C’est (encore) les vacances, non ?
Les Anglais ne sont pas des gens comme nous. On peut en juger par leur humour qu’ils qualifient eux-mêmes de « britannique » afin de ne pas vexer les autres. Non les étrangers mais les autres sujets de Sa Majesté. Prenez deux donc Britanniques au hasard, George Bernard Shaw et Winston Churchill par exemple. Un jour, le premier envoya au second deux places pour le théâtre accompagné d’un mot : « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un. » A quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées d’un mot : « Merci mais malheureusement, je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrais volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ».
Voilà, c’est quelque chose comme cela, leur humour. Toujours en sourire, jamais en rire. Cela ne se fait pas. Ce serait aussi mal vu que de porter des souliers marrons après dix-huit heures. Ou de parler politique à table où doit régner le small talk, spécialité nationale consistant à ôter tout intérêt à la conversation en la ramenant au plus anodin dans le fol espoir de lui conférer la légèreté de l’ineffable. L’humour made in là-bas est un cocktail composé d’un mélange qui a fait ses preuves depuis des siècles, de Shakespeare-upon-Avon aux séries télévisées.
Une grosse poignée d’autodérision, juste assez pour avoir conscience de leur excentricité ; une cuillerée à soupe de nonsense, forme la plus proche de l’absurde, lequel consiste à développer des raisonnements dénués de sens sous une apparence logique ; l’understatement en fond sonore de manière à élever la litote au rang d’un beaux-arts ; nappez d’une couche d’insinuations indirectes mettant en cause des personnes, de préférence à propos de leur sexualité ; avec cela, une pincée de jeux de mots en pleine conscience de la part d’irrationnel du langage ; ce qu’il faut de private joke pour cultiver l’entre soi, mâtiné d’une bonne dose d’hypocrisie, exercice pour lequel les Anglais n’ont pas à forcer leur nature ; secouez bien le shaker, servez à température ambiante tout en méditant la perfidie prêtée à Albion, avec le sourire complice de manière à mieux faire passer la cruauté sans méchanceté du traitement, et vous comprendrez pourquoi s’exilant en Angleterre, le chevalier d’Eon ne pouvait naturellement s’établir que dans le Middlesex.
L’Anglais a de l’humour, le Français a de l’esprit. Prière de ne pas confondre. Dans le premier cas, c’est considéré comme une marque de civilisation ; dans le second, comme une absence de caractère. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Il et vrai qu’ils n’ont pas le tempérament blagueur. Ce doit être génétique, cette carence. L’Angleterre n’est-elle pas le plus proche des pays lointains. Pierre Desproges prétendait connaître le moyen de distinguer les deux formes d’humour qui dominent l’univers :
« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère. »
On voit par là que ce gentleman était français. Il y a des années de cela, à une période où nos gouvernements étaient sérieusement en bisbille, le plus gros tirage de la presse quotidienne anglaise avait lancé le concours de la meilleure devinette francophobe. Celle-ci l’avait remporté :
« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».
C’est vrai, les Anglais ont de l’humour. Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent.
519 Réponses pour C’est (encore) les vacances, non ?
Défiler à l’ombre, défiler à l’ombre… Ca dépend si c’est le matin ou l’après-midi, faces de tangons !
Evidemment ! Chez eux y en a pas, d’ombre…
En Angleterre, il pleut tout le temps, les fruits et légumes sont immangeables et la plupart des maisons sont fabriquées moitié en carton bouilli moitié en papier mâché. On se demande d’ailleurs à qui on a pu faire mâcher autant de papier. Le mobilier y est hideux. j’entends encore un antiquaire parisien me dire un jour que le style anglais n’était qu’une parodie des styles français virée au ridicule. Le peuple anglais est traité en esclave, la noblesse y est d’une insolence qui mériterait une Terreur.
Evidemment, les allemands n’y ont jamais débarqué mais les français (les normands) si. Bienheureuse invasion, qui a mis de l’ordre dans une contrée sordidement attardée, posé les bases d’une solide civilisation dans le chaos de hordes abruties,- providentielle invasion qui a permis l’éclosion d’un Shakespeare, d’une Jane Austen, d’une George Eliot, d’un Dickens,d’un Wilkie Collins etc. Les anglais nous doivent tout. Ils le savent. Ils ne nous le pardonnent pas. L’humour anglais n’est que l’avers, le contrepoison, du dépit et de la honte d’un peuple marqué au fer rouge par une domination, une fascination séculaires. D’ailleurs, ils nous reviennent sans cesse. N’est-ce pas Sterne qui disait que dès qu’un anglais possède cinq livres, il va les dépenser sur le continent?
Hurkhurkhurk.
…
…l’anglais en dragon Ouborobos, et ses soins d’estomacs avec sa table d’échiquiers en familiarités comptables,!…le sens de l’équilibre,!…of course,!…
…
…et, les patates chaudes,!…just a moment,!…please,!…
…chaque chose à son casier, dans son temps,…je vous envoie les boulettes de viande, avec les chaudes » patates « , excellent, avec cette sauce,!…le poivre, franchement, un rien en moins, çà nous ferait un plus pondérer pour nos vins de Bordeaux,!…
…faut pas rêver,!…avec l’esprit de velours,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…c’est pour arracher les coeurs sanguinolents d’amours perdus en £ivres,!…
…sonnants et trébuchants,!…
…les moutons en prêts sur gages,!…à l’entretient sanglants,!…Azincourt pas de prisonniers du tout,…ni haute, ni basse lisse,!…
…des regrets, comme des larmes de crocodiles,!…un pal en gueule,…à la saint Georges,!…etc,!…
…l’humour » anglais « ,…subir la noblesse des cons,!…Lords,!…en barres,!…d’Ô,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…l’archer en arbalètes,!…percer et mettre à jour, les cuirasses des profits en Bourses,!…
…le prestige en pantoufles,!…etc,…
…
Le « cocktail composé d’un mélange »
ne laisse-t-il pas un goût étrange ?
Quant au « Français qui a de l’esprit »,
n’est-ce pas en soi une plaisanterie ?
Spiritournellement.
Rien à redire, Passou, sinon que j’ai le sentiment que ces Anglis/Britanniques-là, sont ceux que l’on rencontre au sud d’une ligne allant grosso modo de Hull à Bristol, partie non-(ex-)industrielle du pays, territoire de la middle-class et bien au-dessus, un peu en dessous.
Les Midlands, le Yorkshire, et le Lancashire sont quasiment un autre pays, peuplé de gens assez directs, préoccupés de politique et de tas d’autres choses humaines.
Shaw résidait certes à Londres mais il était irlandais & protestant & maniait volontiers l’ironie qui fâche, comme son ancêtres Swift: « Those who can do, those who can’t do teach »…
C’est un tout autre visage de l’Angleterre qu’offre Jeremy Corbyn, qui est dans la course pour succéder à Ed Milliband: il souhaite revenir sur la suppression de la Clause IV (nationalisation des moyens de production) supprimée par Blair en 94 et est le parlementaire le moins dépensier de la Chambre des Communes (un peu moins de 9 livres pour une cartouche d’imprimante). Dans un contexte de déliquescence généralisée, il bénéficie d’un large « floowing » disent les gazettes. Corbyn et des millions de rosbifs sont à mille lieu du portrait robot kentien-wiltshirien que vous esquissez. Car comme vous le savez, en Albion, l’essentiel est la classe sociale.
Bloom, N’ayiez pas non plus une vision trop exclusivement sociale d’une forme d’esprit qui doit à tant à l’understatement.
Ouais, deux faces d’un même peuple. On y mange mal, sauf que maintenant on peut manger indien ou pakistanais à Londres à notre plus grand soulagement.
Et puis, versus magnifique ce sont des iliens et donc des marins. Et quels marins ! Un ses inouï de la classe et de l’élégance ; du fair-play.
Je ne sais pas ce que signifie understatement, ni les lettres D-R (quoi qu’ayant compris que cela souligne l’anonymat de l’auteur).
Les amours débilitantes de la famille de la rien, avec les sacrifices qui s’en suivirent.
Ces femmes de fer gantées de velours pourpre, ces petits pois ignobles, d’un vert granny Smith et d’une taille indue, et puis et puis et puis la bibliothèque ronde du british muséum et l’apple pie.
Nous, les frenchies, dominons largement ces insulaires. C’est pour cela qu’ils nous copient.
Mentions spéciales et place à part pour Shakespeare, Ken Loach et les jardins anglais (mais eu égard au degré d’hydrometrie, que reste-il du talent ?
Aller en Angleterre en hiver oui, mais en été pour quoi faire ?
Ouais
un sens inouï
la famille de la reine
Délicieux !
D-R dominicaine république sur wiki
Ouaip
Bah, les dicos assimil (ent) understatement à la litote.
Vois plutôt un sens aigu du savoir-vivre, avec l’aigu du réel en filigrane. Un Oscar Wilde nous le raconte ainsi. L’apparence courtoise & policée et le réel sauvage et débridée.
Les anglais sont des français comme les autres.
« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère. »
‘Absurdité du monde’ et’ belle-mère’, ce n’est pas la même chose ?
Article plaisant mais ne correspondant pas tout à fait à la réalité. Se poster sur un trottoir d’Oxford street à Londres et constater combien ces Britanniques ressemblent (hélas) au reste de l’Europe. Quant à l’understatement, dès le vendredi soir, j’ai comme l’impression qu’il se dissout dans les flots de bière.
« ce sont des iliens et donc des marins. Et quels marins ! »
Vrai -même sur la Tamise toujours une barque de rameurs, une ou deux petites voiles même sous le crâchin ou l’averse!!
D-R :droit à rien.
Après avoir valdingué à Nantes chez Belles de bitume et la Ruine de Rome (pour les amoureux), j’ai trouvé.
Ce n’est pas libre de droit. C’est droit à rien.
Macache.
Droit à rien.
Fais tes devoirs.
La bruine de la Tamise oui.
Et l’incendie peint par Turner. Du parlement.
» ces Britanniques ressemblent (hélas) au reste de l’Europe. »
pas tout à fait – le cosmopolitisme du Commonwealth ne compte pas pour des prunes
« ils n’ont pas le tempérament blagueur. »
Rigueur (hypocrisie?) anglicane avant de passer au pub ?
Dans Monty Python les Frenchies sont présentés comme des hystériques !
Ce n’est pourtant pas ardu à comprendre, DR vaut droits réservés.
charles (10 août 2015 à 8 h 24 min) ferait-il son shopping chez Primark ?
8 h 34 min
Primark, connais pas
D’accord pour les Monthy pythons. Et ils nous appellent les froggies.
Mais qui, hein ? qui fait cataclop en cognant des noix de coco l’une contre l’autre ? Les anglais. En fait, ils nous envient notre part émotionnelle. Et nous, pas leur majordome.
Et tchac.
Renato merci ; but i was connected « Libre de droits ». Et droits réservés c’est pas pareil. C’est pour se préserver.
…
…les anglais sont des français comme les autres,!…
…mes frères à soumettre, par héritage matrimonial,!…
…mon hérault, ferme les yeux pour les Azincourt,…just une formalité entre connivences,!…et la Jeanne d’Arc,!…bourguignonne,!…elle entre sur le bûcher à quelle heure,…pour faire son » Madonna « , twist-gadget,!…et ses diversions,!…à leurres,!…
…des os pour nos chiens,!…Richard coeur de lion,!…à nos arbalètes pour sarrazins,!…
…etc,!…à l’abordage, à nos galions espagnols, bien gonflés,!…Ô’r,…vandales,!…
…tourné manège,!…les saints aux beurres protestants,!…à nos Georges à liens,!…
…etc,!…envoyez,!…Yes Sir,!…
…toucher/couler,!…au feeling,!…
…
après la fraternité, l’amitié :c’est l’humour
« Les anglais sont des français comme les autres. »
Nous le constatons tous les jours dans notre région et il fut un temps où l’ on rencontrait régulièrement le (un ex) rédacteur en chef du Times prendre son café dans un bar à Montcuq.
Merci sir Passou pour cet excellent « papier »… Vraiment… oeuf corse !
D’ailleurs nous sommes envahit par les anglais et l’ on dit que ce serait comme la revanche de la guerre de cent ans.
maggie et adolf..
https://www.youtube.com/watch?v=k2DnW5uC1_A
« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».
Avouons qu’elle était bien trouvée. Nous avons nos histoires belges, les Anglais peuvent bien avoir leurs histoires françaises.
Hier deux journaux anglais nous disaient que Shakespeare fumait de la marie-jeanne (deux pipes trouvées dans son jardin), on a daily basis, et qu’il était sans doute cocaïniste également.
Toujours un temps d’avance.
Molière devait se shooter au verre de vin de claret, sans sulfites en plus, avec un éthanol qui ne devait pas grimper plus haut que 6,02°.
Pas étonnant que Morand préférait Londres pour écrire ses sonnets.
Non, sans blague,
à part les joyeuses
et banales généralités
sur les uns et les autres,
qui incarnerait le mieux
« l’esprit français »
contemporain ?
Rironiquement.
Une pensée pour l’immortel Smolett.
http://www.jose-corti.fr/titresromantiques/voyage-france-italie.html
Chaloux dit: 10 août 2015 à 9 h 58 min
Une pensée pour l’immortel Smolett.
Please, à « l’immortel », rendez son aile !
‘Shakespeare fumait de la marie-jeanne (deux pipes trouvées dans son jardin)’
et son grand-tante faisait de la vélo en nuisette (on a retrouvé le charpente dedans son back yard tu vois)
je n’aime pas le requisit d’humour ou d’esprit à tous propos sans la perspective qui permet de voir tout le paysage ;lacruauté pour la cruauté, non merci
Sous-entendu pour l’un, et Droits réservés pour l’autre, rose…
Je ne reconnais pas dans ces descriptions éclectiques de l’Angleterre, le pays qui est le mien depuis presque 40 ans…des clichés paresseux et fatigués et surtout un manque quai-total de curiosité…on y mange mal, on y est déprimé (a cause du brouillard en purée de pois et de ce crachin qui ne s’arrête jamais), l’humour est ce qui nous empêche de nous suicider en masse etc itou…bref, c’est un pays qui est vachement proche de vous mais tellement loin et étranger en même temps, même si le maire de Londres peut se vanter d’être aussi le maire de la 6eme ville de France, que des anglais gagnent le Tour de France maintenant et que le championnat de foot anglais a un fort contingent français…mais c’est peut-être mieux ainsi…gardez vos certitudes et les anglais seront pour toujours et a jamais une énigme enrobée de mystère pour vous (un autre Churchillisme par le grand homme a propos de son adversaire Clement Attlee)…
Polémikoeur. dit: 10 août 2015 à 9 h 45 min
Non, sans blague,
à part les joyeuses
et banales généralités
sur les uns et les autres,
qui incarnerait le mieux
« l’esprit français »
contemporain ?
Rironiquement.
Polémikoeur, si j’osais: JC???
je sais c’est triste!
@ Chaloux : indication bibliographique pour vs sous le fil Pontalis
Merci, je vais faire une petite virée dans les librairies cette semaine.
Exact qu’il faille oser
pour montrer de l’esprit,
sans oublier pour autant
l’avertissement d’Audiard !
Reconnaissement.
c’est un louable souci de ne pas vouloir vexer les autres et une moindre mesure de prudence de s’en tenir à l’understatement , ; il ne faut pas voir partout de l’hypocrisie lorsque c’est plus compliqué
On ne choisit pas sa coupe et j’ai une crête (parfaitement). Pinsons et corbeaux.
Toujours est-il
que l’ombre n’est pas
tellement caractéristique
de défiler sur les Champs-Elysées !
Paradistinctement.
le hasard choisit très bien les protagonistes ,Sir passou du hasard;
Je viens de lire le petit article de Millet sur Louis-René des Forêts. Ce qui m’y frappe particulièrement c’est le décalage qui existe entre les référents affichés de Millet et ses origines -j’entends par « origines » son ascendance littéraire- véritables. Maquillage de scène, ruse de guerre.
Comment accorder choix et hasard ?
Nécessitairement.
Un bel exemple , a mon humble avis, de cet under-stated humour dévastateur (aka put-down) est la remarque faite par Ginger Baker, le batteur légendaire de Cream, a propos du talent supposé ou réel de son front-man un certain Eric Clapton : quand il était avec nous, Eric jouait du jazz, c’est juste qu’il ne savait pas…
s’agit-il de l’Angleterre ou du Royaume-Uni, parce qu’il y a quand même beaucoup de différences entre les 3 nations
Ce pauvre Alba a dû faire une syncope.
Il y a parfois quelque chose de pathétiquement comique, ou de comiquement pathétique, dans l’empilement des noms qui compose le sommaire des revues à paraître.
» Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent. »
c’est d’autant plus drôle d’autant plus que ça doit être réciproque
« un pays qui est vachement proche de vous mais tellement loin et étranger en même temps, »
et inversement
« Rien à redire, Passou, sinon que j’ai le sentiment que ces Anglis/Britanniques-là, sont ceux que l’on rencontre au sud d’une ligne allant grosso modo de Hull à Bristol, partie non-(ex-)industrielle du pays, territoire de la middle-class et bien au-dessus, un peu en dessous. »
On parle des anglais, Bloom, pas de ces peuplades exotiques proches du mur d’Hadrien que l’oeuvre civilisatrice des franco-normands a à peine effleuré…
« C’est (encore) les vacances, non ? »
Non, pour certains, comme moi, elles n’ont pas encore commencées !
» il souhaite revenir sur la suppression de la Clause IV (nationalisation des moyens de production) »
Voilà un leader travailliste qui a de l’avenir et une vision claire du futur: la nationalisation des moyens de production a tellement bien marché partout qu’il y a une urgence évidente à la remettre en place partout et vite!
Le Quarto réunissant les oeuvres de Des Forêts, c’est la bonne nouvelle de l’été.
Les Anglais, c’est des gentlemen qui préfèrent voir la frontière à Calais qu’à Douvres.
Les Français, c’est des braves types qui disent: Yessir.
http://www.dailymotion.com/video/x1ql2e_led-zeppelin-whole-lotta-love_music
Anglais ( très mal élevés assurément)
geo dit: 10 août 2015 à 13 h 22 min
» il souhaite revenir sur la suppression de la la nationalisation des moyens de production a tellement bien marché partout qu’il y a une urgence évidente à la remettre en place partout et vite! »
Je crois que Jeremy Corbyn pense plutôt a renationaliser le secteur de l’énergie et des chemins de fer (qui ont été privatisés par la dogmatique Mme Thatcher , pour l’énergie et l’eau, et par John Major, son héritier taré pour les chemins de fer)… résultat des courses : le train est très cher ici et personne parmi les compagnies de chemins de fer n’y voit d’intérêt à investir long-terme quand leurs benefs sont tous a court-terme…quand a l’énergie, on parle de vieilles personnes qui doivent choisir entre se nourrir et se chauffer en hiver…perso, je suis d’accord pour les renationaliser…les secteurs de l’eau, l’énergie et du transport en commun sont des utilités qui doivent être gérés pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes, souvent basés dans les paradis fiscaux…
Que diriez-vous, Abdelkader, d’être vous-même nationalisé afin d’être géré pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes?
J’ai ma petite idée sur le lieu et le costume (chamarré) qui vous serait accordé…
— C’est encore les vacances, huhuhu
Plume de ma tante, quel besoin de reposer le principe général des nationalisations s’il s’agit de régler trois problèmes ponctuels? A mon avis aucun, sinon des arrière pensées qui ne me disent rien de bon…
By the way, le train est très cher en France aussi…
« Je viens de lire le petit article de Millet sur Louis-René des Forêts. »
Tu pourrais le mettre en lien Chaloux…égoïste!
la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 13 h 43 min
mais geo comme ueda trouve trouve moderne que des gens crèvent de faim et de froid
Royaume-Uni: les riches 64% plus riches, les pauvres deux fois plus pauvres
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/royaume-uni-les-riches-64-plus-riches-les-pauvres-deux-fois-plus-pauvres_1659893.html
pardon, je n’avais pas vu que le divin Passou l’avait mis en marge!
la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 13 h 43 min
« …l’énergie et du transport en commun sont des utilités qui doivent être gérés pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes, souvent basés dans les paradis fiscaux… »
L’avantage, à Londres, c’est que les « paradis fiscaux » sont à portée de Tamise : la City, 5ème paradis fiscal du monde ! Mais, il est vrai, on peut trouver toujours plus avantageux…
Ueda dit: 10 août 2015 à 13 h 49 min
Que diriez-vous, Abdelkader, d’être vous-même nationalisé afin d’être géré pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes?
J’ai déjà été circoncis, merci a vous…et comme le grand Georges, je ne le montre qu’a mes femmes et à mon docteur…
‘…C’est encore les vacances, huhuhu…’
bizarre, z’avez le même hululement que le garde-champêtre…des rumeurs circulent que vous seriez les deux fesses du même c ul ?
13h53 C’est ainsi, il faut afin de garantir la croissance de l’enrichissement des plus riches que les pauvres continuent leur effort d’appauvrissement.
« De manière instructive, une source du ministère des Finances indique que près de 9.000 contribuables ( 8.872 exactement, soit 3% des redevables ) ont pu bénéficier du dispositif du plafonnement ISF pour 2014 dans des conditions plus pénalisantes pour l’Etat que ne l’était l’emblématique bouclier fiscal de l’ancienne majorité. »
Sur le fond cela ne me choque pas que personne ne puisse payer en impôts plus de 75% de ses revenus…mais c’est savoureux quand on se souvient des glapissements qu’avait provoqué le bouclier fiscal de Sarko…
Géo va sûrement nous trouver la trace de toutes les nationalisations qui ont été des échecs et de toutes les privatisations qui ont été des succès.
Idéologie quand tu nous tiens.
sinon des arrière pensées geo
La pensée se pose et propose souvent en arrière front, annoncer sans avoir calculé auparavant les retentissements jouxte l’irresponsabilité ensuite que la pensée vous assaille alors que vous déchiffrez tout juste le message d’un projet de réforme important est un phénomène tout à fait normal et que des pensées se forment instantanément en prévoyant des effets qui ne sont pas clairement énoncés ou développés par l’annonce reste encore légitime, chacune des parties en présence défendant des intérêts différents selon son appartenance, sa situation dans la géographie sociale, sa position fortifiée ou fragile, de gestionnaire ou de géré. Les nationalisations ne sont-elles pas un procédé de réappropriation et ou de recapitalisation de sociétés plus ou moins florissantes. Quand elles sont en difficulté, c’est une façon de les sauver; quand elles sont bénéficiaires et gourmandes, une façon de réguler on l’espère en faveur des citoyens avec en vue une gestion saine pour l’état.
« 8.872 exactement »
Il est absolument effarant de voir qu’en France il y a encore 8872 contribuables soumis à l’ISF qui ne sont pas foutus de trouver un bon conseiller fiscal.
@Antonio
Le doux Pierre assouline l’avait déjà mis en lien (sur la droite, ses twittes).
http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=91&nid=6221
N’était-il pas proposé de taxer à 75% ce qui dépassait le million d’euros de revenu? A d’autres époques certains pays dont les USA l’ont fait, il s’est avéré que l’esprit de solidarité des très riches ne s’étend pas jusqu’à l’acceptation de cet effort souhaité, soit qu’ils n’ont pas confiance en la gestion de l’état soit qu’il ne s’estime redevable d’aucun impôt supplémentaire mais au final il semblerait que proportionnellement la France moyenne et moyenne sup paie plus qu’eux, il y a même des milliardaires qui se débrouillent si bien qu’ils ne s’acquittent que d’une misère quant à l’évasion, mieux vaut ne pas tenter de comptabiliser.
Mon cher Trouvetout, mon semblable, mon frère..Je ne nie pas qu’une nationalisation ou une autre forme d’intervention publique (ma préférence, car la nationalisation génère de la bureaucratie) peut se révéler efficace pour répondre à une situation donnée, mais dans le cas présent il semble qu’il s’agisse de la reposer en principe général de gestion de l’économie, ce qui est évidemment une aberration…
daniel dit: 10 août 2015 à 13 h 53 min
Je suis sûr que vous faites tout ce que vous pouvez pour ces pauvres gens, daniel!
Respect.
antonio dit: 10 août 2015 à 13 h 59 min
Chaloux dit: 10 août 2015 à 14 h 39 min
@Antonio
Le doux Pierre assouline l’avait déjà mis en lien (sur la droite, ses twittes).
Temps de réaction pour un plantage : 40 mn.
Le melon en chef ne fait aucun progrès.
la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 14 h 10 min
et comme le grand Georges, je ne le montre qu’a mes femmes
Hem, hem.
Ueda 14 h 43 min
Pas autant que vous et vos chers amis!
grâce à closer geo ueda le ciel s’éclaircit
14h45 ça le regarde, enfin je préfère cette attitude concernant ce point de détail à une disponibilité expansionniste.
Floc’h a sûrement une idée là-dessus. On apprend que les Crawley vont réduire leur domesticité à Downton Abbey au point de descendre eux-même à la cuisine pour s’y préparer un sandwich… Tout fout le camp.
Chaloux dit: 10 août 2015 à 14 h 39 min
« Le doux Pierre assouline… »
Remarque qui sent le toiletteur ami des bêtes.
B dit: 10 août 2015 à 14 h 54 min
14h45 ça le regarde, enfin je préfère cette attitude concernant ce point de détail à une disponibilité expansionniste.
Ca depend de la conjoncture economique et autre…en temps recessionistes et austères, la prudence économique voudrait que l’on suive une politique de retranchement…quand et si le beau fixe reviendra (on ne sait jamais hein), la même prudence autoriserait une relaxation de ce retranchement et une meilleure disponibilité expansionniste, comme vous le disiez si bien plus tot…en bref et à la base, c’est une question d’élasticité et de souplesse de la demande ainsi que de l’offre…
le PQ viré pleurniche,se pose en victime expiatoir et trouve des âmes compatissantes par ailleurs, ici on dit bon débarras
amertume et désespoire dit: 10 août 2015 à 8 h 10 min
L’humour français se rit de ma belle-mère. »
Oui enfin là faut être gonflé, déjà…
se moquer de la bellemère est un standard français mais il y a manière et manière, comme de sourire des anglais qui ont eu d’excellents psys euxaussi
Non mais l’esprit c’est pas un manque de caractère ! L’esprit, c’est quand on réfléchit. Remarque…
Parce que si on y va par là le mec qui plonge du dix mètres il a toute la montée pour réfléchir…
hildenrath dit: 10 août 2015 à 16 h 07 min
se moquer de la bellemère est un standard français
Ben oui c’est pour cela que les rois de France se mariaient à l’étranger il étaient sûrs qu’elle était bien gardée… Après on dit qu’ils étaient pas bons !
un blague écossaise:
Un écossais est dans un taxi. Soudain, dans une descente, les freins lâchent? Arrêtez-vous, hurle l’écossais au chauffeur. Impossible, répond celui, nous roulons droit à la catastrophe. Alors, arrêtez au moins le compteur
J’imagine que cette brillante initiative de Tel-Aviv-sur-Seine sera vraiment complete si la maire de Paris prévoyait aussi une version miniature de Gaza, juste derrière une muraille, complète avec buildings, écoles et habitations détruits et gamins estropiés…parfois je me demande ce qui les prend et s’ils vivent sur la même planète que le restant de l’humanité…
Non c’était pour agrandir leur territoire. One & two tant qu’à rien y comprendre si c un étranger tu sais au moins pkoi.
Et la gestion des biens communs par des acteurs locaux ?
Développez vous tragedy of commons during holidays ?
> Attila j’espère ds pas trop longtemps quand même pour vous…
Doux mais aussi timide passou.
C’est très vache pour les écossais.
Un lien de famille ?
Ai qu’une envie, dire « aboule le peze ». C’est les vacances, non ?
Mais Chaloux de 11.35, en quoi est-ce contradictoire, voire paradoxal, d’avoir été nourri au lait des Anciens, des moralistes du Grand siècle, de Bernanos et d’autres encore et de payer sa dette à Leiris, Quignard et surtout Des Forets, surtout quand, comme Richard Millet, on a eu la chance de les connaître, de leur soumettre ses premiers textes ? On évolue, non ? Encore que là, l’évolution n’impose même pas, comme c’est le cas de parfois, de reniement.
rose, je travaille quand les autres sont en vacances et inversement…
Mais vous fatiguez donc pas avec Chaloux, Passou.
Chaloux, faut qu’y cause, alors y cause y cause pour dire le plus clair de son temps n’importe quoi. Y cause tellement qu’on a du mal à imaginer comment il réussit à lire 8 livres par mois (bas régime, attention…!). Mais le Millet, y l’a jamais lu ! Y a jamais lu non plus Ostinato. Et il a 49 ans le pauvre !
De toute façon, Richard Millet, il a aucune chance avec Chaloux. C’était longtemps un prof de collège comme moi. Alors ! Il a aucune culture pour ce brave Chaloux qui aligne les 20 livres par mois. Minimum (régime de croisière)… C’est comme Maryline Monroe, y lit beaucoup mais y comprend pas tout…
La réponse de la bergère des hauts plateaux de Jérusalem au berger de l’Atlas devenu menuisier puis économiste :
http://www.i24news.tv/fr/opinions/81559-150810-de-riyad-sur-mer-a-tel-aviv-sur-seine
Pierre Assouline, je ne voulais pas mettre en cause les propos de Richard Millet, qui est à la fois un grand styliste et un homme extrêmement courageux, ce qui, même s’il est difficile de l’approuver dans tous ses raisonnements, le rend d’autant plus estimable. Simplement, il me semble qu’un écrivain présente des références officielles, de salon, en quelque sorte, qui lui servent tout à la fois de monnaie d’échange avec ses contemporains, – et de masque (« Tout homme supérieur a besoin d’un masque »), qu’il est très légitime qu’il mette en place s’il le juge utile, et qu’il lui est peut-être indispensable de mettre en place. Restent les références secrètes, celles que le bon lecteur détecte au fur et à mesure de sa lecture de l’œuvre, (sans doute aussi l’écrivain lui-même en cours de rédaction, qui peut en être le premier surpris) mais le moins qu’on puisse dire c’est que ces deux listes coïncident rarement. Une grande partie du jeu de la lecture consiste d’ailleurs à mettre au jour cette seconde liste et jusqu’à un certain point, d’en conserver le secret.
Quant à célébrer Leiris, Des Forêts, Quignard, évidemment. Et quant à évoluer sans cesse, « Regarde-moi qui change ! ».
Je vois qu’Albablabla, quoique très fâché, va bien.
Je respire.
En plus d’être bête et méchant, on sait maintenant que Chaloux est un tantinet paranoïaque…
Ah été indien et hors saison Attila…je vous rejoins bientôt sur ce trip là, hé hé !
Poncif éculé sur Marylin WdG ! Être prise pour un cul quand tu as une tête c’est une tragédie : vous voulez pas que je ressorte son journal sur la commode de ma grand-mère à côté de Mantegna pour la consolation ?
Mon correcteur automatique a écrit « être prise pour un culte ». Waouh il pense !
– Hindou ?
– Non…
C’est probablement qu’il a le culte du cul…! Faut demander à Chaloux, le cocu du culte…
C’est un très grand lecteur et un grand penseur notre chaloux. Mon correcteur automatique écrit chaloupe. Il n’a guère tort sur ce coup là.
Mais -ô drame- lorsqu’il picole, sa pensée perd de sa clarté.
Voilà.
Être anti-culte c’est plutôt noble.
Mais -ô drame- lorsqu’il picole, sa pensée perd de sa clarté. (rose)
________
Pas que quand… Ses vingt livres par mois lui donnent le vertige des grands espaces…
C’est vrai. Ta vie sexuelle t’apporte le calme.
Et puis tu commences à respirer l’homme heureux.
Moi je trouve que tu évolues en bien.
Reste la bibine.
Là, je vois pas autre que abstème.
Et que tu reprennes les cordons de la bourse.
Anmého !
Rose, je suppose que votre phrase signifie que c’est votre « correcteur » qui s’irrigue déraisonnablement. Je ne bois que de l’eau et du jus de citron.
>Widergänger
Pas de quoi se moquer : c’est. Génial les grands espaces. Et vous aussi lisez beaucoup.
Parfois, lire c’est respirer et écrire c’est vivre.
Moi je ne me moque pas de lui et il a un excellent esprit de synthèse plus la mémoire des événements plus une excellente connaissance historique.
On peut le questionner plutôt que le dégommer.
« Ses vingt livres par mois »
c’est pas 20 livres par semaine?
Et il paraît que Chaloux saurait lire… Je comprends qu’il ait besoin de 20 livres par mois. C’est comme la baignoire qui se remplit au fur et à mesure qu’elle se vide…
Eau + jus de citron va bene.
Cessez -tous- la bibine. Correcteur et autres avec affinités. Croyez-moi. Vous convaincrez dès lors.
Non, moi, je ne lis pas. C’est Chaloux qui l’a dit…
Chaloux nous les brise menues
À ce stade là on ne compte plus en semaine ou en mois. Don Quichotte ne regarde pas à la dépense…
Rose dit: 10 août 2015 à 18 h 20 min
Poncif éculé sur Marylin WdG !
Exact
« l’armée allemande de défiler à l’ombre ». »
Mais quand ils sont partis, ils l’ont reredéfilée dans l’autre sens alors ? En remontant !
Albablabla, un seul conseil : tu devrais faire de l’esprit UNE FOIS et ce que ce soit la bonne.
Les Écossais préfèrent leS Français aux Anglais ( qui les ont colonisés), non ?
Évoluer ce n’est jamais renier. C’est vivre avec en réussissant à être heureux. Un tour de force, ce me semble.
Moi qui change. Chaloux.
Vu d’ici aucun changement mais la première impression et celles qui ont suivi ne fournirent pas l’effort de se mieux présenter, sale impression pour tout avouer. Quelque chose de l’être supérieur qui un peu comme son amie Daphnée se dégage aisément des règles morales parce qu’ils le peuvent ou le dissimulent habilement et obtiennent à la lumière la reconnaissance de leurs pairs . Un grand explorateur qui trouve l’équivalent à ces incessants voyages dans une infinie amoralité et une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle dont on peut dans l’interligne découvrir la constance à l’œuvre. On ne peut pas dire de vous Chaloux que les scrupules vous embarrassent à moins que qui vous savez et moi soyons des parias ( baffoué?) et ne méritons que ce que vous nous laissez à méditer sur les exemplaires de votre type car hélas j’imagine que vous vous réunissez en groupuscule sectaire pour défendre et disserter de vos trouvailles littéraires qui elles-mêmes exposent de belles et grandes idées passées au prisme d’immense sensibilité . Important, le discours. Ceci dit je ne vous entends pas,, n’ayant d’ailleurs jamais connu la joie de vous apprécier musicalement alors que tant d’élogieuses critiques furent et sont peut-être toujours produites, je vous hais et vous assimile à quelque chose proche du néo-nazi, mais je pense que cette idée ne vous dérange pas plus que vous me semblez l’être.
On parle de l’humour anglais et français. Mais on oublie l’humour américain.
Donald trump est la dernière « plaisanterie » made in US
Vous lisez autant et vous permet se tout autant et de manière autonome vous aussi. C’est une grande chance pour nous de vous avoir ici ensemble les deux. Même d’autres. Nous faites pas le combat des chefs avec des lames de rasoir aux pattes. On n’applaudira pas. Ni nous n’épongerons le sang au sol.
Il lit beaucoup il lit beaucoup. Ah si cela pouvait étancher sa soif !
Widergänger dit: 10 août 2015 à 18 h 36 min
C’est comme la baignoire qui se remplit au fur et à mesure qu’elle se vide…
Faut pas rire avec ça. C’est avec des horreurs pareilles qu’on redouble sa seconde comme qui rigole, justement… Au moins avec les douches on n’est pas emm…
Et vous pensez tout autant (WdG)
Historiette :
(d’après http://www.slate.fr/story/104826/
god-save-queen-abdallah-elizabeth-lecon-conduite)
« Que se passe-t-il quand un prince d’Arabie Saoudite
soupçonné de misogynie rend visite
à la reine Elizabeth II ? »
En septembre 1998, la reine Elizabeth II
invite le prince héritier (à l’époque) Abdallah(*)
au château de Balmoral et lui demande
s’il souhaite visiter sa propriété.
D’abord hésitant, le futur roi accepte.
Les Land Rover royales sont garées devant le château.
L’interprète monte à l’arrière, le prince,
à la place du mort.
Ni une ni deux, Elizabeth II grimpe côté conducteur. Elle a dû se tromper de place avec la manie
des Anglais de tout mettre à l’envers,
le volant à droite et la route à gauche !
Sa Majesté ferme la porte et démarre.
Elle fait un tour sur les grands chemins
de la résidence et emprunte à toute allure
une petite route escarpée typique à l’Écosse.
Le pied sur l’accélérateur, sans lâcher le fil
de la conversation, Sa Majesté appuie, appuie,
appuie sur le champignon. N’y tenant plus,
le prince se retourne vers son interprète
et lui dit à peu près ceci :
«Dites à la reine que je l’implore de ralentir
et de se concentrer sur la route devant elle !»
Il monte officiellement sur le trône en 2005
et règne jusqu’à ce qu’une pneumonie l’emporte
dix ans plus tard. En 2011, il accorde le droit
de vote (et l’éligibilité) aux Saoudiennes
pour les élections municipales, les seules
en vigueur en Arabie Saoudite, mais elles
ne peuvent toujours pas y conduire librement.
Rovereginarieusement.
(*) mille sabords ? (référence tintinesque,
s’il est besoin de le préciser ici).
UNE FOIS et ce que ce soit la bonne. (Chaloux)
_______
Y doit être d’origine belge, une fois… Ah, et ce que ce soit, ce que ce soit belge…!
Je suis sûr que statistiquement, il y en a un qui va bien trouver le moyen de sauter directos comme le chat botté de l’affaire de la baignoire à la rue Lauriston… Autant prévenir que guérir !
Le pot à cornichons assoulinien est en ébullition!
Le pot à cornichons (Chaloux)
_______
Il la ressort tout le temps celle-là… Y doit en avoir un sacré stock à éculer.
Bah B.vous êtes bien trop le nez dans le guidon pour le voir évoluer.
De l’extérieur c’est prégnant.
Et puis, vous commettez de trop grossières erreurs pour vous l’attacher alors que vous avez saisi l’extrême sensibilité. Une des vôtres -dicible- étant de ne penser qu’à court terme.
Bien sûr qu’il change : vous lui donnez un équilibre qu’il n’avait pas seul.
Oui Chaloux, on a d’ailleurs coutume de boire le vinaigre avant d’attaquer les fruits.
rose dit: 10 août 2015 à 18 h 52 min
Bah B.vous êtes bien trop le nez dans le guidon pour le voir évoluer.
De l’extérieur c’est prégnant.
______
Il est passé de do à fa ; fa fa…dièse
L’humour allemand :
L’Allemagne aurait vivement profité de la crise en Grèce
Une étude montre que l’Allemagne a réalisé des économies de 100 milliards d’euros depuis le début de la crise
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/81607-150810-l-allemagne-aurait-vivement-profite-de-la-crise-en-grece
18h52 ingrédient unique qui alimente sa fibre non-avouée et sadique. Lui ai conseillé de se faire soigner mais pourquoi un homme qui est satisfait sur quasi toutes les lignes de sa vie irait consulter un psychiatre, en quoi consisteraient les motifs de consultation:_ suis liée à une femme qui m’indiffère et que cependant je ne suis pas contraint de fréquenter sachant à tout instant qu’elle vit encore, j’ai accidenté sa vie jadis de façon très sérieuse mais m’en éprouve aucun remord, je la laisse choir et se démener avec sa condition tout en ressentant la vague sensation de l’escroquer quelque part, j’ai une vie bien remplie, ne manque d’aucun moyen et ne la perçois qu’en tant que filigrane à peine gênant et si peu encombrant. Pour conclure son sort n’est pas de mon ressort en dépit d’un certain bénéfice que j’ai génialement trouvé à tirer de ce lien qui ne s’abolira qu’à la mort de l’un de nous deux. Elle me déteste, je m’en fiche, qu’en pensez-vous?
On parle de l’humour anglais et français. Mais on oublie l’humour américain. (Widergänger)
On oublie aussi l’humour canadien, au moins en la personne du grand Stephen Leacock, le frère spirituel de notre Alphonse Allais.
Pourrait-on dire que l’humour, quand il est
pertinent d’en parler, perle d’un contexte
comme la nitroglycérine de la dynamite
par forte chaleur ? (De quoi stimuler
les capteurs des grandes écoutes !).
L’esprit serait plus souvent affaire
de gymnastique, une façon d’exercer
l’éponge à neurones, d’en meubler
des blancs tout en y stockant
de quoi briller en société.
Conséquence contre préméditation,
s’il faut un critère de tri.
Paupérissablement.
‘Selon plusieurs médias britanniques, impossible de trouver une bonne baguette dans la capitale française’ (lemonde.fr) Qu’ils mangent de la brioche !
Non mais un pot à cornichons c’est en dépression ! A preuve c’est qu’il faut tirer comme un beuf su le caoutchouk ! Plus fort que la mule de Clopine… Les éléphants de Rose !
Sinon ben on mange pas, hein…
polémikeur, l’humour ressemble plus à un adoucissant pour textile qu’à un explosif, un pas de côté pour s’extraire des pires contextes et pouvoir en rire comme un spectateur s’amuse d’un Vaudeville alors que les protagonistes aux prises avec la réalité y vivraient du drame. Souvent je me suis dit que j’en manquais, l’humour est un démineur.
Peut-être pas besoin d’humour
pour qu’il y ait des trous
dans le linge
mais, quand ils sont là,
ne les met-il pas en évidence ?
Jourdelessivement.
Pour avoir plus souvent recours à l’ironie je n’en ressens pas moins la préciosité de l’humour, il nous sauve de bien des blessures et parvient à conférer aux évènements une mesure différente, c’est un exercice toutefois qui demande un certain sens de l’humilité, une bonne dose d’adresse, un peu l’opposé de l’égocentrisme, il n’est pas automatique. Resituer la scène dans un autre contexte que celui où elle se déroule, l’extraire pour en percevoir l’aspect universellement dérisoire. Pas mal cet effet boomerang de la citation, retour à l’envoyeur.
Une revanche aussi sur nos propres déboires en ne leur accordant pas le droit de détruire nos positions initiales, posséder le sens de l’humour c’est avoir acquis la possibilité ne pas se laisser engloutir par l’évènement ou l’adversité.
L’espérance de vie décroit au fur et à mesure que la population augmente.
Laquelle doit suivre une forme en cardiogramme avec entrée statistique à l’occidentale à son plus bas (campagne d’Egpypte); si on pose l’existence d’une monnaie virtuelle nommée endettement des ménages, elle est riche à suivre économiquement.
Aucun remède contre l’adversité,
fondé sur son retournement,
qui ne soit consommable
sans modération,
à condition
de ne pas l’utiliser
contre plus démuni que soi
et manquer ainsi de « fair play ».
Flottablement.
un adversaire plus faible que soi n’est pas un adversaire, tout au plus un importun, un freluquet, un emmerdeur. Le mieux dans ce cas consiste à laisser passer la balle en la pensant out.
Et puis le fair-play c’est savoir perdre et serrer la main du victorieux sans aller lui chercher querelle dans le vestiaire ou revendiquer un point qui de toute évidence vous échappe.
» je vous hais et vous assimile à quelque chose proche du néo-nazi, mais je pense que cette idée ne vous dérange pas plus que vous me semblez l’être. »
Proche du néo-nazi alors que Chaloux a avoué avoir TOUJOURS voté à gauche…
Bérénice, vous rendez-vous compte des prolongements insoupçonnés de votre affirmation? Les lignes bougent!
B dit: 10 août 2015 à 19 h 03 min
Elle me déteste, je m’en fiche, qu’en pensez-vous?
Qu’en pense-t-elle?
— Chaloux est un lettré, et il n’est pas de droite.
Moi, l’étiquette de néo-nazi ne me gêne pas du tout, pourvu qu’il y ait du vin (pas n’importe lequel), des livres et de la conversation.
Je ne pensais pas à ses opinions politiques dont je n’ai que faire, c’est une affaire personnelle qu’il situe à moins qu’il manque totalement de mémoire d’objectivité et qu’il nie persister dans la sécheresse affective et une bonne dose de malhonnêteté . Dans le même ensemble que d’autres puants en circulation.
Zoon dit: 10 août 2015 à 19 h 05 min
en la personne du grand Stephen Leacock
Le grand X, l’immense Y.
Zoon, vous parlez comme notre ami Bloom.
(Bloom, le sujet du jour est votre rayon, vos lecteurs attendent une plus-value!)
Mais oui , c’est les vacances
http://m.huffpost.com/it/entry/7963902
« Cari ragazzi leggete per capire la vita »
Ciao baci baci
B dit: 10 août 2015 à 21 h 39 min
Dans le même ensemble que d’autres puants en circulation.
Des-noms, des-noms!
Ne sommes-nous pas tous, dans notre décision d’intervenir ici, « un même ensemble »?
C’est Clopine qui un jour a soulevé la question du « nous », elle n’a reçu que railleries, ce n’est pas très juste.
Et puantes, évidemment, peut-être vous même, vous réclameriez de ce club select et déliquescent si le crime restait impuni.
la vie dans les bois dit: 10 août 2015 à 21 h 45 min
Ciao baci baci
C’est pour moi?
Mon univers bascule.
B dit: 10 août 2015 à 21 h 47 min
peut-être vous même, vous réclameriez de ce club select et déliquescent si le crime restait impuni.
C’est pas un peu dur, B., de se voir ainsi désigné comme criminel?
Mon ambition serait de créer un style qui donne l’impression d’un monde qui croule sous la poussière… Widergänger: 9 août 2015 à 14 h 19 min
Ueda non, je ne me sens pas solidaire de cet ensemble si c’en est un . Je le vois plus comme un aggloméré, une matière artificielle où se perdent des éléments sympathiques parasités par d’autres d’une nature viciée.
Ueda bien que ce genre de pensée ne constitue pas le fond de mon tableau de bord, il m’est arrivé de penser en certaines occasions que si le crime n’était pas passible d’une peine variable selon sa qualification, je n’éprouverais peut-être aucun remord à devenir criminelle.
B dit: 10 août 2015 à 21 h 55 min
il m’est arrivé de penser en certaines occasions que si le crime n’était pas passible d’une peine variable selon sa qualification, je n’éprouverais peut-être aucun remord à devenir criminelle.
Ouf!
Je me sens mieux.
C’est l’histoire de Toto qui est à table avec son père et sa mère.
Il se tourne vers son père : « Dis, Papa, fais le chien…
– mais non, je n’ai pas envie…
– si, Papa, si, vas-y, fais le chien s’te plaît
– Bon, (soupir), d’accord : wouaf, wouaf
– Mais non, mieux que ça, tu sais bien Papa, le gros méchant chien s’te plaît
– bon, allez, d’accord : Grrrrrrr… ouah…. GrRRRRR… WOUAHWOUAHWOUAH…. GRRRRR… »
Alors Toto, se tournant vers sa mère :
« Mais c’est qu’il mordrait, ç’con là ! »
(bon, d’accord, je sors).
C’est pas un peu dur, B., de se voir ainsi désigné comme criminel?
j’ajoute que ces mots ne se posent pas sur ce non-lieu.
Humour anglais.
Combien ont pensé « pléonasme »?
Levez le doigt!
Mon univers bascule.
Oh elle a du se faire basculer par un bel italien, c’est l’été et les corps se mélangent plus rapidement qu’en hiver!
…
…l’esprit scientifique » anglais « ,!…
…
…à une certaine époque,!…ils réalisent de la farine avec des momies,…pour nourrir des vaches sélectionnées,!…
…
…à table,!…avec nos steaks » Pharaon « ,!…la folie des glands à grandeurs,!…avec nos sémites des » bourses « , à Londres,!…
…les juifs et les anglais,!…mains dans la main,…à la recherche de la potion magique pour perfide couple-moteur,!…
…
…je suis Laurel, tu est Hardy,!…les fesses en l’air,!…pour faire » trombones à trublion « ,!…
… » touchez pas au magot « ,!…of course,!…Ben-Hur,!…çà nous roule,!…à du combien,!…
…le nerf de la guerre,!…les diversions,…encore à se mettre,!…à nos glaces vanille moka pistache, toutes ces boules, de quoi perdre la tête à Harry Potter,!…
…le guidon en main, pour s’endormir au chaud,!…
…etc,!…Ben voyons,!…
« Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent »
C’est tout simple, le président italien conseille aux jeunes de lire des livres… de Churchill.
Les amoureux du ciel ont rendez-vous avec les étoiles. Splendeur.
Pauvre Béré, vous êtes toute de travers!
…
…depuis le temps, que je ne regarde plus, les actualités italienne,!…je ne m’y force pas,!…
…
…je ne savais même pas que le nouveau président italien, avait changé en la personne de Sergio Mattarella,!…
…radioscopie de l’Italie,…
…quel boulot, avant qu’une ample majorité d’italiens me ressemblent,!…
…je jette l’éponge,!…pas de Pub please,!…
…et vos trônes,!…un à la fois,!…de canard en diversion,!…etc,!…
…
Crime non qualifié, ou crime inqualifiable ? Y a une nuance bon Dieu !
Pauvre Béré, vous êtes toute de travers!
C’est moins pire qu’être tordu, c’est toujours ça, n’est-ce pas. Je vous envoie mes plus tendres pensées.
Chaloux au cas où vous ayez encore envie de stationner 1 minute sur l’aire d’une autoroute pour visualiser votre victime ou garer votre bicyclette un dimanche de marché morbihannais, sachez que je trouve inutile qu’un beau salaud de votre espèce cherche à ajouter à son plaisir ce genre de friandise. Je ne suis absolument pas en manque de vous, j’attends des dommages et intérêts pour escroquerie et maltraitance, l’imposture ne concerne que votre statut d’artiste et si vous passez autant de temps à lire qu’à exercer votre art et à spéculer, cette affirmation ne devrait pas nuire à vos activités.
abus de confiance, faux et usage de faux, vous pouvez aussi travailler sur votre brutalité, cela pourrait servir à vos nombreuses conquêtes.
N’ayiez pas non plus une vision trop exclusivement sociale d’une forme d’esprit qui doit à tant à l’understatement.
—
C’est parce que nous ne fréquentons pas les mêmes cercles, Passou. J’ai travaillé plusieurs années de suite dans les communautés minières ou les quartiers middle class des villes des Midlands et du Pays de Galles. J’ai piqué des fou rires en entendant s’exercer un autre esprit, façonné moins par l’understatement que les Python, Lewis Carroll et Edward Lear, qui est d’après moi ce que l’Angleterre lèguera à la postérité.
Abdelkader a raison concernant les détails de la tentative de Jeremy Corbyn. Quand il nous dit ô combien sont délabré les secteurs des transports et de l’énergie, il faut peut-être l’écouter plutôt que de jouer la carte de la provocation comme certains dont les neurones fatiguent à vue de post.
« L’Allemagne aurait vivement profité de la crise en Grèce »
Evidemment, les investisseurs se dont jetés sur la dette allemande… etc… etc… ce qui a eu comme effet une baisse du taux d’intérêt… etc… etc…
Bloom, Etes-vous sir sûr que les Monty Phyton ne doivent rien à cet esprit ?
Humour typically british :
Dans un hôtel avec salle d’eau commune à tout l’étage, un français y entre, alors qu’elle est occupée par une dame. Il ressort en s’excusant :
– Pardon madame !
Un anglais l’imite un peu après. Il s’excuse aussi :
– Pardon monsieur…
Dans le grand métissage généralisé et appelé de nos voeux les caractéristiques nationales vont s’effacer. Un Anglais m’a dit qu’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker.
Le célèbre humour anglais s’accommodera-t-il du gobbledygook, hodgepodge et autre anglais d’aéroport?
Il se trouve qu’on a un champion, Malebranche de la recherche de la vérité, préférez l’édition ancienne.
« Un Anglais m’a dit qu’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker. »
Forcément, avec tous ces Frenchies
Autre exemple d’humour anglais au quotidien, avec cet extrait d’un mien livre :
…Ce magasin du centre d’Exeter, voué au surf et à ses dérivés textiles, m’avait d’abord plu par son humour anti-chien. Au lieu du banal et commercial : nos amies les bêtes ne sont pas admises ici, le propriétaire avait placardé un rageur : s’il vous plaît, restez aboyer dehors ! Moi qui adore les chiens, vraiment, sauf quand je zigzague entre leurs sous-produits sur les crottoirs des villes, ou sursaute en longeant une voiture où explose la colère de son gardien à collier, j’adhérais plutôt. Autre so british humour, sur l’inscription gravée au pied droit du pare-brise de la Mini du boss de la boutique : désolé, mec, pas celle-ci, elle est tatouée. Et les avis antivols posés sous la vidéo-surveillance ou sur les présentoirs plus chargés des pièges en tissu comme celui décrit ci-dessous qu’un âne de fagots, annonçaient : cher voleur, souriez, c’est pour la télé, ou : ne vous retournez pas, vous êtes filmé
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27474
p.c.c. PMB
et les chauffeurs de taxi à la mémoire fabuleuse,pas d’humour?
’’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker’
il y a toutes sortes de parlers et d’accents parmi les native speakers eux-mêmes, n’y a -t-il pas -thatcher elle-même avait pris des cours de diction etc (avec Sir Olivier …qui avait accepté de lui en donner)
Il est tout de même infiniment regrettable que D n’apporte plus ses contributions éclairantes et constructives aux débats depuis plusieurs jours.
Si on suppliait Ramiel de revenir? Quelqu’un a son adresse?
Bloom, Etes-vous sir sûr que les Monty Phyton ne doivent rien à cet esprit ?
—
Vous me faites trop d’honneur en me nommant « sir » sûr, Passou. Mes certitudes fondent chaque jour un peu plus…
En ce qui concerne les Pythons, il me semblent
qu’ils peuvent prétendre au titre de rois de l’overstatement et de la subversion généralisée.
Comme vous le savez, le ressort à un principe unique d’explication, qu’il concerne l’hypothétique « caractère d’un peuple » ou tout autre phénomène, ne vaut pas tripette.
Georges Mikes (prononcer Mikesh) invoquait malicieusement la fine & persistante pluie d’octobre comme principal ingrédient de l’ennui généré par la société anglaise. Dans How to be an Alien (publié en 1946) il s’amusait du rapport particulier qu’avaient les Anglais d’alors au sexe: « Continental people have sex lives; the English have hot-water bottles. »
Sur le versant de l’hypocrisie et du billard à 3, 4, 6 ou 6 bandes, je vous suis, d’expérience, hélas.
Quand on y pense, c’est tout un versant qui y passe.
cher voleur, souriez, c’est pour la télé, ou : ne vous retournez pas, vous êtes filmé
—
Dans certaines villes d’Inde, c’est dans la rue qu’on trouve ces mots, sur les murs où les hommes se délestent.
Sur un distributeur anglais de capotes anglaises: « This is the worst chewing gum I’ve ever tasted ».
Dans le dortoir d’une public school: « amo, amas, amat, I’m at it again… »
@Bloom, de mémoire je crois que Mikes était hongrois et vivait en Angleterre, du moins quand il publia son ‘How to be an alien’…en général, les anglais ont bien rit de cette description d’eux, malicieuse toujours, et pas très flatteuse parfois, mais somme toute assez correcte…je peine à imaginer un anglais qui écrirait en 1946 une traitrise semblable en Hongrie, disons, sur les hongrois et qui survivrait l’outrage des indigènes…il faut déjà pouvoir rire de soi avant de rire des autres…sinon comme vous dites, les Pythons descendent tout droit de Lewis Caroll et d’Edward Lear via Spike Milligan et autres goons, les parrains de tout le monde…
What time is it Eccles?
http://www.hexmaster.com/goonscripts/what_time_is_it.html
Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !
Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !
—
C’est là ce qui fait toute votre absence de charme, ML.
Widergänger dit: 11 août 2015 à 13 h 01 min
Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !
Mais ca ne vous a pas empêché de lire le Tristram Shandy, non? et qu’en pensez-vous en fait?
J’aime pas non plus le Tristram ! J’aime pas la littérature anglaise en général. Sauf Gerard Manley Hopkins. J’aime pas Shakespeare. J’aime pas l’humour anglais.
Oui, c’est très snob en France. Pour avoir du charme, faut aimer l’humour british. Ne pas l’aimer, c’est passer pour un couillon. Eh, bien moi, je préfère passer pour un couillon, nah !
« la FAMILLE entière des SHANDY n’était et n’avait jamais été composé que de caractères naturellement excentriques ! »
Bof !
Je ne suis jamais allé en Angleterre et il est probable que je n’y mettrai jamais les pieds.
J’aime pas non plus le Tristram ! J’aime pas la littérature anglaise en général. Sauf Gerard Manley Hopkins. J’aime pas Shakespeare. J’aime pas l’humour anglais.
—
Le Shandy non plus? Gerard manley Hopkins est effectivement un grand poète catholique, à l’égal de Newman, au charme délicieusement poussièreux & torturé…
Si, j’aime bien Thomas Hardy. Parce que ça ressemble à du Théodore Fontane.
Je ne suis jamais allé en Angleterre et il est probable que je n’y mettrai jamais les pieds.
—
Vous êtes un snob.
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