de Pierre Assouline

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La République des livres
Hoc incipit liber

Hoc incipit liber

Où s’arrête le début d’un livre ? Après la première phrase, selon certains ; à l’issue du premier paragraphe, assurent d’autres ; soucieux de consensus, il en est qui plaident pour l’au-delà de la première page ; on en connait même pour qui le début d’un livre s’achève à sa dernière ligne ; on en sait même tel Mathias Enard dans Zone qui règlent la question en ne rédigeant qu’une seule phrase mais de 500 pages. On voit par là que la controverse est sans fin. Aussi est-ce avec un bonheur sans mélange que nous accueillons la parution ces jours-ci de L’histoire commence (traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, Arcades/ Gallimard). Le grand écrivain israélien Amos Oz y avait recueilli ses impressions de lecture parmi les classiques tout en donnant des exemples de débuts qui frappent par leur longueur ce qui est assez inquiétant sur sa conception de l’entame.

    Dans l’intitulé d’un prologue, dont la vastitude n’a rien pour rassurer les angoissés de la page blanche (« Mais qu’y avait-il ici avant le big bang ? »), il convient d’emblée : « Les commencements sont pénibles ». Ce qui n’avait pas échappé à toute main à plume de tous temps et sous toutes les latitudes. Heureusement il développe sa propre expérience de l’art de l’incipit, comme on nomme les premiers mots d’une œuvre d’après le latin incipio / « prendre en main, commencer », abrégé de la formule Hoc incipit liber/ « Ceci commence le livre » que l’on trouvait en tête des manuscrits au Moyen-Âge.

 Tous les incipit sont admis pourvu qu’ils nous accrochent d’une manière ou d’une autre, fut-ce indirectement, par la grâce du déclic provocateur et la technique de l’hameçonnage. C’est une question de pacte conclu entre l’auteur et de lecteur. De contrat introductif. Mais il faut se méfier car tous ne sont pas exempts de pièges, fausses pistes et chausse-trapes. C’est vicieux, un écrivain.

« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » (Aurélien)

Chapeau, Aragon ! Ca, c’est un lancement ! Il vaut bien l’inoubliable début de Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino :

« Tu vas commencer le nouveau roman d’Italo Calvino, Si par une nuit d’hiver un voyageur ».

En effet… Parfois au théâtre, il arrive que, à peine arrivé, on ait envie de fuir. Ce qui serait regrettable. Non prévenu du génie de Samuel Beckett, un spectateur de sa pièce Fin de partie cueilli à froid par son incipit « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir » pourrait vouloir en finir tout de suite en quoi il aurait grand tort.

    Pour achever cette interminable chronique sur l’art et la manière de débuter un livre dont on ne voit pas la fin, on accordera la palme du meilleur incipit au Céline du Voyage au bout de la nuit : « Ca a débuté comme ça », formule des plus simples constitué de quatre mots dactylographiés sur le tapuscrit après que l’auteur eut griffé sur le manuscrit « Ca a commencé comme ça »– correction in fine avant l’envoi à l’éditeur, certainement lourde de sens s’agissant d’un auteur aussi sulfureux mais on ne va pas commencer ! Ce serait à y perdre son latin, sinon son hébreu aurait certainement ajouté Amos Oz, notre guide en la matière, car enfin où se trouve le début de la première phrase du Voyage dans sa traduction israélienne dès lors qu’on la lit de droite à gauche- et en allemand n’en parlons pas avec le verbe rejeté à la fin.

Ne pas oublier que c’est en hébreu qu’Amos Oz a lu la Storia de Morante, le Nez de Gogol, Un médecin de campagne de Kafka ou encore L’Automne du patriarche de Garcia Marquez, lui qui avait si parfaitement résumé autrefois le problème de la littérature israélienne : « C’est qu’elle utilise la langue des prophètes pour dire que le héros descend les poubelles ». Alors, la leçon de L’histoire commence ? Il faut s’offrir la lecture des livres au ralenti comme un luxe qui ne se refuse pas. Du tout début à la toute fin surtout s’ils ne font qu’un.

   Mes amis journalistes m’assurent que tout cela ne leur viendra pas d’un grand secours avant de se lancer dans leur prochain papier. Qu’ils méditent le caractère unique de cette chronique : en cette année du centenaire de la mort de qui-vous-savez, elle est la seule de toute la presse française à vous épargner l’incipit de la Recherche du temps perdu, martelé ad nauseam jusqu’à nous faire haïr les couche-tôt. En voilà un excipit ! Avec ça, on ne risque pas de crever de fin.

(Photo Lord)

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commentaires

831 Réponses pour Hoc incipit liber

Janssen J-J dit: à

et vous n’avez pas emporté la valise du blog avec elle ? Etonnant, non… !

Jazzi dit: à

Et rien sur le pape François, qui est mourant, D. ?

Rosanette dit: à

@ j’attends la reponse surement tres pointue de M charoulet
pour ma part ce qu’il dementira peut etre je dirai ceci
il fait partir du sens des modes l’indicatif etant le mode du reel le subjonctif celui de la chose pensée.
on dira donc :je doute qu’il s’agisse ou je ne doute pas qu’il s’agisse
des lors pourquoi je ne doute pas qu’il s’agit nous semble egalement correct:
je peux l’expliquer par un effet de contagion du caractere fortement affirmatif de l’expression « je ne doute pas » qui remet le verbe « s’agit » dans le registre du reel, donc de l’indicatif . D’ailleurs, dans l’exemple cité, on perçoit une nuance ente le « qu’il s’agit » et le « qu’il s’agisse’
M Charoulet qu ‘en pensez vous?ai-je dit des bêtises?
y

D. dit: à

En attendant la réponse de l’homme aux 500 dictionnaires, je vous offre quelque secrets de fabrication industrielle d’objets variés.

www.http://youtu.be/GNrcqhBMZEs

Janssen J-J dit: à

pcharoulet@racisme.com mérite t il tant d’égards en tant que prétendu ex-prof de français ?…
Benoit 16 va beaucoup plus mal que françois le premier…, jzmn – D. en perd son latin portugais de carton !

et alii dit: à

0 PROPOS DE DICO/
3 Google octroie des licences pour les définitions d’experts en dictionnaires tiers », a déclaré Sullivan . « Nous n’affichons par défaut les définitions offensantes que si elles sont le sens principal d’un terme. Comme ce n’est pas le cas ici, nous avons bloqué cela et transmis les commentaires au partenaire pour un examen plus approfondi. »
google a eu des problèmes avec la « définition de juif »

MC dit: à

Honnêtement, un prétendu sacristain suppose pachydermique qui vous cite outre l’Histoire Auguste du Jerphagnon et sa Vie de Julien L’Apostat doit être une espèce rare, Langoncet . Mais vous ne faites pas dans les détails, c’est connu. MC.

Samuel dit: à

Pourquoi je vais mal quand tout va bien ?!

Bloom dit: à

Premières notes de la symphonie Portnoy en Zob majeur, Master Philip à la braguette:

“She was so deeply embedded in my consciousness that for the first year of school I seem to have believed that each of my teachers was my mother in disguise.”

Pur génie.

rose dit: à

Benoît XVI, pas François.

rose dit: à

Votre âme vous tourmente, parce que vous la niez.
Chacun, un jour, personne n’y échappe, est face à son ignominie. À géométrie variable selon la vie que l’on mène.

renato dit: à

À la maison de paroisse : rituels amusants et ivresses périodiques accompagnent les confabulations à propos de la vie des autres.

Jacques dit: à

De plus en plus dépravé et vulgaire le Bloomie, ex-sous-secrétaire scribouillard de je ne sais quelle ambassade oubliée, vivant comme un parasite suceur du sang des contribuables honnêtes. Quelle saloperie d’andouille ce Bloomie.
N’oublie pas de saluer tes putes de sexodoha de ma part.

Bloom dit: à

Indémodable Homme-Océan:

« La Christmas de 182… fut remarquable à
Guernesey. Il neigea ce jour-là. Dans les îles de
la Manche, un hiver où il gèle à glace est
mémorable, et la neige fait évènement. »

– Les Travailleurs de la mer.

De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n’est pas bon, même l’oligarchie. Le patriciat anglais, c’est le patriciat dans le sens absolu du mot. Pas de féodalité plus illustre, plus terrible et plus vivace. Disons-le, cette féodalité a été utile à ses heures. C’est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié, de même que c’est en France qu’il faut étudier ce phénomène, la Royauté.

– L’Homme qui rit

MC dit: à

La Véranda est orthographiée sans h dans le Larousse d’ Auge, en 1907, en revanche, on insiste sur l’origine hindoue du mot. Ceci me fait penser à Hugo de battant pour que le h de Throne soit maintenu, pour sa valeur quasi calligraphique.

Bloom dit: à

L’air du large, rien de tel pour chasser les miasmatiques.

MC dit: à

« Quelques ténèbres que la science des commentateurs ait répandues sur l’origine d’Herode, il est clair qu’il n’était pas juif; et cela suffit pour faire voir que les Romains distribuaient des couronnes à leur gré, comme Alexandre avait donné celle de Sidon au Jardinier Abdolonyme. ». Voltaire, bien sûr !

Bloom dit: à

l’origine hindoue du mot

MC, il n’existe pas de langue hindoue (l’hindousime renvoie à diverses formes religeuses interconnectées), mais des langues indiennes, indo-européennes et dravidiennes. En l’occurence, ‘véranda(h)’ vient de l’hindi ‘varanda’ (बरामदा), via le portugais (comptoirs de Goa, Bombay).
‘Bungalow’ vient du bengali ‘bangla’, via le gujarati ‘bangalo’, les Portugais s’étant installé à l’ouest de la péninsule.
L’art de vivre & de construire voyagea aussi d’est en ouest…
Bien à vous

Bloom dit: à

installéS….

et alii dit: à

veranda : origine hindoue DU MOT?
Le terme véranda, qui vient du mot portugais varanda signifiant balcon1, désignait à l’origine une galerie, souvent en balcon, qui courait le long de la façade d’une maison, un trait d’architecture ramené des Indes par les Européens. En Angleterre, à partir du milieu du XIXe siècle,
CE N’EST APPAREMMENT PAS LE MOT QUI SERAIT HINDOU?
j’aime bien la chose

Bloom dit: à

hindouISme…
(C’est d’un dur, l’hindou…!)

D. dit: à

Quelle chose ?

D. dit: à

C’est incroyable ce que Bloom sait. Un puits.

D. dit: à

confabulateur toi-même, hé, patate.

Janssen J-J dit: à

/// (en passant par là) … l’est certain que la fréquentation de Jerphagnon n’incite guère à faire grande preuve d’intelligence sur l’hindouisme… Mais après tout, chacun défend la cuistrerie de son bifteck de pachyderme, et c bien normal : nul ne peut toujours faire attention à l’ensemble de la porcelaine disponible au magasin du presbytère. Hein ? – Bàv,

Jacques dit: à

J’ai besoin d’insulter les autres pour exister moi et si personne ne m’insulte en retour je m’emmerde.
Je vais insulter D. pour voir : Dédé, t’es une sacrée andouille. Voilà !

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi je vais mal quand tout va bien ?!
La dépression, monsieur !? /// vous ne savez guère ce que vous dédaignez, j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés.
(Pas Voltaire, bien sûr, mais sûrement d’un autre… Ah bon ? – Voui !)

renato dit: à

Tiens ! une confession…

Janssen J-J dit: à

@ Chacun, un jour, personne n’y échappe, est face à son ignominie.
Effrayé par cette sentence par qui la profère, suij. Elle ne saurait concerner aucun.e erdélien.ne doté.e d’une âme un tant soit peu athée ou agnostique, je pense, ai-j pensé.
Une voltairisation systémique –

Patrice Charoulet dit: à

@Rosanette

Je réponds à votre question.
« Douter que » est suivi du subjonctif. Après « ne pas douter que », on emploie le plus souvent le sujonctif, sans « ne ». On rencontre parfois le « ne » explétif quand le contexte antérieur a une valeur
négative. Pour insister sur la réalité du fait, on peut employer l’indicatif.
Il faudrait des exemples, mais je serais infini et lassant.

Bloom dit: à

Pas un instant, la rdl ne douta qu’elle eût affaire à un crétin majuscule.

renato dit: à

« Chacun, un jour, personne n’y échappe, est face à son ignominie. »

C’est très monothéiste ça : tout ce qui ne correspond pas à leurs certitudes participe de l’ignominie — c’est leur aspect pathétique.

Jacques dit: à

J’ai décidé de devenir gentil et agréable, ça sera dur pour moi à réaliser car mon âme est foncièrement vile et profondément méchante mais je vais tout faire pour y arriver, bon courage à moi.

renato dit: à

Molan > Milan

Bloom dit: à

Quelques termes courants en français qui nous viennent des langues indiennes (grand classique de l’ ACPF en Inde):

– Bandana (milieu du 18e) de l’hindi ‘bandhna’, lier, nouer.(Vazy, Keith!)

– Catamaran : début du 17e, du tamoul ‘kattumaram’, “bois lié”. Serrez index, majeur et annulaire et vous obtiendrez le frêle esquif qu’aujourd’hui encore les pêcheurs tamouls utilisent pour affronter les tumulteuses eaux grises du Golfe du Bengale. Des centaines de photos, prises notamment sur la vaste plage de Tranquebar, ancien comptoir danois (belle église luthérienne).

– Curry : 17e, du tamoul ‘kari’
Opale, fin 16e s, du sanskrit ‘upala’, pierre précieuse.

– Shampoo(ing), milieu du 18e, de l’hindi ‘champo’, ‘masser’.

Bloom dit: à

– Opale, fin 16e s, du sanskrit ‘upala’, pierre précieuse.

renato dit: à

On ne peut plus rien dire :

« La Grande Mosquée de Paris annonce porter plainte contre Michel Houellebecq »

Marie Sasseur dit: à

@On ne peut plus rien dire.

Si le milaniais pouvait développer ?

Marie Sasseur dit: à

Il va y avoir du sport, c’est le match retour, 20 ans plus tard. Mais là, dans ce torchon souverainiste d’Onfray Houellebecq est hors hors jeu, et hors littérature.
Il y a une fin à tout, il faut savoir le dire.

Janssen J-J dit: à

VU
———-
christiane 14 juin 2017 à 09:02
C’est très beau l’histoire du vieux Népalais. Chacun a sa montagne, son centre du monde…
Les aquarelles de Nicola Magrin sont mystérieuses à souhait mais les photos choisies offrent le mystère de cette incroyable neige (cette blancheur qu’on ne peut peindre, sauf à la parcourir de noirs et de gris. elle s’installe alors entre ces ombres…) et de cette solitude, « …un monde arctique, un éternel hiver… » .
C’est la même solitude qu’à « Quatre heures du matin »… Un cœur de neige.

Marie Sasseur dit: à

@ tu n’as rien vu

« Pour ses 40 ans, Paolo Cognetti est parti dans l’Himalaya avec neuf amis. À Katmandou, ils n’ont pas suivi les alpinistes qui allaient tenter l’ascension du toit du monde. Le but de leur expédition était ailleurs. Paolo Cognetti était à la recherche de cette pureté qui anime les amoureux de la montagne. « Y avait-il quelque part sur cette terre une montagne authentique que la ville n’avait pas colonisée et qui avait conservé son intégrité de montagne ? » »

https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/LHimalaya-Paolo-Cognetti-2019-06-27-1201031704

Rosanette dit: à

M charoulet
si j’ai bien compris vous êtes d’accord avec ce que j’ai écrit sur s’agit et s’roagisse ;cette approbation d’un connaisseur me flatte

Jazzi dit: à

Je ne vous savais pas archiviste, JJJ !
Allez plutôt voir le film…

Bloom dit: à

Désolé pour ceux qui s’extasient de la blancheur de la neige au Népal*, mais un pays, c’est ces gens ,et les Népalais comptent parmis les peuples les plus pauvres au monde, malgré et en partie à cause de tous les trekkers.
Même si depuis 2021, le Népal est passé du statut de pays le moins developpé à celui de pays en développement, il se trouve à la 98e place de l’indice de développement mondial. Le Bangladesh est 32e. C’est dire.
A Delhi, les Népalais sont quasiment esclaves.

*elle est pas blanche dans les Alpes?

renato dit: à

Éventuellement, L’Antonia. Poesie, lettere e fotografie di Antonia Pozzi scelte e raccontate da Paolo Cognetti

Marie Sasseur dit: à

@elle est pas blanche dans les Alpes?

Si , et bonne à se damner au dessus de 2500m, en ce moment.

Jazzi dit: à

Très déçu par « Joyland » de Saim Sadiq, Bloom.
J’ai trouvé le propos confus…

Janssen J-J dit: à

@ tu n’as rien vu

ai juste vu le commentaire de cricri que l’on trouve à la fin de votre link, et aij cru devoir le CC (en hommage à votre grande amie). Et je VOUS emm…, ce faisant… Ne recommencez pas à me chercher, ou bien allez battre votre coulpe ailleurs avec Welbècte !
Anéfé, pourquoi revenir se blanchir icite, au lieu d’en finir dans la parousie de la blanche poudreuse du magique sana de Davos ?

Marie Sasseur dit: à

Le keuf et sa cricri , comme si c’était le sujet de ce roman de Cognetti.

MC dit: à

JJJ je ne me suis jamais prétendu spécialiste de l’hindouisme. Le reste cherche trop la polémique pour que j’y réponde. MC

J J-J dit: à

y a-t-il de la neige à la station de Sestrières, charoule, mc ou rm ?… Merci de répondre à la rdl, si vous le savez. Je suis flattée que vous m’approuviez. Frinch’main, jmb, y’a padkoi !…

Janssen J-J dit: à

mais de quoi êtes vous donc le spécialiste pédonculé, au juste ?… Des petites pensées secrètes de victor hugo, citées de votre mémoire approximative… ? – Parfaite définition de la cuistrerie pédante qui répète inlassablement le bon mot d’un célèbre imbécile, andré blanc… Imaginez un peu (MS fait-elle partie du cercle ?) : « Nous sommes un bon nombre à avoir attendu une intelligence littéraire de sa part. En pure perte ». Ce n’est pas polé-mickey, c’est juste artefactuel. Bàv, mon chrétien majuscule…

Marie Sasseur dit: à

@ »Le terme véranda, qui vient du mot portugais varanda signifiant balcon1, désignait à l’origine une galerie, souvent en balcon, qui courait le long de la façade d’une maison, un trait d’architecture ramené des Indes par les Européens. » Et Al, sans lien.

Un mot, un jour.
Merci de m’y faire penser : Varangue

« LA VARANGUE, UNE TRADITION EN MOUVEMENT

La varangue, apparaît à la Réunion vers 1840. Ce mot d’origine portugaise désigne une galerie généralement située au rez-de-chaussée des cases et plus exceptionnellement au 1er étage. A l’époque, la plupart des propriétaires ajoutent cette extension à l’avant de leur maison et généralement au nord. »

https://www.caue974.com/fr/portail/356/mediatheque/47747/varangue-dhier-varangue-daujourdhui.html

et alii dit: à

SASSEUR/
INUTILE D4INSISTER/
Étymol. et Hist. a) 1758 « galerie couverte établie sur la façade d’une maison » (J. H. Grose, Voy. aux Indes Or. [trad. de l’angl. par Hernandez], p. 74 ds König, p. 209: [les maisons] ont une espece de colonnade au dehors […] que les Portugais appellent Vérandas); b) 1844 « galerie vitrée adossée à une maison, servant généralement de petit salon » (Balzac, Modeste Mignon, p. 11: une véranda projette sa cage de verre sur la façade). Empr., par l’intermédiaire de l’angl.veranda(h) (dep. 1711 ds NED; 1757, Grose, Voy. E. Indies, p. 84, ibid.: A penthouse or shed, that forms what is called in the Portuguese Lingua-franca Verandas), au hindi mod. varandā , lui-même empr. au port. varanda « balcon, balustrade », att. dep. la fin du xves., d’orig. incertaine (Mach.; Da Cunha), que le FEW (t. 18, p. 129b et t. 14, pp. 172b-173) fait remonter au lat. vara « poutre ». CNRTL

Janssen J-J dit: à

Allez plutôt voir le film… (jzmn)
——–
J’en suis un peu las, voyez, de vos conseils, désolé de vous le dire ce soir… Et de votre monomanie, et de vos CR systématiques de cinéma… Mais puisqu’on vous relance icite pour y lire ce qu’on a déjà lu mille fois ailleurs, (vu que jamais vous n’aurez la primeur de la fonction)…, pourquoi vous priverait-on d’un tel plaisir ? C’est votre drôa le + strique. Mémoij préfère le roman au film… je ne vois jamais un film tiré d’un roman qui m’a emballé, c’est comme les reprises des chansons de polnareff par les jeunes générations… Supportj difficilement… Vous savez, les panthères des neiges perdues dans les 8 montagnes avec la reine, on finit par trouver ça un rien glauque avec cricri. Bàv,

Janssen J-J dit: à

mais qui va l’emporter au chapitre de la surenchère la plus cuistre : taxifoldingue ou ma soeur marie suzanne ?…
Pmp, je parie sur INUTILE D4INSISTER/
Bàv,

Jazzi dit: à

Pour la surenchère la plus aigre, vous êtes incontestablement le meilleur, ce soir, JJJ !

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, vous DEVRIEZ LIRE le recueil des autres contes de la véranda-h d’h-ermann melville pour être en osmose dans ce débat de très haute tenue…
(***mais, sauf erreur dmp, je crois que vous l’avez déjà croc-niquée dans votre « goût des romanciers US du 19e siècle ») – C’était là une pub gratuite pour vos nombreux ouvrages si instructifs, croyez le bien !–

Janssen J-J dit: à

hélas le mot AIGREUR ne fait pas partie du vocabulaire hindouiste, sauf erreur dmp que l’on me corrigera bien volontiers si j’ne m’abuse, lcé. Bàv,

Marie Sasseur dit: à

ET ALIEN, j’insiste car le terme VARANGUE ne peut pas rester inconnu à ceux qui se gargarisent, comme vous, du mot véranda.

Marie Sasseur dit: à

@ »fait remonter au lat. vara « poutre » »

Poutre de charpente de marine, plus exactement.

D dit: à

Moi aussi je vais insulter Jacques pour exister. Va donc te faire enculer à sec dans la cage des Orang-outan, Jacques. S’ils veulent bien. Pas sûr. Faut payer en cageots de 🍌.

J’ai bon ?

D. dit: à

Qu’en pensez-vous, et alii ? Est-ce que j’insulte bien ?

Bloom dit: à

Je suis content de lire que quelqu’un de sensé (qui recommandait au début du mois le (re) port obligatoire du masque dans les transports et les lieux collectifs) a trouvé exceptionnelle l’adaptation radiophonique du ‘Vie et destin’ de Vasili Grossman, le roman préféré de feu Marc Kravetz.
Ces temps-ci, je lis enfin sérieusement ‘Les Bienveillantes’ de Jonathan Littell. Pas pour les âmes sensibles. Les pages qui restituent le massacre de Babi Yar sont à la limite du soutenable, mais il faut aller au bout, c’est un livre essentiel, qui lui aussi j’espère fera l’objet d’une adaptation radiophonique.
Dans la série des joyeusetés, le remarquable documentaire de Ruth Zylberman sur arte.tv, ‘Prague, 1952’, le procès Slansky, avec les témoignages de la fille de celui-ci, du fils de Rudolf Margolius, et celui des trois enfants d’Arthur London – l’ignominie stalinienne que l’ordure Putin rêve d’imiter…

D. dit: à

Bloom, j’objecte que le tamoul est une langue dravidienne contrairement au sanskrit et à L’Hindi. Vous puisez à la fois dans l’indo-européen et le dravidien ?

Jean Langoncet dit: à

@J’ai bon ?

Presque ; avec du gravier et t’es bon pour te défier de L’UE, de l’OTAN, de l’ONU et de la République, connarD.

MC dit: à

Si vous aimez Viala, que,je vous le signale à toutes fins utiles, j’ai subi quelques années en séminaire , son sabir socio- moldo-vialaque, sa « Naissance de l’écrivain « par la dédicace et le copinage littéraire qui, paraît-il, et c’est très contestable sur pièces, datent tous deux du dix-septième siècle, ( on en a du Roman de la Rose! )sa vision enfin essentiellement négative et sans nuances du Grand Siècle,, dites-le, ce sera plus franc . Mais ne venez pas me chercher par le prétexte d’un article de ce sinistre individu que j’aurais pu ne pas voir . J’assume mes mépris. Et pour celui-là , de son vivant et après sa mort. Note: André Blanc n’est pas un sinistre imbecile. Mais il vous est sans doute plus facile de traiter de cuistre tout ceux qui s’opposent avec des arguments fondés à ces explications de pacotille…Je clos là avec ce chapitre de la vialaquerie sur lequel vous revenez de manière obsessionnelle. MC

Jazzi dit: à

« Dans la série des joyeusetés »

Pour du lourd, c’est du lourd !
Limite indigeste…
Intéressante l’idée de relire les « Bienveillantes » à tête médiatiquement reposée, Bloom.

Jazzi dit: à

La varangue c’est la véranda invertie : la véranda de derrière, plus sombre et plus enjôleuse que celle de devant !

Jean Langoncet dit: à

… j’allais oublier MC, dit aussi l’herbivore le plus dangereux au Monde : l’Hippopotamus Suffisant et Insuffisant

Jazzi dit: à

« J’ai bon ? »

Très bon, comme tu l’as renvoyé dans ses cordes, le Jacques, D. !

Rosanette dit: à

@bloom
je partage votre sentiment sur le documentaire de Ruth Zylberman sur les proces de Prague
Voici ce que j’avais ecrit a sa mere une amie tres proche ,après l’avoir vu

« ….Ce qui est extraordinaire et qui interpelle d’abord c’est que des documents d’une telle portée historique aient été si longtemps ignorés;
Je trouve que Ruth a su donner tout leur sens ,si terrifiant, aux scènes filmées du procès ; A travers les autres scènes qu’elle insère dans son film ,et avec ses interviews des enfants des accusés ,elle réussit a mettre en evidence l’absurdité douloureuse et quasi kafkaïenne d’un cheminement, qui ,ayant commencé avec l’arrestation brutale de leurs parents ,aboutit après des mois d’emprisonnement et de tortures physiques et morales , à ce spectacle lamentable et bien ordonné dont elle fait ainsi mesurer la dimension irréelle et scandaleuse de mise en scène d’un mensonge d’Etat
Et elle prennent tout leur sens ,quand elles reviennent, ces images à peine aperçues fugacement au début du film :Des hommes sérieux ,apparemment tranquilles ,dignes, bien habillés de sombre et cravatés ,à la fois dociles et assurés et en fait, comme on le comprend , déshumanisés, viennent à la barre , où devant des juges respectables ,ils vont ,chacun a son tour , reconnaitre publiquement et solennellement des crimes qu’ils n’ont pas commis , réclamant , d’expier par une peine exemplaire leurs forfaits imaginaires , dans un discours écrit par d’autres , qu’on leur a fait apprendre par cœur ,au fond de leur cachot .
Deux remarques pour en finir avec mes impressions.
1)Ruth a focalisé son film sur trois des 14 accusés . Je connaissais bien sûr les noms de ces deux figures médiatisées du procès de Prague , London et Slansky , mais c’est en voyant le film que j’ai rencontré pour la première fois le nom de Magoulis
2)j’ai apprecié la part que Ruth donné dans son film aux deux aspects complémentaires de ce proces , d’une part l’antisémitisme stalinien qui a guidé le choix de victimes de cette purge souhaitée par Moscou ,et à laquelle une accusation de complot sioniste apportait une justification crédible ;d’autre part cet éclairage sur la mécanique de ces procès familiers au monde soviétique , où l’homme de pouvoir, en son temps organisateur convaincu froid et cruel d’une purge ,devient la victime de la purge suivante ; point sur lequel le film revient explicitement , après l’avoir indiqué brievement , avec le malaise exprimé par la fille de Slansky , confrontée à cette evidence inconfortable sur ce qu’a été aussi son père
Bref encore un tres bon film , qui m’a beaucoup appris et qui je crois aura aussi une audience particulière ,compte tenu de sa de la qualité des documents inédits sur lesquels il repose ,et qui y sont très intelligemment présentés et exploités , pour dresser ce portrait implacable d’une certaine justice politique
Bravo à Ruth qui encore une fois montre qu’elle a du »métier «

rose dit: à

Jacques dit: à
J’ai décidé de devenir gentil et agréable, ça sera dur pour moi à réaliser car mon âme est foncièrement vile et profondément méchante mais je vais tout faire pour y arriver, bon courage à moi.

Bon courage
Et bien, voilà une nouvelle qu’elle est agréable à lire de bon matin.

rose dit: à

D. dit: à
C’est incroyable ce que Bloom sait. Un puits.

Oui, de science et de savoir.

Ma mère, elle, sait peu. Elle a été jusqu’au cours complémentaire.
Pourtant, elle ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour ses yeux.

Et moij. considère qu’elle en sait bien plus que Bloom. De plus, elle a renoncé à toute bagarre, sait tout et dit « c’est dégueulasse », demande « mais pourquoi ils font ça? », ne le sachant pas, ne peux y répondre, et elle avance vers la mort en me disant tous les jours que d.ieu fait « j’ai déjà mangé et je suis seule dans ma chambre ».

rose dit: à

À 19 heures.
Tous les jours, ma mère me dit cela. La première chose que sa curatrice lui ai acheté est une télé. Cela fait partie intégrante du système EHPAD.

La différence entre les dépravés est les indigents est que les premiers, tu ne les plains pas, et les seconds le sont à plaindre.

Beaucoup de projets en tête. Ne vais pas perdre mon temps avec des discussions stériles. Moij. suis celle qui ne traîne pas sa mère au tribunal. Cet acquis, je l’ai. Le possède, le garde. Je suis aussi celle qui ne l’a ni pillée à son domicile, ni volée, ni enlevé son mari cinq mois avant sa mort, ni déshéritée de sa part de biens.
Fière de moi et de l’abondance que je me crée moi-même, sans dépouiller quiconque de ses droits.

rose dit: à

intégrante du système EHPAD.

La différence entre les dépravés et les indigents est que les premiers, tu ne les plains pas, et les seconds le sont à plaindre.

rose dit: à

L’argent.

Ce que je constate, tristement, est que les footballeurs sont et restent, de grands enfants.
Maturité zéro.
Caractériels, hystériques, incapables de se maîtriser.
L’image qu’ils donnent d’eux-mêmes depuis qu’ils ont perdu, dieu merci, cette putain de coupe du monde est déplorable.

Pire : la manière dont ils sont managés est déplorable : archaïque, patriarcale, infantilisante.
Bravo à Karim Benzema et Neymar qui semblent échapper à cela.

Lorsque je demande à ma mère pourquoi elle n’a pas voulu vivre chez sa fille ainée les cinq derniers mois de vie de son mari, elle me répond « parce que je n’aurais pas eu le droit à la parole ».
Ma mère est d’une intelligence qui me stupéfie journellement. Avant, on ne le savait pas. Elle vivait dans l’ombre du grand Manitou. Et que le grand cric vous croque.

Bloom dit: à

Rosanette,
C’est en effet un film minutieusement et brillamment construit, qui repose sur un savant mélange d’archives et de témoignages des enfants de trois des accusés, la fille de Slansky, profondément marquée, le fils Margolius, rayonnant d’intelligence (qui parle un anglais aussi fluide que celui de Philip Sands), et les trois enfants London, à l’aise en français et en tchèque, à la complicité touchante.
Il me faut revoir la fin, car si j’ai bien compris, la tombe de Slansky est adossée, ou en tout cas voisine, de celle de Kafka dans le nouveau cimetière juif de Prague. J’irai y voir bientôt.
Le plus fin analyste de la mécanique totalitaire et l’un de ses rouages devenu victime réunis dans le même lieu. Quel symbole! Slavsky avait-il lu Kafka?
L’ami Franz aura échappé aux tueurs de masse, ce qui ne fut pas le cas de ses trois soeurs, Valli et Etti assassinées dans le ghetto de Lodz et Ottla, sa préférée, réduite en cendre à Theresienstadt (où Robert Desnos mourra du typhus en juin 45).
Je recommande autour de moi ce film qui a été bellement chroniqué par Sorj dans le Canard de la semaine dernière.
Bien à vous
Il ne reste plus beaucoup de temps pour « exploiter » les témoignages des enfants des témoins…Deprisa, deprisa…!

Janssen J-J dit: à

J’aimerais bien que tout cela cessât, en cette veille de st sylvestre… –
-> mais les obsessions vialesques (?) ont du bon, aident à faire sortir les gens de leurs tripes et quant-à-soi. Merci MC pour cet éclairant aveu : « J’assume mes mépris. Et pour celui-là, de son vivant et après sa mort ». Dont acte, vous êtes comme tout le monde, tous comptes faits : très incomplet.
-> mais il y a encore tellement à apprendre de la condition des erdéliens sur ce blog surprenant et révélateur… Des découvertes chaque jour plus passionnantes des caractériels patentés de l’espèce humaine. Genre : MS « il y a une fin à tout, il faut savoir le dire » / JC : « J’ai besoin d’insulter les autres pour exister moi et si personne ne m’insulte en retour, je m’emmerde ».

Continuons ainsi la thérapie groupale pour 2023. Y’a du taf, mais ça vient, poco a poco (paulatinamente ?)…
Joyeuse année littéràterre, et bécots spéciaux à la meilleure d’entre nous, celle que l’on n’oublie jamais !

Marie Sasseur dit: à

« il y a une fin à tout, il faut savoir le dire »
Moi je mets un stop à Houellebecq.

J’espère pouvoir en débattre avec ceux qui ont lu son intervention dans la revue  » front populaire  » d’Onfray.

Marie Sasseur dit: à

bloomie, il est trop copain avec tout le monde. C’est saloonesque.

Kafka se serait battu. Ça fait toute la différence avec le boursouflé qui se justifie en permanence sur ce blog.

Rosanette dit: à

@ Bloom
Ruth a publié il y a deux ou un trois ans un roman autobiographique , que je trouve certes un peu inégal mais qui mérite d’etre lu
il montre notamment comment une enfant heureuse née dans une famille unie,d’un milieu aisé et cultivé a comme une echarde au coeur une indicible  » Angst » ,celle que lui a inconsciemment transmise sa mere? survivante de la deportation
ce livre s’intitule « la direction de l’absent »

Marie Sasseur dit: à

deachach et bloomie, les deux pingouins en représentation.

Janssen J-J dit: à

@ RB, J’aprécie fort que vous évoquiez « l’ami Franz » et le destin tragique de ses sœurs… Je le nomme de même, dans mon panthéon intime (et parfois, frère Frantz). Merci également pour le rappel de Slansky, oui on aimerait imaginer qu’il ait lu Kafka. J’en suis même à peu près sûr. Quand vous irez à Prague, déposez une rose sur leurs tombes respectives, comme je l’ai fait un jour, en pensant à tutes celzéceux qui ont accompli ce geste de piété… Dans mon coeur, ma rose rouge n’a jamais fané, comme on le dirait pour Emma.
J’imagine aussi votre découverte des Bienveillantes. En 2006, durant trois jours de fièvre cloué au lit, je n’ai pas réussi à m’arracher des 1200 pages… Ce bouquin restera un souvenir de lecture exceptionnel… à la hauteur de la baffe reçue par ‘Vie et Destin’ de DG…
Je me souviens cependant d’avoir eu du mal lors de l’épisode du retour de Max Aue parmi les siens et vers sa soeur jumelle… 200 pages qui permettaient certes au lecteur au long cours de souffler un peu, mais peut-être un brin superflues, même à travers la sarabande. Un passage intéressant sans doute pour les psychanalystes mélomanes, mais quand on n’en est pas, hein ?… J. Littel s’est par la suite légèrement déconsidéré à mes yeux par ses romans « porno » moins bien réussis, aij trouvé, mais il est resté très estimable, grâce à ses courageux courageux reportages de guerre. Il a su faire quelque chose d’uniuqe de sa vie, en dehors de la chance d’être né de son prestigieux père.
Qu’est-il devenu au juste ? Bien à vous,

Marie Sasseur dit: à

Ils se gobergent tous les deux dans un voyeurisme de la cruauté, de la pornographie a ce niveau.

Marie Sasseur dit: à

le keuf fait trop long pour dire la même chose.

Bloom dit: à

3J, Jonathan Littell est effectivement un être singulier, tout sauf médiatique, une qualité rare.
A part quelques papiers bien sentis dans le Monde sur l’Ukraine et un Tract coup de poing qui témoignent d’une vraie connaissance du terrain et des hommes et d’un engagement authentique, le reste est silence et c’est très bien comme ça.
Je n’ai pas lu sa production proprement littéraire post-Bienveillantes, dont je possède une édition original qui comporte encore les quelques anglicismes corrigés par la suite.
A l’aise dans plusieurs cultures & langues, un « anywhere », tellement plus riche & partageux que les « somewhere » qui nous bassinent avec leur faiblarde identité menacée…
Pas lu le père non plus, les histoires d’espionnage n’étant pas franchement ma pinte de Guinness. Mais la route est encore longue et pleine de joies à venir.

Patrice Charoulet dit: à

BERNARD BORREL

En 1995, j’enseignais le français à Djibouti. Dans mon immeuble, divers coopérants : des chirurgiens, des médecins et Bernard Borrel, magistrat, sorti major de l’Ecole nationale de la magistrature, vivant avec sa femme, magistrate, et deux charmants enfants, Louis-Alexandre et François-Xavier.Il était conseiller au ministère de la Justice.
Il fut retrouvé au bas d’un ravin, calciné, à 80 km de la capitale. La thèse française et djiboutienne
fut celle d’un suicide. Tout le monde y croyait. Je n’y ai pas cru un seul instant. Depuis , sa veuve se bat pour faire prévaloir la thèse de l’assassinat. Le problème est que le commanditaire présumé est devenu, dans l’intervalle, chef de l’Etat. Je laisse imaginer les difficultés du cas.

Janssen J-J dit: à

Pour dire la même chose que quoi ?… Pour vouloir « débattre » avec vous des deux Michel ? Mais vous ne savez pas faire, ni ne savez même ce qu’est un débat !… Pour « débattre », il faut au minimum écouter les arguments de l’autre, les modifient temporairement un poil quelque chose de vos préjugés, préventions, rancoeurs et propensions à insulter le contradicteur à la première occurrence d’un apparent désaccord… Avez-vous déjà « débattu » avec quiconque (MC, peut-être ?) de l’admirable mauvaise foi argumentative que l’on trouve chez le plaisant Shopenhauer ?… Pour cela…, il faudrait déjà vous lever un peu plus de bonne heure… Croyez-moi, ce n’est pas simple, mais vaut le détour… Et entre nous, MS, on n’a que faire de votre « déception » houellebecquienne au front popu… Si c’est pour nous refaire en temps réel le coup de l’antisémite Ferdine l’exhumé à qui il faudrait beaucoup pardonner pour le VABDLN, on a déjà donné, merci !
Relisez plutôt tous lvo Houellebecq et interrogez-vous sur vos aveuglements antérieurs qui nous ont suffisamment soulés icite, hein !… Mais ne venez pas nous en « débaaaaaaaaaaaaaatre », on n’en a rien à baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaatre. Bàv,

Bloom dit: à

Merci Passou. Effectivement, je me souviens de votre texte, mais je n’avais pas encore vu le film & n’ai pas fait le lien ensuite… Le parti pris d’Ivan Margolius force le respect. L’ignominie doit s’arrêter aux portes de l’intime, sinon on verse dans le monde des romans de Kafka.

J’ai dit comment sa façon d’être et son anglais me rappelaient Philip Sands. Je mets en lien une conférence que ce dernier a donné au Centre d’études irlandaises de l’Université de Liverpool, dans le cadre des Seamus Heaney Lectures, consacrée aux Chagos, la dernière des colonies britanniques, sujet de son dernier opus (La Dernière colonie, Albin Michel).
Enjoy!
https://www.youtube.com/watch?v=J4lJ3pXKduQ

Janssen J-J dit: à

OK, RB… mais permettez moij… même si je n’aime guère conseiller de lectures aux gens de bonne volonté, qui ont déjà leur propre pile sous le coude… Le portrait de Kim Philby par le père Littell vaut franchement le détour, serait-ce avec une pinte de Guiness en prime… Sait-on jamais ? Je me permet d’accrocher ce lien… lcé, laissez tomber ! Bàv,
https://www.babelio.com/livres/Littell-Philby–portrait-de-lespion-en-jeune-homme/316414

Marie Sasseur dit: à

Le keuf préfère insulter, plus graveleux sous multipseudos, ceux qu’il flatte , sous in autre.

Et prétend donner des leçons de lecture de Houellebecq, lui le keuf, qui est en permanence tellement superficiel, même pas léger, mais lourd et et gras.

Marie Sasseur dit: à

Houellebecq ne subira pas cette fois, les foudres de Passou.

Marie Sasseur dit: à

Limite, je les vois bien se reconcilier, lol

Marie Sasseur dit: à

Il faut dire qu’en matière de géopolitique Houellebecq dans son  » intervention « , chez Onfray, ou chez Hanouna, ce qui ne changerait rien, ça  » defouraille « .
Ce qui a changé, dans cette radicalisation de Houellebecq ?

…son goût des armes, appris chez les keufs.

Bloom dit: à

Le Cercle des espions de Cambridge est un réservoir inépuisable d’inspiration littéraire, 3J.
I shall definitely give it a go with a pint in the other hand…
(Je dois avouer avoir a-do-ré La Vie aux aguets – Restless – de William Boyd)

Janssen J-J dit: à

@ PC, entendu ce matin sur une radio une apologie de Marc Bloch pour justifier la cause de son entrée au Panthéon des grands hommes …
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89trange_D%C3%A9faite
Pourquoi pas ? N’ai jamais lu « l’Etrange défaite »… Etonnamment. Me souviens surtout de l’inoubliable Suite française d’Irène Nemirovski, disparue à peu près en même temps que lui… Rien à voir, mais pourtant tout à voir…

Samuel dit: à

Pourquoi je regrette mes souvenirs et je me souviens de mes regrets ?

rose dit: à

Ce qui a changé, dans cette radicalisation de Houellebecq ?

Son mariage en haut de forme et costume gris perlé.

Janssen J-J dit: à

ça… il risquej point de vous flatter, même sous son unique pseudo, le vieux keuf à souline. Préfère vous conchier gras-le veux, ouij… méritez pas mieux, aux animaux la guerre ! next, à la nichte !

Janssen J-J dit: à

parce que vous aimez trop vous narcisser les jeux de mots, m’est avis. bàv,

Soleil vert dit: à

Jim Harrison – Dalva

(j’y ai mis le temps JJJ …)

Bloom dit: à

Le 5 février 1970, deux jours après avoir rencontré et boeufé avec David Bowie, Mick Ronson, jardinier municipal à Hull et guitar hero extraordinaire, accompagnait le Ziggy chez John Peel pour de ses fameuses BBC Sunday Sessions, que l’on retrouve collationnées icite:
https://www.youtube.com/watch?v=owMDQNFwH98&t=49s

vanina dit: à

Andrea Barret. Servants of the map
La blancheur de la neige….

Domaine allemand: Jenny Erpenbeck pour la prose
Durs Grunbein pour la poésie.

Maurice G. Dantec. Journal métaphysique et polémique.
Un « déprimé tonique ».

Jean Guéhnno. Jouurnal des années noires 1940-1944
Patriote fervent,bon pédagogue, pas fringant,pas farfelu.
« L’homme s’il ne s’est pas battu, ne grandit pas »
Vision spartiate de la vie, mais quel homme passe sa vie sans se battre?

Maintenant, me bats contre le pègre qui accueille à grand bruit le nouvel an, mon fils retour de Berlin , me décrit une ville silenciuse et des berlinois qui parlent bas.

Bloom dit: à

pour UNE de ses fameuses….

Janssen J-J dit: à

Quel beau cadeau de fêtes, SV, pour ce magnifique rappel de Dalva !- Vous avez enthousiasmé Ch., apparemment… et vous savez rester fidèle à vos engagements, c’est rare, sans être en rien entravé non plus par un seul genre de littératures, comme j’en imaginais le tropisme, au début… J’apprécie vraiment la diversité de votre blog et la grande clarté de vos lectures. Bien à vous.

vanina dit: à

silencieuse, pardon.

Marie Sasseur dit: à

Ce qui a changé, dans cette radicalisation de Houellebecq ?

« Son mariage en haut de forme et costume gris perlé. »

Non, ce n’est pas une radicalisation ça, c’est son bonheur retrouvé , la femme idéale selon Huysmans.

Ce qui a changé dans cette radicalisation, c’est que Houellebecq va se faire beaucoup de nouveaux amis et en perdre des historiques.
Je pense aussi à cette amitié désormais oubliée entre Carrère et Renaud Camus.

lmd dit: à

Hoc incipit liber  (le livre  commence par ceci) :
Call me Ishmael. Some years ago, etc.

Janssen J-J dit: à

@ rm, voilà encore un papier qui va exciter le fiel et la rage de ma soeur, l’anti-pédophilique primaire. Cela dit, j’irions pas relire Montherlant, déjà que « la reine morte », imposée à l’école seciondaire, m’avait passablement gonflé, me souviensj… Quel courage, Edel, d’exhumer ces vieilles acries littéraires… !
Peut-être vous êtes vous identifié à lui, en tant que vieil écrivain en passe d’être oublié ?… (ai je audacieusement pensé… et si je me suis trompé un brin, veuillez m’excuser d’avoir eu cette pensée musagète et de l’avoir ainsi formulée)…
Bàv, et bravo quand même !

Janssen J-J dit: à

@ Houellebecq va se faire beaucoup de nouveaux amis et en perdre des historiques

pour leur développement personnel, je conseille généralement aux gens de ne jamais prendre leur cas pour une généralité. Mais pour certaines, rien n’y fait, hélas !

pourmapar dit: à

Mercredi 29 décembre

Réparties inégalement en quatre piles et retenues par des élastiques, des liasses de cartes postales reposent sur la table.
( Incipit de?)

Janssen J-J dit: à

mais celle de finkie et camus reste solide… Voilà le principal, non ?… que dirait welb à carrère, admirateur de son V13

pourmapar dit: à

Mercredi 29 décembre

Réparties inégalement en quatre piles et retenues par des élastiques, des liasses de cartes postales reposent sur la table.

Publié ( achevé d’imprimer) chez Gallimard 30 juillet 1973.

Janssen J-J dit: à

assez avec les remugles de destouches, pmp ! Rlb !

renato dit: à

« Ce que je constate, tristement, est que les footballeurs sont et restent, de grands enfants.
Maturité zéro.”

Sans chercher loin, il y a une quantité de profs dont on se demande à quoi revient leur maturité intellectuelle et affective… nous avons et avons eu ici des exemples de caractériels, hystériques, incapables de se maîtriser… au fond on ne demande aux footballeurs que de savoir maitriser un ballon, rien de plus. Mais bon, les moralismes à deux balles dominent chez ceux qui se prennent pour des maitres à penser tout en n’étant que le feu arrière d’une voiture juste bonne pour la casse.

renato dit: à

“Peut-être vous êtes vous identifié à lui, en tant que vieil écrivain en passe d’être oublié ?”

Je m’identifie plus aisément à mon chien qu’à un écrivains… surtout pas à un écrivain…

Marie Sasseur dit: à

@(le livre commence par ceci)

Très bien. Simple, efficace et certainement ce qu’il fallait traduire.

renato dit: à

« L’explosion des cas de Covid en Chine effraie également l’Italie, qui a été la première en Europe à réintroduire, par une ordonnance du ministre de la Santé, les tests obligatoires dans les aéroports pour contrôler les voyageurs en provenance de Chine. Les chiffres qui circulent sont alarmants : selon la société de recherche britannique Airfinity, il y a eu à ce jour plus d’un million de nouveaux cas. Mais l’Italie n’est pas la seule à s’inquiéter, bien sûr. Des prélèvements obligatoires ont déjà été décidés par les États-Unis, l’Inde, le Japon, la Malaisie et Taïwan. La Commission européenne a convoqué le Comité de sécurité sanitaire de l’UE pour demain matin  » afin de discuter avec les États membres et les agences européennes des mesures possibles pour une approche coordonnée « . »

En bref, le Comité de sécurité sanitaire de l’UE convoqué avec retard… pour changer…

Soleil vert dit: à

Les profs de collège, les profs tout court … l’entretien de Daphné Roulier et Daniel Pennac sur LCP.
Moi aussi j’ai eu droit à une phrase terrible à l’âge de 13 ans, une de ces phrases qui vous marquent à vie … « vous filez un mauvais coton ». Chaque fois que je vais chez le cardio, j’y repense.
https://www.youtube.com/watch?v=2OMpTJrn0Vs

MC dit: à

De Montherlant il y a le Cardinal d’ Espagne, qui suffirait à la gloire de beaucoup d’autres…. Et je rappelle que Maeterlinck à écrit « avoir écrit la Reine Morte suffit à légitimer une vie ». MC

Marie Sasseur dit: à

On s’en fout un peu de Montherlant et son pote Matzneff. L’histoire leur conferera la postérité littéraire qu’ils méritent, l’oubli, et le non évènement.

Une seule chose ne change pas dans ces  » affaires « : La gueule du malfaisant prévient rarement.

https://www.liberation.fr/resizer/scJPh34tmVQeopbo2FetwduUi5s=/377×0/filters:format(jpg):quality(70):focal(2005×1685:2015×1695)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RANAQPLSCJEY7IFZJYZ2XA5VEM.jpg

et alii dit: à

« Lady Lazarus » S PLATH
Lady Lazarus
BY SYLVIA PLATH
I have done it again.
One year in every ten
I manage it——

A sort of walking miracle, my skin
Bright as a Nazi lampshade,
My right foot

A paperweight,
My face a featureless, fine
Jew linen.

Peel off the napkin
O my enemy.
Do I terrify?——

The nose, the eye pits, the full set of teeth?
The sour breath
Will vanish in a day.
Soon, soon the flesh
The grave cave ate will be
At home on me

And I a smiling woman.
I am only thirty.
And like the cat I have nine times to die.

This is Number Three.
What a trash
To annihilate each decade.

What a million filaments.
The peanut-crunching crowd
Shoves in to see

Them unwrap me hand and foot——
The big strip tease.
Gentlemen, ladies

These are my hands
My knees.
I may be skin and bone,
Nevertheless, I am the same, identical woman.
The first time it happened I was ten.
It was an accident.

The second time I meant
To last it out and not come back at all.
I rocked shut

As a seashell.
They had to call and call
And pick the worms off me like sticky pearls.

Dying
Is an art, like everything else.
I do it exceptionally well.

I do it so it feels like hell.
I do it so it feels real.
I guess you could say I’ve a call.
It’s easy enough to do it in a cell.
It’s easy enough to do it and stay put.
It’s the theatrical

Comeback in broad day
To the same place, the same face, the same brute
Amused shout:

‘A miracle!’
That knocks me out.
There is a charge

For the eyeing of my scars, there is a charge
For the hearing of my heart——
It really goes.

And there is a charge, a very large charge
For a word or a touch
Or a bit of blood
Or a piece of my hair or my clothes.
So, so, Herr Doktor.
So, Herr Enemy.

I am your opus,
I am your valuable,
The pure gold baby

That melts to a shriek.
I turn and burn.
Do not think I underestimate your great concern.

Ash, ash—
You poke and stir.
Flesh, bone, there is nothing there——

A cake of soap,
A wedding ring,
A gold filling.

Herr God, Herr Lucifer
Beware
Beware.
Out of the ash
I rise with my red hair
And I eat men like air.
Sylvia Plath, “Lady Lazarus” from Collected Poems. Copyright © 1960, 1965, 1971, 1981 by the Estate of Sylvia Plath. Editorial matter copyright © 1981 by Ted Hughes. Used by permission of HarperCollins Publishers.

rose dit: à

Écouté tout Pennac.
Passionnant.

MC dit: à

Pourquoi « l’Etrange Défaite » et’pas « les Rois Thaumaturges, » travail précurseur à bien des égards? Cela dit ces Panthéonnades arrivent bien tard…Moins que pour Dumas quand même dont la place était à Villers-Coterets.

MC dit: à

Évidemment, on répondra que tout le monde a sa part d’incompletude.,.

Jazzi dit: à

Le léZard n’a pas été convaincu du tout par cette histoire de confusion des sentiments à Lahore !

Janssen J-J dit: à

@ RM, vous comprenez tout de traviole, dir-rm… Si je m’adressais à vous, c’était à cause du lien que vous aviez mis à la rdl sur le nouveau post d’Edel-Montherlant et vous en savoir gré. Et le contenu s’adressait à lui, pas à vous… Seriez pas un brin parano, des fois ?… Vous n’êtes et n’avez jamais été écrivain, ni chien, que je sache, en dépit de votre journal de 5000 pages ! Si ?
@ Et je rappelle que Maeterlinck à écrit « avoir écrit la Reine Morte suffit à légitimer une vie ».
Mon pauvre MC, vous ne saurez jamais penser quoique ce soit par vous-même, et croirz toujours intelligent de vous abiter derrière de parfaits abruts… Vous en faut pas beaucoup pour croire vous impressionner la galerie avec vos petits papiers jaunis, entassées comme des scoops à sortir en cas de besoin. L’opinion de Maeterlink sur Montherlant, franchement, avec MS, vous filez un bien mauvais melocoton !… Consultez un cardiologue, avez grand besoin, anéfé !, etalii pourrait vous donner une bonne adresse – Bien à elle…

D. dit: à

Préoccupées par leurs petites affaires économique, il y a un mois l’UE, l’Allemagne, la France, on fait ingérence de facon flagrante dans les affaires de la Chine pour que celle-ci assouplisse sa politique de confinement. En parfaite connaissance de l’insuffisance de couverture vaccinale notamment en région rurale.
Voilà aujourd’hui le beau résultat qui était parfaitement prévisible. C’est criminel, tout simplement. Honteux. De quoi se mêle-t-on, une fois encore ?! Non seulement nous nous permettons de donner des leçons, mais par dessus-le marché nous ne maîtrisons même pas la discipline.

D. dit: à

nous avons et avons eu ici des exemples de caractériels, hystériques, incapables de se maîtriser…

C’est exact, renato. Et j’ai d’ailleurs quelques noms, si vous me permettez de les donner, afin d’illustrer votre propos qui, une fois n’est pas coutume, est pertinent.

D. dit: à

Je précise que Patrice Charoulet n’y figure pas. En effet il temoigne au quotidien d’une parfaite maîtrise de lui.

D. dit: à

Enfin voilà. Je n’attends plus que votre feu vert.

D. dit: à

Écrire de Houllebecq qu’il est radicalisé alors qu’il est contre la radicalisation est d’une rare malhonnêteté intellectuelle. Dont Millet a fait les frais également. Et continue à faire les frais.
La police de la pensée, toujours et toujours.

J J-J dit: à

@ tout le monde a sa part d’incompletude
et ouij, faut s’en faire une raison, et vous aussi !…
(nb/il se trouve que la journaliste venait de découvrir marc bloch et l’étrange défaite… Pourquoi aurait-elle évoqué les rois thaumaturges totalement ignorés de son champ de vision ? Avez-vous déjà vu des journalistes plaider la cause d’un historien juif français parfaitement assimilé, sans aucune arrière-pensée pour les temps présents ???? sauf à en prendre exemple sur le modèle de promotion de joséphine b., disait-elle, en pensant plutôt à simone veil). Enfin bref.

Janssen J-J dit: à

UN FEU VERT QUI VOIT ROUGE
au nom de tous les erdéliens et de la police de la pensée, renato vous donne le feu vert demandé.

Jazzi dit: à

« C’est exact, renato »

Faux,D.
Ici tout n’est que calme, luxe et beauté !

Jazzi dit: à

« Dont Millet a fait les frais également. »

Don Millet et don Houellebecq sont montés sur un baudet.
Qui va tomber en premier ?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn – Pourquoi évoquer des « traditions ancillaires » (domestiques ?) à Lahore plutôt qu’ancestales, comme le font également télérama et le canard enchainé ? Confusion des chaines et inadéquation des termes…

Janssen J-J dit: à

être radicalisé… être contre la radicalisation…
Mais qu’est-ce encore que ce charabia, D. ? Pourriez vous préciser votre absence de pensée, si possible et lcé ? merci.

Janssen J-J dit: à

en tant que caractériel un brin soupe au lait, mais par ailleurs beau, calme et luxe, je ne me sens nullement visé… par le harcèlement de la calomnie, doij préciser à chat ville, à titre préventif. Next, –

rose dit: à

Battre, débattre, combattre, non merci

La littérature, le cinéma, passent encore, mais passer des heures sur l’existence de d.ieu, non merci.

Comparer les profs aux professeurs, dès la feuille de paye, comparaison n’est pas raison.

J’ai admiré le moyen trouvé par Pennac pour se faire fiche en pension. Bien joué gamin !

Quant à Campan qui pleure à 58 ans d’avoir redoublé à je ne sais pas quel âge, il a trouvé ressource de faire le clown.
Pas de jugement, ai redoublé deux fois aussi.

rose dit: à

Lapsus révélateur, mister Freud : comparer les profs aux footballeurs, dès le salaire, cela ne tient pas la route.

renato dit: à

Je n’ai pas comparé mais banalement observé qu’il y a une quantité de profs dont on se demande à quoi revient leur maturité intellectuelle et affective (nous en avons eu un bon exemple ici — je tais son nom car n’est plus actif —).

Quant au lapsus révélateur, je vous conseille de lire Freud avant de le citer à tort et à travers.

renato dit: à

Incidemment, je n’ai jamais redoublé, est-ce une tâche ?

Jean Langoncet dit: à

@Don Millet et don Houellebecq sont montés sur un baudet

Le Père Abdo se plie en quatre pour supporter aussi Onfray ; Haro sur le baudet !
incipit parodia qu’il dirait Nietzsche à ces usurpateurs en série

Jean Langoncet dit: à

@Comparer les profs aux professeurs, dès la feuille de paye, comparaison n’est pas raison.

Il existe une troisième voie dont MC, dit aussi la Moisissure Noble Emérite, revendique l’antériorité sur tous ce fatras de jalousies qui caractérise le millefeuille constituant l’Education Nationale : n’être ni professeur des écoles ni maître de conf ni prof de fac, mais adopter la seule posture qui convienne à l’homme-océan tel que lui : « L’Universitaire Autoproclamé »

Rosanette dit: à

@ Bloom
Moi aussi j’ai eté fascinee par les Bienveillantes et je n’ai pas pu m’arracher ala lecture dece texte si splendidement ecrit
Mais ce n’est pas un roman
Littell dans ce livre pousse à son paroxysme le defaut le plus courant des romans historiques ;les personnages ,ici le heros,ne sont pas credibles Lleur prsonnalités leurs destins sont concues pour sernvir de pretextes aux scenes historiques qu’on veut raconter et dont l’auteur en fait artificiellemnt les acteurs ou les temoins
Ce que j’ai ecrit d’ailleurs ici même dans un post que j’ai conservé,lorsque j’ai eu fini cette lecture ,,presqueavec regret qu’il n’y ait pas plus de pages
« Oui j’ai aimé les Bienveillantes car je considère ce livre comme l’expression d’un immense talent littéraire ;la puissance d’évocation ,la qualité d’écriture de Littell sont admirables .
Mais ce n’est pas un bon roman. Pourquoi ?

Parce que son héros n’est pas crédible ,parce que son histoire semble avoir été laborieusement fabriquée pour en faire le témoin ou l’acteur de trop de scènes à faire.

L’histoire de Aue semble imaginée après coup , comme le fil directeur qui relierait quelques morceaux littéraires splendides, magnifiques et puissantes variations autour de ce que nous ont donné à connaître les photos archi-connues des camps, des gazages et des marches de la mort ,ainsi que les témoignages livrés par Hillberg sur le zèle des Einsatzgruppen, et aussi les expositions et les livres de souvenirs sur la shoah

Voulant tout montrer ,cherchant à mettre son talent littéraire au service de toutes les images et de toutes les réflexions dont ce passé est porteur , Littell,au mépris de la cohérence et de la vraisemblance installe son héros au cœur de tous les évènements ;il commande l’Einsatzgruppe à Baby Yar; il est sur le front russe;il dîne-souvenir d’une scène identique chez Malaparte- chez Hans Franck à Varsovie ;on le revoit à Auschwitz;on le rencontre en conversation avec Eichmann, avec Speer et il est à Berlin quand Hitler saute dans son bunker. C’est trop et on n’entre pas dans ce personnage, qui finit par apparaître comme un prétexte à morceaux de bravoure,

Cette rencontre entre un immense talent littéraire et une piètre capacité de romancier ,je l’ai pour ma part observée également–certes à un autre échelle – dans le premier roman publié de Boualem Sansal, »Le serment des barbares »

Avec un immense talent l’auteur nous fait découvrir, à travers mille descriptions et récits admirables, le marasme de l’Algérie d’aujourd’hui, sur lequel il porte un regard pénétrant et douloureux.

Mais à partir de morceaux d’une somptueuse richesse littéraire que sa vision lui inspire, il a voulu bâtir une histoire qui les contiendrait tous. Et cette histoire n’est qu ’une sorte de réceptacle pour ces morceaux de bravoure, une intrigue romanesque laborieuse et mal agencée dont le caractère plaqué et artificiel appauvrit le roman et c’’est un peu ce que j’ai aussi ressenti à la lecture de Bienveillantes

Jean Langoncet dit: à

sut tous > sur tout … et sur tous

D. dit: à

C’est curieux ce prénom de Rosanette, c’est votre vrai prénom ?

D. dit: à

Alors Jeannot, si MC est une moisissure noble, vous en êtes une particulièrement puante. Sinon vous en êtes quand même une. (if-then-else)

D. dit: à

Houellebecq-Millet-Onfray sont devenu des parias ici. C’est inacceptable.

Phil dit: à

si splendidement ecrit

un petit coup de pompe, dear deashh ? Du beau charabia, ja wohl, délire accablant qui noie le lecteur autant que ce « Aue », ramassis de vices qui aurait fait pouffer le Montherlant.

Jean Langoncet dit: à

@l’homme-océan tel que lui

Que dis-je, L’Hyperboréen Primordial

renato dit: à

La question Houellebecq-Onfray que j’ai mis sur la table n’est pas relative à ce que MH a dit, mais le fait que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen semble avoir été oubliée.

Marie Sasseur dit: à

Ça veut rien dire, ça, René.
L’accès à la justice est un droit fondamental, c’est même le principal des droits de l’homme et du citoyen.

Marie Sasseur dit: à

Et puis c’est pas « la question Houellebecq-Onfray » que René a mis sur la table.
Pour cela, il faudrait d’abord les avoir lus, dans ce magazine politique souverainiste  » front populaire « .

Jean Langoncet dit: à

@si MC est une moisissure noble, vous en êtes une particulièrement puante

Et comment ; je ne suis pas un élu, je suis celui qui élit

Jean Langoncet dit: à

(odoriférante qu’il dirait Rimbaud)

Bloom dit: à

C’est un roman, Rosanette, une re-création, avec un personnage doté d’une intériorité terrifiante aussi et beaucoup de par la rationalisation qu’il opère des exécutions de masse perpétrées par les Einsatzgruppen, lors de la « Grande Action », par exemple, à savoir le massacre du ravin de Babi Yar.Je retrouverai le passage, presque plus effroyable que le ‘rendu imaginé’ du massacre.
Et il est bien autre chose qu’un compendium de vices, comme le dit Phil en simplifiant outrageusement ce personnage qui a 900 pages pour se déployer.
C’est un roman au-delà du roman.

Jean Langoncet dit: à

@le bruit et l’odeur

Incidemment, les phéromones n’ayant pas droit de cité, on sait encore assez bien faire la part des choses ; si la séparation des pouvoirs est la norme, que rien n’entrave par ailleurs la manifestation de votre spiritualité éblouissante, D.

Jean Langoncet dit: à

@Houellebecq-Millet-Onfray

L’annonce d’une Épiphanie gratinée

Janssen J-J dit: à

UN ROMAN SPLENDIDEMENT ECRIT MAIS QUI N EST PAS UN ROMAN (Littel, Sansal)… Et pourtant, on en redemande. Leds Bienveillantes ne serait pas assez long !…
Vous êtes un rien compliquée et tordue, parfoisj, Rznt, il a raison le dirfil, d’une part… De l’autre, on s’en fout si Aue est crédib’ ou non, comme ramassis de vices errants, et de savoir s’il aurait fait ricaner les monts therlans frits –
Guerre et paix itou voulait trop embrasser et mal étreignit, comme Proust dans sa recherche… Ben quoi ? (so what ?) … Mais là, non, pour ceux là esans copter les Séniles, on adule leurs « romans », faut pas z’y toucher… Et on se plaint du Maître et Marguerite, ou de Vie et Destin, trop mal formatés dans leur épine dorsale…
Bref, on ne sait plus trop où les profs rangent les choses et en perdent leurs latins… Comme si la notion de « roman » avec un personnage crédible devait être univoque, par delà l’espace et le temps… Débattez moi-en avec Viala-Court, chère erdélienne !
(***je vous avais conseillé de ne pas changer de pseudo. Le précédent était très bien et surtout bcp plus facile à écrire en sigle vertueux – résultat : voyez l’effet kiscool produit chez ma soeur & dédée !)

Janssen J-J dit: à

@ je ne suis pas un élu, je suis celui qui élit
Trop drôle !

renato dit: à

Houellebecq a dit n’importe quoi, c’est un fait — à moins qu’il ait les preuves et alors pourquoi ne pas les donner ? — en même temps la liberté d’expression, etc. Mais le recteur de la Grande Mosquée de Paris aurait fait preuve de savoir vivre en ignorant le fait comme ils font les catholiques, ce qui aurait dégonflé la boule en la redéfinissant dans le registre du comique.
Cela dit, si je porte plainte chaque fois qu’un crétin insulte les non croyants je risque de perdre mon temps d’un tribunal à l’autre… ce qui serait d’un indicible ennui.

Jean Langoncet dit: à

élit > élis
Bonne soirée les dépouilleurs de vote

Janssen J-J dit: à

@ c’est votre vrai prénom ?
Epuisons le sujet pour ce qu’on en sait. Son vrai prénom, c’est Judith. Et Rosanette, c’était pour elle histoire d’imiter rose, l’égérie triomphale et incontournable du blog/à/passoul, (+ un joli clin d’oeil aux déclinaisons latines). Enfin, elle ne voulait plus que son pseudo sciemment déchiqueté soit constamment livré en pâture aux erdélien.nes antisémites qui sévissent toujours icite. Elle n’a fait qu’aggraver son cas… voilà ce que je pense. Pas de chance ! ___

Janssen J-J dit: à

@ fait preuve de savoir vivre en ignorant le fait comme ils font les catholiques (sic),

Disons que le grand recteur de la mosquée, s’il a tort de f. les pieds dans le plat, a au moins le mérite de ne pas se mêler du cancer de la pédophilie vaticanesque toujours « couverte » depuis le rapport Sauvé… Or, les vertueux catholiques en auraient de plus en plus ras le bol e cette chape de plomb, d’après le journal La Croix… rapporté par l’édito du Volatile emplumineux.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

yes, JKL, mais je suis celui qui suit (de SUIVRE tel un mouton moyen à défaut d’ETRE un votant)… c’est aussi correque, cher ami !
Les profs de français vous expliqueront l’as-tusse…, en se basant sur l’ancien testament… Voyez Charoule… Faites leur confiance !

Marie Sasseur dit: à

« Houellebecq a dit n’importe quoi, c’est un fait — à moins qu’il ait les preuves et alors pourquoi ne pas les donner ? »

De quoi il cause René ?

A l’air de tout confusionner, liberté de la presse ( encadrée, en droit français), liberté d’opinion( encadrée aussi en droit français) et pour finir parle de lui-même.

Non, René, soyez plus explicite

« Houellebecq a dit n’importe quoi, c’est un fait »

ça va pas marcher sur un malentendu.

Qu’on vous comprenne bien, c’est quoi ce  » n’importe quoi » ?

Janssen J-J dit: à

par ex, je suis celui qui suit le prophète Elie jusque dans les urnes.
(j’ai bon, là, non ?). Tchinz, c l’heur ! Bàv,

renato dit: à

J’ai lu Le Maître et Marguerite en 67 dans l’édition De Donato, car Montale l’avait présenté comme « un miracle que chacun doit saluer avec émotion », ce que pour moi ce fut vrai. Laissons de côté les escarmouches littéraires de bistrot, qui a dit que ce roman est trop mal formaté dans son épine dorsale ?

MC dit: à

Mais cette Reine Morte que vous n’aimez pas, et qui fut trouvée pourtant je crois assez bonne pendant la guerre, je l’ai vue jouer avec Claude Winter et Renée Faure, et quand on a vu ça, cher ami, on peut bien ne pas penser par soi-même parce qu’on a vu un texte dit de manière admirable. J’ajouterais bien que Maeterlinck a commis après sa période Nobel quelques nanars, mais un chef d’œuvre baroque , Sœur Beatrice, qui lui donne le droit de parler, quoique vous en pensiez. Je laisse les Langonceries crouler sous leur propre poids. MC

Janssen J-J dit: à

Apparemment, elle vous propose un « débat », même si elle taquine le goujon René… Foncez !… Nous autres, on comptera les points pour se désennuyer. Voilà. 🙂

D. dit: à

Je suis allé acheter des croquettes bio à mon chat chez Naturalia et paf comme par hasard il y avait deux immenses asperges devant moi à la caisse. Une mère et sa fille. J’ai jeté un oeil sur ce qu’elles achetaient : des nouilles à la sauce tomate en bocal et des petis gateaux ronds.

D. dit: à

A une époque il n’y avait pas de Langoncet ici, c’était bien.

Janssen J-J dit: à

Il a surtout commis d’innombrables plagiats…, c’est lui, ce seul belge à qui on a donné le prix nobel ?
Devoir se fader la lecture de la reine morte en 1970 à l’âge de 16 ans… , ou l’avoir vu jouer sur scène sans l’avoir lue…, participe d’une expérience sensible diamétralement opposée entre nous. Nous n’en tirons pas les mêmes conclusions, mais vous m’accorderez que nous ne discutons pas des mêmes choses, apparemment… Et pmp, que m’importe ce qu’on en pensait sous l’Occupation ! Je vous croyais juste insensible aux contextes, pour ce qui vous parait de la « grande littérature » !… – En réalité, comme à votre habitude, vous racontez tout et son contraire… Je ne fais que le constater, mais, hormis vos arguments d’autorité, laissez-moi vous dire qu’il ne reste pas grand chose de vos messages pseudo érudits et jacassins. Comme dirait quelqu’un, on voit de mieux en mieux par où vous n’avez pas su percer. Bref, un roitelet cul nu pétant plus haut qu’il ne l’a, en réalité. Il en recrutent plein, dans la maréchaussée littéraire.

et alii dit: à

Battre, débattre, combattre, non merci
C4EST VRAI QU’IL Y A ENCORE ABATTRE , on peut abattre son jeu!

renato dit: à

« les vertueux catholiques en auraient de plus en plus ras le bol »

Beaucoup de catholiques attendent que Ratzinger ou Bergoglio — ou les deux — disent quelque chose à propos de la disparition d’Emanuela Orlandi (citoyenne de la Cité du Vatican disparue en 1983), car ils ne croyant pas possible que les deux Papes ne soyent pas informés des faits.

Pour info, Emanuela Orlandi aurait été tuée lors d’une fête à caractère sexuel impliquant des membres du clergé, un gendarme du Vatican et le personnel diplomatique d’une ambassade étrangère auprès du Saint-Siège. D’autres enquêtes font état d’une piste qui mène à Boston, avec l’implication de prêtres pédophiles. Version reprise, sauf pour la piste internationale, dans une interview par un exorciste qui se basait sur la confidence d’un archiviste du Vatican.

Or, Ratzinger a maintenant peu de temps pour revenir sur cette affaire, mais Bergoglio est encore assez bien pour la tirer au clair, d’autant plus que le cardinal Casaroli (alors secrétaire d’État) et l’archevêque Marcinkus seraient impliqués. Un mot de Bergoglio serait bienvenu.

J J-J dit: à

et encore mieux quand il n’y avait pas D.D…

renato dit: à

Un mot de Bergoglio serait DONC bienvenu.

Marie Sasseur dit: à

René, il met trop de trucs  » sur la table « , laisse tout en plan. Un vrai bordel de sagouin, son plan de travail
Au moins il ne ne peut plus prétendre affirmer  » on ne peut plus rien dire « , car il en dit beaucoup trop des conneries.

Reste que les cathos n’ont certainement pas besoin du pape pour traduire les curés pedocriminels, et les évêques violeurs, devant la justice.

Marie Sasseur dit: à

Reste le problème de la prescription, et ça c’est effectivement au berger d’écarter ses vieilles bebis galeuses.
Les milaniais ont du mal avec ce concept. Les « tradis » aussi.

Rosanette dit: à

@JJJ
vous avez tout faux
Mon vrai prénomdans la vie n’est pas Judith ;Judith c’est celui j’aurais aimé porter.
Rosanette n’a rien à voir avec Rose.je suis etonnée qu’une personne de votre culture n’ait pas fait le rapprochement avec un roman connu
Enfin les raisons qui font que je ne veux lire ici mon pseudo sous forme alphabétique n’ont rien à voir avec ce que vous supposez, ce que comprennent bien certains ici qui me connaissent

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