de Pierre Assouline

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La République des livres
C’est (encore) les vacances, non ?

C’est (encore) les vacances, non ?

Les Anglais ne sont pas des gens comme nous. On peut en juger par leur humour qu’ils qualifient eux-mêmes de « britannique » afin de ne pas vexer les autres. Non les étrangers mais les autres sujets de Sa Majesté. Prenez deux donc Britanniques au hasard, George Bernard Shaw et Winston Churchill par exemple. Un jour, le premier envoya au second deux places pour le théâtre accompagné d’un mot : « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un. » A quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées d’un mot : « Merci mais malheureusement, je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrais volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ».

Voilà, c’est quelque chose comme cela, leur humour. Toujours en sourire, jamais en rire. Cela ne se fait pas. Ce serait aussi mal vu que de porter des souliers marrons après dix-huit heures. Ou de parler politique à table où doit régner le small talk, spécialité nationale consistant à ôter tout intérêt à la conversation en la ramenant au plus anodin dans le fol espoir de lui conférer la légèreté de l’ineffable. L’humour made in là-bas est un cocktail composé d’un mélange qui a fait ses preuves depuis des siècles, de Shakespeare-upon-Avon aux séries télévisées.

Une grosse poignée d’autodérision, juste assez pour avoir conscience de leur excentricité ; une cuillerée à soupe de nonsense, forme la plus proche de l’absurde, lequel consiste à développer des raisonnements dénués de sens sous une apparence logique ; l’understatement en fond sonore de manière à élever la litote au rang d’un beaux-arts ; nappez d’une couche d’insinuations indirectes mettant en cause des personnes, de préférence à propos de leur sexualité ; avec cela, une pincée de jeux de mots en pleine conscience de la part d’irrationnel du langage ; ce qu’il faut de private joke pour cultiver l’entre soi, mâtiné d’une bonne dose d’hypocrisie, exercice pour lequel les Anglais n’ont pas à forcer leur nature ; secouez bien le shaker, servez à température ambiante tout en méditant la perfidie prêtée à Albion, avec le sourire complice de manière à mieux faire passer la cruauté sans méchanceté du traitement, et vous comprendrez pourquoi s’exilant en Angleterre, le chevalier d’Eon ne pouvait naturellement s’établir que dans le Middlesex.

L’Anglais a de l’humour, le Français a de l’esprit. Prière de ne pas confondre. Dans le premier cas, c’est considéré comme une marque de civilisation ; dans le second, comme une absence de caractère. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Il et vrai qu’ils n’ont pas le tempérament blagueur. Ce doit être génétique, cette carence. L’Angleterre n’est-elle pas le plus proche des pays lointains. Pierre Desproges prétendait connaître le moyen de distinguer les deux formes d’humour qui dominent l’univers :

« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère. »

On voit par là que ce gentleman était français. Il y a des années de cela, à une période où nos gouvernements étaient sérieusement en bisbille, le plus gros tirage de la presse quotidienne anglaise avait lancé le concours de la meilleure devinette francophobe. Celle-ci l’avait remporté :

« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».

C’est vrai, les Anglais ont de l’humour. Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent.

(Illustration Josh Cochran)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

519 Réponses pour C’est (encore) les vacances, non ?

Sergio dit: à

Défiler à l’ombre, défiler à l’ombre… Ca dépend si c’est le matin ou l’après-midi, faces de tangons !

Evidemment ! Chez eux y en a pas, d’ombre…

Chaloux dit: à

En Angleterre, il pleut tout le temps, les fruits et légumes sont immangeables et la plupart des maisons sont fabriquées moitié en carton bouilli moitié en papier mâché. On se demande d’ailleurs à qui on a pu faire mâcher autant de papier. Le mobilier y est hideux. j’entends encore un antiquaire parisien me dire un jour que le style anglais n’était qu’une parodie des styles français virée au ridicule. Le peuple anglais est traité en esclave, la noblesse y est d’une insolence qui mériterait une Terreur.
Evidemment, les allemands n’y ont jamais débarqué mais les français (les normands) si. Bienheureuse invasion, qui a mis de l’ordre dans une contrée sordidement attardée, posé les bases d’une solide civilisation dans le chaos de hordes abruties,- providentielle invasion qui a permis l’éclosion d’un Shakespeare, d’une Jane Austen, d’une George Eliot, d’un Dickens,d’un Wilkie Collins etc. Les anglais nous doivent tout. Ils le savent. Ils ne nous le pardonnent pas. L’humour anglais n’est que l’avers, le contrepoison, du dépit et de la honte d’un peuple marqué au fer rouge par une domination, une fascination séculaires. D’ailleurs, ils nous reviennent sans cesse. N’est-ce pas Sterne qui disait que dès qu’un anglais possède cinq livres, il va les dépenser sur le continent?

Hurkhurkhurk.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’anglais en dragon Ouborobos, et ses soins d’estomacs avec sa table d’échiquiers en familiarités comptables,!…le sens de l’équilibre,!…of course,!…

…et, les patates chaudes,!…just a moment,!…please,!…
…chaque chose à son casier, dans son temps,…je vous envoie les boulettes de viande, avec les chaudes  » patates « , excellent, avec cette sauce,!…le poivre, franchement, un rien en moins, çà nous ferait un plus pondérer pour nos vins de Bordeaux,!…
…faut pas rêver,!…avec l’esprit de velours,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…c’est pour arracher les coeurs sanguinolents d’amours perdus en £ivres,!…
…sonnants et trébuchants,!…
…les moutons en prêts sur gages,!…à l’entretient sanglants,!…Azincourt pas de prisonniers du tout,…ni haute, ni basse lisse,!…
…des regrets, comme des larmes de crocodiles,!…un pal en gueule,…à la saint Georges,!…etc,!…
…l’humour  » anglais « ,…subir la noblesse des cons,!…Lords,!…en barres,!…d’Ô,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…l’archer en arbalètes,!…percer et mettre à jour, les cuirasses des profits en Bourses,!…
…le prestige en pantoufles,!…etc,…

Polémikoeur. dit: à

Le « cocktail composé d’un mélange »
ne laisse-t-il pas un goût étrange ?
Quant au « Français qui a de l’esprit »,
n’est-ce pas en soi une plaisanterie ?
Spiritournellement.

Bloom dit: à

Rien à redire, Passou, sinon que j’ai le sentiment que ces Anglis/Britanniques-là, sont ceux que l’on rencontre au sud d’une ligne allant grosso modo de Hull à Bristol, partie non-(ex-)industrielle du pays, territoire de la middle-class et bien au-dessus, un peu en dessous.
Les Midlands, le Yorkshire, et le Lancashire sont quasiment un autre pays, peuplé de gens assez directs, préoccupés de politique et de tas d’autres choses humaines.
Shaw résidait certes à Londres mais il était irlandais & protestant & maniait volontiers l’ironie qui fâche, comme son ancêtres Swift: « Those who can do, those who can’t do teach »…
C’est un tout autre visage de l’Angleterre qu’offre Jeremy Corbyn, qui est dans la course pour succéder à Ed Milliband: il souhaite revenir sur la suppression de la Clause IV (nationalisation des moyens de production) supprimée par Blair en 94 et est le parlementaire le moins dépensier de la Chambre des Communes (un peu moins de 9 livres pour une cartouche d’imprimante). Dans un contexte de déliquescence généralisée, il bénéficie d’un large « floowing » disent les gazettes. Corbyn et des millions de rosbifs sont à mille lieu du portrait robot kentien-wiltshirien que vous esquissez. Car comme vous le savez, en Albion, l’essentiel est la classe sociale.

Passou dit: à

Bloom, N’ayiez pas non plus une vision trop exclusivement sociale d’une forme d’esprit qui doit à tant à l’understatement.

rose dit: à

Ouais, deux faces d’un même peuple. On y mange mal, sauf que maintenant on peut manger indien ou pakistanais à Londres à notre plus grand soulagement.
Et puis, versus magnifique ce sont des iliens et donc des marins. Et quels marins ! Un ses inouï de la classe et de l’élégance ; du fair-play.
Je ne sais pas ce que signifie understatement, ni les lettres D-R (quoi qu’ayant compris que cela souligne l’anonymat de l’auteur).

Les amours débilitantes de la famille de la rien, avec les sacrifices qui s’en suivirent.
Ces femmes de fer gantées de velours pourpre, ces petits pois ignobles, d’un vert granny Smith et d’une taille indue, et puis et puis et puis la bibliothèque ronde du british muséum et l’apple pie.

Nous, les frenchies, dominons largement ces insulaires. C’est pour cela qu’ils nous copient.
Mentions spéciales et place à part pour Shakespeare, Ken Loach et les jardins anglais (mais eu égard au degré d’hydrometrie, que reste-il du talent ?

Aller en Angleterre en hiver oui, mais en été pour quoi faire ?

rose dit: à

Ouais
un sens inouï
la famille de la reine

christiane dit: à

Délicieux !

rose dit: à

D-R dominicaine république sur wiki

Ouaip

rose dit: à

Bah, les dicos assimil (ent) understatement à la litote.
Vois plutôt un sens aigu du savoir-vivre, avec l’aigu du réel en filigrane. Un Oscar Wilde nous le raconte ainsi. L’apparence courtoise & policée et le réel sauvage et débridée.

Les anglais sont des français comme les autres.

amertume et désespoire dit: à

« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère.  »

‘Absurdité du monde’ et’ belle-mère’, ce n’est pas la même chose ?

radioscopie dit: à

Article plaisant mais ne correspondant pas tout à fait à la réalité. Se poster sur un trottoir d’Oxford street à Londres et constater combien ces Britanniques ressemblent (hélas) au reste de l’Europe. Quant à l’understatement, dès le vendredi soir, j’ai comme l’impression qu’il se dissout dans les flots de bière.

captain kidd dit: à

« ce sont des iliens et donc des marins. Et quels marins !  »

Vrai -même sur la Tamise toujours une barque de rameurs, une ou deux petites voiles même sous le crâchin ou l’averse!!

rose dit: à

D-R :droit à rien.
Après avoir valdingué à Nantes chez Belles de bitume et la Ruine de Rome (pour les amoureux), j’ai trouvé.
Ce n’est pas libre de droit. C’est droit à rien.

rose dit: à

Macache.
Droit à rien.
Fais tes devoirs.

La bruine de la Tamise oui.
Et l’incendie peint par Turner. Du parlement.

charles dit: à

 » ces Britanniques ressemblent (hélas) au reste de l’Europe. »

pas tout à fait – le cosmopolitisme du Commonwealth ne compte pas pour des prunes

monday lorning fever dit: à

« ils n’ont pas le tempérament blagueur. »

Rigueur (hypocrisie?) anglicane avant de passer au pub ?

Dans Monty Python les Frenchies sont présentés comme des hystériques !

renato dit: à

Ce n’est pourtant pas ardu à comprendre, DR vaut droits réservés.

radioscopie dit: à

charles (10 août 2015 à 8 h 24 min) ferait-il son shopping chez Primark ?

charles dit: à

8 h 34 min

Primark, connais pas

rose dit: à

D’accord pour les Monthy pythons. Et ils nous appellent les froggies.
Mais qui, hein ? qui fait cataclop en cognant des noix de coco l’une contre l’autre ? Les anglais. En fait, ils nous envient notre part émotionnelle. Et nous, pas leur majordome.

Et tchac.

rose dit: à

Renato merci ; but i was connected « Libre de droits ». Et droits réservés c’est pas pareil. C’est pour se préserver.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les anglais sont des français comme les autres,!…
…mes frères à soumettre, par héritage matrimonial,!…
…mon hérault, ferme les yeux pour les Azincourt,…just une formalité entre connivences,!…et la Jeanne d’Arc,!…bourguignonne,!…elle entre sur le bûcher à quelle heure,…pour faire son  » Madonna « , twist-gadget,!…et ses diversions,!…à leurres,!…
…des os pour nos chiens,!…Richard coeur de lion,!…à nos arbalètes pour sarrazins,!…
…etc,!…à l’abordage, à nos galions espagnols, bien gonflés,!…Ô’r,…vandales,!…
…tourné manège,!…les saints aux beurres protestants,!…à nos Georges à liens,!…
…etc,!…envoyez,!…Yes Sir,!…
…toucher/couler,!…au feeling,!…

hildenrath dit: à

après la fraternité, l’amitié :c’est l’humour

Benotte dit: à

« Les anglais sont des français comme les autres. »

Nous le constatons tous les jours dans notre région et il fut un temps où l’ on rencontrait régulièrement le (un ex) rédacteur en chef du Times prendre son café dans un bar à Montcuq.

MORASSE dit: à

Merci sir Passou pour cet excellent « papier »… Vraiment… oeuf corse !

Benotte dit: à

D’ailleurs nous sommes envahit par les anglais et l’ on dit que ce serait comme la revanche de la guerre de cent ans.

Zoon dit: à

« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».

Avouons qu’elle était bien trouvée. Nous avons nos histoires belges, les Anglais peuvent bien avoir leurs histoires françaises.

xlew.m dit: à

Hier deux journaux anglais nous disaient que Shakespeare fumait de la marie-jeanne (deux pipes trouvées dans son jardin), on a daily basis, et qu’il était sans doute cocaïniste également.
Toujours un temps d’avance.
Molière devait se shooter au verre de vin de claret, sans sulfites en plus, avec un éthanol qui ne devait pas grimper plus haut que 6,02°.
Pas étonnant que Morand préférait Londres pour écrire ses sonnets.

Polémikoeur. dit: à

Non, sans blague,
à part les joyeuses
et banales généralités
sur les uns et les autres,
qui incarnerait le mieux
« l’esprit français »
contemporain ?
Rironiquement.

radioscopie dit: à

Chaloux dit: 10 août 2015 à 9 h 58 min
Une pensée pour l’immortel Smolett.

Please, à « l’immortel », rendez son aile !

jane dit: à

‘Shakespeare fumait de la marie-jeanne (deux pipes trouvées dans son jardin)’

et son grand-tante faisait de la vélo en nuisette (on a retrouvé le charpente dedans son back yard tu vois)

hildenrath dit: à

je n’aime pas le requisit d’humour ou d’esprit à tous propos sans la perspective qui permet de voir tout le paysage ;lacruauté pour la cruauté, non merci

Attila dit: à

Sous-entendu pour l’un, et Droits réservés pour l’autre, rose…

la plume de ma tante dit: à

Je ne reconnais pas dans ces descriptions éclectiques de l’Angleterre, le pays qui est le mien depuis presque 40 ans…des clichés paresseux et fatigués et surtout un manque quai-total de curiosité…on y mange mal, on y est déprimé (a cause du brouillard en purée de pois et de ce crachin qui ne s’arrête jamais), l’humour est ce qui nous empêche de nous suicider en masse etc itou…bref, c’est un pays qui est vachement proche de vous mais tellement loin et étranger en même temps, même si le maire de Londres peut se vanter d’être aussi le maire de la 6eme ville de France, que des anglais gagnent le Tour de France maintenant et que le championnat de foot anglais a un fort contingent français…mais c’est peut-être mieux ainsi…gardez vos certitudes et les anglais seront pour toujours et a jamais une énigme enrobée de mystère pour vous (un autre Churchillisme par le grand homme a propos de son adversaire Clement Attlee)…

bref dit: à

Polémikoeur. dit: 10 août 2015 à 9 h 45 min

Non, sans blague,
à part les joyeuses
et banales généralités
sur les uns et les autres,
qui incarnerait le mieux
« l’esprit français »
contemporain ?
Rironiquement.

Polémikoeur, si j’osais: JC???
je sais c’est triste!

Soplyak dit: à

@ Chaloux : indication bibliographique pour vs sous le fil Pontalis

Chaloux dit: à

Merci, je vais faire une petite virée dans les librairies cette semaine.

Polémikoeur. dit: à

Exact qu’il faille oser
pour montrer de l’esprit,
sans oublier pour autant
l’avertissement d’Audiard !
Reconnaissement.

hildenrath dit: à

c’est un louable souci de ne pas vouloir vexer les autres et une moindre mesure de prudence de s’en tenir à l’understatement , ; il ne faut pas voir partout de l’hypocrisie lorsque c’est plus compliqué

Ar/émise dit: à

On ne choisit pas sa coupe et j’ai une crête (parfaitement). Pinsons et corbeaux.

Polémikoeur. dit: à

Toujours est-il
que l’ombre n’est pas
tellement caractéristique
de défiler sur les Champs-Elysées !
Paradistinctement.

hildenrath dit: à

le hasard choisit très bien les protagonistes ,Sir passou du hasard;

Chaloux dit: à

Je viens de lire le petit article de Millet sur Louis-René des Forêts. Ce qui m’y frappe particulièrement c’est le décalage qui existe entre les référents affichés de Millet et ses origines -j’entends par « origines » son ascendance littéraire- véritables. Maquillage de scène, ruse de guerre.

Polémikoeur. dit: à

Comment accorder choix et hasard ?
Nécessitairement.

la plume de ma tante dit: à

Un bel exemple , a mon humble avis, de cet under-stated humour dévastateur (aka put-down) est la remarque faite par Ginger Baker, le batteur légendaire de Cream, a propos du talent supposé ou réel de son front-man un certain Eric Clapton : quand il était avec nous, Eric jouait du jazz, c’est juste qu’il ne savait pas…

coup de chaud dit: à

s’agit-il de l’Angleterre ou du Royaume-Uni, parce qu’il y a quand même beaucoup de différences entre les 3 nations

Chaloux dit: à

Ce pauvre Alba a dû faire une syncope.

Chaloux dit: à

Il y a parfois quelque chose de pathétiquement comique, ou de comiquement pathétique, dans l’empilement des noms qui compose le sommaire des revues à paraître.

charles dit: à

 » Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent. »

c’est d’autant plus drôle d’autant plus que ça doit être réciproque

cqfd dit: à

« un pays qui est vachement proche de vous mais tellement loin et étranger en même temps, »

et inversement

antonio dit: à

« Rien à redire, Passou, sinon que j’ai le sentiment que ces Anglis/Britanniques-là, sont ceux que l’on rencontre au sud d’une ligne allant grosso modo de Hull à Bristol, partie non-(ex-)industrielle du pays, territoire de la middle-class et bien au-dessus, un peu en dessous. »

On parle des anglais, Bloom, pas de ces peuplades exotiques proches du mur d’Hadrien que l’oeuvre civilisatrice des franco-normands a à peine effleuré…

Attila dit: à

« C’est (encore) les vacances, non ? »

Non, pour certains, comme moi, elles n’ont pas encore commencées !

geo dit: à

 » il souhaite revenir sur la suppression de la Clause IV (nationalisation des moyens de production) »

Voilà un leader travailliste qui a de l’avenir et une vision claire du futur: la nationalisation des moyens de production a tellement bien marché partout qu’il y a une urgence évidente à la remettre en place partout et vite!

Ueda dit: à

Le Quarto réunissant les oeuvres de Des Forêts, c’est la bonne nouvelle de l’été.

Ueda dit: à

Les Anglais, c’est des gentlemen qui préfèrent voir la frontière à Calais qu’à Douvres.
Les Français, c’est des braves types qui disent: Yessir.

la plume de ma tante dit: à

geo dit: 10 août 2015 à 13 h 22 min
» il souhaite revenir sur la suppression de la la nationalisation des moyens de production a tellement bien marché partout qu’il y a une urgence évidente à la remettre en place partout et vite! »

Je crois que Jeremy Corbyn pense plutôt a renationaliser le secteur de l’énergie et des chemins de fer (qui ont été privatisés par la dogmatique Mme Thatcher , pour l’énergie et l’eau, et par John Major, son héritier taré pour les chemins de fer)… résultat des courses : le train est très cher ici et personne parmi les compagnies de chemins de fer n’y voit d’intérêt à investir long-terme quand leurs benefs sont tous a court-terme…quand a l’énergie, on parle de vieilles personnes qui doivent choisir entre se nourrir et se chauffer en hiver…perso, je suis d’accord pour les renationaliser…les secteurs de l’eau, l’énergie et du transport en commun sont des utilités qui doivent être gérés pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes, souvent basés dans les paradis fiscaux…

Ueda dit: à

Que diriez-vous, Abdelkader, d’être vous-même nationalisé afin d’être géré pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes?

J’ai ma petite idée sur le lieu et le costume (chamarré) qui vous serait accordé…

— C’est encore les vacances, huhuhu

geo dit: à

Plume de ma tante, quel besoin de reposer le principe général des nationalisations s’il s’agit de régler trois problèmes ponctuels? A mon avis aucun, sinon des arrière pensées qui ne me disent rien de bon…

By the way, le train est très cher en France aussi…

antonio dit: à

« Je viens de lire le petit article de Millet sur Louis-René des Forêts. »

Tu pourrais le mettre en lien Chaloux…égoïste!

daniel dit: à

la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 13 h 43 min

mais geo comme ueda trouve trouve moderne que des gens crèvent de faim et de froid

antonio dit: à

pardon, je n’avais pas vu que le divin Passou l’avait mis en marge!

radioscopie dit: à

la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 13 h 43 min
« …l’énergie et du transport en commun sont des utilités qui doivent être gérés pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes, souvent basés dans les paradis fiscaux… »

L’avantage, à Londres, c’est que les « paradis fiscaux » sont à portée de Tamise : la City, 5ème paradis fiscal du monde ! Mais, il est vrai, on peut trouver toujours plus avantageux…

la plume de ma tante dit: à

Ueda dit: 10 août 2015 à 13 h 49 min
Que diriez-vous, Abdelkader, d’être vous-même nationalisé afin d’être géré pour le bien commun et pas pour celui d’actionnaires anonymes?

J’ai déjà été circoncis, merci a vous…et comme le grand Georges, je ne le montre qu’a mes femmes et à mon docteur…

‘…C’est encore les vacances, huhuhu…’

bizarre, z’avez le même hululement que le garde-champêtre…des rumeurs circulent que vous seriez les deux fesses du même c ul ?

B dit: à

13h53 C’est ainsi, il faut afin de garantir la croissance de l’enrichissement des plus riches que les pauvres continuent leur effort d’appauvrissement.

antonio dit: à

« De manière instructive, une source du ministère des Finances indique que près de 9.000 contribuables ( 8.872 exactement, soit 3% des redevables ) ont pu bénéficier du dispositif du plafonnement ISF pour 2014 dans des conditions plus pénalisantes pour l’Etat que ne l’était l’emblématique bouclier fiscal de l’ancienne majorité. »

Sur le fond cela ne me choque pas que personne ne puisse payer en impôts plus de 75% de ses revenus…mais c’est savoureux quand on se souvient des glapissements qu’avait provoqué le bouclier fiscal de Sarko…

Trouvetout dit: à

Géo va sûrement nous trouver la trace de toutes les nationalisations qui ont été des échecs et de toutes les privatisations qui ont été des succès.

Idéologie quand tu nous tiens.

B dit: à

sinon des arrière pensées geo

La pensée se pose et propose souvent en arrière front, annoncer sans avoir calculé auparavant les retentissements jouxte l’irresponsabilité ensuite que la pensée vous assaille alors que vous déchiffrez tout juste le message d’un projet de réforme important est un phénomène tout à fait normal et que des pensées se forment instantanément en prévoyant des effets qui ne sont pas clairement énoncés ou développés par l’annonce reste encore légitime, chacune des parties en présence défendant des intérêts différents selon son appartenance, sa situation dans la géographie sociale, sa position fortifiée ou fragile, de gestionnaire ou de géré. Les nationalisations ne sont-elles pas un procédé de réappropriation et ou de recapitalisation de sociétés plus ou moins florissantes. Quand elles sont en difficulté, c’est une façon de les sauver; quand elles sont bénéficiaires et gourmandes, une façon de réguler on l’espère en faveur des citoyens avec en vue une gestion saine pour l’état.

Abasourdi dit: à

« 8.872 exactement »

Il est absolument effarant de voir qu’en France il y a encore 8872 contribuables soumis à l’ISF qui ne sont pas foutus de trouver un bon conseiller fiscal.

B dit: à

N’était-il pas proposé de taxer à 75% ce qui dépassait le million d’euros de revenu? A d’autres époques certains pays dont les USA l’ont fait, il s’est avéré que l’esprit de solidarité des très riches ne s’étend pas jusqu’à l’acceptation de cet effort souhaité, soit qu’ils n’ont pas confiance en la gestion de l’état soit qu’il ne s’estime redevable d’aucun impôt supplémentaire mais au final il semblerait que proportionnellement la France moyenne et moyenne sup paie plus qu’eux, il y a même des milliardaires qui se débrouillent si bien qu’ils ne s’acquittent que d’une misère quant à l’évasion, mieux vaut ne pas tenter de comptabiliser.

geo dit: à

Mon cher Trouvetout, mon semblable, mon frère..Je ne nie pas qu’une nationalisation ou une autre forme d’intervention publique (ma préférence, car la nationalisation génère de la bureaucratie) peut se révéler efficace pour répondre à une situation donnée, mais dans le cas présent il semble qu’il s’agisse de la reposer en principe général de gestion de l’économie, ce qui est évidemment une aberration…

Ueda dit: à

daniel dit: 10 août 2015 à 13 h 53 min

Je suis sûr que vous faites tout ce que vous pouvez pour ces pauvres gens, daniel!
Respect.

Jéjé dit: à

antonio dit: 10 août 2015 à 13 h 59 min

Chaloux dit: 10 août 2015 à 14 h 39 min
@Antonio
Le doux Pierre assouline l’avait déjà mis en lien (sur la droite, ses twittes).

Temps de réaction pour un plantage : 40 mn.
Le melon en chef ne fait aucun progrès.

Ueda dit: à

la plume de ma tante dit: 10 août 2015 à 14 h 10 min
et comme le grand Georges, je ne le montre qu’a mes femmes

Hem, hem.

daniel dit: à

Ueda 14 h 43 min

Pas autant que vous et vos chers amis!

diplomatiquement dit: à

grâce à closer geo ueda le ciel s’éclaircit

B dit: à

14h45 ça le regarde, enfin je préfère cette attitude concernant ce point de détail à une disponibilité expansionniste.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

Floc’h a sûrement une idée là-dessus. On apprend que les Crawley vont réduire leur domesticité à Downton Abbey au point de descendre eux-même à la cuisine pour s’y préparer un sandwich… Tout fout le camp.

radioscopie dit: à

Chaloux dit: 10 août 2015 à 14 h 39 min
« Le doux Pierre assouline… »

Remarque qui sent le toiletteur ami des bêtes.

la plume de ma tante dit: à

B dit: 10 août 2015 à 14 h 54 min
14h45 ça le regarde, enfin je préfère cette attitude concernant ce point de détail à une disponibilité expansionniste.

Ca depend de la conjoncture economique et autre…en temps recessionistes et austères, la prudence économique voudrait que l’on suive une politique de retranchement…quand et si le beau fixe reviendra (on ne sait jamais hein), la même prudence autoriserait une relaxation de ce retranchement et une meilleure disponibilité expansionniste, comme vous le disiez si bien plus tot…en bref et à la base, c’est une question d’élasticité et de souplesse de la demande ainsi que de l’offre…

coup de chaud dit: à

le PQ viré pleurniche,se pose en victime expiatoir et trouve des âmes compatissantes par ailleurs, ici on dit bon débarras

Sergio dit: à

amertume et désespoire dit: 10 août 2015 à 8 h 10 min
L’humour français se rit de ma belle-mère. »

Oui enfin là faut être gonflé, déjà…

hildenrath dit: à

se moquer de la bellemère est un standard français mais il y a manière et manière, comme de sourire des anglais qui ont eu d’excellents psys euxaussi

Sergio dit: à

Non mais l’esprit c’est pas un manque de caractère ! L’esprit, c’est quand on réfléchit. Remarque…

Parce que si on y va par là le mec qui plonge du dix mètres il a toute la montée pour réfléchir…

Sergio dit: à

hildenrath dit: 10 août 2015 à 16 h 07 min
se moquer de la bellemère est un standard français

Ben oui c’est pour cela que les rois de France se mariaient à l’étranger il étaient sûrs qu’elle était bien gardée… Après on dit qu’ils étaient pas bons !

coup de chaud dit: à

un blague écossaise:
Un écossais est dans un taxi. Soudain, dans une descente, les freins lâchent? Arrêtez-vous, hurle l’écossais au chauffeur. Impossible, répond celui, nous roulons droit à la catastrophe. Alors, arrêtez au moins le compteur

la plume de ma tante dit: à

J’imagine que cette brillante initiative de Tel-Aviv-sur-Seine sera vraiment complete si la maire de Paris prévoyait aussi une version miniature de Gaza, juste derrière une muraille, complète avec buildings, écoles et habitations détruits et gamins estropiés…parfois je me demande ce qui les prend et s’ils vivent sur la même planète que le restant de l’humanité…

rose dit: à

Non c’était pour agrandir leur territoire. One & two tant qu’à rien y comprendre si c un étranger tu sais au moins pkoi.

Et la gestion des biens communs par des acteurs locaux ?
Développez vous tragedy of commons during holidays ?

> Attila j’espère ds pas trop longtemps quand même pour vous…

Doux mais aussi timide passou.

rose dit: à

C’est très vache pour les écossais.
Un lien de famille ?
Ai qu’une envie, dire « aboule le peze ». C’est les vacances, non ?

Passou dit: à

Mais Chaloux de 11.35, en quoi est-ce contradictoire, voire paradoxal, d’avoir été nourri au lait des Anciens, des moralistes du Grand siècle, de Bernanos et d’autres encore et de payer sa dette à Leiris, Quignard et surtout Des Forets, surtout quand, comme Richard Millet, on a eu la chance de les connaître, de leur soumettre ses premiers textes ? On évolue, non ? Encore que là, l’évolution n’impose même pas, comme c’est le cas de parfois, de reniement.

Attila dit: à

rose, je travaille quand les autres sont en vacances et inversement…

Widergänger dit: à

Mais vous fatiguez donc pas avec Chaloux, Passou.

Chaloux, faut qu’y cause, alors y cause y cause pour dire le plus clair de son temps n’importe quoi. Y cause tellement qu’on a du mal à imaginer comment il réussit à lire 8 livres par mois (bas régime, attention…!). Mais le Millet, y l’a jamais lu ! Y a jamais lu non plus Ostinato. Et il a 49 ans le pauvre !

Widergänger dit: à

De toute façon, Richard Millet, il a aucune chance avec Chaloux. C’était longtemps un prof de collège comme moi. Alors ! Il a aucune culture pour ce brave Chaloux qui aligne les 20 livres par mois. Minimum (régime de croisière)… C’est comme Maryline Monroe, y lit beaucoup mais y comprend pas tout…

Chaloux dit: à

Pierre Assouline, je ne voulais pas mettre en cause les propos de Richard Millet, qui est à la fois un grand styliste et un homme extrêmement courageux, ce qui, même s’il est difficile de l’approuver dans tous ses raisonnements, le rend d’autant plus estimable. Simplement, il me semble qu’un écrivain présente des références officielles, de salon, en quelque sorte, qui lui servent tout à la fois de monnaie d’échange avec ses contemporains, – et de masque (« Tout homme supérieur a besoin d’un masque »), qu’il est très légitime qu’il mette en place s’il le juge utile, et qu’il lui est peut-être indispensable de mettre en place. Restent les références secrètes, celles que le bon lecteur détecte au fur et à mesure de sa lecture de l’œuvre, (sans doute aussi l’écrivain lui-même en cours de rédaction, qui peut en être le premier surpris) mais le moins qu’on puisse dire c’est que ces deux listes coïncident rarement. Une grande partie du jeu de la lecture consiste d’ailleurs à mettre au jour cette seconde liste et jusqu’à un certain point, d’en conserver le secret.

Quant à célébrer Leiris, Des Forêts, Quignard, évidemment. Et quant à évoluer sans cesse, « Regarde-moi qui change ! ».

Chaloux dit: à

Je vois qu’Albablabla, quoique très fâché, va bien.
Je respire.

Widergänger dit: à

En plus d’être bête et méchant, on sait maintenant que Chaloux est un tantinet paranoïaque…

rose dit: à

Ah été indien et hors saison Attila…je vous rejoins bientôt sur ce trip là, hé hé !

Poncif éculé sur Marylin WdG ! Être prise pour un cul quand tu as une tête c’est une tragédie : vous voulez pas que je ressorte son journal sur la commode de ma grand-mère à côté de Mantegna pour la consolation ?

Mon correcteur automatique a écrit « être prise pour un culte ». Waouh il pense !

Widergänger dit: à

C’est probablement qu’il a le culte du cul…! Faut demander à Chaloux, le cocu du culte…

rose dit: à

C’est un très grand lecteur et un grand penseur notre chaloux. Mon correcteur automatique écrit chaloupe. Il n’a guère tort sur ce coup là.
Mais -ô drame- lorsqu’il picole, sa pensée perd de sa clarté.

Voilà.

rose dit: à

Être anti-culte c’est plutôt noble.

Widergänger dit: à

Mais -ô drame- lorsqu’il picole, sa pensée perd de sa clarté. (rose)
________
Pas que quand… Ses vingt livres par mois lui donnent le vertige des grands espaces…

rose dit: à

C’est vrai. Ta vie sexuelle t’apporte le calme.
Et puis tu commences à respirer l’homme heureux.
Moi je trouve que tu évolues en bien.
Reste la bibine.
Là, je vois pas autre que abstème.
Et que tu reprennes les cordons de la bourse.

Anmého !

Chaloux dit: à

Rose, je suppose que votre phrase signifie que c’est votre « correcteur » qui s’irrigue déraisonnablement. Je ne bois que de l’eau et du jus de citron.

rose dit: à

>Widergänger
Pas de quoi se moquer : c’est. Génial les grands espaces. Et vous aussi lisez beaucoup.

Parfois, lire c’est respirer et écrire c’est vivre.

Moi je ne me moque pas de lui et il a un excellent esprit de synthèse plus la mémoire des événements plus une excellente connaissance historique.
On peut le questionner plutôt que le dégommer.

calculette dit: à

« Ses vingt livres par mois  »

c’est pas 20 livres par semaine?

Widergänger dit: à

Et il paraît que Chaloux saurait lire… Je comprends qu’il ait besoin de 20 livres par mois. C’est comme la baignoire qui se remplit au fur et à mesure qu’elle se vide…

rose dit: à

Eau + jus de citron va bene.
Cessez -tous- la bibine. Correcteur et autres avec affinités. Croyez-moi. Vous convaincrez dès lors.

Widergänger dit: à

Non, moi, je ne lis pas. C’est Chaloux qui l’a dit…

yourcenar dit: à

Chaloux nous les brise menues

Widergänger dit: à

À ce stade là on ne compte plus en semaine ou en mois. Don Quichotte ne regarde pas à la dépense…

chrys dit: à

Rose dit: 10 août 2015 à 18 h 20 min
Poncif éculé sur Marylin WdG !

Exact

Sergio dit: à

« l’armée allemande de défiler à l’ombre ». »

Mais quand ils sont partis, ils l’ont reredéfilée dans l’autre sens alors ? En remontant !

Chaloux dit: à

Albablabla, un seul conseil : tu devrais faire de l’esprit UNE FOIS et ce que ce soit la bonne.

que sais-je dit: à

Les Écossais préfèrent leS Français aux Anglais ( qui les ont colonisés), non ?

rose dit: à

Évoluer ce n’est jamais renier. C’est vivre avec en réussissant à être heureux. Un tour de force, ce me semble.

B dit: à

Moi qui change. Chaloux.

Vu d’ici aucun changement mais la première impression et celles qui ont suivi ne fournirent pas l’effort de se mieux présenter, sale impression pour tout avouer. Quelque chose de l’être supérieur qui un peu comme son amie Daphnée se dégage aisément des règles morales parce qu’ils le peuvent ou le dissimulent habilement et obtiennent à la lumière la reconnaissance de leurs pairs . Un grand explorateur qui trouve l’équivalent à ces incessants voyages dans une infinie amoralité et une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle dont on peut dans l’interligne découvrir la constance à l’œuvre. On ne peut pas dire de vous Chaloux que les scrupules vous embarrassent à moins que qui vous savez et moi soyons des parias ( baffoué?) et ne méritons que ce que vous nous laissez à méditer sur les exemplaires de votre type car hélas j’imagine que vous vous réunissez en groupuscule sectaire pour défendre et disserter de vos trouvailles littéraires qui elles-mêmes exposent de belles et grandes idées passées au prisme d’immense sensibilité . Important, le discours. Ceci dit je ne vous entends pas,, n’ayant d’ailleurs jamais connu la joie de vous apprécier musicalement alors que tant d’élogieuses critiques furent et sont peut-être toujours produites, je vous hais et vous assimile à quelque chose proche du néo-nazi, mais je pense que cette idée ne vous dérange pas plus que vous me semblez l’être.

Widergänger dit: à

On parle de l’humour anglais et français. Mais on oublie l’humour américain.

Donald trump est la dernière « plaisanterie » made in US

rose dit: à

Vous lisez autant et vous permet se tout autant et de manière autonome vous aussi. C’est une grande chance pour nous de vous avoir ici ensemble les deux. Même d’autres. Nous faites pas le combat des chefs avec des lames de rasoir aux pattes. On n’applaudira pas. Ni nous n’épongerons le sang au sol.

Il lit beaucoup il lit beaucoup. Ah si cela pouvait étancher sa soif !

Sergio dit: à

Widergänger dit: 10 août 2015 à 18 h 36 min
C’est comme la baignoire qui se remplit au fur et à mesure qu’elle se vide…

Faut pas rire avec ça. C’est avec des horreurs pareilles qu’on redouble sa seconde comme qui rigole, justement… Au moins avec les douches on n’est pas emm…

rose dit: à

Et vous pensez tout autant (WdG)

Polémikoeur. dit: à

Historiette :
(d’après http://www.slate.fr/story/104826/
god-save-queen-abdallah-elizabeth-lecon-conduite)

« Que se passe-t-il quand un prince d’Arabie Saoudite
soupçonné de misogynie rend visite
à la reine Elizabeth II ? »

En septembre 1998, la reine Elizabeth II
invite le prince héritier (à l’époque) Abdallah(*)
au château de Balmoral et lui demande
s’il souhaite visiter sa propriété.
D’abord hésitant, le futur roi accepte.
Les Land Rover royales sont garées devant le château.
L’interprète monte à l’arrière, le prince,
à la place du mort.
Ni une ni deux, Elizabeth II grimpe côté conducteur. Elle a dû se tromper de place avec la manie
des Anglais de tout mettre à l’envers,
le volant à droite et la route à gauche !
Sa Majesté ferme la porte et démarre.
Elle fait un tour sur les grands chemins
de la résidence et emprunte à toute allure
une petite route escarpée typique à l’Écosse.
Le pied sur l’accélérateur, sans lâcher le fil
de la conversation, Sa Majesté appuie, appuie,
appuie sur le champignon. N’y tenant plus,
le prince se retourne vers son interprète
et lui dit à peu près ceci :
«Dites à la reine que je l’implore de ralentir
et de se concentrer sur la route devant elle !»
Il monte officiellement sur le trône en 2005
et règne jusqu’à ce qu’une pneumonie l’emporte
dix ans plus tard. En 2011, il accorde le droit
de vote (et l’éligibilité) aux Saoudiennes
pour les élections municipales, les seules
en vigueur en Arabie Saoudite, mais elles
ne peuvent toujours pas y conduire librement.
Rovereginarieusement.

(*) mille sabords ? (référence tintinesque,
s’il est besoin de le préciser ici).

Widergänger dit: à

UNE FOIS et ce que ce soit la bonne. (Chaloux)
_______
Y doit être d’origine belge, une fois… Ah, et ce que ce soit, ce que ce soit belge…!

Sergio dit: à

Je suis sûr que statistiquement, il y en a un qui va bien trouver le moyen de sauter directos comme le chat botté de l’affaire de la baignoire à la rue Lauriston… Autant prévenir que guérir !

Chaloux dit: à

Le pot à cornichons assoulinien est en ébullition!

Widergänger dit: à

Le pot à cornichons (Chaloux)
_______
Il la ressort tout le temps celle-là… Y doit en avoir un sacré stock à éculer.

rose dit: à

Bah B.vous êtes bien trop le nez dans le guidon pour le voir évoluer.
De l’extérieur c’est prégnant.

Et puis, vous commettez de trop grossières erreurs pour vous l’attacher alors que vous avez saisi l’extrême sensibilité. Une des vôtres -dicible- étant de ne penser qu’à court terme.

Bien sûr qu’il change : vous lui donnez un équilibre qu’il n’avait pas seul.

B dit: à

Oui Chaloux, on a d’ailleurs coutume de boire le vinaigre avant d’attaquer les fruits.

Widergänger dit: à

rose dit: 10 août 2015 à 18 h 52 min
Bah B.vous êtes bien trop le nez dans le guidon pour le voir évoluer.
De l’extérieur c’est prégnant.
______
Il est passé de do à fa ; fa fa…dièse

B dit: à

18h52 ingrédient unique qui alimente sa fibre non-avouée et sadique. Lui ai conseillé de se faire soigner mais pourquoi un homme qui est satisfait sur quasi toutes les lignes de sa vie irait consulter un psychiatre, en quoi consisteraient les motifs de consultation:_ suis liée à une femme qui m’indiffère et que cependant je ne suis pas contraint de fréquenter sachant à tout instant qu’elle vit encore, j’ai accidenté sa vie jadis de façon très sérieuse mais m’en éprouve aucun remord, je la laisse choir et se démener avec sa condition tout en ressentant la vague sensation de l’escroquer quelque part, j’ai une vie bien remplie, ne manque d’aucun moyen et ne la perçois qu’en tant que filigrane à peine gênant et si peu encombrant. Pour conclure son sort n’est pas de mon ressort en dépit d’un certain bénéfice que j’ai génialement trouvé à tirer de ce lien qui ne s’abolira qu’à la mort de l’un de nous deux. Elle me déteste, je m’en fiche, qu’en pensez-vous?

Zoon dit: à

On parle de l’humour anglais et français. Mais on oublie l’humour américain. (Widergänger)

On oublie aussi l’humour canadien, au moins en la personne du grand Stephen Leacock, le frère spirituel de notre Alphonse Allais.

Polémikoeur. dit: à

Pourrait-on dire que l’humour, quand il est
pertinent d’en parler, perle d’un contexte
comme la nitroglycérine de la dynamite
par forte chaleur ? (De quoi stimuler
les capteurs des grandes écoutes !).
L’esprit serait plus souvent affaire
de gymnastique, une façon d’exercer
l’éponge à neurones, d’en meubler
des blancs tout en y stockant
de quoi briller en société.
Conséquence contre préméditation,
s’il faut un critère de tri.
Paupérissablement.

talon.net dit: à

‘Selon plusieurs médias britanniques, impossible de trouver une bonne baguette dans la capitale française’ (lemonde.fr) Qu’ils mangent de la brioche !

Sergio dit: à

Non mais un pot à cornichons c’est en dépression ! A preuve c’est qu’il faut tirer comme un beuf su le caoutchouk ! Plus fort que la mule de Clopine… Les éléphants de Rose !

Sinon ben on mange pas, hein…

B dit: à

polémikeur, l’humour ressemble plus à un adoucissant pour textile qu’à un explosif, un pas de côté pour s’extraire des pires contextes et pouvoir en rire comme un spectateur s’amuse d’un Vaudeville alors que les protagonistes aux prises avec la réalité y vivraient du drame. Souvent je me suis dit que j’en manquais, l’humour est un démineur.

Polémikoeur. dit: à

Peut-être pas besoin d’humour
pour qu’il y ait des trous
dans le linge
mais, quand ils sont là,
ne les met-il pas en évidence ?
Jourdelessivement.

B dit: à

Pour avoir plus souvent recours à l’ironie je n’en ressens pas moins la préciosité de l’humour, il nous sauve de bien des blessures et parvient à conférer aux évènements une mesure différente, c’est un exercice toutefois qui demande un certain sens de l’humilité, une bonne dose d’adresse, un peu l’opposé de l’égocentrisme, il n’est pas automatique. Resituer la scène dans un autre contexte que celui où elle se déroule, l’extraire pour en percevoir l’aspect universellement dérisoire. Pas mal cet effet boomerang de la citation, retour à l’envoyeur.

B dit: à

Une revanche aussi sur nos propres déboires en ne leur accordant pas le droit de détruire nos positions initiales, posséder le sens de l’humour c’est avoir acquis la possibilité ne pas se laisser engloutir par l’évènement ou l’adversité.

Tumulus dit: à

L’espérance de vie décroit au fur et à mesure que la population augmente.

Laquelle doit suivre une forme en cardiogramme avec entrée statistique à l’occidentale à son plus bas (campagne d’Egpypte); si on pose l’existence d’une monnaie virtuelle nommée endettement des ménages, elle est riche à suivre économiquement.

Polémikoeur. dit: à

Aucun remède contre l’adversité,
fondé sur son retournement,
qui ne soit consommable
sans modération,
à condition
de ne pas l’utiliser
contre plus démuni que soi
et manquer ainsi de « fair play ».
Flottablement.

B dit: à

un adversaire plus faible que soi n’est pas un adversaire, tout au plus un importun, un freluquet, un emmerdeur. Le mieux dans ce cas consiste à laisser passer la balle en la pensant out.

B dit: à

Et puis le fair-play c’est savoir perdre et serrer la main du victorieux sans aller lui chercher querelle dans le vestiaire ou revendiquer un point qui de toute évidence vous échappe.

geo dit: à

 » je vous hais et vous assimile à quelque chose proche du néo-nazi, mais je pense que cette idée ne vous dérange pas plus que vous me semblez l’être. »

Proche du néo-nazi alors que Chaloux a avoué avoir TOUJOURS voté à gauche…

Bérénice, vous rendez-vous compte des prolongements insoupçonnés de votre affirmation? Les lignes bougent!

Ueda dit: à

B dit: 10 août 2015 à 19 h 03 min
Elle me déteste, je m’en fiche, qu’en pensez-vous?

Qu’en pense-t-elle?

— Chaloux est un lettré, et il n’est pas de droite.

Moi, l’étiquette de néo-nazi ne me gêne pas du tout, pourvu qu’il y ait du vin (pas n’importe lequel), des livres et de la conversation.

B dit: à

Je ne pensais pas à ses opinions politiques dont je n’ai que faire, c’est une affaire personnelle qu’il situe à moins qu’il manque totalement de mémoire d’objectivité et qu’il nie persister dans la sécheresse affective et une bonne dose de malhonnêteté . Dans le même ensemble que d’autres puants en circulation.

Ueda dit: à

Zoon dit: 10 août 2015 à 19 h 05 min
en la personne du grand Stephen Leacock

Le grand X, l’immense Y.
Zoon, vous parlez comme notre ami Bloom.

(Bloom, le sujet du jour est votre rayon, vos lecteurs attendent une plus-value!)

Ueda dit: à

B dit: 10 août 2015 à 21 h 39 min
Dans le même ensemble que d’autres puants en circulation.

Des-noms, des-noms!

Ne sommes-nous pas tous, dans notre décision d’intervenir ici, « un même ensemble »?

C’est Clopine qui un jour a soulevé la question du « nous », elle n’a reçu que railleries, ce n’est pas très juste.

B dit: à

Et puantes, évidemment, peut-être vous même, vous réclameriez de ce club select et déliquescent si le crime restait impuni.

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 10 août 2015 à 21 h 45 min
Ciao baci baci

C’est pour moi?

Mon univers bascule.

Ueda dit: à

B dit: 10 août 2015 à 21 h 47 min
peut-être vous même, vous réclameriez de ce club select et déliquescent si le crime restait impuni.

C’est pas un peu dur, B., de se voir ainsi désigné comme criminel?

humour français dit: à

Mon ambition serait de créer un style qui donne l’impression d’un monde qui croule sous la poussière… Widergänger: 9 août 2015 à 14 h 19 min

B dit: à

Ueda non, je ne me sens pas solidaire de cet ensemble si c’en est un . Je le vois plus comme un aggloméré, une matière artificielle où se perdent des éléments sympathiques parasités par d’autres d’une nature viciée.

B dit: à

Ueda bien que ce genre de pensée ne constitue pas le fond de mon tableau de bord, il m’est arrivé de penser en certaines occasions que si le crime n’était pas passible d’une peine variable selon sa qualification, je n’éprouverais peut-être aucun remord à devenir criminelle.

Ueda dit: à

B dit: 10 août 2015 à 21 h 55 min
il m’est arrivé de penser en certaines occasions que si le crime n’était pas passible d’une peine variable selon sa qualification, je n’éprouverais peut-être aucun remord à devenir criminelle.

Ouf!
Je me sens mieux.

Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: à

C’est l’histoire de Toto qui est à table avec son père et sa mère.

Il se tourne vers son père : « Dis, Papa, fais le chien…

– mais non, je n’ai pas envie…

– si, Papa, si, vas-y, fais le chien s’te plaît

– Bon, (soupir), d’accord : wouaf, wouaf

– Mais non, mieux que ça, tu sais bien Papa, le gros méchant chien s’te plaît

– bon, allez, d’accord : Grrrrrrr… ouah…. GrRRRRR… WOUAHWOUAHWOUAH…. GRRRRR… »

Alors Toto, se tournant vers sa mère :

« Mais c’est qu’il mordrait, ç’con là ! »

(bon, d’accord, je sors).

B dit: à

C’est pas un peu dur, B., de se voir ainsi désigné comme criminel?

j’ajoute que ces mots ne se posent pas sur ce non-lieu.

Ueda dit: à

Humour anglais.

Combien ont pensé « pléonasme »?

Levez le doigt!

B dit: à

Mon univers bascule.

Oh elle a du se faire basculer par un bel italien, c’est l’été et les corps se mélangent plus rapidement qu’en hiver!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’esprit scientifique  » anglais « ,!…

…à une certaine époque,!…ils réalisent de la farine avec des momies,…pour nourrir des vaches sélectionnées,!…

…à table,!…avec nos steaks  » Pharaon « ,!…la folie des glands à grandeurs,!…avec nos sémites des  » bourses « , à Londres,!…
…les juifs et les anglais,!…mains dans la main,…à la recherche de la potion magique pour perfide couple-moteur,!…

…je suis Laurel, tu est Hardy,!…les fesses en l’air,!…pour faire  » trombones à trublion « ,!…
… » touchez pas au magot « ,!…of course,!…Ben-Hur,!…çà nous roule,!…à du combien,!…
…le nerf de la guerre,!…les diversions,…encore à se mettre,!…à nos glaces vanille moka pistache, toutes ces boules, de quoi perdre la tête à Harry Potter,!…
…le guidon en main, pour s’endormir au chaud,!…
…etc,!…Ben voyons,!…

la vie dans les bois dit: à

« Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent »
C’est tout simple, le président italien conseille aux jeunes de lire des livres… de Churchill.
Les amoureux du ciel ont rendez-vous avec les étoiles. Splendeur.

Chaloux dit: à

Pauvre Béré, vous êtes toute de travers!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…depuis le temps, que je ne regarde plus, les actualités italienne,!…je ne m’y force pas,!…

…je ne savais même pas que le nouveau président italien, avait changé en la personne de Sergio Mattarella,!…
…radioscopie de l’Italie,…
…quel boulot, avant qu’une ample majorité d’italiens me ressemblent,!…
…je jette l’éponge,!…pas de Pub please,!…
…et vos trônes,!…un à la fois,!…de canard en diversion,!…etc,!…

Sergio dit: à

Crime non qualifié, ou crime inqualifiable ? Y a une nuance bon Dieu !

B dit: à

Pauvre Béré, vous êtes toute de travers!

C’est moins pire qu’être tordu, c’est toujours ça, n’est-ce pas. Je vous envoie mes plus tendres pensées.

B dit: à

Chaloux au cas où vous ayez encore envie de stationner 1 minute sur l’aire d’une autoroute pour visualiser votre victime ou garer votre bicyclette un dimanche de marché morbihannais, sachez que je trouve inutile qu’un beau salaud de votre espèce cherche à ajouter à son plaisir ce genre de friandise. Je ne suis absolument pas en manque de vous, j’attends des dommages et intérêts pour escroquerie et maltraitance, l’imposture ne concerne que votre statut d’artiste et si vous passez autant de temps à lire qu’à exercer votre art et à spéculer, cette affirmation ne devrait pas nuire à vos activités.

B dit: à

abus de confiance, faux et usage de faux, vous pouvez aussi travailler sur votre brutalité, cela pourrait servir à vos nombreuses conquêtes.

Bloom dit: à

N’ayiez pas non plus une vision trop exclusivement sociale d’une forme d’esprit qui doit à tant à l’understatement.

C’est parce que nous ne fréquentons pas les mêmes cercles, Passou. J’ai travaillé plusieurs années de suite dans les communautés minières ou les quartiers middle class des villes des Midlands et du Pays de Galles. J’ai piqué des fou rires en entendant s’exercer un autre esprit, façonné moins par l’understatement que les Python, Lewis Carroll et Edward Lear, qui est d’après moi ce que l’Angleterre lèguera à la postérité.
Abdelkader a raison concernant les détails de la tentative de Jeremy Corbyn. Quand il nous dit ô combien sont délabré les secteurs des transports et de l’énergie, il faut peut-être l’écouter plutôt que de jouer la carte de la provocation comme certains dont les neurones fatiguent à vue de post.

renato dit: à

« L’Allemagne aurait vivement profité de la crise en Grèce »

Evidemment, les investisseurs se dont jetés sur la dette allemande… etc… etc… ce qui a eu comme effet une baisse du taux d’intérêt… etc… etc…

Passou dit: à

Bloom, Etes-vous sir sûr que les Monty Phyton ne doivent rien à cet esprit ?

Thatcher the snatcher dit: à

Humour typically british :

Dans un hôtel avec salle d’eau commune à tout l’étage, un français y entre, alors qu’elle est occupée par une dame. Il ressort en s’excusant :
– Pardon madame !
Un anglais l’imite un peu après. Il s’excuse aussi :
– Pardon monsieur…

serge dit: à

Dans le grand métissage généralisé et appelé de nos voeux les caractéristiques nationales vont s’effacer. Un Anglais m’a dit qu’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker.
Le célèbre humour anglais s’accommodera-t-il du gobbledygook, hodgepodge et autre anglais d’aéroport?

Tiktaalik roseae dit: à

Il se trouve qu’on a un champion, Malebranche de la recherche de la vérité, préférez l’édition ancienne.

zeu yes nidz zeu no dit: à

« Un Anglais m’a dit qu’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker. »

Forcément, avec tous ces Frenchies

Passou dit: à

Autre exemple d’humour anglais au quotidien, avec cet extrait d’un mien livre :

…Ce magasin du centre d’Exeter, voué au surf et à ses dérivés textiles, m’avait d’abord plu par son humour anti-chien. Au lieu du banal et commercial : nos amies les bêtes ne sont pas admises ici, le propriétaire avait placardé un rageur : s’il vous plaît, restez aboyer dehors ! Moi qui adore les chiens, vraiment, sauf quand je zigzague entre leurs sous-produits sur les crottoirs des villes, ou sursaute en longeant une voiture où explose la colère de son gardien à collier, j’adhérais plutôt. Autre so british humour, sur l’inscription gravée au pied droit du pare-brise de la Mini du boss de la boutique : désolé, mec, pas celle-ci, elle est tatouée. Et les avis antivols posés sous la vidéo-surveillance ou sur les présen­toirs plus chargés des pièges en tissu comme celui décrit ci-dessous qu’un âne de fagots, annonçaient : cher voleur, souriez, c’est pour la télé, ou : ne vous retournez pas, vous êtes filmé

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27474

p.c.c. PMB

hildenrath dit: à

et les chauffeurs de taxi à la mémoire fabuleuse,pas d’humour?

william dit: à

’’à Londres les gens parlent de moins en moins bien anglais puisqu’une personne sur deux n’est pas native speaker’

il y a toutes sortes de parlers et d’accents parmi les native speakers eux-mêmes, n’y a -t-il pas -thatcher elle-même avait pris des cours de diction etc (avec Sir Olivier …qui avait accepté de lui en donner)

geo dit: à

Il est tout de même infiniment regrettable que D n’apporte plus ses contributions éclairantes et constructives aux débats depuis plusieurs jours.

Si on suppliait Ramiel de revenir? Quelqu’un a son adresse?

Bloom dit: à

Bloom, Etes-vous sir sûr que les Monty Phyton ne doivent rien à cet esprit ?

Vous me faites trop d’honneur en me nommant « sir » sûr, Passou. Mes certitudes fondent chaque jour un peu plus…

En ce qui concerne les Pythons, il me semblent
qu’ils peuvent prétendre au titre de rois de l’overstatement et de la subversion généralisée.

Comme vous le savez, le ressort à un principe unique d’explication, qu’il concerne l’hypothétique « caractère d’un peuple » ou tout autre phénomène, ne vaut pas tripette.

Georges Mikes (prononcer Mikesh) invoquait malicieusement la fine & persistante pluie d’octobre comme principal ingrédient de l’ennui généré par la société anglaise. Dans How to be an Alien (publié en 1946) il s’amusait du rapport particulier qu’avaient les Anglais d’alors au sexe: « Continental people have sex lives; the English have hot-water bottles. »

Sur le versant de l’hypocrisie et du billard à 3, 4, 6 ou 6 bandes, je vous suis, d’expérience, hélas.

Culture quizz dit: à

Quand on y pense, c’est tout un versant qui y passe.

Bloom dit: à

cher voleur, souriez, c’est pour la télé, ou : ne vous retournez pas, vous êtes filmé

Dans certaines villes d’Inde, c’est dans la rue qu’on trouve ces mots, sur les murs où les hommes se délestent.

Sur un distributeur anglais de capotes anglaises: « This is the worst chewing gum I’ve ever tasted ».

Dans le dortoir d’une public school: « amo, amas, amat, I’m at it again… »

la plume de ma tante dit: à

@Bloom, de mémoire je crois que Mikes était hongrois et vivait en Angleterre, du moins quand il publia son ‘How to be an alien’…en général, les anglais ont bien rit de cette description d’eux, malicieuse toujours, et pas très flatteuse parfois, mais somme toute assez correcte…je peine à imaginer un anglais qui écrirait en 1946 une traitrise semblable en Hongrie, disons, sur les hongrois et qui survivrait l’outrage des indigènes…il faut déjà pouvoir rire de soi avant de rire des autres…sinon comme vous dites, les Pythons descendent tout droit de Lewis Caroll et d’Edward Lear via Spike Milligan et autres goons, les parrains de tout le monde…
What time is it Eccles?
http://www.hexmaster.com/goonscripts/what_time_is_it.html

Widergänger dit: à

Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !

Bloom dit: à

Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !

C’est là ce qui fait toute votre absence de charme, ML.

la plume de ma tante dit: à

Widergänger dit: 11 août 2015 à 13 h 01 min
Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !

Mais ca ne vous a pas empêché de lire le Tristram Shandy, non? et qu’en pensez-vous en fait?

Widergänger dit: à

J’aime pas non plus le Tristram ! J’aime pas la littérature anglaise en général. Sauf Gerard Manley Hopkins. J’aime pas Shakespeare. J’aime pas l’humour anglais.

Widergänger dit: à

Oui, c’est très snob en France. Pour avoir du charme, faut aimer l’humour british. Ne pas l’aimer, c’est passer pour un couillon. Eh, bien moi, je préfère passer pour un couillon, nah !

« la FAMILLE entière des SHANDY n’était et n’avait jamais été composé que de caractères naturellement excentriques ! »

Bof !

Widergänger dit: à

Je ne suis jamais allé en Angleterre et il est probable que je n’y mettrai jamais les pieds.

Bloom dit: à

J’aime pas non plus le Tristram ! J’aime pas la littérature anglaise en général. Sauf Gerard Manley Hopkins. J’aime pas Shakespeare. J’aime pas l’humour anglais.

Le Shandy non plus? Gerard manley Hopkins est effectivement un grand poète catholique, à l’égal de Newman, au charme délicieusement poussièreux & torturé…

Widergänger dit: à

Si, j’aime bien Thomas Hardy. Parce que ça ressemble à du Théodore Fontane.

Bloom dit: à

Je ne suis jamais allé en Angleterre et il est probable que je n’y mettrai jamais les pieds.

Vous êtes un snob.

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