Germaine Krull, la Walkyrie de la pellicule
A cause des savoureux Mémoires d’un vieux con (1975) du regretté Topor, je n’aborde jamais un volume de mémoires sans méfiance. Je sais, c’est injuste mais si les réflexes étaient animés par un souci de justice, ça se saurait. Le name dropping, quelle plaie ! Autant dire qu’en ouvrant La Vie mène la danse (416 pages, 35 euros, textuel/musée du Jeu de Paume), la suspicion l’emportait. Non que l’auteur y invitait, au contraire ; pour ceux qui s’intéressent à la photographie et à son histoire, Germaine Krull est une référence, d’autant qu’elle est au fond peu connue en dehors du premier cercle des spécialistes. Gageons que l’exposition qui lui est actuellement consacrée au musée du Jeu de Paume (jusqu’au 27 septembre) augmentera le nombre de ses amateurs. Ce livre y contribuera sans aucun doute.
Qu’y raconte-t-elle ? Sa vie surtout, son œuvre un peu. On pourrait préférer l’inverse. Même si les deux s’entremêlent nécessairement. Car son existence (1897-1980), pour trépidante qu’elle fut, rappelant ainsi celles toutes aussi aventureuses, libres, indépendantes d’Ella Maillart, Isabelle Eberhardt, Annemarie Schwarzenbach ou Gisèle Freund, son existence est assez « attendue » dès que l’on sait deux ou trois choses d’elle : naissance en Prusse devenue terre polonaise dans une famille allemande et très tôt, le nomadisme européen des intrépides de ce temps-là, qui était leur manière de Grand Tour : Italie, France, Suisse, Autriche-Hongrie. Les grands rendez-vous avec l’Histoire : la révolution de 1918 vue de Munich, les deux guerres mondiales, les congrès de l’Internationale communiste à Moscou, la France libre vécue de Brazzaville, le débarquement en Provence, la campagne d’Alsace, l’Indochine des Français- mais bizarrement elle rate le rendez-vous avec la guerre d’Espagne alors que tout et tous l’y destinent, et fait de la photo mondaine du côté de Monaco pendant la montée des périls. N’empêche: outre les portraits, et sa manière unique d’être en phase avec la modernité dans ce qu’elle avait de plus mobile, ce qu’on retiendra de ses photos, c’est le regard porté sur les ponts, les ports, les villes, les usines…
Et puis des rendez-vous plus personnels avec des hommes remarquables : d’abord ses amours (le cinéaste Joris Ivens, le photographe Eli Lotar, auteur en 1929 d’une inoubliable série sur les abattoirs de la Villette) ensuite ses amis. Ce n’est pas une exilée car elle est partout chez elle jusques et y compris là où elle s’établira, toujours provisoirement, par la suite, au Brésil, en Afrique, et surtout en Indonésie, au Siam et à Bangkok où elle acheta et dirigea l’Oriental Hotel pendant vingt ans avant le Tibet où, convertie au bouddhisme, qui lui a appris à « ne plus avoir peur de la mort », elle fit sienne la cause tibétaine. Ouf !
Ses souvenirs, elle les a rédigés à Dehra Dun, petite ville indienne, en 1980. Des bribes en français. Un manuscrit de bric et de broc. Foutraque mais pleine de charme par sa spontanéité même. On ne s’étonne plus qu’elle ait toujours privilégié de vivre l’instant présent. Alors oui, elle a fumé de l’opium avec Cocteau, et fait découvrir la Coupole, le Dôme et le Sélect à Eisenstein etc mais l’essentiel est ailleurs.
Ce qu’elle en dit, ce qu’elle en écrit, vaut par son caractère brut, sans la moindre prétention littéraire, par son vocabulaire dénué de sur-moi (elle ne dit pas « argent » mais « galette »). C’est certes « édité » mais pas au point de corriger ses erreurs (Albert Londres n’est pas mort au retour de son reportage au bagne de la Guyane en 1923 mais en revenant de son enquête en Chine en 1932) ou des considérations surprenantes sur la prostitution des enfants, des gamines de 10 ans promises à des matelots de passage à Belèm :
« Et si ces gosses étaient vraiment plus heureux que ceux d’Europe qui devaient travailler dans des mines de charbon ? Qui sait ? »
Le plus déconcertant est l’apparente facilité avec laquelle elle a frayé avec tous les milieux, des intellectuels aux aristos en passant par les demi-mondaines et les ouvriers. Question d’époque peut-être. De personnalité et de tempérament sans doute. La chance aussi qui sourit à l’audacieuse. Ainsi, en zone libre sous l’Occupation, elle a une possibilité d’embarquer pour le lointain, mais il faut un visa ; or il se trouve que l’ambassadeur du Brésil adore ses photos, ses livres ; seulement le visa coûte 5000 francs ; avec ses derniers 100 francs, elle joue au casino et le quitte en courant dès qu’elle arrive à 5000….
Le critique d’art Florent Fels ne l’avait-il pas baptisée « la Walkyrie de la pellicule » ? A tout prendre, je le préfère à « Chien fou », surnom qu’elle gagna dans son enfance à cause de sa coiffure. Car c’était avant tout une femme de caractère qui n’avait pas froid aux yeux, et sa plume le reflète bien. Elle appelle un chat, un chat. Quand la photo est bonne, elle dit : la photo est bonne, sans se perdre en circonlocutions faussement modestes ; quand l’un de ses amants se révèle maladroit en amour, elle le dit : au pieu, il était nul.
Je l’avoue, ce sont d’abord les souvenirs de la photographe qui m’ont le plus captivé –et il faut être reconnaissant à Françoise Denoyelle, l’historienne de la photographie qui a retrouvé, exhumé et préparé l’édition de ce témoignage. Son livre Métal (1928) la consacre tôt. Louis Jouvet a l’idée de lui proposer cette même année d’exposer ses incroyables « Fers » à la Comédie des Champs-Elysées. Ce théâtre n’a pas de foyer ? Qu’à cela ne tienne : il les accroche dans l’escalier et rebaptise l’ensemble « le Salon de l’escalier », aux côtés des images d’autres photographes, lequel rencontre un succès égal à la pièce de Giraudoux.
Krull travaille beaucoup à la commande, pour l’Electricité de Paris, les usines Peugeot… Elle touche à tout, la photo publicitaire comme les couvertures et l’illustration de livres en commençant par La route Paris-Méditerrannée de Paul Morand et en poursuivant par le Marseille d’André Suarès et les couvertures des premiers Simenon chez Fayard et son photo-roman La Folle d’Iteville. C’est Malraux, directeur de collection chez Gallimard, devenu un ami pour la vie, qui demanda à Mac Orlan d’ « illustrer » les « Fers » de Krull par son texte. En tirant le portrait à Colette dans ses appartements du Claridge, elle est frappée par ses mains « petites, grassouillettes ». Elle poursuit en faisant le portrait de Gide dont elle remarque les mains « secrètes et fermées, qu’il n’ouvrait presque jamais ». De là naîtra une série sur les mains d’écrivains, d’artistes, d’employés, d’artisans, de comédiens qui finiront … dans l’escalier du théâtre !
Le statut des photographes a toujours été ambigu car dès les années 20 et 30, du temps où Montparnasse était le centre névralgique de ce que la capitale comptait de créateurs venus de toute l’Europe en effervescence, ils avaient du mal à intégrer les bandes d’artistes et de peintres, ce qui les a poussés à se constituer en tribu. Bien avant la création de l’agence Magnum, c’est autour de journaux que des bandes se formaient. Si Germaine Krull a collaboré à nombre de rédactions (Voilà, Détective des frères Kessel, Marianne de Berl, Ce soir d’Aragon, quelle époque pour la presse…), c’est incontestablement autour de VU de Lucien Vogel qu’elle s’est rassemblée et reconnue parmi André Kertesz, Berenice Abbott, Maurice Tabard, Man Ray et d’autres encore.
Quelle pépinière de talents que VU dans les colonnes duquel on retrouve aussi les photos de Brassaï, Cartier-Bresson, Munkacsi,… ! C’était un temps où Krull photographiait encore avec une chambre 16×24, des plaques de verre dans des châssis et un trépied (le Leica est né en 1925 et le Contax en 1932), un temps où il fallait faire soi-même les travaux de laboratoire, un temps où « la photo était un métier ». Pour autant, elle ne se s’attarde pas trop sur la technique : son Ikarette volée, elle la remplace par un Contax et un Rolleiflex et puis voilà.
Son indifférence à ses archives (aujourd’hui rassemblées au musée Folkwang à Essen) est un phénomène qui ne laisse pas d’étonner pour qui ne l’a pas connue. A plusieurs reprises, François Denoyelle signale en bas de page (ses notes sont d’une précision remarquable) que la photographe n’a jamais su ce qu’étaient devenues les nombreux négatifs qu’elle avait laissées dans la cave d’Eli Lotar non plus que les photos confiées à Madeleine Malraux. Il y a là des gisements d’images du XXème siècle qui étonneront nos descendants lorsqu’un archéologue les découvrira.
Au fond, elle n’aura été une photographe d’active (et quelle !) que durant une vingtaine d’années ; le reste du temps, elle se considéra en réserve, déployant son énergie dans ses voyages. La fin de cette nomade absolue, révolutionnaire revenue de tout, non-conformiste irréductible, est plus triste : oubliée, désargentée, malade au fond d’un ashram en Inde. Reste son œuvre et son livre. Il donne envie d’écrire sa biographie (Marie-Hélène Dumas s’y est essayé en 2009 dans Lumières d’exil mais sous forme romancée). Mais si la plume la plus fine saura mettre de l’ordre dans ses souvenirs, et du panache dans le récit, il lui manquera toujours ce qui fait le sel de La vie mène la danse : un irrésistible parfum de liberté.
(« Germaine Krull à Monte-Carlo en 1938 » photo D.R. ; « les Halles » ; « les mains de Cocteau, 1929 » ; « Walter Benjamin, 1927″ ; Au bal musette, 1928 » © Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen)
336 Réponses pour Germaine Krull, la Walkyrie de la pellicule
Pour ceux qui comme moi doivent plonger dans les archives du cimetière des mouvements politiques hilarants, un résumé du credo Mao-Spontex :
une croyance en la « spontanéité révolutionnaire des masses » ;
une révolte anti-autoritaire et anti-hiérarchique radicale ;
des pratiques d’action directe ;
un activisme intense ;
un illégalisme collectif et revendiqué ;
une représentation à la fois populiste et ascétique du peuple ;
une opposition frontale aux Partis communistes pro-soviétiques présentés comme « révisionnistes » ;
le refus de la construction groupusculaire d’une avant-garde auto-proclamée, noyau du futur « vrai » Parti communiste et, en conséquence, une « immersion dans les masses » ;
l’impulsion de groupes, plus ou moins structurés, sur des thématiques spécifiques : mouvement de libération des femmes, Front homosexuel d’action révolutionnaire, Groupe d’information sur les prisons (GIP), Groupe information santé (GIS), Comité d’action des prisonniers (CAP), Groupe information asiles (GIA), Groupe d’information et de soutien des immigrés, mouvements de travailleurs immigrés, Front de Libération des Jeunes (FLJ), presse de contre-information, etc.
C’était pas beau, ça : la « spontaneité révolutionnaire des masses » ! Vous y penserez en regardant la foule en masse dans votre hypermarché… ok ?!
Pour un vrai communiste, la spontanéité ça s’organise…
…. sinon, la spontanéité, c’est l’anarchie… !
Avant de vous quitter définitivement, car la fraicheur relative de la Mer Nostre est tentante, une nouvelle qui réjouira les militants erdéeliens, et ils sont nombreux à ronger leur frein dans le chaos actuel.
Les statuts de notre nouveau mouvement révolutionnaire, le FRIC, càd les Forces Révolutionnaires Impérialistes Capitalistes, sont déposés en Préfecture par un groupe de jeunes spontanéistes organisés, qui lancent un appel aux forces vives du pays.
Rentiers ! Rentières ! Unissez-vous ! Le FRIC est notre combat ! Et notre combat c’est le vôtre.
En avant ! Nos intérêts avant tout …
JC, la Tina Turner du prestigieux blog à passou. Lavie, Krull a fini à Wetzlar dans la mouise, « oubliée » de ses confrères qui préféraient la cuisse payante au bouddhisme déplumé. Le beau principe de Newton -le corniaud de deneb expliquera.
Larguée, comme Jean Ferrat, par tous les laiderons commerçants du showbiz qui donnent au bon peuple la crécelle de Bruel pour le beau timbre de l’ardéchois reclus.
christiane
« Un autre silence, depuis bientôt un an, »
JC lui-même nous manque beaucoup
« Krull a fini à Wetzlar dans la mouise, « oubliée » de ses confrères qui préféraient la cuisse payante au bouddhisme déplumé. »
Est-ce à dire qu’il y a des droits d’auteur qu’elle n’aurait pas perçus, Phil ?
Ouvrez les liens que diable au lieu de pérorer à mauvais conte.
« (most of her ground-breaking reportage work from this period remains immured in press archives and she has never received the credit which is her due for this work) »
Et puis, sauf à ce que n’ayez rien compris à la liberté de madame Krull, ce qui est de plus en certain, elle a changé de vies. Vous comprenez, ça ?
D’une manière générale, Phil, merci de citer vos sources, plutôt que des mémoires de vieux.
Mettez cela sur le compte du doute, un vieux réflexe.
Sur ce, je suis en retard.
Phil, autrement dit, en langage populaire, vous devenez de plus en plus crado.
Croyez en mes plus sincères regrets.
Phil
les beaux timbres sont là
Lavie, vous roulez (un peu) les dents dans le guidon.
8 h 59, Phil écrit : « JC, la Tina Turner du prestigieux blog à Passou »… pas très sympa pour cette vocaliste dont on n’oubliera pas le nom de sitôt alors que le Benitoto comme le nomme Sally Mara est déjà oublié depuis belle lurette
Passez-vous le poulet aux hormones, de Ferrat.
Phil à 9 h 59 min, bien sûr vous n’êtes pas contraint de répondre à des questions légitimes, à propos de vos assertions foireuses.
Il y a des fuites qui ont plus de panache que d’autres…
Quant à cette question personnelle que vous me posez, eh bien non, pas de vélo, tout de suite.
Une virée en auto, qui va me mener là où l’air est un plus frais, et léger. Voyez, ça ressemble à un paradis, sauf, que c’est le mien et plutôt fréquenté par des grands voyageurs, qui n’ont pas l’habitude de salons enfumés où l’on tousse.
Bonne suite.
JC….. dit: 18 juillet 2015 à 5 h 40 min
Tout ça est très juste, JC, mais il n’empêche que c’était un poete très sympathique et qui a écrit plusieurs belles chansons.
Par exemple celle-ci : http://www.youtube.com/watch?v=CPQC_rl_e70
Retour en grâce de la biographie à condition de ne pas attendre d’elle ce qu’elle ne peut pas nous offrir.
Autrement dit : retour en grâce à condition de la remettre correctement à sa (juste) place.
ou encore celle-ci : http://www.youtube.com/watch?v=Rx5sBqdysCI
Mince je me suis trompé, je voulais coller ce lien (merci de supprimer le précédent):
Avec De Gaulle, estime t-il, les Français « suivaient le grand druide dans la forêt pour aller couper le gui avec lui ». Avec Pompidou, « nous avons un conseil d’administration qui nous annonce le cours des valeurs mobilières ».
(J. Lacouture)
Que dirait-il pour Fr. Hollande ?
C’est un vendeur de produits aux costumes un peu étriqués et à la cuisse alerte…
Je m’ennuyais, alors je suis venue vous dire un petit bonjour.
JC et Ueda ne sont pas trop méchants avec vous ? N’ayez pas peur, ce sont de grands enfants, ils sont assez inoffensifs en vérité.
Pour ce qui est de la gravitation, entendez-vous sur « la Terre s’arrête ». Si elle s’arrête de tourner sur elle-même, peut-être que la gravitation persiste, je n’en sais rien. Mais, si elle s’arrête de tourner autour du soleil, inutile d’être physicien, c’est de la simple logique, cela veut dire qu’il n’y a plus de gravitation.
Hi hi hi hi, ajouterait le grand coquin.
et kiki dirait du WGG le Lacouture ??? et du p’tit Court sur papattes qui cause que personne entrave que couic ? et Benitoto/JC le malotru ?
Pour saluer la jeunesse allemande :
La jeunesse allemande avec la Grèce: « Qu’est-il arrivé à notre démocratie? »
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/78794-150718-la-jeunesse-allemande-avec-la-grece-qu-est-il-arrive-a-notre-democratie
La jeunesse allemande est aussi variée que sa cousine française, dear Wgg. Beaucoup de jeunes germaniques ne sont pas peu fiers d’être représentés par Schaüble, vice- chancelier de fer. Berlin est redevenue plus allemande qu’elle ne l’était il y a vingt ans.
« Oh, le beau cas! »
(GREG, Aventures d’Achille Talon, tous droits réservés.)
Charlotte dit: 18 juillet 2015 à 11 h 57 min
Vous êtes gentille, Charlotte ! Vous passez votre bac l’année prochaine ?…
Et vous êtes dans le vrai probable en ce qui concerne le premièrement, l’arrêt de la rotation terrestre…
Pour le secondement, càd l’arrêt complet des mouvements planétaires et autres, les masses devraient se modifier mais rester en relation statique avec des effets gravitationnels.
A partir de là, nous ne savons pas ce qui peut se passer après un tel phénomène… limité au système solaire ? à la galaxie ? au cosmos ? aux autre univers ?
Des milliers de modèles à développer, pour un intérêt lui aussi limité !
D.
Pour faire simple : Jean Ferrat est pour moi l’archétype du chanteur engagé à dégager …
Jean Ferrat est devenu vintage, JC. Il s’écoute fort bien, calé dans un fauteuil ligneroset.
Phil,
Ma grand-mère est vintage, c’est à dire à poubelliser. j’adore vivre au présent, supputant sur l’avenir.
Jean Ferrat est pour moi une merdre de plus dans la chanson française. Vide. Creux. Nul.
JC, parfois vous rappelez la blogueuse « la vie », après une décharge de chevrotine dans le derrière.
Jean Ferrat restera elle voix, qui eut l’honneur d’être étouffée par les médiocres du showbiz.
Pour le reste, tout dépend de votre situation sociale quand il chantait le poulet aux hormones.
Une belle voix, Jean Ferrat..
Phil,
Brisons là.
Pour moi Jean Ferrat est le type de poisson pilote accroché au PCF : une merdre parasitaire. Union des écrivains …
Rien ne me ferrat (!) changer d’avis. Pas même ses paroles de chansonnettes BCBG pour pleureuses à l’âme tendre.
« les médiocres du showbiz »
heureusement la relève des meilleures voix est assurée
« Une belle voix, Jean Ferrat.. »
c’est sûr
Les jeunes c.. qui ont défilé à Berlin reprenne la rengaine de l’aide reçue par l’Allemagne après la seconde guerre mondiale…Evidemment rien à voir avec la situation grecque.
L’Allemagne était un champ de ruines et la moitié de la dette allemande, en gros cette moitié qui a été remise en 1953, venait des réparations de la Première Guerre mondiale qu’Adenauer avait déclaré lui-même vouloir finalement honorer…ce qui était une démarche noble mais complètement absurde après une deuxième guerre qui laissait le pays coupé en deux, mutilé et encore plus exsangue que la première…
La dette grecque est une vraie dette. Ils ont effectivement reçu 300 à 400 milliards d’euros en cash qu’ils ont foutu par les fenêtres…et leurs villes n’ont pas été aplaties par les bombes.
On me répondra que l’Allemagne n’avait eu que ce qu’elle méritait. Peut-être, mais peu importe. Nous parlons d’économie. Il fallait qu’elle se reconstruise, dans l’intérêt de tous. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle s’en est bien sorti et qu’elle a par dessus le marché supporté le poids énorme de la récupération de la DDR. Sa réussite économique à l’ouest n’a pas été pour rien dans l’effondrement de l’Europe soviétique. Il suffisait de comparer l’efficacité des deux systèmes.
L’analyse de Leonid Bershitsky sur le sujet:
Leonid Bershidsky
La dette grecque est une vraie dette. Ils ont effectivement reçu 300 à 400 milliards d’euros en cash qu’ils ont foutu par les fenêtres…(closer)
« ils »..: quelques grosses huiles grecques aujourd’hui en « suisse-comptées », des sur-commissionnés européens, pour fermer les yeux sur les autoroutes qui se déconstruisaient, et l’habituelle ripaille qui transpire goldman et taxent.
Ceux de « l’été Grec », entre la fin des communistes et le début des colonels, n’y sont pour rien.
closer être grande économiste et politicienne
Deneb dit: 18 juillet 2015 à 0 h 16 min
Notons qu’à ce stade la notion de gravitation n’a encore aucun sens, car on ne peut la considérer que relativement à d’autres particules.
Ha mais pourquoi une particule pourrait pas s’attirer elle-même ?
Sinon, pour le reste, c’est balèze, hein ?
Ha mais il peut s’en passer des trucs ! Des planètes énormes qui transitent sans savoir absolument où pourquoi… Ca se pointe à fond de ballon ! Comme un cargo dans la brume… Personne sait quoi faire ! Ca peut arracher des continents entiers comme Hemingway son poisson… On sera obligé tous d’éternellement nager !
Quand la jeunesse allemande manifeste à Berlin en sauvant l’honneur de l’Allemagne toute entière, les jeunes Français se vautrent sur les plages… On voit en tout cas la différence. Il est temps que nous manifestions nous aussi dans les rues pour orienter la politique de l’Europe vers autre chose que le 4ème Reich allemand !
J’espère que les manifestations en Europe contre la politique allemande vont prendre de l’ampleur. Certains craignaient une Allemagne unifiée quand le Mur de Berlin est tombé ; on voit qu’ils n’avaient pas tout à fait tort même s’ils n’avaient pas tout à fait raison.
Il est grand temps d’unifier politiquement l’UE pour une Europe avec 0€ de dettes, qui pourrait alors emprunter sur les marchés pour réaliser les infrastructures qui nous manquent, comme le répète J. Attali depuis des lustres. Sinon jamais la Grèce n’arrivera à sortir de son marasme et l’Europe risque d’imploser. Est-ce que nos politiciens vont se mettre enfin à agir. On les paye pour ça pourtant !
JC ressemble de plus en plus à papy zinzin…!
Et Court ressemble de plus en plus à JC.
Tirez-en la conclusion qui s’impose, mes petits chéris.
Court ressemble de plus en plus à …
chez Popaul, bouguereau dit que Court ressemble à Sid Vicious et que napoléon 3 est un con, c’est pas faux
Sergio, « balèze » ne fait pas partie du langage scientifique, ni même de mon langage tout court.
Moi je fais de la physique, de la vraie; je n’apprécie pas particulièrement la vulgarisation; en général cela me coûte d’avoir à exprimer en langage simple à des béotiens des choses extrêmement complexes en définitive mais il le faut bien de temps à autre.
En résumé, on est déjà assez bas comme ça, n’en rajoutez pas s’il vous plait.
Bon, puisque la conversation se déplace sur l’immobilité possible ou impossible de la terre, avec Sergio qui joue au bilboquet, je me permets un aparté pour M. Court (et Lola).
M. Court,
je traverse (souvent en souriant) une très chouette (telle qu’elle est perçue dans la mythologie grecque) méditation de Marc Fumaroli : Paris-New York et retour / voyage dans les arts et les images (Fayard).
A croire que vous échangez des conciliabules comme les jumeaux Dupont-Dupond dans Tintin !
(p.351)
« L’ennui est qu’il faut aussi – l' »Art contemporain » étant censé n’avoir pas de patrie – exposer et encenser en France ces vedettes élues ailleurs, sous peine de se couper du marché mondial qui les a plébiscitées et qu’on se flatte de conquérir un jour pour nos propres champions. C’est la quadrature du cercle, mais la difficulté, les contradictions et même le scandale d’un tel dessein excitent des hauts fonctionnaires dont la carrière est suspendue à ce jeu, que ce jeu amuse et qui voient dans l’Art contemporain », comme les galeristes dont ils sont complices et rivaux, une affaire beaucoup plus distrayante que l’enseignement de l’histoire de l’art et l’initiation du public à la connaissance et à la jouissance des œuvres d’art de tous les temps. Le « patrimoine » est devenu l’otage de ces calculs d’ambition et de cette stratégie promotionnelle (…)
Typique aura été l’utilisation en 2003 du palais des Papes et en 2008 du Louvre pour peaufiner le lancement mondial d’un Jan Fabre, et, en 2008 encore, le choix de Versailles pour la mise en orbite globale, accouplée pour l’occasion à l’une des stars américaines les plus en vue dans le ciel de l' »Art contemporain », Jeff Koons, de l’unique « plasticien » français vivant qui ait eu l’honneur insigne, en 2006, d’une exposition personnelle au Guggenheim de New York, Daniel Buren. Maintenant les rayures de Buren zèbreront un escalier de Versailles, et la galerie des Glaces restaurée sert provisoirement de vitrine aux jouets néo-dadaïstes usinés pour Jeff Koons, et signés par lui. A quand Richard Prince dans la chapelle de la Sorbonne ? Tracey Emin et son lit défait dans l’hémicycle du Palais-Bourbon ? Que de sacrifices pour obtenir à nos champions d' »Art contemporain » officiel une place au soleil global ! Peut-être faudrait-il, sur ces exemples, en vue d’obtenir que notre équipe nationale de football parvienne en finale de la Coupe d’Europe, proposer que les matches intermédiaires aient lieu sur un stade installé au-dessus du Grand Canal du parc de Versailles, une nuit de grandes eaux dans le parc, ou délocaliser Roland-Garros sous les balcons de Chambord pour faire triompher de leurs rivaux, à coup sûr, sur le même théâtre de nos anciennes gloires, nos braves tennismen tricolores. Après avoir « dynamisé » la mode, le Rock, le Tag, il serait temps que la Culture en fasse autant pour le Sport. »
D. dit: 18 juillet 2015 à 17 h 46 min
des choses extrêmement complexes
On est obligé de décomposer les situations parce que l’esprit humain, même peut-être avec un peu de parallélisme (à voir !) ne saurait les embrasser de but en blanc, mais justement, en soi, rien n’est jamais compliqué…
merci et bravo, Christiane… le p’tit Court (!) va certainement grimper sur ses ergogots
christiane dit: 18 juillet 2015 à 17 h 57 min
que les matches intermédiaires aient lieu sur un stade installé au-dessus du Grand Canal du parc de Versailles
Mais les pauves footeux on va les retrouver nayés dans la pièce d’eau des Suisses ! Broyés par la machine de Marly…
Merci, Christiane, pour cette belle citation de l’un de très hommes de culture qui nous restent. Sur les fumisteries du financial art comptant pour rien, il est aussi très intéressant de lire les excellents ouvrages d’Aude de Kerros, qui combine l’approche d’une excellente artiste et la finesse de ses analyses politiques.
Furgole,
je note !
dont acte,
je souris
Sergio,
Vous alors !!!
christiane dit: 18 juillet 2015 à 17 h 57 min
Je me souviens de « L’état culturel » de Fumaroli, particulièrement pertinent et drôle, dans une conjoncture encore caractérisée par un langisme aigü.
C’est un peu différent aujourd’hui, mais cette idéologie exténuée a encore de beaux restes.
Je me souviens aussi d’avoir dû tremper dans une opération nommée « Too French » avec la Fondation Cartier en Extrême Asie.
L’horreur… l’horreur complète de ces gens.
Pensons à autre chose.
A D 17h46. On vous comprend et on compatit;parler de « vraie physique » à des béotiens…en quelle langue?Vous vous êtes trahi ,D …comment ne pas imaginer que vous appartenez à l’Institut Louis Néel,avenue des Martyrs !!!le seul hic,c’est que les vrais physiciens savent que la vraie physique,ça n’existe pas…comme le chantait Juliette Greco »une fourmi.. »mais la pataphysique,SI .
Ou encore « La comédie de la culture » de Michel Schneider, bien placé comme ancien Directeur de la musique et de la danse au Ministère de la culture.
L’horreur de ces petits bourgeois-gentilhommes socialistes sous les ors monarchiques devenus républicains…
Il suffisait d’avoir écouté quelques bons esprits ayant préféré leur liberté critique aux prébendes d’Etat pour avoir tout compris.
C’est loin, le mitterandisme…
Euh, c’est si loin que ça?
@Ueda dit: 18 juillet 2015 à 18 h 34 min
Celui_ci, je ne le connais pas (je note !).
Le livre que je citais n’est pas que dans la veine de l’extrait cité . C’est une analyse extrêmement sérieuse et documentée sur l’évolution des Beaux-Arts académiques, le schisme qui se préparait dès le XIXe siècle, l’arrivée du modernisme littéraire et artistique du XXe s… C’est vraiment passionnant, érudit et alerte.
En dehors de cet ouvrage L’École du silence – Le sentiment des images au XVIIe s– (Flammarion), est également une mine de réflexions. Pour moi, il annonce l’autre, sans changer de visée. Quelle culture historique, littéraire et artistique !
Quelques lignes : de la préface qu’il a signée en mars 1994 :
« Préluder, dans la musique du XVIIe siècle, c’est moins trouver que rechercher, et mettre sur la voie ; c’est inviter l’oreille intérieure, touchée par l’harmonie des voix et des instruments, à rejoindre ce point de fuite que les peintres, avec les ressources du dessin et de la couleur, font deviner et désirer à l’œil intérieur sans pouvoir jamais le montrer : la convergence du multiple dans l’Un. L’aire géographique de ce voyage n’a pas changé : c’est l’Europe « baroque », c’est-à-dire l’Europe italianisante et romaine. »
C’est un grand bonheur de lire Marc Fumaroli.
Fumaroli est un fumiste qui ne fume pas que du belge épicétou
WGG, allez voir « La femme au tableau », au cinéma. Une très belle histoire morale, d’après la Shoah.
Le lien
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19550353&cfilm=227206.html
Bon, ok, je vais y aller. Merci du tuyau.
Oui, un peu Pub de ce côté, un peu de mag.rédactionnel d’un autre côté ou encore un peu de lecture de ci-de-la, Ka 1 Ka A.
Vais-je aller voire cette exposition? Le lieu est spacieux, ma médiathèque demeure l’une des meilleures dans le secteur du 8-16ème, restauration IN-Clu!
Mais cela restera-t-il suffisant pour s’y rentre ?
A moins que :..peut-être que!…Qui sait?…Mais non, c’est idiot!
lola dit: 18 juillet 2015 à 18 h 42 min
–
vous vous permettez de mettre en doute mes compétences si je comprends bien ?
http://www.youtube.com/watch?v=_VXaPhnLM7M
un peu de musique en interlude.
http://www.youtube.com/watch?v=95J5mCb6Xx4
double interlude
@ D 23h09 ; pas du tout! les physiciens s’amusent en général à reconnaître qu’un vrai physicien peut être vite largué en écoutant un autre vrai physicien;la physique ne serait-ce pas la fantaisie chevauchant le hasard ,en pourfendant la prétendue logique.Quant à expliquer des mystères aussi complexes à des béotiens…c’est digne d’un locataire de la rue des Martyrs,adresse exacte de l’institut lois Néel (prix nobel) à Grenoble !!
(je ne suis pas physicienne ,un peu pata-physicienne) pitié pour ma dactylo,mon PC a des coups de chaud en ces périodes de canicule et il a même des trous,noirs !
ML, vous passez trop de temps ici alors que l’écriture vous requiert. Au lieu de brasser du vent, faites-vous zéphyr. Modeste conseil.
Les restes de Yeats partageraient avec d’autres cendres de moindre conséquence la tombe de Drumcliffe.
« French official documents suggest the Nobel laureate’s remains may have been mixed up with others’ in France before exhumation. »
Le « reste » sur
http://www.theguardian.com/books/2015/jul/18/william-butler-yeats-remains-french-documents
Comment un type, quelles que soient ses vertus et ses manques, comme Paul Edel peut gérer son blog aussi mal …. ? c’et un mystère !
Les commentaires sont censurés, puis reviennent, puis repartent… sans logique !
On a honte pour lui au IIIème millénaire.
Il y a autant de style de physicien que de style d’écrivain… c’est dire si « le physicien », personnage savant qui sait tout n’existe pas.
Tous différents, tous spécialistes.
Lorsque l’on décortique « l’aventure européenne grecque » sur plusieurs décennies, on est frappé devant l’irresponsabilité partagée entre Grecs et UE …
Humain, mais minable comportement de tous… à vous dégoûter de l’humanité au sourire sot.
De Gaulle, homme d’Etat, disait en parlant des indigènes du Maghreb : « Vous ne ferez jamais de ces gens là des Français ».
Il s’est trompé. Il suffisait d’oublier ce qu’être Français voulait dire …
Ce qui est fait.
Dear Bloom, la tête de Murnau a été volée dans son caveau à Berlin. L’Allemagne se remet aux messes noires comme durant la république de Weimar.
En Australie, le livre de Bret Easton Ellis, American Psycho, est interdit à la vente pour les moins de 18 ans. Stupide, évidemment : cela ne peut que donner plus envie de se procurer l’objet sacré. En outre, les libraires doivent proposer l’ouvrage enveloppé dans un sac plastique, pour s’assurer que personne ne l’ouvre.
http://www.dailymotion.com/video/xap03n_jean-ferrat-oural-ouralou_music
Cette très belle chanson de Jean Ferrat, sur son chien, pour tous ceux qui ont connu ou connaissent le bonheur d’avoir un chien affectueux, intelligent et fidèle à leur côté.
puisqu’il s’agit d’écritures:
« « Les étiquettes identifient chaque pièce avec précision et font notamment état du matricule 107969, qui correspond au numéro qui fut tatoué au Camp d’Auschwitz sur l’avant-bras de Menachem Taffel, une des 86 victimes (…) comme cela est confirmé par les archives du Camp d’Auschwitz », a-t-on ajouté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/07/19/des-restes-de-victimes-d-un-anatomiste-nazi-decouverts-a-strasbourg_4689200_3224.html#dIaf5rchWaTKDIH9.99
JC….. dit: 19 juillet 2015 à 7 h 04 min
De Gaulle, homme d’Etat, disait en parlant des indigènes du Maghreb : « Vous ne ferez jamais de ces gens là des Français ».
Il s’est trompé. Il suffisait d’oublier ce qu’être Français voulait dire …
Ce qui est fait.
Un bon coup d’espadrille.
Il faut voir le problème en son entier, considéré également de l’autre côté.
Cf. la célèbre interview de Hassan II disant qu’il est impossible « d’intégrer » des Marocains: ce serait « des mauvais Français ».
https://www.youtube.com/watch?v=WX8MSLCgFb0
Reste l’autre possibilité logique, encore ouverte: que les Français deviennent marocains.
Cher Phil, quand l’économie sent le sapin, la société a des relents de caveau….
Oui Bloom. Mais vous savez probablement que l’auteur de son ultime « Tabou » l »aurait transgressé et serait depuis âme damnée. C’est l’époque de Germaine Krull. Après la défaite de la première guerre, l’Allemagne cherchait ses démons. Murnau filme Nosferatu, Krull photographie les couples saphiques. Aujourd’hui Berlin regrette la disparition du royaume de Bavière qui aurait donné un roi aux grecs en désherence.
Qu’est ce qu’on attend, pour faire comme l’Empereur d’Amérique intervenant au sud du continent, comme l’empereur Putin en Crimée, pour envahir la GRECE et s’en servir comme Temple de notre civilisation européenne ?!
C’est quoi l’Europe, sinon ? AUX ARMES !!!
Euh… »un fondu, un momo, un fada », comme disait Vincent Scotto…
Pour la petite histoire, les « restes » de WB Yeats furent ramenés en Irlande en septembre 1948 à bord de la corvette LÉ Macha, lors de la première sortie d’un vaisseau de la marine irlandaise hors des eaux territoriales depuis 1939. Tout ça pour ça…
Mais… Elle est en train de faire une marche arrière ! Elle va tout défoncer tomber la façade de la RDL… Ca pour crever les écrans elle s’y colle, hein ! On va être des Charlie, quoi…
C’est tout de même malheureux que l’on soit obligé d’aller sur un site de gauche pour trouver un argumentaire complet qui pulvérise les affirmations mensongères des copains de Syriza (gentiment bien sûr, on est entre camarades…).
Cécile Baie dit: 19 juillet 2015 à 15 h 25 min
JC peut brailler « aux armes » en toute impunité et les modé-rateurs sucrent les commentaires des jeunes filles pacifistes
On se permet tout sur internet.
Ces « jeunes filles pacifistes » son probablement des mecs en marcel, lisant leurs ignobles Libé ou Inrocks, et qui pensent que Tsipras est un grand homme.
Sergio dit: 19 juillet 2015 à 15 h 46 min
À tous ses dons, il a manqué la beauté, heureusement elle eu un caractère peu commun.
Dire qu’on est « nul au pieu » avec un tel look est quand même un peu risqué
(La faute à qui?)
Ueda dit: 19 juillet 2015 à 16 h 03 min
À tous ses dons, il a manqué la beauté
Faut voir elle peut avoir du chien quand même… Ca peut être les meilleures !
Par exemple ce truc à bigoudis, là, c’est peut-peut-être pas idoine idoine… Parce qu’elle fait quand même pas du huit cents à l’heure, son espèce de fardier de Cugnot !
Eh, on commente même le dimanche, ici ?
Je suis un mec en marcel, je lis Libé mais pas les Inrocks et je ne prends pas Tsipras pour un grand homme, seulement pour un pragmatique peut-être arriviste, qui n’a envisagé aucune mesure de gauche, n’a pas respecté le résultat d’un référendum qu’il avait lui-même suscité et accepte benoîtement des injonctions dignes d’un JC.
Non mais faut que ça soye du Petit Bateau, hein ! Sinon… sinon c’est la fin des temps, quoi…
Hommage à Raphaël Draï qui vient de décéder le 17 juillet. Un grand intellectuel juif originaire de Constantine en Algérie. Je l’avais connu (enfin, connaître est un bien grand mot) lors des conférences qu’il avait données dans le cadre de l’association de soutien à Israël « Raison garder ».
Raphael Drai était agrégé de sciences politiques en 1976, après une thèse en science politique à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, professeur de sciences politiques à la faculté de droit et de sciences économiques de Nancy en 1977, doyen de la faculté de droit et de sciences politiques d’Amiens en 1990 et professeur de sciences politiques à l’université d’Aix-Marseille III en 1998. Il exerça également à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, où il était chargé d’enseignements au « master management interculturel et médiation religieuse », professeur à l’Institut d’études et de culture juive d’Aix-Marseille, directeur de recherches à l’École doctorale de recherches en psychanalyse et psycho-pathologies de l’université Paris VII – Diderot[
Auteur de nombreux ouvrages traitant de la psychologie politique, du judaisme,des religions il restait un observateur attentif de l’évolution de la société,Marqué par le départ des français d’Algérie,en 1962,il a toujours conservé un lien affectif avec sa ville natale Constantine,et son pays natal l’Algérie. Son optimisme et son humour le caractérisaient.Ses chroniques sur la presse juive Radio J Actualités Juive, Akadem ses interventions télévisées , comme C’EST DANS L’AIR, etc, toujours brillantes étaient très attendues très écoutées,et très appréciées des lecteurs et des auditeurs.
En savoir plus sur http://jforum.fr/2015/07/raphael-drai-est-decede-ce-matin-17-juillet/#zObjMSOtIUvqdI4i.99
Bonsoir Phil,
Dites, revenant sur votre sortie d’hier, une fois que j’aie tourné les talons,il faut penser à retourner la pancarte sur la clôture de fer barbelé qui ceint votre domaine, changer la face « chien méchant » montrant un berger allemand, pour la plus accommodante face » bichon » et bien sûr abaisser le chien de la carabine…
Comme votre message de today à 13h14 se révèle contenir quelques clichés grossiers, j’ai qq minutes d’une vie de blog pour revenir sur le billet.
Inutile cependant, de revenir sur l’éducation, exemplaire, qu’a reçu G. Krull. Y compris pour ce qui concerne la photographie.
Maintenant Phil que vous en fassiez une figure de la république de Weimar à travers une étude de moeurs, là, rien ne vous arrête. Réduire une vie, une oeuvre à quelques clichés ‘ saphiques’, qui ne sont ici ni expliqués ni contextualisés: parodie, satire, et dont on peut se demander si elles sont un produit d’appel pour parisiens voyeurs en goguette.
Mais s’il faut vous laisser le privilège du territoire, alors cette étude de moeurs serait à compléter, par le cliché » jeunes allemands- fils de- friqués, en vacances sportives » Y ajouter beaucoup de bière, et puis l’effet de groupe aidant, peut-être des scènes que la morale réprouve ?
Mais serait-ce l’éducation reçue alors des papas ?. En poussant bien loin comme vous le faites, les imaginer comme ceux qui faisaient du tourisme en Thaïlande. Bien après que madame Krull ait laissé la gestion de son hôtel, pour une nouvelle vie.
Vous pouvez retoucher la photo;elle s’y prête, avec phoshop.
J’espère que mon message reviendra, sans retouche photoshop.
Ueda dit: 19 juillet 2015 à 16 h 03 min
À tous ses dons, il a manqué la beauté
on reconnaît bien là l’apollon du blog et du reste de l’univers (avec le c.n de pq)
du reste un(e) photographe dpit être beau/belle selon les canons de l’apollon, sinon rien
Le message ne reviendra pas, so, Phil, pour rester dans votre « études de moeurs », instruisez-vous des moeurs des jeunes allemands en vacances. Afin de compléter vos leçons de géopolitique sociale. Et puis l’éducation des papas, ceux qui faisaient du tourisme en Thaïlande, bien après que madame Krull ait laissé la gestion de son hôtel, pour entreprendre une nouvelle vie.
Et puis changer cette pancarte » chien méchant », à l’allure de berger allemande sur la clôture de barbelés, et abaissez le chien de la carabine.
Inutile que vous pensiez un jour faire la bio de Krull; j’imagine par dessus-tout qu’elle ne devait pas trop kiffer les voyeurs invertis, ou pervers. Mais s’en moquer, ça, oui.
« Ce qui compte dans ce qu’on dit de soi-même, ce ne sont pas les anecdotes, plus ou moins habilement rapprochées, le tissu qu’on s’en fait, ce qui compte, ce sont les trous. Les silences. (…) Il ne devrait y avoir de roman que de ce qui n’est pas dit. Dès que ce que l’on cache est dit, le roman meurt. » (Aragon, Théâtre/roman)
Puisqu’il est question de photo.
No picture ! no picture !
Les conflits autour de la photographie chez les Hopi (Arizona, États-Unis)
Interdite aux non-Hopi sur le territoire de la Réserve depuis plus de 50 ans, objet de nombreux conflits identitaires et religieux, la photographie tient une place délicate dans le monde hopi. Pourtant, loin de bannir toute image, les Hopi ont recours à la photographie pour entretenir la mémoire familiale, pour raconter leur vie quotidienne, pour offrir aussi aux étrangers un aperçu de leur mode de vie. Cet article tente en trois temps (histoire des images du monde hopi prises par les voyageurs et ethnologues, rôle et statut des images prises par et pour les Hopi, analyse des interdits liés à la photographie) de saisir dans cette culture ce qui se tisse et se cache entre le papier photographique et le sujet.
http://jda.revues.org/3247
à 20 h 29 min
non, les selfies arrangés, ça suffit.
N’empêche, le truc rigolo dans cette affaire,- il faut savoir reconnaitre le caractère indispensable d’un index, dans une bio- c’est l’existence éphémère de l’inspecteur G7. Il n’a jamais connu la gloire.
http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/lot-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=1285916
Dear lavie, depuis votre plate- forme de forage, faites-nous signe quand vous retrouvez le crâne de Murnau.
Phil, c’est très drôle. Mais non, Shell est un trop vieux souvenir de plateforme d’avenir possible.
Et si vous nous donniez un lien sur ce fait divers ? qui défraye, à vous lire, la chronique des mœurs de la jeunesse allemande.
En tout cas, Phil, on peut d’ores et déjà soupçonner que cette réalité- va dépasser une fiction diabolique.
Cette « photo-graphe » semble redoutable à défaut d’être détestable, cependant j’aime bien son « fichu » de tête noir à points blancs. Bon ça « chuffit » pour ce soir. Je vous embrasse tendrement, enfin du mieux que je peux. Mais qui peut le plus peu le mieux ou bien qui peut le mieux peu le plus. Je ne sais plus!
Widerganger, pensez-vous que ce soit le moment pour acheter du rouge ? Tout le monde se rue sur le rosé, dont les prix montent, donc normalement le rouge devrait descendre un peu ?
Mais si la mer s’en va, les plateformes de forage, on peut plus en descendre, si ?
Sergio, le meilleur moyen de ne pas répondre à cette question est tout simplement de pas monter sur la plateforme. Jamais.
Phil, aviez-vous eu connaissance de ce fait divers ? dont j’ai entendu parler il y a relativement peu de temps:
http://www.liberation.fr/monde/2002/10/02/allemagne-rapt-tragique_417193
5h26 heure officielle française, après Jésus Christ, bien entendu!
ils dorment, j’en profite pour dire trois fois :
1 rien
2 rien
5 rien
(Tiens on ne me l’avait encore jamais faites celle-ci°!°
A propos du message Facebook en marge du billet:
Quand je suis entrée en sixième en 1949 l’esprit de la réconciliation commençait à souffler et au grand dam de mes parents le lycée m’a imposé l’allemand et non l’anglais comme première langue vivante .
L’année suivante, lorsque je suis entrée en cinquième, la dénazification était entrée dans les directives ministérielles et on s’est mis à imposer aux frêles gamines que nous étions, déjà perdues dans les arcanes de la syntaxe allemande, d’écrire comme on écrivait « avant » comme si on pouvait rendre nul et non avenu ce qui s’était passé entre 33 et 45,.
Or Si les lettres gothiques imprimées sont faciles à lire pour ceux qui pratiquent les caractères latins, en revanche la cursive qu’on nous demandait de pratiquer dans nos thèmes exigeait un douloureux apprentissage avec des « e » qui ressemblent à des « f » des « D » qui ressemblent à des V et des « r » qui ont un air de « W »
Un cauchemar dont nous somme sorties l’année suivante, les directives ayant changé
On trouve un échantillon de cette écriture dans les premières images du « ruban blanc » ,avec la page en fac-simile des souvenirs de l’instituteur qui constituent la matière du film et qui sont écrits comme pouvait le faire un instituteur qui avait vécu avant 1933 en Prusse orientale
« Ce qui compte dans ce qu’on dit de soi-même, ce ne sont pas les anecdotes, plus ou moins habilement rapprochées, le tissu qu’on s’en fait, ce qui compte, ce sont les trous. Les silences. (…) Il ne devrait y avoir de roman que de ce qui n’est pas dit. Dès que ce que l’on cache est dit, le roman meurt. » (Aragon, Théâtre/roman)
Il ne s’agit donc pas de dire le non-dit, mais de ne pas dire le dit, WGG ?
Dur, dur d’écrire un roman !
Les photos illustrant l’article témoignent d’influences ou de parentés diverses (Brassaï, Doisneau etc). Quoi qu’il en soit, cette façon de faire de la photo est clairement datée. La plus intéressante n’a manifestement pas été prise par l’intéressée. Collectionneur de voitures anciennes, j’aimerais en savoir davantage sur le modèle photographié.
ce ne sont pas les anecdotes, plus ou moins habilement rapprochées, le tissu qu’on s’en fait, ce qui compte, ce sont les trous. Les silences. (Aragon, cité par Widergänger)
Toute la difficulté réside dans l’art de les placer, ces trous et ces silences. Sans compter que le lecteur risque de passer allègrement par-dessus sans même s’apercevoir qu’il aurait fallu les repérer et les respecter. Cette difficulté est bien moindre en musique.
Collectionneur, moi-même, de véhicules anciens, il me semble reconnaître dans l’automobile conduite par la Krull une De Dion-Couillon de 1932.
Widergänger 19 juillet 18 h 37
oui, c’est une gde perte qui retentit étrangement pour moi car je lis en ce moment le 2ème tome de ses Topiques sinaïtiques.
ce qui compte, ce sont les trous. Les silences. (Aragon, cité par Widergänger)
Un comble (sic) que ce soit un Du Bouchet qui ait écrit ces trous avec emphase dans sa poésie.
Du Bouchet devait très certainement faire un complexe d’ infériorité face au vide de la page. Il se devait de le boucher avec un lyrisme tout en retenue.
Il existe bien des photographes qui jouèrent et jouent encore du vide , de l’ interstice, dans leur pratique photographique.
Mais là, Widergang nous sera d’ aucun secours.
Au bout de sa quête de perfection, un ami photographe ne mettait plus de pellicule dans son Nikon. Juste le souvenir instantané du cadrage parfait …
Nous plaisantons, mais ce fut l’ époque des expérimentations en tous genres, Man Ray et ses rayogrammes, Kertèz et ses déformations des corps, John Heeartfield, Hans Bellmer, Herbert Bayer, etc…
Le vide est quotidien chez le plein inassouvi
@ Jean-Philippe Hervéloce, Widergänger, la vie dans les bois, Phil, D., Ueda, Attila :
Je trouve que ce que vous écrivez n’est pas très intéressant.
Je vous remercie, 10:56.
Il ne serait guère convenable de se moquer d’Aragon, celui pour qui les trous comptait tant, ce pourquoi aucun erdéelien ne s’y risque … ce qui est une source de joie dans ce désert surchauffé.
On nous rabat les oreilles avec la Grèce, et sa soi-disant « démocratie » ! Fumigènes de la gauche caviar européenne …
C’est en Corée du Nord que les résultats sont les plus signifiants ! Là-bas le peuple est roi et gouverne. Chapeau ! Le taux de participation aux élections locales des Nord Coréens est de 99,97% …..
En ce qui me concerne, je me trouve extrêmement intéressant. Ueda né pas fondamentalement inintéressant ni fondamentalement intéressant. On peut le situer entre les deux, disons que son discours peut se lire.
Phil, est proche du zéro, c’est clair, et je dirais qu’il l’est devenu les années passant parce qu’au début il avait un potentiel qu’il a largement gâché.
Si, comme il semble, photo une,
le tirage n’est pas inversé,
la conduite est à droite,
modèle 38 ou antérieur,
passagère plutôt
que pilote,
il ne s’agit pas,
sauf erreur, du gage
réclamé en nature après
le reportage aux usines Peugeot.
Monacautotalement.
Je m’étonne que vous nayez pas cité Sergio qui est larchetype-même du type sabs talent qui passr sa journée ici à jeter des intersections genre hohé, holà, ouf, Hue et j’en passe et qui sendort le soir content de lui.
Attila est un cas à part, il est très difficile à cerner, et réserve généralement des surprises. Contrairement à Phil, il a du potentiel mais est très influençable.
Le Churchill réchauffé n’est pas désagréable au goût, Passou; même si le vaste monde a bien changé depuis l’enregistrement de l’émission, et pas franchement en mieux…
Widerganger se berce d’illusions toute la journée. Il semble heureux comme cela. C’est cet aspect qui est intéressant chez lui, pas ce qu’il pense et écrit bien entend
Enfin, s’agissant de la vie dans les bois, je ne sais trop quoi en penser.
…
…très en forme,…déjà moins de 77 kg,…
…
…( il y a 5 ans,…j’étais du vivant de mon père, à près de 112 kg ),…
…abdominaux et ventre plat,…incroyable, aussi la débrouillardise, pour y arriver,!…
…
…André Kertész et ses déformations ( effets écrans plastiques ondulées déformants en miroir ) des corps,…
…
…maigrir aussi, et surprise, » priapisme naturel « ,!…
…cacher tout çà, que l’on ne saurait voir,!…le mieux qu’on peux,!…
…
…c’est le téléphone portable,!…
…
…( encore des photos souvenir de la » vie « , sur terre,!…un autre donjon,!…)
…
…des pinceaux à la Braque à la Picasso,!…
…le velours sur toiles,!…Ah,!Ah,!…
…en passant,!…etc,!…
Bon, il faut bien s’en aller un jour: j’ai décidé aujourd’hui après mûre réflexion de ne plus commenter sur ce blog. Et c’est à partir de maintenant.
Excellente dégringolade pondérale…. Bravo, ce n’est pas facile.
Moins facile que de lire un livre de plus !
…
…entre deux maquillages ,!…et les trois coups,…il est grand temps,!…Ah,!Ah,!…
…de se verser aux tableaux,!…en jupettes,!…etc,!…les invariables cadres aux buts,!…
…
Bloom de 13.20, Ce Churchill n’est pourtant pas très ancien, une poignée d’années à peine. mais c’est vrai que beaucoup de choses ont changé depuis…
Suites de notre action
Barbara Cassin et Florence Dupont
Jul 20, 2015 — Suite à notre appel à la Ministre de l’Education Nationale et grâce à votre soutien, Romain Brethes et Florence Dupont ont rencontré Florence Robine, DGESCO le 16 juillet. Cette rencontre a été cordiale et constructive, espérons qu’elle sera suivie de réalisations concrètes.
Florence Dupont
Université Paris Diderot
Tiens, je viens de m’apercevoir qu’un Vu peut en cacher un autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vu_(magazine)
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