Génération sacrifiée, vraiment ?
Jusqu’à quand va-t-on continuer un peu partout à évoquer la situation des étudiants comme celle d’une « génération sacrifiée » sans le moindre souci de la résonance historique d’une telle expression ? D’autres catégories estiment être sacrifiées sur l’autel de la raison sanitaire : restaurateurs, voyagistes, hôteliers, commerçants, propriétaires de salles de théâtre et de cinéma, sportifs etc Mais s’agissant des étudiants, c’est la seule catégorie pour laquelle on insiste sur la dimension générationnelle du sacrifice, même s’il se trouve toujours un président d’université pour préciser in fine : « Il faut relativiser… ». Il y a bien eu ça et là de timides tentatives du côté de la « génération perdue » mais vouées à l’échec tant l’écart est grand entre le désarroi des étudiants faisant la queue pour obtenir un repas gratuit et la vie quotidienne des écrivains américains expatriés à Paris entre les deux-guerres, d’autant que la situation des Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Pound et autres, pour désenchantés qu’ils fussent, n’avait rien de tragique, le roman Paris est une fête en témoigne.
Depuis un siècle que l’on parle donc de « génération sacrifiée », la formule a travaillé comme on le dirait du bois dans une charpente. Son étonnante souplesse d’usage l’a galvaudée jusqu’à l’indécence, le mot n’est pas trop fort lorsqu’on se souvient ce qu’elle recouvre à l’origine : ces centaines de milliers de garçons qui eurent le malheur d’avoir vingt ans en 1914, de survivre quatre ans durant dans des conditions inhumaines au front dans les tranchées, d’y mourir ou d’en revenir atrocement mutilés, défigurés, traumatisés. Ces combattants d’autrefois de l’âge de nos étudiants d’aujourd’hui n’avaient pas le blues mais la peur au ventre. Ils n’affrontaient pas la précarité mais l’horreur.
Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles. Cela n’a pas empêché des sociologues de parler il y a vingt ans de « génération sacrifiée » pour désigner les jeunes entrant sur le marché du travail, contre d’autres sociologues qui battaient en brèche l’idée que les générations succédant à celle du baby boom aient été sacrifiées. N’empêche que selon un récent sondage de l’IFOP, 62% des jeunes « se vivent complètement comme une génération sacrifiée » tant la crise bouleverse leur mode de vie.
Qu’importe si un groupe punk décidait de se baptiser « Les trente glorieuses ». Nul n’est propriétaire d’un label historique. Passe encore que l’on emploie « surréaliste » à tort et à travers au mépris de ce que représenta le surréalisme dans l’histoire littéraire et artistique, quand « irréel » conviendrait mieux. Passe encore que « kafkaïen », « proustien » entre autres ne subissent pas un meilleur sort. Les analystes du marché du luxe prédisent de nouvelles « années folles » à la sortie de la crise sanitaire quand la pandémie sera derrière nous, comme ce fut le cas au lendemain de la première guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole dans les années 1920-1929- et pourquoi pas. Mais il est limite de sortir l’expression « années de plomb » du contexte terroriste de violence politique et de terrorisme intérieur de l’Italie des années 1968-1982.
L’enjeu mémoriel fait la différence dès lors qu’il touche à une tragédie telle que la guerre. « Déporté », « camp de concentration », « années noires » entre autres sont des termes non pas confisqués mais connotés. S’en emparer à d’autres fins en jouant sur leur polysémie n’est jamais innocent en nos temps de vérités truquées. « Génération sacrifiée » devrait être une A.O.C. Ce qui ne diminuera en rien la détresse et les souffrances des étudiants en temps de Covid. Le fait est que l’Histoire et la mémoire ont consacré l’expression. Manifestement cela n’a pas suffi à la protéger. Faudrait-il la sanctuariser ?
Nous revient alors en mémoire le vibrant incipit d’Aden Arabie. On ne saurait trop louer Paul Nizan de nous l’avoir offert pour la première fois en 1931 dans sa dénonciation de l’ordre social colonial. Son essai sous forme récit de voyage avait la violence d’un pamphlet provocateur, insolent, haineux jusqu’à l’appel au meurtre. Il s’ouvrait par ces mots qui résonnent si puissamment en 2021 par l’esprit de révolte qui les animent et qui ne seraient pas, eux, déplacés ou indécents en la circonstance, la nôtre :
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».
(« Statue de Maillol dans le jardin des Tuileries », Photo Passou)
1 905 Réponses pour Génération sacrifiée, vraiment ?
« il représente à lui tout seul deux moments que Leopardi a bien defini : « Les enfants trouvent le tout dans le néant, les adultes trouvent le néant dans le tout ». »
A quel moment est-il passé d’un néant à l’autre, selon vous, renato ?
Il me semble que c’est un peu le même processus que décrivait Paul à propos de Fellini…
rose dit: à
Je viens de faire un rêve merveilleux.
Je suis en train de déménager dans un immense appartement.
Combien de m2 pour définir un immense appartement?
( On peut se contenter d’un grand selon les m2…)
Le mépris, A bout de souffle, Pierrot le fou… Magnifiques films revus plusieurs fois…
ainsi écrivent les journalistes:
De plus en plus, la science et le militantisme woke, comprendre « progressistes nouvelle génération », se mêlent »
vous ayant signalé la pensée »woke » il y a longtemps comme ce qu’il faut avoir à l’esprit(quand on en a un d’esprit,et même « de l’esprit »* dans sa bibliothèque,
bonsoir
* »http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2764
de l’esprit: lien
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2764
Belle nuit noire éclairée!
Que l’intégrité scientifique ait désormais accédé à une « définition législative », comme on peut le lire dans ce rapport, n’est ni un hasard ni anodin (lire encadré). Après les consultations qu’ils ont menées (5), les deux parlementaires Henriet (LREM) et Ouzoulias (Parti Communiste) disent avoir constaté que la communauté scientifique ne se sentait « plus en capacité d’encadrer ou de mettre un terme à la méconduite scientifique. Elle souhaitait que la loi donne des règles ». Si des affaires ont fini par sortir dans la presse ces dernières années (6), dont certaines mises en lumière par Sciences et Avenir, bien des fraudes, falsifications, plagiats restent dans l’ombre. Quand ils font des victimes directes, celles-ci ne savent toujours pas forcément à qui se fier et vers qui se tourner. Dans ses objectifs, le CoFIS (conseil français de l’intégrité scientifique), cité dans le rapport actuel, indiquait déjà, suite au « rapport Corvol » de 2016 (rapport fondateur sur la question de l’intégrité en France) qu’il fallait clarifier « l’action à mener quand une fraude est repérée (les procédures sont rares et les affaires souvent étouffées) ». Pas facile quand il s’agit, comme évoqué par les rapporteurs lors de la présentation du jeudi 4 mars 2021 de « jeunes chercheurs [qui] subissent des pressions, du harcèlement moral, sexuel… » Et qui travaillent dans « certains laboratoires qui poussent à enfreindre les règles ».
sciences et avenir
On pourrait en savoir plus sur ce chapitre très camusien, Bloom ?
—
Faudra attendre un peu, Baroz, pas encore arrivé au dernier chapitre.
By the way, « camusien » est un abus de langage quand on parle du petit; ne pas mélanger ses torchons avec le beau linge d’Albert.
Pour le genre, je te laisse t’adresser directement à Barbara Cassin et à l’Unesco. Et n’oublie pas de lire les textes, ça peut aider.
Y a-t-il des disciplines où les méconduites sont plus fréquentes ? Et de quels types ? Le décompte pourrait prendre du temps et s’allonger, au vu des quelques éléments d’évaluation actuels que cite le rapport (p. 53), à partir d’une méta-analyse au niveau international : « Si plus de 30 % des chercheurs admettent avoir déjà commis des pratiques questionnables de recherche sur le mode déclaratif, les chercheurs qui doivent s’exprimer sur les comportements de leurs collègues rapportent que pas moins de 14,12 % d’entre eux ont été témoins de fraudes scientifiques chez leurs collègues, et 72 % d’entre eux ont déjà été témoins de ‘pratiques questionnables de recherche’ ».
Ce soir c’est quiche aux champignons.
Immense appartement, c’est au dessus de 10 pièces. Plus de 300 m2 en gros.
Moi j’ai mangé fenouils cuits et citronnés.
C’était bon.
Je ne connais pas la quiche aux champignons.
Brinqueballe et D.
Y avait pas les dimensions dans le rêve.
Immense.
130, 150 avec en prime des terrasses ou et un jardin arboré. Je vous laisse rêver les essences. Je choisis le mobilier.
Le député de l’Oise, de la famille Dassault a trouvé la mort dans un accident d’hélicoptère, 69 ans.
longtemps je n’ai pas aimé le fenouil;pourtant j’aime le gout anisé;
il parait que c’est bon pour la santé! bravo rose!
Bloom, la revue 4-5 des femmes philosophes est elle en vente en ligne? Ou la présentation où il est question de la condition féminine en Inde. L’actuel président en plus de cliver avec des lois nationalistes ne me parait pas vu de loin très progressiste. C’est une catastrophe pour les femmes dans ce pays. Viols, vitriol, assassinats impunis, mariages contraints, nursery pour autrui et encore je ne suis pas informée, quoi d’autre?
Lu pour *ou.
Attendre l’avis de Michel Onfray sur Roudinesco, c’est vouloir que l’aveugle se prononce sur le borgne!
@jazzi
un retour en grâce? pourquoi pas ?; encore que ce ne serait pas un retour, mais un accès à la grâce.
En tout cas un objectif souhaitable, mais ne meritant pas de ma part d’adresser à cette personne un « recours en grâce » l’appelant humblement à lever sa fatwa a mon encontre
et alii
le goût anisé pour le fenouil cru, le cuit quasiment pas.
quoi d’autre?
Agressions envers les femmes dans les transports en commun.
Mendicité des enfants suivie d enon scolarisation.
Enfants s’enterrant allongés dans le sable à Bombay avec seules les deux mains en prière sortant sur le sable pour mendier encore. Un mouchoir sur la bouche pour respirer.
B, si vous voulez acheter une photo ?
http://studio-olivierdassault.com
Immense appartement, c’est au dessus de 10 pièces. Plus de 300 m2 en gros
Avec ça, prévoir le piano aqueux, les vasques et bassins. Ajoutez les carpes koï , les rosiers et une maison d’hiver pour les mésanges et les bergeronnettes.
Soleil vert dit: à
J’en rêverai encore la nuit ou le jour de ma mort, ainsi que de Jaisalmer ou Udaipur.
Jaisalmer très loin à la frontière du Pakistan : pas allée , las, dslée Jibé et Soleil vert.
Moi aussi, B j’ai été caillassée lorsque je photographiais les enfants enterrés dans le sable, à Mumbaï
surtout ces paysannes vêtues comme des princesses, qui émergeaient des champs comme des apparitions.
Udaipur
Soleil vert
avec des jupes rouges et amples et longues cousues de miroirs
Soleil vert, B, Jibé
vous y étiez en 96,
B dit: à
SV, nous y étions en 83, à peu près. Trois mois, vallée du Ganges, jusqu’au Rajhastan, avec un séjour à Diu pour finir et après avoir commencé par trois semaines au Népal.
J »y ai vécu neuf mois d’octobre 1980 à fin juin 1981.Travaillé six mois à Bombay et voyagé trois mois dont un au Népal pour faire le treck Johmson/Pokara.
Pas allée au Kerala non plus, ni à Diu.
N’étais pas une routarde, ni une baba-cool.
merci et alii pour « voulez-vous danser grand-mère ».
Merci beaucoup.
Jazzi dit: à
J’aime aussi beaucoup le personnage, notamment l’historien du cinéma, renato.
Ses films nous interpellent toujours, même s’ils nous font de plus en plus chier au fil de sa production.
L’honnêteté intrinsèque d’écrire cela, et rajouter comme le cinéma de duras, mortel. Puis se regarder dans la glace et voir qu’on a la même tronche, moche et délitée, avec le double menton.
rose dit: à
Moi j’ai mangé fenouils cuits et citronnés.
C’était bon.
–
C’est un truc de marseillais, ça.
puck dit: à
Jazzi dit: N’y-avait-il pas un désir de vengeance dans la démarche de Ranicki
»
c’est RanUcki !
Puck vous veillez
et alii dit: à
(…);une autre femme m’a dit qu’elle n’arrivait pas à virer le sien) ,lui a dit « vous et moi, on est de vieux débris »; (sic)
et alii, médecin ou croque-mort ?
une littérature sans coup de gueule c’est comme un enterrement, comme une veillée funéraire, il signe son commentaire Yorick. Samuel connaît ce Yorick, toujours excessif dans ses propos, toujours à la recherche de la confrontation, du conflit, comme si cette exubérance était pour lui le seul moyen d’exister.
Samuel lui trouve pourtant quelque chose de touchant, à ce pauvre Yorick, comme les autres l’appellent, peut-être cette naïveté de penser que les livres peuvent rendre le monde meilleur, ses commentaires sont comme le reflet d’une blessure, une faille, il est capable d’envoyer une vingtaine de commentaires d’affilée, sa rage monte alors en puissance au fil de ces commentaires, cherchant à surenchérir sur ses propres excès.
Ce pauvre Yorick en veut à la terre entière, il veut à tout prix que les livres changent le monde, selon lui si ce n’est pas le cas c’est uniquement parce que les lecteurs ne savent pas lire. Hélas les livres ne peuvent changer la nature de ceux qui les lisent, se dit Samuel, c’est évident, ce Yorick ne peut accepter cette évidence, aucun livre n’a rendu ni ne rendra ce monde meilleur, ni meilleur ni pire qu’il n’est sans eux.
Puck
ce passage là me rappelle quelqu’un et cela a déja été écrit ici ; toute la suite et ce morceau sont d’une grande splendeur, même si le ton ambiant est bien proche du spleen, comme rimbaud le savait.
Jibé dit: à
Jaisalmer ….
je ne sais pas pourquoi, rose, vous en parlez (d’ailleurs c’est souvent, quand je vous lis) mais il se trouve que je connaît cette ville et le désert du Thar, juste à côté. Invité par ma nièce qui y travaillait comme vétérinaire, bref, j’y ai passé trois semaines il y a deux ans,…c’est une cité de rêve
Des couleurs comme jamais vu
Des senteurs aussi
Mais la pauvreté, jamais vu ça non plus…la gare de Calcutta (régis Debray l’écrit d’ailleurs quelque part) est une épreuve urbaine d’odeurs abominables et de pauvreté radicale, les environs de Jaisalmer, qui peuvent même sentir bon, sont peuplés de pauvres gens, ruraux, eux, qui brutalisent les femmes, majoritairement.
Dans un environnement de rêve, il est vrai, on aura encore réussi à créer les conditions de l’enfer.
Jibé
ne sais pas non plus pourquoi – si, à cause des hommes qui mangent assis pendant que leurs femmes se tiennent droites derrière eux, les servant et s’activant. C’est le pourquoi.
Pas connu Calcutta.
Parlez-nous de Jaisalmer et de Calcutta.
Misère extrême à Mumbai aussi. Des km 2 de bidonvilles.
Mendicité prégnante ; système des castes, chiffonniers et intouchables or omar sy.
Les conditions d el’enfer : suropulation Jibé.
Lorsque j’y ai vécu, dans les campagnes on offrait un transistor aux hommes qui acceptaient de se faire stériliser. Ce n’était pas gagné. Ils voulaient le transistor mais ils ne voulaeint pas ne plus faire d’enfants. C’est comme si c’était la richesse des gens pauvres.
Beau regard, Jibé, sur ces femmes et ces hommes, sur la beauté et son contraire, sur la pauvreté et certainement la richesse de quelques nantis d’une autre caste pas très loin de ce peuple vivant des relations difficiles. Rose a de la chance de pouvoir partager sa mémoire avec la vôtre. Vous lire tous deux va être une grande joie. Merci.
et alii dit: à
La Guerre – La bataille de Marignan – Clément Janequin (Ens. Le banquet du Roy)
https://www.youtube.com/watch?v=xgji8X8EktQ
et alii
c’est extremement superbe ; le déclamatoire et le tambour à la baguette et l’ancien français du roy francouey.
à côté Israël.
aller vivre à Jérusalem.
« Les enfants trouvent le tout dans le néant, les adultes trouvent le néant dans le tout ».
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/jean-luc-godard_26.html
renato
ces mecs qui vivent avec une monteuse, voire une maquilleuse ! ? !
Jibé dit: à
A propos de mémoire, Christiane, elle est toujours sélective, sinon nous deviendrions fous; et bien sûr nous gardons ce qui nous parle le plus, qui construit peu à peu notre bagage à nous, que nous allons projeter dans nos rencontres littéraires et personnelles. J’ai bien aimé cette démonstration relative à Jazzi, qui nous concerne tous. Parfois notre mémoire inverse, parfois elle exagère, mais jamais elle n’est exacte puisqu’elle est une représentation que nous avons construite d’un réel ancien, passé au filtre, lui, de toutes nos croyances, nos a priori, nos désirs …
Jibé, christiane et DHH
oui la subjectivité de la mémoire, et son effacement progressif pour éviter ce qui fait souffrir, pose problème, dépasse l’entendement.
Jibé vous faites un tour complet.
La querelle des mémoires
« Je suis Charlie »
quinze ans après se revendiquer ‘je suis Charlie’ c’est être arriéré ou fidèle à l’horreur ?
Au lieu de rêver aux paradis perdus, revenons à la réalité.
Comment se fait-il que les envoyés de l’OMS en Chine aient suspendu la publication de leur rapport ?
Sait-on combien la covid19 a fait de morts à ce jour ?
rose, je pense que ce médecin qui dit à une dame un peu avancée en âge qu’elle est un vieux débris est un salaud même s’il dit « metoo »; et je demanderai à mon amie son avis ;elle s’y connait en médecin (son mari l’est) et dans leurs relations avec la clientèle -elle est paramédicale- m’a beaucoup parlé du covid-elle suit de très près l’évolution- mieux que moi! -et je suis attentive à ses jugements
« ces mecs qui vivent avec une monteuse, voire une maquilleuse ! ? ! »
C’est à dire ?
erratum
Mariage princier à Windsor, et non à Canterbury. Pfff deux baffes.
La chapelle Saint-Georges est la chapelle royale anglicane du XVᵉ siècle en style gothique du château de Windsor. Elle est dédiée à saint Georges, saint patron protecteur de l’Angleterre.
Au dernières nouvelles 2.560.995 — déclarés —, Jacques.
. hélas, je ne suis jamais allé aux Indes,
. l’aveugle et la borgne, je suis mdr
. charlie a six ans, arriéré fidèle
. le député de l’Oise, de la famille Dassault a trouvé la mort dans un accident d’hélicoptère, 69 ans. Et longtemps je n’ai pas aimé le fenouil ; pourtant j’aime le gout anisé ; il parait que c’est bon pour la santé de prendre un hélicoptère !
. elle vient de calcutta,
par exemple jacques dutronc auquel je pense
Sylvie Duval est la compagne de Jacques Dutronc.
Sylvie Duval est une ancienne maquilleuse de cinéma. En 1997, sur le tournage du film de Nicole Garcia, Place Vendôme, sur lequel elle travaille, la jeune femme fait la connaissance de Jacques Dutronc. Dès lors le couple ne va plus se quitter.
. elle vient de calcutta,
Qui ?
La mendiante d’Anne-Marie Stretter ?
. elle vient de calcutta,
Qui ?
. et françoise hardie, il l’avait déjà malplaquée ? (11.9.1709) kkkkkkkkkkkkkkk xxxxxxxxxxxxxx cvcvcvcvvcvcvcvcvcvvc uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
oui, c’est la mendiante. c’est elle.
La folle ?
Oui, c’est elle. Dans un immense appartement colonial. Elle danse. Elle vient de Birmanie.
Rose dit: « Samuel connaît ce Yorick, toujours excessif dans ses propos, toujours à la recherche de la confrontation, du conflit, comme si cette exubérance était pour lui le seul moyen d’exister.[…].
Rose, c’est un roman étrange, publié en octobre 2015 par Atramenta (Riihitie 13D 14, 33800 Tampere, Finlande (soit… nulle part…). Son titre : « Antimatière », l’auteur : Maurice Desborels.
Titre d’un livre mystérieux que Samuel découvrit un jour sur le stand d’un bouquiniste après l’avoir cherché longtemps. Une émission sur France Culture évoquait ce livre. Un livre de critique, disait l’auteur. Pour objet de la critique : Musil. Il avait le souvenir d’un personnage sans caractères dans un roman-essai, un homme mathématique, un homme du possible.
Samuel ne vit que de critiques littéraires en podcasts, en enregistrements ou en direct.
Il lit les avis des critiques sur internet et surtout un blog littéraire sur lequel il se rend souvent. Il participe aux discussions et signe ses commentaires « Samuel ». (Les autres ont des pseudonymes…). Une sorte de salon privé selon lui. Un salon littéraire privé plein de querelles, d’insultes… l’art d’avoir toujours raison…
Et on arrive à Reich-Ranicki (Vous avez ce passage plus haut et vous l’avez repris dans votre commentaire, ce soir).
Il signe donc son commentaire Yorick.
L’Allemagne, dit-il, c’est à la fois Thomas Mann et Adolph Hitler, le meilleur et le pire.
Ophélie, une commentatrice, le renvoie à une époque où ses commentaires étaient plus drôles quand il parlait de « Tristram Shandy », elle le trouve triste et lui conseille de sortir.
Samuel éteint son ordinateur et repense à Thomas Mann. Comme dans un rêve….
Plus tard, il reprend son livre. Ce sont les premières lignes de « L’Homme sans Qualités » de Musil… mais il aime fermer le livre car c’est là que tout commence…Il s’était lancé à sa recherche… (mais le site de l’éditeur était fermé.. et l’avait trouvé stand du bouquiniste.
Voilà, ça commençait comme ça quand je l’ai lu ! Pablo avait fait un de ces foins avec ce livre, accusant Puck d’être Desborels et d’avoir écrit un livre débile.
Je me souviens que peu à peu, il découvrait la raison du titre « Antimatière » : les deux formes de vie, celle de l’intellect et l’antimatière, celle du sentiment.
Or, ce titre est le titre du livre écrit par Desborels ou… ou…
Bonne nuit, Rose.
Il faudrait que je le relise. J’ai un peu oublier la fin car le livre devenait comme un labyrinthe où je me perdais.
… que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.
oublié
« Sylvie Duval est la compagne de Jacques Dutronc »
Je ne vois pas le relation avec l’aphorisme de Leopardi, rose, mais puisque vous la voyez, qui est le tout et qui l néant ?
Jaisalmer
quand j’y suis arrivé, dans une sorte de bus (bondé et bariolé), j’ai « vu » la forteresse du Désert des tartares, malgré l’évident fossé climatique entre ces deux lieux…j’ai su que des remparts pouvaient jaillir de la steppe et cristalliser l’attente.
Les femmes portent un voile coloré souvent piqueté de perles ou de minuscules miroirs et les hommes de grandes moustaches courbes. On est dans un autre temps si l’on regarde ces visages, souvent minces et sombres, avec parfois une dent en or sur le devant et des yeux océan. Le contemporain mondialisé vous rattrape au premier smartphone et dans les affiches type Bollywood.
J’ai bu du thé très noir plusieurs fois dans un local aux murs terreux, d’ocre et de sable, qui curieusement me rappelait Bagdad Café (preuve que la mémoire référence tout et connote le présent en permanence). J’ai encore en bouche le goût épicé de ces mélanges de légumes qu’on vous sert dans un pain azyme brûlant et dont le jus doré et huileux vous coule sur les doigts et macule de rouille votre chemise.
Le système des castes, aboli depuis des décennies, fonctionne encore, c’est visible d’emblée dans l’entre soi qui prévaut entre gens du même « rang », quartier, métier. Ma nièce s’occupait des vaches, vétérinaire novice dans une ONG qui tente d’éviter les zoonoses, ce qui lui permettait de fréquenter un peu tous les quartiers, flanquée d’un type mince comme une tige qui la guidait (heureusement) dans les ruelles, l’un et l’autre flanqués de …moi, ce qui m’a permis de voir pas mal de choses. Les femmes maltraitées, les enfants exploités (mais comment vivre sans leur travail?), un monde dur.
Pauvreté, oui, avec son cortège de malformations physiques ahurissantes (souvent suite à des accidents, des membres tordus), de violence (des cris, des courses), d’indolence (des corps affalés, déshydratés, à bout de faim). Et quelques bagnoles briquées, lustrées, vitres noires, indifférentes.
Tout et le contraire de tout
Et un puissant souvenir de beauté brusque, évidente, paradoxale.
Voilà, en vrac.
Je vais peut-être en rêver cette nuit, autre recyclage mémoriel…le rêve.
Merci, Jibé.
Bonne nuit.
Bon dodo.
Lundi 8 mars 2021, 5h44, 11°
Inutile d’aller perdre son temps en Inde à s’étonner du système des Castes !
Impitoyable avec les femmes, les enfants, les hommes. Système traduisant fidèlement la décourageante pauvreté matérielle et intellectuelle de la populace, système bien implanté dans le chaos de l’humanité diverse, fourbe, inégalitaire par nature, se reproduisant bêtement de génération en génération …
Inutile d’aller en Inde !
On peut à loisir observer le système des castes en France même, bien installé depuis longtemps dans les zones autonomes, les villages, les villes, les beaux arrondissements parisiens, les clapiers de banlieues avec leurs femmes déguisées en sac poubelle !
Inutile d’aller en Inde… Joyeuse fête !
8 mars 2021
Pour Passou, une photo d’ O. Dassault
Lundi 8 mars 2021
JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ESCLAVAGE DES FEMMES
Jicé
Merci
Lorsque depuis trois jours on parle de la jeunesse me trotte dans la tête ce titre
Avoir vingt ans dans les Aurès.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Avoir_vingt_ans_dans_les_Aur%C3%A8s
Pas vu.
Mais le titre.
Janssen J-J
C’est écrit que la mendiante de Calcutta vient de Birmanie ? Ou vous l’innovez ?
Françoise Hardy l’a trompé. L’a pas admis. C maqué avec la maquilleuse. Et installé en Corse.
Monteuse, c un métier passionnant. Avant, au siècle dernier, on coupait, collait.
Se mettre à la colle.
Pas comme en Colombie, à sniffer sur le trottoir.
Renato
Ce qui m’intéressait, le lien entre le tout et le néant ou le néant et le tout, c’est le nouage qui constitue le couple, un tout.
Dslée si je suis à côté.
La photo d’Olivier Dassault, papa marchnd d’armes, ce sont les chiffonniers qui marchent avec leur grand sac en toile de jute sur le dos, le long des rails et qui glanent ce qui a pu tomber des trains.
JiCé….. dit: à
Lundi 8 mars 2021, 5h44, 11°
Inutile d’aller perdre son temps en Inde à s’étonner du système des Castes !
Impitoyable avec les femmes, les enfants, les hommes.
Jicé
Impitoyable avec les pauvres.
Renato
L’aphorisme de Leopardi
Le couple en espèce d’idéal d’inaccessible rêve qui représenterait le tout.
Je croyais que la femme de Godard était monteuse.
Passou assis devant chez lui attendant de pouvoir faire son interview mythique.
Je suis atteinte, je souffre d’une mémoire traumatique.
Parfois, en boucle, les souvenirs affluent.
À moitié nue, à l’hôpital Holy Spirit Hospital, u gynécolocue m’examine.
Plus d’hymen. Pas d’hymen. Jamais eu d’hymen. Pourquoi ?
Examen gynécologique parce que neuf mois en Inde neuf mois d’aménorrhée.
La difficulté pour une jeune femme, 23 ans, de montrer son corps nu à un homme.
Puissant, ce souvenir soudain pourquoi ?
Je lui avais demandé, elle était tombée prégnante de l’appeler comme elle le désirait mais pas Emmanuelle/el.
À l’aéroport, du retour, il s’appelait Emmanuel.
Je suis tombée dans les fruits.
One apple a day
Doctor away.
Dix ans après.
Pas d’évidence.
Pas d’évidence pour constituer le couple et jamais l’idée de constituer une famille.
La photo d’Olivier Dassault ?
Ici:
8 mars 2021, pour elles
des premières de cordée, ici :
Jibé
Merci de votre récit qui dit tout d’un pays magnifique.
Oui voyager en bus (et/ou comme dit B hier en train) et comme vous le soulignez un espèce du bus, un véhicule qui roule.
La chance d’avoir pu pénétrer dans les quartiers. Jamais mangé du pain azyme avec des légumes brûlants. Souvenir particulier du pan ahec tous ces trucs mis dessus pour digérer le repas. Et de ce restau délicieux à Bombay qui, un jour, a flambé.
Hier, nous l’avions omis alors qu’il est number one, le Bollywood national, aujourd’hui corroboré par le Bollywood culinaire.
J’y allais souvent au ciné, voir des Bollywoods et il y avait double sensation de l’émerveillement des couleurs chatoyantes, chants et danses et de l’incompréhension totale des scénarios.
Dans la salle, des pauvres. C’était leur poudre aux yeux, en or.
Passionnantes premières de cordée, dont Okongo Iwaela qui a l’intelligence de porter ses costumes traditionnels plutôt qu’un tailleur Armani et Marion Poitevin qui aime la montagne et c’est pour cela qu’elle a choisi ses différents métiers, et crée Lead the climb.
Jibé
Arrivée sur le fort comme ds le Désert des Tartares, pourriez le montrer ?
avec son cortège de malformations physiques ahurissantes (souvent suite à des accidents, des membres tordus), de violence (des cris, des courses), d’indolence
Arrivée à Bobay, les culs de jatte sur des planches à roulettes qui vous coursaient pour gratter des roupies. Plus tard, les échasses, etc. Beaucoup de gens atteints de gros et graves handicaps, non appareillés, dans la rue.
Encore ?
L’étoffe dans anti-heroines.
https://www.franceculture.fr/oeuvre/je-suis-le-genre-de-fille
Bonne nuit, Rose.
Il faudrait que je le relise. J’ai un peu oublier la fin car le livre devenait comme un labyrinthe où je me perdais.
Ai dormi.
Merci.
Ma mère a pleuré hier soir, l’ai emmenée voir Peyo à Calais.
Pas encore lu tout votre commentaire : ne trouvez-vous pas que Yorick ressemble éminemment à Hamlet ?
Christiane
J’ai tout lu.
Il y a de cela deux semaines environ, nous avons eu un artiste didier … qui a écrit ou pas sur le blog ensuite.
Maurice Desborel, puck, hamlet, nous avons un écrivain sur le blog un critique littéraire un cinéphile et les femmes femmes des années 2020.
C’est pas chouette cela ?
Christiane
L’avez-vous lu Antimatière ?
Conduire des travaux où je vis, c comme aller à Calcutta en rickshaw. Avec des vaches sacrées sur la route.
Anti-héroïne maus héroïne du quotidien.
mais héroïne du quotidien.
Mais où et donc or ni car hein ?
Bienvenue chez les filles.
8 mars
https://www.ilfoglio.it/bordin-line/2018/04/04/news/il-tradimento-dei-curdi-187438/
Pour les italophones
Beaucoup de ces malformations physiques ahurissantes sont produites artificiellement avec des vrai instruments de torture, pas envie d’en parler — trouvé plus civilisé l’Afghanistan d’avant l’invasion sovietique.
AcheterAlbum créé dans la bedetheque le 13/10/2002 (Dernière modification le 27/10/2018 à 15:52) par Jean-Phi
Philémon
12. Le chat à neuf queues
https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/philemon12.jpg
bonne fête renato
Misère extrême à Mumbai aussi. Des km 2 de bidonvilles.
—
Ne pas se laisser avoir par sa vision d’occidental. Dharavi, le plus grand bidonville de Mumbai, sur la route de l’aéroport (prédominance de toiles bleues), 1 million d’habitants, a mis en place un système très efficace de prévention du Covid, qui responsabilise tous ses habitants. La BBC World y a consacré un reportage entier.
Esprit civique bien plus développé que chez les Parisiens ou teuffeurs nantais repus d’égoïsme bobo.
Bloom
c’est vrai, vision d’occidental…mais comment voulez vous voir autrement quand vous êtes occidental?
Ma réalité de l’Inde n’est pas la réalité, mais un affamé reste un affamé
L’arrivée sur le fort? Mais comment la montrer, rose? On ne recolle pas le puzzle du souvenir comme ça, et je n’ai pas de photo pour cette émotion intense et intime
Imaginez une citadelle, ville haute, ville basse, arrimée sur une steppe de poussière, dont rien, de loin, ne trahit la modernité, imaginez, rose…
Une photo Jibé ? Une toile ?
Bloom
Octobre 81, y avait pas le covid. C’était pas des toiles bleues et je ne vous ai rien écrit lorsque débarquait la mousson.
Jibé
Je vais chercher
Renato
Saint Jean de Dieu ?
« Produites artificiellement »
Pour « fabriquer » des mendiants ?
Oui, rose.
Je salue toutes les femmes de ce blog, mais c’est une défaite en somme d’avoir besoin d’une journée spéciale…
C’est que la question se pose encore, ici et ailleurs dans le monde, de vos droits par rapport aux nôtres -et ce « nous » me déplaît car il me déplaît d’être associé à mes pairs en sexe et genre et au patriarcat qui a valu aux femmes et à l’humanité toute entière tant de prédations.
… quand finira « l’infini servage de la femme? »
Dites à vos filles qu’elles doivent oser,
qu’elles peuvent se dresser,
qu’elles feront peut-être mieux -sûrement pas pire- que des millénaires de cultures guerrières machistes.
Il faut soutenir l’éducation des filles et femmes, partout. C’est la clef de leur liberté.
Et éduquer les garçons à pouvoir les entendre et à baisser la garde (de nombreux mythes racontent qu’au commencement les femmes avaient le pouvoir mais qu’elles ont fait une bêtise et que les hommes sont intervenus pour sauver le monde du désastre… mythes encore fonctionnels dans l’inconscient collectif)
rose
il y a plein de photos de la forteresse, mais aucune ne restitue cette magie qui tenait à ma lecture du Désert des Tartares
(galeries de photos sur le web, des centaines, je viens de voir)
La jibe et ses mites.
c’est vrai, vision d’occidental…mais comment voulez vous voir autrement quand vous êtes occidental?
—
Certes. Mais cela amène à se poser la question de l’intérêt des voyages…pour arriver à la conclusion qu’il y a beaucoup de pauvres en Inde…? Qu’il vaut mieux être riche et en bonne santé plutôt que pauvre et malade..?
Bon, on a vu, mais qu’est-ce qu’on a vu, sinon de la surface…
Je pense que si l’on ne rencontre pas les gens, si l’on n’a pas de personnes du cru, autres que les guides, trop roués, pour nous accompagner dans nos pérégrinations et nous aider à déchiffrer un lieu, cela n’a pas grand intérêt.
Un pays comme l’Inde (mille pays) est comme une langue dont il faut apprendre les rudiments afin de comprendre ce que l’on voit.
D’où la nécessité de bien préparer son voyage, de chercher des relais sur place…cet effort-là est toujours récompensé par des expériences inoubliables et le sentiment d’avoir vraiment touché du doigt une réalité autre…
@@JIBE
vous ecrivez
« C’est que la question se pose encore, ici et ailleurs dans le monde, de vos droits par rapport aux nôtres »
Votre formule est abusvement simplificatrice le probleme ne se pose pas dans les mêmes termes partout
ICI il n’y a plus de droits a conquérir . ce qui reste d’inegalite entre hommes et femmes releve de pesanteurs culturelles qui ont handicapé lourdement les femmes de ma génération mais qui se sont allegéees de au fil du dans l’inconscient collectif même s’il en reste des reliquats à extirper
Pour vous donner une idée sdu chemin parcouru un souvenir
Un jour par hasard deux ou trois ans apres avoir quitté le lycée de province où nous etions toutes deux en poste j »ai rencontré a Paris une ancienne collegue , elle promenait dans une poussette une toute petite fille ravissante ,sa filleule m’a-telle dit
Plus tard j’ai su que cette enfant était en realité la fille de cette celibataire
Ainsi encore à la fin des annéees 60 une femme indépendante, d’un haut niveau d’éducation (agrégée d’histoire) n’osait pas s’afficher en mère célibataire devant quelqu’un de son monde, qu’elle ne pouvait imaginer embarrassée de principes moraux archaïques
Oui, merci renato.
Lu ce matin dans le Parisien : « Dans le monde, la pandémie a fait près de 2,6 millions de morts officiellement recensés depuis son apparition. »
Vu en replay un formidable documentaire sur Alfred Stieglitz et Georgia O’Keefe « L’amour à l’œuvre ». Un documentaire de Beaux Arts (2018).
Dans les années 1920, l’artiste peintre Georgia O’Keeffe et le photographe Alfred Stieglitz forment le couple le plus sulfureux de l’avant-garde new-yorkaise….
https://www.beauxarts.com/grand-format/georgia-okeeffe-et-alfred-stieglitz-tout-feu-tout-flamme/
Réflexion sur la rencontre des créations entre un photographe et une femme peintre. Pas facile…
Regardé aussi, attentivement, toujours en replay, un autre documentaire de Katia Chapoutier (France 5) traquant Denis Podalydès en plein travail et ses comédiens. Ils préparent le « Triomphe de l’amour » de Marivaux pour les Bouffes du Nord.
On entend et voit Michel Bouquet (archives), son maître, Eric Ruf créant et expérimentant les décors, Christian Lacroix réfléchissant aux costumes. Mais surtout les comédiens en pleine répétition et lui, bondissant, jouant tous les personnages, usant et motivant tour à tour les comédiens.
C’est bouillonnant, déroutant, passionnant.
Deux moments intenses pour retrouver la création, le sens de certaines vies…
Je regarde à nouveau cette photo de Passou en haut du billet.
Ce Maillol dont il ne reste qu’un geste : tenir une fleur, un visage méditatif et cette palissade surmontée de barbelés pour interdire de passer de l’autre côté du chantier.
Nuages effilochés comme laine au passage des transhumances des bêtes vers les pâturages d’été. Respiration de la montagne…
Changer de terre…
A la tête des troupeaux, les meneurs, calmes, résistants…
Histoire pastorale…
Vu le pape François à Mossoul, hier, au milieu des décombres laissées par les djihadistes, dans la lucarne de ma télé. Il a lâché une colombe…
Bon, je vais remonter les commentaires laissés en friche hier au soir.
La génération qui bouge.
« Les femmes sont en première ligne face à la crise de Covid-19, en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices, organisatrices communautaires et, pour certaines, en tant que dirigeantes nationales figurant parmi les leaders les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. La crise a mis en évidence l’importance primordiale des contributions des femmes et le fardeau disproportionné qu’elles portent. »
https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2020/11/announcer-international-womens-day-2021
Mais que disait le rapport des émissaires de l’OMS en Chine, qu’il nous est interdit de savoir ?
qu’elle ne pouvait imaginer embarrassée de principes moraux archaïques
NE voulezvous pas dire
imaginer qu’ embarrassée de principes archaïques « ?
rose dit à Christiane : « L’avez-vous lu Antimatière ? »
Oui. ai souligné plein de passages, semé des points d’interrogation, ai souri, souvent. C’est le livre d’un funambule…
mais pourquoi « s’afficher »? SE MONTRER NE SUFFIT PAS?
parce que c’est une femme?
Le troisième œil (symbolisé par le ‘bindi’), celui qui déchire le voile des apparences, de la ‘maya’…
Il y avait un autre documentaire intéressant sur Arte à propos d’une femme remarquable, Christiane.
https://www.arte.tv/fr/videos/098863-000-A/mae-west-une-star-sulfureuse/
j’ai été très occupée à monter une « cabale » avec 2
FEMMES ,qui ferait plus d’un(e) heureux(se)
occupée :depuis hier
Hello rôz, écoutez bien la fin…, vers 2’40…
https://www.youtube.com/watch?v=BHiCvmFajhQ
Non, je n’invente rien… Belle journée à v2,
De Calcutta… peut-être.
pour protéger les femmes de l’agressivité et du harcèlement des hommes la meilleure solution c’est le port du voile, et je ne comprends pas que cette pratique ne soit pas encore adoptée en occident, ce qui prouve que nous sommes très arriérés.
A Paris aujourd’hui, je retrouve ce que j’ai vu dans certains quartiers de Delhi en 96 : des gens vivant sur les trottoirs : Lourmel, Bir Hakeim etc.
L’inde c’est aussi une masse formidable d’ingénieurs compétents et sous-payés.
Je n’ai croisé, enfants ou adultes que des indiens aimables. Le dernier c’était à Paris Viswanathan Anand au mémorial Alekhine
C’est dingue !
C’est vrai 😀😃😄😁😆🙂🙃😉😀😃😄😁😆😇
Elle venait de Birmanie.
Et B qui veut aller chercher en Birmanie la famille de la mendiante pour lui dire qu’elle est à Calcutta, à l’ambassade.
Jannssen J-J, quel pied ! 🦶❤
J’écouterai le tout plus tard.
Passez le relai, bonnes gens. La mendiante vient de Birmanie.
Et petit jésus-christ a eu pour lit de bb une mangeoire. Oyez oyez les francoués du bon roué françoué.
« L’inde c’est aussi une masse formidable d’ingénieurs compétents et sous-payés. »
ils n’avaient qu’à faire des études d’experts comptables, chirurgien dentistes ou joueurs de foot ou de cricket !
trop chiant ces gens qui se plaignent toujours !
Bloom
Un lien avec le tika votre bindi ?
Le tika dit des femmes, mariée, coeur à prendre etc.
Christiane
Un funambule : voulez-vous dire un artiste ?
@et alii
Non votre correction ne correspond pas a ce que j’ai voulu et je me suis sans doute mal exprimée
Ce que je voulais montrer c’est ce qu’il y avait de presque normal dans cet échange entre femmes apparemment « eduquéees » Cette collegue me prêtait le sentiment, qui etait aussi le sien, prisonnières que nous etions de la bien –pensance ambiante qui, collait encore à cette époque une etiquette honteuse aux mères celibataires
Et son mensonge ne venait pas du fait qu’elle m’aurait imputé en matière de morale un archaïsme qu’elle n’aurait pas partagé, mais que l’air du temps lui interdisait de faire état de cette maternité a quelqu’un qui n’était pas de ses intimes
Cela vous donne une idéee du chemin qui restait à faire
@Jibé
« Le jour suivant, ils se mirent à regarder ensemble, se passant la longue-vue à tour de rôle. […]
Selon toutes probabilités, pensait-il, l’ennemi s’arrêterait à l’abri d’un repli de train qui traversait le désert dans le sens de la longueur.
Ce repli de terrain se confondait avec le reste de la plaine à cause de sa couleur identique mais parfois les ombres du soir ou les bancs de brume en révélaient la présence. Il dévalait vers le nord, sans qu’on pût savoir s’il était escarpé ni quelle était sa profondeur. En conséquence, la partie du désert qu’il dérobait à la vue de ceux qui regardaient de la Nouvelle Redoute était inconnue.
Du bord supérieur de cette dépression jusqu’au pied des montagnes, là où se dressait le cône rocheux de la Nouvelle redoute, le désert s’étendait uniforme et plat, interrompu seulement par quelques crevasses, par des tas de décombres, par de rares zones plantées de roseaux. […]
Cependant, le temps passait, toujours plus rapide ; son rythme silencieux scande la vie, on ne peut s’arrêter même un seul instant, même pas pour jeter un coup d’œil en arrière. […]
Tout s’enfuit, les hommes, les saisons, les nuages ; et il est inutile de s’agripper aux pierres, de se cramponner au sommet d’un quelconque rocher, les doigts fatigués se desserrent, les bras retombent inertes, on est toujours entraîné dans ce fleuve qui semble lent, mais qui ne s’arrête jamais. […]
De jour en jour, Drogo sentait augmenter cette mystérieuse désagrégation, et en vain cherchait-il à s’y opposer. »
Le désert des Tartares – Dino Buzzati – traduit de l’italien par Michel Arnaud.
christiane tout à fait d’accord avec vous !
voyez-vous ce qu’il manque le plus dans la critique en France c’est le pragmatisme, et là je renvoie à l’évocation de Schusterman dans ce chef d’oeuvre dont vous parlez « Antimatière », un livre facilement lisible bien que très complexe dans l’articulation des diffrents concepts qu’il donne à lire.
un exemple, au hasard ! ce qu’écrit Paul Edel sur Ranicki, à l’évidence cela manque de pargmatisme dans la mesure où cela ne contextualise pas la question soulevée !
un contexte d’Allemagne d’après guerre où le mystère central reste la question de la culture et la barbarie !
et voilà ! si on parle pas de ce contexte hop ! on passe à côté du sujet, voire on pond un hors sujet complet !
d’ailleurs j’en avais parlé avec Mr Paul Edel au sujet d’un brillant texte écrit au sujet de Thomas Mann au sujet de sa relation avec le compositieur allemand (deutscher componist) en vo) le sus nommé Richard Wagner.
Mr Edel avait cité un extrait du journal de Mann où ce dernier dit toute son admiration pour ce ein gross compositor, et de là on en déduit que Mann admirait Wagner.
Sauf que quelque décennies plus tard Mann va descendre en flèche ce même gross compositor dans son dernier livre Dr Faustus !
et voilà ! et alors ? de quel Mann parle-t-on ? c’est une question qu’il nous faut nous poser car c’est une question voilà qu’elle est bonne !
d’où l’intérêt d’une critique « pargmatique ».
parce que quand on contextualise les choses on échappe aux jugements globaux et on tient compte de variables qui évoluent dans le temps, soit des variables liées à l’auteur, soit des variables liées au contexte dans lequel évolue cet auteur.
ensuite il suffit de reporter l’ensemble de ces variables dans un tableau en faire une lecture matricielle !
et c’est pour ça que, dans Antimatière, l’auteur défend la critique matricielle !
alors comme vous le dites Paul Edel est un lecteur, il juge Ranicki en bon lecteur qu’il est, juste qu’il oublie qu’il y a eu la guerre et tout le bordel intellectuel et métaphysique que ça entraine, et Ranicki est un critique du bordel ambiant, du coup on ne peut rien lui reprrocher ! surtout pas d’être passé à côté d’auteurs importants ! autant on peut le preprocher à Gide, mais pas à Ranicki parce que cela n’a aucun sens de le lui reprocher !!!
un lecteur c’est bien, faut juste qu’il pense à lever parfois le bout de son nez des pages qu’il lit pour voir ce qu’il se passe dans le monde !
mais que l’air du temps lui interdisait de faire état de cette maternité a quelqu’un qui n’était pas de ses intimes
C’est à peu près ce que j’avais compris
bien sur l’air du temps!
et c’est pour ça que, comme le dit Musil, les lecteurs sont les personnes les moins bien placées pour critiquer les livres.
rose dit à Christiane : « Un funambule : voulez-vous dire un artiste ? »
Non, Rose, un homme qui avance au-dessus du vide, à une hauteur vertigineuse, en tâtonnant, entre deux mondes, entre deux vies, fleurtant avec la chute, la mort toujours à ses trousses. L’instabilité peut le remettre d’aplomb. Tentation du vertige en lisant ce livre.
Un roman (?) impressionnant par l’érudition et la profondeur d’analyse de l’auteur (?). Il semble quitter un univers d’écriture dont il aurait fait le tour…
un titre de télérama:
Comment le capitalisme de surveillance “transforme notre intimité en matière première”
et à propos du livre
À l’heure des réseaux sociaux et de la toute-puissance technologique, Shoshana Zuboff, professeure émérite à la prestigieuse Harvard Business School, prend le relais. Et sonne l’alerte. Nous sommes dépossédés de nos propres vies dans des proportions « indéchiffrables pour le cerveau humain ». Pire, plus nos spoliateurs en savent sur nous, moins nous en savons sur eux.
Même mon guide était aimable. C’était un sikh … dépressif.
En principe tu touches à un poil de Sikh, il te coupe en deux. Demandez à Indira Gandhi.
Mais le mien était atypique ce qui faisait hurler de rire un ancien collègue d’origine Tamoul.
intimité?
IV. Recyclage et télévision. La « télé-intimité », le capitalisme et la prostitution [1]
Jean-Jacques Delfour
Dans Télé, bagnole et autres prothèses du sujet moderne (2011), pages 135
par le monde:
L’intime, proie du capitalisme
« Deux grands motifs accaparent ces trois films. Celui de la rupture entre les générations, l’ancienne (en gros celle des baby-boomers) résistant tant que faire se peut à la dissolution des liens sociaux et familiaux opérée par le nouveau capitalisme, la nouvelle s’y soumettant de plus ou moins bon gré ».
La mendiante…
BATTAMBANG
De ce fouillis de textes, de choses et d’êtres
elle se dresse comme une herbe folle –
arrachée, jetée
aux quatre vents, poussée
par la faim dans les espaces plans, les marais fétides
les rivières gorgées de pluie comme du porridge
vers la ligne droite où ciel
et terre s’unissent bords à bords
vers les collines et les vallées aux noms romantiques.
elle mange les jeunes pousses de riz, quémande des os,
dérobe du poisson salé
(qu’elle dissimule entre ses seins chétifs)
partout où qu’elle s’arrête
quelqu’un vient et la chasse à coups de pied.
Parfois, si un homme la suit
lui demande son nom, et d’où elle vient,
dans une langue qu’elle comprend à peine,
tout ce qu’elle répond est ‘Battambang’.
Un, deux, trois…elle comptait les jours
passés loin de chez elle. Désormais, toute notion du temps
(et des chiffres) évanouie, elle ne connait que la morsure interne
qui gonfle son ventre infecté de vie comme un levain
qui tend sa peau jusqu’à craquer.
(Quand l’enfant nait, c’est juste pour mourir en silence)
Les cheveux qu’elle s’arrache en désespoir par touffes entières
Lui donnent l’air d’une crasseuse moniale bouddhiste.
Allongée sur le gravier dans une fosse elle regarde fascinée
Les étoiles au loin, les lumières de la ville proche
Où ils sont comme elle des milliers à se blottir dans les galeries du vent.
En rêve elle devient son enfant mort
Qui traverse les montagnes et passe les murailles des villes.
A dix années de chez elle, elle croise des millions en haillons
qui se pressent sur la route de Jessore à Calcutta.
L’air sent comme l’intérieur d’un œuf pourri: c’est la mousson.
la ville torturée sent la sueur, le safran, les eaux stagnantes.
Peut-être nos chemins se sont-ils croisés : le sien, celui d’un poète barbu et baraqué,
et le mien, tandis que je rejoignais le théâtre des hostilités. On dit
qu’un jour elle a tiré un poisson vivant d’entre ses seins
et qu’en poussant des hurlements délirants elle lui a arraché la tête avec les dents,
mais que les soirs de fête elle dévorait
des sandwiches au foi-gras pris aux poubelles des ambassades.
Vint la fin de la guerre. Comme les femmes qui dansent en transe
pour se débarrasser des esprits de leur époux mort à la guerre,
J’ai jeté la moitié d’une vie à la poubelle
jusqu’à
ce clair matin d’automne où je l’ai vue –
c’était bien elle, les yeux déments, le sarong fatigué –
à côté de la benne débordant d’ordures devant le British Council de Dhaka, à faire bouillir du riz dans une casserole cabossée.
Un parfum se répandit alors que la vapeur montait vers le ciel
Et elle se mit à entonner un chant –
un chant joyeux de Battambang.
Londres, 2003
– Kaiser Haq, Combien de Bouddhas…
sur l’intimité
autour du livre de ILLOUZ SUR FRANCE CULTURE
Les sentiments du capitalisme
D’Eva Illouz
Seuil, 2006
@danièle a.
vous avez raison, je suis simpliste dans ce petit paragraphe: les droits ne sont pas es mêmes partout, ni les avancées. Je me souviens ma mère demandant à mon père une autorisation de travailler. Et le premier chèque qu’elle a pu remplir. J’étais petit mais je me souviens.
la route est longue.
SUR France culture (etc)
l’enfance
La vie comme une partie d’échecs
Ce qui se met en place dans l’enfance n’est pas déterminé pour toute la vie, mais c’est une direction qui est quand même déterminée, une orientation qui subit les pressions du milieu. Anna Freud disait que la vie est comme une partie d’échecs, les premiers coups sont importants, ils donnent la direction, mais tant que la partie d’échecs n’est pas terminée, il reste de jolis coups à jouer…
Boris Cyrulnik
Bloom
je vous suis parfaitement; « je hais les voyages et les explorateurs »!
J’exerce un métier qui m’a appris qu’on ne voit bien que ce qu’on s’est préparé à reconnaître, et c’est l’essentiel de ce que je tente de transmettre à mes étudiants. Ce problème inhérent à la condition d’homme qu’est le biais culturel.
Or l’Inde n’est pas du tout mon domaine de spécialité, j’y suis allé voir une nièce, l’occasion à ne pas rater d’un séjour un peu long et pas à l’hôtel. Il faut deux ans de présence minimum pour observer avec un peu de distance, alors trois semaines! Je n’ai jamais eu la prétention de livrer que des ressentis.
Christiane,
voilà le juste ton, merci merci; en citant le texte de Buzzati: vous y êtes.
En arrivant là-bas, j’ai senti une alerte, une suspension du temps, une frontière et une promesse d’attente au ras du désert. Donc forcément, Buzzati
mon fils n’avait pas lu Freud ,ni e père, ni la fille ,mais il concevait déjà la vie comme partie d’échecs;
(son grand père paternel parlait de ce jeu)
il est vrai que je l’ai inscrit assez jeune dans un club d’échecs;(et l’attendais, inquiète, le soir, qu’il rentre bien)
enfant, c’est un jeu que je ne connaissais pas;j’avais appris à jouer aux DAMES; pas reine!
et l’expression damer le pion
je viens de vérifier
damer le pion
Le jeu de dames est à l’origine de cette expression. Lorsqu’un joueur arrive à la dernière ligne du plateau, il prend l’avantage sur son adversaire en ayant le droit de choisir un autre pion du jeu.
Faustus, C’ est plutôt Malher que Wagner, me semble-t-il. Alors descendre l’ un par l’ autre me semble pour le moins acrobatique..
« En principe »
Les principes c’est comme les idées reçues.
si tu touches le Sikh, il te le rend bien.
Indira Gandhi.
—
Celle qui a stérilisé une partie de la population mâle de l’Inde en échange d’une radio?
C’est un peu comme Hitler, promu Allemand, ce qui permet de l’ opposer à Mann, mais historiquement ne autrichien……Faudrait peut-être un peu s’informer…
maintenant, dans la presse comme sur ce blog,l’air du temps est « lacanien » ; »dame se dit plutôt dans l’expression grande dame »;mais on n’oublie pas la phrase deLacan dont je mettrai le lien , LACANIENS OBLIGENT.
e. Ensuite, j’ai continué à trouver
que cette phrase était très importante, mais pour en démonter, justement, la résonance
fantasmatique. Lacan, dit cela avec sa logique, et sa poésie à lui : on ne peut pas dire La
femme, car si on la dit, « On la dit-femme, on la diffâme. »
https://www.lacan-universite.fr/wp-content/uploads/2015/02/Ironik5-Rubrique-LSDD-Laure-Naveau.pdf
« un homme qui avance au-dessus du vide, à une hauteur vertigineus »
Desolé, mais ça ce sont les mythes de la rusible chaîne kulturelle. Alfred Stieglitz, était un homme avec les pieds bien plantés sur terre — tout comme Georgia O’Keefe, par ailleurs — ; mais bon, nous vivons sur tette entre humains et il y a des besoins — mythes, héros — sans lesquelles beaucop n’arrivent pzs à vivre.
Elle by Lui :
Oups ! rusible > rIsible
Renato, je parle d’un écrivain à Rose.
Un peu comme Maurice Ronet dans un film que j’aime beaucoup.
tette > teRRe
Mauvaise journée !
CLS, bien sûr, Jibé!
Mais déjà, se trouver chez quelqu’un qui travaille dans le pays, c’est énorme.
Après 13 ans dans le sous-continent, je suis encore très couvent dérouté…mais je sais ce que signifie se colleter avec le quoitiden des sociétés indienne, pakistanaise et bangladaise, les impôts locaux, la Service Tax, les tribunaux, les politiciens locaux, la police, les malfrats de tout bords, les élites plus ou moins éclairées, les rivalités castiques au sein du personnel, les cyclones, les épidémies, la violence omniprésente, le racisme anti-blanc…
La connaissance des langues permet un bond spectaculaire…en deux trois jours, on entre dans le cœur des hommes et des choses, the heart of the matter…
Sans parler de l’aide inestimable d’écrivains comme Sadat Hassan Manto, Salman Rushdie, Nadeem Aslam, Arundhati Roy, Uzma Aslam Khan, Rohinton Mistry, Amitav Gosh, Kaiser Haq, Arun Kolatkar…
Et des écrits divers et variés de nos grands indianistes (la relève tarde à se dessiner, cela dit), œuf corse.
Pour plonger profond en restant sur la berge, je conseille l’excellent petit livre de Denis Meyer & Arunaradha Waglé, « Au Bord de l’Inde, portrait d’objets, d’icônes et de célébrités », publié en français par les éditions Goyal à Delhi (qui font un excellent boulot de promotion des langues étrangères européennes dans le sous-continent).
Ce film, Renato :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rapha%C3%ABl_ou_le_D%C3%A9bauch%C3%A9
Renato, pour Alfred Stieglitz, voir le billet de Beaux Arts que j’ai mis en ligne.
« l’auteur défend la critique matricielle ! »
Avec ou sans voile, puck ?
Passou et Paul Edel, ils font de la critique patricielle ?
Le plus extra-ordinaire: les sanctuaires soufis, à Lahore (Shah Jamal) ou dans le Pendjab profond ou encore à Delhi (Nizzamuddin).
Les urs, fêtes de l’Huma soufies, sur les tombes des derviches…expériences inouies…
La Kumbh Mela également, pour le côté ‘hindou’, d’où l’on revient quelque peu ‘bougé’…
Mr Court, je vois bien que vous me cherchez des poux depuis quelque temps et je ne sais grands Dieux pas pourquoi !
ça a commencé avec cette histoire de Saint Bernard comme quoi il n’avait pas laissé de traces de ces appels à la croisade lancés du haut de son perchoir à Vezelay et qu’à partir de là vous ne compreniez pas pourquoi je parlais de ces écrits inexistants !
cher Monsieur, je tiens à vous dire c’est là un faux procès, et que si je ne l’ai pas lu j’ai peut-être écouté une interview de lui sur France Culture ! ça y est je m’en souviens c’était dans l’émission « à voix nue ».
alors pouet pouet !
Je me souviens d’un moment apéritif au Bar Giamaica
— Milan : https://pin.it/2N7Xvl1—.
Une femme sur le 25 ans — chasseuse d’artistes — qui faisait des courbettes pour décrocher un rendez-vous avec Fontana — à l’époque 66 ou 67 ans d’âge —, et lui : « Maintenant j’ai à travailler, puis un collectionneur à rencontrer pour gagner mon manger, prenez rendez-vous avec mon assistente », et il indique dans ma direction. La jeune femme se precipita sur moi — rm — tandis que l’assistente de LF, une
sympatique lesbienne, qui m’avait presenté à ses parents comme alibi, s’éclipsait par la porte du jardin. Je n’ai pu que dire à la chasseuse d’artistes : « Désolé, je ne suis pas l’assistente de Lucio ».
Aller-retour.
Quelques années après — à Genève —, j’avais participé à un juy pour des examens et lors de l’apéritif post travail une jeune femme m’avait littéralement plaqué. Là ce fut un ami qui me sauva : « Mon amour, t’as pas oublié le cocktai de ce soir n’est-ce pas, t’as téléphoné au traiteur ? » Et voilà que l’emmerdeuse s’eclipsa.
et quand on lit cet article de passou sur la jeunesse sérieux on se dit qu’il est resté trop longtemps le nez plongé dans ses livres !
et là ça fait peur parce que s’il fait pareil avec les livres, ce que je ne peux pas vérifier vu que je n’en lis plus, et ben ça fait quand même très peur.
à moins bien sûr d’en rester à des trucs du genre »dans ce livre c’est l’histoire d’un type qui… » un peu comme fait Jazzi avec les films.
auquel cas, en racontant l’histoire qu’on lit c’est sûr qu’on ne risque pas de se planter.
et quand on lit cet article sur la jeunesse question esprit critique on cromprend qu’il vaille mieux assurer le service minimum !
Vous croyez vraiment que j’ai besoin d’un doc pour m’informer relativement à Alfred Stieglitz, christiane ?
MC dit: Faustus, C’ est plutôt Malher que Wagner, me semble-t-il.
»
c’était prudent d’ajouter le « me semble-t-il ».
ce genre de prudence devrait me servir de leçon.
en tout cas sur ce coup vous tapez à côté ! « un coup dans l’eau » comme on dit à la bataille navale.
ça y est : passou m’a bloqué mon adresse IP
ah non, tant pis…
Dommage ne pas pouvoir jouer en it. Jacques, car on pourrat mettre sur la table une critique coglioncella !
chers amis rdliens ! puis-je vous demander un faveur ?
pourriez-vous envoyer une pétition à passou pour qu’il bloque mon adresse IP ?
vu le temps que je passe sur son blog ça va se finir par un divorce !
et comme c’est la journée de la femme, je me suis dit peut-être que si vous ne le faites pas pour moi vous le ferez pour elle !
La vie de renato n’est ponctuée que d’apéritifs !
Ils rythment sa mémoire et se rappellent à son foie ?
diS
« une critique coglioncella ! »
Mais quel serait l’équivalent féminin, renato ?
« Renato, je parle d’un écrivain à Rose. »
Tout de suite les majuscules et les grands mots, Christiane !
Tu veux dire un plaisantin ?
Les labyrinthes c’est bien, à condition d’en sortir…
Bon sang, ce n’est pas « la journée de la femme », mais la journée des droits des femmes. Cette nuance a évidemment son importance, mais est-elle comprise ? A voir le nombre de c… qui se contentent de « célébrer » les femmes en oubliant de souligner le poids de leurs luttes (que j’espère de plus en plus prégnant), on dirait bien que non…
Que voulez-vous Jacques, j’ai toujours travaillé dur même en pause ou en veille, et le moment apéritif reste mon moment de socialisation — étant donné ma sociopathie, je peu jouer sur le foie qui reste quand même en bon état, car étant apollinien : γνῶθι σαυτόν —j’ai donc conscience de ma propre mesure.
Un plaisantin, Jazzi ? Lis l’analyse qui y figure des personnages de L’homme dans qualités ou des hôtes de la Montagne magique ou des personnes qui fréquentent ce fameux blog.
Sont très intéressantes Si c’est un plaisantin il est très doué.
Quant à la remarque acerbe de Renato, elle n’a aucun sens !
Le billet de Beaux Arts sur Georgia O’Keefe et Alfred Stieglitz, correspondant au documentaire est remarquable.
Puck, votre amour des paradoxes et des dialectiques ironiques a quand même des limites ; vos pirouettes vous font passer complétement à côté de la renaissance démocratique de la littérature allemande des années 50-80, des deux côtés de l’Allemagne…(d’ailleurs le rôle des femmes en RDA fut très important) Ignorer , de votre part, l’énorme effort des écrivains allemands nés avant la guerre 40, enrôlés de force (ce qu’on oublie trop souvent) dans la Wehrmacht, ils eurent leur jeunesse « massacrée » pur reprendre le terme du blog.. foutue en l’air . Marqués par la propagande nazie au lycée, puis effondrés par la barbarie du régime dans sa « guerre totale » , et voyant leur pays en décombres, ils se sont efforcés, patiemment, tenacement, courageusement de reconstruire une Allemagne démocratique.Ca va de Christa Wolf et Stefan Heym côté RDA, au rôle capital du » Groupe 47 » que les français apprécient mal ou ignorent carrément.
De Grass à Böll et de Martin Walser à Peter Rühmkorf –qui furent, en gros, les artisans tenaces, conséquents, d’une renaissance de la littérature de Gauche, certains firent souvent proche de Willy Brandt Les Kluge, les Heissenbüttel-ou Hidelsheimer, les Arno Schmidt, (sans oublier Siegfried Lenz et sa formidable « Leçon d’allemand »)ou un Peter Schneider ont tous travaillé pour tous analyser ,témoigner, liquider le nazisme .Ils l’ont fait sans œillère ni faiblesse. Avons-nous fait le même travail, en littérature, en France d’après-guerre, par rapport au pétainisme ?
Revenons aux allemands. Ne pas oublier les dramaturges comme Peter Weiss, Rolf Hochhut ou l’allemand de l’Est Christoph Hein, ce fut donc un effort considérable qui nous a donné des chefs d’œuvre depuis « le tambour » de Grass.. » Anesthésie Locale » ou « Le Turbot » » jusqu’à « honneur perdu de Katarina Blum », »les deux sacrements » ou « Portrait de groupe avec dame » de Böll, ou « La licorne » de Walser, ou « le Vicaire » de Hochhut…. etc.. sans oublier les autrichiens, de Bachmann à T. Bernhard. Les suisses comme Max Frisch ou Durrenmatt se sont eux aussi intéressé à la débâcle de la littérature de langue allemande sous le nazisme et ont contribué à la reconstruction spirituelle du pays.. je ne trouve pas très intelligent d’avoir démoli pas mal de ces écrivains qui faisaient à la fois un renouvellement du paysage littéraire et un travail continu démocratique que le Groupe 47 a mené sur plus de 20 ans, et auquel le Reich-Ranicki s’est intéressé un temps. Et le paradoxe de RR c’est qu’il fut peut-être plus attentif et ouvert aux écrivains de l’Allemagne de l’Est comme Volker Braun ou Christa Wolf .
Bref, Ranicki a très douteusement accompagné le travail de ces auteurs, les louant un jour pour un titre , les démolissant le lendemain pour un autre titre, au nom d’une « perfection » classique. S’abriter derrière Schelling, un de ses maitres, ou Theodor Fontane pour dégommer ces jeunes gens, quelle facilité. Le côté était mieux avant » chez lui dévoile ses limites et sa tache aveugle.
Des critiques autrement plus attentifs, sérieux, intelligents, cohérents, moins soumis aux humeurs, ont heureusement corrigé, lu, commenté avec une grande intelligence cette génération d’après-guerre, soucieuse de mettre en avant le rôle de la morale citoyenne, le rôle de témoins, dans le travail littéraire, du poème au théâtre..
L’importance des grands quotidiens allemands, avec leurs pages de « feuilletons » est évidente. Chaque semaine, ces journaux ont proposé à leurs lecteurs de longs articles analytiques et très accessibles qui permettent de comprendre qu’il y a eu une Renaissance de la Critique littéraire dans les années 50.. en même temps que des voix originales, touot un relue ménage intellectuel, de Handke à Härtling.. Bien sûr avec la collaboration ombrageuse et rugueuse de RR mais aussi et de manière plus cohérente et plus complète avec d’autres. Vous devriez lire les articles de Hans Magnus Enzensberger , les articles et essais de Walter Jens ou ceux de Reinhard Baumgart, des articles et prises de position de Martin Walser. Souvent ils ont été publiés, plus tard, en recueils. Enfin j’allais oublier un relais qui fut capital dans le renouveau littéraire des années 50-70 : les pièces radiophoniques qui ont permis à beaucoup d’auteurs d’atteindre un très large public.
Une critique coglioncella est déjà feminin, Jacques, et ça parle d’une famme critique ou — et c’est le cas de mon post — de l’action critique . Au masculin ça donne « un critique coglioncello » et là pas d’ambiguïtés.
En it. fem. critica coglioncella — masc. critico coglioncello.
Louis Malle, un docu Calcutta, 1969.
Un poing dans la mémoire, celà vous guérit des balivernes sur l’Inde.
renato dit: « Vous croyez vraiment que j’ai besoin d’un doc pour m’informer relativement à Alfred Stieglitz, christiane ? »
Vous me lassez, Renato. Vous m’agressez mélangeant deux commentaires dont un qui n’est rien à voir avec Stieglitz et quand je vous renvoie au lien exact que j’ai mis en ligne et qui l’évoque, vous jouez encore une fois au fat ! Peste des vaniteux qui lisent mal les commentaires et partent en guerre contre les moulins à vent. A propos votre sketch sur l’allumeuse de 60 ans est très médiocre, comme vous dans cette histoire sans queue ni tête.
« Quant à la remarque acerbe de Renato, elle n’a aucun sens ! »
Évidemment, les novices découvrent l’eau tiede et en parlent comle de la nouveauté du siècle. Che noia !
qui n’a rien à voir
Mais vous êtes lamentable, Renato. Et Alii a bien raison de vous fermer le caquet !
Quelle allumeuse de 60 ans ?
De plus en plus putride la plage de St Malo.
Un précipité de naufrage de vieux con.
Fermer le claquet ? où ça ? et al., vous m’avez fermé le claquet ?
ESCLAVAGE
PREVERT /
Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j’ai acheté des oiseaux
Pour toi
mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j’ai acheté des fleurs
Pour toi
mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j’ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
mon amour
Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t’ai cherchée
Mais je ne t’ai pas trouvée
mon amour
Paul Edel est à Rome, MS !
« Des critiques autrement plus attentifs, sérieux, intelligents, cohérents, moins soumis aux humeurs, ont heureusement corrigé, lu, commenté avec une grande intelligence cette génération d’après-guerre, soucieuse de mettre en avant le rôle de la morale citoyenne, le rôle de témoins, dans le travail littéraire, du poème au théâtre.. »
Bossaient pas a l’express…
Quant à l’allemand de Chaville, dont le » talent » litteraire reste une vaste fumisterie parisienne, on a vu de quoi il a été capable. Avec les femmes aussi.
Toujours cette victimisation de l’agresseur, sous couvert de litterature.
Paul Edel est à Rome.
Au moins il aura entendu sonner les cloches.
Renato,
Cela vous amuse, moi pas. Je ne vous répondrai plus cela vous laissera du temps pour corriger vos fautes d’orthographe et pour méditer sur la modestie.
« Si c’est un plaisantin il est très doué. »
Pas toujours très drôle et le plus souvent lourdingue, Christiane !
Comme le montre Paul Edel à propos de la littérature allemande d’Après- Guerre. Et l’on pourrait en dire autant du cinéma.
Plus qu’un funambule, puck m’évoque un hamster tournant indéfiniment en rond sur sa roue…
Puck, ce jeu de ventriloque avec le polyphonique breton de passage, incluant le pseudo italien me fait perdre mon temps. « Un précipité de naufrages » dit-elle… Elle a raison ! Je retourne à d’autres activités plus à mon goût.
Jazzi, arrêté de faire comme si tu n’avais pas compris que Puck est Edel !
Arrête
« Bossaient pas a l’express… »
C’était au Point.
« Quant à l’allemand de Chaville »
Il est Autrichien.
@@JIBE
Votre émotion particulière de lecteur de Gracq médusé comme devant une apparition lorsque surgit sous ses yeux cette forteresse au milieu d’un paysage désolé est une illustration de ce qu’est vraiment la culture
Pas un entassement de connaissances, mais un savoir digère ,apprivoisé ,devenu un capital personnel dont on perçoit tous les jours les dividendes, car il enrichit notre présent a partir de tous les sédiments qu’ont deposés en nous nos expériences passées ( lectures, rencontres, paysages, films, apprentissages etc)
« Puck est Edel »
Impensable, Christiane, là tu t’égares totalement !
Tuens ! leçon à 2 balles de madame pot de miel !
En tout cas, t’as une paire de bas-bleus dans un environnement quelconque et c’est le comique-obscène assuré : les gens devraient tenir en compte le fait que l’histoire n’est qu’une rigole où l’eau sale revient periodiquement et rarement ave des nouveautés.
» Quant à l’allemand de Chaville »
Il est autrechien, on le sait.
« droits des femmes »
Mr Court me contredira peut-être mais je tien à préciser pour nul en lexicolographie que les spécialistes de langue française appelle ça un oxymore ?
« Le mouvement d’émancipation financière des femmes en France a été accéléré par les conflits majeurs du XXe siècle. En particulier, la Première guerre mondiale (1914-1918) a conduit les femmes à entrer massivement sur le marché du travail et à gérer le quotidien sans les hommes, partis au front. L’enjeu était avant tout économique : en ces temps difficiles, il fallait trouver le moyen de soutenir le développement commercial et industriel de la France. Appelées en renfort dans les bureaux comme sur les lignes de production, les femmes mariées ont aussi bénéficié, pendant cette période, de procurations les autorisant à gérer l’argent du compte de leur mari.
Durant la Seconde guerre mondiale (1939-1945), les femmes ont également été amenées à poursuivre l’exploitation agricole tenue par leur famille. C’est aussi durant cette guerre qu’elles ont obtenu le droit de vote, par ordonnance signée le 21 avril 1944 par le Général de Gaulle. »
À propos, comme a dit, justement, un ecrivain italien : dans un conflit la plus minable des actions et de s’en prendre aux erreurs d’orthographe de l’autre.
En matière d’indépendance financière des femmes, s’il y a une date à retenir, c’est le 13 juillet 1965. Ce jour-là, le Parlement vote une loi autorisant les femmes à ouvrir un compte bancaire en leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari.
1905
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