de Pierre Assouline

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« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Pas un fond de tiroir ni un rogaton, Guerre (édition de Pascal Fouché, avant-propos de François Gibault, 182 pages, 19 euros, Gallimard) de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), premier de ses textes inédits exhumés l’an dernier, est incontestablement une pièce d’un des puzzles les plus fascinants de l’histoire littéraire du siècle passé. Un chainon manquant dans la geste autobiographique de l’écrivain.

Ferdinand, seul rescapé d’une compagnie décimée par un obus allemand pendant la première guerre mondiale, rencontre dans son errance un soldat anglais avec lequel il se rend à Ypres avant d’être soigné. Même si cela commence sur la ligne de front, l’essentiel du récit se déroule à l’arrière, dans des hôpitaux de campagne non loin du front à Peurdu-sur_la Lys, transposition de Hazebrouck (Nord) où le soldat Destouches se remit de ses blessures.

Les mots sont ceux des chambrées, seulement un peu plus. Ceux que cela choque n’ont qu’à aller se promener du côté du Feu (Prix Goncourt 1916) d’Henri Barbusse. Dans Guerre, le sexe comme ultime source de vie est partout dans un univers où la mort rôde tout le temps. Les femmes en sortent laminées mais il n’y en a pas que pour « les grognasses » et « les pouffiasses » ; pour les hommes aussi, que « des cons », des jaloux, des héros de pacotille, des matamores, sans oublier « les bicots » ; Cascade, le personnage de souteneur, est pathétique ; mais un #balancetonCéline n’est même pas à redouter tant il a déjà connu pire.

Premier jet daté de 1934, rageur, hésitant, tâtonnant, inégal, peu ponctué, il nous parvient dans un style flottant, incertain, entre deux eaux comme d’un auteur qui doute et se cherche. Ce serait compréhensible d’un débutant mais cela intrigue chez celui qui, un an avant, a publié Voyage au bout de la nuit qui l’a révélé aux jurys, à la critique, au public. Mais on y retrouve déjà toute sa violence à commencer par celle qu’il fait subir à la langue. Puissant, crépusculaire, cru, salace, obscène… Dès l’entame, on est plongé dans les carcasses d’homme à vif, le cru de la viande, les lambeaux de membres, des bides sondés qui débordent comme des cuves à confiture, la foire aux crevés, autant de pelures de vie. La boue, le dégueulis, le sang, la merde…

Paradoxalement, ce manuscrit difficilement déchiffrable doit aussi sa réussite à son inachèvement. Rescapé d’une improbable épopée à l’issue de laquelle il a récemment réapparu soixante-dix-sept ans après avoir été abandonné par l’écrivain dans la précipitation de son départ pour Sigmaringen et volé dans la folie de la Libération, il a la bonne distance : 131 pages (même si le livre publié en compte 184 avec ses annexes). De quoi lui conserver sa vivacité, son élan, sa rapidité. Des qualités qui se seraient peut-être estompées si l’auteur avait eu le loisir de le reprendre, de l’amplifier, de lui conférer une rigueur qui lui fait défaut. Au lieu de quoi il a préféré l’interrompre et le mettre de côté pour se consacrer à l’écriture de ce qui sera son chef d’œuvre (Mort à crédit). Destouches s’apprête à devenir vraiment Céline et l’ancien maréchal des logis, un écrivain. Mais la guerre est encore en lui. Jamais elle ne le quittera jusqu’à son dernier souffle. Tout l’y ramène. Elle est à la clef de l’homme, donc de l’œuvre. On le savait déjà par sa correspondance notamment. On en a là la confirmation.

De l’autobiographie saisie par l’exagération. Il disait avoir « mille pages de cauchemars en réserve ». On n’ira pas vérifier si les infirmières branlaient effectivement les blessés dans leur lit pour les soulager un peu- ni si elles étaient aussi lubriques que l’Espinasse et si les déserteurs étaient fusillés en série. Le plus souvent, en en rajoutant, il noircit tableau déjà bien sombre, comme à son habitude. Au passage, il renforce l’une des légendes les plus tenaces qu’il n’a pas découragées. Grièvement blessé au bras droit par une balle alors qu’il était seul (et non par un obus qui aurait anéanti sa compagnie), l’ouïe en compote, il a réellement subi de violents chocs qui lui ont infligé « ma torture de tête », de quoi lui valoir à vie névralgies, céphalées, acouphènes mais certainement pas de trépanation.

Récit de guerre et roman de convalescence autant que chronique provinciale, Guerre autorise une méditation sur la perte de la dignité et de toute humanité tant sur le champ de bataille que dans l’outre-monde des séquelles. Qu’il s’agisse d’un chapitre retranché du Voyage au bout de la nuit (prix Renaudot 1932) , d’un avant-goût de Mort à crédit (1936) ou plus vraisemblablement du premier jet d’un roman complet à venir mais jamais advenu (« je raconterais… » surgit à plusieurs reprises), c’est un récit qui se suffit à lui-même- contrairement aux fameux 75 feuillets inédits de Proust récemment découverts et publiés qui n’ont d’intérêt que pour les généticiens de la littérature.

Tiré à l’origine à 80 000 exemplaires, Guerre a vu son tirage épuisé le jour de sa sortie. Depuis, le nom de Céline caracole en tête des listes de meilleures ventes dans la catégorie « fiction » des nouveautés, ce qui a quelques chose d’irréel en 2022. La critique a été abondante et globalement enthousiaste à quelques exceptions près. Ce livre plaira d’autant moins aux habituels contempteurs de l’écrivain qu’en émerge le portrait d’un pacifiste traumatisé et non celui, tellement plus pratique à écarter du canon littéraire, d’un antisémite pathologique. Célinophobes s’abstenir, donc. Guerre ne vous réconciliera pas avec le bonhomme. Une fois n’est pas coutume, il n’en ressort pas coupable mais victime : blessures de guerre, vol de manuscrit… Pour ceux qui portent un jugement exclusivement moral sur l’homme et l’oeuvre, étant entendu qu’ils ne font qu’un, c’est embêtant. Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.

P.S : On pourra prolonger la lecture de Guerre par l’exposition consacrée aux « Manuscrits retrouvés » à la galerie Gallimard à Paris jusqu’à la mi-juillet 2022 et par le colloque que la Société d’études céliniennes  sur « Céline et les arts » qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochains à l’Espace Saint-Martin à Paris. On trouvera ici le programme et on pourra y télécharger les résumés des interventions.

(« Céline pendant la guerre (troisième à droite) et une page du manuscrit de Guerre« , Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 342 Réponses pour « Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

et alii dit: à

NON? MONTOUTOU EST UNE DEFORMATION DE MONTRETOUT, la crèche à Marine
« Dans l’enfer de Montretout » : 6 anecdotes incroyables sur l’histoire du clan Le Pen

rose dit: à

Je ne savais pas. Dslée et alii

Phil dit: à

Isaac y ­dénonce « les effets déformants de l’optique nationale »

ce qui ne l’empêchait pas de pratiquer la psychomorphologie pour tirer le portrait des grands hommes de France et Navarre. Comme disait l’autre dans le même genre, la terre ne ment pas.

Bloom dit: à

la terre ne ment pas.

au Sahel, la terre ne rend pas
aux pôles, la terre ne prend pas
dans le Sahara, la terre ne sent pas

sur la tombe a pétine, la terre pue.

Paul Edel dit: à

Et Alii, ma plaisanterie Mon toutou reposait sur un titre d’un best seller: « Montaillou, village occitan » de 1294 à 1324 de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie publié en 1975. L’auteur s’appuie sur les registres d’inquisition de Jacques Fournier afin de retracer la vie des habitants de Montaillou en Haute-Ariège « infesté » par le catharisme. Le livre s’insère dans un contexte qui voit l’émergence de l’anthropologie historique.

La composition de cet ouvrage fut déclenchée par la découverte d’un livre de Jean Duvernoy intitulé Inquisition à Pamiers1, qui était paru en 1966. Emmanuel Le Roy Ladurie consacre deux ans de travail à un « village perdu » des Pyrénées ariègeoises1.

Le succès spectaculaire de l’ouvrage est une surprise2. Il est vendu en France à 250 000 exemplaires et connaît de nombreuses traductions, y compris en japonais et en chinois

Jazzi dit: à

Montretout, petit îlot résidentiel en lisière du parc de Saint-Cloud, était longtemps connu par l’un de ses résidents célèbres : Lino Ventura, rose.
Jusqu’à ce que Jean-Marie Le Pen, à la suite d’un héritage suspect, s’y installe et lui damne le pion !

Montoutou à l’heure allemande ou village occitan, Paul ?

Le Roy Ladurie est avant tout languedocien !

« Ainsi reprend vie le vieux réseau urbain légué par l’occupation romaine. Et à côté des anciennes cités apparaissent des villes toutes neuves, des villes-champignons : Beaucaire, née entre 1020 et 1070, Gaillac, et surtout Montpellier. En 985, Bernard, comte de Melgueil, inféode à un certain Guilhem, sans doute premier seigneur de Montpellier, le mas de ce nom, où réside le serf Adalbert. Un siècle plus tard (texte de 1090), une importante agglomération s’est implantée en cet endroit, près du cami roumieu, du chemin où marchent les pèlerins qui se rendent en Galice, au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ces voyageurs, affamés et poudreux, font halte à l’oratoire de la Vierge, qui porte le nom de Notre-Dame-des-Tables, et aussi aux nombreuses auberges de la ville […] Ville de tavernes et de boutiques, blotties à l’ombre d’un grand sanctuaire, Montpellier, très tôt, regarde vers la mer toute proche, et lui consacre une partie de ses énergies ; et avec elle ses voisines, ses rivales, Arles, Saint-Gilles, Narbonne. Dès le XIe siècle, en effet, le mouvement d’expansion qui lance en avant les défricheurs, qui fait naître les jeunes terroirs et les villes sans passé, provoque aussi l’essor du grand commerce.
[…] Les cités du golfe du Lion, où les Ginouvés (Génois) s’installent nombreux, sont un peu les satellites du grand port de la Riviera : les Génois prennent du reste parti, au mieux de leurs intérêts, dans les querelles intestines des villes et soutiennent par exemple, de leur or et de leurs galères, Guilhem, seigneur de Montpellier, contre ses sujets révoltés (1141).
Cependant, dès la fin du XIe siècle, les Languedociens s’affranchissent de cette tutelle ; riches de l’expérience des négociants ligures et pisans, dont ils ont imité les méthodes, ils vont leur faire concurrence sur les rivages de la Méditerranée orientale.
[…] Plus à l’ouest, à Montpellier, s’affaire une bourgeoisie d’armateurs, de marchands épiciers ou drapiers, d’orfèvres. Le rabbin Benjamin de Tudèle qui, au XIIe siècle, visites les communautés juives du bassin méditerranéen, y voit une cité cosmopolite. Il y rencontre outre ses coreligionnaires, les Arabes du Gharb, les marchands de Lombardie, de la grande Rome, de l’Egypte, de la Gaule, de l’Espagne, de Gênes, de Pise, et il y entend parler « toutes les langues ». La puissance financière de la ville valorise la monnaie locale, le denier melgorien, frappé dans la bourgade voisine de Melgueil.
[…] Le Languedoc, mosaïque de principautés seigneuriales au Xe siècle, tend à devenir une constellation de républiques aristocratiques.
Or cette tendance permanente à la dispersion ne se heurte pas à une
politique résolue d’unification régionale.
[…] Dans ce vide politique languedocien, les monarchies solidement
organisées de France et d’Aragon tendent à exercer une influence croissante.
[…] Au sud, Catalogne et Aragon demeurent des pôles essentiels
d’attraction. Les Guilhem, seigneurs de Montpellier, délaissent leur ville pour se mettre au service des comtes de Barcelone, et combattre les musulmans à Majorque ou à Tortose. Cette maison de Barcelone, maîtresse depuis 1137 de la couronne d’Aragon, intervient toujours davantage dans les affaires languedociennes. Les Trencavel, vicomtes de Carcassonne et de Béziers, passent sous son influence ; et en 1204, Marie de Montpellier, fille du dernier Guilhem et d’Eudoxie de Constantinople, épouse Pierre II d’Aragon.
Les Montpelliérains sont heureux d’être gouvernés par ce jeune et
puissant protecteur. Ils s’inquiètent seulement du peu d’assiduité à ses devoirs de leur nouveau seigneur, amoureux volage et mari peu consciencieux. C’est seulement en 1207 que Pierre II cédant aux larmes de ses sujets consent à passer une nuit avec la reine. Le lendemain, quand le roi sort avec sa jeune femme dans les rues de Montpellier, une foule en liesse se porte au-devant du couple. Les espérances populaires ne sont pas déçues. Jacques d’Aragon naît le 2 février 1208.
(« Histoire du Languedoc », Presses Universitaires de France, 1962)

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…samedi 4 juin 2022 à 13 h 10 min.

…à relire les textes étalées; intervenir à bon escient, une recette en poil de martre ?,
…le mystère,!…
…le prépuce trop étroit, j’en suis aux crèmes qui l’élargisse, autant que que c’est possible, à peu de frais,!…

…le soucis économiste, s’en faire un tabac,!
…la pipe trop cher,!…en plus des risques de contaminations diverses des apprenties perverses,!…
…visé juste, pour uriner, sans se mouiller,!…
…bonne question sans fards,!…sans chirurgies,!…toujours être serrer de près,!…

…cela, nous éloigne un peu, de  » la culture historiques des noble « , et des copies des livres, les  » Faits des Romains « ,!…
…ou autre  » de la puissance aux privilèges « .
…etc,!…La Noblesse au Moyen Age XI°-XV°, siècles,!…
…réunis par Philippe Contamine.
…prendre les autres gens, pour des cochons,!…etc,!..

et alii dit: à

et lui damne le pion !
excellent! enfer et damnation!

MC dit: à

Le registre de Jacques Fournier fut aussi publié, et pas, je crois, par Jean Duvernois. Deux tomes sans commentaires, si je me souviens bien. Bien à vous. MC

et alii dit: à

Enfer et damnation
C’est l’un des textes fondateurs de l’humanité. Ecrit par Dante durant son exil, il raconte son voyage dans les trois royaumes de l’au-delà, l’enfer, le purgatoire et le paradis. Les illustrations furent commandées, vers 1490, à Botticelli, qui y consacra dix années de sa vie. Mais elles disparurent
https://www.lexpress.fr/culture/livre/enfer-et-damnation_822851.html

closer dit: à

La satire est acérée et on rit ou sourit souvent…La fin laisse la porte ouverte à une deuxième saison.
Je n’en dis pas plus !

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi, le Champ de Mars est devenu le terrain de règlements de compte entre deux bandes rivales : le gang Dati contre le gang Hidalgo, une sorte de troisième mi-temps après match à l’hôtel de ville. Vous qui disposez de temps et aimez à flâner dans les espaces verts, revêtez un uniforme de gardien de square et ramenez la paix autour de la tour Eiffel. La République vous en sera reconnaissante.

Jazzi dit: à

Alexia, je prêche la révolution dans les jardins et cimetières de Paris.
Je parle avec les jardiniers et les gardiens, j’entend leurs doléances, je leur dit que c’était mieux avant, quand j’y travaillais, et je leur signale l’existence de mon blog en leur disant de le recommander auprès de leurs collègues…

et alii dit: à

Quand les Géorgiens se sont révoltés en novembre 2003, forçant le président Édouard Chevardnadze à démissionner, les leaders de l’opposition ont cherché un nom également accrocheur qui puisse jouer en faveur de leur mouvement tout aussi pacifique. Au départ, ils ont intégralement copié les Tchèques et l’ont appelé la «révolution de velours». Au bout d’une semaine, ils sont passés à la «révolution des roses», référence aux fleurs que les manifestants étudiants avaient données aux soldats et à la rose que le leader de l’opposition Mikhaïl Saakachvili portait au Parlement, lorsqu’il exigea la démission de Chevardnadze. À la mi-décembre, le nom plus mélodieux de «révolution rose» avait été adopté par les médias.
http://www.slate.fr/story/33091/revolution-nom-couleur-fleur

Bloom dit: à

Comment se représenter l’odeur sèche du Sahara dont parlent les berbères, Bloom ?

Ah Sahara, Sahara, Sahara, le tourisrocrate c’est la gangrène, Ah Sahara, Sahara, le touristocrate s’ensablera.

J’ai ramené deux bouteilles de 1,5 litre de sable rouge du Sahara, après y avoir passé deux nuits à songer aux caravanes d’esclaves qui serpentaient entre le royaume du Ghana & le Maghreb & pour qui l’odeur sèche du Sahara devait être familière…

La traite transsaharienne, est un des nombreux sujets que connait fort bien le nouveau ministre de l’éducation (même si chez nous l’expert en est O. Petré-Grenouilleau), grand lecteur de Meillassoux père.

Il faudra méditer sur l’expression américaine « token Black », ou « Nori alibi ». More anon…

T’as raison, Baroz, la mort, c’était mieux avant. Suffit d’aller au 104 pour se dire que transformer des pompres funèbres en salle concert requiert peut-être un minimum de reconfiguration accoustique (le macchabé est discret par nature).
Cela dit, entre nous et la Cour Eiffel des miracles, les bobos entendent-ils la différence entre la musique qui sort d’un portable et le son Bose? Pas certain.

Amanda Lire dit: à

tous ces vieux décatis.

Toutes plus jeunes que vous, rose…

Bloom dit: à

Noir alibi

Le phénomène est le « tokenism », l’affichage d’individus de groupe minoritaires démographiquement pour souligner son attachement au pluralisme.
Quand on voit le dir cab imposé à Pap, on se dit que plus ça change…

Bloom dit: à

Non content de précariser le présent, le PR récupère le passé en se revendiquant du CNR.
Quelle farce!
Halte à l’instrumentalisation du passé par les puceaux de la vie!

Jazzi dit: à

Pour l’entretien des jardins, c’était indéniablement mieux avant !

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit:
Je me demande, cher Jazzi, si -comme les bons vins- vous ne tournez pas vinaigre. Ce « c’était mieux avant » mériterait d’être interrogé. Il n’est pas certain qu’il résiste à une analyse objective et historiquement fondée. Sauf à considérer qu’une ville doive être aussi ordonnée, paisible et proprette qu’un cimetière (ou un musée). En somme, un territoire dédié aux morts.

rose dit: à

Amanda Lire
J’ai re-regardé en zoomant sûrement pas. Z’ont les cheveux teints ces vieilles peaux appuyées sur leurs bâtons.

Alexia Neuhoff dit: à

Bloom dit: à

Non content de précariser le présent, le PR récupère le passé en se revendiquant du CNR.
Quelle farce!

Conseil National de la Refondation = C.N.R. En effet, ce fut ma première pensée : il fallait oser !

Jazzi dit: à

« une ville doive être aussi ordonnée, paisible et proprette qu’un cimetière »

On voit, chère Alexia, que vous ne fréquentez pas le Père-Lachaise, notamment dans sa partie romantique. Le charme de son désordre y est insondable !
Le problème à Paris, du fait de l’incompétence et de l’ignorance de ses élus, est l’état lamentable actuel de son patrimoine architectural et végétal.

et alii dit: à

aussi proprette:
onçu comme un espace public où l’on inhume les personnes décédées, le et les supposent d’être entretenues. Usure due au temps et à l’usage quotidien du lieu, exposition aux intempéries, souci de modernisation, cet espace public doit faire l’objet d’un soin constant, à la fois par respect des morts et de leurs proches, mais aussi pour des obligations d’hygiène, de sécurité et d’accessibilité.
https://www.lassurance-obseques.fr/guide-obseques/entretien-du-cimetiere/

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi, Paris (tout comme Londres et d’autres villes) a été le théâtre d’effroyables attentats qui ont conduit à supprimer, pour des questions de sécurité, les poubelles dans les rues et espaces publics. Ce qui n’est pas pour rien dans la dégradation de la propreté. En tout cas, c’est loin d’être anecdotique.

et alii dit: à

l’express:
 » La menace militaire chinoise sur Taïwan s’est considérablement accrue ces deux dernières années. L’an dernier, près de 1 000 avions chinois ont pénétré dans notre zone d’identification de défense aérienne. Les Chinois organisent des exercices militaires maritimes et aériens autour de Taïwan ; et ils se sont engagés dans une guerre hybride : cyberattaques, campagnes de désinformation…Le danger était donc déjà très réel. Mais la guerre en Ukraine a provoqué une prise de conscience. Nous observons presque en direct une attaque brutale d’un pays autoritaire contre une démocratie. Ce à quoi pourrait ressembler une guerre avec la Chine devient très concret.

Logo L’Express

D. dit: à

Ce soir je mange des saucisses de Francfort-moutarde.

D. dit: à

Je ne souhaite prendre parti pour personne mais svp expluquez-moi pourquoi Taïwan ne serait pas chinoise ?
Quels faits sont pris en compte et quel raisonnement est appliqué ?

Jean Langoncet dit: à

@expluquez-moi pourquoi Taïwan ne serait pas chinoise

Car le Vatican reconnaît – unlike Ukraine, la question est toutefois complexe sur le plan du droit international – Taïwan comme un Etat indépendant constitué d’un territoire, d’un peuple et d’un gouvernement. Incidemment, qu’en pensent les taïwanais ?

Jazzi dit: à

Alexia, la crasse s’était installée à Paris bien avant les attentats.
La municipalité actuelle n’a aucunes excuses !

et alii dit: à

« Une autre guerre – Histoire et nature du terrorisme « – Grand Format
John A Lynn

D. dit: à

La municipalité actuelle n’a aucunes excuses !

…d’où le pluriel.

D. dit: à

Ben oui, qu’en pensent les taïwanais ?

D. dit: à

Moi je serais de ce district de Taïwan, je serais plutôt content de faire partie de cette superpuissance. J’y trouverais tout ce qu’il me faut : prospérité, sécurité, pouvoir d’achat, travail, fierté d’être chinois.

D. dit: à

Après je ne souhaite prendre parti pour personne. Je ne fais que vous donner un avis. Vous en faites ce que vous voulez. Mais si ça ne tenait qu’à moi…

D. dit: à

Paris est incontestablement très sale. Insuffisamment nettoyé. Comment contester une telle évidence ?

D. dit: à

Il faut aussi dire que ce sont toujours les mêmes qui salissent. Moi je paye beaucoup d’impôts et ne salis jamais, et qu’en j’écris kamais, c’est jalais, mon argent sert à ne pas nettoyer ce que ceux qui payent moins salussent, c’est très clair.

D. dit: à

Vous payez des impôts, Alexia ?

D. dit: à

Tiens il faut que je voys emmène au restaurant, j’avais noté ça et les semaines passant j’ai fini par oublier.

D. dit: à

Macron il ose tout.

D. dit: à

Faut que ça ronfle, que ça impressione.
Ube sorte de Bernard Tapie à sa façon.

D. dit: à

Imaginons que les astres me soient favorables et que je sois tiré au sort pour entrer au CNR. Whaaaaahhhh.

JC..... dit: à

DIMANCHE 5 JUIN 2022, 5h54, 23°, chaleur lourde, ciel couvert

Bien sûr que c’était mieux avant !

C’est comme ça pour toute analyse « objective » du passé, où on garde le bon, où on voile pudiquement le mauvais qui forcément l’accompagne.

L’homo »sapiens » est un animal déraisonnable, très attentif à débarrasser l’histoire de toute rigueur contraire aux rêves du troupeau.

C’était mieux avant !

renato dit: à

C’était mieux avant, évidemment ! j’étais jeune, c’était la fête tous les soirs jusqu’à tard la nuit… et ainsi de suite… Mais : les maladies moins bien soignées ; la pauvreté plus diffuse, bien que moins visible ; seulement la violence extrême avait l’honneur de la chronique ; etc., etc.

Puis, éléments économiques bien à part (voir finances publiques : besoin de financement et endettement, et là se poser la question des pourquoi), en l’absence de sanctions, l’incivilité des gens s’est accentuée : détritus sur les trottoirs ou entassés sur les bords des routes, des mini décharges qui surgissent autour des poubelles (qui débordent).

B dit: à

seulement la violence extrême avait l’honneur de la chronique ; etc.,

Un peu la tête dans le sable, Renato. N’allez pas nous faire croire que les stats se sont améliorées, à moins de faire comme Darmanin et ne pas vouloir voir une partie du problème.. Il me semble que la pauvreté puisque la délinquance et la criminalité y trouvent un terreau était plus digne, plus honnête. Quant aux crimes qui entachent les riches, peut être étaient ils mieux protégés par la loi du silence.

renato dit: à

Faite un tour dans les archives de la presse des années 50 (par exemple) B., avant de m’emmerder avec vos petites leçons de gauchiste à deux balles.

renato dit: à

« Terribles », wow ! voilà pourquoi les grands écrivains se font rares, pourtant rien de terrible dans le fait que c’est la caducité des choses qui favorise les transformations — pas si difficile à comprendre, n’est-ce pas ? —.

B dit: à

Renato, désolée de vous contrarier. Pour ne prendre que cet exemple, il est vrai qu’à l’époque la décapitation était un monopole d’état. Gauchiste à deux balles, non, même si je ne lis aucune étude expliquant le défaut de nos sociétés, l’échec de l’Éducation nationale ou je ne sais quoi qui expliquerait certains comortements, je ne suis pas exactement ce que vous semblez dire. Je n’excuse pas tout, je pense que de nombreux paramètres inexistants dans les années 50 ont complexité la donne. Le Bronx, ça vous dit quelque chose? Et sans oublier que les mafias saupoudrent le globe de drogues diverses et variées pour agrémenter le délitement.

B dit: à

Complexifié.

B dit: à

L’industrie de l’image a surement une responsabilité puisque des êtres, de tous âges, font leurs les schémas violents dont on irrigue des esprits en perte de repères, d’espoirs ou en carence de modèles ou d’éducation.

Bloom dit: à

D., savez-vous ce que vous dirait un Taïwanais?

Cao ni ma, tongzhi.

Googlez, maintenant.

B dit: à

D, si on consulte wiki, on note que Taiwan n’a jamais été dirigée par la Chine populaire. Annexée par le Japon puis refuge de la république de Chine avant que celle ci ne soit définitivement remplacée dans les organes représentatifs par la Chine populaire. Soumise à une dictature sous le nom république de Chine (Ychang Keï-Chek and co) elle a pourtant reussi à s’en soustraire par le vote assez récemment dans l’Histoire.

et alii dit: à

avant, on disait « à deux balles »
maintenant, c’est plus complexe; on précise
à deux balles dans la tête;
à deux balles de foin
c’est l’progrès littéraire et philosophique

closer dit: à

Vous avez raison, B. Ce sont les crimes et délits contre les personnes qui augmentent de façon continue et ce sont évidemment les plus choquants. Entre se faire tabasser à mort sur le trottoir et se faire cambrioler, je crois que le choix est vite fait pour tout le monde…

B dit: à

Renato, stabilité depuis une dizaine d’années néanmoins si l’on doit croire ces graphiques, 1950 c’est un autre monde.

renato dit: à

B., pour la drogue, il y a l’offre parce qu’il y a la demande.

Pour l’éducation — école —, tenir en compte la démocratisation et la spécialisation mal comprises (ai participé à plus d’un jury d’examen et on m’a chaque fois dit sans détours de sorte que 1, sauf scène de mutisme, tout le monde avait droit au diplôme ; que 2, qu’on pouvait accepter des lacunes, car en tout cas chaque étudiant visait une spécialisation).
Pour la jouer comique, si le collège d’aujourd’hui présentait les mêmes difficultés du collège des années 50, il y aurait beaucoup moins de HPI !

Puis il y a les exigences de parents parfois violents, sans chercher loin, l’un de mes ami, instituteur, a démissionné suite aux menaces d’un père mécontent de l’évaluation de son fils ; un autre, — agrégé, histoire — a démissionné pour la même raison et aujourd’hui travaille comme éducateur dans une prison).

Sans compter les délires de quelques théoriciens de la pédagogie.

Enfin, inutile d’aller plus loin. Que tout n’est pas roses et marrons glacés c’est une évidence, mais, progrès techniques bien à part, il y a une différence entre maintenant et avant : l’information. À ce propos, plutôt que regarder les statistiques, visitez les archives de la presse, vous verrez la quantité d’infos qui ne passaient pas le seuil de l’intérêt du public, tenez aussi en compte les difficultés des victimes à passer le seuil des hôtels de police.

Alexia Neuhoff dit: à

Le comportement vis-à-vis de l’ordure est éminemment culturel. Soit que l’on vive dans ces pays ou qu’on les visite, on notera – en Océanie- que les Aborigènes d’Australie de même que les fermiers du bush profond, les Maoris en Nouvelle-Zélande, les Kanaks et les Caldoches des fonds de vallée, jettent au sol papiers, canettes, sacs plastiques, etc. sans scrupule, instinctivement pour ainsi dire. Même chose en Afrique noire et en Afrique du Nord. En ville, les ruelles, les gutters sont le réceptacle de tout un tas de déchets, les campagnes également. Les plages du golfe du Bénin servent de latrines et il est fréquent d’y voir hommes, femmes, enfants déféquer tranquillement à la vue des passants. Coté Asie, à Singapour par exemple, certaines métropoles ont réglé la question en infligeant des amendes prohibitives (500 €) pour le simple fait de cracher ou jeter un mégot sur un trottoir.

D. dit: à

Bloom dit: à
D., savez-vous ce que vous dirait un Taïwanais?

Cao ni ma, tongzhi.

Googlez, maintenant.

Ah oui, google translate.
Ça marche bien.

B dit: à

., pour la drogue, il y a l’offre parce qu’il y a la demande

Faux, ce commerce a financé le djihad entre autres nécessités , c’est un commerce extrêmement lucratif pour les gros bonnets, ils arrosent la planète de stup. Leur fric est blanchi.

B dit: à

Alors oui il y aura de plus en plus de demande, un sevrage c’est pas si facile. Et tomber dedans à l’adolescence, à 18 ans parce qu’un dealer vous accroche, c’est ce qui se fait. La prostitution des jeunes est un phénomène nouveau, pour payer des études ou participer à la grand messe de la consommation. Un tas de nouvelles recettes de vie qui vont du retour à la terre aux bas fonds.

Amanda Lire dit: à

Et pourquoi les humains ne seraient-ils pas comme les bêtes?
Regardez les chiens, si on les laisse faire, ils font caca partout et ne ramassent rien.

B dit: à

AN, en Inde quand j’y ai séjourné, à moins de séjourner dans les hôtels de luxe et de posséder le moyens vous permettant d’esquiver les transports en commun, les gares, les rares endroits publics où se soulager étaient souvent indescriptibles. En cas d’urgence, dedans comme dehors, c’était la m.rde .

Amanda Lire dit: à

ils font caca partout et ne ramassent rien.

Et même tenus en laisse, (Kultur donc) ils vont renifler celui des autres!

Amanda Lire dit: à

dedans comme dehors, c’était la m.rde .

Et les poissons qui font caca dans l’eau comme nous le dit Prévert?

B dit: à

Et pourquoi les humains ne seraient-ils pas comme les bêtes

Parce que nous dit on, ils sont dotés d’une capacité réflexive qui leur permet de se voir et ainsi n’aiment pas offrir en spectacle celui de la fédération ou émission d’urines parce qu’ils estiment que cette vision n’est pas des plus admirables.

pourmapar dit: à

Amanda, il faut écrire une esthétique de la déjection si cela n’est déjà fait!

B dit: à

Défécation. Correcteur.

pourmapar dit: à

une esthétique de la déjection

L’art contemporain qui se trouve être l’assez exact miroir intuitif ( seulement intuitif, hélas! ) nous donne déjà l’esthétique des TAS, des tas de tout, des amoncèlements d’éléments disparates et variés qui n’aboutissent à aucune synthèse cohérente.
C’est aussi un fait.

Amanda Lire dit: à

Au tas en emporte le vent pourmapar! 😉

et alii dit: à

les bêtes
sur l’obs:
Erik Orsenna se penche sur d’autres échanges, plus organiques, entre le règne animal et les humains. Des échanges que depuis le Covid-19, né de la chauve-souris, on aurait préféré éviter mais qui, explique-t-il, nous obligent à réviser entièrement nos manières de penser. Erik Orsenna sera l’un des intervenants de la conférence « Une seule santé » qui se tiendra le 15 juin à Bruxelles et dont « l’Obs » est partenaire. »

pourmapar dit: à

Hélas Amanda, un étron n’est pas léger, pensez à celui configuré en ballon gonflable par Mac Carty à Versailles ou ailleurs, je ne sais plus.
Ce même artiste, acte prémonitoire, s’étant barbouillé de la tête au pied en passant par le sexe, de ketchup dans sa jeunesse.
Auto transformation en m.rde liquéfiée.

et alii dit: à

la « circulation, c’est le cercle vicieux, non je voulais dire viral

et alii dit: à

viral, parce qu’on parle du « tournant »!

Amanda Lire dit: à

Évolution certaine quant au traitement du besoin

Il nous faudra bien faire nos besoins jusqu’au bout!

et alii dit: à

itre : Le tournant viral en philosophie contemporaine
Langue du document : anglais
Auteur, co-auteur : Roelens, Nathalie mailto [University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE) >]
Date de publication : 2018

Amanda Lire dit: à

Il nous faudra bien faire nos besoins jusqu’au bout!

Ch.er, c’est mourir un peu! 🙂

Amanda Lire dit: à

et alii dit: à

itre :

Ite missa est, vouliez-vous dire?

Amanda Lire dit: à

Ch.er, c’est mourir un peu!

Et nourrir un peu aussi!

Amanda Lire dit: à

Et nourrir un peu aussi!

Alea fienta est.

et alii dit: à

 » On retrouve les mêmes récits, les mêmes illustrations, dispersées dans des périodiques et des ouvrages différents, par un phénomène de dissémination qui semble adopter les mécanismes de la contagion. Pour parler de ces phénomènes, certains chercheurs ont alors délibérément choisi de transposer le terme de viralité sur des objets culturels anciens ; c’est par exemple le cas du projet « Viral Texts » de Ryan Cordell qui propose de s’intéresser au phénomène de la « viralité » dans la presse du XIXe siècle en repérant de manière automatisée toutes les reproductions textuelles d’une certaine ampleur dans les journaux américains. Cette notion de viralité est liée à notre culture numérique contemporaine : elle désigne la diffusion d’images et de textes dans les réseaux sociaux »
https://lpcm.hypotheses.org/14715

Jazzi dit: à

Poussé par closer, le léZard est allé assister à « Compétition officielle » et ne l’a pas regretté !

et alii dit: à

je n’ai pas exclu que la merde puisse être « un objet culturel ancien » (oca rina)

Bloom dit: à

Erik Orsenna sera l’un des intervenants de la conférence « Une seule santé » qui se tiendra le 15 juin à Bruxelles et dont « l’Obs » est partenaire. »

Ses connaissances viennent de sa compagne à lui, qui prend bien soin de son coeur, et pas uniquement en tant que médecin cardiologue. Ensemble, ils ont signé ily a quelques années un livre sur les moustiques assez prémonitoire. Derrière cet homme de qualité-là, il y a une femme re-mar-quable.

et alii dit: à

oca: Un ocarina est un instrument de musique à vent ovoïde, ressemblant à une tête d’oie ; d’où son nom : en italien, oca signifie « oie », et ocarina, « petite oie ».
Il semblerait que l’ocarina ait été implanté au sein de nombreuses cultures il y a 12 000 ans, en particulier en Chine et dans les cultures meso-américaines. Il était alors globulaire et possédait 6 trous. Ensuite, l’ocarina s’est étendu chez les Incas et les Mayas. Dans l’actuel Pérou, il a pris une forme ovoïde et possédait désormais 8 trous. Cet ocarina a été oublié au xviie siècle

renato dit: à

B., vous dites que « c’est un commerce extrêmement lucratif pour les gros bonnets », et ce n’est pas faux. Cependant, j’ai assisté, et non seulement par via presse, à la guerre des mafias qui éclata lorsqu’une branche de la « famille » prit conscience du potentiel économique de ce « produit ». C’est donc la demande qui fut à l’origine l’entrée en jeu des diverses mafias — djihad compris.

renato dit: à

à l’origine l’entrée en jeu > à l’origine DE l’entrée en jeu

renato dit: à

En bref, B., tenez en compte qu’avec un accès complet à l’information, nous sommes entrés dans un système qui génère automatiquement des besoins qui n’en sont pas — en simples mots, que les désirs sont devenus des besoins —, ce qui ne justifie pas l’état des choses mai l’explique. Toutefois, dans la série « c’était mieux avant », ne pas oublier la poétique image de la lavandière à genoux, qui rince le lange, les mains dans l’eaux froide !

Alexia Neuhoff dit: à

L’obsession de la propreté peut conduire à certaines dérives. Je lis dans un journal qu’un Ardéchois de 20 ans prénommé Angel (on appréciera) a été appréhendé pour avoir déclaré sur son réseau social – sous le pseudonyme «HeinrichHimmler88» (on appréciera) – vouloir s’en prendre «aux juifs, aux noirs, aux femmes, à la communauté LGBT», ce qui, dans son esprit malade, doit correspondre à des déchets de l’humanité. Hygiène de l’assassin ?

closer dit: à

Tu vois je te l’avais dit !

B dit: à

Renato, concernant les drogues dures, les mafias ne sont pas stupides à méconnaître l’ addiction parfois irrémédiable qu’une consommation qui au départ se voudrait festive ou occasionnelle peut générer. Les patients sous méthadone le sont souvent à vie, la cocaïne n’a aucun substitutif et on observe que d’une fois par semaine l’utilisateur à malheureusement vite fait d’augmenter le rythme de ses pris. Un hameçonnage efficace qui peut, selon, orienter le candidat soit vers le deal pour pouvoir se fournir lui même ( technique de recrutement, on offre et ensuite on embauche), soit vers alcool ce qui est légal mais non moins destructeur. Ensuite l’utilisation de ses toxiques ouvrent à différents types de comportements qui malheureusement encore sont quelquefois délinquants.

Jazzi dit: à

Qui parle d’obsession de la propreté à Paris !
Juste le désir de na pas vivre dans la merde.
Est-ce trop demander ?

et alii dit: à

Michaux:
au début de Passages en 1950 :

Pour la paix des hommes, qu’on leur trouve un ennemi ! Supposons cet ennemi. Par l’effet du danger commun, les querelles interhumaines disparaissent et surgit un sentiment exaltant, dépassant le patriotique ou le racique : l’Hommisme. Ce que la charité n’avait pas réussi Çà m’emballerait assez moi-même […].6
5Et puis, réflexion faite, il ajoute plus loin

renato dit: à

Enfin, B. ! on voit sur la scène musicale mondiale plus de guitares que d’harpes, de là le fait que les magasins spécialisés vendent plus de guitares que d’harpes.

B dit: à

Avec un chiffre d’affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes ,mais devant le pétrole. Les bénéfices sont eux de l’ordre de 200 milliards de dollars et le blanchiment d’argent sale de 150 milliards.

Bolibongo dit: à

« qui rince le lange »

ET QUI RANGE LE LINGE, ?

pourmapar dit: à

Juste le désir de na pas vivre dans la merde.

Une « histoire de la merde de Dominique Laporte chez Christian Bourgois, Jazzi.

« Cet inopportun  » reste de terre « , disait Freud, citant Goethe… Par un paradoxe qu’elle partage avec le sexe, la merde s’entoure d’un silence qu’on méconnaît si on le mesure à l’aune des discours qu’elle suscite. Qui croirait en effet que, sur cet objet d’opprobre, les hommes se soient inlassablement montrés bavards, au point qu’il ne fut absent ni de leurs divinités primitives, ni des croyances qui les animeraient encore lorsqu’ils auraient cru tuer en eux le barbare ? Qui croirait par exemple que, pour une banale histoire d’excréments, la sainte église catholique ait frôlé le schisme ? Mais gare à la dérision : l’obscène ne gît pas là où on croit, lorsque la merde est aussi cet objet dont le maître monnaie l’amour de ses sujets. « 

rose dit: à

Juste le désir de na pas vivre dans la merde.

Je comprends mieux Jazzi, votre allergie à mon émoji de la « m.alors!  »
Trop, c’est trop.
Depuis, je me suis ravisée pour ne pas vous heurter outre mesure.

renato dit: à

Toutes considérations relatives au commerce bien à part, B., le prohibitionnisme USA nous aura appris que la prohibition et la transgression font bon ménage.
En bref, avant prohibition aux USA, une grande partie des hommes buvait de la bière à faible taux alcoolique et une petite partie (latins) buvait du vin plutôt léger (piquette) ; les alcools forts étant réservés pour des occasions particulières — après le travail ; sauf quelques exceptions, les femmes ne buvaient pas.
Après prohibition, grande consommation d’alcool fort (gin, whiskey) et cocktail, surtout chez les femmes, qu’étaient en majorité non-alcool avant.
Vous pouvez tirer vos conclusions, je crois.

Jazzi dit: à

Et qui lange le singe ?

rose dit: à

La lavandière à genoux.
Ah, cette scène d’anthologie dans l’Assommoir entre Gervaise et la maîtresse de Lantier. La rouste qu’elles échangent à coups de battoir !

Chez moi, le lavoir s’appelle La Bonne Fontaine.

(Devaient y en avoir d’empoisonnées, je subodore.).

pourmapar dit: à

A la suite, une analyse d’un lecteur perspicace de cet essai de Dominique Laporte, que peut-être avez-vous connu, Jazzi?!
J’ai bien connu son éditeur qui m’édita aussi…

Pepite 17 février 2014

« Histoire de la merde » de Dominique Laporte (1973)

Il est des rencontres fortuites de livres sur les rayons d’un bouquiniste qui réservent des surprises. D’autant plus si l’oeil baladeur est accroché par un titre aussi trivial que : Histoire de la merde, dont l’auteur, Dominique Laporte, essayiste, se pique de psychanalyse. La surprise, en ouvrant le livre, c’est que l’auteur y traite de la ville sous l’angle du déchet en établissant un parallèle osé entre le projet des poètes de la Pléiade d’épurer la langue et celui de François Ier d’assainir la Capitale, avec à l’horizon de notre histoire nationale l’urbanisme hygiéniste du XIXe siècle. Pierre Leroux, socialiste utopiste, y apparaît aujourd’hui comme un précurseur de l’économie circulaire agricole et de l’écologie industrielle, alors qu’en 1978, date de la publication du livre de Dominique Laporte, ces concepts n’existaient même pas. Dans un temps, le nôtre, où l’urbanisme sensoriel est en vogue, la thèse avancée d’un retour sublimé du refoulé n’apparaît-elle pas prémonitoire ? Quoi qu’il en soit, il vaut la peine de s’y attarder.
Le projet de Dominique Laporte de mettre en parallèle la langue et la ville sous l’aspect du déchet est, en effet,audacieux. Remontant à l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 qui a officialisé l’usage du Français et à un édit de la même année par lequel François Ier a posé des prescriptions en vue de l’assainissement de la capitale, il apporte subtilement la démonstration d’une concomitance entre la volonté d’épuration de la langue de ses scories exprimée par les poètes de la Pléiade au XVIe siècle et la nouvelle obsession de propreté urbaine manifestée par le souverain (réminiscence du cloaca maxima de la Rome antique).
Aussi bien, la Renaissance constituerait en quelque sorte le stade anal de notre histoire nationale sevrée de latin, la langue mère des pays bordant la Méditerranée. « Si la ville s’épure de l’élimination de la fiente, l’excrément ne saurait toutefois, pour autant qu’il est celui de l’homme, engraisser la terre d’où viendront sourdre les écus sans qu’il soit d’abord passé au crible d’une alchimie purificatrice ». Ainsi en va-t-il de l’ambivalence qui affecte les déchets, détritus et autres déjections destinés par ailleurs à l’amendement des terres cultivables. le refoulement de la composante nauséabonde des déchets sera désormais à la mesure de leur utilité pour l’accroissement des subsistances. Au point de se muer en argent, lequel on le sait, n’a pas d’odeur. Bien plus, l’esthétique sera jointe à l’utilité : « l’élimination du déchet participe, nous dit l’auteur, dans la langue comme dans la ville, de la grande expérience de la vue que font les XVIe et XVIIe siècles […] ». Mais, « l’assomption de la vue ne se fera pas cependant sans la disqualification parallèle de l’odeur ». le XIXe, siècle par excellence de l’hygiénisme et de la mission civilisatrice de l’Occident, consacrera la transmutation de la fiente en or, miracle de la généralisation de la monnaie comme moyen d’échange et de thésaurisation. Equivoque de la notion de besoin : « il n’est pas indifférent que l’impératif de rentabilisation vienne à porter sur un besoin, et que ce besoin se trouve être celui de l’homme. »
Retour du refoulé ? sans doute ; sublimation de nos bas instincts ? peut-être : « Aussi l’idéal hygiéniste concevra-t-il l’idée d’une purification de l’excrément telle que soient assurées et la salubrité publique et les nécessités économiques ». Lequel idéal déteignit même sur des socialistes comme Pierre Leroux, qui, anticipant sur l’écologie, inventera le concept de circulus ou cercle naturel, économie circulaire avant l’heure censée apporter la contradiction à Malthus et promouvoir la société d’abondance .
Si la beauté de la ville en ses monuments et son architecture n’a pas d’odeur, la laideur en ses décombres, la crasse négligemment laissée sur nos parcours a ses remugles incommodants, entêtants. »

rose dit: à

Et qui singe l’ange ?

Jazzi dit: à

J’ai autant la phobie des rats que de la merde, rose.
Pas vous ?
Est-il possible qu’il y ait des amateurs pour vivre au milieu des rats et de la merde ou dois-je consulter ?

Jazzi dit: à

« Et qui singe l’ange ? »

Beau retournement, rose !

rose dit: à

Alors, les lavandières disaient
« Ah je vais à la Bonne Fontaine ». Et d’autres « Ah, je vais à la fontaine empoisonnée ».
Comme ça.
Le linge de la seconde devenait comme la robe portée par la seconde femme de Jason, dont l’épouse légitime Médée assassine violemment les deux mômes aimés du père.
Schblang, tu enfiles la robe avant ta nuit de noces et schbing, te voilà empoisonnée.
C’était mieux avant.

Amanda Lire dit: à

Équivoque de la notion de besoin : « il n’est pas indifférent que l’impératif de rentabilisation vienne à porter sur un besoin, et que ce besoin se trouve être celui de l’homme. »

Merci pourmapar! 😉

rose dit: à

Moi j’ai un rat chez moi.
Je balise.
Mais :
Il est roux.
Heureux.
Dans la balconnière, il mange les graines et boit l’eau des oiseaux.

Je voudrai juste qu’il ne fasse pas de petits.

racontpatavi dit: à

Moi j’ai un rat chez moi.

Il vous ronge le gras jambon du grangeon?

rose dit: à

l’utilisation de ses toxiques ouvrent à différents types de comportements qui malheureusement encore sont quelquefois délinquants.

Trop de moralisateurs, »malheureusement encore et quelquefois ».
Toujours et horrible.
En passant aller sur les comptes, les courriels, les papiers de l’ordre du privé d’autrui, connu ou pas, sans son consentement, c’est de l’ordre du viol et prohibé par la loi.

rose dit: à

Il me ronge le gras du jambon que je lui laisse mais s’il se reproduit j’aurais une colonie.

rose dit: à

Nota :
Si Gervaise picole, c’est bien la faute à Lantier.
D’ailleurs, elle finit soularde sous l’escalier et son homme atteint de delirium tremens.
Tu parles d’une rigolade.
Et chez Zola, la picole outrancière est toujours liée à la dureté intrinsèque du travail.

Jazzi dit: à

Pourquoi les enfants ont-ils tant de plaisir jubilatoire à prononcer le mot « caca » ?

Jazzi dit: à

Un rat solitaire ne le reste pas longtemps, rose !
Il vient reconnaitre les lieux en éclaireur.
C’est vous ou lui (eux)…

rose dit: à

C’est mon rat. Je vais peut-être le nommer.

rose dit: à

Je sais Jazzi. Une voisine a été envahie durant ses gros problèmes de santé.

rose dit: à

Si je le nommé, c’est foutu pcn je vais m’attacher à lui. Poil de Carotte par exemple.

rose dit: à

Si je le nomme

Jazzi dit: à

6 millions de rats à Paris pour 2 millions d’habitants : ça nous fait trois rats par personne !

rose dit: à

Pkoi les enfants ?

Parce que caca boudin.

Et quel bonheur lorsque l’on maîtrise ses déjections.

rose dit: à

C beaucoup.
Moi j’en ai un, c’est assez.

Jazzi dit: à

Je me souviens de la dame assise de Copi qui parlait à son rat, rose. Hilarant !

Amanda Lire dit: à

A Paris, Au Printemps, Ça Sent La Merde Et Le Lilas
– Deforges Régine / Livres Histoire de France Mai-68

Jazzi, qui s’en souvient?

Amanda Lire dit: à

lorsque l’on maîtrise ses déjections.

Ne serait-ce pas ses sphincters, plurôt? 😉

Jazzi dit: à

« Jazzi, qui s’en souvient? »

Moi, Amanda, dans le Goût du printemps !

______________________

RÉGINE DEFORGES

Le chaud printemps des femmes

Dans À Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas, titre emprunté à un vers du poète argotique Jehan Rictus, Régine Deforges (1935-2014), nous conte, quarante ans après les faits, son Mai 68, tel qu’elle l’a vécu. « Voici seulement le récit de quelqu’un qui, sur le terrain, ne comprit pas grand-chose à ce qui se passait, mais trouvait ce désordre joyeux, rompant avec la monotonie des jours, donnant la parole à tous, jeunes et vieux, étudiants et ouvriers. », avoue-t-elle en préambule du livre. Jeune éditrice d’une toute nouvelle maison d’édition baptisée « l’Or du Temps », en hommage à André Breton, spécialisée dans la publication d’œuvres érotiques, elle était alors la proie de la censure arbitraire des autorités de l’époque, pour avoir diffusé Le Con d’Irène, de Louis Aragon, œuvre sulfureuse, publiée anonymement en 1928, mais toujours pas reconnue par son auteur, devenu entre temps, une vénérable figure du Parti Communiste. Menacée d’une prompte faillite, on comprend dès lors, que Régine Deforges trouva la situation d’alors tout à la fois douce et amère. D’autant plus, qu’animée pourtant du seul désir de libérer le corps de la femme, celle qui fut surnommée « la papesse de l’érotisme », se retrouva en butte avec les principales militantes des nouveaux mouvements féministes ! À croire que nulle n’est prophète dans son propre sexe ! Paroles à chaud…

« J’avais entendu parler de réunions sur la condition féminine dont certaines se tenaient à l’école des Beaux-Arts. Je décidai d’y aller voir. Dans la salle bondée, les femmes étaient en nombre, jeunes et moins jeunes. Je me faufilai à travers la foule excitée et bruyante, et réussis à trouver une place assise entre deux militantes féministes. Reconnue, je fus prise à partie par ma voisine de gauche qui me traita de « collabo ». N’étais-je pas complice de la turpitude des hommes et de leur mépris des femmes, avec mes publications érotiques ? Je ne comprenais pas : n’était-il pas interdit d’interdire ? Ma voisine interpellait ses compagnes, dressant mon portrait de « traître à la cause des femmes ». On me regardait sans aménité. On n’écoutait plus ce qui se disait sur la scène. Je n’étais pas de taille. Je me levai. Bousculée, j’eus du mal à me frayer un chemin. Je sentais la panique monter en moi : j’avais l’impression de me retrouver au milieu des harpies de ma ville natale qui m’insultèrent au moment du Cahier volé*. J’arrivai tremblante, au bord des larmes, dans la vaste cour pavée des Beaux-Arts. De petits groupes refaisaient le monde devant des étals proposant les ouvrages de Marcuse, de Marx, du Che, le Petit livre rouge de Mao… Des filles distribuaient des tracts ; tous semblaient heureux de participer à la « Révolution ». Qu’avais-je à faire ici ? Je me sentais rejetée. Je connus là un grand moment de solitude. (…)
Plus tard, je fus médusée par les propos tenus par Françoise d’Eaubonne et Benoîte Groult, pour ne nommer qu’elles : « L’érotisme ne sert qu’à aliéner les femmes (…). Les livres érotiques font l’apologie de la torture : voir Histoire d’O… » Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles et moi, nous n’avions pas la même conception de l’érotisme. (…)
Relisant, en 2008, ces lignes, qui ne sont rien d’autre qu’un appel à la censure, je frémis encore devant tant d’incompréhension et de mauvaise foi. (…)
L’odeur de vieux papiers a envahi mon bureau. J’extrais de la pile des publications de ce printemps historique et des mois qui ont suivi un exemplaire du Torchon brûle, brûlot féministe dans lequel je lis les paroles d’une « chanson engagée » : « Nous qui sommes sans passé, les femmes, nous qui n’avons pas d’histoire, depuis la nuit des temps, les femmes, nous sommes le continent noir. Levons-nous, femmes esclaves et brisons nos entraves ! Debout ! Debout ! Asservies, humiliées, les femmes, achetées, vendues, violées dans toutes les maisons, les femmes hors du monde reléguées. Levons-nous, femmes esclaves ! (…) Le temps de la colère, les femmes, notre temps est arrivé ; connaissons notre force, les femmes, découvrons-nous des milliers ! Levons-nous, femmes esclaves… » Une autre chanson ? « Approchez, gens de la ville, écoutez un conte de fées : il était une fois une fille pleine de bonne volonté ; elle arriva dans la vie sans savoir ce qui l’attendait ! Une femme, c’est fait pour souffrir ! Le premier homme qu’elle rencontre lui demande sa vertu ; elle lui donne. Tu n’as pas honte ! lui dit-il quand il l’eut eue ; et comme elle était enceinte, à la porte il l’a fichue. Une femme, c’est fait pour souffrir ! »
On croirait des complaintes chantées par Damia ou Fréhel au début du XXe siècle. »
(« À Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas », © Librairie Arthème Fayard, 2008)

* Dans Le Cahier volé (1978), Régine Deforges raconte qu’à 15 ans, on lui déroba son journal intime, où elle consignait ses pensées et la passion qu’elle éprouvait pour une fille de son âge. La publicité faite à ses écrits lui valut les insultes des mères d’élèves, le renvoie de son institution, et l’obligation de brûler ses autres cahiers.

Amanda Lire dit: à

J’étais presque sûr de votre réponse Jazzi! 😉

Plaisir d’y lire la présence/évocation de Françoise d’Eaubonne.
J’ai fait une très longue émission radiophonique en direct avec ces deux femmes en province où les deux avaient de la famille…! 😉
( Avec Régine Deforges, une photo.)

rose dit: à

Non. Ses déjections.
Pck le caca recouvre toutes les autres merdes.
Et que le sujet numéro un est de trier ses poubelles et de les réduire.
On/Une m’a offert un numéro Le Sauvage sur le caca, si je le retrouve, je partage avec vous.
Le petit maîtrise ses sphincters pour faire plaisir à son papa qui en a marre -marre !- de changer les couches, mais derrière cela, il y a l’ensemble des poubelles de la maison.

Donc, maîtrise de ses déjections.
Greta abonderait dans mon sens, avec son syndrome d’Asperger.

rose dit: à

OPI (Raúl Damonte Botana) est né le 20-XI-1939 à Buenos Aires
et s’est occulté des suites du Sida
le 14 Sable de l’an 114 de l’Ère ‘Pataphysique ;

S’est occulté des suites du sida.
Comme Jean Luc Lagarce.
Se l’est chopé.
A bénéficié de la bourse Léonard de Vinci de Rome, villa Médicis et est parti en résidence d’écriture hors les murs, à Berlin.
A écrit Juste la fin du monde qui est l’histoire de l:incommunicabilité dans une famille.
Louis, le protagoniste principal, particulièrement silencieux, dans le prologue, annonce son intention de dire qu’il va mourir à Antoine qu’il déteste et Suzanne, guère mieux, la Mère, dépassée, et Catherine, la femme d’Antoine, re-mar-quable.
Et bien, je vais spoiler puisque nul ne l’a lu.
La pièce se termine. Chacun y est allé de son soliloque et Louis, lui ?
n’a rien dit.

Joué par Gaspard Uliel dans la pièce éponyme montée par Xavier Dolan, qui, à la première lecture, n’a pas tilté, mais ensuite a fait ce film qq.annees après.

rose dit: à

À foutre à la poubelle :
Impacter
Clairement
Compliqué

Clopine dit: à

Un chat s’insinue dans mon appartement ces jours ci. Il est gris, mousseux, prudent, peureux et je l’appelle Bébert. Quand il vient se lover entre mes bras, que ses yeux verts s’amincissent comme une tige de liseron, et que son doux ronronnement s’élève, il me semble qu’il me donne la toute dernière occasion de savoir ce que la tendresse pourrait signifier. Mais bien sûr, il n’attend qu’une chose : que j’ouvre le frigo.

Clopine dit: à

Et puis Roland Garros. Nadal y triomphe dans la durée. La même durée où j’ai été bafouée. Ahahah.

rose dit: à

Ah, Clopine, ce chat vous a choisi !!!
Toutes mes félicitations.

rose dit: à

Eh, Clopine, la durée compte peu.
Comment y échapper est une page tournée.
Y suis encore pourmapart, puisque Séléné poursuit le rôle du père, dcd.
Cette nuit, 05/06/2022, ai décidé de modifier la force de l’habitude, et ai appliqué dès le matin.
Pour vous, Charles Baudelaire
« Tu m’as donné la boue, je l’ai transformée en or ».
Nous savons bien votre talent passionné -de l’or en barre- autour de Marcel Proust.

Jazzi dit: à

« il n’attend qu’une chose : que j’ouvre le frigo. »

C’est la meilleure façon, dans son langage animal, de lui dire : « Je t’aime », Clopine.

Ce chat précautionneux, probablement échaudé, a besoin d’amour.
Paré du prénom légendaire de Bébert, qui a traversé l’Allemagne en pleine débâcle, il devrait avoir de quoi tenir le coup pour l’avenir !

rose dit: à

« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ».

Clopine dit: à

Et un très ancien ami s’est aussi insinué dans ma vie actuelle, un ami perdu de vue depuis 45 ans ( un spécialiste de la littérature, franco américain) qui m’assure que l’acuité de mon intelligence est intacte. Ahah. Il a des tas d’anecdotes surprenantes, sur Quignard surtout ( il aurait manqué de peu le Nobel, bref). Et n’a qu’une estime très mesuré, surtout du mépris pour les intellectuels français invités dans les colloques et passant le temps à draguer les femmes. Il m’a dit, et cela m’a fait absurdement plaisir, que notre hôte, pierre Assouline, se tenait passablement mieux que les Brunner ou autres Houellebecq complètement saouls. Les USA semblent le terrain de jeux où les intellos français semblent réclamer le tribut des mâles dominants. A savoir du sexe, du sexe, du sexe. Bravo à notre hôte de ne pas donner cette lamentable image de l’intello français !

Jazzi dit: à

Poil de carotte vous a choisi aussi, rose.
Je ne sais pas si je dois vous féliciter, mais vous ne me feriez pas dormir chez vous !

rose dit: à

Et un très ancien ami s’est aussi insinué dans ma vie actuelle, un ami perdu de vue depuis 45 ans ( un spécialiste de la littérature, franco américain) qui m’assure que l’acuité de mon intelligence est intacte.

Et bien bravo Clopine.

et alii dit: à

votre bébert, CLOPINE, s’y connaît aussi en temps, et en durée; peut-être en macarons (Macarons Ladurée
Livre) et vous vous surprendrez ensemble au mieux aimant

Jazzi dit: à

Crois-en le contre Sainte-Beuve de Proust, Clopine.
Le plus important c’est l’oeuvre, pas l’homme…

rose dit: à

Jazzi

J’ai aussi un chat roux qui m’approche discrètement, mais je suis encore en deuil.

P.S : vous ne semblez pas savoir que les rats sont des êtres suprêmement intelligents et s’apprivoisent.

rose dit: à

Nota bene :
Jamais je ne pense en terme de « c’est lui ou moi ».

et alii dit: à

Et n’a qu’une estime très mesuré, surtout du mépris pour les intellectuels français invités dans les colloques et passant le temps à draguer les femmes.

I smell a rat!

renato dit: à

(Il est probable que la paix reviendra si les États-Unis et la Chine assumeront le rôle de négociateurs directs.)

Amanda Lire dit: à

(Il est probable que la paix reviendra si les États-Unis et la Chine assumeront le rôle de négociateurs directs.)

du sexe, du sexe, du sexe nous dit bonne Clopine!

Jacques dit: à

Les chats, comme les femmes, ronronnent autour de vous pour être caressés.
J’ai une petite chatte noire sans nom que j’ai recueilli chez moi il y a deux jours. Un joli félin aux beaux yeux couleur de jade mais elle ne ronronne jamais. Une vraie féministe. Je devrais l’appeler… Clopine !

Damien dit: à

Le livre préféré de Johnny était « Mémoires d’un rat » d’Andrzej Zaniewski. C’était son livre de chevet, qu’il ne quittait jamais et qu’il offrait à ses amis. Il devait sans cesse en racheter.
Zaniewski était né en 1939 à Varsovie. L’endroit du monde où il ne fallait surtout pas être, à cette date, lorsqu’on était juif (cf. le magnifique roman de Louis Begley, « Une éducation polonaise », paru aux Cahiers Rouges chez Grasset — vous l’avez peut-être lu, mon cher Bloom ?).
Je parlais récemment avec un responsable juif français, il me disait que si un Etat israélien avait existé à l’époque, il n’y aurait pas eu de Shoah. Je n’étais pas de son avis. Cela aurait atténué la Shoah, mais pas complètement. Et puis, quel Etat est sûr à 100 % ? Hitler a bien attaqué la Pologne, puis la France, puis la Russie… J’en parlais à un prof d’histoire, peu après, et il était de mon avis. On ne fait pas l’histoire avec des « si », m’a-t-il dit.
Rappelez-vous la nouvelle de Kafka, « Le terrier », un de ses plus beaux textes, et combien prophétique, lui aussi.
Sur Terre, où qu’on soit, on est virtuellement en danger. Il ne fait pas bon aujourd’hui être ukrainien, par xemple. Cela nous arrivera peut-être un jour, d’être à nouveau envahis et exterminés.
C’est pourquoi, il faut veiller à renforcer la Défense nationale, et européenne. A cette condition, nous ne deviendrons pas des rats.

rose dit: à

Nous ne deviendrons pas des rats.
Souvenons-nous, avec Anne Franck, que nous pouvons être trahis par notre propre famille. Et que c’est bien sale.

rose dit: à

Rose, adepte du steeple chasse.
Le Jubilé eût pu durer trois mois.
Quelle belle fête !

rose dit: à

Steeple chase, correcteur langues il ne sait pas.

Bloom dit: à

les intellectuels français invités dans les colloques et passant le temps à draguer les femmes. Il m’a dit, et cela m’a fait absurdement plaisir, que notre hôte, pierre Assouline, se tenait passablement mieux que les Brunner ou autres Houellebecq complètement saouls.

Personne n’a jamais douté de l’impeccable tenue de notre hôte, Clopine.
Que Wellbeck se pète la ruche, rien de nouveau à cela (il n’égalera jamais Depardiou question difficulté de la remise en banquette arrière). Et je ne suis pas sûr qu’il soit à classer dans la catgérioe des « intellectuels »…
Qui est Brunner? Alois, impossible, alors..?
Je pourrais vous parler de ceux qui vous demandent de leur fournir de la chair fraiche pour la nuit, mais je ne le ferai pas, car c’est une ultra minorité anecdotique. 98,68% des intellos que j’ai cornaqués sont de grands pros, qui ont juste une vision parfois un peu étriquée due à l’étroitesse (relative) du champ qu’ils labourent. Certains sont demandeurs d’élagissement de focale, d’autres n’en ont que cure à faire et sont tout à leur sujet. Not a problem. Ils et elles sont d’impeccables ambassadeurs.
Quant à l’échange avec les spécialistes des pays dans lesquels on se trouve en poste, ils sont précieux.
Ce que je dis vaut aussi pour les écrivain.e.s, et les artistes, toutes disciplines confondues, les plus obscurs étant les plus capricieux, ici comme ailleurs.
Ecoutez l’ami F. Martel sur les IF & AF, un pro de chez pro.

Bloom dit: à

catgérioe = catégorie

Bloom dit: à

Sur le petit monde des colloques, David Lodege et son ‘Small World’/ ‘Un tout petit monde’, la scène de la courante en Turquie/Turquia…à se tordre de rire!

Bloom dit: à

David Lodge (catho anglais sans racines irlandaises, une rareté, comme les protestants espagnols…)

Patrice Charoulet dit: à

UN MENSONGE LE PEN DE PLUS

Les affiches électorales avant les législatives arrivent au compte-goutte dans ma petite ville, Dieppe. L’affiche lepéniste est enfin arrivée avec un gros mensonge. Le voici «  Votez pour le député de Marine Le Pen »(avec en prime la trombine de Le Pen). L’inconnu en question, recruté sans doute sur Internet , n’est pas député, il est candidat, Madame. Un candidat n’est pas un député.
Vous mentez sur vos affiches.

Jazzi dit: à

« vous ne semblez pas savoir que les rats sont des êtres suprêmement intelligents »

Je n’en doute pas, rose.

« et s’apprivoisent. »

Je n’y tiens pas !

Jazzi dit: à

« catgérioe = catégorie »

Oui, Bloom, mais dans le désordre !

et alii dit: à

il ne faut pas rater David LODGE! MERCI, Bloom

Jazzi dit: à

« Le livre préféré de Johnny était « Mémoires d’un rat » d’Andrzej Zaniewski. »

Johnny Hallyday ?

et alii dit: à

comme une tige de liseron
c’est en lisant qu’on devient liseron
QUENEAU

rose dit: à

Johnny Weissmuller.

D. dit: à

Pas autant que les poulpes. Les poulpes sont une réelle menace pour l’humanité. Et je pèse mes mots. Et je n’ai pas l’habitude d’écrire à la légère. Je prends de gros risques en le faisant mais c’est mon devoir de vous avertir.

D. dit: à

J’ai une petite chatte noire sans nom que j’ai recueilli chez moi

recueilliE

D. dit: à

Un macaron ? Oui mais un macaron Trogneux.

D. dit: à

rose dit: à
Ah, Clopine, ce chat vous a choisi !!!
Toutes mes félicitations.

Pôv bête

D. dit: à

ChoisiE

Non ?

rose dit: à

Ah, Clopine, ce chat vous a choisie.

JC..... dit: à

LUNDI 6 JUIN 2022, 5h48, 22°, au lever du soleil, ciel admirable de couleurs rose changeantes

Hier, déjeuner de retrouvailles post-confinement avec un couple d’amis sûrs, caviar, huitres délicieuses, vin de Cassis, discussion à bâtons rompus passant de Fourquet à Teilhard de Chardin, ce qui se fait rare pour ce dernier, étonnant Jésuite un peu oublié…

La vie est belle quand les Russes restent chez eux, et les indigènes barbares idem.

Bonne semaine, les bolos standards !

et alii dit: à

monsieur Katzmann veut émigrer et décide de changer de nom;il s’appellera Shalom !
bonne journée et la paix!

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