’Italie où les désillusions l’attendent mais il ne le sait pas encore.
Désillusion qui le préparera à un leurre supérieur : l’illusion du Politique et la transformation de l’élan romantique en ironie et en doute, dans un monde où la réalité cruelle le rendra lucide.
Angelo, aux prises du désenchantement pense :[…] »
Oui.
Tout à fait d’accord avec.votre analyse.
Rappeneau « collant » à l’élan très romantique de Giono ainsi que vous le soulignez.
L’importance et la place du cheval, dans tout le roman.
Angelo est un cavalier.
Le désenchantement lié à la découverte du bla bla et de son inutilité (la politique, guerroyer, les conflits tribaux, les luttes d’ego pour le pouvoir, il comprend tout cruellement d’un coup et fout le camp : sa lucidité exceptionnelle).
Le bonheur fou : la suite. Un bonheur fou. Jamais un titre n’a aussi bien traduit une réalité.
De même que rarement un réalisateur n’a aussi bien porté à l’écran un roman.
Chapeau, écrivains et artistes…
Merci Christiane !
@ CT, voici un nouveau jeu du dimanche matin avant la messe pour vous : « Chasser l’intrus dans cette liste »
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Angoisse de perte d’objet Réalité psychique Fantasme (psychologie) Fantasme originaire Théorie de la séduction Théorie de la séduction généralisée Sexualité infantile
Stade autoérotique Stade oral Stade anal Stade phallique Période de latence Stade génital Scène primitive Scène primitive (masochisme) Stade du miroir Appareil psychique Travail du rêve Régression Première topique Conscient Préconscient Inconscient Seconde topique Ça Moi Surmoi Libido Narcissisme Narcissisme primaire Idéal du Moi Moi idéal Narcissisme des petites différences Transfert Névrose de transfert Contre-transfert Sublimation Résistance Mécanisme de défense Principe de plaisir Principe de réalité Pulsions Pulsion de mort Pulsion de vie Position dépressive Complexe d’Œdipe Complexe de castration Envie du pénis Métaphore du Nom-du-père Etalii Forclusion (psychanalyse) Réel, symbolique et imaginaire Ambivalence Névrose Psychose Projection Introjection Position schizo-paranoïde Identification projective Clivage du Moi Déni Perversion Après-coup Association libre Attention flottante Envie et gratitude Perlaboration Refoulement Refoulement originaire Souvenir-écran Idéalisation Identification Identification à l’agresseur
Nivelangue.
J’avais raté celle-ci, spécial rdl.
EHPAD > Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Décédées. Syn. Covidoir.
QU’EN TERMES ÉLÉGANTS, CES CHOSES LA SONT DITES….
L’auteur de l’article dans l’Opinion ne parle pas de mensonge. C’est autre chose …
« Comment faire alors que la confiance des citoyens a été dégradée par la crise et le sentiment, très largement partagé, d’un rapport très souple à la vérité ? »
Pervers, j’avoue que le concept de ‘rapport très souple à la vérité’ : j’aime et j’use !
[Par ailleurs, je ne me sens pas en sécurité parce qu’il y a des gens qui ne savent pas tenir une distance raisonable. Puis il y a ceux qui ont mis une masque, mais :
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… et ne parlons pas de mal élevés qui crachent partout !]
naguère, les grammairien.nes soupe-au-lait-de-poule des PDLT, parlaient d’un : « oeuf-femmisme »
« JiCé : Bien entendu les religions auraient toutes leur segment : l’heure juive, l’heure catholique, l’heure protestante, l’heure sunnite, l’heure chiite, l’heure bouddhiste, l’heure écologiste, l’heure gauchiste, l’heure cégétiste, l’heure féministe… »
manque pas mal d’autres heures religions pour planter le décor de notre monde.
comme par exemple l’heure esclavagiste.
« naguère »
naguère, naguère, naguère….
3j je vous rappelle que naguère Empédocle s’est fait aussi virer pour avoir dit que la philosophie servait à rien, il était parti en exil avec ses sandales et hop ! il a plongé tête première dans un volcan !
qui a dit « oh non, pitié pas encore lui !!! »
si si je l’ai entendu !
JiCé tu sais quoi ? ts les 2 on est des mal aimés…
#… et ne parlons pas de mal élevés qui crachent partout !]
Des » sauvages » , Renato ?
« L’actrice du « Mépris » et de « Et Dieu… créa la femme » revendique sa proximité avec Marine Le Pen depuis plusieurs années et l’avait publiquement soutenue lors de la présidentielle de 2012. »
Mal élevés c’est amplement suffisant.
…dimanche 10 mai 2020 à 9 h 38 min.
…
…plutôt en excellente santé à ce jour,!…
…
…de plus, depuis près de 3 semaine déjà,…
…j’ai stopper, tout mes médicaments de mon diabète de type 2,…et rien n’a changer,…
…mon taux de glycémie reste bas,!…
…conclusion,…
…goinfrer le patient, pour garder un client.
…
…deux livres; l’alimentation anti-âge ( Solar éditions ) Dr Richard Béliveau et Dr Denis Gingras 2009. Paris
et Diabète de type 2 ( Alpen editions ) Dr Eric Ménat 2019. Monaco
…
…s’aménager un espace de réflexion à soi-même.
…etc,!…
« « L’actrice du « Mépris » et de « Et Dieu… créa la femme » revendique sa proximité avec Marine Le Pen »
l’acteur de « Mr Klein », « le Guépard », « Rocco et ses frères » aussi…
et je vous parle pas des compositeurs de Lohengrin et Heart Atom Mother.
Heart Atom Mother = Atom Heart Mother…
Janssen nous compose un Concerto calembourgeois. C’est sa manière de célébrer l’année LvB ?
the dark side of the moon ?
« JiCé tu sais quoi ? ts les 2 on est des mal aimés… » (hamlet)
Oui ! Et c’est bien mérité ! Car on se donne tellement de mal pour cacher notre vraie nature : celle de merveilleux gamins, empreints de la sagesse la plus séduisante, la plus noble, la plus sincèrement simulée …celle de mâles féroces cachés dans des corps d’agneaux, affectueux et souriants.
JC c’est vrai, notre naïve et innocente bonté n’a plus guère sa place dans ce monde de brutes.
Pour être des société qui se veuillent modernes le confinement est vraiment un choix insensé. En fournissant des masques au 70 – 80% de la population et en faisant respecter les distances de sécurité on aurait eu moins de contamination et une meilleure tenue économique. Le prix à payer pour cette erreur ce sera la misère et ses conséquences inévitables — voir, déjà seulement, les places de travail détruites —.
JC tu vas te baigner ?
elle est à combien l’eau ? 19° ?
Catrin Finch, J.S.Bach, Italian Concerto, BWV 971
renato, cette erreur comme vous dites n’est que la petite touche finale au tableau d’un monde construit sur l’accumulation d’une multitudes d’erreurs.
et aussi une mise en évidence une incompétence que les gouvernants arrivent mieux à dissimuler en temps normal.
La sagesse dans le corps du Justin Crétin parti dé-fi-ni-ti-ve-ment ? AUX ABONNÉS ABSENTS ! démonstrations tous les jours dé-fi-ni-ti-ve-ment
Mitterand l’aimait
Catrin Finch and Seckou Keita :
…dimanche 10 mai 2020 à 10 h 31 min.
…
…autre ;…suivant la tempérance de l’individu aux moments de ses réflexions et le choix individuel dans ses démarches de création,!…
…
…tout est à repenser , à revérifier , et des détails apparaissent en seconde lecture des mêmes ouvrages d’art, ou autres techniques, auquel se pose notre aptitude à la curiosité.
…
…cela, peut nous amener à une réflexologie qui met en valeurs les strates de nos idoles en inversions.
…à chacun ses valeurs subconscientes réduites ou aménager.
…etc,!…
La Mer Nostre est fraîche à 16°, dehors il fait 18° maxi car il pleut comme vache qui pisse de joie libertaire. Horreur de la pluie : on se croirait chez les sauvages de Beaubec !
@ Alexia… Merci pour vos calembourgs de Bredain, croyais que les bourgeois d’Hambourg avaient été inventés par Jean-Sebastien. Encore une erreur musicale probablement liée à la surdité de Bétove !.
@ H. Empédocle aurait été tout à fait admissib’, si vous aviez remplacé « naguère » par « jadis »… (une verlainade). Personne ne nous virera d’icite avant d’avoir décidé par nous-même de sauter dans le volcan. J’en serais proprement sandalisé du paddock, Alexiane ! Bàv,
Hamlet, noous sommes priés de convenir à ce que cette pandémie est du une mutation d’un virus qui a permis la contamination interhumaine, thèse estampillée par la communauté des chercheurs. Je ne possède pas leur intelligence et je suis bien forcee de l’admettre mais en depit des assurances qui noys sont donnees par cette communauté de chercheurs, je doute et tant que ne sera pas apportée la preuve que ce virus n’est pas le résultat de manipulations génétiques échappé d’un labo, Je n’y croirai pas. Il y a un P2 qui fait un peu ce qu’il veut et le P4 a été avant l’épidémie l’objet de rapports de sécurité non respectée. Je doute toujours comme on peut douter de toutes les info, les enjeux économiques avec la Chine dont si importants qu’il est envisageable que nous ne connaîtrons jamais la vérité . Les mutations de ce virus sont inédites, sa contagiosite également, les pathologies qu’il entraine multiples. Du jamais vu, et si nous le devions à un non respect de la séparation des ecosystemes et à l’invasion des zones urbaines dans des territoires autrefois naturels , il serait nécessaire sue cette pandemie serve aussi , à tous et à la Chine qui je suppose continuera ses trafics illégaux d’espèces protégées. La Chine releve rapidement la tête et son pouvoir , loin d’etre affaibli se renforce, un peu comme Orban en profite, elle sévit à Hong Kong .
Vous me pardonnerez mais je dois partir !
Pour toujours.
J’ai décidé de faire le tour du monde en déambulateur à deux places, suréquipé. Il faut voyager tant qu’on est jeune…
Dûe.
pour ceux qui ne connaissent pas Westworld et ne parlent pas trop anglais, dans cette dernière scène la femme demande « tu es prêt Bobby ? » lui : « prêt pour quoi ? »
avec en arrière plan la ville en train d’exploser elle répond : « This is the new world… and in this world, you can be whoever the fuck you want »
« ce nouveau monde dans lequel tu peux le putain de ce que tu veux être ».
rien de bien original, sauf que cette femme n’est pas humaine, c’est un robot.
ce qui défend une idée simple : c’est bien la cybernétique qui dans les années aidera les hommes à devenir ce qu’ils veulent être, en leur faisant prendre conscience des nombreux bugs contenus dans leur logiciel dans le but d’éliminer ces bugs :
This is the new world, and in this world, you can be whoever the fuck you want :
exactement ce que disait Spinoza et Hume !
disaient
à savoir que le libre-arbitre n’existe qu’en passant par la connaissance de ce qui l’entrave.
pareil pour la crise du C19 : soit on la pense comme une crise « particulière » qui a été mal gérée, en disant « sur ce coup on s’est plantés on le saura pour la prochaine » dans le mode « plus jamais ça… ».
soit en la pense comme une mise en évidence d’un problème de fond pré existant remettant en cause l’ensemble du système de gestion comptable de la planète.
perso je suis pour l’option 2.
7 – Na kablons pas trop Brigitte et Alain. Ils furent d’une autre époque et ne peuvent plus comprendre la nôtre. J’ai moi-même du mal à comprendre comment Marine parvient à suivre le mouvement général. Son logiciel bleu-blanc-rouge ne fonctionne plus très bien pour négocier le virage au vert (virago verte ?). Alain @ Brigitte sont désemparés, qui ne le serait, même à la rdl ?
8 – Mitterrand et le paradis blanc ? (La pie Lazulie). As-tu trouvé l’intrus dans le tableau de Monet ?
Bref, faire la lumière, que ne subsiste aucune zone d’ombre afin d’être sûr que nos choix ne sont pas influencés par une méconnaissance, une ignorance de certains elements.
Hamlet, je traduis: dans ce monde, tu peux etre ce putain de mec que tu rêvais d’etre.
Hamlet, vous êtes trop cérébral, et vous avez besoin de vous fournir des explications plus claires à vous-même. Or en guise de clarification, on a l’impression qu’elles ne font que vous embrouiller et ne sauraient donc pas vraiment concerner la communauté. Cela dit, je peux me tromper, et c’est une remarque purement amicale, croyez le bien. Chacun fait comme il l’entend. Olà, loin de moi l’idée de saltim-banquer avec Lysistrata !
3J, la nostalgie est présente chez de nombreux créatifs de plus de 50 ans. En 50 ans, ils ont trouvé les moyens de tuer la possibilité du rêve, vous êtes assez vieux pour comprendre.
3j, ah bon ? non je répondais juste à renato pour les masques et les transports en commun.
concerner la communauté.
Quelle face de phion…
Ah, on doit pas s’ennuyer à Pachelle-de-pots. Avec un crétin pareil…
« Na kablons pas »
3j : ça ne vous va pas de parler comme greubou, je sais que vous le kiffez mais soyez vous-mêmes.
« le confinement est vraiment un choix insensé. En fournissant des masques au 70 – 80% de la population et en faisant respecter les distances de sécurité on aurait eu moins de contamination et une meilleure tenue économique. »
Avec des si on trouve toujours de meilleures solutions !
Après coup.
Encore eut-il fallu disposer de suffisamment de masques et de flics ou gendarmes, renato ?
« Chasser l’intrus dans cette liste »
ce que c’est « fun de siècle »(je l’ai lu , ce truc) quand même!on est dans le monde d’après! monsieur dimanche
« Chacun fait comme il l’entend. »
quand vous entendez l’expression « crise du c19 ».
quand vous entendez le mot « crise », vous entendez qui ? quelle voix ? c’est quoi une « crise » pour vous 3j ?
vanina dit:
Alain, assommant.
Maupassant une délice de style,de savoir-faire déscriptif,un narrateur inégalé et doué d’ironie
« ….quand on est bete comme toi on n’as pas de chien ».
Il est parfaitement conséquent que Tolstoi, dans ses
vieux jours, n’y comprenait goutte. Dans son Journal il le tance d’importance pour son immoralité, pétri
de moralisme, il ne savait plus où donner de la tete.
La musique, elle, la parfaite entre les Arts, exprime
tout, penètre partout. Vérité à se dire: il ne faudrait en parler, un vieu livre traine à la maison
« Histoire de la Musique », Lendormi.
C’est la vengeance de la Fée de la musique.Peut-etre.
Giono: Pauline est la parténaire idéale d’Angelo, mais
celui-ci est décrit avec un appeal beuacoup plus sensuel que Pauline; et compte tenu de toutes les femmes des romans, elles donnent plutot dans la ménagère à triple mentons, et une fois , à barbe.
Ceci , compte tenu de l’époque et des lieux , n’est pas si étrange, mais, si, plutot un type à mec.
« Encore eut-il fallu disposer de suffisamment de masques et de flics ou gendarmes, renato ? »
ça pour moi c’est trop cérébral.
« Alain, assommant »…. et collabo !
« La musique, elle, la parfaite entre les Arts, exprime tout, penètre partout. »
je ne sais pas si vous connaissez Jankélévitch ? figurez-vous que pour ce philoso…
non je déconne !
« Des policiers m’ayant arrêté pour me demander une attestation de déplacement dérogatoire et que j’ai délicatement extrait un ausweis de mon portefeuille. Ils l’ont trouvé un peu daté ce qui témoigne de leur mauvaise volonté. »
Passou, il faut updater.
Au 4 novembre 1720
Attestation de sortie dérogatoire : un pastiche, par anticipation.
« Nous, consuls du lieu de Remoulin, certifions à tous qu’il appartiendra que Alexandre Coulomb, Habitant de ce lieu, agé de vingt huit ans,
D’une taille médiocre, cheveux châtain,
Part de ce lieu où il n’y a aucun soupçon de Mal Contagieux, pour aller à Blozac(Blauzac)
Et les passages, Prions tous ceux qui sont à prier de lui donner libre entrée et assuré passage.
En foi de quoi nous lui avons accordé le présent certificat pour servir ainsi qu’il appartiendra.
A Remoulin ce 4 novembre mil sept cent vingt
Fabre Juge Consul
Vaut bon pour aller à Bagnols portant soie, filoselle filée dans
Remoulin ce 20 novembre 1720
Fabre Juge Consul (maire) »
https://mobile.twitter.com/ferrerbartomeu/status/1252953484925829121
ach le gross pouvoir de la musik romantik comme outil suprême d’instrumentilazione du monde !
ya vol ! maintenant ich vais vous interpréter le son der petite ruisseau qui coule paiziblement entre les grands arbres….
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