Génération sacrifiée, vraiment ?
Jusqu’à quand va-t-on continuer un peu partout à évoquer la situation des étudiants comme celle d’une « génération sacrifiée » sans le moindre souci de la résonance historique d’une telle expression ? D’autres catégories estiment être sacrifiées sur l’autel de la raison sanitaire : restaurateurs, voyagistes, hôteliers, commerçants, propriétaires de salles de théâtre et de cinéma, sportifs etc Mais s’agissant des étudiants, c’est la seule catégorie pour laquelle on insiste sur la dimension générationnelle du sacrifice, même s’il se trouve toujours un président d’université pour préciser in fine : « Il faut relativiser… ». Il y a bien eu ça et là de timides tentatives du côté de la « génération perdue » mais vouées à l’échec tant l’écart est grand entre le désarroi des étudiants faisant la queue pour obtenir un repas gratuit et la vie quotidienne des écrivains américains expatriés à Paris entre les deux-guerres, d’autant que la situation des Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Pound et autres, pour désenchantés qu’ils fussent, n’avait rien de tragique, le roman Paris est une fête en témoigne.
Depuis un siècle que l’on parle donc de « génération sacrifiée », la formule a travaillé comme on le dirait du bois dans une charpente. Son étonnante souplesse d’usage l’a galvaudée jusqu’à l’indécence, le mot n’est pas trop fort lorsqu’on se souvient ce qu’elle recouvre à l’origine : ces centaines de milliers de garçons qui eurent le malheur d’avoir vingt ans en 1914, de survivre quatre ans durant dans des conditions inhumaines au front dans les tranchées, d’y mourir ou d’en revenir atrocement mutilés, défigurés, traumatisés. Ces combattants d’autrefois de l’âge de nos étudiants d’aujourd’hui n’avaient pas le blues mais la peur au ventre. Ils n’affrontaient pas la précarité mais l’horreur.
Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles. Cela n’a pas empêché des sociologues de parler il y a vingt ans de « génération sacrifiée » pour désigner les jeunes entrant sur le marché du travail, contre d’autres sociologues qui battaient en brèche l’idée que les générations succédant à celle du baby boom aient été sacrifiées. N’empêche que selon un récent sondage de l’IFOP, 62% des jeunes « se vivent complètement comme une génération sacrifiée » tant la crise bouleverse leur mode de vie.
Qu’importe si un groupe punk décidait de se baptiser « Les trente glorieuses ». Nul n’est propriétaire d’un label historique. Passe encore que l’on emploie « surréaliste » à tort et à travers au mépris de ce que représenta le surréalisme dans l’histoire littéraire et artistique, quand « irréel » conviendrait mieux. Passe encore que « kafkaïen », « proustien » entre autres ne subissent pas un meilleur sort. Les analystes du marché du luxe prédisent de nouvelles « années folles » à la sortie de la crise sanitaire quand la pandémie sera derrière nous, comme ce fut le cas au lendemain de la première guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole dans les années 1920-1929- et pourquoi pas. Mais il est limite de sortir l’expression « années de plomb » du contexte terroriste de violence politique et de terrorisme intérieur de l’Italie des années 1968-1982.
L’enjeu mémoriel fait la différence dès lors qu’il touche à une tragédie telle que la guerre. « Déporté », « camp de concentration », « années noires » entre autres sont des termes non pas confisqués mais connotés. S’en emparer à d’autres fins en jouant sur leur polysémie n’est jamais innocent en nos temps de vérités truquées. « Génération sacrifiée » devrait être une A.O.C. Ce qui ne diminuera en rien la détresse et les souffrances des étudiants en temps de Covid. Le fait est que l’Histoire et la mémoire ont consacré l’expression. Manifestement cela n’a pas suffi à la protéger. Faudrait-il la sanctuariser ?
Nous revient alors en mémoire le vibrant incipit d’Aden Arabie. On ne saurait trop louer Paul Nizan de nous l’avoir offert pour la première fois en 1931 dans sa dénonciation de l’ordre social colonial. Son essai sous forme récit de voyage avait la violence d’un pamphlet provocateur, insolent, haineux jusqu’à l’appel au meurtre. Il s’ouvrait par ces mots qui résonnent si puissamment en 2021 par l’esprit de révolte qui les animent et qui ne seraient pas, eux, déplacés ou indécents en la circonstance, la nôtre :
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».
(« Statue de Maillol dans le jardin des Tuileries », Photo Passou)
1 905 Réponses pour Génération sacrifiée, vraiment ?
Je n’ai pas encore lu « Génération fracassée » du jeune capitaine-étudiant fracasse Maxime Lledo mais je pense que Passou a écrit ce billet en pensant à lui peut-être.
Talen-tueuse colère, dear Passou. ceci dit, Aden-Arabie fut suivi de La conspiration, rapidement éventée pour finir à Dunkerque avec Sartre en héritage. non, les jeunes ne se révoltent pas assez.
Merci, Didier.
Etendons le débat en donnant la parole à un représentant flamboyant de la génération concernée :
« Je vous parle d’un temps que les plus de 20 ans… ne VEULENT pas connaître.
Celui des facs fermées, où les seuls cours délivrés sont en « distanciel », néologisme inventé par des technocrates pour rendre moins insupportables ces centaines d’heures que nous, étudiants, passons rivés devant un écran.
Celui où les petits boulots ont été balayés par la crise. Plus d’événement, plus de restaurant, plus de musée… pour nous permettre d’arrondir nos fins de mois.
Celui sans horizon professionnel, où les stages ont disparu, où la promesse d’un premier emploi en CDI s’éloigne chaque jour davantage.
Le temps où le droit de sortir entre amis, de se voir, de se toucher, de s’aimer n’existe plus.
Où les soirées et les parenthèses interdites sont taxées d’égoïsme coupable par les politiques et les bureaucrates.
Au lieu de penser les solutions concrètes pour sortir notre génération de cette impasse, vous, les sachants, préférez nous discréditer.
Cela fait maintenant un an que nous avons mis nos vies entre parenthèses pour protéger les personnes âgées.
J’ai 22 ans. Et si je peux pester contre certains excès de ma génération, je veux aujourd’hui saluer son courage face au désastre économique, social et écologique que nous allons affronter.
Ce livre est une ode à notre génération fracassée, un plaidoyer pour la liberté. »
Étudiant en sciences politiques et chroniqueur régulier des Grandes Gueules sur RMC depuis 2017, Maxime Lledo vit à Nantes.
Je me souviens qu’au début du confinement, il y a tout juste un an, Clopine s’insurgeait déjà du fait que l’on parle de guerre à propos du coronavirus.
Elle ne pensait pas alors qu’elle allait en subir de destructrices conséquences !
Elle n’avait pas tort, pas plus que Passou aujourd’hui, sur le thème de la « génération perdue ».
Les mots ont un sens, et de leur précision dépend la valeur de l’Histoire.
En écho à ce texte de Pierre… un lecteur du journal « L’Alsace » s’adressant à un jeune d’aujourd’hui…
« Imagine un moment que tu es né en 1900.
Quand tu as 14 ans, commence la Première Guerre mondiale et celle-ci se termine quand
tu as 18 ans avec un solde de 22 millions de morts.
Peu de temps après une pandémie mondiale, la grippe espagnole, tue 50 millions de personnes. Tu en ressors vivant et indemne, tu as 20 ans.
Puis à 29 ans, tu survis à la crise économique mondiale, qui a commencé avec l’effondrement de la bourse de New York, provoquant l’inflation, le chômage et la famine.
Tu as 39 ans quand commence la Seconde Guerre mondiale et elle se termine quand tu as 45 ans. Il y aura plus de 60 millions de morts au total.
Tel est le vécu d’un(e) jeune né(e) au début du siècle dernier.
Un enfant né en 1995 et aujourd’hui âgé de 25 ans pense que c’est la fin du monde quand son colis Amazon met plus de trois jours à arriver.
En 2020, beaucoup d’entre nous vivons dans le confort, avons accès à plusieurs sources de divertissement à la maison et pouvons grâce aux aides gouvernementales survivre paisiblement à une nouvelle pandémie.
Rien de tout cela n’existait autrefois. Mais l’humanité a survécu à des circonstances beaucoup plus graves et n’a jamais perdu sa joie de vivre.
Il serait peut-être temps d’être moins égoïste, d’arrêter de se plaindre et de pleurer. »
@« Génération sacrifiée » devrait être une A.O.C.
On parle aujourd’hui d’A.O.P ; P pour protégée, plutôt que C pour contrôlée (survivance de 1936), la constante étant de respecter un cahier des charges https://www.youtube.com/watch?v=Ul0uJfhywW8
Les vieux devraient eux aussi arrêter d’être égoïstes et ne plus s’adresser aux jeunes d’aujourd’hui en leur rappelant les horreurs du passé comme si ces mêmes jeunes étaient responsables des malheurs vécus par ces vieux dans leur jeunesse.
Aidons les jeunes au lieu de leur faire stupidement la leçon.
ARRÊTONS DE CULPABILISER LES JEUNES !!!
Franchement écoeuré par ce nouveau papier… Et certainement pas par « jeunisme »..
Sous prétexte d’épingler un slogan qui ne leur appartient pas, vous faite assaut d’indécente érudition sur la généalogie de ce terme pour nous sortir du Paul Nizan, in fine…
Vous venez de vous engager dans les comparatifs obscènes de ces vieux cons des bistrots du coin. Vous vieillissez bien mal, pardon de vous le dire, Passou… Car il faut vraiment oser… nous sortir des âneries pareilles : « Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles » (et tutti quanti)
Mais à ce compte là, je vais vous en foutre au kilo moi, des parallèles de cet acabit là !
Je crois vraiment que la germanopratie incarnée en gauche caviar vient d’atteindre des sommets indépassables dans la veulerie zemmourienne ! Du jamais vu, de mémoire d’erdélien !… Ils sont tous devenus fous, depuis les soubresauts de science po, ou quoi ? M’enfin Passoul, que vous est-il arrivé ce soir ? (4.3.21_23.20)
Jazzi, Janssen J-J,
Merci infiniment pour vos salutaires commentaires.
Bonne nuit.
« Il serait peut-être temps d’être moins égoïste, d’arrêter de se plaindre et de pleurer. »
Pas sûr que les représentants des générations du baby boom soient les mieux placées pour leur faire ce reproche, Chantal L.
Bon, Pascal Ory, pourquoi pas ? A quand Drillon à l’AF ? (demain vendredi, déjà… çui là, au moinsss il est attendu, fait causer tout le monde…), a domani (??? – si je suis pas viré).
@Chantal L dit: à
En écho à ce texte de Pierre… un lecteur du journal « L’Alsace » s’adressant à un jeune d’aujourd’hui…
« à la sortie de la crise sanitaire quand la pandémie sera derrière nous »
je crois bien que le covid n’est pas une « pandémie », mais une « épidémie » dans la mesure où il n’y aucun enfant et quasiment aucun « jeune » qui en sont morts, donc cela ne touche pas tout le monde, et donc ce n’est pas une « pandémie ». cqdf.
3j je crois que passou essaie de nous rappeler que les historiens sont là surtout pour les jeunes ferment leur gueule et arrêtent de se plaindre et que s’il venait l’idée de pas être content on peut toujours leur balancer qu’au même âge d’autres allaient à la guerre, et qu’à partir de là ils n’ont pas à se plaindre.
et c’est pareil pour tous ceux qui vivent dans la précarité : ils n’ont qu’à aller vivre au Bangladesh et ils verront ce qu’est la vraie misère.
et pareil pour se qui se font lourder de leur boulot, qui n’arrivent pas à payer leur loyer, qui n’ont plus de pognon le 15 du mois etc… tous ces mécontents faut juste qu’ils apprennent à fermer leur gueule nom de Dieu !
c’est la fonction de l’historien, et de ses confrères économistes, politologue etc…
et aussi des philosophes qui leur rappelleront que si le monde leur parait chiant ils n’ont qu’à changer le regard qu’ils portent sur lui.
c’est là où le système ultra libéral est très fortiche : il a réussi à mettre en place des bataillons d’expert dont la fonction essentielle consiste à expliquer aux gens qu’ils n’ont pas à se plaindre.
3j à partir de là je ne vois pas pourquoi vous insultez passou ! il fait son job, tout baigne…
…vendredi 05 mars 2021 à 3 h 29 min.
…
…il faut laisser dire à la mode de chez-nous,!…
…celle de la génération sacrifiée,…
…
…depuis quand,!…
…je me suis permis,ces mois-ci, quelques » extravagances « , les trois gros volumes ,le même; publier depuis cinquante ans, du peintre du Moyen – Âge, séculaire; Jérôme Boch .
…
…un autre monde, qui débute avec deux fois rien, de temps perdus, ou rien n’était plus classé comme aujourd’hui, avec tous les remèdes disponibles à tout, avec remboursement des frais collatéraux par les mutuelles de » l’Union Secours « ,!… » génération sacrifier « .
…Oui,!…Oui,!…tout à commencé, à se refaire du quatre-quartier, on s’exhibe à paraître et comparaitre, ses » modus complotismes civiliste, la force d’enfreindre les lois, » plus fort que le commun des mortels « exhiber sa personnalité ‘ D ‘diplomatique, dans son propre pays, pour se faire couler » un » bronze » de papillotes rancuniers ‘ of shore ‘ de placements hors d’éteintes du fisc,!… » ça peut se faire « ,…
…la génération sacrifiée, celle des autres communards bien entendus du droit » connards « au moyen-âge du sérénissime J. Bosch, l’exquis graphiste, qui nous croque ses jeunesses sacrifier à la Sébastien Brant » la nef des fous « , suivis de » l’éloge de la folie « ,…
…ça y est ,!…on l’a la folie, d’être le chef des chefs, de tout les chefs, la folie sainte » complotiste » à nous renvoyez l’ascenseur, des connaissances du profit et des droits à la Charlemagne,!…
…
…tout çà , pour çà,!…Médoc , la niche,!…
…etc,!…quatre-quartiers,!…or et grande gueule, ou va la France, avec son oriflamme,!…soulever des montagnes de jouissance au jardin,!…
…Ah,!…à la milice gratuite,!…
« Imagine un moment que tu es né en 1900.[…]
Non.
Puisque je suis née cent ans après, que j’ai vingt ans et que ma génération est sacrifiée. Et même ma mémé vit enfermée. J’voudrai un gars dans mes bras et chui pas sûre que ce sera suivi de trente glorieuses ; quoique voir un cheval dans un Ehpad ou au service oncologique infantile d’un hôpital à Calais me fait croire en l’étendue des possibles.
J’ai vingt ans et j’vous emmerde, moi.
A la guerre, comme a la guerre.
Ce n’est pas du gaz moutarde qui monte au nez à la lecture, déjà assez ancienne, de cette charge de cavalerie, par ordinateur interposé, contre la génération sacrifiée par la junte médicale.
Faut-il avoir ce discours d' »ancien combattant » pour vilipender toute une jeunesse, ceux de vingt ans, qui voient deux années de leur vie, celles qui comptent double pour le futur, annulées ? Et leur présent en isolement ?
Impardonnable aveuglement , que cette sémantique du » sacrifice « , au nom de je ne sais quelle idéologie mortifère.
Il y en a qui n’ont rien à becketter, et sont encore bien loin du Tiers- temps, un ehpad qui vous va bien.
Permettez-moi, Passou, de vous signaler cette revue, qui ne fera dire à personne que la soixantaine est un âge de vieux pénible.
« Ce qui ne diminuera en rien la détresse et les souffrances des étudiants en temps de Covid. »
Il faut le souhaiter. Que ce petit pamphlet a l’usage des vieux, au sujet des jeunes, en reste au stade de l’exercice de sémantique idéologique.
Car ce détournement de langage, qui voudrait » sanctuariser » une expression du sacrifice, n’est même pas exhaustif, sur l’échantillonnage de la jeunesse en temps de covid.
Il n’y a pas que les étudiants en fac à Paris ! qui ont vingt ans en 2020.
Beau billet de Passou, car il est réel, lui, dans ce lucide rappel à la raison : les mots ont un sens. Génération sacrifiée !? Pauvres choux…qui ont perdu leur jugement trop tôt !
Le désespoir virtuel des jeunes cons d’aujourd’hui est la conséquence du défaut d’éducation des maitres d’école, et surtout des parents, tout juste bons à dorloter leurs porteurs de jeux vidéo !
Fermez votre gueule, les gamins ! Et formez votre savoir : vous êtes, en majorité, bien creux et bien cons sur votre destin « sacrifié »…
Les Marseillais à Marseille.
« Nous sommes les témoins d’un bouleversement social, écologique, économique qui pourrait bien briser les rêves, les projets de vie de toute une génération. Comment redonner espoir à la nouvelle génération afin qu’elle se projette dans l’avenir ? Pendant que nos yeux sont rivés sur la crise sanitaire et sur ses conséquences, les yeux de l’Histoire, observeront notre inaction et notre inertie face aux grands défis du 21e siècle ».
Les pleurnichettes de ce jeune couillon de Maxime Lledo confirment le niveau de courage et de solidité de ces petits clowns beaux-parleurs : une bassesse à ras du sol, une détresse simulée, un comportement impudique de nain blablateur, futur bon à rien.
A vomir, ces lamentations minables….
Musique
Le début d’une mesure, qui est presque toujours la suite ou la fin de la précédente. Ceux qui retardent le premier temps sont des salauds : dès qu’ils voient que ça circule, ils mettent des murs au milieu. Des Trump, des Honecker.
Je le remets , remarquables Petits Papiers calés entre politique et linguistique. Signés JD.
MS, je me demande pour qui vous roulez, vous ne vous êtes jamais prononcée clairement à ce sujet. Aujourd’hui est un jour sans vent, aussi peut on supposer que les girouettes sont immobiles comme « La liberté guidant le peuple » et bien qu’après toutes vos considérations affichées vous ne me paraissiez pas » très peuple » sauf votre mépris et à l’abri de l’imposture.
« Cela fait maintenant un an que nous avons mis nos vies entre parenthèses pour protéger les personnes âgées. »
Dont vos parents et grands parents, jeune homme
@ 3j à partir de là je ne vois pas pourquoi vous insultez passou ! il fait son job, tout baigne…
Je dois pas être aussi cynique que vous, voilà tout, hamlettre… Avais pas encore compris que Passoul était totaly macronien, comme tout SGDPrés… Avais toujours gardé le petit espoir que… pas totalement, quoi… Qu’il pourrait revenir un brin sur ce genre de bévue qui peut arriver à tout le monde… Mais baste, un coup de sang de temps à autre le soir avant un coup de boldoflorine, ça fait jamais de mal à personne, hein. Tout cas, ai bin dormi, sans toussa resté sur la patate…
Bàv (PA ne m’a pas encore viré, l’est quand même ferplé !… Chez macr., se serait pas passé comme ça hein, faut bin qd même y trouver des différences).
Il est vrai que certains absents pour d’autres motifs que sanitaires ne nous ont pas brisé les c..il les ou les pieds depuis au moins deux semaines, nous nous inquiétions et même nous nous ennuyions. Excusez moi d’usurper ce pronom sujet à usage habituellement collectif mais j’imagine ces sentiments miens partagés à l’unanimité. A propos des Vieux, entendu à deux reprises un jeune journaliste (30/40ans) sévissant de temps à autre débiter de telles âneries que l’on lui suggérerait une psychanalyse gratuite tant sa haine générationnelle l’écarte de la juste analyse de la situation.
Avec tous ces vaccinés de plus de 70 ans, les terrasses et resto quand le passe sera passé vont fleurir de têtes grises et blanches, ce sera promenade des anglais everywhere! Chic chic chic! Nous, nous attendrons les vaccins sanofi.
Et merci pour la géolocalisation du brahmane corrompu et puant. Ciao a tutti.
je ne sais pas si quand on a 20 ans aujourd’hui on appartient a une génération sacrifiée .
une telle lamentation est peut-etre un peu légere si on pense a ces garçons qui ont eu 20 ans en 1914; qui sont devenus des infirmes ou de gueules cassées s’ils ont survécu,à ces jeunes filles vouées au celibat parce que la guerre avait decimé les generations où elles pouvaient trouver un mari
Mais ce dont je suis sure, quand je me compare à la géneration qui m’a precedée et a celles qui m’ont suivie, c’est que j’appartiens à une génération exceptionnellement gâtée et j’en prends conscience par difference quand je vois les difficultés(logement travail) auxquelles sont confrontés les jeunes adultes tels mes petits -enfants
Pour ceux qui comme moi n’ont pas eu a subir le seisme de la Shoah et pour qui la guerre d’algerie s’est passée sans douleur ,la traverséee des 30 glorieuses a ete « un long fleuve tranquille »
il suffisait avec ou sans diplôme de chercher un travail pour en trouver.
Les petits boulots pour étudiants faisaient l’objet d’une annonce quotidienne dans le Figaro et il n’y avait qu’a choisir la bôite ou nous voulions nous presenter pour une embauche immediate.
Moi’ai adoré d’avoir pu vendre des robes dans une boutique tres chic de la rue de Sevres
L’inflation galopante de cette periode nous a permis de nous endetter pout nos maisons en nous constituant un capital de manière indolore.
nous avons eu la libération de la pilule sans la crainte du SIDA ;
Et puis nous vivions dans le sentiment gratifiant d’etre dans un monde de progrès où tout etait conquête et ne pouvait être que bénéfique: le changement du regard porté sur la place des femmes dont nous avons ete les premières à beneficier l’avortement legalisé ,une élévation sans precedent du niveau de vie de la classe moyenne avec les bonheurs offerts par une société de consommation pas encore honnie ,les congés payés passés progressivement de 2 à 5 semaines .
Et pour comble aujourd’hui tout en ayant une esperance de vie qui progresse nous bénéficions de retraites confortables, dont la charge pesé sur des jeunes qui n’auront pas l’équivalent le moment venu
Et on peut comprendre que ces jeunes soit amers de voir pourrir leur vie pour protéger ces vieux et assurer quelques mois de vie supplémentaire a des gens qui ont eu tout ça ,alors qu’ils rament avec leurs bac+5 pour trouver un CDD payé au Smic
@ Que ce petit pamphlet a l’usage des vieux, au sujet des jeunes, en reste au stade de l’exercice de sémantique idéologique.
Vous êtes bin charitab’ avec « nôtre hot », MS…! Perso, estoy toujours heureux de votre vuelta. Embargo (pré)levé al’hors ?… A pas fait pas trop mal, ce confinage forcé ?
@ on s’exhibe à paraître et comparaitre, ses » modus complotismes civiliste, la force d’enfreindre les lois, » plus fort que le commun des mortels « exhiber sa personnalité ‘ D ‘diplomatique, dans son propre pays, pour se faire couler » un » bronze » de papillotes rancuniers ‘ of shore ‘ de placements hors d’éteintes du fisc,!… » ça peut se faire « ,…
TAF d’accord avec vous, GS’A !… Heureux itou de votre retour matinal, en supère forme… Bàv,
pépèpe lassouline..pépèpe..comment les journalistes vendent leur papier en 2021?..non pas en disant ce que les gens veulent entendre mais pire ce qui semblent les révéler à leur sort..et ce qui peut être repris peut être vendu..affiné..mieux ce qui peut être aggravé peut être revendu..approprié c’est rebelote et enfin la rente de situation pour 6 smaine..4 peut être..fabriquer un même c’est fabriquer un produit..il est moche de voir un journaliste au phiniche oser dire ‘nous ne sommes qu’un miroir et vous êtes les plus laids’..et puis lassouline..qu’est ce qui pourrait m’empécher de penser qu’un collègue un juste plus commerçant pourrait s’empécher dajouter ‘grace au brexit les angliches vaccinent et grace a donald en amérique on meurt plus..plus dignement..et plus courageusement que nous’ à la keupu..à la kabloom..à la chantal..bref à la marchand dsoupe
Fermez votre gueule, les gamins ! Et formez votre savoir : vous êtes, en majorité, bien creux et bien cons sur votre destin « sacrifié »…
ce con de fog voulait écrire ça en gros..j’ai dit..mais sacrénom!..qu’as tu fait de ta bosse des affaires..il est parti la tête basse..suivi d’une palanqué de cocu
On parle aujourd’hui d’A.O.P ; P pour protégée, plutôt que C pour contrôlée
vdqs & dsk
DHH, une remarque. Les vieux et retraités ne sont d’une part pas tous pleins aux as, de l’autre pas responsables de la marche du Capital mondialisé et par consequent non redevable d’un certain discours qui voudrait les dépouiller et les donner pour causes de la détresse, des inégalités inter générationnelles, du marasme actuel amplifié par la pandémie. Le virus bien qu’il atteigne la qualité des enseignements, voire la réduit à néant pour le supérieur ne fait que révéler en les majorant les difficultés de la jeunesse estudiantine non soutenue par une famille. De fait les difficultés des parents se répercutent sur la filiation par un effet domino pour ce qui concerne l’intendance: logement, alimentation..
Pour le reste, l’université française est mal en point depuis longtemps et le clivage social bien que dramatiquement accentué par la covid est me semble t il inchangé, invariable.
Oui, DHH,
Merci pour « L’affiche rouge ». J’entends Montand chanter cette mémoire.
Nos petits-enfants ont bien du mal à trouver leur premier emploi et se résignent à ce temps morne de couvre-feu sanitaire, à solitude inhabituelle face à un écran d’ordinateur pour ceux encore dans leurs études. Les vieux sont ce qu’ils sont, arrivés presque au terme de leur vie et se demandant quel monde ils laisseront à cette jeunesse. L’enfermement des rêves c’est un peu une couvee où des oisillons se demandent pour quelle raison ils ont des ailes.
Lire, lire, lire… Les regarder dans ce monde engourdi… et les aimer pour leur donner des plumes. Et tant pis, chère Rose, si Icare tombe dans la mer pour avoir tenté d’aller plus haut que les nuages.
J’ai aimé la colère de JJJ.
Si le regard des parents actuels allait au delà de leur TV de merde, si celui des gamins allait au delà du portable proposant l’illusion du savoir, on pourrait leur pardonner d’oublier le courage, la force, le dynamisme qu’il a fallu aux générations passées pour permettre que cette génération actuelle de jeunes soit oublieuse et pleurnicharde à ce point, et se sente « sacrifiée »..
Peuchère !….
Un peu de respect, d’estime, d’amour pour vos ascendants qui en ont bavé, les gamins stupides, infiniment !
Les Chinois sont capables, eux, de voir loin dans le passé et dans l’avenir : reprenez vous, sales gosses, et sortez de cette posture ridicule et offensante que vous ne méritez pas.
@ Et on peut comprendre que ces jeunes soit amers de voir pourrir leur vie pour protéger ces vieux et assurer quelques mois de vie supplémentaire a des gens qui ont eu tout ça
Non, DHH, je ne crois pas que ce soit de cela dont ILS se plaignent. ILS se divisent entre eux sur de combien leurs parents & grands parents peuvent ou non les aider à subsister convenablement ou pas puisque ‘l’Etat-markon’ en est infoutu. ILS n’ont pas le désir de voir les vieux crever plus vite… ILS veulent juste un peu plus d’égalité entre les générations, et surtout entre eux, d’après les nombreuses discussions que j’ai eues avec beaucoup d’entre eux et des plus diversifiés… Quant au petit merdeux de 22 balais prétendu ‘sacrifié’, il ne LES représente aucunement. C’est encore un ‘leurre macronien’ frelaté lancé sur la marché poour détourner l’attention générale sur une autre catégorie et instaurer de nouvelles divisions sociales à un moment où on nous annonce la reprise de la réforme des retraites : plus y en aura de « divisions », mieux ça vaudra pour moi, manuel… S’il y a un complot, le voilà tout trouvé… Et Passoul, avec ce petit pamphlet fort malvenu, n’a pas conscience de ce à quoi il participe… Mais accordons-le lui cet aveuglement !… Pourquoi ?
Ben parce que sinon, il ne nous éructerait jamais rien, et IL A LE DROIT, et nous de réagir à ses provocs, c qu’il faut bien relancer la boutique ensemb’…, hein.
Bàv,
Il y a plusieurs façons d’être une « génération perdue ». En ce qui concerne Scott Fitzgerald ,lui et Zelda se perdent dans les bars chics, les palaces parisiens, le champagne, le gin, l’argent jeté par les fentres, ,les virées en Italie, en Allemagne, ou en suisse, les immenses villas à domestiques sur la « French riviera ».C’est la génération perdue dans grande Nouba des années 20.Bien sûr, il y eut la dépression économique de 1929,mais aussi, la dépression personnelle de Zelda, internée en suisse, puis la dépression-fêlure, de scott, l’écrivain qui ne vend plus, l’écrivain démodé ,oublié dans la fin des années 3O ,et qu’on ne trouve plus en librairie.
Pour Scott, sa génération se perdit donc dans le gin bu dès l’aube, dans les fiestas qui duraient plusieurs jours..Ajoutez les bagarres que déclenchait Scott qui ne tenait pas bien l’alcool et devenait un féroce jaloux et qui s’achevaient au poste de police. Il faut lire la correspondance de Zelda. Elle décrit bien les jeux fantasques, les caprices du couple enivré. À l’automne de 1931 c’est le retour définitif aux États-Unis pour le couple, comme nombre d’autres expatriés dont les revenus ont été diminués par la crise qui secoue l’Amérique. Là encore la correspondance entre Scott et Zelda jette un jour cru sur le changement dans le rapport des couples dans les années 20-30 .L’émancipation des femmes, (les « garçonnes » aux cheveux coupés courts) fut souvent mal vécue par les hommes. On découvre que Scott Fitzgerald , ce romantique, n’a pas supporté les flirts successifs de Zelda ,ce qui le jeta dans une vraie détresse psychologique Ajoutons plus tard la culpabilité de Scott et ses soucis d’argent avec les internements successifs en suisse de Zelda, ce qui le ruina définitivement alors que ses meilleurs livres ne se vendaient pas :je pense à « Tendre est la nuit » .
Lettre de saint Paul aux Erdélien.nes :
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
24 Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise,
30 parce que nous sommes membres de son corps.
31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise.
33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.
>Toute génération produit ses désenchantés et le business qui va avec.
>Election à l’institut
Loués soient les Oris !
https://www.facebook.com/stargatefusion/videos/10154958935171147/
Merci Passou!
Lorsque les enfants-rois deviennent des jeunes sacrifiés, c’est donner Blandine aux Lions!
DHH,
Besoin de vous: Mithridate ce soir sur la cinq, du théâtre de Strasbourg avec des comédiens que j’apprécie (Nordey, Joly, Weiss).
J’ai toujours trouvé cette tragédie déprimante…
On attend une italianitade!
c’était pas ‘rauchen ist teudliche’..pour les non phumeurs..ha on savait vende en ce temps là qu’il dirait lassouline
https://www.jamesmountainantiques.com/wp-content/uploads/2016/03/IMG_6943.jpg
Relativisons, nous ne sommes que la goutte d’un sperme!
90% de réussite au bac…au sable mouvant en fac!
Vive les apprentis charcutiers.
« 1 jeune 1 solution »
Il n’y a donc pas de problèmes.
P.Assouline, pourriez vous nous présenter cette sculpture ,svp? MERCI
BONNE JOURNEE
De notre temps, on avait ni polycopiés des cours ni internet pour se rattraper.
La démerde quoi!
3J, l’ensemble du billet tend à un exercice de relativisation.c’est une malchance pour la compréhension et la résignation que d’ être nés après 1990 et en Europe, mieux eut il valu pour rayer la notion de progrès social, en péril depuis vingt ans au moins, à voir vu le jour en Asie, en Amérique latine, aux USA, en Indonésie..
Les gens ici n’ont pas à se plaindre et d’ailleurs comment avec pour seuls repas des pâtes possèdent ils l’énergie à le faire. C’est suspect quand ils ne se suicident pas.
Aux alentours de 1900 étaient envoyés à la mine les fils de mineurs à 7ans, en voilà un argument pour justifier la régression sociale, la dégradation ou l’immobilisme. Que nos héros servent d’exemple, ce ne sera plus la peur au ventre mais la faim avec pour unique ligne d’horizon le front d’une banlieue criminogène. C’est à l’homme de s’adapter aux conditions d’une société et non l’inverse.
sortez de cette posture ridicule et offensante que vous ne méritez pas
..havec toi y spasrait jamais rien..fais pas ton ponce pilate qui veut casser lbiznèce jicé
Résonnance ? Pourquoi tant de n ?
La démerde quoi!
Il fallait demander les cours à une bonne Copine comme dirait bouguereau.
Cette génération sacrifiée va faire encore plus vendre du « care », psycho-philosophie à la mode!
Une belle critique de cette mise en scène sur Les Échos :
Quant à cette histoire de tutorat je me suis demandé si ça allait remplacer les sacs de riz de B K. Des étudiants crèvent et ne peuvent plus etudier, on propose aux jeunes diplomés de les accompagner. J’exagère, évidemment.
2 ou 3 heures par mois, miraculeux.
On a les jeunes que l’on mérite et nous en avons fait des vieux avant l’âge.
Les cons !
Qu’ils se contaminent en masse et aillent embrasser leurs vieux en les remerciant de leurs chèques.
Le meilleur moyen de s’en débarrasser et à eux de prendre ensuite les commandes.
Demain leur appartient.
A condition qu’ils liquident leurs futurs enfants…
tkt disait qu’un ami c’était celui qui nous révéllait en pleine nuit pour déménager 2 ou 3 cadaves et à qui on ne demandait rien..pas qu’on faisait rempart de son corps au matin dans son blog pour 3 ou 4 posts lassouline..ça c’est dlesprit de corps..dla solidarité de métier..du renvoi dascenceur..bref total du phinich dla génération de journaliss sacrifié..et aller vous faire enculer
J’aurais 20 ans, je me ferais livreur à vélo ou à scooter, et à moi la ville après l’heure du couvre-feu !
Est ce que ce n’est pas un paravent de bonnes intentions pour masquer la désertification industrielle du territoire? Et que dire de l’absence de création de nouvelles facs qui comme on sait sont sursaturées en inscrits? Des faibles budgets pour la recherche?
« cette histoire de tutorat »
La meilleur façon pour les jeunes de continuer à se faire entuber !
J’aurais 20 ans, je me ferais livreur à vélo ou à scooter, et à moi la ville après l’heure du couvre-feu !
hallons..tu fermrais ta gueule comme maintnant baroz..
Contrairement à Hemingway ou Dos Passos, Fitzgerald n’a pas participé à la Première guerre mondiale.
Son régiment d’infanterie, le 45e (où Eisenhower est capitaine), venait de quitter Camp Sheridan en Alabama et se trouvait à l’embarcadère le 11 novembre 1918.
Le label « génération perdue » qui lui est accolé est parfaitement usurpé.
Il s’est battu contre des bouteilles de bourbon, ascendance irlandaise oblige.
Les Fitzgerald ?
…euh ! rien…
@Claudio Bahia
je vous ai répondu sous le fil précèdent ;Christiane y fait allusion sur ce fil
bien à vous
https://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2021/03/IMG_2992.jpg
Belle mais énigmatique photographie Passou.
S’agit-il de feuilles d’ananas?
Mais qui est donc cette déesse ?
Une Minerve ou une Cybele ?
https://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2021/03/IMG_2992.jpg
Cette jeunesse emprisonnée de mur et de barbelé tient pourtant la chose bien en main, non?
« Le label « génération perdue » qui lui est accolé est parfaitement usurpé. »
Une génération n’est pas une classe, Bloom.
Toi, par exemple, tu ressorts de la « génération Mitterrand » !
Enfin, bouguereau ! selon l’un de nos grand-père, il n’y a pas de problème parce qu’il n’y a pas de solution.
Une Junon ou Héra, tenant un artichaut, Pat V ?
@christiane
je regarderai Mithridate mais ne me pretez pas plus de competence que je n’en ai pour apprecier cette représentation.
je ne suis plus une pro si tant est que je l’aie été un jour
Ma vie de prof a été très breve (de 1961 à 1967)
c’est pourquoi j’en garde un bon souvenir ;je n’ai pas eu le temps d’éprouver le sentiment pénible de voir, rentrée après rentrée les générations d’eleves se succeder, tout en en restant moi-meme installée dans l’immobilisme d’un cocon , diffusant de maniere de plus en plus répétitive, un savoir sans autre finalité que celle d’être transmis.
C’est cette crainte qui m’a fait quitter ce métier où j’ai connu des moments gratifiants .
Ai-je vu juste ?Ai-je eu tort?
Tu m’as déjà vu fermer ma gueule, le boug, moi pas !
Ce n’est pas faute pourtant d’avoir essayé, mais vient toujours le moment où ça sort…
Bloom, le terme « géneration perdue », selon les dictionnaires et encyclopédies littéraires a une origine historique précise et ne concerne pas en premier lieu ceux qui ont fait la guerre 14-18.
L’expression « génération perdue » est forgée par Gertrude Stein pour décrire ce groupe d’auteurs américains expatriés à Paris durant l’Entre-deux-guerres. Ceux-ci ont observé et raconté la perte de transcendance d’une Amérique bouleversée par les mutations sociales et morales, ainsi que l’expérience de la Première Guerre mondiale. Cependant, pour Ernest Hemingway, comme il le dévoile sous la forme d’une anecdote transposée dans le roman Paris est une fête » le nom de « génération perdue »
Heureuses précisions, Paul Edel, merci.
« D’autres catégories estiment être sacrifiées sur l’autel de la raison sanitaire : restaurateurs, voyagistes, hôteliers, commerçants, propriétaires de salles de théâtre et de cinéma, sportifs etc »
On a encore oublié les travailleurs et travailleuses du sexe !
DHH,
Je me demande ce que S.Nordey fera de Mithridate ,? Ce vieux roi qui oblige une très jeune fille à l’épouser, qui s’étonne qu’elle lui préfère un de ses fils… La scène finale effacerait sa rancœur ? Reste la beauté des vers de Racine et la lutte contre les envahisseurs romains. Cette jeune femme a de quoi se désespérer… Mais pourquoi était-ce la tragédie que préférait Louis XIV ?
Désolée de vous avoir demandé de l’aide. Je vais essayer de vivre cette représentation filmée retransmise da Strasbourg en oubliant mes réserves d’autrefois. Bonne journée et surtout bonne soirée !
@ la langue slave protège ses voyelles https://www.youtube.com/watch?v=XBxIAkWJrv8
Envoyez-en quand même à Stanislas Barlzhackq 🙂 ça pourra point y faire de mal
@ L’écho… l’article…
Le débat mériterait d’être élargi…
C’est vrai, la génération des « 30 glorieuses » a eu du bol : ni guerre, ni génocide, ni catastrophe notable… on a été vernis…
Dhh dit juste…
Monsieur Jazz.y aussi…
« Il serait peut-être temps d’être moins égoïste, d’arrêter de se plaindre et de pleurer. »
Pas sûr que les représentants des générations du baby boom soient les mieux placées pour leur faire ce reproche, Chantal L.
MAIS en attendant, on ne s’est pas trop inquiété de ce qu’on allait laisser derrière nous… une planète en piteux état…
Les jeunes, on les a cocoonnés gâtés aimés sursaimés, fait parents hélicoptères et maintenant, patatras… une épidémie (pandémie, comme vous voudrez…) où ils déchantent…
Le coup est dur, pas habitués à de mauvaises nouvelles…
Mais le plus grave, ce n’est pas tellement de devoir s’enfermer pour ne pas choper cette maladie mortelle (mais qui n’est pas si mortelle que ça, sauf pour l’économie mondiable ! mondiale !!! merci correcteur à double vue !), mais plutôt de devoir composer maintenant avec une planète dont ce virus n’est que l’un des premiers signes d’une extinction à venir (humaine, remarquez… pour le reste, au regard de l’univers, la survivance aura lieu).
Le moment d’envisager un tournant ?
Je n’en vois ni la volonté, ni la puissance de l’imagination pour ce faire.
Rien ne se créer, tout se transforme… mais là pas vraiment.
Et puis Christiane, d’accord aussi sur l’idée de leur donner encore des plumes, aux oisillons… ne serait-ce qu’en étant présent. C’est le temps des débats Et de tous temps, on a fait avec…
Et R. … pas de problème parce que pas de solution… très juste… à pluche…
Fin
@ Chantal L sur l’article de l’Alsace : à noter que je suis plutôt du genre à lâcher des pavés dans la mare (marre…) sur le blog, sans pour autant m’en approprier l’avis, sans adhérer à 100%… encore que là…
J’aime à vous lire ensuite… tous… j’aime à découvrir la richesse de votre réflexion…
Merci
Deux représentants de la génération éperdue
https://mattsko.files.wordpress.com/2015/01/men-together-289.jpg
@ L’exemple, unique et tant cité, de la règle d’accord « le masculin l’emporte sur le féminin » ne prétend posséder aucune pertinence sociale. C’est du reste une formulation fort rare, si ce n’est mythique, puisqu’on ne la trouve dans aucun manuel contemporain, ni même chez Bescherelle en 1835. Les mots féminin et masculin n’ont évidemment pas le même sens appliqués au sexe ou à la grammaire : trouver un quelconque privilège social dans l’accord des adjectifs est une simple vue de l’esprit.
(in, Manuel d’érotomanie exclusive, de JD)
————-
Vous êtes sûr de vous, sur ce coup’là, MC ?… Je crois vous avoir repéré dans la liste des linguistes signataires…
Et DHH, quid ?
Bàv2
Heureuse de vous lire, Chantal.
Ils ont du courage, de l’ingéniosité, du cœur. Ils rient quand les plumes se décollent et vite, recollent, et s’élancent à l’assaut de l’impossible.
Et surtout ils m’étonnent, traduisant l’actualité comme un jeu d’échecs où il faut inventer des stratégies pour crier « échec et mat » à la poisse.
Le sexe au féminin selon Rodin : puissant !
http://production.slashmedias.com/media_attachments/images/000/008/288/web16-Auguste-RODIN-Iris-messag_re-des-dieux_mus_e-Rodion_photo-Christian-Baraja_medium.jpg
Aragon / Ferré : L’affiche rouge :
https://www.youtube.com/watch?v=Tj5XwjOuq7s
Le seul programme politique qui tienne la route : un Sicilien de génie Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
« Que tout change pour que rien ne change » (1958)
Bloom,est-ce que les américains d’USA se présentent eux-mêmes,en leur langue, en termes de « génération x ou y «
Résumé
L’expérience québécoise nous apporte un éclairage intéressant sur les différentes manières de construire la jeunesse dans l’espace public. En effet, au Québec, la mobilisation politique de groupes autonomes de jeunes a permis la requalification du problème social de la précarité des jeunes. D’un problème individuel et lié à un moment du cycle de vie (registre technico-politique), la précarité juvénile est reformulée sous une double modalité : dans un registre politico-civique comme effet de la discrimination envers les jeunes et dans un registre sociopolitique comme le produit de rapports intergénérationnels inégaux. On montre par là que la « classe d’âge », portée par une action collective, peut devenir une catégorie légitime de division du monde socialin
De la construction d’une génération sacrifiée à la formation d’une « classe d’âge »
La requalification du problème social de la jeunesse au Québec entre 1983 et 2000.
Gilbert Bécaud – Age tendre et tête de bois – Paroles (Lyrics)
https://www.youtube.com/watch?v=K9U05GjKtzc
Jicé, le casse-tête chinois ou un rubicube- plus difficile- bien que l’exercice budgétaire paraisse plus accessible à la compréhension. Vous souvenez vous de cet acteur afro américain célèbre, Will Smith, qui en autres performances quelques secondes réordonne le cube? Un affront aux racistes de tous pays.
sciences et vie:
C’est prouvé : nous n’avons pas l’âge de nos artères !
Chaque génération connait le délicat passage de la maturité, de la responsabilité et de ce qu’il en fait, surtout quand il est journaliste, écrivain, philosophe, enseignant, artiste, ou homme politique, ou simple commentateur de blog. L’écrivain et dramaturge de langue allemande Botho Strauss cerne bien le problème :
« J’en vois un qui a été dépossédé de son art parce qu’il l’a soumis à d’impitoyables intérêts commerciaux. J’en vois un autre dont le caractère s’est gauchi parce qu’il a préféré le confort à la mobilité. Et j’en vois encore un autre qui s’est mis d sans la dépendance d’une idée qui dévore tout et dont les jugements sont maintenant faussés dès le départ. Et puis un autre qui a abandonné femme et enfants pour faire assurer au prix fort par un messie son salut dans l’autre monde.
Un qui a trahi ses amis les plus proches, a pris publiquement position contre eux après avoir changé de camp politique. Un autre encore qui ne tient plus que des discours sacrilèges parce que son entendement a succombé à la manière de railler. Ce qui lui a permis de gagner beaucoup d’argent et de s’enrichir par son esprit dans la mesure même où il le sacrifiait. Un enfin qui voulait rester modeste et se consume maintenant dans l’ambition d’obtenir par son attitude exemplaire la plus grande reconnaissance. Et puis un autre aussi qui se plait à faire de la nécessité de son cœur glacial la fausse vertu de la confidence empressée : il s’insinue dans la confiance de chacun en trahissant la confiance d’un autre ; il ne peut faire autrement que de le diffamer en son absence afin de s’assurer de ses propres bons sentiments pour celui avec lequel il est en ce moment attablé.. »
Le meilleur vient dans la fin de ce paragraphe : »Et pour finir vraiment, j’en vois un encore qui autrefois percevait l’autre avec de grands yeux étonnés, et qui aujourd’hui ne fait plus que plisser les yeux, paupières baissées, cillant, pour ne pas manquer surtout aucun défaut, aucune faiblesse de l’autre. Pour ne surtout pas se tromper. Peut-être est-ce lui qui de tous, a conclu le compromis le plus douteux ».
Extrait de « ‘Personne d’autre », Gallimard, 1989, une traduction magnifique du regretté Claude Porcell.
Record du monde à vélo à 105 ans : on n’a pas forcément l’âge de ses artères
Chaque examen a son importance, puisque le rythme de vieillissement de toutes les parties du corps n’est pas forcément identique. Une personne de 70 ans peut, par exemple, avoir une masse musculaire « normale » pour quelqu’un de son âge et un cœur dont l’état serait plus proche de celui d’une personne de 60 ans.
Réalisés depuis plusieurs années par des chercheurs du monde entier, ces tests ont révélé que cette dissociation entre l’âge chronologique d’une personne et son âge physiologique est fréquente.
MÊME CHEZ LES JEUNES !
Plus étonnant : le décalage peut se faire sentir très tôt !
« On pourrait penser que ces différences ne deviennent perceptibles que chez les personnes d’ores et déjà avancées dans le processus de vieillissement , souligne Dan Belsky, de l’université Duke (Etats-Unis). Mais nous avons montré que cette dissociation concerne également les jeunes. »
Même chez des trentenaires, l’âge physiologique est parfois plus faible ou plus élevé que l’âge chronologique. Et une fois de plus, ces recherches mettent en évidence le fait que nous ne vieillissons pas tous à la même vitesse : certains semblent vieillir plus vite que d’autres, selon des marqueurs physiologiques.
Merci Didier et DHH,
oui j’ai vu vos messages sur le « fil » précédent (étrange et amusant, ce mot). Je suis toujours un peu « décalé » par rapport à vous tous: si je viens vous lire, il est environ 9h, et vous, vous êtes déjà dans l’après-midi….
Merci DHH pour toutes ces informations sur les MOI, je n’en connaissait rien; oui, j’irai chercher ce poème de Aragon (lui je connais, quelques romans, et un disque 33 tours, des poèmes chantés par Marc Ogeret, trouvé à l’époque de mes 3 ans de séjour en Suisse au début des années 80).
Je possède un livre de Annette Wieviorka, ça s’appelle « Le procès de Nuremberg ».
Mais qu’est ce qui m’arrive, je m’épanche sans retenue
Dans L’Idiot de la famille, Sartre accuse Flaubert d’avoir échoué volontairement pour se créer « l’environnement social qui n’existe pas encore mais qui deviendra sa société pour quelques années [16]
[16]
Jean-Paul Sartre, L’Idiot de la famille ; nouvelle éd. revue et… ». Selon lui, il ne s’agit pas d’un délai, d’une période provisoire, mais d’un état définitif qui déterminera la condition de la littérature à venir. Ainsi, de l’événement personnel, le critique existentialiste bascule vers un événement historique, de la crise subjective à « l’esprit objectif » dans lequel naît ce qu’il appelle « l’art-névrose » : « La vraie coupure a eu lieu quand la populace a renversé Louis-Philippe, détruisant, du même coup, les valeurs, les mérites et l’ordre social. Et du coup, cassant la vie de Flaubert en deux [17]
[17]
Ibid., p. 444.. » Cela veut dire qu’au contraire de la causalité habituelle, selon laquelle l’Histoire marque une coupure dans la vie d’un individu, la césure personnelle anticipe la cassure historique. Il y a une désynchronie entre 1844 et 1848, l’événement personnel et le bouleversement historique. Si Flaubert affirme son affiliation à cette génération [18]
[18]
Voir notamment la lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie…, la rencontre avec l’Histoire semble contrariée, comme il le montrera dans L’Éducation sentimentale de 1869 par plusieurs épisodes, notamment par le rendez-vous avec Mme Arnoux, manqué non à cause des émeutes de la révolution de Février, mais de la maladie de son fils. Flaubert décale constamment sa vie privée du calendrier historique. Par ce décalage, il exprime peut-être l’historicité de sa jeunesse.
in « La jeunesse de Flaubert. Enjeux et stratégies d’une construction du moi
Ji-Yong Chung
pour hamlet
De l’Ancien Régime à la génération d’après Mai 68, de la famille aristocratique à la famille ouvrière, on ne passe pas la même jeunesse.
idem
La véritable génération perdue, bien au-delà du label hyperbolique attribué par la Gertrude, c’est celle que décrit Roger Vercel dans Capitaine Conan.
Fitzgerald et les autres étaient juste des petits bourgeois pur qui le désenchantement était un luxe, et un bon sujet de roman.
Covid-19 : pharmaciens, infirmiers et sages-femmes autorisés à vacciner
Le décret a été publié ce vendredi au Journal officiel. Ils peuvent commencer la vaccination dès aujourd’hui, a dévoilé Olivier Véran.
Chantal L, je ne sais par quelle association d’idées votre pseudo me fait penser à ce livre mais puisqu’il est question de classes, de faim, de sacrifices
https://witoldgombrowicz.com/fr/wgoeuvre/contes/bakakai/le-festin-chez-la-comtesse-fritouille
Sommes nous approvisionnés en vaccins pour faire face à l’afflux?
Bloom. c’était aussi une génération qui de Fitzgerald à Hemingway laisse des chefs d’œuvre.. je vous cite « petits bourgeois purs » c’est quoi des petits bourgeois « impurs »? Hemingway à la guerre d’Espagne,un « petit bourgeois »?
Danilo Barozzi, c’était un roi de la pédale, mort l’année dernière à 92 ans, rattrapé sur son vélo par le Corona…
https://www.reggiosera.it/2020/03/bagnolo-e-morto-lex-ciclista-danilo-barozzi/264003/
J’ai entendu le jeune Maxime Lledo deux fois, hier : sur France Culture, le matin, pendant que je faisais mes exercices de culture physique et à 19 heures à la télé. Si on interviewe plusieurs fois par jour sur des chaines sérieuses, c’est en général pour faire la promotion d’un livre. Le malheureux a répété qu’il en voulait aux soixantehuitards qui interdisaient alors d’interdir et qui aujourd’hui interdisent si volontiers – c’est comme reprocher à Platini de ne plus marquer– mais personne ne lui a demandé des noms.
Je lirai d’autres livres avant le sien.
Dos Passos faisait-il parti de la génération perdue ?
Et pas Faulkner !
ci-joint une idée de cadeau rdl pour les 66 ans de Clo T. Peut-être y trouve-t-oin les histoires du buffet souabe de Heidegger…
https://laviedesidees.fr/Au-fil-du-labyrinthe-Bourdieu.html
Bàv,
Oui mais comment Cohn Bendit est-il passé de Mao à Macron, Imd ?
En avalant ses consonnes !
Les 68-ards à moins de siéger au sénat dont la moyenne d’âge est assez élevée sont à présent d’aimables retraités et bien qu’aux commandes se rencontrent peut-être encore quelques thyranosaures. 20 ans en 1968 , ça vous fait 73 ans actuellement. La haute fonction requiert de la sagesse cependant n’en sommes nous pas au rajeunissement des cadres de l’État?
Jazzi, allez demander à Robert Ménard comment il est passé du LCR au SE (RN). Vous me direz que les communismes sont assez proches des dictatures.
on peut avaler son « extrait de naissance » :mais tout le monde n’en a pas eu un en son temps:ah l’histoire!
@MC
Personnellement j’applaudis au contenu de la petition sur l’ecriture inclusive a laquelle renvoie un lien des petits papiers
vous m’aviez pose une question sur cette mode a laquelle j’avais preparé une reponse allant evidemment dans le sens du rejet, mais qu’en definitive je n’ai pas postée car je la trouvais trop succinte et peu argumentée; de sorte que j’ai particulièrement apprecié le texte mis en lien qui propose une réfutation solidement construite
mais puisque l’affaire revient sur le tapis voici ce que je vous avais préparé
« Vous m’aviez posé une question qui n’appelait pas de reponse puisque vous aviez anticipé ma reaction évidente a une proposition quasi canularesque
Vous suggériez l’introduction dans la langue d’une forme asexuée (je ne peux dire neutre qui renvoie a des objets inanimés).pour lui eviter d’operer cette discrimination scandaleusement machiste dans tous les cas où aujourd’hui « le masculin l’emporte » Cela fait bondir par ce que c’est moins simple que cela en a l’air , car cela n’affecterait pas seulement les regles d’accord mais pas mal d’autres choses comme les demonstratifs la forme de certains noms
Sauf que vous avez trouvé une parade merveilleuse afin que « ça change pour que rien ne change » vous avez inventé d’introduire un genre neutre, qui a la même forme que le masculin mais qui n’est pas le masculin, et dans lequel chacun et chacune est prié de reconnaître ce genre grammatical inedit dans notre langue
Bravo pour votre sens politique
Drillon à l’aca(pan)démie ! Comme dans un fauteuil. Ou un poisson dans l’eau. A peine quelques femmes et pas de quoi les passer au fil de l’épée : sont sages, proprettes, ont un peu de conversation (pour pas qu’on s’ennuie), se préoccupent –apparemment- pas de ce qui excite les mâles, sont pas « inclusivistes » pour un sou, encore moins de gauche. Si de surcroît elles savent confectionner un sticky toffee pudding, préparer et servir le thé, en silence et yeux baissés, cela devient « incroyable, inespéré, merveilleux ».
Pour moi, la sociologie a joué le rôle d’une socioanalyse qui m’a aidé à comprendre et à supporter des choses (à commencer par moi-même) que je trouvais insupportables auparavant (P. Bourdieu).
Voili, voilà… Une pensée à mon amie l’écrivaine inclusive Annie Ernaux. Bien à elle,
Déjà en 1987 ! Le regretté et prophétique Hocqenghem… « Lettre ouverte de ceux qui sont passés du col Mao au Rotary… »
(pitch récent… écrit par JB, je crois :
« Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix – chômage, restructurations, argent fou, dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma en trois mots : “Tout m’a profité” » Cet ouvrage qui a plus de vingt-cinq ans ne porte guère de ride. L’auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l’essentiel. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la suavité bourgeoise propres, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient tiennent encore fermement la barre ; les résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l’“entreprise” à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent ».
Bien à vous, lmd, jzmn et B…
@ jzm, je me demande si cette statue à l’artichaud ne se trouverait pas sur la place de la Concorde, ou mieux encore, sur la place du futur musée Giscard’Estaing, dans une voie de gare-age. Quid ?
Jazzi,le cas Dos passos est assez compliqué. Il fait partie de « la génération perdue », dans la mesure où,comme Hemingway, il s’engage dans la « division d’ambulance Norton-Harjes », retourne reporter en espagne en 1920, révolutionne l’art romanesque-comme Hemingway- en incluant l’art du montage cinéma,parcourt le Mexique et le Proche Orient-c’est là qu’il écrit Manhattan Transfer »-Il fait partie de ces écrivains fascinés par la vieille Europe, mais s’intéresse de très près aussi à la révolution russe,ce qui le sépare des autres, et notamment il, est bluffé par le cinéma de Dziga Vertov. ça l’influence..Il analyse tres bien l’Amerique troublée avec « 42° parallèle », en 1930. Lui aussi ,comme Hemingway il fairt repprter de guerre pendant la 2° guerre mpndiale..C’est en France, Jean-Paul Sartre qui n’a cessé de chanter ses louanges « Je le considère comme le plus grand écrivain vivant » écrit-il dans « les temps modernes ». et JPS s’est inspiré de sa technique en mosaique et unanimisme pour écrire « Les chemins de la liberté ». Après la 2° guerre mondiale, (qu’il fait comme correspondant de guerre) il tourne réac,soutient Goldwater et la guerre du Viet nam.
Totalement perdu, Dos Passos, Paul !
A chaque fois je regrette d’avoir fait un commentaire. Tant pis, j’y vais. Bien d’accord avec Assouline, bien que le sujet soit un peu facile. Je découvre Maxime Lledo à la Grande Bibliothèque. François Busnel très mauvais, comme à son habitude, mélangeant les genres, (génération « fracassée » ou premier livre?), bagout de vendeur de foire, etc… Il fallait se concentrer sur un sujet, et comme à l’évidence il préférait Lledo (très beau, élocution exceptionnelle–il le sait et cela se voit–grand avenir médiatique, mais pour l’instant plus d’apparence que de substance), inviter un bon historien plein d’entrain, au lieu du gentil et radotant Le Goff qui ne faisait que souligner par sa personne le biais jeuniste de l’émission.
A la Concorde le statues se protègent, JJJ !
https://img.lemde.fr/2018/03/31/0/0/5126/3594/534/0/60/0/c4c4c9b_5262502-01-06.jpg
je crois que le pire de tte cette génération renégate « à la July », c’est pas cohn-bendit, mais plutôt romain goupil, çui-là, l’me débecte… plus même que l’renaud camus, c’est dire.
drôle, j’ai aussi pensé aux statues de la concorde :ai regardé « marseille » en pensant à Rose, puis ai laissé tomber l’idée ; c’est une photo de P.Assouline himself : il avouera peut-être , avec les bourreaux et inquisiteurs de la RDL où il a été promener
@ les bourreaux et inquisiteurs de la RDL
que voulez-vous dire, txfl ? que vous n’en faites pas partie des bourelles et des inquisitrices ? Mais on ne lui a rien demandé à Passoul sur ses photos… C’est vous qui le faites, indirectement, comme d’habitude… Grosse rusée éventée, va !… parfois, à ce genre de petits détails qui font mine de pas y touche, vous me répugnez… deux brins.
Bàv (= bave)
@ A chaque fois je regrette d’avoir fait un commentaire. Tant pis, j’y vais.
anéfé, vous auriez padu. Respect pour le vieux le Goff, je veux. Moi, des ‘djeunes historiens pleins d’entrain’, y’en connais pas, à part jmb et mc.
Bàv,
Je trouve le billet de passou assez ringard.
Bien sûr qu’avec des comparaisons! Imagine, keskizauraient dit en camps de travail? Et à la mine? Et à la guerre?…
Certes, on avait dit de ces jeunes là qu’ils étaient des enfants rois, on les voit tomber de leur trône en criant « maman », « génération fracassée », et on se fout de leur gueule, c’est si facile… Sauf que…
Sauf qu’ils ont aussi vécu des moments rudes, générations de parents divorcés et familles recomposées, une semaine ici, une semaine là-bas, que le terrorisme a hanté leur enfance, que la mort des idéologies a désenchanté leur monde et que les écrans leur ont été fichu dans les mains par les gafa autant que par des parents qui n’avaient pas vraiment envie, ou le temps, de prêter attention à eux,… et que la claustration à 20 ans est une frustration, quand même, que je ne souhaiterais à personne. Ah ça vaut le ferme ta gueule des dressages d’autrefois!
Bref, le billet de passou est avant tout simpliste pas totalement faux, mais tellement univoque…
la vie, ça n’est pas comme ça.
D’accord avec JJJ concernant Romain Goupil; à ce point de cynisme ou de trahison de soi…
Des écrivains de la Lost Generation, Caldwell est le moins connu, mais son œuvre est d’un indéniable intérêt : Bastard ; Poor Fool ; Tobacco Road ; God’s Little Acre. Pour les amateurs de ‘reportages’ You Have Seen Their Faces en collaboration avec Margaret Bourke-White — à propos des conditions de vie des gens du Sud pendant les années de la Grande Dépression ; Sylvia, écrit après son séjour en Ukraine : une journaliste fusillée après avoir été jugé par un tribunal secret pour espionnage. Enfin, plutôt que toujours remâcher les auteurs usuels…
Pas un pseudo, B… je n’use d’aucun artifice.
Mais s’il fallait choisir, c’est vrai que Bakakaï, j’aime bien !
J’arrête, je suis comme CB aujourd’hui, je m’épanche sans retenue…
Le billet de Passou est sur l’histoire et la mémoire. L’expression « Géneration fracassée » est particulièrement insultant pour ceux et celles qui savent faire la rime avec « Gueules Cassées ».
Fitzgerald et les autres étaient juste des petits bourgeois pur qui le désenchantement était un luxe, et un bon sujet de roman.
—
Paul Edel, je me recite, avec le « o » à « pour »:
« des petits bourgeois pOur qui le désenchantement… »
Don’t jump to conclusions…
C’est un peu enfoncer une porte ouverte que de dire que ce sont de très grands écrivains, non?
Fitzgerald, d’extraction plus que modeste (irlandais), entretenu par sa femme, avait des goûts et une vie de petit bourgeois. Démontrez-moi le contraire.
Hemingway, différent, effectivement.
soleil vert
Toute génération produit ses désenchantés et le business qui va avec.
je ne suis pas « fan » -adepte-de la rhétorique(idéologie) de l’enchantement que j’aimerais réservé au « vendredi saint »(Richard Wagner, Parsifal, Enchantment du Vendredi Saint …
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tFP1zcsNjAtLjCtqDRg9JJLzUvOSMwrSc1NzStRSClVKEvNSylKTclUKE7MzCsBAGZKECo&q=enchantement+du+vendredi+saint&oq=enchantement+du+v&aqs=chrome.1.0i355j46j69i57j0i22i30j0i10i22i30j0i22i30l5.13486j1j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8)
nous n’y sommes pas encore!
Dos Passos a écrit trois romans tirés de son expérience de la première guerre mondiale dont seuls deux ont été traduits en français, The Scene of Battle, L’initiation d’un homme et Trois soldats.
Ses livres ont été brûlés par les Nazis.
Très grande œuvre.
Le premier roman de Faulkner, Moustiques, est l’histoire d’un aviateur pendant la Grande guerre. Trop petit pour l’armée de l’air américaine, Faulkner s’engage dans l’avaition canadienne. Il aura fait croire à tout le monde qu’il a participé à la guerre, ce qui est totalement faux (il se murmure qu’il a fait la guerre de Sécession, cependant…)
Au moins Fitzgerald laissera-t-il à un de ses personnages, Jay Gatsby, la mythomanie du courage devant le feu:
“Then came the war, old sport. It was a great relief, and I tried very hard to die, but I seemed to bear an enchanted life. I accepted a commission as first lieutenant when it began. In the Argonne Forest I took two machine-gun detachments so far forward that there was a half mile gap on either side of us where the infantry couldn’t advance. We stayed there two days and two nights, a hundred and thirty men with sixteen Lewis guns, and when the infantry came up at last they found the insignia of three German divisions among the piles of dead. I was promoted to be a major, and every Allied government gave me a decoration — even Montenegro, little Montenegro down on the Adriatic Sea!”
Je viens de me réveiller de ma sieste
Moi je vous avouerais ne pas aimer les étudiants. Je ne peux que me désintéresser de leur condition actuelle. Ma voisine de 86 ans avec sa comorbiditê flagrante, toujours pas vaccinée faute de place, est autrement plys symoathique, intéressante et cultivée que l’immense majorité des étudiants.
Il faut bien dire la vérité.
Jibé dit: à
« Je trouve le billet de passou assez ringard. »
Moi, je trouve ce commentaire con, mais con !…Pauvre JiBé ! Y fait peine à voir.
Bloom, ne soyez pas de mauvaise foi, Fitzgerald, une vie de petite bourgeois?
Vous plaisantez au troisième degré.. Une gloire fabuleuse àn 24 ans, il faut la une des magazines, il recoit des milliers de dollars pour la publication de ses nouvelles,alors mène une vie dans les palaces, achat d’une Rolls,Zelda et lui mettent la cote d’azur à la mode, ils font des bringues à tout casser,notamment à Rome et à paris traversent new york sur le toit un taxi, Fitzgerald se saoule des semaines entières, si vous appelait ca une vie de petit bourgeois!…Il passe de la fortunec et de la célébrité au désastre de la solitude alcoolique à Hollywood,épouse enfermée folle et lui oublié comme écrivain,. vous connaisses beaucoup de petits bourgeois qui ont écrit sur la fêlure existentielle? qui a si bien décrit le monde des ultra riches, dans Gatsby et Tendre est la nuit. Plaisantin Bloom.
Merci, Jibé,
je partage entièrement votre point de vue sur ce billet « ringard » de Passou.
Jean Pierre Le Goff, je l’ai entendu ce matin, toujours pendant mes exercices physiques.
Et la sculpture est au jardin des Tuileries, à Paris ; sans doute Cérès, par Aristide Maillol . Je ne sais pas pourquoi les Parisiens ont mis là une palissade, ni de quel coté de la palissade se trouve la statue ?
« Sauf que vous avez trouvé une parade merveilleuse afin que « ça change pour que rien ne change » vous avez inventé d’introduire un genre neutre, qui a la même forme que le masculin mais qui n’est pas le masculin, »
DHH, ce n’est pas MC mais moi qui vous avais suggéré cette création d’un genre neutre, qui aurait par un heureux hasard la même forme que le genre masculin. Il serait enseigné dès la maternelle, et au bout de quelques années, plus personne ne parlerait de masculin dans les cas où des choses ou des personnes des deux genres, féminin et masculin, seraient réunies et imposeraient l’usage d’un seul pronom, d’un seul démonstratif, etc, qui serait évidemment « neutre » pour tout le monde, bien qu’ayant la forme du masculin.
J’étais bien conscient de l’énormité (dans tous les sens du terme) de ma proposition, mais plus j’y pense, plus je trouve qu’elle mérite réflexion.
@closer
pardon de cette méprise
mais les félicitations etant pour l’auteur de la suggestion elles vous sont évidemment transférées
avec mes excuse et un nouveau salut à votre idée
Paul Edel, Fitzgerald ne vaut que par ce qu’il écrit.
Le reste est du « cheap thrill » pour les « glossy » magazines
« Félicitations » qui me paraissent largement teintées d’ironie DHH !
IMD
Vers 1912 un comité d’artistes commanda cette œuvre à Maillol en l’honneur de P. Cézanne (jeune femme dénudée tenant… un rameau d’olivier, en marbre). Elle devait être insérée sur une fontaine dans la ville natale de Cézanne : Aix-en-Provence.
Des désaccords sans fin sur l’emplacement de la statue et sur son utilité firent que la ville refusa ce monument (1925) acheté par la ville de Paris et qu’on installa d’abord aux Tuileries puis à Orsay (1986) avec un double en plomb pour remplacer l’original au Jardin des Tuileries.
L’original est au musée d’Orsay
http://objectifetpixels.over-blog.com/2021/01/jardin-du-carrousel-aristide-maillol-l-hommage-a-cezanne.html
L’appui chaleureux de Sœur Christiane vous tue une seconde fois mon pauvre Jibé ! Car, comme vous êtes, à mes yeux, mort-né….euh ! rien…
Paul Edel a raison !
Les Fitzgerald ne sont pas des bourgeois, ce sont des sous-bourgeois, alcooliques.
Fitzgerald, Dos Passos …
tiens voilà Damsio sur la nouvelle chaine culturelle de france television
Je suis désolé de vous contredire Christiane,
j’ai imaginé que c’était Cérès car c’est elle qui d’habitude tient une poignée d’épis ; mais c’est un monument aux morts.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Monument_aux_morts_de_Port-Vendres_by_Aristide_Maillol_(Tuileries)_01.jpg
Au milieu de borborygmes de rappeur, il a cette phrase géniale qui caractérise les réseaux sociaux :
« j’tourne en rond pour être au centre de tout »
…à ne pas confondre avec l’Hommage à Cézanne ;
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:L%27Hommage_à_Cézanne_by_Aristide_Maillol_(Tuileries)_05.jpg
Maillol se servantt toujours du même modèle, on peut confondre.
Paul Edel dit: à
Bloom, ne soyez pas de mauvaise foi, Fitzgerald, une vie de petite bourgeois?
Vous plaisantez au troisième degré.. Une gloire fabuleuse à 24 ans, …
Fitzgerald une star rock avant la lettre
Et, Soleil vert, Scott, comme un star rock, a essayé de se suicider 2 fois en 1936.et comme j’aime bien les biographies , les anecdotes ,les échos,pour dernière page de magazines (que ne lit jamais Bloom), le soi-disant petit bourgeois Scott ivre un soir (avec Zelda en robe du soir) plonge de rochers hauts de dix mètres dans le méditerranée , et leur amie Sara Murphy, est effrayée. Zelda répond: »Mais Sara, vous devriez le savoir, nous ne croyons pas en l’instinct de conservation. »
Tiens j’aime bien quand Scott ramasse les montre des invités et les fait bouillir dans de vieilles boites de tomates.Sacré petit bourgeois.
lmd le rapprochement des deux sculptures est bienvenu!
IMD
Oui, Cézanne est mort… Je préfère une fontaine.. . Mais la querelle aixoise me rappelle celle du bouquet de tulipes de Jeff Kons que personne ne voulait au Trocadéro…
Passou nous départagera. Il a bien dû chercher la légende de cette statue.
et que pensez vous de ce « bouquet qu’elle tient:
https://fr.123rf.com/photo_33578217_paris-france-7-ao%C3%BBt-2014-aristide-maillol-sculpture-en-bronze-de-femme-et-grande-roue-dans-le-parc-des-t.html
Jeff Koons
Le reste est du « cheap thrill » pour les « glossy » magazines
—
et pour alimenter l’inspiration en berne de certains romanciers français dont l’imagination (d’ordinaire si fertile, si débridée) est en manque de créativité.
Et Alii,
Un ananas ?
le soi-disant petit bourgeois Scott ivre un soir (avec Zelda en robe du soir) plonge de rochers hauts de dix mètres dans le méditerranée , et leur amie Sara Murphy, est effrayée. Zelda répond: »Mais Sara, vous devriez le savoir, nous ne croyons pas en l’instinct de conservation. »
—
Il va falloir réviser vos classiques, Paul Edel, pour l’article de « Gala ».
C’est Zelda qui saute des rochers à Antibes, pas Scott, dont le courage était tout entier résorbé dans son écriture.
Noboddady’s perfect.
et la petite culotte de Zelda n’oublions pas.
Le service militaire faisait un bien fou aux jeunes. Il faut bien le reconnaïtre.
Si les jeunes sont comme ça aujourd’hui, mous et dépressifs, ce n’est pas seulement en raison de quelques privations minimes, c’est qu’ils ne marchent plus au pas chez les commando-marine. Tout simplement.
au pas chez les commando-marine.
On les a habitués au commando aux Landes. Casque et mobylette!
Du côté du juge Jean Mestras près Bordeaux.
J’ai pris cette photo la semaine dernière au jardin des Tuileries dont les perpectives sont légèrement bousculées par les travaux…
Cela dit le numéro 3 du LR, Aurélien Pradié fait partie de l’association des mobylettes bleu en Quercy. Bon, eux, ils font la course en rase campagne!
la petite culotte de Zelda n’oublions pas.
—
Jusqu’où va se nicher la grande littérature pour magazines, n’est-ce pas?
C’est une photo réussie Passou, bravo!
F. S. Fitzgerald et Zelda, allongés tous les deux sous un dattier dans la célèbre oasis des Ziban à Biskra dans le sud-est algérien. Années 30, je crois.
Belle photographie illustrant parfaitement un moment de solitude à deux sous un soleil aussi brûlant que le regard de Zelda est distant.
Deux folies : Folie torride de l’astre et celle, rigide, de Zelda, la femme.
Paul Edel a raison de louer « Tendre est la nuit ». C’est l’une de mes lectures les plus marquantes durant mes jeunes années. Brumes de mélancolique décadence dans une atmosphère de luxe feutré et des personnages ne sachant pas du tout s’ils doivent nager avec ou contre le courant.
Ne pas oublier aussi l’extraordinaire et complexe personnage de Monroe Stahr dans « Le Dernier Nabab », superbe roman inachevé à l’image de la vie de Fitzgerald. Une vie inachevée.
« Caldwell est le moins connu, mais son œuvre est d’un indéniable intérêt : Bastard ; Poor Fool ; Tobacco Road »
ERSKINE CALDWELL
Blondes américaines
C’est en Géorgie, un de ces états du sud-est des Etats-Unis, fleurons de la production américaine, que se déroule La route au tabac, d’Erskine Caldwell. Un classique du roman « noir », où le tabac, au goût amer, se substitue aux fameux « raisins de la colère » de John Steinbeck. Là, comme en Virginie ou en Caroline du Sud et du Nord, l’industrialisation, entamée à la fin du XIXe siècle et qui connaîtra son plein essor après la Première Guerre mondiale, va laisser sur le carreau la plupart des petits propriétaires locaux. Délestés de leurs terres et végétant dans leur masure délabrée, les derniers membres de la famille Lester, qui ont refusé de partir chercher un emploi dans les filatures voisines, y crèvent littéralement de faim. Pas même de quoi s’offrir une petite chique pour calmer les crampes d’estomac, ainsi que le reproche amèrement Ada à son époux, Jeeter : « V’là je ne sais combien de temps que j’ai plus de tabac. La farine est finie et la viande aussi. Y a plus rien à manger dans la maison. » Paradoxal, pour un pays de Cocagne, où les principaux producteurs étaient aussi les premiers consommateurs ! Historique.
« Originairement, tout le pays autour de la ferme avait appartenu au grand-père de Jeeter. Soixante-quinze ans auparavant, c’était la partie la plus fertile de tout l’ouest de la Géorgie. Son grand-père avait défriché la plus grande partie de la plantation pour cultiver le tabac. Le sol, à cette époque-là, se prêtait mieux à la culture du tabac qu’à aucune autre. C’était une glaise sablonneuse, et les hauteurs étaient sèches. On pouvait encore voir sur ce qui restait de la plantation les restes de centaines de hangars à tabac, aux fentes bouchées par de l’argile. Il y en avait qui tenaient encore debout, mais la plupart étaient pourris et s’étaient écroulés.
La route sur laquelle Jeeter habitait était l’ancienne route au tabac que son grand-père avait construite. Elle avait environ quinze milles de long et s’étendait, dans la direction du sud-est, du pied des collines du Piedmont, où commençaient les dunes, jusqu’aux falaises en bordure de la rivière. La route servait autrefois à rouler les barils de tabac, sortes de gros tonneaux dans lesquels on entassait les feuilles après les avoir séchées et préparées dans les hangars de bois aux interstices bouchés d’argile. Des milliers de barils avaient ainsi roulé sur la crête de la hauteur qui reliait les dunes de sable, et ils avaient fini par faire une route lisse et ferme sur une longueur de quinze milles. Quelquefois, les barils étaient poussés par des équipes de nègres jusqu’aux bateaux à vapeur sur la rivière, d’autres fois, ils étaient tirés par des attelages de mules ; mais on suivait toujours la crête de la hauteur sans quoi les barils auraient roulé dans les petits cours d’eau qui coulaient, parallèlement à la route, jusqu’à la rivière, et, une fois mouillées, les feuilles auraient été gâtées et auraient perdu toute valeur.
Il y avait soixante-quinze ans de cela, et la route au tabac existait toujours, et bien qu’on pût, çà et là, noter quelques indices de ravinement, les ornières et les creux avaient tracé un contour permanent qui durerait aussi longtemps que les dunes elles-mêmes. Il y avait beaucoup de routes à tabac dans la partie ouest de la vallée de la Savannah. Quelques-unes n’avaient pas plus d’un mille, d’autres s’étendaient sur vingt-cinq ou trente milles jusqu’au pied des collines du Piedmont. Quiconque aurait marché à travers champs en aurait vraisemblablement trouvé six à huit au cours de la journée. Topographiquement, cette région ressemblait à une feuille de palmier. La Savannah formait la tige, large dans le bas, et s’épanouissant en éventail vers le haut. Les cours d’eau s’écoulaient sur le côté de la vallée, comme les creux des feuilles de palmiers. Entre chacun de ces cours d’eau une arête de dunes s’élevait en bourrelet, et, sur chaque crête, se trouvaient les routes à tabac.
Le père de Jeeter avait hérité d’une moitié environ de la plantation des Lester, et approximativement une moitié de sa part avait filé entre les doigts. Pour commencer, il n’avait pu payer les taxes, et il avait dû en vendre une grande partie pour satisfaire d’année en année aux réclamations du comté. […]
Quand Jeeter avait atteint l’âge de travailler, la terre était devenue une source de dépense telle que la plus grande partie en avait été transformée en pinède. […]
En mourant, son père laissa à Jeeter ce qu’il avait de terre et de dettes. Il fallut d’abord régler la question de l’hypothèque. Pour satisfaire les créanciers, on coupa tout le bois et on vendit une autre partie du terrain. Deux ans plus tard, Jeeter se trouva criblé de dettes au point qu’après s’être acquitté il ne possédait plus un seul hectare, ni même une seule métairie. […] Cela se passait dix ans avant la Guerre mondiale.
Depuis ce temps-là, Jeeter s’était enfoncé chaque année un peu plus dans la misère. »
(« La route au tabac », traduit de l’anglais par Maurice-E. Coindreau, Editions Gallimard, 1937)
Qu’importe si un groupe punk décidait de se baptiser « Les trente glorieuses ». Nul n’est propriétaire d’un label historique.
—
Ces histoires de chrononymes me font penser à notre contemporain, Dominique Khalifa, grand historien trop tôt disparu. Respect.
Eh bien Passou, cette info n’a pas de prix. Pour rémunérer tous ces jeunes, qui pointent à Interim…
« Le public pourra faire des dons* pour aider le musée à financer ce chantier. La somme espérée par le Louvre s’élève à 1 million d’euros. »
https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/a-paris-le-jardin-des-tuileries-se-refait-une-beaute-3994614
« Ne pas oublier aussi l’extraordinaire et complexe personnage de Monroe Stahr dans « Le Dernier Nabab », superbe roman inachevé à l’image de la vie de Fitzgerald. » (Didier)
FRANCIS SCOTT FITZGERALD
Profession : producer
A la fin des années trente, l’auteur de Gatsby le Magnifique, ruiné et désenchanté se fit engager comme scénariste à Hollywood. C’est là qu’il mourra, en 1940, d’une crise cardiaque, à l’âge de 44 ans. Après sa mort, on trouvera parmi ses papiers le manuscrit, inachevé, de son roman : Le dernier nabab. Incontestablement, le meilleur qui ait jamais été écrit sur la Mecque du cinéma. On y suit à la trace le destin d’un magnat de l’industrie du 7e art, Monroe Stahr, qui règne en maître absolu sur tout un monde de financiers, de techniciens et d’artistes en tous genres concentrés autour de la fabrication à la chaîne de films destinés à faire rêver les spectateurs des quatre coins de la planète. A travers le portrait de ce personnage, omnipotent, nous découvrons, de l’intérieur, l’univers impitoyable de la production hollywoodienne et les mœurs pittoresques de ses principaux protagonistes. Ici, après avoir déjà réglé mille problèmes, notamment les dégâts causés la veille par un tremblement de terre qui a anéanti une partie des décors du plateau de tournage d’un film de Cecil B. DeMille, Monroe, entre deux rendez-vous, doit affronter un distingué auteur dramatique anglais, engagé comme scénariste, et rendu furieux par le peu de considération portée à ses textes. Une occasion, non dépourvue d’ironie, pour l’écrivain Fitzgerald, de nous asséner une petite leçon d’écriture… cinématographique !
« Stahr sourit à M. George Boxley. […]
M. Boxley ne lui rendit pas son sourire. […]
Stahr le regarda courtoisement.
– Qu’est-ce qui ne va pas, monsieur Boxley ? […]
– Je n’obtiens rien de ce que j’écris sur le papier, explosa Boxley. Vous avez tous été très corrects, mais c’est une sorte de conspiration. Les deux scribouillards que vous m’avez adjoints écoutent ce que je dis, mais ils en font de la bouillie. On dirait qu’ils disposent d’un vocabulaire d’une centaine de mots.
– Pourquoi ne l’écrivez-vous pas vous-même ? demanda Stahr.
– C’est ce que j’ai fait. Je vous ai envoyé quelque chose.
– Mais ce n’était que conversation, échange de propos, dit Stahr doucement. Une conversation intéressante, mais rien de plus.
Cette fois, il fallut toute la force des deux assistants fantômes pour retenir Boxley au fond de son fauteuil. Il se débattait pour se redresser ; il émit un jappement étouffé qui n’était pas sans rapport avec un rire mais totalement étranger à tout amusement, et dit :
– Je crois qu’il ne se peut pas que vous autres lisiez ce qui est écrit. Les deux hommes sont en train de se battre en duel quand ce dialogue a lieu. A la fin, l’un d’eux tombe au fond d’un puits et on doit le remonter accroché au seau.
Il poussa un autre jappement avant de retomber.
– Est-ce que vous écririez une scène pareille dans un de vos livres, monsieur Boxley ?
– Quoi ? Bien sûr que non.
– Vous trouveriez cela de trop mauvaise qualité.
– Les critères sont différents au cinéma, esquiva Boxley.
– Vous y allez quelquefois ?
– Non, presque jamais.
– Ne serait-ce pas parce que les gens y passent leur temps à se battre en duel et à tomber au fond des puits ?
– Oui, et qu’ils arborent des expressions crispées, et échangent des dialogues invraisemblables et peu naturels.
– Oublions les dialogues un instant. Je vous accorde que les vôtres sont plus élégants que ce que pondent vos scribouillards – c’est pourquoi nous vous avons fait venir. Mais imaginons quelque chose qui ne soit ni du mauvais dialogue ni des cascades dans un puits. Est-ce qu’il y a dans votre bureau un poêle qu’on enflamme avec une allumette ?
– Oui, je crois, répondit Boxley avec raideur, mais je ne m’en sers jamais.
– Disons que vous êtes dans votre bureau. Vous avez passé toute votre journée à livrer des duels ou à écrire et vous êtes trop fatigué pour vous battre ou pour rédiger davantage. Vous êtes assis là, les yeux dans le vague, abruti comme cela nous arrive à tous. Une jolie sténodactylo que vous avez déjà remarquée entre dans la pièce et vous la regardez distraitement. Elle ne vous voit pas, bien que vous soyez tout près d’elle. Elle ôte ses gants, ouvre son sac et le renverse sur la table.
Stahr de leva et il jeta son trousseau de clefs sur son bureau.
– Elle a deux pièces de dix cents, une pièce de cinq et une pochette d’allumettes. Elle laisse sur le bureau la pièce de cinq cents, remet les deux autres dans son sac, elle prend ses gants noirs, s’approche du poêle, ouvre celui-ci et met les gants dedans. Il reste une allumette dans la pochette et elle se prépare à la frotter, agenouillée près du poêle. Vous remarquez qu’un fort courant d’air souffle de la fenêtre – mais juste à ce moment-là votre téléphone sonne. La fille décroche, elle dit allô, elle écoute, et répond délibérément : « Je n’ai jamais eu de ma vie une paire de gants noirs. » Elle raccroche, elle s’agenouille à nouveau près du poêle, et au moment précis où elle frotte l’allumette vous tournez la tête tout à coup et vous découvrez qu’il y a un autre homme dans le bureau, qui observe chaque mouvement de la jeune fille…
Stahr se tut. Il ramassa ses clefs et les remit dans sa poche.
– Continuez, dit Boxley en souriant. Qu’arrive-t-il ?
– Je ne sais pas, dit Stahr. Je faisais seulement du cinéma.
Boxley eut l’impression d’être pris en défaut.
– Ce n’est que du mélo.
– Pas forcément, dit Stahr. En tout cas, personne ne s’est démené violemment, personne n’a prononcé un dialogue de mauvaise qualité, personne n’a arboré la moindre expression. Il n’y a qu’une réplique faiblarde, et un écrivain comme vous saurait l’arranger. Mais cela vous a intéressé.
– Pourquoi la pièce de cinq cents ? demanda Boxley d’un ton évasif.
– Je ne sais pas, dit Stahr qui se mit soudain à rire. Ah, si : c’était pour le cinéma.
Les deux assistants invisibles parurent lâcher Boxley. Il se détendit, s’appuya au dossier de son fauteuil et rit à son tour.
– Pourquoi diable me payez-vous ? Je n’entends rien à votre fichu métier.
– Ca viendra, dit Stahr en souriant, sans quoi vous n’auriez pas posé cette question sur la pièce de cinq cents. »
(« Le dernier nabab », traduit de l’anglais par Suzanne Mayou, Editions Gallimard, 1976)
Ne dirait-on pas déjà une scène haletante digne d’un film d’Alfred Hitchcock ? Il semble que Scott Fitzgerald savait faire la part des choses entre l’écriture purement romanesque et le langage, essentiellement visuel, propre au cinéma. A Hollywood il participa, entre autres, à l’écriture du scénario d’Autant en emporte le vent, réalisé en 1939 par Victor Fleming. En 1976, Elia Kazan tournera Le Dernier Nabab (The last tycoon), avec Robert De Niro, Tony Curtis et Robert Mitchum. Les dialogues avaient été adaptés alors par le distingué dramaturge anglais Harold Pinter. Malgré ces noms prestigieux au générique, on peut affirmer que le livre est bien supérieur à l’adaptation cinématographique qui en a été faite. Sur le même thème, celui de l’écrivain-scénariste dont l’immersion dans l’univers de « l’usine à rêves » vire au cauchemar, on préfèrera le Barton Fink, des frères Coen, qui remporta à juste titre la Palme d’Or au Festival de Cannes en 1991. Ce film fascinant, qui nous replonge dans le Hollywood de 1941, nous permet de retrouver, en prime, dans un second rôle délirant, la figure légendaire de… Scott Fitzgerald lui-même. A moins que ce ne soit plutôt William Faulkner ?
Didier, merci de remarquer le personnage si réussi de Monroe Stahr dans « Le Dernier Nabab Oui », superbe roman inachevé à l’image de la vie de Fitzgerald. Une vie inachevée. »Pauvre Bloom qui réduit tout Scott à des histoires de petites culottes et de petits bourgeois..Je le plains.
C’est vrai, quoi Passou, comment disait-il déjà, le hors- sol ?
Tu traverses la rue, et tu trouves un job.
chez Le Nôtre.
https://andrelenotre.com/plan-et-sculptures-du-jardin-des-tuileries/
Marrant, j’ai revu récemment Barton Fink avec mes fils. C’est plutôt Faulkner, Baroz, qui s’est fait virer d’Hollywood tellement il picolait grave.
Qu’importe, là où il est, une de ses plus grandes fiertés doit être d’avoir été considéré par rien moins que Toni Morrison comme l’écrivain américain qui représente le plus fidèlement la condition et la psyché des noirs du sud.
Ce qui démontre, s’il était besoin, l’ineptie totale de la notion racisto-xénophobe « d’appropriation cultuelle ».
Rappelons à la charmante et confusionnelle Bringueballe que Gujan-Mestras est une petite ville girondine proche des Landes et que le juge bordelais Gentil (ni Jean Gujan, ni Arsène Lapin) y est chargé d’une enquête…
https://www.sudouest.fr/2013/12/03/couach-information-judiciaire-le-chantier-existe-toujours-1247425-705.php
Bien à vous, je m’en-bats-les
Patrick Dupond
http://vallentinakall.canalblog.com/archives/2012/12/18/25948619.html
@ Dominique Khalifa, grand historien trop tôt disparu. Respect.
Ô bloom, pourquoi ainsi écorcher son patronyme ? Non, il ne se prenait pas pour un calife, il a seulement voulu mourir dans la dignité, à 63 ans. Respect !
Passou, la statue des Tuileries est l’oeuvre de Maillol !
https://live.staticflickr.com/2794/4119163965_55613d644f_b.jpg
Pauvre Bloom qui réduit tout Scott à des histoires de petites culottes et de petits bourgeo
—
Vous ne savez pas lire, Paul Edel.
Ennuyeux pour un « critique », fût-il confit de morgue et de vanité.
Exact, 3J. Kalifa, bien sûr.
Il pardonnera son lecteur.
Le point de chute d’Hemingway à Stresa :
https://www.borromees.com/hemingway-suite.html
et on s’arrête à ça.
« Hemingway à Stresa »
Bloom va encore dire que c’est petit bourgeois, renato !
Elle est bien bonne, Baroz.
Ah! un peu de légèreté, ça change du Panzer Kritk!
Panzer Kritik
cette sculpture a tout l’air d’un Maillol,on l’appellera « un rêve de Pierre » !
« Faulkner connaît les nègres mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, tellement il les hait ».
Propos de Chester Himes recueillis par Marcel Duhamel.
Les lecteurs de la Série noire comme de l’oeuvre épique de Faulkner comprendront.
Oui, IMD, elles se ressemblent et sont nombreuses à décliner le même corps de femme. Toutefois comparant la position du bras et l’objet tenu (?). Dit plante, le fait qu’elles soient toutes deux dans le même lieu et que Passou nous fait une réponse de normand, je crois que vous avez raison : plutôt nature que Cezanne. Ce fut une belle balade, une belle photo, surplombant un billet ringard. Bonne soirée.
Et Alii dit: « cette sculpture a tout l’air d’un Maillol,on l’appellera «un rêve » de Pierre. »
Très joli Et Alii, ce mot de la fin !
Manque le complément d’objet . Génération sacrifiée… à quoi ? à qui ?
Merci Jazzi pour la citation de cet « étudiant en sciences politiques et chroniqueur régulier des Grandes Gueules sur RMC depuis 2017, Maxime Lledo. »
Au delà des étudiants, je pense à tous ces jeunes courageux qui cherchent un travail, un appart,comment gérer un tout petit budget, qui ne se plaignent pas et font tout ce qu’ils peuvent pour s’en sortir.
Didier dit : « …l’oeuvre épique de Faulkner… ».
Exactement ! « épique », c’est le mot juste, l’épithète parfaite.
Faulkner est le Homère des États-du Sud-Unis.
L’affaire Amanda Gorman ou « le retour de la discrimination raciale dans les belles-lettres »
Pour le linguiste Jean Szlamowicz, la polémique suscitée par le choix d’une traductrice blanche pour la poétesse afro-américaine est une « abominable régression identitaire ».
et alii dit: à
Dans L’Idiot de la famille, Sartre accuse Flaubert d’avoir échoué(…)
»
ce Flaubert bashing sur le blogap’sou commence à devenir quelque peu insupportable !
qu’on me trouve donc un autre aussi grand styliste qui a révolutionné le roman dans notre littérature et on reparlera !!!
très bel article passou, je l’ai lu et relu avec le plus grand plaisir.
c’est ce que nous attendons de nos grands critiques de remettre les points sur les i et à leur place ces bandes de petits cons de djeunes !
« Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles. »
bien vu !
oui, pour le coup c’est excrément bien vu !
Paul Edel dit: Chaque génération connait le délicat passage de la maturité
»
passage qui, osons le souligner, arrive souvent post mortem.
je veux dire qui d’entre vous tous auraient le culot de s’estimer « mature » ?
à ceux-là je leur conseillerai d’ouvrir un journal, ou un livre d’histoire pour constater que la notion de « maturité » est surtout une vue de l’esprit.
l’homme est une espèce néoténique : ils naissent immatures et conservent toute leur vie les traits de cette immaturité (Freud : premier traité de psychologie)
“Inside, we are ageless… and when we talk to ourselves, it’s the same age of the person we were talking to when we were little. It’s the body that is changing around that ageless center.”
David Lynch
« Au delà des étudiants, je pense à tous ces jeunes courageux qui cherchent un travail, un appart,comment gérer un tout petit budget, qui ne se plaignent pas et font tout ce qu’ils peuvent pour s’en sortir. »
n’importe quoi ! les jeunes sont surtout de grands fainéants ! ils restent à glander devant leurs écrans de jeux vidéos alors qu’il leur suffirait de traverser la rue pour trouver du boulot !
sauf qu’ils ne veulent pas se salir les mains, ce qu’ils veulent c’est gagner des millions en glandant comme les chanteurs de rock ou les joueurs de foot !
tu parles d’une génération sacrifiée ! une génération de glandeurs !
le problème vient de l’éducation des parents, ils les choient, ils les couvent, ils les traitent comme des artistes ! et après ? après ils glandent et ils viennent râler !
alors c’est sûr qu’une bonne guerre ça remet les idées en place !
des gamins de 16 ans ont été fusillés par les allemands parce qu’ils avaient eu le courage d’entrer dans la résistance ?
à quoi ressemble un gamin de 16 ans aujourd’hui ? à un nouveau-né !
Pauvre statue de Maillol sacrifiée, enclose dans un camp de tôles surmonté de fil de fer barbelé !
@renato dit: à
Enfin, bouguereau ! selon l’un de nos grand-père, il n’y a pas de problème parce qu’il n’y a pas de solution.
L’enfant est le père de l’homme, et le shadok est son grand-père, par Jupiter
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