C’est (encore) les vacances, non ?
Les Anglais ne sont pas des gens comme nous. On peut en juger par leur humour qu’ils qualifient eux-mêmes de « britannique » afin de ne pas vexer les autres. Non les étrangers mais les autres sujets de Sa Majesté. Prenez deux donc Britanniques au hasard, George Bernard Shaw et Winston Churchill par exemple. Un jour, le premier envoya au second deux places pour le théâtre accompagné d’un mot : « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un. » A quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées d’un mot : « Merci mais malheureusement, je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrais volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ».
Voilà, c’est quelque chose comme cela, leur humour. Toujours en sourire, jamais en rire. Cela ne se fait pas. Ce serait aussi mal vu que de porter des souliers marrons après dix-huit heures. Ou de parler politique à table où doit régner le small talk, spécialité nationale consistant à ôter tout intérêt à la conversation en la ramenant au plus anodin dans le fol espoir de lui conférer la légèreté de l’ineffable. L’humour made in là-bas est un cocktail composé d’un mélange qui a fait ses preuves depuis des siècles, de Shakespeare-upon-Avon aux séries télévisées.
Une grosse poignée d’autodérision, juste assez pour avoir conscience de leur excentricité ; une cuillerée à soupe de nonsense, forme la plus proche de l’absurde, lequel consiste à développer des raisonnements dénués de sens sous une apparence logique ; l’understatement en fond sonore de manière à élever la litote au rang d’un beaux-arts ; nappez d’une couche d’insinuations indirectes mettant en cause des personnes, de préférence à propos de leur sexualité ; avec cela, une pincée de jeux de mots en pleine conscience de la part d’irrationnel du langage ; ce qu’il faut de private joke pour cultiver l’entre soi, mâtiné d’une bonne dose d’hypocrisie, exercice pour lequel les Anglais n’ont pas à forcer leur nature ; secouez bien le shaker, servez à température ambiante tout en méditant la perfidie prêtée à Albion, avec le sourire complice de manière à mieux faire passer la cruauté sans méchanceté du traitement, et vous comprendrez pourquoi s’exilant en Angleterre, le chevalier d’Eon ne pouvait naturellement s’établir que dans le Middlesex.
L’Anglais a de l’humour, le Français a de l’esprit. Prière de ne pas confondre. Dans le premier cas, c’est considéré comme une marque de civilisation ; dans le second, comme une absence de caractère. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Il et vrai qu’ils n’ont pas le tempérament blagueur. Ce doit être génétique, cette carence. L’Angleterre n’est-elle pas le plus proche des pays lointains. Pierre Desproges prétendait connaître le moyen de distinguer les deux formes d’humour qui dominent l’univers :
« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère. »
On voit par là que ce gentleman était français. Il y a des années de cela, à une période où nos gouvernements étaient sérieusement en bisbille, le plus gros tirage de la presse quotidienne anglaise avait lancé le concours de la meilleure devinette francophobe. Celle-ci l’avait remporté :
« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».
C’est vrai, les Anglais ont de l’humour. Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent.
519 Réponses pour C’est (encore) les vacances, non ?
Mais je vous l’ai dit, j’aime la poussière et les esprits torturés. Quelqu’un ici a appelé ça de l’humour français même… Pourquoi pas !
Notre époque est une époque de poussière et d’esprits torturés.
Vous êtes un snob.
C’est bien possible après tout ! Mais j’irai quand même pas en Angleterre !
Il n’y a pas que les British qui me gonfle d’ailleurs. Les thuriféraires de la langue anglaise me gonflent tout autant…Et je dirais même, encore plus !
WG j’aime pas l’Angleterre,
Vous n’y êtes jamais allé alors hein bon
J’aime le Witz allemand. J’aime pas l’humour anglais.
J’AIME PAS L’HUMOUR ANGLAIS !!
Je ne peux pas aimer un pays dont je n’aime pas la langue. Je perçois un pays à travers sa langue. J’aime pas la langue anglaise. J’aime pas.
J’aime pas les gens naturellement excentriques non plus !
« j’aime la poussière et les esprits torturés. »
yen a partout quelque soit le pays
Je suis peut-être limité, même sûrement. Mais j’aime pas les gens excentriques. Ils ne me font pas rire. Ils m’exaspèrent !
Eh bien présentez-moi un Anglais poussiéreux et torturé et je l’aimerais. Mais y en a pas ! trop guindés, les British ! Trop snobs ! Trop éthérés ! Trop british…!
J’aime pas la langue anglaise mais qu’est-ce que j’aime parler de moi.
Widergänger dit: 11 août 2015 à 13 h 47 min
Je suis peut-être limité, même sûrement
Par contre, votre imbécilité est sans limites…
Elle est sans limite, oui, grandiose ! Et elle vous pète à la figure !
Oui, j’adore parler de moi ! C’est ce que je connais le mieux.
Les autres ne peuvent pas parler d’eux, ils sont vides et poussières. Moi, je suis un esprit torturé par la poussière des autres.
Albablabla n’aime pas Tristram!*
Tu devrais refaire un essai, c’est un des plus purs joyaux de la littérature européenne…
Les bras m’en tombent. Mais quelle moule…
J’aime Gogol et son humour grinçant. J’aime Les âmes mortes. J’aime la littérature russe. J’aime Pessoa et son désespoir total. J’aime Thomas Bernhard et son désespoir total et sa colère et son humour.
MAIS J’AIME PAS L’HUMOUR ANGLAIS !
J’AIME PAS TRISTRAM SHANDY !
ET J’AIME PAS LE TOTALITARISME QUI VOUDRAIS FAIRE PASSER POUR UN CRÉTIN TOUTE PERSONNE NON CONFORME AU GOÛT COMMUN !
JE HAIS CE GENRE DE FASCISTES AUX PETITS PIEDS QUI PRÉTENDENT AVOIR DE L’HUMOUR ET SON INCAPABLES D’APPRÉCIER CEUX QUI LEUR PÈTE À LA FIGURE !
J’aime le rire de Rabelais et j’aime l’humour tragique de Perec.
MAIS J’AIME PAS L’HUMOUR ANGLAIS !
LES ANGLAIS M’EXASPÈRENT !
QUAND J’AI PRONONCÉ TROIS PHRASES EN ANGLAIS, JE SUIS À BOUT DE NERFS. JE N’AI AUCUN PLAISIR À PARLER CETTE FOUTUE LANGUE.
J’AIME PAS ! J’AIME PAS ! C’EST TOUT !
AUCUN RESPECT, CES BŒUFS !
Maintenant, quant à ce que pensera le monde de cette éjaculation — je n’en donnerais pas un euro.
NURSE ! il s’est échappé encore…cette fois-ci, faut lui donner le tranquillisant pour chevaux…
« C’est (encore) les vacances, non ? »
Sur quoi fonder telle constatation,
la qualité des contributions ?
Sombrageusement.
» J’aime pas la langue anglaise. »
C’est parce que vos ne l’avez jamais entendue bien parlée ( zeu yes nidz zeu no tout ouine euginsteu zeu no comme a dit un ancien ministre)
Et Dickens, ce continent, Alba, tu en penses quoi?
Sergio « Chez eux y en a pas, d’ombre… »
oui c’est trop facile de critiquer
« QUAND J’AI PRONONCÉ TROIS PHRASES EN ANGLAIS, JE SUIS À BOUT DE NERFS. JE N’AI AUCUN PLAISIR À PARLER CETTE FOUTUE LANGUE. »
vousêtes pas doué quoi c’est tout
Toute ma génération (j’ai 60 ans) a biberonné au Monty Phyton. Je me souviens particulièrement de la vie de Brian, qui caricaturait les groupuscules gauchistes post-soixanthuitards. Quel soulagement, d’ainsi découvrir enfin le ridicule des militants casse-couilles qui défilaient, parfois en brandissant le petit livre rouge, parfois en saluant le retour de Khomeiny au pays…
Moi qui, au final, suis plus fière de certaines manifestations où je ne suis PAS allée (comme celle pro-Khomeiny), je ne pouvais qu’adhérer à la dérision pythonnienne.
Et que dire de « sacré graal » ?
Certes, en France, nous avions la troupe du splendid. Mais rien cependant qui s’approchât de ceci, par exemple :
…
Et puis, vous savez, l’humour anglais est infiltré partout. Chez Virginia Woolf aussi, tenez …
Je ne voudrais pas en rajouter, mais moi aussi, comme WGG, je ne suis pas sensible à la culture anglo-saxonne ! Les Beatles ou les Rolling stones, les James Bond ou les Monthy Python, qui faisaient se pâmer les jeunes de ma génération, m’ont toujours laissé indifférent. Je ne saurai dire pourquoi ?
En revanche, je ne dirais pas la même chose pour la culture nord américaine, sa littérature, son cinéma…
De même, je pourrais vivre à New York ou en Californie, mais certainement pas à Londres !
14 h 11 : ‘tain, quand il tape sur le p’tit Court, ça fait mal
Allez, encore une pinte d’humour anglais.
Un automobiliste est en panne, il cherche en vain sous le capot moteur. Soudain, sur le côté, il entend une voix :
– Vous devriez regarder la tête de delco.
Il relève la tête : c’est une vache qui lui parle ! Affolé, il fonce à la ferme voisine et raconte l’affaire au paysan. Celui-ci :
– Attendez, c’est pas une avec une tache noire près de la corne droite ?
– Heu… oui !
– Eh ben l’écoutez pas, elle y connaît rien en mécanique.
Si j’avais gagné au loto, j’aurais acheté un cottage là, pour y emmener mes livres et mes collections.
WGG Où enterrez-vous Shakespeare? Quant à moi j’ai aimé Paul Bowles pour son thé au Sahara mais il est contre mon attente né en Jamaïque et mort à Tanger, j’aime aussi mais il ne sera pas de votre goût, William Boyd pour ses orages ordinaires et je ne désespère pas tout à fait de venir à bout de l’Ulysse de Joyce mais il est Irlandais et ne rentre pas dans l’étroit cadre du billet. WGG je vous aime aussi.
De plusieurs séjours en Angleterre, je n’ai que de bons souvenirs (même culinaires, si, si). Il faut dire que c’était dans des endroits du Sud-Ouest (Devon, Cotswolds) épargnés par les ravages du thatchéro-blairisme. J’aime les paysages, les maisons, les routes de campagne, et cette façon qu’ont les gens d’afficher leur originalité sans que personne ne se mêle d’en rire (mais gare à vous si, en bon franchouillard, vous le faites).
Du même Paul Bowles, Après toi le déluge.
Et puis vous oubliez Joseph Conrad, d’origine polonaise il acquit la nationalité anglaise, tout de même il ne vous file pas de l’urticaire ce Conrad? Si?
J’ai adoré Lord Jim, au cœur des ténèbres et la folie Almayer dont on peut voir l’adaptation cinématographique qui elle même traduit assez bien l’univers qu’on peut imaginer être identique à celui d’Amok de Zweig. Agatha Christie délicieusement vieillotte si l’on a quelque enfant est recommandable.
Il ne faudrait pas oublier des auteurs importants comme William Boyd, David Lodge, Ian McEwan, Martin Amis et Jonathan Coe… ce serait à désespérer !
DH Lawrence pour son arc en ciel et l’amant de lady C, Cefallu, le Colosse de Rhodes, l’aimer aussi pour son amitié avec Henry Miller.
Widergänger dit: 11 août 2015 à 13 h 01 min
Moi, les Monty Phyton ne m’ont jamais fait rire. D’toute façon, j’aime pas l’Angleterre, j’aime pas les Anglais, j’aime pas la langue anglaise. Non mais !
Moi mézigue ma gueule c’est exactement pareil, mais le problème c’est que j’en ai quelque vergogne, comme on disait… Et ça s’étend aux U.S., bien entendu ! Sauf Blueberry mais le Sud pour moi c’est la France…
C’est un peu comme la Catho ; je sais que ça existe, mais c’est neutre ça précipite pas… C’est peut-être très bien, pourtant !
l’humour, je le supporte, lorsqu’il est léger, et surtout pas une obligation :là je m’en méfie encore plus; sa teinture de cruauté me met en alerte
le Français a de l’esprit.
Comme si nous étions tous issus du même moule de la même unité de fabrication du même bain de couleur, « le » ça fait raciste, méfiez-vous Passou, vous pourriez avoir la ligue de défense des droits de l’homme sur le dos.
il y a l’humour pied noir et de la région, l’humour tchèque aussi.l’humour anglais est en chapeau melon , c’est pas mal comme tenue de bain
Hildegarde j’ai cherché à en savoir plus à propos de ce pseudo assez désagréable à prononcer, ce n’est pas fameux fameux,car il nous rappelle ce passé douloureux, honteux, inhumain, insoutenable, inimaginable, https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Hilsenrath
c’est bien de chercherquand il n’y a rien à re- trouver que la mémoire
Un fanatique est quelqu’un qui ne veut pas changer d’avis et qui ne veut pas changer de sujet.”
W Churchill.
QUAND J’AI PRONONCÉ TROIS PHRASES EN ANGLAIS, JE SUIS À BOUT DE NERFS. JE N’AI AUCUN PLAISIR À PARLER CETTE FOUTUE LANGUE. (Widergänger)
C’est ce qui s’appelle êtr bouché à l’émeri. Vous me réciterez trois Keats et deux Shelley.
la légèreté de l’ineffable:tous les humours n’ont pas la même visée même si au principe il s’agit d’insinuer sans dire ouvertement
« C’est ce qui s’appelle êtr bouché à l’émeri »
Zonzon
Pour ne pas aimer parler la langue anglaise !
Ya un rapport ?
16h43 outre la tradition orale vous aurez remarqué que des hommes ont écrit, enregistré, filmé, nous disposons d’une archive individuelle ou concernant les collectivités. A titre personnel, tous subissons le tri d’une mémoire sélective, souvent lorsqu’on voyage par exemple, on aimerait pouvoir fixer à jamais comme un appareil photo, tel paysage, telle scène en pensant que peut-être jamais plus il ne nous sera donné de revoir les lieux traversés. Pour les évènements ou petits faits qui jalonnent une vie sûrement oublions nous des tas de détails mais il me semble posséder une mémoire assez précise des évènements significatifs de mon parcours, une mémoire eidétique en quelque sorte qui malheureusement ne s’applique pas aux nombres et aux noms propres ni même au intitulés de ce que je peux consommer en terme de livres films tableaux.
« insinuer sans dire ouvertement »
H.R.
Un classique chez l’alpine(…)
s’agit d’insinuer sans dire ouvertement
clairement pléonastique.
« une mémoire assez précise……..une mémoire eidétique en quelque sorte »
B.
Au moins vous ne risquez pas le pléonasme.
Mais il y a Hildegarde de Bingen !
Et puis alors la femme de Hägar Dünor le Viking se prénomme également Hildegarde…
et la femme de meusieu courte : IDÉECOURTE !
Titre de la prochaine chronique:
C’est (encore) un arrêt maladie, oui?
Une amie, qui parlait l’anglais comme Widergänger, devait recevoir un groupe de collègues anglais dans le cadre de son travail. Au dernier moment l’interprète étant malade, elle a dû improviser et s’est retrouvée en train de dire « Chers amis, je vous accueille à bras ouverts » sauf que dans le stress et l’émotion elle a mélangé arms et legs !
Widergänger dit: 11 août 2015 à 14 h 16 min
LES ANGLAIS M’EXASPÈRENT !
QUAND J’AI PRONONCÉ TROIS PHRASES EN ANGLAIS, JE SUIS À BOUT DE NERFS. JE N’AI AUCUN PLAISIR À PARLER CETTE FOUTUE LANGUE.
le plus terrible c’est que vous auriez tout aussi bien pu écrire:
Widergänger dit: 11 août 2015 à 14 h 16 min
LES FRANçAIS M’EXASPÈRENT !
QUAND J’AI PRONONCÉ TROIS PHRASES EN FRANçAIS, JE SUIS À BOUT DE NERFS. JE N’AI AUCUN PLAISIR À PARLER CETTE FOUTUE LANGUE.
Vous nous en avez fait la preuve ici même!
J’aime pas non plus l’humour de Gombrowicz ! Il m’exaspère !
Il y en a qui sont allergiques aux chats. Moi, je suis allergiques aux Anglais !
Il n’y a pas de remède ni contre l’allergie aux chats ni contre celle aux Anglais. C’est probablement congénital…!
Et comme toute la planète se met à parler anglais, je sens que je vais devenir allergique à la Terre entière !
« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? »
Cette question n’a pas lieu d’être, chez nous, toute avenue est bordée d’arbres, sauf l’avenue de l’Opéra…
il n’est pas rationnel d’aimer une langue ou une autre
Gombrowicz : il y a vraiment autre chose que l’humour. décidément, mon pauvre Albablabla, tu passes à côté de tout. On va finir par soupçonner une abyssale paresse!
Non, j’aime pas vraiment Dickens non plus. En général j’aime pas les « humanistes » en littérature.
Je n’ai de goût profond que pour les écrivains désespérés : Flaubert, Pessoa, Bernhard, Perec, etc.
Ceux-là seuls sont dans la vérité. Le mélange de désespoir profond sur l’homme et la condition humaine et l’humanité en général et de l’humour, c’est ce que j’apprécie le plus. La grande lucidité, la grande élégance de l’esprit, la grande aristocratie de l’esprit. Tout le reste est vulgaire et bas.
Widergänger dit: 11 août 2015 à 19 h 18 min
Et comme toute la planète se met à parler anglais
Justement, et là ça va encore simplifier, il semblerait que dans certains pays d’Extrême-Orient, l’anglais, même connu de tous, ennuie tellement tout le monde que dès qu’on peut, étrangers et autochtones parlent par gestes jusqu’à temps que les premiers aient quelques rudiments de la langue vraie du bled.
J’aime Baudelaire justement parce qu’il est profondément anti-humaniste, profondément désespéré et il a un humour très grand, très fin, ni anglais ni français. Un humour à lui, l’humour du désespoir le plus profond. Ça c’est un écrivain digne de ce nom !
treve d’avenues, les français ont l’humour de théâtre de boulevard:je n’aime pas beaucoup non plus
et l’humour ionesco, jusqu’au tribunal, il est français?
L’humour de L. Sterne patauge dans le vide. C’est simplement un symptôme anglais. Il dit tout des Anglais mais rien du monde.
Je n’apprécie l’humour que quand il est fondé sur une vision totalement pessimiste du monde. L’humour qui détruit tout espoir.
Chaque peuple, chaque langue a son génie propre, le reste est juste une question de goût !
l’humour de kafka :l’espérance ce n’est pas pour nous
l’humour du désespoir n’est-ce pas une forme élégante d’espérer encore en l’homme et en l’humanité ?
Non, c’est simplement la forme la plus élégante de vivre dans le monde tel qu’il est sans avoir ce foutu espoir de le changer, qui n’amène que ruines et désastres.
Regardons un instant la terre avec détachement : n’y a-t-il pas quelque chose de plus merveilleux dans tout l’univers connu ?
Nous sommes au paradis et on voudrait changer ça !
Mais qu’est-ce qu’il a dans le crâne celui qui veut changer ça ?!
espérer encore en l’homme et en l’humanité ce n’est pas vouloir les changer mais les prendre tels qu’ils sont.
« Nous sommes au paradis et on voudrait changer ça ! »
Au moins ne pas le détruire. Mais le propre des enfants n’est-il pas de casser ses jouets, les démonter pour voir comment c’est fait, et ne plus pouvoir les remettre en état ?
Mais non ! Tels qu’ils devraient être, c’est bien là la tragédie.
Le tragique contre la tragédie, vous comprenez ça ? Difficile à comprendre sans doute. Mais c’est ça : le tragique contre la tragédie.
Le tragique, c’est d’accepter le monde tel qu’il est. La tragédie, c’est de vouloir le changer.
Il n’y a de joie de vivre que dans le tragique. La tragédie n’apporte que le chagrin.
Nous sommes assez d’accord, WGG, mais pour accepter le tragique du monde il faut y mettre une certaine distance, voire une distanciation. Et taire une certaine émotivité, toute sensiblerie. Et là, permettez-moi une question : acceptez-vous la Shoah ?
Attila dit: 11 août 2015 à 20 h 10 min
acceptez-vous la Shoah ?
Et comme dab la concierge atteint le point G.
Bien sûr que j’accepte la Shoah ! Elle fait partie du réel. La névrose, ce serait de la refuser.
Oui, Baroz, la distance c’est l’humour qui permet de la créer.
Ce genre d’humour n’a rien à voir avec l’humour anglais à la L. Sterne. L’humour anglais n’a rien à voir avec le tragique. Son prétendu « non sense » ne détruit pas le sens.
L’humour c’est ce qui permet de vivre dans un monde qui n’a pas de sens sauf celui qu’on lui donne. L’humour est tragique par nature. L’humour anglais n’a rien de tragique, il est simplement un non sens.
accepteez-vous la shoah question effrayante comme s’il érair en notre pouvoir de nier l’histoire : ce serait la folie ;
les totalitarismes ne supportent pas l »humour
Il n’y a pas de remède ni contre l’allergie aux chats ni contre celle aux Anglais. C’est probablement congénital…!
c’est con tout de même, vous ratez, c’est peut-être génital, cela reste à prouver néanmoins. Je n’éprouve pour le genre humain y compris les communistes qu’une neutralité bienveillante avec une volonté farouche de vaincre les aprioris( faut il mettre un « s » WGG?)et oubl WGGions si vous le permettez les apostérioris inconfortables qui nuisent à l’ensemble des ensembles constitués nations
…
…je me suis trompé,!…Oui, alors,!…
…
…boire carrément,!…un verre de Cointreau,!…à la place du Bordeaux habituel,!…
…
…vous l’avez fait express,!…Oui,!…
…
…c’est pour faire passer, le goût des moules, que j’ai ingurgiter hier,!…
…
…Oui,!…le Cointrau à travers les siècle,!…c’est mieux que le Porto pour moi,!…( en fait, c’est une médecine pour moi,! secret médical,…),!…
…tantôt, un autre verre,!…
…faut pas abuser des bonnes choses de la vie,!…mourir dans une piscine de Cointreau,!…entouré de bananes,!…
…
…soigné son image de marque, presque une liqueur,!…
…vous disiez Mr. le Président,!…deux verres avant le discours,!…
…et tout le monde, s’assit à vos liens linguistiques,!…
…Oui,!…Mademoiselle,…nous allons finir de vous répondre, dans ma chambre élyséenne,!…Majordome la chambre de l’Empereur,!…yes Sir,!…
…
…il à des goûts de petit coq,…qui monte sur tout ce qui bouge en prières,!…
…
…Non tantôt, le troisième verre,!…
…
…être très riche,!…construire ses propres châteaux, et alors,!…
…la liberté forcée des crudités à la soupe,!…lancez des liens,!…à la pêche aux moules,!…et une compote d’alors,!…
…
…l’économie des lobbyings, comme des touches et boutons atomiques,!…
…
…Oui,!…coupé ou pas les liens électriques,!…
…alors, ces boutons,!…au gel,…total,!… concertations pour en envoyez le double au moins,!…après les tests de liens,!…
…
…les vents,!…oui,!…depuis Tchernobyl,!…
…diversions, diversions,!…
…mais pourquoi, ne pas mieux assuré la filière d’énergie atomique,!…et le charbon,!…est ce qu’il te gène le charbon,!…alors,!…
…alors, on complète son médailliers,!…etc,!…et le Nutela,!…stabiliser son poids,!…c’est çà,!…
…tantôt,!…Ollé,!…
Lavande
(dans le stress et l’émotion elle a mélangé arms et legs !)
Et ils ont cru que c’était de l’humour français
WG « comme toute la planète se met à parler anglais, je sens que je vais devenir allergique à la Terre entière ! »
Vous pourrez toujours aller vous réfugier chez vos copains extraterrestres
accepteez-vous la shoah question effrayante comme s’il érair en notre pouvoir de nier l’histoire : ce serait la folie
une folie en nierait une autre, dommage qu’elles ne puissent s’entre-annuler comme de matières antagonistes, quoique, le présent inconscient niant le passé ravagé, quoi de moins logique.
ce foutu espoir de le changer WGG
l’espoir est foutu, je suis d’accord avec vous cependant c’est à chacun de ceux qui ne sont pas d’accord avec cette marche forcée de prouver avec dignité que des hommes ne sont pas comme ces hommes qui décident pour eux et accumulent du bois pour le bûcher final.
Bien sur, si la mauvaise langue avait lu le Tristram Shandy, il aurait appris en même temps l’influence très présente de Rabelais et de Montaigne sur Sterne…ca n’a pas vraiment d’importance, dans l’ordre des choses, mais je trouve triste que l’Education Nationale en soit a employer des gens comme la mauvaise langue…pas une bonne référence pour l’EN, n’est-il pas ? quand il n’est pas en train de balancer des grossièretés racistes sur les arabes, c’est sur les anglais qu’il se rabat… a mon avis, il occuperait toute une équipe de psys pour très longtemps… en plus de ca, il parle de choses qu’il ne connait pas…quel trouduc…
Vous sauriez Abdel si vous abandonniez un court instant vos intelligentes lectures que sur les plages au jour d’aujourd’hui, les estivants en sont à se passer d’objet d’insulte et crie à la cantonade: » Putain, putain » etc à tel point que j’ai du interrompre ma lecture post-natatoire pour demander si nous étions dans une poubelle.
crient .
acceptez-vous la shoah (B)
Pour répondre à cette question, il faudrait commencer par s’entendre sur le sens qu’on donne au verbe « accepter », sous peine de s’emberlificoter dans des malentendus… gênants. La Shoah, qu’on l’appelle comme ça ou autrement, est historiquement attestée. Je ne vois pas ce que – sauf à tomber dans le révisionnisme — le fait de l’accepter ou pas change quoi que ce soit à l’affaire.
je trouve triste que l’Education Nationale en soit a employer des gens comme la mauvaise langue (Le Burnous de mon père)
Vous savez, le lot commun d’à peu près tous les profs de lettres en fonction dans les collèges et lycées français, c’est une ignorance crasse des littératures étrangères, à commencer par l’anglaise. Pour repérer l’influence de Rabelais ou de Montaigne sur Sterne, encore faudrait-il qu’ils aient lu « Tristram Shandy » ou même qu’ils en connaissent l’existence. L’autre jour, Assouline évoquait une liste d’auteurs — presque exclusivement anglophones — présentés comme des auteurs incontournables par un groupe d’enseignants anglais. Gageons que, si des professeurs français se livraient au même exercice, c’est tout juste si Shakespeare apparaîtrait dans leur liste.
B dit: 11 août 2015 à 21 h 56 min
Z’etes la nouvelle concierge du site ? dans ce cas la, si vous vous demandiez si vous étiez dans une poubelle, c’est que probablement vous l’étiez…comme dirait mon prof de yoga, self-awareness is the first step to Awareness…
Vot’serviteur,
Abdelkader, a l’aise dans le burnous de son pere
Zoon, il n’y a pas de mal a ne pas avoir lu le Tristram Shandy, quoique inattendu de la part d’un prof de collège, surtout que c’est une œuvre fondatrice du roman tout court…non le vrai préjudice, a mon avis, c’est de prétendre l’avoir lu et de proclamer des opinions farfelues sur l’œuvre en question…
esprit pratique dit: 11 août 2015 à 21 h 33 min
vos copains extraterrestres
Ben oui mais on dit qu’ils sont là et ils sont pas là ! Ou alors ils sont déguisés en cresson…
Ha mais il y a madame Dodin ! On va pas avoir soixante concierges…
Il existe des dizaines de sens différents du verbe accepter, replacez le dans le contexte de ma question et vous verrez qu’il faut être particulièrement de mauvaise foi pour me faire supposer que je voulais suggerer de près ou de loin un quelconque négationnisme…
En définitive, ma question a WGG pourrait se résumer à : Peut on faire de l’humour à propos de la Shoah ?
Attila dit: 11 août 2015 à 22 h 56 min
Peut on faire de l’humour à propos de la Shoah ?
J’ai toujours entendu toute ma jeunesse les horreurs que tout le monde connaît… On connaissait bien les dates, mais, disons, pour expliquer le fait que l’on ne se rende compte de rien, cela nous apparaissait un peu comme ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler « un monde viruel », ou alors quelque chose de l’époque de Jules César… Les parents nous reprenaient, mais on se débrouillait quand même pour qu’ils nous entendent pas !
Sterne est sans doute le seul à avoir transposé l’oeuvre d’un philosophe (Hume) dans un roman.
Hume est sans doute le seul philosophe qui a tenté de ramener la philosophie au niveau des possibilités humaines, à savoir de très faibles possibilité.
Rabelais, Cervantès, Sterne, Hume, Gombrowicz, Musil, Chesterton le très anglais Lichtenberg, et aussi Mann et Kafka sont des auteurs de l’immaturité humaine, de cette déficience ontologique qui l’empêche de communiquer avec ses semblables et de porter sur le réel un regard lucide.
Si ces auteurs sont drôles c’est parce qu’ils ont réussi à mettre cette nature immature de l’homme au regard des discours qu’il tient pour donner l’impression qu’il est un être abouti, mature et doté d’une lucidité suffisante pour se faire une idée assez précise du monde qui l’entoure.
notamment des discours savants, parce que les discours savants sont ceux qui parviennent le mieux à donner aux hommes l’illusion d’être matures et finis.
à l’évidence, il suffit d’ouvrir un journal ou écouter les infos pour se rendre compte que l’homme n’est pas fini, ses comportements restent toute son existence ceux d’un petit enfant recherchant la reconnaissance et l’admiration des autres, et pour l’obtenir il prêt à tout, quitte à sombrer dans le ridicule.
don Quichotte a été écrit à la même époque que le discours de la méthode de Descartes, Tristram à l’époque des Lumières.
l’Homme sans Qualités et la Montagne Magique (et aussi le Procès) sont un « éloge » de la splendide culture européenne qu’ils mettent en face des réalités du monde.
Ferdydurke est à sa façon un roman existentialiste, le pendant de la Nausée de Sartre mais en plus réaliste et moins pompeux, comment ne pas penser à Sterne et Musil en le lisant ?
ces auteurs ont tous, à leur manière, tenter de rabaisser les prétentions des hommes en les ramenant, non pas à ce qu’elles aspirent, mais à ce qu’elles produisent.
c’est dommage que nous n’ayons pas aujourd’hui un Musil, un Sterne, ou un Gombrowicz, ils auraient des choses à nous dire sur notre belle culture.
et aussi sur ce paradoxe merveilleux de voir que les individus sont enfin arrivés à ce dont ils rêvaient : être libres et autonomes.
le seul petit bémol est que maintenant qu’ils sont libres et autonomes, ils vivent dans des nations qui ont cessé de l’être, vu qu’elles sont désormais sous le joug d’institutions financières et comptables extérieures, dont personne ne sait le fonctionnement, ce qui a totalement verrouillé la politique.
à quoi ça servait de devenir libre et autonomes si c’était pour vivre dans des pays qui ne le sont plus ? c’est là grosse farce de la modernité, et ça, Sterne, Musil et Gombrowicz ils s’en seraient donnés à coeur joie, d’autant que le côté grotesque de cette farce c’est justement la culture qui continue de donner aux individus l’illusion d’être libres et autonomes alors qu’ils vivent dans des nations qui elles, ont cessé de l’être.
pour savoir qui mettre à la tête de Action Parallèle ? Regis Debray bien sûr, pour la grande élection du plus grand penseur français, Montaigne, Hugo, Pascal ? les débats seraient torrides, pendant que le fmi baisserait de 10 points la valeur de la France, au bord de la banqueroute, 10 millions de chômeurs, 20 millions de mal logés, 30 millions de précaires et autres miséreux : Montaigne, Pascal ou Hugo se demanderait Regis ? parce uq’une grande nation doit avoir un Grand Homme, de préférence mort depuis des lustres.
tous de grands auteurs non seulement de l’immaturité, mais surtout de tous les moyens culturels mis en oeuvre pour la dissimuler aux yeux du public.
l’art et la culture sont les moyens permettant à l’homme de devenir meilleur qu’il n’est…
qui a dit cette phrase : Jack Lang ou Pierre Dac ?
22h21 je n’ai besoin d’aucun de vos services bien que votre humour rivalise avec une indéniable finesse conjuguée à une congénitale délicatesse.
Bonne soirée à vous dans le pantalon de votre père.
Vous vous méprenez, madame, sur mes intentions…je ne vends rien du tout ici (et certainement pas a vous) et ne cherche ni affinités ni empathie …sinon, c’est le burnous de mon père et non pas son sarouel…nuance quand-même hein…ceci étant, madame, il me semble vous avoir croisée déjà dans ces couloirs et vous avoir poliment demandée de me lâcher la grappe…
L’humour et la Shoah ne sont pas forcément incompatibles. Mais seuls les déportés peuvent s’y livrer, et pas avec tout le monde, et sans doute pas en public ou alors en groupe restreint. Le champ des possibles est donc quand même assez limité.
Je parle en public, sans provoquer la réprobation publique. Maintenant en privé, on ne peut pas savoir ce qui s’y dit. Le ton juste est assez difficile à trouver en vérité pour parler de la Shoah. À cela se mêle le problème de la réception de ce qu’on dit, qui n’est souvent pas exempt des pires contre-sens et confusions, je veux dire de confusions blessantes, de contre-sens de lecture qui rendent la communication très pénible, très problématique.
À mon avis — et contrairement à ce qu’on croit le plus souvent —, cela ne ressortit pas du tout à quelque sacralisation déplacée de la Shoah — même si les morts et le rapport à ces morts en particulier méritent un respect tout particulier —, c’est parce que cela touche à quelque chose de sacré en l’homme, en chacun de nous et qu’on sent parfaitement bien, qui a été atteint dans la Shoah, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, qu’on ait l’esprit religieux ou pas, — et bien au-delà de se sentir personnellement concerné par elle ou pas.
On sent bien que la Shoah est une tache indélébile qui salit l’humanité à tout jamais. Dans trois millions d’années, son souvenir pèsera toujours de son poids tragique sur le destin de l’homme sur terre, s’il existe encore.
Il n’y a pas du tout le même rapport avec les autres événements tragiques au cours de l’histoire de l’humanité. Pendant des millénaires, par exemple, l’homme de Cro-Magnon a coexisté sur terre au côté de l’homo sapiens, avec une culture même, une vraie culture Cro-Magnon, puis s’est éteint. Cette perte n’a produit aucun traumatisme. La Shoah, elle, a produit un traumatisme dont l’humanité ne se remettra jamais vraiment.
Les thuriféraires de la langue anglaise me gonflent tout autant…Et je dirais même, encore plus !
—
Sachez que c’est avec délices que le thuriféraire vous gonfle et continuera à vous gonfler, gougnafier.
L’humour et la Shoah ne sont pas forcément incompatibles.
—
La mort des autres est votre métier. On aura compris.
« Le champ des possibles est donc quand même assez limité. »
Citer ce premier membre de paragraphe sans le reste n’est pas très honnête, Bloom. Aurais-tu perdu tout humour ?
« le burnous de mon père »
Et rien sur le voile de ta mère ?
Zoon dit: 11 août 2015 à 22 h 18 min
la littérature c’est rien que la littérature française
WGG, suivez-vous les cours d’Onfray sur Vladimir Jankelevitch (et, accessoirement, la Shoah) ?
L’émission d’hier au soir, par exemple.
J’épluchais les pommes de terre pour faire les frites (le Clopinou, de retour de Mongolie, est maigre à faire peur, à cause du lait de yack fermenté, alors je le retape du mieux que je peux. A nous les calories !) et tout ce que j’entendais me ramenait à vous. L’ambiguïté de la position de Janké sur les génocides, son intransigeance, etc.
Mais je ne suis pas assez avancée pour savoir si, oui ou non, Onfray respecte vraiment les positions du philosophe… Qui sont, tout comme les vôtres, assez effrayantes au fond…
Question: nous vivons quelle année de quel siècle ?
« si… Onfray respecte vraiment les positions du philosophe »
Clo-Clo
Que pense-t-il finalement de celles de Henry-Lévy ?
0h05 Je vous lâche, Abdel, quoique je n’éprouve aucun regret à avoir pu occasionner quelque dérangement que ce soit même infime dans votre impeccable ordonnancement dont je me demande dans quels fleuves, affluents, il s’ébroue. Vous le lavez des fois?
« la position de Janké »
La fille qui ….
La connivence intellectuelle de Clopine avec les philosophes ne cesse de grandir.
Janké, Clopinou… Allez, frites pour tout le monde.
Sauf Henry-Lévy bien sûr.
Renato quelle importance, vous, nous, moi, approchons de notre propre fin. Sinon en 2017 ont lieu des élections qui signeront la fin du monde en France. Quelques régions, grandes régions seront épargnées si elles consentent à conserver un livret A, livret grassement rémunéré mais pour l’acquisition duquel on peut escompter que bientôt les régions détentrices devront s’acquitter de frais inhérents à sa gestion lourde et coûteuse.
Malgré ma répugnance, je vous réponds : Onfray n’a pas donné « son » opinion sur Henri-Lévy, il a cité les pairs de ce dernier, et démonté ainsi, en deux temps trois mouvements, l’imposture des « nouveaux philosophes ».
Mais il a été cependant mesuré, je trouve, sur Henry-Lévy, compte tendu du jeu de massacre auquel il aurait pu se livrer…
(et puis, vous savez, Onfray va jusqu’à défendre Finkielkraut… Bon, certes, uniquement sur les positions de ce dernier par rapport à l’éducation…)
B dit: 12 août 2015 à 8 h 54 min
De l’économie vu par par notre Bébé élevé au lait de Valeurs Actuelles.
Plus on les prend pour des c… plus ils sont contents.
La fille qui a failli dit: 12 août 2015 à 8 h 59 min
Wwwwwoooouuuuaaarrrrffff !
Elle atteint des sommets.
Et voilà, j’avais oublié cet adage indispensable : ne pas nourrir les trolls. Ils n’ont aucune envie de discuter, de débattre, ils n’ont aucune curiosité – simplement ils veulent « casser », un peu à la manière de Dujardin dans Brice de Nice. Soupir…
La fille qui a failli, il est souvent question d’Onfray, grand commentateur au regard de l’éternel, pour élargir le débat et voler au dessus de l’acquis philosophique, sauriez-vous dire ( mais D nous avait proposé des courants philosophiques novateurs) si M O produit une réflexion qui lui soit tout à fait personnelle, s’il vit aujourd’hui des nouveaux philosophes ajoutant à l’édifice de nouvelles acuités réflexives et analytiques auxquelles il serait heureux de pouvoir se tenir en ces temps incertains?
8% oui enfin votre citation conduit à cette autre issue d’un système qui fit malheureusement ses preuves et comptables: plus c’est gros etc.
il y a tout un humour autour de la shoah, en israel notamment, il y a sussi les écrivains
Un peu de poésie météorologique et astrale
He was like the sun
radiant
robust
stubborn
immortal.
She was like the moon
elegant
esoteric
sophisticated
goddess.
@ hamlet dit: 11 août 2015 à 23 h 37 min
Pour W. Gombrowicz, ce qui m’a le plus intéressé c’est peut-être, lisible dans son Journal : le constat de toutes les contradictions qui se combattent en lui. Une folie proche du calme, une lucidité qui se prend les pieds dans l’ivresse, l’imposture qu’il traque sous toute vérité, « l’immaturité » ? ça chahute gravement entre grandeur et petitesse. Son cri proche du silence. Un monde proche de la jungle où il disait s’égarer. « Un Faust embourbé dans le quotidien »….
… je marchais le dernier et immédiatement sur vos traces; c’est mon dédommagement lorsque la rigueur des chemins m’interdit vos côtés. Je conduis ma marche sur l’empreinte de vos pas et je considère avec un charme mêlé de peine, la grâce souffrante de vos pieds sur la dureté et les achoppements des sentiers. Hélas! hier, la souffrance est allée jusqu’aux blessures! M. de Guérin, Correspondance,1837
Chaloux, bien qu’il ne me manque, je tiens à préciser que je dispose d’une boîte aux lettres confortable et que vous pourriez, tant que vous y êtes, y déposer l’exemplaire du Ferdydurke qui d’ailleurs n’augura que du malheur et que je laissai, avec cette ferveur des innocents aux mains vides, à l’entrée de cette rue nationale, adresse qui de plus ne m’inspira pas plus qu’il ne plut. Gardez la vieille DS jaune écaillée, inutile trouvaille.
p 204 _ 3117 .
B dit: 12 août 2015 à 8 h 48 min
vous vous sentez bien? non, je demande c’est tout…avec toute cette chaleur et ce soleil, ca pardonne pas…faut rester a l’ombre et boire beaucoup d’eau…comment? oui, vous pouvez mettre un voile meme…demandez a Barozzi, il s’y connait…
freud aussi s’était exilé en angleterre;il n’était pas le moindre amateur d’humour
Abdel, si j’évoquais le voile de ta mère par rapport au burnous de ton père, c’est qu’avec toi, les Arabes en général – mais n’es-tu pas kabyle ? -, on a l’impression que la culture est plutôt d’ordre, d’origine, paternel que maternel, dans le sens où l’on parle de langue maternelle plutôt que paternelle ?
avec la nouvelle folie généalogique, et le discours des racines , la culture n’est pas encore un désherbant
Barozzi, je ne suis pas kabyle, je suis chaoui…et on dit toujours la langue maternelle, non ? sinon, et puisque ca a l’air de vous intéresser, ma mère ne porte pas le voile…
Merci de ta… Pardon, de votre réponse, Abdel.
La langue, certes est dite maternelle, mais la culture, la connaissance, d’origine semble venir du père, des pères ou pairs ?
@christiane, d’accord avec vous, Gombrowicz (comme Sterne, Musil et les autres de la même famille, Kafka aussi) a pour soucis de localiser l’imposture et le malentendu. Là où Musil use de l’ironie pour pointer cette imposture du discours culturel (artistique, philosophique…) comme meilleur moyen de faire passer des vessies pour des lanternes, Gombrowicz comme Rabelais utilise le grotesque.
Ils sont des écrivains du décalage entre la force de persuasion d’un discours sur une réalité et la réalité elle-même, notamment l’écart entre une conscience morale théorique et son inexistence pratique.
Si folie il y a, elle réside dans le fait que l’homme a une idée (une connaissance) précise de ce que pourrait être une conscience morale, mais s’il le sait il est incapable de mettre en acte ce savoir.
Le paradoxe de cette infirmité humaine devrait tous nous rendre fous, car ce handicap lui-même correspond à une pathologie d’ordre psychique.
L’autre paradoxe est que l’homme ne peut s’empêcher d’empiler ses discours sur sa conscience morale, on le voit très bien aujourd’hui : l’engagement politique a disparu du fait que, sous le poids de la culture, nous sommes tous devenus des humanistes dotés d’une haute conscience morale, cette perfection morale rend inutile la politique, nous sommes tous devenus des Montaigne enfermés dans notre petite bibliothèque, nous nourrissant des textes sur l’histoire, cela correspond à notre désir de nous éloigner du monde réel pour vivre dans le monde des livres, ces auteurs sont tous des fous, parce qu’ils savent qu’en écrivant ils rentrent à leur tour dans ce grand cycle de l’immaturité humaine, écrire Ferdydurke ou Yvonne représente en soi un constat d’échec, même s’il n’essaie pas de succomber à la tentation de la Forme (la forme qui est pour Gombrowicz le piège utilisé par la culture pour maintenir les hommes à l’état d’enfants), ce projet (comme celui de Kafka) est voué à l’échec, Gombrowicz sait que son oeuvre sera récupérée par les tenants de la Forme, aucun écrivain ne peut échapper à l’infantilisation de la Forme, comment alors ne pas succomber à la folie dans ces conditions ? C’est sans doute pour cette raison que Kafka ne voulait pas que ses livres soient publiés, comme Gombrowicz, Kafka savait que ses écrits seraient par ce qu’il dénonçait : l’hypocrisie infantile de la Forme.
La Forme c’est comme le capitalisme, c’est une hydre qui avale tout ce qui passe à sa portée et le recycle pour lui redonner la Forme, ce devenir infantile des oeuvres au service d’une culture bourgeoise infantilisatrice est une fatalité, une fatalité et une malédiction, la malédiction humaine de rendre immature tous objets afin d’en faire des objets au service de cette immaturité, Gombrowicz ne pouvait pas y échapper, il était assez lucide pour s’en rendre compte.
quoi qu’il ensoit, l’humour est une variété de politesse, il suffit de sourire pour la rendre , et n’importe comment il vaut mieux se méfier de comprendre trop vite; trop lentement aussid’ailleurs , et puis une politesse oui mais qui laisse trrembler sa cruauté , alors P.Assouline est aussi un peu cruzl mais il vaut mieux se défendre à temps , avec ou sans métronome
…
…la position des philosophes actuels,!…
…
…redonner des emplâtres aux sens de la vie des Dieux suborneurs des profits lobbyistes,!…
…
…comme quoi,!…l’Adam de lion, sur les peaux de vaches,!…du pur Hermès,!…
…
…et ce Cointreau,!…juste pour enlever le goût des moules,!…
…Non, Basta,!…pour l’autorégulation suave,!…
…retrouver sa plénitude à vivre,!…etc,!…
…
B., je ne suis pas sûre de bien comprendre votre question, mais je vais néanmoins tenter d’y répondre. M O est un « passeur » avec une position simple, ferme et déterminée : sortir la philosophie du cadre universitaire, s’adresser aux non-spécialistes, « vulgariser » dans le sens noble du terme.
Cette position simple (que d’aucuns pourraient qualifier de simpliste) s’accompagne d’un projet tout aussi clairement énoncé : revoir toute l’histoire philosophique dans la perspective de l’athéisme. L’hypothèse d’Onfray est que cet athéisme a été délibérément occulté (auteurs censurés, théories déformées) afin de ne laisser place qu’aux travaux philosophiques ne constituant pas un danger pour la religion. Onfray entendait redonner la parole aux auteurs mis à l’écart, et « redresser » les interprétations à son avis tendancieuses de certains autres.
La « contre-histoire de la philosophie » a donc couru sur une huitaine d’années, à raison de cours donnés entre septembre et juin à l’université populaire de Caen, cours qui sont rediffusés tous les étés au mois d’août sur France Cul.
Onfray a suivi l’ordre chronologique, et en est désormais à sa dernière année, qui parle des philosophes du dernier quart du 20è siècle : nos contemporains, donc.
Sa critique est sévère, elle s’appuie sur l’hypothèse nietzschéenne que « toute pensée est autobiographique », et sur l’adoption du principe bergsonien de l’acte primant non l’idée, mais l’énonciation de l’idée.
En ce sens, il a beau jeu de « déboulonner » les figures charismatiques comme Sartre ou Jankélévitch, de « dénoncer » un Foucault ou d’encenser Camus ou Bourdieu.
Bien entendu, sa posture philosophique est sous-tendue par son positionnement politique. Onfray se proclame libertaire, même s’il n’hésite jamais à remettre en cause le « politiquement correct » de la gauche ou de l’extrême gauche. Par exemple, il est virulent CONTRE la « théorie des genres », ou encore il désavoue la posture du « je suis Charlie » (au motif qu’il ne faut pas utiliser l’humour comme arme contre les religions, car il ne sert à rien de « blesser » les croyants ; il faut – convaincre ces derniers de l’absurdité de leur croyance… Soupir.)
Les armes d’Onfray sont la clarté limpide de ses argumentations, son incontestable érudition, sa voix chaude, et l’empathie qu’il provoque chez les petits, les sans-grade, auxquels il s’adresse, provenant du même milieu qu’eux.
Les faiblesses d’Onfray sont son orgueil qui l’amène à souffrir des attaques absolument phénoménales qu’il subit, ses inévitables contradictions (vivre une vie philosophique, dénoncer les travers de notre époque, mais ouvrir un compte twitter et passer à la télé…), d’autant plus vives que son ambition est grande (« toute pensée est autobiographique » s’adresse aussi à lui, n’est-ce pas, il se doit donc d’être irréprochable, or qui l’est ?), et une trop grande confiance en lui : les spécialistes de telle ou telle doctrine relèvent chez lui des erreurs, des inexactitudes. De plus, pour « plaire » à son public, il pratique systématiquement l’anachronisme. Je veux dire qu’il présentera telle ou telle théorie philosophique à la lumière de notre monde contemporain. Qu’il « soumettra » telle théorie à des questions contemporaines, ce qui est souvent absurde. La prolepse, en philosophie, ne fonctionne pas toujours !
Cependant, les qualités d’Onfray, notamment son refus de recourir à un vocabulaire spécialisé, à un ton emphatique, et sa capacité à solliciter de multiples références (qu’il possède donc en stock permanent) pour éclairer tel ou tel point de discussion, en font un bretteur redoutable à quiconque n’est pas d’accord avec lui.
Le problème est qu’il a désormais un discours très amer. On pourrait lui dire qu’ayant claqué la porte de l’université, qu’en mettant comme il le fait la philosophie à la portée de « n’importe qui », qu’en tirant à boulées rouges sur tous les privilèges des ses pairs, qu’en avançant sous les projecteurs comme il le fait, il est logique qu’il reçoive, en boomerang, une critique et un déni quasi-unanimes. Mais il vit au siècle d’internet, et la critique est démultipliée.
Je conçois donc qu’il puisse être amer. (quand on voit ce qu’une anonyme peu dangereuse comme moi se reçoit ici, tenez, on frémit à l’idée de ce que ça doit être pour Onfray). Cette amertume l’amène à une sorte de posture ombrageuse et hautaine, ce qui ressort des émissions du vendredi (réponses aux questions directes de ses auditeurs de l’université populaire).
Voilà, B., je pense que mon portrait est assez fidèle.
J’ajoute que je dois à Michel Onfray (mais pas qu’à lui) un de ces rares moments d’éblouissement qui illuminent parfois nos vies. Vous savez, une de ces impressions qui, d’un seul coup, vous enrobent d’une sensation de bonheur…
Une des premières fois où je l’ai entendu. C’était l’été, la porte était grande ouverte sur le jardin, la chaleur et la lumière entraient encore mais le crépuscule était proche, quelques insectes tourbillonnaient encore et la lumière devenant rasante les faisait scintiller… Je préparais le repas (c’est depuis quelques années complètement lié à mon plaisir d’écouter Onfray), et mes mains étaient particulièrement habiles ce soir-là : je liais aux oignons blondis des morceaux translucides de côtes de bette, et je connaissais d’avance l’exquise saveur du sauté de veau que nous allions déguster. J’étais seule, de plus, mais les êtres qui m’étaient les plus chers au monde convergeaient tous vers moi (et vers le sauté de veau !…).
A toute cette douceur domestique s’est ajoutée la voix d’Onfray, me parlant de Montaigne.
Et la plénitude de l’instant s’est accomplie : Onfray s’adressait à mon cerveau, mes mains brassaient habilement les cadeaux du monde sensible pour en extraire sa saveur, et mon coeur était plein de tendresse pour les miens.
c’est depuis ce moment-là que j’ai du mal à entendre les moqueries et les railleries contre Onfray. Bon, j’admets qu’un Puck (parce qu’il le fait avec une certaine classe) puisse tenter de déboulonner le philosophe, au nom d’un agacement parfois justifié. Mais les trolls, où les fanatiques comme WGG (qui traite Onfray d’antisémitisme : n’importe nawak !) – là j’ai plus de mal…
« la culture, la connaissance, d’origine semble venir du père, »
le voile n’est pas dans la culture berbère
une position simple, ferme et déterminée : sortir la philosophie du cadre universitaire, s’adresser aux non-spécialistes, « vulgariser » dans le sens noble du terme.
—
Position fortement emprunte de considérations mercantiles. C’est un filon éditorial éprouvé.
Qui a rencontré ce « bout de bois » est fondé à se demander comment il peut chanter les vertus de l’hédonisme. Grand contempteur de l’Institution (qu’il a échoué à intégrer), il ne se gène pas pour comparer son université, au demeurant louable dans l’intention, à des lieux aussi prestigieux que l’Université impériale de Tokyo.
Côté biographèmes, il y a des pépites à exploiter chez ce revanchard simpliste et simplificateur.
Plutôt pas de philosophie que de la fausse philosophie.
le cours d’Onfray de l’année prochaine sera intéressant dans la mesure où s’il respecte la chronologie il devrait arriver à la grande mode actuelle de la philosophie et s’aborder lui.
il faut espérer, s’il s’aborde, qu’il nous explique enfin ce qu’est être un « républicain libertaire, nietzschéen et spenglérien de gauche, un capitaliste libéral et libertaire de gauche », un autoritaire anti-autoritariste, qu’il nous explique ce qu’est un « individualiste libéral libertaire républicain hédoniste » et tous ces ajouts de mots, toutes cette ratatouille sémantique qui fait parfois penser aux néologismes heidegerriens.
ces désignations qu’ils s’invente pour se qualifier lui-même font penser à des trous de souris qu’elles ont le don de trouver pour s’échapper.
la question est de savoir à quelle réalité Onfray veut échapper avec ces qualificatifs à rallonge faits de mots qui se contredisent entre eux ?
est-ce un moyen de surfer sur la réalité politique de notre époque ? nager en gardant la tête haute et hors de l’eau ?
Bloom, vous ne démontrez rien ; vous affirmez. Onfray a commencé par être prof de philo dans des lycées techniques. D’autres s’en seraient contentés. Vous lui attribuez une motivation intéressée : au nom de quoi ?
Il a fondé l’université populaire de Caen. Il pourrait faire payer l’entrée de ses cours : il n’en fait rien.
Ses livres, certes, ont du succès. Mais peut-être est-ce tout simplement parce qu’ils sont intéressants, ne serait-ce que pour donner des renseignements biographiques auxquels les lecteurs de livres philosophiques n’ont parfois pas accès ?
C’est un personnage médiatique. Mais ça, c’est de la faute (aussi) des médias, et ce sont ces derniers que vous devriez plutôt interroger, non ?
Tenez, que penseriez-vous de moi si je concluais, de la lecteur de votre post, que vous êtes salement jaloux d’Onfray, parce que vous ne lui arrivez pas à la cheville ? Vous hausseriez les épaules, et vous auriez bien raison.
la philosophie a toujours été l’outil le plus essentiel utilisé par l’homme pour se donner l’illusion d’être lucide et mature.
les grands esprits ont de tout temps représenté le lieu de prédilection où se réfugier lorsque les hommes ont de bonne raison de commencer à douter de leur humanité.
ce qui explique le succès actuel de la philosophie comme moyen donné aux gens de se rassurer sur leur propre compte.
à ce titre, Onfray est un type extrêmement rassurant, avec un tel esprit, à nos côtés, un type capable d’aussi bien trier le bon grain de l’ivraie avec autant d’assurance, sans jamais éprouver le moindre doute, sans jamais commettre la moindre erreur, il ne peut absolument rien nous arriver.
Onfray représente bien plus qu’un simple philosophe, c’est une corde solide, tellement solide qu’elle peut tous nous retenir, nous qui sommes désormais les pieds dans le vide, sur le flanc de cette haute falaise qu’est notre réalité, il nous retient, nous évite de tomber dans le vide.
Onfray incarne une version herculéenne de la philosophie, non plus pour guider le troupeau comme dans sa version platonicienne, mais pour l’empêcher de tomber dans le vide en se retenant à la corde qu’il nous tend.
@ Hildenrath . Malicieusement nous avons glissé dans la valise de notre soeur »Central Park » de la star incontestable Guillaume Musso.C’est encore les vacances…Pour illuminer ses soirées pluvieuses, nous avons caché dans son vieux vintage Pat’d’Eph « Orgasme à Moscou ».Ne seriez-vous pas le cousin-déguisé de cet Edgar-Hindelsath? R/S comme O E dans l’O. Suspense quand tu nous tiens..Lola’sisters.
Clopine, de grâce, nous n’avons pas à nous sentir inférieurs et illégitimes vis à vis de ces universitaires et de leur culture bourgeoise.
cette époque est finie Clopine, game over, l’université est devenue un outil du capitalisme libéral comme un autre, probablement l’outil le plus désuet et le plus inutile, les universitaires sont en train d’apprendre la comptabilité du monde, pour s’y plier comme nous autres.
au moins la comptabilité présente ce gros avantage de nous rendre tous égaux vis à vis d’elle, personne ne peut résister à un déficit budgétaire, même les brillants esprits universitaires, à quoi ça sert de les enfoncer, ils sont déjà perdus dans leur comptabilité, il ne faut pas tirer sur les ambulances conduites par leurs comptables.
Hamlet et Puck, ils se ressemblent comme des frères jumeaux ! Et comment s’appellent leurs parents ?
Comme c’est bien dit Doc’ à 10h57. C’est un homme noueux comme un jeune chêne de 80 ans qui m’en a fait une démonstration éclatante. Encore hier. Vous dire dans quelle langue il s’est exprimé, je ne pense pas que c’était important. Il m’a juste montré , par sa mémoire, aidée de quelques ouvrages à tirage confidentiel, ce qui ressemblait à un flamboyant. ,
… Hamlet ressemble à Puck autant qu’Attila à Jacky Barozzi…
Et D. et JC sont leurs géniteurs, Clopine…
l’université a représenté jusqu’en 1945 la grande alternative, ils ont résussi à s’en sortir indemnes après 1945 c’est déjà un miracle, ou une boulette de l’histoire, ou un manque de lucidité : après 1945 l’Europe aurait dû enterrer l’esprit universitaire avec leurs universités, elle ne l’a pas fait, mais aujourd’hui une nouvelle barbarie est en train de rectifier cette grave erreur historique : le capitalisme.
les barbaries du 20è s. pensait qu’il ne pouvait y avoir en ce monde deux formes d’aristocratie, et le capitalisme est en train de réussir là où les barbarie du 20è s. ont échoué, n’est-ce pas merveilleux ? le gai savoir universitaire ne sera plus un moyen de fabriquer une nouvelle aristocratie, un lieu où on pouvait penser qu’il puisse y avoir une richesse supérieure à celle de l’argent, cela n’existe pas : aucune richesse n’est supérieur à celle de l’argent, aucune, et c’est tant mieux, c’est une chance inespérée d’enfin pouvoir l’admettre.
bien sûr il reste quelques esprits égarés qui persistent dans leurs anciennes croyances d’une richesse de l’esprit, mais ces gens sont tellement pitoyables qu’ils en deviennent risibles, on les voit gesticuler, mettre en avant leur bel esprit empli de leurs beaux savoirs, si le capitalisme les tolèrent c’est sans doute qu’il a encore besoin de faire jouer cette mascarade dans quelques endroits de la planète, ces lieux où avaient régné autrefois cette croyance aristocratique, du coup le capitalisme daigne conserver ces petites marionnettes, j’imagine que les comptables doivent bien se bidonner en voyant ces marionnettes gesticuler et continuer de jouer leur rôle dans ce théâtre antique, ces lieux où il reste encore un public pour ces farces grotesques, sans doute faut-il donner du grain à moudre à ce public, mais pendant ce temps la machine continue d’avancer, impitoyablement, elle écrase tout ce qui barre son passage, combien de temps va-t-elle épargner ces petits esprits ridicules ? c’est encore trop tôt pour les détruire, pour le moment il suffit qu’ils se résignent à suivre leurs lois comptables, s’ils le font gentiment ils auront peut-être un petit sursis, à moins que nous gardions ces défenseurs de la richesse culturelle aristocratique, ils sont tellement drôles, et parfois si touchants de bonne volonté et de convictions, et puis leur farce grotesque a des vertus consolatrices, et réconfortantes, cela peut toujours servir, des fois que quelques difficultés se présentent, les capitalistes pourront toujours sortir une marionnettes pour rejouer la comédie culturelle, ressortir le couplet fameux sur la grandeur de l’art et de la culture, ça peut toujorus servir en cas de coup dur, d’où l’intérêt de les garder sous le coude, au moins quelques temps, le temps que les choses se fassent.
Non, je ne crois pas, Attila, ni D, ni surtout pas JC, mais si je me trompe, quelle importance ?
Hamlet, j’entends bien votre diatribe désespérée, mais il me semble tout de même que le savoir (ignorons s’il est universitaire ou non, là n’est pas le point, s’il ne peut rivaliser avec l’argent, contribue pourtant bien plus que cette dernière à la beauté.
Allez, zou, un petit exemple. Tout l’argent du monde ne suffira pas à quelqu’un pour comprendre la Recherche du Temps Perdu. Par contre, une bonne acquisition de la lecture, très tôt, un vocabulaire étendu, un esprit quelque peu critique et de la curiosité sont nécessaires.
Vous allez me dire « quel besoin avons-nous de la Recherche » ?
Quel besoin aussi avons-nous de la beauté du monde ?
En parcourant la Recherche, je tombe sur des descriptions de poiriers, d’aubépine, de feuilles de tilleul séchées, d’une rivière, de passantes, de fugitives, de disparues. Oh, je n’en ai pas besoin, certes. Mais du coup, je vois mieux ce qui m’entoure. Les phrases de Proust contribuent à la compréhension du monde. Donc elles l’éclairent.
Et aucun rouble, kopek, yuan, euro, dollar et cacahuètes ne pourront me retirer cela…
La, Hamlet ressemble comme deux gouttes d’eau à son papa JC !
contribue bien plus que ce DERNIER (l’argent)
Moins les insultes, les provocations, les calomnies et le harcèlement, Attila…
Bloom oublie le film de Begnini (que je n’apprécie guère, faut dire !) mais enfin il est fondé sur l’humour, mais c’est un humour à but pédagogique pour éduquer les nouvelles générations.
De toute façon, mon brave Bloom, pour dire ce que vous dites à mon propos, il faut être tombé sur la tête. Est-ce que vous vous rendez seulement compte de la violence délirante de vos propos ?
Il y a d’autres façons de débattre que de se livrer à ce genre de violence qui vous déshonore de toute façon.
Clopine, je n’ai vraiment de position sur la Shoah. Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire.
Dire que la Shoah est un traumatisme pour l’ensemble de l’humanité est une évidence. De même que Hiroshima ou Nagazaki. Cela n’a rien d’une position qui me serait personnelle.
hildenrath dit: 12 août 2015 à 9 h 31 min
il y a tout un humour autour de la shoah, en israel notamment, il y a sussi les écrivains
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Vous délirez, mon ami. Les romans d’Appelfeld ne sont particulièrement des parangons d’humour.
Entre who’s who, blind date et persiflages , ça tourne (encore) en rond., Didon, et rien sur le chevalier d’eon. Il portait des pompes marron, elle aussi? Et à quelle heure?
Choui, chanon, tchat tchat tchat !
À l’origine, le terme chaoui aurait été utilisé par les Arabes à l’époque médiévale pour désigner les « payeurs d’impôts », les Berbères Zénètes2.
De plus, d’après Slane, traducteur des livres d’Ibn Khaldoun, le mot chaouia signifie « berger » et désigne directement les Zénètes3 et ajoute que ce sont ces pasteurs, plutôt que les Arabes désignés, qui ont fondé des dynasties musulmanes au Maghreb et en Andalousie (Ifrenides, Maghraouides, Zianides, Mérinides) et c’est par eux que les dynasties arabes se sont effondrées en partie au Maghreb et en Andalousie).
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C’est les pires ! Ceux qui ont instauré en Andalousie le radicalisme musulman qui a fait fuir les Juifs vers le nord dans la vallée de l’Ebre. Mes lointains ancêtres ont subi leur violence religieuse.
il y a au un numéro de courrier international consacré à humour er shoah
il faut fréquenter de vieux juifs et les entendre se raconter des histoires avant de parler de délire.je ne suis pas un vieux juif
hamlet, on se demande toujours à le lire s’il ne vient pas de s’échapper du plus proche HP…
C’est bien ce que je disais. L’humour entre les anciens déportés. Pas au-delà.
si, en israel, il y a un humour spécifique entre sabras
Résultat des courses, aujourd’hui vous êtes en exil à Paris, WGG, et Abdel à Londres !
Vous n’auriez pas été mieux, main dans la main, en Andalousie ?
Onfray a bien des défauts, il écrit bien des âneries. Mais son université populaire est son moindre défaut. Ses cours, dont j’ai déjà écouté certains, sont de bonne tenue. Les cours des profs de fac en titre sont-ils vraiment meilleurs ? Si les gens y trouvent leur compte en venant l’écouter, il n’y a pas de mal. Et arrêtons un peu : Est-ce qu’il a vraiment besoin de ça pour se faire de la pub et vendre ses livres ? Non. Clopine apprend à sans doute à mieux réfléchir avec Onfray. Qui pourrait s’en plaindre ?
Lisez l’histoire de l’occupation berbère en Andalousie, Baroz ! Les fanatiques comme le chaoui, je fuis ça à toutes jambes…!
hamlet 11 août 23 h 37 :
« l’enfance » c’est comme « le Moyen Âge », un terme qui recouvre une période longue & variée.
Ne pourrait-on pas la définir (ou certains de ses stades) d’une autre manière ds la mesure où la recherche de la reconnaissance & de l’admiration des autres, de votre propre aveu, ne sont pas une caractéristique exclusive de cette période de la vie ?
Si j’ai bien compris (ce n’est peut-être pas le cas), vs attribuez cette permanence précisément aux expériences faites & aux impressions reçues pdt l’enfance, à cause de l’immaturité humaine.
Mais ce n’est pas un admirateur de Hume que l’on apprendra qu’à partir de 2 constatations on n’établit une cause …
Comment déterminer si c’est bien là une cause — ou si vs avez recours à une « pétition de principe » (supposant acquis ce qu’il conviendrait de démontrer) ?
J’en reviens à l’enfance.
Je n’ai tjs pas lu Gombrowicz, mais j’ai une autre référence : « Laissez faire les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui sont comme eux. » (Mt 19:14)
Cela ne ns dit pas en quoi consiste ce « comme », mais présente « l’immaturité » (ou la « juvénilité ») sous un jour fortement positif. [NB : on peut être farouchement résolu à « écraser l’infâme » & cependant prendre la peine d’examiner ce pt de vue ; il en existe par ex. un avatar laïco-esthético-pédagogique à propos de la créativité artistique enfantine intacte]
Ne pourrait-on pas aborder tt aussi légitimement la question en s’intéressant à la dépendance, à l’impuissance, à la faiblesse ? (Celles que l’on retrouve à l’autre bout de la vie ou ds certaines circonstances — accident, maladie grave, infirmité —, mais qui par ailleurs différencient enfance & maturité sous ses formes corporelle, intellectuelle, sociale) Et en se demandant si, à rebours de l’obligation qui ns est actuellement imposée d’autonomie, d’indépendance, de force voire d’agressivité, d’indifférence pour autrui aussi, ns ne devrions pas non les ignorer [la dépendance, la faiblesse & la conscience de sa dépendance & de sa faiblesse] en espérant qu’ainsi ns les éviterons (comme les enfants qui mettent les mains devant les yeux & déclarent triomphalement : « Caché ! »), mais en tirer un enseignement ?
Ne pourrait-on pas tt aussi bien considérer que ce serait la confiance qui caractériserait l’esprit d’enfance ? [la Vie appellera ça de la naïveté, et bien pourquoi pas ? Pourquoi ne pas revendiquer une naïveté assumée face aux aigris qui se croient sauvés parce qu’ « ils ne sont pas dupes », aux blasés qui sont revenus de tt & préfèrent renoncer à tt enthousiasme, à tt élan, plutôt que de risquer de se « faire avoir » ?] La confiance qui se distingue pourtant de la crédulité.
La capacité à aimer ?
L’intérêt pour les autres êtres humains, les autres vivants ? L’existence relationnelle ?
Entre sabras ? Jamais entendu. Pas sur la place publique en tout cas ! Ça ferait désordre…
Vacances, vacances… dans un monde
où peuvent coexister exterminations,
indifférence et bonne marche des affaires,
il y a, de fait, une (petite) place pour l’humour.
Est-il pour autant indemne de toute noirceur ?
Pourquoi donc serait-il exception ?
Peut-on jurer que la chute grotesque
de la plus pitoyable des victimes
n’a jamais provoqué le rire
de ses bourreaux ?
Non, hélas ! (si l’on défend la dignité de l’être).
Bien sûr, il est possible de discuter ce qui est
à l’œuvre, humour ou comique (!…) de situation.
La remarque spirituelle (!…) d’un bourreau,
déclenchant l’hilarité de ses compères
devant un malheur d’autrui
est-elle pure cruauté
ou le signe d’une tension,
elle-même trahissant un résidu
ou l’embryon d’une empathie congénitale ?
Le rire est contagieux et laisse toujours
son empreinte. Il n’est pas pour autant
salvateur dans l’instant (jolie illustration
dans « Effroyables jardins ») mais quand il est
complètement absent, quelle qu’en soit la cause,
n’y a-t-il pas encore moins d’humanité ?
Bref, le rire est caustique, qu’il soit tourné
vers soi ou l’autre. Des animaux le considèrent
comme une marque d’agressivité. A manier donc
avec précaution ?
Zygomaniaquement.
le non sense chez swift serait de l’hébreu
depuis que wg parle l’hébreu et le swahili, l’humour se régénère
En Israël, il y a surtout, à l’égard des anciens déportés encore vivants, une politique désastreuse d’abandon. Honteuse.
Puis vint l’Inquisition, WGG, et tout le monde s’est retrouvé pacifiquement autour de la fac de médecine de Montpellier… Ça ne pouvait pas durer, hélas !
aaargh
À un admirateur de Hume …
… on n’établit PAS une cause
les Yeux Fatigués
« déboulonner » Jankélévitch ? je crains le pire. Je vais tâcher d’aller voir ça de plus près.
surtout quand on parle de l’enfance de l’art
Widergänger dit: 12 août 2015 à 14 h 23 min
Les fanatiques comme le chaoui,
Ce qu’il peut être c des fois WG on dirait JC
L’immaturité c’est un mythe.
Pas plus cruel qu’un enfant immature, de toute façon.
Élever l’immaturité au sommet des valeurs n’est qu’un effet parmi tant d’autres de la barbarie.
Pourquoi, il est pas fanatique, le chaoui ?
israel veut incarner la jeunesse et l’aenir; c’est une faiblesse de croire que ce soit possible sans respect pour ses aînés
mature est un cliché de la toile
Les Barbères qui ont envahi l’Andalousie sur le tard n’avaient rien de gens particulièrement raffinés. C’étaient des bouseux incultes, fanatiques et cruels.
comme si la sexualité virtuelle , et le transhumanisme étaient matures
peut-être suis-je influencée parce que j’ai lu (et apprécié !) deux textes de lui : « antimatière », et nativ(ité), mais, contrairement à vous, Attila, je ne trouve pas qu’Hamlet-Puck relève de l’HP. Au contraire : il fait preuve d’une remarquable constance dans ce qu’il avance.
Rien ne le tourmente plus que l’état de notre pauvre monde, mais le constat de son impuissance (partagée !) à faire bouger les choses d’un iota l’amène à refuser en bloc toutes les consolations. Celles de la religion, en tout premier, mais aussi celles des idées, systèmes, morales diverses et opinions politiques. En bloc, et en détail.
il se réfugie donc, d’une part, dans le pragmatisme le plus total, mais comme il en réuslte tout de même une grande souffrance morale, d’autre part il laisse ouverte une porte de sortie. Ce serait notre infantilisme généralisé qui nous plongerait dans l’état de gémissement qui a besoin du recours des « idées consolantes » (l’expression est de moi) – idées consolantes que lui, Hamlet, exècre n’est-ce pas.
Hamlet-Puck est un humaniste déçu, rongé par l’accablement où l’espèce humaine le plonge. Mais comme il a honte de cette souffrance morale, il l’habille de fausse naïveté, de pirouettes, et adopte souvent la démarche de l’Auguste chaussé de trop grandes chaussures – des « écrase-merde » volumineux.
ce qui le sauve de la haine d’un JC (cette « passion triste », dixit Onfray), c’est qu’il se met dans le même sac que les autres, voire tout au fond de ce sac.
Je ne trouve pas du tout sa démarche insensée ou insane. Pas follement réjouissante, ça, je vous l’accorde. Mais au moins sincère, et lucide.
Il me fait penser à cette chanson de Colette Magny, la connaissez-vous Attila ?
« ah, donnez-moi, donnez-moi, dix hommes désespérés.. »
Voilà. Il manque à Puck-Hamlet les 9 autres, qui pourraient ainsi faire naître « quelque chose ».
Mais comme il ne les a pas, il refuse de répondre avec Lénine ou avec qui que ce soit d’autre (Onfray compris) à la question « que faire ? »
Rien à voir avec le nombrilisme débile et les provocations insultantes d’un JC ! Je ne peux imaginer Hamlet comparant Taubira à une guenon (entre autres exemples). Et il ne m’a JAMAIS insultée, sur aucun mode et surtout pas le mode sexuel.
Kateb Yacine, Un Grand Chaoui et Amazigh
https://www.youtube.com/watch?v=KcI_rgj7144
Widergänger dit: 12 août 2015 à 14 h 07 min
c’est par eux que les dynasties arabes se sont effondrées en partie au Maghreb et en Andalousie
voilà qui doit vous rassurer
J’ai eu à supporter à la suite de ce moment hors du temps au pied de-appelons le chêne merveilleux- le discours pénible d’une jeune femme fatiguée, qui voulait nous faire part , lors du dîner où elle s’était invitée, de la manière dont elle voyait la vie. Façon de parler, disons plutôt, comment elle la voyait par des voies sacralisees. J’ai compris qu’elle en faisait profession. J’ai aussi compris, que même proche d’une limite d’âge biologique, ce ne serait pas demain la veille qu’elle serait une maman , elle cherchait à detendre les voies sacralisees de son époux, encore tendues de l’épreuve-ses mots-de la naissance. Préalable thérapie certainement pour elle. J’ai pas mis ça sur le compte de la naïveté. J’ai néanmoins réglé l’addition. Cadet des soucisde la tablée, après qu’ils en étaient toujours tendus du repas. J’ai dit que ce serait la dernière fois que je regalais des névrosés.
Onfray a bien des défauts, il écrit bien des âneries. Mais son université populaire est son moindre défaut. Ses cours, dont j’ai déjà écouté certains, sont de bonne tenue. Les cours des profs de fac en titre sont-ils vraiment meilleurs ? Si les gens y trouvent leur compte en venant l’écouter, il n’y a pas de mal. (Widergänger)
Ayant, moi aussi, écouté plus d’un cours d’Onfray à la radio, j’opine à 100%. Onfray est un très bon vulgarisateur, et certainement un très bon pédagogue. Son erreur est sans doute d’avoir voulu surfer sur cette réputation pour se faire passer, avec l’aide de quelques uns, pour ce qu’il n’est pas : un philosophe.
Il ne faut pas confondre, Baroz, la période ommeyade en Andalousie avec celle, berbère, qui a suivi. Les Barbères n’ont apporté en Andalousie que ruines, cendres et cruauté contre les Juifs, qui ont été obligé de fuir vers le nord de l’Espagne et de se réfugier dans la vallée de l’Ebre. La grande période andalouse c’est celle des Ommeyades avec une sorte de fusion entre les deux cultures juive et islamique, avec Samuel Ibn Nagrila dit Ha-Nagid, c’est-à-dire le Prince. Il était le vizir des monarques arabes Sanhaja, Habus et Badis, et en même temps le chef de la communauté juive, un militaire et un sage dans la plus grande tradition juive, un homme de haute culture à la fois juive, talmudique et de l’adab, tout le contraire de la vulgarité du chaoui d’ici.
>hamlet 12 août à 13h31. Quelles choses ?
Merci.
Je sens que le faux-juif de service va incessamment m’accuser d’avoir genocidé des juif …ce qui me rappelle que la tribu d’où est issu son idole, le triste Eric Zemmour, avait une réputation de bandits de grands chemins et de voleurs et qui plus est (chose très grave parmi les tribus) n’avait aucun honneur, qu’on appelle le nif (cad le nez)est très important et être accusé d’en manquer est gravissime…je vois qu’il maintient la réputation de sa tribu…
il est ridicule , mais peutêtre impossible à juguler de vouloir être plus juif que les juifs, et plus français que les français ; il y a toujours des questions intimes comme la langue maternelle ou paternelle qui se mettent en travers
Non, mon pauvre Abdel, je t’accuse simplement de manquer de l’adab le plus élémentaire. Mais c’est sûrement trop te demander.
l’Espagne a ete conquise par des berbères, menés par Tarik Ibn Ziad qui a donné son nom a Jebel Tarik ( Gibraltar)…relevez vot’nez de vos bouquins a 2 sous…être accusé de vulgarité par vous est un compliment, même si hilarant…vous pouvez me l’inscrire sur une médaille ? « Abdel est un vulgaire Chaoui » je la porterai avec fierté, les jours de fêtes nationales, comme d’autres leur légion d’honneur ou leur agrège…
Je n’ose dévoiler l’argument du récit d’anticipation d’Hamlet (qui s’appelle nativ(ité), parce que c’est un livre qui fonctionne comme la question :
« Qu’est-ce qui se passerait si… »
Mais cependant, je trouve l’argument très intéressant, et pourquoi pas ? Plutôt crédible…
Il permet à Hamlet de fondre encore un espoir sur notre pauvre humanité, qui serait ainsi « sauvée ».
Evidemment, cette salvation est un peu surprenante, de la part de quelqu’un comme Hamlet, qui a la rédemption, comme toute autre idée morale, en horreur.
Et puis, son livre est écrit « solidement », certes, dans un langage efficace, mais il n’a pas les vertus stylistiques du suivant « antimatière ». Littérairement parlant, on s’y ennuie un petit peu.
N’empêche que l’hypothèse avancée là est aussi valable (dans un ordre inverse) que les inquiétantes « prédictions » d’un Houellebecq…
Cha oui alors, comme dirait Giscard…
Soplyak, oui, laissez venir à moi les enfants car le Royaume des cieux est pour eux, le désir d’enfance est en partie lié au désir d’accession au Royaume des cieux.
mais dans Ferdydurke, Gombrowicz aborde la question différemment, il l’aborde par le regard d’autrui, la dépendance de chacun au regard d’autrui, la situation tragique ne provient du fait d’habiller l’adulte comme un enfant pour le renvoyer à l’école mais du fait que cet adulte accepte cette situation pour convenir au regard de l’autre : l’immaturité humaine ce n’est que ça, cette dépendance de laquelle nul ne peut se détacher.
à côté de la puissance de Ferdydurke, la Nausée de Sartre c’est du pipi de chat, parce que Gombrowicz ne prend pas la question au niveau social comme Sartre, mais il revient en amont, il la prend à son origine, Gombrowicz nous écrit avec Ferdydurke l’histoire de cette immaturité comme condition humaine.
et c’est pour ça qu’Alba n’aime pas Gombrowicz, ce qui étonnant c’est qu’il aime Kafka alors que les deux nous disent exactement la même chose, mais comme Alba n’a jamais très bien su lire il ne faut s’en étonner.
parce qu’Alba n’aime pas cette histoire d’immaturité chez Gombrowicz, pourquoi ? parce qu’Alba est un esprit libre et indépendant, c’est un esprit émancipé qui n’a jamais su lire, qu’importe.
la modernité n’est rien d’autre qu’un vaste enfumage sur l’émancipation, l’idée que la culture puisse amener les individus à un état d’autonomie où ils ne seraient dépendant du regard d’autrui, et attendraient donc un niveau parfait de complétude et de maturité.
à moins que cette maturité ne touche que quelques esprits élevés gr^^ace à la richesse de leurs lectures, et qui, grâce à la richesse de ces lectures et de leur culture auraient réussi à s’affranchir de cette dépendance au regard d’autrui qui constitue selon Gombrowicz le socle de immaturité humaine.
à moins qu’Alba n’aime pas Gombrowicz justement parce qu’il démontre que tout ceci fonctionne de façon tout à fait inverse, que la culture, loin d’amener les individus à un état mature dans lequel ils seraient affranchis de la dépendance infantile au regard d’autrui, bien au contraire, cette culture les y maintient, comment ? en leur donnant non pas le moyen d’échapper à cette fatalité mais elle leur donne l’illusion qu’ils y échappent, et que de ce fait ils sont des êtres autonomes, matures et lucides.
alors pour Alba, rappeler cette évidence que la culture agit comme une fabrique d’illusions, forcément cela relève de l’hôpital psychiatrique, comment ? qui a osé se permettre ? mais quoi ? mais qui ?
parce qu’Alba a besoin de se conforter dans son idée que tout ce qu’il nous sort à longueur de journée sur sa soi disant judaïté n’est pas une construction illusoire, et que lui, du fait de sa connaissance de la chose culturelle, ne peut pas sombrer dans cette vaste illusion infantile de la construction d’un moi illusoire construit avec les briques d’une culture non moins illusoire…
toute cette farce est tellement grotesque qu’on ne sait même plus à quel moment il faut en rire, nous ne sommes même dans le registre de l’humour ou de l’ironie, nous sommes noyés dans une comédie drôle du début à la fin, à tel point qu’on s’en étouffe de rire, à tel point qu’on supplie à genoux de prendre au moins une seconde pour revenir à des choses sérieuses, histoire de souffler un peu, pour ne pas finir par mourir de rire.
hein Alba, ayez pitié de nous, essayez d’être sérieux au moins deux minutes, juste le temps d’un commentaire, ou même une seule phrase sérieuse qui se tienne sérieusement, et qui nous permette d’arrêter de rire pour reprendre un istant notre souffle, le feriez-vous ? par charité ?
mon pov’mauvaise langue…que puis-je donc vous dire, sinon que j’ai été sciemment brusque avec de bien plus grands que vous…vous ne faites franchement pas le poids, mais qu’importe…vous m’amusez parfois…surtout quand vous perdez votre calme et que se montre alors l’immense manque de profondeur de votre âme…
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