
Inclassable et paradoxal, Vladimir Jankélévitch
Comment une pensée radicale peut-elle se déployer chez un intellectuel sans qu’il renonce à la nuance et à la complexité ? Vladimir Jankélévitch (1903-1985) a réussi cet exploit. Un cas d’école que ce grand philosophe qui parvint dans le même temps à demeurer actuel sans jamais cesser d’être inactuel. Intitulé « Vladimir Jankélévitch, penser la vie », un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler rend justice tant à sa vie qu’à son œuvre, qui est diffusé ce lundi à 20.30 sur LCP (puis en replay) à l’occasion des 40 ans de sa disparition, diffusion suivie d’un débat.
Titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1952 à 1979, cet esprit gouverné par l’urgence d’écrire, d’une langue toujours fine et précise qu’il s’agisse de ses thèmes de prédilection (la mort, le mensonge, la mauvaise conscience, l’irréversible, l’ineffable, la nostalgie, le Mal, l’ironie , le pur, l’impur…) ou de la musique, il a tenu tout au long du siècle une place singulière dans le débat intellectuel et, partant, dans l’histoire des idées. Il tenait que sans la philosophie, le monde serait une statue sans âme. Par sa capacité à être pleinement de son temps tout en mettant l’époque à distance, il n’a jamais cessé de se situer en marge et dans les à-côtés quitte à se retrouver en porte-à-faux avec son temps. Question de personnalité, de caractère, de tempérament : indépendant, libre, pourfendeur des tendances dominantes dans l’université (marxisme, existentialisme, structuralisme), il tint dur comme fer que la clef de la morale est dans l’action et non dans le discours.Toutes choses que l’on retrouve dans »Un été avec Vladimir Jankélévicth », podcast confié à la philosophe Cynthia Fleury.
Une forte morale de l’action l’a gouverné tout au long de sa vie. On n’est pas philosophe lorsqu’on se répand en conférences au cours desquelles « on s’engage à s’engager ». Suivez le regard de cet antisartrien absolu. D’où une certaine solitude dans son milieu. Il n’en demeura pas moins un contemporain par ses actes. La guerre et la Résistance, bien sûr, puis sa signature au bas d’innombrables pétitions, et surtout la parution retentissante de son article « L’Imprescriptible » dans Le Monde au début de 1965, quelques jours après l’adoption d’une loi « tendant à constater l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité par leur nature », aussi éternelle qu’un numéro tatoué sur l’avant-bras. A ses yeux, les crimes contre l’humanité entrainant une rupture de civilisation, le pardon est mort dans les camps de la mort. Mais lorsqu’il prit la parole en uniforme FFI au moment de la libération de Toulouse, lors d’un discours enflammé sur la place de Capitole, il traita les Allemands de … « polissons » !
Après 1945, il fit le choix de ne plus jamais parler allemand, d’exclure toute partition d’un compositeur allemand de sa riche musicothèque à commencer par celles de Wagner « le teuton par excellence », de ne plus lire d’œuvres d’écrivains, de poètes, de philosophes allemands alors qu’avant-guerre, cette culture-là irriguait sa pensée (il avait même consacré sa thèse à « L’Odyssée de la conscience chez Schelling » !). Il responsabilisait tout le peuple allemand et tenait leur culpabilité collective comme inexpiable. En 1983 encore, il disait encore l’Allemagne « pétrie de nazisme ». Ni oubli, ni pardon, ni prescription. De l’après-guerre à sa mort, il réserva son clavier quotidien à Fauré, Ravel, Satie, Debussy… Lui qui avait appris le piano dans une famille musicienne « par imprégnation », lorsqu’il en jouait, c’est-à-dire tous les jours, il disait respirer dans un état dans un complet état d’innocence. La musique comme remède à l’ennui. Il aurait goûté la lecture de l’enquête de Caroline Piketty retraçant dans Harmonies volées (250 pages, 19,90 euros, l’Archipel) le destin des 8000 pianos spoliés par l’occupant, dont le sien (ici un extrait).
Le documentaire qui lui est consacré recèle tant d’archives d’époque sur l’impact de son œuvre et la réception de sa parole par les étudiants qu’on le croirait réalisé dans les années 60 n’eussent été de savoureux extraits d’un mémorable numéro d’ « Apostrophes » en 1980 qui le révéla au grand public à la faveur d’un je-ne-sais-quoi et d’un presque-rien, et des témoignages des philosophes Cynthia Fleury et Sophie Nordmann, de l’historien Pascal Ory, du compositeur Karol Beffa, du pianiste André Manoukian, de sa biographe et amie Françoise Schwab, sans oublier, le plus inattendu, Wiard Raveling, un enseignant allemand qui avait réussi par ses lettres à creuser une faille dans son mur du refus.
Malicieux, inclassable, paradoxal, mèche rebelle et timbre de fausset, cultivant sa passion de la légèreté, de l’équivoque, du paradoxe sans que ce ne soit jamais gratuit, causeur d’un humour infatigable, orateur d’un charisme sans égal parmi les professeurs, il éblouissait. Toujours aussi absolutiste et intransigeant, le grand âge le fit (un peu) économe de ses colères. Toujours à gauche, jamais marxiste, cosmopolite à coup sûr mais certainement pas européen tant l’esprit, le sentiment, l’homme européens lui paraissaient être des notions absurdes, il admirait chez les historiens leur culte des faits, se réjouissant chaque fois que l’expérience historique et l’exercice philosophique s’interpénétraient. A la fin de sa vie, il demeurait fidèle à un conseil que lui avait prodigué son maitre Bergson avec qui il noua des liens d’amitié entre les deux guerres :
« N’écoutez pas ce qu’ils disent, regardez ce qu’ils font ».
(« Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne , 1970 » photo Mali : idem 1932, photo D.R. ; idem 1976, photo D.R.)
893 Réponses pour Inclassable et paradoxal, Vladimir Jankélévitch
Vedo
Magnifique.
Et cela fait une hampe florale très haute.
Merci.
le temps qui passe n’a pas – fort heureusement – pour seul effet de faire le lit de la nostalgie
3j je crois que tu ne m’as pas bien compris : quand je dis que la popularité de Trump grimpe en flèche (cf les derniers sondages) c’est parce qu’il met un coup de pied au cul à tous les mecs et les meufs qui te ressemblent.
puck dit: 4 juin 2025 à 19h53
Encore une fois, tout ce qui écrit ici PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) est totalement faux, systématiquement faux:
La popularité de Trump « grimpe en flèche » de 42,9 % à 44,3 % alors qu’elle a été à 50,7 %.
Cote de popularité de Trump durant son deuxième mandat
Depuis son investiture, le 20 janvier 2025.
Trump est le président américain le plus impopulaire depuis l’après-guerre
fr.statista.com/
On y va pck sur internet, la fille a trouvé « le meilleur aïoli de Marseille ». C’est vendredi saint, elle honore sa mère, puisque c’est sa manière de faire. Elles ne se garent pas trop loin et remontent qq ruelles avant de déboucher sur la Vieille Charité.
Quelles accointances ont-ils avec les algorithmes pour se décrocher un avis pareil ?
La morue c’est du loup, ou du cabillaud, les haricots plats du chou kale, les carottes du radis chinois, etc.
Elles mangent sans se plaindre. Parce que les deux ne se plaignent jamais. La mère pleure parfois. Il est écrit dépressive sur son dossier médical. État suscité par ses trois gniards depuis la mort de l’homme qu’elle a follement aimé en ne dérogeant jamais. Deux pilleurs et la combattante à la ceinture bourrée d’explosifs.
Un dessert au titre pompeux et a la réalité contraignante.
Elles repartent direct a la voiture. Airbnb a déjà colonisé l’espace. Les gens ont besoin de retour au bonheur, vivent hantes par la nostalgie des instants passés, alors que c’était terrifiant.
Alors, elles passent le sas de sécurité, contrôle des sacs et prennent un billet. L’entrée est gratuite puisque c’est la passation entre deux expositions. Elles tournent en fer à cheval. À l’arrière de l’hôpital, de la chapelle, un banc plein soleil. La mère s’asseoit et voudrait ne plus partir. La fille l’arrache, au banc, au soleil. Elles rentrent. Dans les toilettes, l’eau coule à flots, tout le monde s’en fout. À droite, à droite, à gauche, la voiture est là. Elle va lui faire longer la mer. Elle empile les bons moments. Zéro nostalgie. Zéro regrets.
La Vieille Charité quittée.
Trump est une brute. La plus parfaite horreur.
Un jour, quelqu’un, son factotum, un groom, dira-t-il » c’était un brave type ? »
Pour nous changer du sale mec.
Je ne sais pas si Stromae a compris le parfait hiatus.
À Barcelone, 70 artistes refusent de participer à tel gala, en refus du soutien à Israël.
L’immense organisation autour du spectacle, les centaines de techniciens. Les milliers d’euros. L’exaltation des gens qui s’en mettent plein les oreilles, cette foule compacte. Du grand désert de Sonacotra, de Sonora, de terracotta, ils boivent, se shootent, baisent, dans la boue, Rivka, se déglinguent.
Je ne sais pas si Stromae.
Pas sa femme, qui fait dans les chaussettes, mais les autres, celles de Julien Doré, de Fabrice Luchini, de Ousmane Dembélé, Loïs Boisson »je ne regarde pas trop (?) le foot », de 168ème au quart de finale sur les courts, toutes, les femmes de, vivent cachées, si ce n’est voilées. Voilà.
Vedo,
Ils vivent comme ça les jeunes connectés sur chatgpt. Albert Moubecker (?)(juif, ou arabe, libanais ?) dit qu’il fonctionne, ce robot, sur le mode W.E.I.R.D.
Pour les plantes, cela ne doit pas avoir trop d’importance.
Je croyais que l’on se mettait sur LENS ou bien flaschait un QR code et que l’on lisait la réponse clash, cash.
Vedo,
Dove ?
Me suis garée au-dessus du musée archéologique, dans une grande pompe à essence. Le soir tard, j’aurais fait l’essence. Qu’elle ne te dise pas je ne roule plus quand même. Petite place , toute petite, entre des arbres. Plus personne. Ni à la boutique. Ni à la pompe. Ce n’ est pas le premier mai, pourtant. A longé le musée archéologique, pris le trottoir de droite et descendu vers la mer. Bien plus loin, sur la gauche, de gros oliviers multi centenaires, justement, et en arrière-plan d’iceuxlà, les temples qui se découpent sur le ciel bleu de janvier.
Certes.
Plus tard, faudra passer sous un tunnel pour pénétrer dans la vallée.
Longer et encore et plus loin.
Au bout, faudra revenir en longeant la mer mais en la surplombant d’assez loin, contrairement à Sélinonte.
Des centaines de familles. C’est le premier dimanche du mois, l’entrée est gratuite dans les musées. Des enfants, et encore.
Puis, tout le retour, avec le soleil qui va plonger dans la mer Méditerranée. Chacun attend qu’il touche l’eau. Et il plonge, finito la lumière du jour. D.va encore nous faire peur avec ses sorcières.
Certes.
Pour un bonheur pareil.
34, c’est chez moi.
Agave americana.10, 30 ans, fleurit, meurt. Mais s’est beaucoup reproduite entre temps. Des pousses partout autour d’elle. Mexique, Espagne aussi, plus pâle que les aloe vera.
Aloys Zötl, Gepard, 7 April 1837
https://lesempio.blogspot.com/2011/04/aloys-zotl-gepard-7-april-1837.html
« Elles mangent sans se plaindre. Parce que les deux ne se plaignent jamais. La mère pleure parfois. Il est écrit dépressive sur son dossier médical. »
C’est beau comme du Duras, rose.
Un extrait de « Des journées entières dans les Ehpad » ?
gepard
Belle bête austro-hongroise
Labro était un peu causeur, tropisme de cette génération qui a pu jouer sans vergogne les couteaux suisses dans les médias français, idem Jean-Claude Carrière. Voilà pour les hommages sur le prestigieux blog à passou.
@ »Trump est une brute. La plus parfaite horreur.
Un jour, quelqu’un, son factotum, un groom, dira-t-il » c’était un brave type ? » »
une des facette du complotisme est de s’opposer à ce qu’on pourrait appeler la machine qui fabrique des évidences.
c’est un peu différent de la propagande sauf que l’objectif est aussi de faire en sorte que tout le monde adhère à ces idées et finissent par penser la même chose, même si ces choses sont démenties par une autre évidence : celle de la réalité.
on le voit avec l’Ukraine comme dans la phrase de pedro : l’Ukraine fait…
il y a eu un long article de 3 pages dans le NY Times qui explique la façon dont les ukrainiens sont pilotés par l’otan.
l’otan désigne les cibles et fournit les moyens de les atteindre.
cet article montre la façon dont les ukrainien vonjt dans une base américaine située en Allemagne prendre les consignes de ce qu’ils doivent faire.
même l’incursion des ukrainiens à Koursk n’était pas une initiative ukrainienne : le but de l’otan était de s’emparer de la centrale nucléaire située dans cette oblast parce que la prise de cette centrale nucléaire aurait réellement créé un changement.
pareil pour l’attaque de la salle de concert à Moscou etc… où les ukrainiens ont besoin de l’aval des autres pays pour faire une opération qui va tuer plus de 300 civils venus écouter un concert.
pareil pour l’attaque contre les bombardiers nulcéaires russes : il est évident que les ukrainiens ne peuvent pas prendre seuls la décision de s’attaquer au dispositif nucléaire russe.
etc.. et pourtant on continue de fabriquer de l’évidence contraire au réel.
pour Trump c’est pareil : dire « Trump est une brute, la plus parfaite horreur » est un discours quasi automatique induit par cette machine à fabriquer de l’évidence niant le réel.
déjà parce qu’il a été élu démocratiquement par le peuple américain, donc le fait de dire Trump est une brute est non seulement une attaque contre la démocratie mais une insulte contre ce peuple qui a voté pour lui.
ensuite dire « Trump est une brute » laisse imaginer que le camp d’en face, les choses contre lesquelles il se bat qui représentent les raisons pour lesquelles il a été élu hé ben toutes ces choses représenteraient la douceur.
la brutalité de Trump contre la douceur des démocrates.
exemple : il se bat contre ce système néolibéral construit par les élites mondialistes qui, avec leur logique comptable, ont créé du chômage, de la pauvreté, de la précarité, de la violence sociale etc…
la question est : est-ce que ce système néolibéral porté depuis 3 décennies (depuis Reagan aux US) par ces élites mondialistes visant leur seul profit représente la douceur de vivre ?
Trump c’est la brutalité et en face c’est la douceur ?
Bien sûr que non !
donc on voit que là encore la machine a créé de la pensée commune et de l’évidence va directement à l’encontre du réel.
on peut soit s’en amuser, soit s’en inquiéter.
c’est pour ça qu’il est difficile de parler de Jankélévitch : parce que ces élites intellectuelles appartiennent au même camp que les élites qui pilotent ces machines à fabriquer des évidences qui s’opposent au réel.
Rose,
Une des meilleures façon de communiquer avec une génération plus jeune est de partager l’admiration pour les belles choses que nous ont laissées les siècles de notre civilisation.
cet éloignement entre les individus et le réel, avec ces machines à fabriquer des évidences, est probablement le phénomène le plus important des sociétés européennes.
cela peut soit mener à la guerre comme avant 1914 où le conditionnement des esprits était à peu près le même, soit mener à des formes d’autocratie (on le voit avec le durcissement de la censure, la condamnation pas des juges d’opposants politiques, l’annulation d’élections etc…)
les individus et les peuples sont-ils en mesure de conserver un esprit de résistance ou bien seront-ils broyés par ce système pilotés par les oligarchies et les élites mondialistes ? perso je pense que oui.
Chaloux,
Le billet donne une fausse impression sur « l’exclusion » par Jankelevitch de tout compositeur allemand. Cela apparaît comme un sacrifice. En fait, ses écrits avant la guerre montrent clairement qu’il n’avait pas d’affinité avec elle et préférait d’autres musiques, dont celle des compositeurs français. Cette préférence est essentielle pour comprendre sa façon de considérer la musique. Cela correspond à quelque chose d’important en musique. En cela, il a été précédé par d’autres, dont Chopin.
pour l’attaque de l’otan contre le dispositif de dissuasion nucléaire russe Trump a dit qu’il n’était pas au courant.
soit il ment, soit c’est vrai.
perso je pense qu’il dit la vérité : un des objectifs de Trump est d’anéantir le pouvoir de nuisance des néoconservateurs, cette attaque contre le dispositif de dissuasion nucléaire russe (un truc qui est d’une gravité extrême) est un moyen pour ces néoconservateurs de rappeler à Trump qu’ils sont toujours là, qu’ils peuvent passer outre les personnes mises en place par Trump, et qu’ils sont toujours capables de nuisances.
parce que vu la gravité de cette attaque une des réponses possibles des russes peut être par exemple de décider de donner l’arme nucléaire à l’Iran : c’est là qu’on voit que seuls les néoconservateurs peuvent être à l’origine de cette attaque dans la mesure où leur objectif est de créer de l’escalade pour créer du chaos, ce qui n’est pas le but de Trump.
Non non, je confirme, Puck, Trump n’est pas au courant.
Je vais essayer de l’appeler pour lui en toucher un mot quand même.
Je reviens.
après l’attaque contre les bombardiers nucléaires russes Poutine a fait un discours. Dans ce discours à aucun moment il ne parle pas de réponse suite à cette attaque, mais seulement d’une réponse suite au bombardement du train en Russie qui a fait plusieurs plusieurs centaines de morts civils.
Et ça c’est pas pas bon signe, pour personne.
Là encore il n’est pas normal qu’aucun média en France n’ait parlé de cette attaque contre ce train, mais cela va toujours dans ce sens de fabriquer de l’évidence qui ne tient pas compte du réel.
« Non non, je confirme, Puck, Trump n’est pas au courant. »
je te crois arce que tu es le seul en qui j’ai encore confiance.
par contre, suite au coup de fil entre Trump et Poutine, la Maison Blanche a envoyé des consignes de sécurité exceptionnelles à l’ambassade américaine à Kiev.
tu le savais ?
Sur Chopin, j’ai déjà mentionné, je crois, le livre de Alan Walker qui fait m’a fait comprendre beaucoup sur la relation, physique, de Chopin avec le clavier et sa façon de jouer (tout un chapitre là-dessus). Les mains de Chopin, et sa tête, auraient bien souffert en jouant du Schumann… (Il me semble que c’est assez clair quand on joue Schumann). D’après AW, il ne donnait presque jamais des sonates de Beethoven à ses élèves, mais du Bach (« Cela ne s’oublie jamais ») et avait un très grand amour pour les opéras de Mozart et leur mélodies. Vous savez que Chopin ne pouvait pas composer sans clavier (voir Valdemosa où son piano avait du retard), à la différence de Bach ou Beethoven.
J’ai eu Trump, il était au golf (c’est jeudi). Il était au courant de rien. Il m’a demandé s’il allait pleuvoir, j’ai dit que non, pas à Chaville.
Merci pour cet apaisement de la situation internationale. Il ne pleut plus. J’ai rattrapé une nuit d’insomnie.
Fin de la folle avoine, plus grande que moi. Escargots dans le ravin au bout de la rue. Et seconde couche de peinture sur la fenêtre dans la salle de bains. Jankélévitch attendra.
Vedo
est de partager l’admiration pour les belles choses que nous ont laissées les siècles de notre civilisation.
Merci.
Je ne le savais pas.
En général, personne ne m’écoute pck elles veulent absolument se faire leur propre point de vue.
Quant aux extraits de Jankélévitch sur Ravel qui ont été publiés sur ce site, libre à lui, et à ses lecteurs et lectrices, mais comme presque toujours, ce genre n’est pour moi que des exercices littéraires qui ne correspondent pas à ce qu’est la musique.
Un pouvoir tripartite qui émane à la fois du texte, des artistes et du public. C’est dans le cadre de ce billard à trois bandes que circule le pouvoir, son expression autant que son exercice.
Le mercredi 11 juin 2025, le Pr Patrick Boucheron, historien, et Éric Ruf, administrateur général de la Comédie-Française, clôtureront le cycle de conférence « La Comédie-Française au Collège de France ».
si vous y allez, GC, faites-en le compte rendu à l’RDL, merci par avance,
poussière dit: 4 juin 2025 à 22h01
le temps qui passe n’a pas – fort heureusement – pour seul effet de faire le lit de la nostalgie
Très beau regard. Pourriez-vous en dire plus ?
Rose,
Nous n’avons pas eu tout à fait le même parcours à Agrigento. Logé immédiatement au-dessus de la vallée des temples, avec vue sur l’un deux. (Ma méthode est de s’informer sur la carte et le site de « Booking », puis de contacter directement). Nous n’avons été qu’à travers le jardin et au temple de la Concorde. (Je limite le nombre d’impressions pour leur garder de la force). Certains italiens utilisent maintenant leur téléphone pour une traduction automatique et ne vont donc pas faire beaucoup d’efforts pour apprendre l’anglais, et c’est très bien comme cela.
Le monde selon Trump, filmé par le maître du cinéma japonais !
sur CHOPIN,Samson François a été un grabd pianiste « de Chopin », (sa mère, dit wiki, s »appelait Rose!)
il est aussi connu pour avoir abusé d’alcool et de drogue, et dit avoir eu « mille vies »,ce dont son fils se souvint pour écrire sa biographie
Cité par Jean Roy, Samson François, le poète du piano, p. 14.
@ »le temps qui passe n’a pas – fort heureusement – pour seul effet de faire le lit de la nostalgie »
niet, pas possible : la nostalgie est le berceau de l’émotion incompatible avec le présent.
exemple au hasard : la musique : l’émotion ne se vit pas au moment présent, de ce qui est, mais de ce qui n’est plus : la note procure l’émotion par son départ, c’est son absence, le fait qu’elle ne soit plus là, c’est donc la nostalgie de cette notez qui crée l’émotion.
parce que si on regarde de l’autre côté : la note à venir, celle que l’on attend, que l’on désire (cf Proust) : sitôt elle arrive, sitôt elle repars, le mouvement musical fait en sorte de ne pas nous donner le temps de la conserver, ne reste alors que le souvenir de cette note tant désirée, ne reste alors plus que la nostalgie de cette note.
ce mécanisme est inhérent au mouvement temporel de la musique : désir, départ, souvenir, nostalgie, qui se perpétue au fil de chaque note.
donc sans nostalgie pas d’émotion.
àa c’est nostalige vs mouvement et déroulement musical au fil des notes.
maintenant si on regarde au niveau de l’ensemble là encore la nostalgie est lié à l’émotion.
jusqu’à provoquer en nous une nostalgie de souvenirs non vécus.
en fait c’est un truc « irrémédiable ».
pareil quand on lit Tchekhov : la nostalgie éprouvée par les personnages raisonne en nous et nous émeut que parce qu’elle entre en résonance et fait écho à notre propre nostalgie et notre propre faculté de l’éprouver.
à tel point que cet écho peut prendre un effet miroir et devenir nostalgie de la nostalgie, une sorte d’essence de la nostalgie, une nostalgie pure, une nostalgie sans objet ni raison.
preuve que cette émotion existe en chacun comme un minerai brut avant même qu’il trouve une raison de s’exprimer, avant même que cette émotion se transforme en sentiment.
j’ai bien aimé le commentaire de pedro où il prend une phrase de Jankélévitch et dit c’est une évidence.
c’est vrai chaque phrase de Janké prise isolément dit toujours une évidence, sauf que la phrase qui suit dit souvent une évidence contraire.
pour ça qu’on ne peut pas parler de Janké en citant juste une phrase comme on peut le faire par exmple avec Onfray chez qui chaque toutes les phrases vont dans le même sens et il suffit de prendre une seule phrase pour connaitre le sens général du livre entier.
Janké c’est l’exact contraire, comme Nietzsche, d’ailleurs c’est marrant d’entendre Onfray parler de Nietzsche en imaginant que comme chez lui une phrase prise isolément donnerait précisément l’idée générale de sa pensée.
Janké comme Nietzsche ne se lisent pas, comme Onfray, au moment où on les lit, leur lecture peut nous apparaitre bien longtemps après les avoir lus.
Je m’adressais à Brenelle racontpatavi (20h45)JJ-J
D’accord, d’accord, mais ce n’est vraiment pas simple de tout « connecter » sur ce blog, ici.
Comme les soliloques puck-roses, après l’ aïoli, au lit!
Bon, je mettrais en ce qui me concerne une virgule entre ce « Brenelle » et racontpatavi. Pas de confusion supplémentaire, s’il-vous-plaît.
Bonne journée.
Je ne saurai dire pourquoi mais ce « brenelle » me fais toujours penser à bretelles…
bretelles : une pensée en suspension.
cette émotion existe en chacun comme un minerai brut avant même qu’il trouve une raison de s’exprimer,
et donc, il faut la laisser dékanter.
vous avez tort de rejeter la confusion.
la confusion est peut-être la seule chose qui pourrait nous sauver parce que le contraire de la confusion c’est la simplification.
d’ailleurs quand on observe les médias la chose qui les effraie le plus, de façon maladive, c’est la confusion.
exemple au hasard : je crois que Janké nous invite à une forme d’éloge de la confusion, et je pense qu’il ne faut pas avoir peur de le suivre dans cette voie.
vous avez tort de rejeter la confusion.
Mieux vaut constater la profusion, c’est bien autre chose.
Puck – 9h39…48…52
Un beau déroulement de pensée comme si vous tentiez de percer l’opercule fragile d’un présent fugitif.
La nostalgie de la nostalgie ? Un ailleurs inconnu peut-être de l’intellect pas de l’intuition. J’aime quand vous fermez les écoutilles, seul avec vous-même, explorant en rafales une pensée que vous n’arrivez pas à saisir….
comme du sable entre les doigts.
elle a dit assumer son mélanchonisme, ce qui explique qu’elle a cherché à se faire tirer les bretelles en voulant raconter sa vie sur ce site. Comme tout le monde… Moij, ce qui mé-meu chez elle, ce sont surtout les accords de Grenelle, une grande victoire un jour pour un peuple soulevé.
« et donc, il faut la laisser dékanter. »
non elle existe au même titre que les autres émotions comme par exemple la peur.
quand James dit que dans la peur de l’ours ce qui nous fuir ce n’est pas l’ours c’est la peur on pourrait transposer cette phrase à la musique et la nostalgie : dans la nostalgie musicale ce qui nous émeut ce n’est pas la musique c’est la nostalgie.
parce que la nostalgie comme la peur pré existe en nous et prennent les manettes quand le moment arrive.
La profusion de la vie et des choses, ce que nous ne connaissons pas encore mais qui existe bien.
La science nous aide à la connaitre ainsi que certaines de nos « bonnes » croyances.
Janké le dit quand il dit que la musique « en soi » ne dit rien, elle suit son chemin sans avoir de but.
@ éloge de la confusion, un sentiment confus chez Zweig que ne partagé-j pas trop.
(cf. dictionnaire du choc de simplification amoureux)
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Pourriez-vous en dire plus ?
Beaucoup… mais bien le dire est difficile et je ne veux pas tout dévoiler. Je souhaite en tout cas à Clopine de bientôt vivre quelque chose de semblable à ce qui m’a apaisé et rendu heureux après de longues et douloureuses années. Et ceci malgré les soucis de santé qui se sont accumulés. Le temps a aussi de bonnes surprises en réserve.
La confusion, c’est le non-être, vous avez raison JJ-J!
oui, mais parfois la musique me prend comme une mer vers ma pâle étoile, et sous un plafond de brume ou dans un veste éther, je mets à la voile, (de mémoire), toujours recommencée
Même la notion de vague s’analyse.
Voyez les cours du Collège de France.
… et ce qui se conçoit mal s’énonce obscurément, nonj ?
Toujours nous compatirons à la guérison des gens avant qu’ils ne retournent à la poussière. Nous n’en rajouterons pas une cendre dans les 40e vagues mugissantes.
Vous avez raison RPTV!
@ tentiez de percer l’opercule fragile d’un présent fugitif.
Jamais n’oserions-j dire une chose pareille, faute de l’avoir eu en pensée fuligineuse transversale. Ergo, l’on s’incline devant la Fileuse, assise au bleu de la croisée, etcetera. Nous aimons nous en faire pénétrer, laissant le charme agir.
les plus belles choses sont celles qui contredisent ce qu’on l’on pensait évident.
en ce moment aux US les démocrates qui représentaient une élité intellectuelle sont en train de s’enfoncer et de démontrer par leurs contradictions jour après jour leur profonde bêtise.
alors de l’autre côté, du côté de chez Trump il y a 2 figures qui émergent et qui étonnent par leur intelligence et leur intellectualisme (dans le bon sens du terme) : c’est Marco Rubio et JD Vance.
ce changement de paradigme, assez révolutionnaire en soi, est très drôle parce que contrairement à toutes attentes cela rend intelligents ceux qui les ont mis au pouvoir.
Claudine et la prudence : « il est parfaitement concevable que ce que nous appelons le monde réel ne le soit pas parfaitement, mais qu’il y ait des choses
qui soient, de même, indéterminées. Nous ne pouvons être sûrs qu’il n’en soit pas ainsi. » – C’est clair !
Janké raconte qu’un jour dans un taxi le chauffeur lui demande ce qu’il fait comme métier, Janké répond qu’il est philosophe, le chauffeur de taxi lui demande à quoi peut bien servir la philo sous entendu ça ne sert à rien, Janké lui répond que poser cette question déjà faire de la philosophie, ensuite il a vu le regard du chauffeur de taxi assez fier de lui qu’un philsophe lui dise que lui aussi faisait de la philo en posant des questions philosophiques.
c’est exactement ce qu’il se passe aux US : ce peuple qui en a pris plein la tronche ces 30 dernières années de capitalisme sauvage retrouve de la fierté en se disant qu’ils ont mis au pouvoir 2 types aussi brillants et intelligents que Rubio et Vance.
je ne sais pas si cela durera, mais même si cela ne devait durer que qq jours, savoir que ces gens ont retrouver une certaine fierté alors qu’ils avaient l’habitude d’être mis plus bas que terre par les démocrates, j’avoue que je trouve ça juste et sympa parce que ces gens le méritaient.
Non non, Puck. Il ne faut pas user é vain du nom de Dieu.
Dieu ne se rit jamais de nous. Il nous propose un Chemin de Vérité et de Vie. On le suit où pas. Si on ne le suit pas, Il ne se rit pas de nous, tout comme un père ne rirait pas de voir ses enfants égarés.
Il nous le propose de nouveau.
Le 666ème commentaire sera le prochain.
Normalement c’est un damné qui le fait.
Moij pense souvent à Clopine T., ce qui ne veut pas dire que je contribue à son retour à l’RDL. D’autant que je ne dis pas si mes pensées sont mauvaises ou bonnes en soi, ni surtout pour elle. Je n’en sais rien, je sais juste que cette personne vit sa vie comme elle peut, et qu’on n’y peut rien si elle ne demande pas d’aide explicite. Je ne suis pas sûr qu’il en soit ainsi, ni que je me fasse ma filomag avec ma tasse de rose-thé.
https://www.youtube.com/watch?v=h2NSwzeSDHs
Merci, Poussière. Délicate pensée…
JJJ, ce que vous citez là de mémoire : « parfois la musique me prend comme une mer vers ma pâle étoile, et sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, je mets à la voile… », m’évoque des pièces pour piano composées par un jeune compositeur, Gabriel
Dupont,malade, (tuberculose), mort avant ses quarante ans. Il raconte tant de choses dans cette musique douce et sombre.
Jankélévitch vite dans son livre , « L’irréversible et la nostalgie », ces vers d’Henri de. Régnier qui servent d’épigraphe aux « Heures dolentes » :
« … la voix mélancolique et basse
Du quelqu’un qui n’est plus là-bas, mais se souvient
Du pays monstrueux et morne d’où il vient. »
» Un malade qui avait frôlé la mort, qui a été tangent au rivage inconnu, sans toutefois accoster, et qui en revient changé, muet, bizarre, distant. (…) La vie nouvelle traîne derrière soi, comme un passé accablant… »
Quand j’écoute « Les Heures dolentes », … « la musique le prend comme une mer… »
vite / cite
les 40e vagues mugissantes
des ronds dans l’eau…
Au fond, vous êtes assez pénétré de la pensée d’Axel Honneth, sans bien la connaître, hors du mépris de classe et pour la reconnaissance de toutes les couches sociales. Dans le sens d’une certaine tradition philosophique de l’école de Francfort revisitée, mais juste un peu plus naïve, sans substrat très solide, pour ainsi dire. Genre, une intuition bergsonienne pré-analytique.
vous avez de la chance de savoir mettre la poussière sous le tapis de vos italiques, 10.33, moi je n’y arrive pas, bien qu’on nous l’ait expliqué 100 fois. Masi je préfère ne pas m’améliorer, car c toujours trop tard. Il y a toujours un tapir ou tamanoir se préparant à mettre un grand coup de sabot dans la fourmilière pour assouvir sa faim.
Poussière, pour vous ce passage du livre de Jankélévitch :
« L’inachèvement n’est donc pas sans l’espérance. Le nostalgique s’installe dans l’invincible espérance, parce que sa patrie est une Ville invisible située à l’infini. Comme la Dame de la mer chez Ibsen, il regarde un rivage inconnu situé bien au-delà de l’horizon… »
https://youtu.be/32sJszxSgWA?si=pQbJm2yCZTfldWbQ
Oui, Poussière, cette merveilleuse chanson de Françoise Hardy pour Clopine.
La merveilleuse Yoko Ogawa avait écrit un joli petit roman, やさしい訴え en 1996, « les Tendres plaintes » chez Actes Sud, traduit par Rose-Marie Makino et Yukari Kometani en 2010. Elle nous avait profondément fait ressentir la musique de Rameau, à travers ses mots. Souvenez-vous de cet ineffable mélancolie infuse et profuse,
https://www.youtube.com/watch?v=93O4FjvtdUM
Cette femme, réfugiée soudanaise, pouilleuse, en guenilles, qui s’arrête devant un van de l’ONU, elle se regarde dans le rétroviseur du véhicule et, instinctivement, met de l’ordre à ses cheveux sales, coquettement.
des que j’ai lu ce mot « nostalgie »
» c’est donc la nostalgie de cette note »
je n’ai pu m’empêcher de penser au mot russe qui se dit « toska » et a reçu de nombreuses traductions,et aussi de commentaires
j’en ai moi-même demandé à un colloque de traduction réuni autour de Martine Broda (au collège de philosophie) et continué de m’y intéresser,bien qie je ne sache pas la langue russe; et par chance, j’ai tres récemment trouvé un article qui ne simplifie pas ma question, jusment ravivée pae M.Tsvetaeva qui disait que ce mot exprime « l’âme russe »
cet article dont je vais vous donner le lien montre combien ce mot est essentiel (ce que jusqu’à ce colloque où j’ai questionné j’avais ignoré)et que c’esz une question de « culture »
« Toska » dans le texte littéraire russe : translation vers le français [article]
sem-link Elena Vakulenko
on ne peut copier l’article;donc
https://www.persee.fr/doc/slovo_0183-6080_2005_num_32_1_1364
bonne journée
c’est une question
« Dieu se rit,… » allons, c’est une citation très connue. Un peu de culture quand même…
oui, JJJ,merci de recommander OGAWA que j’ai lue si tôt les premières critiques en français:
elle a dit:
» Mais lors de sa rédaction, ce à quoi pensait Ogawa Yôko était tout autre : c’était un hommage au Journal d’Anne Frank, lu à l’adolescence. Un livre qui lui a appris que mettre des mots sur ses pensées est une liberté qui nous appartient.
« J’ai réalisé que c’est parce que j’avais lu le Journal d’Anne Frank que je suis devenue écrivaine. Le jour où l’éditeur gagne sa cachette, il pleut à verse. Comme le jour où Anne s’est cachée. À cause de la pluie, tout le monde marche vite, tête basse : on ne le remarque donc pas. Ce passage est un hommage à Anne Frank. »
https://www.nippon.com/fr/people/bg900133/
J’ai le sentiment que Roland Barthes avait très peu de contacts avec Pierre Nora. Bon il faisait partie de « l’écurie » du Seuil. Avec François Wahl comme interlocuteur privilégié (« Je [Barthes] les [les accès d’affection de Wahl] redoute toujours, sachant qu’il va parler de moi avec l’intérêt d’un Juge aimant »). Mais ça paraît loufoque d’une certaine façon.
L’édition Marty des oeuvres de Roland Barthes est « presque » chronologique. J’y songe parce que je suis en train de lire les préfaces que Barthes à écrit pour les clubs de livres dans les années 50 et pour les livres de poche des années 60.
Mais elle n’est pas tout à fait chronologique. Car Barthes réunissaient ses articles en recueil. C’est le cas pour ceux qui constituent les « Essais critiques ». Eric Marty a donc publié les articles à la date de publication du recueil mais ça rompt complètement la chronologie.
Je me demande s’il n’aurait pas dû mettre une page blanche à la date qu’aurait dû occuper l’article avec un renvoi vers le recueil où il est finalement publié dans les Oeuvres complètes. Un paragraphe au milieu de la page blanche.
J’avais écrit plus haut: Encore une fois, tout ce qui écrit ici PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) est totalement faux, systématiquement faux.
Voilà une nouvelle preuve:
après l’attaque contre les bombardiers nucléaires russes Poutine a fait un discours. Dans ce discours à aucun moment il ne parle pas de réponse suite à cette attaque, mais seulement d’une réponse suite au bombardement du train en Russie qui a fait plusieurs plusieurs centaines de morts civils.
puck dit: 5 juin 2025 à 8h08
Notre Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine raconte ici ce que LUI voudrait qui arrive. Il vient ici rêver de sa réalité idéale, qui est l’anéantissement de l’Occident par les barbares russes ou américains.
C’est dire si sa maladie mentale est grave (aggravée par un âge qui le fait délirer de plus en plus).
* que Barthes a écrit
« Mais ça paraît loufoque d’une certaine façon. »
Ce sont des gens qui habitent tous dans un mouchoir de poche. Je ne sais pas si les non-parisiens se rendent bien compte.
Quels beaux liens, soudain. Merci, JJJ pour Rameau et le clavecin. Merci, et Alii pour ce lien où
Ogawa Yôko dit à quel point notre monde est précaire. Mais cette citation de son livre inspiré par le Journal d’Anne Frank, est surprenante : «Traverser ce quart de siècle m’a fait comprendre que la mort et le deuil n’étaient pas une perte mais un chemin vers certains lieux inaccessibles autrement, vers une autre perception de la vie et de la mort.», devrait plaire à Poussière.
C’est beau cet inattendu qui fait que le désespoir n’est plus tout-à-fait le désespoir.
C’est une citation mais insultante de Dieu. Donc on ne l’utilise pas.
Rien à voir avec la culture.
Au Bac, j’ai eu un commentaire de texte sur la mauvaise conscience de Jankelevitch.
Marchant à l’amble de votre citation, JJJ, j’ai trouvé ces mots de Jankélévitch dans ce livre d’entretiens avec Béatrice Berlowitz, « Quelque part dans l’inachevé ».
Il écrit page 60 : « l’homme traqué, aux prises avec l’urgence et l’imminence du péril de mort, se sent inexplicablement pénétré par une bouffée du passé, absurdement retardé, l’espace d’un éclair, par l’odeur du printemps. (…) Quel est ce souffle léger qui, déchirant notre ciel gris, nous apporte sa langueur ? C’est le souffle du passé. Quand on a beaucoup de temps devant soi et autour de soi, ces touches fulgurantes s’épandent en nappes de rêverie, en grandes flaques de souvenirs, comme dans les « Nymphéas » de Monet où l’eau, la lumière et les yeux ensommeillés des grandes fleurs semblent dormir par surabondance de temps : l’intervalle déborde alors entre les instants ! (…) Le passé clignote subitement et, en pleine tourmente, nous fait signé ; tout à coup on se dit : quel bel été !(…)
Quel bel été, hélas ! »
Moi je n’ai pas le bac.
Bach, Partita n°3 en mi majeur BWV 1006
C’est pas grave, D.
Ce philosophe français fuit aussi le parleur le plus étincelant du siècle.
Incroyable ! Un livre célèbre a été écrit pour UN SEUL lecteur.
Fénelon avait écrit « Télémaque »* uniquement pour le duc de Bourgogne, son élève. Ce livre ne vit le jour que par l’infidélité d’un domestique qui en avait pris copie.
*dont je recommande la lecture
D.
On s’en tape quelque chose de bien !
D.
On s’en tape signifiant, on vous aime autant sans le bac qu’avec le bac.
Info à traduire
@ 13.30 Moij aussi j’ai souvent écrit des livres dédiés à un seul lecteur. Au moins douze. J’ai pris bien garde de n’avoir pas de domestique chez moi pour qu’on n’aille pas les divulguer à mon insu.
@ Pablo74+1
Quand on écrit en permanence PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine), on peut trouver charitable de la part de cet erdélien virtuel d’expliciter à la communauté des consommateurs éventuels le sigle employé pour l’usage de celzéceux qui d’aventure ne le reconnaîtraient pas. Mais néanmoins, on se demande toujours si cette explicitation se déploie par le truchement d’un copier-coller préalable facilitant la tâche de l’émetteur, ou par un effort incessant de sa part de le dactylographier en l’épelant in extenso avec ses doigts sur le clavier. Ce qui pourrait alors vouloir signifier l’impérieuse nécessité pour lui de se pénétrer de ce sigle, càd de se l’enfoncer dans le crâne, dans le cul ou en tout autre orifice chez lui-même et pour les autres. Jadis, on nous parlait d’un mécanisme d'(auto) persuasion clandestine, à l’époque de Vance Packard. Quant à réfléchir à l’impact actuel de ce type de procédé, on voit bien qu’il est à peu près nul pour tous les erdéliens (ni amusés, ni indignés, y compris de ceux qui ont facile le gros bon sens de l’humour ibère). L’essentiel est qu’il reste « libératoire » et espérons « ludique » chez son émetteur, en quoi la RDL tolérante aura joué son rôle de « porte parole » accueillante à l’aimable du faux vraisemblable plutôt qu’à la vérité déprimante.
(cf. PONCE PILATE en PONT TIFIANT @ etalii, à suivre)
Je n’aime pas beaucoup cette Loïs Boisson qui d’un seul coup prend toute la place et attire la lumière des projecteurs. J’espère bien qu’elle va perdre sa partie contre Coco Gauff.
Ben si c’est grave, Jazzi. Même toi tu l’as eu. Alors hein.
Je crois que personne ne m’aime vraiment ici pour de vrai en dehors de Christiane, Rose.
Pour moi, c vrai. ❤️
Mais je pense que Pablo 75 aussi.
Oh non. Je ne le crois pas. En dehors de Christiane, tout le monde me déteste.
Particulièrement renato.
vous êtes combien à rester sur sur ce blog ?
une vingtaine ?
une proposition : comme pour la plupart nous nous entendons bien, partageons les mêmes centres d’intérêt (musique, littérature etc.) nous pourrions acheter ensemble un château pour vivre en communauté ?
ce qui permettrait d’avoir des échanges directs au lieu de passer par le blogapassou, d’autant que personne ne lit ses articles.
j’en ai trouvé un sympa, avec 15ha pour ceux qui voudraient vivre dans une petite maison ou un mobil home.
prix : 1 million.
divisé par 20 ça fait 60 mille euros chacun.
60 mille c’est peanuts, en plus on pourrait des chambres d’hôtes si passou veut venir passer un we ou organiser des concerts de musique de chambre (je connais un plein paquet de musiciens).
15ha ça laisse de la place pour D. pour faire pousser ses asperges que nous pourrions vendre au maché du coin.
t’en penses quoi 3j ? perso chui hyper partant !
https://www.bellesdemeures.com/annonces/vente/tt-2-tb-13-pl-31059/242288881/#?m=search_to_detail
Je vais vous dire un truc ; je m’en fous. J’ai un ami vétérinaire qui serait d’accord pour me piquer.
Mais je lui ai dit que par principe ce serait non.
Ah oui. Un désert pour la RdL.
Justement je connais une baraque à retaper à Bièvres. On pourrait même imprimer des livres. Pour embêter Gallimard.
Moi je suis partant mais je viens avec mes poules et mes endives.
@ »Notre Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine raconte ici ce que LUI voudrait qui arrive. Il vient ici rêver de sa réalité idéale, qui est l’anéantissement de l’Occident par les barbares russes ou américains. »
t’en penses quoi de mon projet de communauté ?
t’es partant ?
si t’as pas les 60 mille euros je peux te les prêter.
sérieux ça me ferait plaisir de vivre en communauté avec toi.
même en couple si tu préfères que nous gardions une certaine intimité.
Non, D., je ne déteste personne, ce serait une perte d’énergie inutile.
pedro je t’ai trouvé un nouveau copain :
Ah vous me rassurez, renato.
Considérer cela sur le plan énergétique est très intéressant.
Y a que 15 chambres.
Pour moi, c’est non, je vous remercie, la communauté c pas mon truc du tout.
Je passerai vous voir.
C’est la troisième fois que l’on me propose ça. Trois fois j’ai dit non.
@ t’en penses quoi 3j ? perso chui hyper partant !
Moi j’ai déjà fait l’expérience deux fois dans ma vie te assez donné. Car ce fut à chaque fois une catastrophe. 1 (1975-1976) Le type qui avait fait la proposition à ses trois potes, des zonards d’étudiants camés, était très rapidement devenu tyrannique et despotique sur tous les autres, et ne voulait plus entendre parler de littérature, car en réalité, hormis de se shooter tous les jours, il ne lisait rien, et n’avait aucune culture. Il n’avait même pas lu La Ferme des Animaux, tu wois le genre. L’autre fois, c’est quand notre cercle littéraire fit un stage au Moulin d’Andé pour nous y recueillir après la mort de Maurice Pons et y envisager une nouvelle relance… Mais là, cela tourna au vinaigre car le club des onze n’arriva jamais à se mettre d’accord sur le caractère génial de son roman « les Saisons » (option que je soutenais à donf). Résultat : c’est le leader du groupe adverse qui l’emporta, (il n’avait jamais vraiment lu ce bouquin, -comme par hasard), mais son intransigeance finit par anéantir le groupe entier qui avait pourtant bien fonctionné à Paris depuis onze ans (2007-2018). Ce « leader » officieux ayant assumé en province de devenir officiel s’était rendu toatalement insupportable, mis en présence les uns des autres à la campagne. Trois jours H72, cela dura. Nou nous remîmes jamais de pareil naufrage. Depuis lors… « plus jamais ça » ! Niet… et je RPMV, hein ?… J’esssplique à punkt pourquoi je dirais toujours merdre à un ogre paré des plumes d’une chattemite apparente. Merci bien ! Et puis franchement, à quoi bon s’il n’y a pas Christiane, ma soeur et Philippine pour s’adjoindre à cette coloc déjantée ?…
Déjà qu’on a du mal, icite, sous la houlette d’un Passoul qui veille au grain et ne laissera jamais s’accroitre le désert, chez lui ?
Bàv,
Le plus beau est qu’on ne songe pas, le voyant, à la Suede, tant est belle la luminosité de l’ensemble. On ne songe pas nécessairement non plus aux Rossellini. Une référence pour rêver, sur un monde imaginaire, quelque part…
Il y a des livres tous tombés, dont le Désert de Bievres….
NOTRE GUERRE… qui êtes au ciel, Bernard-Henri,
que ton nom soit sanctifié par Elton Punkt en Israël et à Kiev.
(// cf. Ernst Jünger, « la guerre, notre mère ») – Un titre malheureux pour un cause juste, mais un combat douteux. Je sais pas, vous.
bonjour MC, vous êtes remis de votre fatigue du blog ? D-D s’impatientait.
@ 15.30,
Il faut se choisir des amis vétérinaires plutôt issus de la PRR (prétendue religion réformée » – c’est l’explication du sigle). Ils sont bien plus charitables à l’égard de la détresse humaine. Bàv,
«Très déçu», Donald Trump «ne sait pas» s’il a encore une bonne relation avec Elon Musk, qui dénonce «son ingratitude»
«Une abomination répugnante»: la très violente charge d’Elon Musk contre la loi budgétaire de Donald Trump
L’ancien conseiller à l’efficacité gouvernementale avait qualifié mardi le projet du président de «grande et belle loi» d’«abomination» et affirme que «Trump aurait perdu l’élection» en 2024 sans lui.
La passe d’armes entre Elon Musk et Donald Trump fait chuter Tesla en Bourse de plus de 8%.
Les tensions entre les deux hommes, qui se sont manifestées une fois de plus ce jeudi 5 juin, ont fait chuter le cours du constructeur à Wall Street.
Voilà les idoles de PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) y de Dedé l’Ordure de Chaville qui devaient montrer au monde le chemin de la délivrance, la route de l’avenir radieux…
C’est ça la fameuse alternative à la Démocratie, deux clowns qui se chamaillent quelques mois après avoir pactisé sur le dos de l’État de Droit?
Il commence toujours par détester ce qu’il ne connait pas, après quoi, il met de l’eau dans son vin quand le cocorico a triomphé. Là, il n’y a plus d’ombre planant sur les endives.
… et l’état DU droit n’est pas en très bon état dans les tas DE droit, par là bas… Faut dire qu’icite, hein, dans la célèbre fachosphère du Blog à P., on ne risque plus de trop t’entendre non plus, Patrice S… Les bons juristes, théoriciens et praticiens ne sont plus très audibles face aux grandes gueules, hélas, Jean L. Hein ?
Je n’ai jamais vécu en communauté, car, pour moi, trois, c’est déjà une foule. Cela dit, j’ai remarqué, dans les communautés hippies, que des individus égoïstes exploitaient d’autres personnes bienveillantes et altruistes. De plus, j’ai constaté par expérience que les moralistes sont également des individus peu recommandables. Bon, passons. Des valeurs homogènes ou des convergences parallèles sont deux conditions essentielles à une vie en communauté réussie. Sans cela, ils ne pourront pas vivre ensemble, et si ces gens sont intelligents, aucune de ces options n’est envisageable.
Gardez à l’esprit que l’on parle beaucoup de morale lorsque son absence se fait cruellement sentir.
« divisé par 20 ça fait 60 mille euros chacun. »
Tu vas donner 60 000 euros pour toi et pour chacun de tes pseudos, D. ?
D.une question que je e suis jamais posée. Parfois vous êtes charmant, une sorte de doudou tout rond, comme votre lapin en peluche
Par contre je déteste vos platées étouffe chrétiens. Vous êtes un peu répétitif question cuisine. Un peu lourd dans vos railleries mais il y a pire ! Allez, je ne vous hais point !
Pour un anniversaire
https://www.youtube.com/watch?v=pEPS5wC83QE
bon, ce soir, concert de PJ Harvey
@ »Tu vas donner 60 000 euros pour toi et pour chacun de tes pseudos, D. ? »
non ils ont chacun leur compte bancaire.
je suis même pas sûr qu’ils accepteront de me suivre.
j’ai oublié de dire pour adhérer à la communauté il faut avoir minimum 5 ans de militantisme dans un partie d’extrême gauche genre maoïste ou trotskyste ou pcf.
l’autre condition pour adhérer à la communauté : être pacifiste et avoir participé à au moins 3 manifestations anti OTAN.
je vois que pedro qui coche toutes les cases…
tu croij pas que Punckt et D. c’est la même chose, un j’anus bifrons, pas très libéré des sphincters ?
(nb/ il a bruiné toute la journée, c’est l’heure du coucher tôt car ce soir, j’ai la lame vague).
BN les Petiots, le bon docteur.
@ cher RM, pourriez-vous définir vos défauts personnels que vous auriez eux jadis et dont vous seriez débarrassé aujourd’hui, si d’aventure vous en aviez eu ?
*** Merci de NPR à cette dernière question d’une curiosité fort déplacée, en convien-j, eu égard @. BNàv,
Surréaliste: Lula demande à Macron « d’ouvrir son cœur au Mercosur ». Ne s’agirait-il pas plutôt du cul des européens? Je me demande souvent si Macron se rend compte du mal qu’il fait.
Il devrait lire le livre de Marc Ferro sur le ressentiment dans l’Histoire, quoique dans son cas il soit déjà trop tard.
Tu as eu quelle note au bac, Jazzi ?
n’oublions pas qu’Odessa est jumelée à Marseille
bonne nuit
@Vedo. Chopin a plus où moins méprisé Schumann lors de leur rencontre, et Schumann a immédiatement reconnu le génie de Chopin. C’est que Chopin est le contraire d’un romantique, c’est un classique et un tragique, et presque un réaliste. Il n’y a peut-être pas de compositeur dont la beauté de l’écriture soit aussi éblouissante, à part part Ravel; c’est déjà merveilleux à lire. Reste que dans son genre, Schumann est insurpassable.
Le « Chopin » de Schumann.
Deux insurpassables, Robert Schumann et Vladimir Horowitz.
https://www.youtube.com/watch?v=yibf6QNjgGU&ab_channel=Adagietto
Dans « Plaisir et lectures » que je viens de racheter, les deux volumes en un seul bien relié, José Cabanis se livre à une critique non dénuée de douceur ni d’une certaine fermeté, du livre de Michel Butor, « Histoire extraordinaire », qui traite d’un rêve de Baudelaire, raconté dans une lettre écrite immédiatement après son réveil, à cinq heures du matin, à son ami et futur exécuteur testamentaire, Charles Asselineau. La charge de Cabanis est tellement sentie que je me suis précipité sur le livre de Butor (Gallimard, édition originale de 61). Il sera toujours temps d’essayer de les départager du point de vue des faits, mais ce qui saute immédiatement aux yeux jusqu’à provoquer une sorte de vertige, c’est le génie de Michel Butor, peut-être égal à celui qu’il commente, ou au génie critique de Proust. Un vrai sommet.
Tous ces films français à petit budget réalisés par des acteurs ou des actrices qui s’improvisent metteurs en scène du jour au lendemain et qui ne rencontrent aucun succès, ni public ni critique !
Mais qui diable produit ce genre de navets ?
Je me suis laissé dire que toutes sortes de mafias blanchissent leur argent sale dans la production de ces films…
Louche, tout cela.
Règlement de comptes : Elon Musk répond «oui» à une destitution de Donald Trump et affirme qu’il figure «dans le dossier Epstein».
Le président et le milliardaire ont affiché leur rupture jeudi, s’accusant de «folie» pour l’un, «d’ingratitude» pour l’autre. Trump menace de supprimer les contrats de Musk avec l’État, qui répond que sans lui, le président aurait perdu l’élection en 2024. Une réunion de crise est en cours à la Maison-Blanche.
Je vois que les éditions du Champ Vallon viennent de publier des chroniques inédites de Stendhal. Paul Edel y a-t-il jeté un œil?
Je me bats en tout cas, sinon vaillamment, du moins avec constance, contre les passions tristes. Je ne gagne pas toujours : j’ai de mauvaises nuits.
Peut-on dire cela sans être accusée de pleurnicherie ? Sans doute non. Bah, se retrouver accusée quand on est victime, c’est finalement très très féminin, pas vrai ? C’est en tout cas ce que vivent journellement les plaignantes qui s’adressent à ce truc, cette chose-là, comment l’appelle-t-on déjà? Ah oui,la justice… (wouarf).
Cette bataille entre Trump et Musk est tout à fait extraordinaire. Tous les trônes républicains vacillent et semblent devoir s’effondrer à court terme, celui du premier ministre anglais, celui du président français qui n’est plus qu’un pantin ridicule et méprisé par le monde entier, et maintenant celui des États Unis (dont le sénile Biden s’est bien occupé avant Trump). On se demande ce tout cela va donner.
Ce que
La vraie question est de s’émanciper du modèle social dans lequel on est né, de n’en dépendre pour rien. Beaucoup des grands bourgeois que j’ai pu rencontrer ont connu ce problème, aussi prégnant pour eux qu’il peut l’être pour des gens d’extraction modeste. Il faut se foutre de tout cela.
Par exemple, Gisèle Pélicot a entendu, sans que le président du tribunal n’intervienne, la question suivante lors du procès : « n’auriez-vous pas des tendances exhibitionnistes ? » Ceci, alors même qu’une cinquantaine d’hommes avaient accepté qu’une vidéo soit prise, pour chacun de leurs viols, par le mari d’icelle…
Clopine,
Pour ma part, mes nuits difficiles se sont réduites à ponctuelles et même ponctuellement, c’est encore difficile.
Le procès autour de Gisèle Pélicot a montré le courage de cette femme exemplaire.
Ayant subi nombre d’avanies dans mon milieu familial, et ce n’est pas fini, ai pris le parti de considérer l’agresseur comme la vraie victime, parce que victime de lui-même, de son incapacité à se contrôler, du style « lâchez les chiens ».
Cela semble ridicule, mais je vous vois rebondir.
Cela semble aussi idiot, mais la grande souffrance est parfois source de création.
Le meilleur pour vous, je souhaite.
Renato
Vous comprenez tout, tout de suite.
Il m’est nécessaire vingt ans, lorsque pour vous c’est dix minutes.
C’est une constatation.
La seule date que je puisse évoquer aisément est celle du 11 septembre 2001.
Je rentrais du boulot, dans le mas que j’avais acheté en SCI, sous l’organisation de l’homme follement aimé.
Des maçons étaient/ bossaient à domicile chez moi, de manière permanente. Le chef regardait la télé lorsque je rentrais du boulot. À ma question « qu’est-ce qui se passe ? », il me répondit « un attentat terroriste ». Je regardais alors la télé avec lui et vit le second avion percuter la seconde tour du World Trade Center. J’appris ensuite l’attentat déjoué grâce à des passagers dans un avion dirigé vers le Pentagone.
J’ai été anéantie. Oussama Ben Laden prenait corps dans nos vies.
Plus tard, les attentats ont pris une dimension inouïe dans nos vies et dans notre quotidien.
Le pire, c’est d’être de plus en plus convaincue, malgré qu’on en ait, que le ressort final c’est la haine des hommes contre les femmes. Enfin, l’intolérable frustration que les mâles hétérosexuels ressentent, devant l’obligation de reconnaître l’autre, femelle, comme sujet. Ce qui débouche par tous les subterfuges, de la prostitution au porno, pour ne pas avoir à s’avouer porteur d’un désir quémandant, mais pour continuer à se proclamer mâle, et non pas homme, et à désigner l’autre comme femelle, et non pas femme. Cette haine, qui débouche sur la domination patriarcale, les féminicides en pire ou, au minimum, sur les trahisons les plus immorales, est très pénible à supporter. Et quand elle vous est envoyée pleine face, que vous voyez qu’il ne s’agit pas « que » de vous, mais qu’il s’agit de bien d’autres choses que d’histoires particulières, et que de toute façon la nasse est là, pas d’autre explication que cette nasse sociale, alors, et bien que vous sachiez nager comme un poisson, vous vous noyez : et comment aspirer de l’air, quand vous n’avez que des ouïes ?
Je lis conspirationniste.
Je crois toujours en l’étincelle d’or sous un monceau de boue.
L’amie* (à mes yeux) que je suis allée voir après Gassendi n’a pas souhaité ma visite. Elle était -amen- avec son amoureux et ils marchaient.
Si fragile que je ne sais comment/et si elle pourra rentrer vivre chez elle.
La gravement cinglée qui, elle, n’est pas hospitalisée, a téléphoné il y a qq.jours aux pompiers, suite aux cris d’une personne très âgée en face de chez elle. Pompiers qui sont venus.
Chez moi, lorsqu’elle passe dans la rue, elle arrache des branches de bignone et hier, ai constaté, une branche de la vigne.
Qui est une plaie ?
Élon Musk ou bien Donald Trump ?
La plaie c’est le capitalisme et les gens qui ne se font pas choper. Parce que les grands cinglés, lorsque rien ne les arrête, ils continuent.
* Ai appris en fin de journée qu’il y avait deux autres facteurs, mais quand même !
Je vous répondrai Clopine les poissons volants et/où la nage en apnée qui n’est que temporaire.
Sans me moquer.
Je constate ce que vous dites, mais j’observe, de par la jeunesse qui m’entoure, un profond changement. Et de quelques individus plus âgés du sexe masculin, une vraie capacité à vivre, épauler, accompagner des individus du sexe féminin. Avec tendresse, avec chaleur humaine.
Cela prendra du temps, mais nous en serons capable.
Il y a des issues, il y a des possibilités. Le monde est en profondeur mutation.
Ai lu aussi précédemment à quoi avez-vous été capable de renoncer.
De très toxique et de très malaisant, et à une distance de moins de dix ans, ai abandonné la jalousie, vers quarante ans et environ huit ans après la colère.
La jalousie je ne saurais dire précisément comment.
La colère je le sais. C’est lors d’un travail collectif durant lequel j’ai refusé tel exercice, puis le lendemain tel autre, puis le surlendemain ai été agressée verbalement par telle participante du groupe qui avait eu une expérience de vie dramatique et s’appuyait sur moi pour (même histoire que la question posée par une avocate à Mme Pélicot) et je devenais sa cible, à cette femme là.
Ces situations enchaînées m’ont fait découvrir que la colère était une immense et lourde tenture qui masquait un désespoir incommensurable.
Les deux, ai laissé tomber comme des oripeaux. Ce sont deux choses qui ne me touchent plus, ne m’atteignent plus.
La vie est en perpétuel mouvement.
De Émir Kusturica, j’adule, et je n’ai pas le droit, La vie est un miracle.
C’est profondément ce que je ressens.
Le pire, c’est d’être de plus en plus convaincue, malgré qu’on en ait, que le ressort final c’est la haine des hommes contre les femmes. Enfin, l’intolérable frustration que les mâles hétérosexuels ressentent, devant l’obligation de reconnaître l’autre, femelle, comme sujet.
Clopine dit: 5 juin 2025 à 22h06
Il y a quelque chose que je ne comprends pas: quand on a les idées que tu as sur les hommes, pourquoi ne pas devenir lesbienne? Être hétérosexuelle dans ton cas c’est du masochisme. Beaucoup de lesbiennes pensent comme toi, mais elles sont allé jusqu’au bout de leurs idées. Pourquoi ne pas les immiter? Je n’arrive pas à comprendre…
bah, Rose, je vous remercie pour votre bienveillance. Et si je crois que la seule solution, pensable, économique et politique, est d’abattre le capitalisme, je crois aussi que je ne vivrai pas assez longtemps pour voir le colosse aux pieds d’argile abattu, il faudra que ses pieds cèdent, et que donc que la terre, la vraie terre, hein, le monde sensible avec sa formidable beauté, l’abatte malgré lui (on en est pas loin, du train où l’on va). Quant à mes mauvaises nuits, elles ressemblent à la chanson « alors on danse » de Stromae. Vous devez la connaître : l’artiste a inventé une musique minimaliste tellement novatrice… Que la pub vient de s’en emparer, pour l’utiliser pour un produit quelconque, bagnole ou autre…. Avec ou sans l’autorisation de l’auteur (il en avait déjà fait une parodie hilarante avec Djamel Debbouze, ce qui prouve sa lucidité, et peut-être a-t-il besoin d’argent, ou est-il suffisamment désespéré, pour autoriser une telle exploitation ? Va savoir…). En tout cas, Stromae avec ses quatre accords et ses sons de canard, exprime tout ce qui hante mes mauvaises nuits, dont je parlais plus haut. Je vous promets d’essayer d’aller mieux, ça fait cinq ans que j’essaie d’accomplir cette promesse, mais mes nuits, sur les accords de cette danse stromaemienne, sont plus mauvaises que mes jours. (si vous ne connaissez pas, allez-y voir, ou plutôt voir ET écouter).
Chopin est le contraire d’un romantique, c’est un classique et un tragique, et presque un réaliste. Il n’y a peut-être pas de compositeur dont la beauté de l’écriture soit aussi éblouissante, à part Ravel.
Chaloux dit: 5 juin 2025 à 20h20
« Dans la musique de Chopin, la beauté plastique est essentielle, mais elle n’est pas tout. On voudrait souligner le grand novateur, pas seulement le musicien-pianiste. Son originalité, sa perfection d’écriture sont totales, aussi exigeantes, universelles et révolutionnaires que celles de Beethoven dans ses dernières quatuors ou de Wagner dans Tristan ou Parsifal. »
(M. Pollini en 1997)
Je vais essayer,Rose, de vous mettre le lien, pas sûre que ça marche :
http://ww.youtube.com/watch?v=Vhot4N4jk.
En tout cas, pour vous, oubliez-moi, et…Bonne nuit. Et à tous les petits de la Rl.
@D’après ce qu’a raconté précédemment Clopine, le problème ne venait pas de ce que « quémandait » (quel mot atroce) son compagnon mais précisément de ce qu’il ne quémandait pas ou allait quémander ailleurs, sans doute auprès de femmes appréciant d’être désirées et désirant l’être. Il y a des années, j’avais réagi à un affreux poème publié par la même Clopine, dans lequel il était question de « draps flétris par l’amour ». On ne peut pas rejeter la sexualité et vouloir être aimé, il faut choisir. Quant à Mme Pélicot, on voit à quel point Clopine manipule son histoire à son profit, à quel point leurs problématiques sont différentes. Mme Pélicot, bien que déjà assez âgée, et après son terrible mariage, aurait, d’après ce que je lis, retrouvé un compagnon. Sans doute, ce personnage, s’il existe, quémande-t-il de temps à autre.
@Pablo. Je ne connais pas assez bien les partitions des derniers quatuors de Beethoven (mais j’ai l’intégrale par les Talich. ) ni celles de Tristan et de Parsifal, je vais me pencher sur la question. Chez Ravel, il n’y a jamais de facilité ni de répétition. Et quel orchestrateur. Point commun entre Chopin et Ravel, la préoccupation de l’art de la fugue, je crois que c’est Manuel Rosenthal qui en parle.
As-tu lu « Histoire extraordinaire » de Butor?
sans doute auprès de femmes appréciant d’être désirées et désirant l’être
Pas dans des relations de sexe de groupe.(Le mot me manque).
Non.
Quelle horreur.
Savez-vous que nous les femmes, tellement formatées, on nous a interdit le sexe.
À treize ans, au gouffre de Padirac, mon père m’a traitée de pute.
Il en a fallu du travail pour éradiquer ce point de vue.
Elle a raison sur un point, Clopine, vous les hommes avez été placés au-dessus et votre position est tellement supérieure et confortable et vous donne tous les atouts, qu’il est hors de question d’y renoncer.
Oui, ici, on en a bien des preuves, les hommes démolissent les femmes.
Et parfois, ô honte, les femmes participent activement à ce massacrent. Celles qui ne connaissent pas la sororité et tiennent les hommes par les couilles.
Pour aimer faire l’amour et aimer les hommes, c’est un exploit.
Moi, j’y crois.
à ce massacre.
Nous, ce qu’on demande, c’est l’égalité.
C’est quand même pas compliqué.
L’occident, c’est comme les hommes, cessez de vous croire supérieur.
On n’a pas à quémander l’amour
Nous, les femmes, avons autant de désir que les hommes.
Bénie soit elle Mme Pélicot d’avoir retrouvé un compagnon et qu’on lui foute la paix. Les paparazzis, surtout.
Je n’aime pas Elon Musk
Je crois pourtant qu’il y a une différence d’intelligence entre Trump et lui.
In fine, la rage, exprimée également par d’autres, est celle d’avoir été utilisé.
Si Trump coupe les aides de l’État, et il en est capable, Tesla coule.
Clopine,
Je vous oublie, et pas que vous, hélas, parce que j’ai suffisamment d’emmerdements à gérer pour en être totalement occupée.
Et que chacun gère ses affaires, d’accord avec vous.
Chez moi, la femme a toujours été respectée et même plus que cela. Un de mes arrières grands-pères avait fait sceller le profil de son épouse au fronton de sa maison. Une reine qui ne s’en ait jamais laissée imposer. Deux normands.
. Beaucoup de lesbiennes pensent comme toi, mais elles sont allé jusqu’au bout de leurs idées. Pourquoi ne pas les imiter? Je n’arrive pas à comprendre…
Moi, je cherche à comprendre aussi, et je reconnais que je ne comprends pas.
J’avoue que je ne sais pas si être homosexuel découle d’un trop grand amour envers le parent du sexe opposé, père ou mère, ou bien une haine indéfectible.
Y a un spectacle chez moi, dans une grange neuve (un grand grangeon) autour de « qu’est-ce que c’est qu’être pédé ?
On peut quand même considérer, sans se tromper, que les hommes maltraitent les femmes et que celles-ci veulent changer de statut.
L’occident itou, avec les pays du tiers monde.
« Ne s’en est… ». Je me disais bien que quelque chose n’allait pas…
Et bien chez moi, loin de là et jusqu’à la mort
Le père régnait, en tyran admiré, sauf par moi.
Ma mère répète en boucle aujourd’hui » je n’ai pas été malheureuse. Papa, c’était le grand chef ». Servitude volontaire. Et combien elle a prorogé avec deux garçons son fils et son premier petit-fils.
Moi, je ne demande pas d’être de profil sur un fronton.
Mais respectée, oui.
Être et avoir.
Le problème de fond est la domination et ou le pouvoir.
Je constate que des gens, en couple hétérosexuel arrivent à être heureux.
Je l’écouterai Stromae dans la journée.
Je ne connais de lui que paoaouté (complètement assommée par ce petit garçon de sixième qui le hurlait) et celle où il est moitié homme moitié femme.
À plus
« Beaucoup de lesbiennes pensent comme toi, mais elles sont allé jusqu’au bout de leurs idées. Pourquoi ne pas les immiter? Je n’arrive pas à comprendre… »
Hétéro, homo ou bisexuel…
On ne choisit pas ses désirs, ils s’imposent d’eux-mêmes, Pablo75.
Eh bien, quelle nuit grise…
Je préfère reprendre mes lectures !
Ah « les Heures Dolentes » ! Même Antoine Golea notait à ce propos qu’un navet français restait incurablement un navet, quoi qu’ on puisse faire pour le ressusciter…je ne dis pas que la situation n’en est pas émouvante, mais la supposée musique…. MC
@B, vu « Le Répondeur »
Une gentille comédie à partir d’une idée amusante.
Un joli duo de comédiens, qui se renvoient consciencieusement la balle.
Un produit formaté, qui tient du théâtre de boulevard le plus conventionnel.
Anecdotique et distrayant.
Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard.
RECETTE DU BONHEUR SUR TERRE
La vie en communauté, pour être heureuse, doit limiter celle-ci à moins de deux mammifères. Au delà, au fil du temps, l’explosion de toute communauté est garantie. Pour en être persuadé, regardez autour de vous, rêveurs !
Vive l’égoïsme assumé, royal, libre, épanoui…
J »avais oublié d’allumer la lumière
Un bon lien et un second café !
« Trois hommes de nationalité serbe suspectés d’avoir aspergé de peinture verte cinq lieux juifs, dont le Mémorial de la Shoah, dans la nuit de vendredi à samedi à Paris ont été écroués pour dégradations en lien « avec une puissance étrangère ».
L’oeil de Moscou…
Antoine Golea ! Pas étonnant que vous l’apprécie, MC. Une voix inoubliable de Franc Musique. Une érudition incroyable mais un caractère épouvantable !
Dès demain 14, il repleut ! Et tant mieux parce que cela arrose mes endives, mes pelouses et me permet remplir mes cuves d’arrosage.
comment aspirer de l’air, quand vous n’avez que des ouïes ?
–
Il existe une famille de poissons, les labyrinthidés, qui a la solution parce qu’ils peuvent vivre dans très peu d’eau dans les rizières.
« Que soit donc ce qui peut être ! Qu’arrive enfin ce qui doit arriver, et qu’on n’en parle plus ! que ceux qui doivent se séparer de séparent, que ceux qui ont envie d’être ensemble de rejoignent, et que Kierkegaard, épousant un jour sa fiancée, cesse de fatiguer le genre humain avec la tragédie métaphysique de ses fiançailles ! » (Traité des vertus)
de/se
GATTEGNO (6.6.25) – Moi, j’en étais resté à la conviction que Charles Hernu avait accepté d’endosser la responsabilité de l’ordre de couler le bateau. Qu’il l’avait tacitement approuvée en ne disant pas NON à la demande qui lui avait été explicitement formulée par ceux qui devaient mettre l’ordre à éxécution. Ce qui devait, pour Hernu, exonérer définitivement la responsabilité de l’Elysée au regard de l’Histoire. Et son décès ultérieur allait arranger bien des choses.
On a eu récemment en // un mécanisme de « couverture » identique chez Védrine dans sa tentative maladroite de démentir le contenu des preuves apportées par la commission Duclert de la responsabilité explicite de l’Elysée dans le déclenchement du génocide des Tutsis par les Hutus. Je n’ai pas lu le bouquin de ce journaliste et n’ai pas accès à l’intégralité du papier du Figaro, je ne sais donc pas trop quoi penser des preuves novatrices (et irréfutables ?) qu’il semblerait avoir versé au dossier de « Plenel ».
Que pensez-vous de ce nouveau rebond de l’affaire, DHH (ou autres ?), vous qui aviez bien suivi cette affaire du RW depuis 1985 ?…
Bàv,
(pitch de l’éditeur)
https://editions.flammarion.com/deux-bombes-sous-le-rainbow-warrior/9782080468130
En fait, il y eut bien entre « votre Xavier, » mon Golea, , etc , une lutte épouvantable vers 1950, suite à la reprise d’une de ses œuvres posthumes à l’Opera. On pouvait peut-être la laisser tranquille et ne plus la citer, celle-ci étant morte de sa belle mort! Hélas!
Nicole Croisille for ever !
https://www.youtube.com/watch?v=QllLSaE8_h8
@ C.T. – Je suis très sensible à vos arguments récents et à leur écriture très soignée. Je n’arrive pas à les oublier et à vous oublier. J’aimerais vous convaincre que vous faites à la fois fausse route et bonne route. L’une parce que vous avez raison, et l’autre parce que moi aussi, qui diverge un peu de vous pour des raisons différentes. Or, ne serait-il possible de percevoir en commun une voie étroite permettant de nous rejoindre pour fusionner nos points de vue, si ce n’était par exemple en TOMBANT amoureux l’un de l’autre par le plus grand des hasards ?
N’avez-vous jamais anéfé, été quelque jour sous l’emprise d’un « choc amoureux » (dit d’Alberoni) ?… ce moment de grâce des corps et des âmes en fusion et total oubli du passé et futur, par le seul vécu de l’intensité du présent ? Si tel est le cas, alors, pourquoi ne pas imaginer que le hasard de cette grâce ne puisse pas se reproduire entre vous et un autre homme ? – En « oubliant » pour un temps tout ce que propage de passions tristes cette chaine, peuplés d’erdéliens qui, assurément pour la plupart, n’ont jamais connu pareil joyeux état de grâce dans leur si triste vie solitaire ?
*** (« Heureux les gens malheureux qui aspirent au bonheur… car ils le trouveront toujours en eux, un jour ou l’autre », comme me le soufflait le bon Jean-Jacques).
Bàv,
Il m’est difficile de comprendre le silence des femmes raisonnables du blog devant les énormités androphobes proférées par Clopine et même Rose…
Des femmes qui dominent et manipulent les hommes, ce n’est pas ce qui manque, elles le savent parfaitement. Cela a toujours existé et surtout depuis que la quasi totalité des femmes ont conquis leur indépendance matérielle.
Je suppose que toutes les femmes sont terrorisées à l’idée de contredire les féministes les plus extrêmes.
François-Xavier Szymczak ?
Oui, Closer, des énormités…
ARGUMENTS ENCOURAGEANTS D’UN ASTROPHYSICIEN QUI NE CRAINT PAS LA CONCURRENCE ET DE L’EMPRISE DE L’I.A. GENERATIVE, DANS SON DOMAINE DE DECOUVERTES PRODUITES PAR LA SEULE INTELLIGENCE HUMAINE SCIENTIFIQUE AIDEE PAR LA POESIE :
1 / MIMER ou SIMULER l’intelligence n’est pas la même chose qu’ETRE intelligent
2 / L’IA ne ressent rien, ignore la dimension charnelle de l’existence et la corporéité de la pensée.
3 / L’IA n’a aucune faculté de discernement, ni ne possède la première once d’esprit critique.
4 / L’IA n’est pas capable d’inventer de concepts, de formuler de nouvelles pensées, càd d’inventer des questions de type contrefactuel (comme chez Galilée, Einstein ou Hawking).
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Oublions pour un temps les Poutine, Musk et Trump, ces gens malfaisants dont il ne restera rien dans quelques temps, en dépit des avancées de l’IA dite générative. Brefl,
« L’IH ne se confond pas avec l’IAG, qui elle recouvre également et surtout la capacité d’expliquer ou de démontrer CE PAR QUOI ON EST INTELLIGENT » (p. 184).
Cet astrophysicien, excellent vulgarisateur, m’a toujours été sympathique et relativement optimiste, peut-être parce que son corps terrien (notre « archi-foyer ») est toujours amoureux de sa science, de ses efforts en montagne, mais aussi des anagrammes dont il nous offre au moins deux nouvelles perles :
les données pertinentes/ »détiennent les réponses »
« le boson scalaire de Higgs »/ »l’horloge des anges ici-bas »
Bàv, pour nous acheminer ensemble vers une « entropie chrono-dispersive ».
» À treize ans, au gouffre de Padirac, mon père m’a traitée de pute. »
Cela n’est pas très bon pour la réputation touristique du très célèbre gouffre! 🙂
L’amour est plus fort que tout, JJJ.
Vous êtes en manque ?
https://www.youtube.com/watch?v=IA_LWa93SrM
» À treize ans, au gouffre de Padirac, mon père m’a traitée de pute. »
On ne va pas faire de la psychologie de barreau de chaise mais assimiler le gouffre au mot « pute », la frayeur terrorisée du père devait être extrême à l’égale de celle de la pré-adolescente..
9.13 Ah merci bien pour cette découverte, CP.
https://www.classiquenews.com/entretien-portrait-de-francois-xavier-szymczak-producteur-a-france-musique/
Depuis que je suis à la retraite, j’écoute beaucoup plus régulièrement france-musique l’après-midi ce que je ne pouvais faire auparavant, et si autant ce snobinard de Lionel Esparza m’agace, autant je suis fasciné par le sérieux, le brio et la modestie de ce mystérieux journaliste dont le nom m’avait toujours intrigué, et sans doute peut-être un peu rebuté (F.X.S). Je vois qu’il a une bonne tête, il est même beau, ce qui ajoute au talent de son élocution et de sa compétence. J’imagine un très bon journaliste spécialisé. J’ignore pourquoi vous avez écrit son nom, mais je vous en remercie bien sincèrement. Bàv,
bonjour;
je n’ai toujours pas compris toutes des dames qui, emportées dans leurs preche à une « collègue » qui ne leur avait rien demandé disent « quand on connaît les hommes « ;
elles n’ajoutent pas « comme moi » surtout lorsqu’on sait combien de fois elles en ont changé, mais on attend la révélationexiraordinaire!
on?
ENFIN MOI? surtout qu’un psy m’a ub jour dit vous ne connaissez pas les hommes;
enfinje l’ai plaqué! j’avais lutous ces « livres » sur les sorcières dans sa salle d’attente
« Je suppose que toutes les femmes sont terrorisées à l’idée de contredire les féministes les plus extrêmes. »
Pas Brigitte Bardot, qui aimait bien qu’un homme lui pince les fesses, closer !
Ces derniers temps le gouffre de Padirac était fermé au public à cause des fortes pluies…
Les débordements venaient de partout.
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