de Pierre Assouline

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La République des livres
Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

Un éditeur peut en cacher un autre. A qui la faute ? Notre langue, dont la clarté est un mythe inusable, l’anglais étant bien plus riche sur le plan lexical. Ainsi n’avons-nous que le mot « éditeur » pour désigner le patron et parfois propriétaire d’une maison d’édition ainsi que son directeur littéraire plus directement en prise avec les auteurs dans le travail sur les manuscrits. Dans le monde anglo-saxon, on distingue plus nettement le publisher de l’editor. Deux statuts et deux responsabilités sans commune mesure. Dans les petites maisons, il cumule les deux. Ailleurs, l’un dirige la boîte tandis que l’autre se penche sur les textes à l’état brut. A l’un la fréquentation des banquiers et des commerciaux ; à l’autre celle des écrivains. Lire ou compter, il faut choisir.

 Il est tellement mystérieux que sa fonction ne porte même d’intitulé précis en français. Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas. C’est dire s’il est discret, secret même, il est l’homme invisible. La faute à Jean Paulhan qui l’a incarné pendant des décennies. L’éminence grise de Gallimard a même réussi à invisibiliser ses pairs. Aussi il est remarquable que l’un d’eux, Georges Lambrichs, fasse l’objet d’une biographie entièrement consacrée à son œuvre de découvreur. Le Chemin continue (288 pages, 21,50 euros, Gallimard) d’Arnaud Villanova est le titre de celle qui révèle la personnalité et le travail de Georges Lambrichs (1917-1992).

On attendait de lui un jugement prononcé parfois sous forme de verdict. Sa formulation lapidaire lui donnait une réputation de taciturne. Du genre à taire ce qui va sans dire. Lorsque le texte qui lui était soumis lui plaisait, il disait simplement : « C’est épatant ». Et dans le cas contraire : « Ca ne va pas ». A l’image des attendus : sa fiche de lecture excède rarement trois lignes. C’est à peine s’il s’autorise : « C’est un peu longuet… ». Si d’aventure l’auteur se pliait aux observations critiques des membres du comité de lecture et soumettait à nouveau son manuscrit, alors Lambrichs le gratifiait d’un : « Qu’est-ce que c’est que cet écrivain qui fait tout ce qu’on lui demande ? ». Le roman, la nouvelle, le poème, l’essai en devenir, il ne les jugeait pas seulement au premier coup d’œil mais à l’oreille ; il doit dégager un son original.

Le principal mérite du travail d’Arnaud Villanova, à l’origine un mémoire de recherche, est d’avoir largement puisé dans les riches archives de Georges Lambrichs déposées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine) et de nous en révéler la teneur. Délectable ! Ses formules ont la saveur du paradoxe :

« Les mots souvent nous aveuglent plus qu’ils ne nous éclairent »

Une pipe derrière un noeud pap. Un taiseux à l’écoute, regard myope à l’affût d’une langue. Un authentique passeur que Georges Lambrichs. Editer, ce n’est pas seulement lire : c’est mettre des écrivains en présence les uns des autres autour d’une table bien garnie en mets et flacons, au restaurant ou chez lui en toute convivialité, pour qu’ils se parlent, autrement dit pour qu’ils s’engueulent, que leur entremetteur s’enivre de leur conversation et se désaltère de leur disputatio, afin que s’établisse une relation, qu’en naissent des amitiés et qu’en jaillisse une bande, un réseau, une nébuleuse, un groupe. Surtout pas une école, synonyme de discipline et d’autorité, ni une avant-garde, irrémédiablement promise à un destin d’arrière-garde, mais bien une famille d’esprit, comme il en existait au sein des revues d’autrefois, laboratoire des idées de demain. Un monde hélas révolu.

Après avoir travaillé chez Minuit et Grasset, Lambrichs fut à partir de 1959 et jusqu’en 1987 chez Gallimard autant l’homme d’une collection à l’enseigne du « Chemin » que celui d’une revue labellisée « Les Cahiers du Chemin ». Son contrat signé par Gaston Gallimard vaut le détour : il y est stipulé qu’il est engagé comme « directeur littéraire toutes mains, traitant des manuscrits sans ligne directrice » et que le nouvel employé devra consacrer au éditions Gallimard « le meilleur de son temps » ! Voilà qui est ficelé. D’autant qu’il avait l’austère réputation de ne publier que dans la littérature expérimentale. Après la parution par ses soins chez Grasset du Repos du guerrier de Christiane Rochefort, gros succès public, la maison de Proust s’empressa de le débaucher.

Il respectait « la manière qu’avait chacun de respirer dans la langue ». Avec Samuel Beckett, dont le premier livre lui avait été déposé sur son bureau par sa femme, c’était un colloque de taiseux. Mais ce qu’il en disait, il pouvait le dire des autres aussi :

« Je ne peux pas trouver à sa place les solutions. En revanche, je peux lui donner confiance, l’encourager, l’aider à tenir ».

Une collection, c’est quelqu’un derrière pour la diriger et quelqu’un devant pour l’incarner. Le plus souvent le même. Le Chemin, c’est Georges Lambrichs. Quand on lui demandait pourquoi il l’avait ainsi baptisée, il répondait invariablement : « Parce que le chemin continue ». Moins une question de flair qu’une vista sans pareille. Il sait repérer- intransitivement. Son secret ? La lecture mais lente, lente… En toute indépendance et dans l’absolue liberté de jugement, sans le moindre contrôleur de gestion dans les parages.

Il guettait chaque jour l’arrivée du facteur avec une ardeur inentamée car ses plus belles surprises lui venaient de manuscrits postés par des inconnus. Un jour, au début des années 60, l’un d’eux âgé de 22 ans lui adressa timidement le sien. « C’est épatant… ». Différents titres sont essayés : « Le Tâtonneur, » « Le Deuil », « Splendeur multiple », « Dernier jour avant la mer », « Le Jésus-Baigneur », « Lumière d’ailleurs », « La Dessiccation », « Artériosclérose », « La Déflagration », « Au-dessous du soleil-lune »… Il parait finalement sous le titre Le Proçès-verbal, est couronné du prix Renaudot et sera suivi d’une dizaine d’autres parus sous la même bannière du même JMG Le Clézio. Son succès, avec ceux de Jacques Borel et Pascal Lainé, lauréats du prix Goncourt, met sa collection chroniquement déficitaire à l’abri des sarcasmes pour un certain temps. S’y côtoieront Butor, Klossowski, Pieyre de Mandiargues, Laclavetine Guyotat, Beaussant, Bobin, Sarraute, Starobinski, Tardieu notamment.

Butor l’avait observé : avec l’âge, le plus chevronné des découvreurs risque de devenir un gardien du temple. Le rebelle triomphant avait acquis une incontestable autorité sans que l’on sût jamais s’il avait vraiment exercé le pouvoir qu’on lui prêtait. Un éditeur, quoi.

(« Un placard corrigé de la main de de qui vous savez » photo D.R. ; « Georges Lambrichs » photo

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

939 Réponses pour Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

JC..... dit: à

FETE DU 1er MAI

Cher Patrice Charoulet,
Votre réflexion, comme toujours, est juste !

Ne travaillant pas ce jour anniversaire du Premier Mai, nous devons fêter – tous ensemble, tous ensemble, ouais – la FETE DE LA PARESSE, unanimement respectée en France métropolitaine !

A cet égard, le cadeau aux participants des manifs sera le suivant, au choix :
– un carton rouge 49.3
– un sifflet de luxe CGT
– un exemplaire relié du Droit à la Paresse, de Paul Lafargue, le gendre du plus drôle des MARX BROTHERS, l’ami KARL, ex aequo question rigolade avec le célèbre GROUCHO.

Eloge de la paresse, donc !
A bas la Fête du Travail !
Vive la Fête des Fainéants !

Paul Edel dit: à

Bloom, quelle drôle d’idée de vouloir chicaner sur les positions de Virginia Woolf éditrice en racontant son refus de publier « Ulysses », ou son snobisme. Woolf et Joyce sont deux sommets de la langue anglaise au XXème siècle. Si admirables tous deux , si novateurs, et une petite hargne n’y changera rien.
Enfin, à propos de sa maladie, Virginia Woolf s’en explique parfaitement dans un texte  « De la maladie  ». Virginia Woolf fait un éloge de la maladie comme d’un moment qui œuvre un espace de création. « C’est un lieu « hors la loi » écrit-elle , qui sort le sujet du discours commun. Le malade peut donc avoir accès à une vérité, ignorée par lui quand il participe à la « mascarade de la normalité ». La maladie permet de faire exception, elle est « le confessionnal suprême », les mots résonnent et livrent leur signification. Le signifiant acquiert donc une autre signification, que le malade ou l’inspiré peut percevoir. « Lorsque nous sommes malades, les mots semblent doués d’une qualité mystique. Notre compréhension excède la signification littérale. «
Plus loin, elle affirme : »La littérature s’évertue à répéter qu’elle a pour objet l’esprit, prétendant que le corps est une paroi de verre transparente à travers laquelle l’âme peut percevoir distinctement et que, mis à part une ou deux passions comme le
désir et la cupidité, le corps est néant, quantité négligeable et inexistante. Mais, précisément, c’est l’inverse qui est vrai. Jour et nuit, le corps se manifeste, s’émousse ou s’affûte, se rembrunit ou pâlit, se change en cire dans la chaleur du mois de juin avant de redevenir suif dans les ténèbres de février. « 

Patrice Charoulet dit: à

« Cette sorte de hâte que montrent les gens les mieux élevés, aussitôt qu’il y a à manger et à boire, et qui révèle brutalement la persistance de l’animal humain, dans les sociétés les plus policées, en
apparence… » (Edmond Jaloux)

JC..... dit: à

Cher Paul Edel,
Votre propos, comme toujours, est juste !

Mais l’opinion matérialiste n’est pas négligeable, loin de là ! Ce que les intellectuels nomment pompeusement « l’esprit » n’est peut être qu’une des fonctionnalités du corps. Probablement pas la plus importante… ni la meilleure !

Samuel dit: à

Pourquoi quand on tombe malade on ne s’ennuie pas car notre propre maladie nous occupe entièrement ?

Jazzi dit: à

En allant au cinéma, un art total, le léZard redécouvre aussi la danse, la musique, l’opéra, le dessin, la peinture, la gravure, mais également l’histoire et la littérature …

renato dit: à

Seulement les cons sont entièrement occupés par leur maladie, les autres vivent avec sans peine.

30.4 — 12.21

Jazzi dit: à

Un con, Proust ?

« Mme Verdurin, souffrant pour ses migraines de ne plus avoir de croissant à tremper dans son café au lait avait fini par obtenir de Cottard une ordonnance qui lui permit de s’en faire faire dans un certain restaurant […]. Cela avait été presque aussi difficile à obtenir des pouvoirs publics que la nomination d’un général. Elle reprit son premier croissant le matin où les journaux narraient le naufrage du Lusitania. Tout en trempant le croissant dans le café au lait, et donnant des pichenettes à son journal pour qu’il pût se tenir grand ouvert sans qu’elle eût besoin de détourner son autre main des trempettes, elle disait : « Quelle horreur ! Cela dépasse en horreur les plus affreuses tragédies. » Mais la mort de tous ces noyés ne devait lui apparaître que réduite au milliardième, car tout en faisant, la bouche pleine, ces réflexions désolées, l’air qui surnageait sur sa figure, amené là probablement par la saveur du croissant, si précieux contre la migraine, était plutôt celui d’une douce satisfaction. »
(Marcel Proust, À la Recherche du temps perdu, Le temps retrouvé)

FL dit: à

Quand tu fais quelques médiations sur les conflits de la norme et de l’usage tu te dis que c’est pas très étonnant que Google Translate et l’intelligence artificielle fassent beaucoup mieux qu’une grammaire même un tant soit peu épaisse.

FL dit: à

Comme c’est drôle. Ca fait trois jours que l’anecdote des croissants ne me sort pas de la tête.

FL dit: à

A qui pense-t-il d’ailleurs ? Pendant la première guerre mondiale les salons de Mme Arman de Caillavet ou de Mme Lemaire n’existent plus. Mme Arman de Caillavet est morte en 1910. Mme Lemaire a plus de 70 ans. Une pure création ? Un transfert d’une anecdote venant d’ailleurs.

FL dit: à

La mort de Mme Arman de Caillavet.

« Ses obsèques catholiques ont lieu le 14 janvier à Paris à l’église Saint-Philippe-du-Roule, mais elle avait demandé dans ses dernières volontés à être enterrée dans le carré juif du cimetière Montmartre, auprès de ses parents – où son mari et son fils refusèrent de la rejoindre à leur mort. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9ontine_Lippmann

FL dit: à

« leurs morts » ? L’accord en français : ce machin.

Damien dit: à

Nabe insiste beaucoup sur l’importance littéraire de « Bagatelle pour un massacre ». Je ne l’ai pas lu. Il n’est pas disponible, ou alors il faut le commander au Québec pour 60 $ (le volume contient l’intégralité des pamphlets). Pour réévaluer un jugement sur Céline, c’est ce qu’il faut lire. Paul Edel, avez-vous lu « Bagatelle » ? J’ai la conviction que c’est crucial, à entendre Nabe le nabot. A suivre. — Quel log week-end, avec ce premier mai. Pour ne pas m’ennuyer, je vais aller au cinéma. Jazzi, votre critique de « Dancing Pina », film que j’ai vu, est bien courte. Vous ne vous êtes pas foulé, sur ce coup-là… Cela méritait un peu plus de patience et d’attention. A bientôt. Je regarde la fin de Nabe.

Bloom dit: à

Ce n’est pas une petite hargne, Paul Edel – peut-être pouvez-vous concevoir que lorsqu’un éditeur refuse un manuscrit qui représente des années de travail, c’est un revers de fortune. Tout le monde n’est pas rentier ou marié(e) à un fils de famille.
Woolf fait certes partie intégrante du patrimoine moderniste anglais, mais son écriture & ses obsessions me parlent moins que celles de ses contemporaines, Mansfield, Rhys, KA Porter, malades elles aussi, mais fort pudiques.

renato dit: à

Si Proust avait été entièrement occupé par sa maladie (asthme) il n’aurait pas écrit un seul mot. De même que LvB : pas une mesure ! Verdurin ? évidemment : il a rarement un avis personnel et est toujours prêt à se ranger aux jugements de Madame…

Bloom dit: à

Il n’est pas disponible

Vous voulez rire? Il suffit de le googler pour avoir le texte publié par Solus. Et on le trouve chez les bouquinistes des bords de Seine, si l’on sait s’y prendre.
Et Passou devait assurer la publication des pamphlets en les enrobant d’un appareil critique…Ce qui ne s’est pas fait.

Bloom dit: à

« Mansfield, Rhys, KA Porter » ET E. Bowen bien sûr, espionne de gouvernement britannique en Irlande et amante d’un des chefs de l’IRA, lui-même grand écrivain, Sean O’Faolain…

FL dit: à

La mort de Mme Arman de Caillavet.

Marcel n’était pas méchant. Quand on songe qu’elle l’avait plus ou moins traité de perruche quand il avait fait ses débuts dans le monde.

« Proust, qui avait promis de venir dans une lettre à l’épouse de Gaston[Qui ?], fit livrer une couronne d’arums, de camélias, de roses et de violettes, à celle qui aimait tant les fleurs. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9ontine_Lippmann

FL dit: à

D’ailleurs, c’est un mystère à éclaircir par les historiens de la littérature, dans l’anecdote rapportée par Colette, avec qui pouvait bien se trouver Marcel Proust, lorsqu’elle avait fait la remarque ultra douteuse à propos des deux jeunes hommes qui venaient de quitter son salon ?

FL dit: à

Arman de Caillavet était un woke.

« Le beau-père de Léontine Lippmann, Lucien Arman, est un armateur bordelais, député de Libourne, proche du couple impérial. Albert Arman fit modifier son nom pour lui adjoindre celui de sa mère, née Caillavet, mais il ne put faire admettre la particule à l’état-civil. Il s’appela donc Arman-Caillavet et se fit appeler Arman de Caillavet par complaisance. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9ontine_Lippmann

Damien dit: à

Il n’est pas disponible

Je voulais dire dans les librairies, à un prix abordable, ou dans les bibliothèques universitaires. Il est très dommage que le projet avec Passou soit tombé à l’eau. Reste l’édition québécoise, qui n’est pas donnée, mais qui est paraît-il acceptable, avec des notes. Moi, j’aurais voulu que ça paraisse en « Folio » et puis c’est tout. Voilà le plus grand écrivain français de son époque, et on ne peut même pas le lire confortablement et sans être milliardaire. — Vous avez lu « Bagatelle », Bloom ? Vous confirmez les dires de Nabe ?

renato dit: à

Pour les Bagatelles (pas les beethoveniennes) je comprends mal les réticences françaises, car j’ai dans ma bibliothèques la traduction de 1938, qui appartenait à mon père, par un éditeur qui avait publié Matteotti et Amendola ; et la traduction de Giuseppe Pontiggia (1981) pour les éditions Guanda. Il s’agit d’un document qui met en lumière un moment de l’histoire… même si cela peut ne pas plaire aux belles âmes !

Bon, Céline bien à part, Beethoven, 6 Bagatelles op. 126, Wilhelm Kempff :

https://youtu.be/-zHJQPmDal0

D. dit: à

Wilhelm Kempf ? Le nazi ?

et alii dit: à

invisibilité:
Vous expliquez en introduction de votre livre que votre interprétation « tourne autour de l’invisibilité », à la fois celle de la lettre de change et celle supposée des juifs. Pouvez-vous revenir sur ce point ?
Avant la Révolution, l’invisibilité des juifs était liée à la conversion religieuse. Les juifs ont longtemps dû se convertir ou d’émigrer. Beaucoup acceptaient d’être baptisés, mais ils étaient soupçonnés de ne pas être sincères dans leur conversion. L’Inquisition poursuivait alors ces « nouveaux chrétiens » qui, selon elle, étaient des chrétiens en apparence mais des juifs dans l’âme – invisibles, donc.

A Bordeaux, où Cleirac a passé toute sa vie, le roi accueillait les juifs convertis fuyant la péninsule Ibérique comme des « marchands portugais » et les traitait comme des sujets français, mais la population se méfiait d’eux en tant que « juifs invisibles ». Plus tard, au XIXe siècle, l’égalité juridique a également rendu les juifs invisibles, mais dans un autre sens : ils sont désormais invisibles en tant qu’ils sont égaux aux autres. C’est pourquoi une nouvelle forme d’antisémitisme tente alors de les identifier comme une race distincte et inférieure afin de réactiver les différences que le droit a abolies.
à propos de « juifs et capitalisme » de
francesca travellato

et alii dit: à

excuses TRivellato
préface Birnbaum LE MONDE

D. dit: à

Sein Kempf.

Bloom dit: à

renato, un livre qui pourrait vous intéresser, par un de mes écrivains préférés, également très cher ami, qui sait de qui & quoi il parle:
http://louisferdinandceline.free.fr/indexthe/chanson/ferrier.htm

A propos d’une discussion sur les écrivains de l’overwriting (type Joyce, Ruhdie, le dernier Auster ) & ceux de l’underwriting, il m’avait ressorti cette citation rigolote de Céline: «Proust explique beaucoup pour mon goût: 300 pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c’est trop.»

et alii dit: à

POURQUOI CE LIVRE ICI/
PARCE QUE SON AUTEUR Ttrivellato (Vous) explique en introduction de (votre ) sonlivre que votre son -interprétation « tourne autour de l’invisibilité », à la fois celle de la lettre de change et celle supposée des juifs.

closer dit: à

Wilhelm Kempf est un peu oublié aujourd’hui. C’est très dommage car ces Bagatelles nous rappellent quel très grand pianiste il était.

et alii dit: à

quelques précisions de l’article sur la question de ce motif qui éclaire les discours antisémites:
« Savary, qui voulait à l’origine prouver l’« utilité » du commerce pour le royaume de France, a répété la fausse histoire de l’invention juive de la lettre de change (dans un langage moins injurieux que Cleirac) et a contribué à transformer la figure de l’usurier juif médiéval en celle du marchand international juif tout-puissant, qui surpassait les négociants marseillais en Méditerranée grâce à des tactiques trompeuses. Le Parfait Négociant fut un véritable best-seller : vingt-neuf éditions de 1675 à 1800, déclinées en de multiples traductions – et sans compter les plagiats.

Dans « De l’esprit des lois » (1748), Montesquieu reprend lui aussi la légende de l’invention juive de la lettre de change, mais cette fois-ci pour valoriser les juifs. Cette apologie est-elle liée à sa conception du « doux commerce » ?
Oui, tout à fait. Pour Montesquieu, l’invention juive des lettres de change est un cadeau car elle affaiblit le despotisme. Montesquieu était un aristocrate, mais il s’opposait à la monarchie absolue qui avait dépouillé la noblesse de sa part de pouvoir. Dès lors que les marchands utilisent des lettres de change plutôt que des pièces, le roi ne peut plus confisquer l’argent arbitrairement : même s’il saisit les lettres, il ne peut pas s’en servir sans les racheter.

Cette version de la légende a connu un grand succès auprès des philosophes et le nom de Montesquieu a contribué à sa longévité. Elle offrait une version plus « positive » de l’histoire, mais ne s’intéressait qu’aux qualités du « doux commerce », et non aux juifs en tant que tels.

Karl Marx (1818-1883) dans « La Question juive » (1844) écrit : « La lettre de change est le vrai dieu du juif. Son dieu n’est qu’une illusoire lettre de change. » Comment comprendre cette phrase ?
La Question juive est parfois considérée, à tort, comme un texte antisémite. En réalité, Marx utilise les stéréotypes chrétiens sur les juifs comme métaphores pour dénoncer l’hégémonie de la propriété privée sur tous les aspects de la vie moderne. Pour Marx, il ne suffit pas d’émanciper les juifs en leur conférant des droits politiques (comme l’a fait la Révolution). Son objectif est l’émancipation de l’humanité tout entière « par rapport au trafic et à l’argent ».

FL dit: à

«Proust explique beaucoup pour mon goût: 300 pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c’est trop.»

C’est drôle mais c’est faux. D’abord « La Recherche » c’est 2.500 pages c’est pas 300 pages et ensuite Proust ne passe pas 300 pages à faire comprendre ce que vous dites. L’homosexualité n’est qu’un thème parmi d’autres. Enfin les longues analyses de Marcel Proust c’est ce qui fait le charme du livre. On peut très bien renvoyer sa critique à Céline en lui faisant remarquer que lui c’est beaucoup trop court, beaucoup trop sec.

Soleil vert dit: à

Le nageur de Pierre Assouline :
Première version Chatgpt 4

Le livre “Le nageur” de Pierre Assouline retrace le destin exceptionnel d’Alfred Nakache, un champion juif qui a représenté la France aux JO de 1948 après être revenu d’Auschwitz12. Le livre est né de l’admiration dans laquelle a grandi Pierre Assouline pour ce champion juif.

et alii dit: à

renato s’intéressant à la danse, je vois que Nijinski était né à Kiev,et que ACTES SUD A PUBLI2 SES CAHIERS Christian Dumas-Lvowski et Galina Pogogeva-Saint Paul

et alii dit: à

EXCUSES CE SONT LES NOMS DES TRADUCTEURS DE Nijinski

closer dit: à

Vu dans une foire aux livres anciens: un « Voyage au bout de la nuit » très abîmé, un quasi chiffon, avec 15 dessins de Gen Paul: 110 euros!

closer dit: à

Non et alii, on a beau affabuler car c’est très embarrassant, la Question juive est bien anti sémite dans l’esprit de l’époque bien sur. Comme si Marx avait besoin de métaphores!

Damien dit: à

Aurait-on pu publier les pamphlets dans un dernier volume de la Pléiade ? Et pourquoi pas. Avec un appareil de notes établi soigneusement par des universitaires, et une longue introduction de Passou. Pour voir ce que ça donne, ce que ça signifie. En général, une Pléiade donne de bonnes indications sur la pérennité d’un texte. Les pamphlets auraient-ils supporté ce traitement de choc ? Déjà, il faudrait les lire, dans l’édition québécoise plutôt. Mais on pourrait certainement faire aussi bien, sinon mieux chez Gallimard. Alors, tout le monde aurait le texte à sa disposition et ne pourrait plus raconter n’importe quoi (Nabe compris). Nabe nous dit que les pamphlets ont une grande valeur littéraire, qu’ils sont essentiels dans l’oeuvre de Céline. Je veux bien le croire, mais je demande à voir. J’ai déjà feuilleté tel de ces pamphlets, dans une édition originale, chez un ami plus ou moins d’extrême droite, avec qui je suis d’ailleurs brouillé, tant il me jalousait, le pauvre. Le texte du pamphlet ne m’avait pas accroché, mais il faudrait tout lire soigneusement. Notamment « Bagatelle ». Put-être pas a priori une édition en « Folio », à cause des idées auxquelles Céline croyait. Il était quand même une vieille crapule antisémite, même si c’était dû à un coup de folie après avoir été blessé à la guerre. Voilà ce que je dirais. Mais je vais bientôt me procurer l’édition québécoise, ça oui. — Demain, on remet ça, le jour férié. Mais gare aux manifs. Il y aura du peuple dans la rue. La police prévoit beaucoup de monde dans les rues, à houspiller Macron. Un Macron qui continue à aller au contact des vrais gens, mais filtrés par les services d’ordre. Personne n’est dupe. C’est pathétique. Macron est mauvais en politique extérieure (l’autonomie stratégique, Taïwan) et en politique intérieure (les retraites), ça fait beaucoup. C’est déjà la fin de son quinquennat, on dirait, une fin qui va s’étirer pendant plusieurs années. Il a renoncé à sa loi sur l’immigration, d’abord, c’est un signe. Les étrangers, c’est la tradition judéo-chrétienne qui le demande, comme l’a rappelé le pape en Hongrie, il faut les accueillir de manière responsable, les aider, ne pas les laisser tomber ou les mettre en prison. Je suis d’accord qu’il faut qu’ils apprennent le français pour s’assimiler et qu’ils y aillent molo sur la religion musulmane. mais après tout, ce sont des hommes comme nous. Je suis content que le pape soit allé en Hongrie pour rappeler quelles sont les valeurs de notre Europe. Au fond, c’est un bon pape. Il devrait venir en France, aussi. Car il y a chez nous beaucoup de choses qui ne vont pas. Macron doit être houspillé. Demain, 1er Mai, il le sera. D’ailleurs, à votre avis, que va faire Marine Le Pen ? Elle doit parler social, en cette journée du travail. Avec elle, c’est le message du partage et de l’entraide qui triomphe. Au moins, elle, elle a compris ce qu’il faut faire, même si en politique étrangère elle est nulle. Bonne soirée, à demain, je ferai le bilan des déclarations politiques…

et alii dit: à

merci closer;donc un dictionnaire qu’un contributeur  » commentera  » avec une bibiographie de son choix:
 » Les juifs et le XXe siècle. Dictionnaire critique, qui a l’insigne mérite de proposer, non pas un lexique exhaustif (1), mais quatre pistes de réflexion et, pour tout dire, d’ouvrir des problématiques plutôt que d’assener des assertions péremptoires, comme c’est le danger avec les dictionnaires. »
cet article présente:
 » l’ouvrage pionnier d’Elie Barnavi et Saul Friedländer, Les juifs et le XXe siècle. Dictionnaire critique, » il suggère une bibliographie :c’est dans libé!
https://www.liberation.fr/livres/2000/11/02/questions-sur-la-reflexion-juive_342854/

renato dit: à

et al., l’édition française des écrits de Nijinski n’est pas la seule.

Jean Langoncet dit: à

@« Genèse d’un best-seller. Quelques hypothèses sur un prétendu ‘roman inédit’ de Louis-Ferdinand Céline »
https://www.fabula.org/actualites/109251/genese-dun-best-seller-quelques-hypotheses-sur-un-pretendu-roman.html

Non, les ayants droits, titulaires de droits patrimoniaux ou pécuniaires, et leurs relations d’affaire, n’ont pas tous les droits : notice

Tout auteur dispose sur son œuvre de deux types de prérogatives : les droits moraux et les droits
patrimoniaux dont le régime est fixé par les articles L. 121-1 à L. 122-12 du code de la propriété
intellectuelle (CPI).
1 – Les droits moraux
1.1- Les caractéristiques des prérogatives du droit moral (CPI, art. L. 121-1 s.)
Le droit moral confère à l’auteur d’une œuvre de l’esprit, le droit au respect de son nom, de sa
qualité et de son œuvre.
Le droit moral a un caractère perpétuel, inaliénable et imprescriptible. Il subsiste à l’expiration des
droits pécuniaires et ne peut faire l’objet d’une renonciation ou d’un transfert par voie contractuelle.
Le droit moral comporte quatre type de prérogatives :
• Le droit de divulgation permet à l’auteur de décider du moment et des conditions selon lesquelles il
communiquera son œuvre au public (CPI, art. L. 121-2) ;
• Le droit à la paternité permet à l’auteur d’exiger et de revendiquer à tout moment la mention de
son nom et de ses qualités sur tout mode de publication de son œuvre. En outre, tout utilisateur de
l’œuvre a l’obligation d’indiquer le nom de l’auteur. Ce droit ne fait nullement obstacle à l’anonymat ou
l’usage d’un pseudonyme ;
•Le droit au respect permet à l’auteur de s’opposer à toute modification susceptible de dénaturer
son œuvre. Ce devoir de respect de l’œuvre s’impose tant au cessionnaire des droits d’exploitation
qu’au propriétaire du support matériel de l’œuvre ;
• Le droit de repentir ou de retrait permet à l’auteur, nonobstant la cession de ses droits
d’exploitation, de faire cesser l’exploitation de son œuvre ou des droits cédés, à condition
d’indemniser son cocontractant du préjudice causé (CPI, art. L. 121-4).
Le droit moral conféré à l’auteur d’un logiciel est l’objet de limites spécifiques. Sauf stipulation
contraire plus favorable à l’auteur d’un logiciel, celui-ci ne peut exercer son droit de repentir ou de
retrait et s’opposer à la modification du logiciel par le cessionnaire des droits patrimoniaux,
lorsqu’elle n’est préjudiciable ni à son honneur ni à sa réputation (CPI, art. L. 121-7).
1.2- Les droits moraux des auteurs fonctionnaires et agents publics
Les droits moraux des agents publics font l’objet de limitations spécifiques issues de la loi du 1 er
août 2006 (CPI, art. L 121-7-1) :
– L’agent public ne peut se prévaloir de sa qualité pour échapper à ses obligations statutaires. Par
conséquent, il doit exercer son droit de divulgation sous réserve du respect des règles auxquelles il
est soumis en sa qualité d’agent et qui régissent l’organisation, le fonctionnement et l’activité de la
personne publique qui l’emploie.
– L’agent public ne peut se prévaloir du droit au respect de l’intégrité de son œuvre pour s’opposer à
la modification de son œuvre décidée dans l’intérêt du service par l’autorité investie du pouvoir
hiérarchique. Cette modification peut néanmoins être contestée par l’auteur dans l’hypothèse où elle
porterait atteinte à son honneur et à sa réputation.
– L’agent public ne peut exercer son droit de repentir ou de retrait. Un exercice incontrôlé de ces
deux prérogatives rendrait aléatoire l’exploitation de l’œuvre créée par un agent dans le cadre du
service.
Ces limitations ne s’appliquent pas aux agents auteurs d’œuvres dont la divulgation n’est soumise, en
vertu de leur statut ou des règles qui régissent leurs fonctions, à aucun contrôle préalable de
l’autorité hiérarchique (CPI, art. L. 111-1 alinéa 4).
2 – Les droits patrimoniaux ou droits pécuniaires
L’auteur dispose du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer
un profit pécuniaire (CPI, art. L. 123-1). Les prérogatives patrimoniales conférées aux auteurs sont
les droits de représentation et de reproduction et le droit de suite.
2.1- Les droits de représentation et de reproduction (CPI, art. L. 122-1)
Ces prérogatives confèrent à l’auteur le droit d’autoriser ou d’interdire toute forme d’exploitation
de son œuvre quelles qu’en soient les modalités. Toute utilisation de son œuvre sans son autorisation
constitue une contrefaçon qui est civilement et/ou pénalement sanctionnée (CPI, art. L. 122-4).
• Le droit de reproduction consiste dans la fixation matérielle de l’œuvre au public par tous les
procédés qui permettent de la communiquer au public de manière indirecte (CPI, art. L. 122-3 CPI).
Le code de la propriété intellectuelle cite notamment : « l’imprimerie, la photographie et tout
procédé des arts graphiques et plastiques ainsi que l’enregistrement mécanique cinématographique
ou magnétique ».
• Le droit de représentation consiste dans la communication de l’œuvre au public par un procédé
quelconque (CPI, art. L. 122-2), notamment par récitation publique, exécution lyrique, représentation
dramatique, présentation publique, télédiffusion (diffusion par tout procédé de télécommunication
de sons, d’images, de documents, de données et de messages de toute nature), projection publique et
transmission dans un lieu public de l’œuvre télédiffusée et mise à la disposition à la demande sur les
réseaux numériques.
Ces droits s’appliquent à tout support et technique de reproduction et de représentation ;
l’énumération des modes par ces articles n’est pas limitative. Leur champ s’élargit aux utilisations
secondaires de l’œuvre, telles la réalisation d’une œuvre dérivée (adaptation, traduction,…), et aux
modes de reproduction et de transmission numérique (numérisation, stockage et communication au
public en ligne). De même, le code de la propriété intellectuelle ne prend pas en considération
l’étendue de l’exploitation – partielle ou totale – ou sa finalité – commerciale ou non commerciale.
Le consentement exprès de l’auteur devra donc être obtenu pour chaque procédé de reproduction et
chaque mode de représentation.
2-2 – Le droit de suite
Le code de la propriété intellectuelle définit le droit de suite reconnu aux auteurs d’œuvres
plastiques et graphiques comme « un droit inaliénable de participation au produit de toute vente
d’une œuvre après la première cession opérée par l’auteur ou par ses ayants droit » (CPI, art. L.
122-8).
Le droit de suite repose sur une logique différente de celle des droits de reproduction et
représentation puisqu’il ne consiste pas en un droit exclusif d’autoriser ou d’interdire mais dans le
droit inaliénable de percevoir un pourcentage sur le produit de toute vente d’une œuvre graphique ou
plastique après la première cession opérée par l’auteur ou par ses ayants droit.
Le régime du droit de suite a été profondément remanié suite à l’entrée en vigueur de la directive
européenne du 27 septembre 2001 relative au droit de suite au profit de l’auteur d’une œuvre d’art
originale, transposée par la loi du 1er août 2006.
Le droit de suite s’applique au produit de toute vente d’une œuvre lorsque intervient en tant que
vendeur, acheteur ou intermédiaire un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite ne
s’applique toutefois pas lorsque le vendeur a acquis l’œuvre directement auprès de l’auteur moins de
trois ans avant la vente et que le prix de vente ne dépasse pas 10 000 euros.

Source : Ministère de la Culture

Jean Langoncet dit: à

Desdits pamphlets. A la différence des romans et conte – des écrits – inédits et posthumes, ils ont été édités du vivant de l’auteur et avec son accord ; dès lors, comment considérer sérieusement de les soustraire à son oeuvre littéraire ?

Samuel dit: à

Pourquoi les gens vraiment simples, vraiment humbles paraissent souvent d’un abord plutôt secret, plutôt compliqué ?

J J-J dit: à

parce que Stade rochelais a « écrasé » Exeter à Bordeaux. La France est fière de ses charentais maritimes. Les gens simples sont sans histoire compliquée. Ils fêteront demain le travail accompli proprement.

Bloom dit: à

Un très beau travail en effet, 3J & un repos amplement mérité. Voilà l’affront à Toulouse à demi-lavé. Le solde sera versé lors de la finale.
Nous serons descendus de Belfast la veille, pour la « petite finale » RCT-Glasgow. Je connaissais Landsdowne Road, je vais découvrir l’Aviva, où un de mes fils, dublinois depuis janvier, a pris ses quartiers. Le rugby est une fête.
Encore bravo aux Maritimes & de tout cœur avec eux pour qu’ils bissent cette année, chez ces diables de Leinstermen (quasiment tous issus de Blackrock College….)
Je prépare un article un peu chiadé sur les spécificités socio-politico-culturelles du rugby irlandais et du sport sur l’île d’Émeraude plus généralement (foot, boxe & sports gaéliques) dans le courant du mois d’août, à la veille de la Coupe du Monde.
BàV

Soleil vert dit: à

Question à Chatgpt :

-Que pensez vous du contenu du blog de Soleil vert ?
– Je suis désolé mais je ne suis pas sûr de comprendre votre question

Ouinnnnnnnnn !

renato dit: à

La question posée en it. et avec une marge de liberté pour la machine :

Cosa puoi dire del blog di Soleil Vert?

Mi dispiace, ma non ho la capacità di accedere o consultare specifici blog o siti web, in quanto sono un modello di linguaggio e opero solo attraverso il linguaggio naturale. Sono programmato per rispondere alle domande e fornire informazioni basate sulla mia conoscenza generale e sulla mia capacità di elaborare il linguaggio naturale. Quindi, se hai delle domande specifiche sul contenuto del blog di Soleil Vert, sarò felice di cercare di rispondere a quelle domande in base alle mie conoscenze.

Que pouvez-vous dire du blog de Soleil Vert ?

Je suis désolé, mais je n’ai pas la capacité d’accéder ou de consulter des blogs ou des sites web spécifiques, car je suis un modèle de langage et je ne fonctionne qu’avec le langage naturel. Je suis programmé pour répondre à des questions et fournir des informations sur la base de mes connaissances générales et de ma capacité à traiter le langage naturel. Par conséquent, si vous avez des questions spécifiques sur le contenu du blog de Soleil Vert, je serai heureux d’essayer de répondre à ces questions sur la base de mes connaissances.

FL dit: à

Citation pour citation, Marcel Proust disait d’Anatole France que  » la troisième dimension manquait ». Il voulait dire que c’était sec, qu’il n’y avait ni analyse, ni poésie. Pour le coup il y a porté remède.

On pourrait dire la même chose de Céline : « la troisième dimension manque ».

renato dit: à

Si on est en accord qu’en littérature, la troisième dimension fait référence à la profondeur des personnages et à la complexité de leurs motivations, émotions et pensées, on doit convenir que Céline a créé des personnages complexes et multiformes, qui sont des bons exemples de la troisième dimension, car il les caractérise par une bonne analyse psychologique aussi qu’une représentation efficace de la condition humaine par le biais de thèmes comme la solitude, l’aliénation, l’échec, le désespoir — voir la complexité et la vision du monde de Bardamu, ou Ferdinand qui est décrit à travers un langage poétique, ironique et souvent cru afin d’exprimer son combat intérieur et sa complexité émotionnelle.

FL dit: à

Bon modulons. J’ai jamais dit qu’il fallait pas le lire. Ni qu’il n’y a pas une thématique qui lui est propre. Mais bon sa littérature se rapproche plus de celle d’Anatole France que de celle de Proust c’est indéniable. On ne sort pas de la narration. Les genres littéraires qu’il pratique dans « La Recherche » sont beaucoup plus nombreux. Pastiche, essai…

FL dit: à

* Les genres littéraires que Proust pratique dans « La Recherche » sont beaucoup plus nombreux.

et alii dit: à

TRADUCTION PSAUMES
A Scholar Has Uncovered a Hidden Translation of the Gospels by Shining UV Light on an Ancient Biblical Text
ARTNET NEWS

et alii dit: à

EXCUSES/
Il S’AGIT DE TRADUCTION DES EVANGILES§

FL dit: à

Quel rapport entre l’agrégation de lettres, qui est un diplôme pour devenir professeur, et écrivain. Franchement. Chateaubriand n’était pas agrégé, Proust n’était pas agrégé, Duras n’était pas agrégée !

Ils disent tout ce qui leur passe par la tête.

https://twitter.com/Jean_no/status/1652367383997104130

FL dit: à

Le Général de Gaulle n’était pas agrégé. Son oeuvre est en Pléiade et était – je ne sais pas si c’est encore le cas – au programme de littérature des lycées il y a 10 ans.

Jean Langoncet dit: à

@Céline, les pépettes et le droit moral

Deux thunes dans le bastringue pour tenter de distraire FL du renflement brun de l’anus de la meuf du narrateur au roman du pourtant si chaste ministre

Qui peut faire respecter le droit moral après la mort de l’auteur ?(1)

Dans le système juridique français, le droit moral ne disparaît pas à la mort de l’auteur – à la différence des autres droits de la personnalité, comme le droit à la vie privée ou le droit sur l’image, qui sont viagers – et il ne s’éteint pas non plus, lorsque les droits d’exploitation, les droits économiques sur l’oeuvre prennent fin, en principe 70 ans « post mortem » (2) – à la différence du droit d’auteur allemand qui aligne la durée des deux types de prérogatives. En France, l’oeuvre ne tombe dans le domaine public que partiellement, c’est-à-dire seulement pour ce qui concerne les droits patrimoniaux. Selon l’article L.121-1, le droit moral est perpétuel et imprescriptible.
Cette règle, qui peut surprendre au premier abord, est parfaitement cohérente et justifiée, si l’on considère que le droit d’auteur protège les oeuvres si elles portent l’empreinte de la personnalité de leur auteur et que le droit moral défend le lien qui unit la personne de l’auteur à son oeuvre, l’émanation de sa propre personne, cette part de lui-même que représente cette oeuvre. Dès lors, comme tout amateur de littérature en a fait l’expérience, tant que l’oeuvre survit, une part de la personne de son auteur survit avec elle et chaque fois qu’elle est communiquée, le public, le lecteur, le spectateur ou l’auditeur est mis idéalement en présence de l’auteur à travers elle. D’où cette règle de perpétuité – qui est souvent critiquée à l’étranger.
Se pose alors la question de savoir qui va pouvoir défendre l’oeuvre « post mortem », puisque l’auteur n’est plus là pour s’opposer aux atteintes, que les tiers seront d’autant plus enclins à porter à ses créations. Le Code de la propriété intellectuelle apporte des réponses relativement précises. Il convient de distinguer plusieurs situations différentes. (…)

même lorsqu’il existe des héritiers, il arrive que d’autres personnes veuillent agir en cas d’atteinte à l’oeuvre d’un auteur défunt. D’abord, il peut s’agir du cas où l’héritier exerce le droit moral en agissant en justice et où une association professionnelle, une société d’auteurs ou encore des amis du défunt souhaitent soutenir cette action, par la voie d’une intervention volontaire. Ils doivent, pour cela, démontrer qu’ils possèdent un intérêt à agir, distinct de l’exercice du droit moral qui n’appartient, en tant que tel, qu’à l’héritier (5) . Ensuite, il peut s’agir d’hypothèses où il existe bien des descendants qui sont titulaires du droit moral mais où ceux-ci ne l’exercent pas ou en font un exercice abusif, c’est-à-dire manifestement contraire aux volontés et convictions du défunt. L’article L.121-3 du Code de la propriété intellectuelle permet alors de faire sanctionner l’abus notoire commis dans l’exercice ou le non exercice du droit moral par les héritiers. Tout intéressé peut agir, y compris le Ministre de la Culture (6) . Bien entendu, c’est généralement la personne qui se heurte à un refus d’autoriser la divulgation d’une oeuvre posthume ou de rééditer une oeuvre ou de reproduire des correspondances ou des oeuvres artistiques dans un livre consacré à l’auteur, qui va invoquer l’abus. Mais il arrive aussi qu’un ami de l’auteur critique l’abus qui consiste pour les héritiers à permettre la publication d’inédits, qu’il estime contraire à la volonté du défunt, en particulier s’agissant d’écrits intimes ou encore de cours conçus seulement pour une présentation orale et non pour l’écrit. Ceci nous amène à nous interroger pour savoir comment on apprécie l’exercice du droit moral, par rapport à quels critères et par rapport aux conceptions de qui. (…)

et alii dit: à

Pourquoi les gens vraiment simples, vraiment humbles paraissent souvent d’un abord plutôt secret, plutôt compliqué ?
j’ai déjà dit que je suis tres sceptique sur ce qui est entendu par « simple » a fortiori lorsque j’apprends qu' »un homme de presse important,(qui) avait réalisé la toute première interview d’Hitler destinée à un journal français y présentait le Führer comme un homme simple, sincère et plutôt sympathique, » ( IN MIMOUNI règle du jeu « (Cinquième et dernier volet de la série de cinq articles sur « Proust et l’extrême droite »).
je suis de plus en plus sur mes gardes!

D. dit: à

Je me dois de rappeler à chacun que cette nuit est celle de la Walpurgis et qu’en ce moment-même par le monde entier se tiennent des assemblées de sorcières dans des lieux reculés comme les clairières, les landes et les tourbières ou dans les parcs des vieilles demeures isolées.
Toute procréation hors mariage en cette nuit particulière génère des enfants voués au diable. Toute semence humaine échappée est cueillir au vol par des entités démoniaques et infernales qui s’en servent pour engendrer des créatures horribles semi-humaines et particulièrement violentes qu’ils tiennent en esclavage et torturent pour les relâcher de temps à autres aux abords des villes où elles terrorisent la population et boivent le sang de tout être vivant passant à leur portée à l’exception de celui des humains baptisés.

D. dit: à

Je ne dis pas ça dans le but de vous effrayer, mais pour que vous le sachiez.

JC..... dit: à

« Toute semence humaine échappée est cueillir au vol par des entités démoniaques et infernales qui s’en servent pour engendrer des créatures horribles semi-humaines et particulièrement violentes qu’ils tiennent en esclavage et torturent pour les relâcher de temps à autres aux abords des villes où elles terrorisent la population et boivent le sang de tout être vivant passant à leur portée à l’exception de celui des humains baptisés. » (Dédé le Sorcier)

Putin, donc….

JC..... dit: à

LUNDI 1 MAI 2023, 5h12

Il n’y a que les Français pour organiser une Fête du Travail tout un jour férié, passé à déconner dans les rues comme des gosses stupides refusant les réformes nécessaires.

Bonnes casserolades, Camarades infantiles !

Damien dit: à

On publie des cours de Barthes au Collège de France sur le Neutre. J’ai feuilleté ce gros volume. C’est laborieux. Il faudrait le lire attentivement, posément. Car ce n’est pas rien, tout ça, même si on connaît déjà par coeur. Barthes se répète souvent (et moi aussi). Barthes aurait dû écrire un texte sur « se répéter ». Le livre de lui que je préfère, j’hésite entre « Sarazine » et « RB par RB ». C’est fameux. — Donc, encore une journée fériée. Ce sont des journées mornes, les bistrots sont fermés. Il faut aller au Flore, pour trouver de la compagnie. Barthes y venait chaque jour. Il y avait des gigolos, des mannequins, Pierre Bergé, et des acteurs et des actrices (Sophie Marceau). Vous y allez toujours, Bloom ? Mais je ne vais pas m’y rendre, aujourd’hui. Je n’aime plus picoler, ni les heures perdues. J’ai « Londres » à continuer, pour comprendre. Si je rapplique au Flore, ce sera pour lire « Londres ». Vous me reconnaîtrez et on pourra discuter de vive voix. Ce serait amusant. Dernièrement, j’avais un avion à attendre dans un aéroport. Je me suis assis dans un bistrot en bois, en sous-sol, devant un mug de thé, et pendant au moins cinq heures j’ai lu du Balzac. Une belle expérience. Bernanos écrivait dans les cafés, et y lisait. Pas besoin d’aller travailler en usine ou dans un bureau ! — Aujourd’hui, je vais être attentif aux discours du RN. Un discours social, voire socialiste, de partage des richesses en France et en Europe. C’est ce qu’il faudra qu’applique marine si elle est élue présidente. Ce serait bien. Par contre, elle est trop négative pour les étrangers. Il faut les accueillir, du moment qu’ils apprennent le français et qu’ils s’assimilent. J’ai écouté les discours de François en Hongrie. De très beaux discours, empreints d’une haute spiritualité. Des discours européens, centrés sur la culture et l’humanisme. — Hier, j’ai recherché dans mes archives le double d’une lettre de rupture avec un ami casse-couilles. Cela faisait cinq pages, et c’était très méchant. Quand on passe un âge, on change d’amis, comme le pensait Aristote dans l’Ethique à Eudème. On ne grandit pas de la même manière. Cet ami en était resté à ses passions de l’adolescence. Il était infantile, en réalité. J’avais beaucoup pour lui mais il me méprisait. Je me suis aperçu que c’était un sale con. Il m’a déçu. Mais sans doute que moi-même, aussi, je le décevais en permanence. « Tout un homme, fait de tous les hommes, mais qu’aucun ne vaut. » J’ai appris à aimer cette phrase de Sartre. Bon 1er mai, et manifestez bien !!!

renato dit: à

Attention, D. va nous organiser un déluge de grenouilles puritaines !

1.5 — 7.18

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

« Trop » se prononce (tro) devant une consonne et (trop’ ) devant une voyelle. Bien des gens dans ce dernier cas ne font pas la liaison qui s’impose. Quand on dit « Vous êtes trop aimable » , on doit entendre ( tropè).

et alii dit: à

lajournaliste Anna Politkovskaïa repose au cimetière Troïekourovskoïe de Moscou Grossman qui était né en Ukraine (Vassili Semionovitch Grossman (en russe : Василий Семёнович Гроссман)grégorien) né à Berditchev (actuelle Ukraine) et mort le 14 septembre 1964 à Moscou.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Grossman#/media/Fichier:%D0%84%D0%B2%D1%80%D0%B5%D0%B9%D1%81%D1%8C%D0%BA%D0%B5_%D0%BA%D0%BB%D0%B0%D0%B4%D0%BE%D0%B2%D0%B8%D1%89%D0%B5,_%D0%91%D0%B5%D1%80%D0%B4%D0%B8%D1%87%D1%96%D0%B2_006.jpg
cimetière juif de Berditchev

et alii dit: à

Souvenirs et correspondance

Vassili Grossman, édition établie par Fiodor Guber

Calmann-Lévy

400 pages

Patrice Charoulet dit: à

Sur notre planète, il y aurait actuellement environ un milliard d’obèses.
(entendu sur France Culture)

P.-S. Grand merci, Florence, de votre admirable citation de Proust.

renato dit: à

« Au cours des 5 prochaines années, 14 millions d’emplois sont menacés, soit 2% des emplois mondiaux, en raison de l’inflation, du ralentissement économique et des pénuries d’approvisionnement. La digitalisation et la transition énergétique offrent de nouvelles opportunités, mais une reconversion professionnelle s’impose de toute urgence. L’intelligence artificielle menace les tâches de bureau et de secrétariat, mais aura un impact globalement positif. »
World Economic Forum

renato dit: à

P.S. : « D’ici 2027, 69 millions de nouveaux emplois seront créés dans le monde, mais 83 millions disparaîtront. Le solde sera donc négatif de 14 millions, soit 2% des 673 millions d’emplois. »

Soleil vert dit: à

Renato
Mi dispiace

Quelle belle langue que l’italienne, je ne me lasse pas de répéter l’expression en relevant le « ce » à la fin

Jean Langoncet dit: à

@Mai mois de Marie
https://www.youtube.com/watch?v=cvq9iP_i_8U&t=241s

Le poète américain Allen Ginsberg arriva pour la première fois à Prague, de Cuba, le 18 février 1965. Malgré le caractère inopiné de sa visite, il fit grande impression. Il fut élu roi de la fête estudiantine de Majáles et se comporta de façon naturelle et libre, principalement à Prague, ce qui irrita les autorités. Il fut placé sous le contrôle permanent des services de la Sécurité de l’État et de ses agents. Il fut finalement arrêté et expulsé de Tchécoslovaquie le 7 mai 1965.

“Kral Majales (King of May) [variantes]

And the Communists have nothing to offer but fat cheeks and eyeglasses and lying policemen
and the Capitalists proffer Napalm and money in green suitcases to the Naked,
and the Communists create heavy industry but the heart is also heavy
and the beautiful engineers are all dead, the secret technicians conspire for
their own glamour
in the Future, in the Future, but now drink vodka and lament the Security
Forces,
and the Capitalists drink gin and whiskey on airplanes but let Indian brown
millions starve
and when Communist and Capitalist assholes tangle the Just man is arrested
or robbed or has his head cut off,
but not like Kabir, and the cigarette cough of the Just man above the clouds
in the bright sunshine is a salute to the health of the blue sky.
For I was arrested thrice in Prague, once for singing drunk on Narodni
street,
once knocked down on the midnight pavement by a mustached agent who screamed out BOUZERANT,
once for losing my notebooks of unusual sex politics dream opinions,
and I was sent from Havana by planes by detectives in green uniform,
and I was sent from Prague by plane by detectives in Czechoslovakian
business suits,
Cardplayers out of Cezanne, the two strange dolls that entered Joseph K’s
room at morn
also entered mine and ate at my table, and examined my scribbles,
and followed me night and morn from the houses of the lovers to the cafes of Centrum –
And I am the King of May, which is the power of sexual youth,
and I am the King of May, which is long hair of Adam and Beard of my
own body
and I am the King of May, which is Kral Majales in the Czechoslovakian
tongue,
and I am the King of May, which is old Human poesy, and 100,000 people
chose my name,
and I am the King of May, and in a few minutes I will land at London
Airport,
and I am the King of May, naturally, for I am of Slavic parentage and a
Buddhist Jew
who whorships the Sacred Heart of Christ the blue body of Krishna the
straight back of Ram
the beads of Chango the Nigerian singing Shiva Shiva in a manner which
I have invented,
and the King of May is a middleeuropean honor, mine in the XX century
despite space ships and the Time Machine, because I have heard the voice of Blake in a vision
and repeat that voice. And I am the King of May that sleeps with teenagers laughing.
And I am the King of May, that I may be expelled from my Kingdom with
Honor, as of old,
To show the difference between Caesar’s Kingdom and the Kingdom of the
May of Man –
and I am the King of May because I touched my finger to my forehead
saluting
a luminous heavy girl trembling hands who said ‘one moment Mr. Ginsberg’ before a fat young Plainclothesman stepped between our bodies – I was going to England –
and I am the King of May, in a giant jetplane touching Albion’s airfield trembling in fear
as the plane roars to a landing on the gray concrete, shakes & expels air, and rolls slowly to a stop under the clouds with part of blue heaven still visible.
And tho’ I am the King of May, the Marxists have beat me upon the street, kept me up all night in Police Station, followed me thru Springtime
Prague, detained me in secret and deported me from our kingdom by airplane.
This I have written this poem on a jet seat in mid Heaven.”

Allen Ginsberg

Damien dit: à

Bruno Le Maire a écrit un livre sur Horowitz (comme Thomas Bernhard !). L’Afp a vraiment apprécié :

« Une «liberté». Loin des contraintes du discours politique soupesé, l’écriture romanesque offre à Bruno Le Maire un débridement nécessaire dans une vie publique où il lui reste «des choses à accomplir», explique le grand argentier français à l’AFP en présentant son dernier livre. »

Cela veut dire qu’en sus d’être ministre de l’économie, excusez du peu, il a réussi à prendre du temps pour écrire. Au détriment de son ministère ? Que nenni ! C’est un ministre qui publie à une grande cadence, en général son Journal intime de grand argentier. C’est à mon avis dénué de tout intérêt littéraire. Même Dame clopine, ici, écrit mieux le sien. J’ai feuilleté parfois ce Journal, c’est illisible. Il ne doit pas avoir beaucoup de lecteurs. Le dernier roman, je l’ai feuilleté la semaine dernière. Cela ne vaut rien. « Il est à mettre au cabinet. » (Molière) Très peu d’hommes politiques savent écrire, même avec des nègres. Le maire tient à ce qu’on sache qu’il écrit ses livres lui-même. C’est possible, mais je n’y crois guère, même s’il se lève chaque matin à cinq heures (comme moi, du reste !). Jean-Edern Hallier lui aussi commençait à cinq heures, mais après une nuit passée en boîte. Chacun ses trucs. Enfin, Bruno Le Maire a bien raison de se faire plaisir. Mais la France a-t-elle besoin d’un ministre qui ponde des livres ? Ou bien qui partage équitablement les recettes, et donne aux pauvres ? Plutôt cette dernière. C’est ce que Marine a compris. Elle est sur la bonne voie, en social. Je vais être attentif à son discours, aujourd’hui. C’est le moment ou jamais d’avancer ses pions, de damer le pion à Macron, de prendre un avantage décisif. Par contre, elle aura des progrès à faire sur les migrants. Là, il faut qu’elle s’inspire de François, qui a dit de très bonnes choses en Hongrie. — J’ai regardé la fin de Nabe. Rien à noter de plus. La seule chose valable qu’il ait dite c’est sur « Bagatelle ». Mais qui l’a lu ici ? Personne. Pas même vous cher Paul Edel ? Et pas moi, pas encore. Nabe a peut-être raison ? On va réévaluer tout ça. Arriver à un jugement probe sur Céline. L’individu Céline ne le méritait pas, mais l’écrivain si, bien sûr, même si, Paul Edel, vous n’en êtes pas sûr. Moi, j’ai lu « Guignol’band », autrefois. Avec du mal, mais ça valait le coup. C’est un machin extraordinaire, quand même, quand on s’intéresse à la littérature, comme moi, comme Paul, comme Bloom, comme Clopine, etc. Et comme Passou. Finalement, j’ai beaucoup lu Céline, même si je n’ai pas tout lu. Je n’ai pas encore lu « Féérie ». Donc, je ferme à moitié ma gueule — mais je sais que c’est un grand écrivain, qu’il ne faut pas juger avec ses humeurs, ses caprices. Mais sérieusement. Je lis aussi ses lettres, c’est fascinant. Il écrivait beaucoup de lettres, à tout le monde, et aux journaux. A Gaston aussi. Tout ça est imprimé. Pour donner du grain à moudre à des Nabe, mais aussi à des universitaires, et enfin à de vrais amateurs comme moi, et peut-être vous, Paul Edel. Je l’espère. Bon 1er Mai à tous. Ne travaillez jamais !

D. dit: à

1er mai, fête de Saint-Joseph travailleur.
Le travail est un bien immense, sacré. Dieu à travaillé 6 jours à la création du monde avant de se reposer le 6ème jour.
Au jugement dernier, les paresseux auront leur châtiment.
Ceux qui ne traitent pas avec justice les travailleurs recevront aussi le leur.

Bloom dit: à

Enfin il faut arrêter de dire des bêtises : lord Churchill

Belle bêtise en l’occurrence: Winston Churchill n’était pas Lord, mais « Sir », comme le sont McCartney, Rushdie ou Keir Starmer. Il ne fut jamais pair du royaume (peer of the realm) et demeura toute sa vie un roturier (commoner), contrairement à son père, Randolph Churchill, qui était Lord et politicien Tory radical & unioniste.
En revanche, Churchill fut First Lord of the Admiralty, c’est à dire Ministre de la guerre, au début de la Grande Guerre. Il est en grande partie responsable du désastre de Gallipoli (1916).
Il écrivait lui-même ses discours et ses mémoires, mais s’attacha très tôt les services d’un rédacteur/secrétaire (E. Marsh) et fit appel à un ‘nègre’ (Diston) pour publier des articles de journaux dans les années 30.
Il n’écrivit « rien d’autre » que ses discours pendant la 2e Guerre mondiale. Pour la rédaction des 4 volumes de l’Histoire des peuples de langue anglaise, il constitua un pool d’historiens qui lui fournissaient le matériau de base qu’il mettait en forme ensuite. Comme de Gaulle, il ne fréquenta jamais l’université, mais intégra l’Académie militaire de Sandhurst, l’équivalent de St Cyr.
Comme quoi…

Bolibongo dit: à

Mais la France a-t-elle besoin d’un ministre qui ponde des livres ? Ou bien qui partage équitablement les recettes, et donne aux pauvres ?

Damien pose des questions idiotes.
Combien d’ écrivains avaient ou ont un métier très prenant, ne serait-ce qu’en France?
Les écrivains professeurs(e)s, (un gros paquet!)
les écrivains diplomates, St. John Perse, Romain Gary…
Les écrivains journalistes… ( négligent-ils leurs articles au détriment de leurs romans?)
etc.

Samuel dit: à

Pourquoi l’homme et la femme, réalisant tous les deux qu’ils ne peuvent pas faire l’amour toute la journée, ont-ils inventé le travail ?

et alii dit: à

des taches blanchâtres sur la langue et à l’intérieur de la bouche, c’est peut-être du muguet ! Causé par un champignon, le muguet buccal est une infection fréquente chez les nourrissonsdes taches blanchâtres sur la langue et à l’intérieur de la bouche, c’est peut-être du muguet ! Causé par un champignon, le muguet buccal est une infection fréquente chez les nourrissons

et alii dit: à

par la présence d’une levure dans la bouche de l’enfant, le Candida Albicans. Ce n’est pas grave mais pour venir à bout de cette mycose connue sous le nom de muguet, vous allez devoir prodiguer des soins après chaque repas.

renato dit: à

« Mais qui l’a lu ici ? Personne. »

Quoi ?! La traduction italienne de 1938 (pas très fidèle, en raison des coupes de l’éditeur et de la censure) bien à part, lu la traduction intégrale (et fidèle) de Giancarlo Pontiggia, parue aux éditions Guanda en 1981 (qui fut retirée des librairies en 1982, trois mois seulement après sa parution, suite au procès intenté de la veuve Céline à l’éditeur. Les avantages d’être client d’un bon libraire, dans mon cas d’une bonne libraire : l’encre n’était pas encore vraiment sèche que les Bagatelles étaient déjà sur ma table).

Jazzi dit: à

« Nabe. Mais qui l’a lu ici ? Personne. »

Moi, je l’ai même cité dans mon « Goût de la Corse » et il m’a remercié…

« Anthologie De Jacques Barozzi. Mercure de France, 118 p., 5,30 euros.

De la Corse, on sait des histoires. Elle est notre Sicile. L’excellente collection «Le goût de…», au Mercure de France, nous propose une galerie de portraits de l’île qu’on a appelée de Beauté avec raison : cette anthologie dut être un supplice pour Jacques Barozzi, maître d’oeuvre de l’ouvrage, tant les textes abondent. Qui n’a pas écrit sur la Corse ? De Las Cases à Marc-Edouard Nabe, de Guy de Maupassant à Julien Gracq en passant par André Gide, Pierre Loti, Angelo Rinaldi ou Jean-Edern Hallier, ce petit livre se lit comme une géographie littéraire. Haute-Corse ou Corse-du-Sud, mer ou montagne, oursin ou brucchio, cochon ou rouget-barbet : sous les plumes d’Alphonse Daudet, Gustave Flaubert ou Prosper Mérimée, l’île reste toujours… bien corsée. Traversée et retraversée par écrivains et touristes, la Corse a su garder sa dignité. Paul Morand n’est jamais absent de ce genre de recueil touristico-littéraire. Et son ciel de Bonifacio est splendide. »
(Le Figaro)

renato dit: à

Soleil Vert, selon les indications du robot (chatgpt) il faudrait lui poser des questions en se référant aux contenus (ou à des contenus) du blog. J’ai essayé en posant une question relativement à l’inactualité dans le contexte d’une page de mon site et la conversation que la question a généré est vraiment d’un bon niveau.

Janssen J-J dit: à

@ RDL / fiche de lecture du 1er mai 2023_12.02
——–
Marcel JOUHANDEAU – Essai sur moi-même (Gallimard, 1947) –
Dans cet essai écrit à 55 ans durant la guerre, Jouhandeau médite sur son art et son œuvre abondante. Au-delà de l’écrivain à la personnalité peu reluisante sur lequel les préjugés de Sartre nous empêchèrent d’accéder, on découvre pas mal de choses plus intéressantes qu’on l’aurait cru. Et singulièrement son effort de clarification des trois piliers sur lesquels est bâtie son œuvre : l’indéfectible attachement à Guéret-Chaminadour ; les raisons de sa foi, nourricière, indestructible et tourmentée en son Dieu chrétien ; et l’emprise nécessaire des deux femmes de sa vie, sa mère et sa femme, principes de réalité. Les traits de sa personnalité psychologique peu flatteurs sont plutôt bien cernés et éclairants, qu’on les apprécie ou non. Timidité, masochisme, sensiblerie sentimentale, lucidité, culpabilité et immense Orgueil mystique (sic) en sont les principaux ingrédients (« Haïr pour moi, ce ne sera jamais qu’aimer malgré moi, malgré tout »). Pas mal du contenu des 10 chapitres thématisés incitent à sourire, à exaspérer ou à glousser, s’agissant notamment des justificatifs de sa foi et de sa piété, voire de son propre génie (« le génie est cependant moins l’instinct de l’essentiel pour le rechercher que du médiocre pour l’éviter »). Par ex. : le caractère grotesque du parallèle établi entre son œuvre bancale et la perfection décelée dans celle de Saint Augustin ; les enfantillages de sa lecture annotée pas à pas de la Genèse ; ses considérations sur les vertus morales ou autres illustrations des mystères de la créativité littéraire en sa recherche d’un « style » ou d’un « ton » bien à lui. Ce n’est peut-être pas ce qu’il faudrait retenir de la poussière de cet Essai. Car bien plus novatrices, audacieuses et toujours lisibles m’ont paru : l’auto-analyse d’une vingtaine de ses rêves censés avoir nourri et enrichi les personnages de ses romans de jeunesse (sans l’artifice d’aucune grille freudienne ou autre, pourtant disponibles à l’époque) ; ou bien encore et surtout, les longs passages du professeur de lettres en proie au doute permanent face aux questions déroutantes des écoliers ou collégiens du pensionnat de Passy et aux blessures d’amour-propre induites par leurs réactions. Monsieur Godeau en arrive alors à renverser la perspective de l’apprenti apprenant sans jamais parvenir à se convaincre d’avoir été un bon enseignant (« J’ai beau faire, ne pas dormir, préparer mes cours, y penser sans cesse, je ne réussis à être qu’un professeur impossible ou médiocre et c’est le sentiment de cette médiocrité et de cette impossibilité beaucoup plus que la peine que je me donne qui me crucifie » (…). « Comment n’y a-t-il pas plus de professeurs qui se suicident ? (…) Et qui vous dit qu’un jour ou l’autre, je ne porterai pas la main sur moi pour mettre fin à ce supplice, pour ne pas survivre à l’estime de moi-même, à mon amour-propre que j’aurai tué, immolé par là ? »). Il faut bien en convenir, la plume romanesque de « Jean-Johannes », ce diariste graphomane inspiré… mérite une forme de respect et d’hommage pour ces instants rares fort sympathiques. La prose de Jouhandeau, d’un classicisme totalement assumé, l’ironie acide et acerbe de sa palette, son admiration pour la grande tradition des grands écrivains français au sein desquels il doute d’avoir jamais trouvé sa place légitime…, tout cela signe l’Ange déchu de sa planète provinciale. Apparu trop tardivement et, comme le chat botté sur Des Touches, tombé du mauvais côté de l’Histoire, le sacrifice littéraire de Jouhandeau parait aujourd’hui bien oublié, tandis que le « génie » de l’Autre serait devenu immarcescible. Grosse imposture de la république des livres.

Bloom dit: à

1er mai, Le 1er-Mai, Journée internationale des travailleurs.

On May 1, 1886, Chicago unionists, reformers, socialists, anarchists, and ordinary workers combined to make the city the center of the national movement for an eight-hour day.

Le 26 juin 1936, le Front populaire promulgue la loi instituant la semaine de 40 heures dans les établissements industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines souterraines (38h 40mns /semaine).

Au même moment, la durée du temps de travail dans l’Allemagne nazie et dans l’URSS stalinienne est de 60h hebdomadaire.
Le labeur intensif, générateur de crétinerie collective, au service de la domination de l’Autre.

Jazzi dit: à

« le « génie » de l’Autre serait devenu immarcescible. Grosse imposture de la république des livres. »

Il ne serait pas, il l’est, JJJ.
Le temps est plus fort que toutes les impostures !
Beaucoup lu jadis, Jouhandeau, dont les scènes de ménage avec sa femme me faisaient beaucoup rire…

Damien dit: à

« l’encre n’était pas encore vraiment sèche que les Bagatelles étaient déjà sur ma table »

C’est bien, renato, mais alors dites-nous si Nabe a raison, selon vous. — Je crois qu’on a mis le doigt sur un point crucial : « Bagatelles » est-il au centre de l’oeuvre de Céline, le livre qui ouvre tout comme un passe ? Comprendre Céline, enfin. Nabe a certainement raison quand il dit que presque personne ne l’a lu, à part vous renato. Et ceux qui l’ont lu, l’ont-ils bien compris et mis à sa juste place, qui est essentielle ? A voir. Je rappelle que ce livre n’est pas disponible en librairie, ni dans les bibliothèques publiques, ni en BU. Les universitaires ont peut-être le droit de l’obtenir. Je l’ignore. Si j’en veux un exemplaire papier, il me faudra débourser une certaine somme. C’est embêtant. Il est certainement en ligne, mais je n’aime pas lire un écran. Bon appétit à tous. Et je ne réponds pas aux invectives ou aux remarques trop débiles que je peux lire suite à mes commentaires. Malgré cela, merci de me lire et de vous déchaîner contre moi, ça me rajeunit comme une fessée au martinet. J’ai les fesses sensibles, mais ça ira. Je n’ai pas besoin de ça. Dans « Candide », la vieille n’avait qu’une seule fesse au lieu de deux, parce qu’on la lui avait mangée lors d’un siège. Leçon de Voltaire : tout va bien, et même au mieux, dans le meilleur des mondes POSSIBLES. Salut à tous !

Phil dit: à

Toujours à causer Bagatelles sur le prestigieux blog à passou, quinze ans de palabres, mêmes conclusions enrobées pour finir en interviouve de footballeurs. Tout le monde ici a lu Bagatelles dear Damien, Passou garde son exégèse au coffre pour l’an quatre mille.

Jazzi dit: à

« Tout le monde ici a lu Bagatelles dear Damien »

Pas moi, Phil.
J’ai presque tout lu Céline mais jamais les Pamphlets.
Seulement quelques extraits que, à mon grand étonnement, j’ai trouvé formellement mieux que ce que je ne le croyais…

FL dit: à

Cher M. Bloom, merci de nous rappeler qu’il n’était pas lord Churchill mais sir Churchill.

Il avait des documentalistes et des secrétaires mais il écrivait. C’est un mauvais procès de faire croire que ce qui sortait de sa plume n’était pas de lui.

Quant à faire de lui le responsable du désastre de Gallipoli. Les institutions anglaises l’ont exonéré de la sottise qui s’est passée là-bas.

« When a week ago today, Mr speaker… »

A chaque fois j’ai les larmes qui me viennent aux yeux.

« We shall never surrender. »

J’ai la chair de poule.

https://www.youtube.com/watch?v=s_LncVnecLA

Rosanette dit: à

C’est enfoncer une porte ouverte que de constater que l’agregation de lettres n’a rien à voir avec le talent d’écriture, et être agregé ne signifie pas nécessairement qu’on a recu ce don de donner vie à un monde avec des mots
Un-e agrége-e de lettres c’est d’abord quelqu’un qui le jour du concours à réussi ou au mieux n’a pas raté sa version latine sa version grecque et ses deux thèmes latin et grec
la dissertation ,qui peut d’ailleurs etre bonne, même produite par l’ecrivant laborieux d’un texte pertinent mais sans grâce, ne pése pas lourd en termes de coefficients ;et c’est encore plus vrai a l’agrégation de grammaire, qui compte, en plus, une grosse épreuve de philologie déclinée en 4 mini sections portant respectivement sur les langues, grecque ,latine ,et françaises ancienne et moderne , ce qui diminue encore le poids de la dissertation dans la note finale

Kilékon dit: à

Damien, c’est Alba recomposé! 🙂

D. dit: à

Moi aussi, Damien, j’ai les fesses sensibles.
Je mets de la crème dessus matin et soir.

duralex said laisse dit: à

Excellent dossier de la semaine dernière; avec 4 milliards de budget, sans publicité, et une qualité d’écoute assurée partout, c’est facile d’attirer les foules et de les endoctriner.

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/344739262_785803356231352_7101295373825607391_n.jpg?stp=cp6_dst-jpg_s640x640&_nc_cat=107&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=dNtmirmKLqwAX83-HWF&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfBwSnR0qc9nWwQfIpqaD6HF0V8Sw8XYjR0tBMZNWpLy1Q&oe=64545E34

FL dit: à

Sainte-Beuve aussi faisait faire les recherches documentaires pour ses « lundis » par d’autres. Personne ne prétendra qu’il n’écrivait pas lui-même.

C’est un documentariste qui a fait les recherches pour Artaud quand celui-ci a écrit Héliogabale. Mais Héliogabale est un bien un texte d’Artaud.

Non vraiment on ne peut pas dire que sir Churchill n’écrivait pas ses textes.

Janssen J-J dit: à

french precisions on 1st may, for albablabacar andalii.
——
Au Moyen-Âge le 1er mai état l’une des grandes dates de démarrage des contrats d’apprentissage des corporations d’artisans, mais, si la Révolution française créera la fête du Travail, il n’existe pas de lien historique ancien entre le 1er mai et le travail. Fabre d’Églantine propose la création d’une fête du Travail en 1793, inscrite dans le calendrier républicain (utilisé en France de 1792 à 1806). La date choisie était alors le 1er pluviôse, soit le 20 janvier. Elle fut célébrée durant quelques années… Avant de tomber dans l’oubli.
Notre actuelle fête du Travail tire son origine des grandes grèves et manifestations ouvrières du XIXe siècle, aux États-Unis. En 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour obtenir la diminution du temps de travail à huit heures par jour. L’action est lancée le 1er mai, date à laquelle les entreprises commencent leur année comptable, et où les contrats des ouvriers ont leur terme.
En 1886, la grève générale du 1er mai, impulsée par les anarchistes, est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays. À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai, la police charge la foule puis l’armée intervient, faisant 6 morts et de nombreux blessés parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, une bombe explose devant les forces de l’ordre tuant quinze policiers. Si les manifestants obtiennent gain de cause, le bilan sera lourd avec plus de dix morts également du côté des travailleurs. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort. Le drame a de telles répercussions dans le monde syndical qu’en juillet 1889, la IIe Internationale socialiste, réunie à Paris à l’occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle, officialise cette date comme journée internationale de revendications ouvrières, en faveur de la journée de huit heures. Le 1er mai 1890 voit des défilés dans la plupart des pays d’Europe. L’année suivante, l’un d’entre eux tourne mal à Fourmies (Nord) : la police tire sur les manifestants et la fusillade fait neuf morts.
Au XXe siècle, le 1er mai est devenu la journée de lutte et de célébration des combats des salariés. Mais elle n’est pas fériée. En 1919, le Sénat qui vient de voter la durée du travail à huit heures, accorde à titre exceptionnel la journée pour fêter l’événement. Mais il faudra attendre 1941 et le gouvernement de Vichy pour que le 1er mai soit proclamé fête du Travail et jour férié. Sous l’occupation allemande, à l’initiative du secrétaire d’État au Travail, le socialiste et ancien dirigeant de la CGT René Belin, le maréchal Pétain décrète le 1er mai comme « Fête du Travail et de la Concorde sociale » et en fait un argument de propagande. “Le 1er mai a été, jusqu’ici, un symbole de division et de haine. Il sera désormais un symbole d’union et d’amitié, parce qu’il sera la fête du travail et des travailleurs. Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maître de notre sort.” (Philippe Pétain, 1er mai 1941, lors d’un discours à Commentry (Allier)) La fête instaurée par le régime de Vichy est supprimée après la Libération. En 1947, avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croizat, le 1er mai redevient un jour chômé et payé.
Si le 1er mai est célébré presque partout dans le monde, il n’est pas chômé dans tous les pays. Férié en France, en Allemagne, en Belgique ou encore au Luxembourg, il est ouvré aux Pays-Bas et en Suisse. Au Royaume-Uni, c’est le premier lundi de mai qui est chômé. En Australie, la fête du Travail est célébrée à différentes dates proches du printemps ou de l’automne.

J J-J dit: à

l’anarchiste couronné,

Damien dit: à

Phil, parce que vous, vous avez lu les pamphlets, dont « Bagatelles » ? Qui a lu « Bagatelles » ici ? Personne, en fait. Même pas Bloom, qui me conseille d’aller me ruiner sur les quais ou dans quelque librairie d’extrême droite. Vraiment, il faut que ça paraisse dans une bonne édition, en France, avec un appareil critique et la préface de Passou. Voilà ce qu’on attend, M. Gallimard ! C’est votre boulot, en tant qu’éditeur de Céline. On doit pouvoir le lire sans se ruiner, éventuellement l’emprunter en bibliothèque, pour se faire une idée sur le plus grand écrivain français de la deuxième moitié du XXe siècle. On a bien republié « Mein Kampf », dans une superbe édition, avec des tas d’explications scientifiques. C’est ce que je propose pour les pamphlets de Céline. Quel obstacle y a-t-il ? Aucun, selon moi, si l’on respecte les règles de l’art. On devrait même lancer une pétition. Au moins, on aurait la signature de Nabe et de Sollers, ça en fait déjà deux, et trois avec moi. Et quatre avec Passou ! Quatre ! A suivre.

FL dit: à

Colette n’avait que son certificat d’étude. Comment peut-on imaginer un seul instant qu’il puisse y avoir un rapport entre le métier d’écrivain et les concours de l’État. Franchement c’est d’un bête ! mais d’un bête ! C’est simple c’est woke.

Mais vu qu’ils passent tout leur temps sur leurs petits jeux en ligne ou sur leurs mangas c’est certain qu’ils n’ont pas la culture nécessaires pour ne pas nous infliger leurs arrogantes remarques.

et alii dit: à

TIENS? ON PARLE ICI D’ARTISANS?,jen ai rencontré un qui était ou avait été niçois et franc maçon; il m’a raconté qu’il faisait de la scagliola
je ne connaissais pas le mot! alors j’ai cherché; il m’a dit avoir fait d’immenses tables-j’en ai oublié les mesures-
il avait travaillé seul, sans former d’apprentis, et comme il était le seul en France en son temps à
s’adonner à cette pratique, il faut soit attendre que des italiens viennent renouveler le genre, soit renoncer à ce travail
https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2020/style-3/a-scagliola-top-firenze-late-17th-century

Jazzi dit: à

« Colette n’avait que son certificat d’étude. »

Jean Genet aussi…

Jazzi dit: à

« L’Arlésienne de Céline

Krogold, Arlésienne (ou, pour moderniser un peu, Cantatrice chauve) de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline va nous être rendu. En librairie dès fin avril, La Volonté du Roi Krogold, après avoir séjourné en compagnie de rats dans la cave d’un résistant (résistant surtout à la diffusion de l’œuvre de Céline, quel gougnafier !) est déjà en prévente sur les sites en ligne… Le site de La Pléiade de son côté en propose déjà quelques pages pour nous affrioler… Mais qu’en est-il de ce roi mythique omniprésent dans la vie de Céline ?

« Tu me raconteras des saloperies… Moi je te ferai part d’une belle légende… » propose Ferdinand à Mireille, et à Gustin Sabayot à qui il raconte “sa” légende : « J’aime mieux raconter des histoires. J’en raconterai de telles qu’ils reviendront exprès, pour me tuer, des quatre coins du monde. » (Mort à crédit, 1936). Prémonitoire, non ?

Fantaisie médiévale « avec sylves et korrigans », comme l’écrivait Philippe Alméras bien avant la divine surprise du retour des manuscrits, La Volonté du Roi Krogold, est l’un des romans volés à Céline et caché par la “gang” Morandat-Thibaudat pendant près de trois-quarts de siècle. Krogold est un personnage dont on parle souvent mais que l’on ne voit jamais, (comme l’Arlésienne, donc). Il est présent ici et là dans l’œuvre de Céline jusqu’au coup de tonnerre des retrouvailles des manuscrits, c’est en fait un livre déjà rédigé nous a dit et répété l’auteur, entre autres dans Féerie pour une autre fois, en 1952 : « Ils ont volé tout ce qu’ils pouvaient, fracasser tout ce qui était trop lourd !… ils ont brûlé les manuscrits… aux poubelles aussi, Guignol’s, Krogold, Casse-Pipe ». Ou encore dans D’un Château l’autre : « …ils ont recueilli les uns les autres, tous, un peu de manuscrits, de papiers, des bouts, au moment de la grande saccagerie. Dans les escaliers, les poubelles. Bien assurés, prévoyant qu’au moment où je crèverais, fatal, tout ça prendrait de la valeur […]. Je sais tout ce qu’on m’a secoué, j’ai l’inventaire dans la tronche. « Casse-Pipe ». la « Volonté du Roi Krogold »… »

Marc Hanrez mentionne à peine, en 1961, « …l’odyssée d’un manuscrit, la légende du “Roi Krogold” qu’il veut soumettre à son cousin […] Au Bois de Boulogne, où il raconte entre autres sa « romance » à la nièce de sa secrétaire… »
Bien plus longuement, Erika Ostrovsky, dans Céline et le thème du Roi Krogold (Cahiers de l’Herne, 1972) voit dans ce personnage qui vient le hanter toute sa vie – « Et continue à paraître sous une forme transfigurée, élargie jusque dans les tout derniers romans. » –, l’expression d’un Céline caché, méconnu, rêveur, poète pour tout dire… Cet « élan poétique, légendaire, mythique » et « celte » fait irruption dans Mort à crédit de manière abrupte et somme toute, contradictoire avec le ton général du roman. Il est même tellement présent dès sa première apparition qu’il vole la vedette au réalisme cru de l’épisode. C’est Gustin Sabayot, cousin de Ferdinand et médecin cynique, « connard, abruti par les circonstances. » qui est pris à partie : « Peux-tu encore, en ce moment, te rétablir en poésie ?… faire un petit bond de cœur et de bite au récit d’une épopée, tragique certes, mais noble, étincelante !… » Alors débute le conte, dit dans le vide mais qui s’enflamme peu à peu, atteignant un lyrisme incongru : « Dans l’ombre montent les râles de l’immense agonie d’une armée. » pendant que Gustin s’endort dans son coin.
On comprend que Robert Denoël, comme l’indique Frédéric Vitoux, ait entrepris de dissuader Céline d’aller dans cette voie, le lecteur déjà désorienté par un style unique, n’y aurait certainement pas trouvé son chemin. Ce mélange « d’étrangeté, de distance, de noblesse, avec inversions, archaïsmes, métaphores embellissantes et belles sentences » que l’on rencontre dans les cinq fragments de la Légende du Roi Krogold du prologue de Mort à crédit, « s’y retrouve rejeté comme non viable… » écrira plus tard Henri Godard dans Poétique de Céline (1985).
En 2000, dans Je suis le bouc, Philippe Alméras en parlera encore et confirme : « … des coutumes à soi régissant aussi bien la vie que la mort, […] et si vieilles qu’on pouvait les croire issues du sol comme l’ardoise, le chêne, l’ajonc ou le genêt, c’est la Légende du roi Krogold qu’on ne demande qu’à décliner, mais dont personne ne veut. En 1933, Denoël l’écarte ; l’œuvre est tenue pour si négligeable, pour si peu de chose, qu’elle semble s’être perdue alors que le moindre feuillet antisémite vaut maintenant un Smic. »

La réapparition du manuscrit et sa publication dès fin avril a mis fin à toutes les extrapolations sur le mythique souverain et le livre. Le monde célinien attend avec impatience La Volonté du Roi Krogold. Sur le site de La Pléiade, on peut lire : « Les manuscrits retrouvés confirment l’importance aux yeux de Céline de la « légende » du roi Krogold, dont la rédaction semble s’être étalée sur plusieurs années. Dans Mort à crédit ainsi que – on le sait à présent – dans Guerre et dans Londres, des éléments sont insérés… » La première séquence du livre est proposée au lecteur (sur Le Petit célinien aussi)…
On y verra que ce que subodorait Erika Ostrovsky à propos de l’humour de Céline qui « …révèle peut-être un souci de dissimuler l’importance fondamentale du thème » et d’un possible pastiche de roman épique est sans doute bien vu. Dans Féerie pour une autre fois, l’auteur le classe d’ailleurs parmi ses œuvres lyriques, ironiques…

« Gwendor le Magnifique, grand margrave des Scythes, Prince de Christianie, perdit son sang jusqu’à l’aube. Une lance posnane entrée par le cou lui transperçait le corps, lui saillait du flanc par une énorme blessure. Il râlait ainsi empalé, culbuté, planté en terre. Tous ses preux abattus gisaient autour de lui hoquetants, convulsés en d’horribles grimaces.
À l’aube la mort fut devant lui. »
Je le lirai bien entendu mais sans doute avec moins d’enthousiasme que les premiers inédits… »
(Christian Mouquet dans Livr’arbitres # 41 mars 2023)

Bloom dit: à

Damien, vous êtes payé par les ayant-extrême-droits de SSéline pour passer votre temps à en faire sa pub sans relâche ici bas?
Je n’ai jamais parlé de libriaire d’extrême-droite, même si j’en connais une qu’on a vilainement caillassée, rue de Médicis (voisine d’un bookstore amerluche radical – The Red Wheelbarrow, chère à William Carlos Williams)
Au lieu de vous agiter le bocal en toute stérilité, allez donc filer un coup de main u Professeur Henri Godard qui travaille à refonte complète de son édition de Ferdine dans la Pléiade.

Bloom dit: à

San les kokilles

Damien, vous êtes payé par les ayant-extrême-droits de SSéline pour passer votre temps à en faire sa pub sans relâche ici bas?
Je n’ai jamais parlé de librairie d’extrême-droite, même si j’en connais une qu’on a vilainement caillassée, rue de Médicis (voisine d’un bookstore amerluche radical – The Red Wheelbarrow, chère à William Carlos Williams)
Au lieu de vous agiter le bocal en toute stérilité, allez donc filer un coup de main au Professeur Henri Godard qui travaille à refonte complète de son édition de Ferdine dans la Pléiade.

Bloom dit: à

à LA refonte

Rosanette dit: à

J’ai chez moi « Bagatelles » copié sur le web;
Texte fidèle non expurgé non caviardé?
je n’en suis pas sure, mais c’est probable .
En tout cas ce qui m’a frappée à cette lecture c’est le caractère simpliste et l’expression convenue de son antisémitisme, qui s’y exprime à coups de clichés éculés
Peut-etre peut-on repérer dans ce texte copieux et ennuyeux et répétitif des pépites qui seraient des fulgurances stylistiques, peine que pour ma part je ne me suis pas donnée
Mais ce qui m’a interpelée en tant que lectrice c’est qu’un écrivain aussi original et puissant que Céline n’ait pas cherché, pour se faire le chantre de son antisémitisme viscéral, à produire un texte qui soit moins convenu et plat et nous ait servi un ramassis de poncifs galvaudés

Paul Edel dit: à

Nabe.
Je me souviens avoir lu un petit bouquin de Nabe aux éditions du Dilettante, « Le vingt septième Livre ». C’était une lettre ouverte de Nabe . Il s’adressait à son ancien voisin de palier Michel Houellebecq. Tous deux habitaient à une certaine époque 104 Rue de la Convention. Nabe voyait passer son voisin sur le trottoir, un type gris en parka moche. Dans ce texte Nabe se demande pourquoi deux bons écrivains peuvent suivre des trajectoires si contraires. Nabe parle du haut de ce qu’il pense être son échec littéraire ,ou ce qu’il prend pour tel. Il est complètement abasourdi par cette dissymétrie ahurissante entre deux écrivains travaillant dans la même rue.
Il demeure ébahi succès de son voisin. Il y voit quand même une injustice. J’ai pensé à ce texte de Fitzgerald qui parle toujours « du haut de son échec » face à son ancien ami Hemingway ,lui, parlant du haut de son succès. Je ne compare pas évidemment pas les talents de nos 2 écrivains français avec les deux grandes figures du roman américain… L’intérêt de ce texte nabien c’est qu’il sonne sincère. Nabe n’exprime ni jalousie ni férocité dans ce constat, mais plutôt une énorme surprise et une stupéfaction face telle différence de traitement .Pourquoi un tel succès ? Pourquoi un tel échec ? L’un atteignant des sommets de célébrité l’autre aspiré vers les gouffres, l’auto-edition,peut-être l’oubli. Devenu le paria des éditeurs et boudé par les médias. Bien sûr, il y a un peu d’amertume dans certains pages, mais pas tant que ça ,on note surtout la légèreté et l’ironie de Nabe dans l’autodérision. J’avais fait lire ce texte à des amis. Quelqu’un ne me l’a pas rendu. C’est bon signe pour Nabe. On ne sait jamais ce que l’avenir littéraire réserve.
Rien lu d’autre de cet auteur.

Bloom dit: à

Le 1er mai ou Bealtaine, victoire de la lumière sur les ténèbres (!), est une des quatre principales fêtes du calendrier gaélique : suivie de
Lugnasad ~ 1er août
Samain /sowine/ ~ 1er novembre
Imbolc/ Imlolc (St Brigid’s Day) ~ 1er février

Bloom dit: à

l’expression convenue de son antisémitisme, qui s’y exprime à coups de clichés éculés

Vous connaissez une autre façon d’être antisémite? Moi, non.
C’est le socialisme des imbéciles et en tant que tel, son expression ne peut être qu’un tissu d’inepties qui ferait rire s’il n’était pas performatif et mortel.

et alii dit: à

c’est devant un texte de Goethe qu’ilcomposera alors qu’il n’était âgé que d’une vingtaine d’années, son premier lied « personnel » : Mailied (« Chanson de mai »).
https://www.youtube.com/watch?v=aZuxfy_rMeI

D. dit: à

Ce soir c’est lasagnes aux endives :

Pâtes à l’endives, feuilles d’endives posées à plat, intercalées avec du confit d’endives.

et alii dit: à

Louise Nevelson, née Leah Berliawsky le 23 septembre 1899 à Pereïaslav, dans le gouvernement de Poltava, en Ukraine, et morte le 17 avril 1988 à New York, aux États-Unis, est une sculptrice américaine d’origine ukrainienne.

et alii dit: à

D, vos endives commencent à me porter sur les nerfs:
« ENJEU
La faim dans le monde, une malédiction ?
Gilles Fumey et Ana Leticia Espolador Leitao
Article mis à jour le 14/04/2023

Qu’elle prenne la forme de la famine ou celle, plus masquée, de l’insécurité alimentaire, la faim touche aujourd’hui jusqu’à un tiers de l’humanité. Comment l’expliquer alors que l’agriculture produit largement de quoi nourrir la planète ? Autopsie d’un scandale économique et politique. »
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGsmNVmvTKhKNdqKWlKrpBLBlzl

Phil dit: à

l’expression convenue de son antisémitisme

qui faisait rire Gide. Déconvenue

et alii dit: à

antisemitisme:
The Guardian s’excuse d’avoir publié une caricature antisémite du président sortant de la BBC
Le dessin animé a été largement condamné pour avoir utilisé des tropes anti-juifs pour critiquer le conflit d’intérêts de l’ancien président de la BBC, Richard Sharp, dans l’octroi d’un prêt non divulgué à Boris Johnson.

Bloom dit: à

qui faisait rire Gide.

Mais terrifait Abetz et Benoist-Méchin. SSéline, plus antisémite que les nazis.

renato dit: à

Museo dello stucco e della scagliola intelvese :

https://www.beniculturali.it/luogo/museo-dello-stucco-e-della-scagliola-intelvese

Cela bien à part, ai connu un sculpteur ornemaniste en stuc maître de la scagliola, virtuose de la discipline, qui appelé à restaurer les stucs d’un palais vénitien de propriété de la commune demanda à être payer en une fourniture de Refosco et d’un claveciniste pour toute la durée des travaux.
Le claveciniste ce ne fut pas un problème, le conservatoire de musique ayant accepté un turnover des élèves ; plus problématique ce fut la fourniture de Refosco * car le gars carburait à trois parfois quatre bouteilles par jour.

* https://en.wikipedia.org/wiki/Refosco_dal_Peduncolo_Rosso

lulu dit: à

@ Paul Edel , j’ai beaucoup aimé votre texte sur l’inégal succès littéraire de Nabe et de Houellbecq .On pourrait en tirer une réflexion métaphysique. Cet automne , lorsque l’on parlait d’attribuer le prix Nobel à Houellbecq ,j’avais lu un article qui disait que Houellebecq avait déployé de grands efforts pour être consacré  » grand écrivain ». C’était une de ses grandes préoccupations. Peut être pas celle de Nabe ( ou alors la névrose d’échec ?) Les  » stars » ont de l’ambition. C’est ce que montre brillamment le sociologue Pierre- Michel Menger . Ses cours au Collège de France sont diffusés en ce moment sur France-Culture ( à 5h) et il était l’invité de Guillaume Erner ,ce matin 1er Mai.

Jean Langoncet dit: à

Allen ‘King of May » Ginsberg, Jack Kerouac, William Burroughs, Gregory Corso, Neal Cassady et … Louis Ferdinand Céline

“Not many prose writers alive (Céline (Jean) Genet, a few others) would have the freedom and intelligence to trust their own minds, remember they made that jump, not censor it but write it down and discover it’s beauty..” (Ginsberg, en passant, on Jack Kerouac)

It was, actually, William Burroughs who turned Allen on to Céline

“Michel Mohrt arranged for me and (William) Burroughs to go and visit Céline in 1958. We did want to touch home-base, we did want to visit our heroes and receive their blessing and we did do that.”

“Burroughs and Céline were like two cousins literally and the conversation was interesting and very straight . I wrote a little bit about it in a poem called “Ignu”…
(Ginsberg, in 1972, to Yves Le Pellec)

“Tomorrow night Bill (Burroughs) and I go make visit to Céline I spoke to him on the phone, he has shy reticent young voice, almost quavering, very delicate voice and hesitates – no ogre. I said “How lovely to hear your voice “. He said. “Anytime, Tuesday, after four..”
(Allen Ginsberg, July 7 1958, in Paris, writing to Neal Cassady)

https://allenginsberg.org/2014/05/louis-ferdinand-celine-1894-1961/

Jean Langoncet dit: à

@Ses cours au Collège de France sont diffusés en ce moment sur France-Culture ( à 5h)

C’est délicat de penser à « la France qui se lève tôt »

Jean Langoncet dit: à

Il faut sauver le styliste Céline des griffes du petit cercle d’initiés droitards où il est retenu

renato dit: à

Damien, je ne vais quand même lire ce Nabe pour vous répondre !

renato dit: à

Museo dello stucco e della scagliola intelvese :

https://www.beniculturali.it/luogo/museo-dello-stucco-e-della-scagliola-intelvese

Cela bien à part, ai connu un sculpteur ornemaniste en stuc maître de la scagliola, virtuose de la discipline, qui appelé à restaurer les stucs d’un palais vénitien de propriété de la commune demanda à être payer en une fourniture de Refosco et d’un claveciniste pour toute la durée des travaux.
Le claveciniste ce ne fut pas un problème, le conservatoire de musique ayant accepté un turnover des élèves ; plus problématique ce fut la fourniture de Refosco car le gars carburait à trois parfois quatre bouteilles par jour.

Bloom dit: à

En octobre 1967, aux alentours de Rappalo, Allen Ginsberg, Juif bouddhiste homosexuel extraordinaire, rendit visite à son maître en poésie, Ezra Pound, lui chanta Hare Krisha & le Prajnaparimata Sutra accompagné d’un harmonium, et lui fit écouter Dylan, Donovan et les Beatles.

Quelques semaines plus tard, à Venise, Pound se confiait à lui: « the intention was bad, that’s the trouble. Anything I’ve done has been an accident. Any good has been spoiled by my intentions. The preoccupation with irrelevant and stupid things. But the worst mistake I made was that stupid suburban prejudice of anti-Semitism. All along, that spoiled everything. »

Première expression publique de regrat exrpimée par Pound pour l’natisémitisme de ses émissions de radio sur Radio Rome.
Ginsberg avait déjà réussi à faire en sorte que Kerouac se débarasse de son antisémistisme ‘catholicisant’.

En revanche, avec Merline, il échoua, tant le mal était profond.

Tout le monde n’a pas la stature d’Ezra Pound, qui fit venir Joyce à Paris…

Jean Langoncet dit: à

Ginsberg missionnaire maintenant ? Bloom aurait-il été formé à l’école aumiste ?

et alii dit: à

merci renato;et demanda à être payer en une fourniture de Refosco et d’un claveciniste pour toute la durée des travaux.
ça donne des idées!
bonsoir

Jean Langoncet dit: à

@Céline, Colette et transmission du droit moral

J’apprends que Colette, fille unique de Céline, a renoncé à l’héritage de son père, mais que cette renonciation n’emporte pas l’extinction du droit moral sur l’oeuvre de l’auteur, qui est par ailleurs transmissible à ses descendants et imprescriptible ; cela dit sous le contrôle des juristes du blog dont Jazzi, licencié en droit

Kilékon dit: à

D, vos endives commencent à me porter sur les nerfs

Et nous, ce sont vos commentaires à la mords-moi le nœud qui nous font hiech!

et alii dit: à

kilékon dit « nous » comme s’il avait été couronné: la RDLn’est pas une monarchie, même le 1 mai!

Jazzi dit: à

« Jazzi, licencié en droit »

Plus exactement, licencié de la fac de droit d’Assas en fin de deuxième année !

Jean Langoncet dit: à

Les droits de l’aumisme, c’est pas rien qu’elle dirait rose

et alii dit: à

« auparavant, quand on disait une bêtise et qu’on se faisait reprendre, on présentait des excuses. Désormais, on s’en fiche ».Raphaël Enthoven EXPRESS
et vous les erdéliens?

J J-J dit: à

On ne s’en fiche pas, mais au sujet de leurs bêtises, on ne voit pas en quoi il faudrait s’excuser de devoir « sauver » Céline de koixe soit. Seul r.bloom a justement compris que ce mec ne valait pas un clou littéraire, comparé à sir Churchill.

Janssen J-J dit: à

@ « en fin de deuxième année », jadis ou naguère, on n’était pas licencié en droit, on ne dégageait des bancs d’Assas comme de partout ailleurs, juste qu’avec un éventuel DEUG en poche.
(d’après Maud ANKAOUA, Zéro kilomètre, et Catherine PANCOL)

J J-J dit: à

Le dictionnaire amoureux des Enthoven père et fils sur Proust n’est pas très intéressant, même quand on le feuillette dans une librairie sans l’acheter. A quoi bon ?

FL dit: à

J’ai jamais dit qu’il ne valait pas un clou. Je pense qu’il a de la valeur. Mais je pense que son art littéraire est inférieur à celui de Marcel Proust. C’est pas la même chose. Comment en douter ? il suffit de lire La Recherche pour s’apercevoir du feu d’artifice que c’est.

MC dit: à

Je crois me souvenir que, dans « Bagatelles, »il y a du Montandon, copie sans contrôle. Ceci expliquerait-il cela?

Jean Langoncet dit: à

Connaissant votre penchant pour la bulle, faut-il entendre du Montandon d’Achille, Mr. Synthétique le si laborieux ?

D. dit: à

et alii, je conçois que mes endives puissent déranger. Aussi, et à la seule condition que vous le demandiez expressément et en lettres grasses et capitales, chacune triplement espacées, je cesserai sans délai et pour l’éternité d’évoquer ici l’endive.

D. dit: à

Et avant demain matin 05h 03 parce que après je dors.

D. dit: à

Macron démission.
Macron destitution.

D. dit: à

Pas de paix sans justice.

D. dit: à

La violence est malheureuse et répond à elle-même. La brutalité est la violence déguisée.

Damien dit: à

« Damien, vous êtes payé par les ayant-extrême-droits de SSéline pour passer votre temps à en faire sa pub sans relâche ici bas? »

Bloom, c’est votre nature profonde qui reparaît ici, vos bas instincts, votre origine de caniveau — comme si tout ce que je racontais n’était pas, évidemment, le fruit d’une passion désintéressée, pas faite pour le fric qui gâche tout. Alors, « agité du bocal », là en revanche, je suis ! Comme Sartre ! J’avoue, je suis un peu comme ça, sans me comparer. — Nabe et Houellebecq, ils se regardaient en chiens de faïence de la Cité interdite. On pardonne tout à Houellebecq, c’est comme ça. Son style classique n’est nullement célinien, mais se laisse lire comme une bluette. C’est un bon écrivain (« Soumission » est une grande réussite, je l’ai relu plusieurs fois) mais un peu surestimé par la critique qui navigue sans radar. Comme vous vous Bloom. Je n’aime pas répondre aux piques qu’on m’adresse et qui, du reste, ne me font même pas mal au cul, mais là je ne peux laisser dire ça. C’est vulgaire. Sachez que les injures doivent être proportionnées et jamais injustes. Donc, vous avez encore des progrès à faire, si c’est dans vos intentions. L’homme est perfectible, chaque journée de sa vie doit être consacrée à s’améliorer, comme le disait Gracian (je ne suis pas stipendié par la famille de Gracian, mort il y a trois siècle déjà). Ni par les ayant droits de La Bruyère. Il se trouve que j’aime aussi La Bruyère, dont la lecture me fait progresser vers un état de contentement intellectuel assez parfait, sachez-le. La Bruyère devait tout à Théophraste, il l’a avoué sans complexe. Aujourd’hui, on ne connaît plus tous ces moralistes. On les méprise, comme l’autre qui demandait : « Le Vatican ?… Combien de divisions ? » Staline est mort, mais il y a encore des staliniens, et là, j’en vois un. Désolé, c’est mon avis. Et j’ai le droit de répondre, de me justifier, même vivement. Nabe est allumé, mais Houellebecq complètement éteint. Gardons allumée la flamme, ne soyons pas comme les vierges folles des Evangiles qui n’ont plus d’huile lorsque l’Epoux frappe à la porte. J’ai mis une réserve dans ma besace et je suis prêt. Bonne journée.

JC..... dit: à

MARDI 2 MAI 2023, 5h29

Bon ! Elle est finie la comédie de la Fête du Travail inutile. Nos chers compatriotes vont pouvoir se remettre à travailler « à la française » c’est à dire….en parler pour ne rien dire, et surtout ne rien faire pour être certain de ne pas progresser.

Bonne reprise, Camarades !

Bloom dit: à

c’est votre nature profonde qui reparaît ici, vos bas instincts, votre origine de caniveau

Vous vous auto-portraiturez à merveille, le foireux!
Médiocre petit faf venu déverser sa sale camelotte du roi. Allez, on vous envoie Plumet fils, inventeur de la désinfection de la merdre. Sans grand espoir, cependant!

Phil dit: à

ce mec ne valait pas un clou littéraire, comparé à sir Churchill.

what a silly statement, dear jjj. Le chapitre Petrograd des Bagatelles vaut le Voyage, vous le savez perfectly, comme tout le monde ici du micro franceinter aux manettes bloquées. Sir Churchill raffolait des desserts aux quatre vanille coloniales servis par les laquais métissés du Reed à Funchal.

JC..... dit: à

« La lutte continue. On ne va pas se mentir. Finissons le travail. » (Gigi bras d’honneur)

La pute continue. On ne va pas lui mentir. Commençons le travail.

Damien dit: à

Mon cher Bloom, vous n’êtes pas très bon dans l’insulte. Je suis meilleur que vous, ah oui ! Voilà ce que c’est de ne pas lire Céline, pourtant un classique. Complétez votre culture, mon petit, voilà mon conseil du jour. Très pacifiquement, très subtilement, Damien la Rocaille.

D. dit: à

On ne lâchera rien Jicé. Et c’est un non anticapitaliste qui te le dit. La lutte continue.

Jazzi dit: à

Beau papier et belle illustration, SV !

lmd dit: à

On ne dit pas sir Churchill, mais sir Winston.

Soleil vert dit: à

Merci Jazzi

Janssen J-J dit: à

@ incivibilité (?)
Excellent compte-rendu, SV. Clair. Méritoire. Ordonné. Scrupuleux. Juste. Du bon boulot, doublé d’un bel hommage.
Pour ma part, j’essaie de me dire quelques mots du premier roman de Toni Morrison, L’oeil le plus bleu (10/18). Oui, « les putes continuent » : Chine, Ligne Maginot, etc. Le petite Pecola va-t-elle s’en tirer ? Et les femmes frigides éprouveront encore et toujours l’effroi du sexe par lequel il leur faut bien passer, qu’on dirait ta/ma mère, celles de nos générations :
« Tandis qu’il bougera en elle, elle se demandera pourquoi on n’a pas placé les organes intimes mais nécessaires à un endroit plus commode, -comme l’aisselle par exemple-. Un endroit qu’on peut atteindre facilement, rapidement et dans qu’on ait à se déshabiller. Elle se raidira quand elles sentira une ses papillotes se défaire à cause des mouvements de l’amour ; elle se souviendra de celle qui tombe pour pouvoir la remettre vite en place quand il en aura fini. Elle espère qu’il ne suera pas -l’humidité peut imprégner ses cheveux- et qu’elle restera sèche entre les jambes ; elle déteste le bruit de succion qu’elles font quand elle est mouillée. Quand elle sentira qu’un spasme va le prendre, elle fera de rapides mouvements des hanches, lui enfoncera ses ongles dans le dos et retiendra sa respiration en faisant semblant d’avoir un orgasme. Elle se demandera peut-être de nouveau, pour la six centième fois, à qui ça ressemblerait d’avoir cette sensation pendant que le pénis de son mari est en elle. Ce qu’elle a ressenti de plus proche, c’est quand elle a perdu sa serviette périodique, un jour, en marchant dans la rue. Doucement, très doucement. Puis une sensation légère puis délicieuses s’est formée dans son bas-ventre. Quand le plaisir a monté, elle a dû s’arrêter en pleine rue, serrer les cuisses pour le contenir. Ca doit ressembler à ça, se dit-elle, mais ça n’arrive jamais quand il est en elle. Quand il se retire, elle rabat sa chemise de nuit, se glisse hors du lit et va dans la salle de bain, soulagée » (p. 93).
Bonne suite,

Jazzi dit: à

Plus c’est court, meilleur c’est !

Voltaire et Alexis Piron se livrent à un défi littéraire consistant à écrire la lettre la plus courte qui soit. Voltaire propose :
– Eo rus.
(en latin : « Je vais à la campagne. »)
Piron gagne le défi en répondant :
– I.
(en latin : « Va ! »)

Soleil vert dit: à

》Coquille corrigée, merci jjj

JC..... dit: à

Cher Dédé, comment un type aussi intelligent que toi peut douter devant une certitude ? C’est foutu.

Par exemple, une certitude : « Dieu existe ! » ou bien une autre : « Travailler jusqu’à la mort, c’est frais, c’est jeune, c’est l’idéal ! »

Bon ! Si ça t’amuse de blaguer…amuse toi !

et alii dit: à

RAOULT (sur libé)
Le nombre d’exemplaires vendus n’est cependant pas précisé. D’après le palmarès du Point, sur la Fnac, le livre de Didier Raoult est entré à la 7e position des meilleures ventes, la semaine du 10 au 14 avril. Et Autobiographie est classée 7e, dans la catégorie Essai et Document du classement de l’Express réalisé du 3 au 9 avril avec Edistat, sur un échantillon de 800 points de ventes.

lea levy dit: à

si je comprends bien,P.Assouline est en ISRAEL, pour le nageur

et alii dit: à

P.Assouline serait en ISRAEL?

Patrice Charoulet dit: à

Langue française : « moeurs »

Chaque matin de 10 à 11h, j’écoute l’émission « Avec philosophie » sur France Culture . L’émission est animée par Géraldine Muhlmann, lauréate du concours général, normalienne, agrégée de philosophie à 22 ans, puis de science politique, prof d’université.. Il y a pire CV . Quelqu’un que je connais lui préfère Adèle Van Reeth, qui la précéda. Cette dame a bien des séductions et des talents : je n’ai rien contre elle.
Après le jour de manif (à laquelle je n’ai pas participé) , ce mardi 2 mai, l’animatrice à 11h annonce son émission à celui qui venait de parler et sa semaine, qui sera consacrée aux « moeurs » ; Elle dit le mot en faisanr sonner l’s final. L’autre sursaute (comme moi) et dit : « On dit mœurs (meur) ou mœurs(meurs’) ?, Mme Muhlmann répond bravement : « Moi, je dis (mœurs’) », et elle fait sonner l’s final.

Elle avait invité Sylvia Giocanti, Stéphane Marchand et Bernard Sève (qui fut son prof, nous dira-t-elle). On a entendu une bonne centaine de fois le mot « moeurs ». L’animatrice l’a répété ad nauseam. La première à parler, Sylvia Giocanti, imita l’animatrice et dit plusieurs fois « moeurs » en faisant sonner l’s final. Idem pour Stéphane Marchand. Seul Bernard Sève, nullement impressionné
par la fière déclaration initiale de l’animatrice, par la copieuse et le copieur, a refusé de faire sonner l’s. Bernard Sève a eu raison. Quelques rappels, à propos de la prononciation du mot « moeurs » :

« Ne prononcez pas l’ s, à moins que ce mot, qui n’a point de singulier, ne soit suivi d’un autre mot commence par une voyelle . » (Le mauvais langage corrigé, 1810)
« Se prononce (meur) ; plusieurs prononcent ( meurs’ ), en, faisant sentir l’s, ce n’est pas une bonne
pronciation. » (Littré, 1877)
« Prononciation la plus correcte  : (moer) quand le terme est suivi d’un mot commençant par une consonne. (Paul Dupré, Encyclopédie du bon français, 1972)
« (moer), plus cour et critiqué (moers) » (Grand Robert, 2001)
«  Moeurs (s se fait parfois entendre à tort dans le langage courant) (Dictionnaire de l’Académie française, dernière édition, 3e volume, 2011)

Comme Géraldine Muhlmann a consacré sa semaine aux « moeurs » , et qu’elle n’ a pas voulu verifier aux bons endroits la prononciation du mot, nous allons entendre toute la semaine quelques centaines de fois «  moeurs » mal prononcé. Je le présume.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française : « moeurs »

Chaque matin de 10 à 11h, j’écoute l’émission « Avec philosophie » sur France Culture . L’émission est animée par Géraldine Muhlmann, lauréate du concours général, normalienne, agrégée de philosophie à 22 ans, puis de science politique, prof d’université.. Il y a pire CV . Quelqu’un que je connais lui préfère Adèle Van Reeth, qui la précéda. Cette dame a bien des séductions et des talents : je n’ai rien contre elle.
Après le jour de manif (à laquelle je n’ai pas participé) , ce mardi 2 mai, l’animatrice à 11h annonce son émission à celui qui venait de parler et sa semaine, qui sera consacrée aux « moeurs » ; Elle dit le mot en faisanr sonner l’s final. L’autre sursaute (comme moi) et dit : « On dit mœurs (meur) ou mœurs(meurs’) ?, Mme Muhlmann répond bravement : « Moi, je dis (mœurs’) », et elle fait sonner l’s final.

Elle avait invité Sylvia Giocanti, Stéphane Marchand et Bernard Sève (qui fut son prof, nous dira-t-elle). On a entendu une bonne centaine de fois le mot « moeurs ». L’animatrice l’a répété ad nauseam. La première à parler, Sylvia Giocanti, imita l’animatrice et dit plusieurs fois « moeurs » en faisant sonner l’s final. Idem pour Stéphane Marchand. Seul Bernard Sève, nullement impressionné
par la fière déclaration initiale de l’animatrice, par la copieuse et le copieur, a refusé de faire sonner l’s. Bernard Sève a eu raison. Quelques rappels, à propos de la prononciation du mot « moeurs » :

« Ne prononcez pas l’ s, à moins que ce mot, qui n’a point de singulier, ne soit suivi d’un autre mot commence par une voyelle . » (Le mauvais langage corrigé, 1810)
« Se prononce (meur) ; plusieurs prononcent ( meurs’ ), en faisant sentir l’s, ce n’est pas une bonne prononciation. » (Littré, 1877)
« Prononciation la plus correcte  : (moer) quand le terme est suivi d’un mot commençant par une consonne. (Paul Dupré, Encyclopédie du bon français, 1972)
« (moer), plus cour et critiqué (moers) » (Grand Robert, 2001)
«  Moeurs (s se fait parfois entendre à tort dans le langage courant) (Dictionnaire de l’Académie française, dernière édition, 3e volume, 2011)

Comme Géraldine Muhlmann a consacré sa semaine aux « moeurs » , et qu’elle n’ a pas voulu verifier aux bons endroits la prononciation du mot, nous allons entendre toute la semaine quelques centaines de fois «  moeurs » mal prononcé. Je le présume.

Bloom dit: à

Je suis meilleur que vous, ah oui !

C’est aux autres d’en décider, gamin.
Vous ne lisez pas Flaubert, ce qui ne m’étonne pas – il ne maltraite pas les Juifs.

Damien dit: à

Vous ne lisez pas Flaubert, ce qui ne m’étonne pas – il ne maltraite pas les Juifs.

Lire Céline ne m’empêche pas d’avoir une passion radicale pour Flaubert, que je connais du reste beaucoup mieux. Deuxio, il faut être un sacré abruti pour avancer que quelqu’un qui aime lire Céline est forcément antisémite. Bien sûr que non ! Vous vous enfoncez, mon cher Bloom. La rage vous fait dire des âneries. Ce n’est pas digne d’un individu rétribué par l’Etat, qui représente donc, de ce fait, très mal notre pays. Vous êtes la honte de la jongle ! Damien la Rocaille

D. dit: à

Excusez-moi, je n’ai peut-être pas tout suivi, mais qui est donc SV ?!

D. dit: à

Il y a pire CV

en effet, elle aurait pu être conseillère de Martine Aubry, par exemple. Avec philosophie bien entendu.

Patrice Charoulet dit: à

ACHAT EN LIGNE .

Je veux acheter en ligne un livre (dont aucune radio ne parle). Je lis ceci :
« 4 neufs à 18,43 euros et 1 occasion à 68, 20 euros» !
Qui va commander le livre d’occasion ? Et surtout qui ose le vendre à ce prix-là ?

P.-S. @D Sur Wiki, j’ai lu, coimme vous, qu’elle le fut hélas (mauvais signe, je vous l’accorde)

JC..... dit: à

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Nos casseroles Macron sont les meilleures du monde, amis gastronomes mes frères !

Achetez nos casseroles Macron, musicales, longtemps sonores, garanties deux fois cinq ans ; tous les jours, elles vous réjouirons avec passion ! Et pour pas un rond ! C’est la dette qui paye, et on ne la remboursera jamais cette ligne comptable …

Vive la République !
Vive les casseroles Macron !
A table !

et alii dit: à

SUR L’OBS
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, nous vous invitons à assister à notre Master Class avec Tristan Garcia qui se tiendra le 15 mai à 19h à l’Auditorium de L’Obs, situé au 67/69 avenue Pierre Mendès France, dans le 13ème arrondissement de Paris.

Ecrivain et philosophe de 41 ans, il vient de publier son nouveau livre « Laisser être et rendre puissant », un traîté de métaphysique ambitieux visant à réconcilier les contradictions des mouvements d’émancipation (féministes ou antiracistes).

Cette rencontre sera animée par Xavier de La Porte, journaliste culture à L’Obs.

D. dit: à

Moi de toutes façon je n’aime absolument pas le prénom Géraldine. Je préfère que ça se sache.
Et toi, Damien ?

D. dit: à

Et alii, votre agacement vis-à-vis des endives m’a laissé intranquille. Qu’est-ce qui ne va pas chez vous par rapport à ce légume ? Je ne sais pas s’il est judicieux de vous poser la question, j’aurais pu attendre qu’elle se pose toute seule, mais avec le risque d’attendre trop. Donc je me décide à vous la poser. Voilà.

D. dit: à

qu’elle se pose ou qu’elle se posat ?

JC..... dit: à

HISTOIRES MONACALES

On ne connait aucun couvent de nonnes qui ait cultivé la culture de l’endive dans le passé ! Il y a bien, là, une piste à parcourir en profondeur.

Cela nous aidera à comprendre pourquoi le concombre eut tant de succès en métropole, la banane dans les territoires d’outre mer, et pourquoi on surnommait « endives » les prélats vaticaneux, souvent épris de douceur, de pureté, infantile …

MC dit: à

Montandon: médecin et antisémite jusqu’ à la folie. Contemporain de Bagatelles, ou il est, je crois, copieusement cité. Cf les Pamphlets, Editions 8, Rémi Ferland, éditeur. (On rappellera que le principe des dites Editions est de ne publier au Québec qu’un livre par an.)

Jean Langoncet dit: à

Bonne fin de journée, aux sectaires aussi

duralex said laisse dit: à

Sur FB, ce matin :

ANOMALIE DÉMOCRATIQUE – Dans @C cesoir, sous des airs feutrés et délicats, la violence des discours est préoccupante et le débat fortement déséquilibré, partial, partisan.
La haine et le ressentiment contre l’État sont quasi-quotidiens, la détestation du pays semble la norme tandis que l’agressivité contre les gouvernants atteint des sommets. De même, les attaques contre les institutions de la République au nom de l’intérêt du peuple ou de la rue y sont fréquentes. Enfin, des discours insurrectionnels voire factieux se trouvent régulièrement prononcés sur ce plateau.
D’une façon générale, cette émission relaie très largement les opinions des gauches radicales (anticapitalisme, refus du libéralisme, activisme écologique…) au détriment d’autres courants idéologiques ; elle ne s’adresse qu’à environ 15% du corps électoral français. Ainsi, C ce soir contrevient à l’obligation de pluralisme des antennes de France Télévisions ainsi qu’à l’article 1 de sa charte déontologique.
Pour toutes ces raisons, cette émission ne devrait pas être diffusée sur une chaine de service public mais bien sur un média d’opinion tel que « Le Média » (proche de La France Insoumise) ou Mediapart.
@Arcom_fr @DelphineErnotte @stephanesg @auroreberge

La retraite à 62 ans pour L’aura de l’ air!

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