de Pierre Assouline

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La République des livres
Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

On avait fini par l’oublier. D’aucuns l’avaient même déjà enterrée comme il est d’usage lorsque s’évaporent les reines d’un jour. De quoi lui prêter un futur d’influenceuse ordinaire. Jacques Prévert avait autrefois résumé tout cela d’un trait en prévenant que le danger d’être dans le vent, c’est de connaitre un jour un destin de feuille morte. En fait, Greta Thurnberg, la terreur de l’inconscience climatique, s’était retirée pour écrire. Du moins il faut le croire puisqu’elle nous menace d’un livre pour la rentrée.

The Climate Book est annoncé le 27 octobre prochain chez l’éditeur anglais Allen Lane (Penguin) et dans le courant de l’année 2023 aux Etats-Unis. Des livres, on ignore si elle en a vraiment écrits mais on sait qu’elle en a déjà signés au moins trois, des recueils de textes ou de discours. Celui-ci rassemblera sous son patronage rien moins qu’une centaine de contributions. 464 pages, tout de même. Et en couverture, entre le titre et son seul nom, un étrange « created by », usage plutôt baroque dans l’édition s’il est courant dans l’industrie de la mode. The Climate Book se veut un guide global de l’interconnection des crises écologique, économique, morale liées au climat. Avec en prime une dénonciation du greenwashing, cette communication verte que des entreprises brandissent afin de se donner une respectabilité dans la transition énergétique tout en portant préjudice à l’environnement.

Sur cette liste se bousculent d’éminents contributeurs à la renommée internationale bien établie parmi lesquelles des écrivains (Margaret Atwood, Amitav Gosh), des essayistes (Naomi Klein), des économistes (Thomas Piketty) et bien entendu un grand nombre de climatologues (Alexander Popp…), d’ingénieurs, de philosophes etc. Mais vous n’y trouverez pas le nom d’un pionnier en la matière tel que James Hansen, universitaire, chercheur, scientifique et activiste américain qui alertait déjà le Congrès sur le réchauffement climatique lors d’une audition historique en 1988 et qui n’a jamais cessé de le faire depuis à coups d’interventions et de rapports. Il est loué et lauré de partout mais le grand public ignore son nom car lui n’assure pas le spectacle.

L’historienne de l’art Laurence Bertrand Dorléac, qui lui consacre un abécédaire plein d’empathie (Un ours dans la tête. Greta Thurnberg, Folio) voit juste en la figurant en pythie grecque, qui aurait pu tenir le rôle-titre dans le Jeanne d’Arc de Robert Bresson et qui déploie son activisme dans un univers des formes : apparitions, gestes, langage, voix, visage, vêtements, coiffures… Mais quand on lit sous la plume de ses thuriféraires qu’elle est la réincarnation de Rosa Parks, l’héroïne afro-américaine, laquelle entra dans la légende de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en 1955 en refusant de céder sa place à un blanc dans le bus, au motif que Greta est, elle aussi, « une introvertie » ; ou qu’elle serait une lointaine cousine du prix Nobel de chimie de 1903 Svante Arrhenius qui dénonçait déjà l’effet de serre (bon sang ne saurait mentir), pour le coup on aimerait leur opposer à leur tour un cinglant « Comment osez-vous ! ». En attendant, on frémit lorsqu’on lit sous la plume de Chloe Currens, une responsable éditoriale du groupe Penguin qui a lu le manuscrit du Climate Book que Greta Thurnberg y partage « tout ce qu’elle a appris de ses propres expériences de la vie » (pour mémoire, elle est née en 2003…) et qu’elle s’y confirme comme « la plus galvanisante des nouveaux écrivains » (sans commentaire). Certainement l’une des rares à avoir déposé son nom au registre des marques afin de le protéger.

Ce qui consterne, c’est que des esprits aussi brillants, qui ont de longue date fait la preuve de leur compétence chacun dans leur domaine, se sentent tenus pour s’exprimer de passer par une militante écologiste radicale aux thèses pour le moins controversées, qui a commencé adolescente et dont l’extravagante notoriété mondiale à 19 ans, expertise qui ne s’autorise que d’elle-même, ne repose que sur le tamtam médiatique, autant dire un roc friable et totalement artificiel. Mais ce qui rassure, c’est que tous ces gens aient convenu de le faire par le biais d’un livre. Au moins cela fera rentrer du monde en librairie. Et qui sait, selon le principe de sérendipité dont les algorithmes des plateformes n’ont pas encore eu la peau, en cherchant ce livre en découvriront-ils d’autres dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 051 Réponses pour Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

rose dit: à

le tramage de son écriture.

La trame suffirait…avais deux choses à dire sur cette critique que je ne retrouve pas. Demain, il fera jour.

Janssen J-J dit: à

vous avez certes passé les 1000 sélines, mais la « passe aux boeufs » pour l’ile Madame est submergée, ce soir, vous ne passerez pas, il faudra encore attendre Chantal, le cabestan à marée basse… dans la nuit vers 5 heures… Bàv,

Janssen J-J dit: à

c assurément une bonne tactique âssouliste de laisser s’exprimer le maximum de rivaux faiblards, puis de revenir sur le sujet un brin plus tard quand tout le monde sera passé à autre chose, en tant qu’es-spécialiste ultime du meudonnais pourri, pour enfin révéler la vérité …
On peut trouver cela touchant, ou s’en f… se préoccuper de la stagflation par exempl, et se demander ce qu’on va bien pouvoir becter avec un pouvoir d’achat amoindri.
Bàv,

rose dit: à

Semmelweis Obstétricien sujet de la thèse en médecine de Louis (l’ouie suggère ce critique) Ferdinand.

rose dit: à

Des patates.🌝💪

rose dit: à

L’effet boeuf.

Et l’écossais.

B dit: à

Il serait surprenant que Céline ne l’eut lu… une affaire de style.

Janssen J-J dit: à

lulu @ etalii (covent garden)

Avoir besoin de deux grains d’ellébore Signification ! Être fou
Origine de l’expression « avoir besoin de deux grains d’ellébore »
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle, commençons par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Ce fameux ellébore est une plante vivace dont la racine aurait dit-on des propriétés purgatives, vermifuges et serait de plus censée guérir la folie. Ce serait sa racine de couleur noire que l’on mélangeait à du lait. Ce fut Molière qui en premier l’utilisa, suivi par La Fontaine au XVIIIème siècle.
Selon des interprètes comme Coste, la plante viendrait du grec « helein » se traduisant par faire mourir, et « bora » qui était censé être la nourriture. A ce titre, la plante serait toxique mais ctte expression proviendrait tout aussi bien du sémitique « helebar » qui en grec signifie remède contre la folie. Ce sens là aurait été contredit par la croyance populaire insistant sur le fait que la plante rendait fou.
Expressions françaises synonymes : Travailler du chou, avoir un petit vélo dans la tête
Bàv, somme toute.

Bloom dit: à

Travailler du chou, avoir un petit vélo dans la tête

Un agité du bocal, en somme.

MC dit: à

« O Fontaine Castalie/ Belle Fontaine chérie/ De nos
Nymphes… ». Le Père Ronsard, je crois. Merci de vivifier ces références. Je suis passé à Delphes, mais sans la voir, hélas. Les voyages sont parfois des lieux de frustration , et alii. Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

Merci Damien, pour vos commentaires sur le texte  » Guerre » de LF Celine.
Je ne pense pas ajouter grand-chose à ce que j’ai déjà posté.
Sauf répondre à un imbecile qui en guise de compte-rendu de lecture se contente de poster ici un lien sur le site diakritik ? d’un obscur celinolatre ?
Pas le temps , mais sur le nom de l’angliche qui va permettre à Ferdinand de fuir la « guerre en mouvement » comme un dératé, la piste est ici:

http://thegreatwar.whitchurch-shropshire.co.uk/tag/royal-engineers/

j’espère que Passou, avec 500 et plus, billets Céline sur la rdl donnera par un billet de plus, l’occasion à ceux de ses squatteurs qui ne l’ont pas lu, de s’exprimer.

et alii dit: à

se présenter en « maître » ‘est certainement un trait des « joueurs » d’internet ;et l’une des offenses que j’ai apprises sur ce blog est « petit joueur »;
mais je crois que ceux qui n’apprennent pas quelque chose de tout le monde sont à plaindre ;j’ai vu des « bébés » apprendre l’un de l’autre à monter sur un fauteuil ; alors barozzi qui vient faire le « maître » ici, pour « apprendre » aux autres qui devront le remercier!
bonne journée , bonnes leçons

et alii dit: à

sur internet:
 » La démarche hystérique et malveillante du donneur de leçon vient de loin : jalousie, désir inconscient de détruire, dépression rampante… »
cqfd

renato dit: à

Hier, oublié dans l’incomplète liste des témoignages :

Du 24 août 1915 au 31 décembre 1919, l’officie des chasseurs alpins C. E. Gadda tient un journal détaillé. Publié partiellement en 1955 (quelques ajouts en 1965) sous le titre Journal de guerre et de captivité ; la partie relative à Caporetto et à la captivité a été publiée après sa mort.

Le Journal de Gadda est une dénonciation amère de l’incompétence avec laquelle la guerre a été menée et de la dégradation physique et morale de la vie des prisonniers.

On trouve dans le Journal quelques-uns des thèmes qui deviendront le fondement de ses œuvres majeures : le désordre objectif de la réalité, l’affectation pour la mort de son frère aviateur, l’horreur de la guerre, le mépris des hiérarchies.

Déporté à Celle (Hanovre), il se lie d’amitié avec Tecchi, Corsanego, Betti. L’expérience vécue avec ces intellectuels est relatée dans un chapitre de Le Château d’Udine, publié en 1934 (prix Bagutta, même année).

renato dit: à

Il y a aussi Wittgenstein. Il se porta volontaire dans l’armée austro-hongroise comme simple soldat dans l’infanterie, promu ensuite officier d’artillerie (fronts russe et italien — plateau d’Asiago. Capturé à Trento, prisonnier à Cassino). Tout au long de la guerre, il tint un journal (en it. Diari segreti).

Le Tractatus, publié en 21, fut écrit pendant la guerre.

JC..... dit: à

MERCREDI 11 MAI 2022, 8h41, 18°, temps splendide

@MC
Visitant Delphes avec une amie grecque habitant Athènes, je me suis accroupi fortement pour rentrer dans la grotte delphique, où selon la rumeur la Pythie se tapait joint sur joint….

Aucun désir de rester longtemps dans ce réduit minuscule.

renato dit: à

«… où selon la rumeur la Pythie se tapait joint sur joint… »

Si je ne fais erreur, Frazer (Rameau d’or) parle de feuilles de laurier machées par la prophétesse.

Jazzi dit: à

« Travailler du chou, avoir un petit vélo dans la tête »

C’est pas très généreux pour et alii, Bloom !

et alii dit: à

sur internet:
» La démarche hystérique et malveillante du donneur de leçon vient de loin : jalousie, désir inconscient de détruire, dépression rampante… »
cqfd

Jazzi dit: à

C’est plus un petit vélo mais un bulldozer dans la tête !

et alii dit: à

plus confortable que le réduit:
le tipi

et alii dit: à

l’inversion, ça fait le tipi!;la perversion, je la laisse aux pervers

et alii dit: à

tipi:suite:
Des habitats similaires en Asie, notamment chez les Evenks au nord-est de la Chine et à l’est de la Sibérie, y sont appelés tchoums.
le tchoum, v’est pour atchoum , « le nain »! c’est celui qui vous toise!

et alii dit: à

est-ce qu’il y a une pythie qui n’est pas grecque?

et alii dit: à

évidemment , à part Greta.T

et alii dit: à

Depuis 2001 et la loi dite « Taubira », du nom de la députée rapporteuse de la loi à l’Assemblée nationale, le 10 mai est désormais la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Si ses intentions ne peuvent être mises en cause, ce texte soulève une double série de questions : d’une part, il entre en contradiction avec la réalité historique ; de l’autre, il induit une vision restrictive et orientée de la traite et de l’esclavage qui empêche de réunir les Français autour de leur Histoire commune… »

et alii dit: à

Savez-vous qui était Solitude ? Mardi 10 mai, une statue de cette Guadeloupéenne, figure de la lutte contre l’esclavage, a été inaugurée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, dans un jardin qui porte déjà son nom, dans le 17e arrondissement. La décision est hautement symbolique : il s’agit de la première statue de femme noire dans la capitale.

Des statues, Paris en compte environ un millier. Une écrasante majorité d’hommes, y compris de colonisateurs, comme Joseph Gallieni, responsable du massacre des Menalamba, à Madagascar. Très peu de femmes. Si l’on exclut les figures mythologiques et les allégories – la République, l’Abondance… –, une quarantaine de femmes seulement sont visibles dans l’espace public parisien. Parmi elles, Jeanne d’Arc, George Sand, Sarah Bernhardt, Edith Piaf ou encore Dalida. Mais aucune femme noire. Jusqu’à aujourd’hui. » le monde

et alii dit: à

enfin, Charoulet sera servi!
Avant l’abolition, les esclaves étaient seulement désignés par leur prénom, tout comme d’ailleurs les habitants de la métropole et de l’Europe en général aux premiers siècles du Moyen Âge.

En France, les noms de famille ou patronymes, légués de génération en génération, sont apparus seulement au XIIe siècle. Comme tout un chacun, les esclaves recevaient donc un prénom au moment du baptême. Ces prénoms étaient simples et courts. Les diminutifs comme Annette, Toinette, Mariette, Thérésine étaient couramment utilisés.

et alii dit: à

commentaire des « amis d’HERODOTE »
L’origine de certains prénoms ou surnoms semble proprement africaine ou musulmane comme Acoye, Calamba, Fara, Fatime, Fouloubangou, Kouachi, Macoya, Malik, Mahomet, Maquimbé, Mansinga, Ouanoua, Quinola, Sambas, etc. La possibilité de conserver son prénom d’origine pouvait résulter de la magnanimité du maître ou de la volonté de l’esclave de conserver son identité.

et alii dit: à

Les Greta célèbres
Parmi les célébrités portant ce prénom, on a Greta Schröder (scénariste et actrice de théâtre, 1891-1967), Greta Thunberg (écologiste, militante et élève, née en 2003), Greta Garbo (actrice, 1905-1990), Greta SchrÖ ou encore Greta Fernandez.

À éviter avec…
Greta n’ira pas avec des noms de famille qui commencent par « T » ou « Ta ».
merde, ça termine mal pour nous!

et alii dit: à

evidemment garbo était suédoise:
Greta Lovisa Gustafsson, dite Greta Garbo /ˈɡrêːta ˈɡǎrːbʊ/1 Écouter est une actrice suédoise naturalisée américaine, née le 18 septembre 1905 à Stockholm et morte le 15 avril 1990 à New York.

et alii dit: à

 » Greta Garbo a permis de sauver l’un de ses amis, Niels Bohr. Le physicien, persécuté en Europe pendant la guerre par les nazis parce que Juif, se réfugie en Suède par le statut de réfugié politique que lui assure le roi de Suède Gustave V à la suite de l’intervention de Greta Garbo, amie du roi. Niels Bohr quitte ensuite la Suède vers les États-Unis encore grâce à Greta Garbo. Niels Bohr aura ainsi l’occasion de participer au projet Manhattan.

Greta Garbo intervient aussi auprès du roi, pour aider plus de 8 000 Juifs du Danemark à se réfugier en Suède. 95 % de la population juive du Danemark a été ainsi sauvée grâce à elle[réf. nécessaire][source insuffisante]. »
j’ai temps pensé à Nelly Sachs qui fut en SUEDE

et alii dit: à

EXCUSEZ MOI? RENATOje m’étais éloignée pour bavarder avec une dame, et on a fumé une cigarette;je n’ai lu aucun message dans notre fumée

et alii dit: à

O.K.
j’ai tant pensé

et alii dit: à

encore une jeunesse!
Elle s’appelle Raphaëlle Rosa, elle portera les couleurs du parti Les Républicains dans la 8e circonscription de la Moselle, et elle a tout juste 18 ans. Elève en classe de terminale, encartée chez LR depuis ses 16 ans, elle devrait être l’une des plus jeunes candidates aux législatives de France, le 12 juin. Un premier tour qui se déroulera trois jours avant un autre rendez-vous important inscrit sur l’agenda de la jeune fille : l’épreuve de philosophie du baccalauréat. le monde

Jazzi dit: à

Ne faudrait-il pas signaler à et alii qu’un nouveau billet de Passou l’attend à l’étage au-dessus ?

Marie Sasseur dit: à

Pssst, il eût été impensable de quitter ce billet sans redire un attachement personnel à quelques considérations qui font ce que nous sommes.
Passou avec Greta en épouvantail, dit assez que la nature et l’écologie, il s’en tape, mon vieux, à un point inimaginable, et qu’il est pas tombé dedans quand il était p’tit.

Je veux saluer, un fou, le fou d’Edenberg, un des premiers militants ecolo de ma bibli, auquel je pense toujours avec une émotion intacte et son créateur, qui comme personne n’a su dire ce monde naturel changeant, et tellement précieux.

Pour saluer Paul Gayet-Tancrède

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-vie-une-oeuvre/samivel-1907-1992-cimes-et-merveilles-7129606

Marie Sasseur dit: à

11/05/2022, Sylvain Tesson dans la grande bibli sur Fr5

La valeur de la vie tient a sa substance, non à sa durée, ni à son intensité.

Une belle réflexion , développée par un amoureux de la vie, qui avec le temps n’a plus rien a prouver sur l’intelligence qu’il a du milieu naturel, de cet environnement non virtuel, une écologie au sens premier, une conversation permanente entre l’homme et la terre.

De quoi oublier la sinistre greta , ses clones et leurs horreurs, s’il en était besoin.

Jean Langoncet dit: à

Capté sur la fin, c’était plateau bagouses et rictus alimentaires cette émission, bécassine (il s’est fait allumer par un tape dur portant chevalière le gus à la gueule tordue, ou il est tombé de son lit superposé ?)

Jean Langoncet dit: à

Et pendant ce temps on reparle de gangrène parmi les blessés de Mariupol

Marie Sasseur dit: à

Pour l’enfoncé, qui n’a pas un sou en poche: la panthère. De chez Cartier.

Memento mori .

Bonne suite.

Jean Langoncet dit: à

@Memento mori .

De la joncaille de grande série à 45 boules pièce, no thanks

Marie Sasseur dit: à

3euros90

C’est à ce prix que l’on trouve actuellement en librairie un manifeste, qu’il convient de dire d’écologie comme apprentissage de l’humain dans son environnement.
3 euros 90, c’est moins que presque 50 euros dans la collection pleiade Gallimard. Et on peut a ce prix, lui faire subir des outrages de voyages.

Ce mot écologie, l’auteur le revendique en présentation de son roman, 26 ans après qu’il a reçu le prix Goncourt.
Les notes de la pleiade Gallimard, précisent que le titre non voulu par son auteur, a été imposé par l’éditeur.

Alors va pour  » les racines du ciel », au lieu d’éducation africaine, de l’immense Romain Gary pour un week-end nature

http://agora.qc.ca/dossiers/romain-gary

2022, may 14, 8h30

Jean Langoncet dit: à

« Parmi les écrivains de la Beat Generation et de la Renaissance de San Francisco, ce sont les noms de Gary Snyder et de Michael McClure qui apparaissent en premier au sujet de l’écologie, mais Allen Ginsberg prit également part à leur activisme politique et leur rendit hommage en rappelant l’importance de l’avant-garde artistique aux États-Unis : ces deux « érudits » commencèrent une « Révolution Verte » (Green Revolution) dans les années 1950 « avant que les vulgarisations scientifiques sur l’écologie ne fassent leur chemin dans l’opinion publique ».(…) »
Source : https://journals.openedition.org/essais/450

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