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Henri Cartier-Bresson, antifasciste, foutugraphe, oeil du siècle

Henri Cartier-Bresson, antifasciste, foutugraphe, oeil du siècle

Si on a pu appeler Henri Cartier-Bresson (1908-2004) « l’œil du siècle », c’est parce qu’il l’avait couvert dans les deux sens du terme : comme reporter en se colletant à l’Histoire immédiate, et comme contemporain d’un XXème qu’il vécut de bout en bout animé du dur désir de durer. Une grande exposition à Beaubourg jusqu’au 9 juin, première rétrospective de cette ampleur en Europe (il était temps !) et l’album qui l’accompagne (400 pages, 500 illustrations, 49,90 euros, éditions du Centre Pompidou), où le texte et l’image sont au diapason de l’exigence, rendent justice tant à l’artiste qu’à l’artisan en lui. A la fois l’auteur de la seule photo reproduite dans la fameuse Histoire de l’art d’Ernst Gombrich, celui de la première photo jamais exposée au Louvre et celui des milliers d’images qui ont modifié notre regard sur le monde, excusez du peu.

Remarquablement menés par Clément Chéroux, conservateur et responsable du cabinet de la photographie au Centre Pompidou, tant l’exposition que son catalogue, riche de sources et de références, relèvent  d’une anthropologie visuelle organisée en trois parties : le surréalisme voyageur des débuts (1926-1935), l’engagement politique (1936-1946), les années Magnum (1947-1970). Le plus délicat était d’y faire la part des faits avérés et de la mythologie personnelle reconstituée « en une suite logique de moments fondateurs ».013-henri-cartier-bresson-theredlist

Tout a été dit de son génie visuel par les historiens de la photographie : talent de la composition, intelligence des situations, équilibre des masses, agencement des lignes, mise en tension de la maîtrise et de l’intuition, introduction de fulgurances dans la vision géométrique de l’espace, inscription de l’objet du regard au centre de l’image, quête du nombre d’or…. Mais jamais l’un d’eux n’avait poussé aussi loin que Clément Chéroux le souci de contextualiser chacune de ses photos. Et bien peu avaient réussi comme lui à attraper l’homme qui voulait gouverner son rapport à l’Histoire sous le signe du hic et nunc que ce soit lors de l’assassinat de Gandhi, dans la Chine de la fin du Kuomintang où il ne photographia pas la guerre mais l’argent, nerf de la guerre, ou dans l’Union soviétique post-stalinienne. Au couronnement de George VI en 1937, il était le seul envoyé spécial à Londres à ne pas immortaliser le roi mais le peuple regardant son monarque :

« En photographiant le retournement des corps, il montre le renversement du pouvoir. C’est là, précisément, que se situe la valeur révolutionnaire de ses images ».  

Cela n’allait pas de soi avec un observateur aussi frénétique, qui faisait fi des découpages imposés par la chronologie. A ses yeux, il n’y eut de grande rupture qu’après 1968 avec l’accélération de la marchandisation et du consumérisme. Il faut rendre grâce à Clément Chéroux d’avoir insisté sur la cohérence de ce parcours esthétique et politique. Cartier-Bresson n’est pas seulement resté toute sa vie le surréaliste qu’il fut à 20 ans : il est demeuré profondément marqué par son vécu du Front Populaire. Anticolonialiste troublé par son séjour très jeune en Afrique noire, antifasciste engagé dans les années 30 aux côtés des républicains espagnols, compagnon de route du Parti (il collabora à Regards et à Ce soir d’Aragon), prisonnier évadé en 1943… Arme de classe, le Leica devient alors arme de guerre entre ses mains. La guerre l’a changé. Il se veut moins abstrait, plus proche des valeurs humanistes. Mais qui ne l’est pas dans les années 50 ? La photo n’y échappe pas. Et le voilà embarqué dans un petit groupe (Doisneau, Boubat, Ronis, Izis), sous une étiquette avec laquelle il prend ses distances dans les années 80, la jugeant trop sentimentale. Evadé un jour, évadé toujours. Il n’y a pas un mais des Cartier-Bresson. Encore fallait-il savoir en faire surgir l’impressionnante unité pour nous donner à voir ce que vit l’œil du siècle. Pour y parvenir, Clément Chéroux a privilégié une approche historienne, chronologique et non thématique. Pour HCB1959037W05876/05Ala même raison, quitte à hérisser le poil de photographes qui ne supportent pas l’actuelle marchandisation de la photo par les galeristes et collectionneurs,  il a fait le choix de n’exposer que des vintages au sens large du terme. Une manière de  « faire comprendre l’importance de l’authenticité comme de l’historicité des tirages d’époque« . Ce qui constitue une grande première. Pas seulement des tirages dus à Cartier-Bresson lui-même (fort mauvais laborantin, comme il le reconnaissait, il n’insista pas) mais des tirages datant soit de l’année de la prise de vue même soit de l’année qui en est le plus rapprochée, de manière à restituer l’évolution de notre regard (format de plus en plus grand, papier un peu terne etc) autant que celle de l’oeuvre. Ainsi le photographe est-il passé insensiblement de tirages traits contrastés, avec des noirs bien profonds, à des tirages qui l’étaient de moins en moins, privilégiant une tonalité douce qu’il qualifiait de « couleur de Loire » et que l’on finira par baptiser « le gris Cartier-Bresson ». Drôle de foutugraphe. Il avait l’art et le goût de s’immerger dans les foules. Mais le même homme était capable de remuer ciel et terre pour aider un prisonnier ou un ami dans le besoin. Grand bourgeois libertaire, tiraillé au soir de sa vie comme au premier jour entre sa naissance et sa vision du monde, l’anar bouddhiste vivait cette contradiction comme une tension nécessaire à la vie. N’empêche qu’elle s’effaçait devant la sérénité et la paix intérieure qui le gagnaient grâce au dharma ; je m’en aperçus lors d’un enseignement d’un rinpoché rue de Vaugirard, ou à une conférence du dalaï-lama au Palais des sports, auxquels il m’emmena. N’empêche qu’à la fin, il était las de tout. Au dernier dîner, sa chaise était l’endroit où l’on avait le plus de chance de le trouver absent. Son corps était bien là, mais son esprit ailleurs. Comme s’il avait déjà passé le miroir. Dans sa jeunesse, la mère de son ami Pierre Loebimg-carter_120512441673 lui avait révélé les circonstances de sa mort. Il avait choisi le moment et le lieu. Il s’est laissé partir. Selon son vœu, on apprit qu’il était mort et enterré dans le petit cimetière en haut de la colline, près de sa maison de Céreste, en présence d’une poignée d’intimes. Cette fois, il n’était plus là pour de vrai. Depuis seule sa présence demeure. Obsédante et paralysante parfois pour nombre de photographes (lire leurs témoignages dans l’excellent Hors-série du Nouvel Observateur paru à l’occasion de l’exposition de Beaubourg). Beaucoup ont retenu son caractère parfois difficile, impérieux, cassant ; bien peu ont insisté sur sa générosité, sa curiosité, son ouverture. Question de kairos et de feeling. Mais il pouvait passer de la colère au rire en un instant. Ce qu’il reste encore ? Une influence, une imprégnation. Plus que tout : une vision du monde stricto sensu ; une manière de le regarder en esquissant un pas de côté car on comprend tout mieux dès lors qu’on l’envisage de biais ; une conception géométrique de toute organisation spatiale, seul moyen de démêler le grand chaos universel pour en faire surgir l’ordre, l’harmonie, la mesure, l’équilibre des formes ; l’interdiction donnée à soi-même de chercher à identifier un tableau par son cartouche en le découvrant aux cimaises d’un musée, pour mieux se laisser d’abord envahir par le choc esthétique. Deux réflexes surtout : face à un événement, une situation, toujours se demander « De quoi s’agit-il ? » ; et face à toute manifestation de richesse, toujours interroger « D’où vient l’argent ? ». Cela paraît peu mais c’est beaucoup. Il a avancé dans la vie durant près d’un siècle avec ces deux phrases. Rien n’est plus précieux.

(Photos D.R. et Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans arts, Histoire.

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commentaires

629 Réponses pour Henri Cartier-Bresson, antifasciste, foutugraphe, oeil du siècle

bérénice dit: 25 février 2014 à 22h30

je pose accessoirement une question à laquelle vous pourriez répondre puisque vous produisez de l’image.

bérénice dit: 25 février 2014 à 22h39

Votre réflexion sur le sujet m’aurait intéressée mais je peux supposer qu’une conversation autour d’une tasse de thé dans un endroit choisi à voix feutrée vous est plus facile qu’une rébarbative tentative écrite sur ce blog, bonne soirée à vous.

Chaloux dit: 25 février 2014 à 22h42

Passou dit: 25 février 2014 à 17 h 29 min

« (…), Onésiphore, (…) il ne faut pas se tordre les intestins là-dessus. »

D’un autre côté, s’il a commencé, laissons-le finir.

Sergio dit: 25 février 2014 à 22h43

D. dit: 25 février 2014 à 23 h 18 min
Mais n’hybridez pas

C’est la capitale du Kentucky ! Ils sont fous ces Ricains…

Sergio dit: 25 février 2014 à 22h45

Pour les républicains parlementaristes la parabole des ponts : à gauche c’est tout de suite net, flou ensuite ; à droite l’inverse !

Une photo sur son 31 dit: 25 février 2014 à 22h47

bérénice dit: 25 février 2014 à 23 h 23 min

Vous mélangez tout…
C’est à désespérer.

abdelkader dit: 26 février 2014 à 23h08

aquarius dit: 25 février 2014 à 22 h 52 min
Abdel, fallait le dire tout de suite qu’il s’agissait d’une histoire de foot, votre antipathie pour la culture allemande et pas de mesquines considérations philosophico-politiques…J’aurais compris que c’était réellement important!
non…par delà le foot, mon antipathie pour la pensée germanique est bien antérieure et est avant tout empirique : tous ces philosophes et ces penseurs, et on finit avec les chambres a gaz ? mes aïeux, les grecs, les romains, les phéniciens et tutti frutti n’ont jamais causé de merde a cette échelle, ni systématisé cette merde…en plus, quand je vois cette arrogance et ce mépris (qu’est qui a du le causer, on a eu que dalle a faire avec ces nazes ?) envers une nation qui ne leur a rien fait…qu’est-ce que c’est que ce truc ? je suis supposé les respecter pour ca ? au delà du foot, il y’avait cette arrogance envers ‘les fils du désert’ qui venait je ne sais d’où…! j’étais en vacances en Grèce, je me souviens, avec des copains de collège anglais et on a regardé le match ensemble dans une taverne… on était dégouttés…comme disait Camus, le foot est a la base de toute moralité…ceci étant, vous en pensez ce que vous voulez de mon opinion, mesquine ou pas, je m’en tâte…franchement…j’ai eu par la suite affaire a des allemands en Tunisie et au Maroc …et cela ne m’a pas aidé a changer mon avis d’eux…en general, arrogants, racistes, méprisants envers les tunisiens qui les servaient et qu’ils traitaient comme des sous-hommes…et ils pensaient que personne ne comprenait l’allemand en dehors d’eux…je remonte l’escalier qui mène a ma chambre a Djerba…un allemand avec une jambe dans le plâtre se faisait aider a grimper l’escalier par un employé de l’hôtel…arrivé en haut de l’escalier, il dit a sa meuf : c’est un gentil negre…a ce moment la, je lui fait (en ce temps-la, je parlais encore allemand) : tu veux que je te casse l’autre jambe ? bien sur, comme tout poltron, il nia tout…jusqu’à ce que ma femme qui me suivait (et qui avait une License en allemand) le confronte… elle aussi l’avait entendu…fuck’em ! et suis supposé admirer cette peuplade ? nah…fuck’em again ! ca vous va comme ca ou je vous chante Deutschland Ubber Alles?

D. dit: 26 février 2014 à 23h26

Bon, je vais être direct au risque de déplaire à beaucoup : les bons plasticiens sont la plupart du temps de mauvais photographes.
J’ai quantité d’exemples autour de moi qui le prouvent. J’ai bien dit : la plupart du temps. Il peut y avoir des exceptions à la règle.
Je connais une fille capable de dessiner pas trop mal un chien, assez vite, bien saisi. Eh bien ses photos sont quelconques, très quelconques et elle ne semblent pas du tout en avoir conscience ce qui est le plus étrange.

D. dit: 26 février 2014 à 23h41

Le chat peut commenter quand il veut, de toutes façons il ne signifie rien.

Marcel peut commenter quant il veut aussi, parce que c’est un gars pénible.

Marcel dit: 26 février 2014 à 1h56

Folie

Que trouve-t-on dans sa cervelle ?
L’été, la mer et un bulot,
Un Mars sans bras, une ficelle.
Que trouve-t-on dans sa cervelle ?

La folie au confort se mêle,
Dans un Bonaparte manchot.
Que trouve-ton dans sa cervelle ?
L’été, la mer et un bulot.

Jean Calbrix, le 26/02/14

Le chat dit: 26 février 2014 à 2h04

« Parce qu’il en s’agit pas seulement de se gargariser de noms ronflants « Leica » « Nikon » etc.. Il faut être capable de dire ce qu’il y a dessous. »(D),
Dessous, il y a la sole.
Dedans, c’est une autre histoire.
Si je parle de Leica ou de Nikon, c’est très simple, ce sont les seuls appareils qui sont connus par des passionnés dans le monde entier.
Par conséquent, si un problème se présente, ce qui est rare car je connais mes outils, et que je ne puisse le régler seul, je trouverai sur place avec l’aide d’un de ces passionnés une solution afin de poursuivre mon voyage.
Ceci bien sur concerne les appareils d’une génération qui sait ce qu’est un ensemble de photons, et comment les rassembler sur une surface plane photosensible.
Klic-Claque Kodack ou le numérique, pas trop ma tasse de thé !.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 2h32

Intéressant le témoignage d’Adel, quoiqu’il ne faille pas trop généraliser en la matière . Mais Fasbinder n’avait pas une opinion très différente de ses concitoyens Allemands, voir son film « Tous les autres s’appellent Ali »…

JC..... dit: 26 février 2014 à 4h51

Quelle joie humanistique, footballistique et touristique, de lire Abdelkader s’épancher sur les nauséabondes peuplades germaniques ! Le fils du Désert couvrant de honte les fils de la Forêt.

Comme c’est humain de ne pas aimer les autres et d’aimer les siens… La paix n’est pas pour demain lorsqu’on raisonne ainsi, fort et juste ! J’approuve cette pratique du dégoût généralisé pour tout un peuple.

Bienvenue, mon frère, au Club des Phobes !!!

Morgen früh dit: 26 février 2014 à 5h20

abdel et son discours de beauf inculte qui se pose en victime martyre ferait presque passer jc pour quelqu’un de sage et sympathique, c’est dire

JC..... dit: 26 février 2014 à 5h24

« Deux réflexes surtout : face à un événement, une situation, toujours se demander « De quoi s’agit-il ? » ; et face à toute manifestation de richesse, toujours interroger « D’où vient l’argent ? ». Cela paraît peu mais c’est beaucoup. Il a avancé dans la vie durant près d’un siècle avec ces deux phrases. Rien n’est plus précieux. »

Quelle juste analyse, Passou ! Analyse applicable aux imbécilités décidées par notre peuple françois, qui a confié les rênes de la charrette folle du gouvernement à une bande de branleurs politiques, totalement incompétents.

« De quoi s’agit-il ? »
De faire de l’impérialisme colonial en Afrique, tout seul, sans aides, sans évaluations précises, en partant sur des bases erronées. De faire du militaire extérieur étroit, inefficace, là où s’impose du maintien de l’ordre interne, sur tout le territoire en pleine épuration ethnique.

« D’où vient l’argent ? »
Mais, comme d’habitude : de l’endettement ! Nous n’avons pas l’argent nécessaire, ni la volonté politique, pour réformer le marché du travail et l’emploi en France. Qu’à cela ne tienne ! Pétons plus haut que notre cul… !Allons faire de l’humanitaire à l’étranger et séparer des sauvageons en guerre civile religieuse avec de l’argent emprunté, argent qui n’ira pas dans l’économique … Comique. Tragique !

Quel dommage que nous ne soyons pas intervenu en Syrie comme le voulait l’homme au scooter amoureux, amateur de conquêtes ! C’eut été la cerise mortelle sur le gâteau empoisonné …

Conclusion : HCB a avancé dans la vie durant près d’un siècle avec ces deux phrases. D’autres reculent en répondant à côté des besoins réels du pays.

JC..... dit: 26 février 2014 à 5h30

« ferait presque passer jc pour quelqu’un de sage et sympathique, c’est dire »

(…Diable ! J’ai dû faire une erreur quelque part…)

Passou dit: 26 février 2014 à 6h37

A Onésiphore de 21.31, Martin Munkaszi, Robert Frank, Raymond Depardon, Abbas, Peter Marlow, James Natchwey etc

deo gratias dit: 26 février 2014 à 6h46

Doué comme il est, JC l’omni expert n’a plus qu’à se présenter aux présidentielles (la france, et reste du monde seront sauvés (enfin))

JC..... dit: 26 février 2014 à 7h15

Une dernière, bien lourde, avant l’autoroute :

Serge Dassault achète des voix avec son argent ? C’est honnête. Une procédure gagnant-gagnant…
François Hollande dérobe nos voix et prend notre argent ? C’est malhonnête. Une procédure perdant-perdant…

…c’est tout pour aujourd’hui !

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 7h19

A Onésiphore de 21.31, Martin Munkaszi, Robert Frank, Raymond Depardon, Abbas, Peter Marlow, James Natchwey etc (Passou)

Que d’yeux, que d’yeux … Innombrables éclats de notre regard sur le monde. J’imagine un récit borgésien mettant en scène l’auteur d’une unique Photographie qui contiendrait tout l’Univers.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 7h40

Cartier-Bresson devant l’objectif en tête du billet semble nous dire que le photographe se cache toujours derrière ses photos ?
Tel Zorro, il avance toujours masqué !
Jamais pris celui qui croyait prendre…

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 7h43

Il y a des gens qui soutiennent la thèse que l’image est un langage. Analogique peut-être, mais langage tout de même. Si c’est le cas, à défaut d’une seule photographie qui contiendrait tout l’univers, on pourrait concevoir une seule photographie qui dirait tout l’Univers. Peut-être le cliché d’un Yves Klein photographe qui photographierait le Noir absolu.

û très sérieux dit: 26 février 2014 à 7h53

S’il avait eu le privilège de connaître daaphnée cette déesse, il n’aurait plus photographié qu’elle

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 8h01

Admirable cliché d’August Sander mis en ligne à 8h48 par Jacques Barozzi. Un concentré de fable métaphysique. On dirait une illustration pour « le Mythe de Sisyphe » de Camus.

abdel gentlemen farmer dit: 26 février 2014 à 8h11

« Avant la Grande Guerre, le fermier allemand était très élégant ! »

le fermier Brit est le plus élégant du monde

De Gaulle au Salon dit: 26 février 2014 à 8h16

Le fermier français est le plus séduisant. Il baise toutes ses vaches. Ses veaux font d’excellents Français.

JUques Barrozi dit: 26 février 2014 à 8h19

Les Lemonheads même, pour la paille
pardon pour ce troll Jacques
Jacques, tsais.

bouguereau dit: 26 février 2014 à 8h21

Il y a des gens qui soutiennent la thèse que l’image est un langage

qui jean marron..

TKT dit: 26 février 2014 à 8h23

Si vous aimez Sander, Jacques, je vous conseille d’aller voir la Getty Fondation, dans le Greater Los Angeles. La collection de photographie est le meilleur de ce lieu perché sur une colline avec vue sur la mer lointaine. Mais Henri Cartier-Bresson était grand-reporter, Sander photographiait les éphèbes en vareuse de travail. Le plus célèbre cliché, est celui pris en France, d’un jeune garagiste en train de porter un pneu. Je ne suis pas trop sûr que cette photo soit de lui, les trolls wikipédistes iront vérifier.
Pour les gens de ma génération, enfant dans les années 50, HCB c’est le souvenir de Paris-Match et de tous les grands événements pris sur le vif. C’est aussi les photographies prises dans Paris. Se gausser, se tordre les boyaux de rire à cette idée, est un plaisir facile.
Curieusement, dans ma mémoire, je me souviens de scènes anciennes en noir et blanc, comme la photographie. Mélange-t-on le réel mémorisé et les albums photos ? J’ai aussi en mémoire, des scènes en noir et blanc rehaussées de touche de couleur. Les rues de Paris assez grises avec un ciel bleu, des scènes d’appartement ou seules des pièces de tissus sont en couleur.
Par œil du siècle, on peut aussi considérer que HCB laisse une grande diversité de sujets, ce qui est quand même moins le cas des photographes-artistes. Les contemporains, ceux qui font rarement ou jamais, des reportages, mettent souvent en scène leurs photographies, tout est construit, placé, fait en série.
Je conseillerais volontiers la galerie « Vu », qui présente de la photographie contemporaine, près de Notre-Dame-de-Lorette.
Pour ce qui est du matériel, c’est comme en chirurgie, le meilleur matériel ne fait pas office de talent et d’intuition.
Pas tellement étonnant que des gens assez simples, croient avec sincérité que le matériel fasse le travail.
Bien entendu, je ne suis pas d’accord avec Clopine, tous les arts ou mieux, tous les projets imaginés par les photographes, doivent être aussi travaillés par le regardant.
Quel cliché saugrenu, que d’imaginer le contemporain immédiat, moins bon que le plus ancien.

bouguereau dit: 26 février 2014 à 8h23

unique Photographie qui contiendrait tout l’Univers

de face il manquerait toujours ton cul jean marron..borguèze c’t’eune biroute pour photo noir et blanc

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 8h26

Il y a des gens qui soutiennent la thèse que l’image est un langage

qui jean marron.. (Bouguereau)

Pas Régis Debray, en tout cas, qui écrivit naguère un essai assez brillant pour dénoncer ce qui était alors en passe de tourner à la tarte à la crème et au lieu commun. Mais peut-être a-t-il changé d’avis depuis.

bouguereau dit: 26 février 2014 à 8h28

Pas tellement étonnant que des gens assez simples, croient avec sincérité que le matériel fasse le travail

bon jean marron..combien coutait un malheureux développement tirage noir et blanc dans les 50’s ?..tic..tac..tic..tac

TKT dit: 26 février 2014 à 8h30

Biboulette-Enculette, avez vous jamais regardé votre propre gland ? Péché mortel ou véniel ?

JUques Barrozi dit: 26 février 2014 à 8h31

Non monégasque, j’adore Jacques, en papillote

This a world of luths
a world of luths

Jacques Barozzi, tsais
Laisser un troll j’ai lu, pas vous?
Alain Raymond ferait un bon sujet typo

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 8h31

Une bite intemporelle, le boug (Jacques Barozzi)

C’est une église d’après-concile. On y mesure l’effet amollissant des thèses modernistes sur la pure et dure Doctrine (façon Saint-Nicolas-du-Chardonnet).

bouguereau dit: 26 février 2014 à 8h37

combien coutait un malheureux développement tirage noir et blanc dans les 50′s ?

la réponse était un pot d’or..moi je me souviens que même plus tard ma reume me faisait pas développer mes négatifs..trop cher..j’en ai fait une dizaine de rouleau comme ça..dont 2 ou 3 de copines à poil dans les fossés (moutard j’avais la fibre artiss)..j’aurais donné un sacré paquet de pognon pour les retrouver 30 ans aprés

bouguereau dit: 26 février 2014 à 8h40

..est ce que ça aurait été de l’art pédo..je sais pas..mais retrouver son oeil de moutard ça me mettait dans un état fébril..j’ai cherché mais nibe et ratanibe!..dans les brocante il m’est arrivé de trouver des rouleaux..pochette surprise..des conneries de vacances de tata de merde oui!..ha moi j’ai du faire plaisir

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 9h06

« (moutard j’avais la fibre artiss)..j’aurais donné un sacré paquet de pognon pour les retrouver 30 ans aprés »

Ce qui te ferait 45 ans au maximum, tu te rajeunis pas un peu, le boug ?

bouguereau dit: 26 février 2014 à 9h27

Ce qui te ferait 45 ans au maximum, tu te rajeunis pas un peu, le boug ?

15ans c’est déjà l’autre coté du miroir baroz..j’avais pas 15 ans..et c’est pas ce matin que je me suis mis à les chercher..vu qu’faut savoir et d’où chercher

bouguereau dit: 26 février 2014 à 9h36

en ce temps là le cadeau de l’appareil photo aux jeunots était un cadeau empoisonné..un peu comme les portabes des années 90s..je me souviens de promo de photo couleur à 3 f ! le prix d’un paquet de clope, imagine une peloche de 12 !
alors quand vontraube parle de populo qui croit que c’est l’engin qui fait le photographe d’un haussement d’épaule..ça me fout un peu les ballons

Phil dit: 26 février 2014 à 9h40

Passou dit: 25 février 2014 à 17 h 29 min
Dear, Budapest Grand Hotel, oui bon keepsake d’Europe Centrale, esprit autrichien sans dépression viennoise ni germanité. austro-hongrois, quoi. Rythmé à la Hitchcock (celui de la période anglaise des 39 marches), musique en plus et des acteurs, connus mais grimés, qui parviennent à faire passer l’anglais dans les Carpates comme une pâtisserie viennoise.
Wes Anderson a probablement retenu Zweig pour son « Monde d’hier » traduit et retraduit. Josef Roth n’a pas eu le temps de traverser l’atlantique pour former nos amis producteurs de olyhoud, mais son inspiration, revigorée par son double hongrois Zilahy, me semble un meilleur parrainage.
l’ai vu à Berlin, il a été tourné à Babelsberg..Also, ein erfolgreiches Revival.
what else..

Ciboulette dit: 26 février 2014 à 9h51

je vois, Kon von Taube que tu as envie de voir mon petit zigouigoui mais bernique je le réserve à mes admirateurs… au fait, t’aimes pas les filles ? je m’en doutais, tu dois être plutôt de la jaquette comme un phoque, vilain

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 9h54

Whatever else…

Ça n’a pas un petit côté Agatha Christie de l’Orient express, Phil ?

Phil dit: 26 février 2014 à 10h16

oui Baroz..Ustinov aurait volontiers joué.
Les palaces austro-hongrois ont accueilli tous ceux qui ne mettent pas leur coude à table, nationalités confondues. Abdelkader trouvera également son compte « sudiste » dans ce film.

Clopine Trouillefou dit: 26 février 2014 à 10h43

Bon, TKT, vous trouvez vraiment que les images d’aujourd’hui sont toutes aussi intéressantes que les images d’hier ?

(au fait, quand je dis « image », je pense « image photographique », mais bien entendu il y a d’autres formes d’images, comme, par exemple, celles que dessinent les cumulus dans les cieux normands)
Perso, je vois surtout un paradoxe. A savoir que le nombre d’images a été multiplié, a explosé oui, est devenu planétaire – mais que les sujets se sont rétrécis. Avant, on pouvait photographier n’importe qui, n’importe quand. Désormais, le « droit à l’image » vous oblige à faire signer des autorisations en veux-tu, en voilà. Jusqu’aux paysages ! (la célèbre affaire du volcan d’Auvergne « privé ») ; autre paradoxe : le numérique permet une précision toujours plus poussée de l’image, ce qui devrait la rendre plus « réelle » – mais il est largement utilisé, au contraire, pour « lisser » les images, les rendant ainsi plus mensongères !

Quant à l’émotion qui se dégage encore de certaines photographies, elle est désormais si « balisée » qu’il faut presque le jaillissement du hasard pour toucher notre regard, si profondément blasé.

je crois qu’il faudrait faire avec la photographie comme ce que Matisse recommandait de faire avec la peinture :

« Je me dis quelquefois que nous profanons la vie : à force de voir les choses, nous ne les regardons plus. Nous ne leur apportons que des sens émoussés. Nous ne sentons plus. Nous sommes blasés. Je me dis que pour bien jouir, il serait sage de se priver. Il est bon de commencer par le renoncement, de s’imposer de temps en temps une cure d’abstention. Turner vivait dans une cave. Toutes les huit jours, il faisait ouvrir brusquement les volets, et alors quelles incandescences ! Quels éblouissements ! Quelle joaillerie ! »

(perso, j’adore ce « quelle joaillerie » – c’est exactement ce que je ressens les petits matins frisquets, quand on sort de chez soi, que tout est givré à blanc, et que le soleil se pose sur ce givre, le faisant étinceler en même temps qu’il le tue. Quels joyaux éphémères !)

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 10h47

une conception géométrique de toute organisation spatiale, seul moyen de démêler le grand chaos universel pour en faire surgir l’ordre, l’harmonie, la mesure, l’équilibre des formes

ou comment on peut passer du surréalisme à une conception de l’art toute classique.

Polémikoeur. dit: 26 février 2014 à 10h48

Image/langage ?
Qu’une image parle, bien sûr !
Mais comment et de quoi ?
Comment ? Elle a son langage,
qu’elle partage avec l’œil qui la prend
et celui qui la voit, un mélange des deux à l’arrivée.
Et pas un langage de l’image en général.
Au passage, elle peut donc mentir !
Deeuu quoâ ? Ca dépend. Grande diversité.
Intéressante, en particulier,
l’idée de l’image-tout ;
comme celle du mot de la fin.
(Voir la nouvelle de Clarke, Athur C.,
dans le « Matin des magiciens »…).
Le noir ? Néant ? Est-ce à dire
que silence est le mot absolu ?
Mot magique ou ce qu’il représente ?
Non, l’absolu intemporel, quel qu’il soit,
n’est que vue de l’esprit ! Lui-même fini,
bien que divers à l’infini. Il n’y a donc
de point final qu’à la phrase ou au texte
avant les suivants. Il n’y a pas plus
d’image sans bordure, où en commence
une autre…
Flashcubiquement.

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 10h50

vous trouvez vraiment que les images d’aujourd’hui sont toutes aussi intéressantes que les images d’hier ? (Clopine Trouillefou)

Il n’y a pas d’images d’aujourd’hui, il n’y a que des images d’hier.

Polémikoeur. dit: 26 février 2014 à 10h53

« Quelle joaillerie ! »…
« Breakfast at Tiffany’s » ?
Kinématiquement.

Clopine Trouillefou dit: 26 février 2014 à 10h55

Oh, certes, Onésiphore, il n’y a pas une date, un monument, un point d’où l’on pourrait dire : jusqu’ici, c’était ainsi, désormais, ce sera cela. Mais il me semble cependant que l’on pourrait s’accorder sur la date d’apparition du numérique, comme instituant un « avant/après » de la photographie, non ?

… Ce que les discussions sont âpres, dénuées d’urbanité, brutales, par ici. Soupir.

Polémikoeur. dit: 26 février 2014 à 11h03

« … toutes (ou tout) aussi intéressantes…  » ?
Toutes les images sont-elles toujours intéressantes ?
Toute image peut le devenir en fonction de la circonstance. Admissible.
Pinacothèquement.

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h08

Il n’y a pas d’images d’aujourd’hui, il n’y a que des images d’hier

..rhoo..photographie technique madeleine..trop de parole dans le métacode..c’est l’bordel

Onésiphore de Prébois dit: 26 février 2014 à 11h08

HCB le cosmopolite permanent a passé sa vie de hors, loin d’ici et pas en touriste. (Passou)

Cosmopolitisme… Tout être humain est cosmopolite puisque tout être humain est citoyen du monde. Il existe une forme de cosmopolitisme qui est une forme de superficialité. Je ne dis pas que ce soit le cas de Cartier-Bresson. On peut avoir passé sa vie à parcourir inlassablement le vaste monde sans avoir jamais rien vraiment vu parce qu’on n’a jamais pris la peine de vraiment rien regarder. Les grands peintres ont rarement été de grands voyageurs. Peu importe que le corps voyage, ce qui importe, c’est que le regard, lui, voyage, et un photographe inspiré pourrait inlassablement photographier le même brin d’herbe sans jamais se répéter. Les aquarelle d’Albrecht Dürer ( « la grande touffe d’herbe », « l’ancolie », « le lièvre » ) sont d’incomparables références pour qui veut apprendre à regarder. C’est une autre façon de comprendre le cosmopolitisme.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 11h09

« Elle a son langage,
qu’elle partage avec l’œil qui la prend
et celui qui la voit, un mélange des deux à l’arrivée. »

J’ai même l’impression, Polimokeur-Polémikeur, que les photos les plus réussies sont celles auxquelles le photographe n’avait pas forcément pensé au départ, et qui le surprennent en premier à l’arrivée !
Regard inconscient, faute technique, lapsus cellulaire, tout est bon à prendre et apprendre ?

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h11

… Et j’ai bien le droit d’avoir la nostalgie du bromure d’argent, non ?

..hof..notre assentiment pour rien, n’est ce pas le mépriser

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h12

J’ai même l’impression, Polimokeur-Polémikeur, que les photos les plus réussies sont celles auxquelles le photographe n’avait pas forcément pensé au départ, et qui le surprennent en premier à l’arrivée !

hof c’est même vrai pour tes gouts de

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h13

Regard inconscient, faute technique, lapsus cellulaire, tout est bon à prendre et apprendre ?

t’en poses des questions aujourdhui baroz..ça manque de jus

Medication time dit: 26 février 2014 à 11h13

Une pulvérisation aérienne de bromure en Syrie serait la bienvenue. Peut-être même au dessus de l’Hôtel de Ville de Paris, place de Grève …

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 11h17

« mais il est largement utilisé, au contraire, pour « lisser » les images, les rendant ainsi plus mensongères ! »

Et vous n’avez pas vue l’affiche de campagne d’Anne Hidalgo, Clopine, l’agence dit qu’elle n’a pas été retouchée et à l’arrivée on dirait qu’elle a subi un triple lifting !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h20

Mes goûts de… merde, dis-le le boug !

je te laisse la responsabilité de tes dire..sous prétesque que la photo c’est l’instant etc..on suppose que l’ératique domine..mais justement comme ne dirait pas jean marron l’instant c’est le présent..le tesque se carambouillant à loi etc il cumule..est riche etc..non mensonger..vrai..grotex

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h23

l’arrivée on dirait qu’elle a subi un triple lifting !

la fiction baroz..tu sais ce que c’est la fiction ?

Marcel dit: 26 février 2014 à 11h24

Le printemps est arrivé la belle saison, chantait Hugues Onfray.

Derrière la haie, on put entendre très nettement Clopin brailler : « Au cul la vieille, c’est le printemps ». Hélas, l’objet de cet appel prometteur resta impassible à cause d’une surdité précoce. Il ne connaissait pas les bienfaits de nos appareils acoustiques Ouïdire », l’appareil qui rendrait l’entendement au plus sourd des sourds. Qu’on se le dise !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h25

on accuse de manquer de vérité à l’image qui est mensongère..
désolé les gars faut aller vous faire désenvouter..keupu va vous négocier un prix d’gros

bouguereau dit: 26 février 2014 à 11h26

t’es l’genre de sadique a dire que ludvig van c’était l’oreille de son siècle toi martchéllo

Polémikoeur. dit: 26 février 2014 à 11h35

Image-cliché (ici beaucoup !),
image-instantané(passée déjà)
ou image-exposé ?
Réponse à l’arrivée !
Archivanillement.

Marcel dit: 26 février 2014 à 12h05

Un poème vaut parfois une photo :

Effet de nuit

La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris
Secoués par le bec avide des corneilles
Et dansant dans l’air noir des gigues nonpareilles,
Tandis, que leurs pieds sont la pâture des loups.
Quelques buissons d’épine épars, et quelques houx
Dressant l’horreur de leur feuillage à droite, à gauche,
Sur le fuligineux fouillis d’un fond d’ébauche.
Et puis, autour de trois livides prisonniers
Qui vont pieds nus, deux cents cinquante pertuisaniers
En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse,
Luisent à contresens des lances de l’averse.

Verlaine

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h16

« tu sais ce que c’est la fiction ? »

Hélas, non, le boug, raison pour laquelle mes pseudos romans sont tous recalés à l’arrivée !
Je suis comme les poètes qui disent toujours la vérité, oui, oui…

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h19

Ce Verlaine, Marcel, il nous donne une image de Paris du temps de François Villon, alors que le Paul il date d’après le baron Haussmann !
A moins qu’il parle des derniers Communards avant exécutions ?

Deneb dit: 26 février 2014 à 12h21

Marcel, je vous ferai remarquer qu’un gibet est tout autant sinistre le jour par un beau soleil que la nuit par temps de pluie.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h21

Je sais bien que dans la réalité elle n’est pas liftée la Hidalgo, du con du gland, je te parle de la photo sur l’affiche, tu sais pas lire, et tu votes !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h22

connaitre ce n’est pas faire comme dans la bible baroz..sur l’affiche electoral y’a des promesses ..des conneries c’est normal les mots c’est fait pour enculer les bourrins..mais une photo lifté ! c’est un scendââl!..a par ça t’es oui oui un poéte

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h24

il pleut plus ou moinsse dans les âmes de poéte ..ton âme est toujours sous le soleil de satan toi dédé

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h24

Montre un peu tes papiers d’identité, du con du glanD., on a déjà vu ta photo, t’es pas jojo jojo, c’est le moins que je puisse dire !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h25

Verlaine a voulu faire son intéressant

évidemment..ha t’es pour la poésie qui égrène les gouttes de pluie à l’estérieur

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h28

O ne blasphème pas, poète, et souviens-toi.
Certes la femme est bien, elle vaut qu’on la baise,
Son cul lui fait honneur, encor qu’un brin obèse
Et je l’ai savouré maintes fois, quant à moi.
Ce cul (et les tétons) quel nid à nos caresses !
Je l’embrasse à genoux et lèche son pertuis
Tandis que mes doigts vont, fouillant dans l’autre puits
Et les beaux seins, combien cochonnes leurs paresses !
Et puis, il sert, ce cul, encor, surtout au lit
Comme adjuvant aux fins de coussins, de sous-ventre,
De ressort à boudin du vrai ventre pour qu’entre
Plus avant l’homme dans la femme qu’il élit,
J’y délasse mes mains, mes bras aussi, mes jambes,
Mes pieds. Tant de fraîcheur, d’élastique rondeur
M’en font un reposoir désirable où, rôdeur,
Par instant le désir sautille en voeux ingambes.
Mais comparer le cul de l’homme à ce bon cu
À ce gros cul moins voluptueux que pratique

Marcel dit: 26 février 2014 à 12h28

Deneb dit: 26 février 2014 à 13 h 22 min
Je veux dire par là que Verlaine a voulu faire son intéressant.

Qui ne le fait pas ?

Par ailleurs, je n’aurais pas dû mettre tout le poème mais seulement la « photo » :

Et puis, autour de trois livides prisonniers
Qui vont pieds nus, deux cents vingt-cinq pertuisaniers
En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse,
Luisent à contresens des lances de l’averse.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h30

Tu prêtes, et Marcel de conserve, à Clopine et son Clopin une sexualité débridée, alors que dans la réalité ils sont si sages !
C’est de la fiction, le boug, serais-tu romancier par hasard, Marcel il excelle déjà dans le polar ?

Deneb dit: 26 février 2014 à 12h32

Deux-cents vingt-cinq c’est tout simplement très exagéré. Je n’en démordrai pas : Verlaine a voulu faire son intéressant.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h34

Pour le coup, le boug, c’est carrément une image, que dis-je, une scène pornographique. C’est par là que Verlaine atteint au génie !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h34

Verlaine a voulu faire son intéressant

le propos péjoratif « à vouloir faire son interessant » c’est justement de ne pas y arriver..verlaine complied..tu comprends dédé?

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h38

C’est par là que Verlaine atteint au génie !

il te donnerait presqu’envie d’essayer..
mais je suis comme clopine, le pratique avant tout !

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h40

le mot pratique conceptuellement explose le voluptueux..voluptueux c’est bien un machin de pédé baroz

TKT dit: 26 février 2014 à 12h40

Deneb-DZB, vous êtes puceau, vous avez 54 ans, vraisemblablement impuissant depuis la puberté. Votre portrait, que nous connaissons tous, est celui d’un homme mou comme une soufflé au fromage jamais monté.

Marcel dit: 26 février 2014 à 12h43

Deneb dit: 26 février 2014 à 13 h 32 min
Deux-cents vingt-cinq c’est tout simplement très exagéré. Je n’en démordrai pas : Verlaine a voulu faire son intéressant.

Tu as tout à fait raison sur les deux cents vingt-cinq mais nombre de pieds oblige !
Et puis l’exagération est faite pour frapper l’imagination. La tirade du nez n’aurait aucune saveur sans l’exagération.

bouguereau dit: 26 février 2014 à 12h44

Le cul de l’homme fleur de joie et d’esthétique
Surtout l’en proclamer le serf et le vaincu,
« C’est mal, » a dit l’amour. Et la voix de l’Histoire.
Cul de l’homme, honneur pur de l’Hellade et décor
Divin de Rome vraie et plus divin encor,
De Sodome morte, martyre pour sa gloire.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 12h48

« luisent à contresens des lances de l’averse » : ou l’art d’utiliser à bon escient l’allitération. Ici le son « se », reproduit le bruit de la pluie… M’enfin faudrait pas trop en abuser non plus. Dans « pour qui sont ces serpents », le « s »donnait à voir, justement, le serpent. Trop fastoche ! Moi ce que j’aime chez Verlaine, ce ne sont pas les poèmes décrivant des images, mais les ambiances rendues par les sens. Les zones grises… (ahaha)

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 12h51

Marcel, ça dépend. 225 pour 3, ça nous fait, allez hop, du 75 par tête de pipe. C’est crédible, tenez, une manif antinucléaire avec stoppage d’un train de déchets, ça donne à peu près ça de souliers à clous par militant écolo…

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h51

« mais je suis comme clopine, le pratique avant tout ! »

Bref, un parfait coincé du cul, le boug !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 12h53

… Au fait, Marcel, si ça vous dit de me rencontrer « en vrai », dites-le moi, je serai sans doute en visite « publique » à Rouen un jour de ces prochaines semaines, en qualité de Clopine Trouillefou bien sûr. Je pourrais ainsi serrer la main de Jean Calbrix, pas vrai ?

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h54

TKT, il ne faudrait pas non plus que ça tourne au harcèlement moral contre D., cessez, ça le rend encore plus sadiquement troll !

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 12h57

Marcel, tu vas pas te transformer en prof de français pour le pauvre D., il ressent rien, il est mort, mais pas encore enterré, ça ne saurait trop tarder, de profundis !

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h01

La rencontre de Clopine et Jean Calbrix aux comices agricoles de Rouen, comme au temps de Flaubert, ça va tourner au porno, le boug !

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h03

« me rencontrer « en vrai » »

C’est tiré d’une annonce publicitaire pour un numéro rose ?

Parisiens protégez-vous dit: 26 février 2014 à 13h03

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13 h 24 min
Montre un peu tes papiers d’identité, du con du glanD., on a déjà vu ta photo, t’es pas jojo jojo, c’est le moins que je puisse dire !

Quand on pense que ce mec pense savoir lire et donc qu’il vote, on tremble

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h06

« Quand on pense que ce mec pense savoir lire et donc qu’il vote, on tremble »

Mauvais plagiat !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 13h10

Daaphnée, pour une fois, vous m’avez fait plaisir : Paco de Lucia, mmmmHHHHhhhhhHHHhhhhh… Bon, le bruit courait dans les coulisses qu’il était « à voile et à vapeur », mais en tout cas, après le spectacle, il était chaud comme la braise….

Rue de Provence ? dit: 26 février 2014 à 13h12

TKT dit: 26 février 2014 à 13 h 40 min

Toujours le bon goût et la politesse de TKT.
Manifestement ce Monsieur a été élevé sur le trottoir.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h14

« Comment ça ma photo »

Ne faites pas la mijaurée, Daaphnée, c’est juste pour comparer avec celle de D…

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h15

« Daaphnée, pour une fois, vous m’avez fait plaisir »

C’est sans doute involontaire, Clopine !

On a les soutiens qu'on mérite dit: 26 février 2014 à 13h18

« TKT, il ne faudrait pas non plus que ça tourne au harcèlement moral contre D., cessez, ça le rend encore plus sadiquement troll !

Marcel, tu vas pas te transformer en prof de français pour le pauvre D., il ressent rien, il est mort, mais pas encore enterré, ça ne saurait trop tarder, de profundis ! »

La logique du pauvre baroz.
Dire que ce mec vote.
NKM ne doit pas se marrer tout les jours.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 13h21

C’est sûr, Jacques, surtout la connaissant comme nous la connaissons, m’enfin, pour une fois qu’elle pratique le partage généreux, on ne va pas bouder notre plaisir, non ?

… Si vous êtes sage, je vous raconterai mon histoire avec Paco de Lucia. Le plus infâme « macho » que la terre ait portée, mais… guitariste de génie…

Daaphnée dit: 26 février 2014 à 13h21

c’est juste pour comparer avec celle de D…

Ah …
En toute modestie, Jacounet, je suis plutôt des plus .. disons « ravissantes » … cela pourrait donner des idées à D. que vous tourmentez déjà bien assez ..

Daaphnée dit: 26 février 2014 à 13h24

Si vous êtes sage, je vous raconterai mon histoire

Aaaaaaaaaaargh, non pitié !!!!!!!!!
Quoique, si ce doit être dans votre cuisine et non ici ..

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h28

Oh oui, raconte, mamie Clopine, profite du fait que le boug soit parti faire la sieste !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 13h31

Eh bien, Daaphnée, je pensais effectivement à mon blogue, m’enfin, puisque cela doit vous faire grincer des dents, allons-y ici même !

ce sera d’ailleurs vite fait. C’était dans une vie antérieure, j’étais l’administratrice d’une salle de spectacles rouennaise. Rive Gauche. Mon job consistait, entre autres, à payer les artistes ou leurs agents, et à compter les recettes… bref, ce soir-là, après le spectacle, Paco de Lucia était chaud comme la braise, donc, et s’est mis à gentiment me dragouiller en espingouin-francofrançais (c’était il y a trente ans, faut dire). Nous parlions ainsi gentiment, quand, comprenant à mes réponses que je n’étais pas disponible, (et aussi que j’étais un peu féministe), l’andalou a poussé un gros soupir, s’est détourné de moi aussi promptement qu’une porte se claque, et, avisant le régisseur, lui a réclamé à voix haute : « Dos putanas !!! »

Je suis sortie dignement…

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h36

« Aaaaaaaaaaargh, non pitié !!!!!!!!! »

Je me souviens d’un temps où vous me contiez ici l’un de vos rêves érotiques, Daaphnée. Chantal de Bruxelles s’y était mise aussi. Ce blog a connu des heures chaudes, jadis. Ce serait-il normalisé, au niveau cul s’entend ?

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 février 2014 à 13h42

bon, mon com’ est en attente de modération, Jacques, et ça se trouve, ne passera pas. Pourtant, il est sincère, exact, et ne contient franchement pas de quoi fouetter une chatte. Tenez, rendez-vous sur mon blogue : je le copiecolle pour vous.

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 13h42

Bon, il faut que je me mette en route pour la prochaine séance du « Grand Budapest-Hôtel » à la Bibliothèque François-Mitterrand. C’est pas que ce soit bien loin de chez moi, mais j’y vais à pied, sous le soleil voilé de cet hiver indien : en marchand, je prends des images avec mes yeux.

Sergio dit: 26 février 2014 à 13h52

Euh… HCB fait des photos d’identité ? Ce serait pour le permis de conduire… Tant qu’à faire si on peut en avoir d’avance…

Sergio dit: 26 février 2014 à 13h54

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 14 h 42 min
hiver indien

Hindou ? Non, un dur !

– On ne s’en lasse pas SGDG…

Phil dit: 26 février 2014 à 14h02

Bon route Baroz. A la sortie du film, trouvez-vous un bon endroit pour déguster un goulasch. ça doit se trouver dans le quartier. le mk2 inséré entre les tours de la bibliothèque fut déjà une belle salade austro-hongroise.

lettres mes amours dit: 26 février 2014 à 14h09

Arme de classe, le Leica devient alors arme de guerre entre ses mains. La guerre l’a changé.
un billet qui au rebours de ce qu’enseignait un philosophe professionnel récemment récidivé-dans une rencontre- en niant toute pertinence à distinguer le jour de la nuit dans l’interprétation des imagesqui a à des futurs agrégés découvre que la photo n’est pas élevée comme un des beaux arts par le -seul!-travail des philosophes professionnels
bonnes séances

TKT dit: 26 février 2014 à 14h18

« à vouloir faire son intéressant ».
Un des leit-motif de D.bile, amusant quand on pense à ses propres fantasmes…

Sergio dit: 26 février 2014 à 14h43

Daaphnée dit: 26 février 2014 à 14 h 21 min
disons « ravissantes » …

C’est bien ces mots klassik… Canon ça fait Mers El-kébir ! Quand c’est trop ça devient du plastoc…

Marcel dit: 26 février 2014 à 14h52

@ Clopine à 13 h 53 min

Mais bien entendu Clopine, je mettrai mes bieaux zabits du dimanche. J’aurais un dentier tout neuf et ma canne polyester imitation acajou. Je t’attends sous le Gros Horloge vers 13 heures 12. J’aurai le pourris-Normandie sous le bras gauche et le pourris- Match dans ma chaussure droite pour honorer notre rencontre en grande pompe.

lettres mes amours dit: 26 février 2014 à 15h05

Comme s’il avait déjà passé le miroir.
le miroir , on peut le passer à quelqu’un , mais on peut aussi passer de l’autre côté »

û dit: 26 février 2014 à 15h05

« « ravissantes »  »

c’est bien en-dessous de la réalité ( « divines » serait plus approprié)

Hue! dit: 26 février 2014 à 15h08

donnez-moi donc

Vadiou que je viderons ben un godet les coudes sul la tabe et les arpions aux frais!

L'oeil du maître dit: 26 février 2014 à 15h14

« « ravissantes » »
c’est bien en-dessous de la réalité ( « divines » serait plus approprié)

Ou « sublime » de l’expression « un cul sublime »

Marcel dit: 26 février 2014 à 15h17

face à toute manifestation de richesse, toujours interroger « D’où vient l’argent ? »

Pas difficile, l’héritage. Les ancêtres étaient passés maîtres dans l’art de tondre les moutons : les héritiers non dénués d’intelligence, se sont investis dans les avancées technologiques : fabriquer des tondeuses de plus en plus performantes pour porter haut et fiers le flambeau des anciens.

TKT dit: 26 février 2014 à 15h23

@ Marcel dit:26 février 2014 à 16 h 17: Vous parlez de qui ? D’une famille de « Shearers » Australienne ?

Morcel dit: 26 février 2014 à 15h38

TKT dit: 26 février 2014 à 16 h 23 min

@ Marcel dit:26 février 2014 à 16 h 17: Vous parlez de qui ? D’une famille de « Shearers » Australienne ?

lorsqu’on parle de mouton, l’ovidé bouffi de beaufitude du blog vient bêler de son p’tit kom et en profite pour remaquiller un prétendu snobisme auquel il n’a jamais pu prétendre une seule fois dans sa vie

Marcel dit: 26 février 2014 à 15h51

Démocratie, vous avez dit démocratie ?

La guerre en Centrafrique a été approuvée par l’assemblée nationale à une écrasante majorité, 92 % des votants, alors que les sondages d’opinions donnent en moyenne 60% d’avis contre l’intervention.
Ces gens sont élus pour n’en faire qu’à leur tête. Coquetterie de la chose, les écolos ont voté à 100%, pensant certainement qu’il vaut mieux aller polluer ailleurs qu’en France. 100% aussi pour le groupe radical qui se dit progressiste !
Vive la démocratie délégative !

Notre Dame des Landes dit: 26 février 2014 à 16h03

Une comédie française : « Touyez les tous ! Duflot reconnaitra les siens ! »

bouguereau dit: 26 février 2014 à 16h07

t’es pour l’rétablissement dla peine de mort martchéllo? dvrait faire une joïnt venture avec jicé

bouguereau dit: 26 février 2014 à 16h11

Ou « sublime » de l’expression « un cul sublime »

pratique svp..sublime c’est un machin d’marketting a lassouline

bouguereau dit: 26 février 2014 à 16h17

Bref, un parfait coincé du cul, le boug !

faut s’tenir baroz, par exemple clopine vaut 2 putes

Sergio dit: 26 février 2014 à 16h44

défense des innocents dit: 26 février 2014 à 17 h 19 min
boug vaut trois macs

Comme Cascade ? Alors là ça rigole pas mais alors plus du tout… Mais quand même Lucky c’était quelqu’un aussi…

lettres mes amours dit: 26 février 2014 à 17h18

«Celle-ci», c’est celle de Xavier Couture, conseiller spécial de Stéphane Richard, président d’Orange. Il a, selon Mediapart, tenté de faire interrompre le financement que la filiale cinéma d’Orange devait apporter au film parce que ce film de Bonello déplaisait à Pierre Bergé, ancien compagnon d’Yves Saint Laurent. Et déplaire à Pierre Bergé, dans un contexte où Le Monde, dont Bergé est actionnaire, couvrait l’affaire Tapie, en faisant des articles sur Stéphane Richard, mis en cause dans l’affaire, ne semblait pas une bonne idée.

Daaphnée dit: 26 février 2014 à 17h24

boug vaut trois macs

Cheese bacon and so ?
Oh non, alors !
Le Boug’ ? Plutôt sucré en dedans ..

JC..... dit: 26 février 2014 à 17h28

Pour ceux que le système philosophique de Werner Heisenberg décrit dans son « Manuscrit de 1942 » Trad. Catherine Chevalley/ALLIA intéresse, un travail d’analyse de Sournia, ex-CNRS :

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CC8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fphilosophiesauvage.files.wordpress.com%2F2013%2F03%2Fheisenberg-long.pdf&ei=3yEOU-O0KKye4wS_sYC4BA&usg=AFQjCNH1_Bq6GsGTOpevuaGqTzUCWeNFvw&sig2=gOJzeaW23HojorWshBX5Gw

Un prix Nobel vaut bien un petit photographe de rue, hein ?! Bonne lecture !

JC..... dit: 26 février 2014 à 17h59

FAIRE PART

Aujourd’hui, nous apprenons la mort au Mexique de ce somptueux guitariste, Paco de Lucia. Qu’il repose en paix ! Condoléances à la famille.

En janvier, la hausse totale des jobs assassinés atteint 23 600 personnes supplémentaires. La courbe ne s’inverse pas. Condoléances aux familles …

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 18h01

« The Grand Budapest-Hôtel » est une petite merveille : on ne s’y emmerde pas un seul instant, ça va trop vite : il faut lire le texte et voir les images en même temps !
Mais c’est à Stephane Zweig, ce que le salon Angelina de Paris est à Vienne, Prague et Budapast réunis : une gigantesque pâtisserie. Savoureux. Le seul point commun, c’est que c’est l’histoire d’un mec qui vit dans un monde qui n’existe déjà plus, qui s’y maintien tant bien que vaille, mais qui finira broyé par le changement. Mais là, dans un ton totalement burlesque, loin de celui mélancolique de notre cher auteur viennois.
Le nom du lieu de cette somptueuse station thermale de montagne évoque la Vodka, mais en réalité ça scintille comme des bulles de champagne : une boisson de palace.
Les acteurs sont tous prodigieux dans le caricature, mais le petit groom emporte le morceau haut la main.
Grâce à la distribution internationale, on a la gamme des accents anglais qui donne à ce film toute sa saveur cosmopolite.
La scène d’évasion de prison tient des pieds niquelés, d’autre fois on se croirait à la Belle époque de Rouletabille.
Bref c’est une superbe bande dessinée animée et plein de couleurs pastel, mais on n’en sort pas écoeuré, on en redemande plutôt !

jicé dit: 26 février 2014 à 18h09

hausse totale des jobs assassinés atteint 23 600 personnes supplémentaires

des assistés, des fainéants

Jacques Barozzi dit: 26 février 2014 à 18h14

Clopine, j’aime beaucoup l’histoire de la vieille dame parisienne, moins celle du guitariste andalou, mais alors il n’est pas homo !

JC..... dit: 26 février 2014 à 18h18

Jolis trollinets de mon cœur en peine,

Le socialisme absurde, étouffant, frileux, froussard, l’anti-réformisme, pratiqué de main de maître par les gouvernements de droite et de gauche depuis 40 ans est responsable du massacre qui frappe les travailleurs et les travailleuses de notre cher vieux pays !

Le libéralisme est la solution ! Ne pas confondre !

JC..... dit: 26 février 2014 à 18h22

Comment peux-tu rire dans une situation comme celle là, Jacques …? tu n’as pas de conscience morale, uhuhu !

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