de Pierre Assouline

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« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Pas un fond de tiroir ni un rogaton, Guerre (édition de Pascal Fouché, avant-propos de François Gibault, 182 pages, 19 euros, Gallimard) de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), premier de ses textes inédits exhumés l’an dernier, est incontestablement une pièce d’un des puzzles les plus fascinants de l’histoire littéraire du siècle passé. Un chainon manquant dans la geste autobiographique de l’écrivain.

Ferdinand, seul rescapé d’une compagnie décimée par un obus allemand pendant la première guerre mondiale, rencontre dans son errance un soldat anglais avec lequel il se rend à Ypres avant d’être soigné. Même si cela commence sur la ligne de front, l’essentiel du récit se déroule à l’arrière, dans des hôpitaux de campagne non loin du front à Peurdu-sur_la Lys, transposition de Hazebrouck (Nord) où le soldat Destouches se remit de ses blessures.

Les mots sont ceux des chambrées, seulement un peu plus. Ceux que cela choque n’ont qu’à aller se promener du côté du Feu (Prix Goncourt 1916) d’Henri Barbusse. Dans Guerre, le sexe comme ultime source de vie est partout dans un univers où la mort rôde tout le temps. Les femmes en sortent laminées mais il n’y en a pas que pour « les grognasses » et « les pouffiasses » ; pour les hommes aussi, que « des cons », des jaloux, des héros de pacotille, des matamores, sans oublier « les bicots » ; Cascade, le personnage de souteneur, est pathétique ; mais un #balancetonCéline n’est même pas à redouter tant il a déjà connu pire.

Premier jet daté de 1934, rageur, hésitant, tâtonnant, inégal, peu ponctué, il nous parvient dans un style flottant, incertain, entre deux eaux comme d’un auteur qui doute et se cherche. Ce serait compréhensible d’un débutant mais cela intrigue chez celui qui, un an avant, a publié Voyage au bout de la nuit qui l’a révélé aux jurys, à la critique, au public. Mais on y retrouve déjà toute sa violence à commencer par celle qu’il fait subir à la langue. Puissant, crépusculaire, cru, salace, obscène… Dès l’entame, on est plongé dans les carcasses d’homme à vif, le cru de la viande, les lambeaux de membres, des bides sondés qui débordent comme des cuves à confiture, la foire aux crevés, autant de pelures de vie. La boue, le dégueulis, le sang, la merde…

Paradoxalement, ce manuscrit difficilement déchiffrable doit aussi sa réussite à son inachèvement. Rescapé d’une improbable épopée à l’issue de laquelle il a récemment réapparu soixante-dix-sept ans après avoir été abandonné par l’écrivain dans la précipitation de son départ pour Sigmaringen et volé dans la folie de la Libération, il a la bonne distance : 131 pages (même si le livre publié en compte 184 avec ses annexes). De quoi lui conserver sa vivacité, son élan, sa rapidité. Des qualités qui se seraient peut-être estompées si l’auteur avait eu le loisir de le reprendre, de l’amplifier, de lui conférer une rigueur qui lui fait défaut. Au lieu de quoi il a préféré l’interrompre et le mettre de côté pour se consacrer à l’écriture de ce qui sera son chef d’œuvre (Mort à crédit). Destouches s’apprête à devenir vraiment Céline et l’ancien maréchal des logis, un écrivain. Mais la guerre est encore en lui. Jamais elle ne le quittera jusqu’à son dernier souffle. Tout l’y ramène. Elle est à la clef de l’homme, donc de l’œuvre. On le savait déjà par sa correspondance notamment. On en a là la confirmation.

De l’autobiographie saisie par l’exagération. Il disait avoir « mille pages de cauchemars en réserve ». On n’ira pas vérifier si les infirmières branlaient effectivement les blessés dans leur lit pour les soulager un peu- ni si elles étaient aussi lubriques que l’Espinasse et si les déserteurs étaient fusillés en série. Le plus souvent, en en rajoutant, il noircit tableau déjà bien sombre, comme à son habitude. Au passage, il renforce l’une des légendes les plus tenaces qu’il n’a pas découragées. Grièvement blessé au bras droit par une balle alors qu’il était seul (et non par un obus qui aurait anéanti sa compagnie), l’ouïe en compote, il a réellement subi de violents chocs qui lui ont infligé « ma torture de tête », de quoi lui valoir à vie névralgies, céphalées, acouphènes mais certainement pas de trépanation.

Récit de guerre et roman de convalescence autant que chronique provinciale, Guerre autorise une méditation sur la perte de la dignité et de toute humanité tant sur le champ de bataille que dans l’outre-monde des séquelles. Qu’il s’agisse d’un chapitre retranché du Voyage au bout de la nuit (prix Renaudot 1932) , d’un avant-goût de Mort à crédit (1936) ou plus vraisemblablement du premier jet d’un roman complet à venir mais jamais advenu (« je raconterais… » surgit à plusieurs reprises), c’est un récit qui se suffit à lui-même- contrairement aux fameux 75 feuillets inédits de Proust récemment découverts et publiés qui n’ont d’intérêt que pour les généticiens de la littérature.

Tiré à l’origine à 80 000 exemplaires, Guerre a vu son tirage épuisé le jour de sa sortie. Depuis, le nom de Céline caracole en tête des listes de meilleures ventes dans la catégorie « fiction » des nouveautés, ce qui a quelques chose d’irréel en 2022. La critique a été abondante et globalement enthousiaste à quelques exceptions près. Ce livre plaira d’autant moins aux habituels contempteurs de l’écrivain qu’en émerge le portrait d’un pacifiste traumatisé et non celui, tellement plus pratique à écarter du canon littéraire, d’un antisémite pathologique. Célinophobes s’abstenir, donc. Guerre ne vous réconciliera pas avec le bonhomme. Une fois n’est pas coutume, il n’en ressort pas coupable mais victime : blessures de guerre, vol de manuscrit… Pour ceux qui portent un jugement exclusivement moral sur l’homme et l’oeuvre, étant entendu qu’ils ne font qu’un, c’est embêtant. Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.

P.S : On pourra prolonger la lecture de Guerre par l’exposition consacrée aux « Manuscrits retrouvés » à la galerie Gallimard à Paris jusqu’à la mi-juillet 2022 et par le colloque que la Société d’études céliniennes  sur « Céline et les arts » qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochains à l’Espace Saint-Martin à Paris. On trouvera ici le programme et on pourra y télécharger les résumés des interventions.

(« Céline pendant la guerre (troisième à droite) et une page du manuscrit de Guerre« , Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 342 Réponses pour « Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Bloom dit: à

Les envoyer Vallser, seul slogan qui vaille.

Bloom dit: à

The rich don’t have to kill to eat. They « employ » people, as they call it. The rich don’t do evil themselves. They pay. People do all they can to please them and everybody’s happy. They have beautiful women, the poor have ugly ones. Clothing aside, they’re the product of centuries. Easy to look at, well fed, well washed. After all these years, life can boast no greater accomplishment.

Ca vous dit quelque chose?

JC..... dit: à

HOMMAGE A LA POLICE

Contrôle d’identité sur un véhicule. Le conducteur tente de fuir. Il retourne son véhicule et fonce sur les flics. Ceux-ci tirent. Mort du chauffeur et blessés graves dans le véhicule.

Enfin !

Les défenseurs de la loi et l’ordre sont à féliciter pour leur mise aux pas des croquants décérébrés qui les attaquent.

J’aime le Far-West ! Pas vous ?

Damien dit: à

A Auschwitz, le jour de Yom Kippour, les Juifs très pieux prient en cachette. Dans sa douleur et dans sa fièvre, l’un d’eux élève soudain la voix. Les autres le rappellent aussitôt à l’ordre : « Plus bas ! Dieu pourrait s’apercevoir qu’il en reste encore quelques-uns… » (Blague juive)

et alii dit: à

damien vous ignorez donc la scène précédente?
le voisin de notre homme qui souffre un peu haut lui dit »
laisse le se concentrer sur moi »

rose dit: à

Je l’aime au cinéma, le Far West, pas dans la rue.

et alii dit: à

damien, je voulais simplement présenter l’argument:logique!

et alii dit: à

https://www.grasset.fr/livres/professeur-unrat-9782246366232
 »
Les Cahiers Rouges
Parution :
20 Février 2008
Professeur Unrat
Heinrich Mann
L’Ange bleu, c’est ce café fréquenté par des matelots et des écoliers dévoyés où se produit Lola Frölich. Le professeur Unrat, abandonnant sa traduction d’Homère, s’y aventure un soir pour son malheur. Entre un vieux pion en butte aux sarcasmes de toute une ville et la chanteuse de beuglant naît cette chose lamentable, innommable, qu’il faut bien pourtant appeler de l’amour. Avec Professeur Unrat, Heinrich Mann a donné le plus étrange et le plus captivant des romans expressionnistes… Un roman que Marlène Dietrich immortalisera à l’écran sous le titre L’Ange bleu.

et alii dit: à

« Professeur Unrat », ce qui signifie en allemand « ordures, fumier ». C’est un individu que l’on découvre aigri, sale, sectaire. Il passe une partie de son énergie à vouloir punir ses élèves les plus médiocres et qui sont souvent les mêmes qui le défient en lui jetant son triste surnom à la figure.

et alii dit: à

Avec l’introduction de l’acoustique cinématographique, Rai accumule de l’expérience en travaillant sur le premier film sonore d’UFA, L’Ange bleu de Josef von Sternberg en 1929, la même année où il épouse l’acteur Devika Rani. Le duo retourna en Inde pour fonder Bombay Talkies en 1934.
En 1939, un scénariste juif du nom de Willy Haas s’enfuit à Mumbai pour échapper à la Gestapo. Il a rejoint Kaufmann et a ensuite scénarisé le film à succès Prem Nagar . Le directeur musical de la production était Naushad Ali. « Walter était mon compositeur de fond et nous avons enregistré les huit chansons en une seule nuit », explique Naushad dans une interview avec le chercheur allemand Christoph von Ungern-Sternberg, qui a rédigé sa thèse de doctorat sur Haas. Certains pensent que Kaufmann a créé la chanson signature de All India Radio.
https://indianexpress.com/article/news-archive/the-german-connection-3/

Patrice Charoulet dit: à

DE PRESQUE TOUTE LITTERATURE, ON PEUT DIRE QUE C’EST
TROP LONG . (JULES RENARD, « JOURNAL »)

une main... dit: à

Mais quelle inondation d’et alii, sur ce blog!
Bloogle blogue qui se délite.

Alexia Neuhoff dit: à

« Trop long ». Ce n’est pas le cas de « Mahmoud ou la montée des eaux » (144 pages) qui vient de remporter le prix du livre Inter. Un écrivain belge (Antoine Wauters), les excellentes éditions Verdier, deux raisons de pousser la porte d’une librairie. Sur fond de guerre en Syrie et de poésie, la seule a résister aux bombardements.

Bloom dit: à

Hier, 150e anniversaire de la mort de David Henry Thoreau, esprit singulier, fortement influencé par la lecture des Védas et de la Baghavad Gita, influenceur de Tolstoi, Gandhi et Martin Luther King.
Thoreau ou l’Amérique comme on l’aime.
A lire au gré du vent & des saisons, son Journal, plutôt que Walden, trop « programmatique » à mon goût.

Alexia Neuhoff dit: à

Lire : la seule [à] résister aux bombardements.

Bloom dit: à

Henry David Thoreau
(dans l’ordre)

Jazzi dit: à

@Bloom

HENRY D. THOREAU

Renaissance de la nature et de la civilité

Au milieu du XIXe siècle, alors que l’Amérique s’industrialisait à toute allure, Henry David Thoreau (1817-1862) décida de s’installer seul, au fond des bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu’il avait construite de ses propres mains, au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Durant un peu plus de deux ans, il y vécut en autarcie, cultivant quelques arpents de terres, chassant et pêchant selon ses stricts besoins. Un contact privilégié avec la nature, les saisons, les plantes et les animaux, qui lui laissa tout loisir pour entreprendre la rédaction de Walden, devenu un grand classique de la littérature mondiale, où l’auteur expose, à la lumière de sa propre expérience de vie en solitaire, le fruit de ses idées et de ses réflexions, telle celle de la désobéissance civique, en refusant de payer ses impôts. Un écologiste radical avant l’heure, doublé d’un moraliste, dont l’influence rayonne bien au-delà du continent américain. C’est ainsi que dès son premier printemps, Thoreau eut le sentiment que cette saison était non seulement celle de la renaissance de la nature, mais aussi celle d’une humanité retrouvée !

« De même que chaque saison nous semble tour à tour la meilleure, la venue du printemps évoque la création du cosmos à partir du chaos et le retour de l’Âge d’Or. (…)
Une seule et douce averse suffit à rendre l’herbe beaucoup plus verte. De même, nos espoirs grandissent sous l’influence de pensées meilleures. Ce serait pour nous une bénédiction, que de vivre toujours dans le présent et de tirer parti de chaque incident qui nous arrive, comme l’herbe qui avoue l’influence de la plus légère rosée qu’elle reçoit ; et de ne pas passer notre temps à expier notre négligence des occasions manquées, ce que nous appelons faire notre devoir. Nous nous attardons dans l’hiver alors que c’est déjà le printemps. Par une agréable matinée printanière, tous les péchés de l’homme sont pardonnés. Un tel jour marque une trêve pour le vice. Tant que le soleil darde ses rayons brûlants, le plus vil des pécheurs peut se repentir. Notre propre innocence recouvrée nous permet de discerner celle de nos voisins. Hier encore, vous voyiez en votre voisin un voleur, un ivrogne ou un sensualiste, vous le preniez en pitié ou vous le méprisiez, et vous désespériez du monde ; mais en cette première matinée de printemps, le soleil qui brille et réchauffe le monde le recrée aussi bien, vous découvrez votre voisin occupé à quelque tâche sereine, vous remarquez combien ses veines épuisées de débauche se gonflent d’une joie paisible et bénissent le jour nouveau, ressentent l’influence du printemps avec toute l’innocence du petit enfant, et toutes ses fautes sont pardonnées. Il émane de lui non seulement une atmosphère de bonne volonté, mais même un goût de sainteté qui tâtonne pour s’exprimer, peut-être aveuglément et maladroitement, tel un instinct tout neuf, et durant une brève heure aucune blague vulgaire ne résonne sur le versant de la colline. Vous décernez quelques jeunes pousses, belles et innocentes, prêtes à jaillir de son écorce noueuse pour essayer de vivre une année encore, aussi tendres et fraîches que la plus jeune des plantes. (…)
Le 29 avril, alors que je pêchais à partir de la berge de la rivière près du pont de Nine-Acre-Corner, debout parmi les herbes de brize et les racines de saule, où rodent les rats musqués, j’entendis un crépitement singulier, rappelant le bruit de baguettes agitées par les doigts d’enfant, quand, levant les yeux, j’aperçus un faucon, très mince et gracieux, semblable à un engoulevent, tour à tour s’élevant comme une vague puis chutant d’une hauteur d’une ou deux perches, encore et encore, montrant le dessous de ses ailes qui luisait tel un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. (…)
Je pris par ailleurs une rare succession de poissons d’or, d’argent et de cuivre brillant, qui évoquaient un chapelet de bijoux. Ah ! Combien de matins du premier jour du printemps j’ai foulé ces prairies en sautant de tertre en tertre, de racine de saule en racine de saule, quand la vallée sauvage de la rivière et les bois étaient baignés d’une lumière si pure et éclatante qu’elle aurait réveillé les morts, s’ils avaient sommeillé dans leur tombe, ainsi que certains le supposent. Toute preuve plus convaincante de l’immortalité est superflue. Toutes choses doivent vivre dans une lumière telle que celle-ci. »
(« Walden », traduit de l’anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent, Éditions Le mot et le reste, 2010)

JC..... dit: à

Non, Rose ! Non ! c’est dans les rues peuplées de riverains hostiles à la civilisation occidentale que doit se dérouler notre Far West. Dans la rue !

C’est là qu’au sortir de leur chariot blindé, nos cow-boys de la sureté publique doivent assurer ordre et sécurité, base du vivre-ensemble en sereine joie, sachant que les nouveaux magistrats enverront en camp de vacances la racaille riveraine insupportable.

Indigénistes ? Indigestes ! Gloire au Bien contre le Mal !

Dites moi si j’ai bon là ? Vous seule pouvez me guider intelligemment…uhuhu !

Amanda Lire dit: à

« De même que chaque saison nous semble tour à tour la meilleure, la venue du printemps évoque la création du cosmos à partir du chaos et le retour de l’Âge d’Or.

Mais quelle vision de Bisounours ces américains!

Amanda Lire dit: à

Miss Tic

Vaut bien mieux par ses phrases que par ses dessins!

Jean Langoncet dit: à

D Day : Utah, Omaha, Gold, Juno, Sword …

Jazzi dit: à

Mais qui peut bien avoir envie de voir Mélenchon premier ministre ?
Votez bien !
Je serai absent de Paris dimanche prochain…

Jazzi dit: à

Un peu de littérature ?

« Maintenant je suis fixé… nous avons au moins deux amies!… Cillie Von Leiden et la bossue… pas mal dans notre condition!… d’abord n’importe où et n’importe quand, paix, calme plat, guerres, convulsions, vagins, estomacs, verges, gueules, braquets, à ne pas savoir où les mettre! à la pelle!… mais les coeurs? infiniment rares! depuis cinq cent millions d’années, les verges, tubes digestifs, se comptent plus, mais les coeurs?… sur les doigts!…»
Louis-Ferdinand CÉLINE – Nord ; éditions Gallimard (1960).

Bloom dit: à

débarquement et de la bataille de Normandie :

Rappel salutaire, Langoncet. Complètement absent de l’espace public. Plagier ignominieusement l’acronyme des Grands Hommes est un peu plus fastoches que d’y aller. Le héros des mises en scène du pouvoir & de la diplomatie du bigophone n’a toujours pas mis les pieds en Ukraine. Bel exemple de courage.

Bangor, bourgade d’Irlande du nord élevée au rang de ‘City’ (cité) par charte royale à l’occasion du Platinum Jubilee, a accueilli une partie de la flotte alliée avant le débarquement.

(…) On 3 June 1944, the ships left Belfast Lough for Utah and Omaha beaches in Normandy (…)

https://www.bbc.com/news/uk-northern-ireland-48528858

Clopine dit: à

Tous les ans, les féministes publient les statistiques de celles qui sont mortes sous les coups de leur compagnon, comme Marie Trintignant. Je voudrais allonger la liste. Avec celles qui ont été blessées à mort, sans qu’un coup physique ne soit donné. L’assassin a même le droit légitime de déposer une couronne sur la dépouille. Mais chaque rose de cette couronne contient le poison mortel. Il n’y aura que deux ou trois personnes derrière ma dépouille, et autant d’explications rassurantes. Ce qui n’enlèvera rien à la vérité. Qui est qu’une femme libre, intelligente et forte a bien dû, in fine, être vaincue par l’ordre masculin du monde.

JC..... dit: à

Pesante réflexion féminable !
Next ?…

Jazzi dit: à

« … sûrement on serait coupables de tout!… à y regarder de plus près, plus tard, cette malédiction n’est pas sans vous apporter certains avantages notamment à vous dispenser une fois pour toutes d’être aimable avec qui que ce soit… rien de plus émollient, avachissant, émasculant que la manie de plaire… pas aimable, voilà c’est fini, bravo!…»
Louis-Ferdinand CÉLINE – Nord ; éditions Gallimard (1960).

et alii dit: à

sur Lundi matin:
Depuis janvier 2020, Trou Noir, la « revue en ligne de la dissidence sexuelle », propose chaque mois à travers ses articles, d’explorer la question du désir, de la révolution et du communisme. Une version papier publiée par les Éditions la Tempête vient de paraître en librairie. Les articles inédits qui composent ce premier volume explorent les différentes pistes théoriques empruntée par la revue depuis deux ans : le fascisme de Renaud Camus de sa littérature homosexuelle du Tricks à son Grand Remplacement ; la violence transphobe jugée dans le théâtre d’une justice d’État ; la remontée à la surface des écrits subversifs de Guillaume Dustan ; la psychanalyse dans le viseur d’une politique du Monstre chez Preciado ; et l’affirmation d’un gai communisme avec Mario Mieli. Afin de mieux comprendre la démarche de cette excellente revue, nous avons profité de cette parution pour poser quelques questions à ses animateurs.
https://lundi.am/Entretien-avec-Trou-noir-la-revue-de-la-dissidence-sexuelle

et alii dit: à

Alpa Shah, autrice de cette Plongée dans la guérilla naxalite a construit l’ouvrage ainsi sous-titré autour du récit des sept nuits de marche nocturne qu’elle a effectuées en 2010 au sein d’un escadron de guérilleros en route vers une forêt du Jarhkand, dans l’Inde orientale, où devait se tenir une conférence régionale de leur organisation maoïste. Comme nous y incite la très éclairante préface de l’éditrice, le Livre de la jungle insurgée n’est pas sans rappeler l’Hommage à la Catalogne de George Orwell, avec sa juxtaposition, littérairement fort réussie, entre une narration à la première personne, pleine de suspense et de rebondissements, et la socio-histoire d’un grand combat – en l’occurrence celui d’une rébellion vieille de 50 ans et déployant au cœur du sous-continent plus de 10 000 combattantes et combattants.
https://lundi.am/Marcher-marcher-meme-en-dormant

une main... dit: à

vaincue par l’ordre masculin du monde.

Clopine à l’air courbée!

Bloom dit: à

une femme libre, intelligente et forte a bien dû, in fine, être vaincue par l’ordre masculin du monde.

Raison de plus pour continuer la lutte contre toute forme de sexisme.
Dans la complexité du réel,’l’ordre masculin’ s’exerce également, aux dépens des hommes; il peut aussi être pris en charge & pratiqué par des femmes. La notion d’intersectionnalité (croisement des diverses formes de domination) me semble assez fructueuse.

Jazzi dit: à

Faisons un peu de science-fiction !
A quoi donc ressemblerait un monde dominé par l’ordre féminin ?

Jazzi dit: à

« Tous les ans, les féministes publient les statistiques de celles qui sont mortes sous les coups de leur compagnon, comme Marie Trintignant. »

Et celles qui parviennent à la condition de veuves, elles ont droit à une médaille ?

et alii dit: à

La notion d’intersectionnalité
bien sur je peux chercher sur internet mais peut-être pouvez vous dire comme vous l’entendez? MERCI

Jazzi dit: à

La notion d’intersectionnalité c’est pour savoir qui de Totor ou de Titine encule l’autre, et alii !

Jacques dit: à

Ta gueule Jazzi !

et alii dit: à

Ukrainian artist Diana Yevtukh draws inspiration from her surroundings by carefully situating cornucopian floral arrangements made of thread in the hollows of trees. Based in Lviv, her work has assumed more urgency since the invasion of her home country by Russian forces earlier this year, and pieces like “Why did they do that to us” draw on her background in photography and design to spread the crucial message that Ukraine remains under threat.

The artist’s meticulous needlework pieces feature a medley of vibrant flowers like poppies, daisies, and sunflowers, which nestle into the surfaces and appear to effervesce from within. Her works are often juxtaposed with rough or decaying surfaces like old stone walls or rusting metal to “heal” the damage, emphasizing the possibility for beauty and strength in unexpected places.
https://www.thisiscolossal.com/

Paul Edel dit: à

J’ai bien lu ce texte Clopine : »Qui est qu’une femme libre, intelligente et forte a bien dû, in fine, être vaincue par l’ordre masculin du monde. Dans cet « ordre masculin  » où placez vous la concurrence des femmes entre elles pour séduire les hommes?

Patrice Charoulet dit: à

Extrême droite

Ecoutant un débat animé par Pujadas sur LCI , ce lundi 6 juin 2022, la parole est donnée à Jean-
Dominique Merchet, journaliste à « L’Opinion ». On est en train de parler de notre politique inté-
rieure. Il commence une phrase ainsi : « L’extrême droite, enfin non, il paraît qu’il ne faut pas dire extrême droite,… ».
Question à Jean-Dominique : Qui prétend qu’il ne faut pas dire « extrême droite » ?
Je réponds : C’est l’extrême droite qui dit quand on parle d’elle-même qu’il ne faut pas dire « extrême droite ».
Pour ma part, je continuerai à appeler « extrême droite »…l’extrême droite.
Et « extrême gauche » l’extrême gauche.

B dit: à

L’ordre masculin du monde ne revêt pas toujours les habits de la violence, du crime, du meurtre, de la non assistance à personne en danger. Il se contente souvent d’exercer un pouvoir prédominant, qu’il se réserve en priorité, l’ordre masculin ne s’autorise pas le viol même si le viol devient une arme de guerre, un moyen de jouir en humiliant en blessant. Certains hommes provenant de tous milieux sont des pervers, des sadiques, des brutes que rien ne retient mais ce n’est pas une règle qu’il faudrait dégager comme un caractère commun à
Ensemble. L’ordre masculin, je vous cite, est protéiforme mais dans ce cas, Clopine peut on dire que ce crime doit être versé à ce registre, Cantat avait manifesté sa violence avant , malheureusement elle n’a pas cru nécessaire de s’en éloigner.

B dit: à

la concurrence des femmes entre elles pour séduire les hommes?

Horreur de la concurrence, si l’homme hésite, il n’est pas à convaincre, il a juste besoin de se dégourdir. Je ne vois pas pourquoi en plus il faudrait souscrire à ces choses. Un regard, Paul, un courant, quelque chose d’impalpable circule sinon pour les aventures pourquoi pas un autre si celui ci est un point de confluence féminine. Quel genres de femmes donc fréquentez vous ou observez vous?

rose dit: à

Pas dans la concurrence non plus, et plutôt dans le retrait.

B dit: à

Vous accordez , Paul, le pouvoir aux hommes, une fois de plus. Dans votre questions, je vois des femmes faire des pieds et des mains pour conquérir l’homme, mettre le grapin dessus en d’autres termes. C’est une situation sentimentale où l’homme objet de toutes les convoitises certes se débat pour savoir à laquelle de ces concurrentes il accordera ses faveurs, on n’est pas très loin du harem.

B dit: à

QuestioN.

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du hachis-parmentier.

Jean Langoncet dit: à

@j’ai bien lu ce texte Clopine : »Qui est qu’une femme libre, intelligente et forte a bien dû, in fine, être vaincue par l’ordre masculin du monde

À lire votre critique de Guerre, vous avez, vous aussi, succombé à la facilité du genre tiède ; parfaitement partagé par les sexes ronds aussi bien que pointus

Jean Langoncet dit: à

genre tiède > genre p.i.p.e. : pas d’initiative pas d’emmerde

Bloom dit: à

Baroz, nul en histoire, géo, langue et socio.
Classe, genre, race/origine ethnique, lieu de résidence, etc. tout cela s’entrecroise & se renforce.
C’est enfoncer des portes ouvertes que de constater que la vie sera plus dure pour les jeunes filles musulmanes issues de l’immigration qui vivent a Stains que pour les jeunes femmes a particules du haut 16e arrondissement.
Perso, je mets classe sociale en premier, mais les facteurs se combinent pour potentialiser ses implications. Idéalement, l’école républicaine devrait jouer un rôle correctif…vaste sujet.

rose dit: à

Merci D. de vous être présente à nous, enfin.

rose dit: à

présenté

MC dit: à

Il va falloir dresser un inventaire clopinien et féministe politiquement correct . Phedre ne fera plus qu’une bouchée d’ Hippolyte, Iphigenie ne sera plus offerte en sacrifice, mais déblatérez en vers contre le pouvoir paternel, etc, etc. Quant à ambitionner des obsèques hugoliennes, il y a loin en effet de la coupe aux lèvres. Si Clopinou se dérange , ce sera déjà beaucoup.,.

B dit: à

Bloom, la comparaison est caricaturale. Les femmes issues de l’immigration quand elles sont éduquées s’en sortent mieux que leurs homologues masculins. On constate moins de rejet, moins d’ostracisme les concernant. Je suis assez d’accord pour le milieu mais de ce milieu découle une foule de conséquences à commencer par l’éducation intra-familiale et externe. Les possibilités qu’offre un milieu social sont conséquentes que ce soient qualitativement puis tout au long de la construction d’un individu en terme de rencontres, de loisirs, d’opportunités. Bien évidemment les milieux aisés voire riches ne sont pas inconditionnellement sans danger pour l’adolescent, le jeune adulte mais enfin ils sont tout de même globalement plus porteurs . Les exceptions confirment la règle, peu de délinquants ou criminels dans les riches et vieilles familles, peu d’élus chez les pauvres.

JC..... dit: à

MARDI 7 JUIN 2022, 5h45, 24°, mistral léger

FEMINISME
Il faut vraiment ne pas connaitre la bête pour prêter attention à ses rugissements qui n’ont qu’un seul but, faire passer ses échecs personnel pour une explication raisonnable du monde qui la rejette…

Bonne journée, ma gourde !
Next ?

rose dit: à

Positionnement.
Féminisme.

Nous, de sexe féminin, émergeons de siècles de servitude.
Les rôles étaient parfaitement clivés et les privilèges injustement répartis.
De longs et larges mouvements de fond ont favorisé l’accès à une complète mutation.

Ma demande n’est pas d’établir une concurrence sauvage et déloyale pour s’approprier un homme.
Non plus de régner de manière dictatoriale en remplaçant un système que nous avons jugé invivable par un autre inversé qui le serait tout autant.

Les jeunes gens actuels me laissent espérer que cet avenir d’un goût meilleur est constructible : fondamentalement, construisons une société dans laquelle hommes et femmes marcheraient côte à côte dans une union constructive de leurs forces individuelles.

rose dit: à

Clopine,

Me semble qu’une femme libre, intelligente et forte n’est pas anéantie par l’échec amoureux et peut exprimer autrement et ailleurs sa liberté, son intelligence et sa force.

renato dit: à

Cette guerre voulue par un nazi-fasciste aura révélé la quantité de crétins opportunistes qui peuplent les médias européens : des pseudos pacifistes incultes selon lesquels il faudrait persuader les Ukrainiens qu’ils doivent se soumettre ; que les criminels ont raison, donc ! — . Des collaborationnistes en copie carbone de ceux qui ont assisté sans brancher leurs cerveaux aux agissements, pourtant explicites, des faiseurs de guerres des années 30. En bref, des gens moralement handicapés — pourris dedans — qui sont dans l’impossibilité de comprendre que la guerre voulue par le petit tyran n’est qu’une guerre coloniale.

7.6 — 08.06

renato dit: à

Heureusement dans ce paysage désolant une bonne nouvelle : la Chine perd Apple, Amazon, AirBnb, LinkedIn, Yahoo, etc.

JC..... dit: à

GUERRE

Les Bisounours occidentaux, enhardis par la paix européenne post-WWII qu’ils pensaient éternelle, continuent à croire qu’ils peuvent vivre à coté d’un tyran soviétique à demi fou, en causant avec le dingue …

Ils se trompent en croyant qu’on peut arrêter le nouvel Adolf sans faire preuve d’une barbarie de bonne facture !

On doit se montrer fort et barbare contre des Barbares décidés ! Et ne pas prendre nos désirs pour des réalités, comme nous savons si bien faire.

lmd dit: à

Chacun suit son idée…
Jazzi, plus haut vous annoncez : un peu de littérature,
puis :
«…depuis cinq cent millions d’années, les verges, tubes digestifs, se comptent plus, mais les coeurs?… sur les doigts!…»
Il me semble que là tout est bien clarifié; cette phrase est un espèce d’échantillon commode. La fameuse écriture de Céline, et puis rien d’autre qu’une misérable haine surplombant tout le monde, qui l’empêche de percevoir la réalité et la travestit, avec cet absurde et antique lieu commun des cœurs.

rose dit: à

Ben oui. Le coeur pompe vitale quand même.
Chacun suit ses obsessions.

rose dit: à

Manque Christiane, hyper déterminée.

Phil dit: à

La fameuse écriture de Céline

Barbusse a certes dit pareil lmd, dans un style barbant

Jazzi dit: à

Pourquoi ce racisme contre « les jeunes femmes a particules du haut 16e arrondissement », Bloom !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 7 juin 2022 à 10 h 40 min.

…tout vient à être penser,!…logiques,!…

…mais, en somme comment, dévier la foi des exercices comptables, par exemples; déjà de ce qui ne compte – pas,!…

…qui ne compte – pas, dites-nous,!…
…la fête des 4 jours de fêtes d’Élisabeth II,…il y a déjà,!…2 jours fériés ,!…

…il ne reste, que jeudi et vendredi comme jours fériés,!…puisque samedi et dimanche, c’est déjà congés pour faire ses courses,…
…toute l’année,!…
…ou est l’erreur, s’approprier la démocratie par les privilèges et des Lords nobles anglais,!…

…personne n’a rien vus,!…la fête pour des ignorants, non respectés,!…
…les anglais  » esclaves « , dominés,!…
…comme d’habitudes,!…
…en poils de martre,!…et à l’aquarelle,!…
…vivre en Angleterre, c’est déjà, donner sa langue aux chats,!…esclaves pour petits bourgeois, à s’en foutre des humanismes défroqués à deux balles,!…

…riches, pour des idiots en esclavages  » fascistes « ,!…

…un pays, ou les  » James Bonds « , ne suffiront jamais de se faire mettre à queues de cheval,!…et à jamais , pour y mettre ses pieds,!…
…toutes les gens sont de gracieuses  » majestés « , ne pas en déplacés les opportunités,!…
…depuis toujours rusés comme les vikings, avec des complices, pour  » baiser « , les anglais,!…encore primitifs à tout jamais,!

…des conclusions logiques, esquiver le respect de tout un chacun, déjà,!…

…des tyrans sur les scènes publiques, déjà faire ses valises de l’Europe, et s’en remettre au Commonwealth,!…
…perfide Albion,!…à l’origine de la fin du monde à venir,!…
…les démons des poubelles, à jours,!…
…bénéfices pour  » trous de culs « , of course.
…excuser les évidences,!…& papiers toilettes,!…à renouveler,!…
…etc,!…Go,! la praline, à soupe,!…
…un franc – parler,!…sans crème-fraiche,!
…envoyez,!…merci,!…

Paul Edel dit: à

B..vous vivez dans un Monde bisounours..ce que la situation de Clopine dément et le fossé entre hommes et femmes est bien la..pourquoi le nier?

Jazzi dit: à

Excédé par la guerre des sexes et la présentation des femmes en éternelles victimes et les hommes en salauds généralisés !

et alii dit: à

Le melon doit son autre nom, cantaloup, aux papes, qui le faisaient pousser dans leur propriété de Cantalupo, près de Rome, et l’introduirent dans la région d’Avignon. Henri IV, puis Louis XV, Voltaire ou Alexandre Dumas étaient des amateurs de melon. « Le melon tient le premier rang parmi les plantes potagères. Admis avec empressement sur les tables somptueuses, il fait également les délices des riches et le régal des pauvres. Cette plante est sans contredit un des plus beaux présents que l’horticulture française ait reçus de l’étranger » (Loisel, « Traité complet de la culture des melons », 1841).

renato dit: à

Question : si nous sommes des décadents dégénérés, pourquoi les nazi-fascistes russes envoient leur progéniture en Europe occidentale et aux USA afin de leur garantir une éducation de qualité ?

renato dit: à

Rappel pour les pacifistes incultes et les collaborationnistes de tous bords : « Si l’agression paie, elle devient une invitation à l’utiliser à nouveau demain, ailleurs », Kaja Kallas, première ministre estonienne.

Paul Edel dit: à

Jazzi je comprends que tu sois excédé mais la littérature le théâtre le cinéma et l opéra ne parlent que de cette guerre des sexes

B dit: à

Je ne nie rien, l’analogie entre une rupture et un meurtre me parait abusive. Je ne vis dans aucun monde et moins encore des bisounours. Chacun son expérience de le vie partagée avec le sexe fort. La mienne est plutôt décevante, sûrement ai je déçu, la réciproque est vraie. Dans ce cas inutile d’incriminer les hommes en général et d’étendre des conditions particulières au contexte des relations de pouvoir entre femmes et hommes. Avec tout ça, la seule chose que je regrette est que mon parcours accidenté ait totalement détruit la capacité à aimer, ma confiance. Je suis encore apte à l’intérêt mais denué de désir suscité par une rencontre et c’est mon maximum. Appelez cela comme vous voudrez, ce n’est pas très heureux , je regrette le temps où j’aimais, où je désirais avec passion, où je me laissais aller à l’aventure. Maintenant je ne me vois plus en l’autre que comme une occasion parmi tant d’autres, un peu comme un paire de chaussures que le bonhomme souhaiterait essayer pour l’évaluer. De toutes manières, force est de constater que quelles que soient les qualités d’une femme, plus elle est sollicitée et plus acquiert une réputation, une plus value à condition peut etre d’appartir à un certain milieu. Elle sera une femme libre. Pour les autres, les qualificatifs ne sont pas toujours élogieux. Un statut social protège même de la critique . Y compris pour les hommes qui à présent, il est vrai, font l’objet d’expositions pour des agissements indignes et sexistes.

JC..... dit: à

« Excédé par la guerre des sexes et la présentation des femmes en éternelles victimes et les hommes en salauds généralisés ! » (Jazzi)

Laissons les cons s’exprimer, camarade ! Cela nous distrait…

Jazzi dit: à

la littérature le théâtre le cinéma et l’opéra, et la télé et la chanson nous montrent que les femmes ne sont pas toutes des victimes expiatoires et les hommes des salauds définitifs, Paul. L’art est plus nuancé que ça…

B dit: à

Et puis pour finir, Paul Edel, vous qui savez écrire, vous devez aussi savoir lire.Je ne saisis pas en quoi ce que je vous ai repondu relève de ce  » monde de bisounours », pourriez vous m’éclairer sur ce point? A moins qu’en tant qu’homme vous estimiez que votre ré éponse devrait suffire. J’ai bien conscience que les scrupules n’étouffent ni les femmes ni les hommes et ceci dans différents domaines de l’existence .

Clopine dit: à

Bah, le monde dans lequel nous vivons tous est bel et bien un monde d’hommes. Celles qui croient tirer leur épingle du jeu, en avoir les moyens intellectuels et l’énergie, se retrouve à utiliser cette épingle comme la dernière des Pénélopes. Elles tissent un quotidien chaleureux et coloré, créatif même, mais une simple bite pourra déchirer la tapisserie pour laisser la place à un trou béant et irréparable.le reste n’est que mauvaise littérature.

Clopine dit: à

Il est certain que si je connaissais les moyens d’une mort douce… Avaler des comprimés pour se retrouver le ventre déchiré par des entrailles en feu, dans les vomissures, et en se mordant les lèvres pour ne pas troubler les voisins n’est pas une mort douce pour moi. Mais glisser dans le sommeil et ne pas se réveiller : quel soulagement !

B dit: à

Les hommes, Clopine, sont aussi victimes de leur nature, de gagnants qu’ils croient etre, ils ne sont parfois qu’utilisés, asservis à leurs propres besoins, aliénés à leur libido que les femmes récupèrent pour améliorer leur condition. Union vénale, mais les hommes éprouvent pour certains le besoin d’affirmer leur pouvoir en souscrivant à ce genre de relation. Regardez Swann qui fait de sa  » danseuse » une femme respectable, quelles excuses ou justificatilns lui voyez vous? Un anticonformisme, le rejet des normes bourgeoises de son époque, le gout du scandale?

Damien dit: à

Sur la guerre des sexes, effectivement un immense sujet depuis que l’homme (et la femme) existe, je vous signale la très belle nouvelle de l’auteur irlandais Claire Keegan (oui, c’est une femme), intitulée « Misogynie », aux éditions Sabine Wespieser (encore une femme, et j’ai eu l’occasion de la rencontrer, elle est épatante). Avez-vous lu cette nouvelle, ou cet auteur, Paul Edel ? Claire Keegan excelle dans la forme brève. Il ne faut pas la rater !

Damien dit: à

Quelle vieille amertume pourrie, Clopine !

Damien dit: à

Je vous conseille le dernier article de Camille Laurens, dans son feuilleton du « Monde », elle parle très bien de cette nouvelle de Claire Keegan. C’est rare de lire une critique intéressante de Camille Laurens. Cette fois, c’est le cas. Ne boudons pas notre plaisir. Mais j’aurais voulu avoir l’avis éclairé de Paul Edel. En effet, il y avait un commentaire, sous l’article de la feuilletonniste féministe de « Monde », qui disait que cette nouvelle était très mauvaise, en réalité, comparée aux autres de cet auteur. N’ayant lu de Claire Keegan que cela, je me demandais ce qu’il en était, avant d’aller y voir moi-même. Ne nous pressons pas ! Le plaisir est dans la lenteur. — PS C’est un texte pour vous, Clopine !

Damien dit: à

Je vous conseille le dernier article de Camille Laurens, dans son feuilleton du « Monde », elle parle très bien de cette nouvelle de Claire Keegan. C’est rare de lire une critique intéressante de Camille Laurens. Cette fois, c’est le cas. Ne boudons pas notre plaisir. Mais j’aurais voulu avoir l’avis éclairé de Paul Edel. En effet, il y avait un commentaire, sous l’article de la feuilletonniste féministe de « Monde », qui disait que cette nouvelle était très mauvaise, en réalité, comparée aux autres de cet auteur. N’ayant lu de Claire Keegan que cela, je me demandais ce qu’il en était, avant d’aller y voir moi-même. Ne nous pressons pas ! Le plaisir est dans la lenteur. — PS C’est un texte pour vous, Clopine !

rose dit: à

Des trous béants, j’en connais.
Irréparables je ne sais pas ce que cela veut dire.
Se faire larguer par un sacré connard, c’est quand même une belle satisfaction.
Si on a fait un môme avec lui, c’est l’aveuglement.
Bah, s’il ne ressemble pas à son père, c’est tout gagné.

JC..... dit: à

La Parité l’exige…

Etre traité de salaud par une femme, sans jugement valable comme souvent, autorise un homme, forcément avisé et honorable justement, de la traiter de salope !

Next ?

Jacques dit: à

Mourir c’est dormir pour de bon.

et alii dit: à

BEN litle)
expliquant que tout est art et que tout est possible en art. Il rejoint le mouvement Fluxus en octobre 1962, à la suite d’une rencontre avec George Maciunas à Londres. Entre 1960 et 1963, il développe la notion d’appropriation, du tout est art et du tout possible en art. Il débute alors sa série des “Tas”, entassant de la terre et des déchets sur des terrains, et les signant. En 1965, dans son magasin, il crée une galerie de trois mètres sur trois dans la mezzanine : « Ben doute de tout. »

et alii dit: à

excuse;little ,pas big

MC dit: à

« Il est certain que si je connaissais les moyens d’une mort douce.. ». Rassurez-vous bonnes gens, demain , la Clopine nationale sera encore là,,,et our de longues années encore!

Paul Edel dit: à

Je vais lire cette Claire Keegan ,Damien. Le feuilleton, de Camille Laurens, est bon une fois sur trois . Au fond c’est pas si mal. Petit reproche:on sent un peu trop l’agrégée sûre d’elle meme qui corrige une copie. Elle manie le livre qu’elle traite avec des pincettes et des gants et garde une distance professorale avec le livre qu’elle analyse. Je voudrais la voir un jour déchirée d’enthousiasme et surveillant moins ses phrases.

Jazzi dit: à

A l’instant, le fils de ma voisine du dessous viens de m’annoncer la mort de sa mère, dimanche, à l’hôpital. Elle s’est éteinte paisiblement, entourée de toute sa famille, m’a t-il précisé. Demain il ramène son corps au Maroc.
Voici ce que j’écrivais sur cette femme héroïque (j’ai changé le prénom) il y maintenant plusieurs années…

_______________________

En sortant de l’ascenseur, je suis tombé sur Djamila, la voisine du dessous, qui attendait au rez-de-chaussée.
Cela faisait plusieurs mois que je ne l’avais croisée.
Sur l’instant, je ne l’ai pas reconnue !
Deux semaines auparavant, remontant avec son fils, je m’en étais inquiété auprès de lui.
Avec son air réservé et de son ton poli habituels, il me répondit que sa mère était en arrêt-maladie.
Mais il s’empressa d’ajouter que tout allait bien à présent.
Je n’osai pas lui en demander d’avantage et le priai de lui transmettre tous mes vœux de prompt rétablissement.
Son manteau déboutonné et sa grosse écharpe en laine autour du cou ne masquaient pas à ma vue le fait qu’elle avait sensiblement maigrie.
Son teint mat de franco-marocaine avait aussi passablement viré au gris.
J’allais m’écrier : « Mais comment vas-tu Djamila ! », quand j’eus la présence d’esprit d’articuler au dernier moment un : « ça fait des mois que je ne t’ai plus revue ! »
Tandis que je tenais la porte grillagée grand ouverte devant elle, les deux pieds encore dans l’ascenseur, elle me répondit d’un air triste, me fixant droit dans les yeux : « J’ai un cancer ».
La lumière du hall s’éteignit.
Elle appuya sur le bouton qui se trouvait juste à portée de sa main gauche.
L’électricité rétablie, je lui avouai, passablement confus, que je voyais bien qu’elle avait perdu du poids.
Elle ouvrit alors largement son manteau.
Je pus découvrir ses hanches saillantes et deviner la maigreur de ses jambes sous la toile du jeans.
« Et encore, j’ai repris des kilos, mais j’ai perdu tous mes muscles », s’exclama-t-elle.
« Je suis revenue à 50 kilos, mon poids normal se situe autour des 55 », ajouta-t-elle d’un ton plus enjoué.
Je libérai l’ascenseur, laissant la porte se refermer doucement derrière moi, et lui demandai timidement : « Un cancer du sein ? »
« Du pancréas » me répondit-elle.
Reculant et prenant appui contre le mur, elle se mit en devoir de me retracer l’historique de sa maladie.
Nous étions en novembre et tout avait commencé au retour de ses cinq semaines de vacances, en juillet.
Contre toute attente, Djamila se sentit alors fort épuisée, dormant plus qu’à son habitude.
Elle éprouvait aussi une lancinante douleur dans le dos.
Cette longue phase de repos estival au Maroc ne lui avait-elle pas été profitable ?
Il faut dire que la mort de son père, l’hiver précédent, l’avait profondément affectée. Elle lui était d’autant plus attaché, qu’elle avait perdue sa mère alors qu’elle n’était encore qu’une enfant.
Le fils de Djamila se voulut résolument optimiste, lui affirmant que tout rentrerait dans l’ordre dès qu’elle reprendrait le travail, peu habituée qu’elle était de rester sans rien faire.
Incompréhensiblement fatiguée, Djamila, pu compter sur l’aide de sa fille, qui l’accompagna aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine.
À la suite d’une série d’examens spécialisés, le verdict tomba, sans appel : cancer du pancréas. Inopérable.
« Mon fils est dans le déni », me dit-elle tristement, ajoutant néanmoins qu’il était toujours aussi gentil, l’appelant quotidiennement lors de sa pause, pour savoir ce qu’elle avait mangé et si tout allait bien.
Depuis, elle suivait des séances de chimiothérapie dont elle attendait les premiers résultats dans les prochains jours.
Elle semblait garder espoir.
Le soir même, j’informais mon compagnon sur l’état de santé de notre voisine. Puis je découvris en navigant sur Internet que le cancer du pancréas était l’un des plus rares qui soit, mais aussi l’un des plus mortels : « la majorité des patients décédant dans les six mois qui suivent le diagnostic, souvent moins de trois mois si la tumeur est métastasée ».

Alexia Neuhoff dit: à

Vous roulez tranquillement sur une route des Etats-Unis d’Amérique. Vous entendez tout à coup (comme dans les films) la sirène hurlante d’un véhicule de police. Vous vous garez immédiatement sur le bas côté, sortez de votre automobile, collez votre ventre contre la carrosserie et plaquez vos mains sur le toit. Si votre nez coule, ne tentez pas de chercher un mouchoir dans votre poche, ce sera apprécié comme un geste de menace et une tentative de riposte qui vous vaudra de recevoir une décharge de revolver, en état de légitime défense côté forces de l’ordre. C’est à de telles dérives que conduit la « présomption de légitime défense », ce qui explique que des gens se fassent -ici aussi- tirer comme des lapins. S’ils sont coupables d’infractions, c’est à la justice d’en juger et c’est à elle qu’il appartient de d’évaluer les sanctions.

rose dit: à

Et voilà :
. « Par rapport à Internet, ce qui change c’est qu’on peut toucher, s’extasie Sophie. Sur Internet on ne voit pas la marchandise. Donc là on peut toucher dans l’emballage, voir s’il ne manque rien et si le produit est vendu avec tous les accessoires ».

Phil dit: à

Pas très gaie votre histoire mais bien racontée, dear Baroz, zat’s life comme disent Bloom et B. Johnson. Pensez à vous détendre, un coup de Canaries et le dernier Céline en parasol.

rose dit: à

Un mois le cancer du pancréas.
Six mois la tumeur au cerveau.
Comment peut-on appeler la mort alors qu’elle arrive souvent si prématurément ?

et alii dit: à

saur erreur, Mopsik est mort (tres jeune) d’un cancer du pancréas

Patrice Charoulet dit: à

LA SUPERSTITION SERA TOUJOURS EN RAISON INVERSE
DE LA VIGUEUR DE L’ESPRIT ET DE LA CULTURE
INTELLECTUELLE. (RENAN)

D. dit: à

1 seconde le camion à Nice.

et alii dit: à

sauf

Jazzi dit: à

Djamila aura tenu environ cinq ans, rose !
C’était une jeune cinquantenaire dynamique, qui adorait son travail : vendeuse dans une épicerie gastronomique du centre de Paris.
Elle avait été mariée avec un musicien espagnol, violent, dont elle s’était séparée.
Son fils ainé, coach sportif d’une trentaine d’années, vivait toujours avec elle.
Sa fille cadette s’est mariée et lui a donné une petite fille alors que sa maladie s’était déclarée.
Parfois, en cachette de son fils, elle montait frapper à ma porte pour que je lui donne quelques cigarettes…

rose dit: à

Bravo à Djamila, Jazzi ! Cinquantenaire c’est bien trop jeune !
Mon père a tenu cinq mois et demi à la 94 ans.
Mais voilà pas que Clopine va nous foutre le bourdon à tous. Être encore aussi en colère et désespérée tant d’années après, est-ce bien raisonnable ?

rose dit: à

À 94 ans.
Et vous. Jazzi, vous lui donniez les cigarettes bien sûr ?

JC..... dit: à

Il est des fous, donc des folles en aussi grand nombre, qui adorent parader en public, en camisole de force bien décorative, et le plus souvent affective….

Pardon !
Sexuelle.

rose dit: à

Moi, je vais vous raconter une histoire.
G une voisine anthropologue, avant c’était une ethnologue qui avait failli être ma voisine : elle vient me voir catastrophée.
« Ouais, mon mec vient de se tirer, il m »a déjà remplacée. Merde on a 21 ans de vie commune, une grosse de 12 ans. »
HS, livide, décomposée.
Cela a duré deux semaines.
Quinze jours après, elle était en couple avec un mec ; tenez-vous bien : for-mi-da-ble.
Grand, beau, intelligent, gentil, etc.
Cuisinier.
Génial. Dix fois mieux que le petit gringalet palichon qui s’était fait la malle.
Chui rentrée chez moi. Ma fille aînée a vécu à côté suite au confinement number one et je me suis mise à hurler avant que de danser la danse du scalp en sautant autour de la salle à manger « elle a raison ! Un homme, un homme, un homme ».

Ne jamais renoncer quand notre orgueil et notre amour propre ont été blessés par les blessures de « l’amour ».
L’amour ne tue pas, m’avait dit une prof. de danse classique en 2005. Pas tout à fait vrai, mais quand même !

Continuer : chanter, rire et danser !
Pas mourir !
Pas mourir !
Pas mourir !

rose dit: à

Une gosse – mince.

Jazzi dit: à

« Et vous. Jazzi, vous lui donniez les cigarettes bien sûr ? »

Je lui disais, en riant : « Fume, tu ne mourras pas du cancer des poumons ! »

renato dit: à

« L’assassin a même le droit légitime de déposer une couronne sur la dépouille. Mais chaque rose de cette couronne contient le poison mortel. »

Mais… s’il y a une dépouille, le poison est encore utile ?

renato dit: à

Ah, la magie — littéraire — des amours malheureux !

JC..... dit: à

Les amours malheureux ?
Rien de plus utile, en littérature

Les amours heureux ?
N’intéressent personne !

rose dit: à

Le rocher de Tanios
Amin Maalouf

Septième passage
Des oranges dans l’escalier
Tanios m’a dit : « j’ai connu une femme. Je ne parle pas sa langue et elle ne parle pas la mienne, mais tout en haut de l’escalier elle m’attend. Un jour, je reviendrai frapper à sa porte pour lui dire que notre bateau s’apprête à partir. »
Nader
La Sagesse du muletier
Prix Goncourt 1993
Grand prix des lecteurs 1996

Les Z’amours heureux.

rose dit: à

Je lui disais, en riant : « Fume, tu ne mourras pas du cancer des poumons ! »

Ça c’est drôle.
Mais elle n’avait pas besoin de vous parler, plutôt ?

rose dit: à

Faire de sa danseuse une femme respectable, Louis Ferdinand a fait pareil avec Lucette.

rose dit: à

Une chance pour les danseuses de rencontrer de pareils hommes.

et alii dit: à

Un médicament expérimental contre le cancer du rectum a fait disparaître toutes les tumeurs des patients dans un petit essai
Par Nicoletta Lanese publié il y a environ 19 heures

Jusqu’à présent, aucun patient n’a eu besoin d’un traitement supplémentaire.
https://www.livescience.com/remission-in-small-rectal-cancer-trial?utm_source=SmartBrief&utm_medium=email&utm_campaign=368B3745-DDE0-4A69-A2E8-62503D85375D&utm_content=61874748-CE38-4591-B8D2-2AE0306864B7&utm_term=fda912bf-0934-49f3-be54-7b76b7372aac

Bloom dit: à

Claire Keegan

Auteure essentielle, Damien. Son dernier roman, ‘Small Things Like These’, est très court (128 pages). Il m’accompagnera en Bretagne cet été.
Quand je lis les Irlandais, je me demande toujours comment ils font pour être si géniaux.
J’aurai aimé poser la question à Sean O’Faolain, John McGahern , Seamus Heaney ou Brian Moore.
Je la poserai peut-être à Jan Carson et Paul McVeigh demain.

Bloom dit: à

Pourquoi ce racisme contre « les jeunes femmes a particules du haut 16e arrondissement », Bloom !

C’est une race, le 16e, Baroz?
Mal nommer les choses, etc.
Aucun préjugé de ma part, si tu m’a bien lu il y a quelques posts, j’écrivais que lorsque j’étais en khâgne à Chaptal, ces demoiselles des haut et bas 16e revêtues de vison en hiver nous aimaient beaucoup, nous les quelques jeunes hommes perdus dans leur océan de fourrure. Et nous le leur rendions bien.
Soit tu lis en diagonale, soit tu cherches les noises, Baroz. En tous cas, c’est un faux procès.

Phil dit: à

comment ils font pour être si géniaux.

la même impression en lisant Céline, dear Bloom, mais révéler le mode d’emploi n’a pas permis de copier la méthode. Il faut rester modeste et alimenter le tirage, comme Gallimard.

Bloom dit: à

J’entends bien, dear Phil, mais pour les Irlandais, on multipliera au moins par 20 et on soustraira la Haine.
Freud disait des Hiberniens/Scotis qu’ils étaient à sa connaissance le seul peuple rétif à l’analyse psychanalytique; TE Lawrence d’Arabie (anglo-irlandais par son père) parlait de leur « irrational tenth » (pourcentage minoritaire mais significatif)…

et alii dit: à

héhé,FREUD ET L4ESPRIT LATIN
Durant la première moitié du XXe siècle, cette question d’un bilinguisme fondamental est au cœur la méconnaissance de Freud en France, faite de réserves, de défiance, allant parfois jusqu’à la haine envers une science « boche », indigne de notre « esprit latin ».

3Il faut saluer l’immense travail d’Alain de Mijolla, fondateur de l’Association internationale d’histoire de la psychanalyse, qui, à partir d’archives et de recherches approfondies, nous livre, dans un premier volume couvrant les années 1885-1945, tous les débats suscités en France par la réception de l’œuvre de Freud. Cet ouvrage d’Alain de Mijolla représente un travail de recherches inédites à ce jour, car il prospecte minutieusement tous les champs de la pensée, passant par la psychiatrie, la psychologie, la philosophie, sans oublier l’ébullition provoquée chez les écrivains et dans la presse de l’époque.

4L’accueil de Freud en France a été marqué par une oscillation permanente entre curiosité et frilosité, une ambivalence allant parfois jusqu’au rejet et à la haine, dans les milieux médicaux et dans la presse, alors qu’un grand nombre d’écrivains se montraient plus enthousiastes. La méconnaissance fréquente de ses travaux (faute de traductions) a souvent contribué à renforcer ces réticences, en particulier face à la révolution que représentait la nouvelle conception de la sexualité avancée par Freud.
des questions de traduction!
La réception de Freud en France durant la première moitié du XXe siècle. Le freudisme à l’épreuve de l’esprit latin
Jacques Sédat
https://www.cairn.info/revue-topique-2011-2-page-51.htm

Phil dit: à

Gorky Park, excellent film avec Lee Marvin en trafiquant de visons à Copenhague, pas de virus ni de Chinois mais des Russes. Et devinez qui a croupi en prison à Copenhague…fortiche la voltige à etali

et alii dit: à

phil:la petite sirène!

Mimi Pinson dit: à

Paul Klee – Schlir-Stilleben (Schlir-Still Life – Nature Morte), 1931
Aquarelle sur papier montée sur carton, 21 x 32.8 cm.
Courtesy Marlborough Fine Art, London

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/284672082_3420239341595941_157645564851319638_n.jpg?_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=5cd70e&_nc_ohc=m3CqJ2dmv5wAX8QI0vb&_nc_oc=AQluICZPa1HKu9xHRfqiVH_tDEkvDoKDQTbkr4zk6BR4UgD3Mu1fzlmuOq1sf-0ANAA&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT9aJRrw4VNf1gCamb3tEgFlcpnw2juAvKOl-OSS-ybnlA&oe=62A43649

Jazzi dit: à

« Mal nommer les choses, etc. »

« Racisme :
NOM MASCULIN SINGULIER

1/Idéologie basée sur une supériorité supposée de certaines races, toujours prônée par ceux qui estiment appartenir aux races estimées « supérieures »

2/Doctrine qui en résulte.

3/Attitude d’hostilité systématique envers certaines catégories (racisme antivieux) »

Pas besoin de race pour faire du racisme, Bloom.
Et en plus, tu craches dans la soupe des vénus en fourrure qui t’ont généreusement accueilli sous leurs manteaux !

B dit: à

Bien le merci Paul Edel pour votre réponse à ma demande, je pense que vos critères sélectifs orientent les choix de vos correspondances à moins que la position qui est la mienne ne mérite aucune politesse, aucun intérêt et dans ce cas si ma requête ne rencontrait pas de réponse, vous me pardonnerez de vous classer soit dans le camp des élitistes ou des goujats sexistes ,comme il vous plaira. Ou bien encore, cette fin de non recevoir relèverait-elle du qui ne dit mot consent, si c’était le cas, veuillez pardonner mes soupçons.

rose dit: à

renato dit: à
Pourquoi « Faire de sa danseuse une femme respectable », au juste ? elle ne l’était pas avant de devenir Madame Destouches ?

C’était un renforcement de ce qu’écrivait B sur Swann et un décalage total avec le rôle joué par les danseuses début XIXème et même plus tard. Des poules de luxe pour mécènes en goguette.

rose dit: à

Vu L’école du bout du monde film bouthanais de 2019 qui relate le séjour forcé d’un instituteur Ugyen à Lunana sur les contreforts glaciaires de l’Himalaya à 5000 mètres d’altitude.
Il enseigne en découvrant la beauté des âmes pures et l’efficacité des bourses de yak pour allumer son petit poêle à bois.
Alors que nous étions 18 spectateurs pour Frères et soeur (la scène de Louis qui engueule son père à l’hôpital n’est pas crédible), nous étions 50 à minima pour voir ce film merveilleux.
Et combien hein ? pour espérer être mutée à Lunana à la rentrée prochaine ?
Bibi.
En tout cas, l’intelligence de ces parents des hauts plateaux face à l’enseignant de leurs enfants, est d’un autre niveau que ce que l’on subit ici ; ici, où le corollaire de notre enseignement est d’éviter les bâtons dans les roues que les parents occidentaux fichent dans les roues des enseignants de leurs enfants.

rose dit: à

l’efficacité des bouses de yak.

Nota : le panier pour récolter les bouses -sèches eh !- ne se porte pas ainsi sur l’épaule. Sans même la croiser dans le dos.
Non.
La lanière se met sur le front, le panier repose sur la totalité du dos ; les femmes récoltent les bouses en se penchant devant et les jettent en arrière dans le panier.
Je l’ai vu entre Srinagar et Leh.

P.S : ridicule le passage de récolter la bouse fraîche, plus les doigts dans les cheveux.
Eh, ce garçon est intelligent et sensible ; on peut faire rire le public autrement.

rose dit: à

l’efficacité des bouses de yak.

Nota : le panier pour récolter les bouses -sèches eh !- ne se porte pas ainsi sur l’épaule. Sans même la croiser dans le dos.
Non.
La lanière se met sur le front, le panier repose sur la totalité du dos ; les femmes récoltent les bouses en se penchant devant et les jettent en arrière dans le panier.
Je l’ai vu entre Srinagar et Leh.

P.S : ridicule le passage de récolter la bouse fraîche, plus les doigts dans les cheveux.
Eh, ce garçon est intelligent et sensible ; on peut faire rire le public autrement.

P.P.S en Himalaya, les sherpas portent aussi ainsi leurs charges terribles, lanière sur le front, poids sur le dos.

rose dit: à

Gaza à Lunana Bouthan.
Du coup, j’ai suivi le Brahmapoutre, rejoint Patma puis Meghna et arrivée au Bangladesh à Dacca puis dans le delta, ah lala.

Le Brahmapoutre.

JC..... dit: à

MERCREDI 8 JUIN 2022, 5h18, 23°, mistral bien installé

Merci rose pour cette invite à l’imaginaire des pervers…

AAh ! Le brahmapoutre à foutre tant apprécié des bouses sèches, comme des bouses fraiches, de notre chère RdL !

B dit: à

Renato, les danseuses ont bénéficié d’une mauvaise réputation fondée ou non jusqu’à il y a peu, voir le documentaire consacrée à Leslie Caron quand elle annonce à sa famille qu’elle veut devenir danseuse professionnelle . Le grand-père donnant son avis aux parents: vous allez tout de même pas accepter qu’elle devienne une putain. Quand on sait son destin et sa brillante carrière, force est de constater que ce n’a pas été tout à fait son cas. Brillante, intelligente, elle est devenue une star.( d’un autre siècle, se souvenir des petits-rats de Degas).

renato dit: à

Medvedev ne mâche pas ses mots pour expliquer ses positions dures contre l’Occident. « On me demande souvent pourquoi mes publications sur Telegram sont si dures, la réponse est que je les déteste. Ce sont des salauds et des dégénérés. Ils veulent notre mort, celle de la Russie. Tant que je vivrai, je ferai tout pour les faire disparaître ». Est-il sincère ou a-t-il simplement peur d’être purgé et remplacé par la fille du chef suprême ?

8.6 — 06.28

rose dit: à

JC
Invité à voyager.
Chacun prend selon son propre imaginaire.

rose dit: à

B.
Elles étaient les maîtresses entretenues d’hommes très riches qui avaient chacun leur danseuse.
Voir le Moulin Rouge et cet autre autre peintre petit difforme et talentueux.
Il a fallu Isadora Duncan.

rose dit: à

Chez moi, ce fut le père. En deux coups de cuillère à pot. Le médecin de famille diagnostica une scoliose précoce ; et le petit rat de l’Opéra en devenir rangea les chaussons à pointe dure de chez Repetto dans son imaginaire magnifique.
La mère disant  » tu as une scoliose : impossible ».
La petite fille, accablée, dans ses cintres. Cherchant d’autres envols désormais.
Eu Pina Baush.
Et surtout Carolyn Carlson.

Du comment on coupe les ailes des petites filles.
On le voit ce peintre affreux dans le Van Gogh de Maurice Pialat.
On voit aussi Suzanne Valaton (pas moi).

Comment, tôt, on coupe les ailes aux petites filles.

renato dit: à

Leslie Caron. Pourtant sa mère était danseuse, B., on peut donc se demander comment le grand-père a pris le mariage du fils ! et comment le fils a pris ces mots.

Pour les petits-rats, ne pas oublier la misère et donc la prostitution comme solution de vie — et non seulement des danseuses ! — souvent imposée (exploitées) par la famille.

https://lesempio.blogspot.com/2019/02/vanessa-redgrave-as-isadora-duncan_27.html

B dit: à

Sur Arte, Renato, si vous voulez vérifier. Sa mère était malade, mère froide, sans aucune affection pour sa fille .

rose dit: à

Les petits rats, les petits rats.
Odette Joyeux y fut pour beaucoup.
Couraient dans les combles avant que de danser.

rose dit: à

Leslie Caron
Père pharmacien français et mère americaine.
« Sa mère pratiquait la danse classique à Broadway dans les années 1920. C’est pourquoi Leslie s’est lancée dans la danse classique dès l’âge de 9 ans.

Après son passage au Conservatoire de Paris, elle a été choisie pour danser avec le Ballet des Champs-Élysées de Roland Petit à 16 ans. Gene Kelly l’a découverte en 1948 dans le ballet « La rencontre ».

Deux ans plus tard, en 1951, elle a obtenu le rôle principal féminin dans « Un Américain à Paris » de Vincente Minnelli. Ce film remporte un franc succès et lui ouvre les portes d’Hollywood. »

renato dit: à

Pourquoi devrais-je prendre la peine de vérifier, B. ? intéressant le fait que la mère avait été danseuse, donc, dans le contexte du préjugé du grand-père, putain !

JC..... dit: à

VOUS DANSEZ ? ET BIEN, B…. MAINTENANT !

Plutôt que « putain », il me semble que « courtisane » serait plus conforme à la réalité de cette époque merveilleusement organisée ….

JC..... dit: à

GOUVERNEMENT MELENCHON

« Sur proposition du Premier ministre Jean-Luc Mélenchon, le président de la République a nommé aujourd’hui, 23 juin 2022 :

Ministre d’Etat, Guide des consciences, Petit père des gens, chargé de la dépersonnalisation du pouvoir par une VIe République : M. Mélenchon Jean-Luc.

Ministre de la Décroissance, de l’annulation de la dette et des nationalisations, chargée de la taxation des riches : Mme Manon Aubry.

Ministre de l’Ecologie, chargé du démantèlement de l’industrie nucléaire : M. Fabien Roussel.

Ministre de l’Aliénation au travail, chargé de la semaine des 32 heures et de la retraite à 60 ans : M. Philippe Martinez.

Ministre de l’Intérieur, chargé du désarmement des forces de l’ordre et de l’organisation des 4e, 5e et 6e tours de l’élection présidentielle : M. Alexis Corbière.

Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée des victimes de violences policières et pompières : Mme Hager A., street-medic.

Ministre de la Rééducation nationale, chargée de l’élimination des comportements genrés à l’école maternel.le : Mme Caroline de Haas.

Ministre de l’Amitié franco-russe et des relations avec l’Amérique chaviste, chargée de la désobéissance aux traités européens : Mme Danièle Obono.

Ministre de la Culture, chargée des happenings subventionnés : Mme Corinne Masiero.

Ministre des Sports aquatiques, chargé des cultes : M. Eric Piolle.

Ministre de la Déconstruction, chargée de l’étatisation de la vie privée et de la politique pénale des tâches ménagères : Mme Sandrine Rousseau.

Ministre de la Santé par les plantes, chargée de la lutte contre le lobby vaccinal et de la généralisation du principe de précaution : Mme Michèle Rivasi.

Ministre de l’Agriculture biodynamique, chargé des menus de cantine scolaire sans animaux non-humains morts ou vivants : M. Aymeric Caron.

Secrétaire d’Etat à la Biodiversité, chargé de l’extinction des éléphants : M. Olivier Faure.

Porte-parole du gouvernement, chargé des colères spontanées et des vidéos virales : M. François Ruffin.

Le Conseil des ministres se réunira mercredi à 10 heures. » (L’Opinion)

PS : j’ai honte, je n’ai pas su résister à mon envie de copier/coller. Mais ce fake-gouvernement à la Chavez-Maduro de ce couillon de Mélenche, j’adore !!!

Bloom dit: à

Baroz, je récuse le sens par analogie de ‘racisme’, paresse langagière qui banalise un terme qui renvoie a une réalité précise, historique, idéologique et sociale.
Dans le 16e, bourgeois et nobliaux consomment du potage ou du velouté plutôt que de la soupe, (bien trop) populaire…

rose dit: à

Next !

rose dit: à

PS : j’ai honte, je n’ai pas su résister à mon envie de copier/coller. Mais ce fake-gouvernement à la Chavez-Maduro de ce couillon de Mélenche, j’adore !!!

Que vous vous auto-adoriez, c’est déjà ça !

Vous avez omis Yannick Jadot.
Sans remplacer un déjà nommé, s’agit de créer un autre ministère.
Contre la fonte de la banquise et des carpettes de lit en ours blanc ? Ou autre, avec affinités.

Bloom dit: à

rose, au Bangladesh, pendant la mousson, là où le Brahmapoutre s’allie au Gange pour donner naissance à la Meghna, on assiste la formation d’une véritable mer intérieure. Lorsque nous l’avons traversée sur un bac, ce fut plus d’une heure et demie pour atteindre l’autre rive.

Jazzi dit: à

Ton gouvernement Mélenchon est une invitation, une motivation, à voter… Macron, sans abstention, JC !

JC..... dit: à

Ô que non, jazzi !!!
Entre Charybde et Sylla, on s’abstient de l’un comme de l’autre …

JC..... dit: à

Et ce n’est pas mon gouvernement, juste un travail du journaliste de L’Opinion…

pourmapar dit: à

d’un autre siècle, se souvenir des petits-rats de Degas).

Oui, B, je suis en train de lire à ce propos le petit livre de Camille Laurens La petite danseuse de quatorze ans chez Folio/Gallimard et ce petit rat moche, ou considéré comme, est d’une intrigante beauté.

rose dit: à

Un petit rat moche ! De quoi rêver…

rose dit: à

Bloom

Ne me faites pas rêver.
Déjà que j’envisage le sac à dos dès que possible.

D. dit: à

JC….. dit: à
Ô que non, jazzi !!!
Entre Charybde et Sylla, on s’abstient de l’un comme de l’autre …

Qui c’est ceux-là ?! Encore des parachutés…

D. dit: à

chargée de l’étatisation de la vie privée

j’avais d’abord lu érotisation. Lire moins vite désormais.

renato dit: à

« Charybde et Sylla »

Éventuellement Scylla, car Sylla est Lucius Cornelius Sulla général romain.

Par ailleurs pas « Encore des parachutés » mais « Encore des parachutées », puisqu’il s’agit de femelles :
Charybde fille de Poséidon de Gaïa ;
Scylla c’est plus ardu car divers auteurs diverses origines familières : Apollon et Céto — Pallas et de Styx, etc., etc.

Bloom dit: à

Ne me faites pas rêver.
Déjà que j’envisage le sac à dos dès que possible.

Comme je vous comprends!

Je prépare activement mon demi-tour du monde pour le début 2024, au cours duqeul je ne ferai escale que chez mes amis dans les pays où j’ai travaillé entre l’Asie du Sud à l’Océanie, en faisant le maximum pour ne pas prendre l’avion, excepté pour les segments France/Pakistan, Vietnam/Japon (à moinss qu’un navire marchand soit négotiable), et Japon/Australie.

Je ferai un petit rôdage l’an prochain en GB & IRL.
(A ptopos d’IRL, j’ai découvert que dans les émissions religieuses de la BBC dont je suis un fervent auditeur – Bien qu’athée militant – cet acronyme signifiait ‘In Real Life…!)

Bloom dit: à

entre l’Asie du Sud et l’Océanie

Bloom dit: à

négociable (éviter la graphie anglaise…)

Bloom dit: à

Bloom dit: à

The rich don’t have to kill to eat. They « employ » people, as they call it. The rich don’t do evil themselves. They pay. People do all they can to please them and everybody’s happy. They have beautiful women, the poor have ugly ones. Clothing aside, they’re the product of centuries. Easy to look at, well fed, well washed. After all these years, life can boast no greater accomplishment.

Ca vous dit quelque chose?


Céline en anglais, le Voyage, trad. Ralph Manheim.

Bientôt la traduction en Guoyu/Huayu (mandarin de Taiwan, non simplifié)

et alii dit: à

« Au ras des pâquerettes » signifie physiquement très bas, la pâquerette étant une petite fleur. Mais très vite, un sens figuré voit le jour. La langue française a tendance à se servir des métaphores de la hauteur pour parler de choses de qualité. Ainsi, une chose importante et de bon niveau sera « haute » à l’inverse de quelque chose de médiocre qui sera « basse ». Le XVIe commence à évoquer cette expression « ras terre avec les pâquerettes » puis elle est reprise au XVIIIe avec « à ras de terre avec les pâquerettes ». Petit à petit, « de terre avec » est supprimé. L’image de la pâquerette est conservée pour son caractère médiocre, banal.

Phil dit: à

Pourquoi re-traduire Céline en anglais, dear Bloom ? La traduction d’un certain Marx semblait satisfaire les plus exigeants, didn’t it ?

JC..... dit: à

PROPAGANDA

Dilemme …
Ai-je bien ou mal fait ?

Ayant reçu ce matin la publicité des différentes sectes politiques de ce cher vieux pays, j’ai parcouru et foutu rapidement en corbeille à papier les maquettes magnifiques, toutes plus appétissantes de couleur ! Bandantes à souhait.

Aurai-je dû épargner à notre honorable corbeille à papier une telle saleté dégoutante, visible et cachée ou ai-je eu le bon reflexe protecteur de mon intime vertu humaniste ?

Dilemme…

JC..... dit: à

lmd,

Merci pour les portraits de Destouches.

Question look, il y a du Zemmour chez Céline ! Pardon du Céline chez Zemmour….

rose dit: à

XVIIIe avec « à ras de terre avec les pâquerettes ». Petit à petit, « de terre avec » est supprimé. L’image de la pâquerette est conservée pour son caractère médiocre, banal.

Et alii, c’est devenu l’exact contraire du verbe planer, et propre de terre à terre, quelqu’un de solide, stable qui voit le microcosmos de près . Positif, ce me semble.

rose dit: à

Autre chose que « être dans les choux »ou encore « entretenir une danseuse ».

Petit Rappel dit: à

Les petits rats,.. Virginie Oreille en fit assez au Duc de Berry pour avoir une « « « descendance inédite » chez les Faucigny-Lucinge! « « Voici une grande merveille./ dit Louis XVIII à du Cayla/ Nos enfants viennent par l’Oreille! ».

renato dit: à

« L’image de la pâquerette est conservée pour son caractère médiocre, banal. »

J’avais compris « tout près du sol » car les pâquerettes sont de très petites fleurs.

D. dit: à

Attentat terroriste à la voiture fonceuse à Berlin. Au moins 1 mort et de nombreux blessés graves.

rose dit: à

Quand j’ai une baisse de moral
je bosse deux fois plus dit Jonathan.
httpss://www.bfmtv.com/societe/on-n-a-jamais-vu-ca-a-brest-un-jeune-migrant-congolais-voit-ses-25-voeux-acceptes-sur-parcoursup_AN-202206080032.html

Et […] « par une femme qui a dû surmonter trois obstacles plutôt problématiques pour réaliser son rêve de devenir danseuse car elle dit : « Je suis noire, petite et bien en chair » : »

Constatation : abondance de problèmes signifie lutte acharnée.

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