de Pierre Assouline

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La République des livres
« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Pas un fond de tiroir ni un rogaton, Guerre (édition de Pascal Fouché, avant-propos de François Gibault, 182 pages, 19 euros, Gallimard) de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), premier de ses textes inédits exhumés l’an dernier, est incontestablement une pièce d’un des puzzles les plus fascinants de l’histoire littéraire du siècle passé. Un chainon manquant dans la geste autobiographique de l’écrivain.

Ferdinand, seul rescapé d’une compagnie décimée par un obus allemand pendant la première guerre mondiale, rencontre dans son errance un soldat anglais avec lequel il se rend à Ypres avant d’être soigné. Même si cela commence sur la ligne de front, l’essentiel du récit se déroule à l’arrière, dans des hôpitaux de campagne non loin du front à Peurdu-sur_la Lys, transposition de Hazebrouck (Nord) où le soldat Destouches se remit de ses blessures.

Les mots sont ceux des chambrées, seulement un peu plus. Ceux que cela choque n’ont qu’à aller se promener du côté du Feu (Prix Goncourt 1916) d’Henri Barbusse. Dans Guerre, le sexe comme ultime source de vie est partout dans un univers où la mort rôde tout le temps. Les femmes en sortent laminées mais il n’y en a pas que pour « les grognasses » et « les pouffiasses » ; pour les hommes aussi, que « des cons », des jaloux, des héros de pacotille, des matamores, sans oublier « les bicots » ; Cascade, le personnage de souteneur, est pathétique ; mais un #balancetonCéline n’est même pas à redouter tant il a déjà connu pire.

Premier jet daté de 1934, rageur, hésitant, tâtonnant, inégal, peu ponctué, il nous parvient dans un style flottant, incertain, entre deux eaux comme d’un auteur qui doute et se cherche. Ce serait compréhensible d’un débutant mais cela intrigue chez celui qui, un an avant, a publié Voyage au bout de la nuit qui l’a révélé aux jurys, à la critique, au public. Mais on y retrouve déjà toute sa violence à commencer par celle qu’il fait subir à la langue. Puissant, crépusculaire, cru, salace, obscène… Dès l’entame, on est plongé dans les carcasses d’homme à vif, le cru de la viande, les lambeaux de membres, des bides sondés qui débordent comme des cuves à confiture, la foire aux crevés, autant de pelures de vie. La boue, le dégueulis, le sang, la merde…

Paradoxalement, ce manuscrit difficilement déchiffrable doit aussi sa réussite à son inachèvement. Rescapé d’une improbable épopée à l’issue de laquelle il a récemment réapparu soixante-dix-sept ans après avoir été abandonné par l’écrivain dans la précipitation de son départ pour Sigmaringen et volé dans la folie de la Libération, il a la bonne distance : 131 pages (même si le livre publié en compte 184 avec ses annexes). De quoi lui conserver sa vivacité, son élan, sa rapidité. Des qualités qui se seraient peut-être estompées si l’auteur avait eu le loisir de le reprendre, de l’amplifier, de lui conférer une rigueur qui lui fait défaut. Au lieu de quoi il a préféré l’interrompre et le mettre de côté pour se consacrer à l’écriture de ce qui sera son chef d’œuvre (Mort à crédit). Destouches s’apprête à devenir vraiment Céline et l’ancien maréchal des logis, un écrivain. Mais la guerre est encore en lui. Jamais elle ne le quittera jusqu’à son dernier souffle. Tout l’y ramène. Elle est à la clef de l’homme, donc de l’œuvre. On le savait déjà par sa correspondance notamment. On en a là la confirmation.

De l’autobiographie saisie par l’exagération. Il disait avoir « mille pages de cauchemars en réserve ». On n’ira pas vérifier si les infirmières branlaient effectivement les blessés dans leur lit pour les soulager un peu- ni si elles étaient aussi lubriques que l’Espinasse et si les déserteurs étaient fusillés en série. Le plus souvent, en en rajoutant, il noircit tableau déjà bien sombre, comme à son habitude. Au passage, il renforce l’une des légendes les plus tenaces qu’il n’a pas découragées. Grièvement blessé au bras droit par une balle alors qu’il était seul (et non par un obus qui aurait anéanti sa compagnie), l’ouïe en compote, il a réellement subi de violents chocs qui lui ont infligé « ma torture de tête », de quoi lui valoir à vie névralgies, céphalées, acouphènes mais certainement pas de trépanation.

Récit de guerre et roman de convalescence autant que chronique provinciale, Guerre autorise une méditation sur la perte de la dignité et de toute humanité tant sur le champ de bataille que dans l’outre-monde des séquelles. Qu’il s’agisse d’un chapitre retranché du Voyage au bout de la nuit (prix Renaudot 1932) , d’un avant-goût de Mort à crédit (1936) ou plus vraisemblablement du premier jet d’un roman complet à venir mais jamais advenu (« je raconterais… » surgit à plusieurs reprises), c’est un récit qui se suffit à lui-même- contrairement aux fameux 75 feuillets inédits de Proust récemment découverts et publiés qui n’ont d’intérêt que pour les généticiens de la littérature.

Tiré à l’origine à 80 000 exemplaires, Guerre a vu son tirage épuisé le jour de sa sortie. Depuis, le nom de Céline caracole en tête des listes de meilleures ventes dans la catégorie « fiction » des nouveautés, ce qui a quelques chose d’irréel en 2022. La critique a été abondante et globalement enthousiaste à quelques exceptions près. Ce livre plaira d’autant moins aux habituels contempteurs de l’écrivain qu’en émerge le portrait d’un pacifiste traumatisé et non celui, tellement plus pratique à écarter du canon littéraire, d’un antisémite pathologique. Célinophobes s’abstenir, donc. Guerre ne vous réconciliera pas avec le bonhomme. Une fois n’est pas coutume, il n’en ressort pas coupable mais victime : blessures de guerre, vol de manuscrit… Pour ceux qui portent un jugement exclusivement moral sur l’homme et l’oeuvre, étant entendu qu’ils ne font qu’un, c’est embêtant. Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.

P.S : On pourra prolonger la lecture de Guerre par l’exposition consacrée aux « Manuscrits retrouvés » à la galerie Gallimard à Paris jusqu’à la mi-juillet 2022 et par le colloque que la Société d’études céliniennes  sur « Céline et les arts » qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochains à l’Espace Saint-Martin à Paris. On trouvera ici le programme et on pourra y télécharger les résumés des interventions.

(« Céline pendant la guerre (troisième à droite) et une page du manuscrit de Guerre« , Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 342 Réponses pour « Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

closer dit: à

Je ne sais pas où tu as été cherché ça, JB…Leonor Fini a collectionné les amants et parfois deux à la fois !

B dit: à

D, j’ai hâte de voir ce Louis XV ! Ceci indépendamment de tout ce procès. On paie beaucoup pour les coups chez les très riches et célèbres, je n’ai pas suivi le déroulement. Je sais simplement qu’elle a été vu avec un visage couvert de bleus , qu’il a saccagé un intérieur et de ceci je me fiche, les bleus sur le visage d’Amber, un peu moins toutefois

B dit: à

Closer, si elle était votre grand mère je dirais que vous avez de qui tenir.

B dit: à

Bon, je vous laisse. Je vais faire le tour de ma table. Il faut en profiter.

Jazzi dit: à

« Leonor Fini a collectionné les amants et parfois deux à la fois ! »

En effet, closer, j’ai dû confondre avec Rosa Bonheur !

« Mutante, elle aura joué avec les genres, du féminin au masculin, de la femme au félin, de l’humain au végétal. Autant de marques distinctives qui ont donné l’adjectif de finien »

renato dit: à

Bon, bien à part Charles Ier qui fut décapité le 30 janvier 1649, par quel chemin dévié les Français, qui se vantent d’avoir décapité un roi, arrivent à se passionner pour les faits et gestes de la maison Windsor ?

renato dit: à

À propos de Léonor Fini, je me souviens d’un tableau qui peut induire en erreur, voir L’Entre-Deux.

Jazzi dit: à

Le monde entier se passionne plus ou moins pour Elisabeth II, renato, car elle est un point fixe, un repère dans nos vies…

Jazzi dit: à

Et puis avec Elisabeth II on admire surtout la conscience professionnelle qu’elle met à la tâche !
Et peut-être aussi le fait qu’elle supporte très bien les couleurs vives et les chapeaux fleuris…

lmd dit: à

Bloom, vous évoquez les grèves de 2003 d’enseignants, de cheminots, de fonctionnaires, qui auraient pu se développer et entrainer une très grande grève générale à partir de la lutte contre la réforme des retraites. On convient généralement que les structures syndicales, les appareils, n’ont pas assez soutenu ce mouvement (des socio-traitres). Les analyses à faire devraient chercher comprendre pourquoi ? Avez-vous des éléments à communiquer, il doit y avoir des quantités d’études ? Toutes les évolutions assimilées par  “les Français “  les poussent à regarder vers la concertation, sur le mode allemand et nord-européen. Les grévistes sont de moins en moins perçus comme des agents bénéfiques actifs et de plus en plus comme des gênes au confort quotidien. Je suis trop loin des mouvements syndicaux pour savoir où on en est en 2022.
U ni té par tout u ni té par tout.

renato dit: à

Peut-être bien, Jacques, mais pas jusqu’à bouffer tout le temps de toutes les chaine d’infos en continu !

Jazzi dit: à

J’ai éteint la télé très tôt ce matin, renato.

et alii dit: à

je ne m’intéresse pas aux queens , même pas les drag

et alii dit: à

Le terme “Drag Queen” existe depuis le XVIIIème siècle et fait référence aux hommes qui se travestissent et laissent traîner (“to drag”) leurs jupes derrière eux.

Jazzi dit: à

Seulement les reines juives comme Régine, et alii !

et alii dit: à

j’ai connu beaucoup de juives sefarad nommées regina; aucune affinité avec elles

et alii dit: à

; le nom de Bourg-la-Reine se serait fixé finalement en référence à la reine Adélaïde de Savoie, épouse de Louis VI le Gros. De fait, le couple royal fonde en ce lieu en 1134 un établissement pour l’abbaye des Dames de Montmartre au lieu-dit Vert Pré18,19.

En 1793, la commune est nommée « Bourg de l’Égalité », puis « Bourg-Égalité » en 1801 puis de nouveau « Bourg-la-Reine » en 181220.

D. dit: à

Quelle splendeur que cette couronne brittanique ! Gode save the Queen !
Plébiscitée par 90 % de ses sujets, selon un sondage récent. Et il se trouvera encore des …. pour essayer de la faire chuter. Honte à eux.

Bloom dit: à

Bloom, défenseur privilégié de classe et de caste !
—
Tu dis ça parce qu’as raté le concours, Baroz. Envieux,

et alii dit: à

bouchées à la reine
Avec les chefs pâtissiers de la cour de Versailles, la reine de France Marie Leszczynska (1703-1768), fille de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, serait à l’origine historique de cette recette traditionnelle de la gastronomie française.

Bloom dit: à

Tu dis ça parce que T’as raté le concours, Baroz. Envieux!

D. dit: à

Merci, Madam, pour ce jubilé.

D. dit: à

T’habites Bourg-la-Reine, Jazzi ?!
Franchement j’en doute.

D. dit: à

La Reine a demandé à chaque sujet britannique de planter un arbre.
Remarquable. Je ne suis pas votre sujet, Madam, mais un lointain cousin, et je planterai un arbre en votre honneur.

closer dit: à

Antony Beevor vient de publier un nouveau chef-d’oeuvre en Angleterre: « Russia: Revolution and Civil War, 1917-1921 ».

Je suppose qu’il sera traduit sans trop tarder.

Jacques dit: à

😈GOD FUCK THE QUEEN😈

et alii dit: à

mais quand Choisy s’appelait (le roy) Choisy est appelée Cauciacum ou Causiacum11, ce n’est pas une histoire de cosaques

et alii dit: à

MIAM,c’est un musée ; la reine est une antiquité (pas modeste)
MUSEE INTERNATIONAL DES ARTS MODESTES A SETE (MIAM)

Phil dit: à

Bouchées à la reine…vol au vent pour ceux qui aiment pas les royaliss

Jean Langoncet dit: à

Ça commence comme ça :

« Je ne lis pas grand-chose, je n’ai pas le temps. Trop d’années perdues déjà en tant de bêtises et de prison ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d’article, le Portrait d’un Antisémite, par Jean-Baptiste Sartre (Temps modernes, décembre 1945). Je parcours ce long devoir, jette un œil, ce n’est ni bon ni mauvais, ce n’est rien du tout, pastiche… une façon de « Lamanièredeux »… Ce petit J.-B. S. a lu l’Etourdi, l’Amateur de Tulipes, etc. Il s’y est pris, évidemment, il n’en sort plus… Toujours au lycée, ce J.-B. S. ! toujours aux pastiches, aux « Lamanièredeux »… La manière de Céline aussi… et puis de bien d’autres… « Putains », etc… « Têtes de rechange »… « Maia »… Rien de grave, bien sûr. J’en traîne un certain nombre au cul de ces petits « Lamanièredeux »… Qu’y puis- je ? Etouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias, ils ne me font point d’honneur, je n’en parle jamais, c’est tout. Progéniture de l’ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.-B. S. ! Son sort où il est placé est bien assez cruel ! Puisqu’il s’agit d’un devoir, je lui aurais donné volontiers sept sur vingt et n’en parlerais plus… Mais page 462, la petite fiente, il m’interloque ! Ah ! le damné pourri croupion ! Qu’ose-t-il écrire ? « Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c’est qu’il était payé.  » Textuel. Holà ! Voici donc ce qu’écrivait ce petit bousier pendant que j’étais en prison en plein péril qu’on me pende. Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui. Que cherches-tu ? Qu’on m’assassine ! C’est l’évidence ! Ici ! Que je t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon caca, le voici qui me dénonce ! (…) »

Céline, À l’agité du bocal

Jean Langoncet dit: à

Enfin, grâce à Céline, Sartre est entré dans la Postérité

et alii dit: à

closer:beevor, vous êtes sur que ce n’est pas de la famille à simone?

lmd dit: à

…à chaque marée basse, Jacques se félicite d’aller chier sur la plage…

Jazzi dit: à

« Tu dis ça parce que T’as raté le concours, Baroz. Envieux! »

Nul en langues étrangères, en géographie, en histoire, en orthographe… je n’aurais jamais eu l’outrecuidance de me présenter au concours, Bloom !

Jazzi dit: à

Pathétique et effrayante, le première apparition au balcon de la reine avec son vieux cousin en doublure du défunt prince consort !
La seconde, avec la firme Windsor quasi au complet et intergénérationnelle était plus supportable.

Alexia Neuhoff dit: à

Parcouru Libération. Pas une ligne, pas un mot sur LE jubilé. Voilà ce qui s’appelle avoir de la tenue.

closer dit: à

A plaisanterie, plaisanterie et demi, et alii…Beevor est le descendant d’une longue lignée de femmes écrivains.

Bloom dit: à

😈GOD FUCK THE QUEEN😈
—
Mort du monothéisme par contamination via l’annus horriblis.

(by the way, there should be an ‘s’ @ F.uck…)

Jazzi dit: à

« Pas une ligne, pas un mot sur LE jubilé. »

A ce point là c’est une faute professionnelle, Alexia !
Ils n’ont plus assez d’argent pour se payer un envoyé spécial ?

lmd dit: à

Celui qui se fait du mouron et commence à mettre ses affaires en ordre, c’est le chapelier de la reine ; jamais il ne retrouvera une si bonne cliente.

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à

« Pas une ligne, pas un mot sur LE jubilé. »

A ce point là c’est une faute professionnelle, Alexia !
Ils n’ont plus assez d’argent pour se payer un envoyé spécial ?

Disons qu’ils ont encore une éthique journalistique et qu’ils préfèrent ne pas gâcher du papier (dont le cours explose) et des talents à des balivernes qui, de ce côté-ci de la Manche, ne concernent que les abonnés de « Point de vue » et autres berneries. God save Ken Loach !

Bloom dit: à

Une autre GB:

https://www.republic.org.uk/

Make Elizabeth the last!

(The Wild Boar Treatment: Dispose of her, Stuff her and Stick her on the wall)

Jean Langoncet dit: à

@God save Ken Loach !

Plan plan-plan

Jean Langoncet dit: à

À la guerre comme à la guerre
L’organe diplomatique de la fédération de Russie répète en boucle : l’Opération Militaire Spéciale se déroule conformément au Plan ; chez les soviétiques, même après des trombes d’eau, les préposés arrosaient les espaces verts, conformément au plan

rose dit: à

Législatives des 12 et 19 juin 2022
Dans la 2ème circonscription, ils sont 13 candidats se présentent (un de plus qu’en 2017).

Foutu 8 en morceaux pour allumer le poêle après avoir lu leur programme. M’en reste 5.
Stupéfaite par les redondances.
Bientôt, je ne vais plus voter. J’irai à la pêche regarder les poissons nager dans la rivière.

Alexia Neuhoff dit: à

Jean Langoncet dit: à

À la guerre comme à la guerre
L’organe diplomatique de la fédération de Russie répète en boucle : l’Opération Militaire Spéciale se déroule conformément au Plan ; chez les soviétiques, même après des trombes d’eau, les préposés arrosaient les espaces verts, conformément au plan

C’était pour se créer un climat océanique de type britannique. Ils appelaient ça « plan d’eau ». Plan sur le bec !

D. dit: à

même après des trombes d’eau, les préposés arrosaient les espaces verts, conformément au plan

–

Mon gardien d’immeuble aussi, Bloom.

Jean Langoncet dit: à

@ Ils appelaient ça « plan d’eau »

En attendant de passer du plan à la pièce, le sketch de Lavrov se noie dans une sinistre réalité

Jean Langoncet dit: à

@La vertu de l’exemple

Faute de chambres froides, combien de sosies ? qu’on disait au KGB

D. dit: à

Pardon, Jean. Je vous ai confondu avec Blooo.

D. dit: à

Mon gardien d’immeuble est autant capable de faire pourrir les plantes en les arrosant après la pluie que de les dessécher en pleine canicule sous le prétexte qu’il ne peut aller au soleil (même dix minutes). Les gens de l’immeuble le trouvent « gentil ». Il va d’arrêt maladie en arrêt maladie. Il ne paye pas l’eau, ni les plantes qu’il faut remplacer. Mais il est payé par les gens qui payent l’eau et les plantes qu’il faut remplacer. il prendra sa retraite dans une dizaine d’année et touchera à cette occasion une prime phénoménale de plusieurs dizaines de milliers d’euros entièrement payée par les mêmes gens, c’est prévu dans la convention collective.
Quand je prendrai ma retraite moi je ne toucherai aucune prime.
Ce qui me rejouit c’est que je vais bientôt m’installer dans une maison à Chaville où il n’y aura pas de gardien.
Je n’aurai pas à provisionner sa prime. D’autres le feront. Et je m’occuperai moi même de mes plantes et de mes arbres que je veux nombreux. Dont un chêne que je baptiserai « chêne d’Elisabeth II » dédié à cette femme que j’aime tant, presque plus que Marine Le Pen. C’est dire !

renato dit: à

«… presque plus que Marine Le Pen. C’est dire ! »

Si l’on voulait insulter Elizabeth II on ne pourrait pas faire mieux !

Jean Langoncet dit: à

@Si l’on voulait insulter Elizabeth II on ne pourrait pas faire mieux !

Dynastie pour dynastie, il faut raison garder. Les Le Pen ne sont pas encore les Windsor, ni même les Ewing qu’il dirait JR – combien de meurtres à leur actif ?

B dit: à

Rose, ici se présenteraient 3 candidates écolo, à moins que je n’aie pas compris. Pourtant on ne peut pas voir que le parti vert rafle la mise. La députée sortante change d’étendard pour s’assurer une réelection probable ( avec les voix de droite). Je serai absente.

Jean Langoncet dit: à

Petit rappel : les Gibis évoquent les Britanniques (G.B., Great Britain) avec leurs chapeaux melons. Les Shadoks représenteraient alors le peuple français et son fameux « système D » dont on parle beaucoup dans les médias de l’époque.

B dit: à

même après des trombes d’eau, les préposés arrosaient les espaces verts, conformément au plan

En union soviétique les plans ont parfois réussi à assécher des mers pour du coton. Maintenant il n’y en a plus qu’un, s’enrichir sur le dos d’un peuple laissé à une pauvre ruralité soumise à la propagande, les citadins diplômés et lucides ont pour certains le réflexe à l’exil peut être aussi parce qu’ils en possèdent les moyens. L’Europe va s’enrichir des jeunes informaticiens russes entre autres.

B dit: à

Jean, je n’avais pas fait le rapport, la GB n’adherait pas encore à l’Europe. Ma série préférée.

rose dit: à

Voleur un jour, voleur toujours.
Vu un ébéniste pour réparer trois belles chaises paillées.
Avais calculé 150 euros.
Il m’a demandé 3 fois 150 euros.
Il y a trente ans, il rachetait une misère des doubles portes en merisier d’une superbe bâtisse. Pour les revendre quatre fois le prix.
Vais apprendre à faire de la colle chaude.
Voleur un jour, voleur toujours.

rose dit: à

Renato :
Précisément, la vertu de l’exemplarité.

Si ce n’est que là, grosse fatigue.

B dit: à

God save Ken Loach !

Il y a aussi le talentueux Stephen Frears à qui l’on doit The Queen. Je n’ai pas vu toute sa filmo mais ce que j’en connais est sans défauts. Je suis fan et il n’est pas l’auteur d’un cinéma idolâtre ou fervent de la couronne d’Angleterre. Critique sociale également.

B dit: à

Il faudrait qu’Arte nous offre un cycle qui lui soit consacré. Il y aussi Peter Greenaway et sa Ronde de nuit entre autres .

Patrice Charoulet dit: à

VOTEZ POUR LUI

J’ignore si l’affiche est la même dans tous les coins de France, mais je découvre à l’instant l’affiche électorale de l’un des douze candidats de ma circonscription. On ne lit AUCUN nom de candidat, mais on voit un canard, « Parti animaliste » et cette simple invitation : « VOTEZ POUR LUI ».
Je ne vais pas voter pour lui, mais c’est une sacrée idée , et il faut être sûr et certain d’avoir zéro député à l’Assemblée nationale pour faire un truc pareil.

Bloom dit: à

Frears est un pur produit de la réaction au thatcherisme, comme Terence Davies ou Mike Leigh.
Thatcher avait cela de bien qu’elle était tellement puissante & rigide idéologiquement qu’elle a fédéré contre elle un grand nombre de talents dans tous les domaines artistiques. On dit ‘antithatchérien’ comme on disait autrefois ‘antinazi’, sans qu’il n’y ait une quelconque comparaison entre la libérale biberonnée à Hayek et Friedman et le petit peintre viennois génocidaire.
Outre-Manche, la violence de la réaction anti-TINA (There Is No Alternative) fut à la mesure de la violence de sa remise en cause du consensus d’après-guerre & son démantèlement de l’Etat providence.

Bloom dit: à

A quelques semaine de sa tournée en Australie, le XV de la Rose (il s’agit de rugby) devra se passer des ses deux excellents centres, Manu Tuilagi et Henry Slade. Coup dur pour Eddy jones, le coach australien de l’équipe, qui n’a pas de remplaçants à la hauteur de ces deux remarquables athlètes.
Les carences de l’équipe d’Angleterre sont symptomatiques de la dérive de ce pays gouverné par un clown triste et dangereux qui illustre le vers célèbre du poète irlandais Yeats:
‘the centre cannot hold’/ le centre ne tient plus
(The Second Coming/ Le Second avènement)

Et ce n’est pas un ripolinage de circonstance à coup de platine qui redorera le blason d’un royaume plus désuni que jamais.

Bloom dit: à

sans qu’il n’y ait ==> qu’il Y ait…

Jean Langoncet dit: à

@il faut être sûr et certain d’avoir zéro député à l’Assemblée nationale pour faire un truc pareil

Si l’on suit le vieil Aristote, l’homme étant un animal politique, les rangs de la prochaine Assemblée nationale devraient être bien garnis

Phil dit: à

Outre-manche

Le guardian apprecie-t-il la « réaction » frenchie après la footbalistique affair, dear Bloom ?

Phil dit: à

Thanks dear Bloom, maybe monkeypox for Prince Andrew

Jean Langoncet dit: à

Dire de quelqu’un qu’il est une bête dans son domaine, n’est-ce pas laudatif ?

Bloom dit: à

maybe monkeypox for Prince Andrew
–
or yet another dose of the clap, dear Phil (?), Horny Andy is a standing (erect) joke.

bouguereau dit: à

On dit ‘antithatchérien’ comme on disait autrefois ‘antinazi’, sans qu’il n’y ait une quelconque comparaison entre la libérale biberonnée à Hayek et Friedman et le petit peintre viennois génocidaire

kabloum cause comme un journaliste dans une presse payé au clic..

bouguereau dit: à

chez les soviétiques, même après des trombes d’eau, les préposés arrosaient les espaces verts, conformément au plan

c’est ce qu’ils regrettent les russes..les plans..les années 90 en russie..tatchère c’est une centre droit

Jean Langoncet dit: à

@tatchère c’est une centre droit

Un point fixe dans nos vies, comme Betty qu’il te dit Jazzi

bouguereau dit: à

Bouchées à la reine…vol au vent pour ceux qui aiment pas les royaliss

vla bien un truc qu’a été parfaitment ruiné par lindustrie du surgelé..il n’en reste presque rien..un truc du passé

Jean Langoncet dit: à

@les années 90 en russie

Marquées par le manque de point fixe

Jean Langoncet dit: à

@vla bien un truc qu’a été parfaitment ruiné par lindustrie du surgelé

N’ayez aucun regret, les ris de veau c’est plein de cholestérol et rarement prélevé avec humanité

bouguereau dit: à

Der Phil, for you to judge:

des troudballe dangliche m’ont dmandé par 2 fois des places à vende dans l’métro..j’aifait un peu d’entrisme avec ces couyons..qu’est ce qu’il était venu bien foutre..telment gonflé à bloc que t’y crois pas..halors hévidemment kabloom et son bréviaire le guardian..vas donc tfaire hanculer

renato dit: à

Vol au vent aux morilles avec pâtes boulangères.

bouguereau dit: à

N’ayez aucun regret, les ris de veau c’est plein de cholestérol et rarement prélevé avec humanité

tu vas pas tmette a causer comme un gratuit haussi..dis

bouguereau dit: à

rénateau il espère sérieuzment pouvoir un jour insérer dla pub dans ses posts

rose dit: à

Balbo.

Vu un ami, un voisin, un italien, un pote, un médecin, un marcheur, un coureur participant à un trail.
Lui ai jeté  » alors tu as gagné » ? 50 km a courus.
M’a répondu « oh le gros mot! ».
M’a dit ensuite « l’important c’est d’arriver ».
Je suis arrivé. J’ai mis huit heures mais je suis arrivé.
Bête à cornes non ?

D. dit: à

renato dit: à
Vol au vent aux morilles avec pâtes boulangères.

–

C’est bon ça.

B dit: à

D, Renato fait partie de la génération vol au vent, ça ne se fait plus que chez le traiteur.

renato dit: à

«… ça ne se fait plus que chez le traiteur. »

Pas vrai.

B dit: à

Renato, comme je ne sors pour ainsi dire pas je n’en vois toujours que dans les vitrines réfrigérées. Je suis de mauvaise foi sur ce coup. Ma mère en cuisinait de très bons

Bloom dit: à

Oublie pas tes pilules colorées, le boug, hein? Tu vas quand même pas te refaire une Le Priol…
Asshole.

Bloom dit: à

Sinn Féin vice president Michelle O’Neill wrote to the queen to praise her “significant” contribution to the peace process and to acknowledge her “dedicated public service to the British people” during her 70 years on the throne.

Ms O’Neill thanked the queen for her “warmth and unfailing courtesy” on the occasions when the pair have met and wrote of the “value and respect” she had for the monarch’s contribution to reconciliation

Former DUP leader Dame Arlene praised Ms O’Neill’s gesture.

“Obviously, I very much welcome it,” she told BBC Radio Ulster.

The Irish News

D. dit: à

Sur le coup du vol-au-vent je suis solidaire avec mon ami renato.

D. dit: à

Vol-au-vent vin jaune et morille. Terrible.

rose dit: à

Les surdoués.
C’est un commerce.
Et, titre de l’article, le marché est très juteux.
HPI, très tendance.

Jazzi dit: à

« HPI, très tendance. »

La série sur TF1 est très drôle.

Alexia Neuhoff dit: à

Que devient Janssen J-J ? Une croisière sur le Nil ? Un tour à Londres pour assister en première ligne aux festivités jubilatoires ? Parti sur les chemins de Compostelle ? Il manque…

Jazzi dit: à

En lune de miel avec Marie sasseur, Alexia.

Alexia Neuhoff dit: à

« Miel » ou fiel, Jazzi ?

JC..... dit: à

« JJJ en lune de miel avec Marie sasseur, Alexia. » (jazzi)

Je confirme le déroulement du drame : le miel a tourné rapidement au vinaigre.

Marie s’est vite aperçue que Gigi était une lesbienne bavarde, JJJ que Marie était un homosexuel queer, ancien adjudant de la Légion Etrangère.

Depuis le drame, aucune nouvelle.

Phil dit: à

Le vol au vent reste une spécialité de nos amis Belges qui ne veulent pas de « boucher » pour la reine. Qu’est devenu l’éditeur Steele de Céline, Belge et compagnon de Denoël assassiné par nos amis Français ?

rose dit: à

(Pas la télé.)

Vendredi 3 juin 8h40. Temps moyen mais chaud extrêmement.

renato dit: à

« HPI, très tendance. »

Il y a quelques années la tendance était SA (syndrome d’Asperger).

Bloom dit: à

Carlos, un bon copain philosophe a écrit un livre passionnant sur les surdoués:
« Intelligents, trop intelligents / Les « surdoués » : de l’autre côté du miroir, éditions J.-C. Lattès, 2014
Ecrit en connaissance de cause…

Patrice Charoulet dit: à

LES AFFICHES DES LEGISLATIVES

Je n’ai pas encore vu toutes les affiches choisies pour les législatives. J’ai_dit qu’une affiche, celle du parti animaliste ( pour lequel je ne voterai pas) a trouvé inutile de mettre le nom de ses deux can-didats et a mis un gros canard jaune au milieu de l’affiche. Cela donne à penser.
Il y a cinq ans, au moins deux partis, celui de Mme Le Pen et celui de l’actuel président avaient opté pour une affiche à deux têtes, celle du leader national et celle, très souvent inconnue, du candidat local.
Tous les partis ne peuvent choisir cette stratégie. Imaginez la tête d’Olivier Faure, patron du PS, à côté de la tête du candidat local !
Mais l’affiche à deux têtes comme l’affiche animaliste nous indiquent la tendance (hélas!) de l’avenir.
Peut-être verrons-nous un jour la tête de Zemmour ou de Le Pen seulement sur l’affiche. Et en- dessous : Votez pour mon candidat ( Est-il vraiment nécessaire que je vous dise son nom?).
Il fut un temps où aux législatives s’affrontaient de grands élus, bien connus localement, de gauche ou de droite.
Il en reste. A la bonne heure ! Je regrette l’évolution en cours.
Non les législatives ne sont pas le troisième tour de la présidentielle !

renato dit: à

Danemark et défense commune européenne : avec un référendum, la clause d’opt-out qui depuis 1993 permettait à Copenhague de ne pas adhérer à la politique de sécurité commune a été abolie.

et alii dit: à

nous nous avons « la petite reine »!
la petite reine ont fortement augmenté dans les grandes villes françaises sur les cinq premiers mois de l’année,

et alii dit: à

Si le vélo s’appelle la petite reine… C’est à cause d’une reine des Pays-Bas, grande amatrice de vélo ! En 1890, Wilhelmine, âgée de 10 ans à peine, succède à Guillaume III. La souveraine prend l’habitude de circuler à vélo dans son royaume. La presse française salue cette « petite reine à bicyclette », notamment lors de sa visite en 1898.

Une expression tout de suite adoptée
Très populaire dès cette époque, l’expression désigne vite le vélo lui-même : la « reine Bicyclette » (devenue « petite reine » en 1911).Quant à Wilhelmine, elle a continué à pédaler jusqu’à son abdication en 1948. Son arrière-petit-fils, l’actuel roi Willem-Alexander, a perpétué cette tradition. Les Pays-Bas sont parfois surnommés la « monarchie à bicyclette ».
https://www.caminteresse.fr/societe/pourquoi-appelle-t-on-le-velo-la-petite-reine-1183252/

et alii dit: à

carlos tinocco:
Carlos Tinoco est normalien, agrégé de philosophie, enseignant et psychanalyste. À l’âge de dix ans, il a intégré l’un des premiers centres en France dédiés aux enfants dits « précoces » : Jeunes Vocations artistiques, scientifiques et littéraires. Père de deux enfants, il vit à Paris.

Marie Sasseur dit: à

@ En lune de miel avec Marie sasseur

Hello,
Un petit coucou pour vous dire que c’est pas réciproque.
Après une croisière sur la Seine, je suis parisienne pour quelques jours…

Pour ce roman abominable de Celine, je ne suis pas du tout d’accord avec la lecture qu’en a faite Passou. Pour son roman de  » genre », il peut revoir sa copie.

Sinon, j’ai cru comprendre, et peut-être confirmé par une phrase sibylline de ce brouillon que le soldat Destouches en convalescence dans cet hôpital de campagne avait engrossé une  » soignante « , qui pourrait bien être la L’Espinasse.

Alors ?

Je ne vous dis pas a bientôt.

Jazzi dit: à

« je suis parisienne pour quelques jours… »

Bienvenue à Paris, MS !
Si vous en avez l’occasion, allez faire un tour au jardin de Bagatelle, dans le bois de Boulogne.
J’y étais hier : la roseraie et le jardin des Iris se présentent dans toute leur splendeur !
J’ai pris des photos et prépare l’article pour le blog du léZard de Paris…

D. dit: à

Ce que tu es romantique, Jazzi.

D. dit: à

Les croisières Rhin-Seine, c’est pour les vieux retraités allemands, normalement.

et alii dit: à

Aussi inattendu qu’amusant, le message a été rédigé à proximité directe d’une représentation phallique. « Secvndinvs Cacor », traduit du latin en « Secundinus, l’emmerdeur », peut-on lire à droite du pénis dessiné, relate vendredi 27 mai le quotidien britannique The Independent. La grossièreté vise ledit Secundinus, soldat romain qui a vraisemblablement arpenté cet ancien fort, situé à proximité du mur d’Hadrien et du Sycamore Gap Tree, un gigantesque érable devenu une attraction touristique.

D. dit: à

Il est pas allemand, JJJ ? Maus sait-on jamais… Ach…

et alii dit: à

au jardin de Bagatelle,
pour quel massacre?

lmd dit: à

Pour laisser un petit cailloux ; Jazzy, croyez-vous que si on va à Paris ce soit pour aller voir les roses ? Les roses des jardins municipaux, c’est pour les Parisiens, confondons pas .

renato dit: à

Peut-être pas, mais certains ne vont à Colmar que pour la Vierge au buisson de roses.

rose dit: à

Marie Sasseur dans un jardin de roses parlant bagatelle avec JJJ.
Je prépare robe et souliers vernis.

DHH dit: à

Massacre
qui veut bien m’aider ?
dans un roman très connu le chien s’appelle Massacre.je n’arrive pas à le retrouver dans mes souvenirs et j’enrage à le chercher
dites le moi.
Merci

rose dit: à

DHH
Le chien qui a compagne Paul enfant dans une Vie de Guy de Maupassant ?

rose dit: à

accompagne

Alexia Neuhoff dit: à

DHH c’est dans « Une vie » de Guy de Maupassant.

Jazzi dit: à

Voulez-vous humer avec le léZard le suave parfum des roses ?
Avec lui, c’est gratuit !

et alii dit: à

L’Haÿ-les-Roses (/laj le ʁoz/Note 1) est une commune située dans la région Île-de-France, en France. Devenue sous-préfecture en 1972, la ville est ainsi un chef-lieu d’arrondissement du Val-de-Marne.

L’Haÿ-les-Roses est l’une des quatre communes françaises comportant un y-tréma dans leur nom (avec Moÿ-de-l’Aisne, Faÿ-lès-Nemours et Aÿ-Champagne).
Le toponyme vient d’un nom de domaine gallo-roman Laiacum (795), Lagiacum (829) « domaine de Laius »11, qui évolue régulièrement en Lay /laj/ puis est écrit L’Haÿ avec déglutination d’un article inexactement supposé.

C’est en 1914 que L’Haÿ obtient de devenir « L’Haÿ-les-Roses », honorant ainsi la notoriété de sa roseraie créée par Jules Gravereaux entre 1892 et 1894. Après vote du conseil municipal en date du 22 octobre 1912 (qui dénonce une homophonie avec la commune de Lagny, distante d’une cinquantaine de kilomètres, qui deviendra Lagny-sur-Marne en 1971), un décret présidentiel est signé le 10 mai 1914. Le président Raymond Poincaré et Jules Gravereaux étaient amis, ce qui fait qu’on ne sait pas qui du maire, du rhodologue ou du président a eu l’initiative de ce changement de nom, qui intervient pour le vingtième anniversaire de la roseraie. Le délai entre la décision du conseil municipal et le décret peut être expliqué par le fait que les rosiers florissant en mai, l’événement aurait été organisé début mai12.

DHH dit: à

@alexia
merci!

Jazzi dit: à

/Users/jackybarozzi/Desktop/Jacky/Roses de Bagatelle.m4v

Jazzi dit: à

C’était un test mais ça marche pas !

Bloom dit: à

A deux pas de Bagatelle, le massacre.
Perpétré par les potes a Céline.

Passant, retiens-bien les noms de ces jeunes gens et recueille-toi:

Fernand Bellenger
Jacques Bernard
Roger Bernard
Pierre Bezet
Charles Birette
Henri Blanchet
Claude Bouvelle
Paul Buchaillot
Robert Chalard
Raymond Counil
Jacques Delporte
Jean Desfarges
Arthur de Smet
Marcel Douret
Jean-Pierre Dudraisil-Élie
René Faugeras
Bernard Gante
John Gay
Maurice Guilbert
Guy Hémery
Franck Hémon
Michel-Henri Huchard
Georges Lorioz
Robert Magisson
Jacques Restignat
Pierre Rouillon
Pierre Sarrabayrouse
Jacques Schlosser
Maurice Thibairenq
Georges Trapletti
Luigi Vannini
Roland Verdeaux
Gabriel Verdier
Jean Véron
Pierre Weczerka

et alii dit: à

ROSE, consolez vous :roses < essor!
bonne soirée

Amanda Lire dit: à

Roose est rosse comme bronze est brosse.
Signé : une truffe. 😉

Jean Langoncet dit: à

@Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.

Si lesdits pamphlets ou écrits polémiques ont été publiés du vivant de l’auteur et avec son accord, si ce dernier s’est justement opposé à leur réédition dans l’immédiat après guerre, ils font indéniablement partie de l’oeuvre de Céline. S’agissant de Guerre et des « inédits » à paraître, qui décide et selon quels critères que des brouillons, des premiers jets, si intéressants soient-ils, constituent des romans faisant partie intégrante de l’oeuvre ?

D. dit: à

Je n’ai pas compris votre Louis XV, Bérénice. Quel en était le sens ?

B dit: à

N’avez vous pas annoncé que JDeep interpreterait ce rôle, c’était un gag?

Phil dit: à

Passant,

Danton sur sa tombe, même épitaphe, dear Bloom. Tragique, indeed. avez vous des informations sur les tueurs de Denoël ? Une dame au pedigree universitaire promettait une biographie détaillée, rapidement stoppée en plein vol (aérien), les cartons gallimard seraient vides. Nous devons ce Céline à des receleurs corses qui se prennent pour des éditeurs.

D. dit: à

Non vous confondez, Bérénice. D’ailleurs je ne sais pas ce que veut dire votre djeep. Qu’est-ce que vous racontez ?

D. dit: à

C’était un test mais ça marche pas !

–

Heureusement que ça marche pas, Jazzi, parce que ce serait une porte ouverte au monde entier pour piller ton PC.

closer dit: à

« Compétition officielle » est bien meilleur que sa présentation vulgaire et tapageuse le suggère…J’ai failli ne pas y aller, seule la langue espagnole m’a décidé. Bien m’en a pris. Drôle et intelligent. Penelope Cruz, Oscar Martinez et Antonio Banderas sont parfaits.
Donne nous ta critique JB !

B dit: à

Vouliez vous dire qu’après ce procès personne n’offrirait plus de rôle à l’acteur, que sa carrière était ruinée?

B dit: à

Denoël savait trop de choses qu’un procès aurait fait remonter à la surface, vous pensez que pour ces raisons d’autres qui n’ont pas été inquiétés l’ont fait liquider?

B dit: à

Les archives Denoël sont dans le fond de l’université du Michigan.

B dit: à

Vous pourriez les explorer, Phil, et écrire sur ce sujet qui vous tient à coeur.

rose dit: à

Samedi 4 juin 2022 5h22
Le coq chante, temps frais de la nuit.
Aujourd’hui, villa Méditerranée à Marseille, ouverture de la reproduction de la grotte Cosquer.

Bonne journée, et bon shabbat commencé hier soir au coucher du soleil.

rose dit: à

Réveil à 4h42, ayant dormi. Cela participe du miracle.
La semaine qui se clôt, cela a été une nuit sur deux sans dormir, réveil hagard, avancée au radar.
Mercredi 1er juin, ai annoncé à mon psychiatre que j’étais sur le chemin de la sainteté (comme Marion Cotillard, Alice dans Frères et soeur, d’après Louis. Joué par Melvin Poupaud).

rose dit: à

Jazzi

Votre billet sur Bagatelle et ses jardins est formidable.
Envie réelle d’aller le visiter.

rose dit: à

aller le visiter. Parfois, les rosiers sont remontants et fleurissent tout l’été.

rose dit: à

Frères et soeur d’Arnaud Desplechin.
Décidé de ne pas y aller puis volte-face.
Pas d’émotion, ni de scandale intérieur. En sortant, envie de dire au projectionniste « bon ben, on se tire une balle ». Me suis tue.

Ne vais pas faire une critique détaillée fort bien assumée par Jazzi et Janssen J-J.
En vrac, pas moyen de faire mieux, quelques remarques :
c’est une maladie -gravissime- que porte Alice qui massacre allègrement son frère cadet, Louis.
Elle est atteinte de perversion et elle jouit de le faire souffrir ainsi, avec cette intensité mortifère. Elle jouit immensément.
Lui hoquète et vit en situation de noyade permanente, la tête plongée dans l’eau, glauque, il reprend une goulée d’air et replonge. Cocaïne et alcools, divers et frelatés l’aident à survivre à ses rares moments hors apnée, mais pas à guérir.
À survivre tout juste.
Jacob meurt, à 6 ans, il a raison. Beau moyen d’évasion.
Joseph, androgyne, qu’elle catastrophe pour lui de se taper une mère pareille.
Les parents, les pauvres. Veulent juste qu’on leur foute la paix.Elle ne sort pas du coma pour pleurer et encore pleurer. Elle le sait que l’enfant est assassiné à coups de poignard dans le dos mais elle ne veut pas le savoir. Elle meurt. Excellent échappatoire. Au moins, elle n’assumera pas son rôle dans le déséquilibre familial.
D’ailleurs, elle et son mari, ils n’ont rien compris à comment ils en sont arrives là, à un tel carnage.
Louis : il a deux chances incommensurables dans le champ de ruines dans lequel il évolue :
son amoureuse, juive. Paraissent s’aimer.
Ce départ à la montagne, chérie après l’abandon de Jacob.
On n’y arrive qu’à cheval. Espère vivement qu’ils y feront souche. Qu’il y aura une source quelque part.
Alice : pas de commentaire. La pauvre !

rose dit: à

quelle catastrophe pour lui de se taper etc.
Elle ose, n’a peur de rien. Devrait avoir peur d’elle-même pourtant.
Elle ose donner à Joseph le petit billet écrit au cimetière pour rencontrer Louis au café à 10 heures le lendemain.
L’aurait pas dû y aller.
Cela ne sert à rien. Même si la roumaine a joué un rôle dans son chemin vers. Pas compris le rôle de la roumaine.
La seule chose qui aurait une importance primordiale, pas pour Louis mais pour elle-même, aurait été qu’avant sa mort Alice ait la clarté de/sur la conscience de ses actes. Pas sûre du tout. Tellement imbue d’elle-même (bis) et de sa supériorité intrinsèque.
Si pas la lumière, infuse, en posant le premier pied sur la barque du Léthé, coulera d’entrée, aux Enfers.

renato dit: à

Morts mystérieuses à Moscou, trois danseuses ont disparu en un mois.

04.06 — 06.28

renato dit: à

Les calculs d’apothicaire bien à part, quel argument politique opposent Berlin et Paris à l’octroi à l’Ukraine du statut de pays candidat à l’UE ?

et alii dit: à

philo mag :cite « céline »:
… Lui qui ne connaissait que le catéchisme ! Ils se sont mis, proclamèrent-ils, à l’éduquer… Ah ! ils en avaient des vérités à lui révéler ! et des belles ! Et des pas fatiguées ! Qui brillaient ! Qu’on en restait tout ébloui ! C’est ça ! qu’il a commencé par dire, le bon peuple, c’est bien ça ! C’est tout à fait ça ! Mourons tous pour ça ! Il ne demande jamais qu’à mourir le peuple ! Il est ainsi. ‘Vive Diderot !’ qu’ils ont gueulé et puis ‘Bravo Voltaire !’ En voilà au moins des philosophes ! Et vive aussi Carnot qui organise si bien les victoires ! Et vive tout le monde ! Voilà au moins des gars qui ne le laissent pas crever dans l’ignorance et le fétichisme le bon peuple ! Ils lui montrent eux les routes de la Liberté ! Ils l’émancipent !”
https://www.philomag.com/articles/celine-philosophe-55-lheritage-celinien?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=5480f5e93b-newsletters_COPY_03&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-5480f5e93b-217926025

renato dit: à

La Russie, serait, selon Poutine, le bouc émissaire de la crise alimentaire. Drôle de perception de la réalité !

Jazzi dit: à

Merci rose, pour Bagatelle.
Je savais bien que ce film de Desplechin ne vous laisserait pas intacte !

Amanda Lire dit: à

Morts mystérieuses à Moscou, trois danseuses ont disparu en un mois.

Normal ou tout du moins chorégraphiquement compréhensible. Elles étaient adeptes de la danse cul nu!

Jazzi dit: à

Bon, tu m’as convaincu d’aller voir « Compétition officielle », closer.
D’après la bande-annonce, j’avais l’impression d’un sous-produit d’Almodovar, qui est aussi le producteur de ce film.

Amanda Lire dit: à

C’est une installation d’art contemporain, Jazzi. Tu n’y comprends rien! 😉

Amanda Lire dit: à

Jazzi,
Il s’agit de l’esthétique des « TAS », figure de construction/non construction archétypale, des artistes de l’art contemporain.
( Certains ont d’ailleurs fait la liste de ces tas multiples et divers achetés par les FRACS. Plus de 300 à ce jour…)

rose dit: à

Jazzi

C’est un tas, voyons.

rose dit: à

Rose, anti tas
Tafanar.
Tapinois.

rose dit: à

Rien, jazzi. Vous ne comprenez rien à l’art contemporain (recyclez-vous dans les jardins).

Amanda Lire dit: à

Rose, anti tas

( Mais pas anti tout!)

Tchin, tchin!

rose dit: à

Amanda Lire

Je pratique le tas de bois ; à part cela rien. Pas d’étirements, pas de marche nordique. Suis à l’ouest.
À midi je vais manger des spaghettis en sauce tomate maison.

rose dit: à

Antiphonème.
Antiphigourique.

rose dit: à

m’enfin.

rose dit: à

En 7 lettres, mélange indigeste
POUTINE

et alii dit: à

tape-cul!
assez, moi, je cherche un nom pour le chien d’une amie!

Amanda Lire dit: à

M’enfin, me voyez-vous participer à de telles gaudrioles ?
J’sais pas.
Mai ça corrige et afferme les fesses molles, rose! 😉

Amanda Lire dit: à

et alii dit: à

tape-cul!
assez

Pourquoi donc, et alii, vous avez les fesses en forme de soufflets d’accordéon? 🙂

Amanda Lire dit: à

En 7 lettres, mélange indigeste
POUTINE

C’est vrai que l’on pense spontanément à Blédine!

et alii dit: à

Un tapecul (également écrit tape-cul ou tapecu) est une voile établie à l’arrière d’un voilier, alors souvent qualifié de yawl, sur le mât de tapecul1.

et alii dit: à

Dans les deux cas on peut dire que le tapecul a d’abord une fonction d’équilibrage
vous ne connaissez rien aux fonctions

et alii dit: à

La voile de tapecul déborde généralement à l’arrière du navire. Dans ce cas, l’écoute de tapecul peut être fixée sur une queue de malet. Quand cette voile est au tiers, elle porte aussi le nom de malet.
malet comme malet et isaac

et alii dit: à

le monde:
Pourquoi le Malet &  Isaac ne fut rédigé que par Isaac
Un manuel pour deux 1|6. A la découverte des duos qui ont créé nos livres de classe. Cette semaine, les auteurs de la bible de l’enseignement de l’histoire française (années 1920-1960) qui, en fin de compte, n’est l’œuvre que d’un seul homme.

et alii dit: à

le monde:
. Le Malet-Isaac (si peu Malet et si fortement Isaac) défend clairement un idéal « républicain, laïque, de centre gauche », comme le définit André Kaspi, à qui l’on doit une formidable biographie d’un « travailleur d’histoire » jusque-là méconnu (Jules Isaac ou la passion de la vérité, Plon, 2002). A lire le manuel, on voit qu’il évite le patriotisme exacerbé qui conduit au nationalisme agressif puisque Isaac y ­dénonce « les effets déformants de l’optique nationale ». Peut-on rêver catéchisme plus ­pacifiste quand on écrit l’Histoire sans la moindre référence à Dieu et qu’on proclame : « La vérité historique n’a pas de patrie, ne porte pas d’écharpe tricolore » ?

« Les juifs perfides »
Si on se gardera d’oublier que seule une minorité d’enfants accède à l’enseignement secondaire (100 000 en 1920, 310 000 en 1945) et que chacun n’a pas eu entre les mains un Malet-Isaac, c’est statistiquement le choix le plus fréquent, les manuels concurrents ne s’octroyant vers 1946 qu’à peine 20 % du marché.

rose dit: à

Ai lu tout philo mag sur Céline, Octave et Ariane (les parents mais les parents !).
Passionnant de bout en bout. Surtout ce que dit Bardamu. In fine, Céline, c’est un type qui va aux tréfonds de la nature humaine.

rose dit: à

Amanda Lire

Ventre mou d’accord. Mais fesses pas du tout molles. Et puis, ai le sens du ridicule moi. Plutôt nager dans ce lac que me contorsionner avec tous ces vieux décatis.

et alii dit: à

ou comme Marie Louise MALLET :mais avec 2L
Résumé: « Je ne saurais parler d’autrui », donc, seulement lui parler, « l’appeler au vocatif »,
lisons-nous. Mais lorsque il n’est plus possible de « lui parler », lorsque la mort rend l’adresse
impossible ou tragiquement vaine, que peut-on faire ? Que faire, que dire quand vient, « chaque
fois unique, la fin du monde » ? – Hommage de Marie-Louise Mallet à Jacques Derrida prononcé
au Colloque Jan Hus de La Rochelle, juillet 2005.
http://sens-public.org/IMG/pdf/SensPublic_MLMallet_HommageDerrida.pdf

rose dit: à

Un nom pour le chien d’une amie : Montoutou.
Ça fait un peu africain mais c’est joli.

Patrice Charoulet dit: à

NOUS AVONS TOUJOURS VU LES PHILOSOPHES PERSECUTES PAR LES FANATIQUES . (VOLTAIRE , 1764)

rose dit: à

Ou alors Argos.
Mais quelle est la lettre de l’année 2022 ?

Paul Edel dit: à

Montoutou, village Occitan

JC..... dit: à

RETOUR AU PRESENT

« Le dépeceur de Montauban, condamné à 30 ans de prison, se présente-t-il vraiment aux législatives en région Paca? » (Var matin)

Exact ! Oui, ce n’est pas un fake-news. Il séquestre, tue, démembre un homme, fait 24 ans de taule et se présente avec autorisation préfectorale.

Pas belle la vie* ?

*…pas celle de la victime morte, naturellement…;

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