Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
Il y a comme ça des livres qu’on guette, qu’on attend, qu’on espère ou qu’on se désespère de ne pas voir paraître à l’horizon. Oh, n’exagérons rien, on survit et on ne sache pas qu’un inédit qui le soit demeuré ait jamais poussé un lecteur au suicide. Tout de même, quel bonheur de découvrir enfin l’anthologie poétique des années 1942-1967 d’Ingeborg Bachmann (1926-1973) publiée il y a quelques jours sous le titre Toute personne qui tombe a des ailes (588 pages, 13,50 euros, Poésie/Gallimard), un vers chu d’un poème, on s’en doute, dans une exigeante édition bilingue de Françoise Rétif qui présente ses écrits lyriques dans leur continuité.
Quel titre, déjà ! Bien le moins pour couronner une œuvre où l’on a si souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois. Les Français connaissent peu ou mal cette poétesse autrichienne née à Klagenfurt, la même ville que Robert Musil, en Carinthie. Quand on pense qu’elle était en couverture du Spiegel en 1954 (Gedichte aus dem deutschen Ghetto) ! Inclassable, elle l’était assurément bien que ses amis, ses amants, ses amours l’aient été, eux, des Walser, Enzenberger, Böll, Grass, Bernhard, Celan, Frisch…
Qui dit anthologie, dit choix, sélection, exclusion. Ce qui est d’autant plus sensible s’agissant des inédits. La préface insiste à raison sur l’indépendance absolue de Ingeborg Bachmann, tant vis à vis des institutions, des partis que de l’entourage. S’agissant de celui-ci, Françoise Rétif a visiblement à cœur de remettre les pendules à l’heure en s’adressant indirectement aux celaniens français qui ont trop tendance, à son goût, à présenter la poétesse comme ayant été sous l’influence du poète. On sait leurs liens amoureux, leur impossibilité de vivre ensemble, l’affection lointaine, variable mais intense qui les réunit jusqu’à la mort de Paul Celan. Pour autant, insiste-t-elle, Bachmann n’a pas attendu de rencontrer Celan, à Vienne trois ans après la fin de la guerre, pour « mettre en scène dans ses poèmes ses propres obsessions ». On sent bien que le mot même de « muse », qui a souvent été employé pour évoquer leurs rapports, l’embarrasse. A tous égards, l’influence, à travers le dialogue, fut bilatérale. Ils se sont influencés.
Qu’on lise ce recueil dans sa continuité ou par sauts et gambades, on en retire, outre des éblouissements fugaces et de sombres étincelles de beauté, une leçon de vie faite de multiples refus : de la résignation, du conditionnement, de l’embrigadement, du maintien d’une langue allemande souillée pendant douze ans, de la condition faite aux femmes, ce qui n’allait pas de soi dans l’Allemagne de la fin des années 40 quand on frayait dans le Groupe 47. Fille d’un nazi adhérent au parti dès 1932, Ingeborg Bachmann fut de ceux qui s’opposèrent publiquement en 1965 à la prescription des crimes du national-socialisme. De ceux qui refusèrent de considérer le nazisme comme une simple parenthèse au lieu de questionner l’héritage culturel allemand pour voir comment le nazisme avait pu s’y inscrire. Et, dans une parfaite cohérence de son attitude, deux ans après, elle n’hésitait pas à quitter son éditeur Klaus Piper, renoncement qui lui coûtait à maints égards, car celui-ci avait choisi le poète nazi Hans Baumann pour traduire les poèmes d’Anna Akhmatova. C’est d’ailleurs à la mémoire de celle-ci que Bachmann a dédié son poème « En vérité » (lire ci-dessous). Un autre « Vous les mots », dédié à Nelly Sachs, est également reproduit dans le dernier numéro de la revue Europe (No 1036, septembre 2015, 348 pages, 20 euros) qui consacre un beau dossier à cette grande poétesse de langue allemande ainsi qu’un autre à Heinrich Heine.
Autobiographique, oscillant en permanence entre la lumière de l’amour et l’obscurité des ténèbres, tissée de bout en bout d’obsessions, cette œuvre l’est de toute évidence- et comment ne le serait-elle pas, en commençant par ses lieux, de Klagenfurt à Rome en passant par Ischia, Munich, Zurich, Prague. De partout surgit ce qu’elle appelle son « moi sans garantie », expression dont on s’étonne qu’elle n’ait pas connu une plus grande fortune car bien des écrivains pourraient s’y abriter. Encore faut-il préciser que ce moi-là, tout de blessures et de cicatrices, ne s’est pas cantonné qu’à la poésie car il n’est pas un genre littéraire ou paralittéraire auquel elle n’ait pas touché pour le subvertir, au mépris des catégories en place. La préfacière relève que la vraie césure chez Bachmann ne se situe pas dans un improbable passage entre prose et poésie, ni dans ses ruptures amoureuses, mais « dans l’abandon de toute forme rimée de lyrisme ». Au fond elle aura tout le temps fait de la musique. Sa voix intérieure était son instrument. C’est aussi la clef de la vibration unique que ses poèmes font entendre.
N’étant pas germaniste, je me garderais bien de juger la traduction de Françoise Rétif, même si toute édition bilingue incline nécessairement à la critique. J’ignore si Paul Edel a raison sur son blog de lui préférer celles, plus anciennes, de Marie-Simone Rollin. Mais il s’agissait de nouvelles où la bataille entre le son et le sens est moins aigue qu’en poésie. On s’en doute, une telle œuvre poétique, qui n’est pas avare en énigmes, où les und (et) abondent, où les mots clefs tels que Grenze (frontière, confins) ou Grund (fond, abîme, raison, fondement) sont vertigineusement polysémiques, pour ne rien dire de l’intraduisible Grenzen « qui touche à la frontière… ». La traductrice, dont on peut lire également le rendu du fameux poème « Ondine s’en va », considère même que l’usage qui en est fait dans le poème « La Bohème est au bord de la mer » en fait « un véritable manifeste poétique ». On lira sur la page d’accueil de la République des livres, à la rubrique « La version du traducteur », un peu du discours de sa méthode, tout en jugeant sur pièces ci-dessous avec « En vérité » :
Celui à qui un mot n’a jamais fait perdre sa langue,/ et je vous le dis, celui qui ne sait que s’aider soi-même/ et avec les mots –
Il n’y a rien à faire pour l’aider./ par aucun chemin,/ qu’il soit court ou long.
Faire qu’une seule phrase soit tenable,/ la maintenir dans le tintamarre des mots.
Nul n’écrit cette phrase/ qui n’y souscrit »
(Wem es ein Wort nie verschlagen hat./ und ich sage es euch,/ wer bloss sich zu helfen weiss/ und mit den Worten –
dem ist nich zu helfen/ Über den kurzen Weg nicht/ und nicht über den langen.
Einen einzigen Satz haltbar zu machen/ auszuhalten in dem Bimbam von Worten.
Es schreibt diesen Satz keiner,/ der nicht unterschreibt.)
(« Ingeborg Bachmann » photo I.B. Spiegelbild ; « November 1965 tagt abermals die Gruppe 47 im LCB. Den Preis der Gruppe 47 erhielt Peter Bichsel » ; Reinhard Federmann, Milo Dor, Ingeborg Bachmann et Paul Celan 1952, Niendorf)
896 Réponses pour Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
Mûssen ?
Il me semble qu’il y a un libre-arbitre dans le mot réduit au respect de codes contraignants…. Sollen est plus ouvert, non ?
Le pauvre boumou revient traîner sa microcéphalie. Pas de porc fermier « pour 12 », aujourd’hui?
Clopine! Je viens de visionner l’entretien avec Onfray jusqu’au passage que vous incriminez.
C’est vrai qu’Onfray s’est laissé aller à une facilité, voire à une vulgarité dont il aurait pu se passer (qu’il aurait pu aussi bien dire à un homme)…mais quand on a observé l’incroyable agressivité de ses interlocuteurs (il s’agit en fait d’un tribunal entièrement à charge) et l’impossibilité où il s’est trouvé de finir une phrase pendant 35 minutes, je suis prêt à lui pardonner ce dérapage.
Il a été carrément injurié par Moix et sans arrêt empêché de parler. Il a fait montre de beaucoup de sang froid jusqu’à cet éclat (que Léa Salamé n’a d’ailleurs pas mal pris contrairement à vous).
bouguereau dit: 20 septembre 2015 à 12 h 02 min
« Si vous saviez comme c’est facile de rire au nez d’un butor » (Musset, « Lorenzaccio »)
Ne soyons pas méchant, mais Freddie n’avait jamais dû se coltiner un véritable tyran bien équipé … !!! Limite de la littérature …
On croit que parce qu’on se heurte à George à Tamaris, on connaît le monde …uhuhu !
Gamiani !
Chaloux, JC, Jambrun, Diagional, Ueda,…
Les pompons de la marine sont en pleine propagande ici.
Le ventre erdélien est fécond.
Lorsque la Tête et sa Queue parlent du ventre fécond de la bêbête, on devine une jalousie, une envie, euh… répréhensible ?
« répréhensible ? »
JC
mais non, au moins vous contrairement à quelques autres ici, vous n’avez pas retourné votre veste…..ni votre pantalon.
Michel Onfray : »Il existe un fascisme libéral ».
Exactement ça.
12 h 39 min « on devine une jalousie, une envie, euh… répréhensible »
on comprend l’admiration des plus grands pour le géant des chèvres de p écul
la solution de Onfray au déficit d’écoute des masses populaires = trouver un autre coluche .. c’est vraiment insulter le bon sens, à nous refourguer de la farce.
une grosse blague de plus .. ha on n’est pas sorti des rancoeurs et le fait de se vautrer dans ses certitudes ..
c’est qui le prochain programmé ? déjà qu’il n’y a pas beaucoup de penseurs en France ( dixit le chro trop niqueur Moix ) ? on s’en voudrait de les abîmer ..
Salamé a bien essayé de coincer Onfray qui l’a joué potache, venir chez Ruquier = on refait sos amitié bonjour.
je pense que Moix passe un mauvais 1/4 d’heure tous les vendredi soir, c’est bien fait pour lui il n’avait qu’à pas être aussi cupide .. savoir que Moix bousille ses weekend me fait bien rire. lol. vivement vendredi prochain.
Chaloux dit: 20 septembre 2015 à 12 h 55 min
Michel Onfray : »Il existe un fascisme libéral ».
Exactement ça.
Et Chaloux en est l’un des plus beaux exemples.
Bof…
Détrompez-moi, à Chaptal, les 2 salles des Khâgne, c’était au fond à droite de la seconde cour au 2e étage, n’est-ce pas? avec des poteaux en plein milieux &, chez les jeunes femmes, une rivalité haut 16e, bas 16e….? (Bloom)
_________
Oui en effet. Vous connaissez ? Vous y étiez aussi ?
« sollen », c’est ce que les autres veulent que JE fasse. Ce n’est donc pas le contraire.
Chaloux dit: 20 septembre 2015 à 11 h 28 min
Diagonal dit: 20 septembre 2015 à 11 h 20 min
Nous sommes d’accord mot pour mot.
Onfray est pour moi le marqueur décisif d’une Renaissance à venir.
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P’tain, quelle couche i tient, cestui-là…!
« Alba est pour moi le marqueur décisif d’une Renaissance à venir. »
RIP
Ingeborg Bachman ressemble à ma cousine Raymonde, le petit point de beauté sur la lèvre supérieure, un goût pour le malheur et le dévouement aux estropiés de la vie qui ne disent jamais merci. Elle est en train de mal finir comme gestionnaire d’un camping au bord de l’Ourthe, avec un rein en moins et de multiples maux de dos, elle fume trop, de temps en temps sa cuisinère crame un oubli à force de tousser devant des feux de bois résineux. Nn gros chien gentil et quelques chats pour passer l’hiver, comme elle n’a pas beaucoup de revenus, ils bouffent tout son budjet lidl, elle mange mal.
Widergänger dit: 20 septembre 2015 à 13 h 12 min
« sollen », c’est ce que les autres veulent que JE fasse. Ce n’est donc pas le contraire.
C’est pas un chouia pré-kantien?
c’est ce que les autres veulent que JE fasse
c’t’un rebel dracul..
Un fascisme libéral, Chaloux?
C’est une expression poétique, c’est l’obscure clarté, etc.
Je suppose que vous voulez dire que le libéralisme est violent.
Sur Onfray, j’ai de la sympathie pour son côté opiniâtre devant les deux Fouquier-Tinville en sucre qui essaie de le faire glisser.
Sur sa pensée philosophique, contrairement à vous, j’ai le sentiment suivant:
Chez lui, ce qui est vrai n’est pas neuf (80%)
Ce qui est neuf n’est pas vrai (20°%).
Bon, on peut discuter sur l’ampleur respective des tranches du camembert.
Sa pensée politique est simple, mais ça peut être une bonne chose d’être simple et clair: son point de vue est discutable (on peut le discuter).
En face, les représentants d’un establishment lamentable (comme MO a raison sur l’usage privé de la radio publique!) jouent leur rôle habituel de facilitateurs de catastrophes –« sous vos applaudissements! ».
C’est ce qui est insupportable chez les littéraires : ils sacralisent, sanctifient, portent au pinacle d’aussi nuls qu’eux, mais RECONNUS … !!!
Dieux merci, cheux nous les scientifiques, les statues tombent en poussière de leur piédestal en vanité mâchée, nobélisée, en moins de quatre ans.
En revanche le pauvre Onfray est archi nul sur les questions de politique internationale…
comme MO a raison sur l’usage privé de la radio publique!
..toi t’es sur la pente savonneuse zouz..bientôt tu vas tfaire pédé dirait phil..
son côté opiniâtre devant les deux Fouquier-Tinville en sucre
ils ont été bien précédé alleye alley meusieu..t’es toujours a charger les charettes de la place de grève zouz..
les questions de politique internationale…
pasque toi keupu t’es bon ptête..
OBS, je ne suis pas d’accord avec vous. Parce que des deux interviewers (un homme et une femme, j’ai la flemme de chercher leurs noms et je m’en fiche, d’ailleurs), seul l’homme était insultant (il traite MO de « parano »), irruptif, déplaisant. La journaliste, elle, a certes un ton disons « corrosif », mais elle n’emploie pas l’insulte. Au contraire : elle lit soigneusement les textes auxquels elle se réfère, elle pose des questions et cherche à comprendre. Certes, elle est incisive et revient systématiquement à la charge. Mais cela ne mérite en rien le « dérapage » d’Onfray, que j’aurais pardonné s’il avait visé « sexuellement » son questionneur homme.
Bon, je vais finir de visionner le tout, cependant.
(de toute manière, je le savais déjà qu’Onfray était, sous un mince vernis féministe consensuel (droit à l’avortement etc;) un gros macho qui ne s’est jamais remis vraiment en cause. A voir son « indulgence » pour la mysoginie de Nietszche… )
ils bouffent tout son budjet lidl, elle mange mal
essaie un peu d’enlever sa cuisse de dinde élévé au déchet hospitalier en slovakie à dracul et c’est lui qui te mord..et c’est la septicémie
Il est fort quand même ce Ruquier.
Des gens qui l’an passé aurait préféré se faire fusiller que d’avouer regarder On n’est pas couché passe maintenant leurs dimanches à déblatérer sur l’émission.
Et pourtant, Moix/Angot ou Moix/Onfray, vous êtes sûrs que ça peut faire rêver ?
Quoiqu’il en soit, encore bravo à Ruquier.
« Jouir ».
Purcell.
(de toute manière, je le savais déjà qu’Onfray était, sous un mince vernis féministe consensuel (droit à l’avortement etc;) un gros macho qui ne s’est jamais remis vraiment en cause. A voir son « indulgence » pour la mysoginie de Nietszche… ) (Clopine)
Sans une dose infinitésimale de misogynie, un homme n’est pas un bon compagnon de table.
Tête à queue dit: 20 septembre 2015 à 14 h 06 min
Tête à queue
On m’a dit qu’en Normandie on donne ce surnom à un mec qui a un gros tarin.
J’ignore si c’est vrai.
Oui en effet. Vous connaissez ? Vous y étiez aussi ?
—
Oui. En anglais.
Onfray était, sous un mince vernis féministe consensuel (droit à l’avortement etc;) un gros macho
mylène farmeur..non mais franchment!
Tête à queue dit: 20 septembre 2015 à 12 h 34 min
Les pompons de la marine sont en pleine propagande ici.
Le ventre erdélien est fécond.
On sent bien que vous frétillez de la queue et que vous branlez du chef.
Clopine !
Bordel de cul de naine chauve universitaire à ressorts heideggériens ! Enfin ! …si un homme n’est pas un gros macho, c’est une fiotte à la Barozzi, non ? … j’ai bon, ou y faut réviser ? …partir en camp de réeduc ? …faire deux trois Gay Pride pour assimiler ?
J’ignore si c’est vrai
c’est dit avec regret bonne clope..zouz c’est l’mec qui s’escuze de pas savoir cqui est bon
jicé on est séducteur si on s’attache a une obligation de résultat..un séducteur qui l’a toujours soulbras c’est pas scientifique
Ueda dit: 20 septembre 2015 à 14 h 18 min
Très bien pour la forme Ueda quoiqu’un peu répétitive.
Dommage que sur le fond la baisse soit constante.
Sans une dose infinitésimale de misogynie, un homme n’est pas un bon compagnon de table
infinitésimal ça veut dire qui nuit pas à la performance avec la compagnone jicé..pour lui signifier qu’y’aura un patron au lit bordel de cul..qu’on aura pas besoin de faire des annonces au micro..
Quittons nous sur une dernière pitrerie :
« Le statut de fonctionnaire, il est plus bon, bwana ! » (Macron / Manu)
« Quoi tu racontes, toi ! l’aurait été bon, li statut ? … Jadis ?…comment ça bon… BON POUR QUI ? » (Valls / Manu)
Que le dernier défécateur tire la chasse après la chillasse gouvernementale…!
Clopine réglant ses comptes avec Paul Edel via Bachmann en victime collatérale, c’est déjà d’une grande élégance.
Mais Clopine en mère La Pudeur féministe chatrant son philosophe favori, c’est carrément de la perversité.
Que la vertu s’achète à bon compte du coté de Beaubec! Clopine ou les infortunes de la vertu serait d’ailleurs un titre possible.
Comment? c’est déjà pris?
Bien à vous.
MC
Chantal « elle mange mal »
elle est pas la seule : (…) a approvisionné les supermarchés français en piments broyés aux crottes de rat, en lentilles assaisonnées à l’huile de moteur, en thé aux pesticides, en miel sans miel ou en mayonnaise « garantie sans OGM » bourrée d’OGM. En parfaite conformité avec la loi, il a négocié des tonnes de matières premières infâmes qu’il a transformées en plats alléchants. La virtuosité de l’industrie agroalimentaire est sans limite – pas vu pas pris – et (…)…
http://www.lepoint.fr/societe/l-affreuse-tambouille-des-industriels-de-l-agroalimentaire-13-09-2015-1964320_23.php
Ueda dit: 20 septembre 2015 à 13 h 54 min
Ueda, Vivaldi est un grand événement musical, sans aucun apport quantifiable. Il a pris les choses telles qu’elles étaient, et les a laissées de même. Il n’en reste pas moins un immense compositeur.
Je ne suis pas philosophe de formation, donc il m’est impossible de discuter l’apport de Michel Onfray. Je ne suis pas d’accord avec tout ce que je lis de lui, ni même avec tout ce que j’entends (encore que pour ce qui concerne l’émission d’hier soir, il serait difficile de lui donner tort sur un point).
Ce qui m’intéresse particulièrement chez lui, c’est qu’on le lit ou l’écoute moins qu’on ne dialogue avec lui. C’est ce sens du dialogue qui est pour moi essentiel et que je redécouvre avec lui -et avec quelques vivants, heureusement : la cinquantaine approchant il est curieux de voir que se reforme un cercle de relations qui est enfin le bon cercle, avec des rencontres inespérées.
Un dialogue fraternel. Même chose pour Pascal Quignard, qu’on peut discuter également.
Cela dit, on peut très bien ne pas élire les mêmes contemporains et mener un dialogue fertile.
Comment? c’est déjà pris?
tout le monde y veut être au chat à neuf queue.. »mais comment qu’elle fait » qu’il se dit meusieu courte
keupu chez les cons c’est l’boss..
cqfd dit: 20 septembre 2015 à 14 h 33 min
Cqfd, vous me paraissez animé du désir d’exister.
Je ne vois rien de mal à ça.
Bloom dit: 20 septembre 2015 à 14 h 13 min
Oui en effet. Vous connaissez ? Vous y étiez aussi ?
—
Oui. En anglais.
Bloom Bloom Trallalla chaptalisé ? Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! Il y a eu erreur dans le dosage du sucre : au lieu d’obtenir un honnête pinard, on n’a eu qu’un infâme pisse-vinaigre.
« Poète nazi » : « expression dont on s’étonne »… tout court.
Onfray, en tant que philosophe,
que l’on soit d’accord avec lui
ou pas (ce qui suppose au moins
de pouvoir écouter son discours
et, de préférence, intégralement),
est surtout là pour développer
de la pensée. Les interchangeables
Nicolas et Pimprenelle de plateau
que lui oppose la mécanique rodée
du barnum médiatique ont « volens,
nolens » un comportement de taons
– parasites -. Qu’ils recueillent
parfois l’infime désagrément
d’un accroc à leur ego débordant
lorsqu’ils tombent sur un noyau
un poil plus résistant à la vague
de superficialité que la victime
sacrificielle qu’ils ont l’habitude
de piétiner, loin d’étonner,
voire de fâcher, devrait combler
un auditoire en demande de contenu.
Il y a même, sans déroger au vieux
jeu de main, jeu de vilain,
des claques qui se perdent !
L’Onfray en chaire effraie.
Marionnêtement.
Avis à la populace:
Les (excès d)’amabilités sont réservé(e)s au triumvirat bougroc.n-jicé-uedada
Cambadelis et son sondage.
Vous remarquerez que cet « article de presse » de Libé n’est absolument pas un article de presse, sauf pour la dernière phrase, ce qui est bien peu. C’est une suite de citations de gens dont les « convictions » ne présentent pas de désaccord majeur…
«L’idée du référendum » : Juliette Méadel, porte-parole du PS, et visiblement enchantée. C’est une idée magnifique, géniale. »
Manquerait plus qu’à la place qu’elle occupe elle s’aperçoive que c’est un acte désespéré.
Dans « Ulysses », non seulement le personnage de Deasy, Protestant orangiste du Nord de l’Irlande, est un « West Briton », en d’autres termes, un « collabo » qui revendique l’appartenance de l’Irlande à la couronne britannique, mais il est l’incarnation, avec Haines & le Citoyen, de l’antisémitisme de la société irlandaise, que Joyce condamne sans ambages en faisant de son principal personnage le Juif Leopold Bloom.
Comme le rapppellent utilement les Cliff notes: « Stephen’s discussion with the anti-Semite Deasy (…) foreshadows the treatment that Bloom is to receive throughout the day (…) ».
On pourrait aller plus loin, et avec l’aide du Ulysses Annotated (University of California Press, p.40), démontrer non seulement l’abjection du personnage, mais également son ignorance, et rappeler que des documents du 11e s. font état de la présence de Juifs en Irlande, présence légitimée par Henry II dont il confie la protection à un de ses seigneurs. Protégés, libres de pratiquer leur religion, les Juifs irlandais sont marchands ou usuriers. En 1290, comme leurs coreligionnaires de Grande Bretagne, ils sont expulsés par Edward I. Ils reviendront sous Cromwell, au milieu du 17e.
Toujours selon le Ulysses Annotated, les « Statistics of Ireland » de 1904 font état de 3 898 citoyens juifs résidant en Irlande en 1901, soit une augmentation de 2 119 personnes en 10 ans (l’Irlande accueille des ceux qui ont fui les pogromes de Russie).
Quand Deasy l’orangiste antisémite prétend que l’Irlande n’a jamais laissé entrer les Juifs, son inculture crasse le couvre de ridicule, comme certains abrutis ici.
Here endeth the lesson.
Clopine, Onfray avait des motifs d’être exaspéré. Léa Salamé le prenait de haut et son attitude était absolument hostile. C’est dommage qu’elle ait pris cette bronca plutôt que Moix (qui en a pris plein la poire aussi ensuite) mais quand on est en face de deux agresseurs pendant 35 minutes, on tape parfois de façon injuste.
Quant à Nietzsche, je vous rappelle qu’il appartient au 19ième siècle est que son rapport avec les femmes était probablement un peu difficile pour ne pas dire complétement inhibé…Contextualisez, Clopine, contextualisez (c’est très bien vu aujourd’hui pourvu que cela serve la bonne cause).
Bloomy, souriceau intellectuel, la mère du Bloom de Joyce est-elle juive?
accueille ceux
chaloux, insister, c’est déplacé
« Toujours selon le Ulysses Annotated, les « Statistics of Ireland » de 1904 font état de 3 898 citoyens juifs résidant en Irlande en 1901, soit une augmentation de 2 119 personnes en 10 ans (l’Irlande accueille des ceux qui ont fui les pogromes de Russie).
Quand Deasy l’orangiste antisémite prétend que l’Irlande n’a jamais laissé entrer les Juifs, son inculture crasse le couvre de ridicule, comme certains abrutis ici. »
Ce qui veut dire que dix ans avant, il y en avait 1779, autant dire rien. Même 3898 est un chiffre ridicule qui peut très bien expliquer la croyance en l’inexistence d’une communauté juive.
Il est bête ce Bloom quand il s’y met…
Müssen sollen on va pas y passer Inuit, quand de guerre lasse on se décide pour une traduction on saute d’un codage dans un autre épicétou.
D’ailleurs un mot c’est un machin discret, je veux dire identifié, qui bouge pas comme un vieux corps mort, alors que la pensée est un phénomène intrinsèquement continu.
Et tout le monde sait chacun que les mathématiques n’existent que du fait de l’impossibilité de résoudre la question du passage du discret au continu.
Sinon, eh ben ça serait autrement !
Macron butine -très- à droite, Cambadelis en appelle au « peuple de gauche », Valls soutiendra Macron « jusqu’au bout ». L’incohérence est à son comble.
Quant à Nietzsche, je vous rappelle qu’il appartient au 19ième siècle est que son rapport avec les femmes était probablement un peu difficile
–
Je confirme.
Michel Onfray reste un personnage de faible envergure quoiqu’il en soit. Notre époque est devenue incapable de produite de grands hommes et on finit par s’imaginer qu’Onfray, Chevènement, Mélenchon ou BHL en sont alors que Pasqua l’était à lui seul bien plus que ces trois-là réunis.
Une idée est intéressante chez Onfray : le comportement de « la gauche » fait que le peuple, tel qu’il le définit (ce qui a été sujet à « débat » hier soir), va naturellement vers le Front National, et cela dès 83, avec un exemple-clé et d’actualité : les migrants que « la gauche » voudrait bien traiter devant les média, quitte à les traiter mieux que « le peuple » notamment en leur attribuant sans discernement hospitalité sans limite,logement et argent.
Bon je vais me promener.
« la bataille entre le son et le sens est moins aigue qu’en poésie »
Catastrophe ! Les mots c’est des onomatopées donc c’est bon pour le son ça peut pas s’entrechoquer ; en tous cas ça devrait pas… C’est peut-être au moment de la réverbération que ça en met partout !
la RDL est plus addict à « la philosophie » ou ce qu’elle croit tel qu’à la littérature
Il est bête ce Bloom quand il s’y met… (Obs)
Il est très con mais il a fini tout de même par réagir. Avec du retard — le temps de se documenter — mais il a fini par y arriver. Pas inepte, d’ailleurs, et même instructive, sa mise au point, que j’ai lue aux chiottes, avant de me torcher avec. Bon, c’est pas tout ça, après l’enterrement de ce pauvre Dignam, il me tarde de retrouver Gertie Mac Dowell sur la plage.
Moi sans garantie déjà first moi ça existe pas, quand on écrit… Donc l’assurance qui garantit ça elle fait comme les deux pouilleux, là…
j’ai lu fist moi sergio..comme garantie ça faisait un peu fort de cofi comme dirait kabloom au backroom
L’incohérence est à son comble
tu peux pas dire que t’as encore foutu le bordel cuisine mon larbin..toujours a faire le précieux celui là
Il est très con mais il a fini tout de même par réagir. (moi, à propos de Bloom Bloom Trallalla)
Par contre, il a pas capté (à moins qu’il ne l’ait pas lu) mon autre post qui disait : « Je ne laisserai personne dire du mal des Juifs devant moi : ils ont assez payé pendant la guerre ».
Je dois reconnaître que cette perle n’est pas de moi. Elle est dans un très beau texte de Guy Foissy (qui connaît Guy Foissy ?), publié naguère dans « l’Avant-scène/théâtre », intitulé « Racisme », et dont le leitmotiv, ressassé par la dizaine de personnages (des Français) dialoguant, est : « Ils ne sont pas comme nous / Ils sont différents » . Cet « ils » désigne successivement, parmi d’autres que j’oublie, les Belges, les Anglais, les Suisses et, bien entendu, les Juifs. Ce qui finit par susciter l’interrogation angoissée de l’un d’entre eux, et ça donne :
» — Et nous ?
— Quoi, nous ?
— Est-ce que nous sommes bien comme nous ? »
Là-dessus, rideau.
Pasqua l’était à lui seul bien plus que ces trois-là réunis
c’est toujours les meilleurs qui se discrétisent en premier..serdgio va te le compiler sur son xéon tu vas voir dédé..ça va faire un « xéong putaing cong »
bouguereau dit: 20 septembre 2015 à 17 h 33 min
le compiler sur son xéon
Ha là ça bombe hein ! C’est pas la peine de mater d’essayer de lire quoi que ce soit sur l’écran ça défile ça fait la красная площадь en six secondes…
Des picotements dans le Tuchress, Jambrun, comme il sied à ceux qui ont le Q, les mains & le reste, sales.
Chacun son rdv avec un personnage: moi c’est à pour déjeuner avec K. Srinivasan, de Dheepan. J’aurais bien invité Baroz, qui a aimé le film, mais les Canaries, c’est un peu loin.
Up yours, fuckwit.
à pour déjeuner – à/pour, au choix.
« La bataille entre le son et le sens » ?
En 1938, l’Autriche est annexée à l’Allemagne. Ingeborg Bachmann a douze ans. Elle assiste à l’entrée des troupes nazies dans son village natal de Klagenfurt (même lieu de naissance que Musil). L’allemand qui est parlé là, à Vienne et dans toute l’Autriche est la langue de l’occupant.
Elle écrit dans Jeunesse dans une ville autrichienne (« La trentième année »)- Seuil : » Il y a eu un certain moment qui a réduit mon enfance en miettes : l’entrée des troupes de Hitler à Klagenfurt. Ce fut tellement épouvantable que mes souvenirs commencent ce jour-là : par une douleur trop tôt venue et si intense que je n’en ai jamais plus ressentie avec une telle force. Naturellement je n’ai pas compris tout cela à la manière dont le comprendrait un adulte. Mais cette monstrueuse brutalité qui était décelable, ces hurlements, ces chants, ces parades – la naissance de ma première angoisse de mort. »
Aussi, n’est-il pas surprenant qu’à la page 273 de Malina elle écrive : » Je sais encore les mots qui rouillent sur ma langue depuis des années, ceux que je peux à peine avaler, à peine extraire de moi. […] Au fond, ce n’était pas tellement les choses que j’avais de plus en plus de mal à acheter ou à voir, c’était les mots les désignant que je ne pouvais plus entendre. »
Peut-être la poésie d’Ungaretti qu’elle a traduite en allemand fut une langue plus douce à son oreille et à son cœur. (Elle vivait alors à Rome, comme lui, et leur rencontre fut pleine de rires et de respect complice).
Même témoignage de G-A. Goldschmidt (né allemand) dans son essai Une langue pour abri (page 22) : « Pour la première fois, j’éprouvai découpée, comme au couteau avec des bords précis, l’impossibilité d’établir par des mots ce que je me sentais être […] Je l’étais donc bel et bien : je n’étais pas allemand et je n’étais pas non plus non allemand, je n’étais ni un étranger, « ein Ausländer », venu d’un autre pays et je n’étais pas non plus, « ein Fremder », quelqu’un venu d’ailleurs et qui n’en était pas. »
Je crois qu’on ne peut lire son écriture poétique ou romanesque en oubliant cet impossible.
Au risque de décevoir Christiane, pour laquelle j’ai l’immense respect qu’un scootériste porte toujours à un piéton romantique, New Zealand-Argentina fut le délicat combat rugbystique de la fin d’après-midi passionnant mes rares neurones actives…
Bachmann ? Les problèmes personnels des poètes me paraissent toujours exagérés, donc comme disait l’autre, insignifiants eu égard à la stratégie de l’Argentine, incompréhensible, en seconde mi-temps …
Bonne soirée !
Christiane 19h48.Hasard. Je lis à l’instant votre post,tête de liste!Tout ce que vous dites entre dans mes préoccupations, à propos de Bachmann. J’ai apprécié les traductions des poèmes qui ont été postées. Je relis les nouvelles de » trois sentiers vers le lac »; le billet de P.A est simple et bien fait.A plus.
christiane dit: 20 septembre 2015 à 19 h 48 min
Aussi, n’est-il pas surprenant qu’à la page 273 de Malina elle écrive…
Vous avez trouvé ce mot juste, ce n’est pas surprenant.
Nous savons aujourd’hui tout cela par coeur.
C’est l’objet de répétitions infinies, journalistiques ou universitaires.
Aussi talentueuses que nécessaires…
Voici une meilleure question:
Qu’est-ce qui nous surprend, aujourd’hui, lorsque nous lisons Ingeborg Bachmann?
On se plaint du travail littéraire des éditeurs parisiens, mais l’ours sauvage est tout aussi indigeste, et ressemble au bout du compte furieusement à ce dont il prétend se démarquer .-(« Littérature » française, pas les autres.)
Vous y étiez en quelle année, Bloom ?
christiane dit: 20 septembre 2015 à 19 h 48 min
Je me demande si toutes proportions gardées, dans un contexte ou un autre, parfois moins tragique que ce qu’a vécu Ingeborg Bachmann, (« Ce fut tellement épouvantable que mes souvenirs commencent ce jour-là : par une douleur trop tôt venue et si intense que je n’en ai jamais plus ressentie avec une telle force. » ) ne fait pas partie de l’expérience commune autour de l’âge de douze ans. Comme un premier pas, d’une violence insoutenable, dans le monde adulte, le plus souvent insoupçonnable pour l’enfant.
Pas clair, manque un morceau de phrase, je recommence.
Christiane,
Je me demande si toutes proportions gardées, dans un contexte ou un autre, parfois moins tragique que ce qu’a vécu Ingeborg Bachmann, (« Ce fut tellement épouvantable que mes souvenirs commencent ce jour-là : par une douleur trop tôt venue et si intense que je n’en ai jamais plus ressentie avec une telle force. » ) cet épisode ne fait pas partie de l’expérience commune autour de l’âge de douze ans. Comme un premier pas, d’une violence insoutenable, dans le monde adulte, le plus souvent insoupçonnable pour l’enfant.
Une autre écrivaine a été profondément marquée par le nazisme, c’est Unica Zürn, compagne par ailleurs de Belmer. Psychotique. Génie. Elle a écrit deux livres extraordinaires à lire de suite : Sombre printemps (sans doute introuvable aujourd’hui), et L’homme-jasmin. En plus, elle était d’une beauté magique.
Lola,
oui, à nouveau des problèmes pour poster chez P.E ! Les discussions lues ici m’ont donné envie d’aller vers la vie et l’écriture de I. Bachmann en résonance avec la vie et l’écriture de Musil (le livre dans lequel je suis plongée).
Ueda pose une bonne question mais elle est d’aujourd’hui. Je reviens toujours à ce qu’ont vécu intellectuels, artistes, hommes et femmes allemands ou autrichiens subissant la terreur nazie, s’y opposant comme ils pouvaient. Je suis allée à Vienne pour l’expo Klimt /Schiele. Et tout au long de la semaine je pensais à ceux-là qui ont fui, ont connu l’exil, sont morts de cette barbarie. Lire leurs œuvres aujourd’hui c’est comme l’écrit C.Mouchard dans son essai Qui si je criais…?(éd. L.Teper) :
« Nous les recevons, en effet, dans le retrait et le calme apparent de la lecture – comme tout roman ou poème – […] Mais ce sont des œuvres-témoignages. Elles nous ramènent à des évènements de masse où leurs auteurs, dans nombre de cas, ont été sur le point d’être engloutis ou ont, de fait, disparu.
Que veulent-elles de nous, ces œuvres singulières ?
Quelle écoute ?
Elles fouillent, à travers le temps et l’espace – vers nous, à travers nous…
De quelle réception devrions-nous, sous leur effet, devenir capables ? Avec quelles conséquences dans nos vies et dans nos manières de sentir nos présents ? »
J’espère pouvoir revenir là où nous bavardions de choses et d’autres. Mes amitiés aux amis là-bas et au taulier bougon… Ici, ce n’est pas mal non plus. C’est raide comme une eau-de-vie de contre-bande, ça fuse dans tous les sens mais on y fait récolte de paroles qui remuent la conscience.
@ Chaloux et W.
Peut-être Chaloux, pour d’autres raisons non historiques…
W. vous offrez sous ce billet -hors injures- des éléments pour penser au plus juste l’écriture d’I. Bachmann. Je me souviens sur votre blog de l’apparition des quatre poèmes que vous aviez traduits. En ce temps-là le dialogue que vous aviez avec P. Edel était magique, tout en littérature, comme Clopine du reste (qui est souvent injuste et nombriliste mais qui a une plume savoureuse et impertinente. Pour Onfray, elle aurait pu se passer de la remarque de ce jour. Avouez qu’ils l’ont bien agressé l’émission « On n’est pas couchés »… et Pour P.E la remarque manquait de discrétion… Ils avaient de belles choses à partager ces deux-là aussi…)
Une langue pour abri.
Un abri en forme de chambre clandestine, du backroom, peut-être. Va savoir…
Peut-être Chaloux, pour d’autres raisons non historiques…
Peut-être sans raison du tout, Christiane. Un phénomène naturel.
la vie dans les bois dit: 20 septembre 2015 à 21 h 07 min
Un abri en forme de chambre clandestine, du backroom, peut-être. Va savoir
Une explication LVDLB ?
Chaloux dit: 20 septembre 2015 à 21 h 11 min
Un phénomène naturel.
Chaloux crache naturellement depuis tout petit.
Une science innée.
Les poèmes de Bachmann sont aussi tissés de narration. Ils racontent quelque chose à travers images, figures, symboles, métaphores. Ceux de Celan s’efforcent de chanter quand chanter devient de plus en plus impossible. Mais là même où c’est impossible, il s’efforce néanmoins encore de chanter. Quel plus beau chant que la fugue de mort, tragique ? Mais sa poétique est allée vers la destruction de la langue allemande là même où il s’efforce quand même de chanter. La tension poétique chez Bachmann vient du contraste entre un lyrisme assumé et une tendance à la narration, le récit, surtout dans les poèmes que j’ai mis en ligne ici.
Ce qui est bouleversant, ce sont ses romans ratés, là où la littérature échoue à dire l’indicible. Là, pour moi, c’est le sommet de son œuvre. C’est ce qui est le plus beau, le plus bouleversant. Comme sont bouleversants les poèmes de Celan où la langue est tellement déconstruite qu’on n’y comprend plus rien. Il faut savoir le faire, le rendre « crédible », « acceptable » par le lecteur. C’est du grand art.
Unica Zürn a su elle aussi voyager en littérature jusqu’aux confins du sensible et du dicible, trouver des images, des figures (comme l’homme-jasmin) pour dire l’indicible de la souffrance.
Pour répondre à Ueda, je crois que ce qui nous surprend encore aujourd’hui chez ces écrivains comme Ingeborg Bachmann ou Unica Zürn, c’est ce courage assez extraordinaire et assez effrayant en même temps d’être allées jusqu’aux confins du dicible, à la frontière où il est dangereux et possible de se perdre. Ce n’est pas un cliché de dire alors qu’elles ont payé très cher le courage d’être écrivain seul avec son destin.
« Quel plus beau chant que la fugue de mort, tragique ? »
« Alcuni anni dopo lui si uccise, gettandosi nella Senna, e Bachmann scrisse «La mia vita finisce perché lui è annegato nel fiume durante la deportazione, era la mia vita. L’ ho amato più della mia vita». »
http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2010/04/18/ingeborg-la-poetessa-che-amava-roma-la.html?refresh_ce
« Ma l’ autopsia eliminò ogni dubbio: era stato l’ abuso prolungato di alcol e sonniferi, che alzando la soglia del dolore l’ aveva resa ormai quasi insensibile a tutto »
Consternant ! Dans leur grande majorité, les personnages des romans français de la rentrée 2015 sont des journalistes, des intellectuels, des professeurs et des artistes. Et dans la majorité des cas, ils évoluent à Paris ou en France.
Houellebecq, dans « Soumission », illustrerait-il cette tendance jusqu’à l’absurde ? Dans ce roman qui décrit l’islamisation accélérée de la société française, on constate l’absence quasi complète du peuple. Tout se joue entre membres parisiens de l’establishment politique et universitaire. Houellebeq aurait voulu dénoncer une nouvelle « trahison des clercs » qu’il ne s’y serait pas pris autrement. En tout cas, son livre entre en résonance avec les préoccupations d’un Michel Onfray, entre autres.
Widergänger dit: 20 septembre 2015 à 21 h 26 min
Widergänger, vrai que votre numéro de cabaret miteux n’est pas toujours sans faire illusion. Entre Duras et la Grande Zoa.
Ben oui, elle picolait, Ingeborg. C’est comme ça quand on se sent nul dans la vie.
J’en connais d’autres Allemandes, filles de nazis, qui se sont exilées à Rome, à moitié folles. Notamment la sœur de ma prof de khâgne, qu’elle allait consoler, chouchouter, apaiser régulièrement à Rome. Et leur père, qui était recteur de la fac de Danzig à l’époque nazi et nazi lui-même bien évidemment pour être recteur, s’est ouvert la gorge sur ses vieux jours comme on fait aux cochons. Voilà comment ça finit. Effrayant.
Combien sont morts des conséquences du nazisme mais bien après la guerre ?! Morts ou salement esquintés ! À moitié dingues ! Suicidés ! Comme Thomas Aron, le frère de mon prof d’allemand quand j’étais en math sup, un grand spécialiste de la poésie de Ponge, qui devait faire la Pleiade de Ponge. Un communiste qui, après la guerre, refusait de parler sa langue maternelle, l’allemand. Il a entrepris une psychanalyse avec un élève de Freud qu’il avait connu à Vienne. Et le vieil homme n’a pas vu venir la dépression. Et le pauvre s’est tué, à 60 ans, plus de quarante ans après la Shoah. Effrayant.
Aucun écrivain n’en parle de ces malheurs.
Le widerganger de 21h26 sur sa comprehension de bachmann est vraiment excellent
Paul edel et le poltergeist en ont plein la bouche de leur langue. A force de se la mordre, on ne saisit pas bien leur indicible.
« Ben oui, elle picolait, Ingeborg. C’est comme ça quand on se sent nul dans la vie. »
écrit le poltergeist.
Pourtant elle a eu bien des occasions de ne pas se sentir nulle.
Je constatte que vous ne lisez pas l’italien…
Mais l’indicible ?
Terrible l’image du père. C’est drôle que vous ne sortiez pas un avis de psy patenté sur le problème Bachmann.
« … Les problèmes personnels des poètes me paraissent toujours exagérés, donc comme disait l’autre, insignifiants eu égard à la stratégie de l’Argentine, incompréhensible, en seconde mi-temps … » PPF (papy poujado facho)
W,
Merci. Quelle profondeur dans ce que vous écrivez de sa poésie… Oui, les lire et les méditer nous aide à vivre cet aujourd’hui si opaque, à faire mémoire… Tout en passant(pour moi) par la traduction de ces écrivains qui ont souvent étaient eux-mêmes traducteurs. Ici, l’allemand -oublié- me manque. Comment alors ne pas dépendre de la traduction ?
Pour I. Bachmann ? Son écriture rayonne de solitude. D’absence aussi, comme si elle survivait plutôt que vivre. Je m’interroge toujours sur ses « Je »… Plus elle écrivait, plus elle perdait en clarté.
J’ai longuement écouté, un soir, Mireille Gansel (Traduire comme transhumer) évoquer son travail de traduction (la correspondance de P.Celan et de N. Sachs et son œuvre poétique, et son travail avec Claude Vigée) pour approcher la langue après Auschwitz, « à partir de ce point néant de l’histoire »).
Peu de temps après, je découvrais les Lettres de Westerbork d’Etty Hillesum dans Une vie bouleversée et Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld, Être sans destin d’Imre Kertesz, Si c’est un homme de Primo Levi, les poèmes d’Ossip Mandelstam, celles de W.Benjamin… Un long fleuve obscur et tourmenté. Se taire d’abord et lire… Entrer dans le tremblement de leurs voix, parfois si peu transmissibles, leur écriture presque silencieuse…
Ce que dit Chaloux m’évoque ce moment (imprécis) dans mes souvenirs où nous naissons à la parole. A notre parole tout frissonnante d’avoir osé se séparer du discours parental et sociétal. Nos premiers « non ».
« Combien sont morts des conséquences du nazisme mais bien après la guerre ?! »
en picolant ?
Bachmann ? Les problèmes personnels des poètes me paraissent toujours exagérés, donc comme disait l’autre, insignifiants eu égard à la stratégie de l’Argentine, incompréhensible, en seconde mi-temps … (JC)
C’est vrai que les problèmes personnels de Bachmann ou de Celan, franchement, on s’en fout pas mal. Déjà que ceux de Jean-Jacques Rousseau n’avaient pas réussi à m’émouvoir. Et comme en plus je ne suis pas germaniste, alors vous pensez, si Widergänger lui-même avoue ne rien comprendre à ce que jaspine Celan, pour moi c’est carrément du chinois. En plus ils sont morts tous les deux depuis des décennies. Histoire ancienne. Tourments anciens. Imperceptibles fumées dans le vent du soir ( surtout dans le cas de Bachmann, hi hi ; dans celui de Celan, ce serait plutôt les ronds dans l’eau, hu hu) . Cependant, la tactique de l’Argentine en seconde mi-temps, alors là, je dois dire que je m’en tamponne encore bien davantage. En « Poésie/poche », plutôt que l’édition bilingue des poèmes de Bachmann, je conseille celle des épigrammes de Martial. Beaucoup plus rigolo. Et puis le latin est une langue de civilisés.
« …Ce que dit Chaloux m’évoque ce moment (imprécis) dans mes souvenirs où nous naissons à la parole. A notre parole tout frissonnante d’avoir osé se séparer du discours parental et sociétal. Nos premiers « non »…
« …en picolant ?… »
D’aucun aura, demain dès l’aube, c’est bcp en attendre, la maniaquerie de servir un fragment d’Héraclite … On enjambe les époques comme on sort de son lit : pieds d’abord
approcher la langue après Auschwitz, « à partir de ce point néant de l’histoire »). (Christiane)
Si Auschwitz est un point néant (ou point zéro) de l’histoire, il s’ensuit logiquement que tout ce qui a été écrit à propos d’Auschwitz ou inspiré par Auschwitz a été aspiré par ce point zéro, comme par un trou noir, et donc que tous ces discours, récits confessions, essais , poèmes etc. , ayant rapport à Auschwitz, participent de ce néant. Donc à la trappe tout ça, et occupons-nous de choses sérieuses. L’être de la lecture et de la culture modernes n’a rien à voir avec le néant d’Auschwitz. Vous avez dit Bachmann ? Vous avez dit Celan ? Qui c’est ? Auschwitz connais pas. Hitler, connais pas.
La littérature, elle échoue à dire l’indicible mais quand même, en insistant un max, en revenant sur le fromage cent et mille fois, à un moment on doit quand même serrer pas mal l’affaire ; parce que ce que l’on croit avoir bien dit, corollairement, des fois y a du jeu ! Et on le voit qu’après subito…
L’écho des Sablettes dit: 20 septembre 2015 à 22 h 19 min
Tiens un corbeau.
Discret mais non moins dégueu.asse.
approcher la langue après Auschwitz, « à partir de ce point néant de l’histoire »). (Christiane)
L’expression « point néant de l’histoire » est imbécile. Il n’existe pas de « point néant de l’histoire ». Auschwitz est donc un événement historique parmi une foultitude d’autres, comme Austerlitz, comme Waterloo, comme la peste d’Athènes ou la fondation de Rome. Celan a été marqué par Auschwitz et bachmann par les parades nazies comme Stendhal par Waterloo, Hugo par le retour des cendres ou Céline par 14/18. La belle affaire. On ne va pas s’en bouleversifier pour autant. Cessons de faire toute une affaire d’un événement, somme toute, banal, et d’encenser des écrivains qui participent peu ou prou de cette banalité.
la vie dans les bois dit: 20 septembre 2015 à 22 h 32 min
Alors LVDLB cette histoire d’abri et de langue, toujours aucune explication ?
« celle des épigrammes de Martial. »
Jambrun
Le footeux dont tout le monde parle ?
Ca les corbeaux déjà faut voir si c’est un qui vole noir sur nos plaines ou si c’est un qui tient en son bec un coulant baraqué…
Sergio dit: 20 septembre 2015 à 23 h 19 min
un qui tient en son bec un coulant baraqué…
Celui-la est incapable de tenir quelque baraque que ce soit.
Une petite limace bien visqueuse qui dépose sa bave derrière le mur de la Kommandantur
Encrier dit: 20 septembre 2015 à 23 h 23 min
Une petite limace bien visqueuse qui dépose sa bave derrière le mur de la Kommandantur
Comme çui de Pierre Fresnay ? I m’a toujours semblé un peu à côté du fromage, justement, ce gars-là ; même et surtout dans le rôle de Boëldieu, forcément…
De toutes façons Klagenfurt est dans l’âme beaucoup plus slovène qu’autrichienne.
Je vous rappelle que l’ensemble des commentateurs me doit le respect en raison de la pertinence de mes commentaires. On ne peut pas en dire autant de tout le monde.
La Carinthie est une région de lacs or les lacs ont une influence sur les styles artistiques.
Tous les artistes issus de régions lacustres produisent un art lacustre, qu’il s’agisse de Musique (Brahms – pour n’en citer qu’un), de littérature, de poésie ou même de peinture.
Je vais me coucher. A demain.
Ecrire « poète nazi » n’appelle donc pas de commentaire…
Gangrènadement.
77-78, ML.
L’idée qu’il puisse exister un point néant de l’Histoire est stupéfiante : c’est regarder dans des jumelles à l’envers.
…et l’indicible ?… c’est pas beau ça « l’indicible »….?! Y en a, je vous jure…
Pour les Epigrammes de Martial, nous sommes d’accord : il y de la lèche des puissants et de la caricature de tordus.
Réjouissant, actuel et festif…
Nous vivons une époque étonnante !
L’Europe a été voulue par quelques sages européens qui voulaient, après WWII, que ne se reproduisent plus les visées hégémoniques de quelques nations sur quelques autres.
Belle idée, mauvaise mise en œuvre ! Process en échec, aujourd’hui…
Les visées totalitaires hégémoniques, inscrites dans les textes religieux consultables depuis des siècles, prévisibles depuis toujours, viennent non pas des vieilles nations européennes assagies, mais de l’au delà ! Et le chœur des Impuissants chante Alléluia au nom d’une notion inadapté, l’humanisme sans fondations…
Qu’est ce qu’on se marre ! Et le plus drôle n’est pas encore arrivé.
Widergänger dit: 20 septembre 2015 à 21 h 26 min
Chapelet de lieux communs suivi de jugements d’amateurs. A quoi servirait de bons écrivains dans une époque dépourvue de bons lecteurs?
Fillon croit qu’il va gagner la primaire, et fait l’éloge de Thatcher. Son livre s’appelle « faire ». Il va gagner, il aime Thatcher, il a envie de « faire ». Sans commentaire.
Malgré votre conseil, Chaloux, je ferai un commentaire !
Fillon, qui n’est pas ma tasse de thé je préfère le Bowmore, essaie de construire une pensée politique, à la différence de la girouette sarkozienne et du vieil épouvantail juppéiste qui ne se rend pas compte que les temps ont changé, et qu’il est mort.
Il a juste un problème Fillon : on ne peut pas le croire capable d’autre chose que de s’aplatir comme une crèpe suzette devant plus déterminé que lui.
On l’a vu faire sous le régne de l’Empereur malade, l’impeccable Sarrrrrkozy !
« Ingeborg Bachmann voyait dans le fascisme « la première chose dans la relation entre un homme et une femme », elle y voit un « mot désignant un comportement privé ». Dans son projet inachevé Todesarten (Genres de morts), elle stigmatisait l’influence des modèles de pensée et de comportement fascisants sur les structures sociales, comme la famille ou les rapports entre les sexes.
Proche de l’analyse que fait Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek conçoit la relation amoureuse comme une conquête guerrière, un scénario de soumission : « In mir sehen Sie die Grenze, an der sich Ihr Wille allerdings bricht, denn mich werden Sie nie überschreiten, Herr Klemmer ! » [En moi, vous voyez la limite sur laquelle se brisera votre volonté ; jamais vous ne la franchirez, monsieur Klemmer !] jette Erika, la pianiste, tout en se languissant de cet homme. Lui menace : « Die Freuden der Liebe wird sie genießen, warte nur ! » [Elle va apprécier les joies de l’amour, attends voir !] Déclarations de guerre donc plutôt que d’amour. « Car l’amour est la poursuite de la guerre par d’autres moyens », affirme Elfriede Jelinek dans son essai sur Ingeborg Bachmann. »
http://www.arte.tv/fr/affinites-spirituelles-et-dissemblances/706682,CmC=706784.html
« toujours aucune explication ? »
l’indissible !, l’indissible !
JC, faire l’éloge du Thatchérisme trente-cinq ans après, c’est faire l’éloge de la fin de tout. L’Angleterre ne produit plus rien, c’est un pays cliniquement mort, l’éloge qu’on en fait est incompréhensible. Il ne faut voir là qu’un éloge déguisé du nouveau totalitarisme qui doit plaire à l’argent. Le patronat et autres nouveaux fascistes ne font rien d’autre. Michelet a raison lorsqu’il prévient que l’esprit de la Révolution ne sera jamais pardonné. Nous sommes en pleine histoire. Quelque chose va se lever contre ce mouvement qui se croit invincible et consiste à vendre tout ce qui peut l’être (voyez la Grèce, bientôt l’Espagne, ensuite la France), mais nous ne savons pas encore quoi. C’est le seul côté intéressant de cette aventure.
Quant à Fillon, je n’y crois pas un instant. C’est une façade (remarquez bien que ce ne serait pas la première fois qu’on élirait une façade, il y a quarante ans que ça dure).
Tout n’est pas à jeter chez Maggie, ni son bon sens d’épicier, ni sa paire d’amygdales externes velues à souhait, ni son courage dans quelques circonstances remarquables.
Qualités anglo-saxonnes ne se retrouvant guère chez nous qui vivons volontiers le proverbe de notre sœur latine :
« La sera leone e la mattina coglione »
Exact, Chaloux : Potemkine, et ses villages, c’est un Russe bien de chez nous…
Le grand mérite de Thatcher aura consisté à comprendre avant les autres en quoi consisterait le prochain totalitarisme et à mettre le Royaume Uni en conformité avec. C’est vrai qu’il y a de quoi se vanter.
Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 7 h 07 min
A quoi serviraient
JC…… dit: 21 septembre 2015 à 8 h 10 min
Pas compris.
La solution est sans doute dans l’alternatif qui ne sera bientôt plus un luxe mais un mode de survie nécessaire. Certaines associations d’agriculteurs grillent les supermarchés. Faire de même avec tout, se dégager du carcan imposé, démontrer son inutilité, le système tombera de lui-même. Faire de même avec les institutions, créer des associations qui les remplacent. Les solutions sont innombrables.
W,
vous écrivez : « c’est ce courage assez extraordinaire et assez effrayant en même temps d’être allé jusqu’aux confins du dicible, à la frontière où il est dangereux et possible de se perdre. »
En ces mots vous rejoignez ceux de la biographie écrite par Frédéric Joly sur les traces de Musil, dans les dernières pages du livre.
Il revient aux convictions d’Ulrich, l’homme sans qualités, dont « la pensée n’était pas tant privée de Dieu qu’indépendante de lui ». Ulrich poserait cette question finale : » Et si ce refus divin était justement l’itinéraire d’aujourd’hui vers Dieu ? »[HsQII, p.421]. C’est cet espace du roman où Agathe et Ulrich « parlent, parlent jusqu’à épuisement, amour et parole étant, aux yeux de l’écrivain, rigoureusement indissociables.(…) Une parole toujours insuffisante, manquant toujours son but, parce que perpétuellement en quête d’un dessein qui se dérobe… »
Ces pages sont magnifiques d’autant plus qu’elles décrivent les dernières années de Musil, exilé, interdit, privé de lecteurs, sans éditeur, désespéré, oublié, en pleine crise intérieure « down, vraiment down […] très mélancolique », ayant quasiment renoncé à toute demande d’aide… ».
Arrive alors le dernier chapitre, imprévisible, de la biographie « A la rencontre du temps infini » où F.Joly accompagne Musil sur un chemin « plus que singulier (…) là où il pousse la rigueur, jusqu’au point où l’on ne peut plus rien dire sans se contredire », chemin qui n’est pas sans rappeler celui emprunté par Dante à la fin (aussi) de La Divine Comédie (Le Paradis) dans les vers 135-145 du XXXIII chapitre.
Du fond de l’angoisse(…), frapper à la porte de ses propres limites. (…)L’ironie devient plus douloureuse car elle s’absente par éclipses, change de couleur, gagne en mélancolie, en cruauté aussi (…) celle d’un homme, d’un écrivain, à qui il arrive même de douter en être encore un.(…) Qu’est-ce en effet, qu’un écrivain sans lectorat, sans œuvre disponible, et sans éditeur ? »
Et là, Joly bascule et surprend le lecteur par cette Zeitslosigkeit – que vous aimez évoquer, W.- : « Dans sa souffrance, dans son désir, l’écrivain écrit le temps infini, le temps à venir, la promesse de sa suspension – jusqu’à s’y dissoudre lui-même, peut-être ? Jusqu’à perdre toute qualité ? ».
Naissance de pages sereines, de « gravité heureuse ». Musil, écrit Joly, revient en permanence à Dante, son rêve d’écriture, « cet inachèvement du temps des actions.(…) ce désir d’un temps infini où se réfugier, quitter ce monde borné, terriblement lourd, impossible au fond.(…) Cet espace d’un instant, toujours à reconquérir, ce mystère surpassant toute connaissance (…) ne pouvant être qu’un instant seulement…. n’apparaissant que pour disparaitre ».
Il sépare alors le personnage et l’écrivain « Musil ne peut vivre dans le temps d’Ulrich », il reste dans le refus.
Cette biographie est vraiment un très grand livre.
Faim assouvie, je vais enfin pouvoir en lire les premiers chapitres et rejouer la partie jusqu’à la dernière ligne.
Proche de l’analyse que fait Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek conçoit la relation amoureuse comme une conquête guerrière, un scénario de soumission (LVDB)
Attention à ne pas confondre relation guerrière et relation de soumission. Certes, la soumission est le but poursuivi, mais dans la relation guerrière, il y a deux adversaires qui luttent chacun avec ses armes. Et qui dira que, dans la relation amoureuse conçue comme relation guerrière, la femme n’est pas un adversaire moins redoutable que l’homme ? Selon Huysmans, dans « En ménage », il est très rare, que, dans cet affrontement, l’homme fasse le poids, et la nature dominatrice se répartit inégalement entre les deux sexes : si l’on applique les réflexions de Bachmann à la relation des deux sexes selon Huysmans, c’est la femme qui serait fasciste, bien plus souvent que l’homme!
« Il existe un fascisme libéral ».
Puisqu’on trouve de l’arbitraire partout on trouve du fascisme partout.
renato dit: 21 septembre 2015 à 8 h 32 min
J’ai réveillé le cadavre. Il n’a pas encore les idées claires mais ça viendra peut-être.
c’est ce courage assez extraordinaire et assez effrayant en même temps d’être allé jusqu’aux confins du dicible, à la frontière où il est dangereux et possible de se perdre. »
En ces mots vous rejoignez…
Ben voui, c’est le degré zéro de la littérature, le lot de tout écrivain, de tout artiste digne de ce nom.
Alba essaie encore de vous avoir avec des lieux communs.
« Quant à Fillon, je n’y crois pas un instant. C’est une façade (remarquez bien que ce ne serait pas la première fois qu’on élirait une façade, il y a quarante ans que ça dure » (Chaloux)
Je faisais référence à Potemkine, à cause de cette allusion aux « façades » de démocrates que sont nos nouveaux nobles dirigeants, chargés d’entretenir une illusion de villages heureux !
Au lieu de « lutter » comme l’ont cru naïvement les masses laborieuses, peut-être vaut-il mieux ignorer.
Alba essaie encore de vous avoir avec des lieux communs.
Quand je dis que Paul Edel n’a aucun jugement littéraire, personne ne veut me croire.
Et pourtant…
Puisqu’on trouve de l’arbitraire partout on trouve du fascisme partout. (Renato)
Le fascisme mis à toutes les sauces, ça finit par ne plus être du fascisme du tout. C’est fou, l’inflation des mots « fascisme » et « fasciste » dans le français depuis 1945 ; « fasciste » est devenu une injure passe-partout ; on sait ce qu’il advient des mots employés hors de leur sens d’origine: ils finissent par ne plus avoir de sens du tout.
« Proche de l’analyse que fait Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek conçoit la relation amoureuse comme une conquête guerrière, un scénario de soumission » (LVDB)
Cette brave Ingeborg, cette brave Elfriede, marchent à côté de leurs ovaires : les relations homme/femme sont autres.
Tout le monde est dangereux, homme, femme, à égalité. Se soumet qui veut, ou qui ne peut … Attacher la soumission aux seules femmes est d’une imbécillité fabuleuse ! Chaque relation est un cas particulier : l’homme qui joue au macho dehors, peut être un soumis chez lui, càd « chez Elle » … et l’inverse, l’executive autoritaire peut être soumise à un vrai c.onnard !
Zoon dit: 21 septembre 2015 à 8 h 45 min
Toute politique arbitraire est une politique fasciste, ce n’est qu’un constat. Pour ce qui est des mots fascisme et fasciste employés comme insulte, disons que c’est le choix de la facilité: analyses faibles, etc.
Tout a fait d’accord avec ce brave renato : être fasciste n’est pas une insulte !
Tenez moi… Suis-je fasciste parce que j’adore Benito Mussolini, un Italien que je place au niveau de Toto, question gueule de comique ? Suis-je marxiste parce que j’adore Groucho ?
Raison garder…
« Ingeborg Bachmann voyait dans le fascisme « la première chose dans la relation entre un homme et une femme », elle y voit un « mot désignant un comportement privé » (LVDLB)
Ce genre de généralités dévoile son inanité dès qu’on l’applique à soi-même. Quant à moi, qui suis fort peu doué pour l’amour( ce dont je me suis toujours félicité), je n’en ai pas moins recherché et obtenu les faveurs d’un certain nombre de femmes Mes relations avec elles furent, de mon côté du moins, divertissantes, relativement paisibles, et j’eus soin d’y mettre la dose de désinvolture dont ne doit point se départir un homme soucieux de préserver sa liberté. Où est le fascisme là-dedans ?
JC….. dit: 21 septembre 2015 à 6 h 55 min
non pas des vieilles nations européennes assagies, mais de l’au delà !
Vous voulez parler de la Russie de Poutine ?
@Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 8 h 36 min
Oh, Chaloux, laissez de côté votre « guerre des boutons » ! Revenez à votre profondeur que j’ai apprécié si souvent sur ce blog.
W. je le rencontre de temps à autre dans mon itinéraire de lectures-réflexions. Parfois je m’en écarte, parfois, au contraire, comme sur cette page, il me fait avancer.
Quant à Paul Edel, des années de critique littéraire percutante dans certain hebdomadaire, des romans et des chroniques subtiles, me le font placer, malgré son caractère exécrable (et parce qu’il n’est jamais où il prétend être…) dans un voilier insubmersible. Il ne console personne, il va dans un territoire étranger « Aus-land » retrouver la nostalgie de l’impossible : écrire. Travail long, obstiné, responsable, libre. Le lisant, j’apprends à désapprendre, j’endure ! Et il se moque bien de l’opinion des autres. Il va… la ligne du corps dans la ligne d’écriture.
la vie dans les bois dit: 21 septembre 2015 à 7 h 56 min
« toujours aucune explication ? »
l’indissible !, l’indissible !
Alors ne dites plus rien, cela nous fera des vacances et vous évitera de parler pour ne rien dire.
Je vous félicite Zoon pour votre commentaire d’honnête homme amoureux !
J’avais déjà remarqué la finesse de vos analyses politiques, votre antisémitisme de bon aloi, vos soutiens à quelques libres penseurs palestiniens éclairés à la lampe à pétrole, votre connaissance parfaite de textes littéraires sans importance – certainement les restes brillants d’un beau métier artisanal et passionnant….
Je vous enviais déjà fort …
Pour moi, esclave sexuel des femmes cahrnues et dodues, loque à blondasses cultivées, à rousses chaleureuses, à brunes anonymes, à chauves sous chimio, votre maîtrise amoureuse est admirable ! Compliments … Bien à vous !
Christiane, il faut pourtant bien maintenir. Ce que raconte Alba n’est qu’un tissus de lieux communs, et le fait qu’Edel en soit ravi le juge. Il me semble que ce que vous appelez ma « profondeur » réside aussi dans cette réflexion.
Paul Edel est une sorte de belle – mère gonflante qui vous obligerait à aller à Rome en scandales pour rejouer Bachman sa vie ses amants.
Il va sans dire que n’ayant pas les mêmes souvenirs, ni sous – vêtements tragiques, on est comme embarrassés devant un mauvais plan de table.
Mais comme il est têtu comme trois moulins du quichotte, autant le laisser à ses ruminations inconstantes qui le font cligner comme une fiat dont les phares louchent vers le ciel improbable de la petite culotte de la sainte vierge, et à ses soquettes cardinalices.
Il me fait penser de loin à ce personnage d’Amos Oz, un chouia mélancolique de vie et mort en quatre rimes.
Alba essaie encore de vous avoir avec des lieux communs.
Pas faux, j’ai eu peut-être tort -citation de mon ami Onfray-. Disons que le Libéralisme est un totalitarisme: il est liberticide, il le prouve avec l’affaire grecque dans toutes ses dimensions, et il sera bientôt en France.
Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 8 h 28 min
Mélange de Mélencon et Duflot, Chaloux est prêt à faire 2,9% à la prochaine présidentielle.
Non, j’ai bien autre chose à faire.
Certes le libéralisme n’est pas parfait, un peu comme la démocratie au sens de Winston Churchill, Chaloux le Rebelle
… cependant, cela ne vous étonne pas que ce système, le libéralisme, réussisse à perdurer depuis la nuit des temps, là où le collectivisme a toujours échoué ?….et échouera toujours… faute de réalisme !
Edel n’a jamais écrit une ligne. Il mime, il contrefait, ce qu’il croit être la « pensée » de son lecteur. Sans plus. Le résultat est ce qu’il est: une paupière qui se mouille en lisant Alba.
Bonne journée.
toujours à branler mon larbin..
« Paul Edel est une sorte de belle–mère gonflante » (chantal)
Amette alors ! On connaissait Mère Courage, désormais on connaît, grâce à vous, Belle Mère Gonflante … Plus dure sera la chute.
Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 8 h 44 min
Quand je dis…… personne ne veut me croire.
Nous ne faisons que constater votre extraordinaire faculté à ne dire que des sottises.
loque à blondasses
..ha si tu faisais un jointe vèneture avec la bonne clope vous iriez plus loin que dédé
JC, quand vos amis libéraux auront vendu le pays à l’encan comme on est en train de le faire pour la Grèce (Bruxelles n’est qu’une salle des vente qui livre l’Europe à des acheteurs voyous), quand la misère aura fait de la rue un enfer, vous changerez peut-être d’avis.
boumou croit qu’il est ressuscité. Ne le détrompons pas!
Quant à moi, qui suis fort peu doué pour l’amour( ce dont je me suis toujours félicité), je n’en ai pas moins recherché et obtenu les faveurs d’un certain nombre de femmes
..tu te tappes tous les boudins pas fier et t’en as pas honte..tu fais pas le tartuffo à la polo..
bouguereau dit: 21 septembre 2015 à 9 h 34 min
boumou, il faut t’y faire : tu es MORT!
le libéralisme çà ne marche jc que quand celui qui bosse écrase et paye ses taxes sans mouffeter, mais quand le travailleur ou le paysan se met à rêver d’être aussi riche que Mr Ford, il y a un couille dans le potage.
et sait – tu pourquoi on a désinvesti dans les pays arabes, style tunisie ect … parce que ce sont des gens qui prient et n’ont pas le même rythme de productions dans la semaine, cela ne va pas pour livrer dans un monde de consommation de masse.
si tu étais un peu futé tu regarderais l’histoire grecque et comprendrais qu’un pays sous développé et sous domination quasi constante ne peut avoir de fond aucune résignation à payer des dettes et des impôts à des autorités ennemies de son propre développement et way of live. Ce sont les dirigeants qui ont aimé l’idée de rallier le chorus européen, flouté par l’idée que la grèce est le berceau de sa civilisation, c’est cette idée qui se dissoud avec la réalité des vagues d’immigration qui font de l’Europe TOUT AUTRE CHOSE.
On peut détester la charcuterie au cochon, et se trimballer des boudins qu’on épouse …
Mais comme il est têtu comme trois moulins du quichotte
avec culottes.gaine et soutient gorges pendus aux lourde pales pour faire belle mère..plus loin ce srait aller au dla du dissibe et d’l’articulabe..sauf mu par le vent du cul à dracul..mais là artoungue..c’est dla littérature quantique qui peut te péter à la gueule..
« on a désinvesti dans les pays arabes, style tunisie ect … parce que ce sont des gens qui prient et n’ont pas le même rythme de productions dans la semaine, cela ne va pas pour livrer dans un monde de consommation de masse. »
Quel humour ! on dirait du bougroc.n
« le libéralisme çà ne marche, jc …/…si tu étais un peu futé… » (chantal)
Futé ?!
Ne demandez pas l’impossible, ma bonne amie ! (que je vouvoie volontiers n’ayant pas été présenté …)
christiane dit: 21 septembre 2015 à 9 h 12 min
Revenez à votre profondeur que j’ai apprécié si souvent sur ce blog
christiane, parfois vous me désespérez.
On peut toujours compter sur le ta ré de porc rol pour relever le niveau
il y a un couille dans le potage
..avec plusieurs ça aurait quand même plus de gout ..c’est mieux qudes cailloux dirait la bonne clope
JB, c’était pas mal votre développement sur Huysmans. D’ailleurs cela me fait repenser à la question: à quel moment et pourquoi Durtal s’est-il converti ?
On peut détester la charcuterie au cochon
c’est un lui sans garantie schweinhund!
ami sincère dit: 21 septembre 2015 à 9 h 46 min
Des amis comme celui là, on en rêve…. !
Chantal,
faites théâtre, évitez la géopolitique.
JB, c’était pas mal votre développement
un maitre ! durtal se convertit pour le kick.. »l’effet »..ha t’as rien calculé au fin d’siéque toi
c’est tellement au delà du dissible qu’il te coupe le sifflet avant que tu ‘articule quoique ce soit. De tt façon il a tjours raison ??? Et s’il n’a pas raison il attend tapi dans l’ombre le moment où il pourra te corriger du haut de sa science diffuse. Ne sourtout pas aller en vacances avec qui te méprise … c’est un truc à finir comme Celan, sans sa montre dans la seine.
c’est juste vrai pour la tunisie, tu n’a vraiment aucune expérience de vente en gros, j’ai vendu du petit bateau pour le groupe zannier, carte bénélux. So va, va, moi je pauffine ma collection perso. Avec mon propre nom.
chantal, mon patron a raison quand il dit que Paul Edel est une fiotte
Photo 2
« Reprenons, où va l’Europe? » (2015)
(Dans la salle: « Où sont les femmes? »)
Photo 3
Angoissée de voir Celan prendre son verre comme cendrier, Bachmann se ronge les ongles, qu’elle a rouges.
Les lèvres ultra-rouges d’Ingeborg sont les lèvres de ma mère.
Ça m’interloque.
Qui disait déjà : « les lèvres de ma mère sont plus belles que vos joues »… ou un truc dans ce goût.
…le Crime d’Olga Arbélina ?…
Historiquement, JB, et toujours dans cette analyse comparative, puisque vous évoquez Huysmans, faudrait pas oublier Saint- Augustin !
Lorsque j’entend parler de Saint-Augustin, je sors mon Saint-Emilion…
Bonne journée !
Quelque chose déconne dans cette phrase:
« Inclassable, elle l’était assurément bien que ses amis, ses amants, ses amours l’aient été, eux, des Walser, Enzenberger, Böll, Grass, Bernhard, Celan, Frisch… »
Un accès de celanisme?
du théâtre, j’en suis revenu, je ne tiens pas à finir comme une hystérique de son image à attendre qu’on m’applaudisse .. en comparant mon corsage, la taille de mes chevilles, et la circonférence de mes lèvres d’en bas.
Ouste, !!!
Un roman épicétou. Un bon pseudo, rien à foutre d’être auteur belge, ce que je ne suis pas.
il y a un couille dans le potage..avec plusieurs ça aurait quand même plus de gout ..c’est mieux qudes cailloux dirait la bonne clope
Hé bé! le cloclo l’a intérêt à serrer les cuisses
Les lèvres ultra-rouges d’Ingeborg sont les lèvres de ma mère.
Mmmm .., U. ..
Et si vous nous parliez de votre papa ?
@Fulsped dit: 21 septembre 2015 à 9 h 46 min
Oui, désolée pour la faute d’accord du participe passé !
J’avais déjà remarqué la finesse de vos analyses politiques, votre antisémitisme de bon aloi, vos soutiens à quelques libres penseurs palestiniens éclairés à la lampe à pétrole, votre connaissance parfaite de textes littéraires sans importance – certainement les restes brillants d’un beau métier artisanal et passionnant…. (JC)
Merci, merci. Vos compliments me vont droit au périnée. Au péritoine, non. J’aime mieux pas.
« La circonférence de mes lèvres d’ en bas » Chantal
Le sculpteur, lui aussi ne se résigne pas :
Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 7 h 58 min
Quand vous dites : » L’Angleterre ne produit plus rien, c’est un pays cliniquement mort » puis-je savoir quels sont les critères que vous avez utilisés pour arriver a ce constat ?
Les lèvres ultra-rouges d’Ingeborg sont les lèvres de ma mère.
Ça m’interloque.
Les lèvres ultra-rouges (en noir et blanc) d’Ingeborg me rappellent les bousbirs de Tanger.
ça m’interlope.
« La circonférence de mes lèvres d’ en bas » Chantal
Ah, mais c’est que ça devient intéressant, la lecture des commentaires de la RdL
au péritoine : le ventre second cerveau le charme discret de l’intestin
LE FIGARO.
– Comprenez-vous la décision du Tribunal de Versailles de vous contraindre à occulter les tags antisémites sur «Dirty Corner»?
Anish KAPOOR
– Cette décision me brise le cœur.
Son immonde saleté vaginale nous ayant troué le culte par sa grandiloquente petitesse, la nouvelle que son cœur soit brisé nous réjouit au delà du raisonnable !
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