Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur
Un éditeur peut en cacher un autre. A qui la faute ? Notre langue, dont la clarté est un mythe inusable, l’anglais étant bien plus riche sur le plan lexical. Ainsi n’avons-nous que le mot « éditeur » pour désigner le patron et parfois propriétaire d’une maison d’édition ainsi que son directeur littéraire plus directement en prise avec les auteurs dans le travail sur les manuscrits. Dans le monde anglo-saxon, on distingue plus nettement le publisher de l’editor. Deux statuts et deux responsabilités sans commune mesure. Dans les petites maisons, il cumule les deux. Ailleurs, l’un dirige la boîte tandis que l’autre se penche sur les textes à l’état brut. A l’un la fréquentation des banquiers et des commerciaux ; à l’autre celle des écrivains. Lire ou compter, il faut choisir.
Il est tellement mystérieux que sa fonction ne porte même d’intitulé précis en français. Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas. C’est dire s’il est discret, secret même, il est l’homme invisible. La faute à Jean Paulhan qui l’a incarné pendant des décennies. L’éminence grise de Gallimard a même réussi à invisibiliser ses pairs. Aussi il est remarquable que l’un d’eux, Georges Lambrichs, fasse l’objet d’une biographie entièrement consacrée à son œuvre de découvreur. Le Chemin continue (288 pages, 21,50 euros, Gallimard) d’Arnaud Villanova est le titre de celle qui révèle la personnalité et le travail de Georges Lambrichs (1917-1992).
On attendait de lui un jugement prononcé parfois sous forme de verdict. Sa formulation lapidaire lui donnait une réputation de taciturne. Du genre à taire ce qui va sans dire. Lorsque le texte qui lui était soumis lui plaisait, il disait simplement : « C’est épatant ». Et dans le cas contraire : « Ca ne va pas ». A l’image des attendus : sa fiche de lecture excède rarement trois lignes. C’est à peine s’il s’autorise : « C’est un peu longuet… ». Si d’aventure l’auteur se pliait aux observations critiques des membres du comité de lecture et soumettait à nouveau son manuscrit, alors Lambrichs le gratifiait d’un : « Qu’est-ce que c’est que cet écrivain qui fait tout ce qu’on lui demande ? ». Le roman, la nouvelle, le poème, l’essai en devenir, il ne les jugeait pas seulement au premier coup d’œil mais à l’oreille ; il doit dégager un son original.
Le principal mérite du travail d’Arnaud Villanova, à l’origine un mémoire de recherche, est d’avoir largement puisé dans les riches archives de Georges Lambrichs déposées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine) et de nous en révéler la teneur. Délectable ! Ses formules ont la saveur du paradoxe :
« Les mots souvent nous aveuglent plus qu’ils ne nous éclairent »
Une pipe derrière un noeud pap. Un taiseux à l’écoute, regard myope à l’affût d’une langue. Un authentique passeur que Georges Lambrichs. Editer, ce n’est pas seulement lire : c’est mettre des écrivains en présence les uns des autres autour d’une table bien garnie en mets et flacons, au restaurant ou chez lui en toute convivialité, pour qu’ils se parlent, autrement dit pour qu’ils s’engueulent, que leur entremetteur s’enivre de leur conversation et se désaltère de leur disputatio, afin que s’établisse une relation, qu’en naissent des amitiés et qu’en jaillisse une bande, un réseau, une nébuleuse, un groupe. Surtout pas une école, synonyme de discipline et d’autorité, ni une avant-garde, irrémédiablement promise à un destin d’arrière-garde, mais bien une famille d’esprit, comme il en existait au sein des revues d’autrefois, laboratoire des idées de demain. Un monde hélas révolu.
Après avoir travaillé chez Minuit et Grasset, Lambrichs fut à partir de 1959 et jusqu’en 1987 chez Gallimard autant l’homme d’une collection à l’enseigne du « Chemin » que celui d’une revue labellisée « Les Cahiers du Chemin ». Son contrat signé par Gaston Gallimard vaut le détour : il y est stipulé qu’il est engagé comme « directeur littéraire toutes mains, traitant des manuscrits sans ligne directrice » et que le nouvel employé devra consacrer au éditions Gallimard « le meilleur de son temps » ! Voilà qui est ficelé. D’autant qu’il avait l’austère réputation de ne publier que dans la littérature expérimentale. Après la parution par ses soins chez Grasset du Repos du guerrier de Christiane Rochefort, gros succès public, la maison de Proust s’empressa de le débaucher.
Il respectait « la manière qu’avait chacun de respirer dans la langue ». Avec Samuel Beckett, dont le premier livre lui avait été déposé sur son bureau par sa femme, c’était un colloque de taiseux. Mais ce qu’il en disait, il pouvait le dire des autres aussi :
« Je ne peux pas trouver à sa place les solutions. En revanche, je peux lui donner confiance, l’encourager, l’aider à tenir ».
Une collection, c’est quelqu’un derrière pour la diriger et quelqu’un devant pour l’incarner. Le plus souvent le même. Le Chemin, c’est Georges Lambrichs. Quand on lui demandait pourquoi il l’avait ainsi baptisée, il répondait invariablement : « Parce que le chemin continue ». Moins une question de flair qu’une vista sans pareille. Il sait repérer- intransitivement. Son secret ? La lecture mais lente, lente… En toute indépendance et dans l’absolue liberté de jugement, sans le moindre contrôleur de gestion dans les parages.
Il guettait chaque jour l’arrivée du facteur avec une ardeur inentamée car ses plus belles surprises lui venaient de manuscrits postés par des inconnus. Un jour, au début des années 60, l’un d’eux âgé de 22 ans lui adressa timidement le sien. « C’est épatant… ». Différents titres sont essayés : « Le Tâtonneur, » « Le Deuil », « Splendeur multiple », « Dernier jour avant la mer », « Le Jésus-Baigneur », « Lumière d’ailleurs », « La Dessiccation », « Artériosclérose », « La Déflagration », « Au-dessous du soleil-lune »… Il parait finalement sous le titre Le Proçès-verbal, est couronné du prix Renaudot et sera suivi d’une dizaine d’autres parus sous la même bannière du même JMG Le Clézio. Son succès, avec ceux de Jacques Borel et Pascal Lainé, lauréats du prix Goncourt, met sa collection chroniquement déficitaire à l’abri des sarcasmes pour un certain temps. S’y côtoieront Butor, Klossowski, Pieyre de Mandiargues, Laclavetine Guyotat, Beaussant, Bobin, Sarraute, Starobinski, Tardieu notamment.
Butor l’avait observé : avec l’âge, le plus chevronné des découvreurs risque de devenir un gardien du temple. Le rebelle triomphant avait acquis une incontestable autorité sans que l’on sût jamais s’il avait vraiment exercé le pouvoir qu’on lui prêtait. Un éditeur, quoi.
(« Un placard corrigé de la main de de qui vous savez » photo D.R. ; « Georges Lambrichs » photo
939 Réponses pour Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur
Baroz,tu t’imagines prof avec des zozos accros au cellulaire de rien?
Flaubert console:
« Dans une scène où il parlait à un homme sourd, après avoir essayé de se faire entendre en lui criant alternativement à chacune de ses oreilles, il s’est mis à la fin, et de désespoir, à lui hurler dans le cul. »
Moi, je suis allé voir the Quiet Girl (l’opposé de The Quiet Man de Ford) et ai constaté que comme moi, les nombreux spectateurs venus d’horizons divers et variés écrasaient une petite larme à la fin…
Emouvante Cáit (prononcer ‘qwoït’).
Bloom, laissons faire les casseroles. Perso j’ai testé les miennes pour lundi. Il y en a une qui sonne tellement bien, que Quasimodo l’aurait entendue. Mais pas Dom Frollo : « bien entendu ».
L’usage, la norme.
Ca me fascine.
https://twitter.com/gro_tsen/status/1651242053399871494?cxt=HHwWjICw8cP5seotAAAA
J’ai vu « The Quiet Girl », Bloom. J’ai été ému, mais pas de quoi en faire tout un fromage, comme le fait la presse !
Un bon téléfilm sentimental, qui ne ‘a pas inspiré de compte-rendu et m’a évoqué « Le Grand Chemin » de Jean-Loup Hubert, librement inspiré de son enfance, avec Anémone et Richard Bohringer (1987).
Je sais, et alii : après que le poète a disparu, ses chansons courent encore par les rues…
Mais l’usage à présent admet les deux, « a » ou « ait ».
Je parlais de « second ».
Pour « après que » l’usage et la norme ne disent pas la même chose. Depuis au moins cent ans.
Moi je ne me réjouis pas de la situation sociale et politique actuelles.
Le président a perdu toute légitimité et le gouvernement ne peut plus gouverner, qui vient de retirer en hâte le projet de loi, bien réel, sur l’immigration.
Malgré le bouclier de la Ve République, celle-ci tourne à la cacophonie de la IVe !
Au vivre ensemble (et en France), le léZard désabusé que je suis assiste de plus en plus à une juxtaposition de communautés et de corporations qui font l’affaire du populisme et de l’extrême droite, voir le surprenant succès de Zemmour aux dernières élections présidentielles.
Tandis que l’on va vers la guerre civile, Clopine teste la tonalité de ses casseroles…
Et tandis que Passou nous parle « d’épatant éditeur », la situation actuelle des auteurs ne s’arrange pas et Paul Edel me trouve sévère avec le milieu germanopratin.
Voici ce que je viens de recevoir de la SGDL, dont je suis un membre adhérent.
À l’occasion du Festival du Livre de Paris, la SGDL et l’ADAGP publient la première enquête de l’Observatoire des rémunérations des auteurs du livre.
Alors que le secteur de l’édition connaît une croissance prospère, les autrices et les auteurs subissent une détérioration de leurs conditions de rémunération et de leur situation économique.
Cette situation alarmante, mise en lumière par l’étude du Ministère de la Culture sur La Situation économique et sociale des auteurs du livre (2016), s’est depuis fortement aggravée sous l’effet de la crise sanitaire, du contexte inflationniste ou encore du développement du marché de la revente de livres d’occasion qui prive chaque année les auteurs d’une partie de leurs revenus. Elle constitue une menace pour la vitalité et la diversité de la création littéraire en France, qui ne peut plus être ignorée par les pouvoirs publics comme par les éditeurs.
Afin d’analyser les causes structurelles de cette dégradation de la situation économique des auteurs et de mesurer l’évolution des pratiques professionnelles qui y concourent, la Société des Gens de Lettres (SGDL) et la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) ont créé l’Observatoire des rémunérations des auteurs du livre et lancé une enquête auprès de leurs membres. Nous tenons à remercier toutes celles et tous ceux d’entre vous qui ont répondu à cette enquête.
En 2023, l’Observatoire SGDL / ADAGP constate le déséquilibre de la relation contractuelle entre auteurs et éditeurs et l’évolution de pratiques professionnelles qui accentuent la fragilité économique des autrices et des auteurs du livre.
Ainsi, par exemple :
– 43% des auteurs constatent une diminution du montant des droits qui leurs sont versés par leurs éditeurs.
-38% des auteurs se sont déjà vu proposer des contrats d’édition ne comportant pas d’à-valoir. C’est le cas notamment de 21% des répondants dans le dernier contrat qu’ils ont signé.
-Le montant médian du dernier à-valoir perçu est de 2500€. Aussi, 70% des auteurs constatent que leurs à-valoir ne leur permettent plus aujourd’hui de se consacrer à l’écriture de leur prochain livre.
-Pour 92,5% des répondants, le taux de rémunération proportionnelle de leur dernier contrat est inférieur à 10%.
Complémentaire du Baromètre SGDL/SCAM des relations auteurs-éditeurs, cette enquête va permettre de nourrir, par des données précises, les négociations en cours avec le Syndicat national de l’édition.
Résultats de l’enquête : ici.
Pour « après que » l’usage est désormais du côté du subjonctif. Il n’y a que le Monde qui met un indicatif. D’une manière parfaitement archaïque de mon point de vue.
Jazzi.Je te trouvais sévère sur le Milieu germanopratin. Je ne parlais pas des conditions financières des auteurs ,visiblement dégradées, c’est une évidence. et je ne compte pas le nombre d’éditeurs qui ne prennent pas la peine d’envoyer, chaque année une comptabilité lisible et fiable et quand une grande maison expédie les comptes. Comme par hasard sur des vieux titres – j’en ai fait plusieurs fois l’expérience- une partie des ventes(je commande parfois vingt de mes anciens titres pour des amis) a disparu. Bref du vol ça s’appelle.
Très belle photographie, Baroz…La longue nouvelle/le court roman de Claire Keegan est tout en suggestion, tendance Beckett (underwriting) davantage que Joyce (overwriting). Son titre anglais, « Foster », fait référence à la notion de « foster parents », parents nourriciers. Evidemment.
Pour un premier film de fiction et à 40 ans, je trouve que Colm Bairéad signe là un joli film.
Pour me mettre dans l’ambiance de Liverpool, je vais regarder le « Liam » de S.Frears ce soir.
Clopine, Daniel Humair aux casseroles, c’est grandiose…et l’udu, la jarre nigériane en terre cuite, c’est pas mal non plus:
https://www.youtube.com/watch?v=5I1ayn4xTgc
Perso, mon ustentile de prédilection, ce sont les cuillers, qui remplacent avantageusement les bones dans la musique irlandaise.
tic&tac&tic&tac&ticticrtictac…etc…
A propos de The Quiet Girl, l’omission de la référence à la grève de la faim qui figure danx le texte original (on est à l’été 1981) en dit long sur le peu d’intérêt pour le Nord en Irlande contemporaine. Ce qui ne fut pas toujours le cas, notamment entre 1968 et les années 2000…
Quelques observations après un survol des post précédents
1)Apres que + subjonctif est peut- être entré dans l’usage mais , toute persuadée que je sois qu’il faille laisser vivre langue, je suis mal à l’aise quand je le rencontre
Certes l’avènement de cet usage s’explique par la gémellité » avant que » « apres que » qui semble appeler le même mode verbal dans la proposition qu’ils introduisent.
Mais c’est oublier les valeurs respectives de l’indicatif et du subjonctif ,,l’un concernant une action réelle ,l’autre une action pensée ; une distinction qui recouvre exactement la distinction entre le contenu d’une proposition introduite par « apres que (fait realisé) et celle introduite par avant que (fait pensé)
»
2)A propos du Henné
HENNE et KHOL sont deux mots français d’origine arabe désignant deux produits cosmetiques orientaux entrés dans l’usage courant en Europe , l’un utilisé essentiellemnt pour le soin des cheveux ,l’autre pour le maquillage des yeux . Flaubert pour indiquer l’usage que son héroïne Salambô fait de ces produits se refuse à les désigner dans leur langue originelle qu’il pense a bon droit inintelligible à son epoque pour ses lecteurs, et leur donne leur nom savant ,botanique pour l’un et chimique pour l’autre ;
« lawsonia » pour le henné et « antimoine » pour le khol
De sorte le lecteur et surtout la lectrice d’aujourd’hui, familière et utilisatrice de ces produits, qu’elle ne connaît que sous leurs noms français empruntés à l’arabe ,ne les reconnaît pas dans le texte de Flaubert et leur associe aucune image
3)la Conference
@jazzi
Contrairement à vous j’ai aimé , je ne me suis pas ennuyée et j’ai été tenue en haleine pendant les deux heures où j’ai été spectatrice de ces statiques échanges technocratiques
Je vais essayer de dire pourquoi dans un post à votre intention qui apparaîtra plus tard sous ce fil
@Je ne manifesterai pas, n’ayant d’ailleurs jamais manifesté dans les rues. Je me borne à voter.
Mes devoirs Mon Charoulet du Préau. Seriez-vous sujet à une forme de quérulence processuelle ?
Democracy is not a spectator sport
https://pbs.twimg.com/profile_banners/16459787/1603233589/600×200
Rosanette, le Khol n’est pas seulement un maquillage, c’est aussi et un prohylactique qui permet d’éviter l’irritation des yeux causée par la lumière, le sable & la poussière…
Il aurait également des vertus magiques car il éloigne les esprits, qui écoutent la voix du Khol…
@Bloom
vous avez probablement raison sur la capacité du khol à éloigner les esprits
Mais l’aspect prophylactique est très contesté par les ophtalmologues,; au point c’est sur leurs conseils,a mon grand dam, que j’ai cessé il y a quelques années d’en user et de renoncer au geste délicat consistant à déposer cette poudre à l’aide d’un bâtonnet en os sur le bord inferieur de mes yeux
les esprits qui écoutent voix du Khol
Merkel, entre autres
@Democracy is not a spectator sport
Truisme s’accommodant parfaitement de la démocratie représentative, qui n’est nullement un blanc-seing donné aux élus, ni une mise sous tutelle des citoyens
Mais l’aspect prophylactique est très contesté par les ophtalmologues
—
Peut-être, mais c’est une pratique courante. Au Pakistan, les enfants des familles pauvres ont leur petits yeux entourés de grand cercles de khol.A relier à la magie…
(l’anti-moine convient aux musulmans…)
Du khol ante. Dylan a eu sa période
A Rosanette.
Il y a peut-être des différences entre les régions. Toutes les régions n’utilisent pas exactement la même grammaire. Voir le passé surcomposé. Ou des différences de générations. Ou des différences de milieux sociaux. Je ne sais pas.
En tout cas moi c’est très clair c’est quand on emploie un indicatif après « après que » que j’ai le sentiment très désagréable d’une faute. Lire Le Monde pour moi est une épreuve.
Une casserolade très tendance.
Khol et littérature
https://www.rollingstone.fr/wp-content/uploads/2019/05/bob-dylan-ken-regan.jpg
« Les premières traces de henné remonteraient au temps des pharaons. En Égypte ancienne, cette préparation réalisée à partir des feuilles de l’arbuste lawsonia inermis – son nom scientifique – broyées et mélangées à de l’eau, était par exemple utilisée pour colorer les ongles des pieds et des mains dans le but de réguler la température du corps. Comme de nombreuses plantes, ses vertus sont médicinales. Mais son usage reste indissociable des rituels de beauté. »
https://www.jeuneafrique.com/1167329/culture/serie-le-henne-une-plante-aux-mille-vertus-2-4/
La nuit dernière, un petit chat s’est glissé dans mon lit, a posé, en guise de point d’interrogation, son museau frais contre ma joue, et, satisfait de la réponse, s’est pelotonné et a commencé son vibrato façon hélicoptère… J’aurai au moins fait ça dans ma vie. Sauvé quelques hirondelles et fait ronronner quelques chats.
Clopine dit:
Au lieu d’écrire l’histoire de ta vie ou de quelques épisodes de ta vie, sans arriver à trouver ni le bon ton ni la bonne distance ni la bonne structure de la narration, tu devrais l’écrire avec des petites notations comme celle-là, par petites touches au ton « impressionniste », sans ordre chronologique, sans une structure visible, des impressions brèves et à la fois poétiques et profondes pour lesquelles tu es douée.
C’est étonnant la différence de qualité qu’il y a entre tes textes brefs (publiés ici ou avant dans ton site) et ta narration autobiographique, si lourde d’explications et d’intentions et au style si maladroit.
Avec tout ce que tu as écrit ici et dans ton site, tu dois avoir plusieurs volumes d’impressions, réflexions (en évitant les lourdes lapalissades politiques), notations, aphorismes, commentaires littéraires, etc,etcdans lesquels faire un premier choix publiable.
Personne ne t’a jamais dit que tu as un talent littéraire indéniable pour la forme courte?
en EGYPTE? J4AVAIS ACHET2 UN COLORANT ROUGE qui était « recueilli » dans une sorte de coque où je passais un pinceau humide; je pouvais le mettre sur les lèvres ou les joues;
j’ai cherché une page sur les coUleurs en EGYPTE.la présentation st res précise:
https://www.egyptologue.fr/art-et-mythologie/la-symbolique-des-couleurs-en-egypte-ancienne-
excuses, je rêve:est tres
donc un début en exemple:
Objets bruns : la peau des Egyptiens (qu’ils aient une apparence caucasienne ou négroïde) et des Égéens (habitants de la mer Egée)
Objets en rouge : la terre cuite, la tête de l’homme de profil, les vêtements des femmes, les parties des humains et des animaux, Seth, dieu du Mal et du désert avait les cheveux roux (rouges), les mots dont le scribe veut souligner le côté maléfique (la couleur remplace alors la mutilation des hiéroglyphes), la couronne de Basse-Egypte (desheret) est de couleur rouge, les envahisseurs arrivant du désert, le hiéroglyphe du moineau, le couteau, la grotte d’Hathor, la couleur des écharpes prêtresses et des danseurs d’Hathor dans l’Ancien Empire, couleur de la bière versée à Sekhmet (l’oeil de Rê) pour l’apaiser, vin rouge, le dessin des carreaux sur les parois à décorer, les notations calendaires sur les payri administratifs écrits en hiératique ou en démotique (hiéroglyphes simplifiés), rubriques et points rouges pour la poésie, les statuettes féminines, les statuettes des captifs à Saqqarah, le pénis
il faut quand même que je copie:
« Expressions : km-j, le Grand Noir, pour désigner Osiris, set-kmt est la femme ou l’épouse noire, Isis (Osiris et Isis ne sont pas des noms égyptiens, mais des noms donnés par les Grecs, mieux adaptés à leur prononciation)
Remarques : l’Egypte et les Egyptiens étaient désignés par le nom de kmt (kemet ou kemit) qui signifie « noir » ou « terre noire » ou « pays noir » (le (« t » ajouté au noir km désigne un collectif ou un féminin)
Colonie française à partir de 1892, les Comores ont obtenu leur indépendance le 6 juillet 1975.
Clopine, la quérulente de la casserole? 🙂
@Marrade fétide!
Où nous mènent tous ces gens?
De la tambouille sans tintamarre. Un bref aperçu de la crise au Soudan d’un point de vue libanais
« spectatrice de ces statiques échanges technocratiques »
Mais de quel film parlez vous, Rosanette ?
de « A quiet Girl » ou du « Jeune imam » ???
je trouve que c’est petit. Gauchiste même. Enfin ! Claudel écrivait alors qu’il était diplomate. Pérec alors qu’il « travaillait » pour le CNRS, Duras alors qu’elle travaillait dans l’édition. Vinaver alors qu’il était chef d’entreprise.
Non vraiment c’est petit. Il y a des gens qui travaillent et des gens qui ne font rien. C’est tout.
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
@ cl ->, qqkilensoit, ee.schmitt@wanadoo.fr & a.comtespontex@free.com, aussi courtois furent-ils chacun, se sont bien, tels les deux larrons foirés, payé la tête du pauvre défenseur du bâtard, crucifié du jour… Lequel a dû ramer grave pour défendre son rosbif ! « mes pauvres ulmiens, vous n’avez rin compris »… Waouh !…
« A priori » ça s’écrit sans accent. L’Académie devrait publier une mise au point.
https://twitter.com/LudoTrabuchet/status/1650924533589704707
Et en italique.
Le général de Gaulle écrivait. Il est même en Pléiade.
Lui publiait chez Plon.
Soit c’est écrit soit c’est pas écrit. je ne vois pas pourquoi on vient lui casser les pieds.
La seule chose à faire c’est de lire le livre.
Soit c’est convenu et on le dit. C’est convenu. Soit c’est pas convenu et on dit c’est pas convenu.
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
Mais là lire un livre ! Certains suent.
Comme si on n’écrivait que lorsqu’on est à la retraite. Franchement. Quelle conception de la littérature !
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
Céline abattait un travail considérable dans un dispensaire tout en noircissant des milliers de pages. Et M. Babar pense que tant qu’on n’est pas à la retraite on ne peut pas écrire.
Mais qu’elle drôle de conception.
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
Franchement j’en suis baba.
Bien sûr si tu as fait 15 heures d’équarissage dans la journée tu peux oublier l’écriture. Mais je sui certain que M. Babar a une vie beaucoup plus douce.
https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1651314513340137475?cxt=HHwWhoCwwaDz0uotAAAA
un point de vue libanais
—
Ca existe ça?
C’est pas libanisé le point de vue, dans le pays du sectarisme confessionnaliste.
Ce que dit le Hezbollah n’est pas ce que pensent les Druzes de W Joumblatt qui n’est pas ce que disent les maronites, etc.
C’est pas libanisé le point de vue, dans le pays du sectarisme confessionnaliste?
@Jazzi
n’avez vous pas compris ou faites vous semblant ?
je parlais evidemment de la Conference qui vous avait tant ennuyé
@un point de vue libanais
L’Orient-Le Jour est un quotidien francophone libanais. C’est un des principaux journaux libanais et du Moyen-Orient. Sa ligne éditoriale rejoint les positions des partis politiques dits du 14-Mars.
Les positions politiques principales défendues par l’Alliance du 14-Mars étaient ou sont les suivantes : (…) le monopole de la détention des armes et de la décision de la guerre et de la paix entre les mains du gouvernement libanais, et par conséquent le désarmement du Hezbollah (…)
Wiki
Cela dit, les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore
Il était tellement endormi qu’il ne se souvient même pas de l’avoir vu Rosanette.
Actes Sud en difficulté : plan social annoncé
Langue française
Après que DOIT être suivi de l’indicatif.
C’est l’avis du dictionnaire de l’Académie, dernière édition : « suivi de l’indicatif , mais non du subjonctif », d’Adophe V. Thomas ,Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956 , de Henri Bénac, Guide alphabétique des difficultés du franças, de Jean-Paul Colin,
Dictionnaire des difficultés du français, Le Robert,1993, de F. Brunot, d’A. Dauzat, de R. Georgin,
de G.et R. Le Bidois, d’A. Thérive, de Paul Dupré, Encyclopédie du bon français, en trois volumes, éd.de Trévise, 1972 .
La cause semble entendue. Un ignorant, même célèbre, peut toujours contrevenir à cette régle. Peu m’en chaut.
blalbla, Langoncet.
Le doigt de Mettoula, où vous voulez.
Ils dansent non pas sur un volcan mais sur la planche d’une latrine passablement pourrie. Cette société prochainement ira se noyer dans la merdre de 22 siècles, et ça gueulera raide.
Le léZard, qui va quotidiennement au cinéma, était parfaitement réveillé à la projection de cet haletant thriller turc, mené de main de maître par deux comédiens super sexy !
« Actes Sud en difficulté : plan social annoncé »
Gallimard va encore s’agrandir !
les passes droits
C’est ce que j’ai écrit, JJJ !
Il y a un problème ?
« je parlais evidemment de la Conference qui vous avait tant ennuyé »
J’avais parlé de film impeccable, mais durant lequel je m’étais pas mal assoupi, il est vrai Rosanette…
Je pars (en voiture) visiter le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Le léZard, armé de son appareil photo, ne manquera pas de vous en offrir prochainement le reportage…
Il y a un problème ?
ouij.
Charoulet dixit!
Oui cher Patrice Charoulet, j’entends bien que la norme prescrit l’indicatif mais l’usage n’est pas en ce sens mais du tout, du tout. Je vois bien que des autorités, MM. Bénac, Brunot, Thérive ne sont pas d’accord. Mais d’ailleurs je le sais et je le faisais remarquer – vous pouvez consulter mon message – , la norme prescrit l’indicatif. Et je vois bien que l’Académie française aussi est contre. Mais comme le faisait remarquer un haut-fonctionnaire à Libération, d’un point de vue juridique ce ne sont que des opinions. Et il y a l’usage : et l’usage c’est le subjonctif.
C’est très embêtant ce conflit entre la norme et l’usage.
Je ne sais pas ce qu’en pense l’Éducation nationale.
Le journal Le Monde lui met l’indicatif d’une manière très exaspérante. Ça sent le parisianisme.
Libération sur cette importante question doit flotter. C’est normal. C’est des gauchistes.
M Charoulet est aussi catégorique que moi sur le mode verbal à utiliser, en l’occurrence l’indicatif, dans une proposition introduite par « après que »
Mais si nous proclamons tous deux haut et fort la légitimité grammaticale de cette règle et l’usage incorrect de subjonctif dans ce cas ,la maniere dont nous l’affirmons reflète une divergence profonde dans notre rapport à la langue:
Lui invoque le principe d’autorité : les gardiens du bon usage ,ces prophètes du langage qu’il connaît bien et qu’il cite l’ont dit ,donc c’est juste et indiscutable : on n’a qu’à s’incliner sans même se préoccuper de leurs raisons , dont M Charoulet ne nous dit rien .
De mon coté j’ai essayé d’expliquer ici ,en me basant sur la logique profonde la langue , à la fois le bien fondé de cette regle , et aussi les causes d’un usage déviant qui tend à s’imposer :
Sur le premier point, la règle s’explique par la distinction de sens qu’opère notre langue à travers la spécificité de chacun des trois modes personnels que nous utilisons ,à savoir l’indicatif pour le fait réel, le subjonctif pour le fait pensé et l’éventuel pour le fait possible :un principe distinctif, qui justifie qu’ »après que » soit suivi de l’indicatif et « avant que » du subjonctif
Sur le second point : la diffusion actuelle d’un usage du subjonctif, considéré encore à ce jour comme incorrect , procède d’une logique concurrente qui s’est imposée face a la logique liée au sens des modes verbaux ;c’est celle qui repose sur le sens commun, et en vertu de laquelle serait anormal un traitement different du verbe dans des propositions de sens symétrique , introduites par des conjonctions jumelles et parfaitement ressemblantes comme le sont« avant que » et « apres que »
Une logique qui suscite une contagion entre les deux types de propositions et qui finira sans doute par triompher officiellement, donnant de la respectabilité à ce qui est aujourd’hui un solécisme, très inconfortable pour certain-e-s, dont je suis
Quid de cette approche différente du problème entre les deux commentateurs, tous deux amoureux de langue? Regard de grammairien versus regard de linguiste?
Comme ces journaux télévisés qui ont décidé autoritairement qu’on disait LE covid, alors que l’Académie rappelait un peu plus tard que la norme eût exigé que l’on dise : LA covid.
Les médias font beaucoup de mal.
Et maintenant plus personne ne sait.
Chère Mme Rosanette bien entendu l’Académie avant d’édicter cette règle s’est fait, comme vous, des réflexions sur la sémantique du subjonctif. M. Charoulet opine donc d’une manière dogmatique mais pas arbitraire.
Marcel Proust est d’accord avec Céline : les cocardiers de l’arrière en 14-18 étaient des personnes assez vénéneuses.
Ce que ne disent ni Marcel Proust ni Céline mais que dit Colette c’est que les héros retour du front agaçaient beaucoup les honnêtes gens de l’arrière.
Ah ! cette différence entre le discours qu’une nation se tient à elle même et la réalité vécue.
Pire que le conflit entre la norme et l’usage.
Soit dit en passant Marcel Proust dit la même chose que Radiguet : à l’arrière on s’en donnait à coeur joie avec les petits jeunes qui n’étaient pas encore en âge de partir au front puisque les « hommes faits » n’étaient plus disponibles.
Quand je dis on je veux dire ces messieurs et ces dames.
Chocking.
sur la richesse lexicale d’un langue et l’aveuglement
c’es drôle , je pensais au français « chef d’orchestre »
qui se dit en anglais « conductor »
une langue
Soit dit en passant « Un Été 42 » de Mulligan (1971) ça n’est à tout prendre qu’une adaptation du « Diable au corps ».
« Le Diable au corps » (1923)
A Street Art Guide to Kyiv Ukraine – Backpackingman
https://i.pinimg.com/564x/71/7b/97/717b978eabbef17329bbb4c10df2069b.jpg
Hanse le dit : « Après que réclame l’indicatif dans tous les cas. C’est à notre époque seulement que l’emploi du subjonctif est devenu en assez peu de temps une habitude, dans la presse, à la radio, dans l’usage courant et même chez des écrivains. » Et j’ajouterai dans l’Education nationale. Je me souviens de certains de mes profs, à l’école, qui ne savait pas le français, notamment un petit prof de maths qui écrivait « un soutient » avec un « t », et toutes les profs de biologie que j’ai eue (je haïssais cette matière). Hanse (il écrivait en 1987) finit son laïus par une remarque intéressante : « C’est à partir de ces formes du passé [première moitié du XVIIe siècle] que s’est faite la substitution du subjonctif à tous les temps, à cause de l’analogie avec avant que et sans doute de la possibilité de construire après comme avant de avec un infinitif passé. Mais cela s’est fait au mépris de l’opposition fondamentale entre les deux conjonctions et entre les deux modes. » On comprend bien, ce faisant, que mettre le subjonctif après « après que » est une faute contre l’esprit même de la langue, une bévue atroce tout à fait impardonnable, car illogique. Il faut vraiment essayer de se corriger, à moins qu’on n’appartienne, comme dit Hanse, à la presse, à la radio (et à la tévé) et chez certains écrivains qui feraient mieux de faire autre chose (il y en a, je ne citerai pas de noms). Offrez-vous un manuel de grammaire, comme moi, tel le Hanse, ou « Le Bon usage » de Grévisse que je possède aussi. Ce ne sera pas du luxe, et c’est indispensable pour comprendre l’esprit de la langue. — Jazzi, vous n’avez pas aimé « La Conférence », mais peu importe au fond. C’est un film qui recherche surtout une visée pédagogique, et qui propose aux adolescents de comprendre le dessein de « la solution finale » décidée par Hitler. Moi, j’ai été intéressé par la reconstitution historique. Je trouve que tous ces déments qui rêvent de faire disparaître le peuple juif sont bien croqués dans leur nullité intrinsèque. Après tout, un auteur comme Primo Levi avait lui aussi choisi la sobriété, même si, évidemment, c’était un très grand écrivain. Le metteur en scène de « La Conférence » n’est pas un minus, mais il aurait pu mieux faire. C’est mieux que du théâtre filmé, cependant. Mais ça ne vaut pas « Les Damnés » de Visconti. Voilà mon opinion, moins tranchée que la vôtre. Et puis, après tout, certains s’endorment ou s’ennuient devant des chefs-d’oeuvre, par exemple de Wagner. L’ennui est une chose relative, et jamais un véritable argument. Jazzi, vous vous êtes institué critique de cinéma, il faut avoir une certaine éthique et ne pas sombrer dans les solutions de facilité, même si elles sont tentantes. Bonjour Bloom ! Content de vous lire. Je pense avoir lu le même roman que vous de Claire Keegan, sur la jeune fille emprisonnée dans un orphelinat. J’ai lu aussi sa nouvelle sur un type qui se séparait de sa femme juste après qu’ils se furent mariés (notez bien cet indicatif !). Assez sinistre, mais un récit parfaitement maîtrisé. — Et maintenant, sieste. Bonne soirée à tous ! Et respectez bien la règle de grammaire !!!
Le Grevisse (pas d’accent) enfin celui du temps de Grevisse est très flottant sur la question, mais vraiment très, très flottant. C’est p’têt ben que oui, p’têt ben que non.
L’histoire de France à la fin du XIXe siècle d’après Marcel Proust c’est : guerre franco-prussienne de 1870 et Commune, affaire Dreyfus autour de 1898, première guerre mondiale 1914-1918.
Bon bien sûr il ne juge de l’importance des événements que par rapport au degré d’émotion qu’il provoque dans l’opinion.
* qu’ils provoquent
* shocking
https://www.youtube.com/watch?v=3J2mk-oScZw
Je ne sais pas si c’est vulgaire ou si c’est envoutant.
Après tout Julien et Mme de Rênal…
Hanse dit: Après que réclame l’indicatif dans tous les cas.
ce n’est pas toujours exact ,
En effet, en application de la valeur de modes verbaux , une proposition introduite par apres que peut avoir son verbe au subjonctif si elle s’insere dans une phrase relevant elle même du monde pensé
Ainsi on dira : »il est mort après qu’il a eu le covid » (indicatif) mais « je ne pense pas qu’il soit mort après qu’il ait eu le covid «
Le covid (sous entendu le virus) est bien plus intuitif que la covid, qui se réfère à la maladie, ce qui est complètement idiot puisque le « d » de covid désigne un mot anglais et non « maladie ».
Je ne veux pas rentrer dans le détail des argumentations. Je constate juste qu’il y a conflit.
je ne pense pas qu’il soit mort après qu’il ait eu le covid
Il vaut mieux dire : « je ne pense pas qu’il est (ou soit, éventuellement) mort après avoir eu le Covid », ou : « après qu’il a eu le Covid ». C’est lourd, sinon.
Le Covid l’a tué.
Mais puisque la forme COVID-19 est l’acronyme de l’anglais COronaVIrus Disease 19, ou ‘coronavirus disease (of) 2019 (en référence à l’année d’identification) et est la dénomination officielle que l’Organisation mondiale de la santé a attribuée, le 11 février 2020, à la maladie respiratoire infectieuse qui a touché plusieurs pays du monde entre fin 2019 et 2020, le nom a été choisi selon les lignes directrices internationales pour la dénomination des maladies, selon laquelle les noms inventés doivent être prononçables, liés à la maladie et ne doivent pas contenir de références à des noms de lieux, de personnes, de groupes de personnes ou d’animaux, afin d’éviter la stigmatisation et la discrimination, ce sera : « La Covid l’a tué ».
Ainsi on dira : »il est mort après qu’il a eu le covid » (indicatif) mais « je ne pense pas qu’il soit mort après qu’il ait eu le covid «
—
Sinon qu’il me semble que l’on dira ni l’un ni l’autre, préférerant l’économie à la dépense inutile:
– Il est mort après avoir choppé le covid?
– Non, je ne pense pas qu’il soit mort après avoir choppé le covid.
en anglais: He died after catching Covid.
Bien à vous
« Mon général »…c’est ainsi que m’appelle encore aujourd’hui un des professeurs de FLE de l’Alliance française de Dakha lorsque nous échangeons sur les réseaux sociaux…
Une partie de l’équipe de ce merveilleux outil de coopération linguistique et culturelle est composée d’anciens soldats des forces de maintien de l’ordre de l’ONU, qui officièrent en tant que traducteurs dans les divers pays d’Afrique, avec le grade de lieutenant. Une sacré équipe de baroudeurs qui ont parlementé avec des chefs de guerre, des rebelles, des populations prises dans la tourmente de la guerre en RCA, RDC et au Darfour.
Complètement atypique, ces profs dont je n’ai pas rencontré d’égaux dans les autres pays où j’ai dirigé des établissements similaires.
Le Bangladesh est un des plus gros contributeurs aux opérations de maintien de la paix, ce qui lui assure des rentrées d’argent non négligeables et procure au FLE de fidèles serviteurs de grande qualité.
renato, comment explique-t-on le féminin
LA covid et non LE covid en français?
bonsoir
Enfin, et al. ! disease vaut maladie (et infection, aussi) et puisque COVID-19 est l’acronyme de l’anglais COronaVIrus Disease 19… etc… comme dit ici :
certes,renato,certes, maiscessez de me prendre pour une idiote!
Le dictionnaire Le Petit Robert considère que « l’usage fait loi », indiquant ainsi que le mot « covid » est majoritairement utilisé au masculin dans les pays francophones.
Dans son édition 2022, Le Robert considère que le mot « covid » doit s’écrire avec une minuscule et qu’il est plutôt masculin que féminin.Le dictionnaire Le Petit Robert considère que « l’usage fait loi », indiquant ainsi que le mot « covid » est majoritairement utilisé au masculin dans les pays francophones.
Dans son édition 2022, Le Robert considère que le mot « covid » doit s’écrire avec une minuscule et qu’il est plutôt masculin que féminin.
et acceptez un lien renato:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/doit-on-dire-le-ou-la-covid-19-4400357
@Bloom
vous avez evidemment raison, et je dirais les choses comme vous et non come je les ai si lourdement écrites ,mais ma phrase n’dire a rien d’autre t d’autre que ce message impossible à formuler autrement: « je suis un exemple de grammaire, à comprendre comme tel »
Erreur
lire: »ma phrase n’a rien d’autre à dire que . »
Toute de suite exagérer ! je ne vous prends pas pour une idiote, et al., je me tiens à la définition d’origine et au principe d’attribution du genre basé sur l’association avec le genre en traduction : l’acronyme contient le substantif anglais disease, littéralement maladie (infection, pathologie ou syndrome) devrait être au féminin, donc la COVID-19 et non le COVID-19.
en traduction :PUISQUE l’acronyme
(De l’intérim. Le FINUL ou la FINULE ?)
@Marrade fétide!
Où nous mènent tous ces gens?
De la tambouille sans tintamarre. Un bref aperçu de la crise au Soudan d’un point de vue libanais
Quant à l’autrice de cet article et pour répondre à vos critiques et moqueries voilées sur le patchwork confessionnel du Liban, elle a publié sur ce thème et sur le même support des articles qui pourraient vous intéresser
https://www.lorientlejour.com/article/1302439/la-disparition-silencieuse-des-juifs-libanais.html
« disease » veut dire maladie, d’accord…mais personne ne va dire « il a attrapé la disease covid », personne ne pense que le « d » de covid appelle le français « maladie ». Donc restons en au covid au masculin qui renvoie au virus.
Devrait-on donc dire LE tuberculose, car le nom vient de « tubercule », du latin tuber ?
Éventuellement :
« Il y a un problème ?
ouij. »
OK, JJJ. C’est corrigé !
Personne n’a relevé, ils sont tous toujours braqués sur le subjonctif d’après que…
Et aussi sur le ou la covid !
Quid des passe-droit…
@Quant à l’autrice de cet article
Pourquoi suis-je un être humain et pas un chien, pas un ver de terre ou pas une éponge ?
Quelques vers de terre :
Elle est la terre, elle est la plaine, elle est le champ.
Elle est chère à tous ceux qui sèment en marchant ;
Elle offre un lit de mousse au pâtre ;
Frileuse, elle se chauffe au soleil éternel,
Rit, et fait cercle avec les planètes du ciel
Comme des soeurs autour de l’âtre.
Elle aime le rayon propice aux blés mouvants,
Et l’assainissement formidable des vents,
Et les souffles, qui sont des lyres,
Et l’éclair, front vivant qui, lorsqu’il brille et fuit,
Tout ensemble épouvante et rassure la nuit
A force d’effrayants sourires.
Gloire à la terre ! Gloire à l’aube où Dieu paraît !
Au fourmillement d’yeux ouverts dans la forêt,
Aux fleurs, aux nids que le jour dore !
Gloire au blanchissement nocturne des sommets !
Gloire au ciel bleu qui peut, sans s’épuiser jamais,
Faire des dépenses d’aurore !
Je rentre de quelques jours passés dans le Cantal. Je me suis amusé sur l’autoroute à compter les voitures 100 % électriques. Sur prés de 500 km : zéro. Ce n’est pas compliqué à compter : zéro. Vous avez bien lu.
Voilà où nous en sommes en 2023 : si l’électrique à bien démarré dans les grandes agglomérations, elle est clairement refusée pour les longs trajets.
Une seule raison à cela : l’autonomie encore insuffisante. Tant que l’on aura pas garanti 800 km à 130 km/h sans recharge et par toute température, l’électrique ne parviendra pas à s’imposer pour les longs trajets.
Pourquoi â toute température ? C’est très simple : les performances des batteries chutent avec la température, et le chauffage de l’habitacle consomme beaucoup à lui seul.
Closer à raison. C’est complètement idiot.
Quid des passe-droitS à Ste Geneviève des Bois ?…
SAMEDI 29 AVRIL 2023, 5h13
Camarades ! Laissons tomber la grammaire et occupons nous des grands-mères … assez perdu de temps !
Et voilà D. qui fait du bruit avec ses gros sabot.
29.4 — 7.00
sabotS
« nvisibilisation » l’homme invisible.
on en parle beaucoup:
Le dispositif, fabriqué avec du polytéréphtalate d’éthylène (ou PET), qui réfléchit 90% du rayonnement infrarouge, n’est cependant pas comparable avec la cape d’invisibilité de Harry Potter: l’écran des caméras thermiques affiche tout de même les contours flous des soldats qui le portent. La technique semble toutefois être plus efficace face à des outils de qualité inférieure ou à courte portée. »
sur slate
Non, je ne pense pas qu’il soit mort après avoir choppé le covid.
Encore plus court : il n’est pas mort du covid.
D, Ces vers sont de Hugo, je crois, dans la Légende des Siècles. Tardifs mais de haut vol. N’est-ce pas l’essentiel? Bien à vous. MC
> Pourquoi suis-je un être humain et pas un chien, pas un ver de terre ou pas une éponge ?
Vu que les êtres humains descendent du singe, comme vous ne l’ignorez pas, et que le singe en question venait d’un autre quadrupède, eh bien il faut bien se rendre à l’évidence l’une de vos grands-mères était un ver de terre, et l’une de vos arrière-grand-mères était une éponge.
Ca relativise tout de suite.
Interdire aux syndicats de distribuer des cartons rouges aux spectateurs du stade de France est pour moi une atteinte caractérisée au droit de manifester. À verser aux innombrables pièces du futur procès de tous ces gens.
Le sens de la famille 🙂
L’évolution de la langue.
https://twitter.com/clairemmathieu/status/1649282820336939008?cxt=HHwWgMCzhZT_tuMtAAAA
Je ne sais pas si les autorités archivent twitter. Mais s’ils ne le font pas je pense qu’il y a un problème.
Mayotte doit être abandonné aux Comores. Nous n’avons rien à gagner et tout à perdre, notamment des sommes colossales d’argent avec cette île. Je disais déjà ça ici même il y a 5 ans. Après, les comoriens se débrouilleront tous seuls avec les revenus de leur économie. Hein, quoi ? Il n’y en a pas ? Eh bien ils se debrouilleront avec rien. Pas avec l’argent de nos impôts en tout cas.
> Le dictionnaire Le Petit Robert considère que
> « l’usage fait loi », indiquant ainsi que le mot
> « covid » est majoritairement utilisé au masculin
> dans les pays francophones.
Le dictionnaire Le Petit Robert est une bande de jeunes gauchistes qui confondent linguistique et politique. Ils sont aussi très avides de publicité et de cashflow. Pas bien pour des « scientifiques » et des « gauchistes ».
Et ils aiment pas les vieux.
Pas bien pour des wokes qui sont toute moralité.
Et quand on définit le français, comme le Robert le fait, comme langue parlée en région d’île de France par les personnes instruites des zones non rurales, je crois qu’on a des leçons de bon goût à donné à personne.
Ils sont inclusifs quand ça les arrange.
* à donner
Ce blog est un petit concentré de la France. Ici on peut discuter pendant des jours s’il faut de l’indicatif ou du subjonctif après « après que » pendant que des concerts de casseroles paralysent le gouvernement et la France perd le triple A chez Fitch.
Le jour où il faudra qu’elle commence à payer sa frivolité, ça va saigner…
Soit dit en passant je veux pas faire mon petit bourdieusien goguenard mais « personnes instruites des zones non rurales d’Ile de France » c’est exactement la description sociologique des employés « scientifiques » du dictionnaire Le Robert.
Bonjour l’altérité.
Les théologiens de Byzance parlaient bien du sexe des anges alors que l’Empire était en train de sombrer.
Ce goût du mensonge chez ces jeunes gauchistes carnassiers qui font la morale à tout le monde…
On dirait Mme Verdurin.
Et pendant que la France est paralysée par les casseroles et les agences de notation abaissent sa note, on continue d’être empoissonnés en toute impunité:
« L’agence environnementale de l’UE appelle à réduire l’usage des pesticides, toujours autant vendus
«Dans l’Europe des 27, les ventes de pesticides sont restées relativement stables, à environ 350.000 tonnes par an entre 2011 et 2020», relève l’AEE.
En 2020, un ou plusieurs pesticides ont été détectés au-dessus des seuils de préoccupation dans 22% des sites de surveillance des rivières et des lacs en Europe, souligne-t-elle. Ce sont l’imidaclopride, de la famille des insecticides néonicotinoïdes, et l’herbicide métolachlore qui ont enregistré le plus grand nombre absolu de dépassements dans toute l’Europe, principalement en Italie du nord et dans le nord-est de l’Espagne.
Dans les eaux souterraines, l’atrazine, un herbicide tenace interdit depuis 2007, est à l’origine du plus grand nombre de dépassements. Pour l’homme, l’exposition aux pesticides chimiques, principalement via la nourriture mais aussi l’air dans les régions d’agriculture intensive, est liée au développement de maladies cardiaques, respiratoires et neurologiques, et aux cancers, souligne le rapport.
«Il est inquiétant de constater que tous les pesticides contrôlés (…) ont été détectés à des concentrations plus élevées chez les enfants que chez les adultes», note l’AEE. Dans une étude menée principalement en Espagne, Lettonie, Hongrie, République tchèque et aux Pays-Bas entre 2014 et 2021, au moins deux pesticides étaient présents dans l’organisme de 84% des participants.
3’5 millions de tonnes en 10 ans !!!
À quand les concerts de casseroles 24h/24h devant le siège de la FNSEA et le Ministère de l’Agriculture?
* grand-mères
En fait ils ne sont qu’un concentré du centralisme français.
Et après ça fait des remarques.
En fait ils présentent comme étant LE français la langue parlée par leurs copains et leurs copines des médias français.
Ce que c’est que « l’usage » chez ce genre d’entreprise commerciale.
Et après que tu as réalisé cette petite entourloupe scientifique tu fais des mines outrées sur la question de la norme.
Joli.
Ni vu, ni connu, je t’embrouille.
Ils pourraient dire come le Roi Soleil : « la norme c’est moi ».
Tartuffes !
Je suis tombé sur YouTube sur une vidéo de Marc-Edouard Nabe parlant de Céline. Il en parle bien et en bien, comme vous savez. C’est instructif. Il devrait passer dans les écoles, pour expliquer « Voyage au bout de la nuit » aux enfants, ou aux étudiants (et à leurs profs). Le problème, avec Nabe, n’est pas là. Le problème est que, dans ses propres livres, il ait voulu écrire comme Céline. Car j’insiste, Nabe n’est pas un très bon écrivain. Sans Céline à copier, il ne serait rien. Et puis, ses idées sont lamentables, à vrai dire. De droite et réactionnaire, je crois. J’avais lu « Au régal des vermines », jadis, quand c’est sorti. Nabe était apparu à « Apostrophes » fier de lui, arrogant, sûr d’avoir raison. Par contre, j’avais les mêmes goûts littéraires et musicaux que lui, mais une tout autre façon d’en parler. Si je rencontrais Nabe, j’essaierais de parler de Céline avec lui. C’est sur Céline que Nabe est bon. Autour de Céline. D’ailleurs, pouvez-vous me citer un titre de livre de Nabe, à part celui dont je viens de parler ? Non, sans doute. Mais certes il a des lecteurs, il s’auto-édite, il en vend beaucoup. Certains sont fanatiques de lui — pas moi, pas vous. Qui se soucie de nous ? Pas Nabe. Néanmoins, bravo à lui pour ce qu’il raconte sur Céline, sa manière de le défendre. J’aurais aimé savoir également ce que Nabe le nabot (ça vient de là, son surnom) pensait des inédits de Céline, comme « Guerre » ou « Londres ». Qu’en pense-t-il ? C’est le moment de parler, Nabe ! — Vous savez que sur Internet on peut lire le Journal de Nabe, et ses portraits de gens connus. J’en ai lu un peu, c’est moche, comme dirait Lagerfeld. Nabe connaissait le critique Raphaël Sorin, un homme très affable. Il y a une vidéo de leur rencontre, un jour. Eh bien qu’aurait pensé Sorin de ce nouveau Céline, puisque Sorin l’adorait ? Nabe et, surtout, Sorin étaient des gens très forts, à propos de Céline. Sorin en beaucoup plus sympathique, avec ses belles vestes en cachemire, ses cigares et ses repas au Voltaire entre éditeurs. Je préfère les littérateurs comme Sorin, plutôt que ceux qui invectivent, comme Annie Ernaux par exemple ou Nabe, dont le Journal est un tissu d’âneries méchantes. Mais Nabe, en évitant d’avoir un éditeur officiel, a été très mal publié. Il n’a aucune chance de finir dans la Pléiade, ni même en « Folio ». Pauvre Nabe… Allez, sieste et lecture. Bonne fin de journée à tous, et ne lisez pas trop Nabe !!!
Le lien : https://youtu.be/cPweeyKljTg
La France entière, le monde entier, retiennent leur souffle: Macron va-t-il descendre sur la pelouse?
A propos de Céline, certains de ses « romans » sont vraiment plus faibles. J’ai eu du mal à finir « Guignol’s band » alors que sa prose est tintamarresque, se veut fracassante, inventive, boite à surprises, martelée, cogneuse, mais quelle grandiloquence morne quelle volonté monotone de jouer les hallucinés perpétuels . Que reste -t-il de la lecture, le livre achevé? Un amas confus de couleurs criardes, du raffut dans le vaste remuement de mots ..On n’est pas loin du concert de casseroles pour baryton, crincrin et célesta.
L’écrivain sans le mythe :Comment Franz est devenu Kafka
Reiner Stach interviewé en allemand (sous titres en français) par Léa Veinstein.
https://akadem.org/magazine/magazine-culturel-2022-2023/comment-franz-est-devenu-kafka/46651.php?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Mag%20avr%204&utm_medium=email
À quand les concerts de casseroles 24h/24h devant le siège de la FNSEA et le Ministère de l’Agriculture?
Des magouilleurs économico-politiques protestant contre d’ autres arsouilles économico-politiques, cela ne se verra jamais!
Pas folle la guêpe!
biographie de R.SOrin:
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/05/18/deces-de-raphael-sorin
Comme promis, le léZard vous invite à visiter le plus grand cimetière russe en dehors de la Russie…
de la Grande Russie.
« je me tiens à la définition d’origine et au principe d’attribution du genre basé sur l’association avec le genre en traduction : l’acronyme contient le substantif anglais disease, littéralement maladie (infection, pathologie ou syndrome) devrait être au féminin, donc la COVID-19 et non le COVID-19. »
On en reparlera la week-end prochaine, ou alors on ira plutôt jouer à la football…
Virginia Woolf : « Nous tous des spectres en errance ».
https://pauledelblog.fr/2023/04/29/virginia-woolf-nous-tous-des-spectres-en-errance/
Emouvants tous ces noms illustrissimes dans ce cadre superbe…
C’est ton ange gardien qui te bénis, Yakov Barozikov?
Une promenade dans le Grand Paris, D. !
Ensuite, nous sommes allés, avec Hector et son ami Simon, dans la forêt voisine, où nous avons pu cueillir de grands bouquets de muguets sauvage…
« Emouvants tous ces noms illustrissimes »
Oui, closer, j’y ai retrouvé avec émotion mon amie Tatiana Tolstoï, superbe comtesse et consoeur journaliste, emportée dans la fleur de l’âge et laissant un mari éploré et un petit garçon…
Livres Hebdo 26 avril 2023
MANUSCRITS RETROUVÉS
Les descendants de Céline attaquent Gallimard en justice
« Les descendants de Colette Turpin, la fille unique de Louis-Ferdinand Céline, attaquent les deux ayants droit et l’éditeur de l’écrivain au motif du non-respect du « droit de divulgation », qu’ils revendiquent, concernant des objets et les œuvres de l’écrivain retrouvés en 2021.
Une plainte devant le tribunal pénal assigne les éditions Gallimard et deux ayants droit de Louis-Ferdinand Céline, selon les informations de l’hebdomadaire Marianne.
Émanant des descendants de la fille de l’écrivain, Colette Turpin née Destouches, cette plainte dénonce l’exploitation du « trésor littéraire » retrouvé en 2021, dont un dernier inédit de l’auteur à paraître ce jeudi 27 avril, La Volonté du roi Krogold. D’après les manuscrits retrouvés suivi de La Légende du roi René (Gallimard). Ces deux pièces inédites et diversement incomplètes relèvent d’un même projet tout en présentant d’importantes évolutions stylistiques et narratives.
Les descendants de Céline, écartés de l’héritage pour des raisons inconnues dès la mort de ce dernier en 1961, estiment que cette découverte, après la disparition de la deuxième épouse de l’écrivain, Lucette Destouches, en 2019, relance la succession. Selon l’hebdomadaire, des discussions étaient engagées depuis deux ans avec l’éditeur Gallimard et les deux ayants droit de Lucette, dont l’avocat Maître François Gibault. Les héritiers de Colette, décédée en 2011, qui seraient aujourd’hui au nombre de 25, tentent de faire valoir leur droit moral et de « divulgation » vis-à-vis de l’œuvre de leur aïeul. Le droit de divulgation est le droit par lequel l’auteur est seul à décider si son œuvre peut être ou non rendue publique. Si la plainte devait être reçue par le tribunal, l’affaire pourrait être renvoyée au pénal.
Moins de deux ans après la découverte des inédits de Louis-Ferdinand Céline, Gallimard a donc publié trois ouvrages, dont les best-sellers Guerre et Londres, et consacré une exposition aux manuscrits retrouvés. La maison s’apprête également à rééditer le coffret des œuvres de l’écrivain dans la collection de « La Pléiade ». Les œuvres de Louis-Ferdinand Céline tomberont dans le domaine public en 2032. »
Ensuite, nous sommes allés, avec Hector et son ami Simon, dans la forêt voisine,
–
…c’est plus marrant à trois.
De jeunes roumains cueillaient du muguet, qu’ils revendront dans les rues de Paris le 1er mai, D. !
Mauvais boulot, Jazzi. Tout cela est à mettre au conditionnel. Vous avez mal recopié l’article de « Livres Hebdo » ! Du travail de débutant pour nous désinformer, Jazzi !
« Les éditions Gallimard assurent ne pas avoir connaissance d’une assignation de la part des descendants de Colette Turpin. Contacté par Livres Hebdo, un représentant de l’éditeur évoque « une lettre d’avocat » reçue mi-janvier 2023 comme premier échange avec la famille de l’écrivain. Des discussions auraient suivi la missive sans parvenir à un accord. » Livres Hebdo
Cette assignation est une simple rumeur, sans doute.
Il n’est pas normal que les descendants de la fille unique de Céline soient déboutés de leurs droits, Damien ?
Je n’ai pas dit ça du tout, Jazzi.
(Un dépôt de plainte n’est pas une assignation ; à la différence d’une assignation qui doit être signifiée à la partie adverse, ceux visés par une plainte n’en sont pas nécessairement informés ; et c’est soit le procureur de la République qui juge de l’opportunité des poursuites, soit le doyen des juges d’instruction dans l’hypothèse d’une plainte avec constitution de partie civile)
De toute manière, Gallimard montre qu’il veut régler cette affaire. Les relations ont repris avec l’héritière. L’article de « Livres Hebdo » était au conditionnel. Il tombe sous le sens que les éditions Gallimard paieront ce qu’elles doivent payer. Les livres de Céline ne disparaîtront pas des librairies. Qu’on se rassure, même les mauvaises langues.
Pourquoi les pauvres, les sales pauvres, font-ils beaucoup d’enfants, sales et pauvres enfants, comme eux ?
Heureux les pauvres en esprit,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les affligés,
car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.
Matthieu 5 ; 3-12
Peut-être, Damien, se souvenir de ceci :
« Laissez vivre les autres
La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas »
Or, donner la vie, est à peu près le seul luxe des pauvres d’ici bas… Sans compter que c’est l’impératif de l’espèce… (oups ! J’allais dire « humaine » !)
dans la forêt voisine, où nous avons pu cueillir de grands bouquets de muguets sauvage…
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Baroz, j’en ceuille tous les matins depuis 15 jours, un vrai bonheur, magnifié par les chevreuils, les marcassins et les canards sauvages & le vert tendre des feuilles…
A Londres, il faut plus de 2 heures de route pour trouver un peu de nature un peu sauvage…et ce depuis le début du 20e siècle…
Renato, plus je lis Virginia Woolf, plus je l’aime, plus je trouve qu’ à travers sa prose en porcelaine lumineuse, elle exprime, dans une transe musicale, des couches profondes de notre être intérieur et les angoisses cachées qui nous cernent pour nous avertir du passage d’un mode d’être à un autre.
Combien votre être intérieur compte-t-il de couches, Paul Edel ?
A Londres, il faut plus de 2 heures de route pour trouver un peu de nature un peu sauvage…et ce depuis le début du 20e siècle…
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Il suffit de ne pas y aller. J’ai une très grande admiration pour la couronne britannique mais je ne me suis encore jamais rendu au Royaume-Uni et vous voyez que je m’en porte très bien.
Moi je n’aime pas le muguet. Plante extrêmement toxique par ailleurs. Attention avec les chats qui machonnent un peu n’importe quelles plantes.
WOOLF
justement cet après-midi, je m’intéressais à la question de l’anorexie de woolf
à partir de l’année 1913, marquée par un épisode dépressif majeur, « les signes d’anorexie deviennent apparents. » En effet, on trouve des lettres où le mari de Virginia Woolf évoque très clairement ce problème. « Si elle avait été laissée seule, elle aurait fini par mourir de faim » estimait son mari. Il raconte également à quel point il pouvait être difficile de convaincre sa femme de manger.
Cela dit tout ceci n’est pas nouveau. Des biographes avaient déjà mentionné cet aspect de la maladie de Woolf, vraisemblablement atteinte de trouble bipolaire. Même si certains spécialistes de l’auteur hésitent à employer le terme d’anorexie, tous reconnaissent qu’elle avait un rapport à partir de l’année 1913, marquée par un épisode dépressif majeur, « les signes d’anorexie deviennent apparents. » En effet, on trouve des lettres où le mari de Virginia Woolf évoque très clairement ce problème. « Si elle avait été laissée seule, elle aurait fini par mourir de faim » estimait son mari. Il raconte également à quel point il pouvait être difficile de convaincre sa femme de manger.
Cela dit tout ceci n’est pas nouveau. Des biographes avaient déjà mentionné cet aspect de la maladie de Woolf, vraisemblablement atteinte de trouble bipolaire. Même si certains spécialistes de l’auteur hésitent à employer le terme d’anorexie, tous reconnaissent qu’elle avait un rapport à partir de l’année 1913, marquée par un épisode dépressif majeur, « les signes d’anorexie deviennent apparents. » En effet, on trouve des lettres où le mari de Virginia Woolf évoque très clairement ce problème. « Si elle avait été laissée seule, elle aurait fini par mourir de faim » estimait son mari. Il raconte également à quel point il pouvait être difficile de convaincre sa femme de manger.
Emma Woolf, c’est son nom, l’a expliqué dans le Daily Mail, cette idée lui est venue en tombant sur une vieille photo de sa grand-tante.
https://actualitte.com/article/56547/adaptation/virginia-woolf-de-la-depression-a-l-039-anorexie
@De toute manière, Gallimard montre qu’il veut régler cette affaire. Les relations ont repris avec l’héritière. L’article de « Livres Hebdo » était au conditionnel. Il tombe sous le sens que les éditions Gallimard paieront ce qu’elles doivent payer. Les livres de Céline ne disparaîtront pas des librairies. Qu’on se rassure, même les mauvaises langues.
Un feu d’artifice de couillonnades (et oubli d’une question centrale : si la plainte prospérait, les emplois chez Gallimard seraient-ils menacés durablement ?)
Emma Woolf, quant à elle, dit que l’anorexie « est 12 fois plus susceptible de se produire si un parent est atteint de la maladie » et que « regarder cette photo de Virginie me fait me demander si elle est vraiment héréditaire ».
https://www.theguardian.com/books/2013/may/28/virginia-woolf-anorexic-great-niece
« Lee a raison, Virginia n’était pas obsédée par son corps. Mais moi non plus, et j’étais anorexique. Maintes et maintes fois, à des moments d’intense émotion dans ma vie, je me suis retrouvée incapable de manger », écrit Emma Woolf. dans le mail. « La cause est l’anxiété ou les troubles émotionnels, pas le désir d’être mince. Je crois que c’est ce que Virginia a vécu : quand la vie est devenue trop lourde, elle a arrêté de manger. »
The Hogarth Press est une maison d’édition britannique fondée en 1917 par Leonard Woolf et Virginia Woolf.
POUR LES AUTEURS EDITES,voir page wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hogarth_Press
bonsoir
Je dois dire que Marcel Proust nous évite ces épreuves. Un baiser dans le cou c’est le maximum des descriptions physiques dans « La Recherche ».
https://twitter.com/lfaliaj/status/1652283020110356482?cxt=HHwWhICzoeKpi-4tAAAA
toujours woolf, une femme
» Ce raisonnement analyse ce qu’on appelle aujourd’hui le processus d’invisibilisation des femmes, qui aboutit à la situation des « femmes empêchées », c’est-à-dire qui ne peuvent pas se réaliser car on les en empêche.
https://www.lumni.fr/article/une-chambre-a-soi-de-virginia-woolf-fiche-de-revision
Alors que Marcel Proust est le romancier de la sensualité…
Sur les héritiers de Céline : filez-moi des pépettes sinon je fais un malheur.
Une répartie de Montesquiou. On n’a pas la source hélas.
https://twitter.com/Antho_Repartie/status/1652243960708964353
@Sur les héritiers de Céline : filez-moi des pépettes sinon je fais un malheur.
Des pépettes. C’est ce qu’insinue Damien ; Gallimard et les ayants droit des “inédits” avec lui ?
Mort de Lucien Attoun, qui dirigea « Theatre Ouvert » et fut le Georges Lambrichs du théâtre. Quel défricheur! Depuis qu’il a quitté France Culture, le théâtre en train de se faire n’a plus une vraie place.
Les puristes.
https://twitter.com/Antho_Repartie/status/1642823051606736897?cxt=HHwWgoC-vZC3vcwtAAAA
D’un autre côté Gallimard et les ayant-droits ont montré ces derniers mois qu’ils pensaient eux aussi beaucoup aux pépettes.
La publication précipitée.
« Guerre » présenté comme un roman (les philologues s’étranglent).
et alii, j’ai fait un rêvé bizarre et je me suis dit que je pourrais peut-être vous le raconter pour en connaître la signification profonde.
[Les manières des ayant-droits]
Le procès honteux fait à l’ancien journaliste de Libération.
Amélie Nothomb sur le Japon. Elle y a passé toute sa jeunesse. Ca ne doit pas être inintéressant. Elle est capable de faire des courbettes sans fin à son ancienne nourrice en langue originale.
https://twitter.com/NotaBeneMovies/status/1651527012312399874?cxt=HHwWhIC-nanEs-stAAAA
Voilà, j’ai rêvé que des dizaines de milliers de soucoupe volante un peu en forme de bidet lumineux arrivaient sur Terre. Des rayons violets en sortaiENT et touchaient chaque terrien. Mais les gens ne mourraient pas, bien au contraire, il devenaient transparents et lumineux et s’élevaient dans le ciel en déployant d’immenses ailes. C’était à la fois magnifique et émouvant.
Menés 4 à 0 à la mi-temps par Toulouse, les Nantais rentrent au vestiaires sonnés.
Bien fait pour leurs gueules.
[Le procès honteux fait à l’ancien journaliste de Libération.]
Une plainte plutôt. Je ne me rappelle exactement.
Les terriens transformés en méduses, D. !
Retour à la mère-mer : un rêve d’Atlantide retrouvée au fond du bidet…
Le neutre.
@« Guerre » présenté comme un roman (les philologues s’étranglent)
Et les Bidochons se tapent [un peu trop vite] sur le ventre
-> à suivre
« Genèse d’un best-seller. Quelques hypothèses sur un prétendu ‘roman inédit’ de Louis-Ferdinand Céline »
https://www.fabula.org/actualites/109251/genese-dun-best-seller-quelques-hypotheses-sur-un-pretendu-roman.html
Les Bidochons
https://youtu.be/w4eDQhnzkG0
[Rose Bidochon : voir wiki]
A ce propos que penser de la biographie de Gibault d’ailleurs ?
Paul Edel, il se trouve que Céline a évolué. Ses différents romans ne se ressemblent pas. Suivre son évolution, cela demande quelques efforts. On arrive à « Londres », par exemple. C’est autre chose que « Guignol’s band », qui se lit avec sapidité : une grande saveur littéraire, selon moi. Et puis « Guerre », essentiel pour comprendre son traumatisme. Quand on lit « Guerre », oeuvre intime, on comprend comment Céline a pu devenir antisémite, des suites du choc. Il a été handicapé à 70 %, il faut le savoir. Chacun de ses livres raconte son expérience. Le style suit. Il vous donne de l’humeur ? Vous avez le droit, c’est fait pour. Vous marchez. Il aimait être haï. Vous êtes un bon lecteur de Céline. L’amour-haine de Céline, tel est ce qu’on ressent. Souvent imité, jamais surpassé, même San-Antonio, ou qui ou quoi. Et à cause d’une petite question de succession, on serait privé de ses livres, bientôt ? Mais vous plaisantez, Langoncet ? Il vous faudra bien vite déchanter en constatant que tout va s’arranger. Vous aimeriez qu’il y ait un pépin. Il n’en sera rien. La bonne étoile de Céline s’est levée, et c’est définitif. On ne peut plus lutter contre. Les oiseaux de mauvaise augure n’ont plus qu’à regagner leur nid. Gallimard, Céline, tout est désormais sur la bonne voie. Les loups sont sortis de Paris ! Bon dimanche à tous.
DIMANCHE 30 AVRIL 2023, 7h50
Il est clair que les loups sont sortis de Paris compte tenu du prix au m2 de l’immobilier. Désormais, les loups résident dans la banlieue. Les affaires continuent.
Qui c’est, cette fille nommée Céline ?
Bien à vous, Camarades !
Organiser le départ des mayottais français avec leurs biens, pour la métropole, tant qu’il est encore temps. Et abandonner cette île.
La balance économique â Mayotte est de 1 pour 40 environ. Autrement dit catastrophique. Et ça ne risque pas de changer. C’est vous et moi qui payez son existence française. Abandonner Mayotte est une option évidenten
Fête du travail
Drôle de façon de fêter le travail que de ne pas travailler ce jour-là. Cherchez l’erreur.
The Hogarth Press est une maison d’édition britannique fondée en 1917 par Leonard Woolf et Virginia Woolf.
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La Hogarth Press a refusé de publier le ‘Ulysses’ de Joyce, les pudibonds propriétaires trouvant le texte « contraire au bonnes moeurs » (‘indecent’) et… trop long. Après sa publication par Shakespeare & co Virginia jugea le génie de Joyce d’une essence inférieure (‘genius…of an inferior water’), et le roman l’expression d’un esprit « vulgaire » (‘underbred’). Elle ne s’est cependant pas gênée pour s’inspirer du flot de conscience joycien dans ‘Mrs Dalloway’, publié 3 ans après ‘Ulysses’. Le trouble bipolaire qui la mena tragiquement à se perdre dans les eaux de la Ouse explique peut-être ces contradictions & ces tensions: critique impitoyable d’un Joyce dont elle s’inspire, antisémite mariée à un Juif, figure de proue du Bloomsbury Group, cercle d’artistes, d’écrivains et d’intellos « gauche champagne » presque tous issus de la haute bourgeoise et professant des idées « libérales » en matière de politique et de moeurs.
Enfin, comme le montre ses carnets, elle n’avait pas grande estime pour l’Irlande et sa littérature, qui comptait pourtant quelques notables représentants comme O.Wilde, E.Bowen, G.B.Shaw et W.B.Yeats…
Les Irlandais parlent trop, écrivait-elle, reprenant ce que disait Wilde de ses contemporains et dont Beckett se souviendra: « Nous sommes une nation de brillants ratés, mais nous sommes les plus grands bavards depuis les Grecs ».
@ Senge
Qu’est-ce que la littérature [française] ?
« – Parfois une traduction du français par un traducteur mal payé mais appliqué ; parfois le bavardage joyeux et débordant de deux gastronomes dans le laboratoire d’une pharmacie ou de deux chimistes amateurs dans une cuisine où l’on fait des pâtés ; parfois une trace délicate laissée par les choses en prévision de leur disparition ; parfois la dépêche d’un jeune prodige qui fait le malin et a plusieurs bonnes raisons de le faire ; parfois une pile d’un roman de la rentrée sur laquelle un libraire a déposé les mots coup de cœur ; parfois une lettre d’injures écrite avec beaucoup de savoir-faire et adressée à la bonne personne ; parfois une lettre anonyme de dénonciation découpée dans les pages d’un journal où se trouve publiée la même dénonciation ; parfois l’abandon au charme de la métaphore suivi d’efforts pour ne pas y céder, des gestes comparables à une chorégraphie de Loïe Füller ; parfois un jeu raffiné d’allusions ; parfois autre chose encore ».
Il n’hésitait plus à se mettre en scène à l’entrée des cimetières des banlieues
Suite de l’interview de Marc-Edouard Nabe. Il parle de l’antisémitisme de Céline, et là il faut s’accrocher, car Nabe délire tant et plus, du style : « Jésus était antisémite, il passe son temps à proférer des insultes, etc. » Bref, Nabe blasphème, pour se distinguer, paraître plus intelligent qu’il n’est. Et puis, il ajoute que Céline était un antisémite qui se voulait d’exception, plus fort encore que tous les antisémites de son époque. Céline en rajoutait, par amour du sublime. Et Nabe est content, cela le fortifie dans son admiration et sa fausse compréhension de Céline, vu comme un Christ des tranchées. Quel délire !!! Je comprends pourquoi aucun éditeur, mais alors AUCUN ! n’a voulu l’éditer. Penser faux à ce point est un exploit. Ensuite, Nabe se défend d’écrire avec le style de Céline. Mais alors quoi ? Il sait qu’il ment. Il a tout puisé chez Céline — et d’ailleurs pourquoi pas ? Comme ceux qui ont pillé Romain Gary, pour vendre des livres qui ne valent pas l’original. Il y a là un gros problème qui se pose à l’édition. L’édition ? Jazzi, Langoncet, bien sûr que Gallimard va régler cette histoire de la fille de Céline. Quand même ! Ils ont des avocats, sachez-le. Ce n’est pas comme vous. Bon dimanche, et pas de Nabe !
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