de Pierre Assouline

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La République des livres
Hoc incipit liber

Hoc incipit liber

Où s’arrête le début d’un livre ? Après la première phrase, selon certains ; à l’issue du premier paragraphe, assurent d’autres ; soucieux de consensus, il en est qui plaident pour l’au-delà de la première page ; on en connait même pour qui le début d’un livre s’achève à sa dernière ligne ; on en sait même tel Mathias Enard dans Zone qui règlent la question en ne rédigeant qu’une seule phrase mais de 500 pages. On voit par là que la controverse est sans fin. Aussi est-ce avec un bonheur sans mélange que nous accueillons la parution ces jours-ci de L’histoire commence (traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, Arcades/ Gallimard). Le grand écrivain israélien Amos Oz y avait recueilli ses impressions de lecture parmi les classiques tout en donnant des exemples de débuts qui frappent par leur longueur ce qui est assez inquiétant sur sa conception de l’entame.

    Dans l’intitulé d’un prologue, dont la vastitude n’a rien pour rassurer les angoissés de la page blanche (« Mais qu’y avait-il ici avant le big bang ? »), il convient d’emblée : « Les commencements sont pénibles ». Ce qui n’avait pas échappé à toute main à plume de tous temps et sous toutes les latitudes. Heureusement il développe sa propre expérience de l’art de l’incipit, comme on nomme les premiers mots d’une œuvre d’après le latin incipio / « prendre en main, commencer », abrégé de la formule Hoc incipit liber/ « Ceci commence le livre » que l’on trouvait en tête des manuscrits au Moyen-Âge.

 Tous les incipit sont admis pourvu qu’ils nous accrochent d’une manière ou d’une autre, fut-ce indirectement, par la grâce du déclic provocateur et la technique de l’hameçonnage. C’est une question de pacte conclu entre l’auteur et de lecteur. De contrat introductif. Mais il faut se méfier car tous ne sont pas exempts de pièges, fausses pistes et chausse-trapes. C’est vicieux, un écrivain.

« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » (Aurélien)

Chapeau, Aragon ! Ca, c’est un lancement ! Il vaut bien l’inoubliable début de Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino :

« Tu vas commencer le nouveau roman d’Italo Calvino, Si par une nuit d’hiver un voyageur ».

En effet… Parfois au théâtre, il arrive que, à peine arrivé, on ait envie de fuir. Ce qui serait regrettable. Non prévenu du génie de Samuel Beckett, un spectateur de sa pièce Fin de partie cueilli à froid par son incipit « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir » pourrait vouloir en finir tout de suite en quoi il aurait grand tort.

    Pour achever cette interminable chronique sur l’art et la manière de débuter un livre dont on ne voit pas la fin, on accordera la palme du meilleur incipit au Céline du Voyage au bout de la nuit : « Ca a débuté comme ça », formule des plus simples constitué de quatre mots dactylographiés sur le tapuscrit après que l’auteur eut griffé sur le manuscrit « Ca a commencé comme ça »– correction in fine avant l’envoi à l’éditeur, certainement lourde de sens s’agissant d’un auteur aussi sulfureux mais on ne va pas commencer ! Ce serait à y perdre son latin, sinon son hébreu aurait certainement ajouté Amos Oz, notre guide en la matière, car enfin où se trouve le début de la première phrase du Voyage dans sa traduction israélienne dès lors qu’on la lit de droite à gauche- et en allemand n’en parlons pas avec le verbe rejeté à la fin.

Ne pas oublier que c’est en hébreu qu’Amos Oz a lu la Storia de Morante, le Nez de Gogol, Un médecin de campagne de Kafka ou encore L’Automne du patriarche de Garcia Marquez, lui qui avait si parfaitement résumé autrefois le problème de la littérature israélienne : « C’est qu’elle utilise la langue des prophètes pour dire que le héros descend les poubelles ». Alors, la leçon de L’histoire commence ? Il faut s’offrir la lecture des livres au ralenti comme un luxe qui ne se refuse pas. Du tout début à la toute fin surtout s’ils ne font qu’un.

   Mes amis journalistes m’assurent que tout cela ne leur viendra pas d’un grand secours avant de se lancer dans leur prochain papier. Qu’ils méditent le caractère unique de cette chronique : en cette année du centenaire de la mort de qui-vous-savez, elle est la seule de toute la presse française à vous épargner l’incipit de la Recherche du temps perdu, martelé ad nauseam jusqu’à nous faire haïr les couche-tôt. En voilà un excipit ! Avec ça, on ne risque pas de crever de fin.

(Photo Lord)

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commentaires

831 Réponses pour Hoc incipit liber

Marie Sasseur dit: à

« interview par un exorciste qui se basait sur la confidence d’un archiviste du Vatican. »

Ça sent trop l’embrouille d’un cave du Vatican, ça, René qui demande des preuves et n’en donne aucune.

renato dit: à

P.-S. Info datée 17/12/2022, dans un enregistrement la piste sexuelle se confirme et met directement en cause Wojtyła et le secrétaire d’État Agostino Casaroli à qui l’on doit l’implication du chef de la pègre romaine pour cacher la vérité relative aux abus sexuels à la Curie.

Jazzi dit: à

« Pourquoi évoquer des « traditions ancillaires » »

Allez voir le film, et vous comprendrez, JJJ…

Janssen J-J dit: à

@ rosanette, anéfé je ne vous connais pas à la différence des autres, et ce n’est pas bien grave… Je préfère avoir « tout faux », vous concernant. J’apprécie que vous ne vous soyez pas défilée, mais vous supplij de croire que la culture que vous me supposez n’est certainement pas celle que vous croyez.

@ oui, je sais, jzmn, il est sans doute tombé amoureux de la bonne (du curé), ce qui arrive dans les meilleures contrées, mais voilà, vous ne m’avez pas donné envie. Comme vous, je n’aurais rien compris à toute cette confusion des sentiments… Déjà qu’avec Zweig, hein !…

renato dit: à

La Rosanette de Flaubert ?

rose dit: à

m’égerie écroulée.
Ne poussez pas mémé dans les orties.

rose dit: à

Oui.👏

Rosanette dit: à

@renato
Bien sur!

rose dit: à

Renato, Dear,

Vous pouvez sortir du Vatican…

renato dit: à

Repartie :

Andrew Tate (ex kickboxer) : « J’ai 33 voitures et je produis beaucoup d’émissions »
Greta Thunberg : « Fais-toi une vie ».

Jean Langoncet dit: à

@renato et Greta

De la répartie. Il fut un temps, celui d’Alexandre VI, celui des Borja/Borgia, celui du Prince dont l’intelligence politique fut narrée par Machiavel, il fut un temps où la vie avait repris ses droits au Vatican ; longtemps avant l’existence de ce pays de l’UE qu’on nomme aujourd’hui l’Italie
https://m.youtube.com/watch?v=o9yYMHqHggQ

MC dit: à

La guerre, c’est une contextualisation et un rappel un brin polémique . Les plagiats de Maeterlinck? Je n’en vois qu’un, la Vie des Termites.Il fut démasqué en son temps et de son vivant. Ou sont les autres? On vous rappellera que le grand Maeterlinck est , à l’exception de « Sœur Beatrice », entre 1890 et 1914, et la , ni les Serres Chaudes, ni les Chansons, ni les drames ne pastichent personne. Si vous ne me croyez pas, voyez Octave Mirbeau. Et sinon, lisez- le, ce pauvre Maeterlinck que vous assassinez sans vraiment le connaître! Une expérience de théâtre n’est pas une lecture scolaire, vous avez mille fois raison. Cela rend-t-il la pièce plus mauvaise, d’autant qu’elle est examinée par un ado de 16 ans? Allons plus loin: ne projetez vous pas sur Montherlant votre propre médiocrité littéraire? Vous avez visiblement un compte à régler avec lui. Le Roi est nu. Non . Il n’a jamais prétendu l’être, Roi, et, s’il participe à quelques colloques, il ne voit pas ce que vient faire ici l’argument «  vous n’avez pas percé « . Il y voit en fait une sorte de déception cocasse. Ne fréquentez-vous que les gens qui percent? Vouliez-vous m’épingler dans cette collection?!Ne vous êtes-vous pas dit , au rebours , qu’on pouvait, avec bon sens et hors des chemins tous tracés, dire des choses intéressantes? J’aurai bientôt l’honneur de sérier et d’agencer les arguments pour une thèse à l’ Université de Jérusalem. Je ne connais pas un mot d’hébreu, mais on me fait suffisamment confiance pour cette tâche là! Méditez cet exemple, cher ami, Il n ’est pas unique, Maintenant, Je vous laisse dévaluer ce discours sous la rubrique argument d’autorité, vous êtes très fort pour cela .C’est même votre principal procédé rhétorique quand vous ne recourez pas à l’insulte et à l’invective. Bien à vous. MC

closer dit: à

Je ne connais pas « La Reine Morte » de Montherlant JJJ, mais je connais l’histoire d’Ines de Castro chantée par Camoens. Une sublime histoire d’amour à laquelle un coeur sec comme le vôtre est sans doute insensible…ou, autre hypothèse, vous étiez trop jeune.
Ne connaissant de Montherlant que « Le cardinal d’Espagne », une pièce admirable, j’ai du mal à croire qu’il ait fait de l’histoire d’Inès une pièce médiocre.

Jean Langoncet dit: à

Sa mémoire mérite mieux que vos allégations qui en l’état sont dignes de la vache Kiríll

renato dit: à

Chacun des quatre évangélistes peints par Cimabue dans la basilique supérieure d’Assise est accompagné d’une inscription identifiant son lieu traditionnel de prédication de l’Évangile : Marc est associé à l’inscription  » Ytalia « .
Les lieux représentés correspondent à ceux où, selon la tradition, les évangélistes auraient composé leurs évangiles respectifs : Jean est en Asie, Luc en Achaïe, Matthieu en Judée et Marc en « Ytalia ». Dans la fresque, plus précisément, chaque pays est identifié par une ville : pour la Judée Jérusalem, pour l’Achaïe Corinthe, pour l’Asie Éphèse et pour l’Italie Rome.

Janssen J-J dit: à

Vous mettez trop d’honneur à vous portraiturer en vieil amoureux de soi, sûr de son bon droit et d’une victoire trop facile à la vaine polémique, MC/PR. Comme disait l’autre : vos scrupules font voir trop de délicatesses, etc.
Il faudrait épingler tous les arguments de défense de votre personne imbue en son texte, mais j’y renonce, il est temps d’aller se coucher en riant sous cape, donc vous avez gagné ! Bravo…
Peut-être… l’an prochain à la gde Université de Jérusalem, en allant écouter votre passionnante soutenance de thèse HDR (!) en compagnie de closer, le porte-flingue attitré, en recauserons-nous point par point.
En attendant, préparez-vous bien, les zébreux ont tellement à apprendre des nouvelles zébrides, mais ‘tation, ils ne donnent pas leurs parchemins à n’importe qui. Bàv et bonne chance, cher ami.

Janssen J-J dit: à

Une sublime histoire d’amour à laquelle un coeur sec comme le vôtre est sans doute insensible

Mais moij ai toujours préféré la religieuse portugaise, une amoureuse désemparée, on la disait Mariana Alcoforado, ayant laissé des lettres sublimissimes comme des poésies de Louis Labbé. Oups, j’étais sans trop jeune… Je m’étonne juste de votre vieillesse… de cet engouement soudain pour Montherlant et Maeterlinck… Cela me parait un tantinet suspect… Brefl, au breixlit !

MC dit: à

Oui, une pièce admirable, ce Cardinal d’ Espagne. Mais il y faut comme pour la Reine , les comédiens requis. Les-a-t’-on ? La tradition de tragédie se perd quelque peu dans les programmes actuels. Il y a aussi le Maître de Santiago, dont Etcheverry faisait une très grande chose. L’équivalent d’un Michel Favory, peut-être….

Jean Langoncet dit: à

@Fut un temps elle s’appelait Ytalia

Mais quelle bonne nouvelle ; on en connaît qui, aujourd’hui plus que jamais, le plus sérieusement du monde, instrumentent la Bible au plan politique afin qu’elle leur serve de cadastre pour revendiquer des territoires et expulser des populations, dans le plus parfait mépris du droit international

Jean Langoncet dit: à

@Sa mémoire mérite mieux que vos allégations qui en l’état sont dignes de la vache Kiríll

Laissez Wojtyła tranquille

Marie Sasseur dit: à

René de Milan est nn crétin bon à gober toutes les theories du complot et bête à bouffer du foin
En témoigne ses croyances débiles dans cet affaire d’enlèvement de la file du Vatican. Bon scénario pour Dan Brown.

Marie Sasseur dit: à

Ma sexgate vaticanesque préférée: Ralph de Bricassart …😁

Jean Langoncet dit: à

dans le plus parfait mépris du droit international > dans le plus parfait mépris du droit international et de la réalité historique

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr qu’écouter du wagner sous la botte et défaillir de plaisir en écoutant la vieille infante dans ses bouffonneries de pieta lyrique, à Paris, en 1942, c’est polémique.
C’est même criminel.

Marie Sasseur dit: à

On ne parlera pas de plagiat, mais il est de notoriété publique que la reine morte de Montherlant est une récupération d’un texte de Luis Velez de Guevara, dont il a complètement modifié le propos pour y faire passer ses  » goûts  » de violence, avec une emphase lyrique.

Marie Sasseur dit: à

Se faire chantre de l’héroïsme et se masquer héraut de la trahison, lorsque c’est l’heure de l’héroïsme , comme l’oublient ceux qui ont des extases obscènes en fauteuil, devant leur reine morte, ce n’est pas polémique.
C’est rappeler que le contexte a été criminel.

rose dit: à

Pelé nous a quittés après avoir enchanté des générations d’enfants.
Paix à son âme.

rose dit: à

Greta Grunberg lui a donné son adresse mail qui se résume en « hé petite bite, trouve-t-on un but dans la vie ».
33 ferraris quand même et il est content de lui. Un âne.

rose dit: à

Trouve-toi un but dans la vie.
Direct, suggère t-elle.

rose dit: à

? J’aurai bientôt l’honneur de sérier et d’agencer les arguments pour une thèse à l’ Université de Jérusalem.

Si on n’a pas le titre de la thèse, hein Clopine, on ne pourra pas suivre.
Que vous ne parliez pas un mot d’hébreu, je n’en crois pas un mot.

rose dit: à

Hier au soir, nuitamment, suis sortie du cinéma ébranlée. Cela a duré toute la soirée.
Lost highway de David Lynch, 1997.
Avais raté Mulholland drive que je tenais à voir, ne voulais pas récidiver.

Pleine de bonne volonté et enthousiasmée par les spectateurs jeunes, en couple, moins de la quarantaine, je suis sortie de là abattue.

Désormais, deux décisions, je reprends mes marques, i-e prise de distance (salvatrice toujours), et je commence tranquillou à me méfier du gérant pour diverses raisons. Me méfier grave. Grave.

Ai gougueulisé rapidos David Lynch. En 2036, il aura 80 ans, une fille de 14 ans avec sa femme qui a 31 ans de moins que lui, avec qui il vit depuis de longues années une vie, on peut supposer, heureuse et équilibrée.
Je ne connais pas Twin peaks. Ne peux rien dire.
En 1997, il a 51 ans, il pond cette horreur.

Le thème est la jalousie. Après avoir plaint quelque peu les affres du mari jaloux, qui, in fine, s’avéreront une belle manifestation de l’intuition, mais on ne le saura qu’à la fin du film, on assiste, moij. accablée à une lente et longue descente en flammes du féminin.

L’entièreté du film est consacré à démolir ce qui fait notre essence même.

Vers la fin, dans le désert, nue, debout, lui tournant le dos, s’éloignant, après avoir fait l’amour, elle lui dit , alors qu’il brame dans l’orgasme « I want you, I want you »,  » Tu ne m’auras jamais ».

Le rang devant moi, une jeune femme est sortie en courant.
À la sortie, le gérant jubilait.

Je n’en sais encore rien, mais il me semble que je vais rayer David Lynch des réalisateurs que je visionne, tellement cela ne m’a pas fait de bien de voir un film pareil, pornographe, violent, réduisant la femme à une manipulatrice séductrice prenant les hommes pour des bites ambulantes.

Tristesse ce matin de me sentir une etrangère.

Bonne journée,

rose dit: à

De l’avantage d’être cancre, très jeune,
« Auparavant, le cancre, qui exerçait de petits métiers, comme cireur de chaussures, avait découvert sa dextérité en jonglant avec des chaussettes nouées ou des pamplemousses. Il écrit : « Mon père voyait que j’étais petit et plutôt maigrichon (…). Comme je ne pouvais pas pousser les autres hors de mon chemin ou sauter plus haut qu’eux, il a simplement fallu que je sois plus doué. J’ai dû apprendre à faire du ballon un prolongement de moi-même. » »

Numéro dix, Zidane aussi.

B dit: à

 » Contre ce temps, s’il vient jamais, ce temps,
Où je te verrai las de mes défauts,
Quand ton amour aura fait son bilan
En ayant bien pesé ce que je vaux,
Contre ce temps où, ton œil, ce soleil,
Passant sur moi, verra un étranger,
Où ton amour, naguère sans pareil,
Trouvera cent raisons de me juger,
Contre ce temps, je m’enceins dans ces vers,
Sachant et ma valeur et mon mérite,
Et jure, main levée, d’être sévère,
Et témoigner pour toi si tu me quittes.
——Tu as pour me laisser force de loi,
——Car que plaider ? L’amour est sans pourquoi. »

Rose, puisque vous parlez cru et comme je n’ai pas dormi cette nuit laissant divaguer mon creux, une déferlante, une vague scélérate à l’envers et prenant quelques nouvelles des hommes et de la Terre on the web, soudainement m’est venue cette idée que nombreux étaient ceux qui paraissent souffrir de problèmes testiculaires.

rose dit: à

De cancre à roi

In le monde.fr

rose dit: à

B.

Nombreux sont ceux qui ne comprennent rien aux femmes et qui ne se calment que lorsqu’ils ne bandent plus.
Je ne céderai pas au désespoir.
B.
Prenez le temps de vous reposer ; accordez-vous tous les droits.

De mon côté, j’émerge doucement. Mais, ai recommencé à dormir. Amen.

Bloom dit: à

Au Mexique, en 1970, lors du match Brésil-Tchécoslovaquie, Pelé a la balle dans le rond central; il voit que le gardien adverse s’est avancé & envoie un lob puissant et précis que le goal parvient tout juste à détourner en corner. Pour moi le symbole de l’infini talent espiègle du gamin des favelas.
Ce que les autres ne font pas.
Ce qu’il fait avant les autres.

RIP le trio des artistes disparus:

– George Best, superstar, 5e Beatles, qui jouait pour les protestants et catholiques d’Irlande du Nord;

– Johan Cruyff, fumeur de clopes à la mi-temps et mystifieur d’opposants;

– Pelé, qui faillit marquer des 50 mètres.

We are such stuff as dreams are made on
And our little life is rounded with a sleep.

Prospero (The Tempest, Shakespeare).

closer dit: à

MC, je connais Le Cardinal d’Espagne par un dvd de la Comédie Française. Mise en scène de Jean Mercure en 1964.
Peut- on faire aussi bien aujourd’hui? La question est ouverte.

Janssen J-J dit: à

@ B et rz… laissez vous aller. Oui. C’est le dernier jour.
SI MA PENSEE AVAIT DES MAINS, ELLE ETRANGLERAIT LA REALITE.

MC dit: à

Réfléchissez un peu, MS. La Reine Morte est devenue très tot un thème tragique. Alors que Montherlant ait emprunté à Guevara, c’est un peu comme si vous vous indigniez des emprunts de Corneille à Guilhem de Castro. C’est de « « la contrebande d’ Espagne » come le dit la préface du Menteur. Il doit exister une anthologie de Reines Mortes qui vous expliquera cela mieux que moi. Closer, je pense que le Français traverse un déficit de tragédies et d’acteurs comme d’actrices pour les monter.

Marie Sasseur dit: à

« C’est un peu comme  »

Stop là, vieux vicieux verbeux et creux. Remballe ton dico des noms propres.

On retrouve là, dans ce relativisme mou et fallacieux, tout cequi cautionne les pires renoncements valant complicités avec les théories des extrémistes. Une défense dite de rupture.

Mais non
Montherlant c’est du falsh, de la merde pederaste, un mediocre qui se sert de grandes causes ici l’antiquité, la religion, et autres textes qu’il pompe, pour la sienne « propre « egocentree de l’herotisme ( néologisme ) à faire se pâmer des vieux puceaux ecoutant quelques tirades pathétiques.

Janssen J-J dit: à

Y va pas de main morte, la reine !

renato dit: à

Et puisque dans un jeu il y toujours une fin : L’ancien kickboxeur Andrew Tate et son frère Tristan ont été arrêtés en Roumanie dans le cadre d’une enquête sur la traite des êtres humains.
Lui a été fatale la controverse en ligne qu’il a eue mercredi avec Greta Thunberg : un échange de tweets dans lesquels il se vantait de sa collection de voitures et de la quantité de pollution qu’elles génèrent, et où la militante pour le climat lui a répondu en l’exhortant à se faire une vie.
Tate était revenu à la charge avec une vidéo dans laquelle on le voit fumer un cigare et manger une pizza livrée par une célèbre chaîne roumaine, la boîte et le logo de la pizzeria étant bien visibles.
Les autorités roumaines n’attendaient qu’une preuve de la présence de Tate dans le pays pour intervenir : après la diffusion de la vidéo, le raid a été déclenché.
Tate, qui avait déjà été banni de plusieurs plateformes sociales pour ses commentaires misogynes et son incitation à la haine, faisait l’objet d’une enquête depuis avril, accusé avec son frère et un gang local de recruter des femmes puis de les forcer à produire du contenu pornographique.

Source RSI news

Jazzi dit: à

Autant le dire, le léZard n’a pas été emballé par le biopic sur la vie et la mort du Caravage !

Jazzi dit: à

J’en oublie même le lien…

Rosanette dit: à

de montherlans j’ai dù voir a la fin des annéees 50 la Reine morte au Français . je n’en ai aucun souvenir
mais je me souviens bien de ma lecture à l’epoque de sa série romanesque « le jeunes filles « un insupportable monument à la gloire de la misogynie, qui ne peut rendre qu’antipathique cet ecrivain ,quoi qu’il ait produit par ailleurs

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ B et rz… laissez vous aller. Oui. C’est le dernier jour.
Ben non, c ‘est demain.

MC dit: à

Il n’est pas question seulement de Montherlant, mais du problème de l’imitation espagnole , et c’est vous qui l’avez soulevé. Qu’à Montherlant on associe Corneille, je vous renvoie à la préface de Raymond Lebegue à l’édition Stegmann de 1963 «  Et Montherlant, dont on aimerait voir une preface à la Place Royale …« Maintenant, tapez, vitupérez, insultez, on a l’habitude. Mais sur le fond, il n’y a rien que votre scatologique – on n’ose dire propre!- jugement de valeur. MC

MC dit: à

Et, pour changer, j’ai été chercher ce que disait réellement Delpla sur la traduction de Mein’Kampf, et je n’ai pas été déçu. Titre Des lacunes bien fâcheuses. Comparaison de l’ensemble au sarcophage de Tchernobyl. Traduction plus exacte , peut-être, mais avec les mêmes « paresseux « contresens. Qui donc disait déjà, en toute mauvaise foi, qu’il applaudissait la version Mannoni?! Et qui se plaint ici des arguments d’autorité et les utilise le premier, fussent-ils faux ? Vous avez deviné. Je n’insiste pas.

D. dit: à

33 Ferrari, ça fait travailler beaucoup de monde.
Mais ça ne vaut pas 33 wagons flambant neuf. En effer.

closer dit: à

Si l’histoire avait été racontée par Alexandre Dumas, JB, elle aurait été sans aucun doute bien meilleure!

D. dit: à

Dans 6 commentaires, c’est le commentaire de la Bête. Je vous préviens.

Jazzi dit: à

Certainement, closer.
Mais pour la vérité historique…

renato dit: à

D’où sort le chiffre 33 Ferrari ? il a parlé de 33 voitures dont une Bugatti, une Lamborghini, 2 Ferrari… etc.

Marie Sasseur dit: à

Montherlant a les « admirateurs » qu’il peut, Matzneff, et assimilés…
On en voit tous les jours sur ce blog leurs malhonnêteté et vices de rhétorique. Leur masque est tombé depuis long time, ce n’est pas cette vieille baderne hideuse mc et ses effets de manche, qui vont nous faire prendre un vil pederaste, tremblant de piété devant les bottes teutonnes, pour un tragédien. Mauvais comédien qui aurait mérité la taule.

Marie Sasseur dit: à

Un vrai protée aussi ce mc, fait maintenant causer Delpla. On lui épargnera un revoi a ses  » propres  » commentaires sous le billet rdl ad hoc.

C’est ce type même d’ordure, comme mc, toujours à contre temps pour faire passer leurs petites lâchetés, menteur comme un arracheur de dents. Un mytho et un imposteur.

renato dit: à

Pas vu ce Caravage, mais beaucoup ri au téléphone avec un ami que le dialogue a laissé perplexe, car Placido met dans la bouche d’un Lombard du XVII siècle « Ma non dobbiamo scopà? » ou « Aò » et autres expressions incohérentes… Cela dit, il semble que la photographie soit au top.

Patrice Charoulet dit: à

Dictionnaire Nietzsche

Deux excellents connaisseurs de Nietzsche, Céline Denat et Patrick Wotling, ont publié aux éditions
Ellipses, un « Dictionnaire Nietzsche », 307 p.
Voici la table des entrées :
Affect, Amor fati, Apollinien, Apparence, A ristocratique, Art, Bon Européen, Cause, Chose,
Civilisation, Concept, Connaissance, Corps, Culture, Dionysiaque, Egoïsme, Elevage, Esprit libre,
Eternel retour, Etre, Explication, Force, Gai savoir, Généalogie, Hérédité, Hiérarchie, Histoire,
Inconditionné, Instinct, Interprétation, Législateur, Matière, Morale, Nihilisme, Pathos, Philologie,
Philosophie, Pitié, Plaisir, Souffrance, Renversement de toutes les valeurs, Ressentiment, Sens
historique ,Soulèvement d’esclaves, Spiritualisation, Typologie, Valeur, Vérité, Vie, Volonté, Volonté de puissance.

Bonne lecture !

Marie Sasseur dit: à

@ »Qui donc disait déjà, en toute mauvaise foi, qu’il applaudissait la version Mannoni?! »

donne la réponse si t’es un homme diva sénescente. Ou mets les formes pour insulter Passou.

Marie Sasseur dit: à

C’est ça charolais, commencez par le début :

« Lorsque Zarathoustra eut atteint sa trentième année, il quitta sa patrie et le lac de sa patrie et s’en alla dans la montagne. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s’en lassa point durant dix années. Mais enfin son cœur se transforma, — et un matin, se levant avec l’aurore, il s’avança devant le soleil et lui parla ainsi :

« Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n’avais pas ceux que tu éclaires ? »

Janssen J-J dit: à

non, il parlait de moij, je croi’v… donc la Bête 666, c charoulet qui a déjà lu le dico nitche ? Zut, ça craint, delta-plan-pour-moij ! Ouij demain, c’est 31, on a encore du temps pour mourir un peu… Bàv, mes belles.

rose dit: à

Faut le dire vite, un bandeau sur les yeux, en ce qui me concerne. Espère que B.assure, elle.

Bloom dit: à

Ce blog est une parfaite illustration de ce que Raymond Williams, le grand sociologue britannique, appellait la « structure of feeling » (structure des sensibilités) d’une époque, avec ses trois composantes principales, idéologie dominante, idéologie résiduelle, idéologie émergente, les trois jouant comme des plaques tec(h)toniques dans le champ socio-culturel.

Libre à chacun de compléter

Idéologie dominante: ….

Idéologie résiduelle: …

Idéologie émergente: …

et alii dit: à

rose, j’avais lu!

Jazzi dit: à

Et pour ceux qui, comme moi, ont une sensibilité dominante et une idéologie inexistante, Bloom, dans quelle catégorie les ranger ?

Janssen J-J dit: à

@ rzntte-dhh : pas de chance avec vous ->
l’éducation nationale (sic) est le seul roman de flaubert que j’ai jamais lu, le titre était trop sentimental (sic) sans doute à l’époque où on m’obligeait à me farcir tout ça… Depuis je me suis rattrapé avec gustave, mais là non. Croyez-vous que je doive m’y coller, chère amie, et que ça pourrait encore nourrir ma vie ?
https://journals.openedition.org/flaubert/2843
Bàv,

MC dit: à

Complètement à côté de la plaque Sasseur !Ce n’est pas ´Pierre Assouline qui a parlé de Delpla. Mais on s’étonne ici de vous voir prendre La defense de celui que vous nommez, entre autres aménités, « le vieux keuf », qui lui m’ a juré que Delpla avait approuvé le travail de Mannoni. Partageriez vous-plus que cette communauté de vues?ce serait bien amusant. Et révélateur. MC

Bloom dit: à

Croyez-vous que je doive m’y coller,

Collez-y vous à la Correspondance, ce que Flaubert a écrit de plus spontané, de libre, de vivant & qui révèle un tempérament unique, une culture phénoménale doublée d’une curiosité pour les autres (ah, l’Egypte!). Pas d’artissime, comme y disait, juste une modulation en fonction des destinataires.
Avait déjà prévu l’annexion de l’Egypte par l’Angleterre 30 ans avant l’événement.

Surtout ne lisez pas la version caviardée sur le net où les passages scabreux, scato, porno etc ont été censurés. Une bonne Pléiade et le tour du monde est joué.

Bloom dit: à

une idéologie inexistante

Ca n’existe pas, c’est comme le vote, tu prends position en t’abstenant (ou en votant SarKo).
Les totalitarismes idéologiques prospèrent, sur la pseudo-absence d’idéologie des amorphes, viz la Russie du bouffi.

Janssen J-J dit: à

pas vu le rapport avec la photo, rm, mais veux-j bien vous croire … -> exact, on lit parfois des trucs pour d’autres motifs que littéraires… Alimentaires, fut souvent mon cas… dave, éric.
Pardon rm, mais parfois vous m’intriguez… aij-lu supra, sous votre plume drolatique en riposte à rz : « incidemment je n’ai jamais redoublé, est-ce une tâche ? » -> Si jpmp…, bien sûr que non, mais un fardeau ou un boulet, sûrement (d’un cancre las) 😉 Bàv,

MC dit: à

Pour le reste , syllogisme simplet. 1)Il est criminel de vivre en 1942 ( apprécions votre sens des nuances).Même l’evoquer est susceptible d’etre juge criminel d’après les critères Sasseuriens 2) Donc il est criminel d’applaudir à la Reine Morte. Et l’on aggrave son cas si l’on évoque la guerre. ( quelle epuratrice vous faites ! La Terreur comme si vous y étiez. Votre nom dans le civil ne serait pas Fouquier-Tinville, par hasard?
Syllogisme tenforce par le grandiose:( si! Si!) 1)Montherlant est homosexuel. 2)Donc ses admirateurs le sont. ( ici, j’ai une pensée pour Paul Edel!). Et qui culmine avec 1) un homosexuel est une pourriture. Donc Montherlant ne vaut rien . ( peu vous chaut le style: c’est l’homme que vous jugez) . Je préfère mille fois les nuances de Rosànette, applicables d’ailleurs aussi bien aux Célibataires, à ces condamnations grotesques faite par un égo infatué de lui-même. MC

renato dit: à

C’est le traducteur, 3J.

et alii dit: à

renato:
Andrew Tate arrêté grâce à Greta Thunberg ? L’info était trop belle pour être vraie
bonsoir

Janssen J-J dit: à

@ MC, j’avais déjà mis les choses au point…
(( in /// Janssen J-J dit: à
non, il parlait de moij, je croi’v… ));;;
____
Vous vous doutez bien qu’entre le vieux keuf et ma soeur, il s’en est passé des vertes et des pas murges !… Certains croivent même que c’est la même personne écervelée qui perd constamment son pseudo primitif dans le darkweb. Etonnant, non ? -,

Marie Sasseur dit: à

Mettons les choses au point et les ânes seront bien gardés.
Des doublures de dutrou et matzneff font du clubbing chez Edel, et mc vient faire la retape pour un pederaste sur ce blog.

Janssen J-J dit: à

Vivienne au bois de l’ouest est morte. On dit qu’elle avait crevé le plafond de la mode déconstructiviste punk. Mais personne n’en parle, c dommage. On ne trouve rien dans les touites littéraires, hormis les motherlands. Bàv,

renato dit: à

et al., anche se non è vero è ben trovato.

Marie Sasseur dit: à

@anche se non è vero è ben trovato

Le milaniais , lui, partage toutes les fake news qui font gagner Tesla

Marie Sasseur dit: à

Check-list

« Montherlant est homosexuel. »

C’est faux, il était pederaste.

Marie Sasseur dit: à

Aujourd’hui, il faut dire pedocriminel. Comme Matzneff

Marie Sasseur dit: à

défaillir d’extase comme le fait mc pour la reine morte ne lui aurait poser aucun souci en 1942, faut bien s’amuser.

Pour l’épuration, ne pas oublier un petit opus commis par Passou .
On peut y lire que plusieurs collabos se sont carrément plaints de cette incompréhensible indulgence à l’égard de Montherlant. Une peine  » rétroactive « .

Moi j’ai noté qu’il a produit presque le même mot d’excuse que Brasillach, relativement à des  » jeunes hommes « .

Janssen J-J dit: à

c quoi, la différence au juste, du point de vue d’une gouine portée sur les lolitas ?
J’arrive pas à trouver les mots adéquats… Il y avait bien la ridicule gomorrhéenne jalousée par le narrateur mais ça n’a jamais vraiment pris… Comme quoi, chez ce proust-là, fallait bin en prendre et en laisser tomber… je trouve que ma soeur Albertine et Renée n’ont pas assez retenu l’attention. Enfin bref…, continuons le combat contre les crimes pedosexuels mais n’allons point trop fournacher dans les caves du watikan. Hein !

D. dit: à

Ce soir je mange des merguez-frites.

Rosanette dit: à

@bloom

Flaubert merite qu’on se colle à la fois à l’ES et a sa correspondance
c’est un roman magnifique que j’ai continué a aimer même apres l’avoir eu une année a mon programme d’etudes

Janssen J-J dit: à

attention, l’ENDIVE, vous allez tomber sur la 700e merguez-frite de l’année, ça ne vous portera pas chance !
Je vous conseille un changement drastique de régime alimentaire pour l’an prochain, d’autant que vous n’habitez plus à paris mais à chat ville…, ou le pâté de rats des bois est réputé, comme vous le savez. Bàv,

Jazzi dit: à

Ne pas être sujet à une quelconque idéologie n’empêche pas de voter, Bloom.
Je vote toujours contre les extrêmes…

Rosanette dit: à

@JJJ
L’Education sentimentale est sinon le plus réussi des romans de Flaubert,sans doute le plus ambitieux ,parce que le plus riche et divers
Bovary et Un cœur simple sont des petits bijoux de perfection litteraire mais où tout l’art de Flaubert se concentre sur les personnages :,tandis que dans L’ES le destin des personnages et notamment la quête hésitante et velléitaire du heros pour trouver un sens a sa vie, se construisent a partir de leur inserion dans une societé decrite de maniere fouillée , et de leur vecu d’un moment historique la revolution de 1848 , magistralement decrite avec des pages d’une force inoubliable (lisez le sac des tuileries par la populace qui se vautre dans le lit des princesses avec le sentiment jouissif de les violer )
C’est cela que doit être pour moi un roman historique une page d’histoire dans laquelle s’enracinent les vies des personnages centraux , et qui determine et explique le cours des destins individuels auxquels va s’attacher le lecteur
:Ce que sont Guerre et Paix , Vie et Destin , le Guepard , Une saga moscovite Dans la grande nuit des temps ; Ce que n’est pas les » Bienveillantes «
Alors ,pour revenir au sujet ,Pourquoi Rosanette ?
Rosanette est une des trois femmes ,qui incarnent chacune pour Federic Moreau , le heros du livre ,une des voies possibles pour ’l’orientation de sa vie et entre lesquelles il finira par ne pas choisir :
Madam Arnoux ,l’epouse vertueuse à conquerir au mépris de tous les principes et de tous les obstacles donnera comme sens a sa vie la noblesse d’une passion violente et pure ;Madame Dambreuse c’est la femme au statut mondain brillant , avec qui un mariage lui assurerait la reussite dans les cercles du pouvoir,. Enfin avec Rosannette ce serait ,le choix d’une vie de plaisirs faciles avec cell equi fut une petite lorette , fille de canuts ,dont la mere a vendu la virginité a un homme riche et vulgaire , qui plus tard a reussi a trouver un statut confortable dans le demi-monde , ce qui finit par lui assurer plus tard une situation de bourgeoise tranquille
Elle m’intéresse parce qu’elle est typique de ce que pouvait être une succes story alors pour une fille pauvre , qui ne pouvait s’arrachera la pauvreté et acceder a la bourgeoisie que par un détour par la galanterie ,
Triste condition des femmes d’alors ,à comparer à ce qu’on pouvait devenir, si on naissait en 1940 dans une pauvre petite épicerie d’Yvetot ,et que s’ouvraient naturellemnt devant vous, d’abord l’accés aux etudes secondaires, puis le cheminement protégé vers le Capes et l’agrégation

Marie Sasseur dit: à

Encore des histoires de boniches.

Jazzi dit: à

Moi c’est le contraire, Rosanette. « L’Education sentimentale » est le roman de Flaubert qui m’a le moins accroché.

Jazzi dit: à

« Encore des histoires de boniches. »

Vous préférez les histoires de putains, MS ?

Marie Sasseur dit: à

Je préfère pas . Ce sont vos iniques références, de branleurs.

Marie Sasseur dit: à

Hoc incipit liber

« Quand j’étais gosse, j’aimais bien aller à l’école. On avait le même maître pour nous enseigner à lire et à écrire, le calcul, le chant (il jouait d’un petit violon pour nous accompagner), ou les hommes préhistoriques et la découverte du feu. Je ne me rappelle pas qu’on se soit jamais ennuyé à l’école, à ce moment. Il y avait la magie des nombres, et celle des mots, des signes et des sons. Celle de la rime aussi, dans les chansons ou dans les petits poèmes. Il semblait y avoir dans la rime un mystère au delà des mots. Il en a été ainsi, jusqu’au jour où quelqu’un m’a expliqué qu’il y avait un “truc” tout simple; que la rime, c’est tout simplement quand on fait se terminer par la même syllabe deux mouvements parlés consécutifs, qui du coup, comme par enchantement, deviennent des vers. C’était une révélation ! A la maison, où je trouvais du répondant autour de moi, pendant des semaines et des mois, je m’amusais à faire des vers. A un moment, je ne parlais plus qu’en rimes. Ça m’a passé, heureusement. Mais même aujourd’hui à l’occasion, il m’arrive encore de faire des poèmes — mais sans plus guère aller chercher la rime, si elle ne vient d’elle-même. »
Un génie.

https://www.heidelberg-laureate-forum.org/fileadmin/laureaten/Grothendieck.jpg

A l’année prochaine !

rose dit: à

Rosannette

Il a beaucoup de significations votre nouveau pseudo.
Merci pour les explications.
Et que signifie lorette ?

rose dit: à

Vu Huit montagnes.

Team Bruno.

rose dit: à

« incidemment je n’ai jamais redoublé, est-ce une tâche ? »
Tache a-t-il voulu écrire. L’était fort occupé.

Bloom dit: à

l’ES et a sa correspondance

Certes, mais à tout prendre, je suis plus envoûté par Madame Bovary et les 3 contes, surtout la Légende de St Julien, que j’avais dévoré pour compléter le Villiers des Contes cruels.
C’est St Antoine qui m’a vraiment découragé, pas Dambreuse..
Mais cette correspondance, tudieu, même Edouard Saïd, qui n’était pas tendre avec la construction européenne de l’Orient fantasmé, ne tarissait pas d’éloges sur Gustave et Nerval…
Hugo, un océan, Flaubert, un continent.

rose dit: à

Langoncet

Human being certes, mais surtout, nous ne sommes pas des péripatéticienne, bordel.

rose dit: à

Soleil Vert

Je crois qu’il s’agit de
Danse avec les loups

Soleil vert dit: à

rose dit: à

Corrigé, merci !

Jazzi dit: à

« Et que signifie lorette ? »

Une petite couturière, du quartier de Notre-Dame de Lorette, à la cuisse légère, comme les grisettes, rose…

Soleil vert dit: à

rose dit: à
Soleil Vert

Il est en cours de sculpture, Crazy Horse

Une catastrophe ce projet. On pouvait simplement réaliser un sculpture à taille humaine d’un indien à cheval et l’ériger au sommet de la montagne.

renato dit: à

« Une catastrophe ce projet. »

C’est pour compenser la provocation qui representait le Mount Rushmore National Memorial (monument de l’homme blanc construit en territoire sacré indien), qu’en 1939 les dirigeants Lakota soutiennent l’idée du Crazy Horse Memorial.

renato dit: à

P. S. Au début des travaux d’excavation sur Thunderhead Mountain assisterent quelques vétérans de la bataille de Little Bighorn.

D. dit: à

J’ai bien le droit d’aimer les merguez. Ce blog est bourré d’intolérants.

D. dit: à

J’imagine, renato, que vous ne détestez pas les merguee ? John Cage en mangeait au moins deux fois par semaine.

D. dit: à

Les merguez.

Rosanette dit: à

L » appropriation par un directeur de these du travail de ses doctorants ou étudiants en master a donné un best seller, dont je ne sais à qui sont alles les droits d’auteur:Montaillou village occitan

Jean Langoncet dit: à

@Human being certes, mais surtout, nous ne sommes pas des péripatéticienne, bordel.

Comment, vous n’êtes pas Patricia Arquette ?

Jean Langoncet dit: à

@L » appropriation par un directeur de these du travail de ses doctorants ou étudiants

L’appropriation par des tiers ayant pignon sur rue me semble encore plus critiquable/profitable … qui s’y colle à dresser la liste des margoulins, des argousins, des pompeurs pompeux et pompants ?

MC dit: à

Oui, étonnant, en effet…
Sur la Lorette, signalons Gavarni, et la statue exécutée dans les années 1930, face au buste de Frédérick Lemaitre, je crois. Il existe aussi une classification moins connue d’époque,, avec les Filles de Plâtre, celles qui courent les ateliers, les filles de Marbre, déjà plus chères, et la « haute bicherie » des grandes courtisanes. L’interet est qu’on peut passer de l’une à l’autre: Juliette Drouet modèle de Pradier, fille de Plâtre, prend du galon avec Dumas, fille de Marbre, avant de trouver son grand homme. Céleste Mogador devient, apres une vie tumultueuse, Comtesse de Chabrillant, réussissant une fin que beaucoup lui envient. Je comprends l’intérêt de Rosanette pour ces femmes la. Bien à vous .MC

Jean Langoncet dit: à

Croisé ce jour un de ces parasites dont d’ordinaire on se fout ; retenu de son bredouillage qu’il avait appris un mot dont la définition l’avait secouée, en ce sens qu’elle pourrait lui être utile dans ses tristes constructions : malandrin

Jean Langoncet dit: à

@good girl

🌠💋🌈👑💎👑✨THE DOORS✨👑💎👑🎙️🦋🌹🌠🎸🎼 QUEEN OF THE HIGHWAY🎼🦋💕💕🎶🎶🎶💖🎶🎶🎶🎧💖🎧🎶🎶🎶💕❤️😎I LOVE IT!😎❤️💕💕💕🌹🌠🎸🎙️🌠💋🌈…🌹 KISS🌹💕🌠🎸

rose dit: à

Pas Patricia Arquette.

rose dit: à

L’appropriation par des tiers ayant pignon sur rue me semble encore plus critiquable/profitable … qui s’y colle à dresser la liste des margoulins, des argousins, des pompeurs pompeux et pompants ?

Des indigents.
Pas de liste.

rose dit: à

Noté ds l’article de jazzi que Nana de Zola serait la représentante de la lorette.

renato dit: à

Incroyable, le gazon parsemé de pâquerettes !

Bloom dit: à

Qu’ont Trump et les troupes russes en commun (à part le fait d’être la face sombre de l’histoire)?
Ils sont exemptés d’impôts.

Janssen J-J dit: à

Hier soir, vuj, durant 3 h avec les enfants, des gens de la forêt accueillis par le peuple de l’eau… Rien compris à l’histoire dont j’ai pourtant bien vu qu’elle était un rien écolomélodramaturgique avec un happy end bleu ouf…Or, dans la salle comble de mon petit cinéma habituellement vide, je suis resté médusé comme elle, à son unisson. Pas un seul bruit dans la salle en apnée, durant trois heures, du jamais vu, même à Paris ! – En dépit d’une musique à écorner des boeufs, avec nos binoques sur le nez, étourdi fusj par l’incroyable richesse des effets spéciaux projetés en 3 Dimensions. Longtemps j’ai cru aller devoir finir par être transpercé de fluches affûtées, car la vengeance de la mère fut terrible… Je n’avais jamais vu une chose pareille au cinéma. Me suij en permanence demandé comment un réalisateur tel que ce Caméramone était parvenu à filmer tout ça. Cela me dépasse l’entendement, mais fusj bien obligé d’admettre avoir vu quelque chose d’inédit, au fin fond de la soirée de cette année pas ordinaire.
Les enfants, un rien désabusés, me dire que je devrais me mettre à leur playstation, au risque de devenir définitivement ringard et d’avoir honte de sortir avec moi pour les fêtes.
Je sais plus quoi faire, du coup, entre leurs conseils et l’éducation sentimentale. Me reste 14 heures pour décider.
Bonne journée à vous tous.tes. Tenez le cap de bonne espérance, et allons de l’avant vers l’année 2023 de l’ère commune. Bàv,
(31.12.22 _ 9.43)

rose dit: à

Janssen J-J
Me suis justement posé la question si je peux emmener Emma le voir (à cause de la violence) ?

D. dit: à

Je vous déconseille d’écouter le moindre conseil de vos enfants, JJJ, et encore moins de vos petits-enfants. Je ne vise pas ceux-ci en particulier mais vous devez savoir qu’en ces derniers temps, les générations dernières sont les plus mauvaises.

D. dit: à

Vous avez du gazon, renato ?!

D. dit: à

J’étais loin de me douter que renato avait du gazon. Le vert aurait dû pourtant agir favorablement sur lui.

Janssen J-J dit: à

Ce matin… réveil par mon « pote » Bertrand Badie. Il vous remet un brin les idées en place, Bloom…
Heureux d’avoir appris la publication d’une autobiographie de sa carrière à 72 ans (Vivre deux cultures, O. Jacob)… -> Toutes affaires cessantes, me suisj dit.
Bàv, à Sorj et John Maxwell, que j’estime bcp aussi…

D. dit: à

Oh et puis je m’en fous.
Au point où on en est.

Janssen J-J dit: à

Oui vous le pouvez, je suis sûr qu’elle tiendra le choc, et sera émerveillée par la puissance d’envoutement des images, et des scènes mélo qui surpassent de loin les « scènes de violence » tempérées par pas mal d’humour vu leur énormité… Et puis, les méchants sont justement punis… Nous retombons tous en enfance, et ça ne peut pas faire de mal, ni à emma ni à rose, ni aux grands intellectuels de l’herdélie… Je crois, du moins… C’est mon humbla avis, hein, pas celui de mes mioches (nb/ faudrait consulter jzmn, je sais pas s’il en a causé sur sa chaine). Bises…

Bloom dit: à

J’apprécie BB, 3J, et me marre toujours de la façon volontairement franchouille dont il prononce le nom du 45e président us, celui qui a le même privilège que les soldats popof.

L’épouse de mon ami JPS est originaire de Teheran et nous suivons tous avec espoir et anxiété mêlés les nouvelles en provenance d’Iran…Mon père y avait vécu dans les années 70, à Shiraz, la ville de Hafiz & je reviens souvent aux livres qu’il en avait rapportés…

Saluez-le de ma part la prochaine fois.

closer dit: à

Ce matin, rediffusion du Répliques sur Anna Karénine.
On reste abasourdi par l’immensité du génie de Tolstoï. Ses personnages suscitent la même passion que des êtres réels. Leur complexité et leurs contradictions les rendent aimables et haïssables, admirables et méprisables à la fois, à des degrés divers bien sûr. Incidemment, Tolstoï est l’inventeur du monologue intérieur, le fameux flow of consciousness…beaucoup d’humour aussi, ce qu’on oublie souvent.

rose dit: à

Janssen J-J
Merci, je vais en tenir compte.
Et Les huit montagnes, cela a fait deux films où je peux l’emmener.

rose dit: à

RIP Benoît XVI.

Paul Edel dit: à

Ce qui est étonnant chez Tolstoï dans « Guerre et Paix »- parmi tant de choses- c’est que les réactions de ses personnages sont imprévisibles paradoxales, parfois incongrues, et qu’on les accepte toutes comme allant de soi.
Deux exemples :
Gravement blessé à la bataille de Borodino le prince André est voisin d’un homme qu’on ampute d’une jambe ; il reconnait Anatole Kouraguine, son rival en amour, qu’il a tant haï, et à ce moment-là ce n’est pas le mal qu’a fait Kouraguine qui vient à l’esprit d’André ,mais curieusement la beauté sidérante de Natacha.
Second exemple :
Dans Moscou envahie par les troupes françaises, Pierre Bézoukhov est saisi par l’obsession, depuis des jours, de tuer personnellement Napoléon et pour cela, il se déguise en moujik, s’arme, s’oblige à ne plus parler français, et se crispe sur ce projet qu’il tient secret , mais soudain, il oublie ce projet, parle français après un bon repas et une bonne bouteille de vin partagée avec ce vantard de capitaine Ramballe, ce français à qui il vient de sauver la vie !. Il faut l’absence de quelques minutes de Ramballe pour qu’il se ravise et se souvienne de son projet de tuer Napoléon. Ça lui était complètement sorti de l’esprit. Bref, la versatilité et la distraction des personnages, leurs contradictions le décousu de leurs émotions, tout ça apparait comme quelque chose de naturel et n’inévitable. Quel grand art !

Janssen J-J dit: à

Oui on les accepte, car elles vont de soi… Pourquoi les penser incongrues, imprévisibles et paradoxales… Le flux de la pensée des écravians à travers le temps et l’espace ont toujours eu des ratés… Suffit de pas en avoir peur et de savoir les mettre en scène, sans en avoir conscience… L’étonnant et le généreux, PE, c’est que vous nous les épingliez, pour en faire du grand art… Mais, vous savez, on trouve la même chose dans les Bienveillantes… Chez l’insupportable Chateaubriand, puis chez Flaubert, Sand, Hugo, y compris Maupassant ou Dostoïevski et autres Zola … en revanche, il y avait toujours ce besoin de se « retraquer » à la relecture…, les traces d’un self contrôle en somme, un peu lourdaudes, qu’on ne voyait jamais tellement chez Stendhal, lequel s’en foutait bien de se corriger à la relecture, je crois, etc. Bàv,

Rosanette dit: à

@paul edel
on pourrait ajouter cette page magistralement écrite de cette partie de cueillette des champignons , où les personnage concernés s comme le lecteur attendent que se place une demande en mariage que tous prévoient imminente , et où on comprend en une seconde qu’elle n’aura pas lieu

D. dit: à

C’est bon les champignons.

D. dit: à

Je me demande combien renato peut-il avoir de pâquerettes sur son gazon.

D. dit: à

Demain on aura le droit de manger la galette des Rois. Miam !

Paul Edel dit: à

JJansen; non, pas d’accord! Mais alors pas du tout. Zola,par exemple, avec ses fiches tebnues à jour minutieusement , est parfois si attendu, si « cliché » avec ses encombrantes descriptions si surchargées que ca sent le recensement et l’épate…quel lourd et balourd mobilier descriptif accompagne ce Zola comme un journaliste vantard qui exhibe le fait qu’il est sur-informé…..Avec Tolstoï ses personnages nous restent familiers comme des amis fréquentés dès l’école. nous sommes à la fois des invités, nous lecteurs, de la famille Rostov et de la famille Bolkonski, nous sommes conviés à leurs fetes et participons à leurs deuils..On ne peut pas dire ça de Dostoïevski. Avec Tolstoï les scènes mondaines sont vues par exemple par quelqu’un de timide, ou une bataille par un non militaire, Pierre complètement perdu-comme nous le serions- dans la bataille (Tolstoï a lu Stendhal et admirait l’idée de Fabrice del Dongo , novice, perdu dans une bataille si importante et ne comprenant rien..)
Avec Tolstoï les amours, les secrets du cœur, les jeux des enfants, la fatigue ou la tyrannie des vieillards (admirable le vieux Bolokonski se trimballant avec ses draps d’une pièce à l’autre pour trouver le sommeil) tout sonne vrai alors qu’il vire de bord sans cesse avec une aisance et une fluidité incomparables.

B dit: à

À raison d’une tous les dix brins d’herbe, sachant que le terrain mesure vingt mètres sur cinquante, qu’un brin d’herbe mesure 3millimètres de largeur, qu’ils ont poussé régulièrement tous les deux millimètres, calculez le nombre de fleurs et déduisez leur densité au m2.

D. dit: à

Je suis d’accord avec vous sur Zola, Paul Edel. Un peu comme Berlioz. Volonté d’Epate. Propre au Z peut-être.

D. dit: à

1941 pâquerettes, Bérénice. Densité 0,515.

D. dit: à

Le Pape Benoît XVI s’en est allé.

Jacques dit: à

On peut écouter la voix de Tolstoï qui parle en français enregistrée radiophoniquement du vivant de l’auteur de Résurrection sur le site de France Culture.

D. dit: à

Je ne l’ai jamais vu. J’avais vu Saint Jean-Paul II dans les années 90.

et alii dit: à

ARISTOTE
« Le commencement, c’est beaucoup plus que la moitié de l’objectif ».

Bloom dit: à

Je pense que Zola est un auteur qui possède au plus haut point l’intelligence de la société dans laquelle il vit. Les grands magasins sont associés pour l’éternité Au Bonheur des dames, la mine à Germinal, le gorgeon à l’Assommoir.

Zola invente l’intellectuel moderne, qui prend des risques pour une cause qu’il croit juste & non seulement en réaction avec une situation politique, comme Hugo. Il voit bien loin & haut.

Zola est non seulement un grand écrivain, mais aussi un grand Vivant.

Mon 19e, côté prose française:
Ligue 1: Hugo, Flaubert, Zola.
Ligue 2: Huysmans, Villers, Barbey.

Côté anglo-américain:
Tous et toutes (E. Gaskell & les Brontë N°1 ex-æquo?)

Pour le reste, on verra l’an prochain.

Bloom dit: à

Le Pape Benoît XVI s’en est allé.

Retrouver Muhammad, qui n’a apporté que du mauvais (ça va barder) et Hervé Guibert, qui confirmera que la capote transmet le Sida.

Jazzi dit: à

« Zola invente l’intellectuel moderne, qui prend des risques pour une cause qu’il croit juste »

Et Voltaire, il compte pour des prunes, Bloom ?

Bloom dit: à

Tu as raison, Baroz. Mais Voltaire mène avec noblesse un combat personnel, qui ne divise pas la société en deux camps, très nettement tranchés, et qui parcourt encore la société française.
Je te renvoie aux livres de Zev Sternhell et de Shlomo Sands.
Zola a pu compter sur une presse puissante, qui n’existait pas à l’époque de Voltaire.
Quand on parle de l’Affaire, on songe à Dreyfus, et non à Callas, où à Lally-Tollendal…

Bloom dit: à

Sand.
Comme George…!

Bloom dit: à

Calas, et non comme Maria…rrrahhhh!

et alii dit: à

la mort du pape Benoit ne me touche pas particulièrement;
d’ailleurs, je remarque que dans les articles info, on ne parle guère des canonisés:
« Au total, le pape Benoît XVI a proclamé 45 saints, les donnant comme modèles et intercesseurs aux croyants.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_canonisations_prononc%C3%A9es_par_Beno%C3%AEt_XVI
ethttps://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_b%C3%A9atifications_prononc%C3%A9es_par_Beno%C3%AEt_XVI

MC dit: à

Voltaire ne prend jamais gratuitement parti pour une cause. Elle lui sert de machine de guerre contre quelque chose. On ne
peut pas le dire de Zola.

puck dit: à

mon top 19è :
1: Dostoïevski – 2 : Tchekhov – 3 : Poutine

pardon, 3 : Pouchkine.

Janssen J-J dit: à

@JJansen; non, pas d’accord! Mais alors pas du tout. Zola, par exemple,

Allons allons PE, inutile de vous mettre dans pareil état pour vous insurger contre Zola. Vous voyez bien que vos arguments subjectifs ne tiennent pas la route une seconde. Votre « grande littérature » n’est en rien dictée par un sentiment de familiarité intime avec les personnages de Tolstoi… On ne voit pas en quoi on ne pourrait pas se sentir les mêmes affinités avec certains personnages de Zola ?… Tout simplement, parce que vous n’avez pas dépassé vos préjugés idéologiques contre ce romancier naturaliste… Et lui préférez l’imaginaire de Tolstoî. OK… Mais on en reiveint toujours à la même question : à quelle aune comparez-vous donc les gens entre eux, sinon à l’histoire personnelle de votre propre sensibilité subjective dont nous n’avons pas à connaître, sauf à essayer de comprendre comment elle a vraisemblablement formaté vos jugements de valeur hiérarchisant vos écrivains… C’est quand même pas compliqué à comprendre, un « critique littéraire », aussi talentueux de plume soit-il lui-même… On ne fait que le redire depuis des plombes sur cette chaine. Et voilà que l’autre MC vient vous tenir la chandelle avec le « secours » de Voltaire… Si on n’appelle pas ça un argument d’autorité, je veux bien être pendu par les nouilles, hein ! Bàv, chez Paul Edel, et bonne suite…

et alii dit: à

à propos de Lorette, je trouve dans les béatifiés/
sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette (en latin : Congregatio Sororum Beatae Mariae Lauretanae) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique
La congrégation est fondée le 31 juillet 1920 à Varsovie par Ignace Kłopotowski (1866-1931) pour les personnes les plus dans le besoin en particulier les personnes âgées et les orphelins. Les premières sœurs s’investissent dans les jardins d’enfants à Varsovie et travaillent dans l’imprimerie appartenant au père Kłopotowski, spécialisée dans la diffusion de la foi aux travers de dépliants et de magazines.

En 1940 les sœurs adoptent la règle de saint Benoît, leurs constitutions sont approuvées par le cardinal Stefan Wyszyński le 7 avril 1949 puis de nouveau le 3 juin 1953, l’institut reçoit le décret de louange le 24 mai 1971.
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_de_la_Bienheureuse_Vierge_Marie_de_Lorette

Rosanette dit: à

@et alii
je ne pense pas que celles qu’on appelait les lorettes au 19 eme siècles aient eu à coeur de respecter les regls de l’ordre de leur sainte patronne

et alii dit: à

ON PEUT RAPPELER QUE LORSQU4IL Y EUT DEUX PAPES L’UN D’EUX FUT A AVIGNON
Cette résidence, qui déroge à la résidence historique de Rome (Italie) depuis saint Pierre, se divise en deux grandes périodes consécutives :

La première, de 1309 à 1378, celle de la papauté d’Avignon proprement dite, correspond à une époque où le pape, toujours reconnu unique chef de l’Église catholique, et sa cour se trouvent installés dans la ville d’Avignon au lieu de Rome.
La seconde, de 1378 à 1418, coïncide avec le Grand schisme d’Occident où deux papes rivaux (et même trois si l’on considère l’éphémère pape de Pise) prétendent régner sur la chrétienté d’Occident, l’un installé à Rome et l’autre à Avignon.

Soleil vert dit: à

Bloom dit: à
Je pense que Zola est un auteur qui possède au plus haut point l’intelligence de la société dans laquelle il vit. Les grands magasins sont associés pour l’éternité Au Bonheur des dames, la mine à Germinal, le gorgeon à l’Assommoir.

Ouf, enfin une défense de Zola

Bloom dit: à

Kouille molle se casse l’appendice caudal entre les cannes…Balls so narrow!
Ciao

Samuel dit: à

Pourquoi je n’arrive jamais à me donner raison quand je suis dans mon tort ?

Rosanette dit: à

Ces pape avignonnais furent une chance pour les juifs du Comtat qui grâce a cette protection ont echappé à l’expulsion de 1346.
certains portaient comme nom celui de leur village precedé de « de » ce quia un air aristocratique un aujourd’hui chez leurs descendants comme qu’ont encore aujourd’hui comme de Monteux ou de Romilly

Rosanette dit: à

Erreurs corries de mon post précedent
Ces pape avignonnais furent une chance pour les juifs du Comtat qui grâce a cette protection ont echappé à l’expulsion de 1346.
Certains portaient comme nom celui de leur village precedé de « de » ce qui a un air aristocratique qu’ont encore aujourd’hui les noms de leurs descendants comme de Monteux ou de Romilly

closer dit: à

Mon top 19ième: Balzac, Hugo, Maupassant, Zola, Flaubert, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov, Jane Austen, George Eliott, Dickens, Thackeray, etc, etc…

Je ne mentionne pas Stendhal (Paul va me prendre pour le dernier des ploucs) car je n’ai jamais fini La Chartreuse. Zola est un grand romancier, avec cette limite qu’il traite en général un sujet par livre, un peu comme un journaliste. Pas de vision. Comme visionnaire, Balzac se détache et de loin. Il faut lire un ou deux Balzac par an, c’est une bonne hygiène de l’esprit. Jacques Julliard notait qu’il avait décrit dans les années trente/quarante une société qui ne serait réelle que 2O ans plus tard. Les anglais et surtout les anglaises, je les adore…Les russes aussi (pas de femme que je connaisse chez eux). Et bien sûr, « Guerre et Paix » se détache comme un continent où l’on trouve à peu près tout, du sentiment, du social, de l’Histoire, de la philosophie, de la religion, de l’humour, de la nature… Paul en a parlé parfaitement.

et alii dit: à

j’ignorais que le chef P.Monteux, qui est tres connu, était juif
é dans une famille juive originaire du Comtat venaissin, Pierre Monteux étudie le violon dès l’âge de six ans. Trois ans plus tard, il entre au Conservatoire de Paris, dans les classes de musique de chambre et d’alto de Benjamin Godard et d’harmonie de Lavignac. En 1896, il obtient le premier prix de violon, la même année que Jacques Thibaud. De quatorze à dix-sept ans, poussé par son frère aîné, il travaille comme deuxième violon aux Folies Bergère.

closer dit: à

« Les sept critiques du Monde livrent leurs coups de cœur, parmi lequels se distinguent Pacifiction. Tourment sur les îles, d’Albert Serra, avec Benoît Magimel (cité dans trois sélections) ; Armageddon Time, de James Gray ; Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson ; Viens je t’emmène, d’Alain Guiraudie (tous trois mentionnés à deux reprises). »

Qu’en pense Jacques Barozzi?

Bloom dit: à

P. Nord, L’Esprit boutiquier

« La publication du « J’accuse » de Zola fut à l’origine de la première journée nationaliste. La manifestation partit du Quartier Latin, où quatre à cinq cents étudiants s’étaient rassemblés boulevard Saint-Michel et rue Gay-Lussac avant de prendre le chemin de la rive droite et du Pont Royal. Là, les manifestants franchirent la Seine, remontèrent l’avenue de l’Opéra et se dirigèrent vers le boulevard Montmartre. Un indicateur de police rapporte que « les consommateurs des cafés voisins, entendant leurs cris de ‘Conspuez Zola !’, ‘Mort aux Juifs’, se sont joints à eux et ont considérablement grossi leur nombre ». La police dispersa rapidement la foule, et la manifestation, qui avait débuté à seize heures, était terminée une demi-heure plus tard. »

On l’oublie souvent, mais avant la deuxième guerre mondiale, le quartier Latin était le quartier des ligues et organisations fascistes.

L’Action française avait une permanence au 33, rue Saint-André des Arts. La manifestation en soutien de Léon Blum, violemment agressé parce que juif en février 1936 par des Camelots du roi qui enterraient Bainville a préféré éviter le Quartier latin et relier le Panthéon au Quai Bourbon.

L’association Quartier Latin / gauche – gauchisme, ne date que de 1968.

https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2017-1-page-27.htm

Bloom dit: à

Le 19e américain, Hawthorne, Poe, Melville, Whitman, Thoreau, Twain, James, & le Zola américain, Frank Norris (Les Rapaces, fabuleuse adapation muette de son ‘McTeague’ par E. Von Stroheim)

Paul Edel dit: à

Closer et Janssen.. non, vos choix je les respecte, mais la critique littéraire amène la passion… toujours.. la critique littéraire tiède ou cauteleuse est la pire des choses. On ne retient que les grands passionnés:de Barbey d’Aurevilly à Julien Gracq ou Rinaldi et Renaud Matignon! et même, regardez les emportements d’un Sartre ou d’un
Céline pour juger les autres écrivains!..
Au départ, la critique littéraire doit être, comme l’a écrit Aragon, une pédagogie de l’enthousiasme, de la passion ! avec aussi ses évidentes injustices…je le reconnais.. Mais on ne peut pas tricher avec ses émotions.C’est un point capital. On pet seulement les tempérer ou les nuancer.
.. On se souvient de ses grandes lectures adolescentes qui nous transportaient d’enthousiasme : ils marquent une vie, je me souviens d’avoir adoré « La débâcle » et « Nana » de Zola à 15 ans….Sa lourde et insistante sensualité ,capiteuse et ornée, me médusait. Mais à 20 ans, il commençait à m’exaspérer avec sa prose toujours en crue, torrentielle, charriant tout et parfois n’importe quoi pour faire masse.. .. Alors que Stendhal était déjà une allègre musique de l’intelligence, une discipline dans les émotions, des personnages vibrants, une finesse pour écouter les tic tac des mécanismes amoureux de la « cristallisation », ses révoltes, ses retours, ses fièvres, son ironie revigorante.. tout ceci est si énergique, insolent de beauté et de profondeur…..Tout le problème, Janssen, c’ est qu’avec la maturité, les constantes relectures, on révise sans cesse ses jugements .La critique littéraire n’est jamais une science exacte. Elle n’a jamais un fond bien stable , car elle repose sur la nappe phréatique de notre sensibilité. D’Où ces querelles, ces incompréhensions, ces avis tranchés, ces batailles sans fin d’un lecteur à l’autre dont la RDL nous donne l’exemple.. Il faut en convenir, on se jette tout entier dans la critique littéraire. Sinon elle n’est rien.

D. dit: à

Bloom, je trouve Maupassant supérieur à Huysmans.

Bloom dit: à

Maupassant, en Ligue 2, bien sûr, mais sans hiérarchie avec ce diable de Karl-Joris, dont Pierre Jourde parle si bien dans l’intro de la Pléiade.
‘A rebours’ est vraiment trop génial, unique. Filiation De Quincey, Wilde, Villiers…

D. dit: à

Et Balzac, bien sûr. Comment l’oublier !

D. dit: à

Maupassant devant, sans hésitation pour ma part. J’aime les sujets abordés par Huysmans, cette originalité des thèmes est unique, mais Maupassant écrit mieux, à la fois naturellement et élégamment. Huysmans a un côté légèrement névrotique et agité qui me dérange un peu.

D. dit: à

La fameuse maison de Zola est pour moi une abomination pour quelqu’un né de la classe laborieuse dans un petit appartement parisien situé dans un immeuble ne payant pas de mine.
Je n’ai jamais compris ça.

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