de Pierre Assouline

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La République des livres
H.D. Thoreau :  qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

Bientôt les vacances ? Alors attendez-vous à ce que je vous bassine avec la visitation, la relecture, la redécouverte des classiques. Une vie de lecteur ne suffirait pas à épuiser le sujet. Voilà un rituel auquel je n’ai jamais manqué de sacrifier plus particulièrement en été, ce qui est devenu moins facile quand on a aussi et par ailleurs un roman à terminer et ceux de la rentrée à lire.

Aujourd’hui, Henry David Thoreau (1817-1862). Pourquoi lui ? Parce qu’il revient en force. Incroyable le nombre d’articles dans plusieurs langues qui le citent ou s’y réfèrent depuis quelques mois. Mort il y a un siècle et demi, il n’en est pas moins furieusement tendance en 2017. La crise climatique, l’inquiétude écologique, l’hypertechnologie envahissante et le besoin qui s’ensuit de se déconnecter n’y sont pas probablement pas étrangers. Radicale pour toutes les saisons (encore qu’il faut s’interroger sur les limites de ceux qui veulent aujourd’hui accorder leur radicalisme au sien), son œuvre manifeste « une surprenante persistance » dans le débat d’idées selon The Nation. On peut continuer à le traiter de narcisse, d’égocentrique, d’égoïste comme se complaisait à le faire le New Yorker il y a deux ans encore, ou même de « sous-Emerson ». Les Américains qui savent que sa mère continuaient à laver son linge (à lui) sont plus nombreux que les lecteurs de Walden ou des poèmes de cet individualiste qui se fit un rempart de sa solitude.

Un classique peut en cacher un autre. Encore faut-il avoir derrière ce qui ne va pas toujours de soi, le classique charriant par définition dans le halo qui le nimbe davantage de poncifs que n’importe quel autre livre. Walden (380 pages, 23 euros, Le mot et le reste) est donc à revisiter. D’abord le titre. Les connaisseurs en littérature américaine, qui pullulent sur «  »La République des livres » », auront remarqué le parti pris des éditeurs, une petite maison marseillaise, qui l’ont amputé puisque généralement, les autres éditions le présentent sous son habit de Walden ou la vie dans les bois (1854) suivant en cela les premières éditions de Walden ; or life in the woods (on peut lire ici la version originale en anglais) bien que l’auteur ait demandé à son éditeur de s’en tenir au seul Walden.cabane

La traduction ensuite. Elle est signé de Brice Matthieussent, l’un des plus réputés passeurs de littérature américaine, lauréat du prix Maurice-Edgar Coindreau, traducteur de Richard Ford, Bret Easton Ellis,Thomas McGuane, Charles Bukowski, John Fante, Paul Bowles entre autres. On ne s’étonnera pas de voir le nom de Jim Harrison aux côtés du sien sur la couverture (peu inspirée, un comble vu le sujet), l’un de ceux dont il est le plus proche. Ce n’est pas un hasard si c’est à l’auteur de Dalva et de Retour en terre qu’a été confiée la préface. Thoreau et Steinbeck, auteurs de chevet de son père, ont baigné son enfance. Son compagnonnage est donc ancien et c’est la volonté de balayer les lieux communs qui encombrent le chef d’oeuvre (idylles campagnardes pour chromos accrochés dans le salon, retour à la nature, idéal rousseauiste du bon sauvage) qui l’a poussé à écrire ces quelques pages à la gloire d’un Thoreau qu’il range parmi les géants de son temps aux côtés de Hermann Melville et Walt Whitman.

Alors, ce fameux livre ? Le guide de vie d’un voyageur immobile. Pendant deux ans et deux mois, entre 1845 et 1847, Henry D. Thoreau (prononcez Thó-row,« the h sounded, and accent on the first syllable« ) a décidé de faire une parenthèse dans sa vie (il travaillait dans l’entreprise familiale de crayons) et de s’installer sur les rives du lac Walden, un étang plutôt, à Concord, Massachusetts, un village situé à une trentaine de kms de Boston. Il s’y est construit sa maison, une cabane plutôt, a vécu seul et du seul travail de ses mains. Il l’a fait dans l’idée de tenter une expérience d’autosuffisance. Walden, le texte le plus connu d’une oeuvre qui en compte bien d’autres, est constitué de la mosaïque de fragments tirés du journal de cette expérience. Cela tient parfois du collage d’extraits, de citations, d’emprunts à toutes les sources (latine, grecque, anglaise, chinoise et biblique, surtout Matthieu, l’Ecclésiaste et l’Exode) mais si bien fait que les coutures en sont invisibles.

thoreau 2Sa lecture est d’une fluidité qui semble naturelle tant les observations comme les analyses coulent d’une même eau. Nulle affèterie de langage comme on en retrouve parfois chez les auteurs de cette époque. Aucune mièvrerie dans son discours (au contraire, il est même sans tendresse pour les villageois de Concord qu’il compare à une colonie de rats musqués), pas de faux-lyrisme comme on pourrait le craindre dès que la nature inspire, et pas davantage de vision manichéenne dans le débat nature vs culture qu’il vit au jour le jour (on en retrouve l’écho dans la passionnante Correspondance qu’il échangea avec son ami et mentor Emerson que les éditions du Sandre ont publié en français)..

Ce n’est pas «  »moderne » » ni actuel, comme on dit trop rapidement trop souvent pour mieux arrimer une ancienne pensée à notre siècle; c’est de tous temps, comme tout ce qui a une portée universelle. Même si on a voulu que Gandhi et Martin Luther King aient puisé chez lui leurs principes de non-violence. Mais c’est surtout son message de désobéissance civile (il refuse par exemple de payer ses impôts à un Etat qui soutient l’esclavage) qui a ressuscité Walden dans la France de mai 68. Dans une postface succincte mais éclairante, Michel Granger, qui fut le maître d’oeuvre d’un Cahier de l’Herne consacré à Thoreau, rappelle à juste titre que, derrière sa critique des institutions étatiques et du capitalisme industriel, Walden encourage le lecteur à s’affranchir de toute tutelle en développant un esprit non-conformiste. Il invite à exécuter un pas de côté en permanence pour penser au-delà du sens commun sans pour autant s’engluer dans l’idéologie. Dans son utopie, il rêve d’une Nouvelle-Angleterre où des sages lettrés éduqueraient la population (idéal qui ne rappelle pas que de bons souvenirs).

Ce voyage-autour-de-ma-cabane est d’une telle richesse que l’on s’en voudrait de le réduire en privilégiant les thèmes qui ont fait son succès en permettant de longue date aux écologistes de le récupérer (de tous les bruits de la nature environnante, celui du chemin de fer est le seul que l’auteur veut bannir). Même si son influence est aujourd’hui devenue si vaste dans tous les domaines (littérature, poésie, musique, cinéma…) que la récupération semble générale. Mais je ne résiste pas à la tentation d’isoler l’un des quinze chapitres, qui n’est pas «  »Le champ de haricots » » ni «  »Pendaison de crémaillère » » ou «  »Solitude » », encore qu’ils vaillent vraiment le détour, mais «  »Lire » ». Thoreau s’y livre en quelques pages à une puissante apologie de l’enseignement des humanités gréco-latines dans leur langue, qui mériterait d’être publiée en tiré-à-part et distribuée à la sortie de notre ministère de l’Education nationale. Même si un peu partout dans son livre, l’ humanisme est tempéré par un solide puritanisme calviniste dont il ne s’est pas défait quoi qu’il en dise.thoreau-type 2

A force d’observer la nature, il parvient à en découvrir le vraie nature. Il connaît sur le bout des doigts ce qu’il évoque joliment comme « la grammaire mordorée du monde naturel » et sait trouver les mots pour dire la grâce d’un paysage. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ? La question court tout au long de son livre, avec un souci constant de s’en tenir à l’essentiel et de balancer le superflu.

« Les détails nous empoisonnent la vie. Simplifiez, simplifiez »

S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. Mais l’Amérique d’aujourd’hui ne manque pas de Concord et de lacs Walden tels qu’ils se présentaient il y a un siècle et demi. Elle est encore assez vaste et sauvage pour permettre à d’autres Thoreau de tenter la même expérience. Mais il ne suffit pas de tenir son Journal sur des petits carnets pour en faire un grand livre. Into the wild, sur l’expérience tragique de Chris McCandless en Alaska, a donné un bon livre de Jon Krakauer et un film saisissant de Sean Penn, mais ils seront oubliés quand Walden sera toujours lu, pour Walden, pour sa poésie et pour ses appels à la désobéissance civile.

Jim Harrison nous l’apprend : ces dernières années, le lac a été sauvé, des promoteurs, du tourisme et du reste, grâce aux dons d’un certain Don Henley, membre d’un ancien groupe de rock, The Eagles. Ce qui ne donne pas nécessairement envie de fredonner Hotel California. Ni même de lire les romans de ceux que Jim Harrison considère comme les héritiers de Thoreau en la personne de Peter Matthiessen et Gary Snyder. On a juste envie de (re)lire Walden, de préférence dans cette édition désormais car elle apporte un supplément d’âme. Le conseil général des Bouches-du-Rhône a été bien inspiré de lui donner un coup de main.

(« Dessin de A. Dan tiré de Thoreau. La vie sublime ; « Sa cabane » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 121 Réponses pour H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

la vie dans les bois dit: à

Oh quelle bonne surprise. On va siroter tout ça.

Passou dit: à

Oui Jazzi. Franchement, vous ne trouvez pas ?

JAZZI dit: à

Zen, un peu zen !
L’arbre (mort) qui cache la forêt de nos désillusions…

JAZZI dit: à

WGG ne va pas aimer l’interprétation limitative de « La Chanson de Rolland » dans le Magazine Littéraire de cet été !

Olivier DAVID dit: à

« S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. » Oui-da, oui-da! C’est bien là que le bât blesse… Non seulement rien dans les programmes des gestionnaires élus ne semble, ne serait-ce qu’esquisser une redéfinition de ce que pourrait être le métier de vivre dans nos sociétés, mais ces glorieux de passage, toutes obédiences confondus, n’ont pour tout credo que l’aggravation du fléau! Paramètre essentiel sur lequel repose la matière subliminale des avènements fascistes en cours…

olga dit: à

Jazzi. NoN !pas d’arbre mort ! l’illustration est remarquable,celle de Passou. Cherchez sur le net, vous trouverez, vous achèterez, vous serez emballé.

Sergio dit: à

« Une vie de lecteur ne suffirait pas à épuiser le sujet. »

Surtout qu’il y a des gus qui se cognent la Recherche tous les ans ! Ca fait un poids…

Sergio dit: à

Ha ben ça y est on a plus droit au cyrillique…

keupu dit: à

Après les toros, Thoreau… on juste changé d’étable

Pat V dit: à

Relire pour l’ occasion le fort intéressant et passionnant Cahier de l’ Herne ( 1994 ) à propos de notre auteur…
Un article de Sandra laugier :  » Du silence à la langue paternelle : Thoreau et la philosophie du langage  » nous ramène à Wittgenstein…

Delaporte dit: à

Choisir le Lévi-Strauss de « Tristes tropiques » pour parler de l’islam dans ce numéro du Magazine littéraire est contestable. Non que le grand anthropologue écrive des choses malséantes dans ce livre contre l’islam, mais il est volontairement de parti pris, et un parti pris négatif, touchant une religion vécue dans le quotidien par des populations. Alors que l’islam c’est aussi la haute spiritualité soufie, celle des moines et autres derviches tourneurs. Le choix du Magazine littéraire se montre à nouveau partial, anti-littéraire, et anti-islam, et c’est dommage.

D. dit: à

keupu dit: 26 juin 2017 à 15 h 10 min
Après les toros, Thoreau… on juste changé d’étable

c’est vrai ça, j’avais même pas fait attention, bien vu keupu, super marrant !

D. dit: à

Oui mais vous nêtes pas soufi, à ce que je sache, Delaporte. Si des soufis avaient voulu sexprimer sur le sujet ils l’auraient déjà fait.

D. dit: à

Surtout qu’il y a des gus qui se cognent la Recherche tous les ans !

C’est une forme d’autisme, Sergio. Un peu comme se taper la tête par terre, ou bien s’étaler du caca partout au lieu de l’essuyer.

D. dit: à

C’est un gars gentil, ce keupu. On a de la chance de l’avoir ici.

Delaporte dit: à

« Oui mais vous nêtes pas soufi, à ce que je sache, Delaporte. »

Si, je suis soufi de coeur. Cela suffit pour un catholique.

Janssen J-J dit: à

et HDT était une sorte de soufi des bois, à sa manière, pas vrai sylvain ?

christiane dit: à

@Pat V dit: 26 juin 2017 à 15 h 16 . Vous écrivez : « … Thoreau et la philosophie du langage » nous ramène à Wittgenstein… »

Ce récit Walden fait partie des « solitudes » de la littérature, un monde extrêmement égocentré dont il occupera le milieu, un exercice de capture du réel sous l’égide… du langage, mais avec retard car tout le texte sera entièrement écrit au passé, une ombre sur des instants qui ne reviendront pas. La cabane sera son laboratoire, l’atelier de la création, choisi pour vivre l’aventure des mots qui ne durera qu’un long moment… une parenthèse dans sa vie, une grâce fugitive.
« Vers la fin de mars 1845, ayant emprunté une hache, je m’en allai dans les bois qui avoisinent l’étang de Walden, au plus près duquel je me proposais de construire une maison… »
Est-ce la vie sauvage qu’il cherche à atteindre ou plutôt la distance qui en sépare car se passer des hommes définitivement est une transgression qui lui est impossible. L’écriture seule donnera sens pour cet écrivain spectateur à cette aventure.
Ce billet sur le livre de Thoreau, le mythe qui l’accompagne (et les liens offerts) est vraiment lucide et bienvenu.

D. dit: à

Oh non ça ne soufi pas du tout.
Le soufi ne croit pas au Christ mort et ressuscité des morts, fils unique de Dieu, Rédempteur des hommes.
Ce sont des hommes profonds et spirituels, les soufis, mais moi je mets Jésus en mon cœur.

D. dit: à

Hulot a eu raison sur Travert, le ministre de l’agri., les abeilles françaises peuvent dormir tranquille, mais quel couac pour le pauvre gouvernement Philippe à Macron…

Sergio dit: à

D. dit: 26 juin 2017 à 16 h 05 min
C’est une forme d’autisme

Houi mais avec un Duras de cent quarante pages, comme dirait cet excellentissime Desproges, ça ferait le même boulot pour un peu plus de sieste…

Mais quand même, quand j’ai un Ferdine qui passe pas loin, quinze petits jours hop hop hop…

bob dit: à

Quelle date le couronnement (à versailles what else

D. dit: à

Actes de Apôtres, Ch. 4, 8-12

08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,

09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.

10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.

11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.

12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »

ribouldingue dit: à

« ce qui est devenu moins facile quand on a aussi et par ailleurs un roman à terminer et ceux de la rentrée à lire. »

Même pas fichu de lire les cinq cents romans de la rentrée, de terminer le sien et de nous pondre deux billets par semaine! Quel fainéant ce Passou!

D. dit: à

Les abeilles, je les aime depuis toujours. Elles ne me piquent jamais. Je les caresse et je leur dis que je les aime. Elle se posent sur mes mains, mes bras, mon visage et m’embrassent.

Lorsque la restauration de la lignée mérovingienne viendra, et elle viendra plus vite que vous ne l’imaginez, nous mettrons des abeilles sur le manteau du Roi, et aussi sur l’étendard de France.

Claudio Bahia dit: à

Bonjour à tous, je viens refaire un petit tour chez vous sur la pointe des pieds.
Pour parler d’autre chose (ni de Wittgenstein, ni de Hulot, ni de Emmanuel Ier)
J’ai passé quelques jours pour fêter la São João (la Saint-Jean) loin, très loin des villes (à au moins cinquante ans), dans le sertão, près de Canudos (*), à 100 km au sud. C’est un pays de sécheresse, et le mot français est trop humide, c’est donc le pays de la seca (**), des rivières qui ne sont que des chemins de pierres, ou l’eau est souvent amenée par des camions-réservoirs. C’est le pays aux nuits immensément étoilées, aux maisons qui ne sont plus de pisé depuis longtemps, aux parois décorées de calendriers et d’images pieuses, le pays des beatos et des jagunços-cangaceiros. C’est aussi un pays sans livres, mais j’exagère: il y a généralement un livre par maison, la Bible (sans imprimatur) reçue à l’occasion du mariage, car ici on se marie, je veux dire, à l’église, entre homme et femme, et celui qui ne « peut » pas se marier, il part pour la grande ville pour ne jamais revenir. Et s’il se trouve 20 livres dans un village ou un gros bourg, ils sont souvent tous réunis dans la maison d’une antique institutrice. (je ne dit pas ça pour déprécier ce peuple nordestin, bien au contraire, j’ai la plus grande admiration pour eux)
Dans le sertão nordestin, on fête la São João en dansant le forro, nommé aussi baião (***) sur la place du village, toute la nuit du 24 juin; le trio traditional qui fait danser est formé d’un accordéon (a sanfona) d’un tambour, joué à deux baguettes de longueur inégale et d’un triangle (mais aujourd’hui, les jeunes veulent des orchestres plus modernes, mais la danse prisée par tous, jeunes et vieux reste le forro). A la Saint-Jean, chaque maison fait bruler son feu de bois, sur la rue, sur la route, dans la nuit silencieuse, et on bois une liqueur de jenipápo ou de maracuja (fruit de la passion), et on mange des cacahuètes cuites, du maïs grillé, des gâteaux faits de farine de maïs ou de manioc.
(*) Puisque je me promène dans un blog littéraire, je me permet de vous conseiller la lecture de :
Euclides da Cunha; Hautes Terres (la guerre de Canudos); 1993, 530 pages, dans une superbe édition Métailié. (sinon, lire au moins le bel article écrit par par Jean Soublin dans l’Express du 4 mars 1993)
Mario Vargas Llosa; La guerre de la fin du monde; (1995), Gallimard, poche (Folio) 700 pages. L’un des meilleurs Vargas Llosa.
(**) Lire aussi le superbe Graciliano Ramos: Vidas Secas, aujourd’hui enfin traduit en français sous le titre Vies Arides
(***) Pour le baião, voir: Luiz Gonzaga (entre autres), par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=cWiJL0_yj9c
https://www.youtube.com/watch?v=A5r2_wGk1dI
(ici les images sont très évocatrices de la seca et du São João)

bob dit: à

D « Lorsque la restauration de la lignée mérovingienne viendra, et elle viendra plus vite que vous ne l’imaginez, »

on en rêve !

D. dit: à

Moi j’en rêve réellement, Bob.

JC..... dit: à

Quittons nous sur deux points de vue contestables :

– Delaporte est un vrai kon : le soufisme n’est pas du tout l’islam ! Rien à voir ! Relis les textes, glandu ! …

– Thoreau a une tête de taré. Thoreau ? Taré ! on adorait jadis ces gonzes faussement rebelle… on continue ! Votez Mélenchon « l’Insoumis » … uhuhuhu !

Claudio Bahia dit: à

j’ai trouvé, je voulais dire camion-citerne

Delaporte dit: à

« Le soufisme (en arabe : تصوف) désigne en islam le cœur spirituel de la tradition islamique. » Wikipédia

JC a manqué une occasion de se taire. Même le b.a.ba, il l’ignore !

bob dit: à

D. dit: 26 juin 2017 à 16 h 57 min
ce serait si grandiose, D !

Sergio dit: à

Boh on n’a qu’à se balader dans la rue havec des francisques, comme ça les regards mauvais ils rentrent dans la gorge immédiatement et sans délai…

Faudrait voir avec Décathlon s’ils peuvent sortir une édition spéciale… Havec pierre à aiguiser, hein ! Cui qui sait pas vae victis…

Delaporte dit: à

On a des pointures, sur ce blog. Wgg, avec ses « approximations de citations ». JC, pour qui le soufisme n’a rien à voir avec l’islam. Le blog de Passou devient un vrai recueil de bêtises, et c’est dommage quand le sujet est aussi beau et essentiel que Thoreau…

D. dit: à

Vous n’y connaissez pas grand chose en spiritualité, JC. Vous n’êtes guère crédible. Tout le monde sait ici que je suis le spécialiste de cette discipline.

JC..... dit: à

Tu es un pauvre crétin humaniste qui ne comprend rien a rien, Delaporte de la Madrassa ! LIS L’ALCORAN…. et on en reparle dans 2 ans !

Soufisme ! Islam ? ….. ahahahaha !

D. dit: à

Même le b.a.ba, il l’ignore !
Il faut remplacer les points par des l ?

JC..... dit: à

Dur de causer à des kons…. je me tire !Bonne soirée !

D. dit: à

Vous n’avez pas le droit d’insulter Delaporte, JC. A partir de maintenant, vous êtes blacklisté, à ma demande. Fiché S de ce blog.

D. dit: à

Ce soir je mange du melon avec du jambon de Parme.

D. dit: à

J’ai pris la peine de vous lire, Claudio Bahia, et je souhaite vous dire que ça n’en valait pas la peine.
Je vous le signifie en toute cordialité.

D. dit: à

Quoique ça vaille toujours mieux que de lire Christiane. S’il fallait hiérarchiser.

JC..... dit: à

Dédé, on n’insulte pas Delaporte des Chiottes pour Soufis : on remets les pendules à l’heure.

N’oublie pas d’enduire ton pouce de miel, c’est meilleur pour s’endormir.

D. dit: à

Olivier David pourrait mieux faire aussi, mais c’est quand même mieux que les deux autres.

JC..... dit: à

Résumons.

La seule chose qui est vraiment nécessaire à la vie, c’est une bonne santé et une alimentation convenable : le reste est sodomie de mouches ayant fait Anormale Sup, c’est à dire branloire littéraire sans contre pouvoir.

bouguereau dit: à

vla qu’lassouline havec ses constantes reflexions aigredouce se croit obligé de faire du thoreau qu’on prononce comme hon veut nom de dieu..afficher un souverain mépris de celui qui prends dla hauteur au bout d’une liane comme tarzoune..sa misanthropie est bien sa plus misérable face et dieu merci jamais il srait resté s’il n’était sagit que dcette détestabe ‘montre’..qu’lamerloque à bien raison dlui rprocher..copier ça c’est bien faire le triste singe dans les bois

bouguereau dit: à

Les Américains qui savent que sa mère continuaient à laver son linge (à lui) sont plus nombreux que les lecteurs de Walden ou des poèmes de cet individualiste qui se fit un rempart de sa solitude

ça contredis trés exactement ton propos lassouline..ça prouve une chose c’est qu’il le connaisse hassez bien..sinon what would be dze point

bouguereau dit: à

grâce aux dons d’un certain Don Henley, membre d’un ancien groupe de rock, The Eagles. Ce qui ne donne pas nécessairement envie de fredonner Hotel California

un jour t’as fait un mauvais trip qu’y faut qutu ttrouves un pove coupab lassouline?

bouguereau dit: à

Après les toros, Thoreau… on juste changé d’étable

keupu l’a pas qule sentiment d’ête pris pour un boeuf..faut dire l’a lnaturel born feeling

Sergio dit: à

Non mais henfin les abeilles chuis quand même pas fou elles ont bien été usurpées par l’Usurpateur ? Le gaspard…

Nicolas dit: à

Hier en même temps que les discours et conf de Jaurès j’ai pris la désobéissance civil, il me faut 5 minutes pour tout lire. Jaurès deglingue sévère à coup de bon sens. Passionnant.
Bonne soirée

JC..... dit: à

Jaurès, il est mort non ? Qu’est ce qu’on s’en fout de cet inconnu ? Y a pas plus urgent ?….

Nicolas dit: à

Attacher là grand voile comme un vrai homme comme on n’en fait plus ?

Nicolas dit: à

Je me suis même acheté De l’âme de Cheng, tu crois toi ?

keupu dit: à

Jaurès mort mai vivant
JC vivant déjà mort

D. dit: à

La scène s’est déroulée jeudi dernier sous les yeux d’une soixantaine de riverains, dont quelques enfants. Un homme de 37 ans est agressé et grièvement blessé à Orly, dans le Val-de-Marne, alors qu’il tentait de raisonner des individus voulant ouvrir une bouche à incendie pour se rafraîchir. La victime est alors violemment prise à partie. La suite est visible sur une vidéo filmée par un témoin et diffusée par Le Parisien. Celle-ci montre la victime rouée de coups par trois hommes. «Un genou à terre, il se prend sur la tête, par-derrière, un coup de clé à molette», rapporte le quotidien régional. «La victime parvient à se relever mais se fait frapper à nouveau par deux autres jeunes pendant qu’un quatrième lui vole son téléphone portable et le donne à un complice.» Le trentenaire finira par récupérer ses affaires alors que ses agresseurs ont déjà pris la fuite. » (Le Figaro)

—> Pour moi c’est 1 an de pris on ferme puis expulsion définitive du territoire, là où on ne connaît pas les bouches d’incendie.

Delaporte dit: à

« Tu es un pauvre crétin humaniste qui ne comprend rien a rien, Delaporte »

Sans parler de mes lectures, pas plus tard que la semaine dernière j’ai assisté à une conférence sur le soufisme par un spécialiste français arabisant qui vit à Damas la plupart de l’année. Je m’intéresse à la question depuis belle lurette, et en sais suffisamment pour ne pas jouer aux pédants…

D. dit: à

Sergio, je me suis toujours refusé à considérer Napoléon Ier comme un usurpateur.
La France doit lui être éternellement reconnaissante du bien qu’il lui a procuré.

Nicolas dit: à

« idéal rousseauiste du bon sauvage », pas au courant. C’est une Idee philosophique, rien de plus rien de moins, faut lâcher la grappe à Rousseau qui n’a jamais cru au mythe du bon sauvage. C’était juste pour renverser la philosophie.

Widergänger dit: à

Le mythe du bon sauvage est né au XVIè siècle chez Jean de Léry, 1578. Lestringant a écrit un livre magnifique sur l’histoire de ce mythe et ses prolongements et variations tout au long des siècles.

Que Thoreau redevienne à la mode, ce n’est guère étonnant en ce siècle de parfaite décadence. Il paraît bien misérable avec sa désobéissance civile quand la moitié des richesses de l’humanité appartiennent à 1% de l’humanité…!

Tout cela est dérisoire. Et c’est JC qui a bien raison de s’insurger contre toutes ces sottises.

Nicolas dit: à

« c’est JC qui a bien raison » with this joke you make my day W.

rose dit: à

D. dit: 26 juin 2017 à 18 h 52 min
La scène s’est déroulée jeudi dernier sous les yeux d’une soixantaine de riverains, dont quelques enfants. Un homme de 37 ans est agressé et grièvement blessé à Orly, dans le Val-de-Marne, alors qu’il tentait de raisonner des individus voulant ouvrir une bouche à incendie pour se rafraîchir. La victime est alors violemment prise à partie. La suite est visible sur une vidéo filmée par un témoin et diffusée par Le Parisien. Celle-ci montre la victime rouée de coups par trois hommes. «Un genou à terre, il se prend sur la tête, par-derrière, un coup de clé à molette», rapporte le quotidien régional. «La victime parvient à se relever mais se fait frapper à nouveau par deux autres jeunes pendant qu’un quatrième lui vole son téléphone portable et le donne à un complice.» Le trentenaire finira par récupérer ses affaires alors que ses agresseurs ont déjà pris la fuite. » (Le Figaro)

—> Pour moi c’est 1 an de pris on ferme puis expulsion définitive du territoire, là où on ne connaît pas les bouches d’incendie.

Pour moi D, c’est dix ans de travaux d’intérêt public. Au service de notre collectivité. J’ai d’abord pensé à dix ans de taule mais on en ressort plus islamisé qu’en entrant; les caïds font la loi.
Avant cela, et sous 15 jours, mais faut pas rêver, cha,germent de tous les systèmes de fermeture des bouches d’égoût d’abord dans les quartiers sensibles. Clés possédées par les entreprises concernées et les sapeurs-pompiers; Non accessible au public. Et en // campagne depresse informative sur les risques encourus par rapport à la loi : amendes, de très haut niveau, travail d’intérêt public et si non obtempéré prison avec sursis inscrite au casier judiciaire.

Je propose aussi 100 000 euros de dédommagement auprès de l’homme de 37 ans qui a eu le courage d’intervenir. Il a eu du pot, ils auraient pu le tuer.

P.S s’il pleut ce soir, je mets un cierge à Marie.

Widergänger dit: à

Pris entre la bêtise de CLS, Derrida et Thoreau, on n’est vraiment pas gâté. Un vrai triangle des Bermudes où notre époque a sombré.

Je préfère de beaucoup mon bermuda, mes tongues et l’homme de désir et ce qui l’accompagne…

rose dit: à

changement

bouguereau dit: à

P.S s’il pleut ce soir, je mets un cierge à Marie

hencore une hinvention drose pour soffir des occasions dsle carrer dans lfion

bouguereau dit: à

Tout cela est dérisoire

c’est dla litterature dracul..dla litterature..et là il est plutôt bon..mais qu’est ce t’y connais en litterature dracul

bouguereau dit: à

Je préfère de beaucoup mon bermuda, mes tongues

moi moi moi dans ma roulotte au lithium..du mauvais thoreau dracul..du mauvais..sul papier y’en a dlhonnête

bouguereau dit: à

La France doit lui être éternellement reconnaissante du bien qu’il lui a procuré

la france elle fait cqu’elle veut dédé

bouguereau dit: à

« Tu es un pauvre crétin humaniste qui ne comprend rien a rien, Delaporte »

humaniss..mon cul

Par une litote dit: à

Vanité philosophique de la question de la souris que l’on attrape au fromage, que l’auteur romancier maintient artificiellement en vie, où l’on obtient que  » la fin est inanimée « .

closer dit: à

Claudio Bahia: espero que você ha lido « Grande Sertão: Veredas, de Guimarães Rosa », uma obra prima absoluta. Em francês (Diadorim). E dificil demais em portugues! E a tradução é muito boa (10/18).

Desculpe o meu portugues…faz tempo que sai do Brasil.

Jean dit: à

Bel article. Bien sûr, on savait déjà tout ça plus ou moins, mais c’est fort bien dit. Alors, relire Thoreau ? J’ai un Jean-Christophe Rufin sur le feu, ça devrait entrer en résonances. Le programme de l’homme naturel selon Jean-Jacques m’a toujours paru un peu trop néanderthalien : la nourriture, une femelle, le repos. IL y faudrait en plus des arbres, des arbres et encore des arbres, des ruisseaux, des torrents, des rivières, et puis des bébêtes, des bébêtes et encore des bébêtes. Et puis, sous les arbres, près des ruisseaux et parmi les bébêtes, il faudrait un livre. Walden ? Vous n’y êtes pas. « Vernon Subutex » ! Histoire de jouir du contraste et de se dire, ébahi : « c’est donc ça, la civilisation moderne ? » . Je le sais, j’ai expérimenté.

ribouldingue dit: à

« Avec «Dumas fils ou l’Anti-Œdipe», Marianne et Claude Schopp viennent de remporter le Prix Goncourt de la biographie »

Je trouve intolérable et scandaleux qu’il se publie des biographies primées qui ne soient pas de Pierre Assouline!

la vie dans les bois dit: à

@Le billet : « Walden ; or life in the woods (on peut lire ici la version originale en anglais) » … Ce fut trop beau sweet heart

Walden pond, Concord. Ma.

« I went to the woods because I wished to live deliberately, to front only the essential facts of life, and see if I could not learn what it had to teach, and not, when I came to die, discover that I had not lived. »

https://americanliterature.com/author/henry-david-thoreau/book/walden-pond/chapter-ii-where-i-lived-and-what-i-lived-for

Widergänger dit: à

Mais est-ce que Trump n’st pas l’exemple même de l’Américain qui a précisément développé un esprit non conformiste ?

Toutes ces balivernes creuses !

Claudio Bahia dit: à

closer dit: 26 juin 2017 à 20 h 55 min
Obrigado a vocé
Sim, li a obra de João Guimaraes Rosa, um livro que fala do sertão de forma particularmente pregnante.
Et si vous désirez compléter votre vision du sertão , vous pouvez sans autres lire « Vies Arides », c’et un petit livre, sec, dur, et poétique, comme le sertão

Sergio dit: à

D. dit: 26 juin 2017 à 18 h 56 min
comme un usurpateur.

Hallons allons… S’il y avait pas eu Charles-Maurice pour réparer les pots cassés…

tristan dit: à

Rien lu de Thoreau mais ce roman « Walden » m’a fait penser à celui de Marlen Hausofer, « Le mur invisible » qui relate une belle expérience de la solitude.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 26 juin 2017 à 22 h 52 min
Toutes ces balivernes creuses !

Blabla devrait pourtant apprécier les balivernes creuses. Il pourrait les remplir de toute sa sottise.

D. dit: à

Vive l’Empereur !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le texte est bien écrit, avec plein de liens,pour des normes pan-américaine,!…

…tout les villageois, autour des Alpes, des Pyrénées,du Massif Central, et autres forêts mêmes scandinaves ou russes,!…partout,!…

…vivre, comme on peut vivre,!…

…et, pourtant,…garder, des réflexions de défiances, aux hordes des états totalitaires à travers les éternités,!…

…suivre, sa voie,!…son équilibre entre les raisons, de vivre pour soit, et point,… être sacrifier, aux hôtels des progrès humanistes,!…les culs en l’air,!…

…un autre état d’esprit, corporatiste à défendre,!…les productions, de créer son mode de vie personnel,!…

…j’ai vécu, cette atmosphère bienheureuse,vous vous réveillez les matins d’hiver,…avec des daims et des cerfs devant la porte,!…

…vivre en ville, une certaine sécurité,!…
de rester nul,..Bip, Bip;!…
…le monde pour ses vies précieuses à protéger,!…
…etc,!…sans en profiter,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il est 8 h 30 min,!…Paris, s’éveille,!…

renato dit: à

Rien à propos d’Emerson ?

la vie dans les bois dit: à

tweet: « Lorsque l’écrivain, qui a par définition un esprit tranchant, regarde l’objectif, il ne le regarde pas comme vous et moi. Il le transperce avec son regard d’acier. »

Z’ont vraiment la focale réduite, à l’obsolète.

Et alors ? et alors tan tan tan, zorro est arriiivééé sans s’preeesséééeheh avec sa muleetaaaa.

https://www.youtube.com/watch?v=ejyKrdWpn6s

Pat V dit: à

Relire pour l’ occasion de Régis Michaud, Autour d’ Emerson, la pensée américaine aux éditions Bossard, Paris 1924.
Le chapitre en particulier sur Henri David Thoreau.

 » Le son de la flûte parvint à ses oreilles et réveilla en lui des facultés endormies.  » ( Walden)
Bonne journée.

Pat V dit: à

De Régis Michaud, Maurice Gonnaud en parle assez précisément dans son article conclusif des Cahiers de l’ Herne comme l’ introducteur des penseurs américains. Cet article intitulé :  » Sur la pointe des pieds  » : la réception de Thoreau en France, notre auteur relève la place importante de Michaud qui juge l’ esthétique de Thoreau  » originale et fort moderne  » et qu’ il place pour cette raison aux côtés de Blake, Wordsworth, Ruskin et Pater dans une sorte d’ avant-garde anglo-saxonne.

père plexe dit: à

L’éditeur en a récemment sorti une version poche à 9,90 ; les noms du préfacier et du traducteur en couverture ont rétréci…

keupu dit: à

Beau billet pour donner Thoreau aux imbéciles

JC..... dit: à

Les imbéciles ?

Le fade Keupu, cette immonde radasse, ce gobi mou, ce keupu raté, ce boiteux, ce bossu, ce cannibale, cette loche, est un témoin qui connaît le sujet, l’imbécilité, de l’intérieur…

On peut faire confiance à un keupu pour parler des siens imbéciles !

keupu dit: à

la réponse de l’andouille démontre son niveau intellectuel bien en dessous de zéro

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Keupu à ses raisons, que les logiques ignorent,!…Ah,!…çà ira,…çà ira,!…

…les effets du lithium,…les faire disparaître, déjà stopper cet engorgement, et puis déjà,…
…régulièrement, deux verres de bon vin,…
…du Cabernet – Sauvignon ,Merlot,!…

…il n’y a que l’embarras du choix,!…

…avec, des pointes de Cointreau,!…
…régulièrement des bières, goûter en collectionneur,!…Tutti Quanti,!…

…Oui, avec aussi, des produits dérivés du lait, des fromages,…
…un rien d’eau gazeuse, pour ses hoquets,…
…se délier de ses apparatchiks – conseils,!…dont les miens,!…et vogue la galère,!…tout en un,!…Bip,!Bip,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…très providentiel aussi,…notre  » Fernet-Branca « ,!…s’il en reste,!…

…tout est bon, pour se décarcasser de ses habitudes en Stalag 13,!…
…ce n’est qu’un début,…Bip,!Bip,!…
…Go,!..

Pat V dit: à

Walden

…C’ est vrai, notre conversation est étrangère à la parole,
et seule l’ oreille habituée saisit ces mots qui s’ échappent,
Ceux qui se détachent et meurent surtes lèvres de galets.
La pensée en toi s’ écoule comme la chute en silence de tes eaux intimes,
S’ exhale de ta surface comme la brume du matin,
Si bien que l’ âme passive la respire
Et se laisse corrompre par la vérité que tu voudrais exprimer. »

Traduction d’ Alain Suberchicot in Cahier de l’ Herne, 1994.

Widergänger dit: à

Jazzi, je viens d’acheter ton Goût du Portugal. Agréable à lire !

Widergänger dit: à

C’est écrit comme les élélgies de Francis Jammes. Écriture d’une époque formatée (1898). On mesure toute la différence avec Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Verlaine : c’est quand même bien autre chose que cette poésie naïve, un peu ringarde… !

Widergänger dit: à

(…)
Un vertige d’azur, charié par le gave,
sonnait sur les rochers sourds que l’eau claire mire.
Nous voyions passer, de la fenêtre ouverte,
les paysans rondes qui allaient à la messe.

Leurs gestes étaient lents et rondes, et leurs voix
sonnaient comme un écho bref et fort, et leurs pas
étaient réguliers sur le sol dur. Ça heurtait
l’air. Et les vieilles aux fichus coloriés
comme des jouets, passaient, les gosses devant.
Et les pics pleins de neige semblaient chavirer
dans le glacier du ciel en pierre transparente.
(…)
Francis Jammes, Élégie sixième, Novembre 1898)

Widergänger dit: à

rondes >roides

Widergänger dit: à

Walden est plus philosophique ; le paysage est assimilé à un être métaphysique : conversation qui se passe de la parole, pensée, vérité du paysage contre le mon de la civilisation, sentie comme corrompu : amour d’un paysage comme utopie qui est le pendant d’une haine de la civilisation où règne le mal. Passéisme réactionnaire !

On voit bien la différence avec Baudelaire qui bâtit sur le mal, qui transforme la boue en or ! C’est autrement plus stimulant, plus moderne, et venant d’un amour autrement plus profond pour l’homme, pour la vie, pour le monde et la civilisation en dépit de son caractère tragique.

Pat V dit: à

En 1930, michaud donna en traduction une anthologie de textes de Thoreau, où des extraits du JOURNAL occupaient une place prépondérante. Le titre choisi, Une philosophie dans les bois ( Journal de Thoreau , outre qu’ il est quelque peu inexact, ne suggère qu’ imparfaitement les considérations qui avaient guidée Michaud dans sa sélection.
Il explique dans une intéressante introduction qu’ il avait été séduit par la spontanéité et la force drue, à la Montaigne, du Journal, dont il n’ avait pas toujours retrouvé l’ équivalent dans A Work on the Concord and Merrimack Rivers et dans Walden :  » Détachés de soin Journal, Thoreau leur avait fait toilette , un peu trop, peut-être, et ils fontparfois regretter le franc laisser-aller et le débordé de ses notes. » ( Maurice Gonnaud )

Widergänger dit: à

Les vers de Walden mis ici sont en tout cas trop raffinés pour être honnêtes. Beaucoup de sophistication qui s’écoute parler, beaucoup d’afféterie, je trouve. Peu de sincérité.

Pat V dit: à

Ce même Michaud souligne chez Thoreau un penchant à céder à un  » panthéisme sombre et saturnien « . Cet instinct, conclut R. Michaud, isole Thoreau de la lignée polie des écrivains américains; il le rapproche de la lignée des avanturiers, des errants, des coureurs de mer, Melville, Whitman, London… »

Chaloux dit: à

Prendre un écrivain pour taper sur un autre est une occupation de débile mental. C’est du Blabla. Pas étonnant.

Failli acheter l’édition de poche de cette version mais les caractères sont trop serrés. Confort de lecture nul. Économies sur le volume de papier. Mal joué.

Pat V dit: à

Falaises

Le bruit le plus fort à opprimer ici la brise
Vient du bois qui murmure; c’ est quand nous écoutons
Un bruit audible, et quand nous n’ écoutons pas
Le calme est profond. Les langues ont pour seul but
De tourmenter l’ oreille par des pensées superficielles,
Que des pensées plus profondes jaillissent et le bruit discordant,
De la parole rude est oublié, et on croit que les sens sont tout
Ce qui peut encore rester pour partager l’ extase.
H.D. Thoreau

( Traduction Alain Suberchicot, Cahier de l’ Herne 1994.)

Jan Culasek..... dit: à

Comment peut on s’extasier sur un simplet comme Thoreau ? Un keupu, avant l’heure, un gros benêt illisible aujourd’hui tant il est daté !……

Mystère !

Ah, parlez moi de Siméon le Stylite… !

JC..... dit: à

Comment peut on s’extasier sur un simplet comme Thoreau ? Un keupu, avant l’heure, un gros benêt illisible aujourd’hui tant il est daté !……

Mystère !

Ah, parlez moi de Siméon le Stylite… !

bouguereau dit: à

siméonne ça déchire plus

bouguereau dit: à

toujours haussi troudbal béant mon larbin

Chaloux dit: à

boumou : »troudbal béant »

Amusant de la part de mon emprosé à pourtour furonculeux. Mais c’est peut-être une signature dissimulée…

bouguereau dit: à

On voit bien la différence avec Baudelaire qui bâtit sur le mal

c’est hune facilité dracul..lui même le reconnaissait

bouguereau dit: à

…les effets du lithium

la pile a dracul ça fait badass

bouguereau dit: à

l’imbécilité, de l’intérieur…

..ha ça fait plus peur que freddy c’est certain..tu dois suer a grosse goutte..et béer du pot comme mon larbin

Paul Edel dit: à

Oui wgg quelle fausse inspiration ce Thoreau face à Baudelaire.

bouguereau dit: à

Jazzi, je viens d’acheter ton Goût du Portugal

la flatrie et lbiz..dracul y batit sur le win win

bouguereau dit: à

polo winwin haussi..quel rapport franchment havec bodler..un rat des villes..t’es un locdu polo

bouguereau dit: à

la réception de Thoreau en France, notre auteur relève la place importante de Michaud qui juge l’ esthétique de Thoreau » originale et fort moderne » et qu’ il place pour cette raison aux côtés de Blake, Wordsworth, Ruskin et Pater dans une sorte d’ avant-garde anglo-saxonne

michaud sait faire aussi dleau tiède pour laver les culs..soit

JC..... dit: à

De temps en temps…. il serait bon que le critique qui « aime » le bon, et qui le dit, dise aussi qu’il « hait » cette fanfreluche de Thoreau, et QU’IL LE DISE, par Erostrate !!!

rose dit: à

tant pis pour la comparaison hasardeuse mais aucun lien entre les deux : Baudelaire est un rat des villes et Thoreau un rat des champs.

olga dit: à

PAT V 12h42. J’ai l’impression que vous avez lu Thoreau! vrai réconfort!
Comparer Thoreau à Baudelaire n’a aucun sens. D’abord, il faut le lire en américain, avant de dire n’importe quoi sur son style !
Walden se trouve sur le net, gratis, in extenso, en VO.
Qui a acheté l’édition du Lombard ? d’où vient l’illu de P.A.
Il y a 20 ans, plus ?? que j’ai découvert Thoreau, non pas dans l’Herne mais dans le texte, et je l’offrais à mes amis, qui en étaient fort contents.

Pat V dit: à

christiane dit: 27 juin 2017 à 13 h 40 mi

Excellent lien,merci Christiane !

D. dit: à

Vive l’Empereur !!

D. dit: à

Quel bonheur que de n’avoir qu’une cabane, de couper soi-même son bois, chasser, cueillir, planter 3 légumes et une vigne, méditer, écouter les oidéaux ou tomber les flocons. Car le flocon qui tombe fait un bruit, ultra ténu et inimitable, une sorte de : .

Pat V dit: à

olga dit: 27 juin 2017 à 14 h 09 min

Vous avez raison, cela ne valait même pas l’ effort de répondre …
Il se trouve des plaisirs de lecture avec surprises à la clef. Alain Suberchicot, secrétaire d’ une revue fugace de poésie dans laquelle nous avons publiés. Deux articles de Daniel Charles, prof d’ esthétique à la Sorbonne avec : De Thoreau à Charles Ives : Musique et transcendantalisme et  » Cage lecteur de Thoreau.
De Thoreau, on retiendra que le bruits ( de la nature ) sont des sons.. Thoreau n’ est pas Baudelaire…
 » Peut-être parce qu’ à la différence d’ Edgar Allan Poe Thoreau n’ a pas eu la chance de trouver son Baudelaire, l’ histoire de l’ accueil que la France a réservé à son œuvre est brève, fragmentaire, hétéroclite, mais aussi, et pour cette raison même, révélatrice d’ une intéressante spécificité culturelle.
( Décalage de traduction avec l’ Allemagne, L’ Italie et la Russie.) cf. Maurice Gonnaud, source citée.

JAZZI dit: à

Merci, WGG.Sur Thoreau, je passe mon tour, jamais rien lu…

D. dit: à

L’absence de femme ? Faux problème puisque procréer est devenu néfaste à la planète, que tous ceux qui se sont laissés aller à ça, souvent par bas instinct, ont une dette à jamais indélébile envers elle.

Widergänger dit: à

On peut tirer une excellente musique d’un poète élégiaque réactionnaire. Thoreau s’inscrit dans une longue tradition qui remonte à l’Antiquité. Ce faisant il s’exclut de la modernité. Comparer la tradition élégiaque à Baudelaire a au contraire baucoup de sens. C’est ce qui oppose la tradition à la modernité.

D. dit: à

Mais enfin, ça s’achète où ces « goût de » ? J’en ai encore jamais vu un en librairie. Donnez des adresses, Jacques !

Paul Edel dit: à

on coupe son bois soi même, on déchire sa carte bleue…. on développe son indépendance affective :vivre seul,quel pied! c’est le profil de Narcisse. puis ça tourne à la haine des autres, on devient misanthrope..on se trouve avec quelques chèvres à marmonner contre l’humanité en mangeant ses chataignes…l’individualisme forcené..non merci..

Widergänger dit: à

La tradition élégiaque ne constitue pas une spécificité culturelle particulièrement… On est dans la tradition avec une pointe de modernité, l’aspect métaphysique du traitement du sentiment élégiaque. C’est bien tout ce qu’on peut lui accorder. Et ce passéisme panthéiste à l’américaine est vraiment détestable.

Widergänger dit: à

Paul Edel a raison. C’est exactement ce que m’inspire la poésie de Thoreau. Je déteste ce passéisme, cette misanthropie haineuse de la civilisation que cachent tant de beaux sentiment devant la Nature. Cette haine du béton et du bitume me fait horreur.

Widergänger dit: à

Quand on lit André du Bouchet dans ses grands recueil qui sont le fruit de ses promenades dans le Morvan, Dans la chaleur vacante, Ou le soleil, c’est autre chose ! Là, ça déménage ! On est emporté, stimulé par les grands vents !

Mais là, le Thoreau, avec sa petite bicoque, son petit lit, sa petite hache pour couper son petit bois… c’est sinistre. C’est calviniste, quoi !

Pat V dit: à

Ce que vous décrivez Paul E., c’ est l’ image caricaturale, allez franchement au texte comme le préconise Olga.
On peut apprécier ( comme Kenneth White et Gilles Farcet )en Thoreau une faculkté, non pas d’ évasion ou de dépassement, mais de perpétuel mouvement au-delà, d’ insatisfaction devant tout ce qui enclôt ou limite.  » Extravagance  » dit Thoreau, et Kennerth White répond, en modulant à peine :  » figure du dehors « . ( Maurice Gonnaud, Cahier de l’ Herne )

Widergänger dit: à

Mais mes pauvres chéris, vous vivez tellement loin de vous-mêmes que vous êtes dans l’incapacité de sentir ce que vous n’aimez pas ! C’est tragique. Vous êtes incapables d’être vous-mêmes ! L’image même de l’aliénation qui vous fait aimer un passéiste réactionnaire imbibé d’élégie comme d’autres de vinasse…

Paul Edel dit: à

Mais je l ‘ ai lu ce Thoreau avec une immense rigolade.

Widergänger dit: à

Ouais, oh arrêtez votre char avec Kenneth White et Figure du dehors ! Y a pas plus creux dans la poésie contemporaine. Pas plus nul !

Pat V dit: à

André du Bouchet et son aérophagie du blanc… » stimulé par les grands vents ! WGG  » comme vous le dite!
Entre calviniste et constipé vous ne nous laissez pas le choix…?

Pat V dit: à

On ne parle pas de la poésie de White ( que j’ ai lu, une fois, deux fois, merci…) mais de Thoreau, toute l’ œuvre de Thoreau.

Widergänger dit: à

C’est un poète pour écolo rétréci du bulbe, comme dirait JC !

Widergänger dit: à

C’est vous qui en parlez, de Kenneth White ! Son bouquin archi nul, Figure du dehors !

Non seulement vous ne savez pas ce que vous n’aimez pas, mais vous ne citez pas ce que vous citez… C’est Aubenque qui vous a mis dans cet état ? Vous me faites rire avec vos sottises sur Wittgenstein, White &Cie !

Widergänger dit: à

Mais vous êtes simplemùent nulle ! Comme tant d’autres pète-sec de ce blog !

Faut être nullissime pour traiter André du Bouchet de cette façon ! Vraiment nulle !

Chaloux dit: à

On se demande ce que peut ressentir un Blabla dans sa fuite en avant vers toujours plus de nullité. Plus ça va, plus il provoque mon dégoût.

Chaloux dit: à

La Figure du dehors et Une apocalypse tranquille sont évidemment deux grands bouquins à lire.

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel est trop vieux. Il developpe l’instinct grégaire des bobos parisiens.
Avoir 27 ans, et devant soi deux ans, deux mois et deux jours, pour le grand jeu, voila.

Widergänger dit: à

V’là l’autre trublion qui ramène sa fraise, complètement marteau à force de taper sur son piano ! Le Maître sorti de la cuisse à Jupitter, le Juppiter flottant… avec sa grosse massue à la ceinture…

Une vraie bande de comiques troupiers ici !

Widergänger dit: à

« J’ai attendu que mon pas s’ennuage »
A. du Bouchet

C’est tout de même une autre allure que du Thoreau (avec l’accent sur le Tho surtout, et mettez bien la langue entre les deux dents de devant comme les lapins…

D. dit: à

Olga, sachez que j’aime moyennement votre prénom. J’aurais preféré que vous vous prénommiassiez Natacha.

bouguereau dit: à

ça fait starlette cochonne des 60’s..t’es vraiment nul dédé

D. dit: à

Ce soir je mange du maquereau à l’estouffade.

Widergänger dit: à

Et D. qu’est-ce que vous pensez de Ангелинa ? (Angelina)

Widergänger dit: à

Fais gaffe, DD. de ne pas t’estouffer ! Tu nous manquerais à notre menu du soir.

Menu du soir, signe d’espoir ! C’est toujours ce qui m’a tenu lieu de philosophie.

bouguereau dit: à

Mais je l ‘ ai lu ce Thoreau avec une immense rigolade

t’es comme lassouline polo..a tfaire chier dans la joie a mépriser seul..et a lire des classiques..pourquoi? parcequ’il reviennent en force..lexpression de ton individualisme superlatif est grégaire et bruyant

bouguereau dit: à

Mais je l ‘ ai lu ce Thoreau avec une immense rigolade

t’es comme lassouline polo..a tfaire chyer dans la joie a mépriser seul..et a lire des classiques..pourquoi? parcequ’il reviennent en force..lexpression de ton individualisme superlatif est grégaire et bruyant

Sergio dit: à

Ha ben i me prend plus le russe…

bouguereau dit: à

Menu du soir, signe d’espoir ! C’est toujours ce qui m’a tenu lieu de philosophie

c’est lcri du boyau dracul..pour une foi que tu es sincère avec toi même..vu qutu trompes personne..sauf mon larbin qu’est phasciné du sphinctère faut rconnaite l’effet qutas sur lui

Widergänger dit: à

Tu sais que Passou t’a cité, bouguereau, dans l’émission d’Elkabach ! Mais il n’a pas dit que du bien de toi, c’est le moins qu’on puisse dire…

Sergio dit: à

Ben chuis blacklisté pour le russe… Y a du jeu à l’embiellage !

bouguereau dit: à

Il developpe l’instinct grégaire des bobos parisiens

toutafé tarzoune..faut qu’il partage malgré lui comme toi

Widergänger dit: à

Là, t’as raison. Un sacré larbin, même ! Aux ordres. Dès que je le siffle, il accourt…et ventre à terre en plus ! Jamais vu tant de dévouement chez un larbin qui se prend pour un Juppiter flottant…

bouguereau dit: à

Tu sais que Passou t’a cité, bouguereau, dans l’émission d’Elkabach ! Mais il n’a pas dit que du bien de toi, c’est le moins qu’on puisse dire…

j’aime la liberté dracul..celle de dire du mal c’est son marqueur dirait yavé

Chaloux dit: à

Plagiaire un jour, plagiaire toujours. Mais le niveau des auteurs cités baisse chaque jour. Blabla caniveau, et boumou pot de chambre, marions-les, marions-les, je crois qu’ils se ressemblent.

bouguereau dit: à

De Thoreau, on retiendra que le bruits ( de la nature ) sont des sons..

tu vois quça straduit..dailleurs n’est ce pas à ça qu’on rconnait la vraie poésie comme dirait le vieux pound

D. dit: à

Un tout récent sondage montre que 80 pour cent des Français sont contre une législation autorisant en France PMA et GPA.
Notre assemblée nationale ne souhaitant pas aller contre l’avis d’une très large majorité sur ces questions d’éthique, voire de morale, on peut dormir tranquille.

D. dit: à

Quoi ! On parle gode-ceinture dans les émissions d’Elkabach, maintenant ?

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 juin 2017 à 15 h 30 min
Là, t’as raison. Un sacré larbin, même !

Fantasme de deux poux à chétive généalogie.

Widergänger dit: à

Et au doigt et à l’œil !

rose dit: à

C au dessus de Rhode Island et sous green mountain and finger lakes, le Massachuchets.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 juin 2017 à 15 h 40 min
Et au doigt et à l’œil !

Blabla, tu débloques complètement. Doit (sic) être l’heure de t’offrir ton congolais mensuel.

Chaloux dit: à

A l’œil, ça m’étonnerait, tape dans ton pep.

D. dit: à

Angelina ça me rappelle suretour le salon de thé sous les arcades en face des Tuileries, avec son fameux chocolat chaud qui, en effet, vaut le dégout, mais aussi le Montblanc pour lequel je suis beaucoup plus réservé et que je rangerais dans la catégorie des gâteaux mièvres.

Sergio dit: à

Mais qui c’est cet Elkabach c’est le petit-fils non ?

D. dit: à

surtout – le détour (et pas le dégout) – fichu correcteur de mes eudx.

Delaporte dit: à

Avec le retrait de la vie politique de Raffarin, c’est tout un patrimoine emblématique de déconneries qu’il va laisser derrière lui :

«Win the ‘yes’ needs the ‘no’ to win against the ‘no’»

Pat V dit: à

Paul Edel, voici ( peut-être ) une explication à votre désamour de Thoreau…Philosophe plutôt qu’ écrivain?
 » L’ expérience rapportée dans Walden me semble (..) intéressante pour nous, parce qu’ en choisissant de vivre dans les bois pendant quelque temps, Thoreau a voulu faire un acte philosophique, c’ est-à-dire s’ adonner à un certain mode de vie philosophique qui comportait à la fois le travail manuel et la pauvreté, mais lui ouvrait aussi une perception du monde immensément élargie. Nous comprenons mieux, nous l’ avons vu, la nature de cette décision, de ce choix de vie, si nous le comparons au mode de vie philosophique que s’ imposaient les philosophes antiques.
Par ailleurs, Walden même, c’ est-à-dire le récit que Thoreau a fait de la manière dont il a vécu cette pratique et cet exercice philosophique, est un discours philosophique qui, si admirable qu’ il soit, est, me semble-t-il, d’ un tout autre ordre que la phie elle-même, c’ et-à-dire que l’ expérience que Thoreau a réellement vécue. Le vrai problème, ce n’ était pas d’ écrire, mais c’ était de vivre dans les bois, d’ être capable de supporter une pareille expérience, aussi difficile dans son aspect ascétique – la vie dans les bois -que dans son aspect contemplatif et, l’ on pourrait dire, mystique – cette plongée au sein de la nature.
Autrement dit, l’ acte philosophique transcende l’ œuvre littéraire qui l’ exprime; et celle-ci ne peut exprimer totalement ce que Thoreau a vécu…Hugo von Hoffmannsthal disait :  » On ne peut jamais dire une chose tout à fait comme elle est.  » Je crois qu’ on peut déceler chez Thoreau une allusion furtive au caractère inexprimable de la transfiguration de la vie quotidienne qui s’ opère dans la philosophie, quand il écrit :  » Les faits les plus étonnants et les plus réels ne peuvent jamais être communiqués d’ homme à homme. La vrai moisson de ma vie quotidienne est en un sens aussi impalpable et indescriptible que les teintes du matin et du soir. C’ est un peu de poussière d’ étoile qui a été saisi, un segment de l’ arc-en-ciel que j’ ai pu accrocher au passage. »
Pierre Hadot in Cahier de l’ Herne, 1994.)

rose dit: à

bouguereau dit: 27 juin 2017 à 15 h 31 min

j’aime la liberté dracul..celle de dire du mal c’est son marqueur

Pas merci : pas une goutte d’eau hier au soir => pas de cierge dans le fion. Pour Marie, pas plus. 🙁

(déteste les grossièretés, pets, rots et toutes autres manifestations exacerbées d’un à l’aise imbécile)

Chaloux dit: à

 » cet Elkabach c’est le petit-fils non ? »

Non, c’est bien celui qui commentait la première croisade en direct.

la vie dans les bois dit: à

C’est cela ducon à 15h29, va donc en Margeride, voir si je n’y suis plus.

Je ne vais pas vous rebassiner avec S.Tesson, et pourtant c’est bien d’updater un peu.

Widergänger dit: à

Si on sait lire entre les lignes, Hadot nous dit que Thoreau s’est contenté de clichés ! C’est bien ce que je pense. Une poésie de clichés plus ou moins modernisés. Rien de bien excitant !

rose dit: à

jésus crie, moi pas
je ne suis pas le pape

Pat V dit: à

Widergänger dit: 27 juin 2017 à 15 h 58 min

Décidément vous ne savez pas lire en dehors des phrases aérophagiques, spécialiste des vents que vous êtes!

Paul Edel dit: à

Pat V. merci pour ce texte it,mais je préfère une soirée en conversation avec des amis et amies, pleins d’esprit ,dans un petit restau à nappes à carreaux plutôt qu’un éternel face à face avec une gamelle et une trois taupes .

Chaloux dit: à

ce que Hadot ne voit pas, c’est que l’expérience de Thoreau n’est peut-être pas avant tout une expérience philosophique. C’est une expérience humaine. Un choix pas tellement différent de celui que fait saint François dans ses premières années de rupture.

Pat V dit: à

Êtes-vous sûr Paul Edel de ne pas être aussi voire plus « enfermé » dans Rome que Thoreau dans sa cabane?

Sergio dit: à

Chaloux dit: 27 juin 2017 à 15 h 53 min
c’est bien celui qui commentait la première croisade en direct.

OK thank’s !

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