de Pierre Assouline

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La République des livres
Historiciser… « Mein Kampf » !

Historiciser… « Mein Kampf » !

Gaston Gallimard aimait à dire que son ami Léon-Paul Fargue était le principal obstacle à la diffusion de son œuvre, ajoutant que le cas était assez rare chez les auteurs, tous plus pressés les uns que les autres de paraître dans la double acception du terme. Plus exceptionnel encore est celui d’un éditeur qui semble multiplier les écueils entre l’un de ses livres et le public comme si sa publication était gouvernée par une névrose d’échec. Il est vrai qu’il s’agit de la réédition critique de Mein Kampf (Mon combat) d’Adolf Hitler, laquelle ne peut advenir sans un certain nombre de précautions de toutes sortes. A l’épreuve, la tactique choisie par Sophie de Closets, pdg de Fayard, mérite tous les éloges, même si cette publication demeurera dans les annales de l’édition comme un cas d’école. Car se la procurer et la lire relève d’un parcours du combattant.

Imaginez un instant : le livre ne se trouve pas en rayon et encore moins en vitrine chez les libraires qui ne le procurent aux lecteurs qu’à la commande en souscription ; son titre n’est pas Mein Kampf comme on pourrait s’y attendre, ce qui aurait été plus commercial et racoleur, mais Historiciser le mal dont on conviendra qu’il n’est pas vraiment tape à l’œil ; la couverture, typographique, ne comporte ni la photo ni même le nom de l’auteur ; il est constitué du texte de l’auteur et des introductions et commentaires le déconstruisant, le contextualisant, le corrigeant, l’analysant et le présentant à maintes reprises comme un ouvrage illisible, confus, obsessionnel, mensonger, délirant au style surchargé et répétitif ; fort de ses 2800 notes en marge et en bas de page afin que nul n’en ignore et non renvoyées en fin de volume où seuls les spécialistes se rendent (ce qui lui donne des allures talmudiques et bibliques !), le tout pèse plus de trois kilos et coûte 100 euros.

Et après tout ça, vous êtes sûr que vous vous voulez l’acheter ? et le lire aussi ? vraiment ? Il faut vouloir, en effet. N’empêche que cette édition d’un document historique indispensable pour comprendre le nazisme, l’Allemagne et les Allemands des années 20 aux années 40, est exemplaire malgré le titre ; car le nazisme comme idéologie, manifeste et programme est irréductible à un seul livre, fut-ce celui du chef, et Mein Kampf ne saurait incarner « le mal » à lui tout seul, d’autant que relit « Mal », même avec une majuscule, n’est pas un concept historique mais moral ou religieux.

Fayard s’était lancé dans l’aventure il y a dix ans quand Olivier Nora dirigeait la maison, sur les conseils de l’historien Anthony Rowley. On s’en doute, tout le monde ne s’accordera pas sur l’impérieuse nécessité de l’édition critique de ce « fatras » au moment où une partie de l’Europe menace de céder à nouveau à la démagogie des nationalismes. Ceux qui estiment que ce n’est pas le moment reconnaissent volontiers que ce n’est jamais le moment. Mais il est aussi d’éminents historiens du nazisme tel Johann Chapoutot pour juger que, outre son encouragement néfaste à une vision « hitléro-centrée » du nazisme, elle ne s’impose pas eu égard à l’accablante médiocrité du texte et ne permet pas de démonter les logiques de la vision du monde et de l’idéologie au cœur de cette révolution culturelle conservatrice.

S’il n’est pas une source historique majeur, ne serait-ce donc pas faire trop d’honneur à Mein Kampf que de réunir durant cinq ans une équipe savante et lui consacrer 864 pages afin de « l’encadrer comme un bouclier protecteur » selon l’expression de Serge Klarsfeld ? Ce n’est évidemment pas l’avis des historiens Florent Brayard et d’Andreas Wirsching à la tête de ce commando d’experts (Christian Ingrao, Stefan Martens…), d’un comité scientifique international (Henry Rousso, Denis Pechanski, Renée Poznanski…) ni du traducteur Olivier Mannoni qui a dû batailler entre les völkisch et les judentum entre autres pour les restituer en français sans trahir la pensée de l’auteur ; de toute façon, outre que la langue a évolué, on ne peut traduire un pareil texte sans tenir compte du LTI de Viktor Klemperer.  Ses biographes Ian Kershaw et Joachim Fest estiment d’ailleurs qu’on peut lire Mein Kampf non seulement pour son intérêt programmatique mais comme un autoportrait en creux d’Hitler.

On n’imagine pas sérieusement qu’une telle entreprise éditoriale, adaptation et prolongement de l’édition allemande de 2016, ait des effets pervers de nature à révéler des vocations de néonazis. Elle ne convertira personne. Depuis cinq ans qu’il est tombé dans le domaine public, n’importe qui peut lire le texte nu de Mein Kampf en librairie et depuis plus longtemps gratuitement en ligne dans de nombreuses langues. Dans sa version papier, il cartonne dans le monde arabe et en Turquie, de même que les Protocoles des sages de Sion, vieux faux fabriqué par une officine antisémite qui a la peau dure.

La fondation Auschwitz-Birkenau, qui finance la conservation des vestiges du camp de concentration et d’extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices de « Historiciser le mal ». Dix mille exemplaires en ont été tirés dont un millier réservé librement aux bibliothèques qui en feront la demande. Un sans-faute éditorial que cette historicisation de… Mein Kampf.

(« Une lecture obligatoire dans l’Allemagne du IIIème Reich, tant pour les Jeunesses hitlériennes (membres de l’Ordnungsdienst lisant « Mein Kampf », le 22 mars 1939, dans le territoire de Memel (région de Klaipeda, Lituanie) que pour les jeunes mariés » photos de propagande D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 020 Réponses pour Historiciser… « Mein Kampf » !

Jean Langoncet dit: à

Prêcher des convaincus, c’est souvent un fond de commerce confortable.

Jean Langoncet dit: à

Nazisme et conformisme, cela rime. Et ça ne fait pas que rimer.

et alii dit: à

pour le titre:je trouve qu’il fait écho à « la banalité du mal » de Arendt

puck dit: à

@closer : j’ai lu votre analyse critique de Nomadland, très intéressante et passionnante à lire, pour ça je préfère lire les critiques, j’adore la critique !

Vous dites par exemple : l’héroïne est la femme d’un seul lieu et d’un seul amour. Ensuite vous dites ces nouveaux « pionniers » ne sont pas là pour des raisons économiques.

Sauf que vous dites aussi que si cette femme a pris la route c’est parce qu’elle a perdu son emploi, dans cette mine qui a fermé, ce qui a pour conséquence de rayer cette ville de la carte, une ville dont le nom est « Empire ».

Si je vous suis bien, si cette femme a pris la route c’est parce que cette mine a fermé, causant la disparition de la ville où elle vivait, donc elle est bien pour des raisons économiques, ou allors il faut m’expliquer ce que sont pour des « raisons économiques ».

Ensuite vous ré employez encore ce mot : « pionnier ». Là encore il faudrait se mettre d’accord sur le signification de ce mot, c’est quoi un pionnier ? qu’elle était le but du pionnier américain ? Faire la route et travailler d’emplois précaires genre amazon ? C’est une chose à vérifier parce que sinon on risque de faire de gros contresens.

J’aime la critique parce qu’elle permet de voir que chacun adapte à sa sauce les films qu’il voit et les livres qu’il lit, arrange les choses comme elles conviennent le mieux à son esprit. Quand on ne ne connait rien du critique on peut se laisser entourlouper, mais quand on sait ses convictions, comme c’est le cas pour vous, alors là toutes ces contradictions et ses petits arrangements deviennent assez amusantes.

puck dit: à

il me semble qu’il y a 2 façons d’aborder les choses : rester au niveau de la narration : « c’est l’histoire d’une femme qui… », ou bien prendre les choses sur leur plan « allégoriques », essayer de voir de quoi les personnages sont le symbole.

il ne s’agit de remplacer une lecture par une autre, mais de superposer les 2, sauf que si on dit : ces gens ne sont pas là pour des raisons économiques alors que juste avant on a dit cette femme a pris la route parce que la mine a fermé et sa ville a disparu, hop ! partie en fumée comme si elle n’avait jamais existé, on ne peut plus extraire le sens symbolique de la narration, parce que forcément si on se mélange les pinceaux dans le fil de la narration la symbolique tombe à l’eau.

Marie Sasseur dit: à

Moi je trouve que Passou a un sens aigu de la synchronicite.
En clair, il fait coup double :offrir ce livre à tous les  » pères  » de la rdl pour leur dire bonne fête. Et puis un programme politique comme ça, ça ne se refuse pas, ça les aidera a faire le bon choix, demain.

Sinon, j’espère que le spécialiste d’itler qui a contribué à édifier la rdl, sur le caractère  » possédé » du plus grand criminel de l’histoire à ce jour, a été consulté, pour ce happening éditorial chez FAYARD.
Mais il paraît, aux dernières nouvelles qu’il a lui-meme données ici, que F.Delpla est plus a son  » combat » , sur Facebook.

puck dit: à

quant au mot « pionnier » il est évident que le but du pionnier était de trouver un endroit pour s’implanter, pour se fixer, pour y construire sa maison, avec un travail ,élever ses enfants en toute sécurité.

on ne peut pas commencer en vivant dans une maison avec un travail et une famille et ensuite devenir pionnier : ça n’a absolument aucun sens !

tout comme on ne peut pas faire de la condition de pionnier une façon de vivre toute sa vie : un pionnier ne voulait pas mourir pionnier, là encore ça n’a aucun sens !

Jean Langoncet dit: à

@offrir ce livre à tous les » pères » de la rdl pour leur dire bonne fête.

Fatherland dans la disco des ramones ? Pas mal vu … tant qu’Antoine peut faire le plein de gasoil du bateau ; surtout en cette saison

Marie Sasseur dit: à

Fatherland, j’ai lu.

Marie Sasseur dit: à

ROBERT HARRIS : FATHERLAND

Par

 Stanislas PETROSKY

 –

30 août 2019

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Un superbe thriller uchronique sur fond historique, de Robert Harris, est à découvrir absolument.

Éditions Stock en juin 1993Editions Pocket en mars 1996Editions dans la collection Pocket Jeunesse en avril 2003 (plus commercialisé)Traduit parPages : 448ISBN : 9782266071178Prix : 6,95 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Berlin, 1964. Depuis que les forces de l’Axe ont gagné la guerre en 1944, la paix nazie règne sur l’Europe. Seule l’Amérique a refusé jusqu’ici le joug. Mais dans quelques jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le Reich. Ce sera la fin du monde libre.

Deux meurtres étranges viennent perturber les préparatifs. Les victimes sont d’anciens S.S. de haut rang jouissant d’une paisible retraite. Chargé de l’affaire, l’inspecteur March s’interroge.

S’agit-il d’un règlement de compte entre dignitaires ?

Mais, s’il s’agit d’affaires criminelles, pourquoi la Gestapo s’intéresse-t-elle à l’enquête ? Quelle est cette vérité indicible qui tue tous ceux qui la détiennent et semble menacer les fondations mêmes du régime ?

Le mystère s’épaissit et, dans Berlin pavoisée, les bourreaux guettent, prêts à tout pour étouffer dans la nuit et le brouillard les dernières lueurs de la liberté.

L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ

Un roman choc et inoubliable basé sur des faits réels !

Et si les Etats-Unis étaient restés neutre pendant la seconde guerre mondiale et que l’Allemagne avait gagné.

Berlin, 1964. On retrouve un corps mutilé au bord d’un lac, l’inspecteur March mène l’enquête mais sans raison apparente l’affaire va lui être retirée. Les questions s’accumulent dans son esprit : est-ce l’Etat qui veut cacher certaines infos, pourquoi personne ne lui répond quand il s’interroge quand il parle des juifs qui seraient partis à l’Est…

Son ex-femme et son fils sont des fervents admirateurs du Reich.

Le texte est vraiment troublant. On sent tous les doutes qui envahissent le personnage malgré le danger que représente le fait de remettre en question l’ordre établi. Pas facile d’agir quand même votre propre fils est en adoration totale vis-à-vis du Führer et qu’il pourrait vous dénoncer.

Fatherland est un superbe thriller uchronique sur fond historique, de Robert Harris, est à découvrir absolument. Un de mes livres cultes.

STANISLAS PETROSKY

J’aime beaucoup l’Histoire, plus particulièrement à partir de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce roman est une uchronie qui part sur la même base que Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick. Les « vainqueurs » du conflit sont les nazis…

Si dans l’œuvre de K. Dick c’est une résistance américaine et une guerre sous-jacente entre les Allemands et les Japonais qui sont les thèmes, Harris, lui, consacre son intrigue autour de la Gestapo qui n’a qu’un but : cacher les horreurs commises par le régime du Führer.

Kennedy se rend à Berlin en 1964 pour rencontrer Hitler, l’Allemagne tout entière se prépare à cet évènement, il faut montrer sa supériorité : des édifices plus grands que ceux des autres pays, la soumission complète d’un peuple, des fêtes plus fastueuses que nulle part ailleurs

https://polar.zonelivre.fr/robert-harris-fatherland/

Jean Langoncet dit: à

Aussi directe qu’une grenade à fragmentation dans un territoire occupé :

I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi shatze
You know I fight for fatherland.
I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi shatze
You know I fight for fatherland.
Little German boy
Being pushed around.
Little German boy
In a German town.
I’m a shock trooper in a stooper
Yes I am.
I’m a Nazi shatze
You know I fight for fatherland.
I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi shatz
You know I fight for fatherland.
Little German boy
Being pushed around.
Little German boy
In a German town.
Today your love, tomorrow the world!
https://www.youtube.com/watch?v=z6Xae9jsqxU

Marie Sasseur dit: à

« On n’imagine pas sérieusement qu’une telle entreprise éditoriale, adaptation et prolongement de l’édition allemande de 2016, ait des effets pervers de nature à révéler des vocations de néonazis. »

Bien sûr que non Passou ! on se demande même comment une telle idée tordue a pu vous traverser l’esprit. ( entre nous, feriez mieux d’enquêter à ce sujet.. )

Et puis FAYARD , pour la F.rance, n’est pas seul a faire de la pédagogie, pour les  » fils » de.

C ‘est ce que j’ai oublié de vous signaler l’autre jour:

« Pologne : une édition annotée de « Mein Kampf » va paraître en « hommage aux victimes »Le premier tirage est de 3.000 exemplaires et le livre coûtera environ 150 zlotys, soit 33 euros, un prix conséquent en Pologne. »

« Pour la première fois en Pologne, une édition annotée de Mein Kampf va paraître cette semaine. Pour le professeur Eugeniusz Krol, l’historien qui a préparé cette édition pendant près de trois ans, il s’agit d' »un hommage aux victimes ». »

Marie Gingault Journaliste

publié le 17/05/2021 à 20:48

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/pologne-une-edition-annotee-de-mein-kampf-va-paraitre-en-hommage-aux-victimes-7900032620

et alii dit: à

après avoir relu la critique de S Combe ( » Les historiens allemands s’étaient arraché les cheveux pour savoir s’il convenait ou non de mettre une virgule entre l’auteur et le titre de son livre, avant d’opter pour la virgule »., je suppose que P.Assouline a veillé,lui,à « chiader »-parodie- la ponctuation de son titre: »Historiciser… « Mein Kampf  » » !plus d’histoire de virgule, des points de suspension !
bonsoir

Paul Edel dit: à

Je trouve votre article passionnant mùaos bien optimiste Pierre Assouline à l’heure où un certain populisme devient menaçant et un refus de jouer le jeu des élections plus que problématique pour une partie grandissante de la nation. Je ne comprends toujours pas qu’on publie cet énorme ouvrage,bien sûr très encadré d’historiens de renom pour un torchon, afin de l’ entraver le plus possible dans sa diffusion.Qu’on m’explique cette contradiction.

Marie Sasseur dit: à

Qu’on m’explique cette contradiction.

Où va l’argent, c’est la réponse.

Phil dit: à

Il n’y a que l’éditeur Taschen qui produise des livres de trois kilos, intransportables, une spécialité allemande. Les films tournés sous le reich sont flanqués d’une obligation d’introduction, mélange d’avertissement et démontage avant projection, le public n’écoute pas, connaît la conclusion, attend l’extinction des feux. Souvenir d’une lecture d’un germaniste de Mein Kampf, par le linguiste Aurélien Sauvageot écrite en 1949 dans les ruines allemandes. Pas de glose, mais probablement pas republiable.

Jazzi dit: à

« Un sans-faute éditorial que cette historicisation de… Mein Kampf. »

Si j’ai bien compris, Passou nous dit que cette édition est exemplaire, tandis que tout dans son papier nous prouve le contraire ?

« Et après tout ça, vous êtes sûr que vous vous voulez l’acheter ? et le lire aussi ? vraiment ? Il faut vouloir, en effet. »

Non, pour info on préfèrera toujours lire la version gratuite en ligne et se faire notre propre opinion nous-même !
A part ça, laissons les morts enterrer les morts.

rose dit: à

et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi ».

Quand même, au-delà de la soupe poireaux pommes de terre, Marguerite, c’est quelqu’un.

rose dit: à

Où ?

Chez Fayard ?

D. dit: à

Comment ça, mùaos ?

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

A la semaine prochaine.
 »

c’est fou comme le temps passe vite.

puck dit: à

article très intéressant de passou, je connaissais pas cet auteur : Adolph Hit je sais pas quoi, il a écrit d’autres romans ? en tout cas ça donne envie de découvrir.

puck dit: à

« ni du traducteur Olivier Mannoni qui a dû batailler entre les völkisch et les judentum entre autres pour les restituer en français sans trahir la pensée de l’auteur »

on retrouve l’importance de la traduction chère à passou, sûr que c’est mieux de pas trop trahir Hitler, vu le sort de ceux qui ont essayé de le trahir de son vivant faut mieux faire gaffe.

puck dit: à

comme dit Montaigne « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage »

je sais pas si ça vaut aussi pour le nazisme ?

puck dit: à

par contre « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » sûr que ça marche pour les iraniens qui utilisent les grues pour pendre les homos.

même si les grues n’ont pas été inventées au départ pour cet usage, du coup ça peut scandalier les gens qui adorent les grues pour le rôle essentiel qu’elles ont jouée dans la construction de l’esprit occidental.

B dit: à

Message personnel à destination de Closer

N’oubliez pas de ranger vos deux baguettes de pain dans leur huche, elles risquent de rassir ou mollir.

B dit: à

Puck, il y a bien eu l’art dégénéré, de là, y entrevoir une barbarie pour nazi moyen.

B dit: à

Je me faisais cette réflexion en lisant certains posts hier, tous les billets mènent à Jérusalem. Y’en a marre bien qu’ici tours et détours nous mèneront à Dachau, Buckendwald, au strutohf, à Varsovie, et je ne sais dans quelle chambre à vapeur et autres camions à gaz injecté à l’intérieur. Combien de fois revisiterons nous l’horreur exemplaire. Arbeit macht frei.

B dit: à

Il aurait du enlever la pince à linge sur le nez avant de chanter, non?

B dit: à

D’un autre côté, s’il n’avait chanté ainsi d’une voix trop nasale, il n’aurait pas obtenu le Nobel. Qui se serait penché sur ses textes à part lui?

B dit: à

Jean, où étiez vous passé? Des vacances?

Jean Langoncet dit: à

@Qui se serait penché sur ses textes à part lui?

Pour les intonations de plus en plus nasales, voir Deleuze, alors prof à Paris 8 ; les seventies

Claudio Bahia dit: à

Je sais bien que ce n’est ni le moment ni le lieu, mais je dois vous annoncer que nous venons de passer la mesure de 500’000 quinhentos mil !!) morts du Covid au Brésil, aujourd’hui à 14 h, heure de Brasila
Et notre président qui continue de dire que le vaccin n’est pas nécessaire; il est atroce.

Nous allons quitter le Brésil pour nous installer au Portugal, se Deus quizer…

https://www1.folha.uol.com.br/equilibrioesaude/2021/06/brasil-chega-a-500-mil-mortes-por-covid.shtml

gisèle dit: à

@ CP . Un commentaire pour vous à propos du théâtre de Nohant, à la toute fin du fil précédent sur le théâtre.Il y a là un tout autre aspect de la vie à Nohant et de George Sand elle-même.

C.P. dit: à

Gisèle, je vous ai répondu sous le précédent billet, à la suite de votre message.

B dit: à

Gisèle, vous seriez enfin sympa de garder pour vous ce qui appartient à d’autres, je ne reviens évidemment pas sur votre prolixité culturelle mais sur le sans gêne qui vous anime et semble vous autoriser à communiquer des info qui si pas précieuses ne devraient en pas atterrir dans le panier de vos expertes amies professionnelles. Je suppose que ces pécadilles n’ont aucune espèce d’importance pour vous et que bien que l’effort que je vous demande ne soit en aucune façon lucratif vous y consentirez. Cela fait des années que cela dure et à côté de ce que mon  » existence » vous a permis d’amasser en terme de liquidités, j’estime que c’est le moindre respect que vous nous devez à mon fils et moi. Je vous laisse en compagnie de vos pro de la culture et des gens qui vous méritent, á votre bassesse, votre culot, votre malhonnêteté, votre esprit dérangé, votre obstination, votre obsession sexuelle, votre fatuité, votre égoïsme, votre sadisme, vos salopes et leurs saloperies, votre goût pour les relations incestueuses entre autres charmes émanant de votre si répugnant profil. Inutile de répondre en message codé ou par le déni. A Gisèle, Closer, et tous les remplaçants du non regretté C.a.o.x. Un bel été à votre illustre compagnie ainsi qu’à ce Bel ami que vous parvenez à incarner à quelques non négligeables différences près, seul le résultat compte.

rose dit: à

Swear swore swore, jurer.
Bordel.

rose dit: à

Tsss, deux baffes
Swear, swore, sworn.
Jurer.

rose dit: à

B dit: à
Gisèle, vous seriez enfin sympa de garder pour vous ce qui appartient à d’autres, je ne reviens évidemment pas sur votre prolixité culturelle mais sur le sans gêne qui vous anime et semble vous autoriser à communiquer des info qui si pas précieuses ne devraient en pas atterrir dans le panier de vos expertes amies professionnelles. Je suppose que ces pécadilles n’ont aucune espèce d’importance pour vous et que bien que

Ça sert à rien de blablater.
C du viol.
De la vie privée d’autrui.
Répréhensible par la loi.
Gisèle est un pseudo.

Plus grave pour celui qui le commet que pour celui qui le subit.

N’empêche, c’est du viol.

Comme écouter les conversations de quelqu’un d’autre sans son accord, cela s’appelle la violation des conversations.

rose dit: à

B

C’est aussi faire feu de tout bois.

Ou encore tout fait ventre.

C’est d’une impudeur rare.
Pour ma part, je trouve cela obscène.
Raymond Devos dans 29 29 UN JOUR SANS MOI 31 EXTRAVAGANCES montre/démontre que loin d’être un grand comique, il est un grand poète.
Oui.

Derrière une apparence, il y a l’autre.
Encore faut-il tomber les masques, c’est pas gagné.

rose dit: à

C’est pas gagné mais c’est possible.

C’est pas gagné maid c’est faisable.

Encore faudrait-il le vouloir et sur ce désir là de cette interaction là, n’avons aucun pouvoir.

B dit: à

Erratum : Deux baguettes, ou de tambour, c’est comme en voudra. Ma volonté s’inscrivait dans une démarche de description esthétique, that’s all. Ceci étant posé, restent tant d’amateurs qui n’en sont pas découragés pour autant.

et alii dit: à

rose,De la vie privée d’autrui.
j’en suis arrivée à l’opinion,qu’avec internet, cet argument est quand même « controuvé », même si je suis pour; et à propos des « personnages »,a fortiori

B dit: à

Ni vous ailleurs,Gloser, une histoire de valeur ajoutée, vraisemblablement. Allez comprendre le fait économique.

B dit: à

l’opinion,qu’avec internet, cet argument est quand même « controuvé », même

Par déductions, par système indirect, une possibilité de découvrir ce qui s’échange en dehors d’Internet et qui par le plus grand des hasards se retrouve plus ou moins crypté dans les propos en circulation sur le net.

et alii dit: à

je me souviens qu’en classe de 2nde, nous avions un condisciple qui s’affirmait hitlérien; il y avait un
antisémitisme certain dans la classe, contre lequel les enseignants ne cherchaient pas à lutter, et que certains partageaient même ouvertement

renato dit: à

Étant donnée l’actualité :

Chaque fois qu’un enfant donne un coup de pied à quelque chose dans la rue, l’histoire du football recommence.

Il y a une idée de suprématie, de pouvoir, dans le foot, qui me paraît horrible.

Le football est populaire parce que la bêtise est populaire.

Jorge Luis Borges

rose dit: à

Et alii

Controuvé.
Si je dis où est située la tombe du père de mes enfants, je le dis.
Si autrui le dit à ma place sans mon accord c’est un viol de ma vie privée.

Cela étant, la délicatesse de Raymond Devos au regard de son apparence corporelle est inouïe.

Hier, au scrabble, j’ai fait inouïes.
Oui, oui, oui.
Trop fière la meuf.
Je me la suis pétée modeste.
Tu parles que mon cul est du poulet tandoori.

et alii dit: à

quand enseigne-t-on le « nazisme » au lycée?

rose dit: à

Une démarche de dimension esthétique.

Pourquoi alors s’adresser à Gisèle.

Autant l’adresser au vulgum pecum.

Parce que Gisèle l’envoyer sur les roses un dimanche matin revient à en faire un jour du saigneur.
Ah que berk.

Vais voter.

closer dit: à

Puck, vous êtes d’une rare mauvaise foi…
Fern quitte Empire parce que la ville disparaît tout simplement. Mais elle aurait pu se fixer ailleurs; elle a eu des occasions faciles et confortables; or elle ne le fait pas et ce n’est évidemment pas pour des raisons économiques…Quand arriverez-vous à liquider votre surmoi marxiste ? Je crains qu’il ne soit trop tard.

renato dit: à

Île de San Giorgio, Venise, le Labyrinthe de Borges ouvert au public.

Créé en 2011 suite à une suggestionne de María Kodama, qui a souhaité se souvenir de l’amour de son mari pour Venise, le labyrinthe est composé de 3200 plants de buis hauts de quatre-vingt-dix centimètres et il serpente sur un kilomètre derrière les deux cloîtres de la Fondation Giorgio Cini.

JiCé..... dit: à

Il y a pourtant plusieurs Champions du Mal Absolu dans l’Histoire affolante des Terriens débiles, mais c’est toujours Dolfie P’tite Mustach qui attire le plus de clientèle…

Pourquoi ?

Ben, peut-être à cause de ces affreux poils sous le nez qui font ressortir sa personnalité obscène. Ce qui permet de dédouaner, facile, le bon peuple teuton, démocratique à souhait.

Bon vote (ou bonne abstention…) !

Jazzi dit: à

« Île de San Giorgio, Venise, le Labyrinthe de Borges ouvert au public. »

Cette occupation étrangère (néo colonialisme) de l’Île-cimetière de Venise est proprement insupportable !
Rendez la mort à Venise aux Vénitiens !

Jibé dit: à

Rééditer Mein Kampf, ce torchon comme dit JJJ. Est-ce bien nécessaire? Bouquin mal construit, truffé d’erreurs, didactique d’autodidacte (Adolf) ayant mal digéré des lectures lacunaires. François6poncet, en 1934, alors ambassadeur à Berlin, avait dit « tout Français devrait lire ce livre ». En 1934, sûrement.
Aujourd’hui? Soit vous êtes historien, politologue, par exemple, vous avez envie de savoir, vous le trouvez partout. Vous pouvez avoir envie de lire cet appareil critique d’historicisation.
Soit vous pouvez vous attendre à vous emme.rder ferme en le lisant, en vous tapant un appareil critique bouclier -est-ce bien nécessaire?
Soit vous avez des accointances nazies, et vous vous foutez de l’appareil critique, vous avez déjà vos convictions, ce bouquin est pour vous un guide, un führer, et vous l’avez lu.
Se dédouaner en virant des fonds à Auschwitz-Birkenau, sur l’historicisation de ce bouquin? J’aime pas l’idée.

Jazzi dit: à

Cette édition de « Mein Kampf », texte hautement toxique dont on a pu mesurer l’étendue des dégâts, enchâssé au coeur d’un ensemble de murs plus ou moins étanches érigés par une kyrielle de commissions d’experts serait du plus haut comique si ce n’était tragique : un Tchernobyl textuel dont on ne sait plus comment s’en débarrasser.
D’autant plus que le livre circule librement sur internet !

Cela nous ramène aux « Pamphlets » de Céline.
Faut-il dès lors les publier avec un préface permettant de les contextualiser et un appareillage de notes protectrices, Passou ?

et alii dit: à

c’est vrai qu’on parle de notre temps comme du « post-nazisme » (P.Legendre recommandé par P.Assouline)

B dit: à

Surmoi marxiste

Les prolétaires ne s’appartiennent pas, leur force de travail ne leur appartient pas, tout ce qui pourrait être négocié à la hausse n’existe ainsi pas dans l’esprit des capitalistes adeptes du libéralisme. Esclaves sans droits que ceux qui leur sont concédés et qui ces temps ci se réduisent en vertu d’une mondialisation qui profitent aux esprits supérieurs munis du don atavique de l’exploitation, de la rentabilisation avec pour toute devise et morale Extraire le jus, jeter la pulpe. Dire merci. C’est déjà bien qu’ils profitent des temps de paix, ainsi ils peuvent survivre en gardant pour eux leurs revendications . Quant à ceux qui forcément exclus du système de production de richesse robotisé, informatisé, qu’ils crèvent ou qu’ils acceptent les conditions nouvelles d’une nouvelle exploitation permise en Europe par l’Europe, il y a des cohortes de bras qui ont besoin de travailler pour 4 euros de l’heure et ben3ficient d’une libre circulation. Cependant, dans le domaine de l’agriculture, en France, quelques difficultés à voir à qui cela profite, le nombre de suicide chez les propriétaires n’est pas sans attirer l’attention. Vous c’est l’immobilier et l’exploitation d’idées qui ne sont pas les vôtres, Closer, si je ne commets pas d’erreurs en plus du fruit de votre génie personnel que personne ne vous contestera.

Jazzi dit: à

« Se dédouaner en virant des fonds à Auschwitz-Birkenau, sur l’historicisation de ce bouquin? J’aime pas l’idée. »

Moi non plus, Jibé.
C’est comme réactiver le virus de l’antisémitisme en donnant à croire que, au nom de leur mémoire, les Juifs sont prêts à se faire du fric sur la Shoah !

et alii dit: à

en cherchant un peu: »
« Avec ma précédente lecture “Hitler” de Johann Chapoutot et Christian Ingrao, je pensais que mon ignorance sur le nazisme était un lac.
J’ai déjà beaucoup appris, surtout que comme un lac d’eau claire le propos fut limpide.
Avec ce présent livre, je découvre que mon inculture et mon ignorance sur le nazisme sont plutôt de taille océanique !
Le livre est une sorte de résumé / condensé des recherches / livres de Johann Chapoutot dans tous ces domaines et bien plus.
Il se termine sur des notes plus personnelles du rapport de l’historien face à son sujet d’étude, face à la société actuelle et nos comparaisons “c’est comme les années 30”.
Conclusion
Je ne savais RIEN.
J’ai appris des chronologies, vu des documentaires (j’en mesure maintenant la “qualité”).
Lisez ce livre (ou “Hitler”). il y a en effet un point important qu’il vous faut saisir :

Le nazisme était-il vraiment le monstre “hors-sol” ou plutôt “Hors époque” que certains dépeignent ?
La réponse est importante pour nous européens, occidentaux, humains …
https://post-tenebras-lire.net/comprendre-nazisme-johann-chapoutot/
Et cette réponse vous la trouverez dans ce livre (me voilà bien péremptoire, mais j’en suis convaincu)
nulle certitude que nous en sachions tant que ça pour ne pas suivre les conseils du billet
bonne journée

Janssen J-J dit: à

@ ce que les pêcheurs.ses de perles ont rapporté à la maison, dernièrement (20.6.21@9.59)

On n’imagine pas sérieusement qu’un jour vous arriverez à liquider votre surmoi marxiste.
On n’imagine pas sérieusement que vous comprendrez le fait économique.
On n’imagine pas sérieusement que si autrui le dit à sa place sans son accord, ce soit un viol de sa vie privée.
On n’imagine pas sérieusement que le football soit populaire parce que la bêtise serait populaire.
On n’imagine pas sérieusement qu’une telle entreprise éditoriale ait des effets pervers de nature à révéler des vocations de néonazis.

*Tout ce qu’on n’ose pas imaginer… mais que l’Herdélie a …

Jazzi dit: à

De quelle tartufferie ce verbe « historiciser » est-il le nom ?

D. dit: à

texte hautement toxique dont on a pu mesurer l’étendue des dégâts

Ça sert à quoi d’écrire une telle évidence en boucle ?
A rien.
L’écueil est d’imaginer qu’en le répétant cela touchera ceux qui sont d’un avis contraire. Beaucoup de musulmans radicaux par exemple. Parce que les juifs, parce que la revanche, parce que ce qu’ils veulent construire est idéologiquement proche du modèle politique national-socialiste.

Au lieu d’écrire en boucle pour des gens qui ne liront jamais ce que vous écrivez en boucle, cherchez plutôt les moyens de les atteindre. Pas forcément la tête, mais le bas. Les gens ordinaires abusés. Il faut que l’intelligence du bas comprenne comment elle est abusée jusqu’à ce qu’elle se retourne contre le haut.

et alii dit: à

des dates:c’est en anglais:
L’antisémitisme en Allemagne
L’époque post-nazie de 1945 à 1995
Édité par Rainer Erb
Année du droit d’auteur 1997

renato dit: à

San Giorgio l’ïle cimitière ?! ça alors !

Jazzi dit: à

« Tout ce qu’on n’ose pas imaginer… mais que l’Herdélie a … »

Moi je suis tranquille, JJJ, renato dit que je n’ai aucune imagination !

renato dit: à

On n’imagine pas sérieusement Janssen J-J…

Jazzi dit: à

Vous disiez San Giogio et je pensais San Michelle, renato.
De fait, Venise, ville muséifiée, ne m’apparait plus que comme une vaste nécropole !

et alii dit: à

selon wiki!
San Michele est l’île-cimetière de la ville de Venise en Italie, située au nord de la cité, à mi-chemin de l’île de Murano.

et alii dit: à

pour rose , fan de cimetières:

Les cimetières sont divisés selon la religion du défunt. Ainsi, on y trouve des divisions catholique, orthodoxe et évangélique. Le cimetière juif de Venise se trouve sur l’île du Lido. On retrouve dans ce cimetière les dépouilles de grands noms telles que celles de :

Tombe
Louis Léopold Robert (1794 – 1835)
Christian Doppler (1803 – 1853)
Frederick Rolfe (1860 – 1913)
Serge Diaghilev (1872 – 1929)
Igor Stravinsky (1882 – 1971)
Ezra Pound (1885 – 1972)
Helenio Herrera (1916 – 1997)
Luigi Nono (1924 – 1990)
Joseph Brodsky (1940 – 1996)
Olga Rudge (1895 – 1996)
Carré militaire
Un carré militaire français, rassemblant les tombes de 18 militaires décédés à la fin de la Première Guerre mondiale, se trouve également sur l’île San Michele. Ces hommes appartenaient majoritairement au Centre d’Aviation Maritime de Venise, dépendant de la Marine nationale française qui assurait la permanence d’hydravions sur la Mer Adriatique. Les tombes sont alignées en une rangée, aux côtés de celles de militaires italiens.

renato dit: à

Venise vaste nécropole n’est qu’un poncif plus qu’abusé car il s’agit d’une ville très active — vivante donc —.

et alii dit: à

et l’ile du Lido:
L’île est caractérisée par des constructions du xviiie siècle, telles que les « murazzi », œuvres de défense de la lagune contre la mer, qui s’étendent presque jusqu’à l’esplanade du Casino et du Palais du Cinéma.

L’île est aussi le lieu où fut construit dans les années 1930, le Palais du Cinéma où la Biennale de Venise organise, entre autres événements culturels, le concours international d’art cinématographique de Venise.

Vers le centre de l’île, l’architecture s’enrichit d’édifices de style « liberty » et de zones de verdure telles que le Granviale, la rue large et arborée qui traverse l’île perpendiculairement et qui possède plusieurs édifices et hôtels du xixe siècle.

De l’esplanade, depuis le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, la Riviera San Nicolò est une longue allée qui longe la lagune et mène jusqu’à San Nicolò, où se trouve la plus grande fortification de l’île et l’église reconstruite au xviie siècle. C’est à cet endroit que le jour de l’Ascension est toujours célébré lors de la « fête de la Sensa ».

À côte de l’église, le cimetière israélite de 1389, restauré, est visitable. Sur la partie opposée, une autre large allée longe la mer sur toute la longueur de l’île.

Jazzi dit: à

« le cimetière israélite »

Ghetto est un mot vénitien, et alii…

et alii dit: à

le mariage le doge!
Le festival La Sensa à Venise est ancré dans la République Sérénissime, qui a instauré cet événement traditionnel le jour de l’Ascension du Christ (Sensa en dialecte local), pour rappeler deux victoires très importantes. L’une est celle du 9 mai de l’an 1000, lorsque le doge Pietro Orseolo II a vaincu les pirates slaves qui menaçaient la Dalmatie, permettant à Venise de commencer son accomplissement pour atteindre la domination de la mer Adriatique. Le deuxième événement traditionnel à Venise commémore la victoire de 1177, lorsque le doge Sebastiano Ziani a accueilli dans la basilique Saint-Marc Frédéric Barberousse et le pape Alexandre III, pour conclure le traité de paix marquant la fin du conflit séculaire entre l’Empire et la papauté . A cette occasion, le Doge a reçu du Pape un anneau béni en signe de récompense, confirmant la domination de Venise sur les mers.

A Venise, la Festa della Sensa atteint son apogée avec la cérémonie des noces de la mer : Venice Doge, à bord du Bucentaur , atteint l’île de Sant’elena où il rencontre l’évêque à San Pietro di Castello et reçoit sa précieuse bénédiction. Arrivé à l’embouchure du port de San Nicolò, le Doge jeta un anneau d’or dans les eaux de la lagune pour sceller le lien entre Venise et la Mer.

Après la chute de la République de Venise, Venise a commencé à célébrer le Festival Sensa à partir de 1965 pour célébrer le mariage de la mer avec la Festa della Sensa Regatta . Aujourd’hui, le Festival Sensa représente une occasion importante de se réunir pour découvrir l’histoire de Venise et maintenir en vie les fêtes traditionnelles de Venise.

Conformément à la tradition, le Festival Sensa 2021 commencera par le défilé classique de l’ eau , composé des bateaux à rames de la Venetian Rowing Society et dirigé par la « Serenissima », avec le maire et les autorités de la ville à bord. De Saint-Marc, la procession atteindra le port de Saint-Nicolas, où sera célébré le rite de Venise marié à la mer avec le lancement symbolique de l’anneau dans l’eau . Une fois dans le Lido, l’église de St Nicolò accueillera le service religieux rituel.

et alii dit: à

paraitre (billet)
PARAÎTRE signifie encore Briller, se distinguer, se faire remarquer.
on dit l’être et le paraitre CNRTL

Jazzi dit: à

Je ne sais pas si nous constituons un échantillon représentatif, mais Hector, Chedly et moi, sis dans le 12 arr. de Paris, allons donner notre voix, au nom de la compétence et en dehors de tout esprit partisan, à… Valéry Pécresse.

Jazzi dit: à

A propos de paraître ou ne pas paraître, je n’ai pas compris le lien entre Léon-Paul Fargue et « Mein Kampf » dans l’incipit du billet de Passou ?

et alii dit: à

et le ghetto à la crème se mange à quelle fête ?

Paul Edel dit: à

Dans « Libération » du 1er juin 2021 on examine cet ouvrage « Historiciser le mal » sur 4 pages avec arguments pour et contre.
Johann Chapoutot, spécialiste du nazisme, interviewé affirme lui que cette entreprise d »historiciser le mal » » repose sur un malentendu car selon lui « Mein Kampf » n’est pas la Bible du nazisme.
A la question , posée le journaliste de « Libération » : « la version allemande de l’ouvrage réédité s’est écoulée à ce jour à plus de 100 000 exemplaires. N’est-ce pas la preuve que le livre intéresse ? »
Chapoutot répond ceci :
« Cet intérêt peut s’expliquer par le fait que les Allemands ont une familiarité évidente avec le personnage d ‘Hitler. Il faut rappeler que du fait de sa large diffusion administrative dans les années 3O « Mein Kampf » est presque devenu un objet de famille en Allemagne. A qui le livre de Fayard s’adresse-t-il ? Pas aux chercheurs, qui lisent l’allemand. Au grand public ? Mais les livres d’histoires sont déjà nombreux, et ne coutent pas 100 euros.. »
Dans ce même numéro de « Libération » selon le traducteur Olivier Mannoni, qui a traduit « Mein Kampf » pour Fayard, ce manifeste d’Hitler est le modèle du livre complotiste.
Mannoni déclare : « Mein Kampf est à mon avis l’un des textes complotistes majeurs du XX° siècle. «
Il précise : « Le chapitre XI sur la race, où apparait le thème des Juifs qui viennent copuler avec de jeunes allemandes pour que la race soit mêlée et qu’elle s’éteigne, résonne avec la théorie moderne du « grand remplacement ». Quand on connait la puissance actuelle des thèmes complotistes sur les réseaux sociaux, on peut quand même s’interroger.
Rappelons que nous vivons une époque où des attentats racistes et antisémites se multiplient et s’aggravent.

et alii dit: à

Rappelons que nous vivons une époque où des attentats racistes et antisémites se multiplient et s’aggravent.
oui; merci de le souligner sans contorsions et fixettes à la mode erdélienne

et alii dit: à

merci, renato, moi, je suis une inconditionnelle des « jardins »

rose dit: à

Et les aubergines comment D. ? 😋

rose dit: à

Renato, Jazzi
Sont incroyables vos photos vies du ciel où les carrés sont vraiment des carrés.

rose dit: à

Et alii

Fan des cimetières est excessif.
J’honore mes morts.
Et ceux que j’aime quand ils n’ont pas eu la mauvaise idée de se faire réduire en cendres.

rose dit: à

J’aurais bien voté Clémentine Autain.

et alii dit: à

rose, je vous indique un rituel pour l’anniversaire demort de nos aimés:une veilleuse!
comme vous l’a dit Bloom
Les veilleuses sont des lumières contre l’oubli. Elles sont allumées dans les synagogues pour perpétuer le souvenir de ceux qui nous ont quittés. A défaut de bougies, certaines possèdent un tableau d’allumage électrique avec une plaque comportant le nom du défunt. Les personnes sans héritiers peuvent charger le Consistoire de s’occuper de leur enterrement, de rappeler chaque année leur nom et de faire réciter un Kadich en leur mémoire dans les différentes synagogues

et alii dit: à

rose, jevous remercie de votre préoccupation de m’instruire mais je suis plus âgée que vous et j’ai perdu beaucoup de famille :occasion pour moi d’apprendre et m’intéresser, même aux autres
https://journals.openedition.org/diasporas/874

puck dit: à

@closer, mauvaise foi ?

déjà vous ne semblez rien connaitre de cette petite ville « Empire » (c’est l’avantage d’être fan de séries américaines). Le choix de cette ville ne peut pas être un hasard, je ne sais pas si c’était déjà le cas du livre document dont est tiré ce film documentaire ? on ne peut choisir un tel lieu par hasard sans imaginer qu’il représentera en soi un personnage à part entière. de cette cité ouvrière il ne reste qu’une épicerie / station essence célèbre pour son panneau « Welcome to nowhere » sur la route qui mène aux redrocks. On imagine qu’avant de devenir une ville fantôme cette cité ouvrière, où la quasi totalité des habitants travaillaient pour cette mine de gypse, devait être une ville pas comme les autres : endroit perdu du trou du cil du monde au milieu du désert où l’on ne peut survivre que grâce à une forte entraide et solidarité entre les personnes qui y vivent, un truc qui ressemble probablement à une civilisation du coeur dont il a été question dernièrement, comme cela devait exister dans les cités ouvrières du nord de la France ou d’Angleterre.
Du coup, en perdant cette ville on ne perd pas que son travail, on perd beaucoup plus, dont une façon de vivre avec les autres.
Ce type de ville et ce mode de vie ont dû probablement représenter un idéal pour les pionniers américains (est-ce leur surmoi marxiste ?).

La conquête de l’ouest maintenant c’est fini, game over, du coup il ne reste plus la moitié du quart d’un pionniers aux usa, ils correspondaient à un mouvement historique de colonisation, ils ont disparu avec elle, aujourd’hui il ne reste plus rien à coloniser, ne reste dans l’imaginaire américain qu’un idéal de vie attaché à cette période de leur espace temps historique (on pourrait écrire la même histoire pour les sionistes dont le surmoi était aussi vachement marxiste).

Il ne reste plus de pionniers, par contre depuis quelques années sont apparues une nouvelle population que l’on appelle des « nomades ». D’où le titre : Nomadland. Des nomades et non pas des pionniers, je ne vous ferai pas l’injure de redire encore une fois la différence entre ces deux mots dans la différence de projets qu’ils représentent.
D’où le titre : « Nomadland », non pas Pioneerland ».

Voilà closer ! si maintenant dire cela, à savoir évoquer dans cette histoire la composante socio économique c’est avoir un surmoi marxiste cela exprime plus quelque chose la pauvreté de votre vision du monde réduite par la peur de votre surmoi libéral de ne pas succomber à ce surmoi marxiste.

Parce que si vous lisez n’importe quel article, ou documentaire ou n’importe quoi parlant de cette nouvelle population de nomades la dimension économique est toujours présente, il n’y a que vous et vatre analyse qui se refuse de l’évoquer en pondant un truc du genre : « ces nomades ne sont pas là pour des raisons économiques », peut-être parce que le film ne le montre pas, sauf que si le film ne le montre pas c’est peut-être parce que tout le monde à part vous le sait crétin que vous êtes !

Bloom dit: à

Du temps où l’on prenait l’avion, Mein Kampf était en vente libre, voire en tête de gondole dans tous les aéroports indiens, de Mumbai à Chennai, de Delhi à Kolkata, de Bangalore à Ahmedabad.
En Inde, Hitler est considéré comme un grand leader. Dans les lycées, son portrait voisine avec ceux d’Einstein et de Gandhi.
A cet égard, je suis persuadé que beaucoup ne connaissent pas la seconde lettre que Gandhi envoya à Hitler en 1940.
De quoi modérer son enthouiasme pour le « fkir à demi-nu », comme l’appelait Churchill…

Letter to Adolf Hitler, 1940

WARDHA,

December 24, 1940

DEAR FRIEND,

That I address you as a friend is no formality. I own no foes. My business in life has been for the past 33 years to enlist the friendship of the whole of humanity by befriending mankind, irrespective of race, colour or creed. I hope you will have the time and desire to know how a good portion of humanity who have been living under the influence of that doctrine of universal friendship view your action. We have no doubt about your bravery or devotion to your fatherland, nor do we believe that you are the monster described by your opponents. But your own writings and pronouncements and those of your friends and admirers leave no room for doubt that many of your acts are monstrous and unbecoming of human dignity, especially in the estimation of men like me who believe in universal friendliness. Such are your humiliation of Czechoslovakia, the rape of Poland and the swallowing of Denmark. I am aware that your view of life regards such spoliations as virtuous acts. But we have been taught from childhood to regard them as acts degrading humanity. Hence we cannot possibly wish success to your arms. But ours is a unique position. We resist British Imperialism no less than Nazism. If there is a difference, it is in degree. One-fifth of the human race has been brought under the British heel by means that will not bear scrutiny. Our resistance to it does not mean harm to the British people. We seek to convert them, not to defeat them on the battle-field. Ours is an unarmed revolt against the British rule. But whether we convert them or not, we are determined to make their rule impossible by non-violent non-co-operation. It is a method in its nature indefensible. It is based on the knowledge that no spoliator can compass his end without a certain degree of co-operation, willing or compulsory, of the victim. Our rulers may have our land and bodies but not our souls. They can have the former only by complete destruction of every Indian-man, woman and child. That all may not rise to that degree of heroism and that a fair amount of frightfulness can bend the back of revolt is true but the argument would be beside the point. For, if a fair number of men and women be found in India who would be prepared without any ill will against the spoliators to lay down their lives rather than bend the knee to them, they would have shown the way to freedom from the tyranny of violence. I ask you to believe me when I say that you will find an unexpected number of such men and women in India. They have been having that training for the past 20 years. We have been trying for the past half a century to throw off the British rule. The movement of independence has been never so strong as now. The most powerful political organization, I mean the Indian National Congress, is trying to achieve this end. We have attained a very fair measure of success through nonviolent effort. We were groping for the right means to combat the most organized violence in the world which the British power represents. You have challenged it. It remains to be seen which is the better organized, the German or the British. We know what the British heel means for us and the non-European races of the world. But we would never wish to end the British rule with German aid. We have found in non-violence a force which, if organized, can without doubt match itself against a combination of all the most violent forces in the world. In nonviolent technique, as I have said, there is no such thing as defeat. It is all ‘do or die’ without killing or hurting. It can be used practically without money and obviously without the aid of science of destruction which you have brought to such perfection. It is a marvel to me that you do not see that it is nobody’s monopoly. If not the British, some other power will certainly improve upon your method and beat you with your own weapon. You are leaving no legacy to your people of which they would feel proud. They cannot take pride in a recital of cruel deed, however skilfully planned. I, therefore, appeal to you in the name of humanity to stop the war. You will lose nothing by referring all the matters of dispute between you and Great Britain to an international tribunal of your joint choice. If you attain success in the war, it will not prove that you were in the right. It will only prove that your power of destruction was greater. Whereas an award by an impartial tribunal will show as far as it is humanly possible which party was in the right. You know that not long ago I made an appeal to every Briton to accept my method of non-violent resistance. I did it because the British know me as a friend though a rebel. I am a stranger to you and your people. I have not the courage to make you the appeal I made to every Briton. Not that it would not apply to you with the same force as to the British. But my present proposal is much simple because much more practical and familiar. During this season when the hearts of the peoples of Europe yearn for peace, we have suspended even our own peaceful struggle. Is it too much to ask you to make an effort for peace during a time which may mean nothing to you personally but which must mean much to the millions of Europeans whose dumb cry for peace I hear, for my ears are attuned to hearing the dumb millions? I had intended to address a joint appeal to you and Signor Mussolini, whom I had the privilege of meeting when I was in Rome during my visit to England as a delegate to the Round Table Conference. I hope that he will take this as addressed to him also with the necessary changes.

I am,

Your sincere friend,

M.K. GANDHI

Bloom dit: à

fAkir (fucki/e/r?)

puck dit: à

oups : redrocks / blackrocks

puck dit: à

quand « Mein Kampf » est paru en Allemagne il était interdit en France.
Seul un professeur de philo spécialiste de Spinoza, après se l’être procuré, a écrit un petit livre critique : « Hitler par lui-même d’après « Mein Kampf » paru en 1933 et qui permettait aux français d’avoir accès à la « pensée » d’Hitler.

Ce livre vient d’être réédité par les éditions Kimé.

racontpatavi dit: à

Oh merci pour le ghetto à la crème!

(Ce fameux bouquin sans intérêt traduit et annoté reste cependant une grenade dégoupillée.)

Marie Sasseur dit: à

Ce que vous pouvez être radin Edel.
Passou vous enjoint de dépenser 100 euros pour Auschwitz- Birkenau et vous, qu’est ce que vous faites ? Vous lisez le journal, pour commencer à mégoter, que ce grand livre de ce grand écrivain serait plein de fakes, patati, patati, que ce ne serait pas le graand livre du naze.
Belle mentalité.
Si vous n’avez pas les moyens, achetez l’édition polonaise au moins; à 33 euros…seulement! C’est une affaire !

D. dit: à

Alors l’Éternel répondit à Job du milieu de la tornade, et dit :

2 « Qui est celui-ci qui obscurcit les desseins1 par des discours sans connaissance ?

3 Mets donc une ceinture à tes reins, comme un homme ! Alors je t’interrogerai et tu m’instruiras.

4 « Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Déclare[-le-moi] si tu as de l’intelligence !

5 Qui lui a établi sa mesure si tu le sais ? Ou qui a étendu le cordeau sur elle ?

6 Sur quoi ses bases sont-elles posées1 ? Ou qui a placé sa pierre angulaire,

7 quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie ?

8 « Et qui a enfermé la mer avec des portes, quand elle s’élança et sortit du ventre maternel,

9 quand je fis de la nuée son vêtement, et de l’obscurité ses langes ;

10 quand je lui fixai mes limites et lui mis des barres et des portes,

11 et quand j’ai dit : « Tu viendras jusqu’ici mais tu n’iras pas plus loin, et ici s’arrêtera l’orgueil de tes vagues » ?

12 « As-tu, depuis que tu vis1, donné des ordres au matin ? As-tu montré à l’aube du jour sa place,

13 pour qu’elle saisisse les bords de la terre, et que les méchants en soient secoués ?

14 Elle se transforme comme l’argile sous le sceau, et [toutes choses] se présentent comme parées d’un vêtement.

15 Mais les méchants sont privés de leur lumière1, et le bras levé est brisé.

16 « Es-tu allé aux sources de la mer, et as-tu marché dans les profondeurs de l’abîme ?

17 Les portes de la mort ont-elles été mises à découvert pour toi ? Et as-tu vu les portes de l’ombre de la mort ?

18 As-tu considéré les vastes espaces de la terre ? Dis-le si tu sais tout cela.

Jean Langoncet dit: à

@Si vous n’avez pas les moyens, achetez l’édition polonaise au moins; à 33 euros…seulement! C’est une affaire !

Vous pouvez aussi écouter Zemour de La Télé. Il tient une tribune quotidienne sur Cnews.

et alii dit: à

Oh merci pour le ghetto à la crème!
je vous en prie, c’était une allusion à ce qui est appelé sur la toile « humour ghetto » :je n’y ai pas surfé!

Marie Sasseur dit: à

Mieux Langoncet , il y a ici des lecteurs de Camus. Renaud, pas l’autre .
Qu’ils se manifestent.

B dit: à

Bloom, aurait il écrit la même lettre après avoir eu vent de 5 ou 6 millions d’exterminés dans les conditions que l’on a su, il m’a l’air d’en vouloir aux anglais et pas sans raisons. Je traduis mal l’anglais, Gandhi était il lui aussi adepte de la purification ethnique en 1940? Mitterand par exemple est resté à Vichy jusqu’en 42 et l’Allemagne n’a été identifiée très tard en conservant de plus un pouvoir sur ses citoyens dignes des temps glorieux d’Hitler, sans non plus parler de l’hypocrisie générale pour employer des experts nazis dans les services de renseignement dont on peut douteuses méthodes. J’imagine assez mal Gandhi adepte de la non violence cautionner la politique du IIIeme Reich dans toutes ses dimensions. S’est il exprimé à ce sujet un peu plus tard dans la chronologie historique pour apporter son soutien inconditionnel ou son pardon?

B dit: à

Sues, denazifiée…

et alii dit: à

j’ai oublié le nom du livre d’ethnologie qui signale un enfant « aborigène » nommé hitler;mais je vois sur google qu’il n’était pas une telle exception :
« Un habitant de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a été autorisé par la justice américaine à changer son nom de famille pour prendre celui d’Hitler. Cette décision a été rendue effective lundi dernier.
Il s’appelle désormais Isidore Heath Hitler. Ce père de famille néo-nazi, originaire de Pennsylvanie aux Etats-Unis, a obtenu le droit, le 24 mars dernier, de changer son nom de famille initial, Campbell, pour prendre celui du dictateur allemand, rapporte 20 Minutes. La décision est appliquée depuis lundi 8 mai.
https://www.bfmtv.com/international/un-supremaciste-blanc-autorise-a-prendre-hitler-comme-nom-de-famille_AN-201705120042.html

Paul Edel dit: à

oui, Marie Sasseur, je dépense mon argent à acheter les journaux et des livres d’historiens et de sociologues . Les bibliothèques entières consacrées au phénomène nazi par les historiens et les témoignages multiples des survivants auraient dû suffire pour prendre mesure de ce qui s’est passé,or, ce n’est pas ce qui se passe. je vous rappelle combien est mince la couche culturelle qui nous intéresse et que nous défendons; elle ne nous protège pas, hélas, d d’un retour de la barbarie et de mouvements de fonds inquiétants , en Europe, où des attentats racistes et antisémites se multiplient.

B dit: à

Oh merci pour le ghetto à la crème

Oh merci pour vos mercis, ils sont ennuyeux mais reste à supposer que c’est votre manière de tenter l’ironie ou l’humour, le gag répétitif. A moins que ce soit une façon parisienne, une mode ou encore une nouvelle signature. Rien ne vous oblige à vous signaler ainsi à chaque chapitre.

et alii dit: à

je crois que c’était une remarque de:
Nigel Barley, né en 1947 à Kingston upon Thames (Grand Londres, Royaume-Uni), est un anthropologue et écrivain anglais.

Marie Sasseur dit: à

Et puis Edel, je vais vous le dire, et les derniers visionnages de breaking bas m’ont inspirée.

Pourquoi chercher des poux sur la tête de Passou ?

Il est un collecteur de fonds, pour la bonne cause. C’est votre godefather, alors un peu de respect, svp.

Marie Sasseur dit: à

Breaking bad , c’est pas du arendt.

B dit: à

L’autre c’est Albert Camus qui mérite un peu plus de respect que cette apostrophe d’une mondaine soit disant ou prétendument lettrée.

et alii dit: à

st surement ça: Enfin, Nigel Barley met également { profit une forme d’humour noir, teinté de cocasserie: il
raconte notamment quelle ne fut pas sa surprise de croiser un individu qui devait devenir son
assistant, un certain Hitler. (Barley, 1988 : 146).
«‘-Salut patron. Je suis Hitler. Peut-être tu as entendu parler de moi.
Difficile de répondre à ça. Sans doute avais-je mal compris. …
-Hitler ?
-Oui, Pak. Mon père entendait souvent ce nom à la radio avant ma naissance, et il lui a plu. »
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01313935/document

Marie Sasseur dit: à

Sinon, Edel, faut pas vous mettre la rate au Court bouillon en lisant le journal.
La plupart des journaleux sont des incompétents. J’imagine que vous le savez.

B dit: à

Je n’achterai pas, il me suffit de savoir que ces autres fabriquaient des abat-jour en peau d’humains pour tamiser leur lumière , faisait du savon des corps, des montagne de dents en or, d’oeil de verre et autres prothèses, qu’ils abattaient un à un les malheureux sortant de leurs baraquements à coup de massue en constituant ainsi un obstacle supplémentaire pour ceux qui suivraient et tenteraient de sauver leur pauvre vie, qu’ils opéraient sans,anesthésie et laissaient agoniser leurs victimes le ventre ouvert etc etc, qu’ils usaient aussi de raffinements psychologiques pour satisfaire leurs pulsions sadiques, sans livres nous avons tous je crois la tête farcie de leurs horreurs. J’ai grandi environnée des croix gammées qui ornaient les livres que mon père lisaient. Le petit juif de la rue qui a disparu, l’ami qui a du pousser son compagnon dans une carrière ou c’était lui qui y passait, les survivants marqués à vie même la vie est plus forte que la mort à laquelle ils ont échappé.

C.P. dit: à

Dexter, ma seule différence avec closer était que l’on devinait bien dans le film , en -deçà ET avec des drames personnels, un arrière-plan économique. A partir de là, le film avance dans une autre dimension.
Evidemment, pas plus que de métacasquette que de véritables pionniers, peu de retours vers l’avant, sauf pour la représentation globale, professionnelle et sentimentale de Empire pour Fern où d’ailleurs elle retourne. Pour liquider ?

B dit: à

Même si…

Paul Edel dit: à

marie Sasseur..Je ne cherche pas des poux dans la tête de Passou.je donne mon opinion.je suis mal à l’aise devant cette publication de « mein kampf » entourée des bandelettes explicatives,comme une momie….Vous êtes contre, le débat? oui..sans doute ..déjà que vous méprisez les journalistes..qu’attendre de vous?..comment vous informez vous?

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout Edel, j’ai donné mon opinion. Je ne donne pas à ce  » culte » de  » mon camping » que Passou a mis des années a vouloir imposer, en se frottant les mains d’avance, de cette merde médiatique.

Pour le racisme bien français, Edel, je n’ai pas besoin dr lire vos  » collègues  » qui ne font pas leur boulot. Je l’ai dans le sang.

B dit: à

Vous pouvez aussi écouter Zemour de La Télé. Il tient une tribune quotidienne sur Cnews.

Pas d’autres conseils moins allergisants?

B dit: à

Raciste? MS? Moi aussi, anti-conseil, ça fait du monde.

B dit: à

Anti-cons, correcteur.

racontpatavi dit: à

Oh merci des abat-jour en peau d’humains!

( Un artiste de l’ AC a tatoué la peau d’un homme (payé 150 000 euros) et l’a vendu comme œuvre d’art et qui sera récupérée à la mort de ce modèle, tendue sur châssis.)
Oh merci les bonnes idées nazies!

racontpatavi dit: à

venduE, car tout se paie.

Comme les dents en or et autres colifichets.
( Notre artiste – belge – commença par tatouer des peaux de cochon, rasées, comme il se doit.)

B dit: à

Il mourra de mort naturelle à moins,que le tatoueur prémédite un homicide . Pour les victimes de organisation nazie, il s’agit un génocide massif agrémenté de tortures au quotidien. Je ne pense pas que cela prête à plaisanter.

B dit: à

Et vos merci, RPTV, auriez vous obligeance de vous les coller au c.l?

B dit: à

Et vos mercis, RPTV, auriez vous l’obligeance de vous les coller au c.l?

Excusez-moi, le post précédent comportait quelques fautes.

et alii dit: à

Un homme politique namibien nommé Adolf Hitler déclare qu’il n’a aucun projet de domination mondiale après avoir remporté une victoire écrasante aux élections locales.

Adolf Hitler Uunona a été élu la semaine dernière comme conseiller de la circonscription d’Ompundja.

Dans une interview au journal allemand Bild, il a insisté sur le fait qu’il n’avait « rien à voir » avec l’idéologie nazie.

Adolf, comme d’autres prénoms germaniques, est fréquent dans le pays, qui était autrefois une colonie allemande.
Entre 1884 et 1915, la Namibie faisait partie du territoire allemand appelé Afrique du Sud-Ouest allemande.

L’Empire allemand a tué des milliers de personnes lors d’une révolte de 1904 à 2008 des populations locales Nama, Herero et San, dans ce que certains historiens ont appelé « le génocide oublié ».
https://www.bbc.com/afrique/region-55189962

Jazzi dit: à

« « ces nomades ne sont pas là pour des raisons économiques », peut-être parce que le film ne le montre pas »

Le film le montre très bien, puisque ces nomades ne se déplacent qu’en fonction des jobs temporaires ou saisonniers auxquels ils doivent leur survie.
Néanmoins, dans ce film de femmes où l’on suit plusieurs destins de femmes et de quelques hommes, celles-ci, comme l’héroïne, ne désirent plus se fixer, sentimentalement et géographiquement. Renouant ainsi avec l’esprit des pionniers de temps passé ?
Elles ont appris à gérer toutes seules leur propre merde, pas celle d’un éventuel conjoint !
C’est ainsi que j’ai trouvé aussi comme un air de science-fiction à ce « Nomadland »…

puck dit: à

Sasseur : tu regardes Breaking Bad ???? c’est super bien fait parce qu’il superpose un tas de perception, ça démarre avec le type qui prof de chimie dans un lycée et dont l’assurance maladie ne peut pas payer ses frais de chimio, du coup au départ on a cette lecture critique du système, le truc génial c’est qu’ils vont ajouter d’autres lectures plus « existentielles ».

et Wire ? tu connais ? là encore c’est super bien construit, ça a été fait par un journaliste de Baltimore, il fait un collage des différentes couches « sociales » aynt un pouvoir sur la ville : politique, médias, juridique, gangs de banlieue, police. à partir de là il ne fait que montrer qu’il y a des bons et des méchants dans chaque catégorie, ce que tout le monde sait, mais il montre de façon symétriques que les mécanismes humains fonctionnent exactement de la même manière quel que soit le camp auquel on appartient : ambition, orgueil, égoïsme ou au contraire empathie, solidarité, esprit de justice et du bien commun etc… qu’on appartienne à un gang, qu’on soit flic, juge, journaliste etc… on obéit à ces mêmes contraintes liées à un déterminisme psychologique, c’est carrément du Shakespeare ou du Dostoïevski. Et c’est pour ça que cette série a intéressé un tas d’intellos, même un tas gamins qui ont fait leur thèse universitaire sur cette série !

Marie Sasseur dit: à

Edel, ouh ouh, on ne vous entend plus sous les remparts de St Malo, une plage putride, soit dit en passant, j’y suis allée.

C’est le moment de dire à Passou ses quatre vérités, sans le faire à quatre pas de là.

Marie Sasseur dit: à

@Sasseur : tu regardes Breaking Bad ???? 

Ah oui, un truc , la chimie, qui vient de loin!

racontpatavi dit: à

Excusez-moi, le post précédent comportait quelques fautes.

Oh merci de sauter le post!

puck dit: à

Jazzi dit: à

« « ces nomades ne sont pas là pour des raisons économiques », peut-être parce que le film ne le montre pas »

Le film le montre très bien, puisque ces nomades ne se déplacent qu’en fonction des jobs temporaires ou saisonniers auxquels ils doivent leur survie.
 »

alors pourquoi tu l’as pas dit directement à closer ? c’est moi qui dois le lui dire alors j’ai même pas vu ce film !

vous lisez les commentaires ?

et alii dit: à

En Inde
L’on donne volontiers Hitler comme prénom aux enfants : on explique qu’il est le symbole de la force et de l’ordre. C’est aussi le nom d’une marque de crèmes glacées, d’une chaîne de magasins, et une série télévisée s’appelle Ma tante Hitler. Là-bas, ce sont les musulmans que les nationalistes radicaux voudraient exterminer.
Le propriétaire d’un magasin de vêtements dont l’enseigne est « Hitler », surmontée d’une croix gammée incrustée dans le point du i, pose pour la photo avec un ticheurte qui reproduit l’image du Mahatma Gandhi.
Certains prétendent que Hitler est un avatar du dieu Vishnou.
https://larepubliquedeslivres.com/n-17/

Bloom dit: à

le Protocole des sages de Sion, vieux faux fabriqué par une officine antisémite qui a la peau dure.

Passou, je crois qu’il s’agit d’un pluriel, LES protocoles etc.

Toujours est-il que l’ouverture des archives soviétiques a permis d’établir que Les Proctocole des Sales du Fion sont un faux dû à la plume d’un certain Mathieu Golovinski, qui vivait à Bourg-la-Reine & travaillait à Paris au tournant du siècle pour le représentant en France de la police politique du tsar. Un faux tsariste, donc, dont Henry Ford, antisémite Modèle T (comme Titanesque), fit commander des millions d’exemplaires pour distribuer dans les écoles américaines.
https://www.franceculture.fr/emissions/mecaniques-du-complotisme-saison-9-les-protocoles-des-sages-de-sion-le-complot-centenaire-2/3-un-passeport-pour-le-genocide

B dit: à

Il n’avait pas mis ses lunettes, Jazzi, il faut lui pardonner sa vision tronquée. Il n’est pas sociologue, de plus, n’est donc pas équipée pour comprendre ce qui préside à la destinée.

racontpatavi dit: à

il s’agit un génocide massif

Et combien d’abat-jour en peau d’humain?
Oh merci B de nous le dire!

B dit: à

Équipé ( malaise).

Marie Sasseur dit: à

@L’on donne volontiers Hitler comme prénom aux enfants.

Et Adolphe ?

« Personne n’a oublié Le Prénom, le film d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte dans lequel Patrick Bruel provoquait un véritable cataclysme lors d’un dîner en révélant vouloir appeler son fils…Adolphe. Depuis la loi du 8 janvier 1993, tout est pourtant permis en France en matière de prénom. Ou presque. En effet, si l’officier d’état civil estime que le prénom est « contraire à l’intérêt de l’enfant », il peut en référer au procureur de la République. A la recherche d’un prénom unique et original, voici comment demeurer malgré tout dans la légalité ! »

https://www.femmeactuelle.fr/enfant/prenoms/les-prenoms-interdits-en-france-37362

puck dit: à

@Paul Edel : pas d’accord, on se rend compte avec une nouvelle génération d’historiens genre Chapoutot que tout n’as pas été dit.

ou alors si tout a été dit ça a été dit d’une certaine façon visant à sauver ce qui pouvait être sauvé, du genre le nazisme c’était un truc pour des brutes bas de plafond etc…

effectivement ça nous arrange de penser ainsi. Chapoutot démontre le contraire : les intellectuels allemands et leur milieu, tous les profs d’université, art, culture etc… tous ont supporté, collaboré de façon active au nazisme parce qu’ils y croyaient, il adhéraient à cette pensée.

jusque-là on s’est focalisé sur des cas isolés comme Heidegger : tous les intellectuels allemands sans exception ont été des Heidegger !

voilà, ça c’est une nouvelle vision des choses qui montrent que tout n’a pas été dit.

et j’espère que la prochaine sera d’en finir avec Hitler comme point centrale du nazisme : Hitler n’a été qu’un instrument permettant d’obtenir ce que tout le peuple allemand voulait.

sans cette motivation d’abord du peuple allemand et ensuite de l’Europe toute entière Hitler n’aurait jamais existé !

parce qu’un truc pareil ne peut reposer sur les épaules d’un seul homme ou de son bouquin à la con ! c’est juste pas possible.

B dit: à

RPTV, puisque visiblement vous avez du temps à perdre, vous n’avez qu’à chercher dans l’océan qui couvre la période. Vous pouvez aussi lire ou relire Confiteor, un chef d’oeuvre qui vous donnera une idée romancée de l’horreur.

B dit: à

Pic, il me semble qu’Hitler a commencé son épuration par les milieux intellectuels, ainsi ceux qui sont restés étaient soit soumis, soit activement pro Hitler.

B dit: à

Puck. Correcteur.

Marie Sasseur dit: à

@Certains prétendent que Hitler est un avatar du dieu Vishnou.
https://larepubliquedeslivres.com/n-17/

Faut croire que les posteurs rdl sont dans l’ensemble des hérétiques à ce culte que veut leur imposer Passou.

Jazzi dit: à

Comme si, après une trop longue phase de vie sédentaire et consumériste, l’Amérique redécouvrait les qualités propres et les avantages liés à la vie nomade ?

rose dit: à

D.

Je ne m’organise pas clmme vous pour manger.
Tant pis.

Là je vais préparer cette recette:

le 12 mars 2020
Suis entrain de préparer les érables, ça sent bon ,je vais les accompagner de tagliatelles.

C du lapin. Y a pas les cuisses. Je vais m’en remettre. Bisous D.

À midi (14h) ai mangé 3 cuillères à soupe de taboulé fait maison. Je sais le faire.
Une petite tranche de foie d’agneau vinaigre balsamique.
Une seconde où j’ai prélevé la part du chat, bien que ce matin elle m’ait trompée à cause de Pat V. Tout ça pck j’y mettais les formes et elle a quitté notre lit conjigal.
G eu raison puisque Pat V s’est fait saucer.
J’ai failli oublier la part du chat. Puis, les remords m’ont tenaillée.

rose dit: à

conjugal

puck dit: à

B dit: à

Pic, il me semble qu’Hitler a commencé son épuration par les milieux intellectuels, ainsi ceux qui sont restés étaient soit soumis, soit activement pro Hitler.
 »

c’est justement cette vision (qui représentait la vision « officiel » des historiens) que Chapoutot déboulonne, il démontre qu’elle est fausse, si épuration il y a eu elle a été marginale.

Jusqu’à maintenant les historiens ont construit une vision où Hitler impose par la contrainte sa vision, à l’avenir (un type comme Chapoutot commence à le faire) on montrera que c’était tout le contraire.

Bloom dit: à

En Inde L’on donne volontiers Hitler comme prénom aux enfants

Pas rencontré, et alii, mais au Bangladesh, j’ai eu des étudiants prénommés Stalin ou Tito.
D’après ce que j’ai compris, en France, le prénom Stalin n’est pas rare chez les élèves d’origine tamoule sri lankaise.

Hitler,avatar de Vishnou? Vishnou-la-guerre? Vishnou-la-trouille? Vishnou-le-bordel?

Il eût été un peu plus difficile de se prénommer Schicklgruber, nom de la mère du père d’Adolph-le-monoburné, enfant « naturel » dont le père biologique se nommait Hielder avant déformation administrative…Lourde hérédité. Et malgré l’érudition, lourdeur de la réédition.

puck dit: à

quad on voit les vidéos de toutes ces gonzesses en transe, cris, larmes… en écoutant les discours d’Hitler comme s’il s’agissait d’un concert des Beatles… je ne suis peut-être pas expert en nature féminine, mais ça fait sacrément flipper sur la nature humaine.

Marie Sasseur dit: à

Tu l’as dit ducon. Trop de femelles vont au mâle par souci de reproduction.

Jazzi dit: à

« alors pourquoi tu l’as pas dit directement à closer ? »

Parce que tu l’as dit avant moi et que nous savons tous très bien que les critiques en disent plus sur ceux qui les émettent que sur les oeuvres visées, puck.
J’ai trouvé le lyrisme de closer très touchant et sa vision, centrée sur l’héroïne du film, parfaitement respectable. Son désir d’effacer toutes les dimensions économiques, politiques ou religieuses, moins convaincant…
Mais lui, au moins, il contribue à faire avancer le débat !

Pat V dit: à

G eu raison puisque Pat V s’est fait saucer.

Pas gribiche pour un sou, rose! 😉 😉 😉

( Nous avions qu’une peur, qu’une averse de grêle s’abatte sur nos têtes déjà spongieuses.)
Quatre des plus endurant et rapide prirent les devant pour aller chercher leur automobile, ramener les bâtons ( pour ne pas prendre la foutre au passage )et nous ramener enfin au point d’ arrivée.

Pat V dit: à

La foudre, milledieu!

puck dit: à

Jazzi dit: à

Comme si, après une trop longue phase de vie sédentaire et consumériste, l’Amérique redécouvrait les qualités propres et les avantages liés à la vie nomade ?
 »

c’est une façon de dire les choses.

l’autre façon c’est de dire que tous ces gens refusent, rejettent et tournent le dos à la société américaine, en tout cas telle qu’elle s’est construite ces dernières décennies.

comme dirait l’autre ces gens sont en quête d’une civilisation du coeur qui n’existe plus dans la société, du coup ils vont la chercher ailleurs.

c’est vrai pour les vieux, ces retraités qui ont perdu leur retraite suite aux crises financières – et là on pourrait évoquer ce demi siècle de servitude de Félicité : parce que malgré leur dévouement pour leur entreprise ils se font fait entuber par leur Mme Aubain nationale devant la mine ébahie des bourgeois du coin – mais aussi cette jeune génération de gamins qui, ayant vu leur parents se faire entuber, ont maintenant une vision différente du monde.

Marie Sasseur dit: à

J’ai entendu un truc vraiment flippant, today, fête des pères. Seuls les salariés à l’abri du  » besoin » sont candidats volontaires au congé de maternité, imposé. Les autres font confiance à la mère de leur enfant.

Passou dit: à

Merci Bloom pour la correction

Marie Sasseur dit: à

Ah Bonjour Passou, vous faudra bien un bon digestif pour faire passer cette polenta. Demandez à Edel, il a toujours de la grappa en réserve.

puck dit: à

on en connait tous, je peux en donner des exmples : de ces gamins qui sortent ingénieur de Centrale, à qui on propose un super boulot de consultant chez kpmg où il peut gagner plus de 200 mille euros par an pour commencer, et qui préfèrent monter un élevage de chiens en Auvergne, où le gamin qui sort ingénieur des Mines et qui monte une boutique pour réparer des vélos, ou un autre qui ouvre une boutique pour vendre des fromages ou des légumes bio en gagnant mille fois moins que ce qu’ils auraient gagné dans leur cabinet d’audit, quand ce n’est pas pour aller vivre dans un ashram ou faire le tour du monde en roller.

Jazzi dit: à

Hier, avec Hector, nous nous baladions dans le fond du bois de Vincennes, du côté du lac des Minimes et de Nogent, loin de la foule, concentrée du côté Paris.
C’est là que nous avons été surpris par l’orage et où nous avons été saucés comme jamais auparavant.
Malgré le petit parapluie d’Hector et le fait que nous nous soyons réfugiés sous les plus denses frondaisons du bois nous nous sommes retrouvés sans plus un centimètre de sec, chaussettes et slips inclus !
Et la douche froide, qui n’en finissait pas…

Janssen J-J dit: à

ils ont sans doute un surmoi marxiste encore trop prononcé. Mais d’où cela leur vient-il,,,, à ces minots-ritaires ?… De leurs mères cgt-communistes, comme celle de l’égyptien marseillais ?

Bloom dit: à

Le Parti communiste est est un parti de masse dans le Tamil Nadu indien, je suppose qu’il en va de même au nord de l’île du sud, Jaffna et & sa région.

Jazzi dit: à

Le surmoi marxiste n’est-il pas une lointaine résurgence du surmoi chrétien ?

Marie Sasseur dit: à

« LivresLivres : les choix de L’ExpressBande dessinéeLes prix littérairesLe livre numériquePrix des lecteurs L’Express-BFMTVMangaLes prix NobelRentrée littéraireLa saga Harry PotterVidéos Livres

extrait

Les lettres secrètes de Gandhi à HitlerDans son nouveau livre, l’écrivain et reporter Gilles Van Grasdorff s’attaque au mythe de Gandhi et dévoile, à travers deux lettres méconnues, la grande naïveté (ou le fol espoir) du héros indien. Jusqu’à l’aveuglement. Extraits.

Mohandas Karamchand Gandhi: « Est-il trop de vous demander de faire un effort pour la paix? »

AFP

ActualitéCultureLivres

Par LEXPRESS.fr 

 

publié le 18/01/2018 à 14:00

« En 1930, Mohandas Karamchand Gandhi a 61 ans lorsqu’il reçoit un exemplaire de Mein Kampf, dans une édition bon marché, à 8 reichsmarks, envoyée depuis Berlin par des indépendantistes radicaux indiens pronazis. […] Il lit avec beaucoup d’attention les mots du Führer sur le Lebensraum dont l’Allemagne aurait besoin pour redevenir la grande nation qu’elle fut par le passé. « Sur cette Terre, seul un espace suffisamment vaste assure à une nation la liberté d’existence. »  »

*Tu trouves pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions et que le Mahatma ressemble au gérant d’un fast-food Pollos Hermanos ?

Marie Sasseur dit: à

Ah il aurait fallu demander à HCB s’il avait perçu cette forme du mal au nom du bien, au moment où il a manqué la photo.

Jazzi dit: à

Facile de juger Gandhi, après coup.
La non violence, ça ne marche pas à tous les coups, hélas !
Et l’on ne peut pas lui reprocher d’avoir tenté sa chance avec Hitler et Mussolini…

Marie Sasseur dit: à

@Facile de juger Gandhi, après coup.

???

La tafiole imagine des tribunaux par paresse intellectuelle.

Le nationalisme du Mahatma est nourri d’humiliation.
Et oui,  » la fin » ne justifie pas tous les moyens .

Ce qui rejoint le principal grief que j’adresse à Passou, qui m’énerve, et c’est pas d’hier.

On ne progresse pas en enseignant le mauvais exemple.

Claudio Bahia dit: à

Jazzi dit: à
« le cimetière israélite »

Ghetto est un mot vénitien, et alii…

oui, et sur ce sujet on peut lire un ouvrage captivant: « Storia del ghetto di Venezia », de Riccardo Calimani (ed.Rusconi Milano)
Ce livre magistral et passionnant a été traduit en français par Salvatore Rotolo, qui, dans ses remerciements, cite le docteur Jacques finkielkraut (est-il un parent de Alain finkielkraut ?). Il y a une courte préface de Elie Wiesel, et une épigraphe de Jacques Le Goff « Il est faux de dire que tout ce qui n’est pas écrit n’existe pas »
Pour l’édition française: Ed. Stock, 1988; 454 pages, et à l’époque ou je l’avais acheté: 129 FF, TTC !! engraçado

Jean Langoncet dit: à

@B dit: à
Vous pouvez aussi écouter Zemour de La Télé. Il tient une tribune quotidienne sur Cnews.
Pas d’autres conseils moins allergisants?

Préférez-vous MK historicisé à MK actualisé ?

Claudio Bahia dit: à

@ Bloom
vous dites:

« …De quoi modérer son enthouiasme pour le « fkir à demi-nu », comme l’appelait Churchill… »

Je trouve cette lettre admirable de sagesse, respect pour l’humanité, horreur de la violence (et quelle violence cette guerre voulue par Hitler n’a-t-elle pas produite). En quoi ai-je tord de m’enthousiasmer? Je lis dans cette lettre des reflexions comme:
« …If not the British, some other power will certainly improve upon your method and beat you with your own weapon. You are leaving no legacy to your people of which they would feel proud… »
et

« …If you attain success in the war, it will not prove that you were in the right. It will only prove that your power of destruction was greater… »

de toute façon, merci pour ce post

closer dit: à

Bon, il faut que je m’y remette !

Puck, je n’ai jamais dit qu’aucun américain n’errait de ville en ville à la recherche de boulot parce qu’il y était obligé par le chômage.

J’ai commenté UN film particulier, CE film, « nomadland », dans lequel il est évident que la grande majorité des protagonistes, à commencer par le gourou fondateur du groupe et l’héroïne Fern, ne mènent pas cette vie parce qu’ils sont chassés par la misère, mais suite à un choix de vie dicté par un drame personnel, perte d’un proche, maladie, etc.

Il est non moins évident qu’une fois qu’ils sont sur la route, il faut bien qu’ils bouffent et mettent de l’essence dans leur van. Pour cela, ils cherchent des jobs à droite et à gauche…

Quant à l’usage du mot « pionnier », il m’a parut intéressant de comparer ces gens qui erraient de chantier en chantier, de mine en mine, de ferme en ferme dans l’ouest américain il y a un ou deux siècles pour des raisons effectivement économiques, mais avec la croyance que demain serait meilleur qu’aujourd’hui, avec ces nouveaux errants (CEUX du film) chassés de chez eux par des drames personnels et qui se contentent de remplir des colis chez Amazon pour assurer le minimum vital…

T’as compris ?

Jazzi dit: à

« On ne progresse pas en enseignant le mauvais exemple. »

« La tafiole », bel exemple de tolérance et d’intelligence, MS !

Jazzi dit: à

Et si l’on suivait votre exemple, MS, il faudrait dire à tout bout de champ « le bougnoul » à l’un, « le negro » à l’autre ou « le youpin » au troisième et « la connasse » à vous même ?

Jazzi dit: à

« Pour l’édition française: Ed. Stock, 1988; 454 pages, et à l’époque ou je l’avais acheté: 129 FF, TTC !! »

Mais dans quelle librairie brésilienne, Claudio Bahia ?

puck dit: à

closer :  » ils ne mènent pas cette vie parce qu’ils sont chassés par la misère, mais suite à un choix de vie dicté par un drame personnel, perte d’un proche, maladie, etc. »
 »

vous devriez proposer à Jessica Bruder de réécrire son livre.

puck dit: à

closer vous connaissez le livre de Clément Rosset « le Réel et son double » ? est-ce chez vous l’absence de ce que vous appelez le « surmoi marxiste » qui vous pousse à transformer ainsi la réalité ? si c’est le cas il faudrait voir s’ils n’en vendent pas chez amazon ?

Marie Sasseur dit: à

Avec ses si la tafiole montre bien ce qu’il est, une tafiole.

Marie Sasseur dit: à

Je ne pratique pas la tolérance avec des putes.

B dit: à

Puck, quelle bonne idée! Le surmoi exerce une censure, un psy pourrait nous dire à quoi conduit l’absence de surmoi, ou le surmoi déficient, le surmoi aléatoire.

Marie Sasseur dit: à

« Son nom est synonyme de non-violence, dans nos sociétés occidentales : pourtant, la figure de Mahatma Gandhi est beaucoup plus contestée dans son propre pays, où son adhésion au système de castes reste vivement critiquée. Arundhati Roy, auteure lauréate du Booker Prize, a vivement critiqué l’héritage du militant Indien, et les honneurs qui lui sont rendus à tout va. »

https://actualitte.com/article/47948/numerique/gandhi-un-pacifiste-adepte-des-societes-de-castes

B dit: à

Je n’imaginais pas quelles destinations réservait le surmoi d’un nanti doué mais aux revirements imprévisibles, à la critique sociale pourtant rude et gauchisante. C’est étonnant. Cela me rappelle une histoire de bonbons rouges ( comme si le fait de regarder des films policiers faisaient de chacun un flic ou un assassin).

B dit: à

Adepte ou pas, MS, bien que nous soyons égaux en droit, vous conviendrez qu’en France elles existent bien qu’il soit toujours possible de devenir transfuge ou de progresser d’une génération à l’autre. Ici nous parlons de classes et il est vrai que le systeme reste ouvert. Le fils d’un éboueur par son mérite et grâce à son intelligence pourra être admis rue d’Ulm contrairement au systèmes castes qui interdit la migration d’une caste vers une autre.

B dit: à

Vous déploriez une panne d’ascenseur social, de plus nombre de milieux sont quasiment fermés, sans évoquer l’héritage quand ce ne serait pas de l’eugenisme qui de toutes façons jouent en faveur des meilleurs et déjà bien favorisés grâce à la situation de parents bien assortis. Qui se ressemble s’assemble, en poussant un peu, les cons se marient aux cons et font des cons, cons dans le sens dépourvus des dons que la société exige et attend pour octroyer à l’individu la place qui résultera de ses qualités diverses.

Bloom dit: à

Gandhi est critiqué à la fois à la gauche et à l’extrême-droite de l’échiquier politique indien.
A gauche, on lui reproche sa non-remise en cause du système des castes, ses rapports ambigus avec les femmes (son épouse, délaissée, sa nièce, préposée à son massage de pieds quotidien), sa compréhension assez approximative des enjeux internationaux (la lettre à AH est un peu « légère » – « Bien le bonjour au Signor Mussolini ! »).
L’extrême-droite n’a jamais digéré sa tentative de conciliation avec les musulmans (cause de son assassinat par un membre de la RSS, milice paramilitaire hindouiste sectaire & raciste, toujours très active et proche du pouvoir actuel).
Les hagiographies comme le film de David Attenborough ou la bio d’Attali sont utiles car elles donnent accès à une réalité vraiment autre, mais elles sont par trop simplificatrices & laudatrices.
En 2017, dans le Madhya Pradesh (centre du pays) la Banque centrale d’Inde a imprimé des billets de 200 rs.ne portant pas l’effigie de Gandhi, qui figure d’ordinaire sur tous les billets. Paniqués, les gens ont cru qu’ils s’agissaient de fausse monnaie. Certains y voient un ballon d’essai pour « démonétiser » le Mahatma…

B dit: à

(cause de son assassinat par un membre de la RSS, milice paramilitaire hindouiste sectaire & raciste, toujours très active et proche du pouvoir actuel).

Ah voyez vous il n’y a pas que sa réputation qui fut salie par cette lettre, les faschos ont eu sa peau. Pour ses rapports avec les femmes , ne faudrait il pas contextualiser? L’époque, l’ethnie, les coutumes? Les occidentaux ont fait pire que de se faire masser les pieds , ils les stérilisaient de force. Et puis actuellement, ils exploitent leur misère pour leur faire porter leurs bébés.

rose dit: à

Jazzi

Je vous présente mes excuses, plates et sincères.
J’ai utilisé le mot tafiole la première sur ce blog et j’en ai des regrets.

rose dit: à

de remplir des colis chez Amazon pour assurer le minimum vital…

Fern dit j’ai besoin de travailler. Puis j’aime travailler dans le trailer. Que j’aurai vu soixante dix fois avant que lz film soit programmé.

En attendant, vu Promised young woman.

Bloom dit: à

B., vous pouvez éventuellement lire cet article sur Bapu & Manu, sa nièce.
https://www.bbc.com/news/world-asia-india-49848645

NB: le terme « d’ethnie » à propos de l’Inde n’est pas vraiment approprié, sauf si l’on fait référence aux populations autochtones, les Adivasi comme on les appelle collectivement).

rose dit: à

Promising young woman

D’Emerald Fennel (papa bijoutier d’où le prénom ?).

Un thriller haletant, amérixain fait une actrice réalisatrice etc.britannique.
La jooe des étudss universitaires en Amérique et des avocats ripoux et doyennes aveugles et complices.
Quant aux amies qui rigolent, grosses félicitations, hein.

Pas à la gloire des hommes, c’est bien dommage.
Ai aimé le rythme et le suspense, la forme. Pas le fond.

closer dit: à

« Jessica Bruder publie « Nomadland », une enquête sur les travailleurs nomades des États-Unis. »

…Et Chloé Zhao fait un film de fiction sur une femme, que je me suis permis de commenter…

Tu saisis la différence Puck ? C’est peut-être un peu difficile à cause de ton surmoi marxiste qui te rend incapable de voir autre chose que des déterminismes socio-économique.

de nota dit: à

Historiciser le mal est tout à fait disponible dans nombre de librairies, je l’ai encore vu hier sur une table chez un libraire généraliste de Montpellier.

D. dit: à

Rôti de porc froid-ratatouille, ce soir.
Une très belle association.

B dit: à

C’est peut-être un peu difficile à cause de ton surmoi marxiste qui te rend incapable de voir autre chose que des déterminismes socio-économique.

A t il entièrement tort? Ou partiellement raison

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