de Pierre Assouline

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Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

Il y a une dizaine d’années, le Seuil avait publié un pénétrant essai de Max Milner sous le beau titre L’Envers du visible. Avec une vivifiante liberté intellectuelle qui convoquait tous les arts au service d’une curiosité sans borne, le critique y faisait rendre l’âme à un thème que l’on croirait infini : ce que l’on voit de l’ombre. Jamais rien lu d’aussi clair sur l’ombre dans l’art. Autrement dit sur la part d’ombre de l’invisible. Sa promenade érudite nous emmenait revisiter aussi bien le mythe de la caverne que le Diderot de la Lettre sur les aveugles, les enténébrés du Caravage, les règlement des comptes du siècle des Lumières avec l’ombre, l’ambiguïté du syntagme « clair-obscur », les Caprices et peintures noires de Goya… Et naturellement, « le » Tanizaki, classique parmi les classiques.

Jusqu’à présent, on pouvait trouver son Eloge de l’ombre (陰翳礼讃In’ei raison) soit aux Publications orientalistes de France, soit dans la Pléiade de ses Œuvres, soit dans un mince volume chez Verdier, et dans les trois cas dans la même traduction de René Sieffert. Une nouvelle traduction, oeuvre de Ryoko Sekiguchi (à qui l’on doit une magnifique méditation sur l’énigme à l’oeuvre dans la voix) et de Patrick Honnoré, paraît dans quelques jours sous le titre Louange de l’ombre (106 pages, 13 euros, Editions Philippe Picquier). Changer le titre d’un texte célèbre nous trouble et nous dérange dans nos habitudes. On se demande soudain l’on ne s’était pas trompé dans son interprétation, si on a été bien inspiré de placer notre confiance dans la version qui faisait autorité depuis des années, on est pris d’un doute ou s’il s’agit simplement de la volonté du traducteur d’imprimer sa marque.

Ce fut le cas récemment avec les traductions de Frédéric Boyer (Les Aveux en lieu et place des Confessions de saint Augustin) et avec la traduction du Romancero gitano de Garcia Lorca, improprement rendu en Romancero gitan alors que le premier mot de ce titre ne veut rien dire en français, jusqu’à ce que la traductrice Line Amsellem lui rende justice avec Complaintes gitanes (Allia, 2013). S’agissant de Junichiro Tanizaki (1886-1965), le parti pris du titre est déjà provocateur; car si « éloge » et « louange » sont considérés comme des synonymes (et les nouveaux traducteurs parlent bien d’ « éloge » dans le cours du texte à propos de la couleur d’une pâte de fruit par Sôseki), il y a bien une nuance entre les deux: l’éloge est une célébration alors que dans la louange, il y a une volonté de flatter, de flagorner, de corrompre. Mais appliqué à l’ombre…

On dit que sur le tournage de Tous les matins du monde, Alain Corneau demanda à tous ses acteurs de lire cet essai pour s’imprégner de son esthétique. De Tanizaki, on retrouve le non conformisme, le goût de la provocation et du paradoxe, la volupté à jouer sur l’équivoque. Ce texte, qui est l’un de ses chefs d’œuvre a été dénoncé à sa parution en 1933 comme le reflet d’un esthétisme décadent, en raison de son indécence revendiquée, avant d’être loué haut et fort par de grands noms de la littérature japonaise. On peut le lire comme un recueil de réflexions sur la conception japonaise du beau, et une observation sans pareil de la nature humaine à rebours de la morale ambiante, encore que d’autres de ses livres, notamment La Clef ou La Confession impudique choquèrent bien davantage et suscitèrent l’ire de la censure en raison d’un érotisme hâtivement assimilé à de la pornographie et de la perversité. cartier

Eloge de l’ombre a le ton et l’allure d’une longue nouvelle, davantage que ceux d’un essai comme on le présente parfois, sur les déboires d’un amateur d’architecture soucieux d’installer l’électricité, l’eau et le gaz dans une maison de pur style japonais. On s’en doute, une querelle des Anciens et des Modernes, de l’Orient et de l’Occident, se profile derrière cette parabole dont on pourrait faire le point de départ d’une méditation sur le choc des civilisations. Il n’est guère question de l’ère Meiji (l’ère de la lumière, justement) ni de la Révolution industrielle, mais leurs effets se font bien sentir dans l’attitude de l’auteur. Sauf que Tanizaki y met un tel humour, une ironie si grinçante, qu’il jette le trouble dès les premières pages en proposant d’explorer moins le pavillon de thé que les lieux d’aisance (lire ici l’extrait). C’est là que ça se passe ; c’est donc là d’abord qu’il entend faire l’apologie d’une certaine qualité de pénombre, aussi indispensable que la propreté et le silence ; il en appert que nulle part ailleurs mieux qu’ici s’exprime le raffinement d’un peuple et d’une nation –ce qui n’était pas fait pour leur plaire.

« Lieux d’aisance » est l’expression, choisie par le traducteur René Sieffert aux dépens de « toilettes », « cabinets » et autres, car elle est aussi délicate que ce que l’auteur en fait. Or dans la nouvelle traduction, c’est bien de « toilettes » qu’il s’agit. L’air de rien, cela dit tout de l’intention du tandem de traducteurs. Car, ainsi que l’explique Ryoko Sekiguchi, leur but est aussi de démythifier ce que le regard occidental a voulu faire de ce chef d’œuvre : le prétendu reflet des fondements de l’esthétique japonaise sous l’angle du clair-obscur. Comme si ce phénomène lui était propre et qu’il était inné. Ce qui n’est certes pas faux, mais incomplet et trop essentialiste. Elle observe qu’à notre époque, cette esthétique de l’ombre subsiste davantage en Occident qu’au Japon et que les réflexions de Tanizaki valent aussi bien pour notre appréhension de la lumière que pour la leur.

Dans son « Eloge/Louange de l’ombre », l’écrivain ne s’en tient pas là et explore tout ce que son pays s’apprêtait à perdre (nous sommes dans les années 30) en se laissant séduire (déjà !) par le vertige de la consommation à l’occidentale. Cela va jusqu’au cinéma, au phonographe, à la radio, non dans le principe même de leur invention, mais dans le fait qu’ils aient été d’abord conçus pour complaire à des mentalités venues d’ailleurs, dans la plus totale négation des valeurs japonaises (jeux d’ombres, valeurs des contrastes, discrétion de l’art oratoire, goût de l’ellipse, art de la pause). Même le haut-parleur, qui aplatit les sons des instruments, lui est un fléau. Pour ne rien dire du papier dont l’usage est jugé par lui purement utilitaire d’un point de vue occidental, quand la texture du papier de Chine ou du Japon fait sentir « une sorte de tiédeur qui nous met le cœur à l’aise ».

cartier-bresson-5Il est encore plus précis s’agissant de la nécessité de la patine en toutes choses, « ce lustre qui est la crasse des mains », souillure qui est en fait un ingrédient du beau. Car c’est bien de cela qu’il s’agit tout au long de cette description tranquille et terrible à la fois, qui envoûte sans crier gare, pour nous faire découvrir tout ce que l’ombre recèle. Tanizaki loue haut et fort « nos ancêtres » pour avoir eu le génie de faire tenir un monde dans un univers d’ombre en lui conférant une qualité esthétique qu’il juge infiniment supérieure à toute fresque. Il tient que les Orientaux savent, eux, créer de la beauté en faisant naître des ombres dans des endroits insignifiants. Tout ne serait donc que dessin d’ombres et jeu de clair-obscur, y compris dans le nô et le kabuki dont il compare la beauté avec ou sans fard sous différents éclairages ? Il n’y a pas que les décors : à ses yeux, même les costumes, transition entre l’ombre et le visage, doivent leur splendeur à l’accommodement de la lumière.

On le croit lorsqu’il avoue n’avoir retenu de sa mère que le visage, les mains et les pieds, à l’exclusion du corps. On en ressort convaincu que la beauté de toute pièce d’habitation japonaise ne se joue que sur le degré d’opacité de l’ombre. Il n’est pas de plus bel ornement, d’objet plus fin, ni de meuble plus attachant que cette clarté ténue cramponnée à la surface d’un mur. On comprend alors la réputation de réactionnaire nostalgique qu’il s’est attirée avec ce texte lorsqu’il suggère que le goût des villageois est bien plus et bien mieux développé que celui des citadins ; mais il sera beaucoup pardonné à celui qui nous offre en passant, en une page bien sentie, la recette des sushi aux feuilles de kaki (on en oubliera même les quelques lignes sur Einstein, et d’autres sur la couleur de la peau des Occidentaux, qui suscitent encore un faux-débat sur le «  »racisme » » de l’auteur). Cet admirable livre est si personnel, subjectif, poétique, arbitraire qu’il paraît vain dès lors de chercher à le démentir en lui opposant d’érudits traités d’histoire de l’art sur le culte de l’ombre et du clair-obscur dans la peinture occidentale depuis des siècles.

Tanizaki écrit quelque part que lorsqu’on en sera à placer des agents de la circulation  aux carrefours de Kyôto, ce sera la fin de tout car la pure atmosphère des rues japonaises en sera dévastée. Il est mort à temps en 1965 pour assister non à la fin du monde mais à la fin du sien. Qu’on ne s’y trompe pas : l’écrivain reconnaissait les avancées de la civilisation de la technique, et il avait parfaitement senti que son pays s’engagerait dans cette voie, mais il craignait que cela entraînât une occidentalisation qui nieraient ses valeurs ancestrales. Il croyait que la littérature offrait un moyen de limiter la casse. Ou plus exactement de « compenser les dégâts » en plongeant dans l’ombre tout le superflu de notre quotidien. Il faudrait offrir ce livre si éclairant à tout propriétaire de ces maudites lampes à halogène qui écrasent sans distinction les nuances d’une maison, tuent les détails, les couleurs, les lignes, l’harmonie et la vie qui s’y épanouissent.

Alors, Eloge de l’ombre ou Louange de l’ombre ? Laquelle des deux traductions ? Jugez-en par les deux fins :

« Pour moi, j’aimerais tenter de faire revivre, dans le domaine de la littérature au moins, cet univers d’ombre que nous sommes en train de dissiper. J’aimerais élargir l’auvent de cet édifice qui a nom « littérature », en obscurcir les murs, plonger dans l’ombre ce qui est trop visible et en dépouiller l’intérieur de tout ornement superflu. Je ne prétends pas qu’il faille en faire autant de toutes les maisons. Mais il serait bon, je crois, qu’il en reste ne fût-ce qu’une seule, de ce genre. Et pour voir ce que cela peut donner, eh bien, je m’en vais éteindre ma lampe électrique »(traduit du japonais par René Sieffert, 1977)

Je voudrais retenir de la voix, ne serait-ce qu’à l’intérieur du territoire de la littérature, ce monde du clair-obscur qui est en train de s’effacer. Je voudrais allonger l’avant-toit du sanctuaire qu’est la littérature, assombrir ses murs, plonger dans le noir ce qui est trop visible, en éliminer les décorations intérieures inutiles. Je ne demande pas que toutes les rues deviennent ainsi, mais ne pourrait-on garder ne serait-ce qu’une maison sur ce modèle ? De quoi cela aura-t-il l’air ? Eh bien éteignez donc un peu la lumière, pour voir (traduit du japonais par Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré,, 2017)

Italo Calvino définissait le classique comme une œuvre qui n’a jamais fini de dire ce qu’elle a à dire. Mais s’agissant d’une traduction, c’est doublement vrai car, en sus de son caractère inépuisable, la relecture d’un classique dans une nouvelle version donne vraiment le sentiment de découvrir un autre livre, bien différent de celui que l’on croyait connaître et aimer.

(« A Kyoto, 1965, Photos Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 183 Réponses pour Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

bouguereau dit: à

mère me dit que l’homme qui nous faisait face ne lui inspirait pas confiance, au prétexte qu’il avait une tête de cochon. « Que dit votre mère », me demanda le fonctionnaire ? Et comment croyez-vous que j’ai traduit ?

..qu’elle se demandait sil était pas de péroz ou de douarnenez?

bouguereau dit: à

les réflexions de Tanizaki valent aussi bien pour notre appréhension de la lumière que pour la leur

toute les civilisations se veulent dépositaire dans l’tesque lassouline..ya dans tanizaki comme un complesque dinfériorité fasse a louis le quatorzième sur sa chaise d’affaire se chauffant hauprés du feu et disant doctement à l’ambassadeur trés catholique doù l’on sait des romanchéro en prose

Widergänger dit: à

À cause de la courbure de l’espace-temps dans l’univers, il y a des événements dont nous n’auront jamais connaissance à cause de l’horizon cosmologique ainsi défini par l’espace-temps. Quand j’y pense, j’en suis bouleversé.

Widergänger dit: à

Déon tout un monde lointain et perdu. Je vais finir par les aimer les hussards. De plus en plus d’exilés chez les écrivains, exilés de l’intérieur comme de l’extérieur, Houellebecq, Richard Millet. Je les comprends. Ce pays est devenu fou et irrespirable.

Widergänger dit: à

« Si je veux faire un ouvrage écrit avec soin comme les autres, je ne me peindrai pas, je me farderai. C’est ici de mon portrait qu’il s’agit et non pas d’un livre. Je vais travailler pour ainsi dire dans la chambre obscure ; il n’y faut point d’autre art que de suivre exactement les traits que je vois marqués. » (Rousseau, Les Confessions)

« il n’y faut point d’autre art que… » c’est l’ombre en littérature dans la chambre obscure de soi-même.

Pablo75 dit: à

Blabla Widergänger, l’homme bouleversé par la courbure de l’espace-temps, a mis sa machine à con.neries en route. Et ça y va…

-« J. Kerry […] ignore sans doute la résolution 80 […] C’est la fin de l’ONU. Et le début de la Troisième guerre mondiale. »

-« Kerry oppose l’Etat Juif à l’idée de démocratie. Une guerre sans précédent des Etats-Unis contre les Juifs est déclarée. »

-« Israël a l’armée la plus moderne du monde ».

Pablo75 dit: à

« Quelles formes d’action pour la poésie ? Quel type d’engagement pour la poésie ? Le romancero de Heine comme celui de Lorca posent en effet ce genre de questions. »

(Blabla Widergänger, qui n’a lu ni l’un ni l’autre).

Je ne sais pas si le Romancero de Heine pose ce genre de questions académiques et sans le moindre intérêt, parce que j’en ai lu des fragments il y a très longtemps dans une vieille édition du XIXe siècle trouvée aux Puces et j’en ai pas le moindre souvenir (je ne sais même pas où j’ai ce livre, qui était jaune, je crois). Par contre, je sais très bien que le « Romancero gitano » de Lorca ne pose absolument pas ce genre de questions pour professeurs oisifs et faux amateurs de poésie et vrais snobs.

(Avez-vous remarqué que Blabla Widergänger, plus il ignore tout d’un thème, plus il en parle avec un ton d’expert qui le domine complétement? Comme il a raté l’un des objectifs de sa vie, devenir prof au Collège de France, il vient ici pérorer sur n’importe quoi avec le ton d’un savant. Le contraste entre ce ton et les con.neries qu’il dit est l’un de ses aspects les plus comiques).

Pablo75 dit: à

@ Nicolas

« Je propose qu’on vote. Qui pense que Wgg devrait arrêter de nous faire ch.er avec Israël? »

Moi je vote pour qu’il arrête de nous faire ch.ier tout court.

gontrand dit: à

« Mon brave gontrand, vous confondez deux mots : UN romance (substantif masculin, dont plusieurs constituent un recueil de romances appelé « romancero ») et UNE romance (substantif féminin, équivalent de chansonnette). »

Je ne confonds rien du tout WG, je citais deux extraits de la définition de « romance » dans le dictionnaire en question! Il est évident que, même en 1898, Larousse savait que le mot « romance » peut être masculin ou féminin selon son origine et sa signification.

Widergänger dit: à

Pablo75 ne fait que confirmer la vaste étendue de son imbécilité.

Pablo75 dit: à

@ Blabla Widergänger

« Ce qui est merveilleux avec Pablo75, c’est son imbécilité. […] Son imagination est sans limite, d’une richesse incomparable, elle invente toutes sortes de scandales qu’elle prétend ensuite dénoncer, elle forge les idioties les plus vastes pour avoir l’orgueil et la satisfaction de s’en réclamer. »

Au lieu de divaguer bêtement, répond à mes réponses à tes con.neries de mythomane analpha.bète. Tu ne défends plus les thèses de Line Amsellem sur le « Romancero gitano »? Tu ne nous expliques pas comment tu fais pour juger une traduction à partir d’un échantillon de 8 lignes et ignorant totalement la langue de départ? Tu ne nous racontes pas comment tu arrives à traduire « du russe, de l’allemand, du yiddish et du chinois »?

Widergänger dit: à

Facile : j’apprends le russe, l’allemand, le yiddish, le chinois. Çonnard.

Jean Langoncet dit: à

Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 14 h 27 min

Pour la navigation en mer, préférez les soucoupes volantes, c’est plus rapide…

Je me demande quand les gouvernements vont reconnaître la présence d’extraterrestres sur notre planète. Ce seront sans doute les derniers terriens à le faire. La moitié des Américains y croient. Il y a déjà plus d’un million de preuves.

certains esprits éveillés reconnaissent leur présence dans le Missouri, où ils auraient jeté les bases de ce qui ressemble fort à une colonie de peuplement, d’autres leur dénient toute existence pour ne voir dans ce phénomène qu’un accent circonflexe mal orienté

https://www.youtube.com/watch?v=ZP2vLyBPnoI

Phil dit: à

Un écrivain de droite est mort. La ministre de la culture ne quittera pas ses confiseurs mais mais le prestigieux passou, qui ne boit pas de Champagne, va nous servir une notule embullée.

etudiant sérieux dit: à

« Un écrivain de droite est mort.  »

incroyable

etudiant sérieux dit: à

pablo
wg, grand angoissé

anticaillerie dit: à

WGG :vous faitres l’autiste savant que vous êtes peut-être avec toutes ces langues :ce blog est plus commun , jusque dans les blames , faute de louanges et d’éloges dont ce n’est pas la tendance , ça devient évident sinon clair ;je me souviens d’un inspecteur qui m’avait reproché de ne pas comparer la pratique linguistique du latin et de l’anglais avec des sixièmes, il me it quand même une bonne note, mains nul n’est ici pour donner des notes ni pour voter , il ne faut pas abuser du blog

bouguereau dit: à

hassez d’hinsinuer que la litterature est profond dans l’ombre de mon fion aplé arénié..lors quelle cours dans les phares de son excellence mélanchon

bouguereau dit: à

et pendant ctemps là lafranchézado smesure à fiérabras..ha elle est aidé la littérature

bouguereau dit: à

il ne faut pas abuser du blog

faut rester sobre

Passou dit: à

A Jean de 11.56, En effet, pour saluer…
J’ai reçu ce matin de mes camarades de la revue L’Histoire ce courriel à l’origine de mon twitt d’hommage :

« Nous avons appris avec une immense tristesse la mort de notre ami Pierre Chuvin. Malade depuis plusieurs années, Pierre a été emporté par une crise cardiaque ce lundi 26 décembre. Il sera enterré dans l’intimité vendredi à Montluçon.

Toutes nos pensées vont bien sûr d’abord à sa femme, Huguette, et à leurs trois enfants, Marie, Guillaume et Paul.

Si Pierre ne pouvait plus assister au comité scientifique de L’Histoire depuis plusieurs mois, il continuait à lire attentivement tous les textes que nous lui envoyions et à nous faire parvenir des notes de lecture qui manifestaient toujours avec éclat son intelligence, sa culture et sa curiosité. Nous n’oublierons pas non plus, sous ses dehors discrets, son humour, sa gentillesse et sa générosité. C’est peu dire qu’il nous manquera. »

bouguereau dit: à

ha quel homme..garry c’est nigel qu’ankul boris..jlavais houblié..comone comone..ha c’est bien hinternet

christiane dit: à

DHH,
Guillaume Gallienne a conquis un large public, ce sociétaire (le plus versatile du Français), est au sommet de son art. S’il interprète le rôle de Jolitorax, le cousin « britton » d’Astérix à l’écran avec humour et une certaine distinction, il a été aussi à la Comédie Française celui de Racine, Offenbach, Bertolt Brecht, Shakespeare, Molière, Marivaux, Feydeau, Musset, Tchekhov… J’aime aussi, le samedi l’émission « Ça peut pas faire de mal » sur France Inter, dans laquelle il lit des extraits d’œuvres littéraires.
Il jongle entre le cinéma populaire et le théâtre dans une galerie de personnages tendres, parfois loufoques, rudes, mélancoliques, austères. D’où lui vient cette allure aristocratique ? Peut-être de son éducation dans une famille de la haute bourgeoisie parisienne. Sa mère est issue de l’aristocratie russo-géorgienne.
Bref, ce petit signe avait du sens…

christiane dit: à

@Jean dit: 28 décembre 2016 à 11 h 56 min
Donc, oui… Voir le commentaire de Passou, ce soir…

Widergänger dit: à

Dépose ici et maintenant la tombe que tu portes
et donne à ta vie une autre chance
De restaurer le récit.

Toutes les amours ne sont pas trépas,
Ni la terre, migration chronique.

Une occasion pourrait se présenter, tu oublieras
La brûlure du miel ancien.

Tu pourrais, sans le savoir, être amoureux
d’une jeune fille qui t’aime
ou ne t’aime pas, sans savoir pourquoi
Elle t’aime ou ne t’aime pas.

Adossé à un escalier, tu pourrais
Te sentir un autre dans les dualités.

Sors donc de ton moi vers un autre toi,
de tes visions vers tes pas,
et élève ton pont
car le non-lieu est le piège
et les moustiques sur la haie irritent ton dos,
Qui pourrait te rappeler la vie !

Vis, que la vie t’entraîne
 la vie,
Pense un peu moins aux femmes
et dépose
ici et maintenant
La tombe que tu portes !
(Mahmoud Darwish, Ne t’excuse pas, trad. E Sanbar)

Widergänger dit: à

Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnaît aux Juifs le droit d’«immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement».

Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservé à l’autodétermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel Etat sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial.

L’ONU n’a donc aucun pouvoir légal pour créer un Etat, ou confisquer une partie du territoire d’un autre Etat.

Ileana Ros-Lehtinen, élue républicaine de Floride d’origine cubaine et responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain avait d’ailleurs demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l’ONU s’il s’obstine à donner droit à la demande des Palestiniens à la création d’un Etat.
(PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 26 DÉCEMBRE 2016)

Chaloux dit: à

Blabla croit que quand il habitera en Espagne, il sera un écrivain en exil. Non, Blabla, tu seras un retraité en Espagne.

Pablo, ton post sur Lorca est magnifique.

Quant au blog de Blabla, je ne te parle pas de ses exploits sur médiapart, mais de celui qui s’intutule (sic) « le serment du puits ». C’est le tombeau de ses immenses traductions et de ses considérations littéraires estraodinaires. Le pauvre Blabla n’est jamais remonté de son puits.

Widergänger dit: à

La souveraineté de la Jordanie sur la Cisjordanie et Jérusalem-est n’a jamais été reconnue par les Nations-Unies. La Jordanie l’a occupée illégalement durant 19 ans jusqu’en 1967. Les frontières de 67, comme le proclame Kerry, sont donc illégales.

anticaillerie dit: à

dans la lettre de books suite à la promotion de la post-vérité,
« . La malhonnêteté ne s’analyse pas en termes de rationalité coût-bénéfice. Ce qui est en jeu, c’est la volonté de tirer le meilleur parti d’une situation tout en conservant une image honorable de soi. Soucieux de ne pas apparaître malhonnêtes à nos propres yeux, nous ne faisons que de petites entorses à l’éthique, et nous nous abusons nous-mêmes »
un bel avenir pour la traduction?

Chaloux dit: à

Il n’y a qu’un point sur lequel je suis d’accord avec Blabla, c’est le constat qu’une vague d’antisémitisme latent est en train de monter sans que certains états (suivez mon regard) semblent décidés à lutter contre elle, et même la favorisent. C’est absolument immonde.

Widergänger dit: à

Le Traité de San Remo, qui a valeur contraignante en droit international, a conféré des droits historiques au peuple juif sur Jérusalem, y compris Jérusalem-Est, et la Cisjordanie, contrairement à ce que prétend J. Kerry.

DHH dit: à

@Christiane
les précisions que vous apportez rendent trop flatteur pour être vrai le rapprochement que vous opérez.
Avoir quelque chose de ce personnage pétri de culture classique , capable d’être à l’aise sur différents registres, à l élégance désinvolte, plein de finesse et d’humour, comme ce serait bien!
Mais de toutes manières entre lui et moi une différence indiscutable aux effets indélébiles :d’origine je ne suis ni parisienne ni aristocratique
En tout cas merci ; des samedi prochain je vais l’écouter sur France inter ,vous m’en avez donné l’envie

Jean Langoncet dit: à

Par-delà les arguties juridiques, une perspective heideggérienne pour occuper les prétentions plusieurs fois millénaires des actuels fondamentalistes israéliens : Germania et le retournement natal de ce cher Hölderlin

Chaloux dit: à

DHH, il doit y avoir pas mal d’émissions de Guillaume Galienne à écouter sur les posdcats d’Inter. Il est très fin et c’est un vrai lecteur. Vraiment quelqu’un d’exceptionnel.

Widergänger dit: à

En définissant les frontières de l’Etat d’Israël aux frontières de 1967, Kerry et toute la communauté internationale légitime en réalité le nettoyage éthnique des Juifs de Jérusalem-Est par les Arabes lors de la guerre de 1948. C’est inacceptable politiquement et c’est immoral.

anticaillerie dit: à

ciation puisée dans la même lettre
Mais quelles sont les matrices de la vérité ? La contradiction et la dispute. La liberté de penser porte les fruits de la vérité : cette liberté élève l’âme, engendre des pensées sublimes ; la crainte au contraire l’affaisse, et ne produit que des idées basses.

Widergänger dit: à

Lors des événements de 1948, les Arabes détruisirent 55 synagogues et écoles talmudiques.

Dans la pièce d’Attali, il est dit que durant la Nuit de Cristal, 100 synagogues furent détruites en Allemagne.

Les événements de 1948 en Palestine sont une Nuit de Cristal. Et c’est ÇA que la communauté internationale prétend légitimer !

Widergänger dit: à

Comment la communauté internationale peut-elle légitimer des frontières de 1967 alors que de 1948 à 1967 les Juifs ne pouvaient mê^me pas avoir accès au Mur des Lamentations, qui est le cœur du Judaïsme ?

C’est tout simplement inacceptable.

Widergänger dit: à

Les accords d’armistice du 3 avril 1949 difinissant la fameuse Ligne verte n’ont en aucun cas le pouvoir de destituer le peuple juif de ses droits imprescriptibles sur la terre d’Israël découlant du Traité de San Rémo du 25 avril 1920.

Widergänger dit: à

Les Accords d’Oslo de 1993 et de 1995 n’ont jamais changé le statut juridique de la Cisjordanie ni de la Bande de Gaza pour en faire un territoire palestinien. Selon le droit international découlant du Traité de San Rémo, les implantations arabes en Cisjordanie sont tout aussi illégales en Cisjordanie, y compris la présence du gouvernement de Ramalah, et contraires aux droits imprescriptibles du peuple juif sur la terre de Palestine reconnus par ce même Traité.

Widergänger dit: à

L’U.E. en soutenant les Palestiniens contre Israël pour la création d’un Etat palestinien, en tant que co-signataire des Accords d’Oslo de 1995, viole les accords qu’elle a elle-même signés.

la vie dans les bois dit: à

Condoléances au staff du mag L’Histoire.
Phil, pas embullé le pour saluer M.Deon. Il part avec un tweet « royal ». What a pity.

Jean Langoncet dit: à

Estrosi en Israël pour « témoigner son soutien » à Netanyahu après le vote à l’ONU

Sincères condoléances, en effet. On les souhaite durables

la vie dans les bois dit: à

Au Japon ? Un insulaire qui a de la lignée.
L’empereur actuel, Akihito, est le dernier d’une succession que la tradition présente comme ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, descendant de la déesse Amateras.
source wiki

Phil dit: à

yes lavie, le touite coup de klaxon pour débiles légers ne risque pas de concurrencer Bossuet mais annonce peut-être la bafouille littéro-collaborationniste qui fait le succès du prestigieux blog à passou. les arguties sur les traductions restent du sandwich « vegan », de temps à autre un bon steak est nécessaire pour requinquer la jugeotte.

l'ombelle des talus dit: à

ouvert à l’instant au hasard un ouvrage japonais ancien ; à la première page qui venait :

« -Mais oui, bien sûr !
-Vous êtes follement amoureuse… c’est incroyable ! Je ne voudrais pas jouer les trouble-fête, mais… il pourrait y avoir pas mal de problèmes, je crois. Enfin… pourquoi pas ?
Ce sera pour vous une expérience instructive, de toute façon.
-Ne me traite pas en enfant, s’il te plaît !
-Ah ?! Excusez-moi. Mais, moi, Téruko, je suis votre alliée pour la vie ! Ne l’oubliez jamais ! Si, par malheur, rien n’allait plus entre vous et le petit Sen, vous pouvez toujours venir m’en parler… vous n’aurez pas à vous en repentir, princesse ! »
Mishima, L’école de la chair

Les palmiers ne font pas d’ombre a dit untel…l’exote c’est moi … je répète ; les palmiers ne font pas d’ombre…l’exote c’est moi… les palmiers ne font pas d’ombre ; les palmiers font de l’ombe… c’est plus doux

Sergio dit: à

Embullé c’est à plus de deux cent quatre-vingts le nez derrière la bulle ; et puis nathurellement dans la poche un flacon, mais là les bulles sont pas obligatoirement nécessaires…

Passou est interdit de champagne ? Il en buvait plus qu’Hernu ? Très fort, il est…

anticaillerie dit: à

. Ibn Gabirol wrote panegyrics in honor of other patrons who cannot be identified. As a philosopher, he specialized in metaphysics and logic and engaged in Biblical exegesis of a Neoplatonic bent. He wrote a treatise in verse on Hebrew grammar. He wrote poetry both secular and sacred and came to be considered one of the greatest poets of the Hebrew Golden Age. His liturgical poetry was preserved by communities that incorporated it into their religious services and included it in their prayer books.

Widergänger dit: à

Il existe un livre en traduction avec le texte hébreu, avec d’autres poètes andalous juifs de la même époque.

Jean Langoncet dit: à

L’abstention des États-Unis, tout autant que le vote des quatorze autres membres du Conseil, dont la France, constitue une gifle pour le premier ministre israélien. L’Administration américaine, qui avait bloqué un texte condamnant la colonisation en 2011, a récemment multiplié les mises en garde à l’État hébreu. Mais la droite religieuse, visiblement dopée par l’élection de Donald Trump, a fait la sourde oreille en annonçant vouloir pousser les feux de la colonisation et légaliser la centaine d’avant-postes «sauvages» édifiés depuis la fin des années 1990. Le président élu, appelé à l’aide par Benyamin Nétanyahou, a sommé jeudi Barack Obama d’utiliser son veto. En vain.

http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/23/01003-20161223ARTFIG00325-l-onu-demande-a-israel-de-stopper-sa-politique-de-colonisation.php

Jibé dit: à

« je plains les pauvres agrégatifs qui vont s’user pendant un an a trouver un sens à ce sujet qui ne veut rien dire »

Une fois à la retraite, le fonctionnaire modèle se lâche, DHH !

Bloom dit: à

Je me demande combien de personnes travaillant « à la Centrale » connaissent l’existence de cet abri. J’ai pas mal d’amis qui y sont et aucun ne m’en a parlé…
Merci de l’information en tous cas, DHH. Le bâtiment est très beau de l’extérieur. A l’intérieur, ce sont ces « piliers » numérotés qui servent de repères à des bureaux où il fait très froid l’hiver & très chaud l’été…La présence d’un abri permettra de consoler certains esprits chagrins!

JC..... dit: à

Bien ! ça marche.

Soulignons alors la petitesse de Barack Hussein Obama, sur le départ, faisant fausse route sur cette histoire des deux Etats au moyen orient palestinien votée par le Machin onusien.

Et par là-même, la saine réaction de Benyamin, jetant cette infâme résolution dans la cuvette de l’Histoire.

JC..... dit: à

SCANDALE JUDICIAIRE

Voilà t y pas que le 28 octobre 2014, la Cour d’Assises du Loiret condamne à dix ans de réclusion Jacqueline Sauvage pour avoir tué son mari violent en lui tirant le 10 septembre 2012 trois coups de fusil dans le dos.

Voilà t y pas que le 28 décembre 2016, notre bon Roy Petit Bedonnant Casqué, libère cette criminelle qui tue son mari au lieu de le quitter tout simplement.

Un signal fort donné au peuple, gracieusement accordé aux criminelles en puissance, par une Justice française complètement à la ramasse !

Tout le reste est littérature.

etudiant sérieux dit: à

« le Machin onusien. »

que d’experts en droit international …

bouguereau dit: à

Il est mort à temps en 1965 pour assister non à la fin du monde mais à la fin du sien. Qu’on ne s’y trompe pas : l’écrivain reconnaissait les avancées de la civilisation de la technique, et il avait parfaitement senti que son pays s’engagerait dans cette voie, mais il craignait que cela entraînât une occidentalisation qui nieraient ses valeurs ancestrales

1965..de quelle couleur le fil pour coude son linceul lassouline?..c’est quelquechose comme la date du tombeau des lucioles..black rain..un qui se souviens

bouguereau dit: à

notre bon Roy Petit

ton bon roué françoué!..moi jl’ai renié pour son excellence mélanchon..rapport a ma lignée..jamais il l’aurait gracié lui..’même un monsignor comme moi est en dsous des lois..bourreau fait ton ofils’ vla cqu’il aurait dit

bouguereau dit: à

la petitesse de Barack Hussein Obama

c’est vrai que c’est qu’un baroud pour sauver l’honneur perdu..suffit dlire dracul mon larbin et pablo pour voir avec quelle criminelle facilité ils volent au scours dla connerie aplé arénié partout..ils veulent chacun ête le premier

bouguereau dit: à

la petitesse de Barack Hussein Obama

c’est vrai que c’est qu’un baroud pour sauver l’honneur perdu..suffit dlire dracul mon larbin et pablo pour voir avec quelle criminelle facilité ils volent au scours dla konnerie aplé arénié partout..ils veulent chacun ête le premier

boudegras dit: à

7:56, pas un mot de l’andouille de JC sur le calvaire de ses filles… pas étonnant !

bouguereau dit: à

Guillaume Galienne

suffit dprende des airs pour himpressionner mon larbhin..c’est dsa condition

JC..... dit: à

« jl’ai renié pour son excellence mélanchon » (Bouguereau)

Je suis comme toi, Bougboug, j’adore la Mélenche ! Chaque fois que je le vois causer en grimaçant face aux caméras du Peuple amusé, je me dis :
« Voilà un type au niveau comique de Louis le Funeste, acteur remarquable enlevé trop tôt à notre légitime affection  »

Quant à ce qu’il dit…
…ça ne m’intéresse pas ! Peut-être il peut intéresser un extraterrestre comme Dédé, qui adore les Aliens déguisés en Terrien ? Peut être l’ami Wiwi et sa conscience baladeuse …

bouguereau dit: à

Un signal fort donné au peuple, gracieusement accordé aux criminelles en puissance

t’as la main trop lourde jicé..’c’est plus fort que moi’..prépare toi a plaider..a trouver des formules qui attendriront les jurés..faut toujours havoir un coup d’avance

Jean dit: à

Voilà t y pas que le 28 décembre 2016, notre bon Roy Petit Bedonnant Casqué, libère cette criminelle qui tue son mari au lieu de le quitter tout simplement. (JC)

Les choses sont si simples, n’est-ce pas. Le droit de grâce, droit régalien, est au-dessus des considérations de droit, donc des décisions de justice, si fondées soient-elles. Dans le cas de Jacqueline Sauvage, cette grâce procède de la compassion. Mais pour être capable de compassion, encore faut-il être capable d’un minimum d’imagination, n’est-ce pas. Et avoir une connaissance suffisante des faits. Manifestement, JC ne dispose ni de l’une ni de l’autre.

JC..... dit: à

Jeanjean, tu fais partie des Nouilles Compassionnées … grand bien te fasse !

christiane dit: à

DHH,
pour clore l’échange, ce n’était que pour replacer ce rôle (dans un comic : Astérix…) dans sa belle trajectoire et de ce fait l’éclairer par son travail remarquable de comédien.
Je me souviens aussi de la lecture magistrale (F.C et maison de la radio) pour l’adaptation du « Train » de Simenon (par P.Assouline) où il était au centre d’une lecture polyphonique avec ses partenaires du Français.
Quelqu’un que j’estime, comme vous à travers vos posts.
Heureuse que le lien avec le blog de P.Dossal (typographie) vous ait apporté un bonheur de lecture et de mémoire.

JC..... dit: à

« Les choses sont si simples, n’est-ce pas » (Jean)

Tuer un mari violent, violeur, avec préméditation, en ignorant la justice et le droit !!! et on cause « compassion » pour la criminelle ? …Au fou ! …. Au fou-rire

christiane dit: à

@bouguereau dit: 29 décembre 2016 à 9 h 37 min
Oh ! il mérite mieux que cette remarque.

bouguereau dit: à

..tous les hommes ont deux trou noir qui te masse les vertèbres dans l’dos..seul dans son chalet tout au fond du jardin jean marron goute quelque paix..t’es trop courageux jicé

bouguereau dit: à

galienne ou mon larbhin cricri ?

JC..... dit: à

Etudiant pas sérieux,
Pour un père, c’est un devoir pédagogique de biaiser ses filles, même moches ! L’acte paternel, le sacrifice à l’autel du pragmatisme social est une excellente introduction à leur vie future de toujours-biaisées, puisque femmes…

JC..... dit: à

…par contre, battre une femme (la sienne, une autre, ou une masochiste louée pour l’occasion), est inadmissible tant l’acte est discourtois …

Jean dit: à

et on cause « compassion » pour la criminelle ? …Au fou ! …. Au fou-rire (JC)

Voilà qui me rappelle un épisode de ma jeunesse. Je devais avoir dix-sept ans. Il était sept heures du matin. Je dormais à l’étage. En bas, dans la cuisine, mon père insultait violemment ma mère, au cours d’une de ces scènes qu’il lui faisait régulièrement. Je suis descendu en trombe, et j’ai frappé violemment cette gueule que je haïssais. Il s’est retrouvé à terre. A ce moment, si elle m’avait dit de l’achever, je l’aurais fait, sans hésiter et la joie au coeur. On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans et, dans une situation comme celle-là on se fiche pas mal de la loi et de ses pompes. Mais elle a retenu mon bras. Heureusement pour lui, et pour moi, qui n’aurais sans doute pas bénéficié d’une grâce présidentielle. C’était l’époque où j’adhérais sans réserve au fameux « Familles, je vous hais », de Gide. J’ai un peu changé depuis. Mais c’est qu’il en est des familles comme des opinions : diverses et variées. Et je suis même devenu capable de compassion pour ce père que je haïssais.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Quant au blog de Blabla, je ne te parle pas de ses exploits sur médiapart, mais de celui qui s’intutule (sic) « le serment du puits ». C’est le tombeau de ses immenses traductions et de ses considérations littéraires extraordinaires. Le pauvre Blabla n’est jamais remonté de son
puits. »

Non, je ne le connais pas, et je ne le vois pas sur le Net. Tu as l’adresse?

bouguereau dit: à

Et je suis même devenu capable de compassion pour ce père que je haïssais

du fond du jardin hon voit le chmin parcouru differemment..tanizaki parle du chant des oiseaux..de l’odeur sous sousbois et mousse sans spray..lors qu’on se caille le cul..sans parler des araignée qui te pique le fion..et haprés s’éte torché avec un chien écrasé du figaro hon est content de rtrouver la chaude trogne allumé de papa dans la cuisine qui te dmande ousque t’es hencore allé tbranler..

bouguereau dit: à

pablo d’asnière a vraiment mais vraiment qu’ça a foute..l’idée fisque

JC..... dit: à

On ne peut pas en vouloir à nos amis Chaloux et Pablo d’aimer les safaris, d’adorer la chasse aux grands fauves, de risquer leur vie, leur âme même, à poursuivre une bête puissante comme Wiwi le Tigre Pédagogue de Belkacem ….

JC..... dit: à

Oublieux, je suis allé voir sur Amazon.fr ce que tu avais bien pu écrire pour être connu, Michel Déon, et à mon grand regret tu restes un inconnu pour moi qui n’ait rien lu de tes œuvres. Quittons nous, car tu nous quittes, sur cette relation à valeur nulle ! Repose en paix …

Jibé dit: à

Après l’extinction des Lampedusa la fin programmée des guépards !

« 7000 guépards dans le monde
Le guépard, animal le plus rapide au monde, court vers son extinction »

gontrand dit: à

Bel hommage de Popaul à Michel Déon sur son blog « Près, Loin, » dont le titre est bien approprié au sujet; Déon loin de Paris le plus souvent mais près de la littérature française par la pensée.

Jibé dit: à

« Et je suis même devenu capable de compassion pour ce père que je haïssais »

Etant devenu père à ton tour, tu te compassionnes sur toi même, Jean !

gontrand dit: à

Pablo, je ne vous ai pas répondu…Il me semble que l’espagnol aime bien placer le complément avant le verbe…La première phrase de Cronica de una muerte anunciada: « El dia en que lo iban a matar ».

Mais ce n’est peut-être qu’une impression.

Chaloux dit: à

Pablo, le lien de ne passe pas, mais si tu tapes serment du puits canalblog tu vas le trouver.

oursivi dit: à

Déon, le fils Victor maintenant, et pis qui encore ?
Cela va continuer après le 1er janvier, vous croyez ?
2016 n aura pas été un grand cru, mais plein de grands cuits.

AO

Pablo75 dit: à

@ gontrand

« Il me semble que l’espagnol aime bien placer le complément avant le verbe… »

Et cela ne se fait pas en français?

Pour moi c’est une construction de phrase tout à fait naturelle (« La clé de ce livre la donne son auteur »… « El dia en que lo iban a matar… »).

Bloom dit: à

Jean-Christophe Victor est mort, à 69 ans, pas vieux du tout. Son émission, Le dessous des cartes, est un modèle d’intelligence au service de tous.
Il ne va bientôt rester personne de qualité dans ce pays…

christiane dit: à

@bouguereau dit: 29 décembre 2016 à 10 h 02 min
Ah, il y avait ricochet !

etudiant sérieux dit: à

JC….. dit: 29 décembre 2016 à 10 h 03 min
vous confondez avec boudegras

etudiant sérieux dit: à

Bloom dit: 29 décembre 2016 à 11 h 53 min
ah non pas lui! m… alors!!

bouguereau dit: à

haprés l’coming aout un peu ringard faut soigner son coming back kabloom..jean christophe victor avait une présence et un ton laconique et cocasse..tu mets la barre haute

etudiant sérieux dit: à

Jibé dit: 29 décembre 2016 à 11 h 31 min
en Namibie ils sont très protégés par des organismes qui s’en occupent beaucoup

bouguereau dit: à

Ah, il y avait ricochet !

une pierre deux coups?..sapré tailleuse de short la cricri

christiane dit: à

@gontrand dit: 29 décembre 2016 à 11 h 31 min
Merci Gontrand. Oui, un miel-citron très réussi. C’est que Paul n’emploie jamais la langue des courtisans pour hier et pour aujourd’hui.

bouguereau dit: à

2016 n aura pas été un grand cru, mais plein de grands cuits

à boire et à manger

bouguereau dit: à

Etant devenu père à ton tour, tu te compassionnes sur toi même, Jean !

..et havec la pma tu crois en ête exempt baroz

bouguereau dit: à

oin de Paris le plus souvent mais près de la littérature française par la pensée

ça fait hun peu franmac..y doit pas trop calculer

bouguereau dit: à

Le guépard, animal le plus rapide au monde, court vers son extinction

tu commences a piger qula prime est au faignant baroz..le figaro ment le figaro ment..

etudiant sérieux dit: à

« ‘jean christophe victor avait une présence et un ton laconique et cocasse.. »

c’est pas comme bouguereau

bouguereau dit: à

une bête puissante comme Wiwi le Tigre Pédagogue de Belkacem

un portemanteauword un jabberwocky porté de larbhin et de pablo..et un tas d’ote qui se précipitent ventre à terre pour empécher ce dahut de se vautrer dans la première ornière..

bouguereau dit: à

c’est pas comme bouguereau

j’ai l’talent de rconnaite ceux que j’ai pas..chacun ses prétentions

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

J’ai trouvé. Merci.

Mais cela fait presque 5 ans qu’il n’a rien écrit dessus. Cela voudrait dire qu’il est en panne d’inspiration? Qu’il n’a rien à dire? Qu’il préfère, comme le coucou, pondre (ses con.neries) dans un nid qui n’est pas le sien? Ou que la seule chose qui l’intéresse vraiment dans la vie est
de parader-discuter-se faire fouetter en public? Serait-il uniquement un bagarreur masochiste? Je le crains…

Je vois aussi qu’il n’a écrit sur ce blog que 10 mois. Et que les entrées sur la littérature son minoritaires. Et qu’il y a très peu de choses sur
la traduction. C’est décevant, quand même, pour un Grand Esprit de sa taille: érudit, polyglotte, écrivain, traducteur, historien, philosophe,
politologue…

Je note un lien intéressant de ce grand passionné de Wikipédia vers l’Observatoire de Wikipédia, que je ne connaissais pas. On sent que
cette encyclopédie est sa deuxième maison.

Mais le plus comique c’est l’intitulé de l’une des catégories qui ordonnent par thèmes ses textes: « Laboratoire central du travail d’un écrivain » (sic). Impossible pour un romancier dont le personnage serait un grotesque intéllo raté de trouver un trait pareil. Blabla Widergänger dépasse toutes les imaginations les plus débridées.

Pablo75 dit: à

@ Bloom

« Jean-Christophe Victor est mort, à 69 ans, pas vieux du tout. Son émission, Le dessous des cartes, est un modèle d’intelligence au service de tous. »

Tout à fait d’accord. Il avait un talent pédagogique rare pour expliquer les situations géo-stratégiques les plus compliquées. En l’écoutant tout paraissait simple.

« Il ne va bientôt rester personne de qualité dans ce pays… »

Tant que Blabla Widergänger est là, rien n’est perdu pour la France. D’ailleurs, on pourrait le mettre à la place de J.-C-Victor dans « Le dessous des cartes ». Mais en classant l’émission comme émission comique.

Chaloux dit: à

Pablo, Blabla a oublié que même quand on n’écrit pas une ligne les aiguilles continuent de tourner.

« Un fait intéressant s’est produit dans ma vie depuis que je me suis mis à écrire ce récit. Je connais la faim. Comme je suis fortement enrhumé, j’ai trouvé prétexte de cette maladie pour ne pas sortir faire mes courses. Et je me retrouve sans presque rien à manger. J’éprouve la faim dans mon ventre. Je bois du thé. Je ne crois pas que ce soit innocent. C’est le signe que le récit est vraiment enclenché, que les aiguilles tournent, que l’heure approche. « 

JC..... dit: à

Bloom dit: 29 décembre 2016 à 11 h 53 min
« Jean-Christophe Victor est mort, à 69 ans, pas vieux du tout. Son émission, Le dessous des cartes, est un modèle d’intelligence au service de tous. Il ne va bientôt rester personne de qualité dans ce pays… »

REVIENS, BLOOMIE ! REVIENS VITE …..AAAAAAH !

JC..... dit: à

Famille Sauvage ? Famille sauvage ! Famille de kons.

gontrand dit: à

Beaucoup moins Pablo. Je me suis remis à l’espagnol il y a 4 ans environ et c’est une des choses que j’ai notée. Mais je n’ai pas d’études ni de statistiques sur le sujet.

gontrand dit: à

« El dia en que lo iban a matar… »

En français il est impossible de mettre « lo » avant « iban »… »le jour où on allait le tuer ».

Chaloux dit: à

Bien que si, c’est possible. Le formule « le jour où on l’allait tuer  » est tout à fait correcte. Un peu vieillie, peut-être, mais je trouve que ça passe encore.

Chaloux dit: à

Gontrand ne connait point les auteurs classiques.
Il enseigne néanmoins.

Jibé dit: à

« Il ne va bientôt rester personne de qualité dans ce pays… »

Un vent nouveau se lève, qui disparaitra à son tour, Bloom…

Chaloux dit: à

« une des choses que j’ai notée »

Gontrand …

Chaloux dit: à

Bien sûr que si…

Chaloux…

DHH dit: à

@bouguereau 12 h03
pour compléter vos réflexions levy-straussiennes,ce calembour de Pierre Dac que certains connaissent sans doute ici ,et qui est un aphorisme plein de vérité:
« Quand un homme politique n’est plus cru ,il est cuit »

Jibé dit: à

« et havec la pma tu crois en ête exempt baroz »

J’ai passé mon tour et suis en âge d’être grand-père, le boug !

gontrand dit: à

Tout à fait juste Chaloux! C’est devenu impossible (soyons sérieux…) mais cette construction appartient à la langue classique…
Evolution divergente de deux langues latines.

Je vous rassure, je n’enseigne pas.

Jibé dit: à

« la prime est au faignant »

Je m’en réjoui, le boug, moi qui vais toujours piano piano ma lontano, comme en amour !

Widergänger dit: à

Ils découvrent l’eau chaude. C’est déjà un progrès…

Jibé dit: à

« Qu’il préfère, comme le coucou, pondre (ses con.neries) dans un nid qui n’est pas le sien? »

Comme nous tous, Pedro, ni plus ni moins…

Widergänger dit: à

Qu’est-ce qu’on se marre en lisant les élucubrations de tous ces farfelus. C’est bien mieux que Bouvard et Pécuchet. Flaubert en aurait rêvé.

Jibé dit: à

« Laboratoire central du travail d’un écrivain » (sic)

C’est sans doute de l’humour juif, Pedro ?

Jibé dit: à

« Un fait intéressant s’est produit dans ma vie depuis que je me suis mis à écrire ce récit. Je connais la faim. Comme je suis fortement enrhumé, j’ai trouvé prétexte de cette maladie pour ne pas sortir faire mes courses. Et je me retrouve sans presque rien à manger. J’éprouve la faim dans mon ventre. Je bois du thé. Je ne crois pas que ce soit innocent. C’est le signe que le récit est vraiment enclenché, que les aiguilles tournent, que l’heure approche. »

Bel extrait, Chaloux, continue WGG !

Widergänger dit: à

gontrand est pas mal non plus, je dois dire. Il commence à s’aviser de la place des pronoms en français quand un verbe est suivi d’un infinitif. Mais il n’a pas encore compris que c’est la structure syntaxique Verbe + Infinitif qui la détermine. Je le laisse découvrir l’existence de l’eau chaude. Ça lui permettra de… rafraîchir un peu ses connaissances de la grammaire française…

Widergänger dit: à

Oui, Jibé, je ne sais plus si c’est de moi, mais je trouve aussi que c’est vraiment bien cet extrait. À la fois nietzschéen et plein d’humour. Je suis même étonné d’avoir écrit un truc aussi bon.

Widergänger dit: à

gontrand précise qu’il n’est pas enseignant au cas où les deux autres farfelus ne l’auraient pas encore compris… Mort de rire !

Widergänger dit: à

Notre brave Pedro 75 manqueterriblement d’humour, en effet, Jibé, c’est le moins qu’on puisse dire. Il n’a pas compris que c’est une allusion humoristique à Max Jacob qui lui-même fait déjà de l’humour avec ça. Pauvre Pedro75. La nature ne l’a pas aidé.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 29 décembre 2016 à 13 h 42 min
« Oui, Jibé, je ne sais plus si c’est de moi ».

Pourtant, l’épaisse couche de ridicule qui vernit cette page l’authentifie sans erreur possible. On espère que Blabla s’est remis à table…

Widergänger dit: à

Ferait mieux de lire Sein und Zeit, tiens ! Ça lui décarcasserait un peu les neurones, qui en ont bien besoin quand on voit la crasse pesante qui obstrue les connexions.

Widergänger dit: à

Ferait mieux de lire Sein und Zeit, tiens ! Ça lui décarcasserait un peu les neurones, qui en ont bien besoin quand on voit la crasse pesante qui obstrue les co.nnexions.

Pablo75 dit: à

@ gontrand

« Je me suis remis à l’espagnol il y a 4 ans environ »

Avec quelle méthode?

Widergänger dit: à

Bientôt, comme enseignant, il n’y aura plus que des gontrand, des chaloux et des Pedro75. Bel avenir pour la France !

Chaloux dit: à

Gontrand, c’est une question de contexte. Quignard a une réflexion intéressante sur ce point.

Widergänger dit: à

Et au bout de quatre années, il a toujours pas compris la place des pronoms en espagnol… C’est dire la flèche que c’est, notre gontrand. Mais le professeur Pedro75 va lui mettre les points sur les i… Attention à la méthode !

Widergänger dit: à

Une question de contexte, qu’il dit l’autre farfelu…! Mort de rire.

Widergänger dit: à

Au moins, gontrand en sait plus que chaloux. Il sait qu’il y a un emploi de la langue classique et un emploi moderne. Ce pauvre chaloux, lui, l’ignore encore…

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« « Qu’il préfère, comme le coucou, pondre (ses con.neries) dans un nid qui n’est pas le sien? »

Comme nous tous… »

Parce qu’on a tous un blog?

Widergänger dit: à

Quignard a une réflexion intéressante sur ce point. (Pécuchet chaloux)
______
Mort de rire !

Chaloux dit: à

Blabla, la décision d’employer ou non une formule un peu vieillie, n’a rien de ridicule. C’est une question de contexte. Si ton personnage vit au XVIIe siècle, pourquoi pas? Pas plus sot que de « sentir la faim dans son ventre ». Il sentait la faim dans son ventre. Je me demande quel écrivain crédible laisserait trainer une phrase de cet acabit. Tu la trouves toute naturelle. C’est dire.

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« C’est sans doute de l’humour juif, Pedro ? »

Tu commencer à perdre la mémoire?? Blabla Widergänger n’est pas juif ni moi Pedro…

Widergänger dit: à

La Rdl c’est en quelque sorte le second tome de Bouvard et Pécuchet, celui que Flaubert n’avait pas pu écrire… On va l’intituler : chaloux et Pedro75. Ça va faire un tabac en librairie. Je prends 50%…

Pablo75 dit: à

Quand Blabla Widergänger est pris en flagrant délit de con.nerie, il nous fait le coup classique de tous les co.ns: « je blaguais ».

Chaloux dit: à

Dans le second volume, il y a un troisième personnage : c’est bablabouvaretpécruchon, le roi du copier-collons.

Widergänger dit: à

C’était un commentaire du récit. Mais finalement c’est bien mieux que le récit lui-même.

Widergänger dit: à

Comme incipit, ce serait parfait.

Pablo75 dit: à

Tu commences…

Widergänger dit: à

Je le trouve vraiment très drôle cet incipit. Vraiment excellent. Comme quoi, on fait les meilleures choses sans y penser.

Chaloux dit: à

Blabla veut dire : comme insipide. Il est vrai que sa prose l’est parfaitement.

Widergänger dit: à

Vraiement très drôle. Je m’étonne moi-même de l’avoir écrit.

Chaloux dit: à

Moi ça ne m’étonne pas du tout.

Pablo75 dit: à

@ Blabla Widergänger

Au lieu de faire le pitre ici, tu devrais revenir à ton « Laboratoire central du travail d’un écrivain » travailler un peu pour assurer l’avenir de la culture française dans le monde.

Dire que cela fait presque 5 ans que tu n’y as pas mis les pieds !

Si ce n’est pas toi, qui va assurer l’avenir de la littérature humaine dans notre galaxie?

Widergänger dit: à

Ben, c’est normal. Tu t’es vu un peu ?

Chaloux dit: à

C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Widergänger dit: à

Je ne vois pas pourquoi je me fatiguerais pour donner à lire de la confiture à des cochons comme toi…! Néanmoins, mon blog est régulièrement visité. Par des gens qui m’en disent même le plus grand bien. Et même des gens connus, un philosophe très connu une fois comme dirait nos amis belges…

Chaloux dit: à

Blabla est un immense écrivain qui n’écrit pas par mépris de l’humanité.
Pas fatigant.

Widergänger dit: à

Mais l’humour c’est précisément tout le contraire d’une blague.

Widergänger dit: à

Ce philosophe m’avait même écrit que mon article était du même niveau qu’Adorno. De quoi faire tomber en syncope un Pedro75…

boudegras dit: à

Pablo75 c’est le Pedro de l’année…
quand on lit WGG, on s’aperçoit facilement de la médiocrottée de ses détracteurs… quant à JC, le prototype agréé du parfait sagouin de la RdL

Chaloux dit: à

Chacun a ses fantômes. Voici les miens (à cette différence près que le volume est entièrement écrit et dort depuis dix ans dans mes cartons).

Ceux qui ont moins de quarante ans l’ignorent, mais la banlieue, à trente kilomètres de Paris, ne fut pas toujours ce qu’on en voit aujourd’hui.
Il fut un temps où deux populations, celle de maintenant et celle d’avant, la ville-dortoir et le vieux bourg, se disputaient la scène.
Pour un enfant de dix ans, pour moi, du moins, le choix se révéla facile. Ce dont il fallait se gorger, c’était de ce qui allait disparaître, qui s’évanouissait sous mes yeux, le méprisé, le démodé, le désuet, toutes ces petites histoires, toutes ces vieilles gens, et leurs maisons antiques pas encore restaurées ou détruites.
Avec le temps, ce monde n’a pas cessé de me hanter. Ecrire ces quelques pages, a été pour moi l’occasion de retrouver un enfant, saisi par les rues vides du dimanche, par les silhouettes à demi cassées qui s’en revenaient péniblement du marché, et, les jours de visite au cimetière, par les noms inconnus déchiffrés sur les tombes, et les photographies d’émail, presque vivantes, qui les accompagnaient.
Mais ce n’est pas seulement par intérêt pour les maisons ou pour les gens abandonnés, je m’en aperçois aujourd’hui, que je me suis laissé prendre à ce jeu.
Ce que je percevais, c’était qu’un jour il en irait de mes parents, de tous les autres et de moi-même, ainsi que de ces quasi fantômes, qui déjà n’intéressaient plus. Ce que je regardais en plein soleil, avant même que ne commence le temps de ma jeunesse, c’est la façon dont notre vie, heureuse ou malheureuse, passe, disparaît, tombe en poussière et s’évanouit.
Ce grand secret, si bien gardé par notre distraction, fut pour moi la plus âpre, la plus inquiétante révélation de la fin de l’enfance. Un peu trop tôt, Le Minotaure du temps, impitoyable, venu du Labyrinthe où sont poussés les morts, me chuchotait à l’oreille, avec ce fond de cajolerie qui distingue les vrais monstres, les vérités dernières. Il m’effrayait, je le voyais se couler dans les rues, avide de tout faire disparaître.
Parfois, son regard se posait sur moi, et ses gros yeux pensifs passaient de longues minutes à me dévisager. C’est afin qu’il détourne un instant le regard, pour rendre un peu de paix à l’enfant disparu, que j’ai écrit ces nouvelles.

6 Juillet 2006

Widergänger dit: à

Aujourd’hui mon blog a du succès : 64 pages vues, 23 visiteurs dont 19 nouveaux. Pas de doute, c’est la gloire !

Sergio dit: à

Essai sans blog… Caramba, noch nicht repariert !

Sergio dit: à

Chaloux dit: 29 décembre 2016 à 14 h 43 min
Avec le temps, ce monde n’a pas cessé de me hanter.

Maintenant y a tout qui revient, effectivement ; mais pendant longtemps, guère… La vie courante, l’immédiat, le jour le jour ou l’inverse…

Widergänger dit: à

Si c’est la conclusion, c’est pas si mal que ça ! Faudrait lire le reste pour s’en faire une idée. Mais entre tes fantôme et celui d’Auschwitz, y a pas photo. Tu ne peux pas comprendre.

Jibé dit: à

« 23 visiteurs dont 19 nouveaux. Pas de doute, c’est la gloire ! »

Grâce à Pablo et Chaloux !

Chaloux dit: à

C’est l’avant-propos, qui demanderait encore un peu de travail. Mais les nouvelles sont écrites, et j’ai encore des sujets pour trois ou quatre volumes. Ne t’inquiète pas, tu les liras bientôt.
Quant à ce que je ne peux pas comprendre, va savoir.

Widergänger dit: à

Si faut attendre comme pour la naissance de ton blog, on peut attendre longtemps.

Si j’étais toi, je le mettrais à la fin, pas au début.

Mais ça n’a rien d’original. C’est un peu cliché. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, mais c’est un peu convenu.

On attend ce fameux blog pour les lire.

Widergänger dit: à

Oui, ils font remonter les statistiques…

Jibé dit: à

« sentir la faim dans son ventre »

On peut aussi avoir faim dans sa tête où dans sa bite, Chaloux !

Nicolas dit: à

Je suis certains que Wgg est incapable d’écrire un Haiku.

bouguereau dit: à

pourtant baroz dracul il pas l’look à la knut hamsun..y doit faire des gros 4 heures

Widergänger dit: à

Ce qui serait intéressant, c’est une nouvelle ayant pour sujet la banlieue d’aujourd’hui, dont il y aurait tant à dire. Ce serait plus intéressant qu’une nostalgie un peu ringardisante, un peu vieillotte qui, face à ce qu’en a déjà écrit un Céline, ne peut faire que pâle figure, forcément.

Chaloux dit: à

Blabla, je te permets toutes les critiques, vu ce que je te mets à longueur d’année dans le pif. Toutes les insultes seront les bienvenues. j’en ferai un almanach. Néanmoins, en fait d’écriture, il y a beau temps que je n’attends plus que « que le récit s’enclenche, que les aiguilles tournent, que l’heure approche. » C’est une sévère distinction entre nous. Mon blog est ouvert, il sera très prochainement nourri.

Widergänger dit: à

J’en ai écrit plus d’un haïku. Jacques Roubaud aussi. Mais ça donne rien en français, qui n’est pas fait pour ce genre poétique.

Chaloux dit: à

Jibé dit: 29 décembre 2016 à 15 h 10 min
On peut aussi avoir faim dans sa tête où dans sa bite, Chaloux !

Très juste, Jacquot, toutes les faims sont les bienvenues!

bouguereau dit: à

en même temps havec de tels maya labeille pour le beuze et mon chaloux qui fait des allez rtour à la pastille..dracul il en houblie de manger

Widergänger dit: à

Si tu savais comme je me fiche de ce que tu peux radoter sur moi, mon pauvre ami ! Tu te prends pour qui ?

Widergänger dit: à

Mais mon pauvre chaloux, des récits comme les tiens, qui n’est pas capable d’en écrire ?

Quand tu seras confronté avec un vrai fantôme, ce sera une autre affaire. Tu parles de ce que tu ignores, comme le reste. Mais ça n’a aucune espèce d’importance. T’es bête, c’est pas de ta faute.

bouguereau dit: à

au moins le vieux à jean marron sentait le calbut et le gros crime..les histoire de minotaure à mon chaloux qu’on pas eu leur choco bn ça sniffe à peine son pti chienlit

Chaloux dit: à

Mais Blabla, on ne peut juger que de la littérature qui existe. La tienne n’existe pas. Quoi d’autre?

bouguereau dit: à

Blabla Widergänger n’est pas juif ni moi Pedro…

celle là est pas mauvaise.. avec du boulot y pourrait faire hillusion lafranchézado

Widergänger dit: à

Mais si elle existe, sur mon ordinateur. Et la tienne, mon brave chaloux, n’existe pas plus.

Nicolas dit: à

Pourquoi?

Chaloux dit: à

Donc tu dis que ton bouquin est écrit. quand le rends-tu public?

L’heure tourne, Blabla…

La mort approche et sa rumeur,
Frère, ami, Ombre? Que t’importe.
La mort est notre seule porte
Pour sortir d’un monde où tout meurt.

Widergänger dit: à

De toute façon, c’est pas un misérable crétin de Pedro75 qui va dire qui est juif et qui ne l’est pas. Il se prend pour la castafiore, celui-là… !

bouguereau dit: à

piano piano ma lontano, comme en amour !

hon est pas des lapins baroz..

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Ton texte c’est simplement de la littérature (contrairement aux tartarinades de Blabla Widergänger). On a envie de lire la suite.

Il faut absolument que tu envoies ça aux éditeurs. Qu’est-ce que tu attends?

Widergänger dit: à

Mais tu me sors un truc sur mon blog qui date de je ne sais combien d’années et qui ne correspond plus à rien. C’est stupide. J’écris comme je peux quand je peux, et je n’ai aucun compte à rendre à personne et j’emmerbe les imbéciles de ton acabit mon pauvre ami !

Widergänger dit: à

On a envie de lire la suite. (Pedro75)
_______
Peut-on dire mieux ? C’est une fin.

Pablo75 dit: à

« J’éprouve la faim dans mon ventre. »
(Blabla Widergänger)

Quel style ! On dirait les gosses quand ils disent « j’ai mal dans ma tête ».

Et il va éprouver où la faim, si ce n’est pas dans le ventre?

Quelle nullité, mon Dieu !!

Widergänger dit: à

Il faut absolument que tu envoies ça aux éditeurs. Qu’est-ce que tu attends? (Pedro75)
_______
Oui, envoie-les qu’on se marre un peu ! Ensuite, Pedro75 pourra se les procurer aux Puces à 3 euros…

Ils sont comiques, tous les deux. Mieux que Bouvard et Pécuchet, je vous dis ! Mille fois plus drôle.

Widergänger dit: à

Eh oui, parfois, le fait de dire qu’on l’éprouve dans son ventre a une importance insoupçonnée des imbéciles. J’y peux rien.

Widergänger dit: à

Avec son blog fantasmé et annoncé, bien en vain, depuis des lustres, chaloux me fait penser à Pécuchet quand il grave son nom sur le manteau de sa cheminée avant de quitter Paris.

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