de Pierre Assouline

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Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »

Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »

Que faire de Guy Debord en temps de crise ? On nous a tellement seriné que sa Société du spectacle, promue depuis sa parution en 1967 au rang de classique, était l’indispensable boussole pour affronter les défis du monde qui vient, qu’on ne peut relire aujourd’hui sans perplexité sa critique sociale radicale. La relire, c’est d’abord s’interroger sur ce qui reste de sa charge subversive. L’exercice est d’ailleurs assez édifiant tant il nous renseigne sur nos propres limites et nos cécités. Prémonitoire, Debord ? En tout cas, il n’avait pas prévu la seule révolution que nous vivions depuis qu’il a mis fin à ses jours en 1994 : le bouleversement technologique et ses effets sur les relations entre les hommes, la marchandisation de la société, le fonctionnement démocratique, la dissipation de la notion de frontière par la globalisation etc Difficile de relire la Société du spectacle d’un œil neuf, débarrassé des commentaires qu’elle a suscités. Difficile d’oublier que Philippe Sollers, victime de l’illusion aphoristique, ébloui par le style de ses fragments à base de détournements et de recyclage de grands textes des Anciens (Lautréamont était le maître de ce procédé qui relevait selon lui du plagiat dans toute sa noblesse), a cru déceler le fantôme du cardinal de Retz en Debord styliste. Parmi ceux qui le créditent d’une implacable lucidité tant sur son temps que sur le nôtre, Cécile Guibert qui va jusqu’à écrire :

“Ceux qu’une telle œuvre n’émeut pas ne sont pas doués pour l’émotion, voilà tout.”

D’autres, tels le philosophe Pierre-Ulysse Baranque, pour expliquer comment la société marchande a confisqué le dialogue direct par le biais du spectacle, écrivent meme :”

“Avec Debord, nous comprenons que ce n’est absolument pas un hasard si le régime nazi fut le premier à diffuser à longueur de journées de la musique gratuitement dans les rues des grandes villes allemandes : il fallait que le bruit de la radio d’Etat sépare les individus entre eux, et les condamne à une solitude silencieuse.”

Une grande exposition-rétrospective lui a été consacrée il y a quelques mois à la BnF. Ce ne fut pas la grande foule et on ne se bouscula pour polémiquer dans les médias. Peut-être le côté « Trésor national » dont les conservateurs ont nimbé tous ses papiers, archives et manuscrits chèrement acquis grâce au mécénat privé, a-t-il indisposé et agacé bon nombre ; et encore leur avait-on épargné tout ce que le fonds Debord peut avoir de fétichiste (veste en tweed, lunettes, pipe, machine à écrire etc), encore qu’un objet reflétant son goût du secret jusqu’à la paranoïa n’eut pas été inutile. Un art de la guerre, vraiment, comme le prétendait le titre de cet hommage trop pieux ? Un détournement plutôt, avec récupération à la clef de tout son arsenal conceptuel postures comprises, jusqu’à son terrorisme intellectuel, alors que c’est plutôt que « compagnon de doute » qui manquerait aujourd’hui.

A s’y promener, on pouvait se demander ce que le nihilisme qu’il exprimait si radicalement avait encore de révolutionnaire ; on songeait alors à Raoul Vaneigem qui dénonçait déjà à son temps le fait que ses anciens camarades situationnistes aient glissé du refus du spectacle au spectacle du refus. La notion de spectacle s’est depuis galvaudée depuis pour finir en un lieu commun, (ensemble d’images) alors que Debord la définissait comme un rapport social entre les personnes, mais médiatisé par des images ; celles-ci agissent de manière à leur rendre enviable un mode de vie idéalisé à travers des marchandises et des personnalités auxquelles elles sont conviées à s’identifier par la publicité et le marketing. On sait depuis 1967 combien est prégnant ce système de domination.

Sans méconnaître le retentissement international  de la Société du spectacle, le « Debord show » de la BnF n’en reflétait pas la pénétration dans la durée. Les théories du situationniste historique sont encore discutées un peu partout dans le monde, et servent même de grille de lecture. Le recueil des interventions aux Vingt-neuvièmes Assises de la traduction littéraire (216 pages, 23 euros, Atlas/CITL), rencontres qui se tiennent rituellement chaque année à Arles et qui étaient consacrées l’an dernier à « Traduire le politique », en offrent un reflet. Une table ronde animée par le philosophe Patrick Marcolini y avait été montée en effet autour des différentes guy-debord-un-art-de-la-guerretraductions du livre de Debord, sans jamais oublier le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem que la plupart des participants avaient également traduits. Tous firent part des difficulté rencontrées lorsqu’ils s’emparèrent de la Société du spectacle, d’autant que Debord lui-même avait eu l’occasion de se frotter à l’exercice en traduisant des textes de l’italien ou de l’espagnol.

Le britannique Donald Nicholson-Smith avoua son embarras dès le titre avec les extensions de « spectacle » en anglais en français : « C’est le même mot, mais ce n’est pas exactement le même sens ». Et show lui paraissait évidemment inadéquat ou, en tout cas, insatisfaisant. Il montra autant d’embarras avec « détournement ». Qu’en faire : detourning ? vraiment mauvais mais ce fut pourtant longtemps utilisé dans les versions anglaises ; il proposa plutôt, mais tardivement, repurposing… (ici d’autres exemples). Le polonais Mateusz Kwaterko dut affronter un autre écueil : tenir compte des racines marxistes des théories de Debord sans jamais oublier que sa traduction s’adressait à un public qui eut à subir durant un demi-siècle le marxisme-léninisme comme langue de pouvoir et langage de l’idéologie dominante. L’iranien Behrouz Safdari eut à cœur, lui, de souligner le « rapport poétique » que Guy Debord entretenait avec les mots ; il n’en eut pas moins des problèmes avec son texte, sauf … lorsqu’il reprit dans sa langue originale le quatrain d’Omar Khayyam qui y était cité ! Tous les traducteurs présents, y compris l’argentine et le japonais, s’accordèrent sur la nécessité d’être fidèle non seulement à l’esprit mais à la lettre d’un texte complexe, difficile d’accès, en raison notamment du grand nombre de citations cryptées. Il s’avéra que dans nombre de pays, la traduction de la Société du spectacle n’était pas le fait de professionnels mais de militants situationnistes. Ils faisaient souvent leurs premières armes ; pourtant, ils étaient souvent mieux armés pour le comprendre, comme le reconnaît Mateusz Kwaterko :

« Les professionnels de la traduction ne comprenaient pas un mot. En Pologne, pas seulement pour Debord mais pour tout ce qui est de la French philosophy, si l’on peut dire, le traducteur lit Derrida, il n’y comprend rien, mais il est content, ça lui plaît, il traduit de la même façon. Le plus souvent, le lecteur aussi, d’ailleurs, s’en contente, parce que c’est peu comme de la poésie ».

Au fond, en un sens, ce n’est pas plus mal. On peut même le prendre comme un compliment. Et rassurer le traducteur : en France aussi, il arrive parfois qu’on n’y comprenne rien mais ce n’est pas grave.

The Society of the Spectacle vient d’être réédité en Grande-Bretagne par Notting Hill Editions précédé d’une préface du romancier Will Self. Pour y dire l’admiration qu’il voue tant au « chef d’œuvre » qu’à son auteur il rapporte la promenade via RER qu’il a lui-même récemment effectuée en banlieue parisienne, du côté d’Argenteuil, Saint-Gratien et Gennevilliers. De son actualité il ne doute pas un seul instant, jusqu’à y trouver échos et prolongements dans L’Insurrection qui vient. Et de conclure que nul texte mieux que The Society of the Spectacle ne permet de prendre la mesure de « la merde dans laquelle on est ».

(« Guy Debord » ; Gil Wolman, Mohamed Dahou, Guy Debord et Ivan Chtcheglov devant la galerie du Double doute, passage Molière à Paris, juin 1954″ photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

571 Réponses pour Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »

˙n dit: à

˙n ˙uǝıɹ à ʇûob snןd ıɐ,u ǝظ ‘sɹǝʌuǝ,ן à ǝɹıɹɔé sıɐs ǝظ ǝnb sındǝp

renato dit: à

Amusant les excentricités typographiques, il va sans dire que les contenus ne sont d’aucun intérêt…

John Brown dit: à

Avant de réussir à appréhender le tireur de Libération et de BFM TV , les services de police ont abondamment diffusé, photos à l’appui, le signalement d’un individu  » de type européen « .

On sait aujourd’hui que l’individu en question s’appelle Abdelhakim Dekhar. Né en Meurthe-et-Moselle, citoyen français, il est d’origine algérienne.

Que devient, dans ces conditions, le « type européen » du suspect ? Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est difficile de distinguer un type « européen » d’un type « maghrébin ». Ces deux types physiques sont fort voisins , pour ne pas dire indiscernables. Si l’on compare le type iranien commun et le type européen, on aboutira à la même conclusion, bien que les Iraniens ne soient pas des Européens mais des Asiatiques. On notera que beaucoup d’Iraniens vivent aujourd’hui en France et en Europe. Ont-ils acquis, du coup , le type « européen » ? Non, puisqu’ils le possédaient déjà.

Qu’est-ce en 2013, que le type européen ? Est-il possible de le définir comme on le définissait à la veille de la Grande Guerre ? Cela paraît difficile, tant les migrations de populations ont brouillé et renouvelé l’image que l’on pouvait se faire d’un Européen. Un Européen né en Europe, titulaire de la carte d’identité d’un des Etats d’Europe, peut bien être originaire d’Afrique du Nord, d’Afrique Noire, de Chine ou de Mongolie, il n’en est pas moins un Européen pur sucre. Quant aux très nombreux métis nés des amours d’une personne de type « néo-européen » et d’une personne de type « archéo-européen », ils et elles pourraient bien préfigurer le type européen du XXIIe siècle. De quoi faire s’étouffer de rage un Richard Millet, un Renaud Camus ou un Finkielkraut !

En somme, continuer de définir le type européen comme on pouvait le faire au temps de Marcel Proust vous a un petit côté rétro, pour ne pas dire un petit côté raciste et xénophobe.

joséphine dit: à

Baudelaire caché dans le fond de cette photo inédite

il ressemble pas plutôt à napoléon débarrassé de mèche?

gilou dit: à

« De quoi faire s’étouffer de rage un Richard Millet, un Renaud Camus ou un Finkielkraut »
C’est déjà le cas !!

« définir le type européen »
quels termes emploie-t-on dans des pays en grande partie métissés depuis longtemps, comme le Brésil ?

Dieu dit: à

Si j’avais voulu vous faire tous identiques, mes chers petits Terriens, je l’aurais fait !

Gardez vous de vous métisser, vous y perdriez beaucoup en singularités intéressantes. Racisme, xénophobie sont des gros mots inutiles, vous n’arriverez pas à vaincre Babel. Je l’ai voulu.

hélas, hélas, trois fois hélas! dit: à

« ce blog est squatté par des provocateurs réac et douteux »

Un exemple tout frais :
John Brown dit: 21 novembre 2013 à 15 h 25 min

En attribuant à Finkelkraut et consors le péché imaginaire d’exprimer l’ expression  » de type européen », notre douteux et sentencieux penseur de peu veut nous faire sophistiquement croire que le camp du bien ( qui pense bien)aurait raison de dénoncer le camp du mal ( ceux qui souligneraient l’ appartenance maghrébine, noire ou asiate, que sais-je!)sans s’ apercevoir que c’ est justement les dénonciateurs de propos discriminants ( les journaux style Libération) qui qualifient le suspect de  » type européen »!
( Type blanc européen de l’ extrême!)
On qualifie tout un chacun ou personne et non pas selon que cela arrange chacun à sa manière simpliste de penser…

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 21 novembre 2013 à 9 h 58 min
Votre prose est illisible, Bérénice!

Il faut chausser vos lunettes, chère Daaphnée.

Dieu dit: à

J’ai l’esprit curieux. Depuis la nuit des temps. Raison pour laquelle j’ai accepté l’idée étrange d’autoriser la naissance de Monsieur John Brown au sein d’une famille pauvre mais honorable.

Rassurez-vous ! Compte tenu du résultat, plus que discutable, cette expérimentation n’aura pas de suite.

Encore un effort! dit: à

hélas, hélas, trois fois hélas! dit: 21 novembre 2013 à 15 h 56 min

Voua avez raison et c’est bien pour ça qu’ on est dans la merde!
Et Debord, ce propagateur de doxa, comme un coq occidental repu sur son tas de fumier contemple le spectacle et nous chante son cocorico!

Marcel dit: à

Pour Daphnée, avec une bonne paire de lunette.

Il faut les prendre aux maux
(ou la grande lessive)

Ce matin-là, je me suis réveillé d’excellente humeur. Il fallait que je téléphone à mon ami Socrate, car dans le courant de la nuit, je me suis mis à penser que quelque chose clochait dans sa maïeutique. J’ai saisi mon téléphone, rigolant d’avance de pouvoir lui river son clou. Hélas, une voix féminine, légèrement nasillarde, me répondit qu’il n’y avait plus d’abonné au numéro demandé et qu’il me fallait consulter le dictionnaire, ou une agence de notation. Comme je n’avais pas d’agence sous la main, je saisis le Larousse en vingt tomes et le compulsait fébrilement. Quelle ne fut ma surprise de constater que le nom de mon ami n’y figurait plus. Intrigué au plus haut point, je saisis le premier atlas à ma portée et le compulsait à son tour. Et là, je vis estomaqué que la Grèce avait disparu de la carte de l’Europe. Ah les malheureux, ils n’avaient suivi les directives des banques, ils n’avaient même pas voulu qu’on les aide. Ce qui devait arriver, venait d’arriver : la faillite, et sa sanction : la disparition. La mer Méditerranée avait tout recouvert sans laisser dépasser un petit bout d’Olympe. La plus heureuse dans l’histoire, c’était la Macédoine qui se voyait désormais nantie de belles plages propres à développer un tourisme cinq étoiles.
Le lendemain, oublieux de ce qui s’était passé la veille, je voulus téléphoner à mon ami Pline. Une voix me demanda : l’ancien ou le jeune ? Je répondis que cela m’était indifférent. J’entendis une voix métallique me dire que l’ancien était mort et que le jeune n’était pas encore né. De mon propre chef, je consultai le Larousse. Aucun Pline, vieux ou jeunot, gâteux ou perdant ses dents de lait n’avait son nom dans le docte ouvrage. L’atlas me fit découvrir l’atroce réalité, l’Italie était, elle aussi, rayée de la carte. Un crash boursier l’avait balayée. Elle ne pourrait plus donner de coups de botte au cul à la Sicile. La Méditerranée venait flirter avec les bords de la Suisse, mécontente de perdre son superbe isolement, et ceux de l’Autriche, ravie de rompre le sien. Beaucoup pleurèrent la disparition de Mussolini, de Berlusconi et des spaghettis. Mais pour ces derniers, j’étais d’accord. Je les adore à la Bolognaise.
Le surlendemain, oublieux de ce qui s’était passé la veille et l’avant veille, je voulus téléphoner à mon ami Cervantès pour lui faire remarquer que si son don Quichotte voulait aller se battre contre les éoliennes, c’était perdu d’avance. Ce fut la même mésaventure. Son nom gommé des dictionnaires et l’Espagne rayée des cartes. Un marché réticent avait eu raison d’elle. L’avantage, ce fut que les bouchons de tankers dans le détroit de Gibraltar n’allaient plus se produire et que Total n’aurait plus de prétexte pour augmenter les prix à la pompe.
Le lendemain du surlendemain, plus que jamais oublieux de ce qui s’était passé dans le passé, je voulus téléphoner à Shakespeare pour lui dire qu’il était bien vain d’apprivoiser les mégères. Idem, plus d’abonné, plus d’Angleterre et dans la foulée, plus d’Ecosse. Le standardiste me déclara aussi qu’il manquait d’Eire. Bref, un gros trou dans la City s’était ouvert à cause d’une livre qui ne pesait plus rien. Il avait tout englouti.
Le surlendemain du surlendemain et les jours qui suivirent, tous mes meilleurs amis d’Europe disparurent du dictionnaire et leurs pays furent effacés de la carte. Même mon Victor Hugo et ma douce France ! Sentant le vent venir, je m’étais réfugié chez mon ami Goethe à côté de la Bundesbank. Que pouvait-il m’arriver dans cette Allemagne d’une solidité économique exceptionnelle ?
Pauvre de moi, comme elle n’avait plus personne pour acheter ses marchandises, elle tomba en faillite, elle aussi. Je n’eus que le temps de me réfugier sur le rocher de Monaco grâce à un dollar flottant qui passait par-là. Du haut de la pyramide d’or accumulé, je pus voir les yachts sur la mer infinie converger vers l’Eldorado fiscal, rejetant à la mer les migrants qui s’étaient réfugiés dans leurs cales, ces migrants qui allèrent nourrir d’autres requins.

Dieu dit: à

Ce que je vous disais de monsieur John Brown, une expérience humaine complètement ratée de ma part, s’applique encore plus douloureusement à monsieur Marcel dont vous avez compris qu’il était un benêt d’une lourdeur idéologique insupportable. Cela ne se reproduira plus, je m’y engage !

renato dit: à

« Et là, je vis estomaqué que la Grèce avait disparu de la carte de l’Europe. »

Ils n’avaient à ne pas falsifier les comptes de l’État : ils n’étaient entrés en Europe que par le biais d’une escroquerie. Mais cachés derrière les frasques du Berlusconi, les nouveaux fascistes peinent à comprendre le réel…

Daaphnée dit: à

Très pessimiste, Marcel !

Cela dit, mes lunettes sont définitivement perdues; je harcèle l’opticien qui m’en fait de nouvelles ..
Et un bonheur ne venant pas seul, j’ai également perdu mes clefs – c’est une spécialité – mais cette fois-ci – le must (!)- avec le double également à l’intérieur. Bilan de l’opération: une serrure sécurité 3 points neuve + de nouvelles très jolies lunettes.

Coût total, puisque je vous vois préoccupé par des considérations bassement matérielles, en cette heureuse journée: 1125€85 pour serrure/clefs + 250€ pour lunettes.

Or donc, pour ce qui est des requins, vous voyez que j’en fais un petit élevage privé.
De tout petits requins, certes, mais de quoi développer et entretenir un certain optimisme ..

Marcel dit: à

16 h 19 min

Si tu rencontres Naboléon dans ton asile, dis-lui bonjour de ma part.

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 21 novembre 2013 à 16 h 29 min
Très pessimiste, Marcel.

Vous faites bien de parler opticien, chère Daaphnée, vous qui vivez de l’air du temps.
Un certain Sakozy, avant de se faire élire avait déclaré avant son élecion qu’il était scandaleux d’avoir un si piètre remboursement sur les lunettes, sonotones et autres appareils dentaires. Résutat des courses, après cinq ans de présidentialité, aucune amélioration de ce côté-là, plutôt une dégradation ! J’entends les mal voyants, mal entendants, mal en bouche eh : Vite Sarko !

Dieu dit: à

Monsieur Marcel, je n’ai pas l’habitude de rencontrer des sous-fifres comme ce Napoleone Buonaparte dont vous me parlez et qui semble vous intéresser vivement

Ma fonction divine implique une organisation entrepreneuriale solide et je délègue énormément : il n’est pas facile de diriger l’univers. Un de mes cadres doit connaître ce Napoleone panthéonisé.

Panthéon ! vous rendez vous compte ! Ah, ces Phrançais sont étonnants d’arrogance.

Marcel dit: à

Dieu dit: 21 novembre 2013 à 16 h 52 min

Tiens, ils vous ont sorti de la camisole ?

Daaphnée dit: à

chère Daaphnée, vous qui vivez de l’air du temps.

Alors ça, cher Marcel, vivre de l’air du temps .. j’aimerais assez, quelle bonne idée !
Je vais de ce pas en parler à U. …

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 21 novembre 2013 à 17 h 05 min
chère Daaphnée, vous qui vivez de l’air du temps.

Alors ça, cher Marcel, vivre de l’air du temps .. j’aimerais assez, quelle bonne idée !
Je vais de ce pas en parler à U. …

Voilà ce que c’est que de lire trop rapidement les posts. Je n’avais pas capté votre humour sur le bassement matériel. Mille excuses et ne me dénoncez pas à u., il va encore me gronder.

kicking dit: à

jusqu’à preuve du contraire il ont le droit de vote…

et bien entendu, imaginer une démocratie dans laquelle ce droit n’est pas utilisé pour se torcher est une utopie..

LéoBloomPold dit: à

Conférence de presse des Python à propos de leur prochain spectacle: le public doit s’attendre à voir:
« comedy, pathos, music and a tiny piece of ancient sex ».

Ce qui dans Le Monde donne

« Un peu de comédie, de la musique et du sexe antique (ancient sex) »

….
le pathos (de l’émotion) passe à la trappe, quand au sexe « antique », l me semble qu’il ne fait pas référence aux « pratiques grecques » qui ornent certains vases…
« ancient » sexe, c’est « du sexe à l’ancienne »… »un peu » pourrait sous traduire « a tiny piece of » escamoté aussi, qui évoque plutôt « un bref moment de.. »

Ce qui donne: « de la comédie, de l’émotion, de la musique, et un bref instant/moment/ de sexe à l’ancienne.

Qui trahit les Pÿthon mérite l’espagnole inquisition…

Michel, archange de Dieu dit: à

Eh ! Marcel, arrête tes conneries : tu sais à qui tu parles, à 17 heures ? Un mot de mon divin patron et je me ferai un plaisir de te couper en fines tranches de porc.

Sois prudent, nom de Lui !

Helmut est mon berger dit: à

Faites un effort, gays petits français, ouvrez votre Panthéon aux Monty Python ! LeoBloomPold à raison : vous créez une salle anglaise, en laissant la place pour les Beatles. Et un coin, tout petit, pour Maggie et Winston ?

Marcel dit: à

Michel, archange de Dieu dit: 21 novembre 2013 à 17 h 43 min

Ils font une thérapie de groupe, ma parole.

Sergio dit: à

Arc, ou incandescence, les bobines ? Y a une nuance bon Dieu !

Sergio dit: à

Michel, archange de Dieu dit: 21 novembre 2013 à 17 h 43 min
mon divin patron

Il est comme tout le monde, à dix-sept heures il a intérêt à employer Rexona…

Dieu dit: à

Il est facile, aujourd’hui, d’accuser de crimes l’Inquisition romaine, certes qui m’a rendu bien des services mais qui était animée des meilleures intentions ! Votre mémoire est courte, chrétiens, et vos chiffres surévalués, incrédules en permanence repentants.

Ce furent enfantillages, broutilles, détails criminels. Peu de chose, si l’on sort du monde chrétien pour aborder le nazisme, le Far East européen soviétique, l’Asie cambodgienne et chinoise, l’Arabie heureuse et ses prophètes déments, l’Afrique sauvage qui perdure dans le culte du tribal

L’Inquisition ? Un détail de l’Histoire.

Ariel, archange routier motorisé dit: à

Sergio,
Ne prenez pas votre bécane ce soir, j’ai vu Michel la trafiquer !

LéoBloomPold dit: à

(Nobody expects) the Spanish Inquisition: célèbre sketch des Monty Python.

Always look on the bright side of ignorance!

Sergio dit: à

Ariel, archange routier motorisé dit: 21 novembre 2013 à 18 h 20 min
la trafiquer !

Rabotage de culasse, réalésage ? Encore un truc qui coupe la France en deux, cela…

Dieu dit: à

Nous sommes persuadés car nous avons tous les chiffres que les Monty Python ont fait mourir de rire bien plus de gens que l’Inquisition catholique et romaine.

Il est vrai que de nouveaux groupes d’humoristes naissent chaque jour, ici et là, et que les Rosbeafs peuvent être battus, même par des gouvernements démocratiques

L’archange teigneux dit: à

Ce joli morceau de William Gaddis pour réfléchir à un autre ‘détail’ (in « Gothique Charpentier », 10/18, trad. de l’américain par Marc Cholodenko) :

« Non non non, non c’est de l’histoire Lester, cinq cents ans d’histoire, vos Portugais arrivant par bateau à Mombasa pillant toute la côte Est, ivoire, cuivre, argent, les mines d’or répandant la vraie foi droit jusqu’au bout de la vallée du Zambèze, faisant de la traite d’esclaves tout le long du chemin ? tout le damné cauchemar sanctifié par une bulle papale bon Dieu*, est-ce que vous n’appelleriez pas ça avoir à faire avec la Bible ? Si foutrement occupé à piocher dans mes livres trouvez celui-là, la christianisation du royaume Bakongo au XVe siècle lisez-le, emportez-le pour le lire, il est là-haut sur le rayon d’après, baptisant Nzinga l’habillant à l’européenne lui apprenant les manières jusqu’à ce qu’enfin il se rende compte qu’ils sont en train de vendre toute sa damnée population au Brésil… »

* Bulle Dum Diversas : « Par les présentes Nous vous accordons aux rois d’Espagne et du Portugal, de par Notre autorité apostolique, permission complète et libre d’envahir, de rechercher, de capturer et de soumettre les Sarrasins et les païens et tous les autres incroyants et ennemis du Christ où qu’ils puissent être, ainsi que leurs royaumes, duchés, comtés, principautés et autres biens, et de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle » — renouvelée avec les bulles Etsi cuncti et Precelse denotionis.

Cavalcanti 2 dit: à

A la lecture des commentaires sur Guy Debord, de la part d’individus(1) qui n’ont jamais lu ses opus ni vu ses films en entier, on comprend que l’alcool n’est pas été la seule raison de son suicide …
(1) – autrement dit : « résignés valets du spectacle, notables quantités d’importance nulle,amoureux du travail,maoïste cocus, déistes préhistoriques, staliniens défroqués,
– Nous arrêtons-là; vous ne méritez pas la suite n’ayant jamais été au bout de rien; continuez seulement à repeupler l’abîme à coup de commentaires : fière participation au néant de l’époque

Mme Michu dit: à

fière participation au néant de l’époque

Voilà une fière prédiction auto réalisatrice réglée en quelques secondes ou je ne m’y trompe pas !

L’archange teigneux dit: à

Le « néant de l’époque »…

Déjà seulement la machine qui vous permet de participer au bordel nommé RdL est la démonstration que le néant de l’époque n’est qu’une vue de l’esprit — je pourrais citer un tas d’autres faits (médecine, physique, astronomie…), mais je sais que je peux compter sur votre non-néant pour établir une liste qui prouvera que ce néant dont vous parlez n’est qu’un aspect du monde qui a toujours existé et qui ne doit son actuelle visibilité au fait qu’il y a aujourd’hui plus de gens qu’il y a cinquante ans…

D. dit: à

Je souhaiterais qu’on arrête de blasphémer.
Sérieusement.

des journées entières dans les arbres dit: à

Cavalcanti 2 dit: 21 novembre 2013 à 19 h 52 min

Ah, encore un qui s’est perdu dans Paris…

« Et puis m’arrive la nouvelle de la parution en français de London Orbital. Iain Sinclair est, je crois, un des représentants de la London Psychogeographical Association, fondée par la branche anglaise de l’Internationale Situationniste en 1957. London Orbital ne se résume pas, c’est le chemin de croix de la flânerie urbaine contemporaine, une épopée mystique qui se mesure à l’autoroute circulaire M25 comme à l’expérience métaphysique de l’éternel retour du même. C’est la forme romanesque la plus accomplie de la dérive scientifique. »

http://www.urbain-trop-urbain.fr/le-lendemain-de-la-veille-urbaine-7/

Boire ou dériver, Debord n’a pas choisi. Il a fait les deux. Mais vous faites bien comme vous voulez, Calvacanti.

bérénice dit: à

D parce que vous êtes mal luné je deviens pauvre niniche? Je suis également d’humeur maussade cependant je n’accepte pas la décoration. Demain je vais au cinéma… vous m’accompagnez?

bérénice dit: à

D l’increvable désir l’incroyable désir le désir du désir sans désir vous seriez mort ou pané.

bérénice dit: à

ceci dit je ne repeuple pas l’abîme avec mon commentaire, y-a-t-il quelqu’un qui veuille repeupler l’abîme avec des commentaires?

John Brown dit: à

Sur 245 commentaires postés à c’t’heure, une vingtaine ont un rapport avec le sujet du billet. Cela donne une idée assez juste de l’intérêt passionné des Rdlistes pour les oeuvrettes diverses et variées de Guy Debord.

bérénice dit: à

La pendule sonnant minuit
Ironiquement nous engage
A nous rappeler quel usage
Nous fîmes du jour qui s’enfuit:
__Aujourd’hui, date fatidique,
Vendredi, treize, nous avons,
Malgré tout ce que nous savons,
Mené le train d’un hérétique.

Nous avons blasphémé Jésus,
Des Dieux le plus incontestable!
Comme un parasite à la table
De quelques monstrueux Crésus,
Nous avons pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute;

Contristé, servile bourreau,
Le faible qu’à tort on méprise;
Salué l’énorme Bêtise,
La Bêtise au front de Taureau;
Baisé la stupide Matière
Avec grande dévotion,
Et de la putréfaction
Béni la blafarde lumière.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mais Si,…tout le monde t’aime Mister D,…
…et tu le sait bien,…
…il y en à n’a qui n’on vraiment que çà à faire,…
…écrire,…écrire,…comme des gens heureux,…soucieux de bien faire,…en pantoufles,…pyjama,…cinq ordinateurs sur un bureau géant,…une intendance aux petits soins,…
…un paradis fiscal,…çà se soigne, l’image de bienfaiteur de l’humanité,…

…çà ira comme cela,…Oui,…encore,…
…etc,…

Marcel dit: à

bérénice dit: 21 novembre 2013 à 23 h 10 min

Prosodiquement parfait avec le respect de la diérèse dans dévotion et putréfaction. Bravo, Bérénice.

renato dit: à

Fantastic ! Marcel trouve bon L’examen de minuit de Baudelaire. Ou c’est de Bérénice ? Baudelaire ou Bérénice ?

Dieu dit: à

La vue sinistre de Jacques Chirac s’appuyant sur une canne à droite et sur sa fidèle cane à gauche, marchant à petits pas comme un vieillard éteint à la rencontre de notre cher François de Corrèze, devrait vous faire réfléchir.

La politique en France use les plus robustes.

bérénice dit: à

…Enfin, nous avons, pour noyer
Le vertige dans le délire,
Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre,
Dont la gloire est de déployer
L’Ivresse des choses funèbres,
Bu sans soif et mangé sans faim!…
_ Vite soufflons la lampe, afin
De nous cacher dans les ténèbres!

Charles Baudelaire
L’examen de minuit – Les Fleurs du Mal

Dieu dit: à

Ce ne sont pas les idées d’un philosophe, ou d’un prophète, ou d’un dirigeant politique, qui peuvent vous faire « sortir de la merde dans laquelle on est ». Votre libération dépend uniquement de vous et viendra de l’argent dont vous disposez.

Grâce à ce nécessaire truchement, cet or admirable, vous pouvez, non pas partager la fiente des pauvres, mais bâtir entre cette merde et vous un mur de dédain qui vous protègera de ce cloaque bon pour la vermine.

Je l’ai voulu ainsi sur Terre. Sachant que ce point de vue est discutable, en d’autres lieux, j’ai créé un monde d’absolue égalité où rien ne vous distingue de votre voisin, une société où l’argent n’existe pas, où le troc inégalitaire est interdit.

Marcel dit: à

bérénice dit: 22 novembre 2013 à 6 h 49 min

Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre,

Les poètes se permettent des fautes de français pour avoir le bon nombre de pieds !

Jacques Barozzi dit: à

Ta photo, Marcel, pourrait avoir été prise dans le jardin de la villa du film Borgman, d’Alex van Varmerdam, magistrale mise en scène à voir absolument !

Jacques Barozzi dit: à

Warmerdam, pardon. La guerre et la merde ?

Jacques Barozzi dit: à

Dans ce film, commenté par Sophie Avon, le jardinier et sa femme sont transformés en pots de fleurs aquatiques. Surréaliste, hi hi hi !

Secrétariat de Dieu dit: à

John Brown dit: 22 novembre 2013 à 10 h 11 min
« Dieu ? Qui c’est, ce con ? »

Bonjour ! Votre demande est en cours de traitement par nos services. Une réponse du Vatican devrait vous parvenir dans les meilleurs délais. Nous vous remercions pour l’intérêt que vous prenez à nos activités spirituelles.

Le précepteur de Marcel dit: à

« des fautes de français pour avoir le bon nombre de pieds ! »

Il n’y a pas de faute, Marcel, c’est un pluriel de majesté, comme dans : Nous, roi de France.

Diagonal dit: à

Voici quelques lignes de la fiche Wikipedia par lesquelles Passoul aurait dû rafraichir d’emblée la mémoire collective, avant de nous donner son propre sentiment sur ce qu’il avait ressenti lui-même le jour de sa lecture du bouquin en 1967… Cela aurait sans aucun doute été beaucoup plus intéressant et instructif pour nos élèves de terminale.

[[[ La thèse de l’auteur :
La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l’auteur voit dans la forme particulière de l’« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu’on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l’après-guerre.
Il soutient, dans le premier chapitre essentiellement, que la direction immanente du spectacle en est aussi le but et qu’ainsi, au fur et à mesure de son application, elle se justifie elle-même de façon exponentielle.
Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, il est un pendant concret de l’organisation de la marchandise. Le spectacle est une idéologie économique, en ce sens que la société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres. Ceci, afin de maintenir la reproduction du pouvoir et de l’aliénation : la perte du vivant de la vie.
Aussi le concept prend plusieurs significations. Le « spectacle » est à la fois l’appareil de propagande de l’emprise du capital sur les vies, aussi bien qu’un « rapport social entre des personnes médiatisé par des images ».
En 1988, Guy Debord publia Commentaires sur la société du spectacle où il analysait les derniers développements de la société contemporaine. Il y notait l’apparition d’une nouvelle forme de domination spectaculaire : le spectaculaire intégré qui est le mélange du spectaculaire diffus (démocraties occidentales) et du spectaculaire concentré (stalinisme, fascisme et nazisme).
Réactions diverses
Le philosophe Giorgio Agamben en 1990 : « L’aspect sans doute le plus inquiétant des livres de Debord tient à l’acharnement avec lequel l’histoire semble s’être appliquée à confirmer ses analyses. Non seulement, vingt ans après La Société du spectacle, les Commentaires sur la société du spectacle (1988) ont pu enregistrer dans tous les domaines l’exactitude des diagnostics et des prévisions, mais entre-temps, le cours des événements s’est accéléré partout si uniformément dans la même direction, qu’à deux ans à peine de la sortie du livre, il semble que la politique mondiale ne soit plus aujourd’hui qu’une mise en scène parodique du scénario que celui-ci contenait. L’unification substantielle du spectacle concentré (les démocraties populaires de l’Est) et du spectacle diffus (les démocraties occidentales) dans le spectacle intégré, qui constitue une des thèses centrales des Commentaires, que bon nombre ont trouvée à l’époque paradoxale, s’avère à présent d’une évidence triviale. Les murs inébranlables et les fers qui divisent les deux mondes furent brisés en quelques jours. Afin que le spectacle intégré puisse se réaliser pleinement également dans leur pays, les gouvernements de l’Est ont abandonné le parti léniniste, tout comme ceux de l’Ouest avaient renoncé depuis longtemps à l’équilibre des pouvoirs et à la liberté réelle de pensée et de communication, au nom de la machine électorale majoritaire et du contrôle médiatique de l’opinion (qui s’étaient tous deux développés dans les États totalitaires modernes). »
Jacques Ellul, dans les notes de ses cours publiées sous le nom La pensée marxiste, rappelle que l’affirmation de la vie ressentie comme ramenée à un simple spectacle par le prolétariat se trouve bien chez Marx, et que Debord n’en est pas l’initiateur ]]]]]]]]]]]]]]]

Une fois le sujet ainsi campé, on comprend beaucoup mieux le sens du billet traité par Passoul, au même moment que son entreprise de subversion des usages de son blog avec le titre du billet. Voila qu’il a trouvé une heureuse solution pour sortir les internautes de le merde fraîche sur laquelle ils glissent dangereusement depuis quelque temps. En incitant les paresseux à lire les conneries de leurs coréliogionnaires de haut en bas plutôt que d’apprendre à faire l’inverse, il les incite à remonter rapidement le cours de la mémoire visuelle collective des événements, chamboule la logique du bavardage à jets continus des éclaboussures de positions, d’insultes et autres interpellations, au point de la rendre hilarante dans sa discontinuité déconnectante, bien plutôt que déprimante. Il provoque cet effet romantico poétique d’anarchie bordélique lié au « Spectacle de la Société » qu’euphorise une accélération néguentropique du temps social de la lecture collective à contre courant.
Je crois qu’il répond indirectement au projet implicitement de nous sortir ludiquement de la merde de son blog, en nous invitant à jeter Guy par Dessus Bord.

Marcel dit: à

Jacques Barozzi dit: 22 novembre 2013 à 10 h 10 min
Ta photo, Marcel, pourrait avoir été prise dans le jardin de la villa du film Borgman, d’Alex van Varmerdam, magistrale mise en scène à voir absolument !

Merci, Jacques, pour le tuyau. Je ne manquerai de visionner ce film.

Marcel dit: à

Le précepteur de Marcel dit: 22 novembre 2013 à 11 h 01 min
« des fautes de français pour avoir le bon nombre de pieds ! »

Il n’y a pas de faute, Marcel, c’est un pluriel de majesté, comme dans : Nous, roi de France

Tu n’aurais pas l’outrecuidance de compa

Marcel dit: à

… arer un vulgaire prêtre à un roi, précepteur de mes deux !

Marcel dit: à

Diagonal dit: 22 novembre 2013 à 11 h 02 min

C’est un bon résumé du « Viol des foules » de Tchakhotine.

Dieu dit: à

Monsieur Diagonal confond quantité et qualité, toast et hamburger, esturgeon et lump.

Néanmoins, sa tentative d’explication des soi-disant volontés démoniaques et subversives de monsieur Pierre Assouline s’avère intéressante, malgré le fait qu’elle reste fumeuse dans son approche et trouble dans ses conclusions.

John Brown dit: à

Le philosophe Giorgio Agamben en 1990 : « L’aspect sans doute le plus inquiétant des livres de Debord tient à l’acharnement avec lequel l’histoire semble s’être appliquée à confirmer ses analyses. Non seulement, vingt ans après La Société du spectacle, les Commentaires sur la société du spectacle (1988) ont pu enregistrer dans tous les domaines l’exactitude des diagnostics et des prévisions, mais entre-temps, le cours des événements s’est accéléré partout si uniformément dans la même direction, qu’à deux ans à peine de la sortie du livre… etc (cité par Diagonal)

C’est ce qu’on appelle l’adoubement d’un imposteur par un autre imposteur. Non seulement personne ne s’est jamais la peine de vérifier, en détail et preuves à l’appui, la pertinence des assertions du Debord, mais personne ne s’est jamais donné la peine non plus (à commencer par l’Agamben) de vérifier si lesdites assertions et prévisions s’étaient trouvées confirmées par ce qui a suivi. Délivrez-nous de ces creux bavards !

Dieu dit: à

Debord, Agamben ?
Crûs. Creux. Cuits.

Marcel dit: à

John Brown dit: 22 novembre 2013 à 11 h 23 min
Délivrez-nous de ces creux bavards !
Oui, mais surtout, délivrez-nous de merde brune !

Dieu dit: à

Je suis prêt à libérer -explosion, fuite, déportation à Tahiti, épectase – la planète de votre John Brown, monsieur Marcel, à la condition de comprendre le pourquoi de votre ressentiment à son égard.

Marcel dit: à

Marcel dit: 22 novembre 2013 à 11 h 05 min
Le précepteur de Marcel dit: 22 novembre 2013 à 11 h 01 min
« des fautes de français pour avoir le bon nombre de pieds ! »

Il n’y a pas de faute, Marcel, c’est un pluriel de majesté, comme dans : Nous, roi de France

Et puis, quand un roi dit « nous » du haut de sa grandeur, c’est singulier et singulier non ? (hi hi hi comme dirait renato)

Marcel dit: à

Dieu dit: 22 novembre 2013 à 11 h 39 min
Je suis prêt à libérer -explosion, fuite, déportation à Tahiti, épectase – la planète de votre John Brown, monsieur Marcel, à la condition de comprendre le pourquoi de votre ressentiment à son égard.

Mis à par que vous soyez une entité chimèrique, je ne vous mésestime point, monsieur Dieu. Mais je vous retiens, là, c’est l’heure de votre piqûre

Dieu dit: à

Je ne suis qu’amour, monsieur Marcel ! Je vous aime.

Pour quelle raison monsieur Jambrun vous est il devenu si insupportable ? « Merde brune », ça n’est pas rien.

Marcel dit: à

La société spectacle avez-vous dit ?
USA: une clinique organise une loterie pour des soins gratuits

u. dit: à

« Délivrez-nous de ces creux bavards ! »
(Debord, Agamben)

Je ne suis pas de cet avis.
L’un et l’autre méritent d’être lus.
Ils ont quelque chose d’excessif, chacun dans son genre.
Au moins, on ne peut pas leur reprocher la platitude.

Le précepteur de Marcel dit: à

Pour un omniscient, vous avez la comprenette fatiguée, monsieur Dieu. « Merde brune » de mon élève ne visait pas explicitement John Brown.

Le précepteur d'u. dit: à

« Au moins, on ne peut pas leur reprocher la platitude », dit le petit u. En bien, prends-en de la graine, mon gars.

Dieu dit: à

Pardonnez-moi, monsieur Marcel, mais les Etats Unis d’Amérique sont un Nouveau Monde, innovant, jeune, libre, magnifique !
L’espoir de la vieille Europe, dont vous faites partie et, pardonnez-moi à nouveau monsieur Marcel, … qui radote un peu.

bérénice dit: à

JB 11h23 ce pourrait être un sujet de thèse en sociologie, avec antithèse et synthèse. Cette théorie a-t-elle trouvé à se vérifier, en quoi et comment?

L'hétéronomie pour tous mais pas chacun dit: à

Dieu dit: 22 novembre 2013 à 12 h 13 min
monsieur Marcel ! Je vous aime.

Il est vrai que Dieu ne peut pas être hétéro(gène) par définition.

Dieu dit: à

« Au moins, on ne peut pas leur reprocher la platitude. »

Vous préférez la « sommitude » à la platitude, monsieur U. ? Pour quelles raisons ?

renato dit: à

Pas « hi hi hi » ! mais « hi, hi, hi ».

bérénice dit: à

Sans vouloir tomber dans l’anthropomorphisme ni prêter à u. une condition d’animal enfermé au clapier je dirai que ce sujet tombe sous le relief et qu’u. manque du sein maternel qui l’aiderait à sortir de son balbuciment qui ne tient pas la longueur comparée de la presqu’interminable explication de Diagonal sans pour ceci s’éloigner du conseil adjacent.

Jacques Barozzi dit: à

Mais en fin de compte, est-ce le spectacle en soi qui est en cause (il y a des lieux pour ça, voir mon dernier livre, qui décline un large éventail parisien allant des arènes de Lutèce au stade de France, soit, entre le 1er et le XXIe siècle, deux mille ans !) ou le consumérisme culturel ? Ce n’est pas tout à fait la même chose…

Marcel dit: à

Dieu dit: 22 novembre 2013 à 12 h 24 min
Pardonnez-moi, monsieur Marcel, mais les Etats Unis d’Amérique sont un Nouveau Monde, innovant, jeune, libre, magnifique !

Eh bien, monsieur Dieu, on va jouer votre blennorragie au poker.

John Brown dit: à

Debord, Agamben, fientes gauchistes, sous-produits de la pensée mao. Au temps où je faisais mes études de droit à Assas, nous ne prenions pas de gants avec ce genre de fiottes. On leur rectifiait le portrait vite fait bien fait, ils causaient pas pendant ce temps-là, c’était toujours ça de gagné.

bérénice dit: à

John Brown vous gagneriez, je crois, un temps non négligeable à présent si vous aviez l’age de la contestation, y’a-t-il encore des lignes où faire sécher des tracts?

John Brown dit: à

L’un et l’autre méritent d’être lus.
Ils ont quelque chose d’excessif, chacun dans son genre. (u.)

Sans doute, sans doute. C’est de toute façon très au-dessus du niveau des échanges courants sur le fond de l’air qu’est frais. C’est ça, au fond, qui justifie tous les bavardages littéraires et philosophiques, même relativement médiocres ; ça cause, ça cause, c’est tout ce que ça sait faire, sans doute, mais ça nous élève au-dessus du niveau des conversations lambda. On a tendance à oublier — bien à tort — qu’écrire, ce n’est pas autre chose que causer, mais c’est causer un peu mieux, avec un peu plus de tenue. Tout à l’heure, j’ai refusé la proposition de mon libraire d’acheter le gros pavé de la correspondance Morand/Chardonne (45 euros) au motif que c’était un peu cher payé pour suivre les échanges de ces deux vieux fachos antisémites. Eh bien j’ai eu tort : non seulement ces deux-là savaient écrire, mais ils ont leur petite musique bien à eux, et en plus ils ne doivent pas dire que des conneries, quand même.

John Brown dit: à

Moi aussi, autour des années 1973-74. Tu te souviens du doyen Vedel ? (Jacques Barozzi)

Et comment. Je lui ai même serré la pince, au grand Georges.

Jacques Barozzi dit: à

En plus, sur 45 euros, 15 vont dans la poche de ton libraire, JB, qui doit bien en avoir besoin !

Daaphnée dit: à

Au moins, on ne peut pas leur reprocher la platitude.

C’est certain ! Mais une démarche très pessimiste, oui.
Quels horizons salvateurs ?
Avez-vous vu qu’on le cite en filigrane dans l’actualité quand on dit que Abdelhakim Dekhar l’a lu ( je ne sais plus où j’ai trouvé cela )?
Et je me souviens de personnes nourries de ce pessimisme, peut-être mal compris sinon comme exutoire de leur mal être existentiel, dans des mouvances extrêmes qui ne juraient que par l’action violente …
Ici, en France où à l’époque encore disons dans les années 80, on vivait dans l’abondance .. et, où, ayant connu des pays moins riches mais certainement plus gais, je trouvais que, même si on peut y voir la volonté d’être lucide et des revendications légitimes, cette révolte contre la société de consommation était celle d’enfants gâtés ..
Non ?

Marcel dit: à

John Brown dit: 22 novembre 2013 à 12 h 36 min
Debord, Agamben, fientes gauchistes, sous-produits de la pensée mao. Au temps où je faisais mes études de droit à Assas, nous ne prenions pas de gants avec ce genre de fiottes. On leur rectifiait le portrait vite fait bien fait, ils causaient pas pendant ce temps-là, c’était toujours ça de gagné.

Les arguments à coups de barre de fer. Oh comme c’est beau la cervelle d’un gauchiste irisant les couloirs d’Assas Hein ?

Le précepteur de bérénice dit: à

bérénice dit: 22 novembre 2013 à 12 h 33 min
sortir de son balbuciment

Tu me copieras cent lignes.
Et ponctue, mon enfant, ponctue ! Je te l’ai dit vingt fois.

bérénice dit: à

y’a pas à s’inquiéter des gauchistes, Jospin ne fut-il pas trotskiste, l’actuel ministre des finances communiste?

Daaphnée dit: à

Au temps où je faisais mes études de droit à Assas, nous ne prenions pas de gants avec ce genre de fiottes.

Extraordinaire !
Quel homme !
Quel courage, ce jauni Browni !
Lui qui fait dans son pantalon dès qu’il se persuade qu’on va aller lui remonter les bretelles à la sortie de son village !

bérénice dit: à

précepteur, exprès en regardant l’urbanisation idyllique et sa somme

Jacques Barozzi dit: à

Il y a lire et comprendre, Daaphnée.
Si la lecture de la société du spectacle selon Debord aboutit à aller mettre une balle dans le bide d’un pauvre assistant photographe dans le hall de Libé, c’est mal lu, non ?

Le précepteur de bérénice dit: à

si vous aviez l’age de
y’a-t-il
(bérénice)

Mon enfant, tu mets ma patience à rude épreuve.
Passe encore pour l’accent circonflexe omis (je mets sur le compte d’une faute de frappe) mais que vient faire cette apostrophe dans « y a-t-il » ?

Le précepteur de Daaphnée dit: à

Ce que tu écris à 12h48 est complètement con, ma fille ; tu me désespères parfois, le sais-tu ?

Leo (Bloom) Pold dit: à

Ah, les bonnes vieilles guéguerres parisiennes, fafillons aux gants noirs et coupes robots, Maréchal les voilà, la demi-pègre de l’immaturité politique…Tout un folklore.
A la fac de Rouen, Madelin avait cassé la gueule à un type de la fac de lettres; devenu journaliste au Monde, ce dernier lui avait allongé le portrait à la plume.
Les mao, au moins, eux, avaient des copines affriolantes.

u. dit: à

« Sans vouloir tomber dans l’anthropomorphisme », etc…

Hihihi…

Quelle prose!

Avec de tels critiques, Debord, qui savait écrire, ne risque pas de perdre ses bonnes joues…

Daaphnée dit: à

Si la lecture de la société du spectacle selon Debord aboutit à aller mettre une balle dans le bide d’un pauvre assistant photographe dans le hall de Libé, c’est mal lu, non ?

A priori, oui, mon Jacounet!
Aller assassiner Lebovici également, sans doute ! Action plus méritoire selon vous et Jauni brownie ?

Daaphnée dit: à

Les mao, au moins, eux, avaient des copines affriolantes.

Il faut dire, Bloom, qu’il y avait dans leurs rangs de très jolis bruns .. bon, un peu trop ténébreux parfois, mais quand même ..

Le précepteur d'u. dit: à

u. dit: 22 novembre 2013 à 13 h 00 min
Quelle prose!

Cesse de singer Daaphnée, mon petit. Ne t’ai-je pas assez répété que tu n’étais obligé de faire systématiquement tiennes ses têtes de Turc ? Tu ne te grandis pas, petit u.

u. dit: à

« cette révolte contre la société de consommation était celle d’enfants gâtés .. » (Daaphnée)

En termes relatifs, il y a de ça.
Mais l’essentiel est la petite quantité de vérité qu’ils peuvent proposer.

Debord a vécu comme il voulait le faire.
Qui peut en dire autant?

Ce billet m’a donné l’occasion de relire quelques passages de GD (pas plus parce que pas le temps).
C’est plutôt meilleur que dans mon souvenir!

Daaphnée dit: à

Sans vouloir tomber dans l’anthropomorphisme

Je ne sais pas moi … utilisez un dictionnaire plutôt que de finir de vous prendre la syntaxe dans de bien gros mots !

on dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 22 novembre 2013 à 12 h 59 min
A la fac de Rouen, Madelin avait cassé la gueule à un type de la fac de lettres; devenu journaliste au Monde …

Madelin n’était pas seul, il y avait aussi Longuet et Devedjian dans ce détachement d’Occident, tous trois armés de barres de fer. C’était au restau u, si j’ai bonne mémoire.

Raoul-façon-puzzle-Vaneighem dit: à

Diaphonal dit: 22 novembre 2013 à 11 h 02 min

….jeter Guy par dessus Bord.

Diaphonal (1957-2013), vague enseignant titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle aux jeux de mots acquis en 1987 à l’IUFM d’Hazebrouck, mort de ridicule sur un prestigieux blog littéraire, alors qu’il venait à peine de recopier une fiche de Wikipaideumadia. Certains déjà soupçonnent un suicide vu qu’il se savait atteint d’une cirrhose du foie, résultat de longues années à siroter de la Badoit, la sécurité sociale est d’ores et déjà chargée de mener enquête avant de rendre le corps sans cerveau à la famille.
Toute sa vie de blogueur par destination (il squatta chez les autres, ses jeux verbeux n’ayant jamais payé le moindre loyer), fut vie de labeur. Il parvint une seule fois au presque rien et au je ne sais quoi. Au fil du temps il devint la honte de la Maison Troll. Un service religieux se tiendra chez Laurent Gera, dans sa crypte personnelle, à Hazebrouck, dimanche 24 novembre. Check, la Diagonulle du fou est trépassée, chapeaux bas. Le mojo du jeu de mot est à prendre à nouveau. Qu’on se le dise…

bouguereau dit: à

quand on dit que Abdelhakim Dekhar l’a lu ( je ne sais plus où j’ai trouvé cela )?

ça doit ête dans 28 minutes..tu tmets a causer comme rénato dafnoz..depuis qu’il a lu qu’hitler mangeait des patates il fait le grand antifachiss dans les fritries

u. dit: à

« Le précepteur », etc.

Voilà que j’ai mes trolls.

C’est trop d’honneur, Messieurs!

Le précepteur de Daaphnée dit: à

La jalousie est un vilain défaut, Daaphnée, tu le sais, je te l’ai expliqué. Tu es jalouse de bérénice parce que ses interventions intéressent davantage que les tiennes, eh bien fais un effort, essaie toi aussi d’intéresser les gens au lieu de t’en prendre à elle, hum ?

bouguereau dit: à

On a tendance à oublier — bien à tort — qu’écrire, ce n’est pas autre chose que causer

non jean marron..c’est une invention pour pas oublier ceux qui doivent payer l’impot..l’oral suffit amplement pour se rapler qut’es con

Daaphnée dit: à

Debord a vécu comme il voulait le faire.

C’est effectivement ce qui demeure estimable, ce vouloir rester en accord avec soi-même..

bouguereau dit: à

l’oral suffit amplement pour se rapler qut’es con

épêpêpe jean marron..je causais en général..c’est une façon de parler comme on dit

Jacques Barozzi dit: à

« Debord a vécu comme il voulait le faire. »

Et il a mouru aussi, u. !

bérénice dit: à

Daphnée 12h48 Un suisse que je soupçonne d’ironie à mon égard me dit un jour alors que nous échangions de faibles et rapides arguments qu’il valait mieux dans son Pays être riche et en bonne santé que pauvre et malade, l’argent ne fabrique pas le bonheur mais surement à en manquer ne peut-on pas l’entrevoir, à quoi bon les Franciscains

Daaphnée dit: à

je ne serais pas étonnée que ce précepteur soit normand .. De l’illustre lignée des baudets en leur petit pré ..

u. dit: à

« Et il a mouru aussi, u. ! »

Sur ce plan, nous aurons le plus grand mal à être original, Jacques.

bouguereau dit: à

est-ce le spectacle en soi qui est en cause (il y a des lieux pour ça, voir mon dernier livre, qui décline un large éventail parisien allant des arènes de Lutèce au stade de France, soit, entre le 1er et le XXIe siècle, deux mille ans !) ou le consumérisme culturel ?

debord est un exégète du « fétichisme de la marchandise » de karlos..concêpe maous mais trés génant qui a fait couler tellement d’encre au point qu’on s’est dmandé s’il était bien marxiss..vachtement hégélien chtement..bref il appartient là a une tradition. donc la réponse baroz c’est la réponse si on se donne la peine..et je sais que t’es un courageux

bouguereau dit: à

la réponse c’est la question

évidemment..on est pas hégélien pour rien hin baroz

u. dit: à

C’est curieux, les critiques de Debord me le rendent sympathique.

Remarquez que c’est très fréquent.

Cinq minutes d’écoute du père Onfray ont pour effet de me faire rouvrir le vieux Freud avec le plus grand plaisir.

u. dit: à

« La jalousie est un vilain défaut, Daaphnée, tu le sais, je te l’ai expliqué. Tu es jalouse de bérénice parce que ses interventions intéressent davantage que les tiennes », etc

Ohlala…

Où êtes vous les anciens?

Les nouveaux trolls répandent sur leur sarrau la confiture de leur goûter!

John Brown dit: à

Les arguments à coups de barre de fer. Oh comme c’est beau la cervelle d’un gauchiste irisant les couloirs d’Assas Hein ? (Marcel)

J’ai toujours été un fan de heavy metal

bérénice dit: à

u. faites un détour par CLV que je n’ai jamais lu pas par manque de temps ou besoin, par paresse.Vous nous raconterez.

John Brown dit: à

Quel courage, ce jauni Browni !
Lui qui fait dans son pantalon dès qu’il se persuade qu’on va aller lui remonter les bretelles à la sortie de son village ! (Daaphnée)

Oui, mais à dix contre un, c’est pas la même chose. Ah ! on peut dire que ça irisait ferme, comme dit l’ami Marcel, dans les couloirs et sur les trottoirs. Tu ne t’en serais pas tirée les couilles nettes, ma poule.

bouguereau dit: à

C’est curieux, les critiques de Debord me le rendent sympathique.

..bien sûr t’as besoin d’ête dédouané pour ça zouzou..pasque c’est un calibe de l’époque..lettriss..héritier des dada.. bref un des derniers a revendiquer la popo dans l’art vu la néantisation américaine des 50’s de rénato..c’est certain que « le plus grand art c’est l’biznèce » de warhol c’est contemporain et durdur avaler quand on est zouzou et qu’on est en calçon et qu’on a l’élastique sur la gorge..

Daaphnée dit: à

qu’il valait mieux dans son Pays être riche et en bonne santé que pauvre et malade

Bien sûr, Bérénice, d’ailleurs aujourd’hui où les pays riches sont en crise mais où il faudrait pouvoir continuer à consommer comme par le passé parce que .. habitudes de consommation, et coût extravagant de la moindre chose ( je plaisantais hier avec Marcel sur ce que m’avaient coûté une nouvelle serrue et une paire de lunettes ..), que sais-je encore ..
Ce constat est juste.

Néanmoins, quand on arrive de pays du « sud » on est quand même frappé par ce pessimisme ambiant qu’il y a en Europe et, surtout, par cette sorte de paralysie, ce manque de dynamisme .. comment dire, ce peu d’élan à entreprendre ..
Je trouve l’Europe déprimante.

John Brown dit: à

Cinq minutes d’écoute du père Onfray ont pour effet de me faire rouvrir le vieux Freud avec le plus grand plaisir (u.)

C’est vrai qu’écouter cinq minutes de l’Onfray radiophonique suffisent à vous convaincre de ses qualités de passeur.

bouguereau dit: à

J’ai toujours été un fan de heavy metal

..vas a assas en métaleux..biroute de jean marron..avec une cam embéded qu’on se marre

John Brown dit: à

( je plaisantais hier avec Marcel sur ce que m’avaient coûté une nouvelle serrue et une paire de lunettes ..) (Daaphnée)

Et la barre de fer pour te les casser, ma grande, eh bien, ça coûte les yeux de la tête. C’est pour ça qu’Assas n’est plus ce qu’il était.

u. dit: à

« debord est un exégète du « fétichisme de la marchandise » de karlos.. »
(bouguereau)

L’hegelo-marxisme de l’après guerre…
(Je ne dirai pas nos pères ces héros)

Il arrive qu’assommés d’ennui par la platitude de la pensée libérale, on y revienne pour y trouver quelques pétards ou quelques bombes…

John Brown dit: à

..vas a assas en métaleux..biroute de jean marron..avec une cam embéded qu’on se marre (bouguereau)

Et avec « La société du spectacle » bien en vue dans une poche du treillis. La crise !

Leo (Bloom) Pold dit: à

Si j’en juge par les histoires que me rapporte ma femme née au coeur de la Révolution culturelle, ça baisait plus chez les mao français que sous Mao, dont l’appétit charnel était bien entendu proverbial.
Résoudre les contradictions, camarade Liu Shaoqi…

Jacques Barozzi dit: à

« la réponse c’est la question »

Oui, mais l’essentiel était dans la parenthèse, le boug !

u., ici on a tapé à longueur d’années sur Onfray, ça ne vous l’a pas rendu sympathique pour autant, non ?

u. dit: à

« ses qualités de passeur. » (Brown)

D’où vient la fortune de ce mot qui, si je comprends bien, peut aussi signifier prostitué mâle?

bouguereau dit: à

Oui, mais l’essentiel était dans la parenthèse, le boug !

tu devrais la fétichiser davantage plutôt que dla déballer comme ça en vrac..ton pacadjingue a comme un défaut

bouguereau dit: à

« ses qualités de passeur. » (Brown)

jean marron écoute éve à longueur de journée dans son chalet zouzou

Jacques Barozzi dit: à

Je me souviens que du temps où j’étais à Assas, il y avait eu une bagarre entre deux groupuscules d’extrême droite : le Gud et Ordre nouveau. Résultat, un facho énucléé sur le carreau.
(Heu, moi, Daaphnée, pas à mettre dans le même panier que l’autre JB, à l’époque, j’étais partagé entre les cocos et les maos)

bouguereau dit: à

Résoudre les contradictions, camarade Liu Shaoqi…

vieux reliquat de culture bourgeoise sur l’oreiller kabloom

bouguereau dit: à

j’étais partagé entre les cocos et les maos)

tu fzais l’passeur qui résoudait les contradictions?

Daaphnée dit: à

Et la barre de fer pour te les casser, ma grande, eh bien, ça coûte les yeux de la tête.

Pauvre Jauni bownie !
Il me suffit de faire une pirouette pour que vous vous retrouviez le crâne tout cabossé par votre propre petite baguette vengeresse ..

Jacques Barozzi dit: à

(Enfin, pour la baise, je demandais pas la carte !)

u. dit: à

« u., ici on a tapé à longueur d’années sur Onfray, ça ne vous l’a pas rendu sympathique pour autant, non ? »

C’est juste, Jacques.
Mais on est là dans l’indécrottable.

Ce nigaud vient les mains vides.
(Ce qui ne l’empêche pas d’avoir beaucoup lu, semble-t-il)

xlew.m dit: à

Roland Barthes n’a pas le même vécu chinois, Leo. Lors de son séjour il fut profondément déçu par l’animus désespérément chaste de ses gardes-guides rouges-roses. Dans son journal il les décrit comme des figurines complètement fermées à l’homoérotisme. Autres temps, autres moeurs. Go figure…
La stance pro-homosexuelle du grand poème révolutionnaire debordien était-elle plus développée ? Je passe mon tour pour la réponse.

bouguereau dit: à

Et avec « La société du spectacle » bien en vue dans une poche du treillis. La crise !

..je crois qu’tut trompe jean marron..je vois trés bien debord sur la table d’un jean marie..d’un soral encore plus évidemment..je ne parle pas non pus de tous les mecs du grece
..tu dois te taper des vielles ump qui ont voté soce dans leur jeunesse jean marron..ça doit manquer d’imagination dans la réduction des ccntradictions

Daaphnée dit: à

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir beaucoup lu, semble-t-il

Hélas, quand la tête est mal faite ..

bouguereau dit: à

La stance pro-homosexuelle du grand poème révolutionnaire debordien était-elle plus développée ? Je passe mon tour pour la réponse

a pasque si tu crois que jean mari l’aurait sur sa tabe..biroute !

Daaphnée dit: à

.je vois trés bien debord sur la table d’un jean marie..d’un soral encore plus évidemment

Vous voulez dire, le Boug’, récupérable par ces petits cuisiniers de soupe populaire ?

bouguereau dit: à

Hélas, quand la tête est mal faite ..

ça veut pas dire que le cul l’est raté..

u. dit: à

« Roland Barthes n’a pas le même vécu chinois, Leo. Lors de son séjour il fut profondément déçu par l’animus désespérément chaste de ses gardes-guides rouges-roses. » (xlew)

Cette frustration sexuelle ne l’a pas peu aidé à se montrer réfractaire à la propagande.
–Là où ses compagnons pouvaient admirer les joues rouges de la paysanne ou la « finesse de lettré » du malheureux prof gardé sous cloche.

bouguereau dit: à

Vous voulez dire, le Boug’, récupérable par ces petits cuisiniers de soupe populaire ?

..si tu crois que tu vas aller loin avec de tel charges contre eux dafnoz..t’es resté au temps des maos, le monde a changé..même sarko aime les cocos

bouguereau dit: à

Cette frustration sexuelle ne l’a pas peu aidé à se montrer réfractaire à la propagande

..excellent zouzou..excellent..t’as une grande confiance dans son analyse popo a roland..ça lui aurait fait plaisir

Leo (Bloom) Pold dit: à

Danx Le studio de l’inutilité, à partir du carnet de notes de Roland Barthes en Chine, Simon Leys / Pierre Ryckmans s’adonne avec bonheur, finesse et radicalité, à l’art de l’épinglage.
On dira que le grand mythologiste a été plus inspiré que lors de son séjour au pays du milieu.

Leo (Bloom) Pold dit: à

danssss

John Brown dit: à

« ses qualités de passeur. » (Brown)

D’où vient la fortune de ce mot qui, si je comprends bien, peut aussi signifier prostitué mâle? (u.)

ça, c’est comme « intranquille », il suffit de réussir à lancer la mode.

Dieu dit: à

Vous êtes amusants, les Terriens : vous baisez sans réfléchir ou vous réfléchissez sans baiser !

Daaphnée dit: à

le monde a changé..même sarko aime les cocos

La religion est l’opium du peuple et l’ignorance son remède ?

Jacques Barozzi dit: à

 » ce mot qui, si je comprends bien, peut aussi signifier prostitué mâle »

Qui disait que Passou est un passeur ?

John Brown dit: à

..tu dois te taper des vielles ump qui ont voté soce dans leur jeunesse jean marron..ça doit manquer d’imagination dans la réduction des ccntradictions (bouguereau)

ne sous-estime pas les vieilles ump, elles ont de la ressource, sans avoir jamais voté ump. Donc, elles n’ont pas à résoudre de contradictions. J’ai fait partie des commandos des GUD, je peux te confirmer que chez nous, on n’a jamais de contradictions à résoudre. les contradictions, c’est à gauche.

Jacques Barozzi dit: à

Moi, Dieu, même en baisant, je ne peux m’empêcher d’y mettre une certaine distanciation, serais-je ton égal ?

John Brown dit: à

les contradictions, c’est à gauche. (mézigue)

En fait, après les GUD, j’ai eu, tout comme un autre, ma période maoïste. Eh bien, y avait pas de contradictions non plus. Ni, surtout, de contradicteurs.

Dieu dit: à

Raoul-façon-puzzle-Vaneighem dit: 22 novembre 2013 à 13 h 09 min / Diaphonal dit: 22 novembre 2013 à 11 h 02 min / ….jeter Guy par dessus Bord.

Trop fort, Chaloupe, le grand prof du collège Raoul V. d’Hazebrouck !

Jacques Barozzi dit: à

« J’ai fait partie des commandos des GUD »

Et tu as un oeil de verre, depuis ?

Dieu dit: à

Jean Marron…. mon ami ! il y a autant de contradiction à droite qu’à gauche !

Castor et Pollux dit: à

« Vous êtes amusants, les Terriens : vous baisez sans réfléchir ou vous réfléchissez sans baiser ! » Nous, les tristes, sur la Lune, on sait faire les deux à la fois…

John Brown dit: à

Et tu as un oeil de verre, depuis ? (Jacques Barozzi)

Non, mais j’ai une couille en trop … qu’est-ce que je raconte … en MOINS

La branlette sans l'effet dit: à

En fait, après les GUD, j’ai eu, tout comme un autre, ma période maoïste.

Et maintenant tu sais plus avec quelle main te branler?

Jacques Barozzi dit: à

Plutôt maison de passeurS, JB, avec Daaphnée dans le rôle de madame Claude !

John Brown dit: à

Jean Marron…. mon ami ! il y a autant de contradiction à droite qu’à gauche ! (Dieu)

C’est bien pour ça qu’aujourd’hui, je vote au centre (Bayrou)

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 22 novembre 2013 à 13 h 19 min
je ne serais pas étonnée que ce précepteur soit normand .. De l’illustre lignée des baudets en leur petit pré ..

Ah non, chère Daaphnée. Si Richard Cœur de Lion n’était pas allé se faire tuer bêtement à Chalus, Philippe dit l’Auguste clown n’aurait pas passé l’Epte et la Normandie aurait phagocité le pays des Francs. Mais bon, si ma tante en avait…
(Voir « Mon cadavre se sent fiévreux à Evreux » aux éditions Charles Corlet, 12 euros)

John Brown dit: à

avec Daaphnée dans le rôle de madame Claude ! (Jacques Barozzi)

Le choix du prénom me semble excellent : c’en est-y un ? c’en est-y une ?

Dieu dit: à

Pour apporter ma pierre au débat : on me dit qu’il y a en France des vieilles UMP ou PS -je ne vois pas d’ici la différence – qui sont de bons coups ?

Je l’admet volontiers : ça paie et ça paie.

Dieu dit: à

Marcel dit: 22 novembre 2013 à 14 h 20 min
(Voir « Mon cadavre se sent fiévreux à Evreux » aux éditions Charles Corlet, 12 euros)

Vous êtes membre actif du capitalisme commercial et littéraire, à ce que je vois, monsieur Marcel ! La contradiction ne vous gêne pas ?

Marcel dit: à

John Brown dit: 22 novembre 2013 à 13 h 28 min
Les arguments à coups de barre de fer. Oh comme c’est beau la cervelle d’un gauchiste irisant les couloirs d’Assas Hein ? (Marcel)

J’ai toujours été un fan de heavy metal

Apprends à lire, jean Cacadoie.

Daaphnée dit: à

Jacounet ou l’angoisse du cornichon !

Marcel dit: à

John Brown dit: 22 novembre 2013 à 14 h 20 min

C’est bien pour ça qu’aujourd’hui, je vote au centre (Bayrou)

Ah ! Et tu aimes ce que Bayrou pète ?

John Brown dit: à

Histoire de moraliser les débats (qui souvent, il faut le dire partent en sucette) sur les fils de la RdL, TENTER de lire, d’urgence « De l’éthique de la discussion » , de Jürgen Habermas, dans la collection « Champs » de Flammarion. Je dis « tenter de lire », non que la pensée d’Habermas soit plus imbranlable qu’une autre, mais parce que la micro-typographie choisie par l’éditeur semble mieux faite pour enculer , pour éduquer veux je dire, les mouches que les humains. C’est vraiment du travail éditorial de gougnafier. J’ai payé le grimoire 9 euros 20, ce qui est cher payé si l’on ajoute l’achat du microscope.

Marcel dit: à

on dit: 22 novembre 2013 à 13 h 08 min
Leo (Bloom) Pold dit: 22 novembre 2013 à 12 h 59 min
A la fac de Rouen, Madelin avait cassé la gueule à un type de la fac de lettres; devenu journaliste au Monde …

Madelin n’était pas seul, il y avait aussi Longuet et Devedjian dans ce détachement d’Occident, tous trois armés de barres de fer. C’était au restau u, si j’ai bonne mémoire.

Punaise, mon mentor a assisté à ça. c’était à l

John Brown dit: à

Ah ! Et tu aimes ce que Bayrou pète ? (Marcel)

Parfaitement, j’aime Bayrou. Ce ton…

Marcel dit: à

Punaise, mon mentor a assisté à ça. C’était à l’entrée du restaut U en mars 67 si je ne m’abuse. Des gentils gauchos distribuaient des tracts contre la guerre du Viet Nam quand ces sauvages d’Assas(hein) ont déboulé avec leur casse-tête. Si j’en juge par leur devenir, ils ont été bien récompensé de leur acte d’héroïsme.

Le journal local a commenté l’événement. Surgissant du brouillard… Il n’y en avait pas un pet. Interrogé, le journaliste a répondu qu’il fallait bien tenir en haleine le lecteur.

John Brown dit: à

A Assas, j’ai même vu Bayrou se bignoler avec Madelin.

u. dit: à

« C’était au restau u, si j’ai bonne mémoire. »

Hein?

Dieu dit: à

Monsieur Jacques Barozzi, je vous remercie pour votre aide !

L’insanité, le côté – comment dites-vous en France – « dégueulasse » de vos illustrations transsexuelles me conforte dans l’idée qu’il n’y a que deux sexes et que le reste est littérature de gare !

C’est ainsi que l’humanité continue sur la bonne voie, se moquant de la déviance.

rose dit: à

C’est vrai dieu à ce qu’il semble ce que t’écris en bas : quand tu commences à réfléchir, tu arrêtes de baiser. Mais c’est tellement jouissif de réfléchir. Demande à Grothendieck, tu verras…

John Brown dit: à

C’est ainsi que l’humanité continue sur la bonne voie, se moquant de la déviance. (Dieu)

Monsieur Dieu, si je vous montrais la couille que j’ai en trop, vous ne seriez pas si fur de votre fait.

rose dit: à

Au restau U

pas au restau u.

pfff. T’es pas dieu toi.

John Brown dit: à

Demande à Grothendieck, tu verras… (Rose)

A Assas, j’ai même vu Grothendieck enculer Groethuysen. Quelle époque !

rose dit: à

Assas née en 68
Groethuysen mort en 46

Y’a comme un blème.

Dieu dit: à

John Brown ! John Brown ! Remercie-moi ! Elle te sert, cette troisième glande n’est ce pas ?…

rose dit: à

à part naître tous les deux à Berlin

baratin

comme d’hab.

Daaphnée dit: à

mm … Jacounet,
on constate que malgré votre
« Heu, moi, Daaphnée, pas à mettre dans le même panier que l’autre JB »,
il en faut peu pour vous fermer la bouche et vous faire écarter les fesses.

Marcel dit: à

rose dit: 22 novembre 2013 à 14 h 55 min
Demande à Grothendieck, tu verras…

Tiens, Rose, vous êtes une matheuse ?
(je n’ai pas dit matteuse, non mais alors)

rose dit: à

La mer qui monte
Un jour, un auditeur interrompt Alexandre Grothendieck quand celui-ci évoque un nombre premier pour les besoins de sa démonstration : « N’importe lequel ? » « Oui, par exemple 57 », répond le prof qui fait mine d’oublier, ou se fiche de savoir, que 57 n’a rien d’un nombre premier puisqu’il est divisible par 3 (19 x 3 = 57). 57 reste comme « le nombre premier de Grothendieck » [7].

Le titre de son grand ouvrage [8] montre la dimension qu’il entend donner à son travail. Les Éléments de géométrie algébrique, EGA pour les familiers, renvoient aux Éléments d’Euclide.

Il y a les mathématiques euclidiennes et les mathématiques d’après. Selon les premières, les droites parallèles ne se croisent pas, pour les secondes, la notion même de droites parallèles disparaît. Euclide avait raison pour les voies ferrées, mais tort pour la voie lactée, l’infini, comme Gauss et Riemann, deux mathématiciens de l’école allemande, l’ont démontré au XIXe siècle [9].

Les EGA, complétés par le fruit des sept Séminaires de Géométrie Algébrique du Bois Marie (SGA), un monument [10], de rigueur et de créativité, iront plus loin encore en remettant en cause la notion même d’espace [11].
57 année de ma naissance.
L’an prochain ai 57 ans et on sera en 14.

Tout colle.

La troisième de JB à côté c du pipeau. chez Castre haut avec cul bas.

rose dit: à

>Marcel

pas du tout mais alors pas du tout.
Ils opèrent juste sur moi une fascination inquiétante.
No more.
Athènes aussi, je vous rassure.

John Brown dit: à

Qui n’a pas connu Assas au milieu des années 70 ne prendra jamais une exacte mesure des effets délétères de mai 68 sur l’Université française. Les viols collectifs dans les amphis,les batailles rangées entre gudards et maospontistes jusque dans les chiottes, les autodafés de livres dans les couloirs, Grothendix enculant Grosthuyau, Vedel empapaouant Velcro, Jacques Barozzi déshonorant Daaphnée sur un coin de table du resto d’ u. ,l’intégral foutoir, quoi. Eh bien, dans ce climat, il faut le dire, modérément propice aux études, et entre deux séances de baston, j’ai tout de même réussi à décrocher mon incapacité en droit. C’est fou, ça.

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