de Pierre Assouline

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La République des livres
Hoc incipit liber

Hoc incipit liber

Où s’arrête le début d’un livre ? Après la première phrase, selon certains ; à l’issue du premier paragraphe, assurent d’autres ; soucieux de consensus, il en est qui plaident pour l’au-delà de la première page ; on en connait même pour qui le début d’un livre s’achève à sa dernière ligne ; on en sait même tel Mathias Enard dans Zone qui règlent la question en ne rédigeant qu’une seule phrase mais de 500 pages. On voit par là que la controverse est sans fin. Aussi est-ce avec un bonheur sans mélange que nous accueillons la parution ces jours-ci de L’histoire commence (traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, Arcades/ Gallimard). Le grand écrivain israélien Amos Oz y avait recueilli ses impressions de lecture parmi les classiques tout en donnant des exemples de débuts qui frappent par leur longueur ce qui est assez inquiétant sur sa conception de l’entame.

    Dans l’intitulé d’un prologue, dont la vastitude n’a rien pour rassurer les angoissés de la page blanche (« Mais qu’y avait-il ici avant le big bang ? »), il convient d’emblée : « Les commencements sont pénibles ». Ce qui n’avait pas échappé à toute main à plume de tous temps et sous toutes les latitudes. Heureusement il développe sa propre expérience de l’art de l’incipit, comme on nomme les premiers mots d’une œuvre d’après le latin incipio / « prendre en main, commencer », abrégé de la formule Hoc incipit liber/ « Ceci commence le livre » que l’on trouvait en tête des manuscrits au Moyen-Âge.

 Tous les incipit sont admis pourvu qu’ils nous accrochent d’une manière ou d’une autre, fut-ce indirectement, par la grâce du déclic provocateur et la technique de l’hameçonnage. C’est une question de pacte conclu entre l’auteur et de lecteur. De contrat introductif. Mais il faut se méfier car tous ne sont pas exempts de pièges, fausses pistes et chausse-trapes. C’est vicieux, un écrivain.

« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » (Aurélien)

Chapeau, Aragon ! Ca, c’est un lancement ! Il vaut bien l’inoubliable début de Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino :

« Tu vas commencer le nouveau roman d’Italo Calvino, Si par une nuit d’hiver un voyageur ».

En effet… Parfois au théâtre, il arrive que, à peine arrivé, on ait envie de fuir. Ce qui serait regrettable. Non prévenu du génie de Samuel Beckett, un spectateur de sa pièce Fin de partie cueilli à froid par son incipit « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir » pourrait vouloir en finir tout de suite en quoi il aurait grand tort.

    Pour achever cette interminable chronique sur l’art et la manière de débuter un livre dont on ne voit pas la fin, on accordera la palme du meilleur incipit au Céline du Voyage au bout de la nuit : « Ca a débuté comme ça », formule des plus simples constitué de quatre mots dactylographiés sur le tapuscrit après que l’auteur eut griffé sur le manuscrit « Ca a commencé comme ça »– correction in fine avant l’envoi à l’éditeur, certainement lourde de sens s’agissant d’un auteur aussi sulfureux mais on ne va pas commencer ! Ce serait à y perdre son latin, sinon son hébreu aurait certainement ajouté Amos Oz, notre guide en la matière, car enfin où se trouve le début de la première phrase du Voyage dans sa traduction israélienne dès lors qu’on la lit de droite à gauche- et en allemand n’en parlons pas avec le verbe rejeté à la fin.

Ne pas oublier que c’est en hébreu qu’Amos Oz a lu la Storia de Morante, le Nez de Gogol, Un médecin de campagne de Kafka ou encore L’Automne du patriarche de Garcia Marquez, lui qui avait si parfaitement résumé autrefois le problème de la littérature israélienne : « C’est qu’elle utilise la langue des prophètes pour dire que le héros descend les poubelles ». Alors, la leçon de L’histoire commence ? Il faut s’offrir la lecture des livres au ralenti comme un luxe qui ne se refuse pas. Du tout début à la toute fin surtout s’ils ne font qu’un.

   Mes amis journalistes m’assurent que tout cela ne leur viendra pas d’un grand secours avant de se lancer dans leur prochain papier. Qu’ils méditent le caractère unique de cette chronique : en cette année du centenaire de la mort de qui-vous-savez, elle est la seule de toute la presse française à vous épargner l’incipit de la Recherche du temps perdu, martelé ad nauseam jusqu’à nous faire haïr les couche-tôt. En voilà un excipit ! Avec ça, on ne risque pas de crever de fin.

(Photo Lord)

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commentaires

831 Réponses pour Hoc incipit liber

Bloom dit: à

Par deux fois la tragédie avait frappé la famille W, mais jamais d’une façon aussi effroyable.

C’est qui?

Bloom dit: à

Façon ado:
Longtemps, je me suis touché de bonne heure
Façon celui qu’on a retrouvé récemment avec un obus dans l’oignon (véridique):
Longtemps, je me suis bouché de bonne heure
Le gaspi:
Longtemps, je me suis douché de bonne heure
Le bilieux:
Longtemps, je me suis fâché de bonne heure
etc.

Soleil vert dit: à

Mais enfin, « Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendía devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace. » : le début du roman, la fin d’un personnage.

Soleil vert dit: à

>MC et JJJ: à propos des filiations de Malherbes, il y eut Boileau, ou l’art de couler des bronzes en littérature.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce claireuuuuuument/ Et les mots pour le direeeeeeeeeee arrivent aisément »

Bloom dit: à

Gabo, Macondo et sa solitude….In medias res

« La vérité n’est pas le contraire du mensonge, trahir n’est pas le contraire de servir, haïr n’est pas le contraire d’aimer, confiance n’est pas le contraire de méfiance, ni droiture de fausseté. »

Janssen J-J dit: à

Merci à Sylvie Cohen (la soeur de Nathalie ?) d’avoir traduit pour nous, l’histoire commence d’Amos Oz. La chronique de ce nouveau papier est fort intéressante, pas pour les confrères journalistes (?), mais assurément pour les lecteurs de l’herdélie qui vont rivaliser de leurs incipits préférés. Il y a de quoi se sustenter, on ne risque pas de crever de « fin » jusqu’à l’année prochaine, surtout pour le réveillon de ce soir qui ne concerne hélas pas nos amis juifs intégristes… Joyeuses fêtes à tous.tes, même si voilà un jour pareil aux autres. Bàv,

Jazzi dit: à

« À bien calculer quand on songe, c’est peut-être ça L’Espérance ? Et l’avenir esthétique aussi ! Des guerres qu’on saura plus pourquoi !… De plus en plus formidables ! Qui laisseront plus personne tranquille !… que tout le monde en crèvera… deviendra des héros sur place… et poussière par-dessus le marché !… Qu’on débarrassera la Terre… Qu’on a jamais servi à rien… Le nettoyage par l’Idée… »

Louis-Ferdinand Céline — Mea Culpa (1936)

Jean Langoncet dit: à

L’art de couler les bronzes : Chant premier

Janssen J-J dit: à

un bon conseilj : commencer à ne retenir d’un incipit que la dernière phrase d’un roman. De sa mémorisation par le lecteur, dépendra en général le souvenir de la qualité intrinsèque de l’opus. Qui se souvient d’ailleurs de mémoire (et sans aller vérifier) de la dernière phrase du temps retrouvé ? – Si personne ne sait y répondre icite, c’est que l’oeuvre de marchello ne valait pas un clou…, et ce n’était certainement point la faute aux ‘couche-tôt’ du prolétariat, obligés de se lever toutes les nuits pour aller au turbin, espérant pouvoir payer un paquet de madeleines à leurs mômes à noël.
(excipit : je sais, je sais, fastoche… mais pensons-z’y quand même un brin, Voilàj, bàv).

Janssen J-J dit: à

@ jzmn : Assez avec Sénile, ralb à la fin !!— Bàv,

vadeboncoeur dit: à

« L’art de couler les bronzes »

Simple cire perdue.

Jazzi dit: à

« Nous voici encore seuls. Tout cela est si lent, si lourd, si triste… Bientôt je serai vieux. Et ce sera enfin fini. Il est venu tant de monde dans ma chambre. Ils ont dit des choses. Ils ne m’ont pas dit grand-chose. Ils sont partis. Ils sont devenus vieux, misérables et lents chacun dans leur coin du monde. »

Louis-Ferdinand Céline — Mort à crédit (1936)

Jazzi dit: à

« Dans son arrière-boutique, la fleuriste cultivait des arrière-pensées. »

René Fallet – Le triporteur (1951)

et alii dit: à

LE R2VEILLON AVEC 13 DESSERTS?
mais on commence par lequel?

Jazzi dit: à

1er prix de l’incipit le plus misogyne :

« Depuis Adam, il n’y a guère eu de méfait en ce monde où une femme ne soit entrée pour quelque chose. »

William Thackeray – Barry Lindon (1844)

Jazzi dit: à

Gay incipit ?

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. »

Pierre Loti – Pêcheur d’Islande (1886)

et alii dit: à

Qui a entendu Sollers RECITER de « la bible » PLUS QUE L’incipit
C’est le jour un. La plupart des traductions ont traduit par l’adjectif ordinal. Au verset 5, Lemaistre de Sacy : « et du soir et du matin se fit le premier jour ». Ils ont tous traduit par « premier jour ».

Philippe Sollers. — Ils sont très pressés qu’il y en ait d’autres.

Henri Meschonnic. — Oui. Mais pour le sixième jour, c’est une autre syntaxe qui se présente et j’ai traduit par « Jour, le sixième ». Il faut reconnaître que tout ce début n’est pas du langage ordinaire. C’est une cosmogonie.
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article857

et alii dit: à

1 — « au commencement/ que Dieu a créé », berechit/bara elobim, le commencement de ce texte du commencement est au cas construit : c’est dire qu’il s’agit d’une subordonnée. Ce que j’accentue par « que… » plutôt que par « quand ». Comme l’explique aussitôt et en détail Rachi. Elle est suivie d’une incise, tout le verset 2. La principale n’arrive qu’au verset 3 : la première chose créée a été la lumière. Pas le ciel et la terre. C’est pourtant comme une proposition indépendante, et une succession d’indépendantes, que ce début a été traité traditionnellement — erreur canonique. Dans Le Maistre de Sacy : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre ». De même Ostervald, Cahen, Segond, Dhorme, la Bible de Jérusalem (1998), Fleg. Le Rabbinat avec le plus-que-parfait « Dieu avait créé », Chouraqui (985) avec l’imparfait
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article857

Jazzi dit: à

Incipit communautariste ou féministe ?

« J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires ; je ne m’excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. »

Virginie Despentes – King Kong théorie (2006)

Jazzi dit: à

Le meilleur incipit dans le genre Nouveau Roman ?

« Vous avez mis le pied gauche sur la rainure de cuivre, et de votre épaule droite vous essayez en vain de pousser un peu plus le panneau coulissant. »

Michel Butor – La Modification (1957)

Jazzi dit: à

Incipit oulipien ou cinématographique ?

« L’oeil, d’abord, glisserait sur la moquette grise d’un long corridor, haut et étroit. Les murs seraient des placards de bois clair, dont les ferrures de cuivre luiraient. Trois gravures, représentant l’une Thunderbird, vainqueur à Epsom, l’autre un navire à aubes, le Ville-de-Montereau, la troisième une locomotive de Stephenson, mèneraient à une tenture de cuir, retenue par de gros anneaux de bois noir veiné, et qu’un simple geste suffirait à faire glisser. La moquette, alors, laisserait place à un parquet presque jaune, que trois tapis aux couleurs éteintes recouvriraient partiellement. »

Georges Perec – Les Choses (1965)

Bloom dit: à

With a little thought for Americans

‘Woraus bemerkenswerter Weise nichts hervorgeht’

Über dem Atlantik befand sich ein baromtrisches Minimum; es wanderte ostwärts, einem über Russland lagernden Maximum zu, und verriet noch nicht die Neigung, diesem nördlich auszuweichen.

Robert Musil, Der Mann ohne Eigenschaften

« ‘D’où, chose remarquable, rien ne s’ensuit’

On signalait une dépression au-dessus de l’Atlantique ; elle se déplaçait d’ouest en est en direction d’un anticyclone situé au-dessus de la Russie, et ne manifestait encore aucune tendance à l’éviter par le nord. »

R. Musil, L’Homme sans qualités

Bloom dit: à

‘bereshit’,
plus élégant que
‘incipit’

Bereshit barah elohim et hashama’ yeem veet haaretz.

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

(Genèse 1:1)

felix d dit: à

Cher Gabe,
Grâce aux médicaments, j’arrive à tenir un stylo .

Patrice Charoulet dit: à

CHIFFRES

Univers : 14 milliards d’années.
Terre: 4,6 milliards d’années.
Evolution des espèces sur Terre, depuis l’apparition du vivant :
des millions d’années.
Genèse, d’après la Bible : six jours.

D. dit: à

Eh oui, 6 jours de Dieu. Chacun plus long qu’un éon.

Paul Edel dit: à

Les premières phrases des récits autobiographiques de François Nourrisier sont remarquables.
« L’été 47 fut beau comme un été de guerre. » (« Bleu comme la nuit », 1958)
« Si vous étiez comme vous le dites curieux de cet homme, si vous portiez votre attention jusqu’au plus secret de son rêve, là où prennent source les histoires et se dénouent les énigmes, vous ne découvririez peut-être qu’un petit garçon. » (« Une histoire française » (1966)
« Il faut. Il faut quoi ? Rien, laissez-le encore un instant. Tassé dans les relents de sa nuit, laissez-le. Il faut. Il va falloir. » (« La crève » ,1970)
« Les mains de maman sentaient toujours un peu l’eau de Javel » (« Allemande » 1973)
« J’étais devenu mon propre fantôme » (« Le Musée de l’homme » 1978)
« Depuis qu’ils ont mon âge, les morts m’intéressent. Je les scrute, je les dévisage ces visages en train de finir. » (« Le bar de l’escadrille »1997)

Patrice Charoulet dit: à

« La démocratie , c’est ce qui reste de la République, quand on éteint les Lumières. » (Régis Debray)
*
Définir est un exercice d’humilité.
*
« Le présent ne nous satisfaisant jamais, l’expérience nous pipe, et de malheur en malheur, nous
mène jusqu’à la mort, qui en est un comble éternel. » (Pascal)
*
L’humanité est une.
*
Le critère de la moralité, selon Kant, est l’universalisation posssible.
*
Une science se reconnaît, entre autres choses, à ceci : qu’elle progresse.
*
« Tous les conciles sont infaillibles, car ils sont composés d’hommes. » (Voltaire, ironisant)
*
Le crédule ne sait pas douter.
*
J’ai reconnu mon bonheur au bruit qu’il fit en partant. (Jacque Prévert)
*
Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. (Péguy)
*
Il n’y a que le réel.
*
En 500 millions d’années, 90% des espèces ont disparu.
*
L’apostasie est l’un des droits de l’homme.
*
Si Dieu nous a fait à son image, nous le lui avons bien rendu. (Voltaire)
*
Les trois humiliations.
L’humiliation cosmologique : Copernic
L’humiliation biologique : Darwin
L’humiliation psychologique : Freud
*
Tout pouvoir est militaire. (Alain)
*
On aime quelqu’un pour ce qu’il n’est pas, on le quitte pour ce qu’il est. (Gainsbourg)
*
Le « c’était mieux avant » ne date pas d’hier.
*
« A l’éternelle question, toujours démeurée sans réponse : « Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ?
Où allons-nous ? », je réponds : « En ce qui me concerne, je suis moi, je viens de chez moi et j’y
retourne. » (Pierre Dac)

Janssen J-J dit: à

Cette liste de clichés alignés, quelle tristesse de noëlle, pour moij qui aime tant mes listes de courses. Que pourtant, je n’oserai jamais livrer à la RDL !… –

Jazzi dit: à

Incipit sous forme d’avertissement :

« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se
désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les
marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ;
car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique
rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa
défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont
son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le
monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls
savoureront ce fruit amer sans danger. »

Lautréamont – Les chants de Maldoror (1869)

Jazzi dit: à

Pour le léZard de Paris, incontestablement le plus beau incipit de la littérature mondiale de tous les temps :

« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C’est moi qu’on voit, toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson. Je m’entretiens avec moi-même de politique, d’amour, de goût ou de philosophie. J’abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l’allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d’une courtisane à l’air éventé, au visage riant, à l’œil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s’attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins. Si le temps est trop froid, ou trop pluvieux, je me réfugie au café de la Régence ; là je m’amuse à voir jouer aux échecs. Paris est l’endroit du monde, et le café de la Régence est l’endroit de Paris où l’on joue le mieux à ce jeu. C’est chez Rey que font assaut Légal le profond, Philidor le subtil, le solide Mayot, qu’on voit les coups les plus surprenants, et qu’on entend les plus mauvais propos ; car si l’on peut être homme d’esprit et grand joueur d’échecs, comme Légal ; on peut être aussi un grand joueur d’échecs, et un sot, comme Foubert et Mayot. Un après-dîner, j’étais là, regardant beaucoup, parlant peu, et écoutant le moins que je pouvais ; lorsque je fus abordé par un des plus bizarres personnages de ce pays où Dieu n’en a pas laissé manquer. »

Denis Diderot – Le neveu de Rameau (1762)

Samuel dit: à

Bonnes fêtes de Noël à toutes et à tous.

Bloom dit: à

Jingle bells, jingle all the way…
Vive le vent, vive le vent d’hiver
I’m dreaming of a white Xsmas…

Ritournelles probablement peu goûtées des Américains ces sales temps-ci.

« A MAN WITHOUT hands came to the door to sell me a photograph of my house (..) »

R. Carver

vadeboncoeur dit: à

Joyeux Noël à toutes et à tous!
🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺🌹🍀🥀🌺🌸☀🎈🎺

MC dit: à

« le plus bel incipit, Jazzi?
Soleil Vert Il faut distinguer Boileau, Soleil Vert, selon qu’il écrit l’Art Poétique et les Satires de la Nouvelle Rome, ce qui impose tout de meme une nouvelle esthétique par rapport aux Satiristes Précédents (Angot, Du Laurens, Regnier) celui, guère fameux, de l’Ode sur la prise de Namur, malherbienne mais sans la grace du modèle, et le troisième, celui du Lutrin. L’imitation du latin en alexandrins implique un cahier des Charges qu’on est libre d’apprécier ou pas. Personnellement, j’y vois un tour de force non dénué de satire littéraire:
« Et , jusqu’à d’Asssoucy, tout trouva des lecteurs »
Ou:
« Les heros chez Quinault parlent tout autrement/Et jusqu’à je vous hais, tout s’y dit tendrement… »
Enfin, et en germe là dedans,Le Boileau Burlesque, qui transpose je crois Virgile,  » Je Chante les Combats de ce Prélat terrible », aura, comme Le Boileau précédent , une vogue Européenne. Pas de Pope sans Boileau. Notre image de Boileau reste influencée par Hugo et son William Shakespeare;
« Les autres peuples disent Dante, Shakespeare, Isaïe, nous répondons Boileau »; Je cite de mémoire. Je trouve cela un peu facile… On ne lit plus l’original, mais la lecture qui en est faite. Je crois, je l’ai souvent dit aux bienfaits d’une lecture naïve. Bien à vous et Joyeux Noel. MC
Bien à vous.
MC

closer dit: à

N’exagérons rien JB…
J’avoue que les conditionnels de l’incipit de Perec me gênent beaucoup.

pourmapar dit: à

« A Rome, dans la salle à manger de l’ Hôtel Britannique, Marthe Grellou paisiblement digère.
Elle garde dans sa bouche quelques gouttes d’une sauce délicieuse, et dilue à flots de salive ce jus. Les piquantes saveurs ainsi atténuées sont plus exquise. »
De qui et de quel roman de la révolution visuelle est cet incipit?

Bloom dit: à

Hugo et son William Shakespeare;

Belle et fructueuse relation entre le père, le fils et le Cygne de l’Avon, le premier lui consacrant un brillant essai et le second traduisant l’œuvre intégralement en français lors de l’exil (1859-1866).
Dans ses ‘réflexions’, une récente ambassadrice de France en poste à Londres a utilisé en tête d’un des chapitres consacrés à ‘l’exceptionnalisme britannique’ la traduction que François-Victor donne du fameux monologue de John of Gaunt dans Richard II (petite réserve sur la traduction de ‘realm’ par ’empire’ – ‘royaume’ suffit- mais il faut se souvenir qu’ils étaient sous la protection bienveillante des services de sa majesté Victoria et de Lord Palmerston).

Rosanette dit: à

Le plus bref des incipit que je connaisse
Entro Carla (moravia)
Une remarque sur le titre latin du billet:HOC me gêne; j’aurais ecrit HIC:et cela voudrait dire: » ici commence le livre »
Qui peut m’eclairer sur la valeur e de cet HOC que je ne comprends pas

Rosanette dit: à

le titre du billet me gêne
j’aurais mieux compris: « HIC incipit liber » « ici commence le livre » que HOC incipit liber « dont je ne c pas bien le sens
qui peut m’expliquer le sens exact de la formule qui ser de titre au billet ?

renato dit: à

«… Marthe Grellou… »

« Aux joues de la jeune fille il monte une chaleur — sa poitrine doucement se meut dans l’éteinte su corset »…

Envers et contre la datation, aux tournant de la dévotion à la fin du XVIIe siècle la poitrine devient, chez la bourgeoises, l’expression de la révélation d’une modalité du sacré.

Janssen J-J dit: à

et l’ex-sipite fut : « je fus abordé par un des plus beaux personnages de ce pays où Dieu ne s’en fût pas laisser conter » (in « Le neveu du lézard »)

Joyeux noëls à tous.tes (les ord’hures)… J’aime beaucoup le petit clocher au fond à gauche, et vos chats-bichous, monsieur peskovitch… – O Thérèse, ce gilet sera très bien pour descendre les poubelles… !

renato dit: à

La moyenne noblesse l’exhibait — la poitrine — pour rivaliser avec les voisins en exposant les bijoux de famille. Est-ce que les habitudes ont réellement changées ?

J J-J dit: à

mon incipit préféré :
« monsieur Seguin n’avait jamais eu de chance avec ses chèvres », ———-

renato dit: à

Scala : la Missa In tempore belli di Haydn gâchée par un public overdressed mais incapable de comprendre quand on applaudi et quand on se tait. Un public de fans de foot ?

Bloom dit: à

roulés sous les aisselles…un délice

D. dit: à

Ce soir je mange des endives de Noël.

Soleil vert dit: à

Joyeux Noël c’est un commentaire à chaud dirait Raymond Aron.
Tant pis je me lance, joyeux Noël

D. dit: à

Et comme c’est une nuit de paix je fais un gros bisou sur la joue à Langoncet et rrenato, les pires commentateurs de ce blig.

D. dit: à

Faut savoir donner de soi des fois.

renato dit: à

Même si ce n’est qu’en effigie je préfère pas.

et alii dit: à

ROUSSEAU
« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.

Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger

et alii dit: à

levi strauss:
« « Je hais les voyages et les explorateurs. »
« L’incipit devenu célèbre de Tristes Tropiques en énonce d’emblée le paradoxe : Lévi-Strauss s’apprête à livrer le récit des expéditions qui ont fait de lui un ethnologue de métier, chez les Indiens du Brésil (Caduveo et Bororo, Nambikwara, Tupi-Kawahib) dans les années 1935-1938 ; or « l’aventure n’a pas de place dans la profession d’ethnographe ; elle en est seulement une servitude ». Le goût de l’exotisme n’est que le revers inconscient d’une propension de l’Occident à réduire l’autre à des mirages : « non satisfait encore de vous abolir », écrit Lévi-Strauss à l’adresse des « sauvages de la forêt

Jazzi dit: à

« Moi seul… »

Un peu prétentieux l’incipit à Rousseau, et alii, à côté de la légèreté de celui à Diderot !

Jazzi dit: à

On commence à donner un côté plus gay au Neveu de Rameau on faisant allusion au neveu du léZard, puis on nous conduit tout droit au milieu d’un troupeau de chèvres sodomisées par le loup garou de monsieur Seguin !
Ce soir, JJJ se lâche…

et alii dit: à

Un peu prétentieux
mais non sans intérêt!pour une histoire de « filiation »:
« JEAN-JACQUES ROUSSEAU
FONDATEUR DES SCIENCES DE L’HOMME
par
Claude Lévi-Strauss
Leçon donnée à l’Université Ouvrière de Genève dans le cadre du
250e
anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau (1962)
http://www.espace-rousseau.ch/f/textes/levi-strauss1962.pdf
bonsoir

et alii dit: à

pour un incipit oyable
bonsoir

renato dit: à

De mémoire : « Si vous voulez vraiment entendre cette histoire, vous voudrez peut-être d’abord savoir où je suis né, comment s’est déroulée mon enfance minable, ce que mes parents et ma société faisaient avant que j’arrive, et toutes ces bêtises à la David Copperfield, mais je n’ai vraiment pas envie d’en parler… »

D. dit: à

Un gros becot baveux sur la joue à mon roro.
Affectueusement.

et alii dit: à

: « Au bout de quatre cents ans, les Anglo-saxons laissèrent une poésie souvent admirable et une prose à peine explicite. La parole, au début, dut être un symbole magique que l’usure du temps n’épargnerait pas ». Borges

MC dit: à

Les liens pere-fils dans WS. « Moi, dit le père, je regarderai l’Ocean. Moi , dit le fils, je traduirai Shakespeare…. ». Il est des hommes-océans. » Se demander tout de même si, par retour du refoulé, cet Empire ne présente pas un rapport avec celui honni de Napoleon III. Palmerston en a pris pour son grade une lettre ouverte qui doit suivre ou précéder de peu l’expulsion de Jersey : « Tenez Milord,, nous sommes vous et moi deux grains de poussière, nous pouvons nous entendre », etc. …je cite de mémoire. Bien à vous . MC

Incipit pit dit: à

Un incipit toresque, un incipit eux, un incipit on, un incipit ié.

Joyeux Noël! 🍾✨🇺🇦

rose dit: à

Le septième jour est le dimanche
Et d.ieu vit que cela était ».

Levée en catimini, pris la paille dans la poche de mamie, soulevé la maison du rémouleur, chopé le petit jésus et l’ai allongé sur la paille.

Bon Noël aux erdéliens, douceur & bon esprit

rose dit: à

rose dit: à
Le septième jour est le dimanche
« Et d.ieu vit que cela était beau».

Levée en catimini, pris la paille dans la poche de mamie, soulevé la maison du rémouleur, chopé le petit jésus et l’ai allongé sur la paille.

Bon Noël aux erdéliens, douceur & bon esprit, on sait jamais, quoi de mieux que la nuit de Noël pour les miracles ?

rose dit: à

Avec ça, on ne risque pas de crever de fin.

Tellement excellent !

Lu, fin du repas, faim du repas, les horoscopes, dont sur le mien, le passage sur l’épique. Les deux enfantelets soulignent gentillement « ô, avec maman l’épique on n’a pas trop de souci ».
Raconte alors qu’un jour, j’ai sorti la calèche, qu’il s’est arrêté à la librairie de Banon et a tourné casaque .
Pas dit ma réaction non plus.

Sourires gentils, ici, là. Emma, exténuée de chagrin. Riant pourtant. Moi autant. Riant aussi. Je le porte sur mon visage, elle pas. Nous sommes deux à porter le poids. Deux pas. ne le portent. Le poids d’un immense chagrin. Comme les choses s’équilibrent, doucement.

rose dit: à

L’hébreu. Cette langue phénoménale, sacrée.
Le rav Benchétrit qui explique aux garçons que le mot émet signifie qualités morales puis mensurations.
Il explique aussi que les femmes ont besoin d’affection et de l’expression de, et les hommes de respect.
Emma signifie « oui mais encore faut il le (mériter) susciter ». La pertinence de ce qu’elle dit.
Puis, il parle de sa femme merveilleuse (comme ma maman) et des dix sept salades de shabbat. Il dit qu’une femme doit être remerciée pour tout ce qu’elle fait pour sa famille et que l’homme lui apporte le confort matériel pour qu’elle soit en sécurité. Je crois que lui a compris la dualité du couple, l’importance de la pérennité, qu’il n’ira pas se convertir mais continuera à étudier l’hébreu.
Amen,

Passou dit: à

Rosanette, « Hoc incipit liber » : « Ceci commence le livre »

Soleil vert dit: à

Un commencement est un moment d’une délicatesse extrême … Frank Herbert

Rosanette dit: à

@Passou
vous avez certainement raison, mais pour moi avec votre traduction on aurait:
« hoc incipit LIBRUM »
j’en perds le peu de latin qui me reste
en tout cas merci de m’avoir répondu

Bloom dit: à

ces bêtises à la David Copperfield,

L’original est plus tonique, plus américain, renato:
‘all that David Copperfield kind of crap’
= toutes ces conneries à la David Copperfield…
Le Holden Caulfield de Salinger est tout sauf un ‘tiède’, comme vous le savez.

Dino dit: à

Devinette de Noël. À qui appartiennent ces commencements?:

« Depuis peu, on me regardait de travers. »
« Il en est que le bonheur des autres ulcère. »
« Un jour, nous avons recommencé à prendre des trains qui partent. »
« Quand fond la neige, où va le blanc ? »
« Lecteur oisif, que faisais-tu ce jour-là, où et avec qui ? »
“Ce matin, j’ai quartier libre.”
« La famille avait requis deux hommes pour la transporter… »

renato dit: à

« Maman, ne regarde pas la télé », nouvelle chanson des Pussy Riot pour protester contre la guerre en Ukraine.

renato dit: à

D’accord pour « conneries » Bloom, et merci ; mais j’avais en tête l’italien « stronzate » et n’ai pas trouvé de mémoire un équivalent français ni l’envie de chercher dans le dico.

pourmapar dit: à

« A Rome, dans la salle à manger de l’ Hôtel Britannique, Marthe Grellou paisiblement digère.
Elle garde dans sa bouche quelques gouttes d’une sauce délicieuse, et dilue à flots de salive ce jus. Les piquantes saveurs ainsi atténuées sont plus exquise. »
De qui et de quel roman de la révolution visuelle est cet incipit?

Il s’agit en fait de SOI de Paul Adam 1886, Tresse et Stock éditeurs.Première description nominative d’ une peinture en tant qu’impresssionniste.
Joyeux Noël à toutes et à tous et tout particulièrement à Passou!

pourmapar dit: à

« Les piquantes saveurs ainsi atténuées sont plus exquise. »
Ces remarques culinaires pourraient fort bien être attribuées à des couleurs bues par l’aquarelle ou la gouache.

et alii dit: à

La langue hébraïque
Le mot «hébreu» se rencontre à de nombreuses reprises dans l’Ancien Testament; cependant, dans les parties dont il existe un original massorétique, il ne renvoie jamais à la langue, mais seulement au peuple; ainsi dans sa première occurrence, en Genèse 14,13, est-il question d’«Abram l’Hébreu». Il faut attendre la Septante, un texte écrit vers 130 ou 120 av. J.-C., pour rencontrer un adverbe qui signifie «en hébreu», lorsque le traducteur du livre hébraïque (mais non massorétique!) du Siracide indique dans son prologue que «les textes n’ont pas une force égale, lorsqu’ils sont dits dans leur langue originale, en hébreu, et lorsqu’ils sont traduits dans une autre langue».
https://www.mondedelabible.com/les-langues-decritures-de-lancien-testament/

renato dit: à

On parle toujours de l’incipit et jamais de l’explicit (non excipit, S.V.P) qui a aussi son importance car c’est de l’art de finir qu’il s’agit et qui connait l’art de finir, etc., voir « le coup du souffleur de verre ».

Janssen J-J dit: à

@ Je salue le nouveau pseudo de rosanette, qui nous apporte un brin de fraicheur, mais sa déclinaison du latin me parait hic haec hoc, que se passe-t-il, le gaffiot est en panne ?
@ François à Gad : « priez pour moi, je fais un métier difficile ».
@ Rosanna Arquette : le petit jésus, ravi.
@ un explicit explétif, svp / je cite de mémoire
@ ce matin, les enfants un peu déçus de leurs cadeaux sous le sapin bleu, ils n’en laissaient rien paraître en déchirant, impatients, les nouveaux papiers,
*** Joyeuses fêtes à tous.tes, à Emma, et aux âmes pures et gai.es,

renato dit: à

«… aux âmes pures… »

Peut-on rire ou pas ?

renato dit: à

Explicit du lat. explico : « explicitus (est) liber » c’est-à-dire « le livre est entièrement déroulé ».

Soleil vert dit: à

Au fait Mario Vargas Llosa a t-il avancé dans son discours de reception?

Bloom dit: à

UNDER MILK WOOD – DYLAN THOMAS

[Silence] FIRST VOICE (Very softly)
To begin at the beginning: It is spring, moonless night in the small town, starless and bible-black, the cobblestreets silent and the hunched, courters’-and-rabbits’ wood limping invisible down to the sloeblack, slow, black, crowblack, fishingboatbobbing sea.(…)

groupes de souffle:

sloeblack/
slow/
black/
crow/
black/
fishingboat/
bobbing sea/

Pour mémoire:

Robert Zimmerman a choisi son pseudo en hommage à Dylan Thomas

King Crimson a intitulé une de ses meilleures compositions ‘starless and bible-black’ (Red, 1974)

Pour le plaisir:
Lecture originale pour la BBC de Richard Burton, fils & frère de mineurs gallois:

https://www.youtube.com/watch?v=7ZXhPYTX1BY

renato dit: à

Par exemple l’explicit du Tristram (compte tenu que « histoire d’un cod et d’un taureau » vaut sottise ou bêtise ou ineptie :

L..d! said my mother, what is all this story about?—
A Cock and a Bull, said Yorick—And one of the best of its kind, I ever heard.”

Dans la traduction de Guy Jouvert :
« Doux J—s ! fit ma mère, qu’est-ce que c’est toute cette histoire ?
Une CHAPONNADE en trop et une RATACONNICULADE en moins fit Yorick ; l’histoire sans queue, mais non sans tête, d’un taureau flapi du bas, d’une vache qui n’avait pas eu d’andouille après souper, et d’une femme peut –être trop tôt vannée en sa grange — et une des meilleures que j’aie jamais entendue dans le genre. »

Et dans la traduction de Aldo Meo :
“Dio mio!” esclamò mia madre: “che cos’è tutta questa storia?”
“È la storia di un GALLO e di un TORO,” rispose Yorick: “è una delle migliori, nel suo genere, che io abbia mai sentito.”

Clopine dit: à

« Giflée ». J’ai commencé une nouvelle comme ça. Et j’en étais contente, en fait. A l’époque où j’en étais contente, je ne savais pas que cet incipit était prémonitoire. Maintenant, il me fait mal. Ahahah.

renato dit: à

opus!
histoire d’un cod > histoire d’un coQ!

Clopine dit: à

Non. C’était « Giflée. » Avec un point. Les incipit sont des phrases où les points ne sont pas finaux, puisque c’est justement le début de quelque chose. Ce qui est une pensée consolante.

renato dit: à

Pour celles et ceux qui encore douteraient à propos de la nature du communisme : en Chine, suite aux doutes sur les chiffres officiels, les données quotidiennes sur les cas Covid ne seront plus communiquées — la décision a été prise par la Commission chinoise de la santé sans donner d’explications…

pourmapar dit: à

 » On avait rentré les précieux fauteuils d’osier sous la vérandah car il commençait à tomber quelques gouttes de pluie et mes parents après avoir lutté une seconde sur les chaises de fer étaient revenus s’asseoir à l’abri. »

( Cet illustrissime auteur emploie le mot vérandah avec un h, comme Paul Adam en 1886. En fait, dans le roman SOI de Paul Adam, nous avons affaire aux deux orthographes, avec ou sans h).

renato dit: à

Je trouve d’une aménité sans pareille qu’une des putes de Poutine (Maria Zakharova) traite de pute un qui fait ce qu’il doit faire pour se défendre d’un agresseur fasciste.
(J’attends impatiemment le vomi nerveux du Jacques — non Barozzi — ou de n’importe quel autre anti atlantiste.)

Jacques dit: à

Continue d’attendre impatiemment mon petit macaroni de renato.

Janssen J-J dit: à

le jour de lanoelle, il faut laisser poutine et la nature du communisme tranquilles. Ne voir que le bon côté des choses de la vie, se rassembler devant la crèche, ne pas trop se tirer la couverture. Le pap’a dit ce qu’il fallait, orbi et urbi…

et alii dit: à

incipit in medias res:
1) Un début « in media res »
Le lecteur est plongé dans l’action directement, sans explication préalable. En effet, il est témoin d’une scène, récit en temps réel, où le personnage principal sort d’un restaurant après avoir dîné. Commence ensuite une progression du personnage dans la nuit parisienne.

renato dit: à

Tiens-tiens, du fond de sa misérable vie, caché par un pseudo qui masque son manque de courage, le pauvre Jacques, en bon fasciste, sort une insulte vintage, et en bon athée il cite Bergoglio… pfff !

renato dit: à

Tiens le gauchiste fatigue à accepter la nature de ses croyances. Cela dit, si Bergoglio rappelle à Dieu qu’il doit illuminer ceux qui peuvent faire taire les armes, c’est qu’il ne croit pas lui-même en le pouvoir de l’illuminateur.

renato dit: à

Entre temps Zelensky n’attend pas un miracle.

et alii dit: à

A TOUT SEIGNEUR :Flaubert
« Nous étions à l’Etude, quand le Proviseur entra suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d’études :

– Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l’appelle son âge.
personnellement, j’arrêterai l’incipit à
 » la visière brillait. »

et alii dit: à

BELLOW

Incipit Les Aventures d’Augie March
Je suis américain, né à Chicago – Chicago, cette ville noire – et j’aborde les choses comme j’ai appris à le faire, librement, et je raconterai cette histoire à ma manière : celui qui frappera le premier sera le premier entré ; tantôt un coup innocent, tantôt un peu moins. Mais le caractère d’un homme est son destin, dit Héraclite, et finalement il n’est pas possible de déguiser la nature des coups soit en doublant la porte d’un matériau isolant, soit en couvrant les jointures avec des gants.
Tout le monde sait que la suppression des faits se fait au détriment de la clarté et de l’exactitude ; si vous cachez une chose, vous cachez également ce qui vient ensuite.
Mes parents ne comptaient pas beaucoup pour moi, même si j’aimais ma mère. C’était une femme simple, et ce que j’ai appris d’elle n’est pas tant ce qu’elle enseignait que ce qu’on apprend par l’exemple pratique. Elle n’avait pas grand-chose à apprendre, la pauvre femme. Mes frères et moi l’aimions beaucoup. je parle pour vous deux; pour l’aîné je sais que je ne me trompe pas ; pour le plus jeune, Georgie, je dois répondre – il est né crétin – mais pas besoin de deviner, car il avait une petite chanson qu’il chantait en courant, se frottant les pieds dans son trot raide d’idiot, de haut en bas de l’arrière-cour »
https://www.incipitmania.com/aut-b/bellow-saul/le-avventure-di-augie-march-saul-bellow/

renato dit: à

La question de l’explicit se pose pour les œuvres inachevées ou pas ?

Par exemple :
« Le concours de l’art médical — lénitifs, pansements — dissimula l’horreur en partie. On entendait le reste d’eau et d’alcool des gazes essorées tomber en s’égouttant dans une cuvette. Aux fentes des persienne, l’aube, déjà. Le coq, soudain, la fit éclore des monts lointains, ignares et péremptoires, comme toujours : il l’invitait à venir, pour dresser inventaire des muriers dans la solitude des champs réapparus. »
(Trad. Luis Bonalumi & François Wahl)

(“L’ausilio dell’arte medica, lenimento, pezzuole, dissimulò in parte l’orrore. Si udiva il residuo d’acqua e alcool delle pezzuole strizzate ricadere gocciolando in una bacinella. E alle stecche delle persiane già l’alba. Il gallo, improvvisamente, la suscitò dai monti lontani, perentorie ed ignaro, come ogni volta. La invitava ad accedere e ad elencare i gelsi, nella solitudine della campagna apparita.”)

Patrice Charoulet dit: à

Le tueur se déclare raciste

L’individu qui a tué et blessé plusieurs personnes dans le XIIe arrondissement de Paris aurait déclaré, apprend-on, « être raciste ». Voilà qui n’est pas fréquent. La plupart du temps les racistes, qui tuent ou qui ne tuent pas, nous disent ne pas être racistes, mais…Suivent de fort belles considérations sur la religion musulmane, le grand remplacement, les civilisations, l’identité de la France, etc. Cette fois, les choses sont claires, Il a tué des inconnus, car il est raciste. Je crois à cette raison.
Les victimes se trouvant dans un quartier où vivent de nombreux Kurdes, des Kurdes ont manifesté dans les rues (et des policiers ont été blessés une fois de plus). Ma conjecture est que cet individu raciste n’en veut pas spécialement aux Kurdes. Il avait déjà attaqué au sabre des migrants (pas Kurdes) dans des campements. Les radios et les télés nous ont dit qu’il n’aimait pas les « étrangers ». Je présume que le tueur n’a pas employé le mot « étrangers » (les Suédois, les
Suisses et les Danois sont aussi des étrangers) mais un mot péjoratif populaire et/ou argotique
désignant des personnes nées en Afrique du Nord ou au Proche-Orient.
Son père le déclare « cinglé » et le tueur a été placé en psychiatrie. Pourquoi pas : on peut être à la fois raciste et cinglé. Et le cinglé raciste qui a des armes à feu chez lui peut même s’en servir.
Les commentaires médiatiques ne manquent pas d’intérêt. Ils diffèrent sensiblement selon que le commentateur est proche de tel ou tel parti. Chacun trouve le moyen de renforcer ses convictions antérieures. Tout le monde croit avoir gagné et conclut : « J’avais raison. »

et alii dit: à

c la Tache et son incipit
fulgurant:
« En Amérique en général, ce fut l’été du marathon de
la tartuferie: le spectre du terrorisme, qui avait remplacé
celui du communisme comme menace majeure pour la
sécurité du pays, laissait la place au spectre de la turlute;
SEPTEMBRE 2018 159
littérature
un président des États-Unis, quadragénaire plein de verdeur, et une de ses employées, une drôlesse de 21 ans
folle de lui, batifolant dans le bureau ovale comme deux
ados sur un parking avaient rallumé la plus vieille passion fédératrice de l’Amérique, son plaisir le plus dangereux peut‐être, le plus subversif historiquement: le
vertige de l’indignation hypocrite. »
Voilà que j’avais enfin trouvé quelque chose que je n’avais jamais
cherché…

puck dit: à

l’incipit de l’HSQ va jusqu’à la phrase : « Autrement dit, si l’on ne craint pas de recourir à une formule démodée, mais parfaitement judicieuse : c’était une belle journée d’août 1913 »

cet incipit est important parce qu’il introduit cette forme d’ironie musilienne exprimée par Ulrich consistant à opposer un discours complexe scientifique de la thermodynamique climatologique issu de la modernité à un discours de bon sens à taille humaine.

cela rappelle cette réflexion de Jean Yanne : maintenant nous avons des chaines d’infos qui nous donne la météo en continu, avant il existait la même chose, on appelait ça une fenêtre.

l’incipit de Musil met en place les éléments pouvant mettre en péril une forme d’humanité qui a force d’avoir l’oreille tendue vers les infos donnant la météo deviendrait susceptible d’oublier de regarder par la fenêtre le temps qu’il fait.

Tout le reste du bouquin de Musil va démontrer que cette opposition faisant référence aux thèses de Splenger pose le problème d’une mauvaise façon et que la modernité d’un discours scientifique (mathématique) loin d’éloigner l’homme de sa vie sensible peut au contraire lui permettre de voyager dans les méandres de cette sensibilité ce qui reviendrait à poser l’idée qu’il existerait une poésie de la thermodynamique.

vadeboncoeur dit: à

 » Tous l’appelaient désormais don Ciccio. »

et alii dit: à

camus
Aujourd’hui, maman est morte. Ou peutêtre hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme
de l’asile : « Mère décédée. Enterrement
demain. Seniments disingués.»
Cela ne veut rien dire. C’était peut-être
hier.
L’asile de vieillards est à Marengo, à
quatre-vingts kilomètres d’Alger. Je prendrai
l’autobus à deux heures et j’arriverai dans
l’après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et
je rentrerai demain soir. J’ai demandé deux
jours de congé à mon patron et il ne pouvait
pas me les refuser avec une excuse pareille.
Mais il n’avait pas l’air content. Je lui ai
même dit:« Ce n’est pas de ma faute.»
Il n’a pas répondu. J’ai pensé alors que
je n’aurais pas dû lui dire cela. En somme, je
n’avais pas à m’excuser. C’était plutôt à lui
de me présenter ses condoléances. Mais il le
fera sans doute après-demain, quand il me
verra en deuil. Pour le moment, c’est un peu
comme si maman n’était pas morte. Après
l’enterrement, au contraire, ce sera une
afaire classée et tout aura revêtu une allure
plus officielle

déclin du latin dit: à

Hoc incipit liber. Proposition d’une vieille latiniste: « Hoc » n’est pas au nominatif et n’est donc pas le sujet du verbe; il est à l’ablatif. La phrase peut donc se traduire « par ceci (ou ici) commence le livre »

D. dit: à

Chez roro, ne pas être atlantiste, c’est être anti-atlantiste. Logique défaillante à l’image de ses neurones fatigués.

D. dit: à

On a souvent la même chose avec LGBT. Si on dit qu’on est pas LGBT et qu’on ne veut faire aucune promotion LGBT et ne témoigner d’aucune sympathie démonstrative, on est anti. Un grand classique.

Moi je ne suis pas atlantiste. Point. Liberté de penser.

MC dit: à

Moi, je veux bien qu’on exhume Paul Adam, sauf que pour l’impressionnisme, les romans des Goncourt et leur écriture artiste, tant de Jules que d’ Edmond, sont parus avant. Pour les Adamophiles, on Fabuleux Dix/Neuvieme siècle, l’article Bilan Princier de Paul’Adam. Ce que j’ai lu ne ´a pas donné cette impression.

D. dit: à

J’observe que lorsque Merah avait commis ses horribles crimes le 19 mars à Toulouse, attrapant trois jeunes enfants juifs pour les exécuter en pkeine tête à bout touchant avec un colt 45, arme de gros calibre, la communauté juive, pourtant terriblement éprouvée, est restée digne, n’a commis aucune violence contre des policiers ni aucune destruction.
Quelqu’un a des commentaires à ajouter ?

Janssen J-J dit: à

@ « le gauchiste fatigue à accepter la nature de ses croyances »… – Voilà une opinion bien basse et inutilement blessante. On n’a pas eu le pire des papes depuis les derniers assortiments : celui-ci a juste le droit de faire son job et d’en être fatigué, et de signifier parfois qu’il n’est guère plus qu’un être humain comme le sont les gauchistes en général. Md’nTC. Bàv,

J J-J dit: à

Spengler, Oswald ? -> (@ retour du jedi).

renato dit: à

« … une opinion bien basse et inutilement blessante. »

Cela dit par un qui blesse ceux qui ne partagent pas ses opinions — qui sont naturellement d’une incomparable hauteur.
Quant à Bergoglio, il fait son travail — puis il faudra voir les résultats.

renato dit: à

Dédé n’est évidemment pas atlantiste : le seul neurone qui lui reste ne sait que faire du bruit dans la boîte à conserve vide qui lui sert de tête.

et alii dit: à

GARY R
« Le ciel romain était bleu, serein, et un jeune Américain, grand, barbu, portant lunettes et dont il ne sera plus fait mention ici, dit à sa compagne très blonde, en contemplant l’azur figé : « Il y a dans ce ciel plus de lucidité froide que d’émotion. » Le vent faisait claquer les drapeaux blanc et jaune des gardes suisses devant la porte de bronze, où finit l’Italie et commence le Royaume chrétien ; Jean XXIII donnait sa bénédiction aux fidèles et à la foule de touristes venus assister en simples curieux au spectacle sur la place où saint Pierre avait rendu l’âme sur la croix dix-neuf siècles auparavant. p. 13.Le ciel romain était bleu, serein, et un jeune Américain, grand, barbu, portant lunettes et dont il ne sera plus fait mention ici, dit à sa compagne très blonde, en contemplant l’azur figé : « Il y a dans ce ciel plus de lucidité froide que d’émotion. » Le vent faisait claquer les drapeaux blanc et jaune des gardes suisses devant la porte de bronze, où finit l’Italie et commence le Royaume chrétien ; Jean XXIII donnait sa bénédiction aux fidèles et à la foule de touristes venus assister en simples curieux au spectacle sur la place où saint Pierre avait rendu l’âme sur la croix dix-neuf siècles auparavant. p. 13. »

et alii dit: à

Le cas Nelson Kerr» de John Grisham [94]
Grisham s’inscrit avec ce nouvel opus dans le panthéon des grands grâce à un incipit météorologique de presque 700 mots, suivi d’incessantes perturbations atmosphériques.

puck dit: à

D. effectivement l’atlantisme est devenu une idée révolue. L’Europe devrait aujourd’hui se demander quel monde il veut construire, à quel ordre mondial il peut appartenir et apporter sa contribution au travers de sa richesse civilisationnelle. Les américains essaient de changer leur façon de faire comme on l’a vu lors de leur réunion avec les pays africains, il ne s’agirait plus comme le disait Obama de « tordre le bras de ceux qui ne font pas ce qu’ils veulent » mais de créer des relations « donnant donnant », ce changement d’attitude des américains arrive trop tard et comme on l’a vu pour les questions énergétiques avec l’Europe en faisant entre autre exploser les gazoducs ils n’ont pas encore bien compris comment marche le « donnant donnant ».
Il est probable que demain l’Allemagne tourne le dos à l’Europe pour regarder vers l’est parce que c’est là que se trouve ses chances de survie économique.
La question se pose pour nous : vers où voulons-nous regarder et avec qui voulons-nous construire le futur ?
Il s’agit d’un choix civilisationnel plus que d’un choix économique, un choix philosophique, spirituel, moral, métaphysique… Si l’Europe continue de vouloir suivre l’Amérique elle ira comme eux dans le mur.

Janssen J-J dit: à

@ un qui blesse ceux qui ne partagent pas ses opinions —
Allons donc, un peu de tenue, on n’aj -amais blessé personne, icite. Les gens sont en général pas mal blindés, du moins ceux qui restent, et ceux qui partent ne l’ont jamais fait à cause de moij… Suivez mon regard…, et sondez votre âme pure ! Joyeuses pâk,

Jean Langoncet dit: à

De l’incipit comme d’une préface à un livre futur (titre donné par jadis par Seghers au texte qui fut ensuite diffusé sous le titre de Poésies ?)

Fin du Chant premier ou de l’incipit, par Liber Pater !

« (…)S’il est quelquefois logique de s’en rapporter à l’apparence des phénomènes, ce premier chant finit ici. Ne soyez pas sévère pour celui qui ne fait encore qu’essayer sa lyre : elle rend un son si étrange ! Cependant, si vous voulez être impartial, vous reconnaîtrez déjà une empreinte forte, au milieu des imperfections. Quant à moi, je vais me remettre au travail, pour faire paraître un deuxième chant, dans un laps de temps qui ne soit pas trop retardé. La fin du dix-neuvième siècle verra son poète (cependant, au début, il ne doit pas commencer par un chef-d’œuvre, mais suivre la loi de la nature) ; il est né sur les rives américaines, à l’embouchure de la Plata, là où deux peuples, jadis rivaux, s’efforcent actuellement de se surpasser par le progrès matériel et moral. Buenos-Ayres, la reine du Sud, et Montevideo, la coquette, se tendent une main amie, à travers les eaux argentines du grand estuaire. Mais, la guerre éternelle a placé son empire destructeur sur les campagnes, et moissonne avec joie des victimes nombreuses. Adieu, vieillard, et pense à moi, si tu m’as lu. Toi, jeune homme, ne désespère point ; car, tu as un ami dans le vampire, malgré ton opinion contraire. En comptant l’acarus sarcopte qui produit la gale, tu auras deux amis ! »

Jean Langoncet dit: à

(par) ablation du premier

renato dit: à

Il faudrait sonder votre âme, 3J, moi j’ai la chance de ne pas en avoir.

et alii dit: à

kundera
3C’était le mois de juin, le soleil du matin sortait des nuages et Alain passait lentement par une rue parisienne. Il observait les jeunes filles qui, toutes, montraient leur nombril dénudé entre le pantalon ceinturé très bas et le tee-shirt coupé très court. Il était captivé; captivé et même troublé : comme si leur pouvoir de séduction ne se concentrait plus dans leurs cuisses, ni dans leurs fesses, ni dans leurs seins, mais dans ce petit trou rond situé au milieu du corps. p. 13

Janssen J-J dit: à

remplacez âme par conscience, ça le fera…
pour la mienne…, c’est déjà fait. Comme vous le notez si justement, il n’en reste point grand chose dans ma boite de conserve quasi vide. Bàv,

renato dit: à

Commencez par la vôtre, vous en avez grand besoin, 3J.

Pour la boîte à conserve avec un neurones fous c’est de Dédé qu’il s’agit, pas de vous.

et alii dit: à

le proces
« Joseph K. se débat au milieu de textes invisibles, et ce, dès l’incipit : « On avait sûrement calomnié Joseph K.,

Rosanette dit: à

@JJJ
non le gaffiot n’est pas en panne
je m’explique au risque de sqatter le commentarium
deux foemes seraient correcte pour dire ce que veut dire le titre*
soit HIC incipit liber
dans ce cas hic est un adverbe (ici) liber est sujet et incipit est intransitif et la traduction est ;ici commence le livre
Soit »HOC incipit librum « ;hoc est un pronom neutre sujet , incipit est transitif et librum est cod de incipit donc a l’accusatif; la traduction exacte est; »ceci commence le livre »
expliquez moi mon erreur Merci

D. dit: à

Je ne crois pas, Cher Puck, que l’Allemagne aurait le loisir de se tourner vers l’Est. L’Allemagne est la marionnette des États-Unis. Le kapo en quelque sorte. L’Allemagne ne peyt exercer sa domination sur nous qu’avec la bénédiction de l’Allemagne. Si le kapo tente de se rebiffer, ça va être terrible pour lui.

D. dit: à

La bébédiction des États-Unis, bien sûr.

Jean Langoncet dit: à

@La bébédiction des États-Unis

feliz navydad

Jazzi dit: à

Cette Rosanette me rappelle quelqu’un…

Jean Langoncet dit: à

D.chez la marine, pour changer d’horizon : un précipité de métaux lourds on ne peut plus toxiques ; quand la Russie rejoindra l’UE et l’OTAN, d’une manière ou d’une autre, il faudra se faire une raison comme on dit en ancien français

D. dit: à

Je suppose que vous êtes atlantiste, Langoncet ?

Jean Langoncet dit: à

Non D., je ne crois pas être « atlantiste ». Sur le plan de la défense la position équilibrée de la France me convient. Par ailleurs, je suis contre la déforestation, quelle qu’en soit le prétexte ; uni dans la cause avec Paul Edel. Vous devriez jeter un œil à son billet du jour et en tirer les conclusions qui s’imposent

D. dit: à

Vous allez être morts de rire : mon nouveau smartphone que j’ai eu à Noël avec un forfait 5G (la classe) illimité, propose un mode d’économie de batterie où le processeur est censé tourner moins vite. Alors je me suis dépêché de le rooter, d’activer le mode développeur et d’afficher en permanence le taux d’occupation des coeurs de processeurs au dessus de toute application, y compris en mode veille. Eh ben comme par hasard c’est en mode économie que l’utilisation des processeurs est la plus grande.

D. dit: à

Quel billet du jour de Paul Edel ? De quoi parlez-vous ?

Jean Langoncet dit: à

quelle qu’en soit le prétexte > quel qu’en soit le prétexte
Fut-ce l’occiput de D.

MC dit: à

« Le Cas Nelson Kerr ». Traduction paresseuse et franglaise de L’Affaire N K? On se souvient en littérature policière du « Cas de l ´Inspecteur Queen », dont le titre français n’est franchement pas une réussite…

Jean Langoncet dit: à

@On se souvient en littérature policière du « Cas de l ´Inspecteur Queen »

En 24 images secondes, et alii et quelques autres se souviennent de temps relativement anciens
https://www.youtube.com/watch?v=aPqN_GAL4Cg

JesuSista dit: à

J’incipitrerai
Tu incipitueras
Il incipitordra
Nous incipitrognerons
Vous incipitrinquerez
Ils incipitorcheront

Re-née de la Sablonnière

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou,

« C’est une question de pacte conclu entre l’auteur et de lecteur. », l’incipit ?

Il y a un hic dans le piano.
Ce  » contrat « , c’est le truc market que des narratolo, narratologistes, de l’akademie des branleurs de Paris ont inventé, pour faire croire que le hameçon était pour des haddock , ad hoc.

La preuve :
https://www.cairn.info/les-procedes-litteraires–9782200619947-page-135.htm#:~:text=D%C3%A9finition,que%20le%20cadre%20spatio%2Dtemporel.

rosa, rosa, rosanette ? deachach a trouvé un pseudo ridicule, pour finir l’année, entre la dinde de Noël, elle n’a pas choisi.

rose dit: à

Rosannette,
Tout le latin que vous avez en tête !

Marie Sasseur dit: à

26/12/2022, 7h23

L’heure et la date des  » laisser un commentaire  » rétablis en 2023 ? On y croit !

rose dit: à

Dire je n:ai pas d’âme je ne le comprends pas.

rose dit: à

On en rêve !

renato dit: à

Il est facile de persuader les gens de croire que ce qu’ils désirent est vrai, des années de publicité le démontrent. Cela dit, si on veut faire plus chic, « Les gens sont généralement prêts à croire ce qu’ils veulent », dit Jules César se souvenant, probablement, de Démosthène : « Il est facile de se tromper soi-même, et l’homme croit ce qui lui est cher ».
Par exemple, le sourire est le propre de l’humain, croient ceux qui n’ont jamais réellement observé un animal autre que l’homme. Ou bien, les hommes ont une âme selon ceux qui cultivent l’illusion de leur diversité. Il est naturellement plus facile de croire en ce qu’on ne voit pas qu’en ce qu’on voit. Donc, le fait que ce qui est étrange par sa couleur de peau fût nécessairement dépourvu d’âme justifia longtemps l’esclavage.

C’est comme Dieu, cette invention des adultes pour rassurer les enfants, mais comme a si bien dit Stendhal « La seule excuse de Dieu, c’est qu’il n’existe pas ». Et la chose réduite à sa plus simple réalité : « La seule différence entre une secte et une religion est la quantité de biens immobiliers qu’ils possèdent » (Frank Zappa).

Bonne journée.

26.12 — 9.12

D. dit: à

CHAPITRE 13

EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU

01 Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.

02 Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.

03 Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer.

04 Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.

05 D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.

06 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.

07 D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.

08 D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.

09 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

10 Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »

11 Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là.

12 À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.

13 Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.

14 Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.

15 Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.

16 Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !

17 Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.

18 Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.

19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.

20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;

21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.

22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.

23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

24 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.

25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.

26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.

27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”

28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”

29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.

30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »

31 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.

32 C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »

33 Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

34 Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole,

35 accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.

36 Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »

37 Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;

38 le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.

39 L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.

40 De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.

41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;

42 ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.

43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

44 Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.

45 Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.

46 Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.

47 Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.

48 Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.

49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes

50 et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

51 « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».

52 Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

53 Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.

54 Il se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?

55 N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?

56 Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »

57 Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. »

58 Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

renato dit: à

Bon, le sujet du concours était « un gars nais dans une étable, fait des miracles et il est condamné à mort ». Quatre écrivains participèrent au concours mais il n’y eut pas un vainqueur, donc chacun préfèrera Matthieu, Marc, Luc ou Jean selon ses goût et ses tendances.

MC dit: à

Ce 26, Réapparition de la Sasseur, dont on se passait très bien. Vulgarité, stupidité, étroitesse de vues assurées….Sans parler d’un esprit borné .

renato dit: à

nais > naiT

D. dit: à

Rien d’autre à ajouter, renato. Tout est écrit. Vous usez de votre liberté de penser, d’écrire et d’agir comme vous l’entendez, avec les conséquences qui en découlent, bonnes ou mauvaises.

D. dit: à

Ce midi je mange des nems.

closer dit: à

Puck est de retour…On l’avait complétement oublié.

On est bien peu de chose…

closer dit: à

Le dernier billet de Paul Edel est délicatement érotique, c’est nouveau.

Je me demande s’il va nous raconter la suite, ses ébats avec Rachel dans sa Volvo garée sur une aire de pique nique…

Volvo (ou Saab), voilà bien une voiture d’intello parisien des années soixante.

D. dit: à

Quel billet de Paul Edel ? Ça se trouve où ?!

D. dit: à

Moi je n’avais pas oublié Puck. Je pensais tous les jours à lui.

D. dit: à

Je pense à Bouguereau tous les jours également. Bien qu’il soit un gros con.

D. dit: à

Je pense à Bérénice aussi.

D. dit: à

Par contre Sasseur je l’avais oubliée.

D. dit: à

Je pense pas trop à Edwige non plus.

une main dit: à

.Sans parler d’un esprit borné .

Écrit par un ensoutané de l’esprit, cela prête fort à rire!

D. dit: à

Les gens pour certains viennent moins parce qu’ils sont préoccupés par la fin des temps qui approche. Ils le savent bien même s’ils ne le disent pas. Quel élément renouvellera la planète ? L’eau, Le feu ? La terre ? l’Air ? Moi je sais. La réponse est codée dans nos plus beaux châteaux et églises. Particulièrement depuis les temps modernes.

vanina dit: à

« La clé ne voulait pas tourner dans la serrure. »

Assise sur le paillasson, les fesses meurties par la froid j’attendais Mercure, protecteur des voleurs et messagers des dieux , ou plus simplement l’artisan qui
aurait rasion de cette ferraille intraitable, allemande, en plus. Sans portable, sans voisins secourables, enfin à la xème tentative la clé tourna,
béatitude de rentrer chez soi.

Souvenir amical à Mimi Pinson et à Puck, les autres ont droit à une amnistie de saison, suivie d’un oubli
tout ausssi hivernal, pourtant aimable. Vielle chanson, Souvenir d’Italie.

Lecture: Ian Penman It gets me home , this curving track.

D. dit: à

aurait raison, pas rasion.

Janssen J-J dit: à

@ expliquez moi mon erreur Merci
Ceci commente le livre. De fait, vous n’en avez commise aucune, c’est passou le fautif comme d’hab, mais jamais il ne vous le concèdera. Il ne pratique pas le grand Pardon. Il n’a pas d’âme… Les vieilles habitudes reprennent leurs droits sur l’herdélie, genre une main visant MC…, c encourageant… après la grande déclaration aux villes et à l’univers entiers.
Bientôt, je ferai ma grande déclaration sur cette chaine 2023. Bàv,

renato dit: à

“Tout est écrit.”

Bravo D. « Tout ce qui est écrit et admirable » a dit un de Tel Quel (Marcelin Pleynet, Denis Roche, Philippe Sollers, Jacqueline Risset ?) — qu’il s’agisse L’Eau de Rose ou de Mein Kampf ?
Cela dit, personne, surtout moi, ne vous empêche de croire dans les contes de fées, D.

Janssen J-J dit: à

Icite commence livre, cecite commence le livre.
A en perdre son latin de cuisine.

Janssen J-J dit: à

les comptes de faits ne sont pas objets de croyances, mais de psychanalyse, plus simplement. Bàv,

renato dit: à

“@ expliquez moi mon erreur Merci”

Enfin, la question à se poser est : c’est singulier masculin ou neutre ?

renato dit: à

L’idée que c’est un concours d’écriture qui a produit les Évangile est de Umberto Eco. Dans les faits personne peut vous empêcher de croire que quelque part il y a une maison en pain d’épices habitée par une méchante sorcière.

renato dit: à

Enfin, Passou ne peut honnêtement pas concéder quoi que ce soit, car depuis le premier cycle du secondaire, au moins pour moi ¬— chez les jésuites en Italie —, incipit abrège la formule latine « Hoc incipit liber ».

Janssen J-J dit: à

@ st-thomas, à la sorcière et au pain d’épices… d’autant que dans les faits, comme lui, j’eus personnellement affaire aux deux, de mes yeux vu ! Bàv,

Janssen J-J dit: à

hélas, il n’a pas eu la chance d’être jésuité comme vous le fûtes durant neuf ans en Italie méridionale.

renato dit: à

Voilà un qui vit dans un monde de mythes et légendes, mon internat ce fut dans une espèce de prison dans la campagne lombarde.

renato dit: à

Bon, maintenant j’ai apèro avec quelques ami-e-s, à plus.

D. dit: à

Staline a eu une longue éducation relugueyse en internat.

Jean XXIII a eu une longue éducation religieuse en internat.

C’est de toute évidence la faute à la longue éducation religieuse en internat.

D. dit: à

L’âme n’a évidemment rien à voir là-dedans.
Uhuhuh..!

Rosanette dit: à

@Renato
il ne me reste plus qu’à considérer la formule comme du latin très tardif qui a oublié l’usage des cas

D. dit: à

Je me suis documenté sur l’odieuse von der Leyen. Voir un peu d’où elle sortait. Et bingo, certains de ses ancêtres étaient, il y quelques générations, planteurs négriers dans le sud des États-Unis.
Elle n’en est nullement responsable, c’est un fait. Mais c’est assez croustillant à mon sens.

et alii dit: à

ce matin, je me demandais si Mr Charoulet avait
Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.

et alii dit: à

Plutôt que de présenter une conférence, Pierre Legendre a préféré s’entretenir de façon très libre avec Hubert Aupetit, sur le rôle primordial du latin pour la civilisation européenne. En effet, bien que cela soit souvent ignoré, le radical « civil » présent dans le mot « civilisation » indique que, ce que l’Occident appelle la civilisation est littéralement la civilisation du droit civil, le ius civile Romanorum. Aussi, alors qu’il flotte un certain air de naufrage chez les latinisants aujourd’hui, il convient de mettre en lumière quelques éléments du latin au fondement même de la civilisation occidentale moderne.
https://sites.google.com/site/sanslelatin/conf%C3%A9rences/textes-des-conferences/p-legendre-la-place-du-latin-dans-le-droit?pli=1

et alii dit: à

. En premier lieu, le pape revendique de succéder à l’empereur romain et d’être le donataire du donateur Constantin (Constitutum constantini, Décret de Gratien à la Distinction 96). Cela est illustré par le titre Pontifex maximus, titre impérial qui était l’apanage de l’empereur en Occident repris par le pape appelé « Pontife romain ». Gratien arrive donc dans un scénario mythique et politique déjà en place.
https://sites.google.com/site/sanslelatin/conf%C3%A9rences/textes-des-conferences/p-legendre-la-place-du-latin-dans-le-droit?pli=1

et alii dit: à

les premiers mots!
En second lieu, Gratien parvint à justifier que le droit romain est intégré au christianisme, et à fonder ainsi l’institutionnalité européenne dès les tous premiers mots de son Décret. Humanum genus duobus regitur, naturali videlicet jure et moribus :

Bolibongo dit: à

Triste journée d’après Noël.

Un grand malheur vient d’arriver à l’abbaye, j’ai la pénible mission de vous en faire part. Mardi soir, pendant que l’Abbé Nédictine donnait le Salut, l’Abbé Quille est tombé dans les bras du Père Iscope. Jugez de la stupéfaction générale. Tous les Révérends Pères pleuraient en particulier le Père Clus, qui en perdant l’Abbé Quille perdait son seul soutien. Un seul était joyeux, le Père Fide, quant à l’Abbé Tise, il n’y comprenait rien. On alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l’abbaye, ils essayèrent de ranimer le malheureux, mais tous leurs efforts furent vains.

Le lendemain, furent célébrées les funérailles. Chacun fut appelé à l’abbaye par les cloches de ce célèbre monastère, tirées par le Père Sonnage. La messe fut dite par l’Abbé Cane sur une musique de l’Abbé Thoven et l’Abbé Rlioz. Le Père Hoquet fut chargé du sermon et comme il n’y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir, le Père Cepteur fit la quête. A la fin de la messe, une grande discussion s’éleva au sujet du chemin à prendre.

L’Abbé Trave et l’Abbé Casse ainsi que le Père Dreau voulaient passer à travers champs, mais l’Abbé Cane et le Père Clus s’y opposaient fermement. Le Père Plex hésitait… Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre, les deux Pères Huques s’arrachaient les cheveux. Le Père Vers et le Père Nicieux, d’accord avec le Père Fide semaient le doute dans les esprits. Le Père Spective regardait au loin. Enfin, comme le Père Ile était grand, chacun se rallia à son opinion.

Au cimetière, devant la tombe creusée par le Père Forateur, en l’absence du Père Missionnaire, le Père Pétuel et le Père Manant firent un discours sur l’éternité, le Père Venche et l’Abbé Gonia fleurirent la tombe, pendant que
l’Abbé Rébasque se découvrait, on recouvrit la fosse avec une pierre tombale préparée par L’Abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour le spectacle était déchirant, le Père Pendiculaire était courbé de douleur ; l’Abbé Nitier était plein de larmes ; le Père Igourdin, frère du Père Igor et de l’Abbé Harnais neveu de l’Abbé Harn fermaient la marche.

En chemin le Père Due, fut retrouvé.

A l’arrivé au couvent, le Père Cil et l’Abbé Quée préparèrent le repas. L’Abbé Chamel fit la sauce, le Père Nod et l’Abbé Nédictine servirent à boire, tandis que le Père Colateur préparait le café. Chacun put alors se remettre de ses émotions.

Patrice Charoulet dit: à

CONTRASTE

J’écoute chaque matin l’émission « Avec philosophie » sur France Culture. Ce lundi 26 décembre, les deux invités étaient Céline Denat et Dorian Astor. Tous deux ont notamment publié un « Diction naire Nietzsche ». La première a écrit son dictionnaire avec Patrick Wotling, autre grand nietzschéen.Le second a dirigé son dictionnaire, en collection Bouquins, avec une trentaine d’autres auteurs. .
L’émission a été du plus haut niveau et je l’ai suivie la plume à la main. C’était éclairant et passionnant.
L’émission s’arrête à 11h comme d’habitude. Pourquoi ai-je titré « Contraste » ? Parce que l’émission suivante « Culture monde » était consacrée ……………………………………………………………..
aux marabouts et aux féticheurs. Autre genre. Non merci, sans façon.

Janssen J-J dit: à

@ L’émission a été du plus haut niveau et je l’ai suivie la plume à la main.
Tant que la plume est restée à cette hauteur… Merci pour avoir fait cet effort, la RDL vous en est très reconnaissante (à la grande nichte !)

D. dit: à

Je ne trouve pas ça très drôle, Bolibongo. Vous vous êtes donné du mal pour rien. Vous devriez plutôt faire comme renato : aller boire avec des amies.

D. dit: à

L’émission a été du plus haut niveau et je l’ai suivie la plume à la main.

Oui oui. A la main.

Jazzi dit: à

« Vous vous êtes donné du mal pour rien »

Non, puisque nous l’avons lu, D. !
Et moi avec beaucoup d’amusement…

Jazzi dit: à

Quand la plume n’est pas à la main, où peut-elle donc être ?

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